Speaker #0Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvemental. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Reprendre une activité physique après une longue pause, on ne va pas se mentir, ce n'est pas facile. On sait que ça nous ferait du bien, on en a envie, mais en fait on se pose mille questions. Et par exemple, est-ce que je vais m'y tenir cette fois ? Est-ce que ça va être efficace ? Est-ce qu'on ne va pas me juger d'annoncer ça pour la dixième fois que je vais m'y remettre ? Est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que je vais réussir à me motiver ? Est-ce que je vais réussir à m'organiser ? Comment est-ce que ça va impacter ma famille, mon boulot, mon entourage, etc. ? Bref, je pourrais poser 40 000 questions là, de toutes les questions qu'on se pose, ou consciemment ou inconsciemment, mais en tout cas, il se passe plein de choses dans notre tête, et c'est ce qui rend la reprise aussi difficile. Et en ce moment, moi, je vis la même chose, alors non pas par rapport au sport, mais par rapport aux réseaux sociaux. Ce n'est pas du sport, je vous l'accorde, mais vous allez voir qu'on peut faire des parallèles assez intéressants. ... Parce qu'en fait, ce qui se passe, c'est que l'autre jour, en scrollant sur mon fil Insta, je me suis rendu compte que je n'avais pas publié de post, de publication, au-delà de story, mais de vrai, on va dire, post depuis le mois de février. Nous sommes en juillet. Bon, ça fait juste quelques mois que j'ai lâché. Je m'en étais rendu compte, bien sûr, mais je ne pensais vraiment pas que ça faisait autant de temps, d'ailleurs. Et surtout, je me suis dit, non mais attends, là, c'est dommage parce qu'en fait... J'ai des choses à vous transmettre. Il y a le podcast que je pourrais mettre davantage en valeur, etc. Et en réalité, je ne prends pas le temps de le faire. Et je me retrouve vraiment dans cette même spirale que certains d'entre vous, où je procrastine ce truc-là des réseaux sociaux. Et je me dis, mais oui, il faut vraiment que je le fasse. Il faut vraiment que je m'y remette, etc. Et en fait, les jours passent, les semaines passent, les mois passent. Et voilà, nous sommes donc au mois de juillet. Et je vis ce truc-là avec la reprise des réseaux sociaux. j'ai envie de faire un peu différemment. Et j'ai justement, par rapport à ce constat que j'ai fait et tous ces freins que j'ai pu rencontrer par rapport au fait de publier davantage de contenu, quand je dis les réseaux sociaux, moi j'englobe Instagram, Facebook et LinkedIn, qui sont les trois réseaux sur lesquels je suis présente, au-delà des réseaux, des plateformes d'écoute type Apple Podcast, Spotify, Deezer, etc., ou même YouTube, sur lesquels vous pouvez me retrouver. En fait, je parle vraiment des plateformes sur lesquelles je vais pouvoir publier régulièrement, que ce soit au format texte comme sur LinkedIn, ou bien des vidéos, des contenus type carousel et autres. Bref, vous voyez très bien de quoi je parle, en tout cas pour ceux qui utilisent les réseaux. Et en fait, le constat, c'est vraiment de... Alors, je sais que je ne suis pas une grande passionnée des réseaux sociaux, ça c'est clair. Je n'ai pas cette facilité à le faire naturellement comme... certaines personnes peuvent y arriver. Et quand je dis ça, ça doit résonner un peu chez vous, en mode, moi aussi, je sais que je ne suis pas une grande sportive au premier abord et ce n'est pas si fluide, si naturel que ça pour moi de le faire. Et pour autant, on en arrive tous à un but un peu commun, qui est une conclusion un peu commune, qui est, oui, ça nous ferait du bien d'en faire, ça nous ferait du bien de s'y remettre pour la tête, pour le corps, quand il s'agit notamment de la reprise sportive. et moi pour les réseaux sociaux j'ai identifié quand même pas mal de... de choses positives au fait de m'y remettre un petit peu plus. Le fait déjà d'avoir cette envie-là d'aider, de contribuer à faciliter votre reprise sportive, pour moi c'est quelque chose qui me tient à cœur. C'est un peu ma mission, en fait. C'est pour ça que ça redonne du sens, peut-être, pour moi, au fait de m'investir dans les réseaux sociaux. Il y a le fait de partager des connaissances, de partager des histoires d'activités physiques à travers des témoignages de personnes que je vais interroger notamment dans le podcast. et que je pourrais ensuite rediffuser un petit peu plus sur les autres réseaux sociaux. En fait, tous ces bénéfices-là, pour moi, c'est mon carburant, qui me donne envie de passer à l'action, de repasser à l'action, et de m'y remettre un petit peu plus sérieusement, parce que je vois très bien à quel point ça peut avoir de l'impact, et à quel point ça peut tout simplement nourrir mon besoin aussi de me sentir utile, puisque c'est un besoin que je peux rencontrer. Mais c'est inconfortable quand même, parce que je fais face à toutes ces questions-là. Je fais face à des doutes, je fais face à parfois un manque de motivation. Parfois, je ne sais plus trop de quoi j'ai envie de parler. Parfois, je n'ai pas d'idée, je ne suis pas très créative. Et il suffit que, par exemple, même dans ma vie perso, je sois un peu moins bien. Ça influence forcément ce côté un peu créatif, parce que quand on crée des contenus, il y a besoin justement d'être un peu imaginative. Et je n'ai pas toujours ce truc-là, en fait. donc parfois on a Oui, il y aura la motivation, je vais le faire naturellement parce qu'il y a des choses qui m'inspirent, que ce soit des contenus sur lesquels je vais tomber d'autres personnes ou de séances que je vais vivre avec des personnes que j'accompagne et où je me dis mais là, il faut vraiment faire profiter aux autres parce que je sais que ça pourrait apporter quelque chose. Et pour certains, et c'est ce qui s'est passé d'ailleurs ce matin, j'étais au téléphone avec une personne qui a suivi une de mes conférences en début d'année. On avait fait un entretien ensuite ensemble et juste notre entretien lui a... créé un méga déclic et ça fait plusieurs mois, on a rééchangé pour un petit peu faire le point sur là où elle en était en termes d'activité physique et juste en fait en trois mois, elle m'a dit mais là c'est le jour et la nuit, j'ai trop envie de continuer, je suis hyper motivée, j'ai mis en place avec mes collègues différents types d'activités physiques directement au travail, on a trouvé une salle et maintenant on en fait minimum deux fois par semaine, cinq fois max par semaine et c'est juste énorme et en fait quand je l'ai questionné un petit peu sur les difficultés et autres, En fait, il n'y avait plus grand-chose. Et pour elle, ça a été le petit déclic suffisant. Pour d'autres, ce n'est pas suffisant. Il va falloir peut-être être accompagnée plus longuement. C'est pour ça que j'ai aussi d'autres types de programmes d'accompagnement. Mais en tout cas, juste de me dire que parfois, une petite publication, ça peut créer ce déclic-là. Ou un épisode de podcast, ça peut créer ce déclic-là. C'est juste énorme, en fait. Et je ne peux pas me dire, arrête de faire ça, ça ne sert à rien. Puisque je sais que ce n'est pas le cas. Et j'ai des retours quand même régulièrement de personnes qui me disent que ça... Ça permet de changer de perspective, qui aime bien entendre les différents contenus, que ça fait des rappels, que ça permet d'apprendre peut-être des choses qu'on ne connaissait pas. J'ai vos retours qui m'aident aussi beaucoup. Donc, ça ne peut que me faire me dire « Mais attends, c'est important de continuer ça. » C'est important et c'est là que ça réalimente un peu ma motivation. Et quand je vais chercher plus loin, il y a de la motivation profonde aussi là derrière. Mais il n'empêche que parfois, je suis face à tous ces doutes de « Est-ce que ce que je vais dire, ça va être intéressant ? » Est-ce que ça va être pertinent ? Est-ce que ça va être compréhensible ? Parce que ce n'est pas toujours évident de transmettre des messages. Est-ce que... Voilà, on ne va pas me juger. En fait, je me pose mille et une questions, un peu comme vous, quand vous avez cette envie de reprendre. Vous avez un peu plein de... Vous voyez les bénéfices, vous vous dites, les tablettes de chocolat, le summer body, le regain d'énergie qui m'attend, la fluidité que je vais peut-être obtenir si je m'y mets un peu plus dans mes mouvements. etc. Tout ça, ça donne envie, mais ça ne lève pas les doutes pour autant. Donc, c'est intéressant d'aller se questionner un petit peu sur ce qui nous empêche de le faire et ensuite d'aller peut-être régler déjà ce qui nous empêche de le faire. Moi, je dis souvent, j'utilise beaucoup une image qui est très parlante d'un mec qui est en train de monter une côte en vélo et on voit qu'il a un vélo qui est un peu tout pourri, les conditions ne sont vraiment pas réunies, il est mal équipé, il est chargé, etc. Et je dis toujours, en fait, on aura beau mettre du gaz, c'est-à-dire se forcer à faire, ou en tout cas mettre de l'énergie, si à un moment donné, on a plein de boulets au pied, c'est compliqué d'avancer et c'est ce qui va finir par nous bloquer à un moment. Donc, c'est pour ça que je pense que c'est intéressant de se poser certaines questions, d'identifier les doutes qu'on peut avoir et de voir si ces doutes-là, ils sont 100% vrais, si on ne peut pas les voir un petit peu autrement, sur un autre angle, changer de lunettes. pour les voir différemment. Et parfois, ça suffit à les faire sauter, parfois pas. Mais en tout cas, je pense que c'est intéressant déjà de les identifier. Et de mon côté, voici la manière dont j'ai décidé de reprendre pour m'assurer déjà de revenir plus sereinement et me donner aussi envie de continuer longtemps. Parce que je sais que si je démarre trop fort, à un moment donné, je me connais, je vais relever le pied parce que ça va me saouler, en fait, tout simplement, parce que je n'aurai plus l'énergie, parce qu'en fait, ça sera juste un coup de... Un coup de boost que j'aurais eu sur le moment et derrière, ça ne va pas tenir. Ça arrive souvent, d'ailleurs, quand je fais des entretiens avec des personnes, qu'on me dise « ça m'a trop reboosté » . Et moi, j'ai toujours cette petite vigilance-là, parce que je sais que derrière, ça peut retomber comme un soufflé. Si on ne va pas traiter les difficultés, les problèmes qui font qu'on n'arrive pas à s'y mettre ou qu'on n'a pas réussi à s'y mettre jusqu'ici. Donc moi, j'ai cette vigilance-là, même pour moi-même, de me dire « attention, là, tu as cette envie-là, Comme les résolutions de début d'année, tu vas mettre de l'énergie, tu vas mettre du gaz, tu vas y aller. Mais attends, si tu démarres trop fort, ça risque d'être un peu compliqué. Donc je pense que déjà, la première chose, c'est de faire quelque chose. Déjà, de faire un premier step, même si c'est un baby step, comme on dit. En tout cas, de se mettre dans l'action, de se mettre en mouvement, avancer, même si c'est doucement. Mais commencer par faire un premier pas, je pense que c'est... C'est primordial parce que, comme je dis, reprendre à fond, je pense que c'est rarement le meilleur moyen pour tenir. Parce que si on consomme trop de carburant, qu'est-ce qui se passe ? Après, on se retrouve tout peuneau sur le bord de la route avec plus aucun carburant pour justement continuer. Et ce que je vous dis, c'est encore plus valable si on reprend seul. Là, par exemple, moi, par rapport aux réseaux sociaux... Pour l'instant, je ne me fais pas aider. C'est moi qui m'occupe de tout, sauf du montage des épisodes de podcast que vous entendez, là, en version audio. Sinon, je m'occupe d'absolument tout. Donc, c'est pour ça que je suis encore plus vigilante. Si on était deux ou si je me faisais accompagner là-dessus, peut-être que ça serait un peu différent parce que j'aurais ce soutien extérieur. Quand je n'ai plus l'énergie, le soutien qui me permet de retrouver un petit peu cette énergie et de ne pas sortir du droit chemin, entre guillemets. Donc, je pense que c'est encore plus important de ne pas démarrer à fond, si vraiment on fait ça tout seul, dans son coin en tout cas. La question que j'aime bien, en tout cas, moi me poser, pour y aller un peu step by step, c'est chaque jour, ou en tout cas le plus souvent possible, qu'est-ce que je peux faire comme action aujourd'hui qui vient nourrir cet objectif-là ? Qu'est-ce que je peux faire comme petite action qui va en faveur de cet objectif-là ? Et parfois, pour moi, en lien avec les réseaux sociaux, ça sera juste faire une petite story. Parfois, ça sera réfléchir à un sujet que je pourrais apporter. Ça peut être plein de trucs. vous c'est pareil, qu'est-ce que vous pourriez vous quelles idées vous pourriez avoir en termes d'action, même les plus minimes, mais qui vont en fait en faveur de ce comportement actif que vous recherchez posez-vous ces questions, parfois en fait juste de de chercher une petite action il y a un micro-truc qui va venir, et ce micro-truc en plus, dans la tête, il est micro donc beaucoup plus facilement atteignable donc on va essayer de le mettre en place le plus rapidement possible, et valider une première réussite, et ça, ça fait vraiment du bien à l'intérieur de notre petite tête. Donc, reprendre doucement, je pense que c'est vraiment important et c'est toujours mieux aussi que de ne pas reprendre du tout. Si vous cherchez à reprendre comme un athlète de haut niveau, alors que vous n'avez encore pas, on va dire, les jambes ni le mental pour assumer cette reprise, d'ailleurs, c'est un peu pareil que si vous inscriviez au JO pour votre première compétition. Bon, je pense que je n'ai pas besoin d'aller plus loin dans mon analogie. Vous comprenez un petit peu le principe que ça n'a pas marché, quoi. Il y a un bug dans le système. Donc, pour vérifier ça, demandez-vous, quand vous avez plein d'idées débordantes de reprises, d'actions pour reprendre, je veux dire, demandez-vous à quel point vous vous sentez capable de mettre en place les actions que vous avez identifiées. Par exemple, si vous me dites, bon, moi, là, ça y est, je vais m'y remettre, je vais me remettre à la course à pied, je vais aller m'acheter des baskets. Ensuite, j'ai décidé que j'allais courir trois fois par semaine. je vais essayer de me dégager bien 30 minutes à 45 minutes, voire une heure si je peux, parce qu'au moins, l'effort, il aurait été bénéfique, etc. J'entends souvent ce genre de trucs. Ok, attends, stop. Est-ce que trois fois par semaine, alors que tu n'en faisais pas du tout, mais trois fois pendant une heure, ça te paraît là facilement concrétisable ? Est-ce qu'il n'y a pas un petit truc qui coince là tout de suite ? Parfois, c'est... Non, parfois tout roule et ok, on fonctionne comme ça. Parfois, non, c'est vrai que je m'en bats peut-être un peu. C'est peut-être pas le plus simple. et je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas reprendre avec plusieurs séances dans la semaine parce que moi je conseille souvent les personnes que j'accompagne à en faire très régulièrement voire même tous les jours mais très peu, 15-20 minutes par exemple, plutôt que de faire des grosses séances alors que souvent on a l'impression de ne pas avoir le temps de caser ces séances-là dans notre emploi du temps qui est très souvent surchargé. Donc la question c'est vraiment à quel point je me sens capable de mettre en place le plan que là je suis en train d'imaginer, le plan un peu idéal ou le plan de rêve que j'ai dans ma tête. Si ça vous paraît très compliqué au premier abord, commencez tout simplement par la marche du dessous et en ayant en tête que ce que vous visez en termes de plan idéal, c'est comme une sorte d'objectif à atteindre et vous allez chercher, step by step, à arriver jusqu'à ce truc-là. Mais parfois, il faut juste se dire, attends, mollo, on reprend par le truc d'en dessous, le niveau du dessous, et ça sera déjà une action facilement atteignable et où j'ai... quasiment 100% de chances de réussir. Et ça, c'est important au début de ne pas se confronter tout de suite à des échecs. Autre chose, pour moi, qui m'aide à décider de reprendre plus sereinement et surtout de manière plus durable, c'est... Alors déjà, ce qu'il faut savoir, pour vous en dire un peu plus sur moi, j'ai une âme de perfectionniste et je pourrais passer, franchement, des heures et des heures à revoir, à améliorer, à... peaufiner, à ajuster mon contenu, à ajuster la couleur du bleu que j'ai décidé pour le fond d'écran de mon visuel. Franchement, des fois, c'est des détails quand j'y réfléchis, je me dis mais ça n'a pas de sens. Mais bref, en tout cas, je pourrais vraiment passer des heures à améliorer mon contenu et mes publications. Et si je me laisse driver par ça... ça risque de bloquer à un moment donné. Parce que j'ai, comme tout le monde, ma ressource en temps est limitée. Et surtout, en fait, parfois, le résultat derrière ce qu'on veut obtenir à travers ces publications, il n'est pas là. Donc, ça fait vraiment mal de passer des heures et des heures pour pas grand-chose derrière. Donc, là, en fait, tout de suite, c'est de chercher à faire, pour moi, avant de parfaire. Donc, vraiment, je vais essayer de mettre en place des trucs. Et l'autre jour, ça a été le cas quand j'ai sorti mon premier post sur les réseaux. Après, c'est plusieurs mois sans post. Je sentais que je commençais à être dans du perfectionnisme, sur des détails, franchement. Est-ce que l'émoji, je ne vais pas l'incliner un petit peu plus de 1 ou 2 degrés ? Franchement, c'est ridicule quand on y réfléchit. Mais je pense que je ne suis pas la seule à être comme ça. Et regardez un petit peu, si j'extrapole ce truc-là dans votre reprise sportive, je sais qu'il y en a qui disent « Non, mais là, attends. » Je pense que ce n'est pas le meilleur créneau. Il faut que j'essaye de le faire quand j'aurai ce temps-là. Ou il faut que j'essaye... Non, mais tout de suite, je pense, si je ne fais pas 25 minutes de cardio mélangé à du renforcement musculaire, franchement, ça ne servira à rien. Enfin, bref, on est plein de... On est plein de bonnes envies, certes, mais aussi, attention, à faire plutôt que par faire. Surtout dans un premier temps, on a tout notre temps derrière pour améliorer, pour... optimiser, pour faire mieux, pour faire parfait si parfait existe. En tout cas, on a du temps après pour ça. Donc, commençons juste par faire. Je pense que c'est le meilleur conseil que je peux vous donner. Parce que le risque, sinon, en voulant faire tout bien, c'est juste de ne pas faire du tout, comme je viens de le dire, tant que les conditions ne sont pas réunies. Et entre nous, la Lune et les étoiles sont quand même rarement alignées. En tout cas, alignées de la manière dont on aimerait qu'elles soient alignées. Le deuxième risque, c'est qu'en étant trop exigeants avec nous-mêmes, On aura du mal à trouver de la satisfaction dans ce qu'on fait. Et vous imaginez bien que reprendre le sport sans se sentir satisfait ou sans jamais se sentir satisfait, c'est peine perdue en fait. Parce qu'on a besoin de ça, on a besoin. Surtout quand on n'est pas très motivé au début ou quand on est un peu contre le sport, entre guillemets. C'est-à-dire que le sport n'est pas notre vrai allié au premier abord. En fait, si on n'est pas satisfait dans les petites choses qu'on fait, ça va être très dur. Ça va être très dur et ça ne va pas nous donner envie de continuer. Donc, comme je l'ai dit, rien ne nous empêchera d'affiner, de faire évoluer, de faire mieux au fur et à mesure, mais commençons tout simplement par faire tout court. Ça revient aussi, là ce que je suis en train de dire, à accepter l'imperfection consciemment. C'est-à-dire de se dire, ok, je sais que ça ne va pas être parfait, mais je sais que je sais que ça ne va pas être parfait. Et d'ailleurs, finalement, c'est peut-être moins un problème quand on en a conscience, c'est-à-dire quand c'est un choix de faire imparfait. quand c'est un choix stratégique. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois et ça me fait du bien de me dire, ça me fait du bien à mon perfectionnisme de me dire que volontairement, je vais essayer de ne pas être perfectionniste pour y arriver. Ça, c'était donc la deuxième idée que j'avais envie de vous partager. Deuxième, on va dire, petit conseil, si je peux me permettre de donner des conseils. Et la troisième chose, c'est aussi d'avoir en tête que la manière dont on est en train de reprendre, ça ne sera pas forcément... la manière qu'on va garder pour les mois, les années à venir. Ça va certainement bouger. Et si je dis ça, c'est parce que bien souvent, j'entends « Ouais, mais je ne suis pas sûre de tenir dans la durée, en fait. Ok, j'ai repris. » Donc, il y en a qui... C'est moi souvent qui rappelle aux gens que j'accompagne « Mais regarde tout ce que tu as déjà fait. Franchement, c'est génial, etc. » « Oui, mais bon, je ne sais pas si ça va tenir. » Ça, je l'entends vraiment... Je ne sais pas, dans 75% des cas, c'est un truc que j'entends. C'est vraiment très fréquent, voire peut-être même plus. Et quand j'entends ça, je me dis, OK, je ne sais pas si je vais tenir. Je ne sais pas si je vais tenir quoi, en fait ? Est-ce que ce qui se passe dans votre tête, c'est je ne sais pas si je vais tenir de la même manière ? Parce que si c'est effectivement ce que vous vous dites, je peux vous assurer que non, vous n'allez pas tenir de la même manière. Parce qu'il va y avoir des évolutions, il va y avoir des changements dans votre vie. Si, je ne sais pas, vous décidez à un moment donné, vous arrivez à tenir cinq séances par semaine, de cardio à haute intensité, je dis vraiment n'importe quoi, peut-être que quand vous aurez 90 ans, vous n'allez pas pouvoir faire ça. À un moment donné, il faut aussi, je prends vraiment un exemple un peu inextrême, mais il faut aussi se dire qu'on va être obligé, on est des êtres mouvants, la vie est mouvante, dynamique, on est obligé de composer avec notre quotidien, de composer avec l'évolution de la vie, notre évolution aussi personnelle. Donc, on va être obligé à un moment donné de faire bouger cette manière-là. qu'on a instauré au départ, cette manière-là de reprendre. D'ailleurs, je pense que peut-être un jour, je ferai un épisode pleinement plus... profond sur le sujet parce que c'est vraiment quelque chose que j'entends régulièrement et un gros frein à la reprise de l'activité physique, cette crainte que ça ne tienne pas dans la durée. Donc là, pour résumer ce truc-là, c'est la manière dont je reprends maintenant n'est pas forcément égale au rythme que j'aurai plus tard. Moi par exemple, si je reprends sur les réseaux sociaux en publiant une fois par semaine, ça ne veut pas dire que dans deux semaines ou dans un mois je ne vais pas faire autrement. Et faire autrement, Ça ne signifie pas que ça sera moins bien. Ça peut même être mieux, non ? En tout cas, ça signifie que ça sera certainement différent plus tard. En tout cas, moi, j'en suis persuadée. Pour ma reprise, mon retour, mon comeback sur les réseaux sociaux, je pense que ça sera comme ça. Et pour le sport, c'est pareil. Tu reprends d'une manière qui ne sera certainement pas la même plus tard. Et c'est OK, on n'a pas besoin d'avoir le même mode de vie actif toute la vie. tant qu'on a un mode de vie actif, en quelque sorte. C'est un peu ça, le message aussi. Et la dernière chose que j'ai envie de vous faire passer, c'est un peu un petit bonus, mais en vous parlant de tout ça, mine de rien, en me livrant auprès de vous sur ce sujet et sur les difficultés que je rencontre par rapport à ce retour sur les réseaux sociaux avec un peu plus d'intensité, quand je vous parle de tout ça, qu'est-ce qui se passe ? Ça m'engage un petit peu plus dans ce processus, ça m'engage un petit peu plus dans la décision. que j'ai prise vis-à-vis de moi-même. Et ça va m'aider, je pense, à être un peu plus active sur les réseaux. Parce que je sais que maintenant, vous êtes au courant de ça. Ça me fait un peu flipper aussi, d'ailleurs. Mais je pense que c'est une manière de s'engager un peu plus. Et de ton côté, c'est pareil. Si tu envisages une reprise sportive ou si tu as du mal à tenir ce que tu fais déjà, parle-en. Parle-en à ton entourage, parle-en à ta famille, tes amis, peu importe, tes collègues. Mais parle-en un petit peu, en fait. Parce que quand tu en parles, tu actes un peu plus ta reprise, tu actes un peu plus l'engagement que tu as envie de prendre vis-à-vis de toi-même. Et je pense que ça, c'est super important, parce que sinon, on a vite fait de se dire « De toute façon, personne ne savait que j'allais faire ça, donc en fait, personne est au courant que c'est une forme d'échec si je ne tiens pas » . Mais ça, ça ne marche pas, parce qu'à l'intérieur de soi, ça reste une forme d'échec. Donc voilà, je vous encourage simplement à en parler un petit peu. Vous n'êtes pas obligés d'en parler à la terre entière, mais de vous confier un peu sur le sujet. Ça vous aidera à vous impliquer aussi dans le processus. Et tout ça, c'est important. J'arrive à la fin de cet épisode. Et finalement, reprendre le sport, reprendre l'activité physique, c'est un peu comme reprendre le travail après des congés. Et là, on est en plein dedans. Certainement, quand vous allez revenir de vos congés, ça va être un peu dur de reprendre le boulot. En fait, on peut s'imaginer que la reprise d'activité physique, c'est pareil, c'est difficile au début. Comme aussi, se lancer dans un nouveau projet, ça peut être difficile. Parce que le démarrage, il demande un petit peu plus d'implication, de charge mentale, de réflexion, d'action, d'organisation. Et c'est tout simplement normal. Mais garde en tête, pour te faciliter un petit peu la tâche, les trois conseils que j'ai voulu te faire passer. Le premier, c'est de faire, de chercher à faire avant de ne pas refaire. Le deuxième, c'était plutôt d'avancer, même si c'est doucement. D'ailleurs, je les ai dit dans l'autre sens, mais peu importe. avancer même si... tu démarres doucement, en fait, le plus important, c'est de se mettre en mouvement, de passer de l'inaction à l'action. Et le troisième, c'est reprendre d'une certaine manière et ensuite, tu la feras évoluer cette manière au fur et à mesure pour qu'elle s'adapte un peu à l'évolution de ta vie. Je pense vraiment que c'est ça la clé aussi pour maintenir un mode de vie actif qui soit durable dans le temps, sans oublier bien sûr le bonus de l'engagement auprès des autres, de partager un petit peu ce que vous vivez, ce que vous cherchez à modifier dans vos comportements. Et en essayant d'appliquer un petit peu tout ça, ou en tout cas, en y repensant et en essayant de transposer certaines choses que je viens de vous transmettre directement dans votre quotidien, dans votre manière de penser, dans votre état d'esprit, je suis sûre que ça pourra vous aider, ne serait-ce qu'un petit peu, à avancer dans la direction que vous envisagez, peut-être pour certains, depuis des mois, voire des années, comme je l'entends de temps en temps. Mais le plus important, gardez-le, c'est de faire ce premier pas-là. Lancez-vous. C'est parti, on y va à la fin de cet épisode. On réfléchit tout de suite à ce qu'on va pouvoir faire pour aller vers un comportement un petit peu plus actif, peut-être plus régulier, réinstaurer quelque chose. Je vous laisse réfléchir à tout ça. N'oubliez pas que vous avez plein d'épisodes pour vous motiver. Et tant qu'à faire, si vous passez un peu de temps à la plage, si vous passez un peu de temps dans votre hamac ou autre, mettez un petit peu de mouvemental dans vos oreilles. Je suis sûre que ça vous aidera pour la reprise. Je vous souhaite... Un bel été, bon courage à vous tous et je vous retrouve tout bientôt pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt !