Speaker #0Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Pour moi, ce sera gagné quand je le ferai sans réfléchir. Ça fait plusieurs fois qu'on me dit ça en séance. Vraiment, je l'entends beaucoup ces derniers temps. Et je comprends cette envie de fluidité, cette envie de plus de naturel, de plus de quelque chose qui soit automatique en termes de ressenti dans la pratique. Je comprends vraiment ce truc-là. C'est vrai que c'est beaucoup plus confortable de... de ne pas avoir à se pousser, qu'on se le dise. Et en même temps, je me dis, mais si jamais ça ne devient jamais automatique, si jamais ça ne devient jamais aussi fluide, 100% fluide, est-ce que pour autant, ça signifie que c'est voué à l'échec, en fait ? Est-ce que pour autant, ça signifie que ce n'est pas possible pour nous d'avoir un mode de vie actif ? Je ne suis pas complètement sûre. Et là, tout de suite, moi, je pense à moi, bien sûr, mais aussi à plein d'autres personnes que j'ai déjà accompagnées et pour qui... Ce n'est pas toujours facile de pratiquer, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas toujours l'envie, je n'ai pas toujours l'envie non plus, qu'elles doivent planifier, qu'elles doivent s'organiser, qu'elles doivent parfois lutter un petit peu contre les excuses qu'elles rencontrent. Et je me mets vraiment aussi dans le même panier. Vous n'avez pas quand même l'impression qu'on court après une forme d'utopie ? Pourquoi en fait on idéalise autant ce côté automatique, cette envie de naturel, de fluidité, rechercher quelque chose de 100% naturel, fluide, automatique, est-ce que ça, ce n'est pas une utopie, une illusion, en quelque sorte ? Et c'est intéressant de comprendre pourquoi déjà on est dans la recherche de ce truc-là. Moi, je pense que parmi les raisons potentielles, il y a le fait d'être en recherche de simplicité mentale. On a vraiment ce besoin de simplicité mentale dans notre société actuelle, tellement on est surchargé de tous les côtés, on est bombardé de tout. On fait tellement de choses, on court tout le temps, après le temps, mais on court tout le temps dans nos journées, on essaye de tout faire, on essaye de cocher tout ce qu'il y a sur notre to-do list, on essaye de voir tout le monde. Et en fait, c'est sans fin. Et tout ça, ça prend vraiment beaucoup d'énergie, ça prend beaucoup de place dans la tête. Et c'est pour ça aussi que je pense qu'avec l'activité physique ou le sport, on n'a pas envie de se rajouter encore un truc en plus. Donc, on a vraiment envie que ce soit simple, naturel, qu'il n'y ait pas de... Comme s'il n'y ait pas de friction, en quelque sorte, qu'il n'y ait pas de résistance derrière tout ça. Et voilà, en fait, je me demande vraiment si c'est possible. Et d'ailleurs, quand on pense à ça, et je pense que c'est votre cas si vous êtes dans cette recherche-là de plus de fluidité naturelle, je pense que vous croyez aussi que les personnes qui sont actives physiquement, qui ont, on va dire, ce naturel à vos yeux, les personnes qui sont sportives, je pense que vous avez cette sensation-là qu'elles n'ont plus de lutte. à combattre, qu'elles n'ont plus de freins, de résistances, d'excuses. Mais est-ce que vous êtes vraiment sûre que c'est possible ? Est-ce que vous êtes vraiment sûre de ça, qu'elles n'ont plus de luttes, de résistances, de freins à dépasser ? Ou est-ce que vous aimeriez plutôt que cette idée soit vraie, cette idée d'avoir une pratique qui ne présente plus jamais de difficultés ou d'obstacles ? Est-ce que ce n'est pas plutôt ça, en fait, que vous aimeriez qui soit vrai ? Plutôt que le fait que... les personnes sportives ne rencontrent aucun frein. Il faut à un moment donné, je pense, se rendre à l'évidence. Ce n'est pas réel. La réalité, c'est que ces personnes-là gèrent beaucoup mieux justement les résistances, gèrent beaucoup mieux les excuses, etc. En fait, elles savent les accueillir, elles savent les contourner, ou en tout cas, elles savent ne pas se laisser envahir. Elles savent ne pas, comment dire, laisser les freins piloter leur comportement. C'est vraiment ça, en fait, la différence, la nuance. Ce n'est pas tant de ne plus avoir de freins ou d'obstacles face à nous, mais c'est de savoir comment les gérer, ces freins-là. Et de mon côté, j'ai toujours fait du sport. Donc, c'est sûr que je ne suis pas dans votre peau non plus. J'ai toujours fait du sport. Mais ce que je peux vous dire, déjà, la question, c'est est-ce que ça a toujours été facile d'en faire ? Est-ce que je peux vous dire ? C'est que non, en fait, il y a régulièrement des résistances. Bien sûr que moi aussi, je suis crevée régulièrement. Bien sûr que moi aussi, j'ai une vie surchargée. Bien sûr que j'ai aussi des préoccupations. Et tous ces trucs-là, en fait, ça représente des formes de résistance, d'obstacles avec lesquels je vais être obligée de composer, avec lesquels je vais être obligée d'apprendre à les dépasser. Et bien sûr, je sais qu'on a aussi chacun nos freins. On n'a pas forcément tous les mêmes freins. certains ont peut-être perdu plus de freins que d'autres, mais je sais aussi qu'il y a des freins qui seront toujours là. La météo, la baisse de morale, le manque de confiance en soi pendant une période, le manque d'envie, etc. Tous ces trucs-là, on va à un moment donné, à un moment ou un autre plutôt, y faire face dans notre vie. Mais il y a aussi des freins sur lesquels on va pouvoir travailler. Et je pense notamment à tous ces freins-là qui sont plutôt liés à l'identité, au fait que le sport, ce n'est peut-être pas fait pour moi. En réalité, on peut travailler sur ce truc-là, sur ce gros blocage. Si tu penses que le sport, ce n'est pas fait pour toi, ça va être très compliqué pour toi d'y arriver. Et donc, il y a un travail à faire autour de la représentation que tu te fais du sport, si ça, ça te concerne, bien sûr. Là, je donne un exemple de frein qui peut être travaillable et qu'on peut aussi dépasser largement, tout comme aussi... La peur d'être jugée parce qu'on est ridicule, parce qu'on n'a pas le niveau, parce qu'on est moins bon, etc. Ça, ce sont des choses qu'on va pouvoir travailler et qu'on va pouvoir faire diminuer grandement. Mais comme je viens de le dire juste avant, tous les freins ne sont pas éliminables. C'est-à-dire qu'il y aura toujours de la pluie, il y aura toujours des baisses de morale, il y aura toujours des périodes où on aura beaucoup de boulot à gérer. et ces trucs-là... on ne peut pas complètement les enlever, en fait. On peut apprendre à mieux les gérer. Et c'est ça, en fait, la clé. Mais j'ai vraiment besoin que vous compreniez, dans cet épisode, que ça reste une illusion de penser qu'un jour, dans votre pratique de l'activité physique, vous ne rencontrerez plus aucune excuse ou plus aucun frein. Vraiment. Et peut-être qu'en m'écoutant, vous vous dites « Bah non, mais je sais, ça paraît un peu bête, là, ce que je suis en train de dire. » Mais au fond de votre tête, il y en a beaucoup, et je le dis encore, il y en a beaucoup qui me disent « Pour moi, ce sera acquis quand vraiment j'aurai même plus besoin d'y penser, en fait. J'aurai plus besoin de réfléchir. Ce sera quelque chose d'automatique. Ce sera comme me laver les dents, quoi. » Mais en réalité, ce n'est pas exactement ça. Même de penser à ce point que ça puisse être un automatisme, comme l'envie de manger, par exemple, le besoin de manger, je pense que c'est parfois une illusion. Ça ne veut pas dire que vous ne vous en rapprocherez pas. Mais d'imaginer que ça soit 100% ça, ça, ça peut être une illusion. Et tout comme croire que vous ne serez plus jamais impacté par ces freins-là, que vous n'aurez plus jamais de mal à contourner ces obstacles-là. Quand on comprend ça, ce qui est bien, c'est qu'on arrête de courir après les mauvaises choses. On arrête de courir après les mauvaises choses et on se recentre sur comment gérer différemment notre pratique. Et pour ça, pour moi, il y a deux grandes stratégies, deux styles de stratégie. Il y a des stratégies qui sont actionnables directement, comme le fait de prévoir, de ritualiser, de demander du soutien, d'ajuster son objectif à la baisse, etc. En fait, tout ce groupement de stratégies actionnables, comme je les appelle, c'est en fait tout simplement les actions qu'on va pouvoir mettre en place. C'est du concret. C'est matériellement réalisable, comme on dit. Et puis après, il y a toutes les stratégies plutôt mentales. Et ça, c'est les stratégies mentales. Ça fait donc référence à tout ce qui se passe dans notre tête. Ça va être, par exemple, apprendre à gérer nos pensées pour ne pas plier face à la résistance. C'est-à-dire apprendre à mieux gérer tout simplement les excuses quand elles traversent l'esprit. Apprendre à gérer la pression qu'on se met. Apprendre à gérer la culpabilité que l'on vit. l'impatience qui nous envahit, la peur de l'échec, etc. Toutes ces choses-là que je travaille dans mes accompagnements en séance permettent de gagner en partie en fluidité, mais surtout de faciliter la pratique sportive et surtout, ça va contribuer à la durabilité de cette dernière. Et on sous-estime vraiment ces stratégies mentales, souvent parce qu'en fait, on n'en a même pas conscience qu'on peut agir sur ça, sur ces paramètres-là, parce qu'en fait, ça fait vraiment référence à la partie... immergé de l'iceberg. Ce n'est pas des choses concrètes comme caler dans son agenda un créneau de temps de temps, à telle heure, etc. Ce n'est pas aussi concret. Mais on peut et il faut travailler ce qui se passe dans notre tête pour qu'ensuite derrière, ça nous facilite le terrain. Et comme je disais, la plupart des personnes ne savent même pas qu'on peut agir là-dessus. Ils n'ont même pas forcément en tête qu'on peut se faciliter le terrain. par la tête, par le mental. Alors qu'en fait, comme je l'ai dit, c'est toute la partie immergée de l'iceberg qui va conditionner et qui va être responsable de nos difficultés à gérer justement notre pratique avec régularité et dans la durée. Dans tous les cas, ce qu'il faut quand même savoir, c'est que même en travaillant ton mental, tu seras toujours confronté à des obstacles. Ça, c'est vraiment le gros truc à retenir. C'est vraiment ça. C'est qu'il y aura toujours des moments où ça ne sera pas aussi fluide que ce que tu aurais aimé. Ce ne sera pas aussi automatique parce qu'il faudra que tu te pousses un peu, par exemple. Mais par contre, de travailler cette partie immergée de l'iceberg, de travailler ce qui se passe dans ta tête, en fait, derrière, tu seras beaucoup plus armé pour faire face à toutes ces excuses, à tous ces freins que tu rencontres régulièrement. Donc, garde en tête que le danger d'attendre que ce soit fluide pour être convaincu que tu peux réussir à avoir un mode de vie actif, toi aussi, c'est un peu comme attendre de ne plus avoir faim pour se mettre à commencer à perdre du poids. C'est un peu bête l'image que je prends, mais c'est vraiment ça. En fait, penser que ça doit être fluide pour que ça marche, Autrement dit, c'est un peu comme croire qu'il faut, à un moment donné, ressentir plus de faim, ne plus avoir faim, pour pouvoir commencer à perdre du poids. C'est vraiment ça, en fait. Alors qu'en fait, pour trouver plus de facilité, vous allez être obligés certainement de vous convaincre au début, voire même de forcer un peu. Mais en fait, c'est OK, ça fait partie du jeu. C'est un peu comme si vous avez l'habitude de vous brosser les dents avec la main droite. Puis un beau jour, vous vous dites, j'aimerais bien quand même réussir à faire ça de la main gauche. Le jour où vous allez commencer à vous brosser les mains de la main gauche, ça va vous demander un petit peu de vous convaincre de le faire, de vous forcer à le faire, parce que ça ne sera pas du tout fluide, ça ne sera pas du tout automatique. Est-ce que ça le sera un jour 100% ? Peut-être, parce que ça reste un geste, pas non plus relativement technique, contrairement à changer son comportement pour devenir actif dans sa vie au quotidien, avec tous les obstacles que ça peut impliquer. Il n'y a pas autant d'obstacles d'apprendre à se laver les dents de la main gauche. Mais vous verrez que ce n'est pas automatique, que ce n'est pas fluide et que ça demande de se forcer et que ça demande de l'entraînement. Et c'est la même chose quand on change de comportement. Quand on change de comportement, on a besoin au début de faire des choses qui sont un peu comme contre nature, qui ne sont pas habituelles, qui sont un peu bizarres au début. C'est pareil en fait. Et on est obligé de passer par là pour que ça devienne plus facile. Et une dernière fois dans ce court épisode, Non. Ce que j'ai vraiment envie que vous reteniez, c'est la différence entre ceux qui sont sportifs à vos yeux ou qui ont, on va dire, une activité physique régulière, qui ont un mode de vie actif physiquement. La différence entre eux et peut-être vous, en tout cas entre ces personnes-là et des personnes qui n'ont pas justement autant de facilité à le faire, c'est pas de plus avoir de frein. liées à la pratique de l'activité physique, mais c'est plutôt de mieux les gérer, de mieux gérer toutes ces résistances, de ne plus se laisser envahir par nos excuses. Et ça, ça s'apprend. Et je pense que tu peux commencer à le faire dès maintenant, soit en écoutant tous les autres épisodes de podcast que tu as peut-être loupé, soit en venant tout de suite vérifier si Mouvementale est fait pour toi. Dans la description, tu peux cliquer sur le questionnaire qui est présent. Viens me contacter. Si tu as vraiment envie d'aller travailler en profondeur, pour te faciliter la tâche ensuite, pour que tu saches comment faire quand tu es face justement à une excuse, que tu saches comment la gérer pour ne pas te laisser impacter et surtout, que in fine, tu n'en sois pas à ne pas pratiquer ou que tu arrêtes de procrastiner tout le temps, tout le temps, tout le temps. Et aussi et surtout, que dès que tu ralentis ton niveau d'activité physique, dès que tu en fais moins, tu n'es pas la sensation de pleinement avoir abandonné. Parce que c'est ça le pire. À partir du moment où on a l'impression d'avoir lâché, derrière, c'est vécu comme une grosse difficulté, c'est vécu comme un gros échec. Et c'est ça aussi qui pose problème dans la reprise derrière. En tout cas, fais-toi accompagner si tu veux vraiment te simplifier la tâche. Je pense que ça ne sera que bénéfique pour toi. Et je l'espère. En tout cas, je suis là pour toi. N'hésite surtout pas à me contacter. Je te souhaite une très belle journée. On se retrouve bientôt pour un prochain épisode. Ciao ! C'est tout pour aujourd'hui, enfin presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. À bientôt ! 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