undefined cover
undefined cover
Guillaume Martinaud (ORPI) : « Coopérer, c’est l’ADN de notre réseau immobilier » cover
Guillaume Martinaud (ORPI) : « Coopérer, c’est l’ADN de notre réseau immobilier » cover
Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🦋

Guillaume Martinaud (ORPI) : « Coopérer, c’est l’ADN de notre réseau immobilier »

Guillaume Martinaud (ORPI) : « Coopérer, c’est l’ADN de notre réseau immobilier »

08min |03/12/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Guillaume Martinaud (ORPI) : « Coopérer, c’est l’ADN de notre réseau immobilier » cover
Guillaume Martinaud (ORPI) : « Coopérer, c’est l’ADN de notre réseau immobilier » cover
Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🦋

Guillaume Martinaud (ORPI) : « Coopérer, c’est l’ADN de notre réseau immobilier »

Guillaume Martinaud (ORPI) : « Coopérer, c’est l’ADN de notre réseau immobilier »

08min |03/12/2024
Play

Description

Guillaume Martinaud, président de la coopérative Orpi, est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo en direct du salon RENT. Avec ses 1 300 agences et plus de 9 000 coopérateurs, Orpi fait de la coopération un pilier moderne et central de son fonctionnement. Mais alors, comment ce modèle résiste-t-il aux aléas du marché ? Guillaume Martinaud se veut pragmatique : « Je ne suis ni adepte de la méthode Coué, ni de la langue de bois. Le marché se stabilise, mais tout reste fragile. » Au micro d'Ariane Artinian, il revient aussi sur la transformation digitale d'Orpi : "On a fait en deux ans ce que d’autres mettent cinq ans à accomplir";, et évoque aussi le placement produit dans un film qui a conquis 11 millions de spectateurs !"


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode de Mon podcast immo en live du Salon RENT. Je suis aujourd'hui avec Guillaume Martinaud. Bonjour.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Guillaume, vous êtes président de la coopérative Orpi. Coopérative, c'est un mot auquel vous tenez, qui vous tient à cœur.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Parfaitement, c'est l'ADN de notre réseau, donc c'est quelque chose auquel on est très attaché. Coopérer, c'est très important.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il y a combien de coopérateurs chez Orpi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Il y a un peu plus de 9000 coopérateurs, on est 1300 agences. Donc c'est quelque chose qui est profondément ancré, qui n'a pas de côté suranné. Au contraire, je trouve que c'est plutôt assez moderne dans le contexte actuel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous orchestrez tous ces agents immobiliers. Parallèlement à ça, vous avez votre activité à vous. Vous avez deux agences immobilières dans les Landes.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, c'est un impératif parce que pour diriger le réseau, pour être membre du conseil de gérance, il faut être associé du réseau. Donc c'est ce qui permet d'avoir un réseau dirigé par des professionnels qui connaissent le métier.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc vous êtes aussi un homme de terrain. Comment il se porte le terrain ? On en est où ? On sort de la crise vraiment ? Ou c'est de la méthode Coué ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Non, pas du tout. On semble sortir de la crise. Moi, je ne suis pas un adepte ni de la méthode Coué ni de la langue de bois. Quand ça va mal, je le dis. Il y a deux ans, j'ai été, je crois, un des premiers à annoncer qu'on percevait un ralentissement. Là, ce n'était pas encore très clair. Et là, depuis mars-avril, on voit bien qu'il y a un effet plateau qui s'installe. Donc il y a un meilleur moral dans les agences. Ce n'est pas encore gagné, c'est très fragile. Il faut rester extrêmement prudent. On voit que les événements de la nuit aux Etats-Unis nous conduisent à penser qu'il n'y a rien à qui. On ne sait pas quel sera l'univers économique demain. Mais en attendant, là, ce qu'on traverse en ce moment, c'est plutôt du positif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est plutôt du positif. Il y a quelques mois, vous avez lancé un grand chantier de fonds chez Orpi. Vous avez pris une initiative juste avant le ralentissement du marché. Vous avez migré. énormément de données.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a eu cette bonne idée de faire un changement profond au moment où le marché ralentissait très fort. Donc là, je crois qu'on a mis la capacité maximale pour avoir des soucis, mais on l'a fait, on en est sortis, et là aussi, on retrouve du sourire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, qu'est-ce que vous avez fait pour ceux qui nous Ă©coutent, qui ne sont pas au courant des arcanes d'Orbi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors, on a construit un entrepôt de données. Alors, ce n'est pas un entrepôt physique où on vient stocker des palettes avec un... On n'est pas cariste, mais c'est un entrepôt de données où tout ce qui appartient, tout ce qui utilise le réseau Orbi est stocké à un endroit. Donc tous nos partenaires, nos prestataires, peuvent utiliser les données. Le jour où, pour des raisons diverses, on doit quitter ce partenaire, on garde nos données. On a utilisé un logiciel aussi qui s'appelle Sweetbrite, qui était plutôt innovant. On était les premiers de cette taille à avoir franchi le pas, parce qu'on a voulu donner de la mobilité, une mobilité extrême à nos collaborateurs, à nos agences. On a couplé des outils comme Priceable, comme Urbaniz. Donc en fait, on est venu construire. tout un écosystème. Et là où on aurait dû mettre 4-5 ans pour le faire, on avait, moi, la durée d'un mandat est de 4 ans, et on a mis 2 ans et demi, on termine la troisième année, pour mettre ça en place. On l'a fait, évidemment, à un moment donné, où le marché ralentissait, ce qui a augmenté un peu la difficulté, parce que quand les affaires sont moins bonnes et qu'en plus vous perturbez la façon de travailler des gens, c'est difficile, mais il nous semblait nécessaire de le faire, et le réseau, je pense, a été résilient. On a souffert trois mois, trois, quatre mois où vraiment on a compris que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est les résistances au changement.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, puis des choses qui manquaient, qui n'étaient pas encore complètement abouties. Donc, il a fallu aussi terminer. Je prends toujours l'image de l'emménagement. En fait, on a déménagé et on a emménagé. Donc, ça a été compliqué aussi pour le réseau, mais le réseau était résilient. Je pense que maintenant, le réseau perçoit la valeur ajoutée et ce qu'ils ont gagné. Là, on est dans les ajustements. On termine encore. On accompagne beaucoup de réseaux en région pour montrer le... la jonction de la méthode commerciale. Donc j'ai beaucoup plus de sourire cette année que l'année dernière à la même époque, où on était en plein dedans.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qui fait qu'Ă  un moment, vous vous ĂŞtes dit qu'il faut changer d'outil ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors j'étais gérant en 2018 de la coopérative, et j'avais été à l'Inman Connect à New York. Puis j'avais été gérant informatique sous Bernard Cadot pendant trois ans, et j'avais perçu, comme dans des salons comme celui-ci, j'avais identifié des sweep rides comme étant quelque chose de novateur. Je m'étais dit qu'il faut changer. La difficulté que j'avais rencontrée à l'époque, c'est que le siège comprenait l'utilité du changement, mais freinait des cas de fer parce que c'était un chantier difficile. Je pense que quand on est élu, c'est pour faire des choses pas forcément faciles, c'est pour tirer vers le haut. En tout cas, c'est ce que j'espère avoir fait pour le réseau avec mon équipe, parce que c'est un travail d'équipe. Dans ces salons-là, on en parlait en préparant cette interview, la difficulté, c'est d'arriver à identifier les sociétés qui vont bouleverser ou changer votre façon de faire. Donc il faut juste regarder, écouter et voir comment appliquer des choses qui semblent très novatrices, comment on peut l'appliquer à un réseau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les prochaines innovations Ă  venir, c'est quoi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut vraiment regarder l'intelligence artificielle, l'intelligence artificielle émotionnelle. voir comment on va accompagner les découvertes de nos clients, les tâches chronophages. Donc ça fait partie des sujets sur lesquels il va falloir être vigilant. On a repéré deux, trois trucs. Donc voir comment on va venir incorporer ça à notre environnement de travail. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au réseau de digérer toutes ces nouveautés.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il faut combien de temps pour digérer un chantier comme ça ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut deux ans. Entre le moment où vous le mettez en place, on commence à l'utiliser. On aura commencé notre migration en octobre 2023. Je pense que là, ça y est, on a bien avancé. Donc, ça fait une bonne année. Et on peut penser qu'au courant de l'année 2025, tout le monde aura vraiment perçu l'utilité, ce sera mis. Donc, ce n'est pas facile de migrer, de faire changer des gens. Tout le monde a envie de changement. Moi, j'ai 57 ans et je dis à des jeunes négo, quand j'entends des jeunes conseillers me dire Ah oui, mais avant, on faisait comme ça. Je dis Mais attendez. Vous avez 24 ans, 25 ans, si vous vous dites avant je faisais comme ça, mais alors qu'est-ce que je devrais dire moi ? J'ai commencé pour développer des photos, il fallait faire 25 kilomètres. Donc je pense que ça coûte, mais c'est aussi le rôle des dirigeants d'entreprise, c'est de tirer leurs entreprises vers le haut, en tout cas de les accompagner, de les pousser et j'espère que c'est ce qu'on retiendra de ce qu'on a mis en place.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Dernière question, comment vous les accompagnez vos agents immobiliers aujourd'hui dans le contexte tel qu'il est ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a institutionnalisé des webinaires le mardi et le jeudi permanents, c'est-à-dire qu'il y a un rendez-vous de formation où tout le monde peut se connecter. Et puis on a couplé ça avec du présentiel, c'est-à-dire qu'on a mis en place des centres de formation régionaux. Là aussi, on nous avait dit que ça serait difficile, ça serait compliqué, tout devait être centralisé au siège. Et j'ai une équipe composée des lieux régionaux et on a dit, mais non, venir à Paris, ça coûte cher, les hôtels, ça coûte cher, les déplacements, ce n'est pas bon pour la planète non plus, parce qu'on a aussi ça dans les nouveautés que je perçois de ces salons. Cette année, c'est la RSE et le climat. Donc, faire des centres de formation régionaux proches de nos agences, que nos conseillers puissent faire en moins de deux heures, aller passer une journée et se former, ça fait partie des nouveautés.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Tiens, j'ai une dernière question. Vous faites du placement produit au cinéma chez Herpiv ? Comment ça fonctionne ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je sens que vous avez vu un petit truc en plus.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Exactement. Et lĂ , je me suis dit, il est trop fort, Guillaume Martineau.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    C'est surtout qu'Arthus a pensé à nous dans l'écriture du script. On a validé le projet avec lui et puis ça donne une bonne image du réseau parce que je pense que le chalet offert à la fin par Orpi est une bonne image. Et puis ça donne surtout une image, nous on est un réseau, on travaille pour tous les Français, quelles que soient les origines, quelles que soient les situations et je pense que c'est un joli film. Quand on a participé à ça, il y avait peu de gens qui y croyaient aussi. C'est aussi notre façon de faire, c'est d'aller sur des chemins où on ne nous attend pas. Et évidemment, on n'aurait pas pensé qu'il y aurait plus de 11 millions, voire 12 millions de Français qui l'auraient vu. Mais avoir 11 millions de Français qui entendent parler d'Orpi plus de 56 fois dans le film, c'est une bonne chose pour nous et pour ce film.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Guillaume Martinaud, président d'Orpi.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Merci Ariane.

Description

Guillaume Martinaud, président de la coopérative Orpi, est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo en direct du salon RENT. Avec ses 1 300 agences et plus de 9 000 coopérateurs, Orpi fait de la coopération un pilier moderne et central de son fonctionnement. Mais alors, comment ce modèle résiste-t-il aux aléas du marché ? Guillaume Martinaud se veut pragmatique : « Je ne suis ni adepte de la méthode Coué, ni de la langue de bois. Le marché se stabilise, mais tout reste fragile. » Au micro d'Ariane Artinian, il revient aussi sur la transformation digitale d'Orpi : "On a fait en deux ans ce que d’autres mettent cinq ans à accomplir";, et évoque aussi le placement produit dans un film qui a conquis 11 millions de spectateurs !"


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode de Mon podcast immo en live du Salon RENT. Je suis aujourd'hui avec Guillaume Martinaud. Bonjour.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Guillaume, vous êtes président de la coopérative Orpi. Coopérative, c'est un mot auquel vous tenez, qui vous tient à cœur.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Parfaitement, c'est l'ADN de notre réseau, donc c'est quelque chose auquel on est très attaché. Coopérer, c'est très important.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il y a combien de coopérateurs chez Orpi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Il y a un peu plus de 9000 coopérateurs, on est 1300 agences. Donc c'est quelque chose qui est profondément ancré, qui n'a pas de côté suranné. Au contraire, je trouve que c'est plutôt assez moderne dans le contexte actuel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous orchestrez tous ces agents immobiliers. Parallèlement à ça, vous avez votre activité à vous. Vous avez deux agences immobilières dans les Landes.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, c'est un impératif parce que pour diriger le réseau, pour être membre du conseil de gérance, il faut être associé du réseau. Donc c'est ce qui permet d'avoir un réseau dirigé par des professionnels qui connaissent le métier.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc vous êtes aussi un homme de terrain. Comment il se porte le terrain ? On en est où ? On sort de la crise vraiment ? Ou c'est de la méthode Coué ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Non, pas du tout. On semble sortir de la crise. Moi, je ne suis pas un adepte ni de la méthode Coué ni de la langue de bois. Quand ça va mal, je le dis. Il y a deux ans, j'ai été, je crois, un des premiers à annoncer qu'on percevait un ralentissement. Là, ce n'était pas encore très clair. Et là, depuis mars-avril, on voit bien qu'il y a un effet plateau qui s'installe. Donc il y a un meilleur moral dans les agences. Ce n'est pas encore gagné, c'est très fragile. Il faut rester extrêmement prudent. On voit que les événements de la nuit aux Etats-Unis nous conduisent à penser qu'il n'y a rien à qui. On ne sait pas quel sera l'univers économique demain. Mais en attendant, là, ce qu'on traverse en ce moment, c'est plutôt du positif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est plutôt du positif. Il y a quelques mois, vous avez lancé un grand chantier de fonds chez Orpi. Vous avez pris une initiative juste avant le ralentissement du marché. Vous avez migré. énormément de données.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a eu cette bonne idée de faire un changement profond au moment où le marché ralentissait très fort. Donc là, je crois qu'on a mis la capacité maximale pour avoir des soucis, mais on l'a fait, on en est sortis, et là aussi, on retrouve du sourire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, qu'est-ce que vous avez fait pour ceux qui nous Ă©coutent, qui ne sont pas au courant des arcanes d'Orbi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors, on a construit un entrepôt de données. Alors, ce n'est pas un entrepôt physique où on vient stocker des palettes avec un... On n'est pas cariste, mais c'est un entrepôt de données où tout ce qui appartient, tout ce qui utilise le réseau Orbi est stocké à un endroit. Donc tous nos partenaires, nos prestataires, peuvent utiliser les données. Le jour où, pour des raisons diverses, on doit quitter ce partenaire, on garde nos données. On a utilisé un logiciel aussi qui s'appelle Sweetbrite, qui était plutôt innovant. On était les premiers de cette taille à avoir franchi le pas, parce qu'on a voulu donner de la mobilité, une mobilité extrême à nos collaborateurs, à nos agences. On a couplé des outils comme Priceable, comme Urbaniz. Donc en fait, on est venu construire. tout un écosystème. Et là où on aurait dû mettre 4-5 ans pour le faire, on avait, moi, la durée d'un mandat est de 4 ans, et on a mis 2 ans et demi, on termine la troisième année, pour mettre ça en place. On l'a fait, évidemment, à un moment donné, où le marché ralentissait, ce qui a augmenté un peu la difficulté, parce que quand les affaires sont moins bonnes et qu'en plus vous perturbez la façon de travailler des gens, c'est difficile, mais il nous semblait nécessaire de le faire, et le réseau, je pense, a été résilient. On a souffert trois mois, trois, quatre mois où vraiment on a compris que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est les résistances au changement.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, puis des choses qui manquaient, qui n'étaient pas encore complètement abouties. Donc, il a fallu aussi terminer. Je prends toujours l'image de l'emménagement. En fait, on a déménagé et on a emménagé. Donc, ça a été compliqué aussi pour le réseau, mais le réseau était résilient. Je pense que maintenant, le réseau perçoit la valeur ajoutée et ce qu'ils ont gagné. Là, on est dans les ajustements. On termine encore. On accompagne beaucoup de réseaux en région pour montrer le... la jonction de la méthode commerciale. Donc j'ai beaucoup plus de sourire cette année que l'année dernière à la même époque, où on était en plein dedans.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qui fait qu'Ă  un moment, vous vous ĂŞtes dit qu'il faut changer d'outil ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors j'étais gérant en 2018 de la coopérative, et j'avais été à l'Inman Connect à New York. Puis j'avais été gérant informatique sous Bernard Cadot pendant trois ans, et j'avais perçu, comme dans des salons comme celui-ci, j'avais identifié des sweep rides comme étant quelque chose de novateur. Je m'étais dit qu'il faut changer. La difficulté que j'avais rencontrée à l'époque, c'est que le siège comprenait l'utilité du changement, mais freinait des cas de fer parce que c'était un chantier difficile. Je pense que quand on est élu, c'est pour faire des choses pas forcément faciles, c'est pour tirer vers le haut. En tout cas, c'est ce que j'espère avoir fait pour le réseau avec mon équipe, parce que c'est un travail d'équipe. Dans ces salons-là, on en parlait en préparant cette interview, la difficulté, c'est d'arriver à identifier les sociétés qui vont bouleverser ou changer votre façon de faire. Donc il faut juste regarder, écouter et voir comment appliquer des choses qui semblent très novatrices, comment on peut l'appliquer à un réseau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les prochaines innovations Ă  venir, c'est quoi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut vraiment regarder l'intelligence artificielle, l'intelligence artificielle émotionnelle. voir comment on va accompagner les découvertes de nos clients, les tâches chronophages. Donc ça fait partie des sujets sur lesquels il va falloir être vigilant. On a repéré deux, trois trucs. Donc voir comment on va venir incorporer ça à notre environnement de travail. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au réseau de digérer toutes ces nouveautés.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il faut combien de temps pour digérer un chantier comme ça ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut deux ans. Entre le moment où vous le mettez en place, on commence à l'utiliser. On aura commencé notre migration en octobre 2023. Je pense que là, ça y est, on a bien avancé. Donc, ça fait une bonne année. Et on peut penser qu'au courant de l'année 2025, tout le monde aura vraiment perçu l'utilité, ce sera mis. Donc, ce n'est pas facile de migrer, de faire changer des gens. Tout le monde a envie de changement. Moi, j'ai 57 ans et je dis à des jeunes négo, quand j'entends des jeunes conseillers me dire Ah oui, mais avant, on faisait comme ça. Je dis Mais attendez. Vous avez 24 ans, 25 ans, si vous vous dites avant je faisais comme ça, mais alors qu'est-ce que je devrais dire moi ? J'ai commencé pour développer des photos, il fallait faire 25 kilomètres. Donc je pense que ça coûte, mais c'est aussi le rôle des dirigeants d'entreprise, c'est de tirer leurs entreprises vers le haut, en tout cas de les accompagner, de les pousser et j'espère que c'est ce qu'on retiendra de ce qu'on a mis en place.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Dernière question, comment vous les accompagnez vos agents immobiliers aujourd'hui dans le contexte tel qu'il est ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a institutionnalisé des webinaires le mardi et le jeudi permanents, c'est-à-dire qu'il y a un rendez-vous de formation où tout le monde peut se connecter. Et puis on a couplé ça avec du présentiel, c'est-à-dire qu'on a mis en place des centres de formation régionaux. Là aussi, on nous avait dit que ça serait difficile, ça serait compliqué, tout devait être centralisé au siège. Et j'ai une équipe composée des lieux régionaux et on a dit, mais non, venir à Paris, ça coûte cher, les hôtels, ça coûte cher, les déplacements, ce n'est pas bon pour la planète non plus, parce qu'on a aussi ça dans les nouveautés que je perçois de ces salons. Cette année, c'est la RSE et le climat. Donc, faire des centres de formation régionaux proches de nos agences, que nos conseillers puissent faire en moins de deux heures, aller passer une journée et se former, ça fait partie des nouveautés.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Tiens, j'ai une dernière question. Vous faites du placement produit au cinéma chez Herpiv ? Comment ça fonctionne ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je sens que vous avez vu un petit truc en plus.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Exactement. Et lĂ , je me suis dit, il est trop fort, Guillaume Martineau.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    C'est surtout qu'Arthus a pensé à nous dans l'écriture du script. On a validé le projet avec lui et puis ça donne une bonne image du réseau parce que je pense que le chalet offert à la fin par Orpi est une bonne image. Et puis ça donne surtout une image, nous on est un réseau, on travaille pour tous les Français, quelles que soient les origines, quelles que soient les situations et je pense que c'est un joli film. Quand on a participé à ça, il y avait peu de gens qui y croyaient aussi. C'est aussi notre façon de faire, c'est d'aller sur des chemins où on ne nous attend pas. Et évidemment, on n'aurait pas pensé qu'il y aurait plus de 11 millions, voire 12 millions de Français qui l'auraient vu. Mais avoir 11 millions de Français qui entendent parler d'Orpi plus de 56 fois dans le film, c'est une bonne chose pour nous et pour ce film.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Guillaume Martinaud, président d'Orpi.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Merci Ariane.

Share

Embed

You may also like

Description

Guillaume Martinaud, président de la coopérative Orpi, est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo en direct du salon RENT. Avec ses 1 300 agences et plus de 9 000 coopérateurs, Orpi fait de la coopération un pilier moderne et central de son fonctionnement. Mais alors, comment ce modèle résiste-t-il aux aléas du marché ? Guillaume Martinaud se veut pragmatique : « Je ne suis ni adepte de la méthode Coué, ni de la langue de bois. Le marché se stabilise, mais tout reste fragile. » Au micro d'Ariane Artinian, il revient aussi sur la transformation digitale d'Orpi : "On a fait en deux ans ce que d’autres mettent cinq ans à accomplir";, et évoque aussi le placement produit dans un film qui a conquis 11 millions de spectateurs !"


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode de Mon podcast immo en live du Salon RENT. Je suis aujourd'hui avec Guillaume Martinaud. Bonjour.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Guillaume, vous êtes président de la coopérative Orpi. Coopérative, c'est un mot auquel vous tenez, qui vous tient à cœur.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Parfaitement, c'est l'ADN de notre réseau, donc c'est quelque chose auquel on est très attaché. Coopérer, c'est très important.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il y a combien de coopérateurs chez Orpi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Il y a un peu plus de 9000 coopérateurs, on est 1300 agences. Donc c'est quelque chose qui est profondément ancré, qui n'a pas de côté suranné. Au contraire, je trouve que c'est plutôt assez moderne dans le contexte actuel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous orchestrez tous ces agents immobiliers. Parallèlement à ça, vous avez votre activité à vous. Vous avez deux agences immobilières dans les Landes.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, c'est un impératif parce que pour diriger le réseau, pour être membre du conseil de gérance, il faut être associé du réseau. Donc c'est ce qui permet d'avoir un réseau dirigé par des professionnels qui connaissent le métier.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc vous êtes aussi un homme de terrain. Comment il se porte le terrain ? On en est où ? On sort de la crise vraiment ? Ou c'est de la méthode Coué ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Non, pas du tout. On semble sortir de la crise. Moi, je ne suis pas un adepte ni de la méthode Coué ni de la langue de bois. Quand ça va mal, je le dis. Il y a deux ans, j'ai été, je crois, un des premiers à annoncer qu'on percevait un ralentissement. Là, ce n'était pas encore très clair. Et là, depuis mars-avril, on voit bien qu'il y a un effet plateau qui s'installe. Donc il y a un meilleur moral dans les agences. Ce n'est pas encore gagné, c'est très fragile. Il faut rester extrêmement prudent. On voit que les événements de la nuit aux Etats-Unis nous conduisent à penser qu'il n'y a rien à qui. On ne sait pas quel sera l'univers économique demain. Mais en attendant, là, ce qu'on traverse en ce moment, c'est plutôt du positif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est plutôt du positif. Il y a quelques mois, vous avez lancé un grand chantier de fonds chez Orpi. Vous avez pris une initiative juste avant le ralentissement du marché. Vous avez migré. énormément de données.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a eu cette bonne idée de faire un changement profond au moment où le marché ralentissait très fort. Donc là, je crois qu'on a mis la capacité maximale pour avoir des soucis, mais on l'a fait, on en est sortis, et là aussi, on retrouve du sourire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, qu'est-ce que vous avez fait pour ceux qui nous Ă©coutent, qui ne sont pas au courant des arcanes d'Orbi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors, on a construit un entrepôt de données. Alors, ce n'est pas un entrepôt physique où on vient stocker des palettes avec un... On n'est pas cariste, mais c'est un entrepôt de données où tout ce qui appartient, tout ce qui utilise le réseau Orbi est stocké à un endroit. Donc tous nos partenaires, nos prestataires, peuvent utiliser les données. Le jour où, pour des raisons diverses, on doit quitter ce partenaire, on garde nos données. On a utilisé un logiciel aussi qui s'appelle Sweetbrite, qui était plutôt innovant. On était les premiers de cette taille à avoir franchi le pas, parce qu'on a voulu donner de la mobilité, une mobilité extrême à nos collaborateurs, à nos agences. On a couplé des outils comme Priceable, comme Urbaniz. Donc en fait, on est venu construire. tout un écosystème. Et là où on aurait dû mettre 4-5 ans pour le faire, on avait, moi, la durée d'un mandat est de 4 ans, et on a mis 2 ans et demi, on termine la troisième année, pour mettre ça en place. On l'a fait, évidemment, à un moment donné, où le marché ralentissait, ce qui a augmenté un peu la difficulté, parce que quand les affaires sont moins bonnes et qu'en plus vous perturbez la façon de travailler des gens, c'est difficile, mais il nous semblait nécessaire de le faire, et le réseau, je pense, a été résilient. On a souffert trois mois, trois, quatre mois où vraiment on a compris que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est les résistances au changement.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, puis des choses qui manquaient, qui n'étaient pas encore complètement abouties. Donc, il a fallu aussi terminer. Je prends toujours l'image de l'emménagement. En fait, on a déménagé et on a emménagé. Donc, ça a été compliqué aussi pour le réseau, mais le réseau était résilient. Je pense que maintenant, le réseau perçoit la valeur ajoutée et ce qu'ils ont gagné. Là, on est dans les ajustements. On termine encore. On accompagne beaucoup de réseaux en région pour montrer le... la jonction de la méthode commerciale. Donc j'ai beaucoup plus de sourire cette année que l'année dernière à la même époque, où on était en plein dedans.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qui fait qu'Ă  un moment, vous vous ĂŞtes dit qu'il faut changer d'outil ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors j'étais gérant en 2018 de la coopérative, et j'avais été à l'Inman Connect à New York. Puis j'avais été gérant informatique sous Bernard Cadot pendant trois ans, et j'avais perçu, comme dans des salons comme celui-ci, j'avais identifié des sweep rides comme étant quelque chose de novateur. Je m'étais dit qu'il faut changer. La difficulté que j'avais rencontrée à l'époque, c'est que le siège comprenait l'utilité du changement, mais freinait des cas de fer parce que c'était un chantier difficile. Je pense que quand on est élu, c'est pour faire des choses pas forcément faciles, c'est pour tirer vers le haut. En tout cas, c'est ce que j'espère avoir fait pour le réseau avec mon équipe, parce que c'est un travail d'équipe. Dans ces salons-là, on en parlait en préparant cette interview, la difficulté, c'est d'arriver à identifier les sociétés qui vont bouleverser ou changer votre façon de faire. Donc il faut juste regarder, écouter et voir comment appliquer des choses qui semblent très novatrices, comment on peut l'appliquer à un réseau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les prochaines innovations Ă  venir, c'est quoi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut vraiment regarder l'intelligence artificielle, l'intelligence artificielle émotionnelle. voir comment on va accompagner les découvertes de nos clients, les tâches chronophages. Donc ça fait partie des sujets sur lesquels il va falloir être vigilant. On a repéré deux, trois trucs. Donc voir comment on va venir incorporer ça à notre environnement de travail. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au réseau de digérer toutes ces nouveautés.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il faut combien de temps pour digérer un chantier comme ça ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut deux ans. Entre le moment où vous le mettez en place, on commence à l'utiliser. On aura commencé notre migration en octobre 2023. Je pense que là, ça y est, on a bien avancé. Donc, ça fait une bonne année. Et on peut penser qu'au courant de l'année 2025, tout le monde aura vraiment perçu l'utilité, ce sera mis. Donc, ce n'est pas facile de migrer, de faire changer des gens. Tout le monde a envie de changement. Moi, j'ai 57 ans et je dis à des jeunes négo, quand j'entends des jeunes conseillers me dire Ah oui, mais avant, on faisait comme ça. Je dis Mais attendez. Vous avez 24 ans, 25 ans, si vous vous dites avant je faisais comme ça, mais alors qu'est-ce que je devrais dire moi ? J'ai commencé pour développer des photos, il fallait faire 25 kilomètres. Donc je pense que ça coûte, mais c'est aussi le rôle des dirigeants d'entreprise, c'est de tirer leurs entreprises vers le haut, en tout cas de les accompagner, de les pousser et j'espère que c'est ce qu'on retiendra de ce qu'on a mis en place.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Dernière question, comment vous les accompagnez vos agents immobiliers aujourd'hui dans le contexte tel qu'il est ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a institutionnalisé des webinaires le mardi et le jeudi permanents, c'est-à-dire qu'il y a un rendez-vous de formation où tout le monde peut se connecter. Et puis on a couplé ça avec du présentiel, c'est-à-dire qu'on a mis en place des centres de formation régionaux. Là aussi, on nous avait dit que ça serait difficile, ça serait compliqué, tout devait être centralisé au siège. Et j'ai une équipe composée des lieux régionaux et on a dit, mais non, venir à Paris, ça coûte cher, les hôtels, ça coûte cher, les déplacements, ce n'est pas bon pour la planète non plus, parce qu'on a aussi ça dans les nouveautés que je perçois de ces salons. Cette année, c'est la RSE et le climat. Donc, faire des centres de formation régionaux proches de nos agences, que nos conseillers puissent faire en moins de deux heures, aller passer une journée et se former, ça fait partie des nouveautés.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Tiens, j'ai une dernière question. Vous faites du placement produit au cinéma chez Herpiv ? Comment ça fonctionne ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je sens que vous avez vu un petit truc en plus.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Exactement. Et lĂ , je me suis dit, il est trop fort, Guillaume Martineau.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    C'est surtout qu'Arthus a pensé à nous dans l'écriture du script. On a validé le projet avec lui et puis ça donne une bonne image du réseau parce que je pense que le chalet offert à la fin par Orpi est une bonne image. Et puis ça donne surtout une image, nous on est un réseau, on travaille pour tous les Français, quelles que soient les origines, quelles que soient les situations et je pense que c'est un joli film. Quand on a participé à ça, il y avait peu de gens qui y croyaient aussi. C'est aussi notre façon de faire, c'est d'aller sur des chemins où on ne nous attend pas. Et évidemment, on n'aurait pas pensé qu'il y aurait plus de 11 millions, voire 12 millions de Français qui l'auraient vu. Mais avoir 11 millions de Français qui entendent parler d'Orpi plus de 56 fois dans le film, c'est une bonne chose pour nous et pour ce film.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Guillaume Martinaud, président d'Orpi.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Merci Ariane.

Description

Guillaume Martinaud, président de la coopérative Orpi, est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo en direct du salon RENT. Avec ses 1 300 agences et plus de 9 000 coopérateurs, Orpi fait de la coopération un pilier moderne et central de son fonctionnement. Mais alors, comment ce modèle résiste-t-il aux aléas du marché ? Guillaume Martinaud se veut pragmatique : « Je ne suis ni adepte de la méthode Coué, ni de la langue de bois. Le marché se stabilise, mais tout reste fragile. » Au micro d'Ariane Artinian, il revient aussi sur la transformation digitale d'Orpi : "On a fait en deux ans ce que d’autres mettent cinq ans à accomplir";, et évoque aussi le placement produit dans un film qui a conquis 11 millions de spectateurs !"


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel Ă©pisode de Mon podcast immo en live du Salon RENT. Je suis aujourd'hui avec Guillaume Martinaud. Bonjour.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Guillaume, vous êtes président de la coopérative Orpi. Coopérative, c'est un mot auquel vous tenez, qui vous tient à cœur.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Parfaitement, c'est l'ADN de notre réseau, donc c'est quelque chose auquel on est très attaché. Coopérer, c'est très important.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il y a combien de coopérateurs chez Orpi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Il y a un peu plus de 9000 coopérateurs, on est 1300 agences. Donc c'est quelque chose qui est profondément ancré, qui n'a pas de côté suranné. Au contraire, je trouve que c'est plutôt assez moderne dans le contexte actuel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous orchestrez tous ces agents immobiliers. Parallèlement à ça, vous avez votre activité à vous. Vous avez deux agences immobilières dans les Landes.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, c'est un impératif parce que pour diriger le réseau, pour être membre du conseil de gérance, il faut être associé du réseau. Donc c'est ce qui permet d'avoir un réseau dirigé par des professionnels qui connaissent le métier.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc vous êtes aussi un homme de terrain. Comment il se porte le terrain ? On en est où ? On sort de la crise vraiment ? Ou c'est de la méthode Coué ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Non, pas du tout. On semble sortir de la crise. Moi, je ne suis pas un adepte ni de la méthode Coué ni de la langue de bois. Quand ça va mal, je le dis. Il y a deux ans, j'ai été, je crois, un des premiers à annoncer qu'on percevait un ralentissement. Là, ce n'était pas encore très clair. Et là, depuis mars-avril, on voit bien qu'il y a un effet plateau qui s'installe. Donc il y a un meilleur moral dans les agences. Ce n'est pas encore gagné, c'est très fragile. Il faut rester extrêmement prudent. On voit que les événements de la nuit aux Etats-Unis nous conduisent à penser qu'il n'y a rien à qui. On ne sait pas quel sera l'univers économique demain. Mais en attendant, là, ce qu'on traverse en ce moment, c'est plutôt du positif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est plutôt du positif. Il y a quelques mois, vous avez lancé un grand chantier de fonds chez Orpi. Vous avez pris une initiative juste avant le ralentissement du marché. Vous avez migré. énormément de données.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a eu cette bonne idée de faire un changement profond au moment où le marché ralentissait très fort. Donc là, je crois qu'on a mis la capacité maximale pour avoir des soucis, mais on l'a fait, on en est sortis, et là aussi, on retrouve du sourire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, qu'est-ce que vous avez fait pour ceux qui nous Ă©coutent, qui ne sont pas au courant des arcanes d'Orbi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors, on a construit un entrepôt de données. Alors, ce n'est pas un entrepôt physique où on vient stocker des palettes avec un... On n'est pas cariste, mais c'est un entrepôt de données où tout ce qui appartient, tout ce qui utilise le réseau Orbi est stocké à un endroit. Donc tous nos partenaires, nos prestataires, peuvent utiliser les données. Le jour où, pour des raisons diverses, on doit quitter ce partenaire, on garde nos données. On a utilisé un logiciel aussi qui s'appelle Sweetbrite, qui était plutôt innovant. On était les premiers de cette taille à avoir franchi le pas, parce qu'on a voulu donner de la mobilité, une mobilité extrême à nos collaborateurs, à nos agences. On a couplé des outils comme Priceable, comme Urbaniz. Donc en fait, on est venu construire. tout un écosystème. Et là où on aurait dû mettre 4-5 ans pour le faire, on avait, moi, la durée d'un mandat est de 4 ans, et on a mis 2 ans et demi, on termine la troisième année, pour mettre ça en place. On l'a fait, évidemment, à un moment donné, où le marché ralentissait, ce qui a augmenté un peu la difficulté, parce que quand les affaires sont moins bonnes et qu'en plus vous perturbez la façon de travailler des gens, c'est difficile, mais il nous semblait nécessaire de le faire, et le réseau, je pense, a été résilient. On a souffert trois mois, trois, quatre mois où vraiment on a compris que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est les résistances au changement.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, puis des choses qui manquaient, qui n'étaient pas encore complètement abouties. Donc, il a fallu aussi terminer. Je prends toujours l'image de l'emménagement. En fait, on a déménagé et on a emménagé. Donc, ça a été compliqué aussi pour le réseau, mais le réseau était résilient. Je pense que maintenant, le réseau perçoit la valeur ajoutée et ce qu'ils ont gagné. Là, on est dans les ajustements. On termine encore. On accompagne beaucoup de réseaux en région pour montrer le... la jonction de la méthode commerciale. Donc j'ai beaucoup plus de sourire cette année que l'année dernière à la même époque, où on était en plein dedans.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qui fait qu'Ă  un moment, vous vous ĂŞtes dit qu'il faut changer d'outil ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors j'étais gérant en 2018 de la coopérative, et j'avais été à l'Inman Connect à New York. Puis j'avais été gérant informatique sous Bernard Cadot pendant trois ans, et j'avais perçu, comme dans des salons comme celui-ci, j'avais identifié des sweep rides comme étant quelque chose de novateur. Je m'étais dit qu'il faut changer. La difficulté que j'avais rencontrée à l'époque, c'est que le siège comprenait l'utilité du changement, mais freinait des cas de fer parce que c'était un chantier difficile. Je pense que quand on est élu, c'est pour faire des choses pas forcément faciles, c'est pour tirer vers le haut. En tout cas, c'est ce que j'espère avoir fait pour le réseau avec mon équipe, parce que c'est un travail d'équipe. Dans ces salons-là, on en parlait en préparant cette interview, la difficulté, c'est d'arriver à identifier les sociétés qui vont bouleverser ou changer votre façon de faire. Donc il faut juste regarder, écouter et voir comment appliquer des choses qui semblent très novatrices, comment on peut l'appliquer à un réseau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les prochaines innovations Ă  venir, c'est quoi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut vraiment regarder l'intelligence artificielle, l'intelligence artificielle émotionnelle. voir comment on va accompagner les découvertes de nos clients, les tâches chronophages. Donc ça fait partie des sujets sur lesquels il va falloir être vigilant. On a repéré deux, trois trucs. Donc voir comment on va venir incorporer ça à notre environnement de travail. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au réseau de digérer toutes ces nouveautés.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il faut combien de temps pour digérer un chantier comme ça ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut deux ans. Entre le moment où vous le mettez en place, on commence à l'utiliser. On aura commencé notre migration en octobre 2023. Je pense que là, ça y est, on a bien avancé. Donc, ça fait une bonne année. Et on peut penser qu'au courant de l'année 2025, tout le monde aura vraiment perçu l'utilité, ce sera mis. Donc, ce n'est pas facile de migrer, de faire changer des gens. Tout le monde a envie de changement. Moi, j'ai 57 ans et je dis à des jeunes négo, quand j'entends des jeunes conseillers me dire Ah oui, mais avant, on faisait comme ça. Je dis Mais attendez. Vous avez 24 ans, 25 ans, si vous vous dites avant je faisais comme ça, mais alors qu'est-ce que je devrais dire moi ? J'ai commencé pour développer des photos, il fallait faire 25 kilomètres. Donc je pense que ça coûte, mais c'est aussi le rôle des dirigeants d'entreprise, c'est de tirer leurs entreprises vers le haut, en tout cas de les accompagner, de les pousser et j'espère que c'est ce qu'on retiendra de ce qu'on a mis en place.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Dernière question, comment vous les accompagnez vos agents immobiliers aujourd'hui dans le contexte tel qu'il est ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a institutionnalisé des webinaires le mardi et le jeudi permanents, c'est-à-dire qu'il y a un rendez-vous de formation où tout le monde peut se connecter. Et puis on a couplé ça avec du présentiel, c'est-à-dire qu'on a mis en place des centres de formation régionaux. Là aussi, on nous avait dit que ça serait difficile, ça serait compliqué, tout devait être centralisé au siège. Et j'ai une équipe composée des lieux régionaux et on a dit, mais non, venir à Paris, ça coûte cher, les hôtels, ça coûte cher, les déplacements, ce n'est pas bon pour la planète non plus, parce qu'on a aussi ça dans les nouveautés que je perçois de ces salons. Cette année, c'est la RSE et le climat. Donc, faire des centres de formation régionaux proches de nos agences, que nos conseillers puissent faire en moins de deux heures, aller passer une journée et se former, ça fait partie des nouveautés.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Tiens, j'ai une dernière question. Vous faites du placement produit au cinéma chez Herpiv ? Comment ça fonctionne ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je sens que vous avez vu un petit truc en plus.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Exactement. Et lĂ , je me suis dit, il est trop fort, Guillaume Martineau.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    C'est surtout qu'Arthus a pensé à nous dans l'écriture du script. On a validé le projet avec lui et puis ça donne une bonne image du réseau parce que je pense que le chalet offert à la fin par Orpi est une bonne image. Et puis ça donne surtout une image, nous on est un réseau, on travaille pour tous les Français, quelles que soient les origines, quelles que soient les situations et je pense que c'est un joli film. Quand on a participé à ça, il y avait peu de gens qui y croyaient aussi. C'est aussi notre façon de faire, c'est d'aller sur des chemins où on ne nous attend pas. Et évidemment, on n'aurait pas pensé qu'il y aurait plus de 11 millions, voire 12 millions de Français qui l'auraient vu. Mais avoir 11 millions de Français qui entendent parler d'Orpi plus de 56 fois dans le film, c'est une bonne chose pour nous et pour ce film.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Guillaume Martinaud, président d'Orpi.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Merci Ariane.

Share

Embed

You may also like