- Speaker #0
Bonjour et bienvenue sur Objectif Mental, le podcast où l'on explore le coaching et la préparation mentale. Je suis Kevin et chaque semaine je partage des conseils pratiques, des interviews d'experts, ainsi que des témoignages inspirants d'entrepreneurs, de sportifs et d'artistes. Mon objectif est de vous aider à débloquer votre potentiel pour performer en toute sérénité, que ce soit dans votre vie professionnelle ou extra-professionnelle. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous, bienvenue sur cet épisode spécial d'Objectifs Mentaux. Comme vous le savez, je pars à la rencontre d'experts, de coachs, de psychologues, de préparateurs mentaux, de sportifs, d'entrepreneurs, pour traiter ce fameux sujet de performance et de bien-être mental. Ces deux critères, ou en tout cas deux paramètres qui sont difficiles à lier. parfois. Moi, en tout cas, je prends énormément de plaisir chaque semaine à aller rencontrer ces personnes-là et à essayer de décrypter comment ils font pour performer tout en étant serein. Et parfois, c'est pas le cas et justement, ça aussi, on essaie de le mettre en avant. En parallèle de tout ça, je travaille sur un projet, on va dire secrètement, qui s'appelle Kern, qui est dans cette thématique de coaching mental. On enregistre un épisode spécial avec Charles et Camille, mes deux associés. Vous allez comprendre pourquoi on lance ce projet, comment ça peut vous servir aussi au quotidien. Ne vous inquiétez pas. Le podcast Objectif Mental continuera toujours sur le même format. C'est juste cet épisode qui est un peu spécial. D'ailleurs, la semaine prochaine, je reçois Adrien Colombier. J'étais à Annecy à sa rencontre. C'est un entrepreneur qui a vécu notamment à New York. Il avait une des meilleures agences new-yorkaises en design. En parallèle, il a fait beaucoup de parapentes. C'est un alpiniste. Il a été un sport de haut niveau en aviron. Et maintenant, il est de retour dans cette ère alpine. Et donc, j'ai pris beaucoup de plaisir à échanger avec lui. Il coache aussi des dirigeants. Donc il voit, lui, au quotidien, comment des entrepreneurs ou des dirigeants, dirigeantes d'ailleurs, performent ou pas, quels sont aussi leurs doutes en coulisses. Voilà, je vous laisse avec l'épisode qu'on a enregistré avec Camille et Charles. Je suis vraiment trop content que vous puissiez découvrir ce projet. Et surtout, faites-moi vos retours. Bonjour à tous. Camille, Charles.
- Speaker #1
Bonjour Camille.
- Speaker #0
C'est un grand jour.
- Speaker #2
Bonjour.
- Speaker #0
Trop content de faire cet épisode avec vous. L'objectif, c'est de présenter Kern. Pour introduire le podcast, alors je vais tout de suite rentrer dans le dur. C'est une application mobile de coaching mental. L'objectif est de rendre accessible tout le contenu des préparateurs mentaux et des psychologues qui sont en général réservés à des élites, à des sportifs de haut niveau. Et nous, on avait envie de le rendre accessible à tous. Avant de poursuivre, alors avant que vous présentiez cette application, je vais vous un peu vous raconter aussi la genèse du projet. Puisque vous avez rejoint Kern. Alors chacun a des moments différents, mais toi Charles, c'était plus en novembre dernier. Et toi Camille, un peu plus récemment. Et en fait, on va remonter à il y a un an à peu près, on m'a parlé de préparation mentale. Je ne connaissais pas du tout. Et en fait, je m'en suis servi, j'ai lu la Bible de la préparation mentale pour préparer ce marathon. Et je m'étais dit que c'était vraiment génial comme discipline, puisque ça m'a permis de venir serein sur la course et de ne pas stresser comme à mon habitude. Et à côté de ça, alors je vais pas refaire toute ma vie, mais j'ai créé plusieurs entreprises et j'ai aussi travaillé en startup pendant cinq ans à Paris. Et dans cette expérience-là, alors ça a été très intense, d'ailleurs Charles, on a travaillé ensemble dans une des entreprises. J'ai frôlé ou alors j'étais en burn-out à un moment à la fin et j'ai commencé à faire un suivi psy qui a été aussi une belle étape pour moi et transformateur. À partir de ce moment-là, je me suis dit, ça peut être chouette d'aller voir un psy, d'aller voir un coach aussi. Le fait est qu'un coach coûte très cher. J'avais à cœur aussi de partager toutes ces connaissances-là et de le rendre accessible parce que tout le monde ne peut pas se payer des séances à entre 100 et 500 euros l'heure. Et donc, on a envie de démocratiser tout ça dans l'application. Je vais vous lancer là sur le terrain. Est-ce que vous pouvez vous présenter chacun ? Camille, tu commences ?
- Speaker #2
C'est moi qui commence.
- Speaker #0
Allez, c'est à toi.
- Speaker #2
Donc du coup, moi, je suis Camille, je suis psychologue clinicienne et préparatrice mentale. Ça fait trois ans que j'exerce maintenant et quand Charles m'a contactée pour participer à ce projet, c'est vrai que moi j'ai été hyper intéressée parce que je te rejoins complètement Kevin sur le côté où c'est un soin un peu... Oui, élitiste malgré tout, que ce soit dans le cadre du sport, où là ça va plutôt être dédié aux sportifs de haut niveau, voire très haut niveau. Et même pour plus ce qui est de la psychologie de ville, c'est un soin qui reste très cher. Heureusement, il y a des choses qui sont mises en place aujourd'hui et ça reste plus accessible. Mais ce que j'ai aimé dans l'application, moi c'est ce côté, on partage des connaissances qui sont pour l'instant un peu secrètes et réservées à certaines personnes.
- Speaker #0
Et toi,
- Speaker #1
Gérard ? Je m'appelle Charles, je suis ingénieur en génie civil de formation et je suis passionné par la technologie, les technologies et la programmation informatique. Moi, j'ai décidé de rejoindre ce projet parce que je me suis assez vite vu utilisateur de l'application. J'ai l'impression de conscientiser depuis quelques temps, peut-être un an, d'avoir certaines barrières mentales, notamment le fait de se dire, quand on arrive face à un défi, c'est trop complexe pour moi, je ne vais pas y arriver. Donc je me suis assez vite vu utilisateur. utilisateurs de cette application-là. Et d'un autre côté, je trouve que c'est un défi, c'est une application mobile pour le grand public, et donc c'est un grand défi de développer une application mobile avec un peu d'intelligence artificielle sur des pratiques, sur du coaching, de la psychologie et du coaching, donc quelque chose de nouveau pour moi. Et ça m'intéresse beaucoup.
- Speaker #0
Merci à vous deux. Alors, moi aussi, ce que j'ai envie de faire avec cette application et avec vous, c'est... d'être un peu l'intersection de la psychologie, du coaching et de la préparation mentale. Je pense que prendre le meilleur des trois mondes, c'est une bonne idée. Le fait est que le marché est assez hétérogène quand même, parce que sur les psychologues, je sais un peu moins, mais sur les coachs, c'est vrai qu'il y a des experts. Parfois, il y a un peu des gourous aussi. La prep mentale, c'est un peu pareil, parce qu'il y a des personnes qui peuvent s'auto-déclarer préparateurs mentales. Et c'est pour ça qu'on t'a contacté, Camille, c'est que nous aussi, on a besoin de... de valider et en fait de venir avec des preuves scientifiques. Et cette approche scientifique pour nous est importante parce qu'on n'a pas envie aussi de distiller des informations qui viennent de je ne sais où sur Internet. Et c'est un peu dangereux aussi ce qui se passe sur Instagram, alors c'est Instagram et les réseaux sociaux en général. Et donc c'est vrai que cette application mobile, l'objectif c'est aussi de rendre ça plus clair aussi et que ce soit plus cadré. À notre niveau, évidemment, on va essayer de faire ça. Alors, on a mis aussi en place un comité scientifique. On ne va pas annoncer les noms tout de suite, ce sera une surprise pour le lancement de la bêta. Pour aller un peu plus dans la partie fonctionnalité, Charles, est-ce que tu peux nous dire en quoi consiste cette application mobile ?
- Speaker #1
Tout à fait. Alors, c'est une application mobile où on part du principe que l'utilisateur arrive avec un objectif. L'objectif peut être personnel, professionnel ou sportif. Il va arriver sur cette application, il s'inscrit très facilement en mettant un numéro de téléphone, il reçoit un SMS de confirmation, il renseigne cet objectif-là en lui donnant une description et un titre. Et nous, une intelligence artificielle qu'on aura développée, va lui associer un programme d'exercice adapté pour travailler cet objectif-là et pour être meilleur mentalement à atteindre cet objectif-là. Donc on a une partie objectif, on a une partie de base de données d'exercice où l'utilisateur peut faire des exercices. On a également une partie conversation où l'utilisateur peut discuter avec un coach, un coach virtuel. Il peut créer des conversations, comprendre éventuellement quels peuvent être ses objectifs suivants ou quels sont ses autres barrières mentales qui ne sont pas liées à des objectifs. Et enfin, on a une partie journal. Le journal permet de travailler au jour le jour sur son environnement, de voir quel est l'impact de son environnement sur ses objectifs ou sur le remplissage des exercices.
- Speaker #0
Sur la partie exercices, Camille, est-ce que tu peux nous préciser un peu ce qu'il y a déjà actuellement, mais ce qu'il y aura un peu plus tard dedans ?
- Speaker #2
On a un peu catégorisé les exercices dans des grandes catégories. Ça va être orienté du côté de la motivation. Pour l'instant, la fixation d'objectifs, la gestion du stress et des émotions. Et on aura aussi après la concentration. Pour l'instant, c'est très aux orientés, préparation mentale, avec des choses comme ça qui peuvent paraître surtout pour les sportifs. Mais malgré tout, tous ces domaines peuvent être utilisés dans plein de parties, que ce soit même au niveau perso, au niveau professionnel.
- Speaker #0
Je te rejoins aussi sur cet aspect où ça paraît très sportif. Comme ça, mais en fait, on peut clairement faire des transferts quand même. Et en fait, ce qu'on utilise, par exemple, moi je l'ai vécu, pour préparer le marathon de Copenhague, je réutilise certains outils pour ma vie perso ou pro.
- Speaker #2
Ça ne m'étonne pas.
- Speaker #0
J'espère que cette prise de conscience se fera aussi auprès des auditeurs. Mais moi, c'est assez impressionnant sur la gestion du stress, par exemple. Ça peut être une prise de parole en public. Oulà le podcast qu'on fait ! On fait un stream en même ! Apprendre à gérer son stress avant ce genre de moment, c'est parfois pas facile pour certaines personnes. Et pour autant, ça peut être game changer dans leur vie, dans leur carrière. Des présentations, certaines négociations aussi de salaires ou de promotions. Et en fait, c'est un peu les mêmes mécanismes, j'ai l'impression que tu confirmeras ou pas, mais les mêmes mécanismes entre préparer une compétition pour la partie gestion de stress et la partie pro. Et après sur la partie IA, on a pu l'évoquer rapidement, on entraîne un modèle. notamment avec Camille. Et l'idée, si tu peux nous expliquer un peu comment on entraîne ce modèle pour qu'il puisse répondre au mieux aux besoins de chacun.
- Speaker #1
C'est ce qu'on appelle un LLM, c'est un Large Language Model. Derrière ce nom-là, c'est un algorithme qui permet de générer du texte à partir de vecteurs. C'est pour la partie un peu technique on va dire. Comment ça fonctionne ? On a de la donnée de données psychologie fournies par Camille. avec de la littérature open source ou qui est accessible publiquement sur internet on a aussi de la donnée créée par Camille qui est vraiment plus spécifique sur CenterThématiques on a des exercices et puis après on a la donnée de l'utilisateur qui est renseignée par l'utilisateur lui-même sur l'application mobile et donc toute cette donnée là est enregistrée dans une base de données et le LLM va s'en servir pour générer du texte et répondre aux questions de l'utilisateur directement sur l'application Donc ça fonctionne un peu comme les LLM qui sont accessibles sur Internet, comme ChatGPT ou Gemini, à la différence que Gemini ou ChatGPT n'ont pas les données de l'utilisateur ou n'ont pas les données qu'on a ici en interne chez Kern, de la donnée de psychologie, d'experts ou de coaching, pour répondre aux questions de l'utilisateur.
- Speaker #0
Pour préciser, ces données-là sont protégées, sécurisées et stockées sur un hébergement spécifique ?
- Speaker #1
Alors, il y a... Justement, il faut passer par un hébergeur certifié HDS.
- Speaker #0
C'est sensible.
- Speaker #1
Tout à fait. C'est données de santé. Notre hébergeur est certifié HDS. Et donc, on peut mettre nos données de santé sur cet hébergeur.
- Speaker #0
Merci pour la partie technique. Pour revenir à la partie plus mentale, on parlait d'objectifs. Enfin Charles tu parlais d'objectifs, donc on a parlé aussi d'objectifs qui peuvent être sport mais ça peut être pro ou perso. La difficulté, alors ça c'est à vous deux, c'est de réussir à justement appliquer ces outils, donc Camille que tu nous fournis, pour des objectifs très différents. Par exemple des cas d'usage, ça peut être une personne qui arrive sur l'application et qui dit là je prépare un marathon et à côté de ça je suis en reconversion professionnelle. Comment on va être capable nous de gérer ça dans l'application ? Alors c'est grâce à l'intelligence artificielle.
- Speaker #1
Oui, je pense que déjà c'est important de souligner que ce n'est pas que des objectifs sportifs. Et après, certaines problématiques ou certaines barrières mentales qu'on a sont communes à un objectif, qu'il soit sportif, personnel ou professionnel. Donc justement, dans l'application, on peut créer plusieurs objectifs. Et l'intérêt de cette application-là, c'est d'avoir une corrélation des objectifs et une coordination de ces objectifs-là. sur l'application, on peut répondre à des exercices, le même exercice en fait il peut être répondu pour deux objectifs différents. Mais en fait les réponses ne vont pas forcément être les mêmes. Et l'intelligence artificielle derrière va comprendre, va faire la séparation entre les objectifs et entre les exercices sur l'application. Donc là-dessus c'est deux choses qui sont, enfin c'est une gestion différente des objectifs par exercice.
- Speaker #0
Excellent. Et toi Camille, alors c'était plus d'un point de vue praticienne ? Tu vois, quand tu reçois une personne en consultation, et après on fera le lien avec l'application, mais en consultation, j'imagine que personne vient avec plusieurs problèmes. Est-ce que tu arrives à justement utiliser des méthodes ou des outils qui vont s'appliquer sur plusieurs thématiques de sa vie ?
- Speaker #2
Oui, complètement. Je rejoins complètement ce que Charles disait. On va avoir des exercices qui vont être vraiment modulables pour... Pour plein de thématiques, rien que la fixation d'objectifs, on peut l'appliquer dans plein de parties de sa vie. Mais moi, ce que j'ai bien aimé dans ce que proposait l'application, c'est ce côté très personnalisable. Donc oui, ce n'est pas juste on va appliquer tel exercice à chaque fois. C'est selon la personne, comment on fait, quel type de questions on se pose. Après, c'est un peu différencié parce que c'est personnalisé. Oui, c'est pour ça d'ailleurs qu'on a fait des grands thèmes dans l'appli. C'est parce qu'il y a des choses qui se recoupent. Et ça, c'est pareil en consultation. Dans toute la partie théorie, ça va être des choses qui peuvent un peu se répéter. Mais ce qui est important en psychologie, c'est ce côté adaptation à chacun. Et je trouve que ça, l'application le propose bien.
- Speaker #0
Tu as justement mentionné la notion de blocage mental. Quels sont les blocages mentaux que tu vois le plus au cabinet ? Et que nous, on va essayer aussi de... on va dire d'attaquer via l'application, ou au moins d'aider les gens à me rendre conscience et ensuite de travailler dessus. Quels sont les blocages les plus récurrents que tu vois ?
- Speaker #2
Alors, en numéro 1, très largement, la gestion du stress avant un événement important. Donc là, là-dedans, je mettrais plutôt le pro et le sport, même si au niveau perso, on peut avoir, je ne sais pas, une intervention, un discours à faire, un mariage par exemple, des choses comme ça, ça peut être hyper angoissant. Et donc, ce côté-là, la côté gestion du stress, je pense que ça, c'est vraiment le blocage numéro un. Après, je pense que la partie motivation, ça, c'est plus pour des objectifs long terme. C'est dur de garder une certaine rigueur dans le temps. Et donc, ça, c'est valable pour moi, pour tout projet long terme. Comment faire pour... Voilà, garder une motivation à peu près linéaire. Après, si je devais en dire un dernier de blocage, pour moi, c'est le côté parfois perfectionniste, où du coup, la personne va se noyer dans plein d'objectifs différents. Enfin, il va y avoir trop de choses en même temps. Et du coup, le côté très cartésien de l'application, j'ai un objectif et vraiment chaque objectif, on peut les découper. Je trouve que ça, ça peut aider à y voir plus clair.
- Speaker #0
C'est vrai que si l'application... un jour est capable aussi d'aider l'utilisateur à y voir plus clair sur cette quantité d'objectifs. Parce que moi, j'étais clairement le genre de personne à m'en mettre 26 pour me prouver des trucs, puis à exploser au bois à la fin de l'année. Oui, c'est trop dur. C'est trop dur, oui. Et oui, effectivement, l'application doit pouvoir faire ça. J'ai une question qui me vient de traverser l'esprit en tant que psy. Ça ne te fait pas peur qu'une personne mette... Justement, utiliser une application mobile au lieu d'aller consulter quelqu'un ? Qu'est-ce qui, toi, t'a convaincu ? finalement, de partager toutes tes connaissances ?
- Speaker #2
C'est vrai que je me rappelle très bien quand vous m'avez contactée après le premier rendez-vous qu'on avait eu ensemble. Je m'étais vraiment posée cette question éthique. On est dans ce domaine-là. Où je m'étais dit, est-ce qu'on n'est pas un peu en train de voler le métier des psys ? Et en fait... Moi, je ne pense pas du tout. Déjà, je pense que l'intelligence artificielle, elle est là et qu'il y a un virage à prendre avec ça. Il n'y aura pas de retour en arrière par rapport à ça, je pense. Peut-être que je me trompe, mais en tout cas, c'est mon avis aujourd'hui. Et non, je ne pense pas. Mais voilà. Et après, moi, j'ai beaucoup de patients qui viennent en thérapie. C'est vraiment ça qui m'a débloqué et fait passer le pas pour venir avec vous. J'ai beaucoup de patients qui arrivent en me disant « J'ai demandé à ChatGPT avant de venir, mais des questions hyper importantes pour leur vie. » Déjà, je trouve que ChatGPT a plein de bons conseils. Je me dis qu'autant en donner des encore plus précis, plus validés scientifiquement, des choses encore plus complètes. Malgré ça, en plus, je trouve que les gens passent quand même le pas. de venir consulter. Moi, je ne pense pas du tout que j'aurai moins de demandes parce qu'il y a une offre en intelligence artificielle, parce qu'il y a le contact humain, parce que même si on se donne les moyens dans l'application, on ne pourra jamais avoir toutes les données du patient, tout l'historique. Et ce qu'il faut avoir en tête quand même avec la préparation mentale et ce qu'on va proposer, c'est que ça reste une gestion, on va dire, d'un problème, une solution, un truc un peu de surface. La thérapie, on va quand même un peu plus en profondeur. Donc, ça reste, il faut bien distinguer les deux. Même si c'est déjà super d'avoir un accès plus simple quand on a des choses précises dans sa vie qu'on veut modifier. Pour des choses plus profondes, je pense qu'il faut passer le pas de la thérapie.
- Speaker #0
en face à face ? Complètement aligné. Et je l'ai dit au début, je crois, en introduction, mais l'objectif, ce n'est pas du tout de remplacer, je rassure tout de suite, la profession. Sinon, tu n'en serais pas là. Oui, c'est ça. Sinon, Camille, tu as un peu d'être caution, mais Camille ne serait pas là. Et ce n'est vraiment pas l'objectif. L'idée, c'est déjà de faire découvrir, parce que, je ne sais pas, autour de vous, mais moi, autour de moi, que ce soit des amis ou la famille, finalement, il y a peu de personnes qui travaillent vraiment sur eux-mêmes. Alors, il y en a de plus en plus, parce qu'on démocratise quand même ces sujets de santé mentale. Et le gouvernement, d'ailleurs, en fait une priorité. Mais on voit quand même qu'il y a encore un petit blocage, rien que pour aller voir quelqu'un. Donc nous, on veut plus être justement cette porte d'entrée.
- Speaker #1
Et même, moi, je te coupe un peu, la préparation mentale, elle commence à être un peu plus connue, je trouve, depuis les Jeux Olympiques de cette année, mais ça reste de l'année dernière, du coup. Mais moi, il y a beaucoup de personnes, quand je dis que je suis psychologue du sport, qui pensent que je suis... coach ou entraîneur. C'est un métier qui reste encore inconnu et je trouve ça chouette qu'on présente ça au grand public avec l'appli.
- Speaker #0
Charles, toi de ton côté, tu as fait récemment un triathlon. Dans cette prépa, est-ce qu'il y a des moments où, surprend tout le processus de préparation, est-ce qu'il y a un moment où tu t'as douté, où ça a été un peu plus dur ? Est-ce que tu as utilisé certains mécanismes ?
- Speaker #2
Très bonne question. Ce triathlon c'était difficile alors en fait mentalement je pense que la natation c'était très difficile Des moments de doute ? Des moments de ça va être long des moments de ça va être long et des moments de en fait je pense que mon plus grand plaisir c'était le vélo qui s'est très bien passé et où en fait je me sentais vraiment bien sur toute la durée de l'épreuve mais la natation en fait c'est long parce qu'on a On a envie d'y aller, je pense qu'on a beaucoup de stress, on a envie d'y aller. Et on n'a pas envie de s'épuiser, on n'a pas envie de, je ne sais pas, avoir une crampe et de devoir appeler un kayak à côté. C'était un petit stress. Et puis on n'a pas envie d'arriver épuisé sur le vélo tout de suite. Donc en fait, je pense que sur cette partie-là, sur le triathlon, moi ce que j'ai, les points sur lesquels je travaillais, c'était la gestion du stress. et aussi le fait de garder sous le pied pendant toutes les épreuves de natation. Donc de ne pas aller trop vite, de faire un peu de crawl, de faire un peu de dos, à des moments clés, à chaque passage de bouée je faisais 50 mètres de dos. Donc en fait de visualiser ça en amont et de se dire, déjà bien visualiser le parcours aussi, entre les bouées, le voir à l'avance, ça c'est hyper important. Et puis de se forcer à switcher.
- Speaker #0
justement de nous faire regarder sous le pied quoi de de faire du dos et pas que du crawl ça c'était hyper important trop bien c'est bien que tu parles de des visualisations ouais on je sais pas si on sous-estime en fait ce qui est marrant que la visualisation c'est que tout le monde en fait un peu inconsciemment j'ai l'impression est ce que tu peux expliquer rapidement ce que c'est et comment ce sera dans l'application pour essayer justement cette pratique ouais
- Speaker #1
complètement alors du coup la visualisation en fait c'est le fait de De se projeter, soit dans une émotion, soit dans quelque chose de très visuel. Par exemple, si j'ai peur, si je suis quelqu'un de très angoissé, le but, c'est de visualiser des moments où je me sens bien, par exemple. Si c'est des points clés dans le parcours, comme ce dont tu parlais, Charles, c'est plus, je vais visualiser le parcours, un peu pour savoir à quoi m'attendre. Là, c'est plus gestion du stress pendant l'épreuve, des choses comme ça. Et la visualisation, on en fait tous, en effet, inconsciemment. Mais je trouve que c'est intéressant de préciser pourquoi ça marche. En fait, ça marche grâce à... Enfin, c'est au niveau vraiment neuro. On a dans le cerveau ce qu'on appelle des neurones miroirs. Et par exemple, juste si je m'imagine, là, je ne sais pas, prendre mon micro dans mes mains, c'est déjà les mêmes neurones qui s'activent que si je le fais vraiment. Un peu moins fort, évidemment, mais ils s'activent quand même. Donc comme dans le sport et dans beaucoup de choses de la vie, on fonctionne beaucoup par automatisme, on fait déjà un peu travailler notre cerveau. Donc c'est rassurant parce qu'on a déjà un tout petit peu l'automatisme et puis du coup, on l'applique plus vite aussi. Donc c'est pour ça que ça marche et que c'est un super outil qu'on utilise dans le sport beaucoup chez les blessés d'ailleurs, pour travailler même quand on ne peut pas être physiquement capable de faire quelque chose. Et nous, dans l'appli, du coup, on va le proposer sous forme de... Plus quelque chose d'assez guidé. Pour l'instant, dans la version bêta, il me semble que c'est vraiment juste écrit. Après, le but, c'est peut-être de faire quelque chose aussi, vraiment un peu même comme de la méditation pleine conscience, un peu plus de ce côté-là.
- Speaker #2
Il y a beaucoup qu'on pourra écouter.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
C'est bien que tu parles de la version bêta. Je ne l'ai même pas dit au début, mais la version bêta sort dans dix jours.
- Speaker #2
Voilà, tout à fait.
- Speaker #0
Elle sera prête, vous pourrez l'utiliser dans dix jours. Il faudra être encore un peu patient. Et ensuite la version bêta, l'idée c'est de travailler dessus tout l'été donc on a besoin de vos retours.
- Speaker #2
Tout à fait, donc c'est une version gratuite. Oui, j'ai bien vu. C'est une version gratuite justement où l'idée c'est d'avoir un maximum de retours des utilisateurs. Que ce soit en fait des choses qu'ils ont apprécié sur l'application ou qu'ils n'ont pas apprécié. Et également nous de notre côté de savoir si telle page ou telle feature, caractéristique de l'application, fonctionnalité. sont utilisés ou pas sur l'application. Pour savoir quel axe de développement on va prioriser pour la version 1, qui sera pour la rentrée de ça.
- Speaker #0
Alors Camille, on se connaît un peu moins, mais j'ai ressenti quand même tout de suite un peu le même feeling qu'avec Charles. Toi, qu'est-ce qui t'a aussi, d'un point de vue plus humain, donné envie de rejoindre le projet finalement ? Parce qu'il y a la partie, évidemment, motivation. Tu vois, on le sait, on a envie de créer une belle entreprise, donc il y a la partie financière. Mais je pense que ça va au-delà de ça, à mon avis.
- Speaker #1
Pour moi, c'est vraiment ce que j'ai beaucoup aimé, c'est ce côté ouverture. On démocratise un sujet qui est hyper important. En plus, d'ailleurs, 2025, c'est l'année de la santé mentale. On en parle de plus en plus. Et je trouve que c'est chouette de lancer une application comme ça dans cette période. Et moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans la façon dont vous m'avez présenté le projet, c'est le côté... Voilà, pas que sportif, pas que grand sportif aussi, même, enfin voilà, c'est montrer en fait qu'on a le droit d'avoir des objectifs et de travailler tous les sujets, en fait, peu importe, même si c'est pas, je sais pas, bon, ça va peut-être vous paraître pas dingue, mais faire le marathon en moins de 4 heures, des choses comme ça, on peut même avoir des objectifs beaucoup plus bas, on va dire, en termes d'échelle, et vouloir quand même travailler des choses mentalement pour les atteindre. et ça j'ai beaucoup aimé cette Ausha.
- Speaker #0
C'est super important ce que tu dis là. Justement, cette notion de performance. Je dis souvent qu'on a envie de créer une application de bien-être et de performance et quand je dis performance, ça fait peur. Mais la performance, et je te rejoins là-dessus, pour moi, ce n'est pas forcément inscrit dans le marbre. C'est moins de 3 heures au marathon, c'est, je ne sais pas, faire des Ironman, etc., etc. Non, pas du tout. C'est exactement ce que tu dis.
- Speaker #1
Juste, même, je suis je sais pas voléeur et à petit niveau et j'ai envie, enfin je suis stressée avant mes compétitions, je veux juste en fait gérer ça en fait. Et je trouve qu'ouvrir à la santé mentale, c'est montrer que c'est pas normal on va dire, d'angoisser, enfin pas normal, j'aime pas comment je m'exprime là, mais c'est pas normal de stresser, mais c'est qu'on peut le travailler en tout cas, on n'est pas obligé de se dire bon bah voilà, moi je suis comme ça, je suis stressée. Bah non en fait, on peut le travailler. Et pour l'instant, En France, ce n'est pas du tout démocratisé. On ne va pas aller voir... On va chez le psychologue, par exemple, que si on ne va pas bien du tout ou qu'on a des très fortes angoisses, des choses comme ça. Alors que déjà, dans d'autres pays, ce n'est pas le cas. On va chez le psychologue comme on va chez n'importe quel médecin. Et je trouve que le but de l'appli, c'est peut-être ça. C'est montrer que je peux travailler toutes ces petites choses parasites de ma vie.
- Speaker #0
Oui, complètement. C'est une... Vas-y.
- Speaker #2
et on a tous un objectif, ça c'est hyper important ce que tu disais, on n'est pas obligé c'est pas nécessairement un marathon ou même une course à pied de 20 km on a tous des objectifs qu'ils soient sportifs ou personnels ça peut être de chercher aussi un équilibre de vie être plus serein au quotidien sans
- Speaker #0
avoir de gros objectifs et effectivement ça me fait penser aussi d'un point de vue plus générationnel Cette application, on l'a pensée aussi un peu pour nous, on ne va pas se le cacher, et notre réseau. Mais quand tu parlais de stress, ça me faisait penser aux étudiants. Je vois aussi que les étudiants, de l'extérieur, c'est mon avis, sont un peu anxieux. Un peu beaucoup. Anxieux, stressés. Et c'est vrai que si... Ça peut être aussi des personnes qui peuvent, je pense, être touchées par cette typologie d'outils,
- Speaker #1
je pense. Complètement. Moi, ce que tu me dis, ça me fait penser... Je me disais, on parle du stress avant une compète, mais juste stresser avant des partiels. Oui, c'est OK de stresser avant des partiels, mais si c'est au point où ça paralyse, pourquoi on ne s'en occupe pas, en fait ?
- Speaker #0
Et c'est vrai que tout le monde n'a pas forcément aussi les moyens de consulter.
- Speaker #1
Surtout les étudiants.
- Speaker #0
Oui, surtout les étudiants. Alors après, il y a quand même... Tu vas me corriger, mais il y a quand même des sens de psy qui sont remboursés par le circuit. Oui,
- Speaker #1
il y a du progrès là-dessus.
- Speaker #0
Il y a quand même des choses...
- Speaker #1
Oui, oui. Ce n'est plus un soin que pour une certaine classe sociale. Il y a vraiment des gros, gros progrès qui sont faits là-dessus, mais il y a encore du chemin. Et moi, je trouve que même l'appli, ce qu'elle va apporter, c'est ce côté aussi où c'est... En fait, je peux aller chez le psy, ce n'est pas bizarre, je ne suis pas fou, je n'ai pas un problème de dingue. Heureusement, on sort un peu de ça, mais c'est quand même un peu laborieux parfois. Surtout, je pense, notre génération. Peut-être ceux qui ont... Nous, on a une trentaine d'années. Ceux qui sont peut-être plus dans la vingtaine sont un peu moins là-dedans. Je ne sais pas vous par rapport à vos copains, mais moi, je pense qu'il y en a plein qui vont chez le psy et qui n'osent pas le dire.
- Speaker #0
Je pense que c'est possible. D'ailleurs, c'est marrant que tu dises ça. C'était vachement stigmatisant au début d'aller chez le psy. Moi quand on m'a dit, et je vais être très honnête, quand la première fois autour de moi, quand on m'a dit « Ah, ce serait bien que t'ailles voir un psy » , parce que de par mon histoire, tu vois, je vais le dire en live, mais j'ai été adopté, ça a dû jouer quand même sur beaucoup de choses, sur la confiance en soi, etc., forcément. Et quand on m'a dit « Ah, ça peut être bien quand même que t'ailles voir quelqu'un » , la première réaction que j'ai eue, c'était « Non mais je suis pas fou » .
- Speaker #1
Oui, ça peut avoir un côté vexant, alors qu'en fait, c'est comme... Si t'as un rhume et qu'on te dit, je sais pas, ça passe pas, va chez le médecin. Le rhume, c'est un mauvais exemple, mais voilà, c'est... Je sais pas, ouais, c'est pas du tout vexant quand on te dit va chez le médecin, va chez le psy. Des fois, on voit que tu vas pas bien, c'est tout, et que t'as besoin d'un coup de main. Ça va pas être mal pris. Et pour l'instant, là, il y a encore un peu de chemin à faire là-dessus.
- Speaker #0
Ouais, non, mais il y a vraiment... Je pense que c'est un travail sur soi, et c'est un ailmé à l'air, puis qui sait ça, j'aime beaucoup, c'est une forme d'hygiène, quelque part.
- Speaker #1
complètement
- Speaker #0
de faire ça. Alors sur la roadmap Charles, la roadmap donc la feuille de route en développement entre maintenant et la fin de l'année, qu'est ce qui va arriver sur cette application ? Après la bêta puisque la bêta vous l'avez compris donc, un chat, un exercice, qu'est ce qu'on aura d'autres ? Ou quelles sont les améliorations pas forcément fonctionnelles ?
- Speaker #2
Donc ça va être beaucoup d'améliorations déjà en prenant en compte les retours des utilisateurs donc ça Ça, ça va être une bonne partie du développement. Et aussi, on va avoir... beaucoup de nouveaux exercices qui vont arriver, puisque l'idée, en fait, ça va être de mettre en place sur l'application, enfin d'ajouter sur l'application un maximum d'exercices d'ici la fin de l'année.
- Speaker #0
Camille, est-ce qu'il y a, toi, des problèmes, justement, on parle de blocage mentaux, que tu as envie de cibler en priorité, qu'ils tiennent à cœur ? Tu parlais de confiance en soi, de gestion du stress, si je ne me trompe pas, et le dernier, c'était ?
- Speaker #1
je sais plus,
- Speaker #0
motivation et après ça ces trois problèmes prioritaires est-ce qu'il y en a d'autres que tu as envie d'aller régler ?
- Speaker #1
Moi j'aimerais bien qu'on aille aussi du côté de l'équilibre de vie, même quand on a un objectif, pas devenir un peu monomaniaque et rester que là-dedans, garder parce que tout est une question d'équilibre et je trouve que ça on l'oublie parfois beaucoup mon Là, l'exemple qui me vient en premier, c'est dans le sport. Mais il y a évidemment, j'insiste là-dessus, il n'y a pas que ça. Mais même un gros objectif sportif, garder un équilibre dans toute sa vie perso, même si forcément il y aura des changements, ça, c'est quelque chose vers lequel j'aimerais bien qu'on aille dans l'application.
- Speaker #0
Ce n'est pas facile. Je prépare un marathon, justement. En ce moment, je course un fois par semaine. Je vois très peu mes amis. Je ne fais quasiment que ça. et tu vois je Par moments, pendant la prépa, je me disais que j'ai quand même hâte que ça passe. J'ai trop hâte de le faire. Mais aussi, c'est un peu de souffler, de réduire les entraînements, de pouvoir retrouver, de gérer un peu ce tempo.
- Speaker #1
Je pense que ça peut être intéressant.
- Speaker #0
Après, je ne vois pas comment on peut faire ça pour l'instant.
- Speaker #1
Ah ouais ? Moi, j'ai plein d'idées.
- Speaker #0
Tant mieux, c'est pour ça que tu es là. C'est pour ça qu'on bosse avec toi, Camille. Cool. Est-ce que vous vouliez ajouter des choses sur...
- Speaker #2
sur l'entreprise sur l'application que j'aurais oublié parce que j'étais pas tout le plan en tête non peut-être un dernier mot sur les comparaisons à chat gpt pour répondre sur ce que tu disais camille en fait chat gpt aujourd'hui répond à certaines questions de psychologie et des patients viennent avec en disant bah je suis allé voir chat gpt l'idée de cairn en fait c'est de c'est d'augmenter tout ça c'est d'aller beaucoup plus loin en se disant ok on ChatGPT ne va pas proposer un exercice sur son interface, ou une réflexion, ou même de rentrer à certains objectifs. L'idée, c'est de faire une application mobile où on combine à la fois l'intelligence artificielle, du LLM, et une base de données d'exercice, la gestion des objectifs et un journal. pour avoir un environnement complet et où l'utilisateur peut travailler sur ses habiletés mentales.
- Speaker #0
Trop bien. Habiletés mentales, alors ça tu drop un nouveau mot là. Qu'est-ce que c'est les habiletés mentales ? C'est à Camille.
- Speaker #1
C'est moi qui réponds ?
- Speaker #0
Oui. Merci Charles. Tu l'as mis un peu dans la sauce. Pardon.
- Speaker #1
Non, les habilités mentales, c'est un peu tous les thèmes qu'on a dit. C'est tous les différents points qu'on peut travailler au niveau du mental. Là, on dit souvent les mêmes parce que c'est les principaux. Et je pense que les utilisateurs qui vont utiliser Kern, ce sera en premier pour ces points-là. Après, peut-être que le but, ce sera aussi de leur faire découvrir qu'il y en a d'autres, des points à travailler au niveau mental.
- Speaker #0
ce que je vois bien avec ça c'est Quand on prend une appli de sport, je n'ai pas de nom en tête, mais si Freeletics, par exemple, je ne sais pas si vous voyez ces applications pour faire du sport. Non,
- Speaker #1
moi, je ne la connais pas.
- Speaker #0
C'est forcément musculaire, par exemple. Mais en fait, c'est des applications, on va dire, on va travailler des zones spécifiques, par exemple, le haut du corps, le bas du corps, etc. Et les habiletés mentales, je les vois un peu comme ça. C'est renforcer son mental sur différents aspects.
- Speaker #1
Oui, complètement.
- Speaker #0
C'est un peu ça.
- Speaker #1
Cool.
- Speaker #0
Excellent. On va conclure. Conclu l'épisode, je suis trop content d'avoir fait ça avec vous pour expliquer un peu plus ce qu'on fait en ce moment. Je rappelle la version bêta disponible dans 10 jours. On compte sur vous pour les retours. Dès que vous inscrivez, nous on vous contacte pour vous ajouter sur le groupe WhatsApp. On prend vos retours, on améliore l'application et on aura une vraie version. Une version officielle, pardon. On va dire ça autrement. Début septembre. Merci à vous deux.
- Speaker #1
Merci, j'ai hâte de la suite.
- Speaker #0
A plus. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. J'espère qu'il vous a plu et que vous avez appris des choses. Si c'est le cas, merci de mettre 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et surtout de partager cet épisode autour de vous. N'hésitez pas à me faire part de vos retours pour les prochains épisodes. Je vous dis à bientôt sur Objectif Mental.