undefined cover
undefined cover
Guillaume Martinaud (ORPI) : « CoopĂ©rer, c’est l’ADN de notre rĂ©seau immobilier » #927 cover
Guillaume Martinaud (ORPI) : « CoopĂ©rer, c’est l’ADN de notre rĂ©seau immobilier » #927 cover
Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🩋

Guillaume Martinaud (ORPI) : « CoopĂ©rer, c’est l’ADN de notre rĂ©seau immobilier » #927

Guillaume Martinaud (ORPI) : « CoopĂ©rer, c’est l’ADN de notre rĂ©seau immobilier » #927

08min |03/12/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Guillaume Martinaud (ORPI) : « CoopĂ©rer, c’est l’ADN de notre rĂ©seau immobilier » #927 cover
Guillaume Martinaud (ORPI) : « CoopĂ©rer, c’est l’ADN de notre rĂ©seau immobilier » #927 cover
Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🩋

Guillaume Martinaud (ORPI) : « CoopĂ©rer, c’est l’ADN de notre rĂ©seau immobilier » #927

Guillaume Martinaud (ORPI) : « CoopĂ©rer, c’est l’ADN de notre rĂ©seau immobilier » #927

08min |03/12/2024
Play

Description

Guillaume Martinaud, prĂ©sident de la coopĂ©rative Orpi, est l’invitĂ© de ce nouvel Ă©pisode de Mon Podcast Immo en direct du salon RENT. Avec ses 1 300 agences et plus de 9 000 coopĂ©rateurs, Orpi fait de la coopĂ©ration un pilier moderne et central de son fonctionnement. Mais alors, comment ce modĂšle rĂ©siste-t-il aux alĂ©as du marchĂ© ? Guillaume Martinaud se veut pragmatique : « Je ne suis ni adepte de la mĂ©thode CouĂ©, ni de la langue de bois. Le marchĂ© se stabilise, mais tout reste fragile. » Au micro d'Ariane Artinian, il revient aussi sur la transformation digitale d'Orpi : "On a fait en deux ans ce que d’autres mettent cinq ans Ă  accomplir";, et Ă©voque aussi le placement produit dans un film qui a conquis 11 millions de spectateurs !"


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast immo en live du Salon RENT. Je suis aujourd'hui avec Guillaume Martinaud. Bonjour.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Guillaume, vous ĂȘtes prĂ©sident de la coopĂ©rative Orpi. CoopĂ©rative, c'est un mot auquel vous tenez, qui vous tient Ă  cƓur.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Parfaitement, c'est l'ADN de notre réseau, donc c'est quelque chose auquel on est trÚs attaché. Coopérer, c'est trÚs important.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il y a combien de coopérateurs chez Orpi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Il y a un peu plus de 9000 coopérateurs, on est 1300 agences. Donc c'est quelque chose qui est profondément ancré, qui n'a pas de cÎté suranné. Au contraire, je trouve que c'est plutÎt assez moderne dans le contexte actuel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous orchestrez tous ces agents immobiliers. ParallÚlement à ça, vous avez votre activité à vous. Vous avez deux agences immobiliÚres dans les Landes.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, c'est un impĂ©ratif parce que pour diriger le rĂ©seau, pour ĂȘtre membre du conseil de gĂ©rance, il faut ĂȘtre associĂ© du rĂ©seau. Donc c'est ce qui permet d'avoir un rĂ©seau dirigĂ© par des professionnels qui connaissent le mĂ©tier.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc vous ĂȘtes aussi un homme de terrain. Comment il se porte le terrain ? On en est oĂč ? On sort de la crise vraiment ? Ou c'est de la mĂ©thode CouĂ© ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Non, pas du tout. On semble sortir de la crise. Moi, je ne suis pas un adepte ni de la mĂ©thode CouĂ© ni de la langue de bois. Quand ça va mal, je le dis. Il y a deux ans, j'ai Ă©tĂ©, je crois, un des premiers Ă  annoncer qu'on percevait un ralentissement. LĂ , ce n'Ă©tait pas encore trĂšs clair. Et lĂ , depuis mars-avril, on voit bien qu'il y a un effet plateau qui s'installe. Donc il y a un meilleur moral dans les agences. Ce n'est pas encore gagnĂ©, c'est trĂšs fragile. Il faut rester extrĂȘmement prudent. On voit que les Ă©vĂ©nements de la nuit aux Etats-Unis nous conduisent Ă  penser qu'il n'y a rien Ă  qui. On ne sait pas quel sera l'univers Ă©conomique demain. Mais en attendant, lĂ , ce qu'on traverse en ce moment, c'est plutĂŽt du positif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est plutÎt du positif. Il y a quelques mois, vous avez lancé un grand chantier de fonds chez Orpi. Vous avez pris une initiative juste avant le ralentissement du marché. Vous avez migré. énormément de données.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a eu cette bonne idĂ©e de faire un changement profond au moment oĂč le marchĂ© ralentissait trĂšs fort. Donc lĂ , je crois qu'on a mis la capacitĂ© maximale pour avoir des soucis, mais on l'a fait, on en est sortis, et lĂ  aussi, on retrouve du sourire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, qu'est-ce que vous avez fait pour ceux qui nous écoutent, qui ne sont pas au courant des arcanes d'Orbi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors, on a construit un entrepĂŽt de donnĂ©es. Alors, ce n'est pas un entrepĂŽt physique oĂč on vient stocker des palettes avec un... On n'est pas cariste, mais c'est un entrepĂŽt de donnĂ©es oĂč tout ce qui appartient, tout ce qui utilise le rĂ©seau Orbi est stockĂ© Ă  un endroit. Donc tous nos partenaires, nos prestataires, peuvent utiliser les donnĂ©es. Le jour oĂč, pour des raisons diverses, on doit quitter ce partenaire, on garde nos donnĂ©es. On a utilisĂ© un logiciel aussi qui s'appelle Sweetbrite, qui Ă©tait plutĂŽt innovant. On Ă©tait les premiers de cette taille Ă  avoir franchi le pas, parce qu'on a voulu donner de la mobilitĂ©, une mobilitĂ© extrĂȘme Ă  nos collaborateurs, Ă  nos agences. On a couplĂ© des outils comme Priceable, comme Urbaniz. Donc en fait, on est venu construire. tout un Ă©cosystĂšme. Et lĂ  oĂč on aurait dĂ» mettre 4-5 ans pour le faire, on avait, moi, la durĂ©e d'un mandat est de 4 ans, et on a mis 2 ans et demi, on termine la troisiĂšme annĂ©e, pour mettre ça en place. On l'a fait, Ă©videmment, Ă  un moment donnĂ©, oĂč le marchĂ© ralentissait, ce qui a augmentĂ© un peu la difficultĂ©, parce que quand les affaires sont moins bonnes et qu'en plus vous perturbez la façon de travailler des gens, c'est difficile, mais il nous semblait nĂ©cessaire de le faire, et le rĂ©seau, je pense, a Ă©tĂ© rĂ©silient. On a souffert trois mois, trois, quatre mois oĂč vraiment on a compris que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est les résistances au changement.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, puis des choses qui manquaient, qui n'Ă©taient pas encore complĂštement abouties. Donc, il a fallu aussi terminer. Je prends toujours l'image de l'emmĂ©nagement. En fait, on a dĂ©mĂ©nagĂ© et on a emmĂ©nagĂ©. Donc, ça a Ă©tĂ© compliquĂ© aussi pour le rĂ©seau, mais le rĂ©seau Ă©tait rĂ©silient. Je pense que maintenant, le rĂ©seau perçoit la valeur ajoutĂ©e et ce qu'ils ont gagnĂ©. LĂ , on est dans les ajustements. On termine encore. On accompagne beaucoup de rĂ©seaux en rĂ©gion pour montrer le... la jonction de la mĂ©thode commerciale. Donc j'ai beaucoup plus de sourire cette annĂ©e que l'annĂ©e derniĂšre Ă  la mĂȘme Ă©poque, oĂč on Ă©tait en plein dedans.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qui fait qu'Ă  un moment, vous vous ĂȘtes dit qu'il faut changer d'outil ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors j'étais gérant en 2018 de la coopérative, et j'avais été à l'Inman Connect à New York. Puis j'avais été gérant informatique sous Bernard Cadot pendant trois ans, et j'avais perçu, comme dans des salons comme celui-ci, j'avais identifié des sweep rides comme étant quelque chose de novateur. Je m'étais dit qu'il faut changer. La difficulté que j'avais rencontrée à l'époque, c'est que le siÚge comprenait l'utilité du changement, mais freinait des cas de fer parce que c'était un chantier difficile. Je pense que quand on est élu, c'est pour faire des choses pas forcément faciles, c'est pour tirer vers le haut. En tout cas, c'est ce que j'espÚre avoir fait pour le réseau avec mon équipe, parce que c'est un travail d'équipe. Dans ces salons-là, on en parlait en préparant cette interview, la difficulté, c'est d'arriver à identifier les sociétés qui vont bouleverser ou changer votre façon de faire. Donc il faut juste regarder, écouter et voir comment appliquer des choses qui semblent trÚs novatrices, comment on peut l'appliquer à un réseau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les prochaines innovations Ă  venir, c'est quoi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut vraiment regarder l'intelligence artificielle, l'intelligence artificielle Ă©motionnelle. voir comment on va accompagner les dĂ©couvertes de nos clients, les tĂąches chronophages. Donc ça fait partie des sujets sur lesquels il va falloir ĂȘtre vigilant. On a repĂ©rĂ© deux, trois trucs. Donc voir comment on va venir incorporer ça Ă  notre environnement de travail. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au rĂ©seau de digĂ©rer toutes ces nouveautĂ©s.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il faut combien de temps pour digérer un chantier comme ça ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut deux ans. Entre le moment oĂč vous le mettez en place, on commence Ă  l'utiliser. On aura commencĂ© notre migration en octobre 2023. Je pense que lĂ , ça y est, on a bien avancĂ©. Donc, ça fait une bonne annĂ©e. Et on peut penser qu'au courant de l'annĂ©e 2025, tout le monde aura vraiment perçu l'utilitĂ©, ce sera mis. Donc, ce n'est pas facile de migrer, de faire changer des gens. Tout le monde a envie de changement. Moi, j'ai 57 ans et je dis Ă  des jeunes nĂ©go, quand j'entends des jeunes conseillers me dire Ah oui, mais avant, on faisait comme ça. Je dis Mais attendez. Vous avez 24 ans, 25 ans, si vous vous dites avant je faisais comme ça, mais alors qu'est-ce que je devrais dire moi ? J'ai commencĂ© pour dĂ©velopper des photos, il fallait faire 25 kilomĂštres. Donc je pense que ça coĂ»te, mais c'est aussi le rĂŽle des dirigeants d'entreprise, c'est de tirer leurs entreprises vers le haut, en tout cas de les accompagner, de les pousser et j'espĂšre que c'est ce qu'on retiendra de ce qu'on a mis en place.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    DerniĂšre question, comment vous les accompagnez vos agents immobiliers aujourd'hui dans le contexte tel qu'il est ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a institutionnalisĂ© des webinaires le mardi et le jeudi permanents, c'est-Ă -dire qu'il y a un rendez-vous de formation oĂč tout le monde peut se connecter. Et puis on a couplĂ© ça avec du prĂ©sentiel, c'est-Ă -dire qu'on a mis en place des centres de formation rĂ©gionaux. LĂ  aussi, on nous avait dit que ça serait difficile, ça serait compliquĂ©, tout devait ĂȘtre centralisĂ© au siĂšge. Et j'ai une Ă©quipe composĂ©e des lieux rĂ©gionaux et on a dit, mais non, venir Ă  Paris, ça coĂ»te cher, les hĂŽtels, ça coĂ»te cher, les dĂ©placements, ce n'est pas bon pour la planĂšte non plus, parce qu'on a aussi ça dans les nouveautĂ©s que je perçois de ces salons. Cette annĂ©e, c'est la RSE et le climat. Donc, faire des centres de formation rĂ©gionaux proches de nos agences, que nos conseillers puissent faire en moins de deux heures, aller passer une journĂ©e et se former, ça fait partie des nouveautĂ©s.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Tiens, j'ai une derniÚre question. Vous faites du placement produit au cinéma chez Herpiv ? Comment ça fonctionne ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je sens que vous avez vu un petit truc en plus.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Exactement. Et lĂ , je me suis dit, il est trop fort, Guillaume Martineau.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    C'est surtout qu'Arthus a pensĂ© Ă  nous dans l'Ă©criture du script. On a validĂ© le projet avec lui et puis ça donne une bonne image du rĂ©seau parce que je pense que le chalet offert Ă  la fin par Orpi est une bonne image. Et puis ça donne surtout une image, nous on est un rĂ©seau, on travaille pour tous les Français, quelles que soient les origines, quelles que soient les situations et je pense que c'est un joli film. Quand on a participĂ© Ă  ça, il y avait peu de gens qui y croyaient aussi. C'est aussi notre façon de faire, c'est d'aller sur des chemins oĂč on ne nous attend pas. Et Ă©videmment, on n'aurait pas pensĂ© qu'il y aurait plus de 11 millions, voire 12 millions de Français qui l'auraient vu. Mais avoir 11 millions de Français qui entendent parler d'Orpi plus de 56 fois dans le film, c'est une bonne chose pour nous et pour ce film.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Guillaume Martinaud, président d'Orpi.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Merci Ariane.

Description

Guillaume Martinaud, prĂ©sident de la coopĂ©rative Orpi, est l’invitĂ© de ce nouvel Ă©pisode de Mon Podcast Immo en direct du salon RENT. Avec ses 1 300 agences et plus de 9 000 coopĂ©rateurs, Orpi fait de la coopĂ©ration un pilier moderne et central de son fonctionnement. Mais alors, comment ce modĂšle rĂ©siste-t-il aux alĂ©as du marchĂ© ? Guillaume Martinaud se veut pragmatique : « Je ne suis ni adepte de la mĂ©thode CouĂ©, ni de la langue de bois. Le marchĂ© se stabilise, mais tout reste fragile. » Au micro d'Ariane Artinian, il revient aussi sur la transformation digitale d'Orpi : "On a fait en deux ans ce que d’autres mettent cinq ans Ă  accomplir";, et Ă©voque aussi le placement produit dans un film qui a conquis 11 millions de spectateurs !"


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast immo en live du Salon RENT. Je suis aujourd'hui avec Guillaume Martinaud. Bonjour.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Guillaume, vous ĂȘtes prĂ©sident de la coopĂ©rative Orpi. CoopĂ©rative, c'est un mot auquel vous tenez, qui vous tient Ă  cƓur.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Parfaitement, c'est l'ADN de notre réseau, donc c'est quelque chose auquel on est trÚs attaché. Coopérer, c'est trÚs important.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il y a combien de coopérateurs chez Orpi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Il y a un peu plus de 9000 coopérateurs, on est 1300 agences. Donc c'est quelque chose qui est profondément ancré, qui n'a pas de cÎté suranné. Au contraire, je trouve que c'est plutÎt assez moderne dans le contexte actuel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous orchestrez tous ces agents immobiliers. ParallÚlement à ça, vous avez votre activité à vous. Vous avez deux agences immobiliÚres dans les Landes.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, c'est un impĂ©ratif parce que pour diriger le rĂ©seau, pour ĂȘtre membre du conseil de gĂ©rance, il faut ĂȘtre associĂ© du rĂ©seau. Donc c'est ce qui permet d'avoir un rĂ©seau dirigĂ© par des professionnels qui connaissent le mĂ©tier.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc vous ĂȘtes aussi un homme de terrain. Comment il se porte le terrain ? On en est oĂč ? On sort de la crise vraiment ? Ou c'est de la mĂ©thode CouĂ© ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Non, pas du tout. On semble sortir de la crise. Moi, je ne suis pas un adepte ni de la mĂ©thode CouĂ© ni de la langue de bois. Quand ça va mal, je le dis. Il y a deux ans, j'ai Ă©tĂ©, je crois, un des premiers Ă  annoncer qu'on percevait un ralentissement. LĂ , ce n'Ă©tait pas encore trĂšs clair. Et lĂ , depuis mars-avril, on voit bien qu'il y a un effet plateau qui s'installe. Donc il y a un meilleur moral dans les agences. Ce n'est pas encore gagnĂ©, c'est trĂšs fragile. Il faut rester extrĂȘmement prudent. On voit que les Ă©vĂ©nements de la nuit aux Etats-Unis nous conduisent Ă  penser qu'il n'y a rien Ă  qui. On ne sait pas quel sera l'univers Ă©conomique demain. Mais en attendant, lĂ , ce qu'on traverse en ce moment, c'est plutĂŽt du positif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est plutÎt du positif. Il y a quelques mois, vous avez lancé un grand chantier de fonds chez Orpi. Vous avez pris une initiative juste avant le ralentissement du marché. Vous avez migré. énormément de données.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a eu cette bonne idĂ©e de faire un changement profond au moment oĂč le marchĂ© ralentissait trĂšs fort. Donc lĂ , je crois qu'on a mis la capacitĂ© maximale pour avoir des soucis, mais on l'a fait, on en est sortis, et lĂ  aussi, on retrouve du sourire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, qu'est-ce que vous avez fait pour ceux qui nous écoutent, qui ne sont pas au courant des arcanes d'Orbi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors, on a construit un entrepĂŽt de donnĂ©es. Alors, ce n'est pas un entrepĂŽt physique oĂč on vient stocker des palettes avec un... On n'est pas cariste, mais c'est un entrepĂŽt de donnĂ©es oĂč tout ce qui appartient, tout ce qui utilise le rĂ©seau Orbi est stockĂ© Ă  un endroit. Donc tous nos partenaires, nos prestataires, peuvent utiliser les donnĂ©es. Le jour oĂč, pour des raisons diverses, on doit quitter ce partenaire, on garde nos donnĂ©es. On a utilisĂ© un logiciel aussi qui s'appelle Sweetbrite, qui Ă©tait plutĂŽt innovant. On Ă©tait les premiers de cette taille Ă  avoir franchi le pas, parce qu'on a voulu donner de la mobilitĂ©, une mobilitĂ© extrĂȘme Ă  nos collaborateurs, Ă  nos agences. On a couplĂ© des outils comme Priceable, comme Urbaniz. Donc en fait, on est venu construire. tout un Ă©cosystĂšme. Et lĂ  oĂč on aurait dĂ» mettre 4-5 ans pour le faire, on avait, moi, la durĂ©e d'un mandat est de 4 ans, et on a mis 2 ans et demi, on termine la troisiĂšme annĂ©e, pour mettre ça en place. On l'a fait, Ă©videmment, Ă  un moment donnĂ©, oĂč le marchĂ© ralentissait, ce qui a augmentĂ© un peu la difficultĂ©, parce que quand les affaires sont moins bonnes et qu'en plus vous perturbez la façon de travailler des gens, c'est difficile, mais il nous semblait nĂ©cessaire de le faire, et le rĂ©seau, je pense, a Ă©tĂ© rĂ©silient. On a souffert trois mois, trois, quatre mois oĂč vraiment on a compris que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est les résistances au changement.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, puis des choses qui manquaient, qui n'Ă©taient pas encore complĂštement abouties. Donc, il a fallu aussi terminer. Je prends toujours l'image de l'emmĂ©nagement. En fait, on a dĂ©mĂ©nagĂ© et on a emmĂ©nagĂ©. Donc, ça a Ă©tĂ© compliquĂ© aussi pour le rĂ©seau, mais le rĂ©seau Ă©tait rĂ©silient. Je pense que maintenant, le rĂ©seau perçoit la valeur ajoutĂ©e et ce qu'ils ont gagnĂ©. LĂ , on est dans les ajustements. On termine encore. On accompagne beaucoup de rĂ©seaux en rĂ©gion pour montrer le... la jonction de la mĂ©thode commerciale. Donc j'ai beaucoup plus de sourire cette annĂ©e que l'annĂ©e derniĂšre Ă  la mĂȘme Ă©poque, oĂč on Ă©tait en plein dedans.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qui fait qu'Ă  un moment, vous vous ĂȘtes dit qu'il faut changer d'outil ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors j'étais gérant en 2018 de la coopérative, et j'avais été à l'Inman Connect à New York. Puis j'avais été gérant informatique sous Bernard Cadot pendant trois ans, et j'avais perçu, comme dans des salons comme celui-ci, j'avais identifié des sweep rides comme étant quelque chose de novateur. Je m'étais dit qu'il faut changer. La difficulté que j'avais rencontrée à l'époque, c'est que le siÚge comprenait l'utilité du changement, mais freinait des cas de fer parce que c'était un chantier difficile. Je pense que quand on est élu, c'est pour faire des choses pas forcément faciles, c'est pour tirer vers le haut. En tout cas, c'est ce que j'espÚre avoir fait pour le réseau avec mon équipe, parce que c'est un travail d'équipe. Dans ces salons-là, on en parlait en préparant cette interview, la difficulté, c'est d'arriver à identifier les sociétés qui vont bouleverser ou changer votre façon de faire. Donc il faut juste regarder, écouter et voir comment appliquer des choses qui semblent trÚs novatrices, comment on peut l'appliquer à un réseau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les prochaines innovations Ă  venir, c'est quoi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut vraiment regarder l'intelligence artificielle, l'intelligence artificielle Ă©motionnelle. voir comment on va accompagner les dĂ©couvertes de nos clients, les tĂąches chronophages. Donc ça fait partie des sujets sur lesquels il va falloir ĂȘtre vigilant. On a repĂ©rĂ© deux, trois trucs. Donc voir comment on va venir incorporer ça Ă  notre environnement de travail. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au rĂ©seau de digĂ©rer toutes ces nouveautĂ©s.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il faut combien de temps pour digérer un chantier comme ça ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut deux ans. Entre le moment oĂč vous le mettez en place, on commence Ă  l'utiliser. On aura commencĂ© notre migration en octobre 2023. Je pense que lĂ , ça y est, on a bien avancĂ©. Donc, ça fait une bonne annĂ©e. Et on peut penser qu'au courant de l'annĂ©e 2025, tout le monde aura vraiment perçu l'utilitĂ©, ce sera mis. Donc, ce n'est pas facile de migrer, de faire changer des gens. Tout le monde a envie de changement. Moi, j'ai 57 ans et je dis Ă  des jeunes nĂ©go, quand j'entends des jeunes conseillers me dire Ah oui, mais avant, on faisait comme ça. Je dis Mais attendez. Vous avez 24 ans, 25 ans, si vous vous dites avant je faisais comme ça, mais alors qu'est-ce que je devrais dire moi ? J'ai commencĂ© pour dĂ©velopper des photos, il fallait faire 25 kilomĂštres. Donc je pense que ça coĂ»te, mais c'est aussi le rĂŽle des dirigeants d'entreprise, c'est de tirer leurs entreprises vers le haut, en tout cas de les accompagner, de les pousser et j'espĂšre que c'est ce qu'on retiendra de ce qu'on a mis en place.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    DerniĂšre question, comment vous les accompagnez vos agents immobiliers aujourd'hui dans le contexte tel qu'il est ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a institutionnalisĂ© des webinaires le mardi et le jeudi permanents, c'est-Ă -dire qu'il y a un rendez-vous de formation oĂč tout le monde peut se connecter. Et puis on a couplĂ© ça avec du prĂ©sentiel, c'est-Ă -dire qu'on a mis en place des centres de formation rĂ©gionaux. LĂ  aussi, on nous avait dit que ça serait difficile, ça serait compliquĂ©, tout devait ĂȘtre centralisĂ© au siĂšge. Et j'ai une Ă©quipe composĂ©e des lieux rĂ©gionaux et on a dit, mais non, venir Ă  Paris, ça coĂ»te cher, les hĂŽtels, ça coĂ»te cher, les dĂ©placements, ce n'est pas bon pour la planĂšte non plus, parce qu'on a aussi ça dans les nouveautĂ©s que je perçois de ces salons. Cette annĂ©e, c'est la RSE et le climat. Donc, faire des centres de formation rĂ©gionaux proches de nos agences, que nos conseillers puissent faire en moins de deux heures, aller passer une journĂ©e et se former, ça fait partie des nouveautĂ©s.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Tiens, j'ai une derniÚre question. Vous faites du placement produit au cinéma chez Herpiv ? Comment ça fonctionne ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je sens que vous avez vu un petit truc en plus.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Exactement. Et lĂ , je me suis dit, il est trop fort, Guillaume Martineau.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    C'est surtout qu'Arthus a pensĂ© Ă  nous dans l'Ă©criture du script. On a validĂ© le projet avec lui et puis ça donne une bonne image du rĂ©seau parce que je pense que le chalet offert Ă  la fin par Orpi est une bonne image. Et puis ça donne surtout une image, nous on est un rĂ©seau, on travaille pour tous les Français, quelles que soient les origines, quelles que soient les situations et je pense que c'est un joli film. Quand on a participĂ© Ă  ça, il y avait peu de gens qui y croyaient aussi. C'est aussi notre façon de faire, c'est d'aller sur des chemins oĂč on ne nous attend pas. Et Ă©videmment, on n'aurait pas pensĂ© qu'il y aurait plus de 11 millions, voire 12 millions de Français qui l'auraient vu. Mais avoir 11 millions de Français qui entendent parler d'Orpi plus de 56 fois dans le film, c'est une bonne chose pour nous et pour ce film.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Guillaume Martinaud, président d'Orpi.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Merci Ariane.

Share

Embed

You may also like

Description

Guillaume Martinaud, prĂ©sident de la coopĂ©rative Orpi, est l’invitĂ© de ce nouvel Ă©pisode de Mon Podcast Immo en direct du salon RENT. Avec ses 1 300 agences et plus de 9 000 coopĂ©rateurs, Orpi fait de la coopĂ©ration un pilier moderne et central de son fonctionnement. Mais alors, comment ce modĂšle rĂ©siste-t-il aux alĂ©as du marchĂ© ? Guillaume Martinaud se veut pragmatique : « Je ne suis ni adepte de la mĂ©thode CouĂ©, ni de la langue de bois. Le marchĂ© se stabilise, mais tout reste fragile. » Au micro d'Ariane Artinian, il revient aussi sur la transformation digitale d'Orpi : "On a fait en deux ans ce que d’autres mettent cinq ans Ă  accomplir";, et Ă©voque aussi le placement produit dans un film qui a conquis 11 millions de spectateurs !"


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast immo en live du Salon RENT. Je suis aujourd'hui avec Guillaume Martinaud. Bonjour.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Guillaume, vous ĂȘtes prĂ©sident de la coopĂ©rative Orpi. CoopĂ©rative, c'est un mot auquel vous tenez, qui vous tient Ă  cƓur.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Parfaitement, c'est l'ADN de notre réseau, donc c'est quelque chose auquel on est trÚs attaché. Coopérer, c'est trÚs important.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il y a combien de coopérateurs chez Orpi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Il y a un peu plus de 9000 coopérateurs, on est 1300 agences. Donc c'est quelque chose qui est profondément ancré, qui n'a pas de cÎté suranné. Au contraire, je trouve que c'est plutÎt assez moderne dans le contexte actuel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous orchestrez tous ces agents immobiliers. ParallÚlement à ça, vous avez votre activité à vous. Vous avez deux agences immobiliÚres dans les Landes.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, c'est un impĂ©ratif parce que pour diriger le rĂ©seau, pour ĂȘtre membre du conseil de gĂ©rance, il faut ĂȘtre associĂ© du rĂ©seau. Donc c'est ce qui permet d'avoir un rĂ©seau dirigĂ© par des professionnels qui connaissent le mĂ©tier.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc vous ĂȘtes aussi un homme de terrain. Comment il se porte le terrain ? On en est oĂč ? On sort de la crise vraiment ? Ou c'est de la mĂ©thode CouĂ© ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Non, pas du tout. On semble sortir de la crise. Moi, je ne suis pas un adepte ni de la mĂ©thode CouĂ© ni de la langue de bois. Quand ça va mal, je le dis. Il y a deux ans, j'ai Ă©tĂ©, je crois, un des premiers Ă  annoncer qu'on percevait un ralentissement. LĂ , ce n'Ă©tait pas encore trĂšs clair. Et lĂ , depuis mars-avril, on voit bien qu'il y a un effet plateau qui s'installe. Donc il y a un meilleur moral dans les agences. Ce n'est pas encore gagnĂ©, c'est trĂšs fragile. Il faut rester extrĂȘmement prudent. On voit que les Ă©vĂ©nements de la nuit aux Etats-Unis nous conduisent Ă  penser qu'il n'y a rien Ă  qui. On ne sait pas quel sera l'univers Ă©conomique demain. Mais en attendant, lĂ , ce qu'on traverse en ce moment, c'est plutĂŽt du positif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est plutÎt du positif. Il y a quelques mois, vous avez lancé un grand chantier de fonds chez Orpi. Vous avez pris une initiative juste avant le ralentissement du marché. Vous avez migré. énormément de données.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a eu cette bonne idĂ©e de faire un changement profond au moment oĂč le marchĂ© ralentissait trĂšs fort. Donc lĂ , je crois qu'on a mis la capacitĂ© maximale pour avoir des soucis, mais on l'a fait, on en est sortis, et lĂ  aussi, on retrouve du sourire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, qu'est-ce que vous avez fait pour ceux qui nous écoutent, qui ne sont pas au courant des arcanes d'Orbi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors, on a construit un entrepĂŽt de donnĂ©es. Alors, ce n'est pas un entrepĂŽt physique oĂč on vient stocker des palettes avec un... On n'est pas cariste, mais c'est un entrepĂŽt de donnĂ©es oĂč tout ce qui appartient, tout ce qui utilise le rĂ©seau Orbi est stockĂ© Ă  un endroit. Donc tous nos partenaires, nos prestataires, peuvent utiliser les donnĂ©es. Le jour oĂč, pour des raisons diverses, on doit quitter ce partenaire, on garde nos donnĂ©es. On a utilisĂ© un logiciel aussi qui s'appelle Sweetbrite, qui Ă©tait plutĂŽt innovant. On Ă©tait les premiers de cette taille Ă  avoir franchi le pas, parce qu'on a voulu donner de la mobilitĂ©, une mobilitĂ© extrĂȘme Ă  nos collaborateurs, Ă  nos agences. On a couplĂ© des outils comme Priceable, comme Urbaniz. Donc en fait, on est venu construire. tout un Ă©cosystĂšme. Et lĂ  oĂč on aurait dĂ» mettre 4-5 ans pour le faire, on avait, moi, la durĂ©e d'un mandat est de 4 ans, et on a mis 2 ans et demi, on termine la troisiĂšme annĂ©e, pour mettre ça en place. On l'a fait, Ă©videmment, Ă  un moment donnĂ©, oĂč le marchĂ© ralentissait, ce qui a augmentĂ© un peu la difficultĂ©, parce que quand les affaires sont moins bonnes et qu'en plus vous perturbez la façon de travailler des gens, c'est difficile, mais il nous semblait nĂ©cessaire de le faire, et le rĂ©seau, je pense, a Ă©tĂ© rĂ©silient. On a souffert trois mois, trois, quatre mois oĂč vraiment on a compris que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est les résistances au changement.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, puis des choses qui manquaient, qui n'Ă©taient pas encore complĂštement abouties. Donc, il a fallu aussi terminer. Je prends toujours l'image de l'emmĂ©nagement. En fait, on a dĂ©mĂ©nagĂ© et on a emmĂ©nagĂ©. Donc, ça a Ă©tĂ© compliquĂ© aussi pour le rĂ©seau, mais le rĂ©seau Ă©tait rĂ©silient. Je pense que maintenant, le rĂ©seau perçoit la valeur ajoutĂ©e et ce qu'ils ont gagnĂ©. LĂ , on est dans les ajustements. On termine encore. On accompagne beaucoup de rĂ©seaux en rĂ©gion pour montrer le... la jonction de la mĂ©thode commerciale. Donc j'ai beaucoup plus de sourire cette annĂ©e que l'annĂ©e derniĂšre Ă  la mĂȘme Ă©poque, oĂč on Ă©tait en plein dedans.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qui fait qu'Ă  un moment, vous vous ĂȘtes dit qu'il faut changer d'outil ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors j'étais gérant en 2018 de la coopérative, et j'avais été à l'Inman Connect à New York. Puis j'avais été gérant informatique sous Bernard Cadot pendant trois ans, et j'avais perçu, comme dans des salons comme celui-ci, j'avais identifié des sweep rides comme étant quelque chose de novateur. Je m'étais dit qu'il faut changer. La difficulté que j'avais rencontrée à l'époque, c'est que le siÚge comprenait l'utilité du changement, mais freinait des cas de fer parce que c'était un chantier difficile. Je pense que quand on est élu, c'est pour faire des choses pas forcément faciles, c'est pour tirer vers le haut. En tout cas, c'est ce que j'espÚre avoir fait pour le réseau avec mon équipe, parce que c'est un travail d'équipe. Dans ces salons-là, on en parlait en préparant cette interview, la difficulté, c'est d'arriver à identifier les sociétés qui vont bouleverser ou changer votre façon de faire. Donc il faut juste regarder, écouter et voir comment appliquer des choses qui semblent trÚs novatrices, comment on peut l'appliquer à un réseau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les prochaines innovations Ă  venir, c'est quoi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut vraiment regarder l'intelligence artificielle, l'intelligence artificielle Ă©motionnelle. voir comment on va accompagner les dĂ©couvertes de nos clients, les tĂąches chronophages. Donc ça fait partie des sujets sur lesquels il va falloir ĂȘtre vigilant. On a repĂ©rĂ© deux, trois trucs. Donc voir comment on va venir incorporer ça Ă  notre environnement de travail. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au rĂ©seau de digĂ©rer toutes ces nouveautĂ©s.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il faut combien de temps pour digérer un chantier comme ça ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut deux ans. Entre le moment oĂč vous le mettez en place, on commence Ă  l'utiliser. On aura commencĂ© notre migration en octobre 2023. Je pense que lĂ , ça y est, on a bien avancĂ©. Donc, ça fait une bonne annĂ©e. Et on peut penser qu'au courant de l'annĂ©e 2025, tout le monde aura vraiment perçu l'utilitĂ©, ce sera mis. Donc, ce n'est pas facile de migrer, de faire changer des gens. Tout le monde a envie de changement. Moi, j'ai 57 ans et je dis Ă  des jeunes nĂ©go, quand j'entends des jeunes conseillers me dire Ah oui, mais avant, on faisait comme ça. Je dis Mais attendez. Vous avez 24 ans, 25 ans, si vous vous dites avant je faisais comme ça, mais alors qu'est-ce que je devrais dire moi ? J'ai commencĂ© pour dĂ©velopper des photos, il fallait faire 25 kilomĂštres. Donc je pense que ça coĂ»te, mais c'est aussi le rĂŽle des dirigeants d'entreprise, c'est de tirer leurs entreprises vers le haut, en tout cas de les accompagner, de les pousser et j'espĂšre que c'est ce qu'on retiendra de ce qu'on a mis en place.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    DerniĂšre question, comment vous les accompagnez vos agents immobiliers aujourd'hui dans le contexte tel qu'il est ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a institutionnalisĂ© des webinaires le mardi et le jeudi permanents, c'est-Ă -dire qu'il y a un rendez-vous de formation oĂč tout le monde peut se connecter. Et puis on a couplĂ© ça avec du prĂ©sentiel, c'est-Ă -dire qu'on a mis en place des centres de formation rĂ©gionaux. LĂ  aussi, on nous avait dit que ça serait difficile, ça serait compliquĂ©, tout devait ĂȘtre centralisĂ© au siĂšge. Et j'ai une Ă©quipe composĂ©e des lieux rĂ©gionaux et on a dit, mais non, venir Ă  Paris, ça coĂ»te cher, les hĂŽtels, ça coĂ»te cher, les dĂ©placements, ce n'est pas bon pour la planĂšte non plus, parce qu'on a aussi ça dans les nouveautĂ©s que je perçois de ces salons. Cette annĂ©e, c'est la RSE et le climat. Donc, faire des centres de formation rĂ©gionaux proches de nos agences, que nos conseillers puissent faire en moins de deux heures, aller passer une journĂ©e et se former, ça fait partie des nouveautĂ©s.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Tiens, j'ai une derniÚre question. Vous faites du placement produit au cinéma chez Herpiv ? Comment ça fonctionne ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je sens que vous avez vu un petit truc en plus.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Exactement. Et lĂ , je me suis dit, il est trop fort, Guillaume Martineau.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    C'est surtout qu'Arthus a pensĂ© Ă  nous dans l'Ă©criture du script. On a validĂ© le projet avec lui et puis ça donne une bonne image du rĂ©seau parce que je pense que le chalet offert Ă  la fin par Orpi est une bonne image. Et puis ça donne surtout une image, nous on est un rĂ©seau, on travaille pour tous les Français, quelles que soient les origines, quelles que soient les situations et je pense que c'est un joli film. Quand on a participĂ© Ă  ça, il y avait peu de gens qui y croyaient aussi. C'est aussi notre façon de faire, c'est d'aller sur des chemins oĂč on ne nous attend pas. Et Ă©videmment, on n'aurait pas pensĂ© qu'il y aurait plus de 11 millions, voire 12 millions de Français qui l'auraient vu. Mais avoir 11 millions de Français qui entendent parler d'Orpi plus de 56 fois dans le film, c'est une bonne chose pour nous et pour ce film.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Guillaume Martinaud, président d'Orpi.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Merci Ariane.

Description

Guillaume Martinaud, prĂ©sident de la coopĂ©rative Orpi, est l’invitĂ© de ce nouvel Ă©pisode de Mon Podcast Immo en direct du salon RENT. Avec ses 1 300 agences et plus de 9 000 coopĂ©rateurs, Orpi fait de la coopĂ©ration un pilier moderne et central de son fonctionnement. Mais alors, comment ce modĂšle rĂ©siste-t-il aux alĂ©as du marchĂ© ? Guillaume Martinaud se veut pragmatique : « Je ne suis ni adepte de la mĂ©thode CouĂ©, ni de la langue de bois. Le marchĂ© se stabilise, mais tout reste fragile. » Au micro d'Ariane Artinian, il revient aussi sur la transformation digitale d'Orpi : "On a fait en deux ans ce que d’autres mettent cinq ans Ă  accomplir";, et Ă©voque aussi le placement produit dans un film qui a conquis 11 millions de spectateurs !"


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier Ă  Ă©couter sans modĂ©ration.
📍 AnimĂ© par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
đŸŽ™ïž Produit par le Studio MySweetImmo.
🩋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast immo en live du Salon RENT. Je suis aujourd'hui avec Guillaume Martinaud. Bonjour.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Guillaume, vous ĂȘtes prĂ©sident de la coopĂ©rative Orpi. CoopĂ©rative, c'est un mot auquel vous tenez, qui vous tient Ă  cƓur.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Parfaitement, c'est l'ADN de notre réseau, donc c'est quelque chose auquel on est trÚs attaché. Coopérer, c'est trÚs important.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il y a combien de coopérateurs chez Orpi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Il y a un peu plus de 9000 coopérateurs, on est 1300 agences. Donc c'est quelque chose qui est profondément ancré, qui n'a pas de cÎté suranné. Au contraire, je trouve que c'est plutÎt assez moderne dans le contexte actuel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous orchestrez tous ces agents immobiliers. ParallÚlement à ça, vous avez votre activité à vous. Vous avez deux agences immobiliÚres dans les Landes.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, c'est un impĂ©ratif parce que pour diriger le rĂ©seau, pour ĂȘtre membre du conseil de gĂ©rance, il faut ĂȘtre associĂ© du rĂ©seau. Donc c'est ce qui permet d'avoir un rĂ©seau dirigĂ© par des professionnels qui connaissent le mĂ©tier.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Donc vous ĂȘtes aussi un homme de terrain. Comment il se porte le terrain ? On en est oĂč ? On sort de la crise vraiment ? Ou c'est de la mĂ©thode CouĂ© ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Non, pas du tout. On semble sortir de la crise. Moi, je ne suis pas un adepte ni de la mĂ©thode CouĂ© ni de la langue de bois. Quand ça va mal, je le dis. Il y a deux ans, j'ai Ă©tĂ©, je crois, un des premiers Ă  annoncer qu'on percevait un ralentissement. LĂ , ce n'Ă©tait pas encore trĂšs clair. Et lĂ , depuis mars-avril, on voit bien qu'il y a un effet plateau qui s'installe. Donc il y a un meilleur moral dans les agences. Ce n'est pas encore gagnĂ©, c'est trĂšs fragile. Il faut rester extrĂȘmement prudent. On voit que les Ă©vĂ©nements de la nuit aux Etats-Unis nous conduisent Ă  penser qu'il n'y a rien Ă  qui. On ne sait pas quel sera l'univers Ă©conomique demain. Mais en attendant, lĂ , ce qu'on traverse en ce moment, c'est plutĂŽt du positif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est plutÎt du positif. Il y a quelques mois, vous avez lancé un grand chantier de fonds chez Orpi. Vous avez pris une initiative juste avant le ralentissement du marché. Vous avez migré. énormément de données.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a eu cette bonne idĂ©e de faire un changement profond au moment oĂč le marchĂ© ralentissait trĂšs fort. Donc lĂ , je crois qu'on a mis la capacitĂ© maximale pour avoir des soucis, mais on l'a fait, on en est sortis, et lĂ  aussi, on retrouve du sourire.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, qu'est-ce que vous avez fait pour ceux qui nous écoutent, qui ne sont pas au courant des arcanes d'Orbi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors, on a construit un entrepĂŽt de donnĂ©es. Alors, ce n'est pas un entrepĂŽt physique oĂč on vient stocker des palettes avec un... On n'est pas cariste, mais c'est un entrepĂŽt de donnĂ©es oĂč tout ce qui appartient, tout ce qui utilise le rĂ©seau Orbi est stockĂ© Ă  un endroit. Donc tous nos partenaires, nos prestataires, peuvent utiliser les donnĂ©es. Le jour oĂč, pour des raisons diverses, on doit quitter ce partenaire, on garde nos donnĂ©es. On a utilisĂ© un logiciel aussi qui s'appelle Sweetbrite, qui Ă©tait plutĂŽt innovant. On Ă©tait les premiers de cette taille Ă  avoir franchi le pas, parce qu'on a voulu donner de la mobilitĂ©, une mobilitĂ© extrĂȘme Ă  nos collaborateurs, Ă  nos agences. On a couplĂ© des outils comme Priceable, comme Urbaniz. Donc en fait, on est venu construire. tout un Ă©cosystĂšme. Et lĂ  oĂč on aurait dĂ» mettre 4-5 ans pour le faire, on avait, moi, la durĂ©e d'un mandat est de 4 ans, et on a mis 2 ans et demi, on termine la troisiĂšme annĂ©e, pour mettre ça en place. On l'a fait, Ă©videmment, Ă  un moment donnĂ©, oĂč le marchĂ© ralentissait, ce qui a augmentĂ© un peu la difficultĂ©, parce que quand les affaires sont moins bonnes et qu'en plus vous perturbez la façon de travailler des gens, c'est difficile, mais il nous semblait nĂ©cessaire de le faire, et le rĂ©seau, je pense, a Ă©tĂ© rĂ©silient. On a souffert trois mois, trois, quatre mois oĂč vraiment on a compris que...

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    C'est les résistances au changement.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Oui, puis des choses qui manquaient, qui n'Ă©taient pas encore complĂštement abouties. Donc, il a fallu aussi terminer. Je prends toujours l'image de l'emmĂ©nagement. En fait, on a dĂ©mĂ©nagĂ© et on a emmĂ©nagĂ©. Donc, ça a Ă©tĂ© compliquĂ© aussi pour le rĂ©seau, mais le rĂ©seau Ă©tait rĂ©silient. Je pense que maintenant, le rĂ©seau perçoit la valeur ajoutĂ©e et ce qu'ils ont gagnĂ©. LĂ , on est dans les ajustements. On termine encore. On accompagne beaucoup de rĂ©seaux en rĂ©gion pour montrer le... la jonction de la mĂ©thode commerciale. Donc j'ai beaucoup plus de sourire cette annĂ©e que l'annĂ©e derniĂšre Ă  la mĂȘme Ă©poque, oĂč on Ă©tait en plein dedans.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qu'est-ce qui fait qu'Ă  un moment, vous vous ĂȘtes dit qu'il faut changer d'outil ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Alors j'étais gérant en 2018 de la coopérative, et j'avais été à l'Inman Connect à New York. Puis j'avais été gérant informatique sous Bernard Cadot pendant trois ans, et j'avais perçu, comme dans des salons comme celui-ci, j'avais identifié des sweep rides comme étant quelque chose de novateur. Je m'étais dit qu'il faut changer. La difficulté que j'avais rencontrée à l'époque, c'est que le siÚge comprenait l'utilité du changement, mais freinait des cas de fer parce que c'était un chantier difficile. Je pense que quand on est élu, c'est pour faire des choses pas forcément faciles, c'est pour tirer vers le haut. En tout cas, c'est ce que j'espÚre avoir fait pour le réseau avec mon équipe, parce que c'est un travail d'équipe. Dans ces salons-là, on en parlait en préparant cette interview, la difficulté, c'est d'arriver à identifier les sociétés qui vont bouleverser ou changer votre façon de faire. Donc il faut juste regarder, écouter et voir comment appliquer des choses qui semblent trÚs novatrices, comment on peut l'appliquer à un réseau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les prochaines innovations Ă  venir, c'est quoi ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut vraiment regarder l'intelligence artificielle, l'intelligence artificielle Ă©motionnelle. voir comment on va accompagner les dĂ©couvertes de nos clients, les tĂąches chronophages. Donc ça fait partie des sujets sur lesquels il va falloir ĂȘtre vigilant. On a repĂ©rĂ© deux, trois trucs. Donc voir comment on va venir incorporer ça Ă  notre environnement de travail. Je pense aussi qu'il faut laisser le temps au rĂ©seau de digĂ©rer toutes ces nouveautĂ©s.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Il faut combien de temps pour digérer un chantier comme ça ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je pense qu'il faut deux ans. Entre le moment oĂč vous le mettez en place, on commence Ă  l'utiliser. On aura commencĂ© notre migration en octobre 2023. Je pense que lĂ , ça y est, on a bien avancĂ©. Donc, ça fait une bonne annĂ©e. Et on peut penser qu'au courant de l'annĂ©e 2025, tout le monde aura vraiment perçu l'utilitĂ©, ce sera mis. Donc, ce n'est pas facile de migrer, de faire changer des gens. Tout le monde a envie de changement. Moi, j'ai 57 ans et je dis Ă  des jeunes nĂ©go, quand j'entends des jeunes conseillers me dire Ah oui, mais avant, on faisait comme ça. Je dis Mais attendez. Vous avez 24 ans, 25 ans, si vous vous dites avant je faisais comme ça, mais alors qu'est-ce que je devrais dire moi ? J'ai commencĂ© pour dĂ©velopper des photos, il fallait faire 25 kilomĂštres. Donc je pense que ça coĂ»te, mais c'est aussi le rĂŽle des dirigeants d'entreprise, c'est de tirer leurs entreprises vers le haut, en tout cas de les accompagner, de les pousser et j'espĂšre que c'est ce qu'on retiendra de ce qu'on a mis en place.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    DerniĂšre question, comment vous les accompagnez vos agents immobiliers aujourd'hui dans le contexte tel qu'il est ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    On a institutionnalisĂ© des webinaires le mardi et le jeudi permanents, c'est-Ă -dire qu'il y a un rendez-vous de formation oĂč tout le monde peut se connecter. Et puis on a couplĂ© ça avec du prĂ©sentiel, c'est-Ă -dire qu'on a mis en place des centres de formation rĂ©gionaux. LĂ  aussi, on nous avait dit que ça serait difficile, ça serait compliquĂ©, tout devait ĂȘtre centralisĂ© au siĂšge. Et j'ai une Ă©quipe composĂ©e des lieux rĂ©gionaux et on a dit, mais non, venir Ă  Paris, ça coĂ»te cher, les hĂŽtels, ça coĂ»te cher, les dĂ©placements, ce n'est pas bon pour la planĂšte non plus, parce qu'on a aussi ça dans les nouveautĂ©s que je perçois de ces salons. Cette annĂ©e, c'est la RSE et le climat. Donc, faire des centres de formation rĂ©gionaux proches de nos agences, que nos conseillers puissent faire en moins de deux heures, aller passer une journĂ©e et se former, ça fait partie des nouveautĂ©s.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Tiens, j'ai une derniÚre question. Vous faites du placement produit au cinéma chez Herpiv ? Comment ça fonctionne ?

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Je sens que vous avez vu un petit truc en plus.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Exactement. Et lĂ , je me suis dit, il est trop fort, Guillaume Martineau.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    C'est surtout qu'Arthus a pensĂ© Ă  nous dans l'Ă©criture du script. On a validĂ© le projet avec lui et puis ça donne une bonne image du rĂ©seau parce que je pense que le chalet offert Ă  la fin par Orpi est une bonne image. Et puis ça donne surtout une image, nous on est un rĂ©seau, on travaille pour tous les Français, quelles que soient les origines, quelles que soient les situations et je pense que c'est un joli film. Quand on a participĂ© Ă  ça, il y avait peu de gens qui y croyaient aussi. C'est aussi notre façon de faire, c'est d'aller sur des chemins oĂč on ne nous attend pas. Et Ă©videmment, on n'aurait pas pensĂ© qu'il y aurait plus de 11 millions, voire 12 millions de Français qui l'auraient vu. Mais avoir 11 millions de Français qui entendent parler d'Orpi plus de 56 fois dans le film, c'est une bonne chose pour nous et pour ce film.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Guillaume Martinaud, président d'Orpi.

  • Guillaume Martinaud (ORPI)

    Merci Ariane.

Share

Embed

You may also like