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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo

Loic Cantin (FNAIM) : "La crise de l'immobilier est derrière nous, la crise du logement s'installe"

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10min |10/12/2025
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10min |10/12/2025
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Description

Marché immobilier : la reprise se confirme mais la crise du logement s’installe. Au congrès Immo 2025, Loïc Cantin, président de la FNAIM livre un diagnostic sans détour, entre tensions sur l’offre, blocages réglementaires et enjeux 2026. Un éclairage direct au micro d’Ariane Artinian.


Loïc Cantin est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il revient sur deux jours de congrès IMMO 2025 marqués par une séquence politique dense, de l’intervention d’Édouard Philippe aux prises de position du ministre du Logement. Le président de la FNAIM dresse un constat net : après un redressement du marché avec 945 000 ventes attendues en 2025, la crise du logement prend le relais. Construction neuve en chute, offre locative étranglée, accession paralysée : les signaux sont au rouge.

Il alerte sur l’impuissance des maires face à une réglementation qui entrave l’action locale : « Les maires n’ont pas la liberté d’agir, seulement celle que l’État leur laisse ». Cantin se montre tout aussi direct sur la conjoncture nationale : instabilité politique, taux d’intérêt déterminants et risque de paralysie parlementaire à l’approche des élections. « La crise de l’immobilier est derrière nous, mais la crise du logement s’installe », prévient-il.

Face à 2026, il appelle la profession à se renforcer : formation, expertise, contrôle. Un enjeu crucial pour un secteur qui représente près de la moitié de la branche immobilière en France.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast IMMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO. On est en live du congrès IMO FNAIM et on va débriefer ce congrès avec Loïc Cantin. Bonjour Loïc.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Bonsoir Ariane.

  • Ariane Artinian

    Bon, un plaisir de te retrouver. Il y a deux jours de congrès. Dans quel état tu es ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Content d'arriver à la fin. Deux journées intenses de débats, d'animation et de présence. Avec un objectif d'avoir des adhérents ravis, satisfaits et congrès de ces deux jours, et aussi des partenaires, des exposants. Et puis l'ambition de notre fédération, c'était aussi d'avoir, de faire dix mots 2025, un événement politique, un congrès consacré à la politique du logement. Je crois que nous avons en grande partie atteint cet objet.

  • Ariane Artinian

    Alors un congrès dans lequel tu as accueilli des représentants... Il y a eu une intervention notamment d'Edouard Philippe, assez remarquée.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Oui, Edouard Philippe nous avait promis d'être présent l'année dernière, il n'a pas pu venir, il est venu cette année. Telle occasion en face à face, c'était finalement un mode d'expression face à face, direct avec lui. On a abordé beaucoup d'aspects de la politique de logement et sa vision, où il a reconnu ne pas réussir à avoir fait ce qu'il aurait peut-être eu à avoir envie de faire, où il y a des choses qu'il a fait qu'il peut regretter. Je pense à l'impôt sur la fortune immobilière qui a été mis en place dans le cadre de Tamantsev lorsqu'il était Premier ministre. Mais il l'a dit avec toute honnêteté et avec aussi une vision et un engagement très fort, notamment se prononçant contre l'encadrement des loyers. C'est un message politique dont nous avons besoin. Et je crois que là aussi, c'est une vision de l'avenir et qu'il y a largement reçu le soutien de nos adhérents, vous pouvez comprendre.

  • Ariane Artinian

    Quels sont les autres moments forts de ces deux jours ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Les moments forts, on a eu une belle table ronde aussi avec les maires. Quatre maires, je rappelle quand même au passage que nous avons invité une trentaine de maires, partant de LFI, les écologistes, le parti socialiste, le parti communiste, notamment et tous les partis, je dirais, du centre, de la droite, y compris au Rassemblement national. Et aujourd'hui, on s'est retrouvé avec des maires qui étaient insensiblement la même étiquette. Mais ce n'est pas de volonté. La maire de Rennes s'est désistée, la maire de Strasbourg ne voulait pas. le maire de Perpignan ne pouvait pas, bref, on a fait avec quatre maires et de grande qualité, je les en remercie, et avec un véritable débat, on a compris enfin que les maires n'avaient pas forcément toutes les clés pour agir sur le logement, du moins, s'ils les avaient. S'ils avaient ces clés, les moyens d'agir sur le foncier, les moyens de mettre en œuvre une politique de l'habitat dont ils sont chargés, mais néanmoins, a été contrecarré par beaucoup d'autres dispositions réglementaires contre-productives, et je cite notamment... la production de logements sociaux la même sur tous les territoires sans tenir compte des disparités, notamment un dispositif ZAN qui s'avère un contre-productif, et d'autres obligations dont les maires pourraient se générer. En réalité, les maires n'avaient pas la liberté de faire ce qu'ils avaient envie de faire, mais la liberté de faire ce qu'on leur permettait de faire. C'était ma phrase de conclusion à l'issue de cette table ronde. en réalité... liberté compromise sous contraintes réglementaires, environnementales et contraintes nationales. Je crois mission du maire impossible dans l'état actuel de la réglementation. Voilà pourquoi il faut changer de paradigme de la politique du logement.

  • Ariane Artinian

    Alors autre intervention du jour, c'est celle de Vincent Jambrain, ministre du Logement, qui va le rester ou pas, les prochains jours vont nous le dire. Qu'est-ce que tu en as retenu ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Je crois que c'est un... D'abord, c'est un maire qui connaît la réalité du terrain. Il l'a montré. Il connaît la question logement. Aujourd'hui, ministre, mais je dirais que sa liberté de maire n'est pas forcément la même que sa liberté de ministre. Aujourd'hui, même si c'est un ministre de plein exercice, il n'a pas les pouvoirs. Et aujourd'hui, sa liberté est compromise par un budget et notamment par une loi de finances dont il ne connaît pas les tenants et les aboutissants, totalement livrée au Parlement et un Parlement qui est prêt à toute compromission aussi. pour faire adopter un budget. Donc il faudra choisir aujourd'hui, entre le courage politique, la vision, notamment une réelle vision pour le logement, et notamment le simple fait de satisfaire uniquement une exigence budgétaire. C'est tout l'enjeu de la politique du logement aujourd'hui. En réalité, j'ai peur que nous soyons sacrifiés sur l'autel d'un compromis pour atteindre un objectif budgétaire en négligeant les aspects et l'urgence de la politique du logement. Je crois que 2026 va être une année très compliquée.

  • Ariane Artinian

    Alors, c'est trop tôt pour savoir ce qui va se passer. On a quelques heures de suspense. Quel bilan tu dresses de l'année 2025 au niveau de l'activité du marché et des professionnels ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Au début de l'année, j'avais dit que nous atteindrions le marché reprendra des couleurs avec un objectif de 950 000 transactions. Et nous avons dit, notamment, lorsqu'on a annoncé cette reprise, qui avait surpris beaucoup d'ailleurs, on a dit dans tous les cas, la crise de l'immobilier est derrière nous et la crise de logement est devant nous. La crise de l'immobilier, elle est derrière nous, le marché a repris des couleurs et on va être au rendez-vous de ces jeux objectifs. On devrait finir à 945 000 ventes à la fin de l'année 2025. Mais ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de crise de logement, mais la crise de logement s'est installée. Pourquoi crise du logement ? Crise de la construction neuve, crise de l'offre locatif sociale, crise de l'offre locatif privée et un secteur de l'accession à la propriété qui est en panne et qui est en crise avec des mesures qui ne sont pas au rendez-vous des besoins des ménages. Donc, ça veut dire que cette crise du logement, elle sera plus impactante à l'avenir que la crise de l'immobilier. Sur l'avenir du marché des transactions, je crois qu'aujourd'hui, on prévoit sur 2026 une progression de 3 à 5 % en termes de volume, une stabilité des prix sous condition que... Nous ne replongeons pas dans une stabilité politique plus destructrice qu'elle ne l'a été et qui ne se prolonge pas trop. Malheureusement, je crains que l'échéance des municipales et l'échéance des présidentielles à venir soient le chaos, finalement, ou la résultante de l'improductivité parlementaire et notamment l'absence de mesures adoptées pour répondre aux besoins des Français et aux paramètres économiques. C'est notamment l'évolution des taux d'intérêt qui dictera la dynamique de notre marché.

  • Ariane Artinian

    Donc beaucoup d'incertitudes quand on est agent immobilier dans ce contexte incertain aujourd'hui. Comment on s'outille, comment on raisonne pour aborder 2026 ? Tu as deux, trois tips pour aider tes adhérents ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    C'est compliqué de s'adapter à un marché. Je crois que la seule réponse et la seule arme dans un marché compliqué, c'est le professionnalisme. Être le plus armé techniquement, juridiquement, pour répondre et notamment sécuriser nos clients dans le cadre... de leur recherche d'acquisition. Je crois que c'est ce que demandent les clients et ils ont besoin aujourd'hui. La profession d'agent immobilier va se transformer. Voilà pourquoi je crois à la formation qui est absolument indispensable dans l'accompagnement des Français. Les Français ne cherchent pas des ouvreurs de porte. Les Français cherchent de véritables conseils en immobilier. C'est la raison pour laquelle on attend aussi beaucoup du décret formation qui va en quelque sorte modifier un petit peu les conditions d'exercice de ceux qui n'ont pas encore la compétence requise pour exercer dans ce métier.

  • Ariane Artinian

    Et ce décret, ça fait un moment qu'on attend.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Et voilà, Vincent Jambrain nous a dit, au plus tard, 1er juillet 2026, c'est l'engagement qui est pris. Il nous a relayé dans la demande. Je crois que ça va faire 12 ans qu'on attend ce décret. Et je pense qu'il a bien compris le message. La FNIM s'apprêtait à signer l'État français devant le Conseil d'État à nouveau. S'il n'avait pas de réponse, Vincent Jambrain nous a confirmé 1er juillet 2026. Je lui fais confiance. Et notamment, nous attendons cette date avec impatience. Mais demain sera un autre jour, je ne baisse pas les bras. Il y a deux façons de valoriser une profession, la formation et la sanction. La commission de contrôle et la commission de sanction relative à la profession doit pouvoir évoluer et doit pouvoir être mise en place très rapidement.

  • Ariane Artinian

    Et là, ça dépend de quoi alors ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Ça dépend aussi, d'abord appliquer les textes, la loi Elan prévoyait une commission de contrôle qu'on n'a pas mis en place et notamment on va redébattre de cette question à la fois au CNTJ et je vais réarmer ce débat au niveau des politiques. si c'est Vincent Jambrain. Nous continuerons ce débat avec lui. Si c'est un autre ministre du logement, je préférerais garder Vincent Jambrain, notre ministre du logement. Nous continuerons ce débat. Mais je voudrais dire quand même que dans un combat syndical, si les ministres passent, les ministres se remplacent, mais finalement, les dossiers ne se transmettent pas. Et c'est ça qui est grave. Et je crois que cette période politique devrait amener l'enseignement qu'il faut une continuité dans la politique du logement, même si ceux qui se remplacent sont sur notamment la même ligne. et notamment relève, je dirais, de la même stratégie.

  • Ariane Artinian

    Ce n'est pas usant tout ça, finalement, le campagne ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Bien évidemment que c'est fatigant, redire la même chose. C'est de la pédagogie. Et nous, le syndicalisme, si nous ne mangeons pas, s'il n'y avait pas de syndicalisme, et s'il n'y avait pas de syndicalisme et de syndicats en France, la profession, il y a longtemps, qu'elle n'existerait plus. On sera rendu à un système totalement libéral, d'une entremise qui n'existerait plus, plus aucun contrôle, et je dirais un secteur qui n'avance pas, et au détriment des consommateurs. Voilà pourquoi... Il est essentiel d'avoir des syndicats forts, essentiel d'avoir une profession mobilisée. D'ailleurs, mon souhait, c'est qu'il y ait plus en plus de syndiqués. Mais ça, c'est un autre épisode.

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de syndiqués aujourd'hui à la FNAIM, il faut finir ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Comment ?

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de syndiqués à la FNAIM ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    À la FNAIM, ils sont tous syndiqués, ils sont tous adhérents à la FNAIM. Mais j'implique, je parle de la totalité de l'information. Mais nous, aujourd'hui, notre branche représente 48,38% de l'ensemble de la branche immobilière. Notamment, nous sommes le premier syndicat de France en termes d'effectifs salariés. Voilà, c'est ça la réalité et ce qu'il nous donne.

  • Ariane Artinian

    aussi je dirais parler de nombre d'adhérents aujourd'hui on a 7000 adhérents aujourd'hui à la FNAIM merci beaucoup Loïc Cantin président de l FNAIM quant à nous on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast à écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes alors surtout vous likez, vous partagez vous vous abonnez et bien sûr vous nous laissez des étoiles, n'oubliez pas On adore les 5 étoiles chez MySweetImmo. Mon podcast Immo.

Description

Marché immobilier : la reprise se confirme mais la crise du logement s’installe. Au congrès Immo 2025, Loïc Cantin, président de la FNAIM livre un diagnostic sans détour, entre tensions sur l’offre, blocages réglementaires et enjeux 2026. Un éclairage direct au micro d’Ariane Artinian.


Loïc Cantin est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il revient sur deux jours de congrès IMMO 2025 marqués par une séquence politique dense, de l’intervention d’Édouard Philippe aux prises de position du ministre du Logement. Le président de la FNAIM dresse un constat net : après un redressement du marché avec 945 000 ventes attendues en 2025, la crise du logement prend le relais. Construction neuve en chute, offre locative étranglée, accession paralysée : les signaux sont au rouge.

Il alerte sur l’impuissance des maires face à une réglementation qui entrave l’action locale : « Les maires n’ont pas la liberté d’agir, seulement celle que l’État leur laisse ». Cantin se montre tout aussi direct sur la conjoncture nationale : instabilité politique, taux d’intérêt déterminants et risque de paralysie parlementaire à l’approche des élections. « La crise de l’immobilier est derrière nous, mais la crise du logement s’installe », prévient-il.

Face à 2026, il appelle la profession à se renforcer : formation, expertise, contrôle. Un enjeu crucial pour un secteur qui représente près de la moitié de la branche immobilière en France.

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Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast IMMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO. On est en live du congrès IMO FNAIM et on va débriefer ce congrès avec Loïc Cantin. Bonjour Loïc.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Bonsoir Ariane.

  • Ariane Artinian

    Bon, un plaisir de te retrouver. Il y a deux jours de congrès. Dans quel état tu es ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Content d'arriver à la fin. Deux journées intenses de débats, d'animation et de présence. Avec un objectif d'avoir des adhérents ravis, satisfaits et congrès de ces deux jours, et aussi des partenaires, des exposants. Et puis l'ambition de notre fédération, c'était aussi d'avoir, de faire dix mots 2025, un événement politique, un congrès consacré à la politique du logement. Je crois que nous avons en grande partie atteint cet objet.

  • Ariane Artinian

    Alors un congrès dans lequel tu as accueilli des représentants... Il y a eu une intervention notamment d'Edouard Philippe, assez remarquée.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Oui, Edouard Philippe nous avait promis d'être présent l'année dernière, il n'a pas pu venir, il est venu cette année. Telle occasion en face à face, c'était finalement un mode d'expression face à face, direct avec lui. On a abordé beaucoup d'aspects de la politique de logement et sa vision, où il a reconnu ne pas réussir à avoir fait ce qu'il aurait peut-être eu à avoir envie de faire, où il y a des choses qu'il a fait qu'il peut regretter. Je pense à l'impôt sur la fortune immobilière qui a été mis en place dans le cadre de Tamantsev lorsqu'il était Premier ministre. Mais il l'a dit avec toute honnêteté et avec aussi une vision et un engagement très fort, notamment se prononçant contre l'encadrement des loyers. C'est un message politique dont nous avons besoin. Et je crois que là aussi, c'est une vision de l'avenir et qu'il y a largement reçu le soutien de nos adhérents, vous pouvez comprendre.

  • Ariane Artinian

    Quels sont les autres moments forts de ces deux jours ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Les moments forts, on a eu une belle table ronde aussi avec les maires. Quatre maires, je rappelle quand même au passage que nous avons invité une trentaine de maires, partant de LFI, les écologistes, le parti socialiste, le parti communiste, notamment et tous les partis, je dirais, du centre, de la droite, y compris au Rassemblement national. Et aujourd'hui, on s'est retrouvé avec des maires qui étaient insensiblement la même étiquette. Mais ce n'est pas de volonté. La maire de Rennes s'est désistée, la maire de Strasbourg ne voulait pas. le maire de Perpignan ne pouvait pas, bref, on a fait avec quatre maires et de grande qualité, je les en remercie, et avec un véritable débat, on a compris enfin que les maires n'avaient pas forcément toutes les clés pour agir sur le logement, du moins, s'ils les avaient. S'ils avaient ces clés, les moyens d'agir sur le foncier, les moyens de mettre en œuvre une politique de l'habitat dont ils sont chargés, mais néanmoins, a été contrecarré par beaucoup d'autres dispositions réglementaires contre-productives, et je cite notamment... la production de logements sociaux la même sur tous les territoires sans tenir compte des disparités, notamment un dispositif ZAN qui s'avère un contre-productif, et d'autres obligations dont les maires pourraient se générer. En réalité, les maires n'avaient pas la liberté de faire ce qu'ils avaient envie de faire, mais la liberté de faire ce qu'on leur permettait de faire. C'était ma phrase de conclusion à l'issue de cette table ronde. en réalité... liberté compromise sous contraintes réglementaires, environnementales et contraintes nationales. Je crois mission du maire impossible dans l'état actuel de la réglementation. Voilà pourquoi il faut changer de paradigme de la politique du logement.

  • Ariane Artinian

    Alors autre intervention du jour, c'est celle de Vincent Jambrain, ministre du Logement, qui va le rester ou pas, les prochains jours vont nous le dire. Qu'est-ce que tu en as retenu ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Je crois que c'est un... D'abord, c'est un maire qui connaît la réalité du terrain. Il l'a montré. Il connaît la question logement. Aujourd'hui, ministre, mais je dirais que sa liberté de maire n'est pas forcément la même que sa liberté de ministre. Aujourd'hui, même si c'est un ministre de plein exercice, il n'a pas les pouvoirs. Et aujourd'hui, sa liberté est compromise par un budget et notamment par une loi de finances dont il ne connaît pas les tenants et les aboutissants, totalement livrée au Parlement et un Parlement qui est prêt à toute compromission aussi. pour faire adopter un budget. Donc il faudra choisir aujourd'hui, entre le courage politique, la vision, notamment une réelle vision pour le logement, et notamment le simple fait de satisfaire uniquement une exigence budgétaire. C'est tout l'enjeu de la politique du logement aujourd'hui. En réalité, j'ai peur que nous soyons sacrifiés sur l'autel d'un compromis pour atteindre un objectif budgétaire en négligeant les aspects et l'urgence de la politique du logement. Je crois que 2026 va être une année très compliquée.

  • Ariane Artinian

    Alors, c'est trop tôt pour savoir ce qui va se passer. On a quelques heures de suspense. Quel bilan tu dresses de l'année 2025 au niveau de l'activité du marché et des professionnels ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Au début de l'année, j'avais dit que nous atteindrions le marché reprendra des couleurs avec un objectif de 950 000 transactions. Et nous avons dit, notamment, lorsqu'on a annoncé cette reprise, qui avait surpris beaucoup d'ailleurs, on a dit dans tous les cas, la crise de l'immobilier est derrière nous et la crise de logement est devant nous. La crise de l'immobilier, elle est derrière nous, le marché a repris des couleurs et on va être au rendez-vous de ces jeux objectifs. On devrait finir à 945 000 ventes à la fin de l'année 2025. Mais ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de crise de logement, mais la crise de logement s'est installée. Pourquoi crise du logement ? Crise de la construction neuve, crise de l'offre locatif sociale, crise de l'offre locatif privée et un secteur de l'accession à la propriété qui est en panne et qui est en crise avec des mesures qui ne sont pas au rendez-vous des besoins des ménages. Donc, ça veut dire que cette crise du logement, elle sera plus impactante à l'avenir que la crise de l'immobilier. Sur l'avenir du marché des transactions, je crois qu'aujourd'hui, on prévoit sur 2026 une progression de 3 à 5 % en termes de volume, une stabilité des prix sous condition que... Nous ne replongeons pas dans une stabilité politique plus destructrice qu'elle ne l'a été et qui ne se prolonge pas trop. Malheureusement, je crains que l'échéance des municipales et l'échéance des présidentielles à venir soient le chaos, finalement, ou la résultante de l'improductivité parlementaire et notamment l'absence de mesures adoptées pour répondre aux besoins des Français et aux paramètres économiques. C'est notamment l'évolution des taux d'intérêt qui dictera la dynamique de notre marché.

  • Ariane Artinian

    Donc beaucoup d'incertitudes quand on est agent immobilier dans ce contexte incertain aujourd'hui. Comment on s'outille, comment on raisonne pour aborder 2026 ? Tu as deux, trois tips pour aider tes adhérents ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    C'est compliqué de s'adapter à un marché. Je crois que la seule réponse et la seule arme dans un marché compliqué, c'est le professionnalisme. Être le plus armé techniquement, juridiquement, pour répondre et notamment sécuriser nos clients dans le cadre... de leur recherche d'acquisition. Je crois que c'est ce que demandent les clients et ils ont besoin aujourd'hui. La profession d'agent immobilier va se transformer. Voilà pourquoi je crois à la formation qui est absolument indispensable dans l'accompagnement des Français. Les Français ne cherchent pas des ouvreurs de porte. Les Français cherchent de véritables conseils en immobilier. C'est la raison pour laquelle on attend aussi beaucoup du décret formation qui va en quelque sorte modifier un petit peu les conditions d'exercice de ceux qui n'ont pas encore la compétence requise pour exercer dans ce métier.

  • Ariane Artinian

    Et ce décret, ça fait un moment qu'on attend.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Et voilà, Vincent Jambrain nous a dit, au plus tard, 1er juillet 2026, c'est l'engagement qui est pris. Il nous a relayé dans la demande. Je crois que ça va faire 12 ans qu'on attend ce décret. Et je pense qu'il a bien compris le message. La FNIM s'apprêtait à signer l'État français devant le Conseil d'État à nouveau. S'il n'avait pas de réponse, Vincent Jambrain nous a confirmé 1er juillet 2026. Je lui fais confiance. Et notamment, nous attendons cette date avec impatience. Mais demain sera un autre jour, je ne baisse pas les bras. Il y a deux façons de valoriser une profession, la formation et la sanction. La commission de contrôle et la commission de sanction relative à la profession doit pouvoir évoluer et doit pouvoir être mise en place très rapidement.

  • Ariane Artinian

    Et là, ça dépend de quoi alors ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Ça dépend aussi, d'abord appliquer les textes, la loi Elan prévoyait une commission de contrôle qu'on n'a pas mis en place et notamment on va redébattre de cette question à la fois au CNTJ et je vais réarmer ce débat au niveau des politiques. si c'est Vincent Jambrain. Nous continuerons ce débat avec lui. Si c'est un autre ministre du logement, je préférerais garder Vincent Jambrain, notre ministre du logement. Nous continuerons ce débat. Mais je voudrais dire quand même que dans un combat syndical, si les ministres passent, les ministres se remplacent, mais finalement, les dossiers ne se transmettent pas. Et c'est ça qui est grave. Et je crois que cette période politique devrait amener l'enseignement qu'il faut une continuité dans la politique du logement, même si ceux qui se remplacent sont sur notamment la même ligne. et notamment relève, je dirais, de la même stratégie.

  • Ariane Artinian

    Ce n'est pas usant tout ça, finalement, le campagne ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Bien évidemment que c'est fatigant, redire la même chose. C'est de la pédagogie. Et nous, le syndicalisme, si nous ne mangeons pas, s'il n'y avait pas de syndicalisme, et s'il n'y avait pas de syndicalisme et de syndicats en France, la profession, il y a longtemps, qu'elle n'existerait plus. On sera rendu à un système totalement libéral, d'une entremise qui n'existerait plus, plus aucun contrôle, et je dirais un secteur qui n'avance pas, et au détriment des consommateurs. Voilà pourquoi... Il est essentiel d'avoir des syndicats forts, essentiel d'avoir une profession mobilisée. D'ailleurs, mon souhait, c'est qu'il y ait plus en plus de syndiqués. Mais ça, c'est un autre épisode.

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de syndiqués aujourd'hui à la FNAIM, il faut finir ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Comment ?

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de syndiqués à la FNAIM ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    À la FNAIM, ils sont tous syndiqués, ils sont tous adhérents à la FNAIM. Mais j'implique, je parle de la totalité de l'information. Mais nous, aujourd'hui, notre branche représente 48,38% de l'ensemble de la branche immobilière. Notamment, nous sommes le premier syndicat de France en termes d'effectifs salariés. Voilà, c'est ça la réalité et ce qu'il nous donne.

  • Ariane Artinian

    aussi je dirais parler de nombre d'adhérents aujourd'hui on a 7000 adhérents aujourd'hui à la FNAIM merci beaucoup Loïc Cantin président de l FNAIM quant à nous on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast à écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes alors surtout vous likez, vous partagez vous vous abonnez et bien sûr vous nous laissez des étoiles, n'oubliez pas On adore les 5 étoiles chez MySweetImmo. Mon podcast Immo.

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Marché immobilier : la reprise se confirme mais la crise du logement s’installe. Au congrès Immo 2025, Loïc Cantin, président de la FNAIM livre un diagnostic sans détour, entre tensions sur l’offre, blocages réglementaires et enjeux 2026. Un éclairage direct au micro d’Ariane Artinian.


Loïc Cantin est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il revient sur deux jours de congrès IMMO 2025 marqués par une séquence politique dense, de l’intervention d’Édouard Philippe aux prises de position du ministre du Logement. Le président de la FNAIM dresse un constat net : après un redressement du marché avec 945 000 ventes attendues en 2025, la crise du logement prend le relais. Construction neuve en chute, offre locative étranglée, accession paralysée : les signaux sont au rouge.

Il alerte sur l’impuissance des maires face à une réglementation qui entrave l’action locale : « Les maires n’ont pas la liberté d’agir, seulement celle que l’État leur laisse ». Cantin se montre tout aussi direct sur la conjoncture nationale : instabilité politique, taux d’intérêt déterminants et risque de paralysie parlementaire à l’approche des élections. « La crise de l’immobilier est derrière nous, mais la crise du logement s’installe », prévient-il.

Face à 2026, il appelle la profession à se renforcer : formation, expertise, contrôle. Un enjeu crucial pour un secteur qui représente près de la moitié de la branche immobilière en France.

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  • Ariane Artinian

    Mon podcast IMMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO. On est en live du congrès IMO FNAIM et on va débriefer ce congrès avec Loïc Cantin. Bonjour Loïc.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Bonsoir Ariane.

  • Ariane Artinian

    Bon, un plaisir de te retrouver. Il y a deux jours de congrès. Dans quel état tu es ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Content d'arriver à la fin. Deux journées intenses de débats, d'animation et de présence. Avec un objectif d'avoir des adhérents ravis, satisfaits et congrès de ces deux jours, et aussi des partenaires, des exposants. Et puis l'ambition de notre fédération, c'était aussi d'avoir, de faire dix mots 2025, un événement politique, un congrès consacré à la politique du logement. Je crois que nous avons en grande partie atteint cet objet.

  • Ariane Artinian

    Alors un congrès dans lequel tu as accueilli des représentants... Il y a eu une intervention notamment d'Edouard Philippe, assez remarquée.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Oui, Edouard Philippe nous avait promis d'être présent l'année dernière, il n'a pas pu venir, il est venu cette année. Telle occasion en face à face, c'était finalement un mode d'expression face à face, direct avec lui. On a abordé beaucoup d'aspects de la politique de logement et sa vision, où il a reconnu ne pas réussir à avoir fait ce qu'il aurait peut-être eu à avoir envie de faire, où il y a des choses qu'il a fait qu'il peut regretter. Je pense à l'impôt sur la fortune immobilière qui a été mis en place dans le cadre de Tamantsev lorsqu'il était Premier ministre. Mais il l'a dit avec toute honnêteté et avec aussi une vision et un engagement très fort, notamment se prononçant contre l'encadrement des loyers. C'est un message politique dont nous avons besoin. Et je crois que là aussi, c'est une vision de l'avenir et qu'il y a largement reçu le soutien de nos adhérents, vous pouvez comprendre.

  • Ariane Artinian

    Quels sont les autres moments forts de ces deux jours ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Les moments forts, on a eu une belle table ronde aussi avec les maires. Quatre maires, je rappelle quand même au passage que nous avons invité une trentaine de maires, partant de LFI, les écologistes, le parti socialiste, le parti communiste, notamment et tous les partis, je dirais, du centre, de la droite, y compris au Rassemblement national. Et aujourd'hui, on s'est retrouvé avec des maires qui étaient insensiblement la même étiquette. Mais ce n'est pas de volonté. La maire de Rennes s'est désistée, la maire de Strasbourg ne voulait pas. le maire de Perpignan ne pouvait pas, bref, on a fait avec quatre maires et de grande qualité, je les en remercie, et avec un véritable débat, on a compris enfin que les maires n'avaient pas forcément toutes les clés pour agir sur le logement, du moins, s'ils les avaient. S'ils avaient ces clés, les moyens d'agir sur le foncier, les moyens de mettre en œuvre une politique de l'habitat dont ils sont chargés, mais néanmoins, a été contrecarré par beaucoup d'autres dispositions réglementaires contre-productives, et je cite notamment... la production de logements sociaux la même sur tous les territoires sans tenir compte des disparités, notamment un dispositif ZAN qui s'avère un contre-productif, et d'autres obligations dont les maires pourraient se générer. En réalité, les maires n'avaient pas la liberté de faire ce qu'ils avaient envie de faire, mais la liberté de faire ce qu'on leur permettait de faire. C'était ma phrase de conclusion à l'issue de cette table ronde. en réalité... liberté compromise sous contraintes réglementaires, environnementales et contraintes nationales. Je crois mission du maire impossible dans l'état actuel de la réglementation. Voilà pourquoi il faut changer de paradigme de la politique du logement.

  • Ariane Artinian

    Alors autre intervention du jour, c'est celle de Vincent Jambrain, ministre du Logement, qui va le rester ou pas, les prochains jours vont nous le dire. Qu'est-ce que tu en as retenu ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Je crois que c'est un... D'abord, c'est un maire qui connaît la réalité du terrain. Il l'a montré. Il connaît la question logement. Aujourd'hui, ministre, mais je dirais que sa liberté de maire n'est pas forcément la même que sa liberté de ministre. Aujourd'hui, même si c'est un ministre de plein exercice, il n'a pas les pouvoirs. Et aujourd'hui, sa liberté est compromise par un budget et notamment par une loi de finances dont il ne connaît pas les tenants et les aboutissants, totalement livrée au Parlement et un Parlement qui est prêt à toute compromission aussi. pour faire adopter un budget. Donc il faudra choisir aujourd'hui, entre le courage politique, la vision, notamment une réelle vision pour le logement, et notamment le simple fait de satisfaire uniquement une exigence budgétaire. C'est tout l'enjeu de la politique du logement aujourd'hui. En réalité, j'ai peur que nous soyons sacrifiés sur l'autel d'un compromis pour atteindre un objectif budgétaire en négligeant les aspects et l'urgence de la politique du logement. Je crois que 2026 va être une année très compliquée.

  • Ariane Artinian

    Alors, c'est trop tôt pour savoir ce qui va se passer. On a quelques heures de suspense. Quel bilan tu dresses de l'année 2025 au niveau de l'activité du marché et des professionnels ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Au début de l'année, j'avais dit que nous atteindrions le marché reprendra des couleurs avec un objectif de 950 000 transactions. Et nous avons dit, notamment, lorsqu'on a annoncé cette reprise, qui avait surpris beaucoup d'ailleurs, on a dit dans tous les cas, la crise de l'immobilier est derrière nous et la crise de logement est devant nous. La crise de l'immobilier, elle est derrière nous, le marché a repris des couleurs et on va être au rendez-vous de ces jeux objectifs. On devrait finir à 945 000 ventes à la fin de l'année 2025. Mais ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de crise de logement, mais la crise de logement s'est installée. Pourquoi crise du logement ? Crise de la construction neuve, crise de l'offre locatif sociale, crise de l'offre locatif privée et un secteur de l'accession à la propriété qui est en panne et qui est en crise avec des mesures qui ne sont pas au rendez-vous des besoins des ménages. Donc, ça veut dire que cette crise du logement, elle sera plus impactante à l'avenir que la crise de l'immobilier. Sur l'avenir du marché des transactions, je crois qu'aujourd'hui, on prévoit sur 2026 une progression de 3 à 5 % en termes de volume, une stabilité des prix sous condition que... Nous ne replongeons pas dans une stabilité politique plus destructrice qu'elle ne l'a été et qui ne se prolonge pas trop. Malheureusement, je crains que l'échéance des municipales et l'échéance des présidentielles à venir soient le chaos, finalement, ou la résultante de l'improductivité parlementaire et notamment l'absence de mesures adoptées pour répondre aux besoins des Français et aux paramètres économiques. C'est notamment l'évolution des taux d'intérêt qui dictera la dynamique de notre marché.

  • Ariane Artinian

    Donc beaucoup d'incertitudes quand on est agent immobilier dans ce contexte incertain aujourd'hui. Comment on s'outille, comment on raisonne pour aborder 2026 ? Tu as deux, trois tips pour aider tes adhérents ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    C'est compliqué de s'adapter à un marché. Je crois que la seule réponse et la seule arme dans un marché compliqué, c'est le professionnalisme. Être le plus armé techniquement, juridiquement, pour répondre et notamment sécuriser nos clients dans le cadre... de leur recherche d'acquisition. Je crois que c'est ce que demandent les clients et ils ont besoin aujourd'hui. La profession d'agent immobilier va se transformer. Voilà pourquoi je crois à la formation qui est absolument indispensable dans l'accompagnement des Français. Les Français ne cherchent pas des ouvreurs de porte. Les Français cherchent de véritables conseils en immobilier. C'est la raison pour laquelle on attend aussi beaucoup du décret formation qui va en quelque sorte modifier un petit peu les conditions d'exercice de ceux qui n'ont pas encore la compétence requise pour exercer dans ce métier.

  • Ariane Artinian

    Et ce décret, ça fait un moment qu'on attend.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Et voilà, Vincent Jambrain nous a dit, au plus tard, 1er juillet 2026, c'est l'engagement qui est pris. Il nous a relayé dans la demande. Je crois que ça va faire 12 ans qu'on attend ce décret. Et je pense qu'il a bien compris le message. La FNIM s'apprêtait à signer l'État français devant le Conseil d'État à nouveau. S'il n'avait pas de réponse, Vincent Jambrain nous a confirmé 1er juillet 2026. Je lui fais confiance. Et notamment, nous attendons cette date avec impatience. Mais demain sera un autre jour, je ne baisse pas les bras. Il y a deux façons de valoriser une profession, la formation et la sanction. La commission de contrôle et la commission de sanction relative à la profession doit pouvoir évoluer et doit pouvoir être mise en place très rapidement.

  • Ariane Artinian

    Et là, ça dépend de quoi alors ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Ça dépend aussi, d'abord appliquer les textes, la loi Elan prévoyait une commission de contrôle qu'on n'a pas mis en place et notamment on va redébattre de cette question à la fois au CNTJ et je vais réarmer ce débat au niveau des politiques. si c'est Vincent Jambrain. Nous continuerons ce débat avec lui. Si c'est un autre ministre du logement, je préférerais garder Vincent Jambrain, notre ministre du logement. Nous continuerons ce débat. Mais je voudrais dire quand même que dans un combat syndical, si les ministres passent, les ministres se remplacent, mais finalement, les dossiers ne se transmettent pas. Et c'est ça qui est grave. Et je crois que cette période politique devrait amener l'enseignement qu'il faut une continuité dans la politique du logement, même si ceux qui se remplacent sont sur notamment la même ligne. et notamment relève, je dirais, de la même stratégie.

  • Ariane Artinian

    Ce n'est pas usant tout ça, finalement, le campagne ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Bien évidemment que c'est fatigant, redire la même chose. C'est de la pédagogie. Et nous, le syndicalisme, si nous ne mangeons pas, s'il n'y avait pas de syndicalisme, et s'il n'y avait pas de syndicalisme et de syndicats en France, la profession, il y a longtemps, qu'elle n'existerait plus. On sera rendu à un système totalement libéral, d'une entremise qui n'existerait plus, plus aucun contrôle, et je dirais un secteur qui n'avance pas, et au détriment des consommateurs. Voilà pourquoi... Il est essentiel d'avoir des syndicats forts, essentiel d'avoir une profession mobilisée. D'ailleurs, mon souhait, c'est qu'il y ait plus en plus de syndiqués. Mais ça, c'est un autre épisode.

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de syndiqués aujourd'hui à la FNAIM, il faut finir ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Comment ?

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de syndiqués à la FNAIM ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    À la FNAIM, ils sont tous syndiqués, ils sont tous adhérents à la FNAIM. Mais j'implique, je parle de la totalité de l'information. Mais nous, aujourd'hui, notre branche représente 48,38% de l'ensemble de la branche immobilière. Notamment, nous sommes le premier syndicat de France en termes d'effectifs salariés. Voilà, c'est ça la réalité et ce qu'il nous donne.

  • Ariane Artinian

    aussi je dirais parler de nombre d'adhérents aujourd'hui on a 7000 adhérents aujourd'hui à la FNAIM merci beaucoup Loïc Cantin président de l FNAIM quant à nous on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast à écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes alors surtout vous likez, vous partagez vous vous abonnez et bien sûr vous nous laissez des étoiles, n'oubliez pas On adore les 5 étoiles chez MySweetImmo. Mon podcast Immo.

Description

Marché immobilier : la reprise se confirme mais la crise du logement s’installe. Au congrès Immo 2025, Loïc Cantin, président de la FNAIM livre un diagnostic sans détour, entre tensions sur l’offre, blocages réglementaires et enjeux 2026. Un éclairage direct au micro d’Ariane Artinian.


Loïc Cantin est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il revient sur deux jours de congrès IMMO 2025 marqués par une séquence politique dense, de l’intervention d’Édouard Philippe aux prises de position du ministre du Logement. Le président de la FNAIM dresse un constat net : après un redressement du marché avec 945 000 ventes attendues en 2025, la crise du logement prend le relais. Construction neuve en chute, offre locative étranglée, accession paralysée : les signaux sont au rouge.

Il alerte sur l’impuissance des maires face à une réglementation qui entrave l’action locale : « Les maires n’ont pas la liberté d’agir, seulement celle que l’État leur laisse ». Cantin se montre tout aussi direct sur la conjoncture nationale : instabilité politique, taux d’intérêt déterminants et risque de paralysie parlementaire à l’approche des élections. « La crise de l’immobilier est derrière nous, mais la crise du logement s’installe », prévient-il.

Face à 2026, il appelle la profession à se renforcer : formation, expertise, contrôle. Un enjeu crucial pour un secteur qui représente près de la moitié de la branche immobilière en France.

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Ariane Artinian

    Mon podcast IMMO. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Mon podcast IMO. On est en live du congrès IMO FNAIM et on va débriefer ce congrès avec Loïc Cantin. Bonjour Loïc.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Bonsoir Ariane.

  • Ariane Artinian

    Bon, un plaisir de te retrouver. Il y a deux jours de congrès. Dans quel état tu es ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Content d'arriver à la fin. Deux journées intenses de débats, d'animation et de présence. Avec un objectif d'avoir des adhérents ravis, satisfaits et congrès de ces deux jours, et aussi des partenaires, des exposants. Et puis l'ambition de notre fédération, c'était aussi d'avoir, de faire dix mots 2025, un événement politique, un congrès consacré à la politique du logement. Je crois que nous avons en grande partie atteint cet objet.

  • Ariane Artinian

    Alors un congrès dans lequel tu as accueilli des représentants... Il y a eu une intervention notamment d'Edouard Philippe, assez remarquée.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Oui, Edouard Philippe nous avait promis d'être présent l'année dernière, il n'a pas pu venir, il est venu cette année. Telle occasion en face à face, c'était finalement un mode d'expression face à face, direct avec lui. On a abordé beaucoup d'aspects de la politique de logement et sa vision, où il a reconnu ne pas réussir à avoir fait ce qu'il aurait peut-être eu à avoir envie de faire, où il y a des choses qu'il a fait qu'il peut regretter. Je pense à l'impôt sur la fortune immobilière qui a été mis en place dans le cadre de Tamantsev lorsqu'il était Premier ministre. Mais il l'a dit avec toute honnêteté et avec aussi une vision et un engagement très fort, notamment se prononçant contre l'encadrement des loyers. C'est un message politique dont nous avons besoin. Et je crois que là aussi, c'est une vision de l'avenir et qu'il y a largement reçu le soutien de nos adhérents, vous pouvez comprendre.

  • Ariane Artinian

    Quels sont les autres moments forts de ces deux jours ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Les moments forts, on a eu une belle table ronde aussi avec les maires. Quatre maires, je rappelle quand même au passage que nous avons invité une trentaine de maires, partant de LFI, les écologistes, le parti socialiste, le parti communiste, notamment et tous les partis, je dirais, du centre, de la droite, y compris au Rassemblement national. Et aujourd'hui, on s'est retrouvé avec des maires qui étaient insensiblement la même étiquette. Mais ce n'est pas de volonté. La maire de Rennes s'est désistée, la maire de Strasbourg ne voulait pas. le maire de Perpignan ne pouvait pas, bref, on a fait avec quatre maires et de grande qualité, je les en remercie, et avec un véritable débat, on a compris enfin que les maires n'avaient pas forcément toutes les clés pour agir sur le logement, du moins, s'ils les avaient. S'ils avaient ces clés, les moyens d'agir sur le foncier, les moyens de mettre en œuvre une politique de l'habitat dont ils sont chargés, mais néanmoins, a été contrecarré par beaucoup d'autres dispositions réglementaires contre-productives, et je cite notamment... la production de logements sociaux la même sur tous les territoires sans tenir compte des disparités, notamment un dispositif ZAN qui s'avère un contre-productif, et d'autres obligations dont les maires pourraient se générer. En réalité, les maires n'avaient pas la liberté de faire ce qu'ils avaient envie de faire, mais la liberté de faire ce qu'on leur permettait de faire. C'était ma phrase de conclusion à l'issue de cette table ronde. en réalité... liberté compromise sous contraintes réglementaires, environnementales et contraintes nationales. Je crois mission du maire impossible dans l'état actuel de la réglementation. Voilà pourquoi il faut changer de paradigme de la politique du logement.

  • Ariane Artinian

    Alors autre intervention du jour, c'est celle de Vincent Jambrain, ministre du Logement, qui va le rester ou pas, les prochains jours vont nous le dire. Qu'est-ce que tu en as retenu ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Je crois que c'est un... D'abord, c'est un maire qui connaît la réalité du terrain. Il l'a montré. Il connaît la question logement. Aujourd'hui, ministre, mais je dirais que sa liberté de maire n'est pas forcément la même que sa liberté de ministre. Aujourd'hui, même si c'est un ministre de plein exercice, il n'a pas les pouvoirs. Et aujourd'hui, sa liberté est compromise par un budget et notamment par une loi de finances dont il ne connaît pas les tenants et les aboutissants, totalement livrée au Parlement et un Parlement qui est prêt à toute compromission aussi. pour faire adopter un budget. Donc il faudra choisir aujourd'hui, entre le courage politique, la vision, notamment une réelle vision pour le logement, et notamment le simple fait de satisfaire uniquement une exigence budgétaire. C'est tout l'enjeu de la politique du logement aujourd'hui. En réalité, j'ai peur que nous soyons sacrifiés sur l'autel d'un compromis pour atteindre un objectif budgétaire en négligeant les aspects et l'urgence de la politique du logement. Je crois que 2026 va être une année très compliquée.

  • Ariane Artinian

    Alors, c'est trop tôt pour savoir ce qui va se passer. On a quelques heures de suspense. Quel bilan tu dresses de l'année 2025 au niveau de l'activité du marché et des professionnels ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Au début de l'année, j'avais dit que nous atteindrions le marché reprendra des couleurs avec un objectif de 950 000 transactions. Et nous avons dit, notamment, lorsqu'on a annoncé cette reprise, qui avait surpris beaucoup d'ailleurs, on a dit dans tous les cas, la crise de l'immobilier est derrière nous et la crise de logement est devant nous. La crise de l'immobilier, elle est derrière nous, le marché a repris des couleurs et on va être au rendez-vous de ces jeux objectifs. On devrait finir à 945 000 ventes à la fin de l'année 2025. Mais ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de crise de logement, mais la crise de logement s'est installée. Pourquoi crise du logement ? Crise de la construction neuve, crise de l'offre locatif sociale, crise de l'offre locatif privée et un secteur de l'accession à la propriété qui est en panne et qui est en crise avec des mesures qui ne sont pas au rendez-vous des besoins des ménages. Donc, ça veut dire que cette crise du logement, elle sera plus impactante à l'avenir que la crise de l'immobilier. Sur l'avenir du marché des transactions, je crois qu'aujourd'hui, on prévoit sur 2026 une progression de 3 à 5 % en termes de volume, une stabilité des prix sous condition que... Nous ne replongeons pas dans une stabilité politique plus destructrice qu'elle ne l'a été et qui ne se prolonge pas trop. Malheureusement, je crains que l'échéance des municipales et l'échéance des présidentielles à venir soient le chaos, finalement, ou la résultante de l'improductivité parlementaire et notamment l'absence de mesures adoptées pour répondre aux besoins des Français et aux paramètres économiques. C'est notamment l'évolution des taux d'intérêt qui dictera la dynamique de notre marché.

  • Ariane Artinian

    Donc beaucoup d'incertitudes quand on est agent immobilier dans ce contexte incertain aujourd'hui. Comment on s'outille, comment on raisonne pour aborder 2026 ? Tu as deux, trois tips pour aider tes adhérents ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    C'est compliqué de s'adapter à un marché. Je crois que la seule réponse et la seule arme dans un marché compliqué, c'est le professionnalisme. Être le plus armé techniquement, juridiquement, pour répondre et notamment sécuriser nos clients dans le cadre... de leur recherche d'acquisition. Je crois que c'est ce que demandent les clients et ils ont besoin aujourd'hui. La profession d'agent immobilier va se transformer. Voilà pourquoi je crois à la formation qui est absolument indispensable dans l'accompagnement des Français. Les Français ne cherchent pas des ouvreurs de porte. Les Français cherchent de véritables conseils en immobilier. C'est la raison pour laquelle on attend aussi beaucoup du décret formation qui va en quelque sorte modifier un petit peu les conditions d'exercice de ceux qui n'ont pas encore la compétence requise pour exercer dans ce métier.

  • Ariane Artinian

    Et ce décret, ça fait un moment qu'on attend.

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Et voilà, Vincent Jambrain nous a dit, au plus tard, 1er juillet 2026, c'est l'engagement qui est pris. Il nous a relayé dans la demande. Je crois que ça va faire 12 ans qu'on attend ce décret. Et je pense qu'il a bien compris le message. La FNIM s'apprêtait à signer l'État français devant le Conseil d'État à nouveau. S'il n'avait pas de réponse, Vincent Jambrain nous a confirmé 1er juillet 2026. Je lui fais confiance. Et notamment, nous attendons cette date avec impatience. Mais demain sera un autre jour, je ne baisse pas les bras. Il y a deux façons de valoriser une profession, la formation et la sanction. La commission de contrôle et la commission de sanction relative à la profession doit pouvoir évoluer et doit pouvoir être mise en place très rapidement.

  • Ariane Artinian

    Et là, ça dépend de quoi alors ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Ça dépend aussi, d'abord appliquer les textes, la loi Elan prévoyait une commission de contrôle qu'on n'a pas mis en place et notamment on va redébattre de cette question à la fois au CNTJ et je vais réarmer ce débat au niveau des politiques. si c'est Vincent Jambrain. Nous continuerons ce débat avec lui. Si c'est un autre ministre du logement, je préférerais garder Vincent Jambrain, notre ministre du logement. Nous continuerons ce débat. Mais je voudrais dire quand même que dans un combat syndical, si les ministres passent, les ministres se remplacent, mais finalement, les dossiers ne se transmettent pas. Et c'est ça qui est grave. Et je crois que cette période politique devrait amener l'enseignement qu'il faut une continuité dans la politique du logement, même si ceux qui se remplacent sont sur notamment la même ligne. et notamment relève, je dirais, de la même stratégie.

  • Ariane Artinian

    Ce n'est pas usant tout ça, finalement, le campagne ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Bien évidemment que c'est fatigant, redire la même chose. C'est de la pédagogie. Et nous, le syndicalisme, si nous ne mangeons pas, s'il n'y avait pas de syndicalisme, et s'il n'y avait pas de syndicalisme et de syndicats en France, la profession, il y a longtemps, qu'elle n'existerait plus. On sera rendu à un système totalement libéral, d'une entremise qui n'existerait plus, plus aucun contrôle, et je dirais un secteur qui n'avance pas, et au détriment des consommateurs. Voilà pourquoi... Il est essentiel d'avoir des syndicats forts, essentiel d'avoir une profession mobilisée. D'ailleurs, mon souhait, c'est qu'il y ait plus en plus de syndiqués. Mais ça, c'est un autre épisode.

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de syndiqués aujourd'hui à la FNAIM, il faut finir ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    Comment ?

  • Ariane Artinian

    Il y a combien de syndiqués à la FNAIM ?

  • Loic Cantin (FNAIM)

    À la FNAIM, ils sont tous syndiqués, ils sont tous adhérents à la FNAIM. Mais j'implique, je parle de la totalité de l'information. Mais nous, aujourd'hui, notre branche représente 48,38% de l'ensemble de la branche immobilière. Notamment, nous sommes le premier syndicat de France en termes d'effectifs salariés. Voilà, c'est ça la réalité et ce qu'il nous donne.

  • Ariane Artinian

    aussi je dirais parler de nombre d'adhérents aujourd'hui on a 7000 adhérents aujourd'hui à la FNAIM merci beaucoup Loïc Cantin président de l FNAIM quant à nous on se retrouve très vite pour un nouvel épisode de mon podcast à écouter tous les jours sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes alors surtout vous likez, vous partagez vous vous abonnez et bien sûr vous nous laissez des étoiles, n'oubliez pas On adore les 5 étoiles chez MySweetImmo. Mon podcast Immo.

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