Speaker #0Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Arrête de te faire des films ! Bon, peut-être que t'as déjà entendu ça mille fois de la part de tes proches, ou ça se trouve, c'est toi-même qui te le dis à toi-même, régulièrement, parce que tu sais que t'as l'habitude de te faire plein de films. Et moi, j'ai envie de te dire, arrête de vouloir arrêter de te faire des films, parce que c'est pas ça le problème. En fait, écoute la suite, tu comprendras mieux ce que j'ai envie de te dire. Bon, déjà, commençons par... Expliquer un petit peu de quoi il s'agit. Quand je dis se faire des films, je sous-entends à la fois des films plutôt catastrophes, mais aussi des films plutôt positifs. On peut se faire en fait deux grands types de films et c'est ces films-là. Et on va voir ce qui pourrait se passer ensemble si justement tu arrêtais de te faire des films au sens large. Donc que ce soit des films positifs ou des films plutôt négatifs. Déjà, le film catastrophe, il faut chercher à comprendre à quoi il sert. Parce que justement, il a une utilité, il sert à anticiper des trucs pas trop cools pour justement s'y préparer et faire en sorte qu'on soit mieux armé au moment voulu. Donc, si tu ne fais plus de films catastrophes, qu'est-ce qui peut se passer ? Tu risques parfois de tomber de haut. Et on a tous en tête un souvenir ou une histoire à raconter sur le sujet où justement, on s'était fait un film tellement cool, tellement trop bien. Et ça ne s'est finalement pas passé comme prévu, que justement, c'était plutôt la douche froide. Et quand on vit ça, c'est vraiment pas très agréable, justement, de vivre cette douche froide. Et c'est là que tu peux être déçu, c'est là que tu peux être triste, c'est là que tu peux être énervé, que tu peux culpabiliser, etc. Parce que tu étais tellement persuadé d'un truc génial, qu'en fait, tu en as oublié de voir peut-être les impondérables, de voir tous les petits grains de sable qui parfois se mettent en... se mettre en travers de notre chemin, se mettre dans nos rouages. Et c'est là où ça devient un petit peu problématique. Moi, par exemple, je me rappelle d'une situation où je m'en suis justement voulue. C'était sur l'un de mes bivouacs, donc j'aime bien partir. Alors, je ne le fais pas forcément très régulièrement, mais quand je le fais, j'aime bien justement partir à la montagne. Alors, je suis souvent accompagnée. Et pour aller faire un petit bivouac, ça peut être pendant un, deux, trois jours, peu importe. Mais j'aime bien ça parce qu'en plus, ça permet de couper. et parfois même juste en une nuit dans la nature, en fait, ça fait un bien fou. Et moi, ça me coupe terriblement, quoi. Enfin, terriblement dans le bon sens. Et bref, j'aime bien ça. Et donc, sur l'un de ces bivouacs, c'était en février. Donc déjà, je suis sûre qu'il y en a qui se disent mais elle est folle de partir bivouaquer en février. Mais vous saurez que de plus en plus, malheureusement, avec la météo qu'on a, et enfin, on va dire les conditions liées au climat, eh bien, il fait bon en février. La journée, il peut faire super beau. Bon, les nuits restent fraîches, mais bref, ce week-end-là, je suis partie avec une amie pour bivouaquer, et en fait, j'ai passé la nuit complète à me les cailler, mais vraiment me les cailler comme vous ne pouvez pas l'imaginer, parce qu'en fait, le sol était gelé, et je m'étais trompée de sac de couchage, parce que j'ai un sac de couchage qui est plutôt fait pour les températures très basses, et un sac de couchage qui est plutôt fait pour quand il fait chaud, l'été, etc., parce que je ne peux tout simplement pas me couvrir de la même manière comme... Quand on dort la nuit, on ne met pas le même nombre de couches et on n'a pas les mêmes couvertures, couettes, en fonction de la saison de l'année. Moi, ce que j'avais fait, c'est que j'avais pris mon duvet d'été pour cette sortie bivouac au mois de février. Donc, même s'il avait prévu un super temps avec un ciel ultra clair, clairement, ça ne suffisait pas du tout. Et je me l'ai su peler complètement. Donc, j'étais déçue, en fait, parce que... C'était complètement débile de ma part. J'aurais pu tout simplement prendre le bon duvet, sauf que je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête. Mais je n'ai pas du tout pensé à ça et je n'ai pas du tout imaginé le pire scénario qui pouvait être justement de passer une nuit complète à me les cailler. Et voilà, là où ça m'a menée de ne pas imaginer ce scénario, c'est que je n'ai pas anticipé correctement les choses. Et si je m'étais peut-être un peu plus imaginé ce scénario, je savais qu'il n'allait pas faire chaud. Mais si je m'étais davantage imaginé le truc tel que je l'ai vécu, je n'aurais jamais fait cette erreur. Ou je me serais peut-être posé la question deux fois. Attends, est-ce que tu as bien pris le bon duvet ? Est-ce que tu as bien pris le bon matériel ? Heureusement, j'avais d'autres choses pour me chauffer un peu, des chaufferettes, tout ça. Mais clairement, ce n'est pas suffisant quand tu es sur un matelas gonflable et qu'en plus, je n'avais pas forcément... Entre mon matelas gonflable et ma tente, il n'y avait rien. Je n'avais rien pour isoler la tente. Donc, c'était très froid. En plus... on avait, pour la petite anecdote, on avait posé notre tente. On était partis le soir et on avait posé notre tente. Le sol était déjà gelé. Donc en fait... aucune possibilité de se réchauffer. Et la nuit a été assez longue. Mais voilà ce qui peut se passer. Et ce qui se passe ensuite dans ces moments, c'est que tu regrettes et tu te dis, mais mince, mais pourquoi je n'y ai pas pensé ? Tu regrettes de ne pas avoir tout simplement anticipé ce genre de truc. Alors, je ne sais pas à quoi ça vous fait penser, vous, de votre côté, mais je suis sûre que vous avez des situations en tête. Et peut-être que maintenant que je mets le doigt dessus, peut-être que ça vous rappellera ce truc-là pour les prochaines fois où vous... Vous n'aurez pas anticipé, vous n'aurez pas pensé un peu plus aux petits films catastrophes qui pourraient arriver. Donc, on voit bien là, dans ma situation, que le film catastrophe, il a une utilité. L'utilité, c'est de mieux se préparer, de mieux anticiper pour justement éviter que le pire se produise. Mais là où ça devient justement un gros problème avec cette histoire de film catastrophe, c'est en fait si tu ne te fais que des films catastrophes. C'est vraiment si tu imagines que du négatif, que comment ça pourrait mal se passer justement. C'est là où ça devient problématique. Parce que quand tu ne fais que ça, que tu ne te fais donc pas de films positifs, en fait, tu ne t'autorises pas à prendre peut-être certains chemins parce que c'est trop risqué. Tu oses moins parce que tu as peur que, justement, le pire se produise. Et à force de répétition, je veux dire, si tu as l'habitude de ne faire que des films négatifs à chaque fois, dans toute situation, tu renforces ces trucs-là négatifs. Et surtout, petit à petit, tu vas... occulter le positif, c'est-à-dire que tu vas presque plus être capable de voir les choses positives pendant que tu vas vivre la situation en question. Parce que tellement tu es focalisé sur les mauvaises choses qui pourraient se produire, en fait, tu ne te rends même pas compte de ce qui se passe de positif. Et en plus de ça, ça met une pression énorme avant la situation en question, parce que si tu es branché à 100% sur le pire qui pourrait t'arriver, en fait, au fond de toi, tu ne vas pas avoir envie de la vivre, cette situation. Et alors, soit tu vas carrément baisser les bras et ne pas la vivre si c'est possible de faire ça, soit tu vas y aller, tu vas la vivre et tu vas être super mal. Et ça risque d'être un peu plus compliqué pour toi. Je vais donner un exemple pour illustrer ça. Imagine, il est prévu que tu ailles faire une rando avec un groupe de gens. Si tu ne t'imagines pas, si ton film catastrophe, c'est que tu ne t'imagines pas arriver au bout de cette rando et le film qui tourne en boucle, c'est... justement la sensation que tu vas marcher avec ce groupe-là et qu'à un moment donné, tu ne vas plus réussir à suivre et qu'en fait, soit tu vas être obligé de rentrer tout seul, faire demi-tour tout seul parce que ce n'est plus possible de continuer et drapeau blanc pour toi, tu n'arrives pas à aller plus loin ou soit même, le pire scénario peut-être que tu pourrais imaginer, c'est qu'en fait, à cause de toi, tout le groupe est obligé de faire demi-tour, de rentrer, de rebrousser le chemin et en fait, fin de l'aventure pour tout le monde. Et t'imagines si tu... tourne en boucle ce film-là, ce que ça peut avoir comme effet, d'une part, soit tu ne vas carrément pas y aller à cet événement de rando, soit si tu y vas, peut-être que pendant toute la rando en question, tu ne vas faire que te comparer aux autres personnes qui sont avec toi et tu ne vas même pas prendre du plaisir à observer le paysage qui t'entoure, à vivre le moment présent, parce qu'en fait, tu ne seras branché que sur les trucs négatifs, que sur tous les petits red flags qui pourraient s'allumer au fur et à mesure du chemin. Parce que justement, t'es trop branché sur ce truc-là qui est négatif. Et au final, quand on est dans cette boucle-là de films catastrophes à répétition, en fait, on en arrive à voir que le verre à moitié vide, justement. Et ça, c'est pas dénué de conséquences, parce que qu'est-ce qui se passe derrière ? T'es moins joyeux, tu te lasses peut-être plus facilement des choses, tu prends moins de plaisir, tu projettes peut-être aussi tes craintes sur les autres, etc. Ça entraîne en fait plein de trucs. pas très agréables, et aussi des comportements, des comportements qui vont avec justement ce genre de réflexion qu'on peut avoir, des comportements qui ne sont pas forcément intéressants pour nous et qui ne vont pas nous aider à progresser, à nous dépasser, à vivre peut-être des expériences qu'on n'aurait pas osé vivre autrement, à se lancer des défis, etc. Bon, et alors justement, quand on est dans cette spirale un peu négative, comment est-ce qu'on fait ? C'est sûrement la question que vous êtes en train de vous poser. Donc jusque-là, on a vu que ce qui était mauvais, c'était d'avoir une sorte de balance film catastrophe, film positif, plutôt déséquilibré. Parce qu'en fait, dans les deux cas, il y a du mauvais. Dans mon premier exemple, on a compris que si on ne se fait pas un minimum de film catastrophe, on en arrive comme moi à se pointer sur un bivouac en plein hiver à zéro degré, voire en dessous, avec le mauvais duvet. Et du coup, c'est vraiment une expérience qui n'est pas terrible à vivre. Et si à l'inverse, on n'est branché que sur le négatif et qu'on ne se fait pas un peu des films... positif, on n'en arrive à même pas profiter de ce qu'on a à vivre, on n'en arrive même parfois pas à aller vivre ce qu'on pourrait vivre, on passe à côté de certaines choses. D'ailleurs, le terme, quand je dis balance un peu déséquilibré, ce n'est peut-être pas le meilleur terme. On pourrait dire plutôt que la proportion entre les films catastrophes et les films positifs, elle n'est pas bonne. Parce qu'en fait, il ne faut pas chercher forcément à être un équilibre. C'est-à-dire la même quantité de films catastrophes que de films positifs, ce n'est pas ça, je pense, la solution. Et c'est certainement dépendant de chacun. C'est-à-dire qu'on n'a pas besoin de se faire la même quantité de films katas et de films positifs pour que ça se passe plutôt bien dans l'ensemble. Mais on a besoin, en fait, dans toute situation, ou en tout cas des situations qui nécessitent de se poser un peu ce genre de questions, on a besoin justement d'avoir en tête qu'il faut se faire des films catastrophes, mais qu'il faut aussi se faire des films positifs. Et si on se fait plutôt un film positif, il faut peut-être aussi penser aux films un peu plus catastrophiques. C'est plutôt ça la nuance, c'est de trouver la juste proportion pour vous, qui vous convient et qui fait que derrière, vous vivez mieux un peu votre quotidien aussi. Et pour justement rééquilibrer cette balance ou ces proportions, peu importe comment on appelle ça, et faire en sorte surtout d'avoir différents scénarios en tête, sachez que c'est un apprentissage et ça ne tombe pas du ciel. Tout comme on ne naît pas pessimiste, on ne naît pas positif, on naît de manière neutre, et derrière, en fonction de tout un tas de trucs, on devient un peu plus pessimiste ou un peu plus optimiste ou positif. C'est quelque chose qu'on alimente au fur et à mesure de nos expériences, au fur et à mesure de peut-être nos croyances, de tout un tas de choses. Et je n'ai pas envie de rentrer dans le sujet maintenant. Mais en tout cas, on ne naît pas comme ça. On le devient et on peut faire évoluer ça. Donc, se faire des films qui soient positifs ou négatifs, c'est aussi un apprentissage. Cette capacité-là à pouvoir justement se faire différents types de scénarios et pas se limiter à un seul scénario, pas s'enfermer à un seul scénario, parce que c'est là où ça devient un peu plus problématique. Et d'ailleurs, au début, ça ne se fait pas forcément automatiquement, cette histoire de se faire plusieurs films différents et de ne pas rester sur un monofilme. Ce n'est pas quelque chose qui se fait automatiquement, parce qu'en fait, on n'y pense tout simplement pas, on est dans nos pensées, on est concentré sur le film qu'on a en tête, sur ce qu'on s'imagine, etc. Mais on n'est pas tout de suite à s'imaginer, mais non, ça pourrait se passer aussi autrement, etc. Mais si vous mettez davantage d'attention dans les prochains jours sur ce petit truc-là qui est que... on se fait des films déjà en permanence, il faut l'avoir en tête, mais qui est de se dire, ok, attends, le film que je suis en train de me faire, c'est quoi comme style de film ? Est-ce que la situation que je vais vivre, elle se résume à ça ? Est-ce que c'est possible que ça se passe un peu autrement ? Bref, si vous branchez un peu votre cerveau sur le fait que vous êtes en train de vous faire un film précis, mais que ce film-là, ce n'est pas la réalité, tant que ça ne s'est pas produit, ce n'est pas la réalité, donc c'est que de l'imagination, derrière, c'est un premier pas. Et ensuite ? Vous allez justement pouvoir vous entraîner à réfléchir à de nouveaux scénarios et à le faire jusqu'à ce que ça devienne en fait un automatisme. Moi, maintenant, de mon côté, je me pose systématiquement et automatiquement la même question dans des situations où ça nécessite de le faire. Je ne dis pas que le matin, quand vous avez besoin de vous faire des tartines au beurre, vous n'avez pas... Bon, les tartines au beurre, je ne sais pas si c'est le meilleur pour la santé, pour la petite parenthèse, mais... Si vous voulez manger ça le matin, vous n'allez pas vous faire 15 films avant d'aller faire vos tartines. Mais il y a quand même des situations où c'est plus intéressant. Et surtout, là, je pense à l'activité physique, quand on se fait tout un tas de scénarios en tête sur ce qui pourrait se passer, si on sort dehors alors qu'il pleut, si justement on va découvrir une nouvelle activité, qu'on est entouré de gens et qu'on débute. Tous ces trucs-là, on est capable de se faire une montagne de films. C'est vraiment par rapport à ce genre de situation, entre autres, que... Ce que je vous dis, ça a de l'utilité. Mais bref, de mon côté, systématiquement et automatiquement, quand c'est nécessaire, je me dis la même chose. Je me dis, donc je me fais mon film de base, et ensuite je me dis, mais attends, imagine si ça ne se passe pas du tout comme ça. En fait, comment est-ce que ça pourrait se passer ? Si ça ne se passe pas du tout comme ça, ça signifie aussi de réfléchir à qu'est-ce que ça pourrait être à l'opposé de ce que j'ai imaginé jusque-là. Du coup, là, je renverse la tendance. Moi, en plus, j'ai tendance à être plutôt très positive. Donc, c'est bien que j'aille chercher aussi ce qui pourrait se passer de négatif. La preuve avec mon histoire de sac de couchage. Mais à l'inverse, quand je suis dans des phases un peu plus négatives, c'est bien que j'aille penser aussi à mais attends, oui, ça ne va peut-être pas se passer aussi bien que ça parce que c'est la première fois que je fais cette conférence. Mais qu'est-ce qui pourrait bien se passer aussi dans l'histoire ? Et peut-être que ça se passera super bien. Et c'est là où on va aller brancher notre cerveau sur d'autres manières de voir les choses. Parce que ça permet vraiment de brancher la partie créative de votre cerveau pour qu'elle aille chercher de nouveaux scénarios. Parce que de toute façon, comme je l'ai dit juste avant, la situation, elle ne s'est pas encore produite. Et vous pouvez donc vous imaginer mille et une choses. Tant que ça ne s'est pas produit, on ne peut pas dire que ça va réellement se passer comme ça. On peut simplement s'imaginer des choses et faire en sorte derrière qu'une fois le moment venu, on soit beaucoup mieux armé pour agir et pour réagir. dans un sens ou dans l'autre. PS, devenez pas non plus des masos de l'anticipation, parce que parfois on passe plus de temps à se faire des films qu'à réellement être dans l'action, réellement passer à l'action, et ça, ça peut terriblement nous empêcher justement d'avancer, donc il faut aussi trouver une certaine proportion. Mais globalement, si vous êtes plutôt du genre à ne vous faire que des films catastrophes, commencez à apprendre à vous faire des scénarios un peu plus positifs. Si à l'inverse vous ne faites que des films positifs, pensez à l'inverse. Et si vous avez l'impression de régulièrement tomber de haut par rapport à ce qui se passe dans votre vie, justement, vérifiez un peu cette notion-là d'équilibre entre les films que vous faites. Et à mon avis, ça se passera beaucoup mieux pour vous. Et d'ailleurs, partagez-moi vos films en message sur Instagram parce que j'ai envie de découvrir aussi votre créativité. Et puis si besoin, je pourrais même vous donner un nouveau scénario. Imaginez un scénario pour vous. supplémentaires pour vous aider à alimenter un peu cette créativité. Parce que vous verrez qu'à force, justement, de travailler cette partie-là de la créativité, vous allez petit à petit être de plus en plus créatif. Et c'est là que ça se fera automatiquement, plus naturellement, et ainsi de suite. Donc pour ça, pour être plus clair sur comment vous pouvez le faire, penchez-vous sur une prochaine situation que vous allez vivre. Et déjà, comment est-ce que vous l'imaginez, cette situation ? Là, au premier abord... Comment est-ce que vous imaginez que ça va se passer ? Et ensuite, une fois que vous avez imaginé le truc, dites-vous, imagine si ça ne se passe pas du tout comme ça. Comment est-ce que ça pourrait se passer ? Et laissez libre cours à votre imagination. D'ailleurs, n'oubliez pas de chercher quand même des scénarios positifs. Si vous êtes déjà branché sur un truc catastrophique, n'embrayez pas sur 45 000 autres scénarios catastrophes. Essayez d'en trouver aussi des plus positifs et vice-versa. Si vous avez de la facilité à trouver le négatif, concentrez-vous sur les scénarios positifs. Si vous avez de la facilité à trouver le positif, concentrez-vous un peu plus sur des choses plus négatives pour éviter de tomber de haut. Et ça me fait aussi penser, en parlant de tout ça, que j'ai un autre épisode, je ne sais plus combien de tièmes c'est, mais un épisode qui s'appelle Comment faire face à une situation nouvelle dans lequel ça fait vraiment lien avec ce que je viens de vous évoquer dans l'épisode. Donc n'hésitez pas à le chercher pour compléter un petit peu ce que je viens de dire, pour voir les choses encore sous un nouvel angle et vous aider à vous améliorer par rapport à ça, c'est-à-dire améliorer votre état d'esprit pour qu'il soit plus aidant pour vous et pour arrêter de vous mettre des bâtons dans les roues un maximum. On arrive à la fin de l'épisode. Si vous avez compris que le problème, ce n'est pas de justement se faire des films, mais que le problème, c'est de se faire que des films catastrophes ou de se faire que des films positifs, En fait, vous avez, je pense, tout compris. Maintenant, je vous laisse créer vos propres films et on se retrouve bientôt. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !