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Mon Podcast Immo, le podcast immobilier by MySweetImmo🦋

Xavier Belvaux (We Invest) : « En immobilier, le client final se moque de votre statut » #978

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10min |20/05/2025
Play
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10min |20/05/2025
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Description

Xavier Belvaux est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il raconte comment il a lancé We Invest France, un réseau immobilier venu de Belgique, en pleine crise du marché. Franchise, mandataires, licences de marque avec ou sans vitrine… il assume un modèle hybride et agile. « En immobilier, le client final se moque de votre statut », affirme-t-il. Ce qui compte ? La rapidité, le service et la relation.

Faut-il repenser l’agence traditionnelle ? Peut-on réussir sans vitrine ? À quoi ressemble un réseau qui signe 50 agences physiques en 7 mois ? « Notre objectif, c’est de réunir la profession avec de bons outils, et d’alléger la charge pour remettre le conseiller sur le terrain », explique-t-il.

Un épisode à ne pas manquer, présenté par Ariane Artinian pour Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetimmo et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Xavier Bellevaux. Bonjour.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes directeur général de WeInvest France. Vous avez développé l'enseigne sur le marché français depuis quelques mois. Vous avez débarqué en pleine crise. Racontez-nous un peu votre parcours.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors mon parcours à moi ça va être assez rapide, j'ai 45 ans, un enfant, je suis marié. J'étais en poste à la coopérative Orpi, j'étais le directeur d'exploitation et j'ai été contacté par trois réseaux la même semaine en avril, c'était très drôle. Et dans la petite histoire, on ne va rien cacher, j'ai décidé de quitter la coopérative pour prendre des fonctions de directeur général chez Winvest. Pourquoi Winvest ? Quand je suis allé là-bas, j'ai vraiment eu un matching avec le fondateur qui est Jonathan Pham et il avait une vision de l'immobilier en tout cas en Belgique. qui était différenciante, moderne et qui ressemblait un petit peu aux valeurs que je souhaitais porter dans les années à venir. Alors il faut dire que les petites particularités par contre ont très vite été visibles. Pourquoi ? Parce qu'en Belgique, vous n'avez pas de mandataire immobilier Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors ce qu'il faut dire c'est que WeInvest, c'est un réseau, un groupe à la fois de mandataires immobiliers et d'agences immobilières.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors Ariane, c'est pas du tout ça. En fait en Belgique, c'est un réseau de franchise traditionnel entre guillemets. Et ils n'ont pas de mandataire immobilier, ça n'existe pas parce que c'est régi par l'IPI. Et ce qui fait qu'en fait, pour être conseiller en immobilier, il faut être à minimum avoir la capacité. Quand je suis arrivé, je me suis dit votre modèle est magnifique. Et c'est vrai, on est le deuxième réseau immobilier en Belgique. On a une émission de TV qui s'appelle Je vends ma maison. On a fait six éditions, donc on est très connu en Belgique. On a à la fois des agences en propre et également un développement en franchise. Et alors en France, j'ai pris le parti de me dire, il y a une guerre immobilière. depuis des années, une guerre de chapelle qui ne sert à rien, entre les agents immobiliers d'un côté et les mandataires immobiliers de l'autre, alors qu'on oublie que le client final s'en moque. Le client final, ce qui l'intéresse, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c'est celui qui va vendre son bien le plus rapidement possible, au meilleur prix, dans les meilleures conditions, avec la meilleure relation possible. Et donc, je me suis dit, on va essayer de réunir la profession, intelligemment et correctement, autour d'un fichier commun, avec une technologie avancée, et tout ça, entre guillemets, avec un... en dépoussiérant un peu les codes de l'immobilier, en étant beaucoup plus visite, en donnant beaucoup plus de place aux conseillers, VS l'agent, entre guillemets, l'agence immobilière classique. Donc c'est parti comme ça. Alors on débarque très exactement, moi j'arrive en octobre 2023. Et en octobre 2023, je pose une nouvelle stratégie qui va être une stratégie hybride, posée sur à la fois une licence de marque sans vitrine, une licence de marque avec vitrine, une franchise et un réseau de mandataires chéré par le siège. Tout ça lié avec des contrats qui sont adoptables, des contrats d'une année et sans condition. sans clause de non réaffiliation. A partir de là, je commence à me dire, il faut développer tous les outils, toute la stack technique, etc. Donc on n'a pas ouvert avant septembre malheureusement, et on ouvre en septembre 2024. En pleine crise,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    ça on peut le dire.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Depuis que j'étais arrivé, de toute façon entre décembre 2023 et de toute manière septembre 2024, on était en pleine crise, on avait les taux qui étaient passés de 2 à pratiquement 4,50 hors assurance. Donc on voyait bien qu'il y avait une bulle immobilière. Les projets de promotion immobilière qui étaient complètement à l'arrêt, parce qu'on avait plus de 50% de locaux en moins en construction. Donc, je me dis, on est mal barrés quand même.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que les Belges avaient vu venir la crise ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Non. En réalité, je pense que tout simplement, ils attendaient d'avoir un peu le pilote qui avait la connaissance du pays pour pouvoir en fait comprendre, analyser et emmagasiner les choses. Donc, ils ont été, c'est ce qui s'est passé. En réalité, ils se sont dit, on va tester le marché. Et on a testé le marché pendant 12 mois avant que je n'arrive. Comme ça, j'ai pu avoir un retour d'expérience. Et à partir de là, depuis qu'on a ouvert en septembre, on a commencé, on était 5, puis 50. Puis là, on est maintenant 160 entrepreneurs. On a pris 10 entrepreneurs en 15 jours. Ce qui a fait à peu près, on a signé 50 agences et un peu plus de 70 mandataires en 7 mois.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    50 agences physiques dans le contexte actuel.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Tout Ă  fait.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Finalement, c'est un plus de démarrer quand le marché est ralenti ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Je crois qu'en réalité, il n'y a pas de moment pour commencer. qu'on peut s'inventer toutes les choses que l'on veut, à partir du moment où on est sûr de son produit, de son modèle, et qu'on travaille beaucoup, parce que je fais partie de ces gens où j'ai tendance à dire que le travail est toujours récompensé à un moment ou à un autre, eh bien, ça nous permet d'avancer, de convaincre, et puis après, c'est nos produits. Voilà, ça fait plus de 20 ans que je fais ce métier. Les produits, je les connais, je suis plutôt un homme de terrain, et mes équipes aussi, parce que sans les équipes, on n'est pas grand monde. Et on a vraiment essayé de développer les choses avec intelligence. Et je suis content, parce que pour un jeune réseau, on a des belles agences. On a signé des agences qui font plus de 2 millions hors taxes de chiffre d'affaires, qui sont des groupements familiales. Et ça, c'est une belle petite victoire pour commencer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qui fait que ces agents viennent chez vous aujourd'hui ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Premièrement, c'est notre communication. En réalité, je pense que depuis quelques années, dans l'immobilier, on a besoin de modernité. Donc la marque déjà est belle. We invest, ça veut dire nous investissons, et pas forcément que dans le projet. Ça peut être aussi dans différents domaines d'activité. Parallèlement à ça, les couleurs de l'enseigne sont jolies. On nous voit beaucoup sur les réseaux sociaux, on a beaucoup de prises de parole. C'est vrai que ça avance vite. Et après, nos outils. On a un écosystème qu'on a créé. autour du collaborateur pour qu'il ait tout dans son téléphone. Donc ça lui permet d'avancer beaucoup plus vite au quotidien. On a un CRM dédié, on travaille avec Pipedrive, donc on a aussi beaucoup travaillé sur l'automatisation des charges, sur la tata comportementale. Donc ça nous permet en réalité d'être plutôt actifs. Puis après, on a des partenaires qui nous ont fait confiance. Et aujourd'hui, sans nos partenaires, on n'est pas grand-chose. On le sait bien, notamment les portails immobiliers, et qui nous permettent d'être très concurrentiels par rapport justement à nos copains.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les gens qui viennent vous voir, on a vu il y a des agents immobiliers, mais aussi des indépendants.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Oui, on a des indépendants, on a des mandataires immobiliers qui sont dans d'autres réseaux, puis on a aussi des personnes en reconversion professionnelle. Le meilleur exemple, je dis toujours, on a quelqu'un qui était en reconversion, qui est devenu mandataire, et puis là, il est en train de passer sa carte, elle est en train de passer sa carte pro, pour justement ouvrir son agence avec nous, une agence en étage, donc une agence qui ne sera en fait sans vitrine. Mais je trouve ça exceptionnel parce qu'il s'est écoulé 5 mois. Donc je trouve ça beau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et à contrario, il y a des agents qui veulent devenir mandataires, qui réduisent la voilure ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Oui. Vous en avez aussi ? Bien sûr. Mais en fait, c'était un peu le cœur de cible. Au début, je m'étais dit, vous êtes par exemple à Bourges-le-Nevers. Et désolé pour ceux qui sont à Bourges-le-Nevers. Vous avez une collaboratrice, vous êtes avec votre épouse. Et puis tout simplement, vous faites 250 000 euros en taxes de chiffre d'affaires, mais vous avez un local à assumer. Beaucoup de charges, la situation n'est pas facile. Et quand vous avez 100 mètres carrés et que ça vous coûte 60 000 euros par an, tout confondu, vous n'arrivez plus à faire... Merci. à faire face. Donc à un moment, qu'est-ce que vous vous dites ? Je vais bosser de chez moi, notre ado qui est devenu grand est parti, j'ai une pièce, on va y mettre notre bureau. Et puis nos clients n'ont pas forcément besoin de passer à l'agence parce qu'il faut se dire la vérité. En transaction dans l'ancien, maintenant, les clients viennent beaucoup moins nous voir dans les points de vente physiques. Si vous avez des activités comme la gestion locative ou le syndic, forcément, il y a du mouvement. Mais quand vous ne faites que de la transaction, il faut repenser en tout cas son point de vente pour le rendre attractif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que vous vous adressez plutôt aux professionnels ? déjà expérimentés ou à des débutants qui veulent se lancer dans l'immobilier ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors on est 15 collaborateurs aujourd'hui, on a un directeur de l'animation et de formation, on a deux personnes au Customer Success à temps plein. Donc c'est vrai qu'on a tendance, on travaille avec beaucoup d'outils, on a tendance en tout cas à accompagner également les personnes qui ont peu d'expérience avec un parcours de formation précis pour les aider à monter en compétence. Et des fois c'est plus facile de travailler avec quelqu'un qui ne connaît pas le métier parce qu'il n'a pas une couche de vernis qui peut-être n'est pas le bon, que quelqu'un qui dit toujours « je sais tout faire » . Et ça, c'est valable dans tous les métiers. Des fois, c'est beaucoup plus facile de déconstruire des habitudes que d'en créer des nouvelles.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, votre modèle économique, je veux travailler avec WeInvest, je veux devenir agent immobilier ou alors je veux devenir mandataire.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Ça, ça coûte. En modèle économique, vous êtes mandataire immobilier chez nous, ça vous coûte 150 euros hors taxes. À partir du mois de septembre, on aura une deuxième offre qui sera une offre un peu plus légère et on mettra en place le système MLM qu'on n'avait pas en place aujourd'hui parce qu'on ne voulait pas justement aller trop vite. et courir un peu dans toutes les directions parce qu'on fait jamais rien de bon. Ensuite, on a une licence de marque sans vitrine, une licence de marque avec vitrine qui coûte à peu près 5%. Et après, c'est entre la sans vitrine et la vitrine, c'est une question de pourcentage de chiffre d'affaires hors taxe. Moins de 240 000 euros ou 220, il faudrait que mes collaborateurs me rappellent à l'ordre. On va dire moins de 220 000 euros hors taxe de chiffre d'affaires, vous êtes sur la tranche du bas. Et au-delà, c'est 5% et en franchise, ça vous coûte 8%.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci pour ces réponses ultra précises. Dernière question, si vous avez un conseil à donner à un agent immobilier aujourd'hui, un professionnel de l'immobilier, comment s'organiser ? Quel procès se mettre en place pour s'en sortir au mieux ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Je pense qu'avant tout, si c'était un agent immobilier traditionnel, je lui dirais que le métier a évolué. Aujourd'hui, l'IA est là et l'IA est présent dans tous les métiers, pas que l'immobilier. On a un avantage certain, c'est qu'il est très avancé dans l'immobilier, tout ça pour aider l'agent immobilier. à faire plus de business et non pas l'inverse. Donc j'ai envie de dire qu'aujourd'hui, il devrait penser aux collaborateurs qui recrutent. Pourquoi ? C'est très dur de recruter dans notre pays et notamment dans l'immobilier en France. Si on n'a pas des vrais éléments qui permettent d'appâter, de fidéliser les collaborateurs, c'est très compliqué. Et c'est là où notre marque de fabrique est un peu différente. On est très orienté autour justement du team building, du persona branding, des outils légers et simples. Notre objectif, on vient du métier, c'est de faire en sorte que le conseiller puisse rapidement ... faire quoi ? Être sur le terrain auprès de ses clients et non pas rester devant sa machine à saisir un bien pendant deux heures.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bon, dernière question, c'est quoi votre objectif ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors on aimerait dans les 5 ans dépasser les 200 points de vente et 1000 mandataires. Merci beaucoup Xavier Bellevaux,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    c'était un plaisir de vous recevoir pour la première fois dans mon podcast IMMO.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Au revoir et merci beaucoup.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMMO, à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes. Si vous avez des questions, surtout vous les posez en commentaire, vous nous écrivez et vous nous laissez des étoiles. On adore les 5 étoiles chez MySuite IMO.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Mon podcast IMMO.

Description

Xavier Belvaux est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il raconte comment il a lancé We Invest France, un réseau immobilier venu de Belgique, en pleine crise du marché. Franchise, mandataires, licences de marque avec ou sans vitrine… il assume un modèle hybride et agile. « En immobilier, le client final se moque de votre statut », affirme-t-il. Ce qui compte ? La rapidité, le service et la relation.

Faut-il repenser l’agence traditionnelle ? Peut-on réussir sans vitrine ? À quoi ressemble un réseau qui signe 50 agences physiques en 7 mois ? « Notre objectif, c’est de réunir la profession avec de bons outils, et d’alléger la charge pour remettre le conseiller sur le terrain », explique-t-il.

Un épisode à ne pas manquer, présenté par Ariane Artinian pour Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetimmo et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Xavier Bellevaux. Bonjour.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes directeur général de WeInvest France. Vous avez développé l'enseigne sur le marché français depuis quelques mois. Vous avez débarqué en pleine crise. Racontez-nous un peu votre parcours.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors mon parcours à moi ça va être assez rapide, j'ai 45 ans, un enfant, je suis marié. J'étais en poste à la coopérative Orpi, j'étais le directeur d'exploitation et j'ai été contacté par trois réseaux la même semaine en avril, c'était très drôle. Et dans la petite histoire, on ne va rien cacher, j'ai décidé de quitter la coopérative pour prendre des fonctions de directeur général chez Winvest. Pourquoi Winvest ? Quand je suis allé là-bas, j'ai vraiment eu un matching avec le fondateur qui est Jonathan Pham et il avait une vision de l'immobilier en tout cas en Belgique. qui était différenciante, moderne et qui ressemblait un petit peu aux valeurs que je souhaitais porter dans les années à venir. Alors il faut dire que les petites particularités par contre ont très vite été visibles. Pourquoi ? Parce qu'en Belgique, vous n'avez pas de mandataire immobilier Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors ce qu'il faut dire c'est que WeInvest, c'est un réseau, un groupe à la fois de mandataires immobiliers et d'agences immobilières.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors Ariane, c'est pas du tout ça. En fait en Belgique, c'est un réseau de franchise traditionnel entre guillemets. Et ils n'ont pas de mandataire immobilier, ça n'existe pas parce que c'est régi par l'IPI. Et ce qui fait qu'en fait, pour être conseiller en immobilier, il faut être à minimum avoir la capacité. Quand je suis arrivé, je me suis dit votre modèle est magnifique. Et c'est vrai, on est le deuxième réseau immobilier en Belgique. On a une émission de TV qui s'appelle Je vends ma maison. On a fait six éditions, donc on est très connu en Belgique. On a à la fois des agences en propre et également un développement en franchise. Et alors en France, j'ai pris le parti de me dire, il y a une guerre immobilière. depuis des années, une guerre de chapelle qui ne sert à rien, entre les agents immobiliers d'un côté et les mandataires immobiliers de l'autre, alors qu'on oublie que le client final s'en moque. Le client final, ce qui l'intéresse, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c'est celui qui va vendre son bien le plus rapidement possible, au meilleur prix, dans les meilleures conditions, avec la meilleure relation possible. Et donc, je me suis dit, on va essayer de réunir la profession, intelligemment et correctement, autour d'un fichier commun, avec une technologie avancée, et tout ça, entre guillemets, avec un... en dépoussiérant un peu les codes de l'immobilier, en étant beaucoup plus visite, en donnant beaucoup plus de place aux conseillers, VS l'agent, entre guillemets, l'agence immobilière classique. Donc c'est parti comme ça. Alors on débarque très exactement, moi j'arrive en octobre 2023. Et en octobre 2023, je pose une nouvelle stratégie qui va être une stratégie hybride, posée sur à la fois une licence de marque sans vitrine, une licence de marque avec vitrine, une franchise et un réseau de mandataires chéré par le siège. Tout ça lié avec des contrats qui sont adoptables, des contrats d'une année et sans condition. sans clause de non réaffiliation. A partir de là, je commence à me dire, il faut développer tous les outils, toute la stack technique, etc. Donc on n'a pas ouvert avant septembre malheureusement, et on ouvre en septembre 2024. En pleine crise,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    ça on peut le dire.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Depuis que j'étais arrivé, de toute façon entre décembre 2023 et de toute manière septembre 2024, on était en pleine crise, on avait les taux qui étaient passés de 2 à pratiquement 4,50 hors assurance. Donc on voyait bien qu'il y avait une bulle immobilière. Les projets de promotion immobilière qui étaient complètement à l'arrêt, parce qu'on avait plus de 50% de locaux en moins en construction. Donc, je me dis, on est mal barrés quand même.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que les Belges avaient vu venir la crise ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Non. En réalité, je pense que tout simplement, ils attendaient d'avoir un peu le pilote qui avait la connaissance du pays pour pouvoir en fait comprendre, analyser et emmagasiner les choses. Donc, ils ont été, c'est ce qui s'est passé. En réalité, ils se sont dit, on va tester le marché. Et on a testé le marché pendant 12 mois avant que je n'arrive. Comme ça, j'ai pu avoir un retour d'expérience. Et à partir de là, depuis qu'on a ouvert en septembre, on a commencé, on était 5, puis 50. Puis là, on est maintenant 160 entrepreneurs. On a pris 10 entrepreneurs en 15 jours. Ce qui a fait à peu près, on a signé 50 agences et un peu plus de 70 mandataires en 7 mois.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    50 agences physiques dans le contexte actuel.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Tout Ă  fait.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Finalement, c'est un plus de démarrer quand le marché est ralenti ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Je crois qu'en réalité, il n'y a pas de moment pour commencer. qu'on peut s'inventer toutes les choses que l'on veut, à partir du moment où on est sûr de son produit, de son modèle, et qu'on travaille beaucoup, parce que je fais partie de ces gens où j'ai tendance à dire que le travail est toujours récompensé à un moment ou à un autre, eh bien, ça nous permet d'avancer, de convaincre, et puis après, c'est nos produits. Voilà, ça fait plus de 20 ans que je fais ce métier. Les produits, je les connais, je suis plutôt un homme de terrain, et mes équipes aussi, parce que sans les équipes, on n'est pas grand monde. Et on a vraiment essayé de développer les choses avec intelligence. Et je suis content, parce que pour un jeune réseau, on a des belles agences. On a signé des agences qui font plus de 2 millions hors taxes de chiffre d'affaires, qui sont des groupements familiales. Et ça, c'est une belle petite victoire pour commencer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qui fait que ces agents viennent chez vous aujourd'hui ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Premièrement, c'est notre communication. En réalité, je pense que depuis quelques années, dans l'immobilier, on a besoin de modernité. Donc la marque déjà est belle. We invest, ça veut dire nous investissons, et pas forcément que dans le projet. Ça peut être aussi dans différents domaines d'activité. Parallèlement à ça, les couleurs de l'enseigne sont jolies. On nous voit beaucoup sur les réseaux sociaux, on a beaucoup de prises de parole. C'est vrai que ça avance vite. Et après, nos outils. On a un écosystème qu'on a créé. autour du collaborateur pour qu'il ait tout dans son téléphone. Donc ça lui permet d'avancer beaucoup plus vite au quotidien. On a un CRM dédié, on travaille avec Pipedrive, donc on a aussi beaucoup travaillé sur l'automatisation des charges, sur la tata comportementale. Donc ça nous permet en réalité d'être plutôt actifs. Puis après, on a des partenaires qui nous ont fait confiance. Et aujourd'hui, sans nos partenaires, on n'est pas grand-chose. On le sait bien, notamment les portails immobiliers, et qui nous permettent d'être très concurrentiels par rapport justement à nos copains.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les gens qui viennent vous voir, on a vu il y a des agents immobiliers, mais aussi des indépendants.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Oui, on a des indépendants, on a des mandataires immobiliers qui sont dans d'autres réseaux, puis on a aussi des personnes en reconversion professionnelle. Le meilleur exemple, je dis toujours, on a quelqu'un qui était en reconversion, qui est devenu mandataire, et puis là, il est en train de passer sa carte, elle est en train de passer sa carte pro, pour justement ouvrir son agence avec nous, une agence en étage, donc une agence qui ne sera en fait sans vitrine. Mais je trouve ça exceptionnel parce qu'il s'est écoulé 5 mois. Donc je trouve ça beau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et à contrario, il y a des agents qui veulent devenir mandataires, qui réduisent la voilure ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Oui. Vous en avez aussi ? Bien sûr. Mais en fait, c'était un peu le cœur de cible. Au début, je m'étais dit, vous êtes par exemple à Bourges-le-Nevers. Et désolé pour ceux qui sont à Bourges-le-Nevers. Vous avez une collaboratrice, vous êtes avec votre épouse. Et puis tout simplement, vous faites 250 000 euros en taxes de chiffre d'affaires, mais vous avez un local à assumer. Beaucoup de charges, la situation n'est pas facile. Et quand vous avez 100 mètres carrés et que ça vous coûte 60 000 euros par an, tout confondu, vous n'arrivez plus à faire... Merci. à faire face. Donc à un moment, qu'est-ce que vous vous dites ? Je vais bosser de chez moi, notre ado qui est devenu grand est parti, j'ai une pièce, on va y mettre notre bureau. Et puis nos clients n'ont pas forcément besoin de passer à l'agence parce qu'il faut se dire la vérité. En transaction dans l'ancien, maintenant, les clients viennent beaucoup moins nous voir dans les points de vente physiques. Si vous avez des activités comme la gestion locative ou le syndic, forcément, il y a du mouvement. Mais quand vous ne faites que de la transaction, il faut repenser en tout cas son point de vente pour le rendre attractif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que vous vous adressez plutôt aux professionnels ? déjà expérimentés ou à des débutants qui veulent se lancer dans l'immobilier ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors on est 15 collaborateurs aujourd'hui, on a un directeur de l'animation et de formation, on a deux personnes au Customer Success à temps plein. Donc c'est vrai qu'on a tendance, on travaille avec beaucoup d'outils, on a tendance en tout cas à accompagner également les personnes qui ont peu d'expérience avec un parcours de formation précis pour les aider à monter en compétence. Et des fois c'est plus facile de travailler avec quelqu'un qui ne connaît pas le métier parce qu'il n'a pas une couche de vernis qui peut-être n'est pas le bon, que quelqu'un qui dit toujours « je sais tout faire » . Et ça, c'est valable dans tous les métiers. Des fois, c'est beaucoup plus facile de déconstruire des habitudes que d'en créer des nouvelles.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, votre modèle économique, je veux travailler avec WeInvest, je veux devenir agent immobilier ou alors je veux devenir mandataire.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Ça, ça coûte. En modèle économique, vous êtes mandataire immobilier chez nous, ça vous coûte 150 euros hors taxes. À partir du mois de septembre, on aura une deuxième offre qui sera une offre un peu plus légère et on mettra en place le système MLM qu'on n'avait pas en place aujourd'hui parce qu'on ne voulait pas justement aller trop vite. et courir un peu dans toutes les directions parce qu'on fait jamais rien de bon. Ensuite, on a une licence de marque sans vitrine, une licence de marque avec vitrine qui coûte à peu près 5%. Et après, c'est entre la sans vitrine et la vitrine, c'est une question de pourcentage de chiffre d'affaires hors taxe. Moins de 240 000 euros ou 220, il faudrait que mes collaborateurs me rappellent à l'ordre. On va dire moins de 220 000 euros hors taxe de chiffre d'affaires, vous êtes sur la tranche du bas. Et au-delà, c'est 5% et en franchise, ça vous coûte 8%.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci pour ces réponses ultra précises. Dernière question, si vous avez un conseil à donner à un agent immobilier aujourd'hui, un professionnel de l'immobilier, comment s'organiser ? Quel procès se mettre en place pour s'en sortir au mieux ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Je pense qu'avant tout, si c'était un agent immobilier traditionnel, je lui dirais que le métier a évolué. Aujourd'hui, l'IA est là et l'IA est présent dans tous les métiers, pas que l'immobilier. On a un avantage certain, c'est qu'il est très avancé dans l'immobilier, tout ça pour aider l'agent immobilier. à faire plus de business et non pas l'inverse. Donc j'ai envie de dire qu'aujourd'hui, il devrait penser aux collaborateurs qui recrutent. Pourquoi ? C'est très dur de recruter dans notre pays et notamment dans l'immobilier en France. Si on n'a pas des vrais éléments qui permettent d'appâter, de fidéliser les collaborateurs, c'est très compliqué. Et c'est là où notre marque de fabrique est un peu différente. On est très orienté autour justement du team building, du persona branding, des outils légers et simples. Notre objectif, on vient du métier, c'est de faire en sorte que le conseiller puisse rapidement ... faire quoi ? Être sur le terrain auprès de ses clients et non pas rester devant sa machine à saisir un bien pendant deux heures.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bon, dernière question, c'est quoi votre objectif ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors on aimerait dans les 5 ans dépasser les 200 points de vente et 1000 mandataires. Merci beaucoup Xavier Bellevaux,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    c'était un plaisir de vous recevoir pour la première fois dans mon podcast IMMO.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Au revoir et merci beaucoup.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMMO, à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes. Si vous avez des questions, surtout vous les posez en commentaire, vous nous écrivez et vous nous laissez des étoiles. On adore les 5 étoiles chez MySuite IMO.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Mon podcast IMMO.

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Description

Xavier Belvaux est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il raconte comment il a lancé We Invest France, un réseau immobilier venu de Belgique, en pleine crise du marché. Franchise, mandataires, licences de marque avec ou sans vitrine… il assume un modèle hybride et agile. « En immobilier, le client final se moque de votre statut », affirme-t-il. Ce qui compte ? La rapidité, le service et la relation.

Faut-il repenser l’agence traditionnelle ? Peut-on réussir sans vitrine ? À quoi ressemble un réseau qui signe 50 agences physiques en 7 mois ? « Notre objectif, c’est de réunir la profession avec de bons outils, et d’alléger la charge pour remettre le conseiller sur le terrain », explique-t-il.

Un épisode à ne pas manquer, présenté par Ariane Artinian pour Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetimmo et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Xavier Bellevaux. Bonjour.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes directeur général de WeInvest France. Vous avez développé l'enseigne sur le marché français depuis quelques mois. Vous avez débarqué en pleine crise. Racontez-nous un peu votre parcours.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors mon parcours à moi ça va être assez rapide, j'ai 45 ans, un enfant, je suis marié. J'étais en poste à la coopérative Orpi, j'étais le directeur d'exploitation et j'ai été contacté par trois réseaux la même semaine en avril, c'était très drôle. Et dans la petite histoire, on ne va rien cacher, j'ai décidé de quitter la coopérative pour prendre des fonctions de directeur général chez Winvest. Pourquoi Winvest ? Quand je suis allé là-bas, j'ai vraiment eu un matching avec le fondateur qui est Jonathan Pham et il avait une vision de l'immobilier en tout cas en Belgique. qui était différenciante, moderne et qui ressemblait un petit peu aux valeurs que je souhaitais porter dans les années à venir. Alors il faut dire que les petites particularités par contre ont très vite été visibles. Pourquoi ? Parce qu'en Belgique, vous n'avez pas de mandataire immobilier Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors ce qu'il faut dire c'est que WeInvest, c'est un réseau, un groupe à la fois de mandataires immobiliers et d'agences immobilières.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors Ariane, c'est pas du tout ça. En fait en Belgique, c'est un réseau de franchise traditionnel entre guillemets. Et ils n'ont pas de mandataire immobilier, ça n'existe pas parce que c'est régi par l'IPI. Et ce qui fait qu'en fait, pour être conseiller en immobilier, il faut être à minimum avoir la capacité. Quand je suis arrivé, je me suis dit votre modèle est magnifique. Et c'est vrai, on est le deuxième réseau immobilier en Belgique. On a une émission de TV qui s'appelle Je vends ma maison. On a fait six éditions, donc on est très connu en Belgique. On a à la fois des agences en propre et également un développement en franchise. Et alors en France, j'ai pris le parti de me dire, il y a une guerre immobilière. depuis des années, une guerre de chapelle qui ne sert à rien, entre les agents immobiliers d'un côté et les mandataires immobiliers de l'autre, alors qu'on oublie que le client final s'en moque. Le client final, ce qui l'intéresse, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c'est celui qui va vendre son bien le plus rapidement possible, au meilleur prix, dans les meilleures conditions, avec la meilleure relation possible. Et donc, je me suis dit, on va essayer de réunir la profession, intelligemment et correctement, autour d'un fichier commun, avec une technologie avancée, et tout ça, entre guillemets, avec un... en dépoussiérant un peu les codes de l'immobilier, en étant beaucoup plus visite, en donnant beaucoup plus de place aux conseillers, VS l'agent, entre guillemets, l'agence immobilière classique. Donc c'est parti comme ça. Alors on débarque très exactement, moi j'arrive en octobre 2023. Et en octobre 2023, je pose une nouvelle stratégie qui va être une stratégie hybride, posée sur à la fois une licence de marque sans vitrine, une licence de marque avec vitrine, une franchise et un réseau de mandataires chéré par le siège. Tout ça lié avec des contrats qui sont adoptables, des contrats d'une année et sans condition. sans clause de non réaffiliation. A partir de là, je commence à me dire, il faut développer tous les outils, toute la stack technique, etc. Donc on n'a pas ouvert avant septembre malheureusement, et on ouvre en septembre 2024. En pleine crise,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    ça on peut le dire.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Depuis que j'étais arrivé, de toute façon entre décembre 2023 et de toute manière septembre 2024, on était en pleine crise, on avait les taux qui étaient passés de 2 à pratiquement 4,50 hors assurance. Donc on voyait bien qu'il y avait une bulle immobilière. Les projets de promotion immobilière qui étaient complètement à l'arrêt, parce qu'on avait plus de 50% de locaux en moins en construction. Donc, je me dis, on est mal barrés quand même.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que les Belges avaient vu venir la crise ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Non. En réalité, je pense que tout simplement, ils attendaient d'avoir un peu le pilote qui avait la connaissance du pays pour pouvoir en fait comprendre, analyser et emmagasiner les choses. Donc, ils ont été, c'est ce qui s'est passé. En réalité, ils se sont dit, on va tester le marché. Et on a testé le marché pendant 12 mois avant que je n'arrive. Comme ça, j'ai pu avoir un retour d'expérience. Et à partir de là, depuis qu'on a ouvert en septembre, on a commencé, on était 5, puis 50. Puis là, on est maintenant 160 entrepreneurs. On a pris 10 entrepreneurs en 15 jours. Ce qui a fait à peu près, on a signé 50 agences et un peu plus de 70 mandataires en 7 mois.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    50 agences physiques dans le contexte actuel.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Tout Ă  fait.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Finalement, c'est un plus de démarrer quand le marché est ralenti ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Je crois qu'en réalité, il n'y a pas de moment pour commencer. qu'on peut s'inventer toutes les choses que l'on veut, à partir du moment où on est sûr de son produit, de son modèle, et qu'on travaille beaucoup, parce que je fais partie de ces gens où j'ai tendance à dire que le travail est toujours récompensé à un moment ou à un autre, eh bien, ça nous permet d'avancer, de convaincre, et puis après, c'est nos produits. Voilà, ça fait plus de 20 ans que je fais ce métier. Les produits, je les connais, je suis plutôt un homme de terrain, et mes équipes aussi, parce que sans les équipes, on n'est pas grand monde. Et on a vraiment essayé de développer les choses avec intelligence. Et je suis content, parce que pour un jeune réseau, on a des belles agences. On a signé des agences qui font plus de 2 millions hors taxes de chiffre d'affaires, qui sont des groupements familiales. Et ça, c'est une belle petite victoire pour commencer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qui fait que ces agents viennent chez vous aujourd'hui ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Premièrement, c'est notre communication. En réalité, je pense que depuis quelques années, dans l'immobilier, on a besoin de modernité. Donc la marque déjà est belle. We invest, ça veut dire nous investissons, et pas forcément que dans le projet. Ça peut être aussi dans différents domaines d'activité. Parallèlement à ça, les couleurs de l'enseigne sont jolies. On nous voit beaucoup sur les réseaux sociaux, on a beaucoup de prises de parole. C'est vrai que ça avance vite. Et après, nos outils. On a un écosystème qu'on a créé. autour du collaborateur pour qu'il ait tout dans son téléphone. Donc ça lui permet d'avancer beaucoup plus vite au quotidien. On a un CRM dédié, on travaille avec Pipedrive, donc on a aussi beaucoup travaillé sur l'automatisation des charges, sur la tata comportementale. Donc ça nous permet en réalité d'être plutôt actifs. Puis après, on a des partenaires qui nous ont fait confiance. Et aujourd'hui, sans nos partenaires, on n'est pas grand-chose. On le sait bien, notamment les portails immobiliers, et qui nous permettent d'être très concurrentiels par rapport justement à nos copains.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les gens qui viennent vous voir, on a vu il y a des agents immobiliers, mais aussi des indépendants.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Oui, on a des indépendants, on a des mandataires immobiliers qui sont dans d'autres réseaux, puis on a aussi des personnes en reconversion professionnelle. Le meilleur exemple, je dis toujours, on a quelqu'un qui était en reconversion, qui est devenu mandataire, et puis là, il est en train de passer sa carte, elle est en train de passer sa carte pro, pour justement ouvrir son agence avec nous, une agence en étage, donc une agence qui ne sera en fait sans vitrine. Mais je trouve ça exceptionnel parce qu'il s'est écoulé 5 mois. Donc je trouve ça beau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et à contrario, il y a des agents qui veulent devenir mandataires, qui réduisent la voilure ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Oui. Vous en avez aussi ? Bien sûr. Mais en fait, c'était un peu le cœur de cible. Au début, je m'étais dit, vous êtes par exemple à Bourges-le-Nevers. Et désolé pour ceux qui sont à Bourges-le-Nevers. Vous avez une collaboratrice, vous êtes avec votre épouse. Et puis tout simplement, vous faites 250 000 euros en taxes de chiffre d'affaires, mais vous avez un local à assumer. Beaucoup de charges, la situation n'est pas facile. Et quand vous avez 100 mètres carrés et que ça vous coûte 60 000 euros par an, tout confondu, vous n'arrivez plus à faire... Merci. à faire face. Donc à un moment, qu'est-ce que vous vous dites ? Je vais bosser de chez moi, notre ado qui est devenu grand est parti, j'ai une pièce, on va y mettre notre bureau. Et puis nos clients n'ont pas forcément besoin de passer à l'agence parce qu'il faut se dire la vérité. En transaction dans l'ancien, maintenant, les clients viennent beaucoup moins nous voir dans les points de vente physiques. Si vous avez des activités comme la gestion locative ou le syndic, forcément, il y a du mouvement. Mais quand vous ne faites que de la transaction, il faut repenser en tout cas son point de vente pour le rendre attractif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que vous vous adressez plutôt aux professionnels ? déjà expérimentés ou à des débutants qui veulent se lancer dans l'immobilier ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors on est 15 collaborateurs aujourd'hui, on a un directeur de l'animation et de formation, on a deux personnes au Customer Success à temps plein. Donc c'est vrai qu'on a tendance, on travaille avec beaucoup d'outils, on a tendance en tout cas à accompagner également les personnes qui ont peu d'expérience avec un parcours de formation précis pour les aider à monter en compétence. Et des fois c'est plus facile de travailler avec quelqu'un qui ne connaît pas le métier parce qu'il n'a pas une couche de vernis qui peut-être n'est pas le bon, que quelqu'un qui dit toujours « je sais tout faire » . Et ça, c'est valable dans tous les métiers. Des fois, c'est beaucoup plus facile de déconstruire des habitudes que d'en créer des nouvelles.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, votre modèle économique, je veux travailler avec WeInvest, je veux devenir agent immobilier ou alors je veux devenir mandataire.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Ça, ça coûte. En modèle économique, vous êtes mandataire immobilier chez nous, ça vous coûte 150 euros hors taxes. À partir du mois de septembre, on aura une deuxième offre qui sera une offre un peu plus légère et on mettra en place le système MLM qu'on n'avait pas en place aujourd'hui parce qu'on ne voulait pas justement aller trop vite. et courir un peu dans toutes les directions parce qu'on fait jamais rien de bon. Ensuite, on a une licence de marque sans vitrine, une licence de marque avec vitrine qui coûte à peu près 5%. Et après, c'est entre la sans vitrine et la vitrine, c'est une question de pourcentage de chiffre d'affaires hors taxe. Moins de 240 000 euros ou 220, il faudrait que mes collaborateurs me rappellent à l'ordre. On va dire moins de 220 000 euros hors taxe de chiffre d'affaires, vous êtes sur la tranche du bas. Et au-delà, c'est 5% et en franchise, ça vous coûte 8%.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci pour ces réponses ultra précises. Dernière question, si vous avez un conseil à donner à un agent immobilier aujourd'hui, un professionnel de l'immobilier, comment s'organiser ? Quel procès se mettre en place pour s'en sortir au mieux ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Je pense qu'avant tout, si c'était un agent immobilier traditionnel, je lui dirais que le métier a évolué. Aujourd'hui, l'IA est là et l'IA est présent dans tous les métiers, pas que l'immobilier. On a un avantage certain, c'est qu'il est très avancé dans l'immobilier, tout ça pour aider l'agent immobilier. à faire plus de business et non pas l'inverse. Donc j'ai envie de dire qu'aujourd'hui, il devrait penser aux collaborateurs qui recrutent. Pourquoi ? C'est très dur de recruter dans notre pays et notamment dans l'immobilier en France. Si on n'a pas des vrais éléments qui permettent d'appâter, de fidéliser les collaborateurs, c'est très compliqué. Et c'est là où notre marque de fabrique est un peu différente. On est très orienté autour justement du team building, du persona branding, des outils légers et simples. Notre objectif, on vient du métier, c'est de faire en sorte que le conseiller puisse rapidement ... faire quoi ? Être sur le terrain auprès de ses clients et non pas rester devant sa machine à saisir un bien pendant deux heures.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bon, dernière question, c'est quoi votre objectif ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors on aimerait dans les 5 ans dépasser les 200 points de vente et 1000 mandataires. Merci beaucoup Xavier Bellevaux,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    c'était un plaisir de vous recevoir pour la première fois dans mon podcast IMMO.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Au revoir et merci beaucoup.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMMO, à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes. Si vous avez des questions, surtout vous les posez en commentaire, vous nous écrivez et vous nous laissez des étoiles. On adore les 5 étoiles chez MySuite IMO.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Mon podcast IMMO.

Description

Xavier Belvaux est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il raconte comment il a lancé We Invest France, un réseau immobilier venu de Belgique, en pleine crise du marché. Franchise, mandataires, licences de marque avec ou sans vitrine… il assume un modèle hybride et agile. « En immobilier, le client final se moque de votre statut », affirme-t-il. Ce qui compte ? La rapidité, le service et la relation.

Faut-il repenser l’agence traditionnelle ? Peut-on réussir sans vitrine ? À quoi ressemble un réseau qui signe 50 agences physiques en 7 mois ? « Notre objectif, c’est de réunir la profession avec de bons outils, et d’alléger la charge pour remettre le conseiller sur le terrain », explique-t-il.

Un épisode à ne pas manquer, présenté par Ariane Artinian pour Mon Podcast Immo, le podcast de MySweetImmo.


🎧 Mon Podcast Immo, le podcast immobilier à écouter sans modération.
📍 Animé par Ariane Artinian et les journalistes de MySweetImmo.
🎙️ Produit par le Studio MySweetImmo.
🦋 Vous voulez vous aussi votre podcast immo ? Contactez-nous : hello@mysweetimmo.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Mon podcast imo

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast IMO, votre rendez-vous avec l'immobilier. Je suis Ariane Artinian, fondatrice de MySweetimmo et aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Xavier Bellevaux. Bonjour.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Bonjour Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Vous êtes directeur général de WeInvest France. Vous avez développé l'enseigne sur le marché français depuis quelques mois. Vous avez débarqué en pleine crise. Racontez-nous un peu votre parcours.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors mon parcours à moi ça va être assez rapide, j'ai 45 ans, un enfant, je suis marié. J'étais en poste à la coopérative Orpi, j'étais le directeur d'exploitation et j'ai été contacté par trois réseaux la même semaine en avril, c'était très drôle. Et dans la petite histoire, on ne va rien cacher, j'ai décidé de quitter la coopérative pour prendre des fonctions de directeur général chez Winvest. Pourquoi Winvest ? Quand je suis allé là-bas, j'ai vraiment eu un matching avec le fondateur qui est Jonathan Pham et il avait une vision de l'immobilier en tout cas en Belgique. qui était différenciante, moderne et qui ressemblait un petit peu aux valeurs que je souhaitais porter dans les années à venir. Alors il faut dire que les petites particularités par contre ont très vite été visibles. Pourquoi ? Parce qu'en Belgique, vous n'avez pas de mandataire immobilier Ariane.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors ce qu'il faut dire c'est que WeInvest, c'est un réseau, un groupe à la fois de mandataires immobiliers et d'agences immobilières.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors Ariane, c'est pas du tout ça. En fait en Belgique, c'est un réseau de franchise traditionnel entre guillemets. Et ils n'ont pas de mandataire immobilier, ça n'existe pas parce que c'est régi par l'IPI. Et ce qui fait qu'en fait, pour être conseiller en immobilier, il faut être à minimum avoir la capacité. Quand je suis arrivé, je me suis dit votre modèle est magnifique. Et c'est vrai, on est le deuxième réseau immobilier en Belgique. On a une émission de TV qui s'appelle Je vends ma maison. On a fait six éditions, donc on est très connu en Belgique. On a à la fois des agences en propre et également un développement en franchise. Et alors en France, j'ai pris le parti de me dire, il y a une guerre immobilière. depuis des années, une guerre de chapelle qui ne sert à rien, entre les agents immobiliers d'un côté et les mandataires immobiliers de l'autre, alors qu'on oublie que le client final s'en moque. Le client final, ce qui l'intéresse, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c'est celui qui va vendre son bien le plus rapidement possible, au meilleur prix, dans les meilleures conditions, avec la meilleure relation possible. Et donc, je me suis dit, on va essayer de réunir la profession, intelligemment et correctement, autour d'un fichier commun, avec une technologie avancée, et tout ça, entre guillemets, avec un... en dépoussiérant un peu les codes de l'immobilier, en étant beaucoup plus visite, en donnant beaucoup plus de place aux conseillers, VS l'agent, entre guillemets, l'agence immobilière classique. Donc c'est parti comme ça. Alors on débarque très exactement, moi j'arrive en octobre 2023. Et en octobre 2023, je pose une nouvelle stratégie qui va être une stratégie hybride, posée sur à la fois une licence de marque sans vitrine, une licence de marque avec vitrine, une franchise et un réseau de mandataires chéré par le siège. Tout ça lié avec des contrats qui sont adoptables, des contrats d'une année et sans condition. sans clause de non réaffiliation. A partir de là, je commence à me dire, il faut développer tous les outils, toute la stack technique, etc. Donc on n'a pas ouvert avant septembre malheureusement, et on ouvre en septembre 2024. En pleine crise,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    ça on peut le dire.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Depuis que j'étais arrivé, de toute façon entre décembre 2023 et de toute manière septembre 2024, on était en pleine crise, on avait les taux qui étaient passés de 2 à pratiquement 4,50 hors assurance. Donc on voyait bien qu'il y avait une bulle immobilière. Les projets de promotion immobilière qui étaient complètement à l'arrêt, parce qu'on avait plus de 50% de locaux en moins en construction. Donc, je me dis, on est mal barrés quand même.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que les Belges avaient vu venir la crise ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Non. En réalité, je pense que tout simplement, ils attendaient d'avoir un peu le pilote qui avait la connaissance du pays pour pouvoir en fait comprendre, analyser et emmagasiner les choses. Donc, ils ont été, c'est ce qui s'est passé. En réalité, ils se sont dit, on va tester le marché. Et on a testé le marché pendant 12 mois avant que je n'arrive. Comme ça, j'ai pu avoir un retour d'expérience. Et à partir de là, depuis qu'on a ouvert en septembre, on a commencé, on était 5, puis 50. Puis là, on est maintenant 160 entrepreneurs. On a pris 10 entrepreneurs en 15 jours. Ce qui a fait à peu près, on a signé 50 agences et un peu plus de 70 mandataires en 7 mois.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    50 agences physiques dans le contexte actuel.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Tout Ă  fait.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Finalement, c'est un plus de démarrer quand le marché est ralenti ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Je crois qu'en réalité, il n'y a pas de moment pour commencer. qu'on peut s'inventer toutes les choses que l'on veut, à partir du moment où on est sûr de son produit, de son modèle, et qu'on travaille beaucoup, parce que je fais partie de ces gens où j'ai tendance à dire que le travail est toujours récompensé à un moment ou à un autre, eh bien, ça nous permet d'avancer, de convaincre, et puis après, c'est nos produits. Voilà, ça fait plus de 20 ans que je fais ce métier. Les produits, je les connais, je suis plutôt un homme de terrain, et mes équipes aussi, parce que sans les équipes, on n'est pas grand monde. Et on a vraiment essayé de développer les choses avec intelligence. Et je suis content, parce que pour un jeune réseau, on a des belles agences. On a signé des agences qui font plus de 2 millions hors taxes de chiffre d'affaires, qui sont des groupements familiales. Et ça, c'est une belle petite victoire pour commencer.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Qui fait que ces agents viennent chez vous aujourd'hui ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Premièrement, c'est notre communication. En réalité, je pense que depuis quelques années, dans l'immobilier, on a besoin de modernité. Donc la marque déjà est belle. We invest, ça veut dire nous investissons, et pas forcément que dans le projet. Ça peut être aussi dans différents domaines d'activité. Parallèlement à ça, les couleurs de l'enseigne sont jolies. On nous voit beaucoup sur les réseaux sociaux, on a beaucoup de prises de parole. C'est vrai que ça avance vite. Et après, nos outils. On a un écosystème qu'on a créé. autour du collaborateur pour qu'il ait tout dans son téléphone. Donc ça lui permet d'avancer beaucoup plus vite au quotidien. On a un CRM dédié, on travaille avec Pipedrive, donc on a aussi beaucoup travaillé sur l'automatisation des charges, sur la tata comportementale. Donc ça nous permet en réalité d'être plutôt actifs. Puis après, on a des partenaires qui nous ont fait confiance. Et aujourd'hui, sans nos partenaires, on n'est pas grand-chose. On le sait bien, notamment les portails immobiliers, et qui nous permettent d'être très concurrentiels par rapport justement à nos copains.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Les gens qui viennent vous voir, on a vu il y a des agents immobiliers, mais aussi des indépendants.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Oui, on a des indépendants, on a des mandataires immobiliers qui sont dans d'autres réseaux, puis on a aussi des personnes en reconversion professionnelle. Le meilleur exemple, je dis toujours, on a quelqu'un qui était en reconversion, qui est devenu mandataire, et puis là, il est en train de passer sa carte, elle est en train de passer sa carte pro, pour justement ouvrir son agence avec nous, une agence en étage, donc une agence qui ne sera en fait sans vitrine. Mais je trouve ça exceptionnel parce qu'il s'est écoulé 5 mois. Donc je trouve ça beau.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Et à contrario, il y a des agents qui veulent devenir mandataires, qui réduisent la voilure ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Oui. Vous en avez aussi ? Bien sûr. Mais en fait, c'était un peu le cœur de cible. Au début, je m'étais dit, vous êtes par exemple à Bourges-le-Nevers. Et désolé pour ceux qui sont à Bourges-le-Nevers. Vous avez une collaboratrice, vous êtes avec votre épouse. Et puis tout simplement, vous faites 250 000 euros en taxes de chiffre d'affaires, mais vous avez un local à assumer. Beaucoup de charges, la situation n'est pas facile. Et quand vous avez 100 mètres carrés et que ça vous coûte 60 000 euros par an, tout confondu, vous n'arrivez plus à faire... Merci. à faire face. Donc à un moment, qu'est-ce que vous vous dites ? Je vais bosser de chez moi, notre ado qui est devenu grand est parti, j'ai une pièce, on va y mettre notre bureau. Et puis nos clients n'ont pas forcément besoin de passer à l'agence parce qu'il faut se dire la vérité. En transaction dans l'ancien, maintenant, les clients viennent beaucoup moins nous voir dans les points de vente physiques. Si vous avez des activités comme la gestion locative ou le syndic, forcément, il y a du mouvement. Mais quand vous ne faites que de la transaction, il faut repenser en tout cas son point de vente pour le rendre attractif.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Est-ce que vous vous adressez plutôt aux professionnels ? déjà expérimentés ou à des débutants qui veulent se lancer dans l'immobilier ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors on est 15 collaborateurs aujourd'hui, on a un directeur de l'animation et de formation, on a deux personnes au Customer Success à temps plein. Donc c'est vrai qu'on a tendance, on travaille avec beaucoup d'outils, on a tendance en tout cas à accompagner également les personnes qui ont peu d'expérience avec un parcours de formation précis pour les aider à monter en compétence. Et des fois c'est plus facile de travailler avec quelqu'un qui ne connaît pas le métier parce qu'il n'a pas une couche de vernis qui peut-être n'est pas le bon, que quelqu'un qui dit toujours « je sais tout faire » . Et ça, c'est valable dans tous les métiers. Des fois, c'est beaucoup plus facile de déconstruire des habitudes que d'en créer des nouvelles.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Alors, votre modèle économique, je veux travailler avec WeInvest, je veux devenir agent immobilier ou alors je veux devenir mandataire.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Ça, ça coûte. En modèle économique, vous êtes mandataire immobilier chez nous, ça vous coûte 150 euros hors taxes. À partir du mois de septembre, on aura une deuxième offre qui sera une offre un peu plus légère et on mettra en place le système MLM qu'on n'avait pas en place aujourd'hui parce qu'on ne voulait pas justement aller trop vite. et courir un peu dans toutes les directions parce qu'on fait jamais rien de bon. Ensuite, on a une licence de marque sans vitrine, une licence de marque avec vitrine qui coûte à peu près 5%. Et après, c'est entre la sans vitrine et la vitrine, c'est une question de pourcentage de chiffre d'affaires hors taxe. Moins de 240 000 euros ou 220, il faudrait que mes collaborateurs me rappellent à l'ordre. On va dire moins de 220 000 euros hors taxe de chiffre d'affaires, vous êtes sur la tranche du bas. Et au-delà, c'est 5% et en franchise, ça vous coûte 8%.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Merci pour ces réponses ultra précises. Dernière question, si vous avez un conseil à donner à un agent immobilier aujourd'hui, un professionnel de l'immobilier, comment s'organiser ? Quel procès se mettre en place pour s'en sortir au mieux ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Je pense qu'avant tout, si c'était un agent immobilier traditionnel, je lui dirais que le métier a évolué. Aujourd'hui, l'IA est là et l'IA est présent dans tous les métiers, pas que l'immobilier. On a un avantage certain, c'est qu'il est très avancé dans l'immobilier, tout ça pour aider l'agent immobilier. à faire plus de business et non pas l'inverse. Donc j'ai envie de dire qu'aujourd'hui, il devrait penser aux collaborateurs qui recrutent. Pourquoi ? C'est très dur de recruter dans notre pays et notamment dans l'immobilier en France. Si on n'a pas des vrais éléments qui permettent d'appâter, de fidéliser les collaborateurs, c'est très compliqué. Et c'est là où notre marque de fabrique est un peu différente. On est très orienté autour justement du team building, du persona branding, des outils légers et simples. Notre objectif, on vient du métier, c'est de faire en sorte que le conseiller puisse rapidement ... faire quoi ? Être sur le terrain auprès de ses clients et non pas rester devant sa machine à saisir un bien pendant deux heures.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Bon, dernière question, c'est quoi votre objectif ?

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Alors on aimerait dans les 5 ans dépasser les 200 points de vente et 1000 mandataires. Merci beaucoup Xavier Bellevaux,

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    c'était un plaisir de vous recevoir pour la première fois dans mon podcast IMMO.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Au revoir et merci beaucoup.

  • Ariane Artinian (MySweetImmo)

    Quant à moi, je vous dis à très vite pour un nouvel épisode de mon podcast IMMO, à écouter tous les jours sur MySuite IMO et sur toutes les plateformes. Si vous avez des questions, surtout vous les posez en commentaire, vous nous écrivez et vous nous laissez des étoiles. On adore les 5 étoiles chez MySuite IMO.

  • Xavier Belvaux (We Invest France)

    Mon podcast IMMO.

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