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Mon podcast immo.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast immo, votre rendez-vous avec l'immobilier. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Yann Jeannot, président du réseau La Forêt. On va parler de la reprise du marché, des défis du métier, de la stratégie, de votre vision et bien sûr de votre regard sur l'avenir. Yann Jejanno. Bonjour.
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Bonjour Ariane.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Quel est l'état des lieux du marché immobilier pour commencer selon vous ?
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
C'est le printemps, assurément, après une année 2024 qui avait montré des signes de rebond, notamment sur le deuxième semestre. On est dans la continuité. avec plus de 12% de volume de transactions au sein des agences du réseau La Forêt quand on compare les 4 premiers mois de cette année 2025 au même 4 premiers mois de l'année 2024. Une progression sur la location, une progression à 2 chiffres en gestion locative et en syndic de copropriété. Des acquéreurs qui sont revenus plus nombreux, plus 15% dans nos agences également. Il faut dire que les taux d'intérêt ont bien baissé, un point de moins en un an, un peu plus d'un point, on en prend autour de 3,20 classiquement, en dessous de 3 pour les meilleurs dossiers, et des vendeurs qui sont enfin enclins à ouvrir la porte aux négociations plus largement, puisque depuis le début de l'année, 86% des ventes que nous avons réalisées ont donné lieu à une négociation acceptée par le vendeur entre le prix initialement affiché et le prix acté. Tout va mieux, on n'est pas totalement sortis non plus d'une conjoncture difficile, difficile pour les primo-accédants, difficile pour les investisseurs, mais on a l'impression quand même que le plus dur est derrière nous et qu'on a mangé une bonne partie de notre pain noir.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Vos agences immobilières, vos agents, comment ils ont vécu cette crise ? On va dire qu'on est possiblement sortis de crise, mais comment ils l'ont traversée ?
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
ils l'ont traversé comme tout le monde, avec beaucoup beaucoup d'appréhension au début, beaucoup d'incertitude sur le temps qu'allait durer cette crise, sur son ampleur. Donc il a fallu faire le dos rond pour passer le coup de tabac, notamment en 2023. Et depuis 2024, ils ont un moral qui a largement remonté, ils ont repris. Le taureau par les cornes, il reste extrêmement vigilant parce qu'en effet on n'est pas encore sorti du tunnel, mais le moral est là .
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Comment vous les accompagnez-vous justement pour sortir au mieux de ce tunnel dans la meilleure forme possible ? Et puis aussi, est-ce que vous en avez perdu en cours de route ?
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Alors, est-ce qu'on en a perdu en cours de route ? Oui, bien évidemment. On a des franchisés qui ont fermé. des agences, souvent lorsqu'ils étaient multifranchisés, c'est-à -dire qu'ils avaient plusieurs points de vente, ils ont décidé de réduire la voilure sur les marchés qui étaient les plus sclérosés, les plus bloqués. On a aussi quelques jeunes agences qui avaient ouvert leurs portes début 2023, qui ont été assez rapidement à court de trésorerie. En parallèle, on a aussi beaucoup de franchisés qui profitent et qui ont profité de cette crise pour se réimplanter. pour racheter des concurrents, racheter des portefeuilles de gestion, des portefeuilles de syndic, trouver des locaux dans des quartiers où il n'y avait rien de disponible. Mais cette crise économique, elle n'a pas touché que l'immobilier, elle a touché tous les secteurs économiques, donc des restaurants qui ont fermé, des magasins de textile qui ont fermé, beaucoup de commerce également. Donc ça a aussi donné des opportunités. C'est ce qu'on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Comment on les a accompagnés ? D'abord on les a accompagnés en 2023, beaucoup sur le financement et la gestion financière de leurs entreprises, la trésorerie, couper les dépenses qui n'étaient pas nécessaires mais ne pas arrêter d'investir là où il faut investir, sur la formation des collaborateurs, sur la communication pour aller chercher du lead et faire du business. On les a aidés aussi à se recentrer sur leur marché, le pouvoir d'achat étant au cœur de la préoccupation des Français. On a vu que le cœur de la transaction, le cœur des marchés en deux ans, il est passé, la transaction moyenne chez nous en deux ans, est passée de quasiment 270 000 euros, toute France confondue, à un peu plus de 240 000 euros. Donc on voit que le prix moyen, la transaction moyenne a reculé de 30 000 euros, Donc, on les a orientés vers des biens qui étaient... beaucoup plus en cœur de recherche. Ça, c'était 2023-2024. Et 2025, on est à fond sur le management. Le retour des managers après des années, on va dire, plus simples, des années extrêmement fastes. Je parle de 2019, 2021, 2022, où on a battu ses records de transactions en France et où on a laissé certainement filer un peu le management. 2023-2024, on a fait le rond, donc on a peut-être été aussi un peu moins exigeant. Un peu laxiste. Petit lien. Je ne vais pas aller jusqu'à l'Axiste, mais un peu moins exigeant, on va le dire. Donc 2025, on reprend le management, on reprend le suivi de ses équipes, on reprend le suivi des actions des équipes, on reprend le suivi des leads entrants. Voilà , donc on accompagne nos franchisés, ça passe par de la formation, ça passe par du coaching pour qu'ils reprennent le lead dans leurs entreprises, parce que finalement, c'est le chef d'entreprise qui va donner sa trajectoire à son entreprise, et évidemment accompagné par son équipe.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Les erreurs qu'ils commettent le plus fréquemment, les pas de côté des agents immobiliers ou avec un peu de recul, vous dites non mais ça, il ne faut pas faire ça comme ça.
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
On lit partout qu'il ne faut pas faire de micro-management, mais les erreurs, c'est d'une part peut-être de surinvestir face à des équipes qui vous demandent d'être de plus en plus présents pour avoir de plus en plus de leads. Je pense que la première erreur, c'est de ne pas vérifier comment les leads entrent, comment les contactent, que ce soit des estimations, que ce soit... des candidats à l'achat, des candidats à la location, comment ils sont suivis, est-ce qu'ils ont été contactés, est-ce qu'ils ont été recontactés, est-ce qu'on leur a proposé des services, est-ce qu'on leur a proposé des biens, je crois que c'est la première chose.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Ça paraît basique en même temps.
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Ça paraît basique, mais en sortant d'un marché qui avait été beaucoup plus simple, on avait délaissé ce suivi. Et puis la deuxième chose, c'est de revenir, et tout le monde le dit, il y a un consensus là -dessus, revenir aux fondamentaux. On est passé sur un marché où il faut suivre. Il faut suivre ses vendeurs, il faut suivre ses acquéreurs, il faut suivre ses bailleurs, il faut suivre ses candidats locataires. Et donc, il y a des outils aujourd'hui qui permettent à nos franchisés de manager, de superviser l'activité. Donc, on travaille beaucoup là -dessus. Et puis ensuite, évidemment, sur leur projet d'entreprise, d'embarquer leurs collaborateurs autour de ce projet d'entreprise.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Et là , il faut avoir une vision. Vous aimez à dire ça ?
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Oui, absolument. Une entreprise et un chef d'entreprise doit avoir une vision, doit prendre le temps temps de la formaliser cette vision alors ça peut être de la diversification métier je ne fais que de la vente je vais faire de l'allocation je vais faire de la gestion je faire du syndic mais faire la gestion faire du syndic ça veut dire quoi ça veut dire de la croissance externe externe ça veut de la croissance interne de l'acquisition si je fais de l'acquisition qu'est ce que je peux financer peut-être que j'ai voir mon banquier avant pour pouvoir saisir les opportunités quand c'est se présente je peux renoncer à la diversification je peux peut-être peut-être chercher à acheter mes murs également. Je peux me développer par l'intermédiaire de salariés, je peux me développer par l'intermédiaire d'agents commerciaux, je peux souhaiter avoir une seule et unique agence, un porte-avions avec une forte équipe commerciale, ou à contrario, multiplier les points de vente. Donc c'est cette vision qu'on engage auprès de nos franchisés sur un bilan annuel qui est fait avec leurs consultants pour définir leur projet d'entreprise, vers où vont-ils, en fonction de leurs appétences, en fonction de leurs moyens, en fonction de leur concurrence.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Avec l'objectif évidemment de surperformer le marché.
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Oui, on n'est pas, chez La Forêt j'aime à dire qu'on n'est pas comme un flotteur, vous savez ce qu'il y a au bout de la canne à pêche, ce petit flotteur qui monte avec la marée et qui descend avec la marée. On n'est pas là pour avoir des entreprises qui font plus de ventes quand le marché fait plus de ventes et font moins de ventes quand le marché fait moins de ventes. Il y a une notion de surperformance, on surperforme toujours le marché, mais c'est le projet. qu'on va viser chez La Forêt. Comment on va faire mieux ? Pas comment on va simplement profiter d'une éclaircie sur le marché, mais comment on va aller prendre plus de parts de marché sur nos concurrents et sur les particuliers.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors pour sans doute prendre de plus de parts de marché, vous avez lancé il y a quelques mois l'activité de syndic de copropriété.
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Le syndic de copropriété, on le faisait déjà , mais uniquement en licence de marque, c'est-à -dire qu'on permettait à nos franchisés d'exploiter la marque La Forêt pour exercer ce métier de syndic de copropriété. mais on ne leur fournissait pas d'accompagnement, pas de formation, pas d'outils, pas d'accompagnement avec des consultants terrain opérationnels, pas de commission qui travaillait sur ces sujets-là . Et on a recruté, on a formalisé et en effet, au point de janvier, on a lancé officiellement en franchise le syndicat de copropriété. Tout simplement parce que notre vision est la suivante, on souhaite entrer dans un modèle où, dans une agence La Forêt, 50% du chiffre d'affaires soit issu de la vente et 50% du chiffre d'affaires soit issu des trois autres métiers que sont la location, la gestion locative et le syndic de copropriété. On a aujourd'hui un quart de notre réseau qui s'est inscrit dans ce modèle, un peu plus d'un quart d'ailleurs, quasiment 30%. On a un autre quart qui est en passe d'y parvenir sous 12 à 18 mois et on a donc un petit 50%, 40% du réseau a encore accompagné dans ce modèle, tout simplement pour être moins exposé. au cycle de marché quand on est monométier. C'est l'enseignement de ces crises. Les agences qui ont dû mettre la clé sous la porte, que ce soit chez nous, chez nos concurrents ou chez nos confrères, généralement étaient monométiers. Donc on ne peut pas imaginer d'être un concessionnaire automobile qui propose uniquement un seul modèle de véhicule. On doit proposer le cabriolet, la berline, le monospace, peut-être le véhicule utilitaire. Et quand on vend moins de cabriolets, on peut toujours... s'appuyer sur le véhicule utilitaire. C'est cette image aussi qu'on utilise dans notre réseau.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Mais pour accéder, pour conduire ce véhicule syndic de copropriété, il faut avoir un permis que vous délivrez. Il y a un comité d'agrément.
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Oui, c'est la particularité sur ce métier. Chez La Forêt, on peut exercer la vente, la location, la gestion locative, conformément à son contrat de franchise, évidemment sans aucune autorisation particulière. En revanche, pour le syndic de copropriété, on a souhaité... fixer des règles, des règles de capacité financière, parce que le retour sur investissement est plus long sur le syndic de copropriété, des règles de santé financière, il faut une entreprise qui ait de la trésorerie, parce qu'on va investir pendant deux ans, trois ans, avant d'avoir un retour sur investissement. Déjà des règles de pratique de l'administration de biens, donc on parle de gestion locative, avoir développé un portefeuille de 300, de 400 lots, pour déjà connaître ce territoire particulier qu'est l'administration de biens. avoir également un certain track record, un niveau de réclamation consommateur relativement modéré, voire nul en effet. Et une fois qu'on coche toutes ces cases, on peut se développer dans le sein de la copropriété. Mais si ce n'est pas le cas, on préfère ajourner et expliquer à nos franchisés qu'ils le comprennent, qu'ils ne sont pas en phase et que ça pourrait aujourd'hui les mettre en risque. Il faudra le faire dans quelques mois ou quelques années.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors, autre projet... qui ne va pas tarder à voir le jour si je suis bien informée. C'est votre positionnement sur le marché du haut de gamme et le lancement de La Forêt Collection ?
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Évidemment que vous êtes bien informé, Ariane, vous êtes au cœur de l'information toujours. Oui, c'est un projet qui nous tenait à cœur, qu'on a annoncé à notre réseau, présenté à notre réseau lors de la convention 2024. La déclinaison de la marque La Forêt vers la marque La Forêt Collection avec... Un réseau dédié qu'on a estimé avec nos enquêtes et nos outils de géomarketing à entre 40 et 50 agences en France, 40 et 50 implantations, avec des territoires où on a des prix au mètre carré qui sont nettement supérieurs à ceux que l'on trouve autour, avec une proportion de vente sur un niveau significatif également qui est nettement supérieur à ce qu'on trouve autour. Et donc c'est une nouvelle déclinaison de marques, la forêt collection. avec une nouvelle charte graphique, avec un nouveau point de vente, avec un autre accompagnement, avec une déclinaison évidemment web, réseaux sociaux, des outils, des partenariats. Et on devrait présenter les deux premières agences pilotes à la fin de cet été et ouvrir le déploiement officiellement à partir du mois de septembre. On a déjà beaucoup de candidatures.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Alors là , vous viendrez évidemment nous en reparler, mais pour qu'on comprenne bien, ce n'est pas du premium. Ce n'est pas du très haut de gamme ? C'est du moyen haut de gamme ?
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Ce n'est pas du luxe, en fait. La Forêt est une marque, on va dire, mainstream, grand public, qui intervient de 0 à 2,5 millions d'euros. On ne vise pas les villas à 25 millions d'euros de la Côte d'Azur, mais il y a un marché des... des grosses maisons en environnement de villes qui brillent. On peut trouver une jolie fermette à Pont-l'Évêque, à quelques kilomètres de Deauville, par exemple, à 700, 800 000 euros. On n'est pas dans du luxe, on n'est pas dans l'ultra-luxe. C'est aujourd'hui un marché qu'on a du mal à pénétrer, par exemple. Et puis, dans certaines métropoles, certains arrondissements, également, on a besoin de ce positionnement pour aller chercher des biens un peu plus chers que les appartements à 2,5 millions d'euros dans Paris. Donc, on va aller plutôt vers les appartements. à 4 ou 5 millions. Notre ambition n'est pas d'aller plus haut, et c'est pour ça qu'on a dimensionné un réseau de 40 à 50 implantations au niveau national qui viendront s'ajouter aux 720 implantations La Forêt traditionnelles.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Donc ça c'est La Forêt Collection, et puis La Forêt c'est aussi une fondation. Les projets que vous portez, racontez-nous.
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Oui, alors là c'est le pas de côté Ariane. En effet, on a... On a souhaité créer une fondation, notre propre fondation, la fondation La Forêt, il y a maintenant deux ans et demi, parce qu'on s'est dit que finalement, depuis de nombreuses années, on... On participait et on soutenait des associations, ça a été le cas avec ILOJU, qu'on a soutenu encore très récemment lors d'une vente caritative. On replante des arbres en France depuis 2017, on aura replanté plus de 200 000 arbres en France, participé à la reforestation dans des forêts qui ont été endommagées par des maladies, par des intempéries également. et on a souhaité donner un sens finalement à tout ça. tout ce soutien qu'on a apporté à nos causes parce que oui, on fait de l'immobilier, oui, on est là pour faire du chiffre d'affaires, on est là pour faire des ventes, des locations, prendre des copropriétés, prendre des biens en gestion locative, et c'est pas un gros mot, mais on participe aussi à la vie de la cité et à la vie de notre société, donc la Fondation La Forêt est là pour objet le mieux vivre, le mieux vivre ensemble, donc on peut aussi bien soutenir des associations comme Surfrider Foundation, comme l'ancienne, l'ex-Fondation l'Abbé Pierre, I Loge You, etc. Des projets locaux, j'étais il y a quelques mois à l'antenne de Calais, de la Société Nationale du Sauvetage en Mer, qu'on a soutenue financièrement. On leur a permis de racheter un canot également dont ils avaient besoin. Et là , au mois de mai, on va participer à un jury sur des projets qui concernent des projets de transformation de bureaux en logement. Parce qu'on pense que la Fondation La Forêt, qui s'appuie sur le regard immobilier du réseau La Forêt, peut également aider, subventionner des initiatives qui vont nous permettre aussi de sortir de la crise du logement. Alors, on n'a pas la prétention d'avoir une solution magique. Transformer des bureaux en logement, ça ne va pas résoudre tout. mais c'est un projet intéressant qui consiste à dire comment on peut... donner accès à du logement, à du primo accédant, à un couple de retraités qui veut regagner le centre-ville pour profiter des services publics. On n'est vraiment pas sur le projet de créer un penthouse de 250 m² à 10 millions d'euros parce que ça c'est facile. Finalement tout le monde sait le faire. Mais comment on va trouver les moyens administratifs, techniques, architecturaux, financiers, normatifs ? Et donc on participe à ce jury. On est extrêmement fiers pour apporter notre vision terre à terre. Nous on fait le dernier maître. La vision des territoires, que peut-être dans un immeuble de bureau, on va avoir un côté un ascenseur qui va desservir des logements pour des seniors et qu'à côté des jeunes actifs vont accepter de monter deux ou trois étages sans ascenseur et que ce sera... Peut-être plus adaptés à l'immeuble, peut-être que les systèmes d'évacuation d'eau également, il faudra les faire passer par l'extérieur plutôt que par l'intérieur parce que ce serait trop contraignant et trop cher. Peut-être qu'il y a, on parle beaucoup des architectes des bâtiments de France en ce moment, il y a une réforme également qui tourne autour des architectes des bâtiments de France. C'est un sujet aussi, comment on travaille main dans la main avec l'administration et notamment les architectes des bâtiments de France pour pouvoir mener cette réforme et permettre de soulager un peu cette crise du logement.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Dernière question, qu'est-ce qui vous motive au quotidien dans vos fonctions aujourd'hui de président de La Forêt ?
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Je m'éclate, je m'amuse, j'ai une équipe au siège de quasiment 80 collaborateurs qui est extrêmement impliquée, engagée, qui me pousse aussi beaucoup. J'essaie d'aller regarder ailleurs. Je suis administrateur de la MEPI, administrateur de Trampoline, qui est une association dans la PropTech. J'ai d'autres fonctions à côté. Je rentre d'une Learning Expedition au Portugal, à Lisbonne aussi, pendant une semaine. Donc de sortir de la boîte, de s'amuser, d'avoir des projets. Et puis surtout, ce qui me motive, c'est qu'on a un écho phénoménal au sein du réseau. On a des franchisés. qui nous font confiance, qui nous voient comme des éclaireurs, des débroussailleurs. On leur montre, on leur démontre les tendances, celles qui vont marquer leur métier, leur entreprise, demain et après-demain. Et ils nous suivent avec beaucoup de confiance. Donc tout ça, c'est du carburant pour le quotidien.
- Ariane Artinian (MySweetImmo)
Merci beaucoup Yann Janot, président du réseau Laforêt.
- Yann Jehanno (LaforĂŞt)
Merci Yann. Mon podcast immo.