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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🦋

Bruno Rouleau : " Les taux sont bas, mais pour combien de temps encore ?"

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06min |28/12/2024
Play
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Bruno Rouleau : " Les taux sont bas, mais pour combien de temps encore ?"

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Description

Bruno Rouleau, porte-parole d’AFR Financement et de la Fédération du Courtage, est l’invité de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il répond aux grandes questions des emprunteurs : les taux immobiliers vont-ils remonter ? Faut-il emprunter maintenant ? « Certains très bons profils peuvent encore obtenir des taux sous la barre des 3 %, mais la fin du cycle baissier est proche. » Un décryptage essentiel sur l’avenir du crédit immobilier et l’impact des politiques bancaires. À écouter sans tarder sur Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast IMO.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode de mon podcast IMMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de My Sweet IMO et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Bruno Rouleau. Bonjour.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bruno, vous êtes porte-parole, cette fois je dis porte-parole et pas président, de la Fédération du Courtage. et d'AFR Financement, courtier en crédit. Jusque là, tout est juste. On est ensemble pour parler du crédit, du crédit immobilier, pour vous aider, vous qui nous écoutez, à prendre les bonnes décisions. Mais avant, où est-ce qu'on en est ? Quel est le poids d'abord du contexte international sur nos taux d'intérêt ici ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Alors, le poids du contexte international, il est relativement limité. Pourquoi ? Ce n'est pas que les choses ne sont pas graves de ce qui se passe à l'intérieur ou à l'extérieur. C'est simplement que les marchés, comme toujours, ont anticipé les situations. Donc, notre ancien Premier ministre nous mettait en garde sur le sujet de la dette et de la réaction des marchés par rapport à ce qui pourrait se passer en France. Les marchés avaient déjà intégré cette hypothèse-là, ce qui veut dire qu'aujourd'hui, on n'a pas d'incidence immédiate. Ça veut dire qu'il ne peut pas en avoir dans quelques mois, mais en tout état de cause, aujourd'hui, c'est digéré. Ce qui veut dire que quand on parle de la dette majeure française, la dette souveraine, l'OAT, qui est une référence, l'OAT 10 ans, Par rapport à ça, elle était aux alentours de 3,03. Elle est même descendue aujourd'hui. On est à 2,90 à l'heure où on se parle. Elle est à 2,90 sur le marché. Donc, on voit bien qu'il n'y a pas cette pression qui peut faire état. Maintenant, attention, effectivement, les politiques ont l'idée entre leurs mains pour pouvoir juger de l'avenir.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, pour autant, beaucoup de courtiers ont mis en garde les emprunteurs, les futurs emprunteurs, en leur disant empruntez maintenant parce que demain, les taux vont monter. Anticiper ou pas anticiper ? Oui. C'est de la politique commerciale, c'est quoi alors ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Non, ce n'est pas de la politique commerciale. Il y a un fondement quand même à tout ça. La première des choses, c'est qu'effectivement, on a des cycles qui se passent. Les fondements économiques et financiers sont bien là. Et effectivement, laissez à penser qu'on est en fin de cycle baissier et qu'on est susceptible d'avoir, non peut-être pas un rebond, quoique si jamais ça se passe mal au niveau économique et politique international, ça peut arriver, mais en tout état de cause, puisque la baisse telle qu'on l'a connue depuis ces 7-8 ans, 9 derniers mois, elle est en train de ralentir fortement et peut-être même de légèrement repartir à la hausse. Ça, c'est le premier sujet. Le deuxième sujet, c'est que les banques ont dit souvent à tort que l'OAT 10 ans est un référentiel sur le refinancement. Pas du tout. Les banques, elles se refinancent sur des marchés financiers interbancaires avec au pilotage et aux manettes la Banque centrale européenne. Or, la Banque centrale européenne avait déjà dit que pour préserver la relance de l'inflation, pour soutenir la reprise de l'économie au niveau de la zone euro, elle continuerait son programme de baisse. C'est donc plutôt quelque chose qui était dans le sens de la baisse des taux. Sauf que les banques vont avoir du mal à répercuter l'intégralité de cette baisse, tout simplement parce qu'on est dans un contexte où les investisseurs internationaux, et notamment attirés par la nouvelle présidence américaine, qui s'est promis quand même d'essayer d'alléger son bilan et son budget, en l'occurrence qui est très déficitaire aussi, va essayer d'attirer ces masses de capitaux étrangers. Et puis... Ce qui veut dire que ça pourrait venir contrarier la stratégie et la politique de la Banque centrale sur le marché euro. Ça, c'est un deuxième sujet. Et le troisième sujet, et j'en finirai là-dessus, c'est que le contexte politique international bouge en ce moment tous les jours. On voit bien ce qui s'est passé encore ce week-end. Ça peut effectivement créer… On a eu des élections,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    on a eu la Syrie.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Il y a eu la Syrie avec le renversement du pouvoir en place. Il y a les sujets des discussions entre Zelensky, Trump et puis… Macron, mais Macron, quelle côte dans tous les cas. Ce qui veut dire qu'on a des sujets qui peuvent venir perturber ces éléments. Et aujourd'hui, c'est peut-être le moment. Alors que le marché de l'immobilier, lui, semble avoir aussi stoppé sa baisse des prix. À un niveau qui n'était pas celui attendu, mais en tout état de cause, le risque, c'est que ça remonte et que les gens aient loupé et les taux les plus bas et les prix les plus bas.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors aujourd'hui, c'est quoi les conditions d'emprunt ? Les bonnes conditions d'emprunt, Bruno Rouleau ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Des bonnes conditions d'emprunt, elles dépendent du profil. Et bien évidemment, encore en ce moment, les banques préfèrent les clients à gros revenus ou à gros patrimoine. Ce n'est pas un secret et il n'y a pas de raison que ça change immédiatement. Néanmoins, logiquement, on est en ce moment sur la France à un taux moyen sur du 20 ans, puisque la référence c'est à peu près le 20 ans. On est à un taux moyen sur le 20 ans qui se situe entre 3,15 et 3,50, avec des très bons dossiers qui commencent à refranchir à la baisse la barre des 3%. Ce qui veut dire que pour un bon profil, terme de revenu, ou alors un gros apport, vous pouvez prétendre être entre 3 et 3,2.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors j'ai appris au cours de cette interview que l'OAT ne servait pas de référence aux prêts. Pourtant c'est vraiment une idée répandue.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    En fait c'est une vulgarisation extrême. C'est-à-dire que non, ce n'est pas le taux de refinancement des banques. C'est là où c'est un problème. C'est pour ça que les banques aujourd'hui, elles empruntent avec la Banque Centrale Européenne qui baisse ses conditions, elles empruntent à des taux qui sont parfois en dessous de l'OAT. Néanmoins, ce qui est vrai, c'est que l'OAT est un référentiel sur le calcul des prêts. provisionnement risque, c'est-à-dire le risque que porte la banque dans son bilan. Et c'est pour ça que c'est un référentiel sur lequel les directeurs financiers bancaires sont très attentifs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et la note bancaire de la France ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Alors, c'est une note par les agences de rating. Aujourd'hui, on est deux à moins. Le risque là-dedans, c'est qu'effectivement, on passe sur un cran en dessous. Sur le papier et dans les calculs, on devrait normalement l'être. La seule chose, c'est qu'il y a un risque politique très grave, puisque en venant... En dessous de A à moins, on rentrerait sur la simple note de A, ce qui veut dire qu'on rentrerait dans une classification, un groupe de pays qui aurait un risque plus élevé. Et là, ça ne mettrait pas seulement en cause la dette souveraine française, mais elle pourrait remettre en cause un équilibre de la zone euro et notamment de la valeur de la monnaie euro. Ce qui veut dire qu'on dépasse le clivage simplement national, on est sur un problème politique européen.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    On n'en est pas encore lĂ .

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    On n'en est pas encore lĂ  et je pense qu'on n'en arrivera pas.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Bruno Rouleau, porte-parole d'AFR Financement et de la Fédération du Courtage.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Merci Ariane, bonne journée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMMO, à écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes.

Description

Bruno Rouleau, porte-parole d’AFR Financement et de la Fédération du Courtage, est l’invité de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il répond aux grandes questions des emprunteurs : les taux immobiliers vont-ils remonter ? Faut-il emprunter maintenant ? « Certains très bons profils peuvent encore obtenir des taux sous la barre des 3 %, mais la fin du cycle baissier est proche. » Un décryptage essentiel sur l’avenir du crédit immobilier et l’impact des politiques bancaires. À écouter sans tarder sur Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo.


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    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode de mon podcast IMMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de My Sweet IMO et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Bruno Rouleau. Bonjour.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bruno, vous êtes porte-parole, cette fois je dis porte-parole et pas président, de la Fédération du Courtage. et d'AFR Financement, courtier en crédit. Jusque là, tout est juste. On est ensemble pour parler du crédit, du crédit immobilier, pour vous aider, vous qui nous écoutez, à prendre les bonnes décisions. Mais avant, où est-ce qu'on en est ? Quel est le poids d'abord du contexte international sur nos taux d'intérêt ici ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Alors, le poids du contexte international, il est relativement limité. Pourquoi ? Ce n'est pas que les choses ne sont pas graves de ce qui se passe à l'intérieur ou à l'extérieur. C'est simplement que les marchés, comme toujours, ont anticipé les situations. Donc, notre ancien Premier ministre nous mettait en garde sur le sujet de la dette et de la réaction des marchés par rapport à ce qui pourrait se passer en France. Les marchés avaient déjà intégré cette hypothèse-là, ce qui veut dire qu'aujourd'hui, on n'a pas d'incidence immédiate. Ça veut dire qu'il ne peut pas en avoir dans quelques mois, mais en tout état de cause, aujourd'hui, c'est digéré. Ce qui veut dire que quand on parle de la dette majeure française, la dette souveraine, l'OAT, qui est une référence, l'OAT 10 ans, Par rapport à ça, elle était aux alentours de 3,03. Elle est même descendue aujourd'hui. On est à 2,90 à l'heure où on se parle. Elle est à 2,90 sur le marché. Donc, on voit bien qu'il n'y a pas cette pression qui peut faire état. Maintenant, attention, effectivement, les politiques ont l'idée entre leurs mains pour pouvoir juger de l'avenir.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, pour autant, beaucoup de courtiers ont mis en garde les emprunteurs, les futurs emprunteurs, en leur disant empruntez maintenant parce que demain, les taux vont monter. Anticiper ou pas anticiper ? Oui. C'est de la politique commerciale, c'est quoi alors ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Non, ce n'est pas de la politique commerciale. Il y a un fondement quand même à tout ça. La première des choses, c'est qu'effectivement, on a des cycles qui se passent. Les fondements économiques et financiers sont bien là. Et effectivement, laissez à penser qu'on est en fin de cycle baissier et qu'on est susceptible d'avoir, non peut-être pas un rebond, quoique si jamais ça se passe mal au niveau économique et politique international, ça peut arriver, mais en tout état de cause, puisque la baisse telle qu'on l'a connue depuis ces 7-8 ans, 9 derniers mois, elle est en train de ralentir fortement et peut-être même de légèrement repartir à la hausse. Ça, c'est le premier sujet. Le deuxième sujet, c'est que les banques ont dit souvent à tort que l'OAT 10 ans est un référentiel sur le refinancement. Pas du tout. Les banques, elles se refinancent sur des marchés financiers interbancaires avec au pilotage et aux manettes la Banque centrale européenne. Or, la Banque centrale européenne avait déjà dit que pour préserver la relance de l'inflation, pour soutenir la reprise de l'économie au niveau de la zone euro, elle continuerait son programme de baisse. C'est donc plutôt quelque chose qui était dans le sens de la baisse des taux. Sauf que les banques vont avoir du mal à répercuter l'intégralité de cette baisse, tout simplement parce qu'on est dans un contexte où les investisseurs internationaux, et notamment attirés par la nouvelle présidence américaine, qui s'est promis quand même d'essayer d'alléger son bilan et son budget, en l'occurrence qui est très déficitaire aussi, va essayer d'attirer ces masses de capitaux étrangers. Et puis... Ce qui veut dire que ça pourrait venir contrarier la stratégie et la politique de la Banque centrale sur le marché euro. Ça, c'est un deuxième sujet. Et le troisième sujet, et j'en finirai là-dessus, c'est que le contexte politique international bouge en ce moment tous les jours. On voit bien ce qui s'est passé encore ce week-end. Ça peut effectivement créer… On a eu des élections,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    on a eu la Syrie.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Il y a eu la Syrie avec le renversement du pouvoir en place. Il y a les sujets des discussions entre Zelensky, Trump et puis… Macron, mais Macron, quelle côte dans tous les cas. Ce qui veut dire qu'on a des sujets qui peuvent venir perturber ces éléments. Et aujourd'hui, c'est peut-être le moment. Alors que le marché de l'immobilier, lui, semble avoir aussi stoppé sa baisse des prix. À un niveau qui n'était pas celui attendu, mais en tout état de cause, le risque, c'est que ça remonte et que les gens aient loupé et les taux les plus bas et les prix les plus bas.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors aujourd'hui, c'est quoi les conditions d'emprunt ? Les bonnes conditions d'emprunt, Bruno Rouleau ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Des bonnes conditions d'emprunt, elles dépendent du profil. Et bien évidemment, encore en ce moment, les banques préfèrent les clients à gros revenus ou à gros patrimoine. Ce n'est pas un secret et il n'y a pas de raison que ça change immédiatement. Néanmoins, logiquement, on est en ce moment sur la France à un taux moyen sur du 20 ans, puisque la référence c'est à peu près le 20 ans. On est à un taux moyen sur le 20 ans qui se situe entre 3,15 et 3,50, avec des très bons dossiers qui commencent à refranchir à la baisse la barre des 3%. Ce qui veut dire que pour un bon profil, terme de revenu, ou alors un gros apport, vous pouvez prétendre être entre 3 et 3,2.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors j'ai appris au cours de cette interview que l'OAT ne servait pas de référence aux prêts. Pourtant c'est vraiment une idée répandue.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    En fait c'est une vulgarisation extrême. C'est-à-dire que non, ce n'est pas le taux de refinancement des banques. C'est là où c'est un problème. C'est pour ça que les banques aujourd'hui, elles empruntent avec la Banque Centrale Européenne qui baisse ses conditions, elles empruntent à des taux qui sont parfois en dessous de l'OAT. Néanmoins, ce qui est vrai, c'est que l'OAT est un référentiel sur le calcul des prêts. provisionnement risque, c'est-à-dire le risque que porte la banque dans son bilan. Et c'est pour ça que c'est un référentiel sur lequel les directeurs financiers bancaires sont très attentifs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et la note bancaire de la France ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Alors, c'est une note par les agences de rating. Aujourd'hui, on est deux à moins. Le risque là-dedans, c'est qu'effectivement, on passe sur un cran en dessous. Sur le papier et dans les calculs, on devrait normalement l'être. La seule chose, c'est qu'il y a un risque politique très grave, puisque en venant... En dessous de A à moins, on rentrerait sur la simple note de A, ce qui veut dire qu'on rentrerait dans une classification, un groupe de pays qui aurait un risque plus élevé. Et là, ça ne mettrait pas seulement en cause la dette souveraine française, mais elle pourrait remettre en cause un équilibre de la zone euro et notamment de la valeur de la monnaie euro. Ce qui veut dire qu'on dépasse le clivage simplement national, on est sur un problème politique européen.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    On n'en est pas encore lĂ .

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    On n'en est pas encore lĂ  et je pense qu'on n'en arrivera pas.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Bruno Rouleau, porte-parole d'AFR Financement et de la Fédération du Courtage.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Merci Ariane, bonne journée.

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    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode de mon podcast IMMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de My Sweet IMO et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Bruno Rouleau. Bonjour.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bruno, vous êtes porte-parole, cette fois je dis porte-parole et pas président, de la Fédération du Courtage. et d'AFR Financement, courtier en crédit. Jusque là, tout est juste. On est ensemble pour parler du crédit, du crédit immobilier, pour vous aider, vous qui nous écoutez, à prendre les bonnes décisions. Mais avant, où est-ce qu'on en est ? Quel est le poids d'abord du contexte international sur nos taux d'intérêt ici ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Alors, le poids du contexte international, il est relativement limité. Pourquoi ? Ce n'est pas que les choses ne sont pas graves de ce qui se passe à l'intérieur ou à l'extérieur. C'est simplement que les marchés, comme toujours, ont anticipé les situations. Donc, notre ancien Premier ministre nous mettait en garde sur le sujet de la dette et de la réaction des marchés par rapport à ce qui pourrait se passer en France. Les marchés avaient déjà intégré cette hypothèse-là, ce qui veut dire qu'aujourd'hui, on n'a pas d'incidence immédiate. Ça veut dire qu'il ne peut pas en avoir dans quelques mois, mais en tout état de cause, aujourd'hui, c'est digéré. Ce qui veut dire que quand on parle de la dette majeure française, la dette souveraine, l'OAT, qui est une référence, l'OAT 10 ans, Par rapport à ça, elle était aux alentours de 3,03. Elle est même descendue aujourd'hui. On est à 2,90 à l'heure où on se parle. Elle est à 2,90 sur le marché. Donc, on voit bien qu'il n'y a pas cette pression qui peut faire état. Maintenant, attention, effectivement, les politiques ont l'idée entre leurs mains pour pouvoir juger de l'avenir.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, pour autant, beaucoup de courtiers ont mis en garde les emprunteurs, les futurs emprunteurs, en leur disant empruntez maintenant parce que demain, les taux vont monter. Anticiper ou pas anticiper ? Oui. C'est de la politique commerciale, c'est quoi alors ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Non, ce n'est pas de la politique commerciale. Il y a un fondement quand même à tout ça. La première des choses, c'est qu'effectivement, on a des cycles qui se passent. Les fondements économiques et financiers sont bien là. Et effectivement, laissez à penser qu'on est en fin de cycle baissier et qu'on est susceptible d'avoir, non peut-être pas un rebond, quoique si jamais ça se passe mal au niveau économique et politique international, ça peut arriver, mais en tout état de cause, puisque la baisse telle qu'on l'a connue depuis ces 7-8 ans, 9 derniers mois, elle est en train de ralentir fortement et peut-être même de légèrement repartir à la hausse. Ça, c'est le premier sujet. Le deuxième sujet, c'est que les banques ont dit souvent à tort que l'OAT 10 ans est un référentiel sur le refinancement. Pas du tout. Les banques, elles se refinancent sur des marchés financiers interbancaires avec au pilotage et aux manettes la Banque centrale européenne. Or, la Banque centrale européenne avait déjà dit que pour préserver la relance de l'inflation, pour soutenir la reprise de l'économie au niveau de la zone euro, elle continuerait son programme de baisse. C'est donc plutôt quelque chose qui était dans le sens de la baisse des taux. Sauf que les banques vont avoir du mal à répercuter l'intégralité de cette baisse, tout simplement parce qu'on est dans un contexte où les investisseurs internationaux, et notamment attirés par la nouvelle présidence américaine, qui s'est promis quand même d'essayer d'alléger son bilan et son budget, en l'occurrence qui est très déficitaire aussi, va essayer d'attirer ces masses de capitaux étrangers. Et puis... Ce qui veut dire que ça pourrait venir contrarier la stratégie et la politique de la Banque centrale sur le marché euro. Ça, c'est un deuxième sujet. Et le troisième sujet, et j'en finirai là-dessus, c'est que le contexte politique international bouge en ce moment tous les jours. On voit bien ce qui s'est passé encore ce week-end. Ça peut effectivement créer… On a eu des élections,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    on a eu la Syrie.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Il y a eu la Syrie avec le renversement du pouvoir en place. Il y a les sujets des discussions entre Zelensky, Trump et puis… Macron, mais Macron, quelle côte dans tous les cas. Ce qui veut dire qu'on a des sujets qui peuvent venir perturber ces éléments. Et aujourd'hui, c'est peut-être le moment. Alors que le marché de l'immobilier, lui, semble avoir aussi stoppé sa baisse des prix. À un niveau qui n'était pas celui attendu, mais en tout état de cause, le risque, c'est que ça remonte et que les gens aient loupé et les taux les plus bas et les prix les plus bas.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors aujourd'hui, c'est quoi les conditions d'emprunt ? Les bonnes conditions d'emprunt, Bruno Rouleau ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Des bonnes conditions d'emprunt, elles dépendent du profil. Et bien évidemment, encore en ce moment, les banques préfèrent les clients à gros revenus ou à gros patrimoine. Ce n'est pas un secret et il n'y a pas de raison que ça change immédiatement. Néanmoins, logiquement, on est en ce moment sur la France à un taux moyen sur du 20 ans, puisque la référence c'est à peu près le 20 ans. On est à un taux moyen sur le 20 ans qui se situe entre 3,15 et 3,50, avec des très bons dossiers qui commencent à refranchir à la baisse la barre des 3%. Ce qui veut dire que pour un bon profil, terme de revenu, ou alors un gros apport, vous pouvez prétendre être entre 3 et 3,2.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors j'ai appris au cours de cette interview que l'OAT ne servait pas de référence aux prêts. Pourtant c'est vraiment une idée répandue.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    En fait c'est une vulgarisation extrême. C'est-à-dire que non, ce n'est pas le taux de refinancement des banques. C'est là où c'est un problème. C'est pour ça que les banques aujourd'hui, elles empruntent avec la Banque Centrale Européenne qui baisse ses conditions, elles empruntent à des taux qui sont parfois en dessous de l'OAT. Néanmoins, ce qui est vrai, c'est que l'OAT est un référentiel sur le calcul des prêts. provisionnement risque, c'est-à-dire le risque que porte la banque dans son bilan. Et c'est pour ça que c'est un référentiel sur lequel les directeurs financiers bancaires sont très attentifs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et la note bancaire de la France ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Alors, c'est une note par les agences de rating. Aujourd'hui, on est deux à moins. Le risque là-dedans, c'est qu'effectivement, on passe sur un cran en dessous. Sur le papier et dans les calculs, on devrait normalement l'être. La seule chose, c'est qu'il y a un risque politique très grave, puisque en venant... En dessous de A à moins, on rentrerait sur la simple note de A, ce qui veut dire qu'on rentrerait dans une classification, un groupe de pays qui aurait un risque plus élevé. Et là, ça ne mettrait pas seulement en cause la dette souveraine française, mais elle pourrait remettre en cause un équilibre de la zone euro et notamment de la valeur de la monnaie euro. Ce qui veut dire qu'on dépasse le clivage simplement national, on est sur un problème politique européen.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    On n'en est pas encore lĂ .

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    On n'en est pas encore lĂ  et je pense qu'on n'en arrivera pas.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Bruno Rouleau, porte-parole d'AFR Financement et de la Fédération du Courtage.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Merci Ariane, bonne journée.

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    Quant à moi, je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMMO, à écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes.

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Bruno Rouleau, porte-parole d’AFR Financement et de la Fédération du Courtage, est l’invité de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il répond aux grandes questions des emprunteurs : les taux immobiliers vont-ils remonter ? Faut-il emprunter maintenant ? « Certains très bons profils peuvent encore obtenir des taux sous la barre des 3 %, mais la fin du cycle baissier est proche. » Un décryptage essentiel sur l’avenir du crédit immobilier et l’impact des politiques bancaires. À écouter sans tarder sur Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
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Transcription

  • Mon podcast IMO.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode de mon podcast IMMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de My Sweet IMO et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Bruno Rouleau. Bonjour.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bruno, vous êtes porte-parole, cette fois je dis porte-parole et pas président, de la Fédération du Courtage. et d'AFR Financement, courtier en crédit. Jusque là, tout est juste. On est ensemble pour parler du crédit, du crédit immobilier, pour vous aider, vous qui nous écoutez, à prendre les bonnes décisions. Mais avant, où est-ce qu'on en est ? Quel est le poids d'abord du contexte international sur nos taux d'intérêt ici ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Alors, le poids du contexte international, il est relativement limité. Pourquoi ? Ce n'est pas que les choses ne sont pas graves de ce qui se passe à l'intérieur ou à l'extérieur. C'est simplement que les marchés, comme toujours, ont anticipé les situations. Donc, notre ancien Premier ministre nous mettait en garde sur le sujet de la dette et de la réaction des marchés par rapport à ce qui pourrait se passer en France. Les marchés avaient déjà intégré cette hypothèse-là, ce qui veut dire qu'aujourd'hui, on n'a pas d'incidence immédiate. Ça veut dire qu'il ne peut pas en avoir dans quelques mois, mais en tout état de cause, aujourd'hui, c'est digéré. Ce qui veut dire que quand on parle de la dette majeure française, la dette souveraine, l'OAT, qui est une référence, l'OAT 10 ans, Par rapport à ça, elle était aux alentours de 3,03. Elle est même descendue aujourd'hui. On est à 2,90 à l'heure où on se parle. Elle est à 2,90 sur le marché. Donc, on voit bien qu'il n'y a pas cette pression qui peut faire état. Maintenant, attention, effectivement, les politiques ont l'idée entre leurs mains pour pouvoir juger de l'avenir.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, pour autant, beaucoup de courtiers ont mis en garde les emprunteurs, les futurs emprunteurs, en leur disant empruntez maintenant parce que demain, les taux vont monter. Anticiper ou pas anticiper ? Oui. C'est de la politique commerciale, c'est quoi alors ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Non, ce n'est pas de la politique commerciale. Il y a un fondement quand même à tout ça. La première des choses, c'est qu'effectivement, on a des cycles qui se passent. Les fondements économiques et financiers sont bien là. Et effectivement, laissez à penser qu'on est en fin de cycle baissier et qu'on est susceptible d'avoir, non peut-être pas un rebond, quoique si jamais ça se passe mal au niveau économique et politique international, ça peut arriver, mais en tout état de cause, puisque la baisse telle qu'on l'a connue depuis ces 7-8 ans, 9 derniers mois, elle est en train de ralentir fortement et peut-être même de légèrement repartir à la hausse. Ça, c'est le premier sujet. Le deuxième sujet, c'est que les banques ont dit souvent à tort que l'OAT 10 ans est un référentiel sur le refinancement. Pas du tout. Les banques, elles se refinancent sur des marchés financiers interbancaires avec au pilotage et aux manettes la Banque centrale européenne. Or, la Banque centrale européenne avait déjà dit que pour préserver la relance de l'inflation, pour soutenir la reprise de l'économie au niveau de la zone euro, elle continuerait son programme de baisse. C'est donc plutôt quelque chose qui était dans le sens de la baisse des taux. Sauf que les banques vont avoir du mal à répercuter l'intégralité de cette baisse, tout simplement parce qu'on est dans un contexte où les investisseurs internationaux, et notamment attirés par la nouvelle présidence américaine, qui s'est promis quand même d'essayer d'alléger son bilan et son budget, en l'occurrence qui est très déficitaire aussi, va essayer d'attirer ces masses de capitaux étrangers. Et puis... Ce qui veut dire que ça pourrait venir contrarier la stratégie et la politique de la Banque centrale sur le marché euro. Ça, c'est un deuxième sujet. Et le troisième sujet, et j'en finirai là-dessus, c'est que le contexte politique international bouge en ce moment tous les jours. On voit bien ce qui s'est passé encore ce week-end. Ça peut effectivement créer… On a eu des élections,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    on a eu la Syrie.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Il y a eu la Syrie avec le renversement du pouvoir en place. Il y a les sujets des discussions entre Zelensky, Trump et puis… Macron, mais Macron, quelle côte dans tous les cas. Ce qui veut dire qu'on a des sujets qui peuvent venir perturber ces éléments. Et aujourd'hui, c'est peut-être le moment. Alors que le marché de l'immobilier, lui, semble avoir aussi stoppé sa baisse des prix. À un niveau qui n'était pas celui attendu, mais en tout état de cause, le risque, c'est que ça remonte et que les gens aient loupé et les taux les plus bas et les prix les plus bas.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors aujourd'hui, c'est quoi les conditions d'emprunt ? Les bonnes conditions d'emprunt, Bruno Rouleau ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Des bonnes conditions d'emprunt, elles dépendent du profil. Et bien évidemment, encore en ce moment, les banques préfèrent les clients à gros revenus ou à gros patrimoine. Ce n'est pas un secret et il n'y a pas de raison que ça change immédiatement. Néanmoins, logiquement, on est en ce moment sur la France à un taux moyen sur du 20 ans, puisque la référence c'est à peu près le 20 ans. On est à un taux moyen sur le 20 ans qui se situe entre 3,15 et 3,50, avec des très bons dossiers qui commencent à refranchir à la baisse la barre des 3%. Ce qui veut dire que pour un bon profil, terme de revenu, ou alors un gros apport, vous pouvez prétendre être entre 3 et 3,2.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors j'ai appris au cours de cette interview que l'OAT ne servait pas de référence aux prêts. Pourtant c'est vraiment une idée répandue.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    En fait c'est une vulgarisation extrême. C'est-à-dire que non, ce n'est pas le taux de refinancement des banques. C'est là où c'est un problème. C'est pour ça que les banques aujourd'hui, elles empruntent avec la Banque Centrale Européenne qui baisse ses conditions, elles empruntent à des taux qui sont parfois en dessous de l'OAT. Néanmoins, ce qui est vrai, c'est que l'OAT est un référentiel sur le calcul des prêts. provisionnement risque, c'est-à-dire le risque que porte la banque dans son bilan. Et c'est pour ça que c'est un référentiel sur lequel les directeurs financiers bancaires sont très attentifs.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et la note bancaire de la France ?

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Alors, c'est une note par les agences de rating. Aujourd'hui, on est deux à moins. Le risque là-dedans, c'est qu'effectivement, on passe sur un cran en dessous. Sur le papier et dans les calculs, on devrait normalement l'être. La seule chose, c'est qu'il y a un risque politique très grave, puisque en venant... En dessous de A à moins, on rentrerait sur la simple note de A, ce qui veut dire qu'on rentrerait dans une classification, un groupe de pays qui aurait un risque plus élevé. Et là, ça ne mettrait pas seulement en cause la dette souveraine française, mais elle pourrait remettre en cause un équilibre de la zone euro et notamment de la valeur de la monnaie euro. Ce qui veut dire qu'on dépasse le clivage simplement national, on est sur un problème politique européen.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    On n'en est pas encore lĂ .

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    On n'en est pas encore lĂ  et je pense qu'on n'en arrivera pas.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Bruno Rouleau, porte-parole d'AFR Financement et de la Fédération du Courtage.

  • Breuno Rouleau (AFR Financement)

    Merci Ariane, bonne journée.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMMO, à écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes.

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