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#24 [SPÉCIAL RENTRÉE] Quand on te demande "C'est quoi ton sport ?!" cover
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Mouvemental

#24 [SPÉCIAL RENTRÉE] Quand on te demande "C'est quoi ton sport ?!"

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20min |21/09/2024
Play
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Description

La rentrée vient de passer et on vous demande "Alors, c'est quoi ton sport cette année ?". Un peu stressant si vous n'avez pas encore sauté le pas...


Dans cet épisode, je vous parle de mon expérience et de la manière dont je m'y prends pour avoir une activité physique régulière.


Écoutez l'épisode jusqu'au bout, j'ai quelque chose qui va peut-être vous intéresser.


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


----------------------------

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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Tiens, c'est quoi ton sport, toi, à la rentrée ? Alors, je me suis retrouvée déstabilisée l'autre jour parce que j'étais dans une session collective d'échange en tant que pratiquante où, à un moment donné, on devait présenter chacun notre sport aux autres. Et sauf que moi, alors ça aurait été facile de répondre à cette question il y a une dizaine d'années en arrière, puisque mon sport, c'était le basket. J'adorais ça, c'était ma passion, je dormais, mangeais, buvais basket, je côtoyais des gens dans le basket au quotidien. Bref, j'étais vraiment à fond dans le basket et je ne m'imaginais pas faire autre chose. Sauf que ça a changé, ça a changé et ce n'est plus le cas en fait maintenant. Je n'ai plus un seul et unique sport et au contraire je m'adonne à ce que j'appelle le multisport, pour plusieurs raisons que je vais vous évoquer aujourd'hui. Mais en tout cas, cet épisode du jour... il est vraiment dédié à toutes les personnes qui viennent de voir la rentrée passer, qui n'ont franchi aucune porte, c'est-à-dire qui ne se sont pas inscrites à une activité particulière, qui ne savent pas quoi faire, qui ne sont pas épanouis dans leur activité actuelle, si vous en avez déjà une, qui sont en train de vivre une parenthèse de vie un peu compliquée qui fait que vous ne pouvez pas pratiquer peut-être la passion que vous avez d'habitude ou l'activité que vous aimeriez faire. Cet épisode, il est vraiment fait pour vous, et pour vous parler un petit peu de tout ça, je vais justement mettre en avant mon expérience personnelle. Donc d'habitude, justement, si vous m'écoutez depuis un certain temps, vous savez que j'interroge des personnes sur leur propre parcours avec l'activité physique. Moi, aujourd'hui, je vais vous en parler un petit peu de mon parcours pour justement faire en sorte que ça vous permette d'envisager les choses peut-être un peu différemment. Alors continuez d'écouter si ce sujet-là vous intéresse. Donc... Quand on m'a posé cette question-là de quel est ton sport ? Parle-moi de ton sport j'étais un petit peu démunie sur le coup. Alors pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est vrai que quand on pose cette question-là, on sous-entend un peu qu'on devrait avoir un seul et unique sport. C'est un peu la norme, c'est vrai. Il faut dire que généralement, on s'inscrit à la rentrée à un sport ou une activité physique et on fait ça jusqu'à la fin de l'année scolaire. Et ensuite, l'année d'après, on voit si on se relance sur la même activité ou bien on change d'activité. Ça fonctionne beaucoup comme ça. Et ce que je fais moi, par exemple, c'est peut-être plus, on va dire, particulier. Et il y a peut-être moins de gens qui fonctionnent de cette manière. Mais peut-être que pour toutes les personnes que j'ai citées au départ, en tout cas ceux qui continuent de m'écouter, peut-être que ça pourrait justement vous aider d'envisager les choses un peu différemment. Donc, je me suis retrouvée à présenter du multisport, ce qui a d'ailleurs assez étonné tout le monde sur le moment. mais qui a permis un peu de réfléchir à chacun aux avantages et aux inconvénients que ça pouvait avoir. Et comme je vous l'ai dit, j'ai fait du basket pendant... Je ne vous ai pas dit pendant combien de temps, mais j'en ai fait pendant une quinzaine d'années. C'était ma passion. Moi, je m'imaginais basketeuse professionnelle. J'étais vraiment à fond là-dedans et j'adorais ça. Sauf que j'ai fini par arrêter pour plusieurs raisons. Déjà, il y avait quand même un peu une overdose parce que je ne faisais que ça. Et mine de rien, c'est un sport quand même très prenant. En tout cas, même si je ne jouais pas à très haut niveau ou à un gros niveau, c'était quand même très prenant pour moi. Et en plus de ça, quand on est dans un sport collectif, tous les week-ends, on a nos week-ends qui sont pris par les matchs. En fait, notre vie est assez rythmée autour du sport, autour de l'équipe en question. Et c'est parfois dur justement de faire autre chose et d'avoir la liberté de pouvoir se libérer un week-end pour aller en vacances, pour aller voir certains amis, pour voir sa famille, etc. Et moi, je crois que j'avais envie aussi de ça, de ne plus me retrouver dans la contrainte, mais plutôt... En tout cas, je voyais ce sport-là au bout d'un moment comme une contrainte. Donc, ce n'était plus pour moi intéressant de le continuer. Et puis, il y avait aussi des raisons plutôt en lien avec la santé qui faisaient que j'avais des problèmes de dos depuis très longtemps, que j'encaissais depuis longtemps et que je m'esquintais beaucoup. Bref, il y avait quand même des choses comme ça qui faisaient que la pratique n'était plus aussi agréable. Et les questions que je commençais à me poser, c'est combien de temps je vais pouvoir tenir ce rythme ou de cette manière ? Si mon corps est déjà tout esquinté alors que j'ai 22 ans ou 24 ans, je ne sais même plus quel âge j'avais à cette époque, mais bref, j'étais encore jeune et je le suis encore d'ailleurs. Mais j'avais envie de pouvoir continuer à pratiquer le sport ou l'activité physique pendant longtemps puisque j'ai toujours fait du sport ou toujours fait de l'activité physique. Je bouge beaucoup et pour moi, c'est naturel, ça fait partie de... Enfin, c'est un besoin en fait, un réel besoin. Donc j'avais envie de pouvoir continuer longtemps. C'est vrai qu'en ayant fait la fac de sport pour justement être enseignante en activité physique adaptée, qui est ma première casquette, ça m'a permis aussi de découvrir tout un tas d'activités à travers la fac. Mais j'avais cette envie-là, en commençant à travailler, de devenir aussi un peu, on va dire, meilleure dans mes enseignements et dans les cours que je pouvais donner à mes pratiquants. Donc c'est ce qui m'a permis aussi d'aller finalement tester plein d'activités à droite à gauche. Donc je me suis inscrite dans une salle de sport. pour pouvoir faire ça, pour pouvoir tester du step, de la zumba, du yoga, du pilates, toutes ces activités un petit peu plus, on va dire, de salle de sport. Et ça m'a permis de me rendre compte qu'il y avait aussi du positif là-dedans, finalement, à faire différents sports. Et que pour moi, qui n'avais plus, on va dire, un objectif en tête très précis par rapport au sport, mis à part de continuer à pratiquer tout au long de ma vie, j'avais plus, on va dire, d'objectif de performance ou de... d'objectifs de résultats très précis à ce niveau. J'avais d'autres objectifs, en fait. J'avais l'objectif d'être meilleure sur différentes activités pour ensuite être meilleure dans mon travail. Et puis, j'avais aussi l'objectif de découverte. Mais c'était pour moi peut-être des objectifs qui n'étaient pas aussi élevés et qui pouvaient justement, si j'avais choisi peut-être de faire que de la Zumba ou que du step, J'aurais peut-être parfois eu du mal à y aller parce que je n'avais pas un gros objectif ou en tout cas pas une passion aussi développée que quand je faisais du basket. Et pour moi, le fait de varier mes plaisirs, c'était une des manières les plus simples pour me stimuler et pour, on va dire, ne pas forcer sur ma motivation comme une bête et ne pas me retrouver dans mon canapé un jour sur deux parce que flemme d'y aller ou c'est pas grave, j'irai demain. Donc c'est un bon moyen, je trouve, pour moi de me motiver. et de ne pas avoir besoin de tant de volonté que ça pour le faire. Parce que d'une part, ça me permet d'aller dans différents environnements. En tout cas, maintenant, je ne vais pas que à la salle de sport. Je continue d'y aller, mais je ne fais pas que ça. Je fais aussi un peu de vélo en extérieur. Je fais aussi un peu de course à pied. Je fais aussi de temps en temps un peu d'escalade. J'essaie de varier. Je fais aussi un peu de yoga chez moi. Bref, je varie les lieux et juste de varier les environnements. Et du coup, selon l'activité que je vais faire, généralement, je varie aussi les personnes avec qui je vais le faire. Ça me procure une sorte de motivation simple et assez légère et qui me permet d'entretenir mon activité au quotidien. Mais il y a quand même trois freins là-dedans. Le premier, c'est que si vous, votre objectif, c'est vraiment de devenir bon dans quelque chose, de devenir excellent dans une activité, c'est peut-être pas, je dirais, la meilleure façon de faire. Parce que justement, en s'adonnant à plein de pratiques, vous comprenez bien que si je fais qu'une fois par semaine du vélo, qu'une fois par semaine de l'escalade, je ne peux pas être aussi bonne que si j'en fais quatre fois par semaine de chaque activité. Donc il y a ce truc-là qu'il faut avoir en tête. Par contre, si ce n'est pas votre objectif, du coup, je pense que ça vous permet d'avoir une solution assez intéressante à aller creuser davantage. Un deuxième frein, c'est peut-être le fait de varier un petit peu ces activités comme ça. Surtout si vous faites des activités seules, comme aller courir, comme aller marcher, comme aller faire de la musculation en salle de sport. En tout cas, si vous n'êtes pas avec quelqu'un, si vous n'êtes pas avec un coach ou si vous ne partagez pas ça avec une amie, un ami, ça peut être un peu dur si vous n'avez pas les connaissances de ces différents sports, de ces différentes activités. Et c'est ce qui faisait que pour moi, c'était assez simple, puisque de base, j'ai quand même toute ma formation qui fait que je connais beaucoup de choses sur le sport et sur l'activité physique. Mais je pense quand même que ce frein-là, il peut un peu sauter parce qu'on a accès maintenant à plein de ressources, des applications, des vidéos, justement des salles de sport dans lesquelles il y a des professionnels qui peuvent vous accompagner. Il y a quand même beaucoup de choses de nos jours qui permettent d'être aidés à ce niveau si on n'a pas les connaissances. Mais le frein, il peut quand même un peu résider dans le fait, perdurer dans le fait que ça demande un petit peu plus d'énergie quand on... On a besoin d'apprendre quelque chose de A à Z. Donc c'est pour ça, si vous pouvez vous faire accompagner, c'est encore mieux. D'ailleurs, je vous reparlerai de ça un petit peu plus tard. Maintenant, le troisième frein que j'ai pu identifier, c'est que si vous ne mettez pas votre propre cadre, c'est là où ça peut être compliqué. Parce que par exemple, à la salle de sport, généralement ça fonctionne comme ça. C'est vous qui vous inscrivez sur les cours que vous voulez, si c'est des cours collectifs. Donc ça vous demande de vous inscrire souvent semaine après semaine. C'est pas comme dans une association ou un club sportif où là, toutes les semaines, vous avez votre créneau et vous êtes censé y aller. Là, c'est un peu différent à la salle de sport. C'est à vous, en fait, de vous prendre en main pour faire le pas. Et on peut vite tomber si on fait du multisport comme je le fais. C'est-à-dire que, par exemple, le lundi, moi, je fais du vélo. Je fais ça en salle. Le mardi, je fais du step. Le mercredi, généralement, je fais de la muscu. Le jeudi... Ça dépend. Après, le reste de ma semaine, ça dépend un peu. C'est moins fixe. Parfois, je vais faire de l'escalade. Parfois, je vais courir dehors. Parfois, je vais juste faire du yoga. Je varie un petit peu. Mais en tout cas, là où ça peut être complexe, c'est qu'il faut avoir un certain raisonnement au quotidien pour que ça puisse fonctionner. Et le raisonnement, en tout cas, que moi, j'ai, c'est le suivant. C'est de me dire chaque jour qu'est-ce que je peux faire comme activité. Pas forcément une activité qui va me prendre trois heures parce que... J'ai un travail, j'ai mon entreprise, ça prend énormément de temps de la développer. Mais pour autant, j'ai envie de pouvoir en faire un peu tous les jours parce que je sais à quel point ça m'apporte du bien-être, à quel point ça m'apporte de nombreuses choses. Et je vais revenir un petit peu sur ça juste après. Mais donc, ça demande quand même de ne pas s'échapper tous les jours et de se dire, finalement, je n'ai pas le temps, donc je verrai ça demain. Ça peut vite finir comme ça. Donc la question à avoir au quotidien, c'est qu'est-ce que je peux faire là aujourd'hui comme activité ? Qu'est-ce que je peux faire pour me bouger un petit peu ? Et moi, c'est le raisonnement que j'ai. Et parfois, c'est OK, je ne fais que 15 minutes de yoga ou j'essaye de marcher un petit peu. Mais j'essaye quand même d'avoir toujours ce raisonnement, cette manière de penser pour être la plus régulière possible. Et généralement, comme il y a des activités que je fais aussi avec d'autres personnes, avec des amis en l'occurrence, ça demande aussi un petit peu d'organisation. Donc on se dit... Tiens, tous les mercredis, pourquoi on n'irait pas se faire ça ? Ou Tiens, une fois par mois, pourquoi on n'irait pas se faire ça ? Voilà un petit peu le truc sur lequel il faut avoir de l'attention si vous voulez que ça puisse fonctionner, parce que sinon, ça ne fonctionnera absolument pas. Ça, c'est un petit peu les résistances que j'ai mises en avant, mais j'ai envie de vous mettre en avant quand même tout le reste que ça procure. Donc, comme je le disais tout à l'heure, c'est vrai que si vous voulez devenir excellent dans une activité, ça ne va peut-être pas être la meilleure manière de fonctionner. Par contre, pour autant, vous allez voir que quand vous vous adonnez à plein d'activités différentes, déjà, c'est un excellent moyen d'apprendre à se connaître. Qu'est-ce que j'aime en termes d'activités, comme style d'activité ? Qu'est-ce qui m'épanouit le plus ? Mais également, qu'est-ce que j'apprends à travers toutes ces activités-là ? Parce que moi, quand je fais du vélo, quand je fais de l'escalade, quand je fais de la course à pied, quand je fais du yoga, je n'apprends pas du tout les mêmes choses. Donc, c'est aussi un excellent moyen d'apprendre à mieux connaître son corps. de développer différentes habiletés, différentes compétences. En l'occurrence, pour vous donner des exemples précis, quand je fais par exemple du vélo, je vais à un cours de RPM, qui est un cours de vélo à haute intensité. Là, clairement, je sais que j'y vais pour travailler mon cardio, pour travailler ma force mentale, c'est-à-dire ma capacité à encaisser un effort à haute intensité. Parce qu'en plus, j'adore ça. Quand je vais faire du step, moi... qui est donc une certaine condition physique et qui n'y va pas en mettant trois blocs sous mon step pour qu'il soit super haut, j'y vais pour autre chose. Là, en l'occurrence, j'y vais pour travailler ma coordination parce que c'est un excellent moyen de le faire. J'y vais pour travailler la mémorisation parce que d'enchaîner différents mouvements d'une chorégraphie et ensuite de la répéter sans forcément suivre le prof, ça demande une certaine gymnastique mentale et ça ne s'acquiert pas au bout de deux séances. Donc pour moi, j'adore faire ça parce que ça m'apporte encore d'autres choses. Quand je fais du vélo en ville, juste dans mes trajets du quotidien, ça m'apporte encore autre chose. C'est-à-dire que maintenant, je suis super à l'aise par rapport aux voitures, par rapport aux piétons. Mes yeux sont un peu partout, donc ça m'a permis de développer mon niveau d'alerte. On va dire à quel point je vais être réactif par rapport à ce qui se passe. Si je vois, généralement, je suis capable d'anticiper, c'est ça aussi que ça permet d'apprendre, l'anticipation. Et ce qui fait que quand je suis au volant maintenant, en voiture... J'ai automatiquement une pensée pour les cyclistes et je sais qu'il y en a qui conduisent n'importe comment, donc je sais qu'il faut regarder un petit peu de partout. Mais ça se fait naturellement, je veux dire, je n'ai pas besoin d'y penser de manière très consciemment. Donc ça permet de développer ce genre de trucs. Quand je fais de l'escalade, c'est encore autre chose pour moi. Quand je grimpe, je ne suis pas forcément dans un effort ultra cardio. Par contre, au niveau musculaire, ça va solliciter différemment mes muscles. Je travaille vraiment l'endurance musculaire et puis je travaille aussi mes peurs, c'est-à-dire que j'ai quand même un peu peur de tomber parfois. Donc je travaille cette peur-là. Je travaille ma capacité à rester détendue, sereine, quand je suis sur un mur en train de grimper et que je commence à être à plus de deux mètres au-dessus du sol. Donc vous voyez à quel point vous pouvez travailler plein de choses différentes en faisant, en vous adonnant à différentes activités. Et c'est vraiment ça que j'ai envie de mettre en avant, c'est que si vous avez cette sensation d'être en stress parce que vous n'avez toujours pas entamé quoi que ce soit, on va dire, vous n'êtes toujours pas inscrit à une activité particulière, Ou vous avez la sensation d'avoir la pression de ne pas vous épanouir dans une activité parce que pour x ou y raison, vous n'avez peut-être pas encore eu l'occasion d'en découvrir d'autres. C'est une excellente manière, je pense, de le faire. Ou encore une autre raison, si vous êtes dans une parenthèse compliquée, et là je fais notamment référence aux personnes qui sont dans des traitements, qui vivent une maladie, notamment un cancer, et j'ai de la facilité à parler de ça puisque j'ai accompagné énormément de personnes là-dedans en ayant travaillé justement 7 ans en cancérologie. On ne peut pas toujours pratiquer ce qu'on aime faire, notamment si vous adorez faire de la boxe et que vous recevez des chimios et que vous avez ce qu'on appelle un pack, un dispositif implanté sous votre peau, juste au-dessus de votre poitrine. Là, vous n'allez pas forcément pouvoir faire de la boxe parce que vous risquez de vous faire mal, de vous prendre un coup dessus. Les efforts trop violents risquent aussi de faire bouger la chambre qui est implantée sous votre peau. C'est un exemple très précis que je vous donne là, mais parfois on est dans des contextes de vie qui font qu'on ne peut pas pratiquer comme on aimerait le faire. Et donc, c'est peut-être l'occasion pour vous d'aller tester d'autres choses, d'aller vous nourrir différemment, d'aller ouvrir votre esprit. Et moi, c'est ce que je suis... Je ne sais pas si contrainte, c'est le mot, puisque finalement, j'adore faire ça. Mais c'est aussi parce que je me suis mise à faire de la course à pied après avoir fait du basket. J'en ai fait pendant deux ans. J'ai fait plutôt du trail. Et j'ai été encore une fois un peu limitée parce que j'ai des problèmes de hanche, slash, de dos qui font que si je fais que ça, en fait, tout simplement, ça ne passe pas. Donc, je me suis retrouvée à devoir trouver d'autres solutions. que d'avoir finalement une seule passion. Je ne dis pas que ça ne va pas changer, mais en l'occurrence, là, ça fait plusieurs années que je fonctionne comme ça et ça m'aide à avoir plus de fluidité dans ma pratique, à le faire sans avoir, on va dire, un objectif ultra précis de performance ou un objectif de résultat ultra poussé. Ça m'aide vraiment, en fait, à garder cette régularité-là et je pense que c'est quelque chose que vous pourriez aussi avoir en tête, qui pourrait peut-être vous aider aussi. Oser explorer ça. Et... Tout à l'heure, je vous disais que j'avais quelque chose pour vous, c'est-à-dire que, vu que je sais que parfois, on n'a pas encore trouvé l'activité qui nous fait tant plaisir, j'ai l'intention de lancer un programme très prochainement, un programme collectif pour vous permettre de découvrir des activités, mais également pour vous permettre de travailler un peu sur ce qui vous empêche d'être épanoui à travers l'activité physique ou le sport, c'est-à-dire toutes les difficultés que vous pouvez rencontrer. Ça peut être des difficultés, un manque de confiance. ne pas vous sentir capable de réussir votre séance, ne pas vous sentir capable de faire ce qui vous est demandé si vous êtes dans un groupe par rapport aux autres. C'est également intéressant de travailler par rapport au regard des autres parce que parfois, on est très limité ou on a une pression qui fait qu'on n'est pas autant épanoui qu'on pourrait l'être. Et puis, il y a tout un tas d'autres difficultés, mais l'idée de ce programme, c'est vraiment ça. C'est d'une part de pouvoir tester quelques activités. mais aussi de pouvoir gérer toutes ces difficultés, tous ces freins à la pratique qui nous pèsent et qui nous empêchent de pratiquer de manière régulière et surtout dans la durée. Moi, je suis persuadée que vous pouvez trouver quelque chose d'épanouissant sur le long terme. Maintenant, c'est à vous de décider si vous avez envie de sauter ce pas-là et si vous avez envie de vous faire accompagner pour justement traverser cette situation dans laquelle vous êtes. J'ai un programme qui est... sur le point d'être lancé, ou en tout cas qui devrait l'être dans les prochaines semaines, si ce n'est pas le cas, ou slash prochain mois, mais vraiment prochainement. Restez, gardez l'œil ouvert, n'hésitez pas à me suivre sur les réseaux, et même je vous invite tout de suite, à la fin de cet épisode, à prendre contact avec moi pour me dire quelles sont vos difficultés, quelles sont les problématiques auxquelles vous faites face, si vous vous êtes sentis concernés par l'épisode du jour, et pour que derrière, je puisse réfléchir encore plus à ce programme-là que je vais faire naître, et qui, j'espère, vous aidera vous aussi. à trouver du plaisir dans la pratique de l'activité physique. J'espère que l'épisode vous aura apporté un autre point de vue, vous aura permis de voir que finalement, c'est possible de pratiquer un peu différemment, qu'on n'est pas obligé de suivre la norme qui est de s'inscrire dans une activité en septembre et de s'arrêter en juin. Je plaisante un peu avec ça, mais c'est vrai qu'on ne s'en rend pas compte, mais ça peut un peu peser. Donc j'espère que cet épisode vous aura apporté en tout cas un petit quelque chose et je vous retrouve très vite pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt ! Sous-tit

Description

La rentrée vient de passer et on vous demande "Alors, c'est quoi ton sport cette année ?". Un peu stressant si vous n'avez pas encore sauté le pas...


Dans cet épisode, je vous parle de mon expérience et de la manière dont je m'y prends pour avoir une activité physique régulière.


Écoutez l'épisode jusqu'au bout, j'ai quelque chose qui va peut-être vous intéresser.


Bonne écoute 🎧

Magali


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🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


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  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Tiens, c'est quoi ton sport, toi, à la rentrée ? Alors, je me suis retrouvée déstabilisée l'autre jour parce que j'étais dans une session collective d'échange en tant que pratiquante où, à un moment donné, on devait présenter chacun notre sport aux autres. Et sauf que moi, alors ça aurait été facile de répondre à cette question il y a une dizaine d'années en arrière, puisque mon sport, c'était le basket. J'adorais ça, c'était ma passion, je dormais, mangeais, buvais basket, je côtoyais des gens dans le basket au quotidien. Bref, j'étais vraiment à fond dans le basket et je ne m'imaginais pas faire autre chose. Sauf que ça a changé, ça a changé et ce n'est plus le cas en fait maintenant. Je n'ai plus un seul et unique sport et au contraire je m'adonne à ce que j'appelle le multisport, pour plusieurs raisons que je vais vous évoquer aujourd'hui. Mais en tout cas, cet épisode du jour... il est vraiment dédié à toutes les personnes qui viennent de voir la rentrée passer, qui n'ont franchi aucune porte, c'est-à-dire qui ne se sont pas inscrites à une activité particulière, qui ne savent pas quoi faire, qui ne sont pas épanouis dans leur activité actuelle, si vous en avez déjà une, qui sont en train de vivre une parenthèse de vie un peu compliquée qui fait que vous ne pouvez pas pratiquer peut-être la passion que vous avez d'habitude ou l'activité que vous aimeriez faire. Cet épisode, il est vraiment fait pour vous, et pour vous parler un petit peu de tout ça, je vais justement mettre en avant mon expérience personnelle. Donc d'habitude, justement, si vous m'écoutez depuis un certain temps, vous savez que j'interroge des personnes sur leur propre parcours avec l'activité physique. Moi, aujourd'hui, je vais vous en parler un petit peu de mon parcours pour justement faire en sorte que ça vous permette d'envisager les choses peut-être un peu différemment. Alors continuez d'écouter si ce sujet-là vous intéresse. Donc... Quand on m'a posé cette question-là de quel est ton sport ? Parle-moi de ton sport j'étais un petit peu démunie sur le coup. Alors pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est vrai que quand on pose cette question-là, on sous-entend un peu qu'on devrait avoir un seul et unique sport. C'est un peu la norme, c'est vrai. Il faut dire que généralement, on s'inscrit à la rentrée à un sport ou une activité physique et on fait ça jusqu'à la fin de l'année scolaire. Et ensuite, l'année d'après, on voit si on se relance sur la même activité ou bien on change d'activité. Ça fonctionne beaucoup comme ça. Et ce que je fais moi, par exemple, c'est peut-être plus, on va dire, particulier. Et il y a peut-être moins de gens qui fonctionnent de cette manière. Mais peut-être que pour toutes les personnes que j'ai citées au départ, en tout cas ceux qui continuent de m'écouter, peut-être que ça pourrait justement vous aider d'envisager les choses un peu différemment. Donc, je me suis retrouvée à présenter du multisport, ce qui a d'ailleurs assez étonné tout le monde sur le moment. mais qui a permis un peu de réfléchir à chacun aux avantages et aux inconvénients que ça pouvait avoir. Et comme je vous l'ai dit, j'ai fait du basket pendant... Je ne vous ai pas dit pendant combien de temps, mais j'en ai fait pendant une quinzaine d'années. C'était ma passion. Moi, je m'imaginais basketeuse professionnelle. J'étais vraiment à fond là-dedans et j'adorais ça. Sauf que j'ai fini par arrêter pour plusieurs raisons. Déjà, il y avait quand même un peu une overdose parce que je ne faisais que ça. Et mine de rien, c'est un sport quand même très prenant. En tout cas, même si je ne jouais pas à très haut niveau ou à un gros niveau, c'était quand même très prenant pour moi. Et en plus de ça, quand on est dans un sport collectif, tous les week-ends, on a nos week-ends qui sont pris par les matchs. En fait, notre vie est assez rythmée autour du sport, autour de l'équipe en question. Et c'est parfois dur justement de faire autre chose et d'avoir la liberté de pouvoir se libérer un week-end pour aller en vacances, pour aller voir certains amis, pour voir sa famille, etc. Et moi, je crois que j'avais envie aussi de ça, de ne plus me retrouver dans la contrainte, mais plutôt... En tout cas, je voyais ce sport-là au bout d'un moment comme une contrainte. Donc, ce n'était plus pour moi intéressant de le continuer. Et puis, il y avait aussi des raisons plutôt en lien avec la santé qui faisaient que j'avais des problèmes de dos depuis très longtemps, que j'encaissais depuis longtemps et que je m'esquintais beaucoup. Bref, il y avait quand même des choses comme ça qui faisaient que la pratique n'était plus aussi agréable. Et les questions que je commençais à me poser, c'est combien de temps je vais pouvoir tenir ce rythme ou de cette manière ? Si mon corps est déjà tout esquinté alors que j'ai 22 ans ou 24 ans, je ne sais même plus quel âge j'avais à cette époque, mais bref, j'étais encore jeune et je le suis encore d'ailleurs. Mais j'avais envie de pouvoir continuer à pratiquer le sport ou l'activité physique pendant longtemps puisque j'ai toujours fait du sport ou toujours fait de l'activité physique. Je bouge beaucoup et pour moi, c'est naturel, ça fait partie de... Enfin, c'est un besoin en fait, un réel besoin. Donc j'avais envie de pouvoir continuer longtemps. C'est vrai qu'en ayant fait la fac de sport pour justement être enseignante en activité physique adaptée, qui est ma première casquette, ça m'a permis aussi de découvrir tout un tas d'activités à travers la fac. Mais j'avais cette envie-là, en commençant à travailler, de devenir aussi un peu, on va dire, meilleure dans mes enseignements et dans les cours que je pouvais donner à mes pratiquants. Donc c'est ce qui m'a permis aussi d'aller finalement tester plein d'activités à droite à gauche. Donc je me suis inscrite dans une salle de sport. pour pouvoir faire ça, pour pouvoir tester du step, de la zumba, du yoga, du pilates, toutes ces activités un petit peu plus, on va dire, de salle de sport. Et ça m'a permis de me rendre compte qu'il y avait aussi du positif là-dedans, finalement, à faire différents sports. Et que pour moi, qui n'avais plus, on va dire, un objectif en tête très précis par rapport au sport, mis à part de continuer à pratiquer tout au long de ma vie, j'avais plus, on va dire, d'objectif de performance ou de... d'objectifs de résultats très précis à ce niveau. J'avais d'autres objectifs, en fait. J'avais l'objectif d'être meilleure sur différentes activités pour ensuite être meilleure dans mon travail. Et puis, j'avais aussi l'objectif de découverte. Mais c'était pour moi peut-être des objectifs qui n'étaient pas aussi élevés et qui pouvaient justement, si j'avais choisi peut-être de faire que de la Zumba ou que du step, J'aurais peut-être parfois eu du mal à y aller parce que je n'avais pas un gros objectif ou en tout cas pas une passion aussi développée que quand je faisais du basket. Et pour moi, le fait de varier mes plaisirs, c'était une des manières les plus simples pour me stimuler et pour, on va dire, ne pas forcer sur ma motivation comme une bête et ne pas me retrouver dans mon canapé un jour sur deux parce que flemme d'y aller ou c'est pas grave, j'irai demain. Donc c'est un bon moyen, je trouve, pour moi de me motiver. et de ne pas avoir besoin de tant de volonté que ça pour le faire. Parce que d'une part, ça me permet d'aller dans différents environnements. En tout cas, maintenant, je ne vais pas que à la salle de sport. Je continue d'y aller, mais je ne fais pas que ça. Je fais aussi un peu de vélo en extérieur. Je fais aussi un peu de course à pied. Je fais aussi de temps en temps un peu d'escalade. J'essaie de varier. Je fais aussi un peu de yoga chez moi. Bref, je varie les lieux et juste de varier les environnements. Et du coup, selon l'activité que je vais faire, généralement, je varie aussi les personnes avec qui je vais le faire. Ça me procure une sorte de motivation simple et assez légère et qui me permet d'entretenir mon activité au quotidien. Mais il y a quand même trois freins là-dedans. Le premier, c'est que si vous, votre objectif, c'est vraiment de devenir bon dans quelque chose, de devenir excellent dans une activité, c'est peut-être pas, je dirais, la meilleure façon de faire. Parce que justement, en s'adonnant à plein de pratiques, vous comprenez bien que si je fais qu'une fois par semaine du vélo, qu'une fois par semaine de l'escalade, je ne peux pas être aussi bonne que si j'en fais quatre fois par semaine de chaque activité. Donc il y a ce truc-là qu'il faut avoir en tête. Par contre, si ce n'est pas votre objectif, du coup, je pense que ça vous permet d'avoir une solution assez intéressante à aller creuser davantage. Un deuxième frein, c'est peut-être le fait de varier un petit peu ces activités comme ça. Surtout si vous faites des activités seules, comme aller courir, comme aller marcher, comme aller faire de la musculation en salle de sport. En tout cas, si vous n'êtes pas avec quelqu'un, si vous n'êtes pas avec un coach ou si vous ne partagez pas ça avec une amie, un ami, ça peut être un peu dur si vous n'avez pas les connaissances de ces différents sports, de ces différentes activités. Et c'est ce qui faisait que pour moi, c'était assez simple, puisque de base, j'ai quand même toute ma formation qui fait que je connais beaucoup de choses sur le sport et sur l'activité physique. Mais je pense quand même que ce frein-là, il peut un peu sauter parce qu'on a accès maintenant à plein de ressources, des applications, des vidéos, justement des salles de sport dans lesquelles il y a des professionnels qui peuvent vous accompagner. Il y a quand même beaucoup de choses de nos jours qui permettent d'être aidés à ce niveau si on n'a pas les connaissances. Mais le frein, il peut quand même un peu résider dans le fait, perdurer dans le fait que ça demande un petit peu plus d'énergie quand on... On a besoin d'apprendre quelque chose de A à Z. Donc c'est pour ça, si vous pouvez vous faire accompagner, c'est encore mieux. D'ailleurs, je vous reparlerai de ça un petit peu plus tard. Maintenant, le troisième frein que j'ai pu identifier, c'est que si vous ne mettez pas votre propre cadre, c'est là où ça peut être compliqué. Parce que par exemple, à la salle de sport, généralement ça fonctionne comme ça. C'est vous qui vous inscrivez sur les cours que vous voulez, si c'est des cours collectifs. Donc ça vous demande de vous inscrire souvent semaine après semaine. C'est pas comme dans une association ou un club sportif où là, toutes les semaines, vous avez votre créneau et vous êtes censé y aller. Là, c'est un peu différent à la salle de sport. C'est à vous, en fait, de vous prendre en main pour faire le pas. Et on peut vite tomber si on fait du multisport comme je le fais. C'est-à-dire que, par exemple, le lundi, moi, je fais du vélo. Je fais ça en salle. Le mardi, je fais du step. Le mercredi, généralement, je fais de la muscu. Le jeudi... Ça dépend. Après, le reste de ma semaine, ça dépend un peu. C'est moins fixe. Parfois, je vais faire de l'escalade. Parfois, je vais courir dehors. Parfois, je vais juste faire du yoga. Je varie un petit peu. Mais en tout cas, là où ça peut être complexe, c'est qu'il faut avoir un certain raisonnement au quotidien pour que ça puisse fonctionner. Et le raisonnement, en tout cas, que moi, j'ai, c'est le suivant. C'est de me dire chaque jour qu'est-ce que je peux faire comme activité. Pas forcément une activité qui va me prendre trois heures parce que... J'ai un travail, j'ai mon entreprise, ça prend énormément de temps de la développer. Mais pour autant, j'ai envie de pouvoir en faire un peu tous les jours parce que je sais à quel point ça m'apporte du bien-être, à quel point ça m'apporte de nombreuses choses. Et je vais revenir un petit peu sur ça juste après. Mais donc, ça demande quand même de ne pas s'échapper tous les jours et de se dire, finalement, je n'ai pas le temps, donc je verrai ça demain. Ça peut vite finir comme ça. Donc la question à avoir au quotidien, c'est qu'est-ce que je peux faire là aujourd'hui comme activité ? Qu'est-ce que je peux faire pour me bouger un petit peu ? Et moi, c'est le raisonnement que j'ai. Et parfois, c'est OK, je ne fais que 15 minutes de yoga ou j'essaye de marcher un petit peu. Mais j'essaye quand même d'avoir toujours ce raisonnement, cette manière de penser pour être la plus régulière possible. Et généralement, comme il y a des activités que je fais aussi avec d'autres personnes, avec des amis en l'occurrence, ça demande aussi un petit peu d'organisation. Donc on se dit... Tiens, tous les mercredis, pourquoi on n'irait pas se faire ça ? Ou Tiens, une fois par mois, pourquoi on n'irait pas se faire ça ? Voilà un petit peu le truc sur lequel il faut avoir de l'attention si vous voulez que ça puisse fonctionner, parce que sinon, ça ne fonctionnera absolument pas. Ça, c'est un petit peu les résistances que j'ai mises en avant, mais j'ai envie de vous mettre en avant quand même tout le reste que ça procure. Donc, comme je le disais tout à l'heure, c'est vrai que si vous voulez devenir excellent dans une activité, ça ne va peut-être pas être la meilleure manière de fonctionner. Par contre, pour autant, vous allez voir que quand vous vous adonnez à plein d'activités différentes, déjà, c'est un excellent moyen d'apprendre à se connaître. Qu'est-ce que j'aime en termes d'activités, comme style d'activité ? Qu'est-ce qui m'épanouit le plus ? Mais également, qu'est-ce que j'apprends à travers toutes ces activités-là ? Parce que moi, quand je fais du vélo, quand je fais de l'escalade, quand je fais de la course à pied, quand je fais du yoga, je n'apprends pas du tout les mêmes choses. Donc, c'est aussi un excellent moyen d'apprendre à mieux connaître son corps. de développer différentes habiletés, différentes compétences. En l'occurrence, pour vous donner des exemples précis, quand je fais par exemple du vélo, je vais à un cours de RPM, qui est un cours de vélo à haute intensité. Là, clairement, je sais que j'y vais pour travailler mon cardio, pour travailler ma force mentale, c'est-à-dire ma capacité à encaisser un effort à haute intensité. Parce qu'en plus, j'adore ça. Quand je vais faire du step, moi... qui est donc une certaine condition physique et qui n'y va pas en mettant trois blocs sous mon step pour qu'il soit super haut, j'y vais pour autre chose. Là, en l'occurrence, j'y vais pour travailler ma coordination parce que c'est un excellent moyen de le faire. J'y vais pour travailler la mémorisation parce que d'enchaîner différents mouvements d'une chorégraphie et ensuite de la répéter sans forcément suivre le prof, ça demande une certaine gymnastique mentale et ça ne s'acquiert pas au bout de deux séances. Donc pour moi, j'adore faire ça parce que ça m'apporte encore d'autres choses. Quand je fais du vélo en ville, juste dans mes trajets du quotidien, ça m'apporte encore autre chose. C'est-à-dire que maintenant, je suis super à l'aise par rapport aux voitures, par rapport aux piétons. Mes yeux sont un peu partout, donc ça m'a permis de développer mon niveau d'alerte. On va dire à quel point je vais être réactif par rapport à ce qui se passe. Si je vois, généralement, je suis capable d'anticiper, c'est ça aussi que ça permet d'apprendre, l'anticipation. Et ce qui fait que quand je suis au volant maintenant, en voiture... J'ai automatiquement une pensée pour les cyclistes et je sais qu'il y en a qui conduisent n'importe comment, donc je sais qu'il faut regarder un petit peu de partout. Mais ça se fait naturellement, je veux dire, je n'ai pas besoin d'y penser de manière très consciemment. Donc ça permet de développer ce genre de trucs. Quand je fais de l'escalade, c'est encore autre chose pour moi. Quand je grimpe, je ne suis pas forcément dans un effort ultra cardio. Par contre, au niveau musculaire, ça va solliciter différemment mes muscles. Je travaille vraiment l'endurance musculaire et puis je travaille aussi mes peurs, c'est-à-dire que j'ai quand même un peu peur de tomber parfois. Donc je travaille cette peur-là. Je travaille ma capacité à rester détendue, sereine, quand je suis sur un mur en train de grimper et que je commence à être à plus de deux mètres au-dessus du sol. Donc vous voyez à quel point vous pouvez travailler plein de choses différentes en faisant, en vous adonnant à différentes activités. Et c'est vraiment ça que j'ai envie de mettre en avant, c'est que si vous avez cette sensation d'être en stress parce que vous n'avez toujours pas entamé quoi que ce soit, on va dire, vous n'êtes toujours pas inscrit à une activité particulière, Ou vous avez la sensation d'avoir la pression de ne pas vous épanouir dans une activité parce que pour x ou y raison, vous n'avez peut-être pas encore eu l'occasion d'en découvrir d'autres. C'est une excellente manière, je pense, de le faire. Ou encore une autre raison, si vous êtes dans une parenthèse compliquée, et là je fais notamment référence aux personnes qui sont dans des traitements, qui vivent une maladie, notamment un cancer, et j'ai de la facilité à parler de ça puisque j'ai accompagné énormément de personnes là-dedans en ayant travaillé justement 7 ans en cancérologie. On ne peut pas toujours pratiquer ce qu'on aime faire, notamment si vous adorez faire de la boxe et que vous recevez des chimios et que vous avez ce qu'on appelle un pack, un dispositif implanté sous votre peau, juste au-dessus de votre poitrine. Là, vous n'allez pas forcément pouvoir faire de la boxe parce que vous risquez de vous faire mal, de vous prendre un coup dessus. Les efforts trop violents risquent aussi de faire bouger la chambre qui est implantée sous votre peau. C'est un exemple très précis que je vous donne là, mais parfois on est dans des contextes de vie qui font qu'on ne peut pas pratiquer comme on aimerait le faire. Et donc, c'est peut-être l'occasion pour vous d'aller tester d'autres choses, d'aller vous nourrir différemment, d'aller ouvrir votre esprit. Et moi, c'est ce que je suis... Je ne sais pas si contrainte, c'est le mot, puisque finalement, j'adore faire ça. Mais c'est aussi parce que je me suis mise à faire de la course à pied après avoir fait du basket. J'en ai fait pendant deux ans. J'ai fait plutôt du trail. Et j'ai été encore une fois un peu limitée parce que j'ai des problèmes de hanche, slash, de dos qui font que si je fais que ça, en fait, tout simplement, ça ne passe pas. Donc, je me suis retrouvée à devoir trouver d'autres solutions. que d'avoir finalement une seule passion. Je ne dis pas que ça ne va pas changer, mais en l'occurrence, là, ça fait plusieurs années que je fonctionne comme ça et ça m'aide à avoir plus de fluidité dans ma pratique, à le faire sans avoir, on va dire, un objectif ultra précis de performance ou un objectif de résultat ultra poussé. Ça m'aide vraiment, en fait, à garder cette régularité-là et je pense que c'est quelque chose que vous pourriez aussi avoir en tête, qui pourrait peut-être vous aider aussi. Oser explorer ça. Et... Tout à l'heure, je vous disais que j'avais quelque chose pour vous, c'est-à-dire que, vu que je sais que parfois, on n'a pas encore trouvé l'activité qui nous fait tant plaisir, j'ai l'intention de lancer un programme très prochainement, un programme collectif pour vous permettre de découvrir des activités, mais également pour vous permettre de travailler un peu sur ce qui vous empêche d'être épanoui à travers l'activité physique ou le sport, c'est-à-dire toutes les difficultés que vous pouvez rencontrer. Ça peut être des difficultés, un manque de confiance. ne pas vous sentir capable de réussir votre séance, ne pas vous sentir capable de faire ce qui vous est demandé si vous êtes dans un groupe par rapport aux autres. C'est également intéressant de travailler par rapport au regard des autres parce que parfois, on est très limité ou on a une pression qui fait qu'on n'est pas autant épanoui qu'on pourrait l'être. Et puis, il y a tout un tas d'autres difficultés, mais l'idée de ce programme, c'est vraiment ça. C'est d'une part de pouvoir tester quelques activités. mais aussi de pouvoir gérer toutes ces difficultés, tous ces freins à la pratique qui nous pèsent et qui nous empêchent de pratiquer de manière régulière et surtout dans la durée. Moi, je suis persuadée que vous pouvez trouver quelque chose d'épanouissant sur le long terme. Maintenant, c'est à vous de décider si vous avez envie de sauter ce pas-là et si vous avez envie de vous faire accompagner pour justement traverser cette situation dans laquelle vous êtes. J'ai un programme qui est... sur le point d'être lancé, ou en tout cas qui devrait l'être dans les prochaines semaines, si ce n'est pas le cas, ou slash prochain mois, mais vraiment prochainement. Restez, gardez l'œil ouvert, n'hésitez pas à me suivre sur les réseaux, et même je vous invite tout de suite, à la fin de cet épisode, à prendre contact avec moi pour me dire quelles sont vos difficultés, quelles sont les problématiques auxquelles vous faites face, si vous vous êtes sentis concernés par l'épisode du jour, et pour que derrière, je puisse réfléchir encore plus à ce programme-là que je vais faire naître, et qui, j'espère, vous aidera vous aussi. à trouver du plaisir dans la pratique de l'activité physique. J'espère que l'épisode vous aura apporté un autre point de vue, vous aura permis de voir que finalement, c'est possible de pratiquer un peu différemment, qu'on n'est pas obligé de suivre la norme qui est de s'inscrire dans une activité en septembre et de s'arrêter en juin. Je plaisante un peu avec ça, mais c'est vrai qu'on ne s'en rend pas compte, mais ça peut un peu peser. Donc j'espère que cet épisode vous aura apporté en tout cas un petit quelque chose et je vous retrouve très vite pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt ! Sous-tit

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La rentrée vient de passer et on vous demande "Alors, c'est quoi ton sport cette année ?". Un peu stressant si vous n'avez pas encore sauté le pas...


Dans cet épisode, je vous parle de mon expérience et de la manière dont je m'y prends pour avoir une activité physique régulière.


Écoutez l'épisode jusqu'au bout, j'ai quelque chose qui va peut-être vous intéresser.


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Tiens, c'est quoi ton sport, toi, à la rentrée ? Alors, je me suis retrouvée déstabilisée l'autre jour parce que j'étais dans une session collective d'échange en tant que pratiquante où, à un moment donné, on devait présenter chacun notre sport aux autres. Et sauf que moi, alors ça aurait été facile de répondre à cette question il y a une dizaine d'années en arrière, puisque mon sport, c'était le basket. J'adorais ça, c'était ma passion, je dormais, mangeais, buvais basket, je côtoyais des gens dans le basket au quotidien. Bref, j'étais vraiment à fond dans le basket et je ne m'imaginais pas faire autre chose. Sauf que ça a changé, ça a changé et ce n'est plus le cas en fait maintenant. Je n'ai plus un seul et unique sport et au contraire je m'adonne à ce que j'appelle le multisport, pour plusieurs raisons que je vais vous évoquer aujourd'hui. Mais en tout cas, cet épisode du jour... il est vraiment dédié à toutes les personnes qui viennent de voir la rentrée passer, qui n'ont franchi aucune porte, c'est-à-dire qui ne se sont pas inscrites à une activité particulière, qui ne savent pas quoi faire, qui ne sont pas épanouis dans leur activité actuelle, si vous en avez déjà une, qui sont en train de vivre une parenthèse de vie un peu compliquée qui fait que vous ne pouvez pas pratiquer peut-être la passion que vous avez d'habitude ou l'activité que vous aimeriez faire. Cet épisode, il est vraiment fait pour vous, et pour vous parler un petit peu de tout ça, je vais justement mettre en avant mon expérience personnelle. Donc d'habitude, justement, si vous m'écoutez depuis un certain temps, vous savez que j'interroge des personnes sur leur propre parcours avec l'activité physique. Moi, aujourd'hui, je vais vous en parler un petit peu de mon parcours pour justement faire en sorte que ça vous permette d'envisager les choses peut-être un peu différemment. Alors continuez d'écouter si ce sujet-là vous intéresse. Donc... Quand on m'a posé cette question-là de quel est ton sport ? Parle-moi de ton sport j'étais un petit peu démunie sur le coup. Alors pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est vrai que quand on pose cette question-là, on sous-entend un peu qu'on devrait avoir un seul et unique sport. C'est un peu la norme, c'est vrai. Il faut dire que généralement, on s'inscrit à la rentrée à un sport ou une activité physique et on fait ça jusqu'à la fin de l'année scolaire. Et ensuite, l'année d'après, on voit si on se relance sur la même activité ou bien on change d'activité. Ça fonctionne beaucoup comme ça. Et ce que je fais moi, par exemple, c'est peut-être plus, on va dire, particulier. Et il y a peut-être moins de gens qui fonctionnent de cette manière. Mais peut-être que pour toutes les personnes que j'ai citées au départ, en tout cas ceux qui continuent de m'écouter, peut-être que ça pourrait justement vous aider d'envisager les choses un peu différemment. Donc, je me suis retrouvée à présenter du multisport, ce qui a d'ailleurs assez étonné tout le monde sur le moment. mais qui a permis un peu de réfléchir à chacun aux avantages et aux inconvénients que ça pouvait avoir. Et comme je vous l'ai dit, j'ai fait du basket pendant... Je ne vous ai pas dit pendant combien de temps, mais j'en ai fait pendant une quinzaine d'années. C'était ma passion. Moi, je m'imaginais basketeuse professionnelle. J'étais vraiment à fond là-dedans et j'adorais ça. Sauf que j'ai fini par arrêter pour plusieurs raisons. Déjà, il y avait quand même un peu une overdose parce que je ne faisais que ça. Et mine de rien, c'est un sport quand même très prenant. En tout cas, même si je ne jouais pas à très haut niveau ou à un gros niveau, c'était quand même très prenant pour moi. Et en plus de ça, quand on est dans un sport collectif, tous les week-ends, on a nos week-ends qui sont pris par les matchs. En fait, notre vie est assez rythmée autour du sport, autour de l'équipe en question. Et c'est parfois dur justement de faire autre chose et d'avoir la liberté de pouvoir se libérer un week-end pour aller en vacances, pour aller voir certains amis, pour voir sa famille, etc. Et moi, je crois que j'avais envie aussi de ça, de ne plus me retrouver dans la contrainte, mais plutôt... En tout cas, je voyais ce sport-là au bout d'un moment comme une contrainte. Donc, ce n'était plus pour moi intéressant de le continuer. Et puis, il y avait aussi des raisons plutôt en lien avec la santé qui faisaient que j'avais des problèmes de dos depuis très longtemps, que j'encaissais depuis longtemps et que je m'esquintais beaucoup. Bref, il y avait quand même des choses comme ça qui faisaient que la pratique n'était plus aussi agréable. Et les questions que je commençais à me poser, c'est combien de temps je vais pouvoir tenir ce rythme ou de cette manière ? Si mon corps est déjà tout esquinté alors que j'ai 22 ans ou 24 ans, je ne sais même plus quel âge j'avais à cette époque, mais bref, j'étais encore jeune et je le suis encore d'ailleurs. Mais j'avais envie de pouvoir continuer à pratiquer le sport ou l'activité physique pendant longtemps puisque j'ai toujours fait du sport ou toujours fait de l'activité physique. Je bouge beaucoup et pour moi, c'est naturel, ça fait partie de... Enfin, c'est un besoin en fait, un réel besoin. Donc j'avais envie de pouvoir continuer longtemps. C'est vrai qu'en ayant fait la fac de sport pour justement être enseignante en activité physique adaptée, qui est ma première casquette, ça m'a permis aussi de découvrir tout un tas d'activités à travers la fac. Mais j'avais cette envie-là, en commençant à travailler, de devenir aussi un peu, on va dire, meilleure dans mes enseignements et dans les cours que je pouvais donner à mes pratiquants. Donc c'est ce qui m'a permis aussi d'aller finalement tester plein d'activités à droite à gauche. Donc je me suis inscrite dans une salle de sport. pour pouvoir faire ça, pour pouvoir tester du step, de la zumba, du yoga, du pilates, toutes ces activités un petit peu plus, on va dire, de salle de sport. Et ça m'a permis de me rendre compte qu'il y avait aussi du positif là-dedans, finalement, à faire différents sports. Et que pour moi, qui n'avais plus, on va dire, un objectif en tête très précis par rapport au sport, mis à part de continuer à pratiquer tout au long de ma vie, j'avais plus, on va dire, d'objectif de performance ou de... d'objectifs de résultats très précis à ce niveau. J'avais d'autres objectifs, en fait. J'avais l'objectif d'être meilleure sur différentes activités pour ensuite être meilleure dans mon travail. Et puis, j'avais aussi l'objectif de découverte. Mais c'était pour moi peut-être des objectifs qui n'étaient pas aussi élevés et qui pouvaient justement, si j'avais choisi peut-être de faire que de la Zumba ou que du step, J'aurais peut-être parfois eu du mal à y aller parce que je n'avais pas un gros objectif ou en tout cas pas une passion aussi développée que quand je faisais du basket. Et pour moi, le fait de varier mes plaisirs, c'était une des manières les plus simples pour me stimuler et pour, on va dire, ne pas forcer sur ma motivation comme une bête et ne pas me retrouver dans mon canapé un jour sur deux parce que flemme d'y aller ou c'est pas grave, j'irai demain. Donc c'est un bon moyen, je trouve, pour moi de me motiver. et de ne pas avoir besoin de tant de volonté que ça pour le faire. Parce que d'une part, ça me permet d'aller dans différents environnements. En tout cas, maintenant, je ne vais pas que à la salle de sport. Je continue d'y aller, mais je ne fais pas que ça. Je fais aussi un peu de vélo en extérieur. Je fais aussi un peu de course à pied. Je fais aussi de temps en temps un peu d'escalade. J'essaie de varier. Je fais aussi un peu de yoga chez moi. Bref, je varie les lieux et juste de varier les environnements. Et du coup, selon l'activité que je vais faire, généralement, je varie aussi les personnes avec qui je vais le faire. Ça me procure une sorte de motivation simple et assez légère et qui me permet d'entretenir mon activité au quotidien. Mais il y a quand même trois freins là-dedans. Le premier, c'est que si vous, votre objectif, c'est vraiment de devenir bon dans quelque chose, de devenir excellent dans une activité, c'est peut-être pas, je dirais, la meilleure façon de faire. Parce que justement, en s'adonnant à plein de pratiques, vous comprenez bien que si je fais qu'une fois par semaine du vélo, qu'une fois par semaine de l'escalade, je ne peux pas être aussi bonne que si j'en fais quatre fois par semaine de chaque activité. Donc il y a ce truc-là qu'il faut avoir en tête. Par contre, si ce n'est pas votre objectif, du coup, je pense que ça vous permet d'avoir une solution assez intéressante à aller creuser davantage. Un deuxième frein, c'est peut-être le fait de varier un petit peu ces activités comme ça. Surtout si vous faites des activités seules, comme aller courir, comme aller marcher, comme aller faire de la musculation en salle de sport. En tout cas, si vous n'êtes pas avec quelqu'un, si vous n'êtes pas avec un coach ou si vous ne partagez pas ça avec une amie, un ami, ça peut être un peu dur si vous n'avez pas les connaissances de ces différents sports, de ces différentes activités. Et c'est ce qui faisait que pour moi, c'était assez simple, puisque de base, j'ai quand même toute ma formation qui fait que je connais beaucoup de choses sur le sport et sur l'activité physique. Mais je pense quand même que ce frein-là, il peut un peu sauter parce qu'on a accès maintenant à plein de ressources, des applications, des vidéos, justement des salles de sport dans lesquelles il y a des professionnels qui peuvent vous accompagner. Il y a quand même beaucoup de choses de nos jours qui permettent d'être aidés à ce niveau si on n'a pas les connaissances. Mais le frein, il peut quand même un peu résider dans le fait, perdurer dans le fait que ça demande un petit peu plus d'énergie quand on... On a besoin d'apprendre quelque chose de A à Z. Donc c'est pour ça, si vous pouvez vous faire accompagner, c'est encore mieux. D'ailleurs, je vous reparlerai de ça un petit peu plus tard. Maintenant, le troisième frein que j'ai pu identifier, c'est que si vous ne mettez pas votre propre cadre, c'est là où ça peut être compliqué. Parce que par exemple, à la salle de sport, généralement ça fonctionne comme ça. C'est vous qui vous inscrivez sur les cours que vous voulez, si c'est des cours collectifs. Donc ça vous demande de vous inscrire souvent semaine après semaine. C'est pas comme dans une association ou un club sportif où là, toutes les semaines, vous avez votre créneau et vous êtes censé y aller. Là, c'est un peu différent à la salle de sport. C'est à vous, en fait, de vous prendre en main pour faire le pas. Et on peut vite tomber si on fait du multisport comme je le fais. C'est-à-dire que, par exemple, le lundi, moi, je fais du vélo. Je fais ça en salle. Le mardi, je fais du step. Le mercredi, généralement, je fais de la muscu. Le jeudi... Ça dépend. Après, le reste de ma semaine, ça dépend un peu. C'est moins fixe. Parfois, je vais faire de l'escalade. Parfois, je vais courir dehors. Parfois, je vais juste faire du yoga. Je varie un petit peu. Mais en tout cas, là où ça peut être complexe, c'est qu'il faut avoir un certain raisonnement au quotidien pour que ça puisse fonctionner. Et le raisonnement, en tout cas, que moi, j'ai, c'est le suivant. C'est de me dire chaque jour qu'est-ce que je peux faire comme activité. Pas forcément une activité qui va me prendre trois heures parce que... J'ai un travail, j'ai mon entreprise, ça prend énormément de temps de la développer. Mais pour autant, j'ai envie de pouvoir en faire un peu tous les jours parce que je sais à quel point ça m'apporte du bien-être, à quel point ça m'apporte de nombreuses choses. Et je vais revenir un petit peu sur ça juste après. Mais donc, ça demande quand même de ne pas s'échapper tous les jours et de se dire, finalement, je n'ai pas le temps, donc je verrai ça demain. Ça peut vite finir comme ça. Donc la question à avoir au quotidien, c'est qu'est-ce que je peux faire là aujourd'hui comme activité ? Qu'est-ce que je peux faire pour me bouger un petit peu ? Et moi, c'est le raisonnement que j'ai. Et parfois, c'est OK, je ne fais que 15 minutes de yoga ou j'essaye de marcher un petit peu. Mais j'essaye quand même d'avoir toujours ce raisonnement, cette manière de penser pour être la plus régulière possible. Et généralement, comme il y a des activités que je fais aussi avec d'autres personnes, avec des amis en l'occurrence, ça demande aussi un petit peu d'organisation. Donc on se dit... Tiens, tous les mercredis, pourquoi on n'irait pas se faire ça ? Ou Tiens, une fois par mois, pourquoi on n'irait pas se faire ça ? Voilà un petit peu le truc sur lequel il faut avoir de l'attention si vous voulez que ça puisse fonctionner, parce que sinon, ça ne fonctionnera absolument pas. Ça, c'est un petit peu les résistances que j'ai mises en avant, mais j'ai envie de vous mettre en avant quand même tout le reste que ça procure. Donc, comme je le disais tout à l'heure, c'est vrai que si vous voulez devenir excellent dans une activité, ça ne va peut-être pas être la meilleure manière de fonctionner. Par contre, pour autant, vous allez voir que quand vous vous adonnez à plein d'activités différentes, déjà, c'est un excellent moyen d'apprendre à se connaître. Qu'est-ce que j'aime en termes d'activités, comme style d'activité ? Qu'est-ce qui m'épanouit le plus ? Mais également, qu'est-ce que j'apprends à travers toutes ces activités-là ? Parce que moi, quand je fais du vélo, quand je fais de l'escalade, quand je fais de la course à pied, quand je fais du yoga, je n'apprends pas du tout les mêmes choses. Donc, c'est aussi un excellent moyen d'apprendre à mieux connaître son corps. de développer différentes habiletés, différentes compétences. En l'occurrence, pour vous donner des exemples précis, quand je fais par exemple du vélo, je vais à un cours de RPM, qui est un cours de vélo à haute intensité. Là, clairement, je sais que j'y vais pour travailler mon cardio, pour travailler ma force mentale, c'est-à-dire ma capacité à encaisser un effort à haute intensité. Parce qu'en plus, j'adore ça. Quand je vais faire du step, moi... qui est donc une certaine condition physique et qui n'y va pas en mettant trois blocs sous mon step pour qu'il soit super haut, j'y vais pour autre chose. Là, en l'occurrence, j'y vais pour travailler ma coordination parce que c'est un excellent moyen de le faire. J'y vais pour travailler la mémorisation parce que d'enchaîner différents mouvements d'une chorégraphie et ensuite de la répéter sans forcément suivre le prof, ça demande une certaine gymnastique mentale et ça ne s'acquiert pas au bout de deux séances. Donc pour moi, j'adore faire ça parce que ça m'apporte encore d'autres choses. Quand je fais du vélo en ville, juste dans mes trajets du quotidien, ça m'apporte encore autre chose. C'est-à-dire que maintenant, je suis super à l'aise par rapport aux voitures, par rapport aux piétons. Mes yeux sont un peu partout, donc ça m'a permis de développer mon niveau d'alerte. On va dire à quel point je vais être réactif par rapport à ce qui se passe. Si je vois, généralement, je suis capable d'anticiper, c'est ça aussi que ça permet d'apprendre, l'anticipation. Et ce qui fait que quand je suis au volant maintenant, en voiture... J'ai automatiquement une pensée pour les cyclistes et je sais qu'il y en a qui conduisent n'importe comment, donc je sais qu'il faut regarder un petit peu de partout. Mais ça se fait naturellement, je veux dire, je n'ai pas besoin d'y penser de manière très consciemment. Donc ça permet de développer ce genre de trucs. Quand je fais de l'escalade, c'est encore autre chose pour moi. Quand je grimpe, je ne suis pas forcément dans un effort ultra cardio. Par contre, au niveau musculaire, ça va solliciter différemment mes muscles. Je travaille vraiment l'endurance musculaire et puis je travaille aussi mes peurs, c'est-à-dire que j'ai quand même un peu peur de tomber parfois. Donc je travaille cette peur-là. Je travaille ma capacité à rester détendue, sereine, quand je suis sur un mur en train de grimper et que je commence à être à plus de deux mètres au-dessus du sol. Donc vous voyez à quel point vous pouvez travailler plein de choses différentes en faisant, en vous adonnant à différentes activités. Et c'est vraiment ça que j'ai envie de mettre en avant, c'est que si vous avez cette sensation d'être en stress parce que vous n'avez toujours pas entamé quoi que ce soit, on va dire, vous n'êtes toujours pas inscrit à une activité particulière, Ou vous avez la sensation d'avoir la pression de ne pas vous épanouir dans une activité parce que pour x ou y raison, vous n'avez peut-être pas encore eu l'occasion d'en découvrir d'autres. C'est une excellente manière, je pense, de le faire. Ou encore une autre raison, si vous êtes dans une parenthèse compliquée, et là je fais notamment référence aux personnes qui sont dans des traitements, qui vivent une maladie, notamment un cancer, et j'ai de la facilité à parler de ça puisque j'ai accompagné énormément de personnes là-dedans en ayant travaillé justement 7 ans en cancérologie. On ne peut pas toujours pratiquer ce qu'on aime faire, notamment si vous adorez faire de la boxe et que vous recevez des chimios et que vous avez ce qu'on appelle un pack, un dispositif implanté sous votre peau, juste au-dessus de votre poitrine. Là, vous n'allez pas forcément pouvoir faire de la boxe parce que vous risquez de vous faire mal, de vous prendre un coup dessus. Les efforts trop violents risquent aussi de faire bouger la chambre qui est implantée sous votre peau. C'est un exemple très précis que je vous donne là, mais parfois on est dans des contextes de vie qui font qu'on ne peut pas pratiquer comme on aimerait le faire. Et donc, c'est peut-être l'occasion pour vous d'aller tester d'autres choses, d'aller vous nourrir différemment, d'aller ouvrir votre esprit. Et moi, c'est ce que je suis... Je ne sais pas si contrainte, c'est le mot, puisque finalement, j'adore faire ça. Mais c'est aussi parce que je me suis mise à faire de la course à pied après avoir fait du basket. J'en ai fait pendant deux ans. J'ai fait plutôt du trail. Et j'ai été encore une fois un peu limitée parce que j'ai des problèmes de hanche, slash, de dos qui font que si je fais que ça, en fait, tout simplement, ça ne passe pas. Donc, je me suis retrouvée à devoir trouver d'autres solutions. que d'avoir finalement une seule passion. Je ne dis pas que ça ne va pas changer, mais en l'occurrence, là, ça fait plusieurs années que je fonctionne comme ça et ça m'aide à avoir plus de fluidité dans ma pratique, à le faire sans avoir, on va dire, un objectif ultra précis de performance ou un objectif de résultat ultra poussé. Ça m'aide vraiment, en fait, à garder cette régularité-là et je pense que c'est quelque chose que vous pourriez aussi avoir en tête, qui pourrait peut-être vous aider aussi. Oser explorer ça. Et... Tout à l'heure, je vous disais que j'avais quelque chose pour vous, c'est-à-dire que, vu que je sais que parfois, on n'a pas encore trouvé l'activité qui nous fait tant plaisir, j'ai l'intention de lancer un programme très prochainement, un programme collectif pour vous permettre de découvrir des activités, mais également pour vous permettre de travailler un peu sur ce qui vous empêche d'être épanoui à travers l'activité physique ou le sport, c'est-à-dire toutes les difficultés que vous pouvez rencontrer. Ça peut être des difficultés, un manque de confiance. ne pas vous sentir capable de réussir votre séance, ne pas vous sentir capable de faire ce qui vous est demandé si vous êtes dans un groupe par rapport aux autres. C'est également intéressant de travailler par rapport au regard des autres parce que parfois, on est très limité ou on a une pression qui fait qu'on n'est pas autant épanoui qu'on pourrait l'être. Et puis, il y a tout un tas d'autres difficultés, mais l'idée de ce programme, c'est vraiment ça. C'est d'une part de pouvoir tester quelques activités. mais aussi de pouvoir gérer toutes ces difficultés, tous ces freins à la pratique qui nous pèsent et qui nous empêchent de pratiquer de manière régulière et surtout dans la durée. Moi, je suis persuadée que vous pouvez trouver quelque chose d'épanouissant sur le long terme. Maintenant, c'est à vous de décider si vous avez envie de sauter ce pas-là et si vous avez envie de vous faire accompagner pour justement traverser cette situation dans laquelle vous êtes. J'ai un programme qui est... sur le point d'être lancé, ou en tout cas qui devrait l'être dans les prochaines semaines, si ce n'est pas le cas, ou slash prochain mois, mais vraiment prochainement. Restez, gardez l'œil ouvert, n'hésitez pas à me suivre sur les réseaux, et même je vous invite tout de suite, à la fin de cet épisode, à prendre contact avec moi pour me dire quelles sont vos difficultés, quelles sont les problématiques auxquelles vous faites face, si vous vous êtes sentis concernés par l'épisode du jour, et pour que derrière, je puisse réfléchir encore plus à ce programme-là que je vais faire naître, et qui, j'espère, vous aidera vous aussi. à trouver du plaisir dans la pratique de l'activité physique. J'espère que l'épisode vous aura apporté un autre point de vue, vous aura permis de voir que finalement, c'est possible de pratiquer un peu différemment, qu'on n'est pas obligé de suivre la norme qui est de s'inscrire dans une activité en septembre et de s'arrêter en juin. Je plaisante un peu avec ça, mais c'est vrai qu'on ne s'en rend pas compte, mais ça peut un peu peser. Donc j'espère que cet épisode vous aura apporté en tout cas un petit quelque chose et je vous retrouve très vite pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt ! Sous-tit

Description

La rentrée vient de passer et on vous demande "Alors, c'est quoi ton sport cette année ?". Un peu stressant si vous n'avez pas encore sauté le pas...


Dans cet épisode, je vous parle de mon expérience et de la manière dont je m'y prends pour avoir une activité physique régulière.


Écoutez l'épisode jusqu'au bout, j'ai quelque chose qui va peut-être vous intéresser.


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Tiens, c'est quoi ton sport, toi, à la rentrée ? Alors, je me suis retrouvée déstabilisée l'autre jour parce que j'étais dans une session collective d'échange en tant que pratiquante où, à un moment donné, on devait présenter chacun notre sport aux autres. Et sauf que moi, alors ça aurait été facile de répondre à cette question il y a une dizaine d'années en arrière, puisque mon sport, c'était le basket. J'adorais ça, c'était ma passion, je dormais, mangeais, buvais basket, je côtoyais des gens dans le basket au quotidien. Bref, j'étais vraiment à fond dans le basket et je ne m'imaginais pas faire autre chose. Sauf que ça a changé, ça a changé et ce n'est plus le cas en fait maintenant. Je n'ai plus un seul et unique sport et au contraire je m'adonne à ce que j'appelle le multisport, pour plusieurs raisons que je vais vous évoquer aujourd'hui. Mais en tout cas, cet épisode du jour... il est vraiment dédié à toutes les personnes qui viennent de voir la rentrée passer, qui n'ont franchi aucune porte, c'est-à-dire qui ne se sont pas inscrites à une activité particulière, qui ne savent pas quoi faire, qui ne sont pas épanouis dans leur activité actuelle, si vous en avez déjà une, qui sont en train de vivre une parenthèse de vie un peu compliquée qui fait que vous ne pouvez pas pratiquer peut-être la passion que vous avez d'habitude ou l'activité que vous aimeriez faire. Cet épisode, il est vraiment fait pour vous, et pour vous parler un petit peu de tout ça, je vais justement mettre en avant mon expérience personnelle. Donc d'habitude, justement, si vous m'écoutez depuis un certain temps, vous savez que j'interroge des personnes sur leur propre parcours avec l'activité physique. Moi, aujourd'hui, je vais vous en parler un petit peu de mon parcours pour justement faire en sorte que ça vous permette d'envisager les choses peut-être un peu différemment. Alors continuez d'écouter si ce sujet-là vous intéresse. Donc... Quand on m'a posé cette question-là de quel est ton sport ? Parle-moi de ton sport j'étais un petit peu démunie sur le coup. Alors pourquoi ? Parce qu'en fait, c'est vrai que quand on pose cette question-là, on sous-entend un peu qu'on devrait avoir un seul et unique sport. C'est un peu la norme, c'est vrai. Il faut dire que généralement, on s'inscrit à la rentrée à un sport ou une activité physique et on fait ça jusqu'à la fin de l'année scolaire. Et ensuite, l'année d'après, on voit si on se relance sur la même activité ou bien on change d'activité. Ça fonctionne beaucoup comme ça. Et ce que je fais moi, par exemple, c'est peut-être plus, on va dire, particulier. Et il y a peut-être moins de gens qui fonctionnent de cette manière. Mais peut-être que pour toutes les personnes que j'ai citées au départ, en tout cas ceux qui continuent de m'écouter, peut-être que ça pourrait justement vous aider d'envisager les choses un peu différemment. Donc, je me suis retrouvée à présenter du multisport, ce qui a d'ailleurs assez étonné tout le monde sur le moment. mais qui a permis un peu de réfléchir à chacun aux avantages et aux inconvénients que ça pouvait avoir. Et comme je vous l'ai dit, j'ai fait du basket pendant... Je ne vous ai pas dit pendant combien de temps, mais j'en ai fait pendant une quinzaine d'années. C'était ma passion. Moi, je m'imaginais basketeuse professionnelle. J'étais vraiment à fond là-dedans et j'adorais ça. Sauf que j'ai fini par arrêter pour plusieurs raisons. Déjà, il y avait quand même un peu une overdose parce que je ne faisais que ça. Et mine de rien, c'est un sport quand même très prenant. En tout cas, même si je ne jouais pas à très haut niveau ou à un gros niveau, c'était quand même très prenant pour moi. Et en plus de ça, quand on est dans un sport collectif, tous les week-ends, on a nos week-ends qui sont pris par les matchs. En fait, notre vie est assez rythmée autour du sport, autour de l'équipe en question. Et c'est parfois dur justement de faire autre chose et d'avoir la liberté de pouvoir se libérer un week-end pour aller en vacances, pour aller voir certains amis, pour voir sa famille, etc. Et moi, je crois que j'avais envie aussi de ça, de ne plus me retrouver dans la contrainte, mais plutôt... En tout cas, je voyais ce sport-là au bout d'un moment comme une contrainte. Donc, ce n'était plus pour moi intéressant de le continuer. Et puis, il y avait aussi des raisons plutôt en lien avec la santé qui faisaient que j'avais des problèmes de dos depuis très longtemps, que j'encaissais depuis longtemps et que je m'esquintais beaucoup. Bref, il y avait quand même des choses comme ça qui faisaient que la pratique n'était plus aussi agréable. Et les questions que je commençais à me poser, c'est combien de temps je vais pouvoir tenir ce rythme ou de cette manière ? Si mon corps est déjà tout esquinté alors que j'ai 22 ans ou 24 ans, je ne sais même plus quel âge j'avais à cette époque, mais bref, j'étais encore jeune et je le suis encore d'ailleurs. Mais j'avais envie de pouvoir continuer à pratiquer le sport ou l'activité physique pendant longtemps puisque j'ai toujours fait du sport ou toujours fait de l'activité physique. Je bouge beaucoup et pour moi, c'est naturel, ça fait partie de... Enfin, c'est un besoin en fait, un réel besoin. Donc j'avais envie de pouvoir continuer longtemps. C'est vrai qu'en ayant fait la fac de sport pour justement être enseignante en activité physique adaptée, qui est ma première casquette, ça m'a permis aussi de découvrir tout un tas d'activités à travers la fac. Mais j'avais cette envie-là, en commençant à travailler, de devenir aussi un peu, on va dire, meilleure dans mes enseignements et dans les cours que je pouvais donner à mes pratiquants. Donc c'est ce qui m'a permis aussi d'aller finalement tester plein d'activités à droite à gauche. Donc je me suis inscrite dans une salle de sport. pour pouvoir faire ça, pour pouvoir tester du step, de la zumba, du yoga, du pilates, toutes ces activités un petit peu plus, on va dire, de salle de sport. Et ça m'a permis de me rendre compte qu'il y avait aussi du positif là-dedans, finalement, à faire différents sports. Et que pour moi, qui n'avais plus, on va dire, un objectif en tête très précis par rapport au sport, mis à part de continuer à pratiquer tout au long de ma vie, j'avais plus, on va dire, d'objectif de performance ou de... d'objectifs de résultats très précis à ce niveau. J'avais d'autres objectifs, en fait. J'avais l'objectif d'être meilleure sur différentes activités pour ensuite être meilleure dans mon travail. Et puis, j'avais aussi l'objectif de découverte. Mais c'était pour moi peut-être des objectifs qui n'étaient pas aussi élevés et qui pouvaient justement, si j'avais choisi peut-être de faire que de la Zumba ou que du step, J'aurais peut-être parfois eu du mal à y aller parce que je n'avais pas un gros objectif ou en tout cas pas une passion aussi développée que quand je faisais du basket. Et pour moi, le fait de varier mes plaisirs, c'était une des manières les plus simples pour me stimuler et pour, on va dire, ne pas forcer sur ma motivation comme une bête et ne pas me retrouver dans mon canapé un jour sur deux parce que flemme d'y aller ou c'est pas grave, j'irai demain. Donc c'est un bon moyen, je trouve, pour moi de me motiver. et de ne pas avoir besoin de tant de volonté que ça pour le faire. Parce que d'une part, ça me permet d'aller dans différents environnements. En tout cas, maintenant, je ne vais pas que à la salle de sport. Je continue d'y aller, mais je ne fais pas que ça. Je fais aussi un peu de vélo en extérieur. Je fais aussi un peu de course à pied. Je fais aussi de temps en temps un peu d'escalade. J'essaie de varier. Je fais aussi un peu de yoga chez moi. Bref, je varie les lieux et juste de varier les environnements. Et du coup, selon l'activité que je vais faire, généralement, je varie aussi les personnes avec qui je vais le faire. Ça me procure une sorte de motivation simple et assez légère et qui me permet d'entretenir mon activité au quotidien. Mais il y a quand même trois freins là-dedans. Le premier, c'est que si vous, votre objectif, c'est vraiment de devenir bon dans quelque chose, de devenir excellent dans une activité, c'est peut-être pas, je dirais, la meilleure façon de faire. Parce que justement, en s'adonnant à plein de pratiques, vous comprenez bien que si je fais qu'une fois par semaine du vélo, qu'une fois par semaine de l'escalade, je ne peux pas être aussi bonne que si j'en fais quatre fois par semaine de chaque activité. Donc il y a ce truc-là qu'il faut avoir en tête. Par contre, si ce n'est pas votre objectif, du coup, je pense que ça vous permet d'avoir une solution assez intéressante à aller creuser davantage. Un deuxième frein, c'est peut-être le fait de varier un petit peu ces activités comme ça. Surtout si vous faites des activités seules, comme aller courir, comme aller marcher, comme aller faire de la musculation en salle de sport. En tout cas, si vous n'êtes pas avec quelqu'un, si vous n'êtes pas avec un coach ou si vous ne partagez pas ça avec une amie, un ami, ça peut être un peu dur si vous n'avez pas les connaissances de ces différents sports, de ces différentes activités. Et c'est ce qui faisait que pour moi, c'était assez simple, puisque de base, j'ai quand même toute ma formation qui fait que je connais beaucoup de choses sur le sport et sur l'activité physique. Mais je pense quand même que ce frein-là, il peut un peu sauter parce qu'on a accès maintenant à plein de ressources, des applications, des vidéos, justement des salles de sport dans lesquelles il y a des professionnels qui peuvent vous accompagner. Il y a quand même beaucoup de choses de nos jours qui permettent d'être aidés à ce niveau si on n'a pas les connaissances. Mais le frein, il peut quand même un peu résider dans le fait, perdurer dans le fait que ça demande un petit peu plus d'énergie quand on... On a besoin d'apprendre quelque chose de A à Z. Donc c'est pour ça, si vous pouvez vous faire accompagner, c'est encore mieux. D'ailleurs, je vous reparlerai de ça un petit peu plus tard. Maintenant, le troisième frein que j'ai pu identifier, c'est que si vous ne mettez pas votre propre cadre, c'est là où ça peut être compliqué. Parce que par exemple, à la salle de sport, généralement ça fonctionne comme ça. C'est vous qui vous inscrivez sur les cours que vous voulez, si c'est des cours collectifs. Donc ça vous demande de vous inscrire souvent semaine après semaine. C'est pas comme dans une association ou un club sportif où là, toutes les semaines, vous avez votre créneau et vous êtes censé y aller. Là, c'est un peu différent à la salle de sport. C'est à vous, en fait, de vous prendre en main pour faire le pas. Et on peut vite tomber si on fait du multisport comme je le fais. C'est-à-dire que, par exemple, le lundi, moi, je fais du vélo. Je fais ça en salle. Le mardi, je fais du step. Le mercredi, généralement, je fais de la muscu. Le jeudi... Ça dépend. Après, le reste de ma semaine, ça dépend un peu. C'est moins fixe. Parfois, je vais faire de l'escalade. Parfois, je vais courir dehors. Parfois, je vais juste faire du yoga. Je varie un petit peu. Mais en tout cas, là où ça peut être complexe, c'est qu'il faut avoir un certain raisonnement au quotidien pour que ça puisse fonctionner. Et le raisonnement, en tout cas, que moi, j'ai, c'est le suivant. C'est de me dire chaque jour qu'est-ce que je peux faire comme activité. Pas forcément une activité qui va me prendre trois heures parce que... J'ai un travail, j'ai mon entreprise, ça prend énormément de temps de la développer. Mais pour autant, j'ai envie de pouvoir en faire un peu tous les jours parce que je sais à quel point ça m'apporte du bien-être, à quel point ça m'apporte de nombreuses choses. Et je vais revenir un petit peu sur ça juste après. Mais donc, ça demande quand même de ne pas s'échapper tous les jours et de se dire, finalement, je n'ai pas le temps, donc je verrai ça demain. Ça peut vite finir comme ça. Donc la question à avoir au quotidien, c'est qu'est-ce que je peux faire là aujourd'hui comme activité ? Qu'est-ce que je peux faire pour me bouger un petit peu ? Et moi, c'est le raisonnement que j'ai. Et parfois, c'est OK, je ne fais que 15 minutes de yoga ou j'essaye de marcher un petit peu. Mais j'essaye quand même d'avoir toujours ce raisonnement, cette manière de penser pour être la plus régulière possible. Et généralement, comme il y a des activités que je fais aussi avec d'autres personnes, avec des amis en l'occurrence, ça demande aussi un petit peu d'organisation. Donc on se dit... Tiens, tous les mercredis, pourquoi on n'irait pas se faire ça ? Ou Tiens, une fois par mois, pourquoi on n'irait pas se faire ça ? Voilà un petit peu le truc sur lequel il faut avoir de l'attention si vous voulez que ça puisse fonctionner, parce que sinon, ça ne fonctionnera absolument pas. Ça, c'est un petit peu les résistances que j'ai mises en avant, mais j'ai envie de vous mettre en avant quand même tout le reste que ça procure. Donc, comme je le disais tout à l'heure, c'est vrai que si vous voulez devenir excellent dans une activité, ça ne va peut-être pas être la meilleure manière de fonctionner. Par contre, pour autant, vous allez voir que quand vous vous adonnez à plein d'activités différentes, déjà, c'est un excellent moyen d'apprendre à se connaître. Qu'est-ce que j'aime en termes d'activités, comme style d'activité ? Qu'est-ce qui m'épanouit le plus ? Mais également, qu'est-ce que j'apprends à travers toutes ces activités-là ? Parce que moi, quand je fais du vélo, quand je fais de l'escalade, quand je fais de la course à pied, quand je fais du yoga, je n'apprends pas du tout les mêmes choses. Donc, c'est aussi un excellent moyen d'apprendre à mieux connaître son corps. de développer différentes habiletés, différentes compétences. En l'occurrence, pour vous donner des exemples précis, quand je fais par exemple du vélo, je vais à un cours de RPM, qui est un cours de vélo à haute intensité. Là, clairement, je sais que j'y vais pour travailler mon cardio, pour travailler ma force mentale, c'est-à-dire ma capacité à encaisser un effort à haute intensité. Parce qu'en plus, j'adore ça. Quand je vais faire du step, moi... qui est donc une certaine condition physique et qui n'y va pas en mettant trois blocs sous mon step pour qu'il soit super haut, j'y vais pour autre chose. Là, en l'occurrence, j'y vais pour travailler ma coordination parce que c'est un excellent moyen de le faire. J'y vais pour travailler la mémorisation parce que d'enchaîner différents mouvements d'une chorégraphie et ensuite de la répéter sans forcément suivre le prof, ça demande une certaine gymnastique mentale et ça ne s'acquiert pas au bout de deux séances. Donc pour moi, j'adore faire ça parce que ça m'apporte encore d'autres choses. Quand je fais du vélo en ville, juste dans mes trajets du quotidien, ça m'apporte encore autre chose. C'est-à-dire que maintenant, je suis super à l'aise par rapport aux voitures, par rapport aux piétons. Mes yeux sont un peu partout, donc ça m'a permis de développer mon niveau d'alerte. On va dire à quel point je vais être réactif par rapport à ce qui se passe. Si je vois, généralement, je suis capable d'anticiper, c'est ça aussi que ça permet d'apprendre, l'anticipation. Et ce qui fait que quand je suis au volant maintenant, en voiture... J'ai automatiquement une pensée pour les cyclistes et je sais qu'il y en a qui conduisent n'importe comment, donc je sais qu'il faut regarder un petit peu de partout. Mais ça se fait naturellement, je veux dire, je n'ai pas besoin d'y penser de manière très consciemment. Donc ça permet de développer ce genre de trucs. Quand je fais de l'escalade, c'est encore autre chose pour moi. Quand je grimpe, je ne suis pas forcément dans un effort ultra cardio. Par contre, au niveau musculaire, ça va solliciter différemment mes muscles. Je travaille vraiment l'endurance musculaire et puis je travaille aussi mes peurs, c'est-à-dire que j'ai quand même un peu peur de tomber parfois. Donc je travaille cette peur-là. Je travaille ma capacité à rester détendue, sereine, quand je suis sur un mur en train de grimper et que je commence à être à plus de deux mètres au-dessus du sol. Donc vous voyez à quel point vous pouvez travailler plein de choses différentes en faisant, en vous adonnant à différentes activités. Et c'est vraiment ça que j'ai envie de mettre en avant, c'est que si vous avez cette sensation d'être en stress parce que vous n'avez toujours pas entamé quoi que ce soit, on va dire, vous n'êtes toujours pas inscrit à une activité particulière, Ou vous avez la sensation d'avoir la pression de ne pas vous épanouir dans une activité parce que pour x ou y raison, vous n'avez peut-être pas encore eu l'occasion d'en découvrir d'autres. C'est une excellente manière, je pense, de le faire. Ou encore une autre raison, si vous êtes dans une parenthèse compliquée, et là je fais notamment référence aux personnes qui sont dans des traitements, qui vivent une maladie, notamment un cancer, et j'ai de la facilité à parler de ça puisque j'ai accompagné énormément de personnes là-dedans en ayant travaillé justement 7 ans en cancérologie. On ne peut pas toujours pratiquer ce qu'on aime faire, notamment si vous adorez faire de la boxe et que vous recevez des chimios et que vous avez ce qu'on appelle un pack, un dispositif implanté sous votre peau, juste au-dessus de votre poitrine. Là, vous n'allez pas forcément pouvoir faire de la boxe parce que vous risquez de vous faire mal, de vous prendre un coup dessus. Les efforts trop violents risquent aussi de faire bouger la chambre qui est implantée sous votre peau. C'est un exemple très précis que je vous donne là, mais parfois on est dans des contextes de vie qui font qu'on ne peut pas pratiquer comme on aimerait le faire. Et donc, c'est peut-être l'occasion pour vous d'aller tester d'autres choses, d'aller vous nourrir différemment, d'aller ouvrir votre esprit. Et moi, c'est ce que je suis... Je ne sais pas si contrainte, c'est le mot, puisque finalement, j'adore faire ça. Mais c'est aussi parce que je me suis mise à faire de la course à pied après avoir fait du basket. J'en ai fait pendant deux ans. J'ai fait plutôt du trail. Et j'ai été encore une fois un peu limitée parce que j'ai des problèmes de hanche, slash, de dos qui font que si je fais que ça, en fait, tout simplement, ça ne passe pas. Donc, je me suis retrouvée à devoir trouver d'autres solutions. que d'avoir finalement une seule passion. Je ne dis pas que ça ne va pas changer, mais en l'occurrence, là, ça fait plusieurs années que je fonctionne comme ça et ça m'aide à avoir plus de fluidité dans ma pratique, à le faire sans avoir, on va dire, un objectif ultra précis de performance ou un objectif de résultat ultra poussé. Ça m'aide vraiment, en fait, à garder cette régularité-là et je pense que c'est quelque chose que vous pourriez aussi avoir en tête, qui pourrait peut-être vous aider aussi. Oser explorer ça. Et... Tout à l'heure, je vous disais que j'avais quelque chose pour vous, c'est-à-dire que, vu que je sais que parfois, on n'a pas encore trouvé l'activité qui nous fait tant plaisir, j'ai l'intention de lancer un programme très prochainement, un programme collectif pour vous permettre de découvrir des activités, mais également pour vous permettre de travailler un peu sur ce qui vous empêche d'être épanoui à travers l'activité physique ou le sport, c'est-à-dire toutes les difficultés que vous pouvez rencontrer. Ça peut être des difficultés, un manque de confiance. ne pas vous sentir capable de réussir votre séance, ne pas vous sentir capable de faire ce qui vous est demandé si vous êtes dans un groupe par rapport aux autres. C'est également intéressant de travailler par rapport au regard des autres parce que parfois, on est très limité ou on a une pression qui fait qu'on n'est pas autant épanoui qu'on pourrait l'être. Et puis, il y a tout un tas d'autres difficultés, mais l'idée de ce programme, c'est vraiment ça. C'est d'une part de pouvoir tester quelques activités. mais aussi de pouvoir gérer toutes ces difficultés, tous ces freins à la pratique qui nous pèsent et qui nous empêchent de pratiquer de manière régulière et surtout dans la durée. Moi, je suis persuadée que vous pouvez trouver quelque chose d'épanouissant sur le long terme. Maintenant, c'est à vous de décider si vous avez envie de sauter ce pas-là et si vous avez envie de vous faire accompagner pour justement traverser cette situation dans laquelle vous êtes. J'ai un programme qui est... sur le point d'être lancé, ou en tout cas qui devrait l'être dans les prochaines semaines, si ce n'est pas le cas, ou slash prochain mois, mais vraiment prochainement. Restez, gardez l'œil ouvert, n'hésitez pas à me suivre sur les réseaux, et même je vous invite tout de suite, à la fin de cet épisode, à prendre contact avec moi pour me dire quelles sont vos difficultés, quelles sont les problématiques auxquelles vous faites face, si vous vous êtes sentis concernés par l'épisode du jour, et pour que derrière, je puisse réfléchir encore plus à ce programme-là que je vais faire naître, et qui, j'espère, vous aidera vous aussi. à trouver du plaisir dans la pratique de l'activité physique. J'espère que l'épisode vous aura apporté un autre point de vue, vous aura permis de voir que finalement, c'est possible de pratiquer un peu différemment, qu'on n'est pas obligé de suivre la norme qui est de s'inscrire dans une activité en septembre et de s'arrêter en juin. Je plaisante un peu avec ça, mais c'est vrai qu'on ne s'en rend pas compte, mais ça peut un peu peser. Donc j'espère que cet épisode vous aura apporté en tout cas un petit quelque chose et je vous retrouve très vite pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt ! Sous-tit

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