Speaker #0Hello, moi c'est Grasse, j'ai 30 ans, et à travers ce podcast, je souhaite te partager chaque semaine les prises de conscience qui m'amènent à m'épanouir plus dans ma vie. À travers mon histoire, je souhaite apporter aux jeunes femmes l'inspiration et la détermination nécessaires pour aller à leur propre rencontre, afin d'apporter plus de clarté, de sérénité et d'authenticité dans leur vie. En adoptant une nouvelle vision, tu te rendras compte que tout ce dont tu as besoin pour avancer est déjà en toi. Dans ma vision, rien n'est une coïncidence. Si tu es sur ce podcast, c'est que tu es déter à retrouver une vie équilibrée. Alors n'oublie pas de t'abonner. Bienvenue dans l'épisode 6 de Next Level. Je t'ai mentionné dans le dernier épisode le fait que j'allais t'aider à changer de chemin sans culpabiliser et c'est pour ça que cette semaine j'avais à cœur de parler du fait de se pardonner. Cet épisode va t'épauler pour que tu puisses gérer les événements qui se présentent dans ta vie en te détachant de la culpabilité. Je te révélerai les prises de conscience qui m'ont aidé petit à petit dans mon quotidien à retrouver une sérénité. N'hésite pas à t'abonner au podcast si tu recherches à améliorer ta santé mentale cette année. J'aimerais prendre un temps pour remercier toutes les personnes qui me suivent et qui prennent le temps de me faire des retours sur ce que je fais, parce que ça m'aide énormément à avancer et à m'améliorer. Je pense à Julie, Thierryna, Lou et Alison. Merci beaucoup, ça paraît peut-être rien, mais ça m'aide et me motive énormément. Combien de fois tu t'es retrouvée à prendre une décision que tu savais bonne pour toi, mais pour laquelle tu as finalement commencé à culpabiliser ? Tu rassembles tout ton courage pour prendre cette décision, tu te sens fier puis soudain apparaît cette boule dans ton ventre qui finalement te perturbe plus qu'autre chose en dissipant cette assurance que tu avais au début et en laissant place aux doutes. La culpabilité est un ressenti émotionnel qui intervient lorsqu'on se juge soi-même responsable d'un écart envers nos propres valeurs. C'est un mélange de honte, de tristesse, de mépris et de colère où le regard des autres et le regard qu'on porte sur soi joue énormément. C'est un sentiment qui nous ronge de l'intérieur et qui parfois nous empêchent de prendre les bonnes décisions pour nous-mêmes. On emploie souvent le fait de pardonner aux autres, mais on oublie le plus souvent de se pardonner à soi-même. Parce qu'en réalité, la plupart des fautes que l'on attribue aux autres sont en fait des choses pour lesquelles on se condamne soi-même. Il est temps cette année que tu puisses agir avec tolérance envers toi-même. J'en viendrai au sujet de pardonner aux autres, mais je voulais d'abord aborder le fait de se pardonner à soi, parce que même si on ne s'en rend pas compte, il est plus simple de pardonner aux autres qu'à soi-même. Il y a deux types de culpabilité sur lesquelles je vais me concentrer ici. parce qu'il en existe sûrement d'autres, celle que l'on ressent quand on reconnaît avoir eu un comportement qui n'était ni bénéfique pour nous-mêmes, ni bénéfique pour les autres, c'est celle qu'on arrive le plus facilement à distinguer du fait de la notion de bien et de mal dans laquelle on baigne, et comme elle inclut une personne en face, on n'est généralement pas livré à nous-mêmes pour détecter qu'il y a un souci, puisque l'autre nous le fait savoir soit verbalement, soit par son comportement. Et ce type de culpabilité est souvent accompagné d'un sentiment de honte. Mais il y en a aussi une qui est beaucoup plus subtile et sournoise, C'est la culpabilité envers soi. Celle-ci se cache souvent sous la colère, la frustration ou encore la tristesse. C'est celle où tu as le plus souvent l'impression de te trahir, que ce soit vis-à-vis d'une valeur ou d'un comportement que tu avais et dont tu veux te séparer par exemple, ou encore quelque chose que tu fais ou une décision que tu prends, alors que tu sais intérieurement que ce n'est pas en accord avec ce que tu souhaites réellement. Dans cet épisode, je vais partager avec toi les prises de conscience qui m'ont permis de me pardonner, d'agir envers moi avec plus de tolérance et de pouvoir prendre des décisions dans ma vie de manière plus sereine. Je tiens à te préciser que c'est un sujet qui va sûrement toucher les parties les plus profondes de toi, alors je t'invite vraiment à te mettre le plus à l'aise possible. Je n'ai pas de méthodologie particulière cette semaine, et je pense que parfois c'est aussi important de s'écouter soi-même, donc je t'invite à prendre un carnet et noter ce qui résonne le plus en toi. Je me souviens que mon départ dans le Sud, même s'il a été voulu, il a été hyper dur pour moi. D'ailleurs c'est drôle, on a souvent cette pensée que si on prend une décision, on devrait automatiquement se sentir bien, et donc si on a un quelconque sentiment de mal-être qui arrive, C'est pas normal, alors que la raison est souvent beaucoup plus profonde que ça. Une fois arrivée sur place, je pensais que j'allais vivre ma best life et que tout allait être parfait. Mais la vérité, c'est que j'ai un sentiment de culpabilité qui m'a accompagnée pendant plus d'un an, et ce sentiment était en partie lié au fait que j'avais l'impression d'abandonner ma famille. Pourtant sur le papier, il n'y avait rien à signaler. Tout le monde était très content pour moi, j'avais les encouragements de tous mes proches, mais ça ne résonnait pas en moi. Et avec le recul, quand j'ai commencé à me remémorer cette histoire pour préparer l'épisode, Je me suis rendu compte que ça avait commencé bien avant que je parte, parce que déjà au moment de leur annoncer, je redoutais leur réaction et surtout celle de mes parents. Je pensais que tout le monde allait me tourner le dos, qu'on allait m'accuser d'abandonner ma famille parce que dans mon esprit, la famille c'est important. Et les fausses croyances que j'avais, c'était que quand on aime sa famille, on part pas loin d'eux. Et autant avant j'en aurais pas parlé parce que je me serais dit on va me prendre pour une folle, et y'a que moi qui pense comme ça. Mais avec les années et tout ce que j'ai pu observer, je sais qu'il y a énormément de personnes qui ont cette vision biaisée de l'importance de la famille. Et au-delà du thème de la famille comme moi, la notion de culpabilité est très présente lors de prises de décisions, même quand on a été au bout de son choix, donc j'espère vraiment t'aider si c'est ton cas. Et je veux vraiment mettre l'accent sur le fait que la plupart du temps, toutes ces croyances sont fausses. La seule personne que tu fais souffrir dans l'histoire, c'est toi, et on dit souvent qu'en nourrissant une peur, elle devient réalité, et devine quoi ? C'est le cas. J'avais peur de faire souffrir les gens, et donc inconsciemment, j'adoptais une attitude dans ce sens où je n'étais pas bien. Et même si tu te dis que tu as fait ressemblant et te comportais comme si tout allait bien, ça ne marche pas. Et donc les gens commencent à s'inquiéter pour toi, et tu finis par récolter ce que tu as semé, et non pas ce que tu voulais réellement. Je l'ai déjà dit il me semble dans un de mes épisodes, mais la seule personne à qui tu mens dans l'histoire au final, c'est toujours toi-même. Moi par exemple, je sens à 10 000 quand je demande à quelqu'un si ça va et que la personne me ment. Parce que tout ce qu'on ne fait pas d'habitude, on le fait justement à ce moment-là pour prouver que ça va, et donc c'est grillé. Bref, après avoir passé un an à culpabiliser d'être reparti, j'ai pris conscience que les gens s'inquiétaient de plus en plus pour moi parce qu'au-delà de ma famille, j'avais aussi des amis qui voyaient que ça n'allait pas. Et tous ces retours m'ont fait prendre conscience de pas mal de choses. Et c'est ces prises de conscience que je vais partager avec toi aujourd'hui qui m'ont aidé à me pardonner et être plus sereine avec le temps dans mes prises de décision. La première prise de conscience, c'est que je suis humaine et tu l'es aussi. La culpabilité arrive souvent lors de prises de décision. Il y a ce moment où ton entourage te donne tout un tas de conseils que tu ne suis pas parce que la décision que tu prends résonne en toi. Reconnaître que tu es humaine enlève ce poids qui t'accompagne parce que je sais que juste après, il y a les « et si je me plante complètement » et « qu'ils ont raison » qui arrivent. Et c'est pas grave si tu te loupes. Et l'échec ne veut pas forcément dire que tu as pris une mauvaise décision. Ça peut seulement signifier que tu as pris le mauvais chemin pour y arriver. Pour ma part, je fonctionne beaucoup avec les affirmations parce que je trouve leur puissance hyper forte et j'ai dû me répéter pendant plusieurs semaines que j'étais humaine pour développer de la tolérance envers moi-même et toujours avec l'effet boule de neige, de la tolérance envers les autres. Et j'aimerais mettre en évidence ici que ce qui nous paraît évident est ce à côté de quoi nous passons la plupart du temps, surtout à l'ère des réseaux. La deuxième prise de conscience, c'est que ce que j'imagine n'est pas forcément la réalité. Si je reprends mon exemple avec mon départ, j'ai vécu dans la culpabilité pendant plus d'un an parce que j'avais imaginé à quel point ma famille serait triste sans moi. Et c'est totalement de l'orgueil caché, en réalité, de penser que le monde tourne autour de moi et que mon départ allait provoquer une tristesse profonde en eux, surtout qu'ils m'avaient dit de vive voix qu'ils étaient contents pour moi. Et je dis ça avec beaucoup de compassion si c'est ton cas, c'est absolument pas un jugement, mais je pense que nos propres insécurités nous jouent des tours en supplément avec l'ego, ce qui crée une forme de culpabilité qui n'a pas lieu d'être. J'en parle parce que je connais pas mal de monde autour de moi qui par exemple s'empêche de partir parce qu'ils ne veulent pas laisser leurs parents, et je sais qu'intérieurement, ils vivent ça comme une forme d'abandon comme moi, alors fais attention à ce genre de pensée qui peut t'empêcher de te réaliser. Si tu as le moindre doute ou la moindre pensée de ce genre, parle-en directement aux personnes concernées, Parce que dans la plupart des cas, ça ne traduit pas la réalité. Et quand bien même ce serait le cas, rappelle-toi que tu n'es pas responsable du bonheur des autres. La troisième prise de conscience, c'est que mes décisions ne pourront pas plaire à tout le monde. Parfois, la chose qui nous rend coupables, c'est qu'on ne répond pas à ce que les autres attendent de nous. Et le regard des autres, c'est vraiment un fléau. Je me rends compte que finalement, on y est tous confrontés et que ça prend une place importante dans nos consciences. Mais il faut que tu gardes à l'esprit que quoi que tu fasses, tu ne pourras pas faire plaisir à tout le monde. Rappelle-toi que tu es responsable de ton propre bonheur. Et je ne dis pas ça dans un sens où il ne faut pas faire attention aux autres, mais ce qui résonne en toi est beaucoup plus important que ce que les autres pensent. Chacun a son propre chemin, et écouter les autres pour prendre tes décisions dans ta vie t'écartera du tien. Si tu es sur mon podcast, c'est que tu ne souhaites pas vivre une vie remplie de remords, et que tu aspires à être une femme accomplie, non pas forcément matériellement, mais intérieurement. Donc assure-toi de mettre en priorité ce qui est important pour toi. La quatrième prise de conscience, c'est que je grandis. Je te parlais un peu plus haut du fait d'être humaine, et cette tolérance s'applique aussi à tes réactions. Apprends à te pardonner quand tu sais que tu as des réactions qui ne sont ni bénéfiques pour toi, ni pour les personnes autour de toi puisqu'elles nuisent à tes relations. En ce moment, moi je travaille beaucoup sur le fait d'arrêter les gossips, et mon dieu, c'est pas facile. On vit tellement dans une société où c'est normal de parler les uns sur les autres que beaucoup de fois encore je me surprends à parler sur les gens, et même si c'est pas des insultes, je parle quand même sur des personnes qui ne sont pas présentes pour me plaindre d'elles, en gros. Et donc j'ai eu des périodes où je culpabilisais énormément, surtout au début, parce que j'aime pas l'hypocrisie, et quand tu fais un travail sur toi-même, le risque, c'est que tu te prends tout en pleine face. Et un jour, je me suis entendue parler sur quelqu'un, et je me suis dit non mais, toi aussi en fait t'es une hypocrite. Et là, gros sentiment de culpabilité, parce que toutes les fois où j'ai dit que j'aimais pas les hypocrites, me sont revenus en tête, et aussi toutes les fois où j'ai jugé. Bon après cette claque, petit à petit j'ai mis des choses en place. Et je suis loin, mais alors très loin d'avoir arrêté totalement, mais je vois quand même clairement une évolution. Et attention, je ne suis pas en train de juger quelqu'un ici, c'est moi et mes propres combats, mes propres valeurs sur lesquelles j'essaye de travailler. L'important ici, c'est vraiment de garder en tête que même si tu as des comportements que tu souhaites arrêter, mais que tu as encore du mal à le faire, il faut vraiment que tu apprennes à être tolérante avec toi-même parce que si tu es sur le chemin d'une croissance personnelle, c'est forcément que tu grandis et que tu vas t'améliorer, alors sois patiente. J'aime bien donner cet exemple, mais quand tu as appris à marcher, ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Même si tu ne t'en souviens pas, tu as mis peut-être quelques semaines, voire quelques mois à le faire. Donc garde vraiment cette analogie en tête. La cinquième prise de conscience, c'est d'accepter de rompre des engagements du passé si c'est nécessaire. Je t'en parlais dans l'intro, mais parfois on prend des engagements envers nous-mêmes qui soit ne nous conviennent plus, ou soit ne sont pas sains pour nous. Et on passe tellement de temps à rester accrochés à eux que finalement on passe à côté de ce qu'on doit vivre présentement. Et je sais que parfois il y a ce truc de « oui, mais j'avais dit ça il y a quelques mois, si je change les gens vont penser que je suis instable ou que je sais pas ce que je veux ou je sais pas quoi » . Encore une fois, il est important que tu reprennes le pouvoir que tu as donné aux autres dans ta vie. Un engagement simple et envers toi-même, à un moment de ta vie, peut devenir un engagement malsain si tu ne sais pas rompre cet engagement au bon moment. Se pardonner est un long cheminement, et on pense parfois que c'est facile parce que l'ego nous trompe avec des phrases du style « Oui, mais les autres aussi le font » , mais tout ce qu'on fait en faisant ça, c'est de ne pas prendre la responsabilité de nos actes et de creuser encore plus la blessure à l'intérieur de nous. Et j'aimerais enlever une épée au-dessus de ta tête qui est valable pour toi mais aussi pour les autres, détache tes comportements de ta valeur. Tu peux mal agir, mais cela ne fait pas forcément de toi une mauvaise personne. Encore une fois, tu restes humaine et l'important est de se remettre en question et de chercher à faire autrement petit à petit. On arrive à la fin de cet épisode. J'espère qu'il t'aura vraiment apaisé et mis un petit pansement sur des choses sur lesquelles tu as du mal à te pardonner. N'oublie pas que la croissance personnelle est un merveilleux voyage. Plutôt que de te focaliser sur l'arrivée, Je t'invite à profiter des paysages que tu rencontres sur ta route et à tirer profit de chaque étape que tu rencontres. Merci à toi d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Tu peux me laisser une note si la vibe du podcast te plaît. Et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode.