Speaker #0Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller, et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur, découvrir ce chemin qui est le tien, et impacter le monde à ta façon. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler, et osons marcher vers notre destinée. Bienvenue dans l'épisode 14 du podcast Un chemin vers soi. Aujourd'hui, nous allons parler d'hypersensibilité. Mais avant toute chose, j'ai un petit message à te faire passer. Que tu te sentes concerné par ce sujet ou non, je t'invite à aller au bout de cet épisode. Car même si tu ne penses pas l'être ou que tu ne connais personne qui l'est, ce qui, soit dit en passant, est quasiment impossible, tu trouveras tout de même dans cet épisode des clés pour ton bien-être. Ceci étant dit, Jump on dans le cœur du sujet, l'hypersensibilité. Alors, pour être très transparente avec toi, j'ai pas mal procrastiné cet épisode, en tout cas cette thématique. J'avais une appréhension à aborder ce sujet. J'avais peur d'être trop floue, pas assez précise, pas vraiment tout à fait exacte. peur de me prendre la foudre d'autres hypersensibles qui jugeraient mon épisode, qui le trouveraient trop réducteur. Et puis je me suis interrogée. Est-ce que tu penses Elsa que cet épisode pourra aider au moins une personne ? La réponse a été un grand oui. Alors même si cet épisode risque de ne pas être parfait, peut-être de ne pas être complet, peut-être trop réducteur, et bah tant pis. Je te préviens tout de suite, je n'ai pas l'intention de faire un cours sur l'hypersensibilité, mais plutôt de te partager mon histoire, pour que tu puisses toucher du doigt cette caractéristique, qui, disons-le dès maintenant, n'est ni une maladie, ni un défaut. Je rencontre beaucoup trop de personnes qui ne vivent pas bien leur hypersensibilité, qui la considèrent comme une faiblesse. Quelque chose qui leur pourrit la vie et dont il faudrait qu'elles se débarrassent. Elles en ont honte, elles essaient de la cacher, de l'étouffer même. C'est triste, mais je ne peux vraiment pas les blâmer, car en fait, j'ai fait tout à fait pareil. Avant d'être coach et de faire tout ce travail sur moi, j'ai moi aussi refusé mon hypersensibilité. Étant plus jeune, J'ai assez mal vécu toutes ces émotions, toute cette sensibilité avec laquelle je ne savais que faire. J'étais facilement touchée, blessée par des paroles, par des gestes, ou par une absence de parole, au contraire. J'en avais des manifestations physiques, des pincements au cœur. J'essayais d'évacuer tout cela en écrivant de la poésie. Et je me sentais différente, différente des autres, un peu à l'écart. Alors j'ai essayé tant bien que mal de rentrer dans le moule, de m'adapter, de faire comme les autres. De ne pas montrer certaines de mes émotions, de jouer les durs, un peu les chefs même parfois. Et j'ai construit une carapace, pour ne pas trop souffrir. Et malgré tous mes efforts, parfois c'était quand même assez dur, surtout en amour. Je vivais les choses intensément. Bon, je ne vais pas vous raconter toute ma vie, rassurez-vous, mais j'ai fini par craquer, par faire une dépression. Ça a été une première alerte. Et c'est à ce moment-là que j'ai découvert le terme d'hypersensibilité, de dépendance affective et d'abandonnique. Alors j'ai décidé que la cause de tout ça, de tous mes maux, c'était cette fameuse hypersensibilité. Du coup, je me suis mise en quête de supprimer toute trace de cette dernière. J'ai essayé de la nier. J'ai essayé tellement fort que certaines choses ont même disparu. Typiquement les manifestations physiques de certaines émotions. En tout cas pendant un temps. J'ai aussi arrêté d'écrire des poèmes. Je les jugeais trop tristes. et mauvais pour mon épanouissement. En fait, j'ai renié en bloc toute une partie de moi, finalement, sans me rendre compte, sans comprendre, en fait, que c'était la pire chose à faire. J'ai continué mon petit bonhomme de chemin, en mode survie, et j'ai cru que j'avais réussi, réussi à gérer mes émotions, comme on dit, et à devenir normale. Mais c'était un leurre. D'abord, c'est quoi la normalité ? Et puis ça veut dire quoi gérer ses émotions ? La vie, elle est tellement bien faite qu'elle m'a fait chuter, encore, suite à une rupture amoureuse. J'en ai déjà parlé, mais cette rupture, je peux le dire maintenant, elle m'a ouvert les yeux. Elle a déclenché tellement de remises en question, de prises de conscience, que même si ça a été extrêmement dur, extrêmement douloureux, je le revivrai encore et encore pour devenir celle que je suis aujourd'hui. Quand grâce au coaching j'ai replongé à l'intérieur de moi, de nombreuses choses se sont éclairées, et j'ai commencé à me réconcilier avec mon hypersensibilité. Mais ça ne s'est pas fait de manière magique. Ça a pris plusieurs mois. Et je suis passée par différentes phases. J'ai eu besoin de me renseigner sur ce que c'était, d'échanger aussi avec des personnes hypersensibles, de les interviewer, d'en côtoyer au quotidien, de faire des tests aussi, pour me rendre à l'évidence, pour faire ressortir ce qui était déjà en moi en fait, mais que j'avais tellement étouffé. Puis il y a eu comme un déclic. Et à ce moment-là, j'ai renoué avec mes émotions. Mon côté fleur bleue, si je peux dire ça ainsi, a refait surface. Alors, je fais une petite parenthèse, parce que depuis le début je parle beaucoup de moi, mais je parle aussi beaucoup d'émotions. Mais ce n'est qu'une partie de l'hypersensibilité. J'ai eu ce besoin de valider que je l'étais. J'avais presque besoin d'un diplôme. pour me déclarer hypersensible. J'avais une espèce de peur, de crainte de dire que je l'étais, et d'être finalement une fraude, une imposture si ce n'était pas le cas. Et en même temps, j'avais besoin d'être reconnue comme telle, pour accepter, moi, de me reconnaître hypersensible, pour accepter qui j'étais, et que j'avais renié toute ma vie finalement. Aujourd'hui, j'en parle, je l'assume. Je n'en ai plus honte. D'ailleurs, si tu ne le savais pas, on est environ 20% à l'être. 20% c'est pas mal, non ? Alors je pense qu'il y a forcément au moins une personne autour de toi qui l'est. Qui le sait, ou pas, peu importe. J'ai envie de te dire, à toi, qui écoutes ce podcast, et qui peut-être t'interroge sur... Est-ce que tu l'es ou non ? Tu vas avoir envie de lire plein de livres, de faire plein de tests. Tu vas peut-être avoir envie qu'un médecin ou une personne experte te dise que tu es hypersensible, ou pas. Et je comprends tellement. Mais moi qui suis passée par ce chemin, laisse-moi te dire que ce qui compte vraiment, c'est ce que te dit ton cœur. En fait, lui, il te dit quoi ? Bien sûr, tu peux te renseigner, échanger, mais au fond. Est-ce que tu as le sentiment d'avoir cette sensibilité supérieure à la moyenne ? Est-ce que tu ressens tout très fort ? Les émotions positives comme négatives, même si je déteste ces termes. Est-ce que tu as l'impression parfois de venir d'une autre planète ? Est-ce que tu penses énormément ? Trop, diraient certains. Que tu cherches toujours le sens des choses ? Le sens de la vie ? Que tu es perfectionniste, que tu aies un ou plusieurs sens ultra développés, ou encore que ta valeur justice soit au taquet. Que tu aies répondu oui à toutes ces questions, ou presque. En fait, on s'en fout. Toi, qui te sens-tu être ? En vrai ? Qu'on se parle d'hypersensibilité ou d'autre chose, c'est pareil. Qui es-tu ? Et si tu osais faire sortir celle que tu es ? Sans crainte, sans te dire que tu es bizarre et que tu dois faire comme les autres pour être accepté. Et si tu commençais par t'accepter toi, avant que les autres t'acceptent ? Alors oui, ça peut faire peur. Oui, il y a tout un tas d'idées reçues sur l'hypersensibilité. Et tu te dis peut-être que si tu embrasses cette caractéristique, ou une autre, tu auras du mal à être heureuse. Mais est-ce que tu penses vraiment que tu peux être heureuse en te mentant à toi-même ? On arrive à la fin de cet épisode qui était très personnel. Mais en parlant de moi, j'espère que cela a résonné un peu en toi. et que tu as pu te reconnaître, au moins en partie. Si tu as besoin d'en savoir plus sur les caractéristiques de l'hypersensibilité, que je n'ai fait qu'effleurer ici, parce que pour moi ce n'était pas vraiment l'objectif, tu trouveras un article plus conventionnel sur mon blog. Si à ce stade tu reconnais que tu es hypersensible, mais que tu ne sais pas trop quoi faire, que tu as du mal à t'épanouir, que tu subis cette hypersensibilité, en quelque sorte, alors je t'invite à réserver un appel découverte avec moi. Je te mets le lien dans les notes de cet épisode. Si tu devais ne retenir qu'une seule chose de cet épisode, c'est ceci. Que tu te définisses comme étant hypersensible, perfectionniste, bordélique, joyeuse, triste, ou que sais-je encore. Tous ces mots, ce ne sont que des étiquettes. Et ces mots sont bien réducteurs par rapport à qui tu es vraiment. Il est important de ne pas se trouver des excuses, de ne pas se cacher derrière un mot, derrière un concept, mais plutôt d'essayer de se comprendre. En fait, la clé, elle est là, la connaissance de soi. Pour être épanoui, il est essentiel de bien se connaître, de bien se comprendre. savoir ce dont on a besoin, savoir ce qui est important pour nous, et organiser son environnement autour de ça. Alors va explorer à l'intérieur de toi, va voir ce qui te rend joyeux, ou au contraire, ce qui te rend triste, ce qui te donne de l'énergie, ce qui te fatigue, car tu es unique, et au fond, toi seul sais ce qui est bon pour toi. Alors oui, peut-être que tu te reconnaîtras dans les caractéristiques de l'hypersensibilité, dans cette famille. Mais veille à ce que cette reconnaissance ne prenne pas trop de place. Et puis de toute façon, je suis convaincue qu'il y a presque autant d'hypersensibilité que d'hypersensible. Tout le monde ne sera peut-être pas d'accord avec ça. Mais voilà, c'est ce que j'avais envie de vous transmettre. C'est le message de mon cœur. Cet épisode touche maintenant à sa fin, j'espère qu'il t'a plu. Je suis curieuse de savoir ce que tu en as pensé, alors n'hésite pas à venir échanger avec moi sur mon compte Instagram. Et puis si l'épisode t'a plu ou si le podcast de manière générale te plaît, je t'invite à le noter avec la note de 5 étoiles. Et si ta plateforme d'écoute te le permet, n'hésite pas non plus à me laisser un... Commentaire gentil, ça me ferait vraiment plaisir et ça me permettra de faire connaître le podcast à encore plus de personnes. Merci pour ton écoute et à très bientôt.