- Speaker
Mon podcast IMO.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, le podcast qui parle d'IMO en clair et sans blabla. Je suis Baptiste Julien Blandet, journaliste à MySuite IMO. Aujourd'hui, nous allons parler de mandat, de partage de mandat, de prospection. Et pour ça, je reçois Émilie Cagné, qui est mandataire dans le réseau Naos Immobilier, dans le pays de Saint-Malo. Bonjour.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Bonjour Baptiste.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Alors peut-être pour quelqu'un qui ne connaît pas bien le métier de l'immobilier, pour le grand public, mandataire c'est quoi avec la différence d'un agent immobilier ?
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Un mandataire va faire partie d'un réseau de mandataires. Donc moi j'ai choisi le réseau Naos Immobilier, c'est un réseau français fondé par trois femmes. Et ce réseau me permet effectivement de pratiquer mon activité de mandataire immobilier. Donc moi je fais uniquement de la transaction immobilière, dans l'ancien principalement, et je commence à faire aussi de l'immobilier d'entreprise, tout doucement. Moi ça fait deux ans que je suis mandataire sur le pays de Saint-Malo. Alors,
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
agent comme mandataire, l'enjeu, et surtout dans la période actuelle, c'est de trouver des biens à vendre, puisqu'on peut voir que l'offre parfois n'est pas toujours là où on l'espère. Comment ça se passe pour vous ? Comment vous y prenez ?
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
J'ai plusieurs méthodes de prospection. J'utilise vraiment mon réseau, mon cercle intime autour de moi, ma famille, mes amis. Je développe aussi, je participe à du réseautage avec des associations, des associations d'entrepreneurs notamment. et voilà ça fait vraiment partie intégrante de notre métier c'est d'aller à la rencontre des gens pour vraiment que tout le monde nous connaisse le but c'est ça, c'est de se faire connaître parfois on a l'impression qu'on se met un peu trop en avant mais en fait c'est vraiment l'idée de ça dès qu'on nous aperçoit il faut qu'on sache ce qu'on fait on est dans l'immobilier et si on a besoin de nous on sait où nous trouver
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Et aussi peut-être que le... Un bien est à vendre, plutôt que de le faire en catimini dans son coin ou dans un truc informel, éventuellement vous sachiez le sourcer et du coup pouvoir vous positionner.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Alors moi j'utilise beaucoup les réseaux sociaux depuis le début, parce qu'effectivement on est sur un marché saturé avec beaucoup d'acteurs professionnels, que ce soit les agences physiques ou les mandataires. Donc j'ai tout de suite choisi de me démarquer comme ça, donc j'ai fait des formations en conséquence pour vraiment développer les réseaux sociaux. Pour mettre en avant les biens que j'avais à la vente, mais pas seulement. Je mets aussi en valeur des entrepreneurs de mon secteur, connexes à l'immobilier ou pas, des commerçants. J'ai fait des reportages avec des diagnostiqueurs, un pisciniste, une société de rénovation énergétique. Et du coup, c'est vraiment apporter de la valeur, de l'information et en même temps me faire connaître. C'est vraiment l'objectif.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Créer un réseau, réseauter auprès de sphères qui ne sont pas forcément concernées par la question immobilière mais qui à un moment donné vont faire de la recommandation.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
C'est ça, les acteurs locaux, les commerçants qui sont autour de moi. Alors généralement je les choisis parce que c'est des personnes passionnées et j'aime ça, j'aime vraiment ça la passion chez les gens dans leur métier. Et effectivement de mettre en avant par exemple une esthéticienne sur mon secteur, forcément on a un intérêt commun. Et en fait c'est ça, c'est la collaboration. qui m'importe, c'est vraiment gagnant-gagnant et c'est ça qui est vraiment enrichissant au bout du compte.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Et du coup, votre besoin, c'est peut-être aussi que parfois ce soit un peu organisé, qu'il y ait un peu un support qui vous aide à créer ce lien, parce que les gens peuvent vous contacter, mais ils vous contactent comment ? Ils passent par les réseaux sociaux ou ils passent par votre site ?
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Effectivement, on a un site réseau, on a aussi immobilier, mais on diffuse sur toutes les plateformes immobilières. que vous connaissez, le Boncoin, Seulogé, Ouest France, Le Figaro et compagnie. Et bien sûr les réseaux sociaux c'est un canal supplémentaire pour se faire connaître et moi j'ai développé justement la vidéo de biens pour mettre en valeur les biens que je commercialise. Donc ça permet vraiment d'acquérir des leads acquéreurs et de présenter sous son meilleur jour le bien parce que c'est vrai que le marketing je trouve manque parfois, pas toujours, mais parfois manque. Et pour moi, mettre en valeur un bien par des belles photos et d'une vidéo immersive, c'est essentiel aujourd'hui.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Alors toute votre expérience a nourri une idée de business avec mon hub IMO. Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu ce lien avec cette plateforme ? et toutes les histoires que vous venez de nous raconter, comment elle a inspiré les créateurs de cet outil ?
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Alors mon Hubimo, c'est parti d'une idée d'un ami à moi, qui en discutant régulièrement avec lui, parce que c'était un de mes apporteurs d'affaires, c'est-à-dire que quand il avait des opportunités pour moi, que ce soit du côté vendeur ou acquéreur, il m'en fait part, et il voyait qu'effectivement il n'y avait pas forcément... Entre nous, c'était fluide, mais si on avait des informations annexes, il n'y avait pas de support pour tracer tout ça, pour fluidifier tout ça, pour vraiment rendre les choses accessibles. Et moi, de mon côté, je trouvais difficile de trouver des partenaires, des consoeurs, que ce soit agence immobilière ou mandataire, ouverts au partage de mandats. Parce qu'effectivement, aujourd'hui, comme on le sait tous, on est sur un marché d'acheteurs. Et donc les biens finalement c'est pas si difficile que ça à avoir à la vente mais il faut aussi trouver les acheteurs en face. Et aujourd'hui le portage de mandat pour moi c'est essentiel.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Et quelque part c'est éviter de subir que ce soit l'acheteur qui vous impose plusieurs agents immobiliers sans que vous soyez concerté entre vous. Là, c'est plutôt de travailler tous ensemble, c'est ça ?
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
En fait, on travaille tous ensemble et qu'on soit finalement en mandat simple ou en mandat exclusif. Le mandat exclusif, c'est aujourd'hui quelque chose qui est vraiment plus confortable et plus percutant, plus efficace. Et même en mandat exclusif, en fait, on est ouvert au partage. Donc, c'est-à-dire qu'on ne ferme aucune porte. À partir du moment où on a un acquéreur qui convient et qui est solvable, on y va. Et parfois, on prend la commission entièrement parce qu'on a travaillé seul et parfois, on la partage. Oui, c'est la question que j'allais avoir.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
C'est que quand on dit le partage, il va aussi dans le partage de la commission. Donc, c'est normal si on a apporté un acheteur, c'est normal d'avoir une part de la commission parce que sans cet apport, il n'y avait pas de transaction.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Et c'est un peu dans l'ADN des mandataires. C'est de se dire vaut mieux vendre un peu moins, mais vendre que de ne rien faire du tout.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Oui,
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
voilà, c'est vraiment l'essentiel. Et le client est vraiment au cœur de l'objectif final. Parce que lui, il fait appel à nous pour avoir du résultat.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Et quand vous discutez avec vos confrères, est-ce que vous sentez plutôt un partage et ils vous rejoignent dans ce besoin ? Oui, chez les mandats. Vous rencontrez aussi certains qui ont encore une résistance et se disent « non, non, le mandat exclusif, c'est que pour moi » et hop, je mets plein de barrières, plein de murs et je n'existe pas, je travaille dans ma bulle.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Dans ma bulle, oui, effectivement. J'ai que deux ans d'expérience, donc je ne connais pas tout le monde encore. Mais j'ai eu effectivement des expériences favorables avec des mandataires de réseaux différents. Il y a des méga-agences qui m'ont vraiment ouvert leur porte facilement, pour trouver plutôt, comme moi j'ai apporté l'acquéreur par exemple, avec des mandats de recherche. Et par contre, les agences nous ferment tout de suite la porte. Donc on n'ose plus y aller. Donc là, avec mon hub IMO... L'avantage c'est qu'on sait, une fois qu'on est sur la plateforme, qu'on diffuse nos biens, on sait qu'il y a un partage, on sait que c'est possible, c'est ouvert, et il n'y a plus cette question-là qui se pose en fait.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Et puis ce n'est pas tous les biens, c'est le bien qu'on met à disposition sur la plateforme.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
C'est le bien qu'on choisit de mettre à disposition, et c'est vraiment très complet.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
C'est un bien qui est un peu difficile. Ça peut être l'occasion justement de s'ouvrir les champs des possibles.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Alors difficile, ça peut être parce qu'il est mal situé ou parce que je sais pas, il peut avoir beaucoup de travaux etc. Mais pas seulement, pas seulement parce que parfois il y a aussi un besoin de rapidité de la part du client et le marché aujourd'hui est plus lent donc ça permet vraiment de répondre aussi à ce souci là, vraiment d'ouvrir un maximum.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Vous parliez de lenteur du coup, c'est quoi la durée maintenant moyenne ? Il fait un temps que c'était parfois moins d'un mois, est-ce qu'on est revenu à des durées classiques de 2-3 mois ?
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Alors je dirais que quand le prix est adapté au marché, parce que ça c'est vraiment important, le prix adapté et une belle commercialisation, en 2 mois maximum, ça doit être réglé.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Au-delà c'est qu'il y a quelque chose qui... Souvent c'est... Il y a un grain de sable dans tout ça.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Souvent c'est soit un problème de commercialisation... pas assez de photos, pas de belles photos, pas une belle description, ça ne donne pas envie. Ou soit, effectivement, j'ai perdu le fil.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Le prix n'est pas adapté.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Le prix n'est pas adapté et souvent beaucoup trop haut. Et les acheteurs, il faut bien comprendre qu'ils n'osent pas. Et même si on est là, nous, en tant que professionnels, pour les amener à faire des offres, beaucoup n'osent pas et surtout quand la différence est trop grosse. C'est vraiment difficile pour eux. Ce n'est pas leur métier. Oui. C'est difficile d'évaluer le bon prix.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Ils savent pas si...
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Ils ont peur d'avoir un nom. Donc nous, après, on est là aussi pour leur dire que c'est notre métier, c'est nous qui prenons le nom et c'est nous qui négocions après, qui essayons d'apporter une finalité au dossier. Mais voilà.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Très bien. Eh bien merci beaucoup, Émilie Cagné. Je vous rappelle que... Cagné.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Cagné.
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Merci beaucoup, Émilie Cagné. Merci. Vous êtes mandataire sur le pays de Saint-Malo. dans le réseau Naos Immobilier. Et merci d'avoir partagé cette expérience de mandataire, de partage de mandat et de l'outil qui arrive, qui est mon hub IMO.
- Emilie Cagnait (Naos Immo)
Mon hub IMO.fr
- Baptiste Julien Blandet (MySweetImmo)
Qui vient simplifier, fluidifier toute cette relation entre acteurs. Quant à nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes. Si cet épisode vous a plu, vous le savez, vous pouvez liker, commenter, partager, en parler autour de vous. Et bien sûr, vous pouvez aussi laisser des étoiles. On aime bien les 5 étoiles chez My Sweet Immo.