Speaker #0Aujourd'hui, je veux te parler d'un sujet qui, je pense, nous concerne tous à un moment ou à un autre. Pourquoi est-ce qu'on s'empêche de vivre tous ces moments géniaux qu'on pourrait savourer pleinement ? Tu sais, ces fois où une opportunité se présente, où tout est réuni dans notre vie pour qu'on se sente bien, mais où on se retient, et après on se dit mais pourquoi je n'en profite pas ? Dans cet épisode, on va explorer ensemble ce qui nous freine, pourquoi on se met des barrières et surtout, comment on peut commencer à s'en libérer pour profiter pleinement de la vie. Alors allons-y ! Bonjour et bienvenue sur Oser l'âme, le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller et te révéler pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Tutris, je suis passionnée par le prendre au soin, la spiritualité et l'enseignement. Formatrice à l'IFPIA, j'enseigne la psychogénéalogie évolutive, la psycho-énergétique. Le MDR transpersonnel et plein d'autres choses. Je suis également autrice. J'espère te donner des clés dans cet épisode qui te permettront d'ouvrir ton cœur pour laisser chanter ton âme. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus librement. Toutes les parts de ton être. Pour commencer, allons explorer deux forces essentielles qui agissent en toi. L'ombre et la persona. L'ombre, selon Carl Gustav Jung, c'est tout ce qu'on a refoulé en nous parce que ça ne correspond pas à ce qu'on pense devoir être. Ce sont nos peurs, nos désirs, nos colères, mais aussi des forces positives, des talents, des élans créatifs, des qualités. qu'on cache par peur du rejet. A l'opposé, il y a la persona, qui est le masque social qu'on porte pour s'adapter. Elle nous permet de naviguer dans le monde, mais si elle prend trop de place, elle nous coupe de notre vérité intérieure. On devient l'image de ce qu'on pense devoir être. La femme comme ceci, comme cela. Le professionnel, irréprochable, ou avec certaines qualités. un certain caractère, le parent idéal, mais derrière ce masque, il y a souvent une souffrance, une partie de nous qui n'est pas nourrie. Quand l'ombre veut être transformée en lumière, c'est-à-dire accueillie, et que tu refuses d'accueillir cette ombre, alors tu t'empêches de vivre et d'être heureux. L'ombre n'est pas ton ennemi, elle contient des trésors de créativité et de force. C'est en l'accueillant que tu peux devenir complètement entière. Mais l'ombre et la persona ne sont qu'une partie du tableau. Une autre dimension puissante que sont les archétypes, ces figures universelles qui influencent tes choix, souvent sans que tu t'en rendes compte, peuvent aussi freiner ton bonheur, ton élan de vie. Les archétypes, selon Jung, sont des forces symboliques universelles. présentes en chacun de nous. Les archétypes influencent nos comportements, nos désirs et même nos blocages. Les archétypes, ce sont des énergies qui traversent l'humanité de génération en génération. Donc l'amour est un archétype, la guerre est un archétype, le combat est un archétype, l'honnêteté, la vérité sont des archétypes, la bonne mère est un archétype. C'est vous. vraiment toutes les énergies qui nous constituent. L'intelligence artificielle est devenue un nouvel archétype. Alors il y a certains archétypes particuliers, comme par exemple l'enfant intérieur, spontané et créatif, mais qui peut être blessé et se méfier du monde. Donc là on est dans l'enfant intérieur blessé. Le guerrier, c'est cet archétype qui représente le courage, la détermination. mais qui s'il domine nous pousse à l'épuisement. Le sage qui est cette énergie connectée à une vision plus large mais parfois déconnectée de l'action et l'archétype le créateur qui imagine et innove mais qui peut être étouffé par la routine. Je peux prendre comme exemple une femme complètement dévouée à sa famille qui peut se rendre compte qu'elle a ignoré Peut-être sa petite fille intérieure, son enfant intérieur, celle qui rêve, qui ose. Cet enfant lui murmure peut-être, et si tu pensais un peu à moi. Ces archétypes peuvent nous jouer des tours s'ils sont souffrants. et nous empêcher de vivre pleinement l'instant présent. Les archétypes sont comme une danse en toi, quand ils sont équilibrés, tu trouves une harmonie intérieure et tu trouves une harmonie relationnelle et donc une harmonie extérieure. Parmi tous ces archétypes, il y en a encore un qui est essentiel pour vivre pleinement, c'est Eros, la pulsion de vie. Eros en psychanalyse représente La pulsion de vie, c'est cette énergie qui te pousse à aimer, à créer, à te reconnecter au monde. Eros, c'est la force qui te donne envie de danser, de rire, d'écrire, d'explorer. C'est le désir, mais souvent cette force est bloquée par des peurs ou des blessures. Peut-être ressens-tu parfois une perte d'élan, comme si ta vie manquait de saveur. C'est souvent le signe qu'Eros est étouffé, mais cette énergie peut revenir en toi Dès que tu fais quelque chose qui t'apporte de la joie. La joie, la connexion et la créativité sont les chemins d'Eros. Écoute-les. Mais parfois, le blocage d'Eros ne vient pas seulement de toi. Il est lié à des héritages familiaux, des poids inconscients que tu portes sans le savoir. Dans les transmissions familiales, il y a... Dans ce qui peut t'empêcher de vivre pleinement, ou en tout cas de profiter pleinement... de moments joyeux, c'est la maladiction. La maladiction, dans le transgénérationnel, c'est le mal-aidi. Ce sont des paroles qui sont véhiculées et qui sont des interdictions à vivre, des interdictions à grandir, des interdictions à te développer ou à développer des qualités. Donc là, ça vient toucher à des croyances limitées. à des injonctions, à des traumatismes transmis. Pour que la malédiction se lève, il faut pouvoir connecter ou apporter la bénédiction. Bénédiction dans le sens bene en latin ça veut dire bien et diction, la parole bonne. Il y a aussi une autre énergie transgénérationnelle qui est le deuil. Le deuil non fait qui se transmet de génération en génération. Quand le deuil est un traumatisme et qu'il se véhicule à chaque génération, alors il y a une interdiction au bonheur. Il peut y avoir des transmissions d'autosabotage, d'obligation à porter le deuil, à porter le deuil de génération en génération. Je me souviens d'un homme toujours fatigué et sans énergie qui apprend qu'il porte le prénom d'un ancêtre mort tragiquement. Cela amène comme une identification inconsciente qui le retient dans une posture de mort vivant. Pour pouvoir s'en détacher, il faut comprendre que ces deuils appartiennent à d'autres. Et on peut faire des rituels pour s'en libérer. Peut-être rencontrer aussi avec des supports créatifs ou le MDR transpersonnel ou avec des soins énergétiques les personnes décédées ou les personnes qui ont été impactées par ce deuil transgénérationnel. Ces transmissions familiales, qu'elles prennent la forme de malédictions ou de deuils non faits, nous montrent à quel point nous sommes influencés par des récits qui ne nous appartiennent pas. Mais elles se combinent aussi avec des peurs plus générales, nourries par la société et notre propre expérience. La peur et les conditionnements sociaux nous empêchent de contacter notre joie et de contacter l'instant présent. Pour comprendre pourquoi on s'empêche de vivre pleinement, il est essentiel de regarder la place qu'occupe la peur dans nos vies. Cette peur n'est pas seulement intérieure ou personnelle, elle est souvent amplifiée par des normes sociales, des attentes culturelles. et des conditionnements sociétaux qui influencent Ausha, parfois sans même que nous nous en soyons conscients. À la base, la peur est un mécanisme biologique essentiel. Elle est là pour nous protéger face aux dangers. Mais dans nos vies modernes, où les menaces physiques sont rares, la peur se déplace vers des enjeux émotionnels, sociétaux et existentiels. Elle devient un frein, un obstacle à nos élans vitaux. Comme la peur du jugement. Que vont penser les autres si je suis différent ou si j'échoue ? La peur de l'échec, et si je tente quelque chose de nouveau, et que je me trompe. La peur de réussir, et si je réussis, mais que je perds des gens que j'aime en chemin, ou que je ne sois pas à la hauteur. La peur est une messagère, pas une ennemie. Elle te montre souvent ce que ton âme désire le plus. Le conditionnement social nous apprend à craindre et nous transmet des injonctions. Ne sois pas trop ambitieux, reste raisonnable, suis le chemin tracé, études, travail, mariage, maison. Ces injonctions créent des conflits intérieurs. D'un côté, ton âme te pousse à explorer, à vivre intensément. De l'autre, la société t'incite à rester dans ta zone de confort, à ne pas dévier des normes. Cela peut te conduire à une vie sécure mais qui manque de profondeur et de sens. Et lorsque tu vis quelque chose qui, normalement, devrait être ressenti comme génial, tous ces conditionnements t'enferment. dans quelque chose qui est de l'ordre du non-sens et du non-vécu. Enfin, le lien entre le corps, les émotions et la plénitude est aussi important. Ton corps est un canal pour entendre les messages de ton âme. Il te parle à travers des tensions, des douleurs ou des sensations. Une boule au ventre avant un choix important peut être le signe d'un conflit entre ton mental et ton intuition. Écouter son corps est essentiel, c'est un allié précieux pour te reconnecter à toi-même. Et parfois, dans des moments bien précis, on est complètement déconnecté de notre corps. Et donc on n'est plus dans l'instant présent ni dans la joie. Et pour mieux entendre ces messages, souvent, il est nécessaire de faire silence. Le corps est un canal direct pour entendre ce que ton âme essaie de te dire. Parfois, quand tu es déconnecté de tes désirs ou de tes besoins, ton corps commence à te parler, à travers des sensations, des tensions ou des douleurs. Exemple, une oppression dans la poitrine peut être le signe que tu étouffes un besoin d'expression ou de liberté. Une douleur chronique dans le bas du dos peut révéler une peur liée à la sécurité ou à l'abondance. Une fatigue inexplicable peut indiquer que tu te bats contre des choix de vie qui ne te conviennent plus. Ces signaux corporels ne sont pas là pour te punir, ils sont comme des messagers t'invitant à ralentir, à écouter ce qui se passe à l'intérieur. Le corps est le temple de ton âme, quand tu écoutes ces signaux, tu te rapproches de ta vérité intérieure. Les émotions sont également importantes. Les émotions que tu refous ou ignores ne disparaissent pas. Elles s'accumulent souvent dans le corps, créant des tensions et des blocages. Ce phénomène est ce que les thérapies somatiques appellent la mémoire corporelle. Par exemple, une émotion de tristesse ou de colère que tu n'as pas exprimée peut se transformer en douleur physique ou en fatigue. Souvent on dit tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime dans le corps et dans la psyché. Ces blocages émotionnels sont souvent liés à des croyances comme je ne peux pas me permettre de montrer mes émotions. ou je dois être forte, quoi qu'il arrive. Pourtant, le corps continue de porter ce que le mental veut ignorer. Les émotions refoulées cherchent une voie pour être libérées. En les accueillant dans ton corps, en les exprimant, tu peux les transformer et retrouver ton énergie. Pourquoi s'empêche-t-on de vivre pleinement ? Parce qu'on porte des ombres, des peurs, des transmissions familiales. Mais chaque blocage cache une invitation à te libérer. Prends un temps pour explorer ces questions. Quelle part de moi sont encore dans l'ombre ? Quel archétype domine ma vie ? Quelle petite action pourrais-je poser pour répondre à mon élan de vie ? Merci de m'avoir écouté. Si cet épisode te parle, Viens m'en parler sur les réseaux sociaux, envoie-moi des messages, je réponds toujours avec beaucoup de plaisir. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner, tu peux t'inscrire à la newsletter IFPIA. Ensemble, on peut oser l'âme et surtout oser la vie. Ose être à l'écoute de toi, ose la joie, ose l'ici et maintenant. Et je te dis à bientôt. pour un nouvel épisode.