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Gabriel Pacheco (SAFTI) : "Une croissance record de 31 % au premier semestre !" #987

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07min |30/06/2025
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07min |30/06/2025
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Description

Gabriel Pacheco est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le président de SAFTI annonce ses résultats : « Une croissance record de 31 % au premier semestre, soit 100 millions d’euros de chiffre d’affaires ». Vous vous demandez comment un réseau mandataire surperforme quand tout le monde cale ? « 15 ans de travail, 5 800 conseillers, 150 000 heures de formation par an », répond Gabriel Pacheco. Faut-il y voir le triomphe du modèle mandataire ?

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast IMO.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, le média qui vous fait du bien, le podcast qui fait le tour de l'actu IMO. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de My Sweet IMOM. Et aujourd'hui, je reçois un acteur qui profite à fond de l'embellie du marché immobilier. Je suis avec Gabriel Pacheco. Bonjour.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes cofondateur. Commandateur du réseau de mandataires SAFTI et vos résultats depuis le début de l'année, vous en êtes très fier ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui bien sûr on est très fier mais surtout je voudrais saluer ces résultats, c'est surtout l'engagement de plus de 200 salariés qui sont là pour soutenir le réseau et puis nos 5800 conseillers sur le terrain bien évidemment.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ces résultats, ces chiffres, qu'est-ce qu'ils disent exactement ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors ces chiffres, c'est le principal chiffre pour nous, c'est 31% de croissance. sur le premier semestre en termes de chiffre d'affaires. Donc sur le semestre de janvier à juin, on fait 100 millions d'euros de chiffre d'affaires en croissance de 31%. C'est évidemment assez exceptionnel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous l'expliquez ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Il y a plusieurs explications. La première et la principale, c'est qu'il y a eu une baisse des taux immobiliers. Il faut savoir que post-Covid et du fait de la guerre en Ukraine, de l'inflation, les taux de la BCE... Excusez-moi d'être un peu technique, mais les taux immobiliers ont beaucoup grimpé, ils sont passés jusqu'à 4,2% il y a 18 mois, et depuis 18 mois, ils ont rebaissé de 4,2% à 3,1%, et donc mécaniquement, cette baisse d'un gros point, ça redonne 8% de pouvoir d'achat à l'acquéreur. Alors, ça couplé à une baisse des prix globalement sur le marché immobilier, les prix ont fait moins 5 à peu près, moins 5% depuis 18 mois. Ça veut dire d'un côté 8% de... pouvoir d'achat supplémentaire, 5% de pouvoir d'achat supplémentaire, ça fait donc 13% de pouvoir d'achat supplémentaire et donc ça, ça relance le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et pour vous, donc plus de 31% d'augmentation de chiffre d'affaires, c'est plus que le marché ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    C'est plus que le marché, donc oui, vous avez raison de poser cette question-là, c'est-à-dire que le marché est un peu reparti, nous on est reparti beaucoup plus fort, pourquoi ? C'est probablement l'aboutissement, vous savez on va fêter nos 15 ans, de 15 ans de travail avec un réseau de 5800 personnes, avec 150 000 heures de formation, donc on a un beau vestibule beaucoup sur la formation, l'accompagnement des nouveaux, sur des outils tech qui sont aussi très différenciants, vous le savez. Et donc, c'est un peu tout ça qui fait un peu la recette magique de Safti, qui fait qu'on est encore meilleur que le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Votre chiffre d'affaires, il est corrélé aux ventes et forcément au nombre de conseillers qui sont dans l'enseigne ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui, bien sûr. C'est le nombre de ventes. Et en effet, d'une certaine manière, le nombre de ventes est aussi lié au nombre de conseillers qu'on a. À 5 800 conseillers, évidemment, on fait plus de ventes que quelqu'un qui en aurait 2 ou 3 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ma question derrière, c'était, qu'est-ce que vous avez observé l'année dernière, l'année d'avant, avec la crise, comme départ de conseillers immobiliers ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Un de nos points forts, pendant ces années un peu plus difficiles, c'est que, contrairement à d'autres réseaux, et à beaucoup d'autres réseaux, on n'a pas perdu en termes de taille de réseau. On est resté autour de 5 500, 5 600, on est resté très très stable. Et aujourd'hui, je vous l'ai dit, on est même remonté à 5 800 conseillers, et c'est ça qui nous permet de continuer à avoir une force. de frappe commerciale importante et à prendre autant de parts de marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Aujourd'hui, le contexte international, il est tendu. Comment est-ce que vos conseillers immobiliers abordent ces questions-là avec leurs clients ? Est-ce que c'est des sujets qui préoccupent les Français ou de ce qu'ils vous en racontent ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Ça préoccupe un peu les Français, mais tant que ça ne touche pas à leur porte-monnaie en général, ça va. C'est-à-dire que tout à l'heure, je citais la guerre en Ukraine. Ce n'est pas tant la guerre en Ukraine qui a pu effrayer les gens, c'est l'inflation qui s'en est suivie. Et donc là, les événements qu'il y a entre l'Iran et Israël, tant que ça reste quelque part au Moyen-Orient, ça reste au Moyen-Orient. Si c'est un impact significatif sur le prix du pétrole et donc sur le pouvoir d'achat, il n'est pas impossible que ça joue aussi sur le moral des Français et sur le volume de transactions sur le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous voyez-vous justement la deuxième partie de l'année et puis l'année 2026 ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors la deuxième partie de l'année, les prochains mois, je les vois, les taux... Les taux immobiliers, je vous ai dit, c'est le principal élément à prendre en compte, vont se stabiliser, voire continuer à baisser très légèrement. On est à 3,1, on devrait être en septembre autour de 3, voire 2,9. Donc ça redonne un peu de pouvoir d'achat supplémentaire au marché. Donc je vois les choses de manière plutôt positive. Encore une fois, le deuxième semestre devrait être tout à fait correct sans être pour autant exceptionnel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et 2026 ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Et 2026, je n'ai pas de boule de cristal, mais je vois bien un marché qui se stabilise.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, Safty, comment vous appréhendez le développement dans les 3 à 5 ans ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors, Safty, on a 5 800 conseillers, je l'ai dit, 100 millions de chiffres d'affaires sur le semestre, mais malgré tout, on n'a que 3% de parts de marché. On est sur un marché qui est gigantesque, le marché de l'immobilier résidentiel. Et donc, ce que je vois, on a 3% aujourd'hui, c'est monté à 4%, puis à 5%, et pourquoi pas à 6% du marché. Donc, continuez à prendre des parts de marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les enjeux de formation, le décret formation qui va pas tarder à sortir, comment est-ce que vous en parlez à vos conseillers ? Qu'est-ce que ça va vous amener à prendre comme décision, comme mesure de formation en interne ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors nous, depuis qu'on a créé ce réseau, les deux grands axes qu'on a créé ça il y a 15 ans, c'était de dire il y a un axe technologique, il faut qu'on développe notre technologie. Il y avait un deuxième axe qui était un axe de formation, accompagnement, il faut qu'on soit... à la pointe en termes de formation accompagnement, 150 000 heures de formation par an chez SAFTI. Donc pour nous, c'est très bien qu'il y ait un décret formation parce que de toute façon, la formation est au cœur de ce qu'on fait déjà. Après, en fonction de ce qui sera décidé par le ministère, évidemment, on s'adaptera.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    S'il y avait des dossiers à pousser aujourd'hui auprès du ministre, pour vous, c'est quoi ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors, le PTZ dans l'ancien, puisqu'il a été recentré sur le neuf. Et puis sur la maison individuelle, on pense que notamment pour les primo-accidents, ça pourrait accélérer et aider ce public-là qui a du mal à devenir propriétaire au vu des prix sur le marché. Maintenant, on a conscience aussi que le PTZ, ça coûte cher et que les finances publiques ne sont pas, c'est le moins qu'on puisse dire, ne sont pas au beau fixe.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors dernière question, est-ce qu'avec la crise, l'avantage comparatif des réseaux de mandataires par rapport aux agences traditionnelles s'est accentué ? J'ai une idée de la réponse que vous allez me donner.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui, alors c'est vrai qu'on mesure ça bien évidemment. Les réseaux monétaires, on avait 13% de part de marché du marché intermédiaire il y a 6 ans. On est à 27% aujourd'hui, on a plus que doublé. Et donc à la fois on surperforme le marché, les agences traditionnelles, dans les phases de croissance, mais on a aussi démontré depuis 2 ans que même dans les phases un peu plus difficiles, on est aussi plus performant. Donc c'est vraiment une question de modèle qui aujourd'hui est probablement... plus moderne et plus résilient, même si encore une fois, je respecte chacun des modèles et que je pense que le marché est tellement grand qu'il y a la place pour tout le monde.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Gabriel Pacheco. Je rappelle que vous êtes président du réseau SAFTI.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Merci Ariane.

  • Speaker #2

    Mon podcast immo.

Description

Gabriel Pacheco est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le président de SAFTI annonce ses résultats : « Une croissance record de 31 % au premier semestre, soit 100 millions d’euros de chiffre d’affaires ». Vous vous demandez comment un réseau mandataire surperforme quand tout le monde cale ? « 15 ans de travail, 5 800 conseillers, 150 000 heures de formation par an », répond Gabriel Pacheco. Faut-il y voir le triomphe du modèle mandataire ?

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast IMO.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, le média qui vous fait du bien, le podcast qui fait le tour de l'actu IMO. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de My Sweet IMOM. Et aujourd'hui, je reçois un acteur qui profite à fond de l'embellie du marché immobilier. Je suis avec Gabriel Pacheco. Bonjour.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes cofondateur. Commandateur du réseau de mandataires SAFTI et vos résultats depuis le début de l'année, vous en êtes très fier ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui bien sûr on est très fier mais surtout je voudrais saluer ces résultats, c'est surtout l'engagement de plus de 200 salariés qui sont là pour soutenir le réseau et puis nos 5800 conseillers sur le terrain bien évidemment.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ces résultats, ces chiffres, qu'est-ce qu'ils disent exactement ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors ces chiffres, c'est le principal chiffre pour nous, c'est 31% de croissance. sur le premier semestre en termes de chiffre d'affaires. Donc sur le semestre de janvier à juin, on fait 100 millions d'euros de chiffre d'affaires en croissance de 31%. C'est évidemment assez exceptionnel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous l'expliquez ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Il y a plusieurs explications. La première et la principale, c'est qu'il y a eu une baisse des taux immobiliers. Il faut savoir que post-Covid et du fait de la guerre en Ukraine, de l'inflation, les taux de la BCE... Excusez-moi d'être un peu technique, mais les taux immobiliers ont beaucoup grimpé, ils sont passés jusqu'à 4,2% il y a 18 mois, et depuis 18 mois, ils ont rebaissé de 4,2% à 3,1%, et donc mécaniquement, cette baisse d'un gros point, ça redonne 8% de pouvoir d'achat à l'acquéreur. Alors, ça couplé à une baisse des prix globalement sur le marché immobilier, les prix ont fait moins 5 à peu près, moins 5% depuis 18 mois. Ça veut dire d'un côté 8% de... pouvoir d'achat supplémentaire, 5% de pouvoir d'achat supplémentaire, ça fait donc 13% de pouvoir d'achat supplémentaire et donc ça, ça relance le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et pour vous, donc plus de 31% d'augmentation de chiffre d'affaires, c'est plus que le marché ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    C'est plus que le marché, donc oui, vous avez raison de poser cette question-là, c'est-à-dire que le marché est un peu reparti, nous on est reparti beaucoup plus fort, pourquoi ? C'est probablement l'aboutissement, vous savez on va fêter nos 15 ans, de 15 ans de travail avec un réseau de 5800 personnes, avec 150 000 heures de formation, donc on a un beau vestibule beaucoup sur la formation, l'accompagnement des nouveaux, sur des outils tech qui sont aussi très différenciants, vous le savez. Et donc, c'est un peu tout ça qui fait un peu la recette magique de Safti, qui fait qu'on est encore meilleur que le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Votre chiffre d'affaires, il est corrélé aux ventes et forcément au nombre de conseillers qui sont dans l'enseigne ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui, bien sûr. C'est le nombre de ventes. Et en effet, d'une certaine manière, le nombre de ventes est aussi lié au nombre de conseillers qu'on a. À 5 800 conseillers, évidemment, on fait plus de ventes que quelqu'un qui en aurait 2 ou 3 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ma question derrière, c'était, qu'est-ce que vous avez observé l'année dernière, l'année d'avant, avec la crise, comme départ de conseillers immobiliers ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Un de nos points forts, pendant ces années un peu plus difficiles, c'est que, contrairement à d'autres réseaux, et à beaucoup d'autres réseaux, on n'a pas perdu en termes de taille de réseau. On est resté autour de 5 500, 5 600, on est resté très très stable. Et aujourd'hui, je vous l'ai dit, on est même remonté à 5 800 conseillers, et c'est ça qui nous permet de continuer à avoir une force. de frappe commerciale importante et à prendre autant de parts de marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Aujourd'hui, le contexte international, il est tendu. Comment est-ce que vos conseillers immobiliers abordent ces questions-là avec leurs clients ? Est-ce que c'est des sujets qui préoccupent les Français ou de ce qu'ils vous en racontent ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Ça préoccupe un peu les Français, mais tant que ça ne touche pas à leur porte-monnaie en général, ça va. C'est-à-dire que tout à l'heure, je citais la guerre en Ukraine. Ce n'est pas tant la guerre en Ukraine qui a pu effrayer les gens, c'est l'inflation qui s'en est suivie. Et donc là, les événements qu'il y a entre l'Iran et Israël, tant que ça reste quelque part au Moyen-Orient, ça reste au Moyen-Orient. Si c'est un impact significatif sur le prix du pétrole et donc sur le pouvoir d'achat, il n'est pas impossible que ça joue aussi sur le moral des Français et sur le volume de transactions sur le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous voyez-vous justement la deuxième partie de l'année et puis l'année 2026 ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors la deuxième partie de l'année, les prochains mois, je les vois, les taux... Les taux immobiliers, je vous ai dit, c'est le principal élément à prendre en compte, vont se stabiliser, voire continuer à baisser très légèrement. On est à 3,1, on devrait être en septembre autour de 3, voire 2,9. Donc ça redonne un peu de pouvoir d'achat supplémentaire au marché. Donc je vois les choses de manière plutôt positive. Encore une fois, le deuxième semestre devrait être tout à fait correct sans être pour autant exceptionnel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et 2026 ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Et 2026, je n'ai pas de boule de cristal, mais je vois bien un marché qui se stabilise.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, Safty, comment vous appréhendez le développement dans les 3 à 5 ans ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors, Safty, on a 5 800 conseillers, je l'ai dit, 100 millions de chiffres d'affaires sur le semestre, mais malgré tout, on n'a que 3% de parts de marché. On est sur un marché qui est gigantesque, le marché de l'immobilier résidentiel. Et donc, ce que je vois, on a 3% aujourd'hui, c'est monté à 4%, puis à 5%, et pourquoi pas à 6% du marché. Donc, continuez à prendre des parts de marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les enjeux de formation, le décret formation qui va pas tarder à sortir, comment est-ce que vous en parlez à vos conseillers ? Qu'est-ce que ça va vous amener à prendre comme décision, comme mesure de formation en interne ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors nous, depuis qu'on a créé ce réseau, les deux grands axes qu'on a créé ça il y a 15 ans, c'était de dire il y a un axe technologique, il faut qu'on développe notre technologie. Il y avait un deuxième axe qui était un axe de formation, accompagnement, il faut qu'on soit... à la pointe en termes de formation accompagnement, 150 000 heures de formation par an chez SAFTI. Donc pour nous, c'est très bien qu'il y ait un décret formation parce que de toute façon, la formation est au cœur de ce qu'on fait déjà. Après, en fonction de ce qui sera décidé par le ministère, évidemment, on s'adaptera.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    S'il y avait des dossiers à pousser aujourd'hui auprès du ministre, pour vous, c'est quoi ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors, le PTZ dans l'ancien, puisqu'il a été recentré sur le neuf. Et puis sur la maison individuelle, on pense que notamment pour les primo-accidents, ça pourrait accélérer et aider ce public-là qui a du mal à devenir propriétaire au vu des prix sur le marché. Maintenant, on a conscience aussi que le PTZ, ça coûte cher et que les finances publiques ne sont pas, c'est le moins qu'on puisse dire, ne sont pas au beau fixe.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors dernière question, est-ce qu'avec la crise, l'avantage comparatif des réseaux de mandataires par rapport aux agences traditionnelles s'est accentué ? J'ai une idée de la réponse que vous allez me donner.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui, alors c'est vrai qu'on mesure ça bien évidemment. Les réseaux monétaires, on avait 13% de part de marché du marché intermédiaire il y a 6 ans. On est à 27% aujourd'hui, on a plus que doublé. Et donc à la fois on surperforme le marché, les agences traditionnelles, dans les phases de croissance, mais on a aussi démontré depuis 2 ans que même dans les phases un peu plus difficiles, on est aussi plus performant. Donc c'est vraiment une question de modèle qui aujourd'hui est probablement... plus moderne et plus résilient, même si encore une fois, je respecte chacun des modèles et que je pense que le marché est tellement grand qu'il y a la place pour tout le monde.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Gabriel Pacheco. Je rappelle que vous êtes président du réseau SAFTI.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Merci Ariane.

  • Speaker #2

    Mon podcast immo.

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Gabriel Pacheco est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le président de SAFTI annonce ses résultats : « Une croissance record de 31 % au premier semestre, soit 100 millions d’euros de chiffre d’affaires ». Vous vous demandez comment un réseau mandataire surperforme quand tout le monde cale ? « 15 ans de travail, 5 800 conseillers, 150 000 heures de formation par an », répond Gabriel Pacheco. Faut-il y voir le triomphe du modèle mandataire ?

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  • Mon podcast IMO.

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    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, le média qui vous fait du bien, le podcast qui fait le tour de l'actu IMO. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de My Sweet IMOM. Et aujourd'hui, je reçois un acteur qui profite à fond de l'embellie du marché immobilier. Je suis avec Gabriel Pacheco. Bonjour.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes cofondateur. Commandateur du réseau de mandataires SAFTI et vos résultats depuis le début de l'année, vous en êtes très fier ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui bien sûr on est très fier mais surtout je voudrais saluer ces résultats, c'est surtout l'engagement de plus de 200 salariés qui sont là pour soutenir le réseau et puis nos 5800 conseillers sur le terrain bien évidemment.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ces résultats, ces chiffres, qu'est-ce qu'ils disent exactement ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors ces chiffres, c'est le principal chiffre pour nous, c'est 31% de croissance. sur le premier semestre en termes de chiffre d'affaires. Donc sur le semestre de janvier à juin, on fait 100 millions d'euros de chiffre d'affaires en croissance de 31%. C'est évidemment assez exceptionnel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous l'expliquez ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Il y a plusieurs explications. La première et la principale, c'est qu'il y a eu une baisse des taux immobiliers. Il faut savoir que post-Covid et du fait de la guerre en Ukraine, de l'inflation, les taux de la BCE... Excusez-moi d'être un peu technique, mais les taux immobiliers ont beaucoup grimpé, ils sont passés jusqu'à 4,2% il y a 18 mois, et depuis 18 mois, ils ont rebaissé de 4,2% à 3,1%, et donc mécaniquement, cette baisse d'un gros point, ça redonne 8% de pouvoir d'achat à l'acquéreur. Alors, ça couplé à une baisse des prix globalement sur le marché immobilier, les prix ont fait moins 5 à peu près, moins 5% depuis 18 mois. Ça veut dire d'un côté 8% de... pouvoir d'achat supplémentaire, 5% de pouvoir d'achat supplémentaire, ça fait donc 13% de pouvoir d'achat supplémentaire et donc ça, ça relance le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et pour vous, donc plus de 31% d'augmentation de chiffre d'affaires, c'est plus que le marché ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    C'est plus que le marché, donc oui, vous avez raison de poser cette question-là, c'est-à-dire que le marché est un peu reparti, nous on est reparti beaucoup plus fort, pourquoi ? C'est probablement l'aboutissement, vous savez on va fêter nos 15 ans, de 15 ans de travail avec un réseau de 5800 personnes, avec 150 000 heures de formation, donc on a un beau vestibule beaucoup sur la formation, l'accompagnement des nouveaux, sur des outils tech qui sont aussi très différenciants, vous le savez. Et donc, c'est un peu tout ça qui fait un peu la recette magique de Safti, qui fait qu'on est encore meilleur que le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Votre chiffre d'affaires, il est corrélé aux ventes et forcément au nombre de conseillers qui sont dans l'enseigne ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui, bien sûr. C'est le nombre de ventes. Et en effet, d'une certaine manière, le nombre de ventes est aussi lié au nombre de conseillers qu'on a. À 5 800 conseillers, évidemment, on fait plus de ventes que quelqu'un qui en aurait 2 ou 3 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ma question derrière, c'était, qu'est-ce que vous avez observé l'année dernière, l'année d'avant, avec la crise, comme départ de conseillers immobiliers ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Un de nos points forts, pendant ces années un peu plus difficiles, c'est que, contrairement à d'autres réseaux, et à beaucoup d'autres réseaux, on n'a pas perdu en termes de taille de réseau. On est resté autour de 5 500, 5 600, on est resté très très stable. Et aujourd'hui, je vous l'ai dit, on est même remonté à 5 800 conseillers, et c'est ça qui nous permet de continuer à avoir une force. de frappe commerciale importante et à prendre autant de parts de marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Aujourd'hui, le contexte international, il est tendu. Comment est-ce que vos conseillers immobiliers abordent ces questions-là avec leurs clients ? Est-ce que c'est des sujets qui préoccupent les Français ou de ce qu'ils vous en racontent ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Ça préoccupe un peu les Français, mais tant que ça ne touche pas à leur porte-monnaie en général, ça va. C'est-à-dire que tout à l'heure, je citais la guerre en Ukraine. Ce n'est pas tant la guerre en Ukraine qui a pu effrayer les gens, c'est l'inflation qui s'en est suivie. Et donc là, les événements qu'il y a entre l'Iran et Israël, tant que ça reste quelque part au Moyen-Orient, ça reste au Moyen-Orient. Si c'est un impact significatif sur le prix du pétrole et donc sur le pouvoir d'achat, il n'est pas impossible que ça joue aussi sur le moral des Français et sur le volume de transactions sur le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous voyez-vous justement la deuxième partie de l'année et puis l'année 2026 ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors la deuxième partie de l'année, les prochains mois, je les vois, les taux... Les taux immobiliers, je vous ai dit, c'est le principal élément à prendre en compte, vont se stabiliser, voire continuer à baisser très légèrement. On est à 3,1, on devrait être en septembre autour de 3, voire 2,9. Donc ça redonne un peu de pouvoir d'achat supplémentaire au marché. Donc je vois les choses de manière plutôt positive. Encore une fois, le deuxième semestre devrait être tout à fait correct sans être pour autant exceptionnel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et 2026 ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Et 2026, je n'ai pas de boule de cristal, mais je vois bien un marché qui se stabilise.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, Safty, comment vous appréhendez le développement dans les 3 à 5 ans ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors, Safty, on a 5 800 conseillers, je l'ai dit, 100 millions de chiffres d'affaires sur le semestre, mais malgré tout, on n'a que 3% de parts de marché. On est sur un marché qui est gigantesque, le marché de l'immobilier résidentiel. Et donc, ce que je vois, on a 3% aujourd'hui, c'est monté à 4%, puis à 5%, et pourquoi pas à 6% du marché. Donc, continuez à prendre des parts de marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les enjeux de formation, le décret formation qui va pas tarder à sortir, comment est-ce que vous en parlez à vos conseillers ? Qu'est-ce que ça va vous amener à prendre comme décision, comme mesure de formation en interne ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors nous, depuis qu'on a créé ce réseau, les deux grands axes qu'on a créé ça il y a 15 ans, c'était de dire il y a un axe technologique, il faut qu'on développe notre technologie. Il y avait un deuxième axe qui était un axe de formation, accompagnement, il faut qu'on soit... à la pointe en termes de formation accompagnement, 150 000 heures de formation par an chez SAFTI. Donc pour nous, c'est très bien qu'il y ait un décret formation parce que de toute façon, la formation est au cœur de ce qu'on fait déjà. Après, en fonction de ce qui sera décidé par le ministère, évidemment, on s'adaptera.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    S'il y avait des dossiers à pousser aujourd'hui auprès du ministre, pour vous, c'est quoi ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors, le PTZ dans l'ancien, puisqu'il a été recentré sur le neuf. Et puis sur la maison individuelle, on pense que notamment pour les primo-accidents, ça pourrait accélérer et aider ce public-là qui a du mal à devenir propriétaire au vu des prix sur le marché. Maintenant, on a conscience aussi que le PTZ, ça coûte cher et que les finances publiques ne sont pas, c'est le moins qu'on puisse dire, ne sont pas au beau fixe.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors dernière question, est-ce qu'avec la crise, l'avantage comparatif des réseaux de mandataires par rapport aux agences traditionnelles s'est accentué ? J'ai une idée de la réponse que vous allez me donner.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui, alors c'est vrai qu'on mesure ça bien évidemment. Les réseaux monétaires, on avait 13% de part de marché du marché intermédiaire il y a 6 ans. On est à 27% aujourd'hui, on a plus que doublé. Et donc à la fois on surperforme le marché, les agences traditionnelles, dans les phases de croissance, mais on a aussi démontré depuis 2 ans que même dans les phases un peu plus difficiles, on est aussi plus performant. Donc c'est vraiment une question de modèle qui aujourd'hui est probablement... plus moderne et plus résilient, même si encore une fois, je respecte chacun des modèles et que je pense que le marché est tellement grand qu'il y a la place pour tout le monde.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Gabriel Pacheco. Je rappelle que vous êtes président du réseau SAFTI.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Merci Ariane.

  • Speaker #2

    Mon podcast immo.

Description

Gabriel Pacheco est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le président de SAFTI annonce ses résultats : « Une croissance record de 31 % au premier semestre, soit 100 millions d’euros de chiffre d’affaires ». Vous vous demandez comment un réseau mandataire surperforme quand tout le monde cale ? « 15 ans de travail, 5 800 conseillers, 150 000 heures de formation par an », répond Gabriel Pacheco. Faut-il y voir le triomphe du modèle mandataire ?

🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast IMO.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, le média qui vous fait du bien, le podcast qui fait le tour de l'actu IMO. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de My Sweet IMOM. Et aujourd'hui, je reçois un acteur qui profite à fond de l'embellie du marché immobilier. Je suis avec Gabriel Pacheco. Bonjour.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes cofondateur. Commandateur du réseau de mandataires SAFTI et vos résultats depuis le début de l'année, vous en êtes très fier ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui bien sûr on est très fier mais surtout je voudrais saluer ces résultats, c'est surtout l'engagement de plus de 200 salariés qui sont là pour soutenir le réseau et puis nos 5800 conseillers sur le terrain bien évidemment.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ces résultats, ces chiffres, qu'est-ce qu'ils disent exactement ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors ces chiffres, c'est le principal chiffre pour nous, c'est 31% de croissance. sur le premier semestre en termes de chiffre d'affaires. Donc sur le semestre de janvier à juin, on fait 100 millions d'euros de chiffre d'affaires en croissance de 31%. C'est évidemment assez exceptionnel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous l'expliquez ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Il y a plusieurs explications. La première et la principale, c'est qu'il y a eu une baisse des taux immobiliers. Il faut savoir que post-Covid et du fait de la guerre en Ukraine, de l'inflation, les taux de la BCE... Excusez-moi d'être un peu technique, mais les taux immobiliers ont beaucoup grimpé, ils sont passés jusqu'à 4,2% il y a 18 mois, et depuis 18 mois, ils ont rebaissé de 4,2% à 3,1%, et donc mécaniquement, cette baisse d'un gros point, ça redonne 8% de pouvoir d'achat à l'acquéreur. Alors, ça couplé à une baisse des prix globalement sur le marché immobilier, les prix ont fait moins 5 à peu près, moins 5% depuis 18 mois. Ça veut dire d'un côté 8% de... pouvoir d'achat supplémentaire, 5% de pouvoir d'achat supplémentaire, ça fait donc 13% de pouvoir d'achat supplémentaire et donc ça, ça relance le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et pour vous, donc plus de 31% d'augmentation de chiffre d'affaires, c'est plus que le marché ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    C'est plus que le marché, donc oui, vous avez raison de poser cette question-là, c'est-à-dire que le marché est un peu reparti, nous on est reparti beaucoup plus fort, pourquoi ? C'est probablement l'aboutissement, vous savez on va fêter nos 15 ans, de 15 ans de travail avec un réseau de 5800 personnes, avec 150 000 heures de formation, donc on a un beau vestibule beaucoup sur la formation, l'accompagnement des nouveaux, sur des outils tech qui sont aussi très différenciants, vous le savez. Et donc, c'est un peu tout ça qui fait un peu la recette magique de Safti, qui fait qu'on est encore meilleur que le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Votre chiffre d'affaires, il est corrélé aux ventes et forcément au nombre de conseillers qui sont dans l'enseigne ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui, bien sûr. C'est le nombre de ventes. Et en effet, d'une certaine manière, le nombre de ventes est aussi lié au nombre de conseillers qu'on a. À 5 800 conseillers, évidemment, on fait plus de ventes que quelqu'un qui en aurait 2 ou 3 000.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Ma question derrière, c'était, qu'est-ce que vous avez observé l'année dernière, l'année d'avant, avec la crise, comme départ de conseillers immobiliers ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Un de nos points forts, pendant ces années un peu plus difficiles, c'est que, contrairement à d'autres réseaux, et à beaucoup d'autres réseaux, on n'a pas perdu en termes de taille de réseau. On est resté autour de 5 500, 5 600, on est resté très très stable. Et aujourd'hui, je vous l'ai dit, on est même remonté à 5 800 conseillers, et c'est ça qui nous permet de continuer à avoir une force. de frappe commerciale importante et à prendre autant de parts de marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Aujourd'hui, le contexte international, il est tendu. Comment est-ce que vos conseillers immobiliers abordent ces questions-là avec leurs clients ? Est-ce que c'est des sujets qui préoccupent les Français ou de ce qu'ils vous en racontent ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Ça préoccupe un peu les Français, mais tant que ça ne touche pas à leur porte-monnaie en général, ça va. C'est-à-dire que tout à l'heure, je citais la guerre en Ukraine. Ce n'est pas tant la guerre en Ukraine qui a pu effrayer les gens, c'est l'inflation qui s'en est suivie. Et donc là, les événements qu'il y a entre l'Iran et Israël, tant que ça reste quelque part au Moyen-Orient, ça reste au Moyen-Orient. Si c'est un impact significatif sur le prix du pétrole et donc sur le pouvoir d'achat, il n'est pas impossible que ça joue aussi sur le moral des Français et sur le volume de transactions sur le marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Comment vous voyez-vous justement la deuxième partie de l'année et puis l'année 2026 ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors la deuxième partie de l'année, les prochains mois, je les vois, les taux... Les taux immobiliers, je vous ai dit, c'est le principal élément à prendre en compte, vont se stabiliser, voire continuer à baisser très légèrement. On est à 3,1, on devrait être en septembre autour de 3, voire 2,9. Donc ça redonne un peu de pouvoir d'achat supplémentaire au marché. Donc je vois les choses de manière plutôt positive. Encore une fois, le deuxième semestre devrait être tout à fait correct sans être pour autant exceptionnel.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et 2026 ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Et 2026, je n'ai pas de boule de cristal, mais je vois bien un marché qui se stabilise.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, Safty, comment vous appréhendez le développement dans les 3 à 5 ans ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors, Safty, on a 5 800 conseillers, je l'ai dit, 100 millions de chiffres d'affaires sur le semestre, mais malgré tout, on n'a que 3% de parts de marché. On est sur un marché qui est gigantesque, le marché de l'immobilier résidentiel. Et donc, ce que je vois, on a 3% aujourd'hui, c'est monté à 4%, puis à 5%, et pourquoi pas à 6% du marché. Donc, continuez à prendre des parts de marché.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les enjeux de formation, le décret formation qui va pas tarder à sortir, comment est-ce que vous en parlez à vos conseillers ? Qu'est-ce que ça va vous amener à prendre comme décision, comme mesure de formation en interne ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors nous, depuis qu'on a créé ce réseau, les deux grands axes qu'on a créé ça il y a 15 ans, c'était de dire il y a un axe technologique, il faut qu'on développe notre technologie. Il y avait un deuxième axe qui était un axe de formation, accompagnement, il faut qu'on soit... à la pointe en termes de formation accompagnement, 150 000 heures de formation par an chez SAFTI. Donc pour nous, c'est très bien qu'il y ait un décret formation parce que de toute façon, la formation est au cœur de ce qu'on fait déjà. Après, en fonction de ce qui sera décidé par le ministère, évidemment, on s'adaptera.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    S'il y avait des dossiers à pousser aujourd'hui auprès du ministre, pour vous, c'est quoi ?

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Alors, le PTZ dans l'ancien, puisqu'il a été recentré sur le neuf. Et puis sur la maison individuelle, on pense que notamment pour les primo-accidents, ça pourrait accélérer et aider ce public-là qui a du mal à devenir propriétaire au vu des prix sur le marché. Maintenant, on a conscience aussi que le PTZ, ça coûte cher et que les finances publiques ne sont pas, c'est le moins qu'on puisse dire, ne sont pas au beau fixe.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors dernière question, est-ce qu'avec la crise, l'avantage comparatif des réseaux de mandataires par rapport aux agences traditionnelles s'est accentué ? J'ai une idée de la réponse que vous allez me donner.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Oui, alors c'est vrai qu'on mesure ça bien évidemment. Les réseaux monétaires, on avait 13% de part de marché du marché intermédiaire il y a 6 ans. On est à 27% aujourd'hui, on a plus que doublé. Et donc à la fois on surperforme le marché, les agences traditionnelles, dans les phases de croissance, mais on a aussi démontré depuis 2 ans que même dans les phases un peu plus difficiles, on est aussi plus performant. Donc c'est vraiment une question de modèle qui aujourd'hui est probablement... plus moderne et plus résilient, même si encore une fois, je respecte chacun des modèles et que je pense que le marché est tellement grand qu'il y a la place pour tout le monde.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci beaucoup Gabriel Pacheco. Je rappelle que vous êtes président du réseau SAFTI.

  • Gabriel Pacheco (SAFTI)

    Merci Ariane.

  • Speaker #2

    Mon podcast immo.

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