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Mouvemental

#51 "Le sport, c’est pas pour moi"… Vraiment ?

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26min |01/06/2025
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26min |01/06/2025
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Description

Tu t’es déjà dit que le sport, c’était pas ton truc ? Que d’autres étaient “faits pour ça”, mais pas toi ?

Compliqué d'adopter une activité physique régulière dans ce cas...


Mais sache que tu peux sortir de ce discours fataliste.

🚀 Dans cet épisode, je t'aide à :
- repérer ce qui t'amène à croire que le sport n'est pas fait pour toi
- redéfinir ta propre définition du sport pour te ré-approprier ta pratique
- ramollir cette croyance qui t'empêche de t'épanouir dans le sport !

Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


----------------------------

Retrouvez-moi par ici ⤵️

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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Est-ce que le sport n'est vraiment pas fait pour vous ? Ou on pourrait même se dire, est-ce que je suis fait pour le sport ? Ou est-ce que réellement le sport est fait plus pour certaines personnes que pour d'autres ? C'est une question que je trouve ultra pertinente, d'autant plus que j'entends très souvent de la part des personnes qui me contactent ou des personnes que j'accompagne. Des phrases du style « Non mais de toute manière, c'est pas fait pour moi, je vois très bien que c'est pas fait pour moi le sport » ou « Je vois très bien que je suis pas faite pour le sport, de toute manière, sinon j'y arriverais, ça serait naturel. » En fait, j'entends souvent ce genre de réflexion et je pense que ça a vraiment le mérite d'être évoqué dans un épisode de podcast tel que celui-ci pour justement vous aider peut-être à comprendre qu'il y a quelque chose qui vous bloque là-dedans. il y a quelque chose qui vous bloque qui vous bloquent non seulement dans la situation dans laquelle vous êtes, mais qui vous bloquent très certainement dans le fait de pouvoir passer dans une autre dimension, c'est-à-dire dans un autre comportement, dans un comportement plus actif de pratique, d'activité physique. Donc, moi, ce qui me marque toujours, c'est ce genre de réflexion. Et j'aimerais bien vous poser une autre question qui est plutôt, mais qu'est-ce qui me fait dire que le sport est fait pour moi ou non ? En fait, à quoi ? Enfin, sur quoi plutôt je me base pour savoir si le sport est fait pour moi ou non ? Quand on se pose cette question, les premières choses qui nous viennent généralement en tête, c'est... En fait, moi, je me base sur, par exemple, mes compétences. Je me base sur mes capacités physiques. C'est ce qui me fait dire si c'est fait pour moi ou pas. Parce que si je suis nulle là-dedans, et d'ailleurs, on me le dit souvent, c'est... De toute façon, je vois bien que ce n'est pas fait pour moi. Je suis nulle dans le sport. Je n'y arrive pas du tout. C'est trop compliqué, etc. ce genre de réflexion, peut-être que ça résonne chez vous. Et si ça résonne chez vous, c'est d'autant plus important de continuer d'écouter cet épisode. Et puis après, il peut y avoir des phrases du style « Non mais de toute manière, c'est beaucoup trop difficile » au sens de « j'ai pas la forme physique pour, je vois bien que je galère, je suis trop essoufflée, clairement, c'est pas fait pour moi. » Et ça, je l'entends trop souvent. Et il y a un problème là-dedans, c'est qu'en réalité... les compétences et les capacités physiques, donc la condition physique, la forme physique, viennent en faisant du sport, en pratiquant, et non l'inverse. C'est-à-dire que pour personne, alors bien sûr, ça ne veut pas dire que certaines personnes n'ont pas de prédisposition génétique ou de facilité, mais personne ne naît avec une condition physique hors norme d'entrée de jeu sans rien faire, c'est-à-dire sans faire aucun entraînement, sans faire aucun effort. Personne ne naît avec des compétences innées dans le sport sans avoir jamais rien fait. Il y a bien sûr, comme je viens de le dire, certaines personnes qui ont des facilités ou qui ont de meilleures prédispositions à la pratique sportive. Mais pour autant, on est tous obligés de passer par un exercice physique pour justement gagner en compétences, donc être meilleurs techniquement. mais aussi pour gagner en conditions physiques, améliorer notre cardio, avoir plus de souffle, avoir plus de muscles, se sentir plus fort, se sentir plus puissant, etc. Toutes ces choses-là, ça se travaille. Donc en fait, quand moi j'entends, non mais de toute manière, ce n'est pas fait pour moi parce que c'est trop compliqué, je n'y arrive pas, ou parce que je n'ai pas la forme physique qui va pour, c'est bien normal, en fait. C'est tout à fait normal et ça, c'est vraiment... Une première chose que j'aimerais vraiment que vous intégriez aujourd'hui, c'est de comprendre que ça fonctionne à l'inverse. C'est que vous avez l'indicateur que cela vous prouve, quand vous êtes dans la difficulté ou quand vous faites face à vos incapacités ou vos difficultés physiques, c'est très certainement parce que vous avez besoin de pratiquer. En tout cas, c'est ça le signal que j'aimerais que vous essayiez de comprendre aujourd'hui. Et non pas... Je sens que c'est difficile, je sens que je galère, je sens que je n'ai pas la forme physique, je n'ai pas les muscles, etc. Donc, ce n'est pas fait pour moi. Fonctionnons à l'inverse. Cette alerte-là devrait nous inciter plutôt à pratiquer pour justement devenir un petit peu meilleur techniquement et améliorer notre condition physique. Il peut y avoir aussi cette sensation d'être comme... en retard par rapport à d'autres. Parce que souvent, quand on se dit « c'est pas fait pour moi, je le vois bien » parce que je vois bien qu'autour de moi, il y en a qui sont sportifs et pour qui c'est facile, ils arrivent à en faire tous les jours, ils ont envie d'aller en faire, ils sont passionnés, ils en font énormément, etc. Souvent, on est aussi dans la comparaison quand on a ce genre de réflexion. Au fond de nous, ça fait un peu comme « oui, il y a un décalage, je vois bien que cette personne-là a ce genre de facilité plus cette condition physique-là. » Moi, je vois bien que je n'ai pas ça, donc clairement, c'est encore moins fait pour moi. C'est un peu, là, je tire des conclusions, mais notre cerveau fonctionne beaucoup avec des raccourcis mentaux de ce genre-là. Et il y a de grandes chances que ce soit le cas. Donc souvent, on a l'impression d'être en retard un peu par rapport à d'autres ou de ne pas être à la hauteur. On peut utiliser différents termes, mais il faut aussi se dire que chez ces personnes auprès de qui on se compare, la majorité de ces personnes, je ne sais pas à quel point vous les connaissez, mais si c'est le cas, peut-être que vous... En y réfléchissant, vous savez qu'elles ont commencé le sport très tôt, peut-être très jeune, peut-être qu'elles en ont toujours fait, peut-être qu'elles ont baigné dans un environnement où l'activité physique prédominait, et peut-être que ce n'est pas votre cas. Et ça, c'est important de l'avoir en tête. C'est comme si, je ne sais pas, peut-être que vous aimez le dessin, que vous avez toujours dessiné. Forcément, pour vous, c'est plus facile que pour moi, qui n'ai jamais réellement dessiné. si je m'y mettais maintenant, je me sentirais clairement en décalage par rapport à vous. Pareil, si là, vous avez envie de vous mettre à la poterie, vous n'en avez jamais fait, et vous voyez que votre voisin est très bon, peut-être que lui, il en fait depuis 15 ans. Et donc, c'est normal que vous n'en soyez pas au même niveau, au même stade. Donc, c'est important aussi, déjà, de se comparer avec des personnes pour qui on est à peu près sur la même longueur d'onde. C'est-à-dire que la longueur d'onde, ce n'est peut-être pas le moment terme, mais en tout cas de faire des comparaisons qui sont... utile, au sens de là, si je me compare à quelqu'un qui en a toujours fait, effectivement, je ne vais pas me sentir sportive. Si je me compare à quelqu'un qui s'y est mis récemment, ok, peut-être que ça va me donner plus d'envie, plus d'espoir d'essayer, parce que je vois que c'est faisable même pour quelqu'un qui n'a pas forcément eu un passé sportif, qui n'a pas forcément eu une éducation physique. D'ailleurs, c'est pour ça aussi que je fais des épisodes de témoignages avec des personnes qui viennent parler un petit peu de leur parcours. d'activité physique. Alors dernièrement, c'était avec une athlète de haut niveau qui raconte justement comment ça s'est passé pour elle au moment où sa carrière s'est terminée et qu'elle s'est retrouvée un petit peu dans le grand bain comme tout le monde. Mais j'ai aussi d'autres épisodes où là, vous pouvez entendre des personnes qui n'ont pas forcément été sportives toutes jeunes et qui s'y sont mises petit à petit, qui ont développé une pratique d'activité physique et maintenant qui ont beaucoup plus de facilité à le faire. Et c'est auprès de ces gens-là qu'il faudrait essayer de vous inspirer et de vous comparer, parce que ça vous prouvera d'autant plus que c'est possible. Et je pense qu'on a besoin d'entendre ce discours quand on ne se sent pas sportif, quand on ne se sent pas « appartenir » au monde du sport. On a besoin de trouver des comparaisons qui sont aidantes, et on a besoin de se rassurer, parce qu'on n'a pas encore confiance suffisamment en nous et en nos capacités pour y arriver. Et le problème, un petit peu dans tout ça, c'est qu'on voudrait vraiment que ce soit inné pour vous. On voudrait que le sport, ce soit quelque chose de facile, de naturel, un peu comme ça, on a un claquement de doigts, qu'on y arrive, en fait. Mais prenons un petit temps de pause et réveillons-nous vraiment à ce niveau, parce que si on regarde un petit peu les personnes, comme je l'ai dit juste avant, qui nous entourent, qui sont peut-être sportives, en fait, comment ça s'est passé pour elles ? Et ça s'est très certainement passé de cette manière-là, c'est-à-dire qu'elles ont commencé petit à petit, peut-être qu'elles étaient très jeunes, peut-être pas, peu importe. Mais ça s'est fait progressivement. En fait, la pratique de l'activité physique, se mettre au sport, c'est comme un voyage. Ça se fait par étapes, ça se fait par petits pas, etc. Et à chacun son chemin de progression. On ne progresse pas tous de la même manière, que ce soit dans le sport, que ce soit dans le travail, que ce soit dans certaines compétences comme la lecture, l'analyse. Bref, on évolue tous à des rythmes différents. et... je crois qu'il faut respecter aussi notre propre rythme et pas toujours regarder chez le voisin comment ça se passe, parce que c'est pas forcément toujours plus vert d'ailleurs ça je pense que tout le monde le sait mais en tout cas, c'est de se rappeler ça qu'on a envie que ce soit inné mais en même temps, revenons les deux pieds sur terre tout n'est pas inné dans la vie voire même, qu'est-ce qui est inné ? bon ça c'est encore un autre sujet, sujet peut-être philosophique et donc c'est pour ça que pour devenir meilleur en sport Il faut, comme je l'ai dit juste avant, le voir comme un voyage, comme un processus sur le long terme, comme un chemin sur lequel on avance progressivement, pas à pas et donc à notre propre rythme. Maintenant, le problème quand on dit que... le sport n'est pas fait pour soi, c'est qu'on n'est pas orienté dans un état d'esprit enclin à changer les choses. C'est-à-dire qu'on est plutôt dans un état d'esprit qui nous gèle dans notre propre expérience, dans notre propre situation, et c'est là où c'est problématique. Parce que quand on dit « ce n'est pas fait pour moi » , à quel moment je suis orientée vers la possibilité que ça le soit ? À quel moment je suis orientée vers la possibilité que finalement, je puisse un jour m'épanouir dans une pratique sportive ? On ne l'est pas réellement. Et c'est important pour justement réussir, si vous avez un brin à l'intérieur de vous, d'envie de vous mettre davantage à l'activité physique, c'est important de se tourner progressivement vers ce qu'on appelle un état d'esprit de croissance. C'est un état d'esprit dans lequel on recherche à évoluer, on recherche à grandir, à progresser. On a cette envie de s'améliorer en tant qu'être humain. Et cet état d'esprit de croissance, c'est celui qui nous mènera à un moment donné vers un futur plus épanouissant. Donc, au lieu de se dire, voilà, ce n'est pas fait pour moi, de toute manière, je suis nulle, je vois bien que je n'y arrive pas, je galère alors que les autres y arrivent bien autour de moi. Ce n'est peut-être pas ça qu'il faut se dire. C'est peut-être pas parce que j'ai eu des difficultés ou c'est pas parce que je suis dans la difficulté, notamment pour m'y mettre, que ce n'est pas fait pour moi. C'est peut-être justement parce que c'est difficile que ça signifie ou que je comprends que j'en ai besoin, en fait. Que j'en ai besoin, que j'ai besoin de m'entraîner, que j'ai besoin de faire quelque chose. C'est vers ça que j'aimerais vous amener. Vers un état d'esprit qui va davantage vous pousser à faire un peu différemment ou qui va davantage vous pousser vers... Peut-être, à un moment donné, une pratique physique plus épanouissante, parce que, justement, on ne verra plus le sport comme une fatalité, comme « ce n'est pas fait pour moi » , ça, c'est une sorte de fatalité dans laquelle on se coince. Maintenant, comment est-ce qu'on peut voir les choses sous un nouvel angle ? Comment on peut aussi se parler à l'intérieur de notre tête ? J'en parle régulièrement dans les épisodes de podcast. la manière dont on se parle a une grande influence derrière sur... nos émotions, nos ressentis et derrière sur nos comportements. C'est important de cultiver des pensées qui sont plutôt aidantes, qui ne sont pas toujours positives. Ce n'est pas forcément ça le terme, mais en tout cas qui nourrissent quelque chose chez nous de plus intéressant, de plus utile, de plus aidant. Donc l'important, ce n'est peut-être pas tant de se demander est-ce que le sport est fait pour moi ou pas, mais peut-être plutôt Qu'est-ce que le sport pourrait m'apporter que je n'ai pas aujourd'hui ? Et ce n'est pas mon niveau, là je vais parler même personnellement, ce n'est pas mon niveau ni ma performance qui me font dire si c'est fait pour moi ou pas. C'est en fait qu'est-ce que ça m'apporte derrière. Et je vais vous donner différents exemples. Quand je vais courir par exemple, si je fais ça en fin de journée, quand je vais courir, pour moi ça me sort du boulot, ça me sort la tête de ce que j'étais en train de faire, ça me vide la tête. surtout quand c'est difficile quand l'effort est difficile parce que quand l'effort est difficile ce qui est génial là-dedans c'est que je ne peux pas me concentrer sur mes problèmes persos, je ne peux pas me concentrer sur mon boulot, non c'est impossible je dois gérer mon effort pour que ça se passe le mieux possible donc ça c'est aussi une manière de parce que je sais que beaucoup de personnes qui m'écoutent n'aiment pas être dans l'effort, parce que être dans l'effort ça signifie peut-être à vos yeux je suis faible ou je n'y arrive pas, ça vous met face à vos propres difficultés, vos propres incapacités. Or, et si c'était le moyen, là dans mon exemple, de le voir comme une manière de se concentrer sur autre chose que sur nos problèmes de vie ou sur nos problèmes de boulot, etc. Donc moi, par exemple, la course à pied, ça peut me permettre ça dans certaines situations. Parfois, ça m'apporte autre chose. En l'occurrence, si j'y vais après le boulot, ça peut être ça. Après, pour donner d'autres exemples, Quand je danse, par exemple, parce que j'adore danser et notamment faire de la danse de couple, ça me permet de me connecter avec de nouvelles personnes, de rencontrer de nouvelles personnes, de partager un moment, un moment qu'on kiffe, qu'on adore parce que la musique est chouette, parce qu'on est dans une belle énergie. et ça permet de partager ça avec différentes personnes. Ça permet d'apprendre aussi à... Pour moi, ça m'aide à lâcher prise alors que je passe beaucoup de temps tant d'habitude à contrôler ce que je fais dans le cadre de mon travail, notamment. Donc, ça me nourrit de plein de choses. Et là, je ne suis même pas en train de vous donner des exemples de ce que ça m'apporte sur le plan de la santé. Parce que, oui, on entend sans cesse qu'il faut bouger pour sa santé, mais je pense que pour que ce soit profondément motivant, il faut aller chercher des choses qui nous parlent à chacun et chacune de nous. Moi, en l'occurrence, ce que je vous évoque, c'est ce qui me parle à moi. Quand je fais de la rando, ça me fait découvrir de nouveaux paysages, ça me fait sortir de chez moi. Et le fait de sortir de chez moi, ça m'ouvre un petit peu les yeux vers le monde, ça m'ouvre, là en l'occurrence, sur la nature, sur des choses que je n'ai pas la possibilité de voir parce que j'habite en ville, d'habitude. Donc ça m'ouvre sur d'autres formes de choses que je ne vois pas forcément habituellement. Ça me permet d'ouvrir mon esprit, et ça c'est quelque chose d'important pour moi, parce que je suis assez curieuse. Et parce que j'ai besoin, d'ailleurs, je le dis dans plusieurs épisodes, de sortir comme ça, s'aérer, alors que ce soit en nature, mais en tout cas dans un autre environnement que celui dans lequel on vit au quotidien. Ça permet vraiment de nous aider à voir les choses sous un nouvel angle. Parce qu'on sort comme si un petit peu on déplaçait notre caméra sous un autre angle, parce qu'on n'est plus tout le temps au même endroit. Et ça, je trouve ça génial. aussi le fait de... de booster un peu la créativité. Parce que je vois d'autres choses, donc ça me nourrit autrement, ça m'apporte d'autres choses dans mon cerveau, dans mon champ visuel. Et donc forcément, si j'ai plus de matière ou de la matière différente dans ma tête, derrière, je suis peut-être plus créative. Ça m'ouvre en tout cas, moi, la créativité. Et je ne m'en rends pas tout le temps compte sur le moment. Parfois, on s'en rend compte, peut-être que ça vous est déjà arrivé, de marcher, je ne sais pas moi, dans la rue, de marcher dans la nature et de repenser à un truc et de vous dire... Ah mais c'est ça en fait la solution, d'avoir comme un, je ne sais plus comment on appelle ça, mais une sorte de eureka, j'ai trouvé, c'est exactement ça. C'est parce qu'en fait on est sorti dans un autre environnement, comme si on était sorti la tête du guidon, la tête de l'eau, peu importe l'expression, et ça permet justement de trouver des réponses par moment, c'est exactement ça. Maintenant, j'ai une autre question, c'est en fait, qu'est-ce qui vous bloque dans l'idée que le sport n'est pas fait pour vous. Qu'est-ce qui vous fait dire ça, en fait ? Qu'est-ce qui vous bloque là-dedans ? Qu'est-ce qui vous bloque dans cet état d'esprit-là ? Et ça peut être peut-être une mauvaise expérience par le passé en cours d'EPS. Ça peut être un échec particulier que vous avez vécu. Ça peut être des moqueries que vous avez malheureusement dû supporter à un moment donné. Il peut se passer plein de... plein d'expériences, puisque ce sont nos expériences, entre autres, qui nous façonnent. Et c'est important aussi, à un moment donné, de se rappeler le pourquoi on pense ça. Parce que si on se rappelle qu'effectivement, ce qui s'est passé à l'école, ou les cours qu'on a suivis, les cours d'EPS, ne nous convenaient pas, on ne se sentait pas à l'aise, effectivement, aujourd'hui, ça peut avoir cette tendance-là. On peut avoir tendance à projeter ce qui s'est passé par le passé dans les situations futures. Mais rappelez-vous bien que ce n'est pas ce qui se passe maintenant. Ce que vous avez vécu par le passé, ce n'est pas d'actualité. Ça ne l'est plus. C'est vous, nous, je me compte aussi là-dedans, qui faisons perdurer cette perception, cette image qu'on a construite de l'activité physique. On fait durer, c'est comme si on faisait durer un mauvais souvenir et qu'on voulait inconsciemment, bien sûr, mais le reporter, le répéter en boucle et en boucle parce que ça fait partie aussi de notre histoire. Or, laissons un petit peu ce qui s'est passé dans le passé. Et là, ce que j'ai envie aussi de vous aider à voir peut-être autrement, c'est certainement de créer une nouvelle histoire avec l'activité physique. J'aime bien utiliser ce terme-là, mais en fait, de redéfinir. Ce que c'est que pour vous le sport ? Ce que c'est pour vous que pratiquer une activité physique ? Redéfinissez ça en fonction de vous, votre propre définition du sport, pas la définition que vous allez trouver dans le Larousse ou la définition qu'on entend régulièrement dans les différentes émissions télé ou autres pour nous expliquer la différence entre le sport et l'activité physique. Là, il n'est pas question de ça, en fait, pour vous aider à passer à l'action. Il est question de redéfinir sa propre... son propre sens à l'activité physique, le propre sens de l'activité physique, le propre sens que l'on met derrière le mot sport. Et donc, vous allez pouvoir maintenant, je pense, redéfinir une nouvelle façon de voir le sport, peut-être plus positivement, mais surtout une façon qui vous appartienne, qui soit la vôtre, qui ne soit pas celle du voisin. Parce que votre voisin, peut-être que pour lui, faire du sport, c'est ne plus en pouvoir, c'est en faire tous les jours pendant au moins deux heures. J'en sais rien, je dis des choses vraiment au hasard. Mais pour vous, ce n'est peut-être pas ça. Pour vous, c'est peut-être autre chose. C'est peut-être pratiquer une activité. en binôme parce que vous aimez partager des moments à deux. C'est peut-être pratiquer une activité où il y a de la musique parce que vous adorez l'environnement musical. A chacun sa propre définition. Alors bien sûr, après, là je fais vraiment la différence entre avoir sa propre définition et le fait qu'effectivement, une certaine quantité d'activité physique, une certaine fréquence d'activité physique, une certaine intensité d'activité physique va nous amener à avoir des bénéfices très spécifiques sur notre santé et notre bien-être. Là, je fais la distinction des deux. Si ce n'est pas clair, vous reviendrez vers moi, j'ai envie de dire ça. Non, c'est tout simplement de vous dire que, oui, effectivement, le sport, l'activité physique, ça a des définitions très particulières. Si on ouvre le dictionnaire, on les trouve. Mais c'est en ça qu'on fait référence quand on parle justement des recommandations en activité physique. Souvent, on se base sur ces définitions-là. Mais c'est important aussi d'avoir sa propre définition pour, en quelque sorte, progressivement, se réapproprier l'activité physique à sa manière, le voir différemment, ne plus voir ça comme l'image qu'on s'est construite pendant des années et des années, comme la manière dont on le voyait quand on avait 10 ans, 5 ans, 15 ans. C'est important... encore une fois, de ne pas suivre la définition du voisin, ni même de faire comme le voisin ou encore moins, ou pas forcément de suivre la définition que la société nous dicte, mais c'est vraiment d'un moment donné se poser la question et de se poser la question à soi-même, en fait. Peut-être que depuis toutes ces années, vous n'utilisez pas la bonne notice. Peut-être qu'elle ne vous parle pas, cette notice que vous essayez de suivre, en fait, c'est ça. Peut-être qu'elle n'est pas faite pour vous. C'est un peu comme si vous deviez monter un meuble et que vous preniez la notice en chinois. Vous n'allez jamais y arriver, en fait, parce que cette notice, elle ne vous parle pas. Elle n'est pas faite pour vous, elle n'a pas été rédigée pour vous. Et justement, en essayant de suivre ce que tout le monde fait ou ce que les autres font, le voisin, la société nous dicte, en fait, on est sur une sorte de notice commune, mais qui ne convient pas forcément à tout le monde. Par contre, on va pouvoir, à un moment donné, choisir cette notice ou peut-être la créer ou peut-être se faire aider pour la créer, cette notice, pour en fait mieux comprendre ce dont on a besoin, mieux comprendre ce qui va fonctionner pour nous ou ce qui ne va pas fonctionner pour nous, et ensuite pouvoir créer une relation différente avec l'activité physique qui soit une relation plus saine en quelque sorte. Je pense que ça, ce que je viens de vous dire à la fin de cet épisode, C'est vraiment un premier pas vers une réconciliation avec le sport. C'est vraiment un premier pas vers une réconciliation avec le sport pour vous. Et le sport, gardez-le bien en tête, le sport ne vous fait pas de mal. Ce n'est pas le sport qui cherche à vous faire du mal, c'est la manière dont vous le percevez qui vous fait du mal. C'est toute cette représentation, c'est toute la manière dont vous avez construit le sport dans votre tête et l'activité physique dans votre tête qui vous fait du mal. Mais ça, ce n'est pas la réalité. Vous avez la possibilité de créer quelque chose de différent dans votre tête pour ensuite vivre les choses de manière beaucoup plus agréable, pour mieux vivre votre pratique de l'activité physique et surtout vous mettre moins de bâtons dans les roues pour la suite. Ça, moi, je vous invite réellement à vous poser toutes ces questions que j'ai pu vous poser pendant toute la durée de cet épisode. Et surtout... à ne pas rester comme ça, sans réponse, à ne pas rester sans rien faire derrière. Parce que si vous en êtes là, au bout de cet épisode, c'est que vous avez envie de faire bouger les choses. Vous êtes attiré d'une certaine manière par une pratique plus épanouissante, même si vous sentez qu'il y a encore des choses qui bloquent, que vous n'êtes pas encore 100% amis avec le sport ou l'activité physique. Peut-être que c'est déjà un premier pas. Et moi, si je peux vous aider à travers Mouvementale, donc bien sûr le podcast avec tous les épisodes que vous avez à disposition, il y en a plus de 50 maintenant, mais aussi à travers peut-être un accompagnement plus personnalisé, avec plus de soutien aussi, parce que c'est super important au début, quand on se lance et qu'on n'est pas encore en confiance, qu'on n'est pas encore à l'aise dans la pratique, c'est important de trouver des personnes pour se faire aider ou pour s'entourer et se sentir soutenu. N'hésitez surtout pas. Si vous ressentez même pleinement le besoin de vous faire aider là-dessus, parce que certainement qu'en écrivant une nouvelle histoire avec l'activité physique, vous allez ouvrir de nouvelles portes pour vous, gagner en compétence sur certaines choses. Si vous gagnez en compétence, si aussi vous gagnez en capacité physique, vous allez voir que vous allez davantage aimer le sport parce qu'on aime les choses dans lesquelles on est meilleur ou dans lesquelles on est bon ou bonne, généralement. Donc, plus on gagne aussi là-dessus, plus derrière, on va aimer aussi la pratique de l'activité physique. Donc, je reste à votre disposition pour vous aider et je vous souhaite une très belle journée et à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt ! Merci.

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Tu t’es déjà dit que le sport, c’était pas ton truc ? Que d’autres étaient “faits pour ça”, mais pas toi ?

Compliqué d'adopter une activité physique régulière dans ce cas...


Mais sache que tu peux sortir de ce discours fataliste.

🚀 Dans cet épisode, je t'aide à :
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- redéfinir ta propre définition du sport pour te ré-approprier ta pratique
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Bonne écoute 🎧

Magali


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🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Est-ce que le sport n'est vraiment pas fait pour vous ? Ou on pourrait même se dire, est-ce que je suis fait pour le sport ? Ou est-ce que réellement le sport est fait plus pour certaines personnes que pour d'autres ? C'est une question que je trouve ultra pertinente, d'autant plus que j'entends très souvent de la part des personnes qui me contactent ou des personnes que j'accompagne. Des phrases du style « Non mais de toute manière, c'est pas fait pour moi, je vois très bien que c'est pas fait pour moi le sport » ou « Je vois très bien que je suis pas faite pour le sport, de toute manière, sinon j'y arriverais, ça serait naturel. » En fait, j'entends souvent ce genre de réflexion et je pense que ça a vraiment le mérite d'être évoqué dans un épisode de podcast tel que celui-ci pour justement vous aider peut-être à comprendre qu'il y a quelque chose qui vous bloque là-dedans. il y a quelque chose qui vous bloque qui vous bloquent non seulement dans la situation dans laquelle vous êtes, mais qui vous bloquent très certainement dans le fait de pouvoir passer dans une autre dimension, c'est-à-dire dans un autre comportement, dans un comportement plus actif de pratique, d'activité physique. Donc, moi, ce qui me marque toujours, c'est ce genre de réflexion. Et j'aimerais bien vous poser une autre question qui est plutôt, mais qu'est-ce qui me fait dire que le sport est fait pour moi ou non ? En fait, à quoi ? Enfin, sur quoi plutôt je me base pour savoir si le sport est fait pour moi ou non ? Quand on se pose cette question, les premières choses qui nous viennent généralement en tête, c'est... En fait, moi, je me base sur, par exemple, mes compétences. Je me base sur mes capacités physiques. C'est ce qui me fait dire si c'est fait pour moi ou pas. Parce que si je suis nulle là-dedans, et d'ailleurs, on me le dit souvent, c'est... De toute façon, je vois bien que ce n'est pas fait pour moi. Je suis nulle dans le sport. Je n'y arrive pas du tout. C'est trop compliqué, etc. ce genre de réflexion, peut-être que ça résonne chez vous. Et si ça résonne chez vous, c'est d'autant plus important de continuer d'écouter cet épisode. Et puis après, il peut y avoir des phrases du style « Non mais de toute manière, c'est beaucoup trop difficile » au sens de « j'ai pas la forme physique pour, je vois bien que je galère, je suis trop essoufflée, clairement, c'est pas fait pour moi. » Et ça, je l'entends trop souvent. Et il y a un problème là-dedans, c'est qu'en réalité... les compétences et les capacités physiques, donc la condition physique, la forme physique, viennent en faisant du sport, en pratiquant, et non l'inverse. C'est-à-dire que pour personne, alors bien sûr, ça ne veut pas dire que certaines personnes n'ont pas de prédisposition génétique ou de facilité, mais personne ne naît avec une condition physique hors norme d'entrée de jeu sans rien faire, c'est-à-dire sans faire aucun entraînement, sans faire aucun effort. Personne ne naît avec des compétences innées dans le sport sans avoir jamais rien fait. Il y a bien sûr, comme je viens de le dire, certaines personnes qui ont des facilités ou qui ont de meilleures prédispositions à la pratique sportive. Mais pour autant, on est tous obligés de passer par un exercice physique pour justement gagner en compétences, donc être meilleurs techniquement. mais aussi pour gagner en conditions physiques, améliorer notre cardio, avoir plus de souffle, avoir plus de muscles, se sentir plus fort, se sentir plus puissant, etc. Toutes ces choses-là, ça se travaille. Donc en fait, quand moi j'entends, non mais de toute manière, ce n'est pas fait pour moi parce que c'est trop compliqué, je n'y arrive pas, ou parce que je n'ai pas la forme physique qui va pour, c'est bien normal, en fait. C'est tout à fait normal et ça, c'est vraiment... Une première chose que j'aimerais vraiment que vous intégriez aujourd'hui, c'est de comprendre que ça fonctionne à l'inverse. C'est que vous avez l'indicateur que cela vous prouve, quand vous êtes dans la difficulté ou quand vous faites face à vos incapacités ou vos difficultés physiques, c'est très certainement parce que vous avez besoin de pratiquer. En tout cas, c'est ça le signal que j'aimerais que vous essayiez de comprendre aujourd'hui. Et non pas... Je sens que c'est difficile, je sens que je galère, je sens que je n'ai pas la forme physique, je n'ai pas les muscles, etc. Donc, ce n'est pas fait pour moi. Fonctionnons à l'inverse. Cette alerte-là devrait nous inciter plutôt à pratiquer pour justement devenir un petit peu meilleur techniquement et améliorer notre condition physique. Il peut y avoir aussi cette sensation d'être comme... en retard par rapport à d'autres. Parce que souvent, quand on se dit « c'est pas fait pour moi, je le vois bien » parce que je vois bien qu'autour de moi, il y en a qui sont sportifs et pour qui c'est facile, ils arrivent à en faire tous les jours, ils ont envie d'aller en faire, ils sont passionnés, ils en font énormément, etc. Souvent, on est aussi dans la comparaison quand on a ce genre de réflexion. Au fond de nous, ça fait un peu comme « oui, il y a un décalage, je vois bien que cette personne-là a ce genre de facilité plus cette condition physique-là. » Moi, je vois bien que je n'ai pas ça, donc clairement, c'est encore moins fait pour moi. C'est un peu, là, je tire des conclusions, mais notre cerveau fonctionne beaucoup avec des raccourcis mentaux de ce genre-là. Et il y a de grandes chances que ce soit le cas. Donc souvent, on a l'impression d'être en retard un peu par rapport à d'autres ou de ne pas être à la hauteur. On peut utiliser différents termes, mais il faut aussi se dire que chez ces personnes auprès de qui on se compare, la majorité de ces personnes, je ne sais pas à quel point vous les connaissez, mais si c'est le cas, peut-être que vous... En y réfléchissant, vous savez qu'elles ont commencé le sport très tôt, peut-être très jeune, peut-être qu'elles en ont toujours fait, peut-être qu'elles ont baigné dans un environnement où l'activité physique prédominait, et peut-être que ce n'est pas votre cas. Et ça, c'est important de l'avoir en tête. C'est comme si, je ne sais pas, peut-être que vous aimez le dessin, que vous avez toujours dessiné. Forcément, pour vous, c'est plus facile que pour moi, qui n'ai jamais réellement dessiné. si je m'y mettais maintenant, je me sentirais clairement en décalage par rapport à vous. Pareil, si là, vous avez envie de vous mettre à la poterie, vous n'en avez jamais fait, et vous voyez que votre voisin est très bon, peut-être que lui, il en fait depuis 15 ans. Et donc, c'est normal que vous n'en soyez pas au même niveau, au même stade. Donc, c'est important aussi, déjà, de se comparer avec des personnes pour qui on est à peu près sur la même longueur d'onde. C'est-à-dire que la longueur d'onde, ce n'est peut-être pas le moment terme, mais en tout cas de faire des comparaisons qui sont... utile, au sens de là, si je me compare à quelqu'un qui en a toujours fait, effectivement, je ne vais pas me sentir sportive. Si je me compare à quelqu'un qui s'y est mis récemment, ok, peut-être que ça va me donner plus d'envie, plus d'espoir d'essayer, parce que je vois que c'est faisable même pour quelqu'un qui n'a pas forcément eu un passé sportif, qui n'a pas forcément eu une éducation physique. D'ailleurs, c'est pour ça aussi que je fais des épisodes de témoignages avec des personnes qui viennent parler un petit peu de leur parcours. d'activité physique. Alors dernièrement, c'était avec une athlète de haut niveau qui raconte justement comment ça s'est passé pour elle au moment où sa carrière s'est terminée et qu'elle s'est retrouvée un petit peu dans le grand bain comme tout le monde. Mais j'ai aussi d'autres épisodes où là, vous pouvez entendre des personnes qui n'ont pas forcément été sportives toutes jeunes et qui s'y sont mises petit à petit, qui ont développé une pratique d'activité physique et maintenant qui ont beaucoup plus de facilité à le faire. Et c'est auprès de ces gens-là qu'il faudrait essayer de vous inspirer et de vous comparer, parce que ça vous prouvera d'autant plus que c'est possible. Et je pense qu'on a besoin d'entendre ce discours quand on ne se sent pas sportif, quand on ne se sent pas « appartenir » au monde du sport. On a besoin de trouver des comparaisons qui sont aidantes, et on a besoin de se rassurer, parce qu'on n'a pas encore confiance suffisamment en nous et en nos capacités pour y arriver. Et le problème, un petit peu dans tout ça, c'est qu'on voudrait vraiment que ce soit inné pour vous. On voudrait que le sport, ce soit quelque chose de facile, de naturel, un peu comme ça, on a un claquement de doigts, qu'on y arrive, en fait. Mais prenons un petit temps de pause et réveillons-nous vraiment à ce niveau, parce que si on regarde un petit peu les personnes, comme je l'ai dit juste avant, qui nous entourent, qui sont peut-être sportives, en fait, comment ça s'est passé pour elles ? Et ça s'est très certainement passé de cette manière-là, c'est-à-dire qu'elles ont commencé petit à petit, peut-être qu'elles étaient très jeunes, peut-être pas, peu importe. Mais ça s'est fait progressivement. En fait, la pratique de l'activité physique, se mettre au sport, c'est comme un voyage. Ça se fait par étapes, ça se fait par petits pas, etc. Et à chacun son chemin de progression. On ne progresse pas tous de la même manière, que ce soit dans le sport, que ce soit dans le travail, que ce soit dans certaines compétences comme la lecture, l'analyse. Bref, on évolue tous à des rythmes différents. et... je crois qu'il faut respecter aussi notre propre rythme et pas toujours regarder chez le voisin comment ça se passe, parce que c'est pas forcément toujours plus vert d'ailleurs ça je pense que tout le monde le sait mais en tout cas, c'est de se rappeler ça qu'on a envie que ce soit inné mais en même temps, revenons les deux pieds sur terre tout n'est pas inné dans la vie voire même, qu'est-ce qui est inné ? bon ça c'est encore un autre sujet, sujet peut-être philosophique et donc c'est pour ça que pour devenir meilleur en sport Il faut, comme je l'ai dit juste avant, le voir comme un voyage, comme un processus sur le long terme, comme un chemin sur lequel on avance progressivement, pas à pas et donc à notre propre rythme. Maintenant, le problème quand on dit que... le sport n'est pas fait pour soi, c'est qu'on n'est pas orienté dans un état d'esprit enclin à changer les choses. C'est-à-dire qu'on est plutôt dans un état d'esprit qui nous gèle dans notre propre expérience, dans notre propre situation, et c'est là où c'est problématique. Parce que quand on dit « ce n'est pas fait pour moi » , à quel moment je suis orientée vers la possibilité que ça le soit ? À quel moment je suis orientée vers la possibilité que finalement, je puisse un jour m'épanouir dans une pratique sportive ? On ne l'est pas réellement. Et c'est important pour justement réussir, si vous avez un brin à l'intérieur de vous, d'envie de vous mettre davantage à l'activité physique, c'est important de se tourner progressivement vers ce qu'on appelle un état d'esprit de croissance. C'est un état d'esprit dans lequel on recherche à évoluer, on recherche à grandir, à progresser. On a cette envie de s'améliorer en tant qu'être humain. Et cet état d'esprit de croissance, c'est celui qui nous mènera à un moment donné vers un futur plus épanouissant. Donc, au lieu de se dire, voilà, ce n'est pas fait pour moi, de toute manière, je suis nulle, je vois bien que je n'y arrive pas, je galère alors que les autres y arrivent bien autour de moi. Ce n'est peut-être pas ça qu'il faut se dire. C'est peut-être pas parce que j'ai eu des difficultés ou c'est pas parce que je suis dans la difficulté, notamment pour m'y mettre, que ce n'est pas fait pour moi. C'est peut-être justement parce que c'est difficile que ça signifie ou que je comprends que j'en ai besoin, en fait. Que j'en ai besoin, que j'ai besoin de m'entraîner, que j'ai besoin de faire quelque chose. C'est vers ça que j'aimerais vous amener. Vers un état d'esprit qui va davantage vous pousser à faire un peu différemment ou qui va davantage vous pousser vers... Peut-être, à un moment donné, une pratique physique plus épanouissante, parce que, justement, on ne verra plus le sport comme une fatalité, comme « ce n'est pas fait pour moi » , ça, c'est une sorte de fatalité dans laquelle on se coince. Maintenant, comment est-ce qu'on peut voir les choses sous un nouvel angle ? Comment on peut aussi se parler à l'intérieur de notre tête ? J'en parle régulièrement dans les épisodes de podcast. la manière dont on se parle a une grande influence derrière sur... nos émotions, nos ressentis et derrière sur nos comportements. C'est important de cultiver des pensées qui sont plutôt aidantes, qui ne sont pas toujours positives. Ce n'est pas forcément ça le terme, mais en tout cas qui nourrissent quelque chose chez nous de plus intéressant, de plus utile, de plus aidant. Donc l'important, ce n'est peut-être pas tant de se demander est-ce que le sport est fait pour moi ou pas, mais peut-être plutôt Qu'est-ce que le sport pourrait m'apporter que je n'ai pas aujourd'hui ? Et ce n'est pas mon niveau, là je vais parler même personnellement, ce n'est pas mon niveau ni ma performance qui me font dire si c'est fait pour moi ou pas. C'est en fait qu'est-ce que ça m'apporte derrière. Et je vais vous donner différents exemples. Quand je vais courir par exemple, si je fais ça en fin de journée, quand je vais courir, pour moi ça me sort du boulot, ça me sort la tête de ce que j'étais en train de faire, ça me vide la tête. surtout quand c'est difficile quand l'effort est difficile parce que quand l'effort est difficile ce qui est génial là-dedans c'est que je ne peux pas me concentrer sur mes problèmes persos, je ne peux pas me concentrer sur mon boulot, non c'est impossible je dois gérer mon effort pour que ça se passe le mieux possible donc ça c'est aussi une manière de parce que je sais que beaucoup de personnes qui m'écoutent n'aiment pas être dans l'effort, parce que être dans l'effort ça signifie peut-être à vos yeux je suis faible ou je n'y arrive pas, ça vous met face à vos propres difficultés, vos propres incapacités. Or, et si c'était le moyen, là dans mon exemple, de le voir comme une manière de se concentrer sur autre chose que sur nos problèmes de vie ou sur nos problèmes de boulot, etc. Donc moi, par exemple, la course à pied, ça peut me permettre ça dans certaines situations. Parfois, ça m'apporte autre chose. En l'occurrence, si j'y vais après le boulot, ça peut être ça. Après, pour donner d'autres exemples, Quand je danse, par exemple, parce que j'adore danser et notamment faire de la danse de couple, ça me permet de me connecter avec de nouvelles personnes, de rencontrer de nouvelles personnes, de partager un moment, un moment qu'on kiffe, qu'on adore parce que la musique est chouette, parce qu'on est dans une belle énergie. et ça permet de partager ça avec différentes personnes. Ça permet d'apprendre aussi à... Pour moi, ça m'aide à lâcher prise alors que je passe beaucoup de temps tant d'habitude à contrôler ce que je fais dans le cadre de mon travail, notamment. Donc, ça me nourrit de plein de choses. Et là, je ne suis même pas en train de vous donner des exemples de ce que ça m'apporte sur le plan de la santé. Parce que, oui, on entend sans cesse qu'il faut bouger pour sa santé, mais je pense que pour que ce soit profondément motivant, il faut aller chercher des choses qui nous parlent à chacun et chacune de nous. Moi, en l'occurrence, ce que je vous évoque, c'est ce qui me parle à moi. Quand je fais de la rando, ça me fait découvrir de nouveaux paysages, ça me fait sortir de chez moi. Et le fait de sortir de chez moi, ça m'ouvre un petit peu les yeux vers le monde, ça m'ouvre, là en l'occurrence, sur la nature, sur des choses que je n'ai pas la possibilité de voir parce que j'habite en ville, d'habitude. Donc ça m'ouvre sur d'autres formes de choses que je ne vois pas forcément habituellement. Ça me permet d'ouvrir mon esprit, et ça c'est quelque chose d'important pour moi, parce que je suis assez curieuse. Et parce que j'ai besoin, d'ailleurs, je le dis dans plusieurs épisodes, de sortir comme ça, s'aérer, alors que ce soit en nature, mais en tout cas dans un autre environnement que celui dans lequel on vit au quotidien. Ça permet vraiment de nous aider à voir les choses sous un nouvel angle. Parce qu'on sort comme si un petit peu on déplaçait notre caméra sous un autre angle, parce qu'on n'est plus tout le temps au même endroit. Et ça, je trouve ça génial. aussi le fait de... de booster un peu la créativité. Parce que je vois d'autres choses, donc ça me nourrit autrement, ça m'apporte d'autres choses dans mon cerveau, dans mon champ visuel. Et donc forcément, si j'ai plus de matière ou de la matière différente dans ma tête, derrière, je suis peut-être plus créative. Ça m'ouvre en tout cas, moi, la créativité. Et je ne m'en rends pas tout le temps compte sur le moment. Parfois, on s'en rend compte, peut-être que ça vous est déjà arrivé, de marcher, je ne sais pas moi, dans la rue, de marcher dans la nature et de repenser à un truc et de vous dire... Ah mais c'est ça en fait la solution, d'avoir comme un, je ne sais plus comment on appelle ça, mais une sorte de eureka, j'ai trouvé, c'est exactement ça. C'est parce qu'en fait on est sorti dans un autre environnement, comme si on était sorti la tête du guidon, la tête de l'eau, peu importe l'expression, et ça permet justement de trouver des réponses par moment, c'est exactement ça. Maintenant, j'ai une autre question, c'est en fait, qu'est-ce qui vous bloque dans l'idée que le sport n'est pas fait pour vous. Qu'est-ce qui vous fait dire ça, en fait ? Qu'est-ce qui vous bloque là-dedans ? Qu'est-ce qui vous bloque dans cet état d'esprit-là ? Et ça peut être peut-être une mauvaise expérience par le passé en cours d'EPS. Ça peut être un échec particulier que vous avez vécu. Ça peut être des moqueries que vous avez malheureusement dû supporter à un moment donné. Il peut se passer plein de... plein d'expériences, puisque ce sont nos expériences, entre autres, qui nous façonnent. Et c'est important aussi, à un moment donné, de se rappeler le pourquoi on pense ça. Parce que si on se rappelle qu'effectivement, ce qui s'est passé à l'école, ou les cours qu'on a suivis, les cours d'EPS, ne nous convenaient pas, on ne se sentait pas à l'aise, effectivement, aujourd'hui, ça peut avoir cette tendance-là. On peut avoir tendance à projeter ce qui s'est passé par le passé dans les situations futures. Mais rappelez-vous bien que ce n'est pas ce qui se passe maintenant. Ce que vous avez vécu par le passé, ce n'est pas d'actualité. Ça ne l'est plus. C'est vous, nous, je me compte aussi là-dedans, qui faisons perdurer cette perception, cette image qu'on a construite de l'activité physique. On fait durer, c'est comme si on faisait durer un mauvais souvenir et qu'on voulait inconsciemment, bien sûr, mais le reporter, le répéter en boucle et en boucle parce que ça fait partie aussi de notre histoire. Or, laissons un petit peu ce qui s'est passé dans le passé. Et là, ce que j'ai envie aussi de vous aider à voir peut-être autrement, c'est certainement de créer une nouvelle histoire avec l'activité physique. J'aime bien utiliser ce terme-là, mais en fait, de redéfinir. Ce que c'est que pour vous le sport ? Ce que c'est pour vous que pratiquer une activité physique ? Redéfinissez ça en fonction de vous, votre propre définition du sport, pas la définition que vous allez trouver dans le Larousse ou la définition qu'on entend régulièrement dans les différentes émissions télé ou autres pour nous expliquer la différence entre le sport et l'activité physique. Là, il n'est pas question de ça, en fait, pour vous aider à passer à l'action. Il est question de redéfinir sa propre... son propre sens à l'activité physique, le propre sens de l'activité physique, le propre sens que l'on met derrière le mot sport. Et donc, vous allez pouvoir maintenant, je pense, redéfinir une nouvelle façon de voir le sport, peut-être plus positivement, mais surtout une façon qui vous appartienne, qui soit la vôtre, qui ne soit pas celle du voisin. Parce que votre voisin, peut-être que pour lui, faire du sport, c'est ne plus en pouvoir, c'est en faire tous les jours pendant au moins deux heures. J'en sais rien, je dis des choses vraiment au hasard. Mais pour vous, ce n'est peut-être pas ça. Pour vous, c'est peut-être autre chose. C'est peut-être pratiquer une activité. en binôme parce que vous aimez partager des moments à deux. C'est peut-être pratiquer une activité où il y a de la musique parce que vous adorez l'environnement musical. A chacun sa propre définition. Alors bien sûr, après, là je fais vraiment la différence entre avoir sa propre définition et le fait qu'effectivement, une certaine quantité d'activité physique, une certaine fréquence d'activité physique, une certaine intensité d'activité physique va nous amener à avoir des bénéfices très spécifiques sur notre santé et notre bien-être. Là, je fais la distinction des deux. Si ce n'est pas clair, vous reviendrez vers moi, j'ai envie de dire ça. Non, c'est tout simplement de vous dire que, oui, effectivement, le sport, l'activité physique, ça a des définitions très particulières. Si on ouvre le dictionnaire, on les trouve. Mais c'est en ça qu'on fait référence quand on parle justement des recommandations en activité physique. Souvent, on se base sur ces définitions-là. Mais c'est important aussi d'avoir sa propre définition pour, en quelque sorte, progressivement, se réapproprier l'activité physique à sa manière, le voir différemment, ne plus voir ça comme l'image qu'on s'est construite pendant des années et des années, comme la manière dont on le voyait quand on avait 10 ans, 5 ans, 15 ans. C'est important... encore une fois, de ne pas suivre la définition du voisin, ni même de faire comme le voisin ou encore moins, ou pas forcément de suivre la définition que la société nous dicte, mais c'est vraiment d'un moment donné se poser la question et de se poser la question à soi-même, en fait. Peut-être que depuis toutes ces années, vous n'utilisez pas la bonne notice. Peut-être qu'elle ne vous parle pas, cette notice que vous essayez de suivre, en fait, c'est ça. Peut-être qu'elle n'est pas faite pour vous. C'est un peu comme si vous deviez monter un meuble et que vous preniez la notice en chinois. Vous n'allez jamais y arriver, en fait, parce que cette notice, elle ne vous parle pas. Elle n'est pas faite pour vous, elle n'a pas été rédigée pour vous. Et justement, en essayant de suivre ce que tout le monde fait ou ce que les autres font, le voisin, la société nous dicte, en fait, on est sur une sorte de notice commune, mais qui ne convient pas forcément à tout le monde. Par contre, on va pouvoir, à un moment donné, choisir cette notice ou peut-être la créer ou peut-être se faire aider pour la créer, cette notice, pour en fait mieux comprendre ce dont on a besoin, mieux comprendre ce qui va fonctionner pour nous ou ce qui ne va pas fonctionner pour nous, et ensuite pouvoir créer une relation différente avec l'activité physique qui soit une relation plus saine en quelque sorte. Je pense que ça, ce que je viens de vous dire à la fin de cet épisode, C'est vraiment un premier pas vers une réconciliation avec le sport. C'est vraiment un premier pas vers une réconciliation avec le sport pour vous. Et le sport, gardez-le bien en tête, le sport ne vous fait pas de mal. Ce n'est pas le sport qui cherche à vous faire du mal, c'est la manière dont vous le percevez qui vous fait du mal. C'est toute cette représentation, c'est toute la manière dont vous avez construit le sport dans votre tête et l'activité physique dans votre tête qui vous fait du mal. Mais ça, ce n'est pas la réalité. Vous avez la possibilité de créer quelque chose de différent dans votre tête pour ensuite vivre les choses de manière beaucoup plus agréable, pour mieux vivre votre pratique de l'activité physique et surtout vous mettre moins de bâtons dans les roues pour la suite. Ça, moi, je vous invite réellement à vous poser toutes ces questions que j'ai pu vous poser pendant toute la durée de cet épisode. Et surtout... à ne pas rester comme ça, sans réponse, à ne pas rester sans rien faire derrière. Parce que si vous en êtes là, au bout de cet épisode, c'est que vous avez envie de faire bouger les choses. Vous êtes attiré d'une certaine manière par une pratique plus épanouissante, même si vous sentez qu'il y a encore des choses qui bloquent, que vous n'êtes pas encore 100% amis avec le sport ou l'activité physique. Peut-être que c'est déjà un premier pas. Et moi, si je peux vous aider à travers Mouvementale, donc bien sûr le podcast avec tous les épisodes que vous avez à disposition, il y en a plus de 50 maintenant, mais aussi à travers peut-être un accompagnement plus personnalisé, avec plus de soutien aussi, parce que c'est super important au début, quand on se lance et qu'on n'est pas encore en confiance, qu'on n'est pas encore à l'aise dans la pratique, c'est important de trouver des personnes pour se faire aider ou pour s'entourer et se sentir soutenu. N'hésitez surtout pas. Si vous ressentez même pleinement le besoin de vous faire aider là-dessus, parce que certainement qu'en écrivant une nouvelle histoire avec l'activité physique, vous allez ouvrir de nouvelles portes pour vous, gagner en compétence sur certaines choses. Si vous gagnez en compétence, si aussi vous gagnez en capacité physique, vous allez voir que vous allez davantage aimer le sport parce qu'on aime les choses dans lesquelles on est meilleur ou dans lesquelles on est bon ou bonne, généralement. Donc, plus on gagne aussi là-dessus, plus derrière, on va aimer aussi la pratique de l'activité physique. Donc, je reste à votre disposition pour vous aider et je vous souhaite une très belle journée et à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt ! Merci.

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Tu t’es déjà dit que le sport, c’était pas ton truc ? Que d’autres étaient “faits pour ça”, mais pas toi ?

Compliqué d'adopter une activité physique régulière dans ce cas...


Mais sache que tu peux sortir de ce discours fataliste.

🚀 Dans cet épisode, je t'aide à :
- repérer ce qui t'amène à croire que le sport n'est pas fait pour toi
- redéfinir ta propre définition du sport pour te ré-approprier ta pratique
- ramollir cette croyance qui t'empêche de t'épanouir dans le sport !

Bonne écoute 🎧

Magali


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


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🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


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Magali


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  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Est-ce que le sport n'est vraiment pas fait pour vous ? Ou on pourrait même se dire, est-ce que je suis fait pour le sport ? Ou est-ce que réellement le sport est fait plus pour certaines personnes que pour d'autres ? C'est une question que je trouve ultra pertinente, d'autant plus que j'entends très souvent de la part des personnes qui me contactent ou des personnes que j'accompagne. Des phrases du style « Non mais de toute manière, c'est pas fait pour moi, je vois très bien que c'est pas fait pour moi le sport » ou « Je vois très bien que je suis pas faite pour le sport, de toute manière, sinon j'y arriverais, ça serait naturel. » En fait, j'entends souvent ce genre de réflexion et je pense que ça a vraiment le mérite d'être évoqué dans un épisode de podcast tel que celui-ci pour justement vous aider peut-être à comprendre qu'il y a quelque chose qui vous bloque là-dedans. il y a quelque chose qui vous bloque qui vous bloquent non seulement dans la situation dans laquelle vous êtes, mais qui vous bloquent très certainement dans le fait de pouvoir passer dans une autre dimension, c'est-à-dire dans un autre comportement, dans un comportement plus actif de pratique, d'activité physique. Donc, moi, ce qui me marque toujours, c'est ce genre de réflexion. Et j'aimerais bien vous poser une autre question qui est plutôt, mais qu'est-ce qui me fait dire que le sport est fait pour moi ou non ? En fait, à quoi ? Enfin, sur quoi plutôt je me base pour savoir si le sport est fait pour moi ou non ? Quand on se pose cette question, les premières choses qui nous viennent généralement en tête, c'est... En fait, moi, je me base sur, par exemple, mes compétences. Je me base sur mes capacités physiques. C'est ce qui me fait dire si c'est fait pour moi ou pas. Parce que si je suis nulle là-dedans, et d'ailleurs, on me le dit souvent, c'est... De toute façon, je vois bien que ce n'est pas fait pour moi. Je suis nulle dans le sport. Je n'y arrive pas du tout. C'est trop compliqué, etc. ce genre de réflexion, peut-être que ça résonne chez vous. Et si ça résonne chez vous, c'est d'autant plus important de continuer d'écouter cet épisode. Et puis après, il peut y avoir des phrases du style « Non mais de toute manière, c'est beaucoup trop difficile » au sens de « j'ai pas la forme physique pour, je vois bien que je galère, je suis trop essoufflée, clairement, c'est pas fait pour moi. » Et ça, je l'entends trop souvent. Et il y a un problème là-dedans, c'est qu'en réalité... les compétences et les capacités physiques, donc la condition physique, la forme physique, viennent en faisant du sport, en pratiquant, et non l'inverse. C'est-à-dire que pour personne, alors bien sûr, ça ne veut pas dire que certaines personnes n'ont pas de prédisposition génétique ou de facilité, mais personne ne naît avec une condition physique hors norme d'entrée de jeu sans rien faire, c'est-à-dire sans faire aucun entraînement, sans faire aucun effort. Personne ne naît avec des compétences innées dans le sport sans avoir jamais rien fait. Il y a bien sûr, comme je viens de le dire, certaines personnes qui ont des facilités ou qui ont de meilleures prédispositions à la pratique sportive. Mais pour autant, on est tous obligés de passer par un exercice physique pour justement gagner en compétences, donc être meilleurs techniquement. mais aussi pour gagner en conditions physiques, améliorer notre cardio, avoir plus de souffle, avoir plus de muscles, se sentir plus fort, se sentir plus puissant, etc. Toutes ces choses-là, ça se travaille. Donc en fait, quand moi j'entends, non mais de toute manière, ce n'est pas fait pour moi parce que c'est trop compliqué, je n'y arrive pas, ou parce que je n'ai pas la forme physique qui va pour, c'est bien normal, en fait. C'est tout à fait normal et ça, c'est vraiment... Une première chose que j'aimerais vraiment que vous intégriez aujourd'hui, c'est de comprendre que ça fonctionne à l'inverse. C'est que vous avez l'indicateur que cela vous prouve, quand vous êtes dans la difficulté ou quand vous faites face à vos incapacités ou vos difficultés physiques, c'est très certainement parce que vous avez besoin de pratiquer. En tout cas, c'est ça le signal que j'aimerais que vous essayiez de comprendre aujourd'hui. Et non pas... Je sens que c'est difficile, je sens que je galère, je sens que je n'ai pas la forme physique, je n'ai pas les muscles, etc. Donc, ce n'est pas fait pour moi. Fonctionnons à l'inverse. Cette alerte-là devrait nous inciter plutôt à pratiquer pour justement devenir un petit peu meilleur techniquement et améliorer notre condition physique. Il peut y avoir aussi cette sensation d'être comme... en retard par rapport à d'autres. Parce que souvent, quand on se dit « c'est pas fait pour moi, je le vois bien » parce que je vois bien qu'autour de moi, il y en a qui sont sportifs et pour qui c'est facile, ils arrivent à en faire tous les jours, ils ont envie d'aller en faire, ils sont passionnés, ils en font énormément, etc. Souvent, on est aussi dans la comparaison quand on a ce genre de réflexion. Au fond de nous, ça fait un peu comme « oui, il y a un décalage, je vois bien que cette personne-là a ce genre de facilité plus cette condition physique-là. » Moi, je vois bien que je n'ai pas ça, donc clairement, c'est encore moins fait pour moi. C'est un peu, là, je tire des conclusions, mais notre cerveau fonctionne beaucoup avec des raccourcis mentaux de ce genre-là. Et il y a de grandes chances que ce soit le cas. Donc souvent, on a l'impression d'être en retard un peu par rapport à d'autres ou de ne pas être à la hauteur. On peut utiliser différents termes, mais il faut aussi se dire que chez ces personnes auprès de qui on se compare, la majorité de ces personnes, je ne sais pas à quel point vous les connaissez, mais si c'est le cas, peut-être que vous... En y réfléchissant, vous savez qu'elles ont commencé le sport très tôt, peut-être très jeune, peut-être qu'elles en ont toujours fait, peut-être qu'elles ont baigné dans un environnement où l'activité physique prédominait, et peut-être que ce n'est pas votre cas. Et ça, c'est important de l'avoir en tête. C'est comme si, je ne sais pas, peut-être que vous aimez le dessin, que vous avez toujours dessiné. Forcément, pour vous, c'est plus facile que pour moi, qui n'ai jamais réellement dessiné. si je m'y mettais maintenant, je me sentirais clairement en décalage par rapport à vous. Pareil, si là, vous avez envie de vous mettre à la poterie, vous n'en avez jamais fait, et vous voyez que votre voisin est très bon, peut-être que lui, il en fait depuis 15 ans. Et donc, c'est normal que vous n'en soyez pas au même niveau, au même stade. Donc, c'est important aussi, déjà, de se comparer avec des personnes pour qui on est à peu près sur la même longueur d'onde. C'est-à-dire que la longueur d'onde, ce n'est peut-être pas le moment terme, mais en tout cas de faire des comparaisons qui sont... utile, au sens de là, si je me compare à quelqu'un qui en a toujours fait, effectivement, je ne vais pas me sentir sportive. Si je me compare à quelqu'un qui s'y est mis récemment, ok, peut-être que ça va me donner plus d'envie, plus d'espoir d'essayer, parce que je vois que c'est faisable même pour quelqu'un qui n'a pas forcément eu un passé sportif, qui n'a pas forcément eu une éducation physique. D'ailleurs, c'est pour ça aussi que je fais des épisodes de témoignages avec des personnes qui viennent parler un petit peu de leur parcours. d'activité physique. Alors dernièrement, c'était avec une athlète de haut niveau qui raconte justement comment ça s'est passé pour elle au moment où sa carrière s'est terminée et qu'elle s'est retrouvée un petit peu dans le grand bain comme tout le monde. Mais j'ai aussi d'autres épisodes où là, vous pouvez entendre des personnes qui n'ont pas forcément été sportives toutes jeunes et qui s'y sont mises petit à petit, qui ont développé une pratique d'activité physique et maintenant qui ont beaucoup plus de facilité à le faire. Et c'est auprès de ces gens-là qu'il faudrait essayer de vous inspirer et de vous comparer, parce que ça vous prouvera d'autant plus que c'est possible. Et je pense qu'on a besoin d'entendre ce discours quand on ne se sent pas sportif, quand on ne se sent pas « appartenir » au monde du sport. On a besoin de trouver des comparaisons qui sont aidantes, et on a besoin de se rassurer, parce qu'on n'a pas encore confiance suffisamment en nous et en nos capacités pour y arriver. Et le problème, un petit peu dans tout ça, c'est qu'on voudrait vraiment que ce soit inné pour vous. On voudrait que le sport, ce soit quelque chose de facile, de naturel, un peu comme ça, on a un claquement de doigts, qu'on y arrive, en fait. Mais prenons un petit temps de pause et réveillons-nous vraiment à ce niveau, parce que si on regarde un petit peu les personnes, comme je l'ai dit juste avant, qui nous entourent, qui sont peut-être sportives, en fait, comment ça s'est passé pour elles ? Et ça s'est très certainement passé de cette manière-là, c'est-à-dire qu'elles ont commencé petit à petit, peut-être qu'elles étaient très jeunes, peut-être pas, peu importe. Mais ça s'est fait progressivement. En fait, la pratique de l'activité physique, se mettre au sport, c'est comme un voyage. Ça se fait par étapes, ça se fait par petits pas, etc. Et à chacun son chemin de progression. On ne progresse pas tous de la même manière, que ce soit dans le sport, que ce soit dans le travail, que ce soit dans certaines compétences comme la lecture, l'analyse. Bref, on évolue tous à des rythmes différents. et... je crois qu'il faut respecter aussi notre propre rythme et pas toujours regarder chez le voisin comment ça se passe, parce que c'est pas forcément toujours plus vert d'ailleurs ça je pense que tout le monde le sait mais en tout cas, c'est de se rappeler ça qu'on a envie que ce soit inné mais en même temps, revenons les deux pieds sur terre tout n'est pas inné dans la vie voire même, qu'est-ce qui est inné ? bon ça c'est encore un autre sujet, sujet peut-être philosophique et donc c'est pour ça que pour devenir meilleur en sport Il faut, comme je l'ai dit juste avant, le voir comme un voyage, comme un processus sur le long terme, comme un chemin sur lequel on avance progressivement, pas à pas et donc à notre propre rythme. Maintenant, le problème quand on dit que... le sport n'est pas fait pour soi, c'est qu'on n'est pas orienté dans un état d'esprit enclin à changer les choses. C'est-à-dire qu'on est plutôt dans un état d'esprit qui nous gèle dans notre propre expérience, dans notre propre situation, et c'est là où c'est problématique. Parce que quand on dit « ce n'est pas fait pour moi » , à quel moment je suis orientée vers la possibilité que ça le soit ? À quel moment je suis orientée vers la possibilité que finalement, je puisse un jour m'épanouir dans une pratique sportive ? On ne l'est pas réellement. Et c'est important pour justement réussir, si vous avez un brin à l'intérieur de vous, d'envie de vous mettre davantage à l'activité physique, c'est important de se tourner progressivement vers ce qu'on appelle un état d'esprit de croissance. C'est un état d'esprit dans lequel on recherche à évoluer, on recherche à grandir, à progresser. On a cette envie de s'améliorer en tant qu'être humain. Et cet état d'esprit de croissance, c'est celui qui nous mènera à un moment donné vers un futur plus épanouissant. Donc, au lieu de se dire, voilà, ce n'est pas fait pour moi, de toute manière, je suis nulle, je vois bien que je n'y arrive pas, je galère alors que les autres y arrivent bien autour de moi. Ce n'est peut-être pas ça qu'il faut se dire. C'est peut-être pas parce que j'ai eu des difficultés ou c'est pas parce que je suis dans la difficulté, notamment pour m'y mettre, que ce n'est pas fait pour moi. C'est peut-être justement parce que c'est difficile que ça signifie ou que je comprends que j'en ai besoin, en fait. Que j'en ai besoin, que j'ai besoin de m'entraîner, que j'ai besoin de faire quelque chose. C'est vers ça que j'aimerais vous amener. Vers un état d'esprit qui va davantage vous pousser à faire un peu différemment ou qui va davantage vous pousser vers... Peut-être, à un moment donné, une pratique physique plus épanouissante, parce que, justement, on ne verra plus le sport comme une fatalité, comme « ce n'est pas fait pour moi » , ça, c'est une sorte de fatalité dans laquelle on se coince. Maintenant, comment est-ce qu'on peut voir les choses sous un nouvel angle ? Comment on peut aussi se parler à l'intérieur de notre tête ? J'en parle régulièrement dans les épisodes de podcast. la manière dont on se parle a une grande influence derrière sur... nos émotions, nos ressentis et derrière sur nos comportements. C'est important de cultiver des pensées qui sont plutôt aidantes, qui ne sont pas toujours positives. Ce n'est pas forcément ça le terme, mais en tout cas qui nourrissent quelque chose chez nous de plus intéressant, de plus utile, de plus aidant. Donc l'important, ce n'est peut-être pas tant de se demander est-ce que le sport est fait pour moi ou pas, mais peut-être plutôt Qu'est-ce que le sport pourrait m'apporter que je n'ai pas aujourd'hui ? Et ce n'est pas mon niveau, là je vais parler même personnellement, ce n'est pas mon niveau ni ma performance qui me font dire si c'est fait pour moi ou pas. C'est en fait qu'est-ce que ça m'apporte derrière. Et je vais vous donner différents exemples. Quand je vais courir par exemple, si je fais ça en fin de journée, quand je vais courir, pour moi ça me sort du boulot, ça me sort la tête de ce que j'étais en train de faire, ça me vide la tête. surtout quand c'est difficile quand l'effort est difficile parce que quand l'effort est difficile ce qui est génial là-dedans c'est que je ne peux pas me concentrer sur mes problèmes persos, je ne peux pas me concentrer sur mon boulot, non c'est impossible je dois gérer mon effort pour que ça se passe le mieux possible donc ça c'est aussi une manière de parce que je sais que beaucoup de personnes qui m'écoutent n'aiment pas être dans l'effort, parce que être dans l'effort ça signifie peut-être à vos yeux je suis faible ou je n'y arrive pas, ça vous met face à vos propres difficultés, vos propres incapacités. Or, et si c'était le moyen, là dans mon exemple, de le voir comme une manière de se concentrer sur autre chose que sur nos problèmes de vie ou sur nos problèmes de boulot, etc. Donc moi, par exemple, la course à pied, ça peut me permettre ça dans certaines situations. Parfois, ça m'apporte autre chose. En l'occurrence, si j'y vais après le boulot, ça peut être ça. Après, pour donner d'autres exemples, Quand je danse, par exemple, parce que j'adore danser et notamment faire de la danse de couple, ça me permet de me connecter avec de nouvelles personnes, de rencontrer de nouvelles personnes, de partager un moment, un moment qu'on kiffe, qu'on adore parce que la musique est chouette, parce qu'on est dans une belle énergie. et ça permet de partager ça avec différentes personnes. Ça permet d'apprendre aussi à... Pour moi, ça m'aide à lâcher prise alors que je passe beaucoup de temps tant d'habitude à contrôler ce que je fais dans le cadre de mon travail, notamment. Donc, ça me nourrit de plein de choses. Et là, je ne suis même pas en train de vous donner des exemples de ce que ça m'apporte sur le plan de la santé. Parce que, oui, on entend sans cesse qu'il faut bouger pour sa santé, mais je pense que pour que ce soit profondément motivant, il faut aller chercher des choses qui nous parlent à chacun et chacune de nous. Moi, en l'occurrence, ce que je vous évoque, c'est ce qui me parle à moi. Quand je fais de la rando, ça me fait découvrir de nouveaux paysages, ça me fait sortir de chez moi. Et le fait de sortir de chez moi, ça m'ouvre un petit peu les yeux vers le monde, ça m'ouvre, là en l'occurrence, sur la nature, sur des choses que je n'ai pas la possibilité de voir parce que j'habite en ville, d'habitude. Donc ça m'ouvre sur d'autres formes de choses que je ne vois pas forcément habituellement. Ça me permet d'ouvrir mon esprit, et ça c'est quelque chose d'important pour moi, parce que je suis assez curieuse. Et parce que j'ai besoin, d'ailleurs, je le dis dans plusieurs épisodes, de sortir comme ça, s'aérer, alors que ce soit en nature, mais en tout cas dans un autre environnement que celui dans lequel on vit au quotidien. Ça permet vraiment de nous aider à voir les choses sous un nouvel angle. Parce qu'on sort comme si un petit peu on déplaçait notre caméra sous un autre angle, parce qu'on n'est plus tout le temps au même endroit. Et ça, je trouve ça génial. aussi le fait de... de booster un peu la créativité. Parce que je vois d'autres choses, donc ça me nourrit autrement, ça m'apporte d'autres choses dans mon cerveau, dans mon champ visuel. Et donc forcément, si j'ai plus de matière ou de la matière différente dans ma tête, derrière, je suis peut-être plus créative. Ça m'ouvre en tout cas, moi, la créativité. Et je ne m'en rends pas tout le temps compte sur le moment. Parfois, on s'en rend compte, peut-être que ça vous est déjà arrivé, de marcher, je ne sais pas moi, dans la rue, de marcher dans la nature et de repenser à un truc et de vous dire... Ah mais c'est ça en fait la solution, d'avoir comme un, je ne sais plus comment on appelle ça, mais une sorte de eureka, j'ai trouvé, c'est exactement ça. C'est parce qu'en fait on est sorti dans un autre environnement, comme si on était sorti la tête du guidon, la tête de l'eau, peu importe l'expression, et ça permet justement de trouver des réponses par moment, c'est exactement ça. Maintenant, j'ai une autre question, c'est en fait, qu'est-ce qui vous bloque dans l'idée que le sport n'est pas fait pour vous. Qu'est-ce qui vous fait dire ça, en fait ? Qu'est-ce qui vous bloque là-dedans ? Qu'est-ce qui vous bloque dans cet état d'esprit-là ? Et ça peut être peut-être une mauvaise expérience par le passé en cours d'EPS. Ça peut être un échec particulier que vous avez vécu. Ça peut être des moqueries que vous avez malheureusement dû supporter à un moment donné. Il peut se passer plein de... plein d'expériences, puisque ce sont nos expériences, entre autres, qui nous façonnent. Et c'est important aussi, à un moment donné, de se rappeler le pourquoi on pense ça. Parce que si on se rappelle qu'effectivement, ce qui s'est passé à l'école, ou les cours qu'on a suivis, les cours d'EPS, ne nous convenaient pas, on ne se sentait pas à l'aise, effectivement, aujourd'hui, ça peut avoir cette tendance-là. On peut avoir tendance à projeter ce qui s'est passé par le passé dans les situations futures. Mais rappelez-vous bien que ce n'est pas ce qui se passe maintenant. Ce que vous avez vécu par le passé, ce n'est pas d'actualité. Ça ne l'est plus. C'est vous, nous, je me compte aussi là-dedans, qui faisons perdurer cette perception, cette image qu'on a construite de l'activité physique. On fait durer, c'est comme si on faisait durer un mauvais souvenir et qu'on voulait inconsciemment, bien sûr, mais le reporter, le répéter en boucle et en boucle parce que ça fait partie aussi de notre histoire. Or, laissons un petit peu ce qui s'est passé dans le passé. Et là, ce que j'ai envie aussi de vous aider à voir peut-être autrement, c'est certainement de créer une nouvelle histoire avec l'activité physique. J'aime bien utiliser ce terme-là, mais en fait, de redéfinir. Ce que c'est que pour vous le sport ? Ce que c'est pour vous que pratiquer une activité physique ? Redéfinissez ça en fonction de vous, votre propre définition du sport, pas la définition que vous allez trouver dans le Larousse ou la définition qu'on entend régulièrement dans les différentes émissions télé ou autres pour nous expliquer la différence entre le sport et l'activité physique. Là, il n'est pas question de ça, en fait, pour vous aider à passer à l'action. Il est question de redéfinir sa propre... son propre sens à l'activité physique, le propre sens de l'activité physique, le propre sens que l'on met derrière le mot sport. Et donc, vous allez pouvoir maintenant, je pense, redéfinir une nouvelle façon de voir le sport, peut-être plus positivement, mais surtout une façon qui vous appartienne, qui soit la vôtre, qui ne soit pas celle du voisin. Parce que votre voisin, peut-être que pour lui, faire du sport, c'est ne plus en pouvoir, c'est en faire tous les jours pendant au moins deux heures. J'en sais rien, je dis des choses vraiment au hasard. Mais pour vous, ce n'est peut-être pas ça. Pour vous, c'est peut-être autre chose. C'est peut-être pratiquer une activité. en binôme parce que vous aimez partager des moments à deux. C'est peut-être pratiquer une activité où il y a de la musique parce que vous adorez l'environnement musical. A chacun sa propre définition. Alors bien sûr, après, là je fais vraiment la différence entre avoir sa propre définition et le fait qu'effectivement, une certaine quantité d'activité physique, une certaine fréquence d'activité physique, une certaine intensité d'activité physique va nous amener à avoir des bénéfices très spécifiques sur notre santé et notre bien-être. Là, je fais la distinction des deux. Si ce n'est pas clair, vous reviendrez vers moi, j'ai envie de dire ça. Non, c'est tout simplement de vous dire que, oui, effectivement, le sport, l'activité physique, ça a des définitions très particulières. Si on ouvre le dictionnaire, on les trouve. Mais c'est en ça qu'on fait référence quand on parle justement des recommandations en activité physique. Souvent, on se base sur ces définitions-là. Mais c'est important aussi d'avoir sa propre définition pour, en quelque sorte, progressivement, se réapproprier l'activité physique à sa manière, le voir différemment, ne plus voir ça comme l'image qu'on s'est construite pendant des années et des années, comme la manière dont on le voyait quand on avait 10 ans, 5 ans, 15 ans. C'est important... encore une fois, de ne pas suivre la définition du voisin, ni même de faire comme le voisin ou encore moins, ou pas forcément de suivre la définition que la société nous dicte, mais c'est vraiment d'un moment donné se poser la question et de se poser la question à soi-même, en fait. Peut-être que depuis toutes ces années, vous n'utilisez pas la bonne notice. Peut-être qu'elle ne vous parle pas, cette notice que vous essayez de suivre, en fait, c'est ça. Peut-être qu'elle n'est pas faite pour vous. C'est un peu comme si vous deviez monter un meuble et que vous preniez la notice en chinois. Vous n'allez jamais y arriver, en fait, parce que cette notice, elle ne vous parle pas. Elle n'est pas faite pour vous, elle n'a pas été rédigée pour vous. Et justement, en essayant de suivre ce que tout le monde fait ou ce que les autres font, le voisin, la société nous dicte, en fait, on est sur une sorte de notice commune, mais qui ne convient pas forcément à tout le monde. Par contre, on va pouvoir, à un moment donné, choisir cette notice ou peut-être la créer ou peut-être se faire aider pour la créer, cette notice, pour en fait mieux comprendre ce dont on a besoin, mieux comprendre ce qui va fonctionner pour nous ou ce qui ne va pas fonctionner pour nous, et ensuite pouvoir créer une relation différente avec l'activité physique qui soit une relation plus saine en quelque sorte. Je pense que ça, ce que je viens de vous dire à la fin de cet épisode, C'est vraiment un premier pas vers une réconciliation avec le sport. C'est vraiment un premier pas vers une réconciliation avec le sport pour vous. Et le sport, gardez-le bien en tête, le sport ne vous fait pas de mal. Ce n'est pas le sport qui cherche à vous faire du mal, c'est la manière dont vous le percevez qui vous fait du mal. C'est toute cette représentation, c'est toute la manière dont vous avez construit le sport dans votre tête et l'activité physique dans votre tête qui vous fait du mal. Mais ça, ce n'est pas la réalité. Vous avez la possibilité de créer quelque chose de différent dans votre tête pour ensuite vivre les choses de manière beaucoup plus agréable, pour mieux vivre votre pratique de l'activité physique et surtout vous mettre moins de bâtons dans les roues pour la suite. Ça, moi, je vous invite réellement à vous poser toutes ces questions que j'ai pu vous poser pendant toute la durée de cet épisode. Et surtout... à ne pas rester comme ça, sans réponse, à ne pas rester sans rien faire derrière. Parce que si vous en êtes là, au bout de cet épisode, c'est que vous avez envie de faire bouger les choses. Vous êtes attiré d'une certaine manière par une pratique plus épanouissante, même si vous sentez qu'il y a encore des choses qui bloquent, que vous n'êtes pas encore 100% amis avec le sport ou l'activité physique. Peut-être que c'est déjà un premier pas. Et moi, si je peux vous aider à travers Mouvementale, donc bien sûr le podcast avec tous les épisodes que vous avez à disposition, il y en a plus de 50 maintenant, mais aussi à travers peut-être un accompagnement plus personnalisé, avec plus de soutien aussi, parce que c'est super important au début, quand on se lance et qu'on n'est pas encore en confiance, qu'on n'est pas encore à l'aise dans la pratique, c'est important de trouver des personnes pour se faire aider ou pour s'entourer et se sentir soutenu. N'hésitez surtout pas. Si vous ressentez même pleinement le besoin de vous faire aider là-dessus, parce que certainement qu'en écrivant une nouvelle histoire avec l'activité physique, vous allez ouvrir de nouvelles portes pour vous, gagner en compétence sur certaines choses. Si vous gagnez en compétence, si aussi vous gagnez en capacité physique, vous allez voir que vous allez davantage aimer le sport parce qu'on aime les choses dans lesquelles on est meilleur ou dans lesquelles on est bon ou bonne, généralement. Donc, plus on gagne aussi là-dessus, plus derrière, on va aimer aussi la pratique de l'activité physique. Donc, je reste à votre disposition pour vous aider et je vous souhaite une très belle journée et à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt ! Merci.

Description

Tu t’es déjà dit que le sport, c’était pas ton truc ? Que d’autres étaient “faits pour ça”, mais pas toi ?

Compliqué d'adopter une activité physique régulière dans ce cas...


Mais sache que tu peux sortir de ce discours fataliste.

🚀 Dans cet épisode, je t'aide à :
- repérer ce qui t'amène à croire que le sport n'est pas fait pour toi
- redéfinir ta propre définition du sport pour te ré-approprier ta pratique
- ramollir cette croyance qui t'empêche de t'épanouir dans le sport !

Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

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    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Est-ce que le sport n'est vraiment pas fait pour vous ? Ou on pourrait même se dire, est-ce que je suis fait pour le sport ? Ou est-ce que réellement le sport est fait plus pour certaines personnes que pour d'autres ? C'est une question que je trouve ultra pertinente, d'autant plus que j'entends très souvent de la part des personnes qui me contactent ou des personnes que j'accompagne. Des phrases du style « Non mais de toute manière, c'est pas fait pour moi, je vois très bien que c'est pas fait pour moi le sport » ou « Je vois très bien que je suis pas faite pour le sport, de toute manière, sinon j'y arriverais, ça serait naturel. » En fait, j'entends souvent ce genre de réflexion et je pense que ça a vraiment le mérite d'être évoqué dans un épisode de podcast tel que celui-ci pour justement vous aider peut-être à comprendre qu'il y a quelque chose qui vous bloque là-dedans. il y a quelque chose qui vous bloque qui vous bloquent non seulement dans la situation dans laquelle vous êtes, mais qui vous bloquent très certainement dans le fait de pouvoir passer dans une autre dimension, c'est-à-dire dans un autre comportement, dans un comportement plus actif de pratique, d'activité physique. Donc, moi, ce qui me marque toujours, c'est ce genre de réflexion. Et j'aimerais bien vous poser une autre question qui est plutôt, mais qu'est-ce qui me fait dire que le sport est fait pour moi ou non ? En fait, à quoi ? Enfin, sur quoi plutôt je me base pour savoir si le sport est fait pour moi ou non ? Quand on se pose cette question, les premières choses qui nous viennent généralement en tête, c'est... En fait, moi, je me base sur, par exemple, mes compétences. Je me base sur mes capacités physiques. C'est ce qui me fait dire si c'est fait pour moi ou pas. Parce que si je suis nulle là-dedans, et d'ailleurs, on me le dit souvent, c'est... De toute façon, je vois bien que ce n'est pas fait pour moi. Je suis nulle dans le sport. Je n'y arrive pas du tout. C'est trop compliqué, etc. ce genre de réflexion, peut-être que ça résonne chez vous. Et si ça résonne chez vous, c'est d'autant plus important de continuer d'écouter cet épisode. Et puis après, il peut y avoir des phrases du style « Non mais de toute manière, c'est beaucoup trop difficile » au sens de « j'ai pas la forme physique pour, je vois bien que je galère, je suis trop essoufflée, clairement, c'est pas fait pour moi. » Et ça, je l'entends trop souvent. Et il y a un problème là-dedans, c'est qu'en réalité... les compétences et les capacités physiques, donc la condition physique, la forme physique, viennent en faisant du sport, en pratiquant, et non l'inverse. C'est-à-dire que pour personne, alors bien sûr, ça ne veut pas dire que certaines personnes n'ont pas de prédisposition génétique ou de facilité, mais personne ne naît avec une condition physique hors norme d'entrée de jeu sans rien faire, c'est-à-dire sans faire aucun entraînement, sans faire aucun effort. Personne ne naît avec des compétences innées dans le sport sans avoir jamais rien fait. Il y a bien sûr, comme je viens de le dire, certaines personnes qui ont des facilités ou qui ont de meilleures prédispositions à la pratique sportive. Mais pour autant, on est tous obligés de passer par un exercice physique pour justement gagner en compétences, donc être meilleurs techniquement. mais aussi pour gagner en conditions physiques, améliorer notre cardio, avoir plus de souffle, avoir plus de muscles, se sentir plus fort, se sentir plus puissant, etc. Toutes ces choses-là, ça se travaille. Donc en fait, quand moi j'entends, non mais de toute manière, ce n'est pas fait pour moi parce que c'est trop compliqué, je n'y arrive pas, ou parce que je n'ai pas la forme physique qui va pour, c'est bien normal, en fait. C'est tout à fait normal et ça, c'est vraiment... Une première chose que j'aimerais vraiment que vous intégriez aujourd'hui, c'est de comprendre que ça fonctionne à l'inverse. C'est que vous avez l'indicateur que cela vous prouve, quand vous êtes dans la difficulté ou quand vous faites face à vos incapacités ou vos difficultés physiques, c'est très certainement parce que vous avez besoin de pratiquer. En tout cas, c'est ça le signal que j'aimerais que vous essayiez de comprendre aujourd'hui. Et non pas... Je sens que c'est difficile, je sens que je galère, je sens que je n'ai pas la forme physique, je n'ai pas les muscles, etc. Donc, ce n'est pas fait pour moi. Fonctionnons à l'inverse. Cette alerte-là devrait nous inciter plutôt à pratiquer pour justement devenir un petit peu meilleur techniquement et améliorer notre condition physique. Il peut y avoir aussi cette sensation d'être comme... en retard par rapport à d'autres. Parce que souvent, quand on se dit « c'est pas fait pour moi, je le vois bien » parce que je vois bien qu'autour de moi, il y en a qui sont sportifs et pour qui c'est facile, ils arrivent à en faire tous les jours, ils ont envie d'aller en faire, ils sont passionnés, ils en font énormément, etc. Souvent, on est aussi dans la comparaison quand on a ce genre de réflexion. Au fond de nous, ça fait un peu comme « oui, il y a un décalage, je vois bien que cette personne-là a ce genre de facilité plus cette condition physique-là. » Moi, je vois bien que je n'ai pas ça, donc clairement, c'est encore moins fait pour moi. C'est un peu, là, je tire des conclusions, mais notre cerveau fonctionne beaucoup avec des raccourcis mentaux de ce genre-là. Et il y a de grandes chances que ce soit le cas. Donc souvent, on a l'impression d'être en retard un peu par rapport à d'autres ou de ne pas être à la hauteur. On peut utiliser différents termes, mais il faut aussi se dire que chez ces personnes auprès de qui on se compare, la majorité de ces personnes, je ne sais pas à quel point vous les connaissez, mais si c'est le cas, peut-être que vous... En y réfléchissant, vous savez qu'elles ont commencé le sport très tôt, peut-être très jeune, peut-être qu'elles en ont toujours fait, peut-être qu'elles ont baigné dans un environnement où l'activité physique prédominait, et peut-être que ce n'est pas votre cas. Et ça, c'est important de l'avoir en tête. C'est comme si, je ne sais pas, peut-être que vous aimez le dessin, que vous avez toujours dessiné. Forcément, pour vous, c'est plus facile que pour moi, qui n'ai jamais réellement dessiné. si je m'y mettais maintenant, je me sentirais clairement en décalage par rapport à vous. Pareil, si là, vous avez envie de vous mettre à la poterie, vous n'en avez jamais fait, et vous voyez que votre voisin est très bon, peut-être que lui, il en fait depuis 15 ans. Et donc, c'est normal que vous n'en soyez pas au même niveau, au même stade. Donc, c'est important aussi, déjà, de se comparer avec des personnes pour qui on est à peu près sur la même longueur d'onde. C'est-à-dire que la longueur d'onde, ce n'est peut-être pas le moment terme, mais en tout cas de faire des comparaisons qui sont... utile, au sens de là, si je me compare à quelqu'un qui en a toujours fait, effectivement, je ne vais pas me sentir sportive. Si je me compare à quelqu'un qui s'y est mis récemment, ok, peut-être que ça va me donner plus d'envie, plus d'espoir d'essayer, parce que je vois que c'est faisable même pour quelqu'un qui n'a pas forcément eu un passé sportif, qui n'a pas forcément eu une éducation physique. D'ailleurs, c'est pour ça aussi que je fais des épisodes de témoignages avec des personnes qui viennent parler un petit peu de leur parcours. d'activité physique. Alors dernièrement, c'était avec une athlète de haut niveau qui raconte justement comment ça s'est passé pour elle au moment où sa carrière s'est terminée et qu'elle s'est retrouvée un petit peu dans le grand bain comme tout le monde. Mais j'ai aussi d'autres épisodes où là, vous pouvez entendre des personnes qui n'ont pas forcément été sportives toutes jeunes et qui s'y sont mises petit à petit, qui ont développé une pratique d'activité physique et maintenant qui ont beaucoup plus de facilité à le faire. Et c'est auprès de ces gens-là qu'il faudrait essayer de vous inspirer et de vous comparer, parce que ça vous prouvera d'autant plus que c'est possible. Et je pense qu'on a besoin d'entendre ce discours quand on ne se sent pas sportif, quand on ne se sent pas « appartenir » au monde du sport. On a besoin de trouver des comparaisons qui sont aidantes, et on a besoin de se rassurer, parce qu'on n'a pas encore confiance suffisamment en nous et en nos capacités pour y arriver. Et le problème, un petit peu dans tout ça, c'est qu'on voudrait vraiment que ce soit inné pour vous. On voudrait que le sport, ce soit quelque chose de facile, de naturel, un peu comme ça, on a un claquement de doigts, qu'on y arrive, en fait. Mais prenons un petit temps de pause et réveillons-nous vraiment à ce niveau, parce que si on regarde un petit peu les personnes, comme je l'ai dit juste avant, qui nous entourent, qui sont peut-être sportives, en fait, comment ça s'est passé pour elles ? Et ça s'est très certainement passé de cette manière-là, c'est-à-dire qu'elles ont commencé petit à petit, peut-être qu'elles étaient très jeunes, peut-être pas, peu importe. Mais ça s'est fait progressivement. En fait, la pratique de l'activité physique, se mettre au sport, c'est comme un voyage. Ça se fait par étapes, ça se fait par petits pas, etc. Et à chacun son chemin de progression. On ne progresse pas tous de la même manière, que ce soit dans le sport, que ce soit dans le travail, que ce soit dans certaines compétences comme la lecture, l'analyse. Bref, on évolue tous à des rythmes différents. et... je crois qu'il faut respecter aussi notre propre rythme et pas toujours regarder chez le voisin comment ça se passe, parce que c'est pas forcément toujours plus vert d'ailleurs ça je pense que tout le monde le sait mais en tout cas, c'est de se rappeler ça qu'on a envie que ce soit inné mais en même temps, revenons les deux pieds sur terre tout n'est pas inné dans la vie voire même, qu'est-ce qui est inné ? bon ça c'est encore un autre sujet, sujet peut-être philosophique et donc c'est pour ça que pour devenir meilleur en sport Il faut, comme je l'ai dit juste avant, le voir comme un voyage, comme un processus sur le long terme, comme un chemin sur lequel on avance progressivement, pas à pas et donc à notre propre rythme. Maintenant, le problème quand on dit que... le sport n'est pas fait pour soi, c'est qu'on n'est pas orienté dans un état d'esprit enclin à changer les choses. C'est-à-dire qu'on est plutôt dans un état d'esprit qui nous gèle dans notre propre expérience, dans notre propre situation, et c'est là où c'est problématique. Parce que quand on dit « ce n'est pas fait pour moi » , à quel moment je suis orientée vers la possibilité que ça le soit ? À quel moment je suis orientée vers la possibilité que finalement, je puisse un jour m'épanouir dans une pratique sportive ? On ne l'est pas réellement. Et c'est important pour justement réussir, si vous avez un brin à l'intérieur de vous, d'envie de vous mettre davantage à l'activité physique, c'est important de se tourner progressivement vers ce qu'on appelle un état d'esprit de croissance. C'est un état d'esprit dans lequel on recherche à évoluer, on recherche à grandir, à progresser. On a cette envie de s'améliorer en tant qu'être humain. Et cet état d'esprit de croissance, c'est celui qui nous mènera à un moment donné vers un futur plus épanouissant. Donc, au lieu de se dire, voilà, ce n'est pas fait pour moi, de toute manière, je suis nulle, je vois bien que je n'y arrive pas, je galère alors que les autres y arrivent bien autour de moi. Ce n'est peut-être pas ça qu'il faut se dire. C'est peut-être pas parce que j'ai eu des difficultés ou c'est pas parce que je suis dans la difficulté, notamment pour m'y mettre, que ce n'est pas fait pour moi. C'est peut-être justement parce que c'est difficile que ça signifie ou que je comprends que j'en ai besoin, en fait. Que j'en ai besoin, que j'ai besoin de m'entraîner, que j'ai besoin de faire quelque chose. C'est vers ça que j'aimerais vous amener. Vers un état d'esprit qui va davantage vous pousser à faire un peu différemment ou qui va davantage vous pousser vers... Peut-être, à un moment donné, une pratique physique plus épanouissante, parce que, justement, on ne verra plus le sport comme une fatalité, comme « ce n'est pas fait pour moi » , ça, c'est une sorte de fatalité dans laquelle on se coince. Maintenant, comment est-ce qu'on peut voir les choses sous un nouvel angle ? Comment on peut aussi se parler à l'intérieur de notre tête ? J'en parle régulièrement dans les épisodes de podcast. la manière dont on se parle a une grande influence derrière sur... nos émotions, nos ressentis et derrière sur nos comportements. C'est important de cultiver des pensées qui sont plutôt aidantes, qui ne sont pas toujours positives. Ce n'est pas forcément ça le terme, mais en tout cas qui nourrissent quelque chose chez nous de plus intéressant, de plus utile, de plus aidant. Donc l'important, ce n'est peut-être pas tant de se demander est-ce que le sport est fait pour moi ou pas, mais peut-être plutôt Qu'est-ce que le sport pourrait m'apporter que je n'ai pas aujourd'hui ? Et ce n'est pas mon niveau, là je vais parler même personnellement, ce n'est pas mon niveau ni ma performance qui me font dire si c'est fait pour moi ou pas. C'est en fait qu'est-ce que ça m'apporte derrière. Et je vais vous donner différents exemples. Quand je vais courir par exemple, si je fais ça en fin de journée, quand je vais courir, pour moi ça me sort du boulot, ça me sort la tête de ce que j'étais en train de faire, ça me vide la tête. surtout quand c'est difficile quand l'effort est difficile parce que quand l'effort est difficile ce qui est génial là-dedans c'est que je ne peux pas me concentrer sur mes problèmes persos, je ne peux pas me concentrer sur mon boulot, non c'est impossible je dois gérer mon effort pour que ça se passe le mieux possible donc ça c'est aussi une manière de parce que je sais que beaucoup de personnes qui m'écoutent n'aiment pas être dans l'effort, parce que être dans l'effort ça signifie peut-être à vos yeux je suis faible ou je n'y arrive pas, ça vous met face à vos propres difficultés, vos propres incapacités. Or, et si c'était le moyen, là dans mon exemple, de le voir comme une manière de se concentrer sur autre chose que sur nos problèmes de vie ou sur nos problèmes de boulot, etc. Donc moi, par exemple, la course à pied, ça peut me permettre ça dans certaines situations. Parfois, ça m'apporte autre chose. En l'occurrence, si j'y vais après le boulot, ça peut être ça. Après, pour donner d'autres exemples, Quand je danse, par exemple, parce que j'adore danser et notamment faire de la danse de couple, ça me permet de me connecter avec de nouvelles personnes, de rencontrer de nouvelles personnes, de partager un moment, un moment qu'on kiffe, qu'on adore parce que la musique est chouette, parce qu'on est dans une belle énergie. et ça permet de partager ça avec différentes personnes. Ça permet d'apprendre aussi à... Pour moi, ça m'aide à lâcher prise alors que je passe beaucoup de temps tant d'habitude à contrôler ce que je fais dans le cadre de mon travail, notamment. Donc, ça me nourrit de plein de choses. Et là, je ne suis même pas en train de vous donner des exemples de ce que ça m'apporte sur le plan de la santé. Parce que, oui, on entend sans cesse qu'il faut bouger pour sa santé, mais je pense que pour que ce soit profondément motivant, il faut aller chercher des choses qui nous parlent à chacun et chacune de nous. Moi, en l'occurrence, ce que je vous évoque, c'est ce qui me parle à moi. Quand je fais de la rando, ça me fait découvrir de nouveaux paysages, ça me fait sortir de chez moi. Et le fait de sortir de chez moi, ça m'ouvre un petit peu les yeux vers le monde, ça m'ouvre, là en l'occurrence, sur la nature, sur des choses que je n'ai pas la possibilité de voir parce que j'habite en ville, d'habitude. Donc ça m'ouvre sur d'autres formes de choses que je ne vois pas forcément habituellement. Ça me permet d'ouvrir mon esprit, et ça c'est quelque chose d'important pour moi, parce que je suis assez curieuse. Et parce que j'ai besoin, d'ailleurs, je le dis dans plusieurs épisodes, de sortir comme ça, s'aérer, alors que ce soit en nature, mais en tout cas dans un autre environnement que celui dans lequel on vit au quotidien. Ça permet vraiment de nous aider à voir les choses sous un nouvel angle. Parce qu'on sort comme si un petit peu on déplaçait notre caméra sous un autre angle, parce qu'on n'est plus tout le temps au même endroit. Et ça, je trouve ça génial. aussi le fait de... de booster un peu la créativité. Parce que je vois d'autres choses, donc ça me nourrit autrement, ça m'apporte d'autres choses dans mon cerveau, dans mon champ visuel. Et donc forcément, si j'ai plus de matière ou de la matière différente dans ma tête, derrière, je suis peut-être plus créative. Ça m'ouvre en tout cas, moi, la créativité. Et je ne m'en rends pas tout le temps compte sur le moment. Parfois, on s'en rend compte, peut-être que ça vous est déjà arrivé, de marcher, je ne sais pas moi, dans la rue, de marcher dans la nature et de repenser à un truc et de vous dire... Ah mais c'est ça en fait la solution, d'avoir comme un, je ne sais plus comment on appelle ça, mais une sorte de eureka, j'ai trouvé, c'est exactement ça. C'est parce qu'en fait on est sorti dans un autre environnement, comme si on était sorti la tête du guidon, la tête de l'eau, peu importe l'expression, et ça permet justement de trouver des réponses par moment, c'est exactement ça. Maintenant, j'ai une autre question, c'est en fait, qu'est-ce qui vous bloque dans l'idée que le sport n'est pas fait pour vous. Qu'est-ce qui vous fait dire ça, en fait ? Qu'est-ce qui vous bloque là-dedans ? Qu'est-ce qui vous bloque dans cet état d'esprit-là ? Et ça peut être peut-être une mauvaise expérience par le passé en cours d'EPS. Ça peut être un échec particulier que vous avez vécu. Ça peut être des moqueries que vous avez malheureusement dû supporter à un moment donné. Il peut se passer plein de... plein d'expériences, puisque ce sont nos expériences, entre autres, qui nous façonnent. Et c'est important aussi, à un moment donné, de se rappeler le pourquoi on pense ça. Parce que si on se rappelle qu'effectivement, ce qui s'est passé à l'école, ou les cours qu'on a suivis, les cours d'EPS, ne nous convenaient pas, on ne se sentait pas à l'aise, effectivement, aujourd'hui, ça peut avoir cette tendance-là. On peut avoir tendance à projeter ce qui s'est passé par le passé dans les situations futures. Mais rappelez-vous bien que ce n'est pas ce qui se passe maintenant. Ce que vous avez vécu par le passé, ce n'est pas d'actualité. Ça ne l'est plus. C'est vous, nous, je me compte aussi là-dedans, qui faisons perdurer cette perception, cette image qu'on a construite de l'activité physique. On fait durer, c'est comme si on faisait durer un mauvais souvenir et qu'on voulait inconsciemment, bien sûr, mais le reporter, le répéter en boucle et en boucle parce que ça fait partie aussi de notre histoire. Or, laissons un petit peu ce qui s'est passé dans le passé. Et là, ce que j'ai envie aussi de vous aider à voir peut-être autrement, c'est certainement de créer une nouvelle histoire avec l'activité physique. J'aime bien utiliser ce terme-là, mais en fait, de redéfinir. Ce que c'est que pour vous le sport ? Ce que c'est pour vous que pratiquer une activité physique ? Redéfinissez ça en fonction de vous, votre propre définition du sport, pas la définition que vous allez trouver dans le Larousse ou la définition qu'on entend régulièrement dans les différentes émissions télé ou autres pour nous expliquer la différence entre le sport et l'activité physique. Là, il n'est pas question de ça, en fait, pour vous aider à passer à l'action. Il est question de redéfinir sa propre... son propre sens à l'activité physique, le propre sens de l'activité physique, le propre sens que l'on met derrière le mot sport. Et donc, vous allez pouvoir maintenant, je pense, redéfinir une nouvelle façon de voir le sport, peut-être plus positivement, mais surtout une façon qui vous appartienne, qui soit la vôtre, qui ne soit pas celle du voisin. Parce que votre voisin, peut-être que pour lui, faire du sport, c'est ne plus en pouvoir, c'est en faire tous les jours pendant au moins deux heures. J'en sais rien, je dis des choses vraiment au hasard. Mais pour vous, ce n'est peut-être pas ça. Pour vous, c'est peut-être autre chose. C'est peut-être pratiquer une activité. en binôme parce que vous aimez partager des moments à deux. C'est peut-être pratiquer une activité où il y a de la musique parce que vous adorez l'environnement musical. A chacun sa propre définition. Alors bien sûr, après, là je fais vraiment la différence entre avoir sa propre définition et le fait qu'effectivement, une certaine quantité d'activité physique, une certaine fréquence d'activité physique, une certaine intensité d'activité physique va nous amener à avoir des bénéfices très spécifiques sur notre santé et notre bien-être. Là, je fais la distinction des deux. Si ce n'est pas clair, vous reviendrez vers moi, j'ai envie de dire ça. Non, c'est tout simplement de vous dire que, oui, effectivement, le sport, l'activité physique, ça a des définitions très particulières. Si on ouvre le dictionnaire, on les trouve. Mais c'est en ça qu'on fait référence quand on parle justement des recommandations en activité physique. Souvent, on se base sur ces définitions-là. Mais c'est important aussi d'avoir sa propre définition pour, en quelque sorte, progressivement, se réapproprier l'activité physique à sa manière, le voir différemment, ne plus voir ça comme l'image qu'on s'est construite pendant des années et des années, comme la manière dont on le voyait quand on avait 10 ans, 5 ans, 15 ans. C'est important... encore une fois, de ne pas suivre la définition du voisin, ni même de faire comme le voisin ou encore moins, ou pas forcément de suivre la définition que la société nous dicte, mais c'est vraiment d'un moment donné se poser la question et de se poser la question à soi-même, en fait. Peut-être que depuis toutes ces années, vous n'utilisez pas la bonne notice. Peut-être qu'elle ne vous parle pas, cette notice que vous essayez de suivre, en fait, c'est ça. Peut-être qu'elle n'est pas faite pour vous. C'est un peu comme si vous deviez monter un meuble et que vous preniez la notice en chinois. Vous n'allez jamais y arriver, en fait, parce que cette notice, elle ne vous parle pas. Elle n'est pas faite pour vous, elle n'a pas été rédigée pour vous. Et justement, en essayant de suivre ce que tout le monde fait ou ce que les autres font, le voisin, la société nous dicte, en fait, on est sur une sorte de notice commune, mais qui ne convient pas forcément à tout le monde. Par contre, on va pouvoir, à un moment donné, choisir cette notice ou peut-être la créer ou peut-être se faire aider pour la créer, cette notice, pour en fait mieux comprendre ce dont on a besoin, mieux comprendre ce qui va fonctionner pour nous ou ce qui ne va pas fonctionner pour nous, et ensuite pouvoir créer une relation différente avec l'activité physique qui soit une relation plus saine en quelque sorte. Je pense que ça, ce que je viens de vous dire à la fin de cet épisode, C'est vraiment un premier pas vers une réconciliation avec le sport. C'est vraiment un premier pas vers une réconciliation avec le sport pour vous. Et le sport, gardez-le bien en tête, le sport ne vous fait pas de mal. Ce n'est pas le sport qui cherche à vous faire du mal, c'est la manière dont vous le percevez qui vous fait du mal. C'est toute cette représentation, c'est toute la manière dont vous avez construit le sport dans votre tête et l'activité physique dans votre tête qui vous fait du mal. Mais ça, ce n'est pas la réalité. Vous avez la possibilité de créer quelque chose de différent dans votre tête pour ensuite vivre les choses de manière beaucoup plus agréable, pour mieux vivre votre pratique de l'activité physique et surtout vous mettre moins de bâtons dans les roues pour la suite. Ça, moi, je vous invite réellement à vous poser toutes ces questions que j'ai pu vous poser pendant toute la durée de cet épisode. Et surtout... à ne pas rester comme ça, sans réponse, à ne pas rester sans rien faire derrière. Parce que si vous en êtes là, au bout de cet épisode, c'est que vous avez envie de faire bouger les choses. Vous êtes attiré d'une certaine manière par une pratique plus épanouissante, même si vous sentez qu'il y a encore des choses qui bloquent, que vous n'êtes pas encore 100% amis avec le sport ou l'activité physique. Peut-être que c'est déjà un premier pas. Et moi, si je peux vous aider à travers Mouvementale, donc bien sûr le podcast avec tous les épisodes que vous avez à disposition, il y en a plus de 50 maintenant, mais aussi à travers peut-être un accompagnement plus personnalisé, avec plus de soutien aussi, parce que c'est super important au début, quand on se lance et qu'on n'est pas encore en confiance, qu'on n'est pas encore à l'aise dans la pratique, c'est important de trouver des personnes pour se faire aider ou pour s'entourer et se sentir soutenu. N'hésitez surtout pas. Si vous ressentez même pleinement le besoin de vous faire aider là-dessus, parce que certainement qu'en écrivant une nouvelle histoire avec l'activité physique, vous allez ouvrir de nouvelles portes pour vous, gagner en compétence sur certaines choses. Si vous gagnez en compétence, si aussi vous gagnez en capacité physique, vous allez voir que vous allez davantage aimer le sport parce qu'on aime les choses dans lesquelles on est meilleur ou dans lesquelles on est bon ou bonne, généralement. Donc, plus on gagne aussi là-dessus, plus derrière, on va aimer aussi la pratique de l'activité physique. Donc, je reste à votre disposition pour vous aider et je vous souhaite une très belle journée et à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt ! Merci.

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