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Emmanuel Chambat et  William Siksik (FNAIM) :  « Acheter ou vendre, c’est toujours le moment quand on en a besoin ! » #939 cover
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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🩋

Emmanuel Chambat et William Siksik (FNAIM) : « Acheter ou vendre, c’est toujours le moment quand on en a besoin ! » #939

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12min |26/12/2024
Play
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12min |26/12/2024
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Description

Emmanuel Chambat, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNAIM du Nord, et William Siksik, prĂ©sident de la FNAIM CĂŽte d’Azur, analysent au micro d’Ariane Artinian l’état du marchĂ© immobilier en 2024. Dans le Nord, les prix corrigent jusqu’à 20 % en pĂ©riphĂ©rie, mais Lille reste un bastion attractif. Dans le Sud, malgrĂ© une chute des ventes, la CĂŽte d’Azur affiche une incroyable rĂ©sistance : « Ici, les prix ne baissent pas. On manque de produits, et la demande reste forte, » affirme William Siksik.

Alors, est-ce le bon moment pour vendre ou acheter ? « Un projet immobilier, c’est un parcours de vie. L’essentiel, c’est d’ĂȘtre bien accompagnĂ©, » conseille Emmanuel Chambat. Un Ă©pisode Ă  ne pas manquer pour dĂ©crypter les grandes tendances et prĂ©parer vos projets de 2025 !

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon podcast IMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo. On est au congrÚs de la FNAIM, au congrÚs IMMO FNAIM, au Carousel du Louvre et j'ai le plaisir de recevoir deux éminents représentants de la FNAIM. Emmanuel Ausha, bonjour.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous ĂȘtes secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNAIM, faste prĂ©sident de la FNAIM du Nord.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Bien sûr.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    William Siksik, bonjour.

  • William Siksik

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors vous ĂȘtes au bureau exĂ©cutif de l'AFNAIM et vous ĂȘtes prĂ©sident aujourd'hui de la FNAIM CĂŽte d'Azur.

  • William Siksik

    C'est ça.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Je précise vos implantations régionales parce qu'on est là aujourd'hui. Pour faire un état des lieux du marché, on va parler du nord de la France, du sud de la France. Pour commencer, un état des lieux du marché fin 2024, comment elle s'est passée cette année ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    L'annĂ©e 2024, dans le nord, a subi les mĂȘmes contraintes que le marchĂ© national. La particularitĂ© sur l'Ăźle, c'est qu'on a aussi beaucoup d'investisseurs, beaucoup de petites superficies, un marchĂ© Ă©tudiant assez dynamique. Pour ce marchĂ©-lĂ , ça s'est relativement bien tenu. Pour le marchĂ© de l'accession Ă  la rĂ©sidence principale, ça a Ă©tĂ© plus compliquĂ© parce que bien Ă©videmment, les taux d'intĂ©rĂȘt ont rendu un peu plus compliquĂ© l'accĂšs au logement. Une annĂ©e, on va dire, mitigĂ©e, pour laquelle on espĂšre le rebond l'an prochain.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, est-ce qu'on dit la mĂȘme chose dans le sud, William ?

  • William Siksik

    Dans le sud, c'est un marchĂ© un peu plus particulier. On est passĂ© en 10 ans de 18 000 Ă  33 000 ventes. Et lĂ , sur ces deux derniĂšres annĂ©es... On est passĂ© de 33 000, 25 000 et cette annĂ©e on va ĂȘtre Ă  23 000. Donc un volume des ventes qui a baissĂ© mais qui s'est aujourd'hui stabilisĂ© et des prix par contre qui n'ont Ă  aucun moment baissĂ©. Ça c'est dĂ» Ă  l'attractivitĂ© de notre rĂ©gion, un aĂ©roport en centre-ville, mais aussi Ă  des maires courageux qui ont entrepris une rĂ©novation urbaine qui a fait qu'aujourd'hui sur la cĂŽte d'Azur, on n'a pas un marchĂ© mais des marchĂ©s. Par exemple, la clientĂšle Ă©trangĂšre ne reprĂ©sente que 11% du marchĂ©. C'est surtout une clientĂšle achat-revente, mais aussi une clientĂšle qui vient des grandes mĂ©tropoles. Le seul bĂ©mol, c'est la clientĂšle primo-accĂ©dant qui, par l'effet de l'augmentation des taux, a Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e du marchĂ©. Et on souffre effectivement d'une pĂ©nurie du marchĂ© locatif par rapport Ă  l'absence de plan logement. du gouvernement, pas de statut fiscal du bailleur privĂ©. On a fait des propositions trĂšs claires Ă  la FNAIM, comme l'APL accĂ©dant et de remettre la dĂ©duction des intĂ©rĂȘts d'antenne.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    En tout cas, dans le sud, au sud, pas de baisse des prix actée sur cette année écoulée. Et dans le nord, comment ça se passe ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Une certaine correction des prix. Bien Ă©videmment, les meilleurs emplacements, le cƓur de l'Ăźle, du Vieux-Lille, restent Ă©tals, mais ne progressent plus. Et plus on s'Ă©loigne de la mĂ©tropole rĂ©gionale de l'Ăźle, plus en effet les prix ont dĂ» se corriger pour permettre aux acquĂ©reurs de venir se positionner.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et cette correction, elle est de l'ordre de 7 Ă  8

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    On va trouver de 3 Ă  5 pour l'ensemble de la mĂ©tropole lilloise. Et puis, plus on s'Ă©loigne de la mĂ©tropole lilloise... Plus on va descendre, et on peut aller jusqu'Ă  des 15-20%, il faut savoir que dans le sud du dĂ©partement du Nord, il n'y a pas, on trouvait des prix au mĂštre carrĂ© Ă  800 euros, 900 euros Ă  l'acquisition, quand on est Ă  6000 euros en plein cƓur de l'Ăźle. Vous voyez, donc l'Ă©cart est assez significatif, alors qu'avant ces prix de 800 Ă©taient peut-ĂȘtre Ă  1200, 1400. Donc plus on s'est Ă©loignĂ© de l'Ăźle, et l'attractivitĂ© de la mĂ©tropole lilloise, plus il a fallu stimuler le marchĂ©, et donc les vendeurs ont Ă©tĂ© incitĂ©s Ă  corriger leur prix. pour permettre aux acquĂ©reurs de regagner ce pouvoir d'achat qu'ils avaient perdu par la hausse des taux d'intĂ©rĂȘt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que les prix ont suffisamment baissé ? Vous pensez qu'on a atteint un plancher ou pas ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Alors clairement, il paraĂźt difficile, puisque en fait on regarde les ressources et les revenus mĂ©dians des habitants de la rĂ©gion qui animent le marchĂ©, il paraĂźt difficile que ces prix baissent encore. Beaucoup, peut-ĂȘtre ont-ils encore baissĂ© un petit peu pour s'ajuster, mais je pense que la deuxiĂšme partie de l'annĂ©e, on a vu la difficultĂ© n'Ă©tait pas tant, finalement, juste les taux d'intĂ©rĂȘt qui avaient augmentĂ©, mais l'accĂšs au crĂ©dit. Alors, pourquoi ? Parce que l'accĂšs au crĂ©dit, il faut d'abord que les banques considĂšrent que celui Ă  qui elles vont prĂȘter soit parfaitement solvable, donc il faut amĂ©liorer ses conditions de solvabilitĂ©, ça prend un peu de temps, un peu plus d'apports dans les dossiers. Donc ça, c'est plutĂŽt cette deuxiĂšme partie-lĂ . On va voir aujourd'hui les acquĂ©reurs. Et puis il y a un rĂ©flexe aussi, c'est qu'on sait trĂšs bien que les vendeurs ont beaucoup de mal Ă  baisser leur prix. Ça prend beaucoup de temps. Et quand ils ont dĂ©jĂ  procĂ©dĂ© Ă  une, deux, trois baisses de prix, c'est un petit peu plus compliquĂ©. On va continuer de les inciter Ă  ĂȘtre sur les prix de marchĂ©. Si les prix devaient ĂȘtre corrigĂ©s Ă  moins 2, moins 3%, Ils devront amener Ă  moins de 3%. Et si c'est un peu plus, il faudra qu'ils fassent l'effort s'ils veulent rĂ©ellement trouver un acquĂ©reur.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    La dynamique des prix, William, dans le sud, en rĂ©gion PACA, elle va rester comme elle est ou alors on va commencer Ă  avoir des baisses en se disant peut-ĂȘtre que le marchĂ© va commencer Ă  corriger seulement maintenant si l'activitĂ© Ă©conomique ne repart pas mieux que ça ? Non,

  • William Siksik

    des baisses, je ne prĂ©vois pas de baisses. Tout simplement parce qu'on manque de produits. C'est aussi dĂ» au fait qu'on construit pas, voire peu. Le dispositif ZAN, zĂ©ro artificialisation nette sur la CĂŽte d'Azur, en est une des premiĂšres causes. Et l'absence de dĂ©livrance de permis d'ĂȘtre instruite aussi. Donc l'arrĂȘt du Pinel momentanĂ© qui durait depuis 38 ans est un mauvais signal. Mais les prix, non, parce qu'on a cette demande qui reste trĂšs forte. Donc malheureusement, les prix ne peuvent pas baisser. C'est pour ça d'ailleurs qu'on porte la proposition de notre prĂ©sident fĂ©dĂ©ral sur la portabilitĂ©, la transfĂ©rabilitĂ© des prĂȘts, notamment pour les primes aux Occidentaux.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quel est le moral de vos adhĂ©rents ? dans chacune de vos rĂ©gions aujourd'hui, avec cette crise quand mĂȘme qui a plombĂ© en tout cas le nombre de ventes ces derniers mois.

  • William Siksik

    La CĂŽte d'Azur, trĂšs dynamique. On a une chambre avec 42 administrateurs, on reprĂ©sente pratiquement 650 adhĂ©rents. Et c'est vrai qu'il y a ce dynamisme. Ils veulent se former pour ĂȘtre beaucoup plus performants face Ă  la concurrence. Et sur le terrain... On voit des agents immobiliers FMIM, ils sont trĂšs heureux de pouvoir conseiller les actifs pour pouvoir se loger.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc pas de fermeture cette année dans vos rangs ?

  • William Siksik

    On a eu trÚs peu de fermeture. Bien évidemment, c'est compliqué. Et c'est pour ça d'ailleurs que, que ce soit la fédération ou nos chambres, on est là pour aider nos adhérents qui sont en difficulté. La difficulté, elle est souvent qu'on a une mono-activité. Une personne ne fait que de la transaction, mais la plupart n'ont deux voire trois, de l'administration de biens ou syndic de copropriété.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et dans le nord du cĂŽtĂ© de l'Ăźle, le moral des adhĂ©rents, il en est oĂč ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Le moral des nordistes en gĂ©nĂ©ral est toujours combatif, trĂšs combatif et trĂšs travailleur. Et surtout, bien Ă©videmment, les adhĂ©rents de la FNIM, de la Chambre du Nord, qui est une chambre trĂšs dynamique, en plein dĂ©veloppement. qui a aussi le soutien de la FĂ©dĂ©ration, c'est important de le savoir. Ça veut dire qu'en effet, l'articulation entre la FĂ©dĂ©ration et les chambres marche trĂšs trĂšs bien. La FĂ©dĂ©ration est venue au soutien des adhĂ©rents. Et puis, dans le premier soutien, c'est la formation, la compĂ©tence, l'amĂ©lioration professionnelle. La FĂ©dĂ©ration a toujours poussĂ©, et les chambres aussi, et particuliĂšrement Chambre du Nord, qui Ă©tait la premiĂšre chambre Ă  crĂ©er de la formation professionnelle, Ă  justement amĂ©liorer le niveau de nos adhĂ©rents. Donc aujourd'hui, ils sont combatifs, ils ont vĂ©cu une annĂ©e difficile. Mais ils sont aussi trĂšs rĂ©silients. Et comme la valeur travail est une valeur propre fortement Ă  l'identitĂ© des adhĂ©rents du Nord, ils sont prĂȘts Ă  attaquer 2025 pour rebondir aprĂšs cette crise.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous avez perdu des adhérents, des agents cette année dans le Nord ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Eh bien relativement peu. Et ça, on pouvait en effet craindre. Et en fait, surtout, on s'aperçoit que les adhérents de la FNIM, finalement, ont eu moins de difficultés que l'ensemble du marché. de l'ensemble des acteurs des agences immobiliÚres et du nombre de cadres professionnels. Alors ce n'est pas juste parce qu'ils ont le logo FNIM qui est un trÚs beau logo et qui est un signe distinctif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ça repourrait magnifiquement sur vos vestes.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Merci Ariane. Mais c'est surtout parce que quand on adhĂšre Ă  la FNIM, il y a aussi tout un engagement dans une communautĂ©, dans la famille FNIM, dans l'Ă©cosystĂšme. On partage des pratiques, des bonnes pratiques. On s'inscrit aussi dans un cercle vertueux de formation, de professionnalisme. Et puis on va le dire aussi, il y a une vraie confraternitĂ©, oĂč on permet Ă  chacun, comme le disait tout Ă  l'heure William Tixy, de dire depuis trĂšs longtemps Ă  nos confrĂšres, pensez Ă  vous diversifier, vous faites la transaction, faites de l'administration de biens, l'administration de biens, faites de la copropriĂ©tĂ©, et c'est ce qui permet aussi de ce fait-lĂ  aux adhĂ©rents FNIM, dans le Nord comme dans le Sud, d'ĂȘtre plus rĂ©silients.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Soyez résilients, mais ça se décide la résilience ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Non, c'est une volonté.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est une volontĂ©, ça se travaille. DerniĂšre question pour conclure, qu'est-ce que vous donnez comme conseil aux acquĂ©reurs et aux vendeurs ? Est-ce que c'est le moment de vendre ou j'attends ? Est-ce que je me lance aujourd'hui si je veux acheter, si je peux ou j'attends que les taux peut-ĂȘtre baissent ou pas ?

  • William Siksik

    Les taux qui sont stables. Aujourd'hui, on a des taux qui sont stables. Le conseil, c'est l'investissement souvent d'une vie. C'est de passer par un vrai professionnel qui saura vous faire une étude comparative de marché. Nous, sur la CÎte d'Azur, on parle chacun de son marché. Sur la CÎte d'Azur, je leur conseille d'aller vers des agences labellisées FNIM. Avec des agences, on a un fichier commun qui est le MLS CÎte d'Azur. Avec la MEPI, on a la data qui va leur permettre d'avoir une étude comparative de marché. de leur montrer combien ils vaut leur bien, combien ils pourraient se louer, d'avoir une véritable étude juridique, comptable. Et c'est important pour eux, c'est l'investissement d'une vie. Donc, l'investissement d'une vie, ça ne se fait pas en deux minutes et ça se fait avec la digitalisation, parce qu'on a des partenaires qui sont présents au RENT aujourd'hui et qu'on peut saluer, et aussi de l'humain dans nos entreprises.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci William et Manuel.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Je donnerai juste... C'est le conseil que je donne Ă  tous mes clients. C'est toujours le moment ou d'acheter ou de vendre quand on en a besoin parce que c'est un parcours de vie. Si on doit en effet, si on attend une naissance, si on s'apprĂȘte Ă  avoir un projet familial, de nouvelle arrivĂ©e, c'est le moment. Alors ce qu'il faut, c'est se faire bien accompagner. Et donc que ce soit au moment d'acheter ou au moment de vendre, l'essentiel c'est de se faire bien accompagner sur la dĂ©finition de ses besoins, sur ses capacitĂ©s et puis aprĂšs sur la connaissance du terrain. Et l'avantage auprĂšs de la FNAIM, C'est que vous avez un adhĂ©rent dans chaque commune de France. Et donc ça vous permet de bien connaĂźtre le territoire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci à vous deux, Emmanuel Chambas, secrétaire général de l'AFNAIM, vice-président de l'AFNAIM Nord, et William Siksik, président de l'AFNAIM CÎte d'Azur et membre du bureau exécutif de l'AFNAIM. Merci.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous retrouve trÚs vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast IMMO à écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes. Mon podcast IMMO.

Description

Emmanuel Chambat, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNAIM du Nord, et William Siksik, prĂ©sident de la FNAIM CĂŽte d’Azur, analysent au micro d’Ariane Artinian l’état du marchĂ© immobilier en 2024. Dans le Nord, les prix corrigent jusqu’à 20 % en pĂ©riphĂ©rie, mais Lille reste un bastion attractif. Dans le Sud, malgrĂ© une chute des ventes, la CĂŽte d’Azur affiche une incroyable rĂ©sistance : « Ici, les prix ne baissent pas. On manque de produits, et la demande reste forte, » affirme William Siksik.

Alors, est-ce le bon moment pour vendre ou acheter ? « Un projet immobilier, c’est un parcours de vie. L’essentiel, c’est d’ĂȘtre bien accompagnĂ©, » conseille Emmanuel Chambat. Un Ă©pisode Ă  ne pas manquer pour dĂ©crypter les grandes tendances et prĂ©parer vos projets de 2025 !

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
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Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon podcast IMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo. On est au congrÚs de la FNAIM, au congrÚs IMMO FNAIM, au Carousel du Louvre et j'ai le plaisir de recevoir deux éminents représentants de la FNAIM. Emmanuel Ausha, bonjour.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous ĂȘtes secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNAIM, faste prĂ©sident de la FNAIM du Nord.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Bien sûr.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    William Siksik, bonjour.

  • William Siksik

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors vous ĂȘtes au bureau exĂ©cutif de l'AFNAIM et vous ĂȘtes prĂ©sident aujourd'hui de la FNAIM CĂŽte d'Azur.

  • William Siksik

    C'est ça.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Je précise vos implantations régionales parce qu'on est là aujourd'hui. Pour faire un état des lieux du marché, on va parler du nord de la France, du sud de la France. Pour commencer, un état des lieux du marché fin 2024, comment elle s'est passée cette année ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    L'annĂ©e 2024, dans le nord, a subi les mĂȘmes contraintes que le marchĂ© national. La particularitĂ© sur l'Ăźle, c'est qu'on a aussi beaucoup d'investisseurs, beaucoup de petites superficies, un marchĂ© Ă©tudiant assez dynamique. Pour ce marchĂ©-lĂ , ça s'est relativement bien tenu. Pour le marchĂ© de l'accession Ă  la rĂ©sidence principale, ça a Ă©tĂ© plus compliquĂ© parce que bien Ă©videmment, les taux d'intĂ©rĂȘt ont rendu un peu plus compliquĂ© l'accĂšs au logement. Une annĂ©e, on va dire, mitigĂ©e, pour laquelle on espĂšre le rebond l'an prochain.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, est-ce qu'on dit la mĂȘme chose dans le sud, William ?

  • William Siksik

    Dans le sud, c'est un marchĂ© un peu plus particulier. On est passĂ© en 10 ans de 18 000 Ă  33 000 ventes. Et lĂ , sur ces deux derniĂšres annĂ©es... On est passĂ© de 33 000, 25 000 et cette annĂ©e on va ĂȘtre Ă  23 000. Donc un volume des ventes qui a baissĂ© mais qui s'est aujourd'hui stabilisĂ© et des prix par contre qui n'ont Ă  aucun moment baissĂ©. Ça c'est dĂ» Ă  l'attractivitĂ© de notre rĂ©gion, un aĂ©roport en centre-ville, mais aussi Ă  des maires courageux qui ont entrepris une rĂ©novation urbaine qui a fait qu'aujourd'hui sur la cĂŽte d'Azur, on n'a pas un marchĂ© mais des marchĂ©s. Par exemple, la clientĂšle Ă©trangĂšre ne reprĂ©sente que 11% du marchĂ©. C'est surtout une clientĂšle achat-revente, mais aussi une clientĂšle qui vient des grandes mĂ©tropoles. Le seul bĂ©mol, c'est la clientĂšle primo-accĂ©dant qui, par l'effet de l'augmentation des taux, a Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e du marchĂ©. Et on souffre effectivement d'une pĂ©nurie du marchĂ© locatif par rapport Ă  l'absence de plan logement. du gouvernement, pas de statut fiscal du bailleur privĂ©. On a fait des propositions trĂšs claires Ă  la FNAIM, comme l'APL accĂ©dant et de remettre la dĂ©duction des intĂ©rĂȘts d'antenne.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    En tout cas, dans le sud, au sud, pas de baisse des prix actée sur cette année écoulée. Et dans le nord, comment ça se passe ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Une certaine correction des prix. Bien Ă©videmment, les meilleurs emplacements, le cƓur de l'Ăźle, du Vieux-Lille, restent Ă©tals, mais ne progressent plus. Et plus on s'Ă©loigne de la mĂ©tropole rĂ©gionale de l'Ăźle, plus en effet les prix ont dĂ» se corriger pour permettre aux acquĂ©reurs de venir se positionner.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et cette correction, elle est de l'ordre de 7 Ă  8

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    On va trouver de 3 Ă  5 pour l'ensemble de la mĂ©tropole lilloise. Et puis, plus on s'Ă©loigne de la mĂ©tropole lilloise... Plus on va descendre, et on peut aller jusqu'Ă  des 15-20%, il faut savoir que dans le sud du dĂ©partement du Nord, il n'y a pas, on trouvait des prix au mĂštre carrĂ© Ă  800 euros, 900 euros Ă  l'acquisition, quand on est Ă  6000 euros en plein cƓur de l'Ăźle. Vous voyez, donc l'Ă©cart est assez significatif, alors qu'avant ces prix de 800 Ă©taient peut-ĂȘtre Ă  1200, 1400. Donc plus on s'est Ă©loignĂ© de l'Ăźle, et l'attractivitĂ© de la mĂ©tropole lilloise, plus il a fallu stimuler le marchĂ©, et donc les vendeurs ont Ă©tĂ© incitĂ©s Ă  corriger leur prix. pour permettre aux acquĂ©reurs de regagner ce pouvoir d'achat qu'ils avaient perdu par la hausse des taux d'intĂ©rĂȘt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que les prix ont suffisamment baissé ? Vous pensez qu'on a atteint un plancher ou pas ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Alors clairement, il paraĂźt difficile, puisque en fait on regarde les ressources et les revenus mĂ©dians des habitants de la rĂ©gion qui animent le marchĂ©, il paraĂźt difficile que ces prix baissent encore. Beaucoup, peut-ĂȘtre ont-ils encore baissĂ© un petit peu pour s'ajuster, mais je pense que la deuxiĂšme partie de l'annĂ©e, on a vu la difficultĂ© n'Ă©tait pas tant, finalement, juste les taux d'intĂ©rĂȘt qui avaient augmentĂ©, mais l'accĂšs au crĂ©dit. Alors, pourquoi ? Parce que l'accĂšs au crĂ©dit, il faut d'abord que les banques considĂšrent que celui Ă  qui elles vont prĂȘter soit parfaitement solvable, donc il faut amĂ©liorer ses conditions de solvabilitĂ©, ça prend un peu de temps, un peu plus d'apports dans les dossiers. Donc ça, c'est plutĂŽt cette deuxiĂšme partie-lĂ . On va voir aujourd'hui les acquĂ©reurs. Et puis il y a un rĂ©flexe aussi, c'est qu'on sait trĂšs bien que les vendeurs ont beaucoup de mal Ă  baisser leur prix. Ça prend beaucoup de temps. Et quand ils ont dĂ©jĂ  procĂ©dĂ© Ă  une, deux, trois baisses de prix, c'est un petit peu plus compliquĂ©. On va continuer de les inciter Ă  ĂȘtre sur les prix de marchĂ©. Si les prix devaient ĂȘtre corrigĂ©s Ă  moins 2, moins 3%, Ils devront amener Ă  moins de 3%. Et si c'est un peu plus, il faudra qu'ils fassent l'effort s'ils veulent rĂ©ellement trouver un acquĂ©reur.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    La dynamique des prix, William, dans le sud, en rĂ©gion PACA, elle va rester comme elle est ou alors on va commencer Ă  avoir des baisses en se disant peut-ĂȘtre que le marchĂ© va commencer Ă  corriger seulement maintenant si l'activitĂ© Ă©conomique ne repart pas mieux que ça ? Non,

  • William Siksik

    des baisses, je ne prĂ©vois pas de baisses. Tout simplement parce qu'on manque de produits. C'est aussi dĂ» au fait qu'on construit pas, voire peu. Le dispositif ZAN, zĂ©ro artificialisation nette sur la CĂŽte d'Azur, en est une des premiĂšres causes. Et l'absence de dĂ©livrance de permis d'ĂȘtre instruite aussi. Donc l'arrĂȘt du Pinel momentanĂ© qui durait depuis 38 ans est un mauvais signal. Mais les prix, non, parce qu'on a cette demande qui reste trĂšs forte. Donc malheureusement, les prix ne peuvent pas baisser. C'est pour ça d'ailleurs qu'on porte la proposition de notre prĂ©sident fĂ©dĂ©ral sur la portabilitĂ©, la transfĂ©rabilitĂ© des prĂȘts, notamment pour les primes aux Occidentaux.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quel est le moral de vos adhĂ©rents ? dans chacune de vos rĂ©gions aujourd'hui, avec cette crise quand mĂȘme qui a plombĂ© en tout cas le nombre de ventes ces derniers mois.

  • William Siksik

    La CĂŽte d'Azur, trĂšs dynamique. On a une chambre avec 42 administrateurs, on reprĂ©sente pratiquement 650 adhĂ©rents. Et c'est vrai qu'il y a ce dynamisme. Ils veulent se former pour ĂȘtre beaucoup plus performants face Ă  la concurrence. Et sur le terrain... On voit des agents immobiliers FMIM, ils sont trĂšs heureux de pouvoir conseiller les actifs pour pouvoir se loger.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc pas de fermeture cette année dans vos rangs ?

  • William Siksik

    On a eu trÚs peu de fermeture. Bien évidemment, c'est compliqué. Et c'est pour ça d'ailleurs que, que ce soit la fédération ou nos chambres, on est là pour aider nos adhérents qui sont en difficulté. La difficulté, elle est souvent qu'on a une mono-activité. Une personne ne fait que de la transaction, mais la plupart n'ont deux voire trois, de l'administration de biens ou syndic de copropriété.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et dans le nord du cĂŽtĂ© de l'Ăźle, le moral des adhĂ©rents, il en est oĂč ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Le moral des nordistes en gĂ©nĂ©ral est toujours combatif, trĂšs combatif et trĂšs travailleur. Et surtout, bien Ă©videmment, les adhĂ©rents de la FNIM, de la Chambre du Nord, qui est une chambre trĂšs dynamique, en plein dĂ©veloppement. qui a aussi le soutien de la FĂ©dĂ©ration, c'est important de le savoir. Ça veut dire qu'en effet, l'articulation entre la FĂ©dĂ©ration et les chambres marche trĂšs trĂšs bien. La FĂ©dĂ©ration est venue au soutien des adhĂ©rents. Et puis, dans le premier soutien, c'est la formation, la compĂ©tence, l'amĂ©lioration professionnelle. La FĂ©dĂ©ration a toujours poussĂ©, et les chambres aussi, et particuliĂšrement Chambre du Nord, qui Ă©tait la premiĂšre chambre Ă  crĂ©er de la formation professionnelle, Ă  justement amĂ©liorer le niveau de nos adhĂ©rents. Donc aujourd'hui, ils sont combatifs, ils ont vĂ©cu une annĂ©e difficile. Mais ils sont aussi trĂšs rĂ©silients. Et comme la valeur travail est une valeur propre fortement Ă  l'identitĂ© des adhĂ©rents du Nord, ils sont prĂȘts Ă  attaquer 2025 pour rebondir aprĂšs cette crise.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous avez perdu des adhérents, des agents cette année dans le Nord ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Eh bien relativement peu. Et ça, on pouvait en effet craindre. Et en fait, surtout, on s'aperçoit que les adhérents de la FNIM, finalement, ont eu moins de difficultés que l'ensemble du marché. de l'ensemble des acteurs des agences immobiliÚres et du nombre de cadres professionnels. Alors ce n'est pas juste parce qu'ils ont le logo FNIM qui est un trÚs beau logo et qui est un signe distinctif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ça repourrait magnifiquement sur vos vestes.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Merci Ariane. Mais c'est surtout parce que quand on adhĂšre Ă  la FNIM, il y a aussi tout un engagement dans une communautĂ©, dans la famille FNIM, dans l'Ă©cosystĂšme. On partage des pratiques, des bonnes pratiques. On s'inscrit aussi dans un cercle vertueux de formation, de professionnalisme. Et puis on va le dire aussi, il y a une vraie confraternitĂ©, oĂč on permet Ă  chacun, comme le disait tout Ă  l'heure William Tixy, de dire depuis trĂšs longtemps Ă  nos confrĂšres, pensez Ă  vous diversifier, vous faites la transaction, faites de l'administration de biens, l'administration de biens, faites de la copropriĂ©tĂ©, et c'est ce qui permet aussi de ce fait-lĂ  aux adhĂ©rents FNIM, dans le Nord comme dans le Sud, d'ĂȘtre plus rĂ©silients.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Soyez résilients, mais ça se décide la résilience ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Non, c'est une volonté.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est une volontĂ©, ça se travaille. DerniĂšre question pour conclure, qu'est-ce que vous donnez comme conseil aux acquĂ©reurs et aux vendeurs ? Est-ce que c'est le moment de vendre ou j'attends ? Est-ce que je me lance aujourd'hui si je veux acheter, si je peux ou j'attends que les taux peut-ĂȘtre baissent ou pas ?

  • William Siksik

    Les taux qui sont stables. Aujourd'hui, on a des taux qui sont stables. Le conseil, c'est l'investissement souvent d'une vie. C'est de passer par un vrai professionnel qui saura vous faire une étude comparative de marché. Nous, sur la CÎte d'Azur, on parle chacun de son marché. Sur la CÎte d'Azur, je leur conseille d'aller vers des agences labellisées FNIM. Avec des agences, on a un fichier commun qui est le MLS CÎte d'Azur. Avec la MEPI, on a la data qui va leur permettre d'avoir une étude comparative de marché. de leur montrer combien ils vaut leur bien, combien ils pourraient se louer, d'avoir une véritable étude juridique, comptable. Et c'est important pour eux, c'est l'investissement d'une vie. Donc, l'investissement d'une vie, ça ne se fait pas en deux minutes et ça se fait avec la digitalisation, parce qu'on a des partenaires qui sont présents au RENT aujourd'hui et qu'on peut saluer, et aussi de l'humain dans nos entreprises.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci William et Manuel.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Je donnerai juste... C'est le conseil que je donne Ă  tous mes clients. C'est toujours le moment ou d'acheter ou de vendre quand on en a besoin parce que c'est un parcours de vie. Si on doit en effet, si on attend une naissance, si on s'apprĂȘte Ă  avoir un projet familial, de nouvelle arrivĂ©e, c'est le moment. Alors ce qu'il faut, c'est se faire bien accompagner. Et donc que ce soit au moment d'acheter ou au moment de vendre, l'essentiel c'est de se faire bien accompagner sur la dĂ©finition de ses besoins, sur ses capacitĂ©s et puis aprĂšs sur la connaissance du terrain. Et l'avantage auprĂšs de la FNAIM, C'est que vous avez un adhĂ©rent dans chaque commune de France. Et donc ça vous permet de bien connaĂźtre le territoire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci à vous deux, Emmanuel Chambas, secrétaire général de l'AFNAIM, vice-président de l'AFNAIM Nord, et William Siksik, président de l'AFNAIM CÎte d'Azur et membre du bureau exécutif de l'AFNAIM. Merci.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous retrouve trÚs vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast IMMO à écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes. Mon podcast IMMO.

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Description

Emmanuel Chambat, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNAIM du Nord, et William Siksik, prĂ©sident de la FNAIM CĂŽte d’Azur, analysent au micro d’Ariane Artinian l’état du marchĂ© immobilier en 2024. Dans le Nord, les prix corrigent jusqu’à 20 % en pĂ©riphĂ©rie, mais Lille reste un bastion attractif. Dans le Sud, malgrĂ© une chute des ventes, la CĂŽte d’Azur affiche une incroyable rĂ©sistance : « Ici, les prix ne baissent pas. On manque de produits, et la demande reste forte, » affirme William Siksik.

Alors, est-ce le bon moment pour vendre ou acheter ? « Un projet immobilier, c’est un parcours de vie. L’essentiel, c’est d’ĂȘtre bien accompagnĂ©, » conseille Emmanuel Chambat. Un Ă©pisode Ă  ne pas manquer pour dĂ©crypter les grandes tendances et prĂ©parer vos projets de 2025 !

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon podcast IMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo. On est au congrÚs de la FNAIM, au congrÚs IMMO FNAIM, au Carousel du Louvre et j'ai le plaisir de recevoir deux éminents représentants de la FNAIM. Emmanuel Ausha, bonjour.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous ĂȘtes secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNAIM, faste prĂ©sident de la FNAIM du Nord.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Bien sûr.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    William Siksik, bonjour.

  • William Siksik

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors vous ĂȘtes au bureau exĂ©cutif de l'AFNAIM et vous ĂȘtes prĂ©sident aujourd'hui de la FNAIM CĂŽte d'Azur.

  • William Siksik

    C'est ça.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Je précise vos implantations régionales parce qu'on est là aujourd'hui. Pour faire un état des lieux du marché, on va parler du nord de la France, du sud de la France. Pour commencer, un état des lieux du marché fin 2024, comment elle s'est passée cette année ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    L'annĂ©e 2024, dans le nord, a subi les mĂȘmes contraintes que le marchĂ© national. La particularitĂ© sur l'Ăźle, c'est qu'on a aussi beaucoup d'investisseurs, beaucoup de petites superficies, un marchĂ© Ă©tudiant assez dynamique. Pour ce marchĂ©-lĂ , ça s'est relativement bien tenu. Pour le marchĂ© de l'accession Ă  la rĂ©sidence principale, ça a Ă©tĂ© plus compliquĂ© parce que bien Ă©videmment, les taux d'intĂ©rĂȘt ont rendu un peu plus compliquĂ© l'accĂšs au logement. Une annĂ©e, on va dire, mitigĂ©e, pour laquelle on espĂšre le rebond l'an prochain.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, est-ce qu'on dit la mĂȘme chose dans le sud, William ?

  • William Siksik

    Dans le sud, c'est un marchĂ© un peu plus particulier. On est passĂ© en 10 ans de 18 000 Ă  33 000 ventes. Et lĂ , sur ces deux derniĂšres annĂ©es... On est passĂ© de 33 000, 25 000 et cette annĂ©e on va ĂȘtre Ă  23 000. Donc un volume des ventes qui a baissĂ© mais qui s'est aujourd'hui stabilisĂ© et des prix par contre qui n'ont Ă  aucun moment baissĂ©. Ça c'est dĂ» Ă  l'attractivitĂ© de notre rĂ©gion, un aĂ©roport en centre-ville, mais aussi Ă  des maires courageux qui ont entrepris une rĂ©novation urbaine qui a fait qu'aujourd'hui sur la cĂŽte d'Azur, on n'a pas un marchĂ© mais des marchĂ©s. Par exemple, la clientĂšle Ă©trangĂšre ne reprĂ©sente que 11% du marchĂ©. C'est surtout une clientĂšle achat-revente, mais aussi une clientĂšle qui vient des grandes mĂ©tropoles. Le seul bĂ©mol, c'est la clientĂšle primo-accĂ©dant qui, par l'effet de l'augmentation des taux, a Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e du marchĂ©. Et on souffre effectivement d'une pĂ©nurie du marchĂ© locatif par rapport Ă  l'absence de plan logement. du gouvernement, pas de statut fiscal du bailleur privĂ©. On a fait des propositions trĂšs claires Ă  la FNAIM, comme l'APL accĂ©dant et de remettre la dĂ©duction des intĂ©rĂȘts d'antenne.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    En tout cas, dans le sud, au sud, pas de baisse des prix actée sur cette année écoulée. Et dans le nord, comment ça se passe ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Une certaine correction des prix. Bien Ă©videmment, les meilleurs emplacements, le cƓur de l'Ăźle, du Vieux-Lille, restent Ă©tals, mais ne progressent plus. Et plus on s'Ă©loigne de la mĂ©tropole rĂ©gionale de l'Ăźle, plus en effet les prix ont dĂ» se corriger pour permettre aux acquĂ©reurs de venir se positionner.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et cette correction, elle est de l'ordre de 7 Ă  8

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    On va trouver de 3 Ă  5 pour l'ensemble de la mĂ©tropole lilloise. Et puis, plus on s'Ă©loigne de la mĂ©tropole lilloise... Plus on va descendre, et on peut aller jusqu'Ă  des 15-20%, il faut savoir que dans le sud du dĂ©partement du Nord, il n'y a pas, on trouvait des prix au mĂštre carrĂ© Ă  800 euros, 900 euros Ă  l'acquisition, quand on est Ă  6000 euros en plein cƓur de l'Ăźle. Vous voyez, donc l'Ă©cart est assez significatif, alors qu'avant ces prix de 800 Ă©taient peut-ĂȘtre Ă  1200, 1400. Donc plus on s'est Ă©loignĂ© de l'Ăźle, et l'attractivitĂ© de la mĂ©tropole lilloise, plus il a fallu stimuler le marchĂ©, et donc les vendeurs ont Ă©tĂ© incitĂ©s Ă  corriger leur prix. pour permettre aux acquĂ©reurs de regagner ce pouvoir d'achat qu'ils avaient perdu par la hausse des taux d'intĂ©rĂȘt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que les prix ont suffisamment baissé ? Vous pensez qu'on a atteint un plancher ou pas ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Alors clairement, il paraĂźt difficile, puisque en fait on regarde les ressources et les revenus mĂ©dians des habitants de la rĂ©gion qui animent le marchĂ©, il paraĂźt difficile que ces prix baissent encore. Beaucoup, peut-ĂȘtre ont-ils encore baissĂ© un petit peu pour s'ajuster, mais je pense que la deuxiĂšme partie de l'annĂ©e, on a vu la difficultĂ© n'Ă©tait pas tant, finalement, juste les taux d'intĂ©rĂȘt qui avaient augmentĂ©, mais l'accĂšs au crĂ©dit. Alors, pourquoi ? Parce que l'accĂšs au crĂ©dit, il faut d'abord que les banques considĂšrent que celui Ă  qui elles vont prĂȘter soit parfaitement solvable, donc il faut amĂ©liorer ses conditions de solvabilitĂ©, ça prend un peu de temps, un peu plus d'apports dans les dossiers. Donc ça, c'est plutĂŽt cette deuxiĂšme partie-lĂ . On va voir aujourd'hui les acquĂ©reurs. Et puis il y a un rĂ©flexe aussi, c'est qu'on sait trĂšs bien que les vendeurs ont beaucoup de mal Ă  baisser leur prix. Ça prend beaucoup de temps. Et quand ils ont dĂ©jĂ  procĂ©dĂ© Ă  une, deux, trois baisses de prix, c'est un petit peu plus compliquĂ©. On va continuer de les inciter Ă  ĂȘtre sur les prix de marchĂ©. Si les prix devaient ĂȘtre corrigĂ©s Ă  moins 2, moins 3%, Ils devront amener Ă  moins de 3%. Et si c'est un peu plus, il faudra qu'ils fassent l'effort s'ils veulent rĂ©ellement trouver un acquĂ©reur.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    La dynamique des prix, William, dans le sud, en rĂ©gion PACA, elle va rester comme elle est ou alors on va commencer Ă  avoir des baisses en se disant peut-ĂȘtre que le marchĂ© va commencer Ă  corriger seulement maintenant si l'activitĂ© Ă©conomique ne repart pas mieux que ça ? Non,

  • William Siksik

    des baisses, je ne prĂ©vois pas de baisses. Tout simplement parce qu'on manque de produits. C'est aussi dĂ» au fait qu'on construit pas, voire peu. Le dispositif ZAN, zĂ©ro artificialisation nette sur la CĂŽte d'Azur, en est une des premiĂšres causes. Et l'absence de dĂ©livrance de permis d'ĂȘtre instruite aussi. Donc l'arrĂȘt du Pinel momentanĂ© qui durait depuis 38 ans est un mauvais signal. Mais les prix, non, parce qu'on a cette demande qui reste trĂšs forte. Donc malheureusement, les prix ne peuvent pas baisser. C'est pour ça d'ailleurs qu'on porte la proposition de notre prĂ©sident fĂ©dĂ©ral sur la portabilitĂ©, la transfĂ©rabilitĂ© des prĂȘts, notamment pour les primes aux Occidentaux.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quel est le moral de vos adhĂ©rents ? dans chacune de vos rĂ©gions aujourd'hui, avec cette crise quand mĂȘme qui a plombĂ© en tout cas le nombre de ventes ces derniers mois.

  • William Siksik

    La CĂŽte d'Azur, trĂšs dynamique. On a une chambre avec 42 administrateurs, on reprĂ©sente pratiquement 650 adhĂ©rents. Et c'est vrai qu'il y a ce dynamisme. Ils veulent se former pour ĂȘtre beaucoup plus performants face Ă  la concurrence. Et sur le terrain... On voit des agents immobiliers FMIM, ils sont trĂšs heureux de pouvoir conseiller les actifs pour pouvoir se loger.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc pas de fermeture cette année dans vos rangs ?

  • William Siksik

    On a eu trÚs peu de fermeture. Bien évidemment, c'est compliqué. Et c'est pour ça d'ailleurs que, que ce soit la fédération ou nos chambres, on est là pour aider nos adhérents qui sont en difficulté. La difficulté, elle est souvent qu'on a une mono-activité. Une personne ne fait que de la transaction, mais la plupart n'ont deux voire trois, de l'administration de biens ou syndic de copropriété.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et dans le nord du cĂŽtĂ© de l'Ăźle, le moral des adhĂ©rents, il en est oĂč ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Le moral des nordistes en gĂ©nĂ©ral est toujours combatif, trĂšs combatif et trĂšs travailleur. Et surtout, bien Ă©videmment, les adhĂ©rents de la FNIM, de la Chambre du Nord, qui est une chambre trĂšs dynamique, en plein dĂ©veloppement. qui a aussi le soutien de la FĂ©dĂ©ration, c'est important de le savoir. Ça veut dire qu'en effet, l'articulation entre la FĂ©dĂ©ration et les chambres marche trĂšs trĂšs bien. La FĂ©dĂ©ration est venue au soutien des adhĂ©rents. Et puis, dans le premier soutien, c'est la formation, la compĂ©tence, l'amĂ©lioration professionnelle. La FĂ©dĂ©ration a toujours poussĂ©, et les chambres aussi, et particuliĂšrement Chambre du Nord, qui Ă©tait la premiĂšre chambre Ă  crĂ©er de la formation professionnelle, Ă  justement amĂ©liorer le niveau de nos adhĂ©rents. Donc aujourd'hui, ils sont combatifs, ils ont vĂ©cu une annĂ©e difficile. Mais ils sont aussi trĂšs rĂ©silients. Et comme la valeur travail est une valeur propre fortement Ă  l'identitĂ© des adhĂ©rents du Nord, ils sont prĂȘts Ă  attaquer 2025 pour rebondir aprĂšs cette crise.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous avez perdu des adhérents, des agents cette année dans le Nord ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Eh bien relativement peu. Et ça, on pouvait en effet craindre. Et en fait, surtout, on s'aperçoit que les adhérents de la FNIM, finalement, ont eu moins de difficultés que l'ensemble du marché. de l'ensemble des acteurs des agences immobiliÚres et du nombre de cadres professionnels. Alors ce n'est pas juste parce qu'ils ont le logo FNIM qui est un trÚs beau logo et qui est un signe distinctif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ça repourrait magnifiquement sur vos vestes.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Merci Ariane. Mais c'est surtout parce que quand on adhĂšre Ă  la FNIM, il y a aussi tout un engagement dans une communautĂ©, dans la famille FNIM, dans l'Ă©cosystĂšme. On partage des pratiques, des bonnes pratiques. On s'inscrit aussi dans un cercle vertueux de formation, de professionnalisme. Et puis on va le dire aussi, il y a une vraie confraternitĂ©, oĂč on permet Ă  chacun, comme le disait tout Ă  l'heure William Tixy, de dire depuis trĂšs longtemps Ă  nos confrĂšres, pensez Ă  vous diversifier, vous faites la transaction, faites de l'administration de biens, l'administration de biens, faites de la copropriĂ©tĂ©, et c'est ce qui permet aussi de ce fait-lĂ  aux adhĂ©rents FNIM, dans le Nord comme dans le Sud, d'ĂȘtre plus rĂ©silients.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Soyez résilients, mais ça se décide la résilience ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Non, c'est une volonté.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est une volontĂ©, ça se travaille. DerniĂšre question pour conclure, qu'est-ce que vous donnez comme conseil aux acquĂ©reurs et aux vendeurs ? Est-ce que c'est le moment de vendre ou j'attends ? Est-ce que je me lance aujourd'hui si je veux acheter, si je peux ou j'attends que les taux peut-ĂȘtre baissent ou pas ?

  • William Siksik

    Les taux qui sont stables. Aujourd'hui, on a des taux qui sont stables. Le conseil, c'est l'investissement souvent d'une vie. C'est de passer par un vrai professionnel qui saura vous faire une étude comparative de marché. Nous, sur la CÎte d'Azur, on parle chacun de son marché. Sur la CÎte d'Azur, je leur conseille d'aller vers des agences labellisées FNIM. Avec des agences, on a un fichier commun qui est le MLS CÎte d'Azur. Avec la MEPI, on a la data qui va leur permettre d'avoir une étude comparative de marché. de leur montrer combien ils vaut leur bien, combien ils pourraient se louer, d'avoir une véritable étude juridique, comptable. Et c'est important pour eux, c'est l'investissement d'une vie. Donc, l'investissement d'une vie, ça ne se fait pas en deux minutes et ça se fait avec la digitalisation, parce qu'on a des partenaires qui sont présents au RENT aujourd'hui et qu'on peut saluer, et aussi de l'humain dans nos entreprises.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci William et Manuel.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Je donnerai juste... C'est le conseil que je donne Ă  tous mes clients. C'est toujours le moment ou d'acheter ou de vendre quand on en a besoin parce que c'est un parcours de vie. Si on doit en effet, si on attend une naissance, si on s'apprĂȘte Ă  avoir un projet familial, de nouvelle arrivĂ©e, c'est le moment. Alors ce qu'il faut, c'est se faire bien accompagner. Et donc que ce soit au moment d'acheter ou au moment de vendre, l'essentiel c'est de se faire bien accompagner sur la dĂ©finition de ses besoins, sur ses capacitĂ©s et puis aprĂšs sur la connaissance du terrain. Et l'avantage auprĂšs de la FNAIM, C'est que vous avez un adhĂ©rent dans chaque commune de France. Et donc ça vous permet de bien connaĂźtre le territoire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci à vous deux, Emmanuel Chambas, secrétaire général de l'AFNAIM, vice-président de l'AFNAIM Nord, et William Siksik, président de l'AFNAIM CÎte d'Azur et membre du bureau exécutif de l'AFNAIM. Merci.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous retrouve trÚs vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast IMMO à écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes. Mon podcast IMMO.

Description

Emmanuel Chambat, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNAIM du Nord, et William Siksik, prĂ©sident de la FNAIM CĂŽte d’Azur, analysent au micro d’Ariane Artinian l’état du marchĂ© immobilier en 2024. Dans le Nord, les prix corrigent jusqu’à 20 % en pĂ©riphĂ©rie, mais Lille reste un bastion attractif. Dans le Sud, malgrĂ© une chute des ventes, la CĂŽte d’Azur affiche une incroyable rĂ©sistance : « Ici, les prix ne baissent pas. On manque de produits, et la demande reste forte, » affirme William Siksik.

Alors, est-ce le bon moment pour vendre ou acheter ? « Un projet immobilier, c’est un parcours de vie. L’essentiel, c’est d’ĂȘtre bien accompagnĂ©, » conseille Emmanuel Chambat. Un Ă©pisode Ă  ne pas manquer pour dĂ©crypter les grandes tendances et prĂ©parer vos projets de 2025 !

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Transcription

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon podcast IMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast Immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo. On est au congrÚs de la FNAIM, au congrÚs IMMO FNAIM, au Carousel du Louvre et j'ai le plaisir de recevoir deux éminents représentants de la FNAIM. Emmanuel Ausha, bonjour.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous ĂȘtes secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FNAIM, faste prĂ©sident de la FNAIM du Nord.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Bien sûr.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    William Siksik, bonjour.

  • William Siksik

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors vous ĂȘtes au bureau exĂ©cutif de l'AFNAIM et vous ĂȘtes prĂ©sident aujourd'hui de la FNAIM CĂŽte d'Azur.

  • William Siksik

    C'est ça.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Je précise vos implantations régionales parce qu'on est là aujourd'hui. Pour faire un état des lieux du marché, on va parler du nord de la France, du sud de la France. Pour commencer, un état des lieux du marché fin 2024, comment elle s'est passée cette année ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    L'annĂ©e 2024, dans le nord, a subi les mĂȘmes contraintes que le marchĂ© national. La particularitĂ© sur l'Ăźle, c'est qu'on a aussi beaucoup d'investisseurs, beaucoup de petites superficies, un marchĂ© Ă©tudiant assez dynamique. Pour ce marchĂ©-lĂ , ça s'est relativement bien tenu. Pour le marchĂ© de l'accession Ă  la rĂ©sidence principale, ça a Ă©tĂ© plus compliquĂ© parce que bien Ă©videmment, les taux d'intĂ©rĂȘt ont rendu un peu plus compliquĂ© l'accĂšs au logement. Une annĂ©e, on va dire, mitigĂ©e, pour laquelle on espĂšre le rebond l'an prochain.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, est-ce qu'on dit la mĂȘme chose dans le sud, William ?

  • William Siksik

    Dans le sud, c'est un marchĂ© un peu plus particulier. On est passĂ© en 10 ans de 18 000 Ă  33 000 ventes. Et lĂ , sur ces deux derniĂšres annĂ©es... On est passĂ© de 33 000, 25 000 et cette annĂ©e on va ĂȘtre Ă  23 000. Donc un volume des ventes qui a baissĂ© mais qui s'est aujourd'hui stabilisĂ© et des prix par contre qui n'ont Ă  aucun moment baissĂ©. Ça c'est dĂ» Ă  l'attractivitĂ© de notre rĂ©gion, un aĂ©roport en centre-ville, mais aussi Ă  des maires courageux qui ont entrepris une rĂ©novation urbaine qui a fait qu'aujourd'hui sur la cĂŽte d'Azur, on n'a pas un marchĂ© mais des marchĂ©s. Par exemple, la clientĂšle Ă©trangĂšre ne reprĂ©sente que 11% du marchĂ©. C'est surtout une clientĂšle achat-revente, mais aussi une clientĂšle qui vient des grandes mĂ©tropoles. Le seul bĂ©mol, c'est la clientĂšle primo-accĂ©dant qui, par l'effet de l'augmentation des taux, a Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e du marchĂ©. Et on souffre effectivement d'une pĂ©nurie du marchĂ© locatif par rapport Ă  l'absence de plan logement. du gouvernement, pas de statut fiscal du bailleur privĂ©. On a fait des propositions trĂšs claires Ă  la FNAIM, comme l'APL accĂ©dant et de remettre la dĂ©duction des intĂ©rĂȘts d'antenne.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    En tout cas, dans le sud, au sud, pas de baisse des prix actée sur cette année écoulée. Et dans le nord, comment ça se passe ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Une certaine correction des prix. Bien Ă©videmment, les meilleurs emplacements, le cƓur de l'Ăźle, du Vieux-Lille, restent Ă©tals, mais ne progressent plus. Et plus on s'Ă©loigne de la mĂ©tropole rĂ©gionale de l'Ăźle, plus en effet les prix ont dĂ» se corriger pour permettre aux acquĂ©reurs de venir se positionner.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et cette correction, elle est de l'ordre de 7 Ă  8

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    On va trouver de 3 Ă  5 pour l'ensemble de la mĂ©tropole lilloise. Et puis, plus on s'Ă©loigne de la mĂ©tropole lilloise... Plus on va descendre, et on peut aller jusqu'Ă  des 15-20%, il faut savoir que dans le sud du dĂ©partement du Nord, il n'y a pas, on trouvait des prix au mĂštre carrĂ© Ă  800 euros, 900 euros Ă  l'acquisition, quand on est Ă  6000 euros en plein cƓur de l'Ăźle. Vous voyez, donc l'Ă©cart est assez significatif, alors qu'avant ces prix de 800 Ă©taient peut-ĂȘtre Ă  1200, 1400. Donc plus on s'est Ă©loignĂ© de l'Ăźle, et l'attractivitĂ© de la mĂ©tropole lilloise, plus il a fallu stimuler le marchĂ©, et donc les vendeurs ont Ă©tĂ© incitĂ©s Ă  corriger leur prix. pour permettre aux acquĂ©reurs de regagner ce pouvoir d'achat qu'ils avaient perdu par la hausse des taux d'intĂ©rĂȘt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que les prix ont suffisamment baissé ? Vous pensez qu'on a atteint un plancher ou pas ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Alors clairement, il paraĂźt difficile, puisque en fait on regarde les ressources et les revenus mĂ©dians des habitants de la rĂ©gion qui animent le marchĂ©, il paraĂźt difficile que ces prix baissent encore. Beaucoup, peut-ĂȘtre ont-ils encore baissĂ© un petit peu pour s'ajuster, mais je pense que la deuxiĂšme partie de l'annĂ©e, on a vu la difficultĂ© n'Ă©tait pas tant, finalement, juste les taux d'intĂ©rĂȘt qui avaient augmentĂ©, mais l'accĂšs au crĂ©dit. Alors, pourquoi ? Parce que l'accĂšs au crĂ©dit, il faut d'abord que les banques considĂšrent que celui Ă  qui elles vont prĂȘter soit parfaitement solvable, donc il faut amĂ©liorer ses conditions de solvabilitĂ©, ça prend un peu de temps, un peu plus d'apports dans les dossiers. Donc ça, c'est plutĂŽt cette deuxiĂšme partie-lĂ . On va voir aujourd'hui les acquĂ©reurs. Et puis il y a un rĂ©flexe aussi, c'est qu'on sait trĂšs bien que les vendeurs ont beaucoup de mal Ă  baisser leur prix. Ça prend beaucoup de temps. Et quand ils ont dĂ©jĂ  procĂ©dĂ© Ă  une, deux, trois baisses de prix, c'est un petit peu plus compliquĂ©. On va continuer de les inciter Ă  ĂȘtre sur les prix de marchĂ©. Si les prix devaient ĂȘtre corrigĂ©s Ă  moins 2, moins 3%, Ils devront amener Ă  moins de 3%. Et si c'est un peu plus, il faudra qu'ils fassent l'effort s'ils veulent rĂ©ellement trouver un acquĂ©reur.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    La dynamique des prix, William, dans le sud, en rĂ©gion PACA, elle va rester comme elle est ou alors on va commencer Ă  avoir des baisses en se disant peut-ĂȘtre que le marchĂ© va commencer Ă  corriger seulement maintenant si l'activitĂ© Ă©conomique ne repart pas mieux que ça ? Non,

  • William Siksik

    des baisses, je ne prĂ©vois pas de baisses. Tout simplement parce qu'on manque de produits. C'est aussi dĂ» au fait qu'on construit pas, voire peu. Le dispositif ZAN, zĂ©ro artificialisation nette sur la CĂŽte d'Azur, en est une des premiĂšres causes. Et l'absence de dĂ©livrance de permis d'ĂȘtre instruite aussi. Donc l'arrĂȘt du Pinel momentanĂ© qui durait depuis 38 ans est un mauvais signal. Mais les prix, non, parce qu'on a cette demande qui reste trĂšs forte. Donc malheureusement, les prix ne peuvent pas baisser. C'est pour ça d'ailleurs qu'on porte la proposition de notre prĂ©sident fĂ©dĂ©ral sur la portabilitĂ©, la transfĂ©rabilitĂ© des prĂȘts, notamment pour les primes aux Occidentaux.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quel est le moral de vos adhĂ©rents ? dans chacune de vos rĂ©gions aujourd'hui, avec cette crise quand mĂȘme qui a plombĂ© en tout cas le nombre de ventes ces derniers mois.

  • William Siksik

    La CĂŽte d'Azur, trĂšs dynamique. On a une chambre avec 42 administrateurs, on reprĂ©sente pratiquement 650 adhĂ©rents. Et c'est vrai qu'il y a ce dynamisme. Ils veulent se former pour ĂȘtre beaucoup plus performants face Ă  la concurrence. Et sur le terrain... On voit des agents immobiliers FMIM, ils sont trĂšs heureux de pouvoir conseiller les actifs pour pouvoir se loger.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc pas de fermeture cette année dans vos rangs ?

  • William Siksik

    On a eu trÚs peu de fermeture. Bien évidemment, c'est compliqué. Et c'est pour ça d'ailleurs que, que ce soit la fédération ou nos chambres, on est là pour aider nos adhérents qui sont en difficulté. La difficulté, elle est souvent qu'on a une mono-activité. Une personne ne fait que de la transaction, mais la plupart n'ont deux voire trois, de l'administration de biens ou syndic de copropriété.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et dans le nord du cĂŽtĂ© de l'Ăźle, le moral des adhĂ©rents, il en est oĂč ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Le moral des nordistes en gĂ©nĂ©ral est toujours combatif, trĂšs combatif et trĂšs travailleur. Et surtout, bien Ă©videmment, les adhĂ©rents de la FNIM, de la Chambre du Nord, qui est une chambre trĂšs dynamique, en plein dĂ©veloppement. qui a aussi le soutien de la FĂ©dĂ©ration, c'est important de le savoir. Ça veut dire qu'en effet, l'articulation entre la FĂ©dĂ©ration et les chambres marche trĂšs trĂšs bien. La FĂ©dĂ©ration est venue au soutien des adhĂ©rents. Et puis, dans le premier soutien, c'est la formation, la compĂ©tence, l'amĂ©lioration professionnelle. La FĂ©dĂ©ration a toujours poussĂ©, et les chambres aussi, et particuliĂšrement Chambre du Nord, qui Ă©tait la premiĂšre chambre Ă  crĂ©er de la formation professionnelle, Ă  justement amĂ©liorer le niveau de nos adhĂ©rents. Donc aujourd'hui, ils sont combatifs, ils ont vĂ©cu une annĂ©e difficile. Mais ils sont aussi trĂšs rĂ©silients. Et comme la valeur travail est une valeur propre fortement Ă  l'identitĂ© des adhĂ©rents du Nord, ils sont prĂȘts Ă  attaquer 2025 pour rebondir aprĂšs cette crise.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous avez perdu des adhérents, des agents cette année dans le Nord ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Eh bien relativement peu. Et ça, on pouvait en effet craindre. Et en fait, surtout, on s'aperçoit que les adhérents de la FNIM, finalement, ont eu moins de difficultés que l'ensemble du marché. de l'ensemble des acteurs des agences immobiliÚres et du nombre de cadres professionnels. Alors ce n'est pas juste parce qu'ils ont le logo FNIM qui est un trÚs beau logo et qui est un signe distinctif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ça repourrait magnifiquement sur vos vestes.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Merci Ariane. Mais c'est surtout parce que quand on adhĂšre Ă  la FNIM, il y a aussi tout un engagement dans une communautĂ©, dans la famille FNIM, dans l'Ă©cosystĂšme. On partage des pratiques, des bonnes pratiques. On s'inscrit aussi dans un cercle vertueux de formation, de professionnalisme. Et puis on va le dire aussi, il y a une vraie confraternitĂ©, oĂč on permet Ă  chacun, comme le disait tout Ă  l'heure William Tixy, de dire depuis trĂšs longtemps Ă  nos confrĂšres, pensez Ă  vous diversifier, vous faites la transaction, faites de l'administration de biens, l'administration de biens, faites de la copropriĂ©tĂ©, et c'est ce qui permet aussi de ce fait-lĂ  aux adhĂ©rents FNIM, dans le Nord comme dans le Sud, d'ĂȘtre plus rĂ©silients.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Soyez résilients, mais ça se décide la résilience ?

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Non, c'est une volonté.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est une volontĂ©, ça se travaille. DerniĂšre question pour conclure, qu'est-ce que vous donnez comme conseil aux acquĂ©reurs et aux vendeurs ? Est-ce que c'est le moment de vendre ou j'attends ? Est-ce que je me lance aujourd'hui si je veux acheter, si je peux ou j'attends que les taux peut-ĂȘtre baissent ou pas ?

  • William Siksik

    Les taux qui sont stables. Aujourd'hui, on a des taux qui sont stables. Le conseil, c'est l'investissement souvent d'une vie. C'est de passer par un vrai professionnel qui saura vous faire une étude comparative de marché. Nous, sur la CÎte d'Azur, on parle chacun de son marché. Sur la CÎte d'Azur, je leur conseille d'aller vers des agences labellisées FNIM. Avec des agences, on a un fichier commun qui est le MLS CÎte d'Azur. Avec la MEPI, on a la data qui va leur permettre d'avoir une étude comparative de marché. de leur montrer combien ils vaut leur bien, combien ils pourraient se louer, d'avoir une véritable étude juridique, comptable. Et c'est important pour eux, c'est l'investissement d'une vie. Donc, l'investissement d'une vie, ça ne se fait pas en deux minutes et ça se fait avec la digitalisation, parce qu'on a des partenaires qui sont présents au RENT aujourd'hui et qu'on peut saluer, et aussi de l'humain dans nos entreprises.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci William et Manuel.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Je donnerai juste... C'est le conseil que je donne Ă  tous mes clients. C'est toujours le moment ou d'acheter ou de vendre quand on en a besoin parce que c'est un parcours de vie. Si on doit en effet, si on attend une naissance, si on s'apprĂȘte Ă  avoir un projet familial, de nouvelle arrivĂ©e, c'est le moment. Alors ce qu'il faut, c'est se faire bien accompagner. Et donc que ce soit au moment d'acheter ou au moment de vendre, l'essentiel c'est de se faire bien accompagner sur la dĂ©finition de ses besoins, sur ses capacitĂ©s et puis aprĂšs sur la connaissance du terrain. Et l'avantage auprĂšs de la FNAIM, C'est que vous avez un adhĂ©rent dans chaque commune de France. Et donc ça vous permet de bien connaĂźtre le territoire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci à vous deux, Emmanuel Chambas, secrétaire général de l'AFNAIM, vice-président de l'AFNAIM Nord, et William Siksik, président de l'AFNAIM CÎte d'Azur et membre du bureau exécutif de l'AFNAIM. Merci.

  • Emmanuel Chambat (FNAIM)

    Merci Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous retrouve trÚs vite pour un nouvel épisode de Mon Podcast IMMO à écouter tous les jours sur MySweetIMMO et sur toutes les plateformes. Mon podcast IMMO.

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