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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🩋

Victor Carreau (Comet) : "L'avenir du bureau, c'est le bureau hĂŽtel ! " #877

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10min |27/04/2024
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Victor Carreau (Comet) : "L'avenir du bureau, c'est le bureau hĂŽtel ! " #877

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10min |27/04/2024
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Description

Vous vous demandez ce que l'avenir rĂ©serve aux bureaux traditionnels ? Ne ratez pas cet Ă©pisode captivant de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, Victor Carreau, cofondateur et CEO de Comet, aborde la transformation de l'immobilier opĂ©rĂ©. Actif Ă  Paris, Bruxelles et Madrid, Comet innove en proposant des solutions de flexibilitĂ© et de services complets pour rĂ©pondre aux besoins des entreprises modernes.

Comment envisager l'avenir des espaces de travail dans un contexte post-pandémique ? Victor Carreau propose une alternative au modÚle de bureau traditionnel : le "bureau hÎtel".

« Le bureau doit ĂȘtre un lieu de rĂ©union», affirme t-il. Une vision en rupture avec avec la vision traditionnelle du bureau comme simple lieu de production individuelle.

« Nous avons créé le premier concept oĂč vous avez littĂ©ralement dix fois plus de place en salle de rĂ©union que dans n'importe quel autre acteur de coworking, » explique le CEO de Comet, mettant l'accent sur l'importance d'adapter les espaces aux besoins Ă©volutifs des entreprises.

Saviez-vous que le taux d'occupation moyen des bureaux ne dépasse pas 45% ? Avez-vous déjà envisagé les bénéfices d'un espace de travail qui s'adapte dynamiquement aux exigences de votre entreprise ?

Écoute cet Ă©pisode de Mon Podcast Immo avec Victor Carreau et vous saurez tout sur l'avenir de l'immobilier de bureau et des espaces de travail.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast Immo. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo. Je suis Ariane Artinian. Tous les jours, je reçois celles et ceux qui font l'immobilier. Et aujourd'hui, on va parler immobilier de bureau, immobilier opéré. Et on en parle avec Victor Carreau. Bonjour.

  • Victor Carreau

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Victor, vous ĂȘtes cofondateur, CEO de Comet. Avant de parler de Comet que vous avez créé il y a plus de 7 ans, vous nous dites un petit peu c'est quoi l'immobilier opĂ©rĂ© ?

  • Victor Carreau

    Alors, Comet est effectivement spécialiste de l'immobilier opéré à Paris, à Bruxelles et à Madrid. L'immobilier opéré, c'est proposer une alternative au bail 369 et proposer aux entreprises qui ont toutes des besoins de flexibilité et de service, des lieux qui leur permettent d'avoir de la flexibilité à la maille de la journée, du mois ou de l'année et avec tous les services nécessaires.

  • Ariane Artinian

    Vos clients, c'est quel type d'entreprise ?

  • Victor Carreau

    Nos clients sont tout type d'entreprise, avec un focus particulier sur les trÚs grands groupes, CAC 40 ou le SBF 120 en France. Nos clients venant pour deux types d'usages. Un usage à la journée, qui est un usage de réunion, de séminaire, d'événementiel, de team building. Et là, elles viennent une journée complÚte et veulent tous les services, notamment de restauration et d'accompagnement sur le contenu et sur la technique, pour que tout se passe bien, avec des lieux qui sont dans les capitales et en trÚs proche banlieue pour faire cela sur une journée. Et un deuxiÚme besoin qui est un besoin plutÎt de postes de travail à l'année, avec l'offre qu'on appelle non pas Comet Meetings, qui est la premiÚre, mais Comet Workplaces.

  • Ariane Artinian

    Et lĂ , qui ressemble plus Ă  du coworking classique ?

  • Victor Carreau

    Qui ressemble plus Ă  du coworking classique, c'est une offre qui est beaucoup plus rĂ©cente pour nous, qu'on a dĂ©veloppĂ©e il y a un an et demi, mais avec un angle trĂšs trĂšs diffĂ©renciĂ© par rapport au coworking classique, c'est que pour rĂ©pondre aux points de friction de n'importe quel rĂ©sident dans du coworking, quelle que soit la marque de coworking, qui est qu'il n'y a pas assez de salles de rĂ©union certains jours, eh bien nous avons créé le premier concept oĂč vous avez littĂ©ralement dix fois plus. de place en salle de rĂ©union que dans n'importe quel autre acteur de coworking, et ce qui est trĂšs en lien avec notre vision de ce que le bureau doit devenir.

  • Ariane Artinian

    Vous allez nous parler de votre vision, qu'est-ce qu'elle a de spécial ? On a compris qu'elle s'appuyait aussi, vous avez un ADN événementiel qui colore un petit peu votre vision.

  • Victor Carreau

    Notre vision, c'est que le bureau vit une crise colossale mais passionnante. Évidemment, on pourrait parler de la crise des valorisations, qui est liĂ©e Ă  des Ă©lĂ©ments conjoncturels comme la hausse des taux, mais aussi Ă  des Ă©lĂ©ments plus structurels comme la crise des usages. La crise des usages. Il y a deux choses que j'ai envie de souligner. Cette crise d'usage, en fait, c'est Ă  la fois la crise du rĂŽle du bureau et la crise de son occupation. La crise du rĂŽle du bureau, c'est quelque chose qu'on dit depuis le mois d'avril 2020. Le rĂŽle du bureau dans un monde post-pandĂ©mie, c'est plus d'ĂȘtre un bureau. Et finalement, le bureau en français est trĂšs, trĂšs mal nommĂ©. Le rĂŽle du bureau n'est plus d'ĂȘtre un lieu derriĂšre lequel je vais travailler seul, moi en tant qu'employĂ©, donc un lieu de production. Ça, c'est plutĂŽt ce qu'on peut faire en tĂ©lĂ©travail et on n'est pas dĂ©rangĂ©. En revanche, c'est davantage un lieu pour la collaboration. Et la sociabilisation, donc gĂ©nĂ©rer, innover ensemble et crĂ©er du lien, car c'est bien le lien qui va faire que nous tous resterons plus ou moins longtemps dans nos entreprises, et notamment la gĂ©nĂ©ration Z. Donc ça, c'est la crise du rĂŽle du bureau. Le bureau doit ĂȘtre un lieu de rĂ©union.

  • Ariane Artinian

    Et ça, ça a bougé depuis le Covid.

  • Victor Carreau

    Ça, ça a bougĂ© depuis le Covid. Et aujourd'hui, alors qu'il y a quatre ans, on Ă©tait un peu les seuls Ă  dire cela. DĂ©sormais, tout le monde le dit, y compris les GAFAM. Alors les GAFAM disent parfois des bĂȘtises, mais gĂ©nĂ©ralement, ils ont plutĂŽt raison. Et Ă  cĂŽtĂ© de ça, la deuxiĂšme crise qui sous-tend cette crise des usages est celle dont on parle. Beaucoup moins, et d'ailleurs je m'en Ă©tonne, c'est la crise de l'occupation du bureau. Est-ce que vous connaissez, ArĂšne, le taux d'occupation moyen d'un bureau en France ?

  • Ariane Artinian

    J'ai hĂąte de l'apprendre !

  • Victor Carreau

    Alors, une Ă©tude CBRE de l'annĂ©e derniĂšre, de l'Ă©tĂ© 2023, donnait un chiffre qui est trĂšs cohĂ©rent avec toutes les autres Ă©tudes, qui est qu'on est plutĂŽt aux alentours de 45% plutĂŽt que de 100%. Donc, qu'est-ce que ça veut dire ? 45%, c'est le taux d'occupation rĂ©el des bureaux. On pourrait se dire, gĂ©nial ! Ça veut dire qu'on va avoir une facilitĂ© Ă  diviser par deux ce deuxiĂšme poste de coĂ»t qu'est l'immobilier de bureau. Mais Ă©videmment, lorsqu'on double-clique en intra-week, Ă  la maille d'une semaine, on rĂ©alise que le taux d'occupation fluctue Ă©normĂ©ment le long d'une courbe qu'on appelle dĂ©sormais, dans lequel les directeurs immobiliers appellent une courbe en M. Pourquoi en M ? Parce que lundi, vendredi, extrĂȘmement faible, trĂšs peu occupĂ©. Mardi, jeudi, trĂšs occupĂ© et mercredi, un peu Ă  mi-chemin.

  • Ariane Artinian

    Alors schématiquement, il y a les RTT le vendredi, les enfants le mercredi et le lundi, on rentre de week-end.

  • Victor Carreau

    Et le lundi, on rentre de week-end, mĂȘme si le lundi, c'est la journĂ©e qui a l'air d'ĂȘtre un peu plus occupĂ©e dĂ©sormais qu'il y a deux ans, parce que c'est lĂ  qu'on a davantage de rĂ©unions internes. Mais donc, ce que cette courbe en M montre, c'est que si vous ĂȘtes Ă , mettons, 15% d'occupation le vendredi, 80% le jeudi, vous ne pouvez structurellement pas rĂ©duire votre immobilier de bureau, sauf si... Vous allez vers un concept qui aujourd'hui n'existe pas et qu'aucun acteur n'est vraiment en mesure de proposer, j'ai l'impression, sauf Comet, qui est le concept du bureau hĂŽtel.

  • Ariane Artinian

    Alors c'est quoi le bureau hĂŽtel ? Vous ĂȘtes en train de le concocter ou ça existe dĂ©jĂ  ?

  • Victor Carreau

    Le bureau hĂŽtel, c'est un concept qu'on a dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ©. Et qu'est-ce que c'est que ce bureau hĂŽtel ? C'est un lieu qui est trĂšs servicĂ© et trĂšs flexible. Et en gros, ce que ça consiste Ă  dire, c'est qu'en tant qu'utilisateur, notre conviction, c'est qu'on peut permettre Ă  un utilisateur d'avoir le beurre et l'argent du beurre, d'avoir un poste de coĂ»t immobilier rĂ©duit de 20 Ă  25%. Et en mĂȘme temps, un poste de coĂ»t immobilier beaucoup plus flexible que le fait d'avoir que du bail rigide. Ça peut sembler trĂšs Ă©tonnant parce que si on veut plutĂŽt de la flexibilitĂ©, on va... C'est un coĂ»t. Exactement, on va devoir payer un coĂ»t. Nous, ce qu'on vous dit, c'est que dans ce bureau hĂŽtel, plutĂŽt que de chercher 3000 mÂČ, c'est ce que vous cherchiez classiquement et que tous les brokers de la place vous proposent, plutĂŽt que de prendre 3000 mÂČ qui seront utilisĂ©s qu'Ă  45%, ce que vous faites, c'est que vous ne prenez que 1500 Ă  2000 mÂČ en surface rigide, rigide sur potentiellement du temps trĂšs long, dans lesquelles vous allez mettre les surfaces qui sont vraiment utilisĂ©es du lundi au vendredi. Mais en revanche, en Ă©tant dans un mĂȘme bĂątiment de bureau, Vous avez Ă©galement de la flexibilitĂ© Ă  deux niveaux, sur la salle de rĂ©union, Ă  la maille de l'heure ou de la journĂ©e, et sur du poste de travail Ă  la maille du mois ou de l'annĂ©e. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'aujourd'hui, derriĂšre cette courbe en M, on rĂ©alise que 50% de votre bureau est utilisĂ© trĂšs bien du lundi au vendredi, et 50% n'est utilisĂ© que pour les pics, un petit peu le mardi, un petit peu le jeudi, 36 semaines par an environ, qui sont les semaines oĂč vous n'avez pas de vacances scolaires. Ce qui signifie que la moitiĂ© de votre immobilier de bureau n'est utilisĂ© qu'environ 50 jours par an. Ce qui est complĂštement absurde. Et donc dans ce bĂątiment de bureau, de bureau hĂŽtel, vous prenez des surfaces Ă  bail uniquement celles que vous utiliserez bien et en ayant recours Ă  une quantitĂ© de salles de rĂ©union colossale qui va vous permettre d'absorber, en les payant uniquement Ă  l'usage, ces quelques pics qui sont les jours oĂč vous avez besoin de surfaces incrĂ©mentales et qui sont Ă©videmment, je reviens Ă  mon premier point, des surfaces avant tout de collaboration, des lieux de rĂ©union, parce que le jour oĂč tout le monde est au bureau, Ce n'est pas pour ĂȘtre tous installĂ©s dans leur coin derriĂšre un bureau.

  • Ariane Artinian

    Vous partez du principe que les usages actuels vont durer. Oui. Il y a des observateurs qui voient des jeunes notamment revenir au bureau avec beaucoup plus d'entrain qu'avant le Covid.

  • Victor Carreau

    Oui, alors nous, on est convaincus. DĂ©jĂ , on est convaincus depuis le dĂ©but du Covid du fait que le bureau a une Ă©norme carte Ă  jouer, une trĂšs belle carte Ă  jouer. Ce que toutes les Ă©tudes montrent, y compris les plus rĂ©centes de McKinsey, de CBRE ou de l'APEC, l'association pour les cadres, montrent que le tĂ©lĂ©travail est lĂ  pour durer et qu'il sera structurellement dans nos mix immobiliers. Et la question va plutĂŽt ĂȘtre de savoir si on sera sur une journĂ©e et demie Ă  deux journĂ©es ou deux journĂ©es et demie de tĂ©lĂ©travail par semaine. Mais ce que disent, je prends l'Ă©tude de l'APEC qui est sortie il me semble la semaine derniĂšre, qui disait que 50% des cadres dĂ©missionneraient si on revenait sur le principe du tĂ©lĂ©travail. Alors... Libre Ă  chaque entreprise de dĂ©cider de maintenir le tĂ©lĂ©travail ou pas, mais je suis convaincu, et vraisemblablement je ne suis pas seul Ă  l'ĂȘtre, qu'une entreprise qui dĂ©ciderait de revenir drastiquement sur le tĂ©lĂ©travail perdrait ses talents.

  • Ariane Artinian

    Et est-ce que c'est un plus en termes de RH de s'installer aujourd'hui dans un centre de coworking, de bureau opéré pour une entreprise ?

  • Victor Carreau

    Je pense que quand on regarde les problĂ©matiques des RH, les RH ont besoin d'expliquer Ă  leurs collaborateurs pourquoi on leur demande de revenir au bureau. Il y a cette Ă©tude de McKinsey l'Ă©tĂ© dernier qui disait qu'il y avait une phrase trĂšs bonne qui disait qu'il faut dĂ©sormais earn the commute c'est-Ă -dire lĂ©gitimer pourquoi on demande Ă  ses employĂ©s de revenir au bureau, mĂȘme une minoritĂ© du temps. Et donc tout ce qui permet par le lieu, par le service, par l'expĂ©rience de faire en sorte que les Ă©quipes comprennent pourquoi on leur demande de revenir au bureau, que ce soit un Ă  cinq jours par semaine. Tout ce qui peut aller dans ce sens sera Ă©videmment quelque chose de trĂšs positif. Mais je pense qu'il faut aussi arrĂȘter de considĂ©rer que le seul client, c'est seulement l'employĂ©. Il faut aussi regarder le client utilisateur. Et ce sont ces deux clients qu'il faut regarder aussi bien l'un que l'autre. L'employĂ© doit vivre une expĂ©rience lorsqu'il va au bureau et ĂȘtre dans un lieu qui lui permette Ă  minima de vivre une expĂ©rience, une expĂ©rience de qualitĂ©. Et l'entreprise doit trouver une Ă©conomie sur ce deuxiĂšme poste de coĂ»t dans son P&L et plus de flexibilitĂ©.

  • Ariane Artinian

    Donc pour l'entreprise, on voit les gains. Pour le salarié, le collaborateur... Qu'est-ce que vous mettez en avant ?

  • Victor Carreau

    Alors ce qu'il faut c'est venir chez Comet pour comprendre ce qu'est l'expĂ©rience. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans des lieux qui sont beaux. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans des lieux qui sont servicĂ©s, c'est-Ă -dire avec du staff aux petits oignons qui va ĂȘtre lĂ  pour faire en sorte que tout se passe bien. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans un lieu qui ressemble beaucoup plus Ă  un hĂŽtel par cet environnement et par ce service. Et tous les points de friction qui peuvent faire que votre journĂ©e ou que votre moment de rĂ©union se passe mal sont gommĂ©s. Finalement, c'est ça qu'il faut imaginer, c'est que si je demande Ă  mes Ă©quipes de revenir demain, que ce soit un, deux ou trois jours par semaine au bureau, voire plus, je dois leur expliquer pourquoi je leur demande de venir, et j'ai besoin qu'Ă  la fin de la journĂ©e, elles se sentent plus proches du reste de leurs Ă©quipes, de leurs collĂšgues, et plus proches de l'entreprise elle-mĂȘme.

  • Ariane Artinian

    Pour terminer, vous nous parlez du coût final. Je veux installer mon bureau chez Comet, j'ai 10 postes, 50 postes. Comment ça fonctionne ?

  • Victor Carreau

    Il y a le modĂšle aujourd'hui, qui est le modĂšle que les co-workers peuvent proposer, qui est un modĂšle qui coĂ»te en moyenne deux fois plus cher, ramenĂ© au mĂštre carrĂ©, que si on avait pris un bureau sur un bail classique, mais qui est donc rigide, lui. En fait, ma conviction, c'est qu'il ne faut pas opposer bail et flexibilitĂ©. Et que le fait de dire que je dois choisir entre mettre mes bureaux en prenant du bail et mettre mes bureaux dans les co-working, je pense que c'est une hĂ©rĂ©sie, et je pense que c'est ultra simplifier le dĂ©bat. Je pense que demain, une entreprise voudra, dans le mĂȘme bĂątiment, et du bail rigide et de la flexibilitĂ© sur le poste de travail au grĂ© des missions qui en auront besoin et la flexibilitĂ© sur les salles de rĂ©union pour bien emmagasiner ces pics du milieu de semaine. Et en fait, dans ce modĂšle-lĂ , qu'on est dĂ©jĂ  en train de dĂ©velopper Ă  l'Ă©chelle, par exemple sur le bĂątiment LumiĂšre avec Primonial, mais Ă©galement ailleurs, eh bien, ma conviction, c'est que demain, l'entreprise utilisatrice aura une capacitĂ© Ă  avoir le mĂȘme coĂ»t immobilier que par le passĂ©, mais pour une offre beaucoup plus flexible, voire... Un coĂ»t rĂ©duit parce que justement, on lui aura dit, tu ne dois pas choisir entre du bail et de la flexibilitĂ©. Tu prends le meilleur des deux mondes. Tu prends du bail lĂ  oĂč tu acceptes la rigiditĂ©, de la flexibilitĂ© lĂ  oĂč tu en as besoin.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup, Victor Carreau. Donc, ce qu'on retient, c'est que l'avenir du bureau, c'est le bureau hĂŽtel.

  • Victor Carreau

    C'est notre conviction chez Comet et j'ai envie de croire qu'on est dans le juste.

  • Ariane Artinian

    Merci Ă  vous et je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode de mon podcast IMMO. À Ă©couter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes. Podcast Ivo

  • Victor Carreau

    Merci.

Description

Vous vous demandez ce que l'avenir rĂ©serve aux bureaux traditionnels ? Ne ratez pas cet Ă©pisode captivant de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, Victor Carreau, cofondateur et CEO de Comet, aborde la transformation de l'immobilier opĂ©rĂ©. Actif Ă  Paris, Bruxelles et Madrid, Comet innove en proposant des solutions de flexibilitĂ© et de services complets pour rĂ©pondre aux besoins des entreprises modernes.

Comment envisager l'avenir des espaces de travail dans un contexte post-pandémique ? Victor Carreau propose une alternative au modÚle de bureau traditionnel : le "bureau hÎtel".

« Le bureau doit ĂȘtre un lieu de rĂ©union», affirme t-il. Une vision en rupture avec avec la vision traditionnelle du bureau comme simple lieu de production individuelle.

« Nous avons créé le premier concept oĂč vous avez littĂ©ralement dix fois plus de place en salle de rĂ©union que dans n'importe quel autre acteur de coworking, » explique le CEO de Comet, mettant l'accent sur l'importance d'adapter les espaces aux besoins Ă©volutifs des entreprises.

Saviez-vous que le taux d'occupation moyen des bureaux ne dépasse pas 45% ? Avez-vous déjà envisagé les bénéfices d'un espace de travail qui s'adapte dynamiquement aux exigences de votre entreprise ?

Écoute cet Ă©pisode de Mon Podcast Immo avec Victor Carreau et vous saurez tout sur l'avenir de l'immobilier de bureau et des espaces de travail.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast Immo. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo. Je suis Ariane Artinian. Tous les jours, je reçois celles et ceux qui font l'immobilier. Et aujourd'hui, on va parler immobilier de bureau, immobilier opéré. Et on en parle avec Victor Carreau. Bonjour.

  • Victor Carreau

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Victor, vous ĂȘtes cofondateur, CEO de Comet. Avant de parler de Comet que vous avez créé il y a plus de 7 ans, vous nous dites un petit peu c'est quoi l'immobilier opĂ©rĂ© ?

  • Victor Carreau

    Alors, Comet est effectivement spécialiste de l'immobilier opéré à Paris, à Bruxelles et à Madrid. L'immobilier opéré, c'est proposer une alternative au bail 369 et proposer aux entreprises qui ont toutes des besoins de flexibilité et de service, des lieux qui leur permettent d'avoir de la flexibilité à la maille de la journée, du mois ou de l'année et avec tous les services nécessaires.

  • Ariane Artinian

    Vos clients, c'est quel type d'entreprise ?

  • Victor Carreau

    Nos clients sont tout type d'entreprise, avec un focus particulier sur les trÚs grands groupes, CAC 40 ou le SBF 120 en France. Nos clients venant pour deux types d'usages. Un usage à la journée, qui est un usage de réunion, de séminaire, d'événementiel, de team building. Et là, elles viennent une journée complÚte et veulent tous les services, notamment de restauration et d'accompagnement sur le contenu et sur la technique, pour que tout se passe bien, avec des lieux qui sont dans les capitales et en trÚs proche banlieue pour faire cela sur une journée. Et un deuxiÚme besoin qui est un besoin plutÎt de postes de travail à l'année, avec l'offre qu'on appelle non pas Comet Meetings, qui est la premiÚre, mais Comet Workplaces.

  • Ariane Artinian

    Et lĂ , qui ressemble plus Ă  du coworking classique ?

  • Victor Carreau

    Qui ressemble plus Ă  du coworking classique, c'est une offre qui est beaucoup plus rĂ©cente pour nous, qu'on a dĂ©veloppĂ©e il y a un an et demi, mais avec un angle trĂšs trĂšs diffĂ©renciĂ© par rapport au coworking classique, c'est que pour rĂ©pondre aux points de friction de n'importe quel rĂ©sident dans du coworking, quelle que soit la marque de coworking, qui est qu'il n'y a pas assez de salles de rĂ©union certains jours, eh bien nous avons créé le premier concept oĂč vous avez littĂ©ralement dix fois plus. de place en salle de rĂ©union que dans n'importe quel autre acteur de coworking, et ce qui est trĂšs en lien avec notre vision de ce que le bureau doit devenir.

  • Ariane Artinian

    Vous allez nous parler de votre vision, qu'est-ce qu'elle a de spécial ? On a compris qu'elle s'appuyait aussi, vous avez un ADN événementiel qui colore un petit peu votre vision.

  • Victor Carreau

    Notre vision, c'est que le bureau vit une crise colossale mais passionnante. Évidemment, on pourrait parler de la crise des valorisations, qui est liĂ©e Ă  des Ă©lĂ©ments conjoncturels comme la hausse des taux, mais aussi Ă  des Ă©lĂ©ments plus structurels comme la crise des usages. La crise des usages. Il y a deux choses que j'ai envie de souligner. Cette crise d'usage, en fait, c'est Ă  la fois la crise du rĂŽle du bureau et la crise de son occupation. La crise du rĂŽle du bureau, c'est quelque chose qu'on dit depuis le mois d'avril 2020. Le rĂŽle du bureau dans un monde post-pandĂ©mie, c'est plus d'ĂȘtre un bureau. Et finalement, le bureau en français est trĂšs, trĂšs mal nommĂ©. Le rĂŽle du bureau n'est plus d'ĂȘtre un lieu derriĂšre lequel je vais travailler seul, moi en tant qu'employĂ©, donc un lieu de production. Ça, c'est plutĂŽt ce qu'on peut faire en tĂ©lĂ©travail et on n'est pas dĂ©rangĂ©. En revanche, c'est davantage un lieu pour la collaboration. Et la sociabilisation, donc gĂ©nĂ©rer, innover ensemble et crĂ©er du lien, car c'est bien le lien qui va faire que nous tous resterons plus ou moins longtemps dans nos entreprises, et notamment la gĂ©nĂ©ration Z. Donc ça, c'est la crise du rĂŽle du bureau. Le bureau doit ĂȘtre un lieu de rĂ©union.

  • Ariane Artinian

    Et ça, ça a bougé depuis le Covid.

  • Victor Carreau

    Ça, ça a bougĂ© depuis le Covid. Et aujourd'hui, alors qu'il y a quatre ans, on Ă©tait un peu les seuls Ă  dire cela. DĂ©sormais, tout le monde le dit, y compris les GAFAM. Alors les GAFAM disent parfois des bĂȘtises, mais gĂ©nĂ©ralement, ils ont plutĂŽt raison. Et Ă  cĂŽtĂ© de ça, la deuxiĂšme crise qui sous-tend cette crise des usages est celle dont on parle. Beaucoup moins, et d'ailleurs je m'en Ă©tonne, c'est la crise de l'occupation du bureau. Est-ce que vous connaissez, ArĂšne, le taux d'occupation moyen d'un bureau en France ?

  • Ariane Artinian

    J'ai hĂąte de l'apprendre !

  • Victor Carreau

    Alors, une Ă©tude CBRE de l'annĂ©e derniĂšre, de l'Ă©tĂ© 2023, donnait un chiffre qui est trĂšs cohĂ©rent avec toutes les autres Ă©tudes, qui est qu'on est plutĂŽt aux alentours de 45% plutĂŽt que de 100%. Donc, qu'est-ce que ça veut dire ? 45%, c'est le taux d'occupation rĂ©el des bureaux. On pourrait se dire, gĂ©nial ! Ça veut dire qu'on va avoir une facilitĂ© Ă  diviser par deux ce deuxiĂšme poste de coĂ»t qu'est l'immobilier de bureau. Mais Ă©videmment, lorsqu'on double-clique en intra-week, Ă  la maille d'une semaine, on rĂ©alise que le taux d'occupation fluctue Ă©normĂ©ment le long d'une courbe qu'on appelle dĂ©sormais, dans lequel les directeurs immobiliers appellent une courbe en M. Pourquoi en M ? Parce que lundi, vendredi, extrĂȘmement faible, trĂšs peu occupĂ©. Mardi, jeudi, trĂšs occupĂ© et mercredi, un peu Ă  mi-chemin.

  • Ariane Artinian

    Alors schématiquement, il y a les RTT le vendredi, les enfants le mercredi et le lundi, on rentre de week-end.

  • Victor Carreau

    Et le lundi, on rentre de week-end, mĂȘme si le lundi, c'est la journĂ©e qui a l'air d'ĂȘtre un peu plus occupĂ©e dĂ©sormais qu'il y a deux ans, parce que c'est lĂ  qu'on a davantage de rĂ©unions internes. Mais donc, ce que cette courbe en M montre, c'est que si vous ĂȘtes Ă , mettons, 15% d'occupation le vendredi, 80% le jeudi, vous ne pouvez structurellement pas rĂ©duire votre immobilier de bureau, sauf si... Vous allez vers un concept qui aujourd'hui n'existe pas et qu'aucun acteur n'est vraiment en mesure de proposer, j'ai l'impression, sauf Comet, qui est le concept du bureau hĂŽtel.

  • Ariane Artinian

    Alors c'est quoi le bureau hĂŽtel ? Vous ĂȘtes en train de le concocter ou ça existe dĂ©jĂ  ?

  • Victor Carreau

    Le bureau hĂŽtel, c'est un concept qu'on a dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ©. Et qu'est-ce que c'est que ce bureau hĂŽtel ? C'est un lieu qui est trĂšs servicĂ© et trĂšs flexible. Et en gros, ce que ça consiste Ă  dire, c'est qu'en tant qu'utilisateur, notre conviction, c'est qu'on peut permettre Ă  un utilisateur d'avoir le beurre et l'argent du beurre, d'avoir un poste de coĂ»t immobilier rĂ©duit de 20 Ă  25%. Et en mĂȘme temps, un poste de coĂ»t immobilier beaucoup plus flexible que le fait d'avoir que du bail rigide. Ça peut sembler trĂšs Ă©tonnant parce que si on veut plutĂŽt de la flexibilitĂ©, on va... C'est un coĂ»t. Exactement, on va devoir payer un coĂ»t. Nous, ce qu'on vous dit, c'est que dans ce bureau hĂŽtel, plutĂŽt que de chercher 3000 mÂČ, c'est ce que vous cherchiez classiquement et que tous les brokers de la place vous proposent, plutĂŽt que de prendre 3000 mÂČ qui seront utilisĂ©s qu'Ă  45%, ce que vous faites, c'est que vous ne prenez que 1500 Ă  2000 mÂČ en surface rigide, rigide sur potentiellement du temps trĂšs long, dans lesquelles vous allez mettre les surfaces qui sont vraiment utilisĂ©es du lundi au vendredi. Mais en revanche, en Ă©tant dans un mĂȘme bĂątiment de bureau, Vous avez Ă©galement de la flexibilitĂ© Ă  deux niveaux, sur la salle de rĂ©union, Ă  la maille de l'heure ou de la journĂ©e, et sur du poste de travail Ă  la maille du mois ou de l'annĂ©e. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'aujourd'hui, derriĂšre cette courbe en M, on rĂ©alise que 50% de votre bureau est utilisĂ© trĂšs bien du lundi au vendredi, et 50% n'est utilisĂ© que pour les pics, un petit peu le mardi, un petit peu le jeudi, 36 semaines par an environ, qui sont les semaines oĂč vous n'avez pas de vacances scolaires. Ce qui signifie que la moitiĂ© de votre immobilier de bureau n'est utilisĂ© qu'environ 50 jours par an. Ce qui est complĂštement absurde. Et donc dans ce bĂątiment de bureau, de bureau hĂŽtel, vous prenez des surfaces Ă  bail uniquement celles que vous utiliserez bien et en ayant recours Ă  une quantitĂ© de salles de rĂ©union colossale qui va vous permettre d'absorber, en les payant uniquement Ă  l'usage, ces quelques pics qui sont les jours oĂč vous avez besoin de surfaces incrĂ©mentales et qui sont Ă©videmment, je reviens Ă  mon premier point, des surfaces avant tout de collaboration, des lieux de rĂ©union, parce que le jour oĂč tout le monde est au bureau, Ce n'est pas pour ĂȘtre tous installĂ©s dans leur coin derriĂšre un bureau.

  • Ariane Artinian

    Vous partez du principe que les usages actuels vont durer. Oui. Il y a des observateurs qui voient des jeunes notamment revenir au bureau avec beaucoup plus d'entrain qu'avant le Covid.

  • Victor Carreau

    Oui, alors nous, on est convaincus. DĂ©jĂ , on est convaincus depuis le dĂ©but du Covid du fait que le bureau a une Ă©norme carte Ă  jouer, une trĂšs belle carte Ă  jouer. Ce que toutes les Ă©tudes montrent, y compris les plus rĂ©centes de McKinsey, de CBRE ou de l'APEC, l'association pour les cadres, montrent que le tĂ©lĂ©travail est lĂ  pour durer et qu'il sera structurellement dans nos mix immobiliers. Et la question va plutĂŽt ĂȘtre de savoir si on sera sur une journĂ©e et demie Ă  deux journĂ©es ou deux journĂ©es et demie de tĂ©lĂ©travail par semaine. Mais ce que disent, je prends l'Ă©tude de l'APEC qui est sortie il me semble la semaine derniĂšre, qui disait que 50% des cadres dĂ©missionneraient si on revenait sur le principe du tĂ©lĂ©travail. Alors... Libre Ă  chaque entreprise de dĂ©cider de maintenir le tĂ©lĂ©travail ou pas, mais je suis convaincu, et vraisemblablement je ne suis pas seul Ă  l'ĂȘtre, qu'une entreprise qui dĂ©ciderait de revenir drastiquement sur le tĂ©lĂ©travail perdrait ses talents.

  • Ariane Artinian

    Et est-ce que c'est un plus en termes de RH de s'installer aujourd'hui dans un centre de coworking, de bureau opéré pour une entreprise ?

  • Victor Carreau

    Je pense que quand on regarde les problĂ©matiques des RH, les RH ont besoin d'expliquer Ă  leurs collaborateurs pourquoi on leur demande de revenir au bureau. Il y a cette Ă©tude de McKinsey l'Ă©tĂ© dernier qui disait qu'il y avait une phrase trĂšs bonne qui disait qu'il faut dĂ©sormais earn the commute c'est-Ă -dire lĂ©gitimer pourquoi on demande Ă  ses employĂ©s de revenir au bureau, mĂȘme une minoritĂ© du temps. Et donc tout ce qui permet par le lieu, par le service, par l'expĂ©rience de faire en sorte que les Ă©quipes comprennent pourquoi on leur demande de revenir au bureau, que ce soit un Ă  cinq jours par semaine. Tout ce qui peut aller dans ce sens sera Ă©videmment quelque chose de trĂšs positif. Mais je pense qu'il faut aussi arrĂȘter de considĂ©rer que le seul client, c'est seulement l'employĂ©. Il faut aussi regarder le client utilisateur. Et ce sont ces deux clients qu'il faut regarder aussi bien l'un que l'autre. L'employĂ© doit vivre une expĂ©rience lorsqu'il va au bureau et ĂȘtre dans un lieu qui lui permette Ă  minima de vivre une expĂ©rience, une expĂ©rience de qualitĂ©. Et l'entreprise doit trouver une Ă©conomie sur ce deuxiĂšme poste de coĂ»t dans son P&L et plus de flexibilitĂ©.

  • Ariane Artinian

    Donc pour l'entreprise, on voit les gains. Pour le salarié, le collaborateur... Qu'est-ce que vous mettez en avant ?

  • Victor Carreau

    Alors ce qu'il faut c'est venir chez Comet pour comprendre ce qu'est l'expĂ©rience. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans des lieux qui sont beaux. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans des lieux qui sont servicĂ©s, c'est-Ă -dire avec du staff aux petits oignons qui va ĂȘtre lĂ  pour faire en sorte que tout se passe bien. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans un lieu qui ressemble beaucoup plus Ă  un hĂŽtel par cet environnement et par ce service. Et tous les points de friction qui peuvent faire que votre journĂ©e ou que votre moment de rĂ©union se passe mal sont gommĂ©s. Finalement, c'est ça qu'il faut imaginer, c'est que si je demande Ă  mes Ă©quipes de revenir demain, que ce soit un, deux ou trois jours par semaine au bureau, voire plus, je dois leur expliquer pourquoi je leur demande de venir, et j'ai besoin qu'Ă  la fin de la journĂ©e, elles se sentent plus proches du reste de leurs Ă©quipes, de leurs collĂšgues, et plus proches de l'entreprise elle-mĂȘme.

  • Ariane Artinian

    Pour terminer, vous nous parlez du coût final. Je veux installer mon bureau chez Comet, j'ai 10 postes, 50 postes. Comment ça fonctionne ?

  • Victor Carreau

    Il y a le modĂšle aujourd'hui, qui est le modĂšle que les co-workers peuvent proposer, qui est un modĂšle qui coĂ»te en moyenne deux fois plus cher, ramenĂ© au mĂštre carrĂ©, que si on avait pris un bureau sur un bail classique, mais qui est donc rigide, lui. En fait, ma conviction, c'est qu'il ne faut pas opposer bail et flexibilitĂ©. Et que le fait de dire que je dois choisir entre mettre mes bureaux en prenant du bail et mettre mes bureaux dans les co-working, je pense que c'est une hĂ©rĂ©sie, et je pense que c'est ultra simplifier le dĂ©bat. Je pense que demain, une entreprise voudra, dans le mĂȘme bĂątiment, et du bail rigide et de la flexibilitĂ© sur le poste de travail au grĂ© des missions qui en auront besoin et la flexibilitĂ© sur les salles de rĂ©union pour bien emmagasiner ces pics du milieu de semaine. Et en fait, dans ce modĂšle-lĂ , qu'on est dĂ©jĂ  en train de dĂ©velopper Ă  l'Ă©chelle, par exemple sur le bĂątiment LumiĂšre avec Primonial, mais Ă©galement ailleurs, eh bien, ma conviction, c'est que demain, l'entreprise utilisatrice aura une capacitĂ© Ă  avoir le mĂȘme coĂ»t immobilier que par le passĂ©, mais pour une offre beaucoup plus flexible, voire... Un coĂ»t rĂ©duit parce que justement, on lui aura dit, tu ne dois pas choisir entre du bail et de la flexibilitĂ©. Tu prends le meilleur des deux mondes. Tu prends du bail lĂ  oĂč tu acceptes la rigiditĂ©, de la flexibilitĂ© lĂ  oĂč tu en as besoin.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup, Victor Carreau. Donc, ce qu'on retient, c'est que l'avenir du bureau, c'est le bureau hĂŽtel.

  • Victor Carreau

    C'est notre conviction chez Comet et j'ai envie de croire qu'on est dans le juste.

  • Ariane Artinian

    Merci Ă  vous et je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode de mon podcast IMMO. À Ă©couter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes. Podcast Ivo

  • Victor Carreau

    Merci.

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Description

Vous vous demandez ce que l'avenir rĂ©serve aux bureaux traditionnels ? Ne ratez pas cet Ă©pisode captivant de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, Victor Carreau, cofondateur et CEO de Comet, aborde la transformation de l'immobilier opĂ©rĂ©. Actif Ă  Paris, Bruxelles et Madrid, Comet innove en proposant des solutions de flexibilitĂ© et de services complets pour rĂ©pondre aux besoins des entreprises modernes.

Comment envisager l'avenir des espaces de travail dans un contexte post-pandémique ? Victor Carreau propose une alternative au modÚle de bureau traditionnel : le "bureau hÎtel".

« Le bureau doit ĂȘtre un lieu de rĂ©union», affirme t-il. Une vision en rupture avec avec la vision traditionnelle du bureau comme simple lieu de production individuelle.

« Nous avons créé le premier concept oĂč vous avez littĂ©ralement dix fois plus de place en salle de rĂ©union que dans n'importe quel autre acteur de coworking, » explique le CEO de Comet, mettant l'accent sur l'importance d'adapter les espaces aux besoins Ă©volutifs des entreprises.

Saviez-vous que le taux d'occupation moyen des bureaux ne dépasse pas 45% ? Avez-vous déjà envisagé les bénéfices d'un espace de travail qui s'adapte dynamiquement aux exigences de votre entreprise ?

Écoute cet Ă©pisode de Mon Podcast Immo avec Victor Carreau et vous saurez tout sur l'avenir de l'immobilier de bureau et des espaces de travail.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast Immo. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo. Je suis Ariane Artinian. Tous les jours, je reçois celles et ceux qui font l'immobilier. Et aujourd'hui, on va parler immobilier de bureau, immobilier opéré. Et on en parle avec Victor Carreau. Bonjour.

  • Victor Carreau

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Victor, vous ĂȘtes cofondateur, CEO de Comet. Avant de parler de Comet que vous avez créé il y a plus de 7 ans, vous nous dites un petit peu c'est quoi l'immobilier opĂ©rĂ© ?

  • Victor Carreau

    Alors, Comet est effectivement spécialiste de l'immobilier opéré à Paris, à Bruxelles et à Madrid. L'immobilier opéré, c'est proposer une alternative au bail 369 et proposer aux entreprises qui ont toutes des besoins de flexibilité et de service, des lieux qui leur permettent d'avoir de la flexibilité à la maille de la journée, du mois ou de l'année et avec tous les services nécessaires.

  • Ariane Artinian

    Vos clients, c'est quel type d'entreprise ?

  • Victor Carreau

    Nos clients sont tout type d'entreprise, avec un focus particulier sur les trÚs grands groupes, CAC 40 ou le SBF 120 en France. Nos clients venant pour deux types d'usages. Un usage à la journée, qui est un usage de réunion, de séminaire, d'événementiel, de team building. Et là, elles viennent une journée complÚte et veulent tous les services, notamment de restauration et d'accompagnement sur le contenu et sur la technique, pour que tout se passe bien, avec des lieux qui sont dans les capitales et en trÚs proche banlieue pour faire cela sur une journée. Et un deuxiÚme besoin qui est un besoin plutÎt de postes de travail à l'année, avec l'offre qu'on appelle non pas Comet Meetings, qui est la premiÚre, mais Comet Workplaces.

  • Ariane Artinian

    Et lĂ , qui ressemble plus Ă  du coworking classique ?

  • Victor Carreau

    Qui ressemble plus Ă  du coworking classique, c'est une offre qui est beaucoup plus rĂ©cente pour nous, qu'on a dĂ©veloppĂ©e il y a un an et demi, mais avec un angle trĂšs trĂšs diffĂ©renciĂ© par rapport au coworking classique, c'est que pour rĂ©pondre aux points de friction de n'importe quel rĂ©sident dans du coworking, quelle que soit la marque de coworking, qui est qu'il n'y a pas assez de salles de rĂ©union certains jours, eh bien nous avons créé le premier concept oĂč vous avez littĂ©ralement dix fois plus. de place en salle de rĂ©union que dans n'importe quel autre acteur de coworking, et ce qui est trĂšs en lien avec notre vision de ce que le bureau doit devenir.

  • Ariane Artinian

    Vous allez nous parler de votre vision, qu'est-ce qu'elle a de spécial ? On a compris qu'elle s'appuyait aussi, vous avez un ADN événementiel qui colore un petit peu votre vision.

  • Victor Carreau

    Notre vision, c'est que le bureau vit une crise colossale mais passionnante. Évidemment, on pourrait parler de la crise des valorisations, qui est liĂ©e Ă  des Ă©lĂ©ments conjoncturels comme la hausse des taux, mais aussi Ă  des Ă©lĂ©ments plus structurels comme la crise des usages. La crise des usages. Il y a deux choses que j'ai envie de souligner. Cette crise d'usage, en fait, c'est Ă  la fois la crise du rĂŽle du bureau et la crise de son occupation. La crise du rĂŽle du bureau, c'est quelque chose qu'on dit depuis le mois d'avril 2020. Le rĂŽle du bureau dans un monde post-pandĂ©mie, c'est plus d'ĂȘtre un bureau. Et finalement, le bureau en français est trĂšs, trĂšs mal nommĂ©. Le rĂŽle du bureau n'est plus d'ĂȘtre un lieu derriĂšre lequel je vais travailler seul, moi en tant qu'employĂ©, donc un lieu de production. Ça, c'est plutĂŽt ce qu'on peut faire en tĂ©lĂ©travail et on n'est pas dĂ©rangĂ©. En revanche, c'est davantage un lieu pour la collaboration. Et la sociabilisation, donc gĂ©nĂ©rer, innover ensemble et crĂ©er du lien, car c'est bien le lien qui va faire que nous tous resterons plus ou moins longtemps dans nos entreprises, et notamment la gĂ©nĂ©ration Z. Donc ça, c'est la crise du rĂŽle du bureau. Le bureau doit ĂȘtre un lieu de rĂ©union.

  • Ariane Artinian

    Et ça, ça a bougé depuis le Covid.

  • Victor Carreau

    Ça, ça a bougĂ© depuis le Covid. Et aujourd'hui, alors qu'il y a quatre ans, on Ă©tait un peu les seuls Ă  dire cela. DĂ©sormais, tout le monde le dit, y compris les GAFAM. Alors les GAFAM disent parfois des bĂȘtises, mais gĂ©nĂ©ralement, ils ont plutĂŽt raison. Et Ă  cĂŽtĂ© de ça, la deuxiĂšme crise qui sous-tend cette crise des usages est celle dont on parle. Beaucoup moins, et d'ailleurs je m'en Ă©tonne, c'est la crise de l'occupation du bureau. Est-ce que vous connaissez, ArĂšne, le taux d'occupation moyen d'un bureau en France ?

  • Ariane Artinian

    J'ai hĂąte de l'apprendre !

  • Victor Carreau

    Alors, une Ă©tude CBRE de l'annĂ©e derniĂšre, de l'Ă©tĂ© 2023, donnait un chiffre qui est trĂšs cohĂ©rent avec toutes les autres Ă©tudes, qui est qu'on est plutĂŽt aux alentours de 45% plutĂŽt que de 100%. Donc, qu'est-ce que ça veut dire ? 45%, c'est le taux d'occupation rĂ©el des bureaux. On pourrait se dire, gĂ©nial ! Ça veut dire qu'on va avoir une facilitĂ© Ă  diviser par deux ce deuxiĂšme poste de coĂ»t qu'est l'immobilier de bureau. Mais Ă©videmment, lorsqu'on double-clique en intra-week, Ă  la maille d'une semaine, on rĂ©alise que le taux d'occupation fluctue Ă©normĂ©ment le long d'une courbe qu'on appelle dĂ©sormais, dans lequel les directeurs immobiliers appellent une courbe en M. Pourquoi en M ? Parce que lundi, vendredi, extrĂȘmement faible, trĂšs peu occupĂ©. Mardi, jeudi, trĂšs occupĂ© et mercredi, un peu Ă  mi-chemin.

  • Ariane Artinian

    Alors schématiquement, il y a les RTT le vendredi, les enfants le mercredi et le lundi, on rentre de week-end.

  • Victor Carreau

    Et le lundi, on rentre de week-end, mĂȘme si le lundi, c'est la journĂ©e qui a l'air d'ĂȘtre un peu plus occupĂ©e dĂ©sormais qu'il y a deux ans, parce que c'est lĂ  qu'on a davantage de rĂ©unions internes. Mais donc, ce que cette courbe en M montre, c'est que si vous ĂȘtes Ă , mettons, 15% d'occupation le vendredi, 80% le jeudi, vous ne pouvez structurellement pas rĂ©duire votre immobilier de bureau, sauf si... Vous allez vers un concept qui aujourd'hui n'existe pas et qu'aucun acteur n'est vraiment en mesure de proposer, j'ai l'impression, sauf Comet, qui est le concept du bureau hĂŽtel.

  • Ariane Artinian

    Alors c'est quoi le bureau hĂŽtel ? Vous ĂȘtes en train de le concocter ou ça existe dĂ©jĂ  ?

  • Victor Carreau

    Le bureau hĂŽtel, c'est un concept qu'on a dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ©. Et qu'est-ce que c'est que ce bureau hĂŽtel ? C'est un lieu qui est trĂšs servicĂ© et trĂšs flexible. Et en gros, ce que ça consiste Ă  dire, c'est qu'en tant qu'utilisateur, notre conviction, c'est qu'on peut permettre Ă  un utilisateur d'avoir le beurre et l'argent du beurre, d'avoir un poste de coĂ»t immobilier rĂ©duit de 20 Ă  25%. Et en mĂȘme temps, un poste de coĂ»t immobilier beaucoup plus flexible que le fait d'avoir que du bail rigide. Ça peut sembler trĂšs Ă©tonnant parce que si on veut plutĂŽt de la flexibilitĂ©, on va... C'est un coĂ»t. Exactement, on va devoir payer un coĂ»t. Nous, ce qu'on vous dit, c'est que dans ce bureau hĂŽtel, plutĂŽt que de chercher 3000 mÂČ, c'est ce que vous cherchiez classiquement et que tous les brokers de la place vous proposent, plutĂŽt que de prendre 3000 mÂČ qui seront utilisĂ©s qu'Ă  45%, ce que vous faites, c'est que vous ne prenez que 1500 Ă  2000 mÂČ en surface rigide, rigide sur potentiellement du temps trĂšs long, dans lesquelles vous allez mettre les surfaces qui sont vraiment utilisĂ©es du lundi au vendredi. Mais en revanche, en Ă©tant dans un mĂȘme bĂątiment de bureau, Vous avez Ă©galement de la flexibilitĂ© Ă  deux niveaux, sur la salle de rĂ©union, Ă  la maille de l'heure ou de la journĂ©e, et sur du poste de travail Ă  la maille du mois ou de l'annĂ©e. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'aujourd'hui, derriĂšre cette courbe en M, on rĂ©alise que 50% de votre bureau est utilisĂ© trĂšs bien du lundi au vendredi, et 50% n'est utilisĂ© que pour les pics, un petit peu le mardi, un petit peu le jeudi, 36 semaines par an environ, qui sont les semaines oĂč vous n'avez pas de vacances scolaires. Ce qui signifie que la moitiĂ© de votre immobilier de bureau n'est utilisĂ© qu'environ 50 jours par an. Ce qui est complĂštement absurde. Et donc dans ce bĂątiment de bureau, de bureau hĂŽtel, vous prenez des surfaces Ă  bail uniquement celles que vous utiliserez bien et en ayant recours Ă  une quantitĂ© de salles de rĂ©union colossale qui va vous permettre d'absorber, en les payant uniquement Ă  l'usage, ces quelques pics qui sont les jours oĂč vous avez besoin de surfaces incrĂ©mentales et qui sont Ă©videmment, je reviens Ă  mon premier point, des surfaces avant tout de collaboration, des lieux de rĂ©union, parce que le jour oĂč tout le monde est au bureau, Ce n'est pas pour ĂȘtre tous installĂ©s dans leur coin derriĂšre un bureau.

  • Ariane Artinian

    Vous partez du principe que les usages actuels vont durer. Oui. Il y a des observateurs qui voient des jeunes notamment revenir au bureau avec beaucoup plus d'entrain qu'avant le Covid.

  • Victor Carreau

    Oui, alors nous, on est convaincus. DĂ©jĂ , on est convaincus depuis le dĂ©but du Covid du fait que le bureau a une Ă©norme carte Ă  jouer, une trĂšs belle carte Ă  jouer. Ce que toutes les Ă©tudes montrent, y compris les plus rĂ©centes de McKinsey, de CBRE ou de l'APEC, l'association pour les cadres, montrent que le tĂ©lĂ©travail est lĂ  pour durer et qu'il sera structurellement dans nos mix immobiliers. Et la question va plutĂŽt ĂȘtre de savoir si on sera sur une journĂ©e et demie Ă  deux journĂ©es ou deux journĂ©es et demie de tĂ©lĂ©travail par semaine. Mais ce que disent, je prends l'Ă©tude de l'APEC qui est sortie il me semble la semaine derniĂšre, qui disait que 50% des cadres dĂ©missionneraient si on revenait sur le principe du tĂ©lĂ©travail. Alors... Libre Ă  chaque entreprise de dĂ©cider de maintenir le tĂ©lĂ©travail ou pas, mais je suis convaincu, et vraisemblablement je ne suis pas seul Ă  l'ĂȘtre, qu'une entreprise qui dĂ©ciderait de revenir drastiquement sur le tĂ©lĂ©travail perdrait ses talents.

  • Ariane Artinian

    Et est-ce que c'est un plus en termes de RH de s'installer aujourd'hui dans un centre de coworking, de bureau opéré pour une entreprise ?

  • Victor Carreau

    Je pense que quand on regarde les problĂ©matiques des RH, les RH ont besoin d'expliquer Ă  leurs collaborateurs pourquoi on leur demande de revenir au bureau. Il y a cette Ă©tude de McKinsey l'Ă©tĂ© dernier qui disait qu'il y avait une phrase trĂšs bonne qui disait qu'il faut dĂ©sormais earn the commute c'est-Ă -dire lĂ©gitimer pourquoi on demande Ă  ses employĂ©s de revenir au bureau, mĂȘme une minoritĂ© du temps. Et donc tout ce qui permet par le lieu, par le service, par l'expĂ©rience de faire en sorte que les Ă©quipes comprennent pourquoi on leur demande de revenir au bureau, que ce soit un Ă  cinq jours par semaine. Tout ce qui peut aller dans ce sens sera Ă©videmment quelque chose de trĂšs positif. Mais je pense qu'il faut aussi arrĂȘter de considĂ©rer que le seul client, c'est seulement l'employĂ©. Il faut aussi regarder le client utilisateur. Et ce sont ces deux clients qu'il faut regarder aussi bien l'un que l'autre. L'employĂ© doit vivre une expĂ©rience lorsqu'il va au bureau et ĂȘtre dans un lieu qui lui permette Ă  minima de vivre une expĂ©rience, une expĂ©rience de qualitĂ©. Et l'entreprise doit trouver une Ă©conomie sur ce deuxiĂšme poste de coĂ»t dans son P&L et plus de flexibilitĂ©.

  • Ariane Artinian

    Donc pour l'entreprise, on voit les gains. Pour le salarié, le collaborateur... Qu'est-ce que vous mettez en avant ?

  • Victor Carreau

    Alors ce qu'il faut c'est venir chez Comet pour comprendre ce qu'est l'expĂ©rience. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans des lieux qui sont beaux. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans des lieux qui sont servicĂ©s, c'est-Ă -dire avec du staff aux petits oignons qui va ĂȘtre lĂ  pour faire en sorte que tout se passe bien. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans un lieu qui ressemble beaucoup plus Ă  un hĂŽtel par cet environnement et par ce service. Et tous les points de friction qui peuvent faire que votre journĂ©e ou que votre moment de rĂ©union se passe mal sont gommĂ©s. Finalement, c'est ça qu'il faut imaginer, c'est que si je demande Ă  mes Ă©quipes de revenir demain, que ce soit un, deux ou trois jours par semaine au bureau, voire plus, je dois leur expliquer pourquoi je leur demande de venir, et j'ai besoin qu'Ă  la fin de la journĂ©e, elles se sentent plus proches du reste de leurs Ă©quipes, de leurs collĂšgues, et plus proches de l'entreprise elle-mĂȘme.

  • Ariane Artinian

    Pour terminer, vous nous parlez du coût final. Je veux installer mon bureau chez Comet, j'ai 10 postes, 50 postes. Comment ça fonctionne ?

  • Victor Carreau

    Il y a le modĂšle aujourd'hui, qui est le modĂšle que les co-workers peuvent proposer, qui est un modĂšle qui coĂ»te en moyenne deux fois plus cher, ramenĂ© au mĂštre carrĂ©, que si on avait pris un bureau sur un bail classique, mais qui est donc rigide, lui. En fait, ma conviction, c'est qu'il ne faut pas opposer bail et flexibilitĂ©. Et que le fait de dire que je dois choisir entre mettre mes bureaux en prenant du bail et mettre mes bureaux dans les co-working, je pense que c'est une hĂ©rĂ©sie, et je pense que c'est ultra simplifier le dĂ©bat. Je pense que demain, une entreprise voudra, dans le mĂȘme bĂątiment, et du bail rigide et de la flexibilitĂ© sur le poste de travail au grĂ© des missions qui en auront besoin et la flexibilitĂ© sur les salles de rĂ©union pour bien emmagasiner ces pics du milieu de semaine. Et en fait, dans ce modĂšle-lĂ , qu'on est dĂ©jĂ  en train de dĂ©velopper Ă  l'Ă©chelle, par exemple sur le bĂątiment LumiĂšre avec Primonial, mais Ă©galement ailleurs, eh bien, ma conviction, c'est que demain, l'entreprise utilisatrice aura une capacitĂ© Ă  avoir le mĂȘme coĂ»t immobilier que par le passĂ©, mais pour une offre beaucoup plus flexible, voire... Un coĂ»t rĂ©duit parce que justement, on lui aura dit, tu ne dois pas choisir entre du bail et de la flexibilitĂ©. Tu prends le meilleur des deux mondes. Tu prends du bail lĂ  oĂč tu acceptes la rigiditĂ©, de la flexibilitĂ© lĂ  oĂč tu en as besoin.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup, Victor Carreau. Donc, ce qu'on retient, c'est que l'avenir du bureau, c'est le bureau hĂŽtel.

  • Victor Carreau

    C'est notre conviction chez Comet et j'ai envie de croire qu'on est dans le juste.

  • Ariane Artinian

    Merci Ă  vous et je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode de mon podcast IMMO. À Ă©couter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes. Podcast Ivo

  • Victor Carreau

    Merci.

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Vous vous demandez ce que l'avenir rĂ©serve aux bureaux traditionnels ? Ne ratez pas cet Ă©pisode captivant de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, Victor Carreau, cofondateur et CEO de Comet, aborde la transformation de l'immobilier opĂ©rĂ©. Actif Ă  Paris, Bruxelles et Madrid, Comet innove en proposant des solutions de flexibilitĂ© et de services complets pour rĂ©pondre aux besoins des entreprises modernes.

Comment envisager l'avenir des espaces de travail dans un contexte post-pandémique ? Victor Carreau propose une alternative au modÚle de bureau traditionnel : le "bureau hÎtel".

« Le bureau doit ĂȘtre un lieu de rĂ©union», affirme t-il. Une vision en rupture avec avec la vision traditionnelle du bureau comme simple lieu de production individuelle.

« Nous avons créé le premier concept oĂč vous avez littĂ©ralement dix fois plus de place en salle de rĂ©union que dans n'importe quel autre acteur de coworking, » explique le CEO de Comet, mettant l'accent sur l'importance d'adapter les espaces aux besoins Ă©volutifs des entreprises.

Saviez-vous que le taux d'occupation moyen des bureaux ne dépasse pas 45% ? Avez-vous déjà envisagé les bénéfices d'un espace de travail qui s'adapte dynamiquement aux exigences de votre entreprise ?

Écoute cet Ă©pisode de Mon Podcast Immo avec Victor Carreau et vous saurez tout sur l'avenir de l'immobilier de bureau et des espaces de travail.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast Immo. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast imo. Je suis Ariane Artinian. Tous les jours, je reçois celles et ceux qui font l'immobilier. Et aujourd'hui, on va parler immobilier de bureau, immobilier opéré. Et on en parle avec Victor Carreau. Bonjour.

  • Victor Carreau

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian

    Victor, vous ĂȘtes cofondateur, CEO de Comet. Avant de parler de Comet que vous avez créé il y a plus de 7 ans, vous nous dites un petit peu c'est quoi l'immobilier opĂ©rĂ© ?

  • Victor Carreau

    Alors, Comet est effectivement spécialiste de l'immobilier opéré à Paris, à Bruxelles et à Madrid. L'immobilier opéré, c'est proposer une alternative au bail 369 et proposer aux entreprises qui ont toutes des besoins de flexibilité et de service, des lieux qui leur permettent d'avoir de la flexibilité à la maille de la journée, du mois ou de l'année et avec tous les services nécessaires.

  • Ariane Artinian

    Vos clients, c'est quel type d'entreprise ?

  • Victor Carreau

    Nos clients sont tout type d'entreprise, avec un focus particulier sur les trÚs grands groupes, CAC 40 ou le SBF 120 en France. Nos clients venant pour deux types d'usages. Un usage à la journée, qui est un usage de réunion, de séminaire, d'événementiel, de team building. Et là, elles viennent une journée complÚte et veulent tous les services, notamment de restauration et d'accompagnement sur le contenu et sur la technique, pour que tout se passe bien, avec des lieux qui sont dans les capitales et en trÚs proche banlieue pour faire cela sur une journée. Et un deuxiÚme besoin qui est un besoin plutÎt de postes de travail à l'année, avec l'offre qu'on appelle non pas Comet Meetings, qui est la premiÚre, mais Comet Workplaces.

  • Ariane Artinian

    Et lĂ , qui ressemble plus Ă  du coworking classique ?

  • Victor Carreau

    Qui ressemble plus Ă  du coworking classique, c'est une offre qui est beaucoup plus rĂ©cente pour nous, qu'on a dĂ©veloppĂ©e il y a un an et demi, mais avec un angle trĂšs trĂšs diffĂ©renciĂ© par rapport au coworking classique, c'est que pour rĂ©pondre aux points de friction de n'importe quel rĂ©sident dans du coworking, quelle que soit la marque de coworking, qui est qu'il n'y a pas assez de salles de rĂ©union certains jours, eh bien nous avons créé le premier concept oĂč vous avez littĂ©ralement dix fois plus. de place en salle de rĂ©union que dans n'importe quel autre acteur de coworking, et ce qui est trĂšs en lien avec notre vision de ce que le bureau doit devenir.

  • Ariane Artinian

    Vous allez nous parler de votre vision, qu'est-ce qu'elle a de spécial ? On a compris qu'elle s'appuyait aussi, vous avez un ADN événementiel qui colore un petit peu votre vision.

  • Victor Carreau

    Notre vision, c'est que le bureau vit une crise colossale mais passionnante. Évidemment, on pourrait parler de la crise des valorisations, qui est liĂ©e Ă  des Ă©lĂ©ments conjoncturels comme la hausse des taux, mais aussi Ă  des Ă©lĂ©ments plus structurels comme la crise des usages. La crise des usages. Il y a deux choses que j'ai envie de souligner. Cette crise d'usage, en fait, c'est Ă  la fois la crise du rĂŽle du bureau et la crise de son occupation. La crise du rĂŽle du bureau, c'est quelque chose qu'on dit depuis le mois d'avril 2020. Le rĂŽle du bureau dans un monde post-pandĂ©mie, c'est plus d'ĂȘtre un bureau. Et finalement, le bureau en français est trĂšs, trĂšs mal nommĂ©. Le rĂŽle du bureau n'est plus d'ĂȘtre un lieu derriĂšre lequel je vais travailler seul, moi en tant qu'employĂ©, donc un lieu de production. Ça, c'est plutĂŽt ce qu'on peut faire en tĂ©lĂ©travail et on n'est pas dĂ©rangĂ©. En revanche, c'est davantage un lieu pour la collaboration. Et la sociabilisation, donc gĂ©nĂ©rer, innover ensemble et crĂ©er du lien, car c'est bien le lien qui va faire que nous tous resterons plus ou moins longtemps dans nos entreprises, et notamment la gĂ©nĂ©ration Z. Donc ça, c'est la crise du rĂŽle du bureau. Le bureau doit ĂȘtre un lieu de rĂ©union.

  • Ariane Artinian

    Et ça, ça a bougé depuis le Covid.

  • Victor Carreau

    Ça, ça a bougĂ© depuis le Covid. Et aujourd'hui, alors qu'il y a quatre ans, on Ă©tait un peu les seuls Ă  dire cela. DĂ©sormais, tout le monde le dit, y compris les GAFAM. Alors les GAFAM disent parfois des bĂȘtises, mais gĂ©nĂ©ralement, ils ont plutĂŽt raison. Et Ă  cĂŽtĂ© de ça, la deuxiĂšme crise qui sous-tend cette crise des usages est celle dont on parle. Beaucoup moins, et d'ailleurs je m'en Ă©tonne, c'est la crise de l'occupation du bureau. Est-ce que vous connaissez, ArĂšne, le taux d'occupation moyen d'un bureau en France ?

  • Ariane Artinian

    J'ai hĂąte de l'apprendre !

  • Victor Carreau

    Alors, une Ă©tude CBRE de l'annĂ©e derniĂšre, de l'Ă©tĂ© 2023, donnait un chiffre qui est trĂšs cohĂ©rent avec toutes les autres Ă©tudes, qui est qu'on est plutĂŽt aux alentours de 45% plutĂŽt que de 100%. Donc, qu'est-ce que ça veut dire ? 45%, c'est le taux d'occupation rĂ©el des bureaux. On pourrait se dire, gĂ©nial ! Ça veut dire qu'on va avoir une facilitĂ© Ă  diviser par deux ce deuxiĂšme poste de coĂ»t qu'est l'immobilier de bureau. Mais Ă©videmment, lorsqu'on double-clique en intra-week, Ă  la maille d'une semaine, on rĂ©alise que le taux d'occupation fluctue Ă©normĂ©ment le long d'une courbe qu'on appelle dĂ©sormais, dans lequel les directeurs immobiliers appellent une courbe en M. Pourquoi en M ? Parce que lundi, vendredi, extrĂȘmement faible, trĂšs peu occupĂ©. Mardi, jeudi, trĂšs occupĂ© et mercredi, un peu Ă  mi-chemin.

  • Ariane Artinian

    Alors schématiquement, il y a les RTT le vendredi, les enfants le mercredi et le lundi, on rentre de week-end.

  • Victor Carreau

    Et le lundi, on rentre de week-end, mĂȘme si le lundi, c'est la journĂ©e qui a l'air d'ĂȘtre un peu plus occupĂ©e dĂ©sormais qu'il y a deux ans, parce que c'est lĂ  qu'on a davantage de rĂ©unions internes. Mais donc, ce que cette courbe en M montre, c'est que si vous ĂȘtes Ă , mettons, 15% d'occupation le vendredi, 80% le jeudi, vous ne pouvez structurellement pas rĂ©duire votre immobilier de bureau, sauf si... Vous allez vers un concept qui aujourd'hui n'existe pas et qu'aucun acteur n'est vraiment en mesure de proposer, j'ai l'impression, sauf Comet, qui est le concept du bureau hĂŽtel.

  • Ariane Artinian

    Alors c'est quoi le bureau hĂŽtel ? Vous ĂȘtes en train de le concocter ou ça existe dĂ©jĂ  ?

  • Victor Carreau

    Le bureau hĂŽtel, c'est un concept qu'on a dĂ©jĂ  dĂ©veloppĂ©. Et qu'est-ce que c'est que ce bureau hĂŽtel ? C'est un lieu qui est trĂšs servicĂ© et trĂšs flexible. Et en gros, ce que ça consiste Ă  dire, c'est qu'en tant qu'utilisateur, notre conviction, c'est qu'on peut permettre Ă  un utilisateur d'avoir le beurre et l'argent du beurre, d'avoir un poste de coĂ»t immobilier rĂ©duit de 20 Ă  25%. Et en mĂȘme temps, un poste de coĂ»t immobilier beaucoup plus flexible que le fait d'avoir que du bail rigide. Ça peut sembler trĂšs Ă©tonnant parce que si on veut plutĂŽt de la flexibilitĂ©, on va... C'est un coĂ»t. Exactement, on va devoir payer un coĂ»t. Nous, ce qu'on vous dit, c'est que dans ce bureau hĂŽtel, plutĂŽt que de chercher 3000 mÂČ, c'est ce que vous cherchiez classiquement et que tous les brokers de la place vous proposent, plutĂŽt que de prendre 3000 mÂČ qui seront utilisĂ©s qu'Ă  45%, ce que vous faites, c'est que vous ne prenez que 1500 Ă  2000 mÂČ en surface rigide, rigide sur potentiellement du temps trĂšs long, dans lesquelles vous allez mettre les surfaces qui sont vraiment utilisĂ©es du lundi au vendredi. Mais en revanche, en Ă©tant dans un mĂȘme bĂątiment de bureau, Vous avez Ă©galement de la flexibilitĂ© Ă  deux niveaux, sur la salle de rĂ©union, Ă  la maille de l'heure ou de la journĂ©e, et sur du poste de travail Ă  la maille du mois ou de l'annĂ©e. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'aujourd'hui, derriĂšre cette courbe en M, on rĂ©alise que 50% de votre bureau est utilisĂ© trĂšs bien du lundi au vendredi, et 50% n'est utilisĂ© que pour les pics, un petit peu le mardi, un petit peu le jeudi, 36 semaines par an environ, qui sont les semaines oĂč vous n'avez pas de vacances scolaires. Ce qui signifie que la moitiĂ© de votre immobilier de bureau n'est utilisĂ© qu'environ 50 jours par an. Ce qui est complĂštement absurde. Et donc dans ce bĂątiment de bureau, de bureau hĂŽtel, vous prenez des surfaces Ă  bail uniquement celles que vous utiliserez bien et en ayant recours Ă  une quantitĂ© de salles de rĂ©union colossale qui va vous permettre d'absorber, en les payant uniquement Ă  l'usage, ces quelques pics qui sont les jours oĂč vous avez besoin de surfaces incrĂ©mentales et qui sont Ă©videmment, je reviens Ă  mon premier point, des surfaces avant tout de collaboration, des lieux de rĂ©union, parce que le jour oĂč tout le monde est au bureau, Ce n'est pas pour ĂȘtre tous installĂ©s dans leur coin derriĂšre un bureau.

  • Ariane Artinian

    Vous partez du principe que les usages actuels vont durer. Oui. Il y a des observateurs qui voient des jeunes notamment revenir au bureau avec beaucoup plus d'entrain qu'avant le Covid.

  • Victor Carreau

    Oui, alors nous, on est convaincus. DĂ©jĂ , on est convaincus depuis le dĂ©but du Covid du fait que le bureau a une Ă©norme carte Ă  jouer, une trĂšs belle carte Ă  jouer. Ce que toutes les Ă©tudes montrent, y compris les plus rĂ©centes de McKinsey, de CBRE ou de l'APEC, l'association pour les cadres, montrent que le tĂ©lĂ©travail est lĂ  pour durer et qu'il sera structurellement dans nos mix immobiliers. Et la question va plutĂŽt ĂȘtre de savoir si on sera sur une journĂ©e et demie Ă  deux journĂ©es ou deux journĂ©es et demie de tĂ©lĂ©travail par semaine. Mais ce que disent, je prends l'Ă©tude de l'APEC qui est sortie il me semble la semaine derniĂšre, qui disait que 50% des cadres dĂ©missionneraient si on revenait sur le principe du tĂ©lĂ©travail. Alors... Libre Ă  chaque entreprise de dĂ©cider de maintenir le tĂ©lĂ©travail ou pas, mais je suis convaincu, et vraisemblablement je ne suis pas seul Ă  l'ĂȘtre, qu'une entreprise qui dĂ©ciderait de revenir drastiquement sur le tĂ©lĂ©travail perdrait ses talents.

  • Ariane Artinian

    Et est-ce que c'est un plus en termes de RH de s'installer aujourd'hui dans un centre de coworking, de bureau opéré pour une entreprise ?

  • Victor Carreau

    Je pense que quand on regarde les problĂ©matiques des RH, les RH ont besoin d'expliquer Ă  leurs collaborateurs pourquoi on leur demande de revenir au bureau. Il y a cette Ă©tude de McKinsey l'Ă©tĂ© dernier qui disait qu'il y avait une phrase trĂšs bonne qui disait qu'il faut dĂ©sormais earn the commute c'est-Ă -dire lĂ©gitimer pourquoi on demande Ă  ses employĂ©s de revenir au bureau, mĂȘme une minoritĂ© du temps. Et donc tout ce qui permet par le lieu, par le service, par l'expĂ©rience de faire en sorte que les Ă©quipes comprennent pourquoi on leur demande de revenir au bureau, que ce soit un Ă  cinq jours par semaine. Tout ce qui peut aller dans ce sens sera Ă©videmment quelque chose de trĂšs positif. Mais je pense qu'il faut aussi arrĂȘter de considĂ©rer que le seul client, c'est seulement l'employĂ©. Il faut aussi regarder le client utilisateur. Et ce sont ces deux clients qu'il faut regarder aussi bien l'un que l'autre. L'employĂ© doit vivre une expĂ©rience lorsqu'il va au bureau et ĂȘtre dans un lieu qui lui permette Ă  minima de vivre une expĂ©rience, une expĂ©rience de qualitĂ©. Et l'entreprise doit trouver une Ă©conomie sur ce deuxiĂšme poste de coĂ»t dans son P&L et plus de flexibilitĂ©.

  • Ariane Artinian

    Donc pour l'entreprise, on voit les gains. Pour le salarié, le collaborateur... Qu'est-ce que vous mettez en avant ?

  • Victor Carreau

    Alors ce qu'il faut c'est venir chez Comet pour comprendre ce qu'est l'expĂ©rience. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans des lieux qui sont beaux. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans des lieux qui sont servicĂ©s, c'est-Ă -dire avec du staff aux petits oignons qui va ĂȘtre lĂ  pour faire en sorte que tout se passe bien. Lorsque vous venez chez Comet, vous ĂȘtes dans un lieu qui ressemble beaucoup plus Ă  un hĂŽtel par cet environnement et par ce service. Et tous les points de friction qui peuvent faire que votre journĂ©e ou que votre moment de rĂ©union se passe mal sont gommĂ©s. Finalement, c'est ça qu'il faut imaginer, c'est que si je demande Ă  mes Ă©quipes de revenir demain, que ce soit un, deux ou trois jours par semaine au bureau, voire plus, je dois leur expliquer pourquoi je leur demande de venir, et j'ai besoin qu'Ă  la fin de la journĂ©e, elles se sentent plus proches du reste de leurs Ă©quipes, de leurs collĂšgues, et plus proches de l'entreprise elle-mĂȘme.

  • Ariane Artinian

    Pour terminer, vous nous parlez du coût final. Je veux installer mon bureau chez Comet, j'ai 10 postes, 50 postes. Comment ça fonctionne ?

  • Victor Carreau

    Il y a le modĂšle aujourd'hui, qui est le modĂšle que les co-workers peuvent proposer, qui est un modĂšle qui coĂ»te en moyenne deux fois plus cher, ramenĂ© au mĂštre carrĂ©, que si on avait pris un bureau sur un bail classique, mais qui est donc rigide, lui. En fait, ma conviction, c'est qu'il ne faut pas opposer bail et flexibilitĂ©. Et que le fait de dire que je dois choisir entre mettre mes bureaux en prenant du bail et mettre mes bureaux dans les co-working, je pense que c'est une hĂ©rĂ©sie, et je pense que c'est ultra simplifier le dĂ©bat. Je pense que demain, une entreprise voudra, dans le mĂȘme bĂątiment, et du bail rigide et de la flexibilitĂ© sur le poste de travail au grĂ© des missions qui en auront besoin et la flexibilitĂ© sur les salles de rĂ©union pour bien emmagasiner ces pics du milieu de semaine. Et en fait, dans ce modĂšle-lĂ , qu'on est dĂ©jĂ  en train de dĂ©velopper Ă  l'Ă©chelle, par exemple sur le bĂątiment LumiĂšre avec Primonial, mais Ă©galement ailleurs, eh bien, ma conviction, c'est que demain, l'entreprise utilisatrice aura une capacitĂ© Ă  avoir le mĂȘme coĂ»t immobilier que par le passĂ©, mais pour une offre beaucoup plus flexible, voire... Un coĂ»t rĂ©duit parce que justement, on lui aura dit, tu ne dois pas choisir entre du bail et de la flexibilitĂ©. Tu prends le meilleur des deux mondes. Tu prends du bail lĂ  oĂč tu acceptes la rigiditĂ©, de la flexibilitĂ© lĂ  oĂč tu en as besoin.

  • Ariane Artinian

    Merci beaucoup, Victor Carreau. Donc, ce qu'on retient, c'est que l'avenir du bureau, c'est le bureau hĂŽtel.

  • Victor Carreau

    C'est notre conviction chez Comet et j'ai envie de croire qu'on est dans le juste.

  • Ariane Artinian

    Merci Ă  vous et je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouvel Ă©pisode de mon podcast IMMO. À Ă©couter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes. Podcast Ivo

  • Victor Carreau

    Merci.

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