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Nouveau Jour

Ton corps te parle

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30min |12/05/2025
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Description

Tu te sens fatigué.e, irritable ou bloqué.e sans trop savoir pourquoi ?


Et si ton corps essayait de t’envoyer un message… que tu refuses d’écouter ?


Dans cet épisode, on explore comment la surcharge mentale ne se manifeste pas seulement dans ta tête, mais aussi dans ton cœur et ton corps :

  • Les 3 manières de ressentir la saturation intérieure

  • Les signaux subtils que ton corps t’envoie bien avant que ça craque

  • Et pourquoi apprendre à écouter ton corps, c’est souvent la première vraie libération


Ton corps n’est pas un frein. C’est ton système d’alerte le plus fidèle. Et si aujourd’hui, tu choisissais enfin de l’écouter ?


Les questions que je te propose pour mettre des mots sur tes mots :

  • À quoi essayes-tu d’échapper en restant dans ta tête toute la journée ? Qu’est ce que tu essayes de fuir ? À quoi tu ne veux pas faire face ? 

  • Quel est le message urgent que tu dois écouter, derrière les émotions que tu vis (colère, tristesse, etc) ?

  • Qu'attends-tu pour t’arrêter ? De quel signe supplémentaire as-tu besoin ?


Pour creuser les symboliques émotionnelles : https://santenatureetcie.com/sommaire-biodecodage/


Instragram : @helenelhermitte_coach


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai envie de te partager une idée dont j'avais pas du tout conscience il y a quelques années, mais qui depuis a été une énorme révélation, que j'aurais aimé savoir justement bien avant, parce que ça m'aurait fait économiser mais des années de l'énergie, des moments de doute et de galère. Et je te rassure, c'est pas du tout quelque chose de perché, c'est plus une manière d'appréhender les choses qui nous est pas du tout enseignée d'habitude. Et vu que justement on nous a pas éduqué à ce sujet là, bah on va pas penser à voir les choses de cette manière. Mais à partir du moment où tu connais cette manière de voir les choses, ta vie tu l'apprends complètement différemment, et je trouve avec beaucoup plus de légèreté. Parce que ça te permet une connaissance de soi qui est hyper importante pour arriver à avancer, à mieux avancer, et surtout à mieux se sentir. Parce que c'est un peu ça aujourd'hui tout l'intérêt du développement personnel, on parle de se connaître soi, connaître ses pensées, etc. Et on le ramène de plus en plus dans le corps. Mais souvent, on s'arrête aux émotions, de se dire, ok, il y a un message derrière tes émotions, mais ça ne va pas forcément plus loin. Et aujourd'hui, l'idée que j'ai envie de te partager, elle va justement encore plus loin, et elle amène à un niveau de conscience de soi, qui est d'autant plus intéressant quand on vient chercher à te comprendre, chercher à aller mieux, savoir qu'est-ce qui ne va pas dans ta vie, trouver des solutions. Et ça, c'est vraiment un outil sur lequel tu peux t'appuyer au quotidien pour arriver à prendre des décisions. Donc là, si on arrête de tourner autour du pot, l'idée que j'ai envie de te donner, c'est... Bon, tu as dû le voir dans le titre du podcast, mais c'est en gros le fait que ton corps te parle. Évidemment, il n'est pas en train de te dire « Salut, comment ça va ? Il fait beau aujourd'hui ? » Non, pas du tout. Mais c'est plus qu'il t'envoie des signaux dont on n'est pas forcément conscient, en tout cas tant qu'on n'a pas justement conscientisé le fait que notre corps pouvait nous parler, mais qui sont autant de messages sur comment est-ce que tu te sens, comment appréhender la prochaine étape, la prochaine heure de ta journée, comment est ton énergie, ton niveau de fatigue, etc. Et aujourd'hui, ce n'est pas du tout quelque chose qui nous est enseigné, justement. Les seuls moments où on va te demander comment tu vas, qu'on va te faire te concentrer sur ton corps, sur tes ressentis, c'est quand tu vas aller chez le médecin, parce que justement, tu seras à un niveau de mal-être qui sera hyper important. Genre, tu te sentiras mal dans ton corps, tu n'auras plus d'énergie, etc. Et l'idée, c'est de venir prévenir tout ça, c'est de ne surtout pas arriver à ce niveau de mal-être quand tu es finalement au fond du trou, que ton corps, il a lâché, que tu es tombé... malade que tu es tombé en dépression mais de justement comprendre tous les signaux qu'il peut y avoir avant pour éviter de te retrouver au fond du trou et la déconnexion au corps aujourd'hui elle est d'autant plus importante quand tu as de la charge mentale parce que justement la charge mentale on le disait c'est le fait d'être tout le temps dans sa tête c'est le fait de se dire ok quelle est la prochaine chose que je dois faire ok il faut que je pense à faire ça et puis qu'il faut que je pense à faire ça etc etc et donc vu que ton cerveau il mouline il mouline il mouline il va jamais s'arrêter il va jamais se dire « Ok, là, comment est-ce que je me sens dans mon corps ? » Même si ce n'est pas du tout un réflexe qu'on a, tant qu'on ne l'a pas conscientisé et qu'on ne s'est pas dit « Ok, là, je vais faire plus attention à ce qui se passe dans mon corps » , ce n'est pas du tout quelque chose que tu vas penser à faire naturellement, parce que jamais de la vie on nous a enseigné ça. Sauf que c'est un principe même pour arriver à se sentir bien dans sa journée, dans son quotidien, dans sa manière de vivre de manière générale et dans sa manière d'appréhender la vie. Parce que justement, en écoutant notre corps, Et tous les signaux d'alerte qu'il peut nous envoyer. En fait, je dis signaux d'alerte, mais ça peut être aussi bien des signaux positifs comme négatifs, parce que ça peut être des émotions agréables, et donc ça c'est des signaux qui sont positifs, parce que t'es justement en train de savoir que tu vas bien, tu fais des choses qui te plaisent, mais ça peut être également des signaux qui sont négatifs, où le message derrière c'est que tu ne réponds pas à tes besoins. Et donc l'idée c'est que les mots M-E-U-X, soit le pluriel de mal, et bien ces mots viennent mettre des mots M-O-T-S sur ce que toi tu vis. Donc autrement dit, le mal que tu peux vivre vient mettre des explications sur ce qui se passe à l'intérieur de toi. Et pour te conceptualiser un petit peu l'idée, imagine que ton cerveau, ton corps, ce soit comme un ami. Et cet ami, évidemment, il veut que tu te sentes bien. Et donc la première fois qu'il va voir qu'il y a un truc qui ne va pas, il va t'envoyer un message. Sauf que toi, peut-être que tu ne vas pas le voir, tu vas l'ignorer, tu ne vas pas en avoir conscience. Sauf que cet ami, il est tellement fidèle, il veut tellement que tu ailles bien qu'il va te renvoyer un message. pour s'assurer que tu ne passes pas à côté, que tu prennes vraiment conscience que, bah, il y a quelque chose à faire, là. Et en fait, tant que tu ne lui réponds pas, il va t'envoyer des messages de plus en plus importants, et de plus en plus forts, de plus en plus régulièrement, de manière à ce que vraiment, à un moment, bah, tu lui réponds, tu ouvres les yeux et que tu lui dis « c'est bon, j'ai compris ! » Pour te donner quelques exemples et te prouver que je ne suis pas complètement perche, et que c'est complètement quelque chose que tu appliques en plus au quotidien, mais dont tu n'as pas forcément conscience, rappelle-toi des mots, M-O-X, que tu as déjà pu ressentir dans ton corps. Donc par exemple un mal de ventre. Donc là bien évidemment je sors toutes les raisons médicales, dans le sens si t'as une gastro, enfin je veux dire oui t'as mal au ventre, c'est normal, et encore, là c'est un message de ton corps. Mais si on reste dans la situation assez quotidienne, j'imagine que des fois, t'as mal au ventre. sans vraiment savoir pourquoi. Et quand tu creux, justement, le mal de ventre, c'est lié du coup à l'intestin, au système digestif. Et là, le message derrière, quand on creux justement, c'est souvent de nature émotionnelle. C'est de se dire, ah bah j'ai mal digéré cette émotion-là, j'ai mal digéré cette situation. Et en plus, on l'utilise dans notre vocabulaire quotidien, parce qu'on va dire, j'ai mal digéré ce que Jean-Michel m'a dit. Et si tu pousses cette conviction un peu plus loin, Et c'est peut-être là où tu vas arrêter le podcast et tu vas me dire « ma louloute, c'est trop pour moi » . C'est qu'il y a une signification dans chacune des parties de ton corps. Et ça, c'est un petit peu poussé, mais c'est des choses qui se trouvent d'ailleurs sur Internet pour les intéresser. Donc si juste tu tapes « symbolique émotionnel de mal de ventre, de migraine, etc. » , t'as des interprétations qui sortent. Mais si on reste plus dans, là, les situations du quotidien, t'as déjà dû ressentir aussi une gorge nouée, ou le fait de perdre sa voix. Et si tu fais une rétrospective des différents événements que tu as pu avoir dans les jours précédents, dans les heures qui précèdent, peut-être que tu vas te rendre compte qu'il y a quelque chose que tu n'as pas exprimé, un mal-être que tu n'as pas exprimé, une émotion que tu n'as pas osé dire. Et souvent, c'est justement ce qu'on se dit, c'est « j'ai pas osé lui exprimer que j'étais pas d'accord, j'ai pas voulu montrer mes émotions » . Donc ça part de « j'ai pas exprimé quelque chose » . Et donc forcément, la gorge, ça se rattache à la voix et donc à l'expression. Et là, le dernier exemple qui va me servir de transition que j'ai envie de te donner, c'est par rapport à ta tête. Souvent, on dit « j'ai la tête qui explose, je suis surmenée, etc. » Et quand tu regardes quelques heures après quand tu rentres chez toi, en fait, tu as mal à la tête. Tu as des migraines le soir en te couchant, tu es obligé de prendre un Doliprane pour filer au lit à 19h. Et là, typiquement, c'est la tête qui est trop remplie. Et donc, ça a abouti à des migraines. Et là, typiquement, c'est de la surcharge mentale. Et ça me permet du coup de faire le parallèle avec l'épisode de la semaine dernière où on parlait de charge mentale. J'ai d'ailleurs trouvé une nouvelle définition. Vous avez dû en avoir 45 des définitions depuis le lancement de cette thématique sur mon compte Insta, mais celle-ci je la trouve particulièrement pertinente et hyper imagée. Donc, ouvrons les guillemets, la charge mentale se produit lorsque la quantité d'informations, de décisions et de tâches auxquelles nous sommes confrontés dépassent nos capacités cognitives. Non, peut-être que tu te dis, là ma louloute, je ne comprends rien. Certes, mais j'ai une image qui va te permettre de bien comprendre, et promis c'est la dernière, après je ne parlerai plus de définition dans aucun de mes podcasts. Bon, je peux peut-être pas te le promettre, mais je vais essayer. Mais en tout cas, l'image que j'ai envie de te donner, c'est, imagine que ton cerveau, ce soit genre un ordinateur. Et donc cet ordinateur, toi comme moi, on sait qu'il a une certaine capacité de mémoire, une certaine capacité de process des informations. Et t'as déjà vécu la situation quand t'ouvres 48 onglets différents, bah forcément la machine elle va mouliner, elle va ramer, elle va être beaucoup plus longue, parce que tu lui as donné beaucoup trop d'informations à traiter en même temps. Et bah ton cerveau c'est un peu la même chose. Il peut traiter une certaine quantité d'informations à la minute, mais sauf que quand tu le bombardes avec toute ta to-do list, tous tes mails, toutes tes notifications, les choses à pas oublier, les phrases que t'as dites, les ruminations sur certaines de tes relations, etc. Et forcément à un moment il a plus le temps de traiter toutes les informations que tu lui transmets. Et donc, il se retrouve complètement surmené et en surcharge. Et quand un ordinateur en vient à surchauffer, justement, t'as le ventilateur qui se met en route, t'as l'ordinateur qui fait un bruit de tractopelle, et donc tu comprends, là, il est en train de t'avertir que quelque chose ne va pas. Et bah, ton cerveau, c'est exactement la même chose. Il va envoyer des maux de tête, des tensions, de l'irritabilité, bref, toutes ces choses qui vont être des messages en mode « Frérot, j'ai plus de place, il faut que tu t'arrêtes, je suis saturé ! » Donc j'imagine que maintenant c'est assez clair et que tu as bien compris pourquoi ton cerveau sature et ce qu'est la charge mentale. Passons-en au principal de cet épisode, à savoir comment ton corps te parle, quels sont les signaux et surtout comment les interpréter. Sache dans un premier temps qu'il existe différentes catégories de signes, mais qui sont communs à tout le monde. La première, c'est des signes intellectuels. Donc ça va se catégoriser par toutes les choses qui se passent dans ta tête. Donc par exemple quand tu te sens surmené. Quand tu as l'impression que ta tête, elle explose, que tu as une baisse de la concentration, tout ce genre de choses. Évidemment, on va les décrire un peu plus. T'inquiète pas, tu vas comprendre. Ensuite, tu as des signaux qui peuvent être plus d'ordre mentaux. Donc là, c'est surtout relatif à l'émotionnel. Donc avant, parler par exemple d'irritabilité, c'est ce genre de choses. Et finalement, la troisième catégorie de signes, c'est les signaux qui sont le physique. Et notamment, la dernière fois, on parlait de fatigue. Et c'est souvent celui qu'on ressent le plus, en tout cas qu'on conscientise le plus, parce qu'on est habitué. La fatigue, c'est quelque chose qu'on connaît. Les émotions, ça dépend un petit peu des personnes. Est-ce qu'on y est plus ou moins sensible ? Et souvent, après, ce qui se passe dans notre tête, on ne le conscientise pas. Enfin, on sait que c'est là, mais on ne se dit pas « Ah, c'est peut-être quelque chose qui fonctionne moins bien, c'est peut-être un signal ou quoi que ce soit » . Et ces différents signaux, quel que soit le type... Tu peux considérer que plus ils sont importants, plus ça veut dire que tu as fait l'autruche avant, parce que c'est une manière pour ton corps de te les balancer à la tronche et de te dire « là, ça fait 45 fois que je t'envoie un signal, tu n'en as pas pris conscience, donc là je t'envoie des gros trucs pour te faire réagir et pour que maintenant tu changes et que tu fasses une pause, que tu t'arrêtes, que ceci ou que cela, mais en tout cas que tu répondes aux besoins qui est le tien. » Ces bases étant posées, on peut en venir au cœur du sujet. La dernière fois, on discutait de la fatigue que tu pouvais ressentir. Sauf qu'on évoquait surtout de la fatigue physique. Et aujourd'hui justement j'ai envie qu'on évoque les différentes fatigues qu'on peut vivre, parce que justement c'est autant de fatigue par lesquelles t'es passé, autant de signaux que t'as reçu, c'est autant de manières dont ton corps s'est exprimé auprès de toi, mais souvent t'as pas réussi à comprendre justement les messages qui étaient derrière. Souvent le premier niveau de fatigue qu'on ressent, c'est justement après une journée de travail, t'as fait ton 9h-17h et forcément genre à 17h t'as... Ton niveau de concentration qui baisse, t'as des difficultés à mémoriser ce qui t'est dit, ce que ton manager il est en train de te raconter. Peut-être que même t'as des difficultés à prendre des décisions. Typiquement, moi des fois, quand je sens que j'ai trop de choses dans la tête, quand on me demande ce que je veux manger, je suis là non mais c'est trop. Genre arrête de vouloir me faire prendre une décision supplémentaire, ce n'est pas possible. Tu prends la décision parce que voilà ma tête elle va exploser. Et donc c'est vraiment ça l'idée, c'est que le premier palier de fatigue, il est intellectuel surtout. Alors évidemment ton corps il va t'envoyer d'autres signaux qui vont être physiques. Donc tu vas avoir la mâchoire serrée. Et ça d'ailleurs, je t'invite à y prêter particulièrement attention. Parce qu'à partir du moment où tu regardes si tu as la mâchoire serrée ou non, tu te rends compte que tu l'as tout le temps. Et donc arriver à juste prendre conscience de est-ce que j'ai la mâchoire serrée ou non, et d'apporter de la détente, tu vas voir que ça réduit un petit peu les tensions que tu peux avoir dans ton corps. Genre surtout tu vas te rendre compte que ton corps en fait il est régulièrement crispé. Donc en plus d'avoir la mâchoire serrée, des fois tu peux avoir la respiration qui est courte. Genre est-ce que ça t'est déjà arrivé aussi de te dire... Purée, j'ai l'impression de ne pas avoir respiré depuis un moment. Ou même les migraines en fin de journée, je veux dire, c'est un classique. Genre vraiment la tête qui explose et tout, on se dit c'est quelque chose qui est commun. Et donc ça c'est autant de signes que ton corps t'envoie et qui veulent juste dire ok là c'est peut-être un peu trop et il faut que tu lèves le pied. Genre comment ça freinait mon frérot ? Et donc ça c'est les premiers signaux où ton corps il est en train de te dire là tu commences à abuser, tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice. Il faut que tu fasses un peu de vide, il faut que tu prennes une pause, il faut que tu souffles parce que moi là je suis en train de saturer, oubliez pas le disque dur. Il n'arrive plus à encaisser la moindre information. Et donc là si je revais ma casquette de coach et que je t'aide à réduire justement cette charge mentale, à prendre conscience de ce qui se passe pour toi, j'ai envie de te demander à quoi est-ce que tu essayes d'échapper en restant dans ta tête toute la journée ? Comment ça se fait que tu t'arrêtes pas et pourquoi tu t'arrêtes pas ? Est-ce qu'il y a quelque chose que tu essayes de fuir ? Est-ce qu'il y a quelque chose auquel t'as pas envie de faire face ? Qu'est-ce qui se passe pour toi ? Parce que souvent, le fait de pas s'arrêter, c'est lié à un besoin de contrôle, à un besoin de performance, qu'on s'applique consciemment ou inconsciemment. Et ça d'ailleurs, ça sera le sujet d'un de nos podcasts, c'est sûr, parce que purée les gars, on est tellement enclin aux injonctions, à la performance constante, même si on se dit tranquille, moi je dois être compte à personne, etc. Non, on est tous là à avoir une certaine vision de la réussite qui est pas forcément la nôtre. Bon bref. Je m'égare, c'est pas du tout le sujet. Mais en tout cas, essaye de prendre conscience dans ces moments-là, quand à la fin de la journée, t'as une grosse migraine, tu te sens fatiguée, la tête qui explose, de se dire pourquoi est-ce que j'étais en train de blinder autant mes journées ? Pourquoi est-ce que j'ai voulu tout donner ? Parce que typiquement au boulot, quand t'es là à vouloir faire absolument tout ta toutou, à rester jusqu'à 19h, demande-toi pourquoi. Qu'est-ce qui t'a empêché de fermer ton ordinateur à 17h ou 18h comme tu pourrais, comme ce serait socialement accepté ? mais en fait, tu es resté jusqu'à 19h. Parce que souvent, justement, il y a une raison assez inconsciente derrière, mais peut-être que tu voulais justement prouver à ton manager que tu étais compétent. Bref, souvent, il y a des histoires de regarder les autres, de vouloir prouver, de vouloir être validé par les autres. Bref, pose-toi ces petites questions. Donc ça, c'était le premier niveau de fatigue, disons le palier 1, avant le burn-out, avant que ce soit la catastrophe. Mais disons que toi, justement, tu n'as pas pris conscience de tous les petits signaux que ton corps t'envoyait, et t'as continué à tracer ta route, à te dire « Non, je travaillerai tous les soirs jusqu'à 19h. » Et donc t'as fait l'autruche, et là ton corps du coup il se dit « Non mais il est vraiment en train de se foutre de ma gueule, genre il faut à un moment qu'il prenne conscience que là quand même je sature, genre il va falloir faire une pause et lever le pied. » Et donc il va t'envoyer des messages, comme je vous le disais avant, encore plus forts. Et sauf que là ça va prendre une tournure davantage émotionnelle. Ça va en venir à toucher l'affect. Maintenant tu vas avoir une sensibilité un peu plus accrue, dans tes relations, dans la manière d'appréhender les choses de la vie. Donc tu vas être par exemple beaucoup plus irritable, beaucoup plus à fleur de peau, beaucoup plus triste. Typiquement une situation moi qui me vient à l'esprit, c'est quand j'ai commencé ma thérapie. Oui oui je vais vous en parler à tous les épisodes. Quand j'ai commencé ma thérapie, je suis allée voir la nana, premier rendez-vous, je ne l'avais jamais vue, jamais échangé un seul mot, même pas eu au téléphone. Je m'assois dans la salle, elle me dit bonjour etc. Qu'est-ce qui vous amène ? Et là, une fontaine la gamine. J'étais en larmes, juste elle m'a demandé comment ça allait et qu'est-ce qui m'a amenée. C'est bon j'étais finie. C'est bon j'étais finie, ma charge émotionnelle elle était compl... complètement saturaxe. Alors moi du coup ça s'est manifesté sous forme de tristesse mais d'autres personnes ça peut être justement de la colère ou de la frustration. Typiquement si ton pote il t'envoie un message un peu dernière minute alors que tu devais le voir en mode bah je suis désolé je vais pas pouvoir venir et tout, galère au taf. De manière générale genre si tout va bien, si t'as pas une surcharge mentale ou quoi que ce soit, tu seras en mode ok. Genre faire je comprends et tout ça arrive à tout le monde ça va. Mais quand justement ta charge émotionnelle elle est complètement saturée Et bah c'est là où tu vas être beaucoup plus à fleur de peau et tu vas l'envoyer bouler en mode « Mais frère, t'es sérieux ? Je me suis organisée ? » Enfin bref, tout ce genre de surréaction parce que justement, bah, toi en fait t'es déjà complètement à bout et juste une goutte d'eau de plus et le verre il déborde et c'est les chutes du Niagara quoi. Et pour beaucoup aussi, cette sensibilité émotionnelle plus importante, elle va se caractériser par un besoin d'être seule. Je pense que quand il y a eu le mode ne pas déranger qui a été mis sur le téléphone, ça a été un soulagement pour les trois quarts de la population mondiale parce qu'on s'est dit, waouh, plus de notifs. Moi, à partir du moment où on pouvait activer les différents modes, en mode mode concentration, mode machin et tout, j'ai enlevé les notifications partout. Je reçois aujourd'hui que les notifications des SMS et des appels parce que sinon, je me sens complètement saturée et c'est un truc qui, justement, moi, me tend les notifications. Non, bref, c'est pas le sujet. Bref, mais juste le fait d'avoir besoin de s'isoler. et de se couper du monde, c'est parce que justement notre cerveau il est en mode je peux plus. Genre là c'est une information de plus, un sentiment de devoir quelque chose à quelqu'un, genre devoir s'engager émotionnellement dans la réponse à quelqu'un, devoir s'engager émotionnellement dans prendre des nouvelles de ta pote qui va pas, bref autant de choses où tu te dis non là c'est trop. Et tu te doutes bien qu'en plus de tous ces petits signaux émotionnels, ton corps il t'envoie d'autres messages qui sont plus physiques, et qui sont là aussi genre plus forts, parce qu'il va te dire Et oh ! Genre réveille-toi mec ! Qu'est-ce que t'es en train de faire ? Avant on parlait seulement de migraines, mais là par exemple on va parler de gorge nouée, genre des choses qui sont bien plus prédominantes dans ta vie. Avant on parlait de mal de ventre, là on en vient à parler de vrais troubles digestifs, qui sont liés à l'émotion justement, genre quand t'es stressé, c'est un niveau émotionnel qui est d'autant plus important. Donc t'as l'estomac qui est douloureux, t'as l'estomac qui est tendu. Avant on ne mentionnait pas, mais typiquement quand... c'est juste de la surcharge mentale dans ta tête, tu peux avoir des difficultés à par exemple t'endormir, à avoir le cerveau qui cogite. Là quand tu passes à avoir des signaux qui sont beaucoup plus émotionnels, tu vas avoir carrément des troubles pendant que tu dors. Donc tu vas avoir des frayeurs nocturnes, tu vas avoir des cauchemars, ce genre de choses, genre tu vas te réveiller pendant la nuit et tu vas pas arriver à te rendormir. Donc à chaque fois en fait c'est justement des signes qui sont de plus en plus importants, je pense que ça tu l'as très bien compris, mais justement qui sont progressifs. Et donc là, si tu devais interpréter les signes de ton corps, avant il te disait « je commence à saturer » , là il te dit « je sature » . C'est bon, c'est trop, je sature, je bloque, je ne peux plus. Et là, la question que tu pourrais te poser dans ces cas-là, quand tu sens que l'émotion, elle est vachement présente, que tu vis par exemple de la colère ou de la tristesse, c'est de se dire « quel est le message urgent que je dois écouter ? » Quel est le message derrière cette colère, cette tristesse, derrière... toutes les émotions que je peux vivre, l'irritabilité, les tensions, etc. C'est quoi que je dois comprendre derrière ? Et quand t'as décidé de faire l'aveugle maintes et maintes fois que l'autruche, elle a creusé un trou jusqu'au centre de la Terre tellement elle voulait faire abstraction à tous ces petits signaux que son corps lui a envoyés, là c'est bon, on a atteint le fond du trou. Les signaux physiques sont hyper importants. Typiquement, là, on va parler de fatigue chronique. On en parlait la dernière fois, mais tu vas hiberner pendant 48 heures. Tu vas te dire c'est bon, là je suis en forme, et bah non, toujours pas, tu te sens toujours fatigué. Un truc que je trouve vachement parlant c'est la baisse du système immunitaire. Quand là tu vas commencer à tomber malade. Est-ce que vous ça vous arrivait aussi, quand après par exemple des périodes d'examen, de partiel, etc., de tomber malade ? Genre comme si la pression justement elle redescendait. Bah là c'est typiquement ça, c'est le corps tu l'as poussé à bout, à bout, à bout, quitte à faire des nuits de 4 heures. Oui j'étais une intello, du coup je dormais 4 heures s'il fallait pour avoir 20 sur 20 à mon partiel. Bref, quand justement le corps il a été poussé à bout, qui me disait « Non Hélène t'es fatiguée, va dormir ! » Je disais non, il faut que j'ai 20 sur 20 à mon partiel. et que du coup je ne dormais pas et que je le poussais à fond avec du café etc. Et bah typiquement une fois que c'était passé, que je relâchais la pression, bam, je tombais malade. Mais c'était genre j'étais couché pendant trois jours. Et ça c'est typiquement un signal que non mais en fait là tu l'as trop poussé ton corps. Souvent aussi les signes physiques ça va être des douleurs. Dans le ventre, dans le dos, dans les articulations, dans les épaules. Perso c'est un truc que je ressens souvent dans l'épaule, tout en haut au niveau du trapèze. Genre il y a vraiment un point, je l'ai hyper régulièrement, et c'est justement quand je me mets trop la pression. c'est le fait de... porter le monde sur ses épaules, littéralement. Aussi pour les femmes, les troubles hormonaux. Effectivement, c'est plus dur à réaliser quand on est sous hormones de synthèse, donc quand on prend la pilule, mais typiquement quand on vit des cycles qui sont pas affectés par des hormones, c'est là où on peut se rendre compte qu'en fait, on a des dérèglements hormonaux. Alors, évidemment, les causes sont multiples, je ne suis pas naturopathe, je ne suis pas médecin, et je ne prétends pas du tout l'être, mais en tout cas, les cycles menstruels peuvent être perturbés par justement une surcharge physique, une surcharge émotionnelle, ... qui est trop importante. Et évidemment, le graal du graal, l'anxiété. L'anxiété chronique, c'est quelque chose quand justement, ça s'est généralisé, c'est le stress dont on parlait avant, qui est devenu une manière de réagir constante et super bien imprégnée par ton corps, et qui du coup se transforme en anxiété de manière générale, où t'en viens à devoir tout contrôler, à devoir avoir des peurs qui sont pas forcément rationnelles. L'anxiété, pour le coup, c'est aussi un sujet que j'ai envie d'aborder. J'ai eu de l'anxiété, je pense, justement chronique pendant des années. J'en suis sortie dans ma vingtaine à peu près, enfin je suis toujours dans la vingtaine, début vingtaine. Mais c'est un sujet qui touche énormément de gens. Et perso, pendant 15 ans, je n'ai pas du tout eu conscience que c'était de l'anxiété. Et à un moment, tu te dis, mais ce n'est pas normal quand même, tout ça, de se sentir aussi mal et de se sentir tout stressé tout le temps. Et là, on est surtout sur des signaux du coup d'ordre physique. Mais souvent, c'est aussi hyper flagrant dans nos comportements, dans... nos besoins à ce moment-là. Et donc, on parlait avant de besoin de couper, par exemple, les réseaux sociaux. Là, on en vient à un besoin d'isolement. Comme si on avait besoin de fuir la stimulation. Et perso, c'est comme ça que j'ai commencé à voyager seule. C'était hyper thérapeutique. C'était vraiment, je fuis ma situation. Je fuis Paris, je fuis la surstimulation, le fait de ne pas avoir de temps pour moi, etc. Enfin, pour partir pendant un certain temps, justement, toute seule, là où je pourrais. me concentrer uniquement sur moi, ce dont j'ai besoin. Donc si toi, tu ressens ce besoin de t'isoler, et peut-être que c'est une envie profonde, et ça c'est totalement ok, justement, c'est quelque chose d'hyper positif, mais peut-être qu'au contraire, ça parle d'un besoin de fuite, d'un besoin juste de se retrouver soi et soi-même, parce qu'on donne trop. Et mon déménagement à Lille, parce que du coup je suis passée de Paris à Lille là en septembre dernier, alors que ça faisait quelques années que j'étais à Paris, ça a été aussi pour ça. J'ai fui quelque chose, j'ai fui le trop de relations, j'ai fui mon incapacité à dire non. Évidemment, ce n'est pas la seule raison pour laquelle je suis venue à Lille, mais je sais après coup qu'il y avait une partie de ça. Il y a une partie de j'avais besoin de me retrouver seule parce que je ne me retrouvais plus pour arriver à me recentrer sur moi. Et donc, en plus de ce besoin de s'isoler, on peut parler de baisse de motivation, de difficulté à se lever le matin, de perte de l'appétit ou au contraire, une hausse de l'appétit. et c'est souvent... Comme ça qu'on entend, j'ai pris du poids parce que je suis sortie d'une période stressante, etc. Deux troubles du sommeil qui sont là hyper généralisés. Bref, autant de situations qui là sur papier peuvent paraître excessives, mais que souvent on vit sans forcément en avoir conscience, ou en le normalisant en tout cas. Et c'est souvent comme ça qu'on arrive au burn-out. Et souvent le burn-out on l'associe qu'à quelque chose de professionnel. Et peut-être que c'est ça la cause initiale, c'est ce qu'on disait précédemment, c'est que peut-être la charge mentale de base elle partait du travail, Mais finalement... quand ça s'étend dans tous les domaines de ta vie, quand ça en vient à toucher ta relation avec les autres, avec toi-même, avec ta famille, ta manière de gérer le temps, de gérer tes émotions, en fait, c'est autant de pans de toi qui sont affectés par justement cette surcharge mentale et ta pute de temps de pause. Parce que quand justement tu quittes le boulot, c'est pas comme si t'arrivais à couper ta tête et à dire c'est bon, là j'ai du temps pour moi, j'ai du temps pour me retrouver, pour réécouter mes besoins, non. Non, là tu restes dans ce stress que tu pouvais vivre au boulot et en fait, ça fait que tu l'as... 24 heures sur 24 et que tu es en train de courir ton marathon sans pause tous les jours. Et donc typiquement le message de ton corps dans ces moments-là, c'est « Mais là, tu as trop tiré sur la corde, en fait elle a cassé, c'est trop, c'est stop ! » La seule manière que j'ai à ma disposition de t'arrêter, parce que de toi-même tu le fais pas, c'est de te clouer au lit. Donc par de la maladie, par de la dépression, bref des choses qui peuvent paraître assez extrêmes, mais qui veulent juste dire qu'en fait ton corps là, il a lâché quoi. Et donc la question là que j'ai envie de te poser c'est, t'attends quoi pour t'arrêter ? Quel est le signe supplémentaire dont t'as besoin pour à un moment te dire là c'est stop, j'ai poussé le bouchon beaucoup trop loin. Est-ce que ce que t'attends c'est de plus pouvoir te lever ? Parce que toi qui es toujours à courir après le temps, t'as pas idée de combien ça va te clôt au lit et ton temps t'en aura plus du tout. Alors qu'est-ce que t'attends pour t'arrêter ? Donc là pour te récapituler un petit peu ce qu'on a dit, c'est qu'il existe trois grands types de fatigue. Elle peut être intellectuelle, elle peut être émotionnelle et elle peut être physique. Je les ai dépeintes dans cet ordre là parce que souvent c'est comme ça qu'elles vont crescendo. Tu commences à ressentir de la fatigue mentale, puis ça devient émotionnel, puis ça devient physique. Parce que justement, souvent, la surcharge, elle naît de ton travail. Mais par exemple, pour quelqu'un qui est en train de vivre une rupture, qui a des conflits familiaux, en tout cas, beaucoup de choses qui touchent à l'émotionnel, ça peut être ça, la première étape, le premier déclencheur, et ensuite, ça va en venir à toucher la partie professionnelle. On a sûrement tous vécu une rupture, justement, avec son copain ou sa copine, ou un conflit amical qui va venir affecter ta manière dont tu te sens au travail. Et donc, c'est autant de manières qui illustrent que un pan de ta vie, Un niveau de surcharge émotionnelle ou mentale vient forcément impacter un autre. Et c'est une sorte de cercle vicieux. Quand tu commences à avoir de la surcharge émotionnelle dans un domaine, ça affecte l'autre et ça entraîne un niveau de fatigue qui est constant. Et ensuite, plus tu as des difficultés dans tes relations, plus t'en viens à avoir des choses dans la tête, plus t'en viens à être fatigué physiquement. Donc bref, c'est quelque chose qui s'engraine. Et tant que tu ne mets pas fin à ces trous constants et à ce cercle vicieux, c'est difficile d'en sortir. Et je dis vraiment pas ça pour t'affoler, parce que je me rends compte que là, le podcast, il a pris vraiment un ton un peu glauque et genre un peu déprimant. Je veux juste te faire prendre conscience que t'as vraiment plein d'outils qui sont à ta disposition, sur lesquels tu peux t'appuyer. Dans l'autre épisode, je te proposais justement un exercice pour arriver à ressentir ce qui se passe dans ton corps. C'est un moyen de savoir justement comment tu te sens. Et si tu t'es retrouvé dans les différentes situations que j'ai pu dépeindre, dans les différents symptômes et signaux que j'ai pu donner, tu arrives toi-même à estimer ton niveau de fatigue et quand est-ce qu'il faut tirer la sonnette d'alarme ou non. Enfin dans tous les cas, pour moi, il faut tirer la sonnette d'alarme à partir du moment où ton corps t'envoie un signal pour éviter de finir complètement au fond du trou. Et typiquement, une première chose à faire quand t'en es par exemple à avoir des migraines en fin de journée et que ton corps il te dit juste, ok là je commence à fatiguer, à saturer, j'ai besoin que tu fasses de l'espace et que tu prennes une pause, c'est justement de prendre cette pause, de te dire, ok là en fait je le sens pas, d'aller boire un verre avec mon pote. Et t'en fais pas que si c'est vraiment ton pote et s'il tient vraiment à ce que tu te sens bien, que t'ailles bien, il comprendra et tu pourrais être honnête avec lui et lui dire juste « Là en fait ce soir j'ai besoin d'être seule, j'ai besoin de me reposer parce que je sens qu'il y a trop de choses en moi et j'ai besoin d'être seule quoi » . Et donc c'est une première manière de lever le pied. Et si tu sens que ton besoin il est plus important que juste une soirée seule, bah c'est aussi ok de se prendre des vacances ou de se prendre plusieurs soirées solo juste pour soi ou de s'accorder des moments. où tu te vides la tête, sache que dans tous les cas, tous les besoins que tu ressens sont légitimes et personne ne pourra venir les contredire. Donc ça, c'est un premier tip pour arriver à réduire sa charge mentale. Mais dans tous les cas, je t'invite à te poser vraiment les questions que je t'ai partagées, je vais les noter dans la description, comme ça tu vas pouvoir les retrouver facilement. Et quand tu sens qu'il y a justement un trop-plein, de te demander d'où ça vient, après quoi tu cours, qu'est-ce que tu essayes de prouver, etc. Si c'est des émotions, ce qu'elles veulent dire, mais de chercher à comprendre justement. l'interprétation de ce signal et le message derrière. Parce que garde en tête qu'il y aura toujours un besoin qui n'est pas respecté quand tu sens un signal négatif. Et une des clés pour aller mieux, c'est justement de mettre le doigt sur ces besoins. Et personnellement, c'est quand j'ai compris quels étaient mes besoins dans ces moments-là et comment j'y répondais, et de faire de ce besoin une priorité que j'ai commencé à aller mieux dans ma vie. Et évidemment, aujourd'hui, il y a des situations où mes besoins ne sont pas respectés. Là, notamment avec le lancement de mon entreprise. le lancement du podcast, je fais des journées qui sont bien trop chargées pour ce que ma tête est capable d'endurer. Mais justement, en ayant pris conscience de mes besoins, je sais aujourd'hui facilement comment réagir, et surtout de la manière la plus appropriée pour aller mieux rapidement. Et l'identification et la création de ces besoins, je serais intéressée de savoir si ça vous intéresse, parce que c'est un module sur lequel j'ai envie de me pencher, pour pouvoir peut-être proposer une formation à ce sujet-là, pour pouvoir proposer des outils éventuellement sur comment les identifier facilement. En tout cas, si c'est une thématique qui vous intéresse, je vous invite à me laisser un petit commentaire sur Spotify pour justement me dire si ça vous intéresse ou pas, ce que vous aimeriez savoir. Et ce sera le sujet d'un prochain épisode ou d'une prochaine formation. En tout cas, le sujet sera traité dans tous les cas. Dans l'épisode de la semaine prochaine, j'aborderai justement des clés sur comment aller mieux, comment réduire sa charge mentale, comment la gérer au quotidien quand on la ressent, quand elle vient des autres, etc. Je pense que c'est l'épisode que vous attendez le plus et qui vous servira. Mais arriver à capter les signaux, c'est la première étape pour arriver à justement mettre en place les différentes clés que je peux vous proposer. Et si d'ici là, vous avez des sujets particuliers que vous avez envie que je traite dans le prochain épisode, parce que pour vous, c'est peut-être pas clair, genre la définition de la charge mentale. mais peut-être que... genre des sujets qui sont pas clairs genre des notions qui sont pas claires ou des questions qui restent en suspens n'hésitez pas à m'écrire justement en commentaire sur Spotify ou sur Instagram en DM je vous mettrai pour ceux qui n'ont pas mon Insta de manière à ce que je puisse en parler dans les prochains épisodes dans tous les cas on se retrouve sur Instagram d'ici là j'aurai sûrement posté quelques clés sur comment aller mieux justement comment mieux appréhender son quotidien donc n'hésite pas à m'y retrouver et sinon je te fais de gros bisous et je te dis à la semaine prochaine

Description

Tu te sens fatigué.e, irritable ou bloqué.e sans trop savoir pourquoi ?


Et si ton corps essayait de t’envoyer un message… que tu refuses d’écouter ?


Dans cet épisode, on explore comment la surcharge mentale ne se manifeste pas seulement dans ta tête, mais aussi dans ton cœur et ton corps :

  • Les 3 manières de ressentir la saturation intérieure

  • Les signaux subtils que ton corps t’envoie bien avant que ça craque

  • Et pourquoi apprendre à écouter ton corps, c’est souvent la première vraie libération


Ton corps n’est pas un frein. C’est ton système d’alerte le plus fidèle. Et si aujourd’hui, tu choisissais enfin de l’écouter ?


Les questions que je te propose pour mettre des mots sur tes mots :

  • À quoi essayes-tu d’échapper en restant dans ta tête toute la journée ? Qu’est ce que tu essayes de fuir ? À quoi tu ne veux pas faire face ? 

  • Quel est le message urgent que tu dois écouter, derrière les émotions que tu vis (colère, tristesse, etc) ?

  • Qu'attends-tu pour t’arrêter ? De quel signe supplémentaire as-tu besoin ?


Pour creuser les symboliques émotionnelles : https://santenatureetcie.com/sommaire-biodecodage/


Instragram : @helenelhermitte_coach


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai envie de te partager une idée dont j'avais pas du tout conscience il y a quelques années, mais qui depuis a été une énorme révélation, que j'aurais aimé savoir justement bien avant, parce que ça m'aurait fait économiser mais des années de l'énergie, des moments de doute et de galère. Et je te rassure, c'est pas du tout quelque chose de perché, c'est plus une manière d'appréhender les choses qui nous est pas du tout enseignée d'habitude. Et vu que justement on nous a pas éduqué à ce sujet là, bah on va pas penser à voir les choses de cette manière. Mais à partir du moment où tu connais cette manière de voir les choses, ta vie tu l'apprends complètement différemment, et je trouve avec beaucoup plus de légèreté. Parce que ça te permet une connaissance de soi qui est hyper importante pour arriver à avancer, à mieux avancer, et surtout à mieux se sentir. Parce que c'est un peu ça aujourd'hui tout l'intérêt du développement personnel, on parle de se connaître soi, connaître ses pensées, etc. Et on le ramène de plus en plus dans le corps. Mais souvent, on s'arrête aux émotions, de se dire, ok, il y a un message derrière tes émotions, mais ça ne va pas forcément plus loin. Et aujourd'hui, l'idée que j'ai envie de te partager, elle va justement encore plus loin, et elle amène à un niveau de conscience de soi, qui est d'autant plus intéressant quand on vient chercher à te comprendre, chercher à aller mieux, savoir qu'est-ce qui ne va pas dans ta vie, trouver des solutions. Et ça, c'est vraiment un outil sur lequel tu peux t'appuyer au quotidien pour arriver à prendre des décisions. Donc là, si on arrête de tourner autour du pot, l'idée que j'ai envie de te donner, c'est... Bon, tu as dû le voir dans le titre du podcast, mais c'est en gros le fait que ton corps te parle. Évidemment, il n'est pas en train de te dire « Salut, comment ça va ? Il fait beau aujourd'hui ? » Non, pas du tout. Mais c'est plus qu'il t'envoie des signaux dont on n'est pas forcément conscient, en tout cas tant qu'on n'a pas justement conscientisé le fait que notre corps pouvait nous parler, mais qui sont autant de messages sur comment est-ce que tu te sens, comment appréhender la prochaine étape, la prochaine heure de ta journée, comment est ton énergie, ton niveau de fatigue, etc. Et aujourd'hui, ce n'est pas du tout quelque chose qui nous est enseigné, justement. Les seuls moments où on va te demander comment tu vas, qu'on va te faire te concentrer sur ton corps, sur tes ressentis, c'est quand tu vas aller chez le médecin, parce que justement, tu seras à un niveau de mal-être qui sera hyper important. Genre, tu te sentiras mal dans ton corps, tu n'auras plus d'énergie, etc. Et l'idée, c'est de venir prévenir tout ça, c'est de ne surtout pas arriver à ce niveau de mal-être quand tu es finalement au fond du trou, que ton corps, il a lâché, que tu es tombé... malade que tu es tombé en dépression mais de justement comprendre tous les signaux qu'il peut y avoir avant pour éviter de te retrouver au fond du trou et la déconnexion au corps aujourd'hui elle est d'autant plus importante quand tu as de la charge mentale parce que justement la charge mentale on le disait c'est le fait d'être tout le temps dans sa tête c'est le fait de se dire ok quelle est la prochaine chose que je dois faire ok il faut que je pense à faire ça et puis qu'il faut que je pense à faire ça etc etc et donc vu que ton cerveau il mouline il mouline il mouline il va jamais s'arrêter il va jamais se dire « Ok, là, comment est-ce que je me sens dans mon corps ? » Même si ce n'est pas du tout un réflexe qu'on a, tant qu'on ne l'a pas conscientisé et qu'on ne s'est pas dit « Ok, là, je vais faire plus attention à ce qui se passe dans mon corps » , ce n'est pas du tout quelque chose que tu vas penser à faire naturellement, parce que jamais de la vie on nous a enseigné ça. Sauf que c'est un principe même pour arriver à se sentir bien dans sa journée, dans son quotidien, dans sa manière de vivre de manière générale et dans sa manière d'appréhender la vie. Parce que justement, en écoutant notre corps, Et tous les signaux d'alerte qu'il peut nous envoyer. En fait, je dis signaux d'alerte, mais ça peut être aussi bien des signaux positifs comme négatifs, parce que ça peut être des émotions agréables, et donc ça c'est des signaux qui sont positifs, parce que t'es justement en train de savoir que tu vas bien, tu fais des choses qui te plaisent, mais ça peut être également des signaux qui sont négatifs, où le message derrière c'est que tu ne réponds pas à tes besoins. Et donc l'idée c'est que les mots M-E-U-X, soit le pluriel de mal, et bien ces mots viennent mettre des mots M-O-T-S sur ce que toi tu vis. Donc autrement dit, le mal que tu peux vivre vient mettre des explications sur ce qui se passe à l'intérieur de toi. Et pour te conceptualiser un petit peu l'idée, imagine que ton cerveau, ton corps, ce soit comme un ami. Et cet ami, évidemment, il veut que tu te sentes bien. Et donc la première fois qu'il va voir qu'il y a un truc qui ne va pas, il va t'envoyer un message. Sauf que toi, peut-être que tu ne vas pas le voir, tu vas l'ignorer, tu ne vas pas en avoir conscience. Sauf que cet ami, il est tellement fidèle, il veut tellement que tu ailles bien qu'il va te renvoyer un message. pour s'assurer que tu ne passes pas à côté, que tu prennes vraiment conscience que, bah, il y a quelque chose à faire, là. Et en fait, tant que tu ne lui réponds pas, il va t'envoyer des messages de plus en plus importants, et de plus en plus forts, de plus en plus régulièrement, de manière à ce que vraiment, à un moment, bah, tu lui réponds, tu ouvres les yeux et que tu lui dis « c'est bon, j'ai compris ! » Pour te donner quelques exemples et te prouver que je ne suis pas complètement perche, et que c'est complètement quelque chose que tu appliques en plus au quotidien, mais dont tu n'as pas forcément conscience, rappelle-toi des mots, M-O-X, que tu as déjà pu ressentir dans ton corps. Donc par exemple un mal de ventre. Donc là bien évidemment je sors toutes les raisons médicales, dans le sens si t'as une gastro, enfin je veux dire oui t'as mal au ventre, c'est normal, et encore, là c'est un message de ton corps. Mais si on reste dans la situation assez quotidienne, j'imagine que des fois, t'as mal au ventre. sans vraiment savoir pourquoi. Et quand tu creux, justement, le mal de ventre, c'est lié du coup à l'intestin, au système digestif. Et là, le message derrière, quand on creux justement, c'est souvent de nature émotionnelle. C'est de se dire, ah bah j'ai mal digéré cette émotion-là, j'ai mal digéré cette situation. Et en plus, on l'utilise dans notre vocabulaire quotidien, parce qu'on va dire, j'ai mal digéré ce que Jean-Michel m'a dit. Et si tu pousses cette conviction un peu plus loin, Et c'est peut-être là où tu vas arrêter le podcast et tu vas me dire « ma louloute, c'est trop pour moi » . C'est qu'il y a une signification dans chacune des parties de ton corps. Et ça, c'est un petit peu poussé, mais c'est des choses qui se trouvent d'ailleurs sur Internet pour les intéresser. Donc si juste tu tapes « symbolique émotionnel de mal de ventre, de migraine, etc. » , t'as des interprétations qui sortent. Mais si on reste plus dans, là, les situations du quotidien, t'as déjà dû ressentir aussi une gorge nouée, ou le fait de perdre sa voix. Et si tu fais une rétrospective des différents événements que tu as pu avoir dans les jours précédents, dans les heures qui précèdent, peut-être que tu vas te rendre compte qu'il y a quelque chose que tu n'as pas exprimé, un mal-être que tu n'as pas exprimé, une émotion que tu n'as pas osé dire. Et souvent, c'est justement ce qu'on se dit, c'est « j'ai pas osé lui exprimer que j'étais pas d'accord, j'ai pas voulu montrer mes émotions » . Donc ça part de « j'ai pas exprimé quelque chose » . Et donc forcément, la gorge, ça se rattache à la voix et donc à l'expression. Et là, le dernier exemple qui va me servir de transition que j'ai envie de te donner, c'est par rapport à ta tête. Souvent, on dit « j'ai la tête qui explose, je suis surmenée, etc. » Et quand tu regardes quelques heures après quand tu rentres chez toi, en fait, tu as mal à la tête. Tu as des migraines le soir en te couchant, tu es obligé de prendre un Doliprane pour filer au lit à 19h. Et là, typiquement, c'est la tête qui est trop remplie. Et donc, ça a abouti à des migraines. Et là, typiquement, c'est de la surcharge mentale. Et ça me permet du coup de faire le parallèle avec l'épisode de la semaine dernière où on parlait de charge mentale. J'ai d'ailleurs trouvé une nouvelle définition. Vous avez dû en avoir 45 des définitions depuis le lancement de cette thématique sur mon compte Insta, mais celle-ci je la trouve particulièrement pertinente et hyper imagée. Donc, ouvrons les guillemets, la charge mentale se produit lorsque la quantité d'informations, de décisions et de tâches auxquelles nous sommes confrontés dépassent nos capacités cognitives. Non, peut-être que tu te dis, là ma louloute, je ne comprends rien. Certes, mais j'ai une image qui va te permettre de bien comprendre, et promis c'est la dernière, après je ne parlerai plus de définition dans aucun de mes podcasts. Bon, je peux peut-être pas te le promettre, mais je vais essayer. Mais en tout cas, l'image que j'ai envie de te donner, c'est, imagine que ton cerveau, ce soit genre un ordinateur. Et donc cet ordinateur, toi comme moi, on sait qu'il a une certaine capacité de mémoire, une certaine capacité de process des informations. Et t'as déjà vécu la situation quand t'ouvres 48 onglets différents, bah forcément la machine elle va mouliner, elle va ramer, elle va être beaucoup plus longue, parce que tu lui as donné beaucoup trop d'informations à traiter en même temps. Et bah ton cerveau c'est un peu la même chose. Il peut traiter une certaine quantité d'informations à la minute, mais sauf que quand tu le bombardes avec toute ta to-do list, tous tes mails, toutes tes notifications, les choses à pas oublier, les phrases que t'as dites, les ruminations sur certaines de tes relations, etc. Et forcément à un moment il a plus le temps de traiter toutes les informations que tu lui transmets. Et donc, il se retrouve complètement surmené et en surcharge. Et quand un ordinateur en vient à surchauffer, justement, t'as le ventilateur qui se met en route, t'as l'ordinateur qui fait un bruit de tractopelle, et donc tu comprends, là, il est en train de t'avertir que quelque chose ne va pas. Et bah, ton cerveau, c'est exactement la même chose. Il va envoyer des maux de tête, des tensions, de l'irritabilité, bref, toutes ces choses qui vont être des messages en mode « Frérot, j'ai plus de place, il faut que tu t'arrêtes, je suis saturé ! » Donc j'imagine que maintenant c'est assez clair et que tu as bien compris pourquoi ton cerveau sature et ce qu'est la charge mentale. Passons-en au principal de cet épisode, à savoir comment ton corps te parle, quels sont les signaux et surtout comment les interpréter. Sache dans un premier temps qu'il existe différentes catégories de signes, mais qui sont communs à tout le monde. La première, c'est des signes intellectuels. Donc ça va se catégoriser par toutes les choses qui se passent dans ta tête. Donc par exemple quand tu te sens surmené. Quand tu as l'impression que ta tête, elle explose, que tu as une baisse de la concentration, tout ce genre de choses. Évidemment, on va les décrire un peu plus. T'inquiète pas, tu vas comprendre. Ensuite, tu as des signaux qui peuvent être plus d'ordre mentaux. Donc là, c'est surtout relatif à l'émotionnel. Donc avant, parler par exemple d'irritabilité, c'est ce genre de choses. Et finalement, la troisième catégorie de signes, c'est les signaux qui sont le physique. Et notamment, la dernière fois, on parlait de fatigue. Et c'est souvent celui qu'on ressent le plus, en tout cas qu'on conscientise le plus, parce qu'on est habitué. La fatigue, c'est quelque chose qu'on connaît. Les émotions, ça dépend un petit peu des personnes. Est-ce qu'on y est plus ou moins sensible ? Et souvent, après, ce qui se passe dans notre tête, on ne le conscientise pas. Enfin, on sait que c'est là, mais on ne se dit pas « Ah, c'est peut-être quelque chose qui fonctionne moins bien, c'est peut-être un signal ou quoi que ce soit » . Et ces différents signaux, quel que soit le type... Tu peux considérer que plus ils sont importants, plus ça veut dire que tu as fait l'autruche avant, parce que c'est une manière pour ton corps de te les balancer à la tronche et de te dire « là, ça fait 45 fois que je t'envoie un signal, tu n'en as pas pris conscience, donc là je t'envoie des gros trucs pour te faire réagir et pour que maintenant tu changes et que tu fasses une pause, que tu t'arrêtes, que ceci ou que cela, mais en tout cas que tu répondes aux besoins qui est le tien. » Ces bases étant posées, on peut en venir au cœur du sujet. La dernière fois, on discutait de la fatigue que tu pouvais ressentir. Sauf qu'on évoquait surtout de la fatigue physique. Et aujourd'hui justement j'ai envie qu'on évoque les différentes fatigues qu'on peut vivre, parce que justement c'est autant de fatigue par lesquelles t'es passé, autant de signaux que t'as reçu, c'est autant de manières dont ton corps s'est exprimé auprès de toi, mais souvent t'as pas réussi à comprendre justement les messages qui étaient derrière. Souvent le premier niveau de fatigue qu'on ressent, c'est justement après une journée de travail, t'as fait ton 9h-17h et forcément genre à 17h t'as... Ton niveau de concentration qui baisse, t'as des difficultés à mémoriser ce qui t'est dit, ce que ton manager il est en train de te raconter. Peut-être que même t'as des difficultés à prendre des décisions. Typiquement, moi des fois, quand je sens que j'ai trop de choses dans la tête, quand on me demande ce que je veux manger, je suis là non mais c'est trop. Genre arrête de vouloir me faire prendre une décision supplémentaire, ce n'est pas possible. Tu prends la décision parce que voilà ma tête elle va exploser. Et donc c'est vraiment ça l'idée, c'est que le premier palier de fatigue, il est intellectuel surtout. Alors évidemment ton corps il va t'envoyer d'autres signaux qui vont être physiques. Donc tu vas avoir la mâchoire serrée. Et ça d'ailleurs, je t'invite à y prêter particulièrement attention. Parce qu'à partir du moment où tu regardes si tu as la mâchoire serrée ou non, tu te rends compte que tu l'as tout le temps. Et donc arriver à juste prendre conscience de est-ce que j'ai la mâchoire serrée ou non, et d'apporter de la détente, tu vas voir que ça réduit un petit peu les tensions que tu peux avoir dans ton corps. Genre surtout tu vas te rendre compte que ton corps en fait il est régulièrement crispé. Donc en plus d'avoir la mâchoire serrée, des fois tu peux avoir la respiration qui est courte. Genre est-ce que ça t'est déjà arrivé aussi de te dire... Purée, j'ai l'impression de ne pas avoir respiré depuis un moment. Ou même les migraines en fin de journée, je veux dire, c'est un classique. Genre vraiment la tête qui explose et tout, on se dit c'est quelque chose qui est commun. Et donc ça c'est autant de signes que ton corps t'envoie et qui veulent juste dire ok là c'est peut-être un peu trop et il faut que tu lèves le pied. Genre comment ça freinait mon frérot ? Et donc ça c'est les premiers signaux où ton corps il est en train de te dire là tu commences à abuser, tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice. Il faut que tu fasses un peu de vide, il faut que tu prennes une pause, il faut que tu souffles parce que moi là je suis en train de saturer, oubliez pas le disque dur. Il n'arrive plus à encaisser la moindre information. Et donc là si je revais ma casquette de coach et que je t'aide à réduire justement cette charge mentale, à prendre conscience de ce qui se passe pour toi, j'ai envie de te demander à quoi est-ce que tu essayes d'échapper en restant dans ta tête toute la journée ? Comment ça se fait que tu t'arrêtes pas et pourquoi tu t'arrêtes pas ? Est-ce qu'il y a quelque chose que tu essayes de fuir ? Est-ce qu'il y a quelque chose auquel t'as pas envie de faire face ? Qu'est-ce qui se passe pour toi ? Parce que souvent, le fait de pas s'arrêter, c'est lié à un besoin de contrôle, à un besoin de performance, qu'on s'applique consciemment ou inconsciemment. Et ça d'ailleurs, ça sera le sujet d'un de nos podcasts, c'est sûr, parce que purée les gars, on est tellement enclin aux injonctions, à la performance constante, même si on se dit tranquille, moi je dois être compte à personne, etc. Non, on est tous là à avoir une certaine vision de la réussite qui est pas forcément la nôtre. Bon bref. Je m'égare, c'est pas du tout le sujet. Mais en tout cas, essaye de prendre conscience dans ces moments-là, quand à la fin de la journée, t'as une grosse migraine, tu te sens fatiguée, la tête qui explose, de se dire pourquoi est-ce que j'étais en train de blinder autant mes journées ? Pourquoi est-ce que j'ai voulu tout donner ? Parce que typiquement au boulot, quand t'es là à vouloir faire absolument tout ta toutou, à rester jusqu'à 19h, demande-toi pourquoi. Qu'est-ce qui t'a empêché de fermer ton ordinateur à 17h ou 18h comme tu pourrais, comme ce serait socialement accepté ? mais en fait, tu es resté jusqu'à 19h. Parce que souvent, justement, il y a une raison assez inconsciente derrière, mais peut-être que tu voulais justement prouver à ton manager que tu étais compétent. Bref, souvent, il y a des histoires de regarder les autres, de vouloir prouver, de vouloir être validé par les autres. Bref, pose-toi ces petites questions. Donc ça, c'était le premier niveau de fatigue, disons le palier 1, avant le burn-out, avant que ce soit la catastrophe. Mais disons que toi, justement, tu n'as pas pris conscience de tous les petits signaux que ton corps t'envoyait, et t'as continué à tracer ta route, à te dire « Non, je travaillerai tous les soirs jusqu'à 19h. » Et donc t'as fait l'autruche, et là ton corps du coup il se dit « Non mais il est vraiment en train de se foutre de ma gueule, genre il faut à un moment qu'il prenne conscience que là quand même je sature, genre il va falloir faire une pause et lever le pied. » Et donc il va t'envoyer des messages, comme je vous le disais avant, encore plus forts. Et sauf que là ça va prendre une tournure davantage émotionnelle. Ça va en venir à toucher l'affect. Maintenant tu vas avoir une sensibilité un peu plus accrue, dans tes relations, dans la manière d'appréhender les choses de la vie. Donc tu vas être par exemple beaucoup plus irritable, beaucoup plus à fleur de peau, beaucoup plus triste. Typiquement une situation moi qui me vient à l'esprit, c'est quand j'ai commencé ma thérapie. Oui oui je vais vous en parler à tous les épisodes. Quand j'ai commencé ma thérapie, je suis allée voir la nana, premier rendez-vous, je ne l'avais jamais vue, jamais échangé un seul mot, même pas eu au téléphone. Je m'assois dans la salle, elle me dit bonjour etc. Qu'est-ce qui vous amène ? Et là, une fontaine la gamine. J'étais en larmes, juste elle m'a demandé comment ça allait et qu'est-ce qui m'a amenée. C'est bon j'étais finie. C'est bon j'étais finie, ma charge émotionnelle elle était compl... complètement saturaxe. Alors moi du coup ça s'est manifesté sous forme de tristesse mais d'autres personnes ça peut être justement de la colère ou de la frustration. Typiquement si ton pote il t'envoie un message un peu dernière minute alors que tu devais le voir en mode bah je suis désolé je vais pas pouvoir venir et tout, galère au taf. De manière générale genre si tout va bien, si t'as pas une surcharge mentale ou quoi que ce soit, tu seras en mode ok. Genre faire je comprends et tout ça arrive à tout le monde ça va. Mais quand justement ta charge émotionnelle elle est complètement saturée Et bah c'est là où tu vas être beaucoup plus à fleur de peau et tu vas l'envoyer bouler en mode « Mais frère, t'es sérieux ? Je me suis organisée ? » Enfin bref, tout ce genre de surréaction parce que justement, bah, toi en fait t'es déjà complètement à bout et juste une goutte d'eau de plus et le verre il déborde et c'est les chutes du Niagara quoi. Et pour beaucoup aussi, cette sensibilité émotionnelle plus importante, elle va se caractériser par un besoin d'être seule. Je pense que quand il y a eu le mode ne pas déranger qui a été mis sur le téléphone, ça a été un soulagement pour les trois quarts de la population mondiale parce qu'on s'est dit, waouh, plus de notifs. Moi, à partir du moment où on pouvait activer les différents modes, en mode mode concentration, mode machin et tout, j'ai enlevé les notifications partout. Je reçois aujourd'hui que les notifications des SMS et des appels parce que sinon, je me sens complètement saturée et c'est un truc qui, justement, moi, me tend les notifications. Non, bref, c'est pas le sujet. Bref, mais juste le fait d'avoir besoin de s'isoler. et de se couper du monde, c'est parce que justement notre cerveau il est en mode je peux plus. Genre là c'est une information de plus, un sentiment de devoir quelque chose à quelqu'un, genre devoir s'engager émotionnellement dans la réponse à quelqu'un, devoir s'engager émotionnellement dans prendre des nouvelles de ta pote qui va pas, bref autant de choses où tu te dis non là c'est trop. Et tu te doutes bien qu'en plus de tous ces petits signaux émotionnels, ton corps il t'envoie d'autres messages qui sont plus physiques, et qui sont là aussi genre plus forts, parce qu'il va te dire Et oh ! Genre réveille-toi mec ! Qu'est-ce que t'es en train de faire ? Avant on parlait seulement de migraines, mais là par exemple on va parler de gorge nouée, genre des choses qui sont bien plus prédominantes dans ta vie. Avant on parlait de mal de ventre, là on en vient à parler de vrais troubles digestifs, qui sont liés à l'émotion justement, genre quand t'es stressé, c'est un niveau émotionnel qui est d'autant plus important. Donc t'as l'estomac qui est douloureux, t'as l'estomac qui est tendu. Avant on ne mentionnait pas, mais typiquement quand... c'est juste de la surcharge mentale dans ta tête, tu peux avoir des difficultés à par exemple t'endormir, à avoir le cerveau qui cogite. Là quand tu passes à avoir des signaux qui sont beaucoup plus émotionnels, tu vas avoir carrément des troubles pendant que tu dors. Donc tu vas avoir des frayeurs nocturnes, tu vas avoir des cauchemars, ce genre de choses, genre tu vas te réveiller pendant la nuit et tu vas pas arriver à te rendormir. Donc à chaque fois en fait c'est justement des signes qui sont de plus en plus importants, je pense que ça tu l'as très bien compris, mais justement qui sont progressifs. Et donc là, si tu devais interpréter les signes de ton corps, avant il te disait « je commence à saturer » , là il te dit « je sature » . C'est bon, c'est trop, je sature, je bloque, je ne peux plus. Et là, la question que tu pourrais te poser dans ces cas-là, quand tu sens que l'émotion, elle est vachement présente, que tu vis par exemple de la colère ou de la tristesse, c'est de se dire « quel est le message urgent que je dois écouter ? » Quel est le message derrière cette colère, cette tristesse, derrière... toutes les émotions que je peux vivre, l'irritabilité, les tensions, etc. C'est quoi que je dois comprendre derrière ? Et quand t'as décidé de faire l'aveugle maintes et maintes fois que l'autruche, elle a creusé un trou jusqu'au centre de la Terre tellement elle voulait faire abstraction à tous ces petits signaux que son corps lui a envoyés, là c'est bon, on a atteint le fond du trou. Les signaux physiques sont hyper importants. Typiquement, là, on va parler de fatigue chronique. On en parlait la dernière fois, mais tu vas hiberner pendant 48 heures. Tu vas te dire c'est bon, là je suis en forme, et bah non, toujours pas, tu te sens toujours fatigué. Un truc que je trouve vachement parlant c'est la baisse du système immunitaire. Quand là tu vas commencer à tomber malade. Est-ce que vous ça vous arrivait aussi, quand après par exemple des périodes d'examen, de partiel, etc., de tomber malade ? Genre comme si la pression justement elle redescendait. Bah là c'est typiquement ça, c'est le corps tu l'as poussé à bout, à bout, à bout, quitte à faire des nuits de 4 heures. Oui j'étais une intello, du coup je dormais 4 heures s'il fallait pour avoir 20 sur 20 à mon partiel. Bref, quand justement le corps il a été poussé à bout, qui me disait « Non Hélène t'es fatiguée, va dormir ! » Je disais non, il faut que j'ai 20 sur 20 à mon partiel. et que du coup je ne dormais pas et que je le poussais à fond avec du café etc. Et bah typiquement une fois que c'était passé, que je relâchais la pression, bam, je tombais malade. Mais c'était genre j'étais couché pendant trois jours. Et ça c'est typiquement un signal que non mais en fait là tu l'as trop poussé ton corps. Souvent aussi les signes physiques ça va être des douleurs. Dans le ventre, dans le dos, dans les articulations, dans les épaules. Perso c'est un truc que je ressens souvent dans l'épaule, tout en haut au niveau du trapèze. Genre il y a vraiment un point, je l'ai hyper régulièrement, et c'est justement quand je me mets trop la pression. c'est le fait de... porter le monde sur ses épaules, littéralement. Aussi pour les femmes, les troubles hormonaux. Effectivement, c'est plus dur à réaliser quand on est sous hormones de synthèse, donc quand on prend la pilule, mais typiquement quand on vit des cycles qui sont pas affectés par des hormones, c'est là où on peut se rendre compte qu'en fait, on a des dérèglements hormonaux. Alors, évidemment, les causes sont multiples, je ne suis pas naturopathe, je ne suis pas médecin, et je ne prétends pas du tout l'être, mais en tout cas, les cycles menstruels peuvent être perturbés par justement une surcharge physique, une surcharge émotionnelle, ... qui est trop importante. Et évidemment, le graal du graal, l'anxiété. L'anxiété chronique, c'est quelque chose quand justement, ça s'est généralisé, c'est le stress dont on parlait avant, qui est devenu une manière de réagir constante et super bien imprégnée par ton corps, et qui du coup se transforme en anxiété de manière générale, où t'en viens à devoir tout contrôler, à devoir avoir des peurs qui sont pas forcément rationnelles. L'anxiété, pour le coup, c'est aussi un sujet que j'ai envie d'aborder. J'ai eu de l'anxiété, je pense, justement chronique pendant des années. J'en suis sortie dans ma vingtaine à peu près, enfin je suis toujours dans la vingtaine, début vingtaine. Mais c'est un sujet qui touche énormément de gens. Et perso, pendant 15 ans, je n'ai pas du tout eu conscience que c'était de l'anxiété. Et à un moment, tu te dis, mais ce n'est pas normal quand même, tout ça, de se sentir aussi mal et de se sentir tout stressé tout le temps. Et là, on est surtout sur des signaux du coup d'ordre physique. Mais souvent, c'est aussi hyper flagrant dans nos comportements, dans... nos besoins à ce moment-là. Et donc, on parlait avant de besoin de couper, par exemple, les réseaux sociaux. Là, on en vient à un besoin d'isolement. Comme si on avait besoin de fuir la stimulation. Et perso, c'est comme ça que j'ai commencé à voyager seule. C'était hyper thérapeutique. C'était vraiment, je fuis ma situation. Je fuis Paris, je fuis la surstimulation, le fait de ne pas avoir de temps pour moi, etc. Enfin, pour partir pendant un certain temps, justement, toute seule, là où je pourrais. me concentrer uniquement sur moi, ce dont j'ai besoin. Donc si toi, tu ressens ce besoin de t'isoler, et peut-être que c'est une envie profonde, et ça c'est totalement ok, justement, c'est quelque chose d'hyper positif, mais peut-être qu'au contraire, ça parle d'un besoin de fuite, d'un besoin juste de se retrouver soi et soi-même, parce qu'on donne trop. Et mon déménagement à Lille, parce que du coup je suis passée de Paris à Lille là en septembre dernier, alors que ça faisait quelques années que j'étais à Paris, ça a été aussi pour ça. J'ai fui quelque chose, j'ai fui le trop de relations, j'ai fui mon incapacité à dire non. Évidemment, ce n'est pas la seule raison pour laquelle je suis venue à Lille, mais je sais après coup qu'il y avait une partie de ça. Il y a une partie de j'avais besoin de me retrouver seule parce que je ne me retrouvais plus pour arriver à me recentrer sur moi. Et donc, en plus de ce besoin de s'isoler, on peut parler de baisse de motivation, de difficulté à se lever le matin, de perte de l'appétit ou au contraire, une hausse de l'appétit. et c'est souvent... Comme ça qu'on entend, j'ai pris du poids parce que je suis sortie d'une période stressante, etc. Deux troubles du sommeil qui sont là hyper généralisés. Bref, autant de situations qui là sur papier peuvent paraître excessives, mais que souvent on vit sans forcément en avoir conscience, ou en le normalisant en tout cas. Et c'est souvent comme ça qu'on arrive au burn-out. Et souvent le burn-out on l'associe qu'à quelque chose de professionnel. Et peut-être que c'est ça la cause initiale, c'est ce qu'on disait précédemment, c'est que peut-être la charge mentale de base elle partait du travail, Mais finalement... quand ça s'étend dans tous les domaines de ta vie, quand ça en vient à toucher ta relation avec les autres, avec toi-même, avec ta famille, ta manière de gérer le temps, de gérer tes émotions, en fait, c'est autant de pans de toi qui sont affectés par justement cette surcharge mentale et ta pute de temps de pause. Parce que quand justement tu quittes le boulot, c'est pas comme si t'arrivais à couper ta tête et à dire c'est bon, là j'ai du temps pour moi, j'ai du temps pour me retrouver, pour réécouter mes besoins, non. Non, là tu restes dans ce stress que tu pouvais vivre au boulot et en fait, ça fait que tu l'as... 24 heures sur 24 et que tu es en train de courir ton marathon sans pause tous les jours. Et donc typiquement le message de ton corps dans ces moments-là, c'est « Mais là, tu as trop tiré sur la corde, en fait elle a cassé, c'est trop, c'est stop ! » La seule manière que j'ai à ma disposition de t'arrêter, parce que de toi-même tu le fais pas, c'est de te clouer au lit. Donc par de la maladie, par de la dépression, bref des choses qui peuvent paraître assez extrêmes, mais qui veulent juste dire qu'en fait ton corps là, il a lâché quoi. Et donc la question là que j'ai envie de te poser c'est, t'attends quoi pour t'arrêter ? Quel est le signe supplémentaire dont t'as besoin pour à un moment te dire là c'est stop, j'ai poussé le bouchon beaucoup trop loin. Est-ce que ce que t'attends c'est de plus pouvoir te lever ? Parce que toi qui es toujours à courir après le temps, t'as pas idée de combien ça va te clôt au lit et ton temps t'en aura plus du tout. Alors qu'est-ce que t'attends pour t'arrêter ? Donc là pour te récapituler un petit peu ce qu'on a dit, c'est qu'il existe trois grands types de fatigue. Elle peut être intellectuelle, elle peut être émotionnelle et elle peut être physique. Je les ai dépeintes dans cet ordre là parce que souvent c'est comme ça qu'elles vont crescendo. Tu commences à ressentir de la fatigue mentale, puis ça devient émotionnel, puis ça devient physique. Parce que justement, souvent, la surcharge, elle naît de ton travail. Mais par exemple, pour quelqu'un qui est en train de vivre une rupture, qui a des conflits familiaux, en tout cas, beaucoup de choses qui touchent à l'émotionnel, ça peut être ça, la première étape, le premier déclencheur, et ensuite, ça va en venir à toucher la partie professionnelle. On a sûrement tous vécu une rupture, justement, avec son copain ou sa copine, ou un conflit amical qui va venir affecter ta manière dont tu te sens au travail. Et donc, c'est autant de manières qui illustrent que un pan de ta vie, Un niveau de surcharge émotionnelle ou mentale vient forcément impacter un autre. Et c'est une sorte de cercle vicieux. Quand tu commences à avoir de la surcharge émotionnelle dans un domaine, ça affecte l'autre et ça entraîne un niveau de fatigue qui est constant. Et ensuite, plus tu as des difficultés dans tes relations, plus t'en viens à avoir des choses dans la tête, plus t'en viens à être fatigué physiquement. Donc bref, c'est quelque chose qui s'engraine. Et tant que tu ne mets pas fin à ces trous constants et à ce cercle vicieux, c'est difficile d'en sortir. Et je dis vraiment pas ça pour t'affoler, parce que je me rends compte que là, le podcast, il a pris vraiment un ton un peu glauque et genre un peu déprimant. Je veux juste te faire prendre conscience que t'as vraiment plein d'outils qui sont à ta disposition, sur lesquels tu peux t'appuyer. Dans l'autre épisode, je te proposais justement un exercice pour arriver à ressentir ce qui se passe dans ton corps. C'est un moyen de savoir justement comment tu te sens. Et si tu t'es retrouvé dans les différentes situations que j'ai pu dépeindre, dans les différents symptômes et signaux que j'ai pu donner, tu arrives toi-même à estimer ton niveau de fatigue et quand est-ce qu'il faut tirer la sonnette d'alarme ou non. Enfin dans tous les cas, pour moi, il faut tirer la sonnette d'alarme à partir du moment où ton corps t'envoie un signal pour éviter de finir complètement au fond du trou. Et typiquement, une première chose à faire quand t'en es par exemple à avoir des migraines en fin de journée et que ton corps il te dit juste, ok là je commence à fatiguer, à saturer, j'ai besoin que tu fasses de l'espace et que tu prennes une pause, c'est justement de prendre cette pause, de te dire, ok là en fait je le sens pas, d'aller boire un verre avec mon pote. Et t'en fais pas que si c'est vraiment ton pote et s'il tient vraiment à ce que tu te sens bien, que t'ailles bien, il comprendra et tu pourrais être honnête avec lui et lui dire juste « Là en fait ce soir j'ai besoin d'être seule, j'ai besoin de me reposer parce que je sens qu'il y a trop de choses en moi et j'ai besoin d'être seule quoi » . Et donc c'est une première manière de lever le pied. Et si tu sens que ton besoin il est plus important que juste une soirée seule, bah c'est aussi ok de se prendre des vacances ou de se prendre plusieurs soirées solo juste pour soi ou de s'accorder des moments. où tu te vides la tête, sache que dans tous les cas, tous les besoins que tu ressens sont légitimes et personne ne pourra venir les contredire. Donc ça, c'est un premier tip pour arriver à réduire sa charge mentale. Mais dans tous les cas, je t'invite à te poser vraiment les questions que je t'ai partagées, je vais les noter dans la description, comme ça tu vas pouvoir les retrouver facilement. Et quand tu sens qu'il y a justement un trop-plein, de te demander d'où ça vient, après quoi tu cours, qu'est-ce que tu essayes de prouver, etc. Si c'est des émotions, ce qu'elles veulent dire, mais de chercher à comprendre justement. l'interprétation de ce signal et le message derrière. Parce que garde en tête qu'il y aura toujours un besoin qui n'est pas respecté quand tu sens un signal négatif. Et une des clés pour aller mieux, c'est justement de mettre le doigt sur ces besoins. Et personnellement, c'est quand j'ai compris quels étaient mes besoins dans ces moments-là et comment j'y répondais, et de faire de ce besoin une priorité que j'ai commencé à aller mieux dans ma vie. Et évidemment, aujourd'hui, il y a des situations où mes besoins ne sont pas respectés. Là, notamment avec le lancement de mon entreprise. le lancement du podcast, je fais des journées qui sont bien trop chargées pour ce que ma tête est capable d'endurer. Mais justement, en ayant pris conscience de mes besoins, je sais aujourd'hui facilement comment réagir, et surtout de la manière la plus appropriée pour aller mieux rapidement. Et l'identification et la création de ces besoins, je serais intéressée de savoir si ça vous intéresse, parce que c'est un module sur lequel j'ai envie de me pencher, pour pouvoir peut-être proposer une formation à ce sujet-là, pour pouvoir proposer des outils éventuellement sur comment les identifier facilement. En tout cas, si c'est une thématique qui vous intéresse, je vous invite à me laisser un petit commentaire sur Spotify pour justement me dire si ça vous intéresse ou pas, ce que vous aimeriez savoir. Et ce sera le sujet d'un prochain épisode ou d'une prochaine formation. En tout cas, le sujet sera traité dans tous les cas. Dans l'épisode de la semaine prochaine, j'aborderai justement des clés sur comment aller mieux, comment réduire sa charge mentale, comment la gérer au quotidien quand on la ressent, quand elle vient des autres, etc. Je pense que c'est l'épisode que vous attendez le plus et qui vous servira. Mais arriver à capter les signaux, c'est la première étape pour arriver à justement mettre en place les différentes clés que je peux vous proposer. Et si d'ici là, vous avez des sujets particuliers que vous avez envie que je traite dans le prochain épisode, parce que pour vous, c'est peut-être pas clair, genre la définition de la charge mentale. mais peut-être que... genre des sujets qui sont pas clairs genre des notions qui sont pas claires ou des questions qui restent en suspens n'hésitez pas à m'écrire justement en commentaire sur Spotify ou sur Instagram en DM je vous mettrai pour ceux qui n'ont pas mon Insta de manière à ce que je puisse en parler dans les prochains épisodes dans tous les cas on se retrouve sur Instagram d'ici là j'aurai sûrement posté quelques clés sur comment aller mieux justement comment mieux appréhender son quotidien donc n'hésite pas à m'y retrouver et sinon je te fais de gros bisous et je te dis à la semaine prochaine

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Description

Tu te sens fatigué.e, irritable ou bloqué.e sans trop savoir pourquoi ?


Et si ton corps essayait de t’envoyer un message… que tu refuses d’écouter ?


Dans cet épisode, on explore comment la surcharge mentale ne se manifeste pas seulement dans ta tête, mais aussi dans ton cœur et ton corps :

  • Les 3 manières de ressentir la saturation intérieure

  • Les signaux subtils que ton corps t’envoie bien avant que ça craque

  • Et pourquoi apprendre à écouter ton corps, c’est souvent la première vraie libération


Ton corps n’est pas un frein. C’est ton système d’alerte le plus fidèle. Et si aujourd’hui, tu choisissais enfin de l’écouter ?


Les questions que je te propose pour mettre des mots sur tes mots :

  • À quoi essayes-tu d’échapper en restant dans ta tête toute la journée ? Qu’est ce que tu essayes de fuir ? À quoi tu ne veux pas faire face ? 

  • Quel est le message urgent que tu dois écouter, derrière les émotions que tu vis (colère, tristesse, etc) ?

  • Qu'attends-tu pour t’arrêter ? De quel signe supplémentaire as-tu besoin ?


Pour creuser les symboliques émotionnelles : https://santenatureetcie.com/sommaire-biodecodage/


Instragram : @helenelhermitte_coach


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai envie de te partager une idée dont j'avais pas du tout conscience il y a quelques années, mais qui depuis a été une énorme révélation, que j'aurais aimé savoir justement bien avant, parce que ça m'aurait fait économiser mais des années de l'énergie, des moments de doute et de galère. Et je te rassure, c'est pas du tout quelque chose de perché, c'est plus une manière d'appréhender les choses qui nous est pas du tout enseignée d'habitude. Et vu que justement on nous a pas éduqué à ce sujet là, bah on va pas penser à voir les choses de cette manière. Mais à partir du moment où tu connais cette manière de voir les choses, ta vie tu l'apprends complètement différemment, et je trouve avec beaucoup plus de légèreté. Parce que ça te permet une connaissance de soi qui est hyper importante pour arriver à avancer, à mieux avancer, et surtout à mieux se sentir. Parce que c'est un peu ça aujourd'hui tout l'intérêt du développement personnel, on parle de se connaître soi, connaître ses pensées, etc. Et on le ramène de plus en plus dans le corps. Mais souvent, on s'arrête aux émotions, de se dire, ok, il y a un message derrière tes émotions, mais ça ne va pas forcément plus loin. Et aujourd'hui, l'idée que j'ai envie de te partager, elle va justement encore plus loin, et elle amène à un niveau de conscience de soi, qui est d'autant plus intéressant quand on vient chercher à te comprendre, chercher à aller mieux, savoir qu'est-ce qui ne va pas dans ta vie, trouver des solutions. Et ça, c'est vraiment un outil sur lequel tu peux t'appuyer au quotidien pour arriver à prendre des décisions. Donc là, si on arrête de tourner autour du pot, l'idée que j'ai envie de te donner, c'est... Bon, tu as dû le voir dans le titre du podcast, mais c'est en gros le fait que ton corps te parle. Évidemment, il n'est pas en train de te dire « Salut, comment ça va ? Il fait beau aujourd'hui ? » Non, pas du tout. Mais c'est plus qu'il t'envoie des signaux dont on n'est pas forcément conscient, en tout cas tant qu'on n'a pas justement conscientisé le fait que notre corps pouvait nous parler, mais qui sont autant de messages sur comment est-ce que tu te sens, comment appréhender la prochaine étape, la prochaine heure de ta journée, comment est ton énergie, ton niveau de fatigue, etc. Et aujourd'hui, ce n'est pas du tout quelque chose qui nous est enseigné, justement. Les seuls moments où on va te demander comment tu vas, qu'on va te faire te concentrer sur ton corps, sur tes ressentis, c'est quand tu vas aller chez le médecin, parce que justement, tu seras à un niveau de mal-être qui sera hyper important. Genre, tu te sentiras mal dans ton corps, tu n'auras plus d'énergie, etc. Et l'idée, c'est de venir prévenir tout ça, c'est de ne surtout pas arriver à ce niveau de mal-être quand tu es finalement au fond du trou, que ton corps, il a lâché, que tu es tombé... malade que tu es tombé en dépression mais de justement comprendre tous les signaux qu'il peut y avoir avant pour éviter de te retrouver au fond du trou et la déconnexion au corps aujourd'hui elle est d'autant plus importante quand tu as de la charge mentale parce que justement la charge mentale on le disait c'est le fait d'être tout le temps dans sa tête c'est le fait de se dire ok quelle est la prochaine chose que je dois faire ok il faut que je pense à faire ça et puis qu'il faut que je pense à faire ça etc etc et donc vu que ton cerveau il mouline il mouline il mouline il va jamais s'arrêter il va jamais se dire « Ok, là, comment est-ce que je me sens dans mon corps ? » Même si ce n'est pas du tout un réflexe qu'on a, tant qu'on ne l'a pas conscientisé et qu'on ne s'est pas dit « Ok, là, je vais faire plus attention à ce qui se passe dans mon corps » , ce n'est pas du tout quelque chose que tu vas penser à faire naturellement, parce que jamais de la vie on nous a enseigné ça. Sauf que c'est un principe même pour arriver à se sentir bien dans sa journée, dans son quotidien, dans sa manière de vivre de manière générale et dans sa manière d'appréhender la vie. Parce que justement, en écoutant notre corps, Et tous les signaux d'alerte qu'il peut nous envoyer. En fait, je dis signaux d'alerte, mais ça peut être aussi bien des signaux positifs comme négatifs, parce que ça peut être des émotions agréables, et donc ça c'est des signaux qui sont positifs, parce que t'es justement en train de savoir que tu vas bien, tu fais des choses qui te plaisent, mais ça peut être également des signaux qui sont négatifs, où le message derrière c'est que tu ne réponds pas à tes besoins. Et donc l'idée c'est que les mots M-E-U-X, soit le pluriel de mal, et bien ces mots viennent mettre des mots M-O-T-S sur ce que toi tu vis. Donc autrement dit, le mal que tu peux vivre vient mettre des explications sur ce qui se passe à l'intérieur de toi. Et pour te conceptualiser un petit peu l'idée, imagine que ton cerveau, ton corps, ce soit comme un ami. Et cet ami, évidemment, il veut que tu te sentes bien. Et donc la première fois qu'il va voir qu'il y a un truc qui ne va pas, il va t'envoyer un message. Sauf que toi, peut-être que tu ne vas pas le voir, tu vas l'ignorer, tu ne vas pas en avoir conscience. Sauf que cet ami, il est tellement fidèle, il veut tellement que tu ailles bien qu'il va te renvoyer un message. pour s'assurer que tu ne passes pas à côté, que tu prennes vraiment conscience que, bah, il y a quelque chose à faire, là. Et en fait, tant que tu ne lui réponds pas, il va t'envoyer des messages de plus en plus importants, et de plus en plus forts, de plus en plus régulièrement, de manière à ce que vraiment, à un moment, bah, tu lui réponds, tu ouvres les yeux et que tu lui dis « c'est bon, j'ai compris ! » Pour te donner quelques exemples et te prouver que je ne suis pas complètement perche, et que c'est complètement quelque chose que tu appliques en plus au quotidien, mais dont tu n'as pas forcément conscience, rappelle-toi des mots, M-O-X, que tu as déjà pu ressentir dans ton corps. Donc par exemple un mal de ventre. Donc là bien évidemment je sors toutes les raisons médicales, dans le sens si t'as une gastro, enfin je veux dire oui t'as mal au ventre, c'est normal, et encore, là c'est un message de ton corps. Mais si on reste dans la situation assez quotidienne, j'imagine que des fois, t'as mal au ventre. sans vraiment savoir pourquoi. Et quand tu creux, justement, le mal de ventre, c'est lié du coup à l'intestin, au système digestif. Et là, le message derrière, quand on creux justement, c'est souvent de nature émotionnelle. C'est de se dire, ah bah j'ai mal digéré cette émotion-là, j'ai mal digéré cette situation. Et en plus, on l'utilise dans notre vocabulaire quotidien, parce qu'on va dire, j'ai mal digéré ce que Jean-Michel m'a dit. Et si tu pousses cette conviction un peu plus loin, Et c'est peut-être là où tu vas arrêter le podcast et tu vas me dire « ma louloute, c'est trop pour moi » . C'est qu'il y a une signification dans chacune des parties de ton corps. Et ça, c'est un petit peu poussé, mais c'est des choses qui se trouvent d'ailleurs sur Internet pour les intéresser. Donc si juste tu tapes « symbolique émotionnel de mal de ventre, de migraine, etc. » , t'as des interprétations qui sortent. Mais si on reste plus dans, là, les situations du quotidien, t'as déjà dû ressentir aussi une gorge nouée, ou le fait de perdre sa voix. Et si tu fais une rétrospective des différents événements que tu as pu avoir dans les jours précédents, dans les heures qui précèdent, peut-être que tu vas te rendre compte qu'il y a quelque chose que tu n'as pas exprimé, un mal-être que tu n'as pas exprimé, une émotion que tu n'as pas osé dire. Et souvent, c'est justement ce qu'on se dit, c'est « j'ai pas osé lui exprimer que j'étais pas d'accord, j'ai pas voulu montrer mes émotions » . Donc ça part de « j'ai pas exprimé quelque chose » . Et donc forcément, la gorge, ça se rattache à la voix et donc à l'expression. Et là, le dernier exemple qui va me servir de transition que j'ai envie de te donner, c'est par rapport à ta tête. Souvent, on dit « j'ai la tête qui explose, je suis surmenée, etc. » Et quand tu regardes quelques heures après quand tu rentres chez toi, en fait, tu as mal à la tête. Tu as des migraines le soir en te couchant, tu es obligé de prendre un Doliprane pour filer au lit à 19h. Et là, typiquement, c'est la tête qui est trop remplie. Et donc, ça a abouti à des migraines. Et là, typiquement, c'est de la surcharge mentale. Et ça me permet du coup de faire le parallèle avec l'épisode de la semaine dernière où on parlait de charge mentale. J'ai d'ailleurs trouvé une nouvelle définition. Vous avez dû en avoir 45 des définitions depuis le lancement de cette thématique sur mon compte Insta, mais celle-ci je la trouve particulièrement pertinente et hyper imagée. Donc, ouvrons les guillemets, la charge mentale se produit lorsque la quantité d'informations, de décisions et de tâches auxquelles nous sommes confrontés dépassent nos capacités cognitives. Non, peut-être que tu te dis, là ma louloute, je ne comprends rien. Certes, mais j'ai une image qui va te permettre de bien comprendre, et promis c'est la dernière, après je ne parlerai plus de définition dans aucun de mes podcasts. Bon, je peux peut-être pas te le promettre, mais je vais essayer. Mais en tout cas, l'image que j'ai envie de te donner, c'est, imagine que ton cerveau, ce soit genre un ordinateur. Et donc cet ordinateur, toi comme moi, on sait qu'il a une certaine capacité de mémoire, une certaine capacité de process des informations. Et t'as déjà vécu la situation quand t'ouvres 48 onglets différents, bah forcément la machine elle va mouliner, elle va ramer, elle va être beaucoup plus longue, parce que tu lui as donné beaucoup trop d'informations à traiter en même temps. Et bah ton cerveau c'est un peu la même chose. Il peut traiter une certaine quantité d'informations à la minute, mais sauf que quand tu le bombardes avec toute ta to-do list, tous tes mails, toutes tes notifications, les choses à pas oublier, les phrases que t'as dites, les ruminations sur certaines de tes relations, etc. Et forcément à un moment il a plus le temps de traiter toutes les informations que tu lui transmets. Et donc, il se retrouve complètement surmené et en surcharge. Et quand un ordinateur en vient à surchauffer, justement, t'as le ventilateur qui se met en route, t'as l'ordinateur qui fait un bruit de tractopelle, et donc tu comprends, là, il est en train de t'avertir que quelque chose ne va pas. Et bah, ton cerveau, c'est exactement la même chose. Il va envoyer des maux de tête, des tensions, de l'irritabilité, bref, toutes ces choses qui vont être des messages en mode « Frérot, j'ai plus de place, il faut que tu t'arrêtes, je suis saturé ! » Donc j'imagine que maintenant c'est assez clair et que tu as bien compris pourquoi ton cerveau sature et ce qu'est la charge mentale. Passons-en au principal de cet épisode, à savoir comment ton corps te parle, quels sont les signaux et surtout comment les interpréter. Sache dans un premier temps qu'il existe différentes catégories de signes, mais qui sont communs à tout le monde. La première, c'est des signes intellectuels. Donc ça va se catégoriser par toutes les choses qui se passent dans ta tête. Donc par exemple quand tu te sens surmené. Quand tu as l'impression que ta tête, elle explose, que tu as une baisse de la concentration, tout ce genre de choses. Évidemment, on va les décrire un peu plus. T'inquiète pas, tu vas comprendre. Ensuite, tu as des signaux qui peuvent être plus d'ordre mentaux. Donc là, c'est surtout relatif à l'émotionnel. Donc avant, parler par exemple d'irritabilité, c'est ce genre de choses. Et finalement, la troisième catégorie de signes, c'est les signaux qui sont le physique. Et notamment, la dernière fois, on parlait de fatigue. Et c'est souvent celui qu'on ressent le plus, en tout cas qu'on conscientise le plus, parce qu'on est habitué. La fatigue, c'est quelque chose qu'on connaît. Les émotions, ça dépend un petit peu des personnes. Est-ce qu'on y est plus ou moins sensible ? Et souvent, après, ce qui se passe dans notre tête, on ne le conscientise pas. Enfin, on sait que c'est là, mais on ne se dit pas « Ah, c'est peut-être quelque chose qui fonctionne moins bien, c'est peut-être un signal ou quoi que ce soit » . Et ces différents signaux, quel que soit le type... Tu peux considérer que plus ils sont importants, plus ça veut dire que tu as fait l'autruche avant, parce que c'est une manière pour ton corps de te les balancer à la tronche et de te dire « là, ça fait 45 fois que je t'envoie un signal, tu n'en as pas pris conscience, donc là je t'envoie des gros trucs pour te faire réagir et pour que maintenant tu changes et que tu fasses une pause, que tu t'arrêtes, que ceci ou que cela, mais en tout cas que tu répondes aux besoins qui est le tien. » Ces bases étant posées, on peut en venir au cœur du sujet. La dernière fois, on discutait de la fatigue que tu pouvais ressentir. Sauf qu'on évoquait surtout de la fatigue physique. Et aujourd'hui justement j'ai envie qu'on évoque les différentes fatigues qu'on peut vivre, parce que justement c'est autant de fatigue par lesquelles t'es passé, autant de signaux que t'as reçu, c'est autant de manières dont ton corps s'est exprimé auprès de toi, mais souvent t'as pas réussi à comprendre justement les messages qui étaient derrière. Souvent le premier niveau de fatigue qu'on ressent, c'est justement après une journée de travail, t'as fait ton 9h-17h et forcément genre à 17h t'as... Ton niveau de concentration qui baisse, t'as des difficultés à mémoriser ce qui t'est dit, ce que ton manager il est en train de te raconter. Peut-être que même t'as des difficultés à prendre des décisions. Typiquement, moi des fois, quand je sens que j'ai trop de choses dans la tête, quand on me demande ce que je veux manger, je suis là non mais c'est trop. Genre arrête de vouloir me faire prendre une décision supplémentaire, ce n'est pas possible. Tu prends la décision parce que voilà ma tête elle va exploser. Et donc c'est vraiment ça l'idée, c'est que le premier palier de fatigue, il est intellectuel surtout. Alors évidemment ton corps il va t'envoyer d'autres signaux qui vont être physiques. Donc tu vas avoir la mâchoire serrée. Et ça d'ailleurs, je t'invite à y prêter particulièrement attention. Parce qu'à partir du moment où tu regardes si tu as la mâchoire serrée ou non, tu te rends compte que tu l'as tout le temps. Et donc arriver à juste prendre conscience de est-ce que j'ai la mâchoire serrée ou non, et d'apporter de la détente, tu vas voir que ça réduit un petit peu les tensions que tu peux avoir dans ton corps. Genre surtout tu vas te rendre compte que ton corps en fait il est régulièrement crispé. Donc en plus d'avoir la mâchoire serrée, des fois tu peux avoir la respiration qui est courte. Genre est-ce que ça t'est déjà arrivé aussi de te dire... Purée, j'ai l'impression de ne pas avoir respiré depuis un moment. Ou même les migraines en fin de journée, je veux dire, c'est un classique. Genre vraiment la tête qui explose et tout, on se dit c'est quelque chose qui est commun. Et donc ça c'est autant de signes que ton corps t'envoie et qui veulent juste dire ok là c'est peut-être un peu trop et il faut que tu lèves le pied. Genre comment ça freinait mon frérot ? Et donc ça c'est les premiers signaux où ton corps il est en train de te dire là tu commences à abuser, tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice. Il faut que tu fasses un peu de vide, il faut que tu prennes une pause, il faut que tu souffles parce que moi là je suis en train de saturer, oubliez pas le disque dur. Il n'arrive plus à encaisser la moindre information. Et donc là si je revais ma casquette de coach et que je t'aide à réduire justement cette charge mentale, à prendre conscience de ce qui se passe pour toi, j'ai envie de te demander à quoi est-ce que tu essayes d'échapper en restant dans ta tête toute la journée ? Comment ça se fait que tu t'arrêtes pas et pourquoi tu t'arrêtes pas ? Est-ce qu'il y a quelque chose que tu essayes de fuir ? Est-ce qu'il y a quelque chose auquel t'as pas envie de faire face ? Qu'est-ce qui se passe pour toi ? Parce que souvent, le fait de pas s'arrêter, c'est lié à un besoin de contrôle, à un besoin de performance, qu'on s'applique consciemment ou inconsciemment. Et ça d'ailleurs, ça sera le sujet d'un de nos podcasts, c'est sûr, parce que purée les gars, on est tellement enclin aux injonctions, à la performance constante, même si on se dit tranquille, moi je dois être compte à personne, etc. Non, on est tous là à avoir une certaine vision de la réussite qui est pas forcément la nôtre. Bon bref. Je m'égare, c'est pas du tout le sujet. Mais en tout cas, essaye de prendre conscience dans ces moments-là, quand à la fin de la journée, t'as une grosse migraine, tu te sens fatiguée, la tête qui explose, de se dire pourquoi est-ce que j'étais en train de blinder autant mes journées ? Pourquoi est-ce que j'ai voulu tout donner ? Parce que typiquement au boulot, quand t'es là à vouloir faire absolument tout ta toutou, à rester jusqu'à 19h, demande-toi pourquoi. Qu'est-ce qui t'a empêché de fermer ton ordinateur à 17h ou 18h comme tu pourrais, comme ce serait socialement accepté ? mais en fait, tu es resté jusqu'à 19h. Parce que souvent, justement, il y a une raison assez inconsciente derrière, mais peut-être que tu voulais justement prouver à ton manager que tu étais compétent. Bref, souvent, il y a des histoires de regarder les autres, de vouloir prouver, de vouloir être validé par les autres. Bref, pose-toi ces petites questions. Donc ça, c'était le premier niveau de fatigue, disons le palier 1, avant le burn-out, avant que ce soit la catastrophe. Mais disons que toi, justement, tu n'as pas pris conscience de tous les petits signaux que ton corps t'envoyait, et t'as continué à tracer ta route, à te dire « Non, je travaillerai tous les soirs jusqu'à 19h. » Et donc t'as fait l'autruche, et là ton corps du coup il se dit « Non mais il est vraiment en train de se foutre de ma gueule, genre il faut à un moment qu'il prenne conscience que là quand même je sature, genre il va falloir faire une pause et lever le pied. » Et donc il va t'envoyer des messages, comme je vous le disais avant, encore plus forts. Et sauf que là ça va prendre une tournure davantage émotionnelle. Ça va en venir à toucher l'affect. Maintenant tu vas avoir une sensibilité un peu plus accrue, dans tes relations, dans la manière d'appréhender les choses de la vie. Donc tu vas être par exemple beaucoup plus irritable, beaucoup plus à fleur de peau, beaucoup plus triste. Typiquement une situation moi qui me vient à l'esprit, c'est quand j'ai commencé ma thérapie. Oui oui je vais vous en parler à tous les épisodes. Quand j'ai commencé ma thérapie, je suis allée voir la nana, premier rendez-vous, je ne l'avais jamais vue, jamais échangé un seul mot, même pas eu au téléphone. Je m'assois dans la salle, elle me dit bonjour etc. Qu'est-ce qui vous amène ? Et là, une fontaine la gamine. J'étais en larmes, juste elle m'a demandé comment ça allait et qu'est-ce qui m'a amenée. C'est bon j'étais finie. C'est bon j'étais finie, ma charge émotionnelle elle était compl... complètement saturaxe. Alors moi du coup ça s'est manifesté sous forme de tristesse mais d'autres personnes ça peut être justement de la colère ou de la frustration. Typiquement si ton pote il t'envoie un message un peu dernière minute alors que tu devais le voir en mode bah je suis désolé je vais pas pouvoir venir et tout, galère au taf. De manière générale genre si tout va bien, si t'as pas une surcharge mentale ou quoi que ce soit, tu seras en mode ok. Genre faire je comprends et tout ça arrive à tout le monde ça va. Mais quand justement ta charge émotionnelle elle est complètement saturée Et bah c'est là où tu vas être beaucoup plus à fleur de peau et tu vas l'envoyer bouler en mode « Mais frère, t'es sérieux ? Je me suis organisée ? » Enfin bref, tout ce genre de surréaction parce que justement, bah, toi en fait t'es déjà complètement à bout et juste une goutte d'eau de plus et le verre il déborde et c'est les chutes du Niagara quoi. Et pour beaucoup aussi, cette sensibilité émotionnelle plus importante, elle va se caractériser par un besoin d'être seule. Je pense que quand il y a eu le mode ne pas déranger qui a été mis sur le téléphone, ça a été un soulagement pour les trois quarts de la population mondiale parce qu'on s'est dit, waouh, plus de notifs. Moi, à partir du moment où on pouvait activer les différents modes, en mode mode concentration, mode machin et tout, j'ai enlevé les notifications partout. Je reçois aujourd'hui que les notifications des SMS et des appels parce que sinon, je me sens complètement saturée et c'est un truc qui, justement, moi, me tend les notifications. Non, bref, c'est pas le sujet. Bref, mais juste le fait d'avoir besoin de s'isoler. et de se couper du monde, c'est parce que justement notre cerveau il est en mode je peux plus. Genre là c'est une information de plus, un sentiment de devoir quelque chose à quelqu'un, genre devoir s'engager émotionnellement dans la réponse à quelqu'un, devoir s'engager émotionnellement dans prendre des nouvelles de ta pote qui va pas, bref autant de choses où tu te dis non là c'est trop. Et tu te doutes bien qu'en plus de tous ces petits signaux émotionnels, ton corps il t'envoie d'autres messages qui sont plus physiques, et qui sont là aussi genre plus forts, parce qu'il va te dire Et oh ! Genre réveille-toi mec ! Qu'est-ce que t'es en train de faire ? Avant on parlait seulement de migraines, mais là par exemple on va parler de gorge nouée, genre des choses qui sont bien plus prédominantes dans ta vie. Avant on parlait de mal de ventre, là on en vient à parler de vrais troubles digestifs, qui sont liés à l'émotion justement, genre quand t'es stressé, c'est un niveau émotionnel qui est d'autant plus important. Donc t'as l'estomac qui est douloureux, t'as l'estomac qui est tendu. Avant on ne mentionnait pas, mais typiquement quand... c'est juste de la surcharge mentale dans ta tête, tu peux avoir des difficultés à par exemple t'endormir, à avoir le cerveau qui cogite. Là quand tu passes à avoir des signaux qui sont beaucoup plus émotionnels, tu vas avoir carrément des troubles pendant que tu dors. Donc tu vas avoir des frayeurs nocturnes, tu vas avoir des cauchemars, ce genre de choses, genre tu vas te réveiller pendant la nuit et tu vas pas arriver à te rendormir. Donc à chaque fois en fait c'est justement des signes qui sont de plus en plus importants, je pense que ça tu l'as très bien compris, mais justement qui sont progressifs. Et donc là, si tu devais interpréter les signes de ton corps, avant il te disait « je commence à saturer » , là il te dit « je sature » . C'est bon, c'est trop, je sature, je bloque, je ne peux plus. Et là, la question que tu pourrais te poser dans ces cas-là, quand tu sens que l'émotion, elle est vachement présente, que tu vis par exemple de la colère ou de la tristesse, c'est de se dire « quel est le message urgent que je dois écouter ? » Quel est le message derrière cette colère, cette tristesse, derrière... toutes les émotions que je peux vivre, l'irritabilité, les tensions, etc. C'est quoi que je dois comprendre derrière ? Et quand t'as décidé de faire l'aveugle maintes et maintes fois que l'autruche, elle a creusé un trou jusqu'au centre de la Terre tellement elle voulait faire abstraction à tous ces petits signaux que son corps lui a envoyés, là c'est bon, on a atteint le fond du trou. Les signaux physiques sont hyper importants. Typiquement, là, on va parler de fatigue chronique. On en parlait la dernière fois, mais tu vas hiberner pendant 48 heures. Tu vas te dire c'est bon, là je suis en forme, et bah non, toujours pas, tu te sens toujours fatigué. Un truc que je trouve vachement parlant c'est la baisse du système immunitaire. Quand là tu vas commencer à tomber malade. Est-ce que vous ça vous arrivait aussi, quand après par exemple des périodes d'examen, de partiel, etc., de tomber malade ? Genre comme si la pression justement elle redescendait. Bah là c'est typiquement ça, c'est le corps tu l'as poussé à bout, à bout, à bout, quitte à faire des nuits de 4 heures. Oui j'étais une intello, du coup je dormais 4 heures s'il fallait pour avoir 20 sur 20 à mon partiel. Bref, quand justement le corps il a été poussé à bout, qui me disait « Non Hélène t'es fatiguée, va dormir ! » Je disais non, il faut que j'ai 20 sur 20 à mon partiel. et que du coup je ne dormais pas et que je le poussais à fond avec du café etc. Et bah typiquement une fois que c'était passé, que je relâchais la pression, bam, je tombais malade. Mais c'était genre j'étais couché pendant trois jours. Et ça c'est typiquement un signal que non mais en fait là tu l'as trop poussé ton corps. Souvent aussi les signes physiques ça va être des douleurs. Dans le ventre, dans le dos, dans les articulations, dans les épaules. Perso c'est un truc que je ressens souvent dans l'épaule, tout en haut au niveau du trapèze. Genre il y a vraiment un point, je l'ai hyper régulièrement, et c'est justement quand je me mets trop la pression. c'est le fait de... porter le monde sur ses épaules, littéralement. Aussi pour les femmes, les troubles hormonaux. Effectivement, c'est plus dur à réaliser quand on est sous hormones de synthèse, donc quand on prend la pilule, mais typiquement quand on vit des cycles qui sont pas affectés par des hormones, c'est là où on peut se rendre compte qu'en fait, on a des dérèglements hormonaux. Alors, évidemment, les causes sont multiples, je ne suis pas naturopathe, je ne suis pas médecin, et je ne prétends pas du tout l'être, mais en tout cas, les cycles menstruels peuvent être perturbés par justement une surcharge physique, une surcharge émotionnelle, ... qui est trop importante. Et évidemment, le graal du graal, l'anxiété. L'anxiété chronique, c'est quelque chose quand justement, ça s'est généralisé, c'est le stress dont on parlait avant, qui est devenu une manière de réagir constante et super bien imprégnée par ton corps, et qui du coup se transforme en anxiété de manière générale, où t'en viens à devoir tout contrôler, à devoir avoir des peurs qui sont pas forcément rationnelles. L'anxiété, pour le coup, c'est aussi un sujet que j'ai envie d'aborder. J'ai eu de l'anxiété, je pense, justement chronique pendant des années. J'en suis sortie dans ma vingtaine à peu près, enfin je suis toujours dans la vingtaine, début vingtaine. Mais c'est un sujet qui touche énormément de gens. Et perso, pendant 15 ans, je n'ai pas du tout eu conscience que c'était de l'anxiété. Et à un moment, tu te dis, mais ce n'est pas normal quand même, tout ça, de se sentir aussi mal et de se sentir tout stressé tout le temps. Et là, on est surtout sur des signaux du coup d'ordre physique. Mais souvent, c'est aussi hyper flagrant dans nos comportements, dans... nos besoins à ce moment-là. Et donc, on parlait avant de besoin de couper, par exemple, les réseaux sociaux. Là, on en vient à un besoin d'isolement. Comme si on avait besoin de fuir la stimulation. Et perso, c'est comme ça que j'ai commencé à voyager seule. C'était hyper thérapeutique. C'était vraiment, je fuis ma situation. Je fuis Paris, je fuis la surstimulation, le fait de ne pas avoir de temps pour moi, etc. Enfin, pour partir pendant un certain temps, justement, toute seule, là où je pourrais. me concentrer uniquement sur moi, ce dont j'ai besoin. Donc si toi, tu ressens ce besoin de t'isoler, et peut-être que c'est une envie profonde, et ça c'est totalement ok, justement, c'est quelque chose d'hyper positif, mais peut-être qu'au contraire, ça parle d'un besoin de fuite, d'un besoin juste de se retrouver soi et soi-même, parce qu'on donne trop. Et mon déménagement à Lille, parce que du coup je suis passée de Paris à Lille là en septembre dernier, alors que ça faisait quelques années que j'étais à Paris, ça a été aussi pour ça. J'ai fui quelque chose, j'ai fui le trop de relations, j'ai fui mon incapacité à dire non. Évidemment, ce n'est pas la seule raison pour laquelle je suis venue à Lille, mais je sais après coup qu'il y avait une partie de ça. Il y a une partie de j'avais besoin de me retrouver seule parce que je ne me retrouvais plus pour arriver à me recentrer sur moi. Et donc, en plus de ce besoin de s'isoler, on peut parler de baisse de motivation, de difficulté à se lever le matin, de perte de l'appétit ou au contraire, une hausse de l'appétit. et c'est souvent... Comme ça qu'on entend, j'ai pris du poids parce que je suis sortie d'une période stressante, etc. Deux troubles du sommeil qui sont là hyper généralisés. Bref, autant de situations qui là sur papier peuvent paraître excessives, mais que souvent on vit sans forcément en avoir conscience, ou en le normalisant en tout cas. Et c'est souvent comme ça qu'on arrive au burn-out. Et souvent le burn-out on l'associe qu'à quelque chose de professionnel. Et peut-être que c'est ça la cause initiale, c'est ce qu'on disait précédemment, c'est que peut-être la charge mentale de base elle partait du travail, Mais finalement... quand ça s'étend dans tous les domaines de ta vie, quand ça en vient à toucher ta relation avec les autres, avec toi-même, avec ta famille, ta manière de gérer le temps, de gérer tes émotions, en fait, c'est autant de pans de toi qui sont affectés par justement cette surcharge mentale et ta pute de temps de pause. Parce que quand justement tu quittes le boulot, c'est pas comme si t'arrivais à couper ta tête et à dire c'est bon, là j'ai du temps pour moi, j'ai du temps pour me retrouver, pour réécouter mes besoins, non. Non, là tu restes dans ce stress que tu pouvais vivre au boulot et en fait, ça fait que tu l'as... 24 heures sur 24 et que tu es en train de courir ton marathon sans pause tous les jours. Et donc typiquement le message de ton corps dans ces moments-là, c'est « Mais là, tu as trop tiré sur la corde, en fait elle a cassé, c'est trop, c'est stop ! » La seule manière que j'ai à ma disposition de t'arrêter, parce que de toi-même tu le fais pas, c'est de te clouer au lit. Donc par de la maladie, par de la dépression, bref des choses qui peuvent paraître assez extrêmes, mais qui veulent juste dire qu'en fait ton corps là, il a lâché quoi. Et donc la question là que j'ai envie de te poser c'est, t'attends quoi pour t'arrêter ? Quel est le signe supplémentaire dont t'as besoin pour à un moment te dire là c'est stop, j'ai poussé le bouchon beaucoup trop loin. Est-ce que ce que t'attends c'est de plus pouvoir te lever ? Parce que toi qui es toujours à courir après le temps, t'as pas idée de combien ça va te clôt au lit et ton temps t'en aura plus du tout. Alors qu'est-ce que t'attends pour t'arrêter ? Donc là pour te récapituler un petit peu ce qu'on a dit, c'est qu'il existe trois grands types de fatigue. Elle peut être intellectuelle, elle peut être émotionnelle et elle peut être physique. Je les ai dépeintes dans cet ordre là parce que souvent c'est comme ça qu'elles vont crescendo. Tu commences à ressentir de la fatigue mentale, puis ça devient émotionnel, puis ça devient physique. Parce que justement, souvent, la surcharge, elle naît de ton travail. Mais par exemple, pour quelqu'un qui est en train de vivre une rupture, qui a des conflits familiaux, en tout cas, beaucoup de choses qui touchent à l'émotionnel, ça peut être ça, la première étape, le premier déclencheur, et ensuite, ça va en venir à toucher la partie professionnelle. On a sûrement tous vécu une rupture, justement, avec son copain ou sa copine, ou un conflit amical qui va venir affecter ta manière dont tu te sens au travail. Et donc, c'est autant de manières qui illustrent que un pan de ta vie, Un niveau de surcharge émotionnelle ou mentale vient forcément impacter un autre. Et c'est une sorte de cercle vicieux. Quand tu commences à avoir de la surcharge émotionnelle dans un domaine, ça affecte l'autre et ça entraîne un niveau de fatigue qui est constant. Et ensuite, plus tu as des difficultés dans tes relations, plus t'en viens à avoir des choses dans la tête, plus t'en viens à être fatigué physiquement. Donc bref, c'est quelque chose qui s'engraine. Et tant que tu ne mets pas fin à ces trous constants et à ce cercle vicieux, c'est difficile d'en sortir. Et je dis vraiment pas ça pour t'affoler, parce que je me rends compte que là, le podcast, il a pris vraiment un ton un peu glauque et genre un peu déprimant. Je veux juste te faire prendre conscience que t'as vraiment plein d'outils qui sont à ta disposition, sur lesquels tu peux t'appuyer. Dans l'autre épisode, je te proposais justement un exercice pour arriver à ressentir ce qui se passe dans ton corps. C'est un moyen de savoir justement comment tu te sens. Et si tu t'es retrouvé dans les différentes situations que j'ai pu dépeindre, dans les différents symptômes et signaux que j'ai pu donner, tu arrives toi-même à estimer ton niveau de fatigue et quand est-ce qu'il faut tirer la sonnette d'alarme ou non. Enfin dans tous les cas, pour moi, il faut tirer la sonnette d'alarme à partir du moment où ton corps t'envoie un signal pour éviter de finir complètement au fond du trou. Et typiquement, une première chose à faire quand t'en es par exemple à avoir des migraines en fin de journée et que ton corps il te dit juste, ok là je commence à fatiguer, à saturer, j'ai besoin que tu fasses de l'espace et que tu prennes une pause, c'est justement de prendre cette pause, de te dire, ok là en fait je le sens pas, d'aller boire un verre avec mon pote. Et t'en fais pas que si c'est vraiment ton pote et s'il tient vraiment à ce que tu te sens bien, que t'ailles bien, il comprendra et tu pourrais être honnête avec lui et lui dire juste « Là en fait ce soir j'ai besoin d'être seule, j'ai besoin de me reposer parce que je sens qu'il y a trop de choses en moi et j'ai besoin d'être seule quoi » . Et donc c'est une première manière de lever le pied. Et si tu sens que ton besoin il est plus important que juste une soirée seule, bah c'est aussi ok de se prendre des vacances ou de se prendre plusieurs soirées solo juste pour soi ou de s'accorder des moments. où tu te vides la tête, sache que dans tous les cas, tous les besoins que tu ressens sont légitimes et personne ne pourra venir les contredire. Donc ça, c'est un premier tip pour arriver à réduire sa charge mentale. Mais dans tous les cas, je t'invite à te poser vraiment les questions que je t'ai partagées, je vais les noter dans la description, comme ça tu vas pouvoir les retrouver facilement. Et quand tu sens qu'il y a justement un trop-plein, de te demander d'où ça vient, après quoi tu cours, qu'est-ce que tu essayes de prouver, etc. Si c'est des émotions, ce qu'elles veulent dire, mais de chercher à comprendre justement. l'interprétation de ce signal et le message derrière. Parce que garde en tête qu'il y aura toujours un besoin qui n'est pas respecté quand tu sens un signal négatif. Et une des clés pour aller mieux, c'est justement de mettre le doigt sur ces besoins. Et personnellement, c'est quand j'ai compris quels étaient mes besoins dans ces moments-là et comment j'y répondais, et de faire de ce besoin une priorité que j'ai commencé à aller mieux dans ma vie. Et évidemment, aujourd'hui, il y a des situations où mes besoins ne sont pas respectés. Là, notamment avec le lancement de mon entreprise. le lancement du podcast, je fais des journées qui sont bien trop chargées pour ce que ma tête est capable d'endurer. Mais justement, en ayant pris conscience de mes besoins, je sais aujourd'hui facilement comment réagir, et surtout de la manière la plus appropriée pour aller mieux rapidement. Et l'identification et la création de ces besoins, je serais intéressée de savoir si ça vous intéresse, parce que c'est un module sur lequel j'ai envie de me pencher, pour pouvoir peut-être proposer une formation à ce sujet-là, pour pouvoir proposer des outils éventuellement sur comment les identifier facilement. En tout cas, si c'est une thématique qui vous intéresse, je vous invite à me laisser un petit commentaire sur Spotify pour justement me dire si ça vous intéresse ou pas, ce que vous aimeriez savoir. Et ce sera le sujet d'un prochain épisode ou d'une prochaine formation. En tout cas, le sujet sera traité dans tous les cas. Dans l'épisode de la semaine prochaine, j'aborderai justement des clés sur comment aller mieux, comment réduire sa charge mentale, comment la gérer au quotidien quand on la ressent, quand elle vient des autres, etc. Je pense que c'est l'épisode que vous attendez le plus et qui vous servira. Mais arriver à capter les signaux, c'est la première étape pour arriver à justement mettre en place les différentes clés que je peux vous proposer. Et si d'ici là, vous avez des sujets particuliers que vous avez envie que je traite dans le prochain épisode, parce que pour vous, c'est peut-être pas clair, genre la définition de la charge mentale. mais peut-être que... genre des sujets qui sont pas clairs genre des notions qui sont pas claires ou des questions qui restent en suspens n'hésitez pas à m'écrire justement en commentaire sur Spotify ou sur Instagram en DM je vous mettrai pour ceux qui n'ont pas mon Insta de manière à ce que je puisse en parler dans les prochains épisodes dans tous les cas on se retrouve sur Instagram d'ici là j'aurai sûrement posté quelques clés sur comment aller mieux justement comment mieux appréhender son quotidien donc n'hésite pas à m'y retrouver et sinon je te fais de gros bisous et je te dis à la semaine prochaine

Description

Tu te sens fatigué.e, irritable ou bloqué.e sans trop savoir pourquoi ?


Et si ton corps essayait de t’envoyer un message… que tu refuses d’écouter ?


Dans cet épisode, on explore comment la surcharge mentale ne se manifeste pas seulement dans ta tête, mais aussi dans ton cœur et ton corps :

  • Les 3 manières de ressentir la saturation intérieure

  • Les signaux subtils que ton corps t’envoie bien avant que ça craque

  • Et pourquoi apprendre à écouter ton corps, c’est souvent la première vraie libération


Ton corps n’est pas un frein. C’est ton système d’alerte le plus fidèle. Et si aujourd’hui, tu choisissais enfin de l’écouter ?


Les questions que je te propose pour mettre des mots sur tes mots :

  • À quoi essayes-tu d’échapper en restant dans ta tête toute la journée ? Qu’est ce que tu essayes de fuir ? À quoi tu ne veux pas faire face ? 

  • Quel est le message urgent que tu dois écouter, derrière les émotions que tu vis (colère, tristesse, etc) ?

  • Qu'attends-tu pour t’arrêter ? De quel signe supplémentaire as-tu besoin ?


Pour creuser les symboliques émotionnelles : https://santenatureetcie.com/sommaire-biodecodage/


Instragram : @helenelhermitte_coach


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai envie de te partager une idée dont j'avais pas du tout conscience il y a quelques années, mais qui depuis a été une énorme révélation, que j'aurais aimé savoir justement bien avant, parce que ça m'aurait fait économiser mais des années de l'énergie, des moments de doute et de galère. Et je te rassure, c'est pas du tout quelque chose de perché, c'est plus une manière d'appréhender les choses qui nous est pas du tout enseignée d'habitude. Et vu que justement on nous a pas éduqué à ce sujet là, bah on va pas penser à voir les choses de cette manière. Mais à partir du moment où tu connais cette manière de voir les choses, ta vie tu l'apprends complètement différemment, et je trouve avec beaucoup plus de légèreté. Parce que ça te permet une connaissance de soi qui est hyper importante pour arriver à avancer, à mieux avancer, et surtout à mieux se sentir. Parce que c'est un peu ça aujourd'hui tout l'intérêt du développement personnel, on parle de se connaître soi, connaître ses pensées, etc. Et on le ramène de plus en plus dans le corps. Mais souvent, on s'arrête aux émotions, de se dire, ok, il y a un message derrière tes émotions, mais ça ne va pas forcément plus loin. Et aujourd'hui, l'idée que j'ai envie de te partager, elle va justement encore plus loin, et elle amène à un niveau de conscience de soi, qui est d'autant plus intéressant quand on vient chercher à te comprendre, chercher à aller mieux, savoir qu'est-ce qui ne va pas dans ta vie, trouver des solutions. Et ça, c'est vraiment un outil sur lequel tu peux t'appuyer au quotidien pour arriver à prendre des décisions. Donc là, si on arrête de tourner autour du pot, l'idée que j'ai envie de te donner, c'est... Bon, tu as dû le voir dans le titre du podcast, mais c'est en gros le fait que ton corps te parle. Évidemment, il n'est pas en train de te dire « Salut, comment ça va ? Il fait beau aujourd'hui ? » Non, pas du tout. Mais c'est plus qu'il t'envoie des signaux dont on n'est pas forcément conscient, en tout cas tant qu'on n'a pas justement conscientisé le fait que notre corps pouvait nous parler, mais qui sont autant de messages sur comment est-ce que tu te sens, comment appréhender la prochaine étape, la prochaine heure de ta journée, comment est ton énergie, ton niveau de fatigue, etc. Et aujourd'hui, ce n'est pas du tout quelque chose qui nous est enseigné, justement. Les seuls moments où on va te demander comment tu vas, qu'on va te faire te concentrer sur ton corps, sur tes ressentis, c'est quand tu vas aller chez le médecin, parce que justement, tu seras à un niveau de mal-être qui sera hyper important. Genre, tu te sentiras mal dans ton corps, tu n'auras plus d'énergie, etc. Et l'idée, c'est de venir prévenir tout ça, c'est de ne surtout pas arriver à ce niveau de mal-être quand tu es finalement au fond du trou, que ton corps, il a lâché, que tu es tombé... malade que tu es tombé en dépression mais de justement comprendre tous les signaux qu'il peut y avoir avant pour éviter de te retrouver au fond du trou et la déconnexion au corps aujourd'hui elle est d'autant plus importante quand tu as de la charge mentale parce que justement la charge mentale on le disait c'est le fait d'être tout le temps dans sa tête c'est le fait de se dire ok quelle est la prochaine chose que je dois faire ok il faut que je pense à faire ça et puis qu'il faut que je pense à faire ça etc etc et donc vu que ton cerveau il mouline il mouline il mouline il va jamais s'arrêter il va jamais se dire « Ok, là, comment est-ce que je me sens dans mon corps ? » Même si ce n'est pas du tout un réflexe qu'on a, tant qu'on ne l'a pas conscientisé et qu'on ne s'est pas dit « Ok, là, je vais faire plus attention à ce qui se passe dans mon corps » , ce n'est pas du tout quelque chose que tu vas penser à faire naturellement, parce que jamais de la vie on nous a enseigné ça. Sauf que c'est un principe même pour arriver à se sentir bien dans sa journée, dans son quotidien, dans sa manière de vivre de manière générale et dans sa manière d'appréhender la vie. Parce que justement, en écoutant notre corps, Et tous les signaux d'alerte qu'il peut nous envoyer. En fait, je dis signaux d'alerte, mais ça peut être aussi bien des signaux positifs comme négatifs, parce que ça peut être des émotions agréables, et donc ça c'est des signaux qui sont positifs, parce que t'es justement en train de savoir que tu vas bien, tu fais des choses qui te plaisent, mais ça peut être également des signaux qui sont négatifs, où le message derrière c'est que tu ne réponds pas à tes besoins. Et donc l'idée c'est que les mots M-E-U-X, soit le pluriel de mal, et bien ces mots viennent mettre des mots M-O-T-S sur ce que toi tu vis. Donc autrement dit, le mal que tu peux vivre vient mettre des explications sur ce qui se passe à l'intérieur de toi. Et pour te conceptualiser un petit peu l'idée, imagine que ton cerveau, ton corps, ce soit comme un ami. Et cet ami, évidemment, il veut que tu te sentes bien. Et donc la première fois qu'il va voir qu'il y a un truc qui ne va pas, il va t'envoyer un message. Sauf que toi, peut-être que tu ne vas pas le voir, tu vas l'ignorer, tu ne vas pas en avoir conscience. Sauf que cet ami, il est tellement fidèle, il veut tellement que tu ailles bien qu'il va te renvoyer un message. pour s'assurer que tu ne passes pas à côté, que tu prennes vraiment conscience que, bah, il y a quelque chose à faire, là. Et en fait, tant que tu ne lui réponds pas, il va t'envoyer des messages de plus en plus importants, et de plus en plus forts, de plus en plus régulièrement, de manière à ce que vraiment, à un moment, bah, tu lui réponds, tu ouvres les yeux et que tu lui dis « c'est bon, j'ai compris ! » Pour te donner quelques exemples et te prouver que je ne suis pas complètement perche, et que c'est complètement quelque chose que tu appliques en plus au quotidien, mais dont tu n'as pas forcément conscience, rappelle-toi des mots, M-O-X, que tu as déjà pu ressentir dans ton corps. Donc par exemple un mal de ventre. Donc là bien évidemment je sors toutes les raisons médicales, dans le sens si t'as une gastro, enfin je veux dire oui t'as mal au ventre, c'est normal, et encore, là c'est un message de ton corps. Mais si on reste dans la situation assez quotidienne, j'imagine que des fois, t'as mal au ventre. sans vraiment savoir pourquoi. Et quand tu creux, justement, le mal de ventre, c'est lié du coup à l'intestin, au système digestif. Et là, le message derrière, quand on creux justement, c'est souvent de nature émotionnelle. C'est de se dire, ah bah j'ai mal digéré cette émotion-là, j'ai mal digéré cette situation. Et en plus, on l'utilise dans notre vocabulaire quotidien, parce qu'on va dire, j'ai mal digéré ce que Jean-Michel m'a dit. Et si tu pousses cette conviction un peu plus loin, Et c'est peut-être là où tu vas arrêter le podcast et tu vas me dire « ma louloute, c'est trop pour moi » . C'est qu'il y a une signification dans chacune des parties de ton corps. Et ça, c'est un petit peu poussé, mais c'est des choses qui se trouvent d'ailleurs sur Internet pour les intéresser. Donc si juste tu tapes « symbolique émotionnel de mal de ventre, de migraine, etc. » , t'as des interprétations qui sortent. Mais si on reste plus dans, là, les situations du quotidien, t'as déjà dû ressentir aussi une gorge nouée, ou le fait de perdre sa voix. Et si tu fais une rétrospective des différents événements que tu as pu avoir dans les jours précédents, dans les heures qui précèdent, peut-être que tu vas te rendre compte qu'il y a quelque chose que tu n'as pas exprimé, un mal-être que tu n'as pas exprimé, une émotion que tu n'as pas osé dire. Et souvent, c'est justement ce qu'on se dit, c'est « j'ai pas osé lui exprimer que j'étais pas d'accord, j'ai pas voulu montrer mes émotions » . Donc ça part de « j'ai pas exprimé quelque chose » . Et donc forcément, la gorge, ça se rattache à la voix et donc à l'expression. Et là, le dernier exemple qui va me servir de transition que j'ai envie de te donner, c'est par rapport à ta tête. Souvent, on dit « j'ai la tête qui explose, je suis surmenée, etc. » Et quand tu regardes quelques heures après quand tu rentres chez toi, en fait, tu as mal à la tête. Tu as des migraines le soir en te couchant, tu es obligé de prendre un Doliprane pour filer au lit à 19h. Et là, typiquement, c'est la tête qui est trop remplie. Et donc, ça a abouti à des migraines. Et là, typiquement, c'est de la surcharge mentale. Et ça me permet du coup de faire le parallèle avec l'épisode de la semaine dernière où on parlait de charge mentale. J'ai d'ailleurs trouvé une nouvelle définition. Vous avez dû en avoir 45 des définitions depuis le lancement de cette thématique sur mon compte Insta, mais celle-ci je la trouve particulièrement pertinente et hyper imagée. Donc, ouvrons les guillemets, la charge mentale se produit lorsque la quantité d'informations, de décisions et de tâches auxquelles nous sommes confrontés dépassent nos capacités cognitives. Non, peut-être que tu te dis, là ma louloute, je ne comprends rien. Certes, mais j'ai une image qui va te permettre de bien comprendre, et promis c'est la dernière, après je ne parlerai plus de définition dans aucun de mes podcasts. Bon, je peux peut-être pas te le promettre, mais je vais essayer. Mais en tout cas, l'image que j'ai envie de te donner, c'est, imagine que ton cerveau, ce soit genre un ordinateur. Et donc cet ordinateur, toi comme moi, on sait qu'il a une certaine capacité de mémoire, une certaine capacité de process des informations. Et t'as déjà vécu la situation quand t'ouvres 48 onglets différents, bah forcément la machine elle va mouliner, elle va ramer, elle va être beaucoup plus longue, parce que tu lui as donné beaucoup trop d'informations à traiter en même temps. Et bah ton cerveau c'est un peu la même chose. Il peut traiter une certaine quantité d'informations à la minute, mais sauf que quand tu le bombardes avec toute ta to-do list, tous tes mails, toutes tes notifications, les choses à pas oublier, les phrases que t'as dites, les ruminations sur certaines de tes relations, etc. Et forcément à un moment il a plus le temps de traiter toutes les informations que tu lui transmets. Et donc, il se retrouve complètement surmené et en surcharge. Et quand un ordinateur en vient à surchauffer, justement, t'as le ventilateur qui se met en route, t'as l'ordinateur qui fait un bruit de tractopelle, et donc tu comprends, là, il est en train de t'avertir que quelque chose ne va pas. Et bah, ton cerveau, c'est exactement la même chose. Il va envoyer des maux de tête, des tensions, de l'irritabilité, bref, toutes ces choses qui vont être des messages en mode « Frérot, j'ai plus de place, il faut que tu t'arrêtes, je suis saturé ! » Donc j'imagine que maintenant c'est assez clair et que tu as bien compris pourquoi ton cerveau sature et ce qu'est la charge mentale. Passons-en au principal de cet épisode, à savoir comment ton corps te parle, quels sont les signaux et surtout comment les interpréter. Sache dans un premier temps qu'il existe différentes catégories de signes, mais qui sont communs à tout le monde. La première, c'est des signes intellectuels. Donc ça va se catégoriser par toutes les choses qui se passent dans ta tête. Donc par exemple quand tu te sens surmené. Quand tu as l'impression que ta tête, elle explose, que tu as une baisse de la concentration, tout ce genre de choses. Évidemment, on va les décrire un peu plus. T'inquiète pas, tu vas comprendre. Ensuite, tu as des signaux qui peuvent être plus d'ordre mentaux. Donc là, c'est surtout relatif à l'émotionnel. Donc avant, parler par exemple d'irritabilité, c'est ce genre de choses. Et finalement, la troisième catégorie de signes, c'est les signaux qui sont le physique. Et notamment, la dernière fois, on parlait de fatigue. Et c'est souvent celui qu'on ressent le plus, en tout cas qu'on conscientise le plus, parce qu'on est habitué. La fatigue, c'est quelque chose qu'on connaît. Les émotions, ça dépend un petit peu des personnes. Est-ce qu'on y est plus ou moins sensible ? Et souvent, après, ce qui se passe dans notre tête, on ne le conscientise pas. Enfin, on sait que c'est là, mais on ne se dit pas « Ah, c'est peut-être quelque chose qui fonctionne moins bien, c'est peut-être un signal ou quoi que ce soit » . Et ces différents signaux, quel que soit le type... Tu peux considérer que plus ils sont importants, plus ça veut dire que tu as fait l'autruche avant, parce que c'est une manière pour ton corps de te les balancer à la tronche et de te dire « là, ça fait 45 fois que je t'envoie un signal, tu n'en as pas pris conscience, donc là je t'envoie des gros trucs pour te faire réagir et pour que maintenant tu changes et que tu fasses une pause, que tu t'arrêtes, que ceci ou que cela, mais en tout cas que tu répondes aux besoins qui est le tien. » Ces bases étant posées, on peut en venir au cœur du sujet. La dernière fois, on discutait de la fatigue que tu pouvais ressentir. Sauf qu'on évoquait surtout de la fatigue physique. Et aujourd'hui justement j'ai envie qu'on évoque les différentes fatigues qu'on peut vivre, parce que justement c'est autant de fatigue par lesquelles t'es passé, autant de signaux que t'as reçu, c'est autant de manières dont ton corps s'est exprimé auprès de toi, mais souvent t'as pas réussi à comprendre justement les messages qui étaient derrière. Souvent le premier niveau de fatigue qu'on ressent, c'est justement après une journée de travail, t'as fait ton 9h-17h et forcément genre à 17h t'as... Ton niveau de concentration qui baisse, t'as des difficultés à mémoriser ce qui t'est dit, ce que ton manager il est en train de te raconter. Peut-être que même t'as des difficultés à prendre des décisions. Typiquement, moi des fois, quand je sens que j'ai trop de choses dans la tête, quand on me demande ce que je veux manger, je suis là non mais c'est trop. Genre arrête de vouloir me faire prendre une décision supplémentaire, ce n'est pas possible. Tu prends la décision parce que voilà ma tête elle va exploser. Et donc c'est vraiment ça l'idée, c'est que le premier palier de fatigue, il est intellectuel surtout. Alors évidemment ton corps il va t'envoyer d'autres signaux qui vont être physiques. Donc tu vas avoir la mâchoire serrée. Et ça d'ailleurs, je t'invite à y prêter particulièrement attention. Parce qu'à partir du moment où tu regardes si tu as la mâchoire serrée ou non, tu te rends compte que tu l'as tout le temps. Et donc arriver à juste prendre conscience de est-ce que j'ai la mâchoire serrée ou non, et d'apporter de la détente, tu vas voir que ça réduit un petit peu les tensions que tu peux avoir dans ton corps. Genre surtout tu vas te rendre compte que ton corps en fait il est régulièrement crispé. Donc en plus d'avoir la mâchoire serrée, des fois tu peux avoir la respiration qui est courte. Genre est-ce que ça t'est déjà arrivé aussi de te dire... Purée, j'ai l'impression de ne pas avoir respiré depuis un moment. Ou même les migraines en fin de journée, je veux dire, c'est un classique. Genre vraiment la tête qui explose et tout, on se dit c'est quelque chose qui est commun. Et donc ça c'est autant de signes que ton corps t'envoie et qui veulent juste dire ok là c'est peut-être un peu trop et il faut que tu lèves le pied. Genre comment ça freinait mon frérot ? Et donc ça c'est les premiers signaux où ton corps il est en train de te dire là tu commences à abuser, tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice. Il faut que tu fasses un peu de vide, il faut que tu prennes une pause, il faut que tu souffles parce que moi là je suis en train de saturer, oubliez pas le disque dur. Il n'arrive plus à encaisser la moindre information. Et donc là si je revais ma casquette de coach et que je t'aide à réduire justement cette charge mentale, à prendre conscience de ce qui se passe pour toi, j'ai envie de te demander à quoi est-ce que tu essayes d'échapper en restant dans ta tête toute la journée ? Comment ça se fait que tu t'arrêtes pas et pourquoi tu t'arrêtes pas ? Est-ce qu'il y a quelque chose que tu essayes de fuir ? Est-ce qu'il y a quelque chose auquel t'as pas envie de faire face ? Qu'est-ce qui se passe pour toi ? Parce que souvent, le fait de pas s'arrêter, c'est lié à un besoin de contrôle, à un besoin de performance, qu'on s'applique consciemment ou inconsciemment. Et ça d'ailleurs, ça sera le sujet d'un de nos podcasts, c'est sûr, parce que purée les gars, on est tellement enclin aux injonctions, à la performance constante, même si on se dit tranquille, moi je dois être compte à personne, etc. Non, on est tous là à avoir une certaine vision de la réussite qui est pas forcément la nôtre. Bon bref. Je m'égare, c'est pas du tout le sujet. Mais en tout cas, essaye de prendre conscience dans ces moments-là, quand à la fin de la journée, t'as une grosse migraine, tu te sens fatiguée, la tête qui explose, de se dire pourquoi est-ce que j'étais en train de blinder autant mes journées ? Pourquoi est-ce que j'ai voulu tout donner ? Parce que typiquement au boulot, quand t'es là à vouloir faire absolument tout ta toutou, à rester jusqu'à 19h, demande-toi pourquoi. Qu'est-ce qui t'a empêché de fermer ton ordinateur à 17h ou 18h comme tu pourrais, comme ce serait socialement accepté ? mais en fait, tu es resté jusqu'à 19h. Parce que souvent, justement, il y a une raison assez inconsciente derrière, mais peut-être que tu voulais justement prouver à ton manager que tu étais compétent. Bref, souvent, il y a des histoires de regarder les autres, de vouloir prouver, de vouloir être validé par les autres. Bref, pose-toi ces petites questions. Donc ça, c'était le premier niveau de fatigue, disons le palier 1, avant le burn-out, avant que ce soit la catastrophe. Mais disons que toi, justement, tu n'as pas pris conscience de tous les petits signaux que ton corps t'envoyait, et t'as continué à tracer ta route, à te dire « Non, je travaillerai tous les soirs jusqu'à 19h. » Et donc t'as fait l'autruche, et là ton corps du coup il se dit « Non mais il est vraiment en train de se foutre de ma gueule, genre il faut à un moment qu'il prenne conscience que là quand même je sature, genre il va falloir faire une pause et lever le pied. » Et donc il va t'envoyer des messages, comme je vous le disais avant, encore plus forts. Et sauf que là ça va prendre une tournure davantage émotionnelle. Ça va en venir à toucher l'affect. Maintenant tu vas avoir une sensibilité un peu plus accrue, dans tes relations, dans la manière d'appréhender les choses de la vie. Donc tu vas être par exemple beaucoup plus irritable, beaucoup plus à fleur de peau, beaucoup plus triste. Typiquement une situation moi qui me vient à l'esprit, c'est quand j'ai commencé ma thérapie. Oui oui je vais vous en parler à tous les épisodes. Quand j'ai commencé ma thérapie, je suis allée voir la nana, premier rendez-vous, je ne l'avais jamais vue, jamais échangé un seul mot, même pas eu au téléphone. Je m'assois dans la salle, elle me dit bonjour etc. Qu'est-ce qui vous amène ? Et là, une fontaine la gamine. J'étais en larmes, juste elle m'a demandé comment ça allait et qu'est-ce qui m'a amenée. C'est bon j'étais finie. C'est bon j'étais finie, ma charge émotionnelle elle était compl... complètement saturaxe. Alors moi du coup ça s'est manifesté sous forme de tristesse mais d'autres personnes ça peut être justement de la colère ou de la frustration. Typiquement si ton pote il t'envoie un message un peu dernière minute alors que tu devais le voir en mode bah je suis désolé je vais pas pouvoir venir et tout, galère au taf. De manière générale genre si tout va bien, si t'as pas une surcharge mentale ou quoi que ce soit, tu seras en mode ok. Genre faire je comprends et tout ça arrive à tout le monde ça va. Mais quand justement ta charge émotionnelle elle est complètement saturée Et bah c'est là où tu vas être beaucoup plus à fleur de peau et tu vas l'envoyer bouler en mode « Mais frère, t'es sérieux ? Je me suis organisée ? » Enfin bref, tout ce genre de surréaction parce que justement, bah, toi en fait t'es déjà complètement à bout et juste une goutte d'eau de plus et le verre il déborde et c'est les chutes du Niagara quoi. Et pour beaucoup aussi, cette sensibilité émotionnelle plus importante, elle va se caractériser par un besoin d'être seule. Je pense que quand il y a eu le mode ne pas déranger qui a été mis sur le téléphone, ça a été un soulagement pour les trois quarts de la population mondiale parce qu'on s'est dit, waouh, plus de notifs. Moi, à partir du moment où on pouvait activer les différents modes, en mode mode concentration, mode machin et tout, j'ai enlevé les notifications partout. Je reçois aujourd'hui que les notifications des SMS et des appels parce que sinon, je me sens complètement saturée et c'est un truc qui, justement, moi, me tend les notifications. Non, bref, c'est pas le sujet. Bref, mais juste le fait d'avoir besoin de s'isoler. et de se couper du monde, c'est parce que justement notre cerveau il est en mode je peux plus. Genre là c'est une information de plus, un sentiment de devoir quelque chose à quelqu'un, genre devoir s'engager émotionnellement dans la réponse à quelqu'un, devoir s'engager émotionnellement dans prendre des nouvelles de ta pote qui va pas, bref autant de choses où tu te dis non là c'est trop. Et tu te doutes bien qu'en plus de tous ces petits signaux émotionnels, ton corps il t'envoie d'autres messages qui sont plus physiques, et qui sont là aussi genre plus forts, parce qu'il va te dire Et oh ! Genre réveille-toi mec ! Qu'est-ce que t'es en train de faire ? Avant on parlait seulement de migraines, mais là par exemple on va parler de gorge nouée, genre des choses qui sont bien plus prédominantes dans ta vie. Avant on parlait de mal de ventre, là on en vient à parler de vrais troubles digestifs, qui sont liés à l'émotion justement, genre quand t'es stressé, c'est un niveau émotionnel qui est d'autant plus important. Donc t'as l'estomac qui est douloureux, t'as l'estomac qui est tendu. Avant on ne mentionnait pas, mais typiquement quand... c'est juste de la surcharge mentale dans ta tête, tu peux avoir des difficultés à par exemple t'endormir, à avoir le cerveau qui cogite. Là quand tu passes à avoir des signaux qui sont beaucoup plus émotionnels, tu vas avoir carrément des troubles pendant que tu dors. Donc tu vas avoir des frayeurs nocturnes, tu vas avoir des cauchemars, ce genre de choses, genre tu vas te réveiller pendant la nuit et tu vas pas arriver à te rendormir. Donc à chaque fois en fait c'est justement des signes qui sont de plus en plus importants, je pense que ça tu l'as très bien compris, mais justement qui sont progressifs. Et donc là, si tu devais interpréter les signes de ton corps, avant il te disait « je commence à saturer » , là il te dit « je sature » . C'est bon, c'est trop, je sature, je bloque, je ne peux plus. Et là, la question que tu pourrais te poser dans ces cas-là, quand tu sens que l'émotion, elle est vachement présente, que tu vis par exemple de la colère ou de la tristesse, c'est de se dire « quel est le message urgent que je dois écouter ? » Quel est le message derrière cette colère, cette tristesse, derrière... toutes les émotions que je peux vivre, l'irritabilité, les tensions, etc. C'est quoi que je dois comprendre derrière ? Et quand t'as décidé de faire l'aveugle maintes et maintes fois que l'autruche, elle a creusé un trou jusqu'au centre de la Terre tellement elle voulait faire abstraction à tous ces petits signaux que son corps lui a envoyés, là c'est bon, on a atteint le fond du trou. Les signaux physiques sont hyper importants. Typiquement, là, on va parler de fatigue chronique. On en parlait la dernière fois, mais tu vas hiberner pendant 48 heures. Tu vas te dire c'est bon, là je suis en forme, et bah non, toujours pas, tu te sens toujours fatigué. Un truc que je trouve vachement parlant c'est la baisse du système immunitaire. Quand là tu vas commencer à tomber malade. Est-ce que vous ça vous arrivait aussi, quand après par exemple des périodes d'examen, de partiel, etc., de tomber malade ? Genre comme si la pression justement elle redescendait. Bah là c'est typiquement ça, c'est le corps tu l'as poussé à bout, à bout, à bout, quitte à faire des nuits de 4 heures. Oui j'étais une intello, du coup je dormais 4 heures s'il fallait pour avoir 20 sur 20 à mon partiel. Bref, quand justement le corps il a été poussé à bout, qui me disait « Non Hélène t'es fatiguée, va dormir ! » Je disais non, il faut que j'ai 20 sur 20 à mon partiel. et que du coup je ne dormais pas et que je le poussais à fond avec du café etc. Et bah typiquement une fois que c'était passé, que je relâchais la pression, bam, je tombais malade. Mais c'était genre j'étais couché pendant trois jours. Et ça c'est typiquement un signal que non mais en fait là tu l'as trop poussé ton corps. Souvent aussi les signes physiques ça va être des douleurs. Dans le ventre, dans le dos, dans les articulations, dans les épaules. Perso c'est un truc que je ressens souvent dans l'épaule, tout en haut au niveau du trapèze. Genre il y a vraiment un point, je l'ai hyper régulièrement, et c'est justement quand je me mets trop la pression. c'est le fait de... porter le monde sur ses épaules, littéralement. Aussi pour les femmes, les troubles hormonaux. Effectivement, c'est plus dur à réaliser quand on est sous hormones de synthèse, donc quand on prend la pilule, mais typiquement quand on vit des cycles qui sont pas affectés par des hormones, c'est là où on peut se rendre compte qu'en fait, on a des dérèglements hormonaux. Alors, évidemment, les causes sont multiples, je ne suis pas naturopathe, je ne suis pas médecin, et je ne prétends pas du tout l'être, mais en tout cas, les cycles menstruels peuvent être perturbés par justement une surcharge physique, une surcharge émotionnelle, ... qui est trop importante. Et évidemment, le graal du graal, l'anxiété. L'anxiété chronique, c'est quelque chose quand justement, ça s'est généralisé, c'est le stress dont on parlait avant, qui est devenu une manière de réagir constante et super bien imprégnée par ton corps, et qui du coup se transforme en anxiété de manière générale, où t'en viens à devoir tout contrôler, à devoir avoir des peurs qui sont pas forcément rationnelles. L'anxiété, pour le coup, c'est aussi un sujet que j'ai envie d'aborder. J'ai eu de l'anxiété, je pense, justement chronique pendant des années. J'en suis sortie dans ma vingtaine à peu près, enfin je suis toujours dans la vingtaine, début vingtaine. Mais c'est un sujet qui touche énormément de gens. Et perso, pendant 15 ans, je n'ai pas du tout eu conscience que c'était de l'anxiété. Et à un moment, tu te dis, mais ce n'est pas normal quand même, tout ça, de se sentir aussi mal et de se sentir tout stressé tout le temps. Et là, on est surtout sur des signaux du coup d'ordre physique. Mais souvent, c'est aussi hyper flagrant dans nos comportements, dans... nos besoins à ce moment-là. Et donc, on parlait avant de besoin de couper, par exemple, les réseaux sociaux. Là, on en vient à un besoin d'isolement. Comme si on avait besoin de fuir la stimulation. Et perso, c'est comme ça que j'ai commencé à voyager seule. C'était hyper thérapeutique. C'était vraiment, je fuis ma situation. Je fuis Paris, je fuis la surstimulation, le fait de ne pas avoir de temps pour moi, etc. Enfin, pour partir pendant un certain temps, justement, toute seule, là où je pourrais. me concentrer uniquement sur moi, ce dont j'ai besoin. Donc si toi, tu ressens ce besoin de t'isoler, et peut-être que c'est une envie profonde, et ça c'est totalement ok, justement, c'est quelque chose d'hyper positif, mais peut-être qu'au contraire, ça parle d'un besoin de fuite, d'un besoin juste de se retrouver soi et soi-même, parce qu'on donne trop. Et mon déménagement à Lille, parce que du coup je suis passée de Paris à Lille là en septembre dernier, alors que ça faisait quelques années que j'étais à Paris, ça a été aussi pour ça. J'ai fui quelque chose, j'ai fui le trop de relations, j'ai fui mon incapacité à dire non. Évidemment, ce n'est pas la seule raison pour laquelle je suis venue à Lille, mais je sais après coup qu'il y avait une partie de ça. Il y a une partie de j'avais besoin de me retrouver seule parce que je ne me retrouvais plus pour arriver à me recentrer sur moi. Et donc, en plus de ce besoin de s'isoler, on peut parler de baisse de motivation, de difficulté à se lever le matin, de perte de l'appétit ou au contraire, une hausse de l'appétit. et c'est souvent... Comme ça qu'on entend, j'ai pris du poids parce que je suis sortie d'une période stressante, etc. Deux troubles du sommeil qui sont là hyper généralisés. Bref, autant de situations qui là sur papier peuvent paraître excessives, mais que souvent on vit sans forcément en avoir conscience, ou en le normalisant en tout cas. Et c'est souvent comme ça qu'on arrive au burn-out. Et souvent le burn-out on l'associe qu'à quelque chose de professionnel. Et peut-être que c'est ça la cause initiale, c'est ce qu'on disait précédemment, c'est que peut-être la charge mentale de base elle partait du travail, Mais finalement... quand ça s'étend dans tous les domaines de ta vie, quand ça en vient à toucher ta relation avec les autres, avec toi-même, avec ta famille, ta manière de gérer le temps, de gérer tes émotions, en fait, c'est autant de pans de toi qui sont affectés par justement cette surcharge mentale et ta pute de temps de pause. Parce que quand justement tu quittes le boulot, c'est pas comme si t'arrivais à couper ta tête et à dire c'est bon, là j'ai du temps pour moi, j'ai du temps pour me retrouver, pour réécouter mes besoins, non. Non, là tu restes dans ce stress que tu pouvais vivre au boulot et en fait, ça fait que tu l'as... 24 heures sur 24 et que tu es en train de courir ton marathon sans pause tous les jours. Et donc typiquement le message de ton corps dans ces moments-là, c'est « Mais là, tu as trop tiré sur la corde, en fait elle a cassé, c'est trop, c'est stop ! » La seule manière que j'ai à ma disposition de t'arrêter, parce que de toi-même tu le fais pas, c'est de te clouer au lit. Donc par de la maladie, par de la dépression, bref des choses qui peuvent paraître assez extrêmes, mais qui veulent juste dire qu'en fait ton corps là, il a lâché quoi. Et donc la question là que j'ai envie de te poser c'est, t'attends quoi pour t'arrêter ? Quel est le signe supplémentaire dont t'as besoin pour à un moment te dire là c'est stop, j'ai poussé le bouchon beaucoup trop loin. Est-ce que ce que t'attends c'est de plus pouvoir te lever ? Parce que toi qui es toujours à courir après le temps, t'as pas idée de combien ça va te clôt au lit et ton temps t'en aura plus du tout. Alors qu'est-ce que t'attends pour t'arrêter ? Donc là pour te récapituler un petit peu ce qu'on a dit, c'est qu'il existe trois grands types de fatigue. Elle peut être intellectuelle, elle peut être émotionnelle et elle peut être physique. Je les ai dépeintes dans cet ordre là parce que souvent c'est comme ça qu'elles vont crescendo. Tu commences à ressentir de la fatigue mentale, puis ça devient émotionnel, puis ça devient physique. Parce que justement, souvent, la surcharge, elle naît de ton travail. Mais par exemple, pour quelqu'un qui est en train de vivre une rupture, qui a des conflits familiaux, en tout cas, beaucoup de choses qui touchent à l'émotionnel, ça peut être ça, la première étape, le premier déclencheur, et ensuite, ça va en venir à toucher la partie professionnelle. On a sûrement tous vécu une rupture, justement, avec son copain ou sa copine, ou un conflit amical qui va venir affecter ta manière dont tu te sens au travail. Et donc, c'est autant de manières qui illustrent que un pan de ta vie, Un niveau de surcharge émotionnelle ou mentale vient forcément impacter un autre. Et c'est une sorte de cercle vicieux. Quand tu commences à avoir de la surcharge émotionnelle dans un domaine, ça affecte l'autre et ça entraîne un niveau de fatigue qui est constant. Et ensuite, plus tu as des difficultés dans tes relations, plus t'en viens à avoir des choses dans la tête, plus t'en viens à être fatigué physiquement. Donc bref, c'est quelque chose qui s'engraine. Et tant que tu ne mets pas fin à ces trous constants et à ce cercle vicieux, c'est difficile d'en sortir. Et je dis vraiment pas ça pour t'affoler, parce que je me rends compte que là, le podcast, il a pris vraiment un ton un peu glauque et genre un peu déprimant. Je veux juste te faire prendre conscience que t'as vraiment plein d'outils qui sont à ta disposition, sur lesquels tu peux t'appuyer. Dans l'autre épisode, je te proposais justement un exercice pour arriver à ressentir ce qui se passe dans ton corps. C'est un moyen de savoir justement comment tu te sens. Et si tu t'es retrouvé dans les différentes situations que j'ai pu dépeindre, dans les différents symptômes et signaux que j'ai pu donner, tu arrives toi-même à estimer ton niveau de fatigue et quand est-ce qu'il faut tirer la sonnette d'alarme ou non. Enfin dans tous les cas, pour moi, il faut tirer la sonnette d'alarme à partir du moment où ton corps t'envoie un signal pour éviter de finir complètement au fond du trou. Et typiquement, une première chose à faire quand t'en es par exemple à avoir des migraines en fin de journée et que ton corps il te dit juste, ok là je commence à fatiguer, à saturer, j'ai besoin que tu fasses de l'espace et que tu prennes une pause, c'est justement de prendre cette pause, de te dire, ok là en fait je le sens pas, d'aller boire un verre avec mon pote. Et t'en fais pas que si c'est vraiment ton pote et s'il tient vraiment à ce que tu te sens bien, que t'ailles bien, il comprendra et tu pourrais être honnête avec lui et lui dire juste « Là en fait ce soir j'ai besoin d'être seule, j'ai besoin de me reposer parce que je sens qu'il y a trop de choses en moi et j'ai besoin d'être seule quoi » . Et donc c'est une première manière de lever le pied. Et si tu sens que ton besoin il est plus important que juste une soirée seule, bah c'est aussi ok de se prendre des vacances ou de se prendre plusieurs soirées solo juste pour soi ou de s'accorder des moments. où tu te vides la tête, sache que dans tous les cas, tous les besoins que tu ressens sont légitimes et personne ne pourra venir les contredire. Donc ça, c'est un premier tip pour arriver à réduire sa charge mentale. Mais dans tous les cas, je t'invite à te poser vraiment les questions que je t'ai partagées, je vais les noter dans la description, comme ça tu vas pouvoir les retrouver facilement. Et quand tu sens qu'il y a justement un trop-plein, de te demander d'où ça vient, après quoi tu cours, qu'est-ce que tu essayes de prouver, etc. Si c'est des émotions, ce qu'elles veulent dire, mais de chercher à comprendre justement. l'interprétation de ce signal et le message derrière. Parce que garde en tête qu'il y aura toujours un besoin qui n'est pas respecté quand tu sens un signal négatif. Et une des clés pour aller mieux, c'est justement de mettre le doigt sur ces besoins. Et personnellement, c'est quand j'ai compris quels étaient mes besoins dans ces moments-là et comment j'y répondais, et de faire de ce besoin une priorité que j'ai commencé à aller mieux dans ma vie. Et évidemment, aujourd'hui, il y a des situations où mes besoins ne sont pas respectés. Là, notamment avec le lancement de mon entreprise. le lancement du podcast, je fais des journées qui sont bien trop chargées pour ce que ma tête est capable d'endurer. Mais justement, en ayant pris conscience de mes besoins, je sais aujourd'hui facilement comment réagir, et surtout de la manière la plus appropriée pour aller mieux rapidement. Et l'identification et la création de ces besoins, je serais intéressée de savoir si ça vous intéresse, parce que c'est un module sur lequel j'ai envie de me pencher, pour pouvoir peut-être proposer une formation à ce sujet-là, pour pouvoir proposer des outils éventuellement sur comment les identifier facilement. En tout cas, si c'est une thématique qui vous intéresse, je vous invite à me laisser un petit commentaire sur Spotify pour justement me dire si ça vous intéresse ou pas, ce que vous aimeriez savoir. Et ce sera le sujet d'un prochain épisode ou d'une prochaine formation. En tout cas, le sujet sera traité dans tous les cas. Dans l'épisode de la semaine prochaine, j'aborderai justement des clés sur comment aller mieux, comment réduire sa charge mentale, comment la gérer au quotidien quand on la ressent, quand elle vient des autres, etc. Je pense que c'est l'épisode que vous attendez le plus et qui vous servira. Mais arriver à capter les signaux, c'est la première étape pour arriver à justement mettre en place les différentes clés que je peux vous proposer. Et si d'ici là, vous avez des sujets particuliers que vous avez envie que je traite dans le prochain épisode, parce que pour vous, c'est peut-être pas clair, genre la définition de la charge mentale. mais peut-être que... genre des sujets qui sont pas clairs genre des notions qui sont pas claires ou des questions qui restent en suspens n'hésitez pas à m'écrire justement en commentaire sur Spotify ou sur Instagram en DM je vous mettrai pour ceux qui n'ont pas mon Insta de manière à ce que je puisse en parler dans les prochains épisodes dans tous les cas on se retrouve sur Instagram d'ici là j'aurai sûrement posté quelques clés sur comment aller mieux justement comment mieux appréhender son quotidien donc n'hésite pas à m'y retrouver et sinon je te fais de gros bisous et je te dis à la semaine prochaine

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