Description

Depuis sa création en 2008, Espaces Atypiques est devenu un acteur incontournable avec 84 agences immoblières et près de 900 millions d’euros de biens vendus par an. Julien Haussy, son président et fondateur d’Espaces Atypiques, est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il décrypte l'essor de l'immobilier de biens atypiques. « Les biens atypiques séduisent car ils ne ressemblent à aucun autre. C’est l’aboutissement d’une quête d’identité et d’affirmation de soi », confie-t-il.

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Transcription

• Mon podcast IMMO.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artignan, fondatrice de MySweetImo. Et aujourd'hui, on parle immobilier de prestige, on parle de biens atypiques avec Julien aussi. Bonjour.

• Julien Haussy

  Bonjour.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Vous êtes président fondateur d'Espace atypique. C'est quoi un espace atypique ?

• Julien Haussy

  Un espace atypique, ça peut être différents types de biens. C'est avant tout un bien coup de cœur pour une clientèle qui veut se faire plaisir, qui n'est pas forcément dans un achat utilitaire. Pour vous donner quelques exemples, ça peut être un loft, un atelier d'artiste, donc un ancien lieu commercial ou industriel, soit avec un potentiel de réhabilitation, soit déjà rénové. Ça peut être en centre-ville, un appartement de charme, avec une cour, une terrasse, un jardin, ou une vue. des beaux monuments, ça peut être une maison contemporaine ou aussi une coque classique mais qui a été revisitée par architecte ou décorateur pour apporter de la modernité dans l'habitat.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Vous avez créé votre réseau Julien Aussi en 2008 avec l'idée de donner un écrin à ce type de biens parce que vous avez senti que le marché bougeait et qu'il y avait une demande de plus en plus importante là.

• Julien Haussy

  Effectivement je sentais dès 2008 que les Français et aussi certains étrangers voulaient se faire plaisir. La décoration était devenue quelque chose d'assez important avec une facilitation de travaux. Voilà, pas mal d'émissions de magazines qui avaient le vent en poupe. Et j'ai été moi-même passionné par l'architecture, la décoration, le bel immobilier. Dès que je partais à droite, à gauche, en week-end, en voyage, je regardais les annonces immobilières. Et voilà, j'avais cette passion. pour l'immobilier et que j'ai voulu transformer en métier en m'adressant à une clientèle qui veut se faire plaisir.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Aujourd'hui, vous dirigez un réseau d'agences immobilières qui se développe aussi en franchise.

• Julien Haussy

  Aujourd'hui, nous avons 84 agences dans toute la France. On couvre à peu près 80% de la population française avec un réseau mixte franchise et succursale. Alors, Espace Atypique, pour vous donner quelques chiffres, c'est 600 collaborateurs dans toute la France. C'est à peu près 6000 mandats de vente. par an et un peu moins de 2000 transactions en vente pour à peu près 900 millions d'euros de biens vendus.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Comment vous traversez la crise ? Vous vous êtes lancé en 2008 au moment de la crise des subprimes. Aujourd'hui, on sort de 18 mois très compliqués. Est-ce qu'on en est sorti ? Comment vous voyez la situation ?

• Julien Haussy

  Effectivement, je me suis lancé au pire moment en 2008, en 2009. Mais comme on dit, ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Et je dirais que je n'ai pas connu les belles années avant 2008. Aujourd'hui, on est sur une crise un petit peu différente, un petit peu plus longue finalement. Ça fait effectivement 18 mois que c'est compliqué avec l'effet des taux d'intérêt que l'on connaît. Je trouve que ça va mieux depuis cet été. Les acquéreurs reviennent nettement, notamment dans les grandes villes où les prix se sont adoucis. Il y a des nouveaux projets, des projets concrets. Et les propriétaires qui, pour une bonne partie, commencent à entendre qu'il faut réajuster le prix s'ils souhaitent vendre.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Alors les espaces atypiques. Ça peut être, vous l'avez dit tout à l'heure, des biens moyen de gamme ou des biens de plus haute gamme. En fait, il n'y a pas forcément de critères budgétaires à l'entrée ?

• Julien Haussy

  Tout à fait. On n'a jamais sélectionné les biens par le budget, mais par leur côté atypique ou par leur localisation. C'est vraiment le bien qui fait la différence. Et c'est nos clients aussi qui vont peut-être bouger pour aller chercher un bien qui leur correspond. Mais on constate que plus on monte en gamme, plus la proportion de biens atypiques est importante. Si on est à plus de... 3 millions d'euros, c'est quasiment la totalité des biens qui sont d'exception différents et donc qui correspondent à ce que recherchent nos clients.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Vous accélérez donc aussi sur l'international en parallèle de ce virage haut de gamme.

• Julien Haussy

  Exactement, tout est lié finalement. On souhaite offrir toujours plus de services à nos clients, plus de visibilité. On investit énormément en communication et donc nous avons la chance d'avoir pu rejoindre un réseau international d'agences immobilières haut de gamme qui s'appelle Leading Real Estate Companies of the World, qui regroupe près de 5000 agences immobilières dans 70 pays avec 130 000 agents immobiliers. Donc on fait partie de ce réseau-là, ce qui nous offre une visibilité incomparable et nous permet de conseiller nos clients, acheteurs et vendeurs sur un achat ou une vente à l'étranger et vice-versa.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Quand on fait de l'immobilier atypique, comment est-ce qu'on forme ses collaborateurs ? Est-ce que là, il y a une façon ? spécial aussi d'aborder les choses.

• Julien Haussy

  Effectivement, beaucoup de personnes me posent cette question-là. Comment vous faites ? Est-ce que vous travaillez différemment ? Comment vous trouvez les biens atypiques qui sont parfois difficiles à trouver ? On a une formation, effectivement, qu'on a créée de toute pièce. Nous sommes Agree et Calliopi. Tous nos collaborateurs font cette formation lorsqu'ils arrivent chez Espaces atypiques. On l'a refondu complètement en début d'année. Il y a quatre semaines de e-learning en agence avec des activités de l'accompagnement terrain et une semaine en présentiel. à Paris, à forte dominante commerciale, pour vraiment apporter notre manière de fonctionner qui est un petit peu différente et surtout notre ADN et nos valeurs.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Alors c'est quoi justement votre ADN, votre valeur, vos différences, votre singularité ?

• Julien Haussy

  Notre singularité, au-delà des biens, c'est le fait qu'on est différent, on a des valeurs fortes comme l'humilité, la passion, le travail, l'intégrité qui nous unissent.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Ça c'est des valeurs qu'on trouve couramment chez les agents immobiliers ?

• Julien Haussy

  On trouve de plus en plus ces valeurs-là chez les agents immobiliers, c'était moins le cas auparavant. Mais voilà, c'est important pour nous et ce n'est pas juste un discours, c'est la vérité.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Est-ce que c'est bien atypique, il y a une surcote par rapport à un bien classique ? Et surtout, comment on l'appréhende ?

• Julien Haussy

  L'estimation d'un bien atypique, c'est souvent le sujet. Des agences traditionnelles nous disent parfois je n'arrive pas à estimer ce bien, il est trop hors norme, des volumes particuliers, des vues, des prestations que je n'ai jamais vues Chez Aspacétypique, on a mis en place un modèle d'estimation très précis en fonction de deux critères, valorisant ou dévalorisant. Généralement, un bien atypique, oui, va être... plus cher au mètre carré qu'un bien classique parce qu'il est rare. Après, il peut parfois y avoir des biens atypiques qui ont des défauts, comme tous les biens immobiliers, qui sont mal placés et qui peuvent être décotés. Mais globalement, un bien atypique est plutôt plus cher que les autres.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Qu'est-ce qu'on aime le plus dans un bien atypique ? Qu'est-ce que vous avez vu de plus atypique d'ailleurs en 15 ans ?

• Julien Haussy

  J'ai vu beaucoup de biens. J'ai vu un château d'eau, j'ai vu des péniches, j'ai vu des usines énormes qui... ne demandaient qu'à être découpés en lots, des biens avec des vues, des nids d'aigle incroyables, donc des biens typiques, j'en ai vu de toutes sortes finalement, mais ce que les gens vont aimer dans un bien typique, c'est que ce n'est pas le bien de Monsieur Tout-le-Monde, c'est une manière aussi de montrer sa singularité, et aujourd'hui les Français, ils aiment bien aussi la personnalisation, à la fois sur leur voiture, sur leur téléphone, sur leurs vêtements. On est de plus en plus dans une quête d'identité, de singularité. Et c'est pour ça que les biens atypiques, on la cote. C'est l'aboutissement finalement de la quête d'identité, d'affirmation de soi, que d'avoir un bien atypique qui nous ressemble.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Est-ce que vous auriez un conseil pour finir à ceux qui veulent acheter un espace atypique ? Est-ce qu'il faut faire original à tout prix ?

• Julien Haussy

  Chaque bien est différent. Donc être original, pourquoi pas ? Mais il faut aussi que le bien corresponde aux besoins. On revient souvent au projet. On a un accompagnement chez Espace Atypique très personnalisé par rapport à nos clients acheteurs notamment, qui recherchent quelque chose de spécifique. Donc il y a des biens atypiques tellement différents selon les besoins de chacun. Donc il faut surtout, pour un client, savoir ce que l'on veut et trouver le bien qui correspond. Après, si le bien qu'il visite et sur lequel il a un coup de cœur ne correspond pas en tout point, on peut conseiller pour... prévoir des améliorations avec un architecte, un décorateur, ou rajouter des prestations par exemple. Mais il faut surtout écouter son cœur, je dirais.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Est-ce qu'il y a des tendances qui se dégagent dans la demande ?

• Julien Haussy

  Je dirais que quand j'ai créé Espace Atypique, il y a 16 ans, en 2008, la mode était plus sur les lofts, le côté industriel, un petit peu froid, avec du métal, avec du blanc. Et avec les années... Il y a toujours une clientèle pour les lofts, évidemment, parce qu'il y a des volumes incroyables, une luminosité. Mais ce qui plaît le plus aujourd'hui, c'est plutôt un bien classique, avec du charme, du caractère, de la pierre, du parquet, une singularité mais ancienne, avec une réhabilitation contemporaine. Donc finalement, allier l'ancien et le contemporain, ce qui est un côté chaleureux, patrimonial, que les Français et les étrangers, évidemment, apprécient particulièrement.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Merci beaucoup Julien aussi. Je rappelle que vous êtes président fondateur d'Espace atypique.

• Julien Haussy

  Merci.

• Ariane Artinian (MySweetImmo)

  Et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMO. À écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes.

• Speaker #0

  Mon podcast IMO.