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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo

Eric Allouche (ERA immobilier) : « Les taux restent attractifs, le marché repart »

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06min |06/12/2025
Play
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Description

Eric Allouche est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il fait le point sur reprise du marché immobilier en France, portée par des taux redevenus attractifs et un rebond des transactions après une année difficile. Pour les vendeurs comme pour les acheteurs, son message est clair : agir plutôt qu’attendre. « Si on a les capacités d’acheter, il faut le faire », rappelle-t-il, tout en soulignant que la pénurie de biens limite le risque d’une nouvelle chute des prix. Un épisode utile pour comprendre les forces en présence et anticiper les prochains mouvements du marché.


Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo 🦋.
Produit par le Studio MySweetImmo.

💬 Vous souhaitez participer à Mon Podcast Immo ou collaborer avec le Studio MySweetImmo ?

📩 hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast immo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on est au Salon Ren et je reçois Éric Allouche, directeur exécutif d'ERA Réseau d'Agences Immobilières. Bonjour Éric.

  • Eric Allouche (ERA)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    ERA Réseau d'Agences Immobilières.

  • Eric Allouche (ERA)

    ERA Réseau d'Agences Immobilières, en franchise, voilà.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment ça va Eric Allouz ? Comment se porte le marché ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Le marché se porte plutôt bien, puisqu'après avoir connu une période un peu difficile, grâce à des taux qui ont baissé, on est reparti sur une augmentation des volumes de transactions. Tout ça, c'est extrêmement positif. Même si les taux ont légèrement monté et ne descendent pas aussi bas qu'on souhaiterait, il faut quand même voir la réalité, qui est que les taux sont quand même attractifs aujourd'hui et le marché est en augmentation. Réjouissons-nous de cela. On ne peut pas revivre ce qu'on a vécu à un moment donné où on est monté à 1,2 million de transactions, mais la situation est plutôt bonne. Alors évidemment, elle n'est pas aussi bonne qu'on souhaiterait, néanmoins elle est plutôt bonne. Et c'est clair qu'aujourd'hui, si on a les capacités d'acheter, il faut le faire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Elle est bonne malgré le climat politique, les tensions internationales. Comment vous expliquez ça ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Alors les tensions politiques, le climat international, ce n'est pas de notre fait. Évidemment, ce sont des choses avec lesquelles on doit travailler. Mais quand on a besoin de se loger, est-ce qu'on va se dire je ne vais pas me loger parce qu'il y a une situation internationale tendue, parce que le gouvernement n'est pas formé ? Non, on ne va pas se dire ça. Si on doit investir, on peut se poser la question de se dire quel est le régime fiscal ? Est-ce que j'ai intérêt à l'attente ? Donc en cela, c'est effectivement un problème puisque ça peut bloquer un certain nombre d'investisseurs. Donc on a besoin de stabilité concernant les décisions politiques et fiscales, ça c'est clair. Et cette situation-là en ce moment n'est pas très favorable. Néanmoins, quel que soit le gouvernement qui sera aux commandes demain, il devra faire face à la situation. Et la situation, elle est là, elle est objective, quel que soit le gouvernement. La situation, c'est qu'on a besoin de se loger. On n'a pas assez de logements en France. Aujourd'hui, les investissements locatifs ont baissé. Aujourd'hui, le neuf est en berne. Donc, il faudrait réellement redynamiser ce secteur du logement. Il faudrait un plan de manière à ce qu'on ait une visibilité, au moins à moyen terme, sur les prochaines années, pour qu'on sache dans quelle direction on va. et qu'il y ait une ambition réelle pour le logement. Qu'est-ce qu'on veut ? Est-ce qu'on veut permettre à des gens de devenir plus facilement propriétaires ? Est-ce qu'on veut investir dans le logement ? Parce que souvent j'entends, oui, on ne va pas subventionner, on n'a pas d'argent, le budget de l'État, etc. Il faut bien comprendre que l'incitation immobilière n'est pas de l'argent perdu en pur père. C'est un investissement, un investissement dans l'avenir, un investissement nécessaire, parce qu'on a tous besoin de se loger, parce qu'aujourd'hui il y a un déficit de logement. Parce que si on a des loyers trop chers, c'est parce qu'on n'a pas assez de logements et c'est pas parce que les propriétaires sont méchants, qu'ils abusent, etc. Le plafonnement du loyer n'est pas cohérent. On plafonne un loyer. Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas assez de produits sur le marché et forcément, les loyers montent. Si demain, il y a suffisamment de produits sur le marché, les loyers vont baisser. Donc, c'est un faux problème de résoudre ça par le plafonnement. Il faut résoudre ça par l'offre qui doit être supérieure. Et ça, ce sera la préoccupation de tous les gouvernants, quels qu'ils soient.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et vous croyez qu'ils prennent ça à bras le corps comme sujet ? Alors, je ne sais pas,

  • Eric Allouche (ERA)

    mais je suis quelqu'un d'optimiste, donc j'espère, parce que je crois que tout le monde comprend ça. Quand on entend les ministres, ils comprennent tous. Le problème n'est pas de comprendre, le problème n'est même pas le ministre, le problème c'est de pouvoir faire. Tous les ministres entendent, tous les ministres sont des gens intelligents, il n'y a aucun doute là-dessus. Par contre, quand il faut commencer à prendre des mesures, là on a Bercy et on a le président qui effectivement, pour l'instant, bloque puisqu'on n'a pas de mesures. Donc il faut intégrer encore une fois ce paramètre de l'immobilier comme un investissement nécessaire pour l'avenir. Et l'immobilier c'est du temps long, si on ne prend pas les bonnes décisions maintenant, on risque d'avoir des difficultés plus tard.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors tiens, en parlant de prise de décision, j'ai un appartement à vendre, qu'est-ce que je fais aujourd'hui ? Je vends ou j'attends ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Je te conseille de le vendre et de racheter derrière. Parce que l'immobilier, encore une fois, c'est du temps long. Quand on achète de l'immobilier, ce n'est pas pour revendre tout de suite.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ce n'est pas forcément facile de vendre aujourd'hui.

  • Eric Allouche (ERA)

    Si on est au prix, si. Ou alors il faut aller voir une agence.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    J'ai acheté il y a 5 ans quand les prix, quand les taux étaient à 1%, on est à 3 et des poussières aujourd'hui. J'ai du mal à faire mon deuil.

  • Eric Allouche (ERA)

    Alors il faut savoir que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Plus tôt et de la moins-value. En général... Sur Paris.

  • Eric Allouche (ERA)

    Je comprends absolument. Alors en général, quand on achète, ce n'est pas pour 5 ans, c'est un peu plus long. Tout simplement parce qu'effectivement, il faut rentrer dans ses frais. On sait qu'on a des frais de notaire, on a des frais d'hiver. Donc il faut éponger tous ces frais. de manière à avoir une rentabilité. Néanmoins, il faut bien comprendre que quand on est propriétaire de sa résidence principale, on n'a pas payé de loyer. Et quelque part, comme on a payé du crédit, on va pouvoir... récupérer quand même une partie de ce qu'on a déjà investi. Ce qui est certain, c'est que quand on est locataire, on n'a rien. Donc on peut se dire, oui, mais cet argent que je n'ai pas investi dans l'immobilier, j'aurais pu l'investir ailleurs. Oui, mais on a quand même besoin de se loger. Donc si on a les capacités d'investir ailleurs, c'est très bien. Mais très souvent, cette capacité, elle passe dans le loyer. Donc il n'y a pas photo. Si on peut acheter, il faut acheter plutôt que de louer. Mais effectivement, quand on achète, il faut être sûr de l'endroit où on veut vivre. parce qu'évidemment, s'il faut revendre dans deux ans, ça ne vaut pas le coup. Donc, il faut rester un certain temps dans les lieux, mais il vaut mieux acheter que louer. Parce que, effectivement, louer, c'est complètement aberrant. Quand il y a des gens qui sont locataires de leurs biens immobiliers depuis 15 ans, ils n'ont pas changé de lieu, ils auraient pu capitaliser sur quelque chose et avoir quelque chose qui leur appartient, plutôt que d'avoir un loyer perdu en pur père. Donc, ce que je te conseille, en 5 ans, tu fais tes comptes, tu regardes, mais de toute façon, tu peux effectivement revendre. Et à ce moment-là, tu rachèteras. Tu ne rachèteras pas au prix que tu as payé.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Si le prix continue à baisser, il faut que je vende vite. Mais peut-être que ça va repartir vraiment et là, ça va remonter. Alors, sincèrement,

  • Eric Allouche (ERA)

    que les prix continuent à baisser, je n'en suis pas sûr. Parce qu'il y a une pénurie quand même de biens sur le marché. Si effectivement, on a des taux qui remontent de manière importante, on va avoir effectivement une demande qui va baisser. Donc forcément, on aura des prix qui vont baisser. Néanmoins, le 9 est en berne. Donc, ça veut dire que tous les gens qui voulaient aller voir le neuf ne peuvent pas y aller. Ils ne vont pas. Ça veut dire qu'ils se rabattent vers l'ancien. Donc, ça veut dire que mécaniquement, il y a peu de risques que le prix des biens immobiliers baisse. En tout cas, aujourd'hui.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci.

  • Eric Allouche (ERA)

    Avec plaisir, Ariane. Et à très bientôt. À très bientôt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon podcast immo.

Description

Eric Allouche est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il fait le point sur reprise du marché immobilier en France, portée par des taux redevenus attractifs et un rebond des transactions après une année difficile. Pour les vendeurs comme pour les acheteurs, son message est clair : agir plutôt qu’attendre. « Si on a les capacités d’acheter, il faut le faire », rappelle-t-il, tout en soulignant que la pénurie de biens limite le risque d’une nouvelle chute des prix. Un épisode utile pour comprendre les forces en présence et anticiper les prochains mouvements du marché.


Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo 🦋.
Produit par le Studio MySweetImmo.

💬 Vous souhaitez participer à Mon Podcast Immo ou collaborer avec le Studio MySweetImmo ?

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Transcription

  • Mon podcast immo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on est au Salon Ren et je reçois Éric Allouche, directeur exécutif d'ERA Réseau d'Agences Immobilières. Bonjour Éric.

  • Eric Allouche (ERA)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    ERA Réseau d'Agences Immobilières.

  • Eric Allouche (ERA)

    ERA Réseau d'Agences Immobilières, en franchise, voilà.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment ça va Eric Allouz ? Comment se porte le marché ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Le marché se porte plutôt bien, puisqu'après avoir connu une période un peu difficile, grâce à des taux qui ont baissé, on est reparti sur une augmentation des volumes de transactions. Tout ça, c'est extrêmement positif. Même si les taux ont légèrement monté et ne descendent pas aussi bas qu'on souhaiterait, il faut quand même voir la réalité, qui est que les taux sont quand même attractifs aujourd'hui et le marché est en augmentation. Réjouissons-nous de cela. On ne peut pas revivre ce qu'on a vécu à un moment donné où on est monté à 1,2 million de transactions, mais la situation est plutôt bonne. Alors évidemment, elle n'est pas aussi bonne qu'on souhaiterait, néanmoins elle est plutôt bonne. Et c'est clair qu'aujourd'hui, si on a les capacités d'acheter, il faut le faire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Elle est bonne malgré le climat politique, les tensions internationales. Comment vous expliquez ça ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Alors les tensions politiques, le climat international, ce n'est pas de notre fait. Évidemment, ce sont des choses avec lesquelles on doit travailler. Mais quand on a besoin de se loger, est-ce qu'on va se dire je ne vais pas me loger parce qu'il y a une situation internationale tendue, parce que le gouvernement n'est pas formé ? Non, on ne va pas se dire ça. Si on doit investir, on peut se poser la question de se dire quel est le régime fiscal ? Est-ce que j'ai intérêt à l'attente ? Donc en cela, c'est effectivement un problème puisque ça peut bloquer un certain nombre d'investisseurs. Donc on a besoin de stabilité concernant les décisions politiques et fiscales, ça c'est clair. Et cette situation-là en ce moment n'est pas très favorable. Néanmoins, quel que soit le gouvernement qui sera aux commandes demain, il devra faire face à la situation. Et la situation, elle est là, elle est objective, quel que soit le gouvernement. La situation, c'est qu'on a besoin de se loger. On n'a pas assez de logements en France. Aujourd'hui, les investissements locatifs ont baissé. Aujourd'hui, le neuf est en berne. Donc, il faudrait réellement redynamiser ce secteur du logement. Il faudrait un plan de manière à ce qu'on ait une visibilité, au moins à moyen terme, sur les prochaines années, pour qu'on sache dans quelle direction on va. et qu'il y ait une ambition réelle pour le logement. Qu'est-ce qu'on veut ? Est-ce qu'on veut permettre à des gens de devenir plus facilement propriétaires ? Est-ce qu'on veut investir dans le logement ? Parce que souvent j'entends, oui, on ne va pas subventionner, on n'a pas d'argent, le budget de l'État, etc. Il faut bien comprendre que l'incitation immobilière n'est pas de l'argent perdu en pur père. C'est un investissement, un investissement dans l'avenir, un investissement nécessaire, parce qu'on a tous besoin de se loger, parce qu'aujourd'hui il y a un déficit de logement. Parce que si on a des loyers trop chers, c'est parce qu'on n'a pas assez de logements et c'est pas parce que les propriétaires sont méchants, qu'ils abusent, etc. Le plafonnement du loyer n'est pas cohérent. On plafonne un loyer. Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas assez de produits sur le marché et forcément, les loyers montent. Si demain, il y a suffisamment de produits sur le marché, les loyers vont baisser. Donc, c'est un faux problème de résoudre ça par le plafonnement. Il faut résoudre ça par l'offre qui doit être supérieure. Et ça, ce sera la préoccupation de tous les gouvernants, quels qu'ils soient.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et vous croyez qu'ils prennent ça à bras le corps comme sujet ? Alors, je ne sais pas,

  • Eric Allouche (ERA)

    mais je suis quelqu'un d'optimiste, donc j'espère, parce que je crois que tout le monde comprend ça. Quand on entend les ministres, ils comprennent tous. Le problème n'est pas de comprendre, le problème n'est même pas le ministre, le problème c'est de pouvoir faire. Tous les ministres entendent, tous les ministres sont des gens intelligents, il n'y a aucun doute là-dessus. Par contre, quand il faut commencer à prendre des mesures, là on a Bercy et on a le président qui effectivement, pour l'instant, bloque puisqu'on n'a pas de mesures. Donc il faut intégrer encore une fois ce paramètre de l'immobilier comme un investissement nécessaire pour l'avenir. Et l'immobilier c'est du temps long, si on ne prend pas les bonnes décisions maintenant, on risque d'avoir des difficultés plus tard.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors tiens, en parlant de prise de décision, j'ai un appartement à vendre, qu'est-ce que je fais aujourd'hui ? Je vends ou j'attends ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Je te conseille de le vendre et de racheter derrière. Parce que l'immobilier, encore une fois, c'est du temps long. Quand on achète de l'immobilier, ce n'est pas pour revendre tout de suite.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ce n'est pas forcément facile de vendre aujourd'hui.

  • Eric Allouche (ERA)

    Si on est au prix, si. Ou alors il faut aller voir une agence.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    J'ai acheté il y a 5 ans quand les prix, quand les taux étaient à 1%, on est à 3 et des poussières aujourd'hui. J'ai du mal à faire mon deuil.

  • Eric Allouche (ERA)

    Alors il faut savoir que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Plus tôt et de la moins-value. En général... Sur Paris.

  • Eric Allouche (ERA)

    Je comprends absolument. Alors en général, quand on achète, ce n'est pas pour 5 ans, c'est un peu plus long. Tout simplement parce qu'effectivement, il faut rentrer dans ses frais. On sait qu'on a des frais de notaire, on a des frais d'hiver. Donc il faut éponger tous ces frais. de manière à avoir une rentabilité. Néanmoins, il faut bien comprendre que quand on est propriétaire de sa résidence principale, on n'a pas payé de loyer. Et quelque part, comme on a payé du crédit, on va pouvoir... récupérer quand même une partie de ce qu'on a déjà investi. Ce qui est certain, c'est que quand on est locataire, on n'a rien. Donc on peut se dire, oui, mais cet argent que je n'ai pas investi dans l'immobilier, j'aurais pu l'investir ailleurs. Oui, mais on a quand même besoin de se loger. Donc si on a les capacités d'investir ailleurs, c'est très bien. Mais très souvent, cette capacité, elle passe dans le loyer. Donc il n'y a pas photo. Si on peut acheter, il faut acheter plutôt que de louer. Mais effectivement, quand on achète, il faut être sûr de l'endroit où on veut vivre. parce qu'évidemment, s'il faut revendre dans deux ans, ça ne vaut pas le coup. Donc, il faut rester un certain temps dans les lieux, mais il vaut mieux acheter que louer. Parce que, effectivement, louer, c'est complètement aberrant. Quand il y a des gens qui sont locataires de leurs biens immobiliers depuis 15 ans, ils n'ont pas changé de lieu, ils auraient pu capitaliser sur quelque chose et avoir quelque chose qui leur appartient, plutôt que d'avoir un loyer perdu en pur père. Donc, ce que je te conseille, en 5 ans, tu fais tes comptes, tu regardes, mais de toute façon, tu peux effectivement revendre. Et à ce moment-là, tu rachèteras. Tu ne rachèteras pas au prix que tu as payé.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Si le prix continue à baisser, il faut que je vende vite. Mais peut-être que ça va repartir vraiment et là, ça va remonter. Alors, sincèrement,

  • Eric Allouche (ERA)

    que les prix continuent à baisser, je n'en suis pas sûr. Parce qu'il y a une pénurie quand même de biens sur le marché. Si effectivement, on a des taux qui remontent de manière importante, on va avoir effectivement une demande qui va baisser. Donc forcément, on aura des prix qui vont baisser. Néanmoins, le 9 est en berne. Donc, ça veut dire que tous les gens qui voulaient aller voir le neuf ne peuvent pas y aller. Ils ne vont pas. Ça veut dire qu'ils se rabattent vers l'ancien. Donc, ça veut dire que mécaniquement, il y a peu de risques que le prix des biens immobiliers baisse. En tout cas, aujourd'hui.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci.

  • Eric Allouche (ERA)

    Avec plaisir, Ariane. Et à très bientôt. À très bientôt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon podcast immo.

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Eric Allouche est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il fait le point sur reprise du marché immobilier en France, portée par des taux redevenus attractifs et un rebond des transactions après une année difficile. Pour les vendeurs comme pour les acheteurs, son message est clair : agir plutôt qu’attendre. « Si on a les capacités d’acheter, il faut le faire », rappelle-t-il, tout en soulignant que la pénurie de biens limite le risque d’une nouvelle chute des prix. Un épisode utile pour comprendre les forces en présence et anticiper les prochains mouvements du marché.


Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo 🦋.
Produit par le Studio MySweetImmo.

💬 Vous souhaitez participer à Mon Podcast Immo ou collaborer avec le Studio MySweetImmo ?

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  • Mon podcast immo.

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    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on est au Salon Ren et je reçois Éric Allouche, directeur exécutif d'ERA Réseau d'Agences Immobilières. Bonjour Éric.

  • Eric Allouche (ERA)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    ERA Réseau d'Agences Immobilières.

  • Eric Allouche (ERA)

    ERA Réseau d'Agences Immobilières, en franchise, voilà.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment ça va Eric Allouz ? Comment se porte le marché ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Le marché se porte plutôt bien, puisqu'après avoir connu une période un peu difficile, grâce à des taux qui ont baissé, on est reparti sur une augmentation des volumes de transactions. Tout ça, c'est extrêmement positif. Même si les taux ont légèrement monté et ne descendent pas aussi bas qu'on souhaiterait, il faut quand même voir la réalité, qui est que les taux sont quand même attractifs aujourd'hui et le marché est en augmentation. Réjouissons-nous de cela. On ne peut pas revivre ce qu'on a vécu à un moment donné où on est monté à 1,2 million de transactions, mais la situation est plutôt bonne. Alors évidemment, elle n'est pas aussi bonne qu'on souhaiterait, néanmoins elle est plutôt bonne. Et c'est clair qu'aujourd'hui, si on a les capacités d'acheter, il faut le faire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Elle est bonne malgré le climat politique, les tensions internationales. Comment vous expliquez ça ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Alors les tensions politiques, le climat international, ce n'est pas de notre fait. Évidemment, ce sont des choses avec lesquelles on doit travailler. Mais quand on a besoin de se loger, est-ce qu'on va se dire je ne vais pas me loger parce qu'il y a une situation internationale tendue, parce que le gouvernement n'est pas formé ? Non, on ne va pas se dire ça. Si on doit investir, on peut se poser la question de se dire quel est le régime fiscal ? Est-ce que j'ai intérêt à l'attente ? Donc en cela, c'est effectivement un problème puisque ça peut bloquer un certain nombre d'investisseurs. Donc on a besoin de stabilité concernant les décisions politiques et fiscales, ça c'est clair. Et cette situation-là en ce moment n'est pas très favorable. Néanmoins, quel que soit le gouvernement qui sera aux commandes demain, il devra faire face à la situation. Et la situation, elle est là, elle est objective, quel que soit le gouvernement. La situation, c'est qu'on a besoin de se loger. On n'a pas assez de logements en France. Aujourd'hui, les investissements locatifs ont baissé. Aujourd'hui, le neuf est en berne. Donc, il faudrait réellement redynamiser ce secteur du logement. Il faudrait un plan de manière à ce qu'on ait une visibilité, au moins à moyen terme, sur les prochaines années, pour qu'on sache dans quelle direction on va. et qu'il y ait une ambition réelle pour le logement. Qu'est-ce qu'on veut ? Est-ce qu'on veut permettre à des gens de devenir plus facilement propriétaires ? Est-ce qu'on veut investir dans le logement ? Parce que souvent j'entends, oui, on ne va pas subventionner, on n'a pas d'argent, le budget de l'État, etc. Il faut bien comprendre que l'incitation immobilière n'est pas de l'argent perdu en pur père. C'est un investissement, un investissement dans l'avenir, un investissement nécessaire, parce qu'on a tous besoin de se loger, parce qu'aujourd'hui il y a un déficit de logement. Parce que si on a des loyers trop chers, c'est parce qu'on n'a pas assez de logements et c'est pas parce que les propriétaires sont méchants, qu'ils abusent, etc. Le plafonnement du loyer n'est pas cohérent. On plafonne un loyer. Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas assez de produits sur le marché et forcément, les loyers montent. Si demain, il y a suffisamment de produits sur le marché, les loyers vont baisser. Donc, c'est un faux problème de résoudre ça par le plafonnement. Il faut résoudre ça par l'offre qui doit être supérieure. Et ça, ce sera la préoccupation de tous les gouvernants, quels qu'ils soient.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et vous croyez qu'ils prennent ça à bras le corps comme sujet ? Alors, je ne sais pas,

  • Eric Allouche (ERA)

    mais je suis quelqu'un d'optimiste, donc j'espère, parce que je crois que tout le monde comprend ça. Quand on entend les ministres, ils comprennent tous. Le problème n'est pas de comprendre, le problème n'est même pas le ministre, le problème c'est de pouvoir faire. Tous les ministres entendent, tous les ministres sont des gens intelligents, il n'y a aucun doute là-dessus. Par contre, quand il faut commencer à prendre des mesures, là on a Bercy et on a le président qui effectivement, pour l'instant, bloque puisqu'on n'a pas de mesures. Donc il faut intégrer encore une fois ce paramètre de l'immobilier comme un investissement nécessaire pour l'avenir. Et l'immobilier c'est du temps long, si on ne prend pas les bonnes décisions maintenant, on risque d'avoir des difficultés plus tard.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors tiens, en parlant de prise de décision, j'ai un appartement à vendre, qu'est-ce que je fais aujourd'hui ? Je vends ou j'attends ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Je te conseille de le vendre et de racheter derrière. Parce que l'immobilier, encore une fois, c'est du temps long. Quand on achète de l'immobilier, ce n'est pas pour revendre tout de suite.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ce n'est pas forcément facile de vendre aujourd'hui.

  • Eric Allouche (ERA)

    Si on est au prix, si. Ou alors il faut aller voir une agence.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    J'ai acheté il y a 5 ans quand les prix, quand les taux étaient à 1%, on est à 3 et des poussières aujourd'hui. J'ai du mal à faire mon deuil.

  • Eric Allouche (ERA)

    Alors il faut savoir que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Plus tôt et de la moins-value. En général... Sur Paris.

  • Eric Allouche (ERA)

    Je comprends absolument. Alors en général, quand on achète, ce n'est pas pour 5 ans, c'est un peu plus long. Tout simplement parce qu'effectivement, il faut rentrer dans ses frais. On sait qu'on a des frais de notaire, on a des frais d'hiver. Donc il faut éponger tous ces frais. de manière à avoir une rentabilité. Néanmoins, il faut bien comprendre que quand on est propriétaire de sa résidence principale, on n'a pas payé de loyer. Et quelque part, comme on a payé du crédit, on va pouvoir... récupérer quand même une partie de ce qu'on a déjà investi. Ce qui est certain, c'est que quand on est locataire, on n'a rien. Donc on peut se dire, oui, mais cet argent que je n'ai pas investi dans l'immobilier, j'aurais pu l'investir ailleurs. Oui, mais on a quand même besoin de se loger. Donc si on a les capacités d'investir ailleurs, c'est très bien. Mais très souvent, cette capacité, elle passe dans le loyer. Donc il n'y a pas photo. Si on peut acheter, il faut acheter plutôt que de louer. Mais effectivement, quand on achète, il faut être sûr de l'endroit où on veut vivre. parce qu'évidemment, s'il faut revendre dans deux ans, ça ne vaut pas le coup. Donc, il faut rester un certain temps dans les lieux, mais il vaut mieux acheter que louer. Parce que, effectivement, louer, c'est complètement aberrant. Quand il y a des gens qui sont locataires de leurs biens immobiliers depuis 15 ans, ils n'ont pas changé de lieu, ils auraient pu capitaliser sur quelque chose et avoir quelque chose qui leur appartient, plutôt que d'avoir un loyer perdu en pur père. Donc, ce que je te conseille, en 5 ans, tu fais tes comptes, tu regardes, mais de toute façon, tu peux effectivement revendre. Et à ce moment-là, tu rachèteras. Tu ne rachèteras pas au prix que tu as payé.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Si le prix continue à baisser, il faut que je vende vite. Mais peut-être que ça va repartir vraiment et là, ça va remonter. Alors, sincèrement,

  • Eric Allouche (ERA)

    que les prix continuent à baisser, je n'en suis pas sûr. Parce qu'il y a une pénurie quand même de biens sur le marché. Si effectivement, on a des taux qui remontent de manière importante, on va avoir effectivement une demande qui va baisser. Donc forcément, on aura des prix qui vont baisser. Néanmoins, le 9 est en berne. Donc, ça veut dire que tous les gens qui voulaient aller voir le neuf ne peuvent pas y aller. Ils ne vont pas. Ça veut dire qu'ils se rabattent vers l'ancien. Donc, ça veut dire que mécaniquement, il y a peu de risques que le prix des biens immobiliers baisse. En tout cas, aujourd'hui.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci.

  • Eric Allouche (ERA)

    Avec plaisir, Ariane. Et à très bientôt. À très bientôt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon podcast immo.

Description

Eric Allouche est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il fait le point sur reprise du marché immobilier en France, portée par des taux redevenus attractifs et un rebond des transactions après une année difficile. Pour les vendeurs comme pour les acheteurs, son message est clair : agir plutôt qu’attendre. « Si on a les capacités d’acheter, il faut le faire », rappelle-t-il, tout en soulignant que la pénurie de biens limite le risque d’une nouvelle chute des prix. Un épisode utile pour comprendre les forces en présence et anticiper les prochains mouvements du marché.


Animé par Ariane Artinian, journaliste et fondatrice du média MySweetImmo 🦋.
Produit par le Studio MySweetImmo.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast immo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, on est au Salon Ren et je reçois Éric Allouche, directeur exécutif d'ERA Réseau d'Agences Immobilières. Bonjour Éric.

  • Eric Allouche (ERA)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    ERA Réseau d'Agences Immobilières.

  • Eric Allouche (ERA)

    ERA Réseau d'Agences Immobilières, en franchise, voilà.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment ça va Eric Allouz ? Comment se porte le marché ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Le marché se porte plutôt bien, puisqu'après avoir connu une période un peu difficile, grâce à des taux qui ont baissé, on est reparti sur une augmentation des volumes de transactions. Tout ça, c'est extrêmement positif. Même si les taux ont légèrement monté et ne descendent pas aussi bas qu'on souhaiterait, il faut quand même voir la réalité, qui est que les taux sont quand même attractifs aujourd'hui et le marché est en augmentation. Réjouissons-nous de cela. On ne peut pas revivre ce qu'on a vécu à un moment donné où on est monté à 1,2 million de transactions, mais la situation est plutôt bonne. Alors évidemment, elle n'est pas aussi bonne qu'on souhaiterait, néanmoins elle est plutôt bonne. Et c'est clair qu'aujourd'hui, si on a les capacités d'acheter, il faut le faire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Elle est bonne malgré le climat politique, les tensions internationales. Comment vous expliquez ça ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Alors les tensions politiques, le climat international, ce n'est pas de notre fait. Évidemment, ce sont des choses avec lesquelles on doit travailler. Mais quand on a besoin de se loger, est-ce qu'on va se dire je ne vais pas me loger parce qu'il y a une situation internationale tendue, parce que le gouvernement n'est pas formé ? Non, on ne va pas se dire ça. Si on doit investir, on peut se poser la question de se dire quel est le régime fiscal ? Est-ce que j'ai intérêt à l'attente ? Donc en cela, c'est effectivement un problème puisque ça peut bloquer un certain nombre d'investisseurs. Donc on a besoin de stabilité concernant les décisions politiques et fiscales, ça c'est clair. Et cette situation-là en ce moment n'est pas très favorable. Néanmoins, quel que soit le gouvernement qui sera aux commandes demain, il devra faire face à la situation. Et la situation, elle est là, elle est objective, quel que soit le gouvernement. La situation, c'est qu'on a besoin de se loger. On n'a pas assez de logements en France. Aujourd'hui, les investissements locatifs ont baissé. Aujourd'hui, le neuf est en berne. Donc, il faudrait réellement redynamiser ce secteur du logement. Il faudrait un plan de manière à ce qu'on ait une visibilité, au moins à moyen terme, sur les prochaines années, pour qu'on sache dans quelle direction on va. et qu'il y ait une ambition réelle pour le logement. Qu'est-ce qu'on veut ? Est-ce qu'on veut permettre à des gens de devenir plus facilement propriétaires ? Est-ce qu'on veut investir dans le logement ? Parce que souvent j'entends, oui, on ne va pas subventionner, on n'a pas d'argent, le budget de l'État, etc. Il faut bien comprendre que l'incitation immobilière n'est pas de l'argent perdu en pur père. C'est un investissement, un investissement dans l'avenir, un investissement nécessaire, parce qu'on a tous besoin de se loger, parce qu'aujourd'hui il y a un déficit de logement. Parce que si on a des loyers trop chers, c'est parce qu'on n'a pas assez de logements et c'est pas parce que les propriétaires sont méchants, qu'ils abusent, etc. Le plafonnement du loyer n'est pas cohérent. On plafonne un loyer. Pourquoi ? Parce qu'on n'a pas assez de produits sur le marché et forcément, les loyers montent. Si demain, il y a suffisamment de produits sur le marché, les loyers vont baisser. Donc, c'est un faux problème de résoudre ça par le plafonnement. Il faut résoudre ça par l'offre qui doit être supérieure. Et ça, ce sera la préoccupation de tous les gouvernants, quels qu'ils soient.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et vous croyez qu'ils prennent ça à bras le corps comme sujet ? Alors, je ne sais pas,

  • Eric Allouche (ERA)

    mais je suis quelqu'un d'optimiste, donc j'espère, parce que je crois que tout le monde comprend ça. Quand on entend les ministres, ils comprennent tous. Le problème n'est pas de comprendre, le problème n'est même pas le ministre, le problème c'est de pouvoir faire. Tous les ministres entendent, tous les ministres sont des gens intelligents, il n'y a aucun doute là-dessus. Par contre, quand il faut commencer à prendre des mesures, là on a Bercy et on a le président qui effectivement, pour l'instant, bloque puisqu'on n'a pas de mesures. Donc il faut intégrer encore une fois ce paramètre de l'immobilier comme un investissement nécessaire pour l'avenir. Et l'immobilier c'est du temps long, si on ne prend pas les bonnes décisions maintenant, on risque d'avoir des difficultés plus tard.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors tiens, en parlant de prise de décision, j'ai un appartement à vendre, qu'est-ce que je fais aujourd'hui ? Je vends ou j'attends ?

  • Eric Allouche (ERA)

    Je te conseille de le vendre et de racheter derrière. Parce que l'immobilier, encore une fois, c'est du temps long. Quand on achète de l'immobilier, ce n'est pas pour revendre tout de suite.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ce n'est pas forcément facile de vendre aujourd'hui.

  • Eric Allouche (ERA)

    Si on est au prix, si. Ou alors il faut aller voir une agence.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    J'ai acheté il y a 5 ans quand les prix, quand les taux étaient à 1%, on est à 3 et des poussières aujourd'hui. J'ai du mal à faire mon deuil.

  • Eric Allouche (ERA)

    Alors il faut savoir que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Plus tôt et de la moins-value. En général... Sur Paris.

  • Eric Allouche (ERA)

    Je comprends absolument. Alors en général, quand on achète, ce n'est pas pour 5 ans, c'est un peu plus long. Tout simplement parce qu'effectivement, il faut rentrer dans ses frais. On sait qu'on a des frais de notaire, on a des frais d'hiver. Donc il faut éponger tous ces frais. de manière à avoir une rentabilité. Néanmoins, il faut bien comprendre que quand on est propriétaire de sa résidence principale, on n'a pas payé de loyer. Et quelque part, comme on a payé du crédit, on va pouvoir... récupérer quand même une partie de ce qu'on a déjà investi. Ce qui est certain, c'est que quand on est locataire, on n'a rien. Donc on peut se dire, oui, mais cet argent que je n'ai pas investi dans l'immobilier, j'aurais pu l'investir ailleurs. Oui, mais on a quand même besoin de se loger. Donc si on a les capacités d'investir ailleurs, c'est très bien. Mais très souvent, cette capacité, elle passe dans le loyer. Donc il n'y a pas photo. Si on peut acheter, il faut acheter plutôt que de louer. Mais effectivement, quand on achète, il faut être sûr de l'endroit où on veut vivre. parce qu'évidemment, s'il faut revendre dans deux ans, ça ne vaut pas le coup. Donc, il faut rester un certain temps dans les lieux, mais il vaut mieux acheter que louer. Parce que, effectivement, louer, c'est complètement aberrant. Quand il y a des gens qui sont locataires de leurs biens immobiliers depuis 15 ans, ils n'ont pas changé de lieu, ils auraient pu capitaliser sur quelque chose et avoir quelque chose qui leur appartient, plutôt que d'avoir un loyer perdu en pur père. Donc, ce que je te conseille, en 5 ans, tu fais tes comptes, tu regardes, mais de toute façon, tu peux effectivement revendre. Et à ce moment-là, tu rachèteras. Tu ne rachèteras pas au prix que tu as payé.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Si le prix continue à baisser, il faut que je vende vite. Mais peut-être que ça va repartir vraiment et là, ça va remonter. Alors, sincèrement,

  • Eric Allouche (ERA)

    que les prix continuent à baisser, je n'en suis pas sûr. Parce qu'il y a une pénurie quand même de biens sur le marché. Si effectivement, on a des taux qui remontent de manière importante, on va avoir effectivement une demande qui va baisser. Donc forcément, on aura des prix qui vont baisser. Néanmoins, le 9 est en berne. Donc, ça veut dire que tous les gens qui voulaient aller voir le neuf ne peuvent pas y aller. Ils ne vont pas. Ça veut dire qu'ils se rabattent vers l'ancien. Donc, ça veut dire que mécaniquement, il y a peu de risques que le prix des biens immobiliers baisse. En tout cas, aujourd'hui.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci.

  • Eric Allouche (ERA)

    Avec plaisir, Ariane. Et à très bientôt. À très bientôt.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Mon podcast immo.

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