undefined cover
undefined cover
#67 - Arrêtons de croire qu'on est cassé cover
#67 - Arrêtons de croire qu'on est cassé cover
Oser l'âme

#67 - Arrêtons de croire qu'on est cassé

#67 - Arrêtons de croire qu'on est cassé

12min |26/05/2025|

36

Play
undefined cover
undefined cover
#67 - Arrêtons de croire qu'on est cassé cover
#67 - Arrêtons de croire qu'on est cassé cover
Oser l'âme

#67 - Arrêtons de croire qu'on est cassé

#67 - Arrêtons de croire qu'on est cassé

12min |26/05/2025|

36

Play

Description

🎧🙏Bienvenue dans l'épisode #67 - Épisode : Arrêtons de croire qu’on est cassé ! du podcast "Oser l'âme"


Pendant des années, j’ai cru que si je souffrais, c’est que j’étais cassée.
Que je n’avais pas encore "guéri" ma blessure, que j’avais raté un truc, que c’était de ma faute.
J’ai passé un temps fou à chercher la faille.
Et plus je cherchais à me réparer, plus je m’épuisais.


Dans cet épisode, je t’emmène dans une autre vision de la guérison.
Une vision où la souffrance n’est pas un bug, mais une part de l’expérience humaine.
Où il n’y a rien à "corriger" en soi pour être digne de vivre, d’aimer, d’être aimé.

Je parle de mon propre parcours avec la maladie chronique.


👉 Cet épisode s’adresse à toi si :

  • tu es en souffrance et tu culpabilises

  • tu as l’impression de devoir te réparer pour aller mieux

  • tu accompagnes les autres (thérapeute, ostéopathe, psy...) et tu veux travailler autrement

  • ou simplement si tu veux respirer un peu plus librement dans ce que tu vis

💡 À la fin, je te propose une pratique guidée pour accueillir ce que tu ressens sans te trahir.

Parce que guérir, ce n’est pas redevenir parfait.
C’est redevenir vivant.


🔔 Abonne - toi pour ne rien rater
💬 Dis-moi en commentaire ce que ça réveille en toi
❤️ Et si cet épisode t’aide, partage - le à quelqu’un qui en a besoin


Belle écoute 🎧 !


🌼💕Si cela t'intéresse : 

- Inscris toi à la newsletter :  ici  

- Tu peux lire La médiumnité spirituelle 

- Pour les formations en psychogénéalogie ou chamanisme en ligne : https://www.ifpia.fr/e-learning.n.htm

- Pour les formations en présentiel : https://www.ifpia.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai envie de te parler d'un truc qui nous fait plus de mal que de bien. Un truc qu'on entend partout, même dans le développement personnel. L'idée que si on souffre, si on tombe malade, c'est parce qu'il y a un problème. Un trauma qu'on n'a pas guéri, une colère, une émotion enfouie, une pensée pas assez positive. Mais si la souffrance, c'était pas une erreur. Et si elle faisait partie du chemin ? Allez, je t'explique qu'aller mal, ce n'est pas être cassé. Bonjour et bienvenue sur Oser l'âme, le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller, te révéler, pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris. Je suis passionnée par le prendre soin. la spiritualité, j'enseigne à l'IFPIA, la psychogénéalogie, la psychoénergétique et plein d'autres choses. Je suis également autrice du livre « La médiumnité spirituelle » . J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur pour une séchée d'une année. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus de données. Au revoir. Naître, aimer, vieillir, perdre, tomber malade, mourir, c'est pas un bug, c'est le code de la vie. Même le Bouddha le dit dans les quatre nobles vérités, la vie comporte la souffrance. Ce n'est pas une faute, ce n'est pas un échec personnel, c'est juste la vie. Et du côté des stoïciens, c'est pareil. Marc Aurel disait ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements qu'ils portent sur les choses en clair la souffrance elle est là mais c'est notre lutte contre elle qui l'amplifie accepter que la maladie la tristesse les pertes fassent partie du voyage c'est pas renoncer à guérir c'est juste arrêter de croire qu'on est cassé tu n'es pas une machine en panne tu n'as pas besoin de réparation Tu as besoin de présence. Ce que tu vis, ce n'est pas une punition, c'est un passage. Et tu n'as pas besoin d'un plan de développement personnel pour mériter de respirer. Ce que je te dis là, ce n'est pas à partir d'un bouquin ou d'un dictionnaire des maladies. Je parle depuis mon expérience, mon histoire, depuis mon corps. Pendant des années, j'ai vécu avec une maladie chronique, des paralysies, des douleurs qui me coupaient le souffle. J'avais l'impression que mon corps me trahissait. Alors, je me suis battue. J'ai tout essayé. Thérapie, pratiques diverses. Jeûne, somatothérapie, guérison spirituelle, recherche de la cause cachée. Je ne vais pas mentir, certaines approches m'ont permis d'amoindrir certains symptômes. Mais il y avait une lutte. permanente en moi. Je voulais guérir, être parfaite. Je voulais comprendre, corriger. Mais dès que je cherchais à réparer, je m'épuisais et mes symptômes reprenaient de plus belle. Alors, tu veux que je te dise ce qui a changé ? Eh bien, c'est pas une pilule magique. C'est un moment, un basculement. Le jour où j'ai réalisé que je n'étais coupable de rien. ni de mes émotions, ni de mon histoire, ni de l'histoire de ma famille, et que j'avais le droit d'être malade, que cette maladie m'enseignait des choses, que cela ne faisait pas de moi quelqu'un de moins bien, ou de vibratoirement inférieur. Parce qu'en fait, ce n'est pas nous qui faisons les orages. Par contre, c'est nous qui choisissons d'y rester, en apnée. ou en peur. Tu as le droit de respirer, même quand ça fait mal, même quand c'est moche, même quand tu n'as aucune réponse. Et puis, j'ai commencé à voir la maladie autrement. Pas comme une ennemie à abattre, mais comme une part de moi, un appel à revenir en dedans, un cri de la vie, et pas un verdict de mort. Et un jour, Je me souviens très très bien dans une pratique de médiumnité, j'ai senti quelque chose se déposer, pas un miracle. mais une forme de paix, comme une tendresse. Et en fait, c'était ok d'être malade. En fait, la guérison n'était pas là où je cherchais. Elle était simplement là dans une forme d'accueil, dans l'amour, et finalement, pas tellement dans la lutte. Et c'est inexplicable, mais j'ai senti que dans l'amour, quelque chose en moi changeait. J'avais une maladie, et en même temps... temps, je me sentais déjà guérie. Tu sais, aujourd'hui, les scientifiques parlent d'épigénétique. Ils disent que notre corps peut activer ou désactiver certains gènes. J'avais vraiment cette sensation-là. Et c'est activer ou désactiver en fonction de notre environnement, de nos émotions, de notre manière de vivre. Et ça se joue dans le ici et maintenant. Mais attention, ça ne veut pas dire que c'est de ta faute si tu es malade en fait. Ça veut juste dire qu'en arrêtant de te battre contre toi-même, quelque chose en toi peut recommencer à bouger. Quand tu remplaces la peur par l'amour, quand tu choisis la paix intérieure au lieu de la haine de toi ou du combat, ton corps respire autrement, tes cellules, ton cœur, ton âme... Tout réapprend à vivre. C'est pas magique, c'est vivant. Quand tu cesses d'être ton propre bourreau, la vie recommence à circuler. Pas forcément pour que tu ailles bien, juste pour que tu existes vrai. Et si tu accompagnes les autres, si tu es dans la relation d'aide, ostéo, thérapeute, psy, peu importe le titre en fait. Alors cette vision de la guérison change aussi ta posture. Parce que cela veut dire que tu n'es pas là pour réparer quelqu'un. Tu n'es pas là pour corriger une faille ou chasser un symptôme. Tu es là pour offrir un espace sûr dans l'écoute du corps et de l'émotion. Un espace où l'autre peut se rencontrer sans masque et sans se juger. Tu ne guides pas vers une norme de santé. Je me souviens d'une séance en somatopathie où la praticienne voulait absolument une norme. Elle a travaillé longtemps sur mon pied gauche pour obtenir un truc. Je ne me souviens même plus quoi d'ailleurs. Sans écoute de ce qui se passait en moi. J'ai, après cette séance, été malade pendant trois semaines à ne plus pouvoir bouger. Elle s'était tellement acharnée à... trouver cette normalité de mon corps. Elle avait voulu pratiquer ou appliquer un protocole, je me souviens, c'était tellement important pour elle. J'ai finalement dû faire appel à un ami ostéo en urgence un dimanche pour éviter les urgences. En fait, quand on accompagne quelqu'un, On l'accompagne parce que la personne, elle cherche à redevenir vivante à sa manière, dans son rythme. Donc en fait, notre rôle ou ton rôle, si tu es dans la relation d'aide, ce n'est pas de savoir, c'est d'écouter. C'est de ne pas fuir ce qui fait mal pour que l'autre n'ait plus à le faire non plus. Guérir, ce n'est pas redevenir comme avant. Ce n'est pas tout effacer. C'est pas devenir un modèle Instagram de lumière et de zen. Guérir c'est vivre avec ce qui est, c'est aimer la vie même qu'à bosser. C'est pleurer avec peur, tomber et continuer à respirer quand même. Guérir c'est pas faire disparaître la douleur, c'est arrêter de croire que tu es indigne tant qu'elle est là. C'est t'aimer même quand tu es bancale. Même les êtres qu'on appelle éveillés ne sont pas épargnés. Amma par exemple est souvent malade. Et les gens demandent mais comment c'est possible ? C'est simple, l'éveil ça protège, ça ne protège pas le corps. Ça n'annule pas l'humanité. Même Bouddha est mort malade. Le corps reste vulnérable et parfois ces êtres-là prennent sur eux une... partie de la douleur collective. Être éveillé, ce n'est pas être invincible. C'est aimer, même quand ça fait mal. C'est rester debout, ça ne veut pas dire indemne. Alors maintenant, j'aimerais te proposer une pratique, une toute simple. pour revenir là, dans le réel de ton corps. Voilà, installe-toi, pose-toi, ferme les yeux, respire, ressens ton corps. Où est-ce que ça sert ? Où est-ce que ça paraît désagréable ? Où est-ce que ça bloque ? Où est-ce que ça fait mal ? Et simplement pose une main là, à l'endroit qui t'appelle. Et simplement, dis doucement à cet endroit « Je te vois et je peux rester là avec toi, je t'accueille » . S'il y a des larmes, laisse-les venir. S'il y a une autre émotion, écoute-la. S'il y a du vide, laisse-le s'ouvrir, accueille complètement. tes sensations, tes émotions, tes pensées. Accueille ce qui est sans jugement. Tout a le droit d'être là et murmure comme une prière. Je ne comprends peut-être pas tout, mais je choisis d'aimer même ce qui est souffrant en moi. Je n'ai pas besoin d'être réparée pour être vivante. Et respire, voilà, respire là où ça t'appelle, accueille ce qui te traverse. Et peut-être à cet endroit précis où tu croyais qu'il n'y avait plus que douleur, un petit souffle d'amour va revenir. Guérir, ce n'est pas revenir en arrière, c'est réapprendre là. tel que tu es, exactement tel que tu es. Et c'est déjà énorme. Voilà, j'espère que cet épisode t'a plu. Si tu penses que ça peut aider quelqu'un, partage-le. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner. Tu peux également t'inscrire à la newsletter Ishpia. Prends soin de toi ! ose ton âme, ose t'accueillir. Et je te dis à lundi prochain pour un nouvel épisode.

Description

🎧🙏Bienvenue dans l'épisode #67 - Épisode : Arrêtons de croire qu’on est cassé ! du podcast "Oser l'âme"


Pendant des années, j’ai cru que si je souffrais, c’est que j’étais cassée.
Que je n’avais pas encore "guéri" ma blessure, que j’avais raté un truc, que c’était de ma faute.
J’ai passé un temps fou à chercher la faille.
Et plus je cherchais à me réparer, plus je m’épuisais.


Dans cet épisode, je t’emmène dans une autre vision de la guérison.
Une vision où la souffrance n’est pas un bug, mais une part de l’expérience humaine.
Où il n’y a rien à "corriger" en soi pour être digne de vivre, d’aimer, d’être aimé.

Je parle de mon propre parcours avec la maladie chronique.


👉 Cet épisode s’adresse à toi si :

  • tu es en souffrance et tu culpabilises

  • tu as l’impression de devoir te réparer pour aller mieux

  • tu accompagnes les autres (thérapeute, ostéopathe, psy...) et tu veux travailler autrement

  • ou simplement si tu veux respirer un peu plus librement dans ce que tu vis

💡 À la fin, je te propose une pratique guidée pour accueillir ce que tu ressens sans te trahir.

Parce que guérir, ce n’est pas redevenir parfait.
C’est redevenir vivant.


🔔 Abonne - toi pour ne rien rater
💬 Dis-moi en commentaire ce que ça réveille en toi
❤️ Et si cet épisode t’aide, partage - le à quelqu’un qui en a besoin


Belle écoute 🎧 !


🌼💕Si cela t'intéresse : 

- Inscris toi à la newsletter :  ici  

- Tu peux lire La médiumnité spirituelle 

- Pour les formations en psychogénéalogie ou chamanisme en ligne : https://www.ifpia.fr/e-learning.n.htm

- Pour les formations en présentiel : https://www.ifpia.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai envie de te parler d'un truc qui nous fait plus de mal que de bien. Un truc qu'on entend partout, même dans le développement personnel. L'idée que si on souffre, si on tombe malade, c'est parce qu'il y a un problème. Un trauma qu'on n'a pas guéri, une colère, une émotion enfouie, une pensée pas assez positive. Mais si la souffrance, c'était pas une erreur. Et si elle faisait partie du chemin ? Allez, je t'explique qu'aller mal, ce n'est pas être cassé. Bonjour et bienvenue sur Oser l'âme, le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller, te révéler, pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris. Je suis passionnée par le prendre soin. la spiritualité, j'enseigne à l'IFPIA, la psychogénéalogie, la psychoénergétique et plein d'autres choses. Je suis également autrice du livre « La médiumnité spirituelle » . J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur pour une séchée d'une année. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus de données. Au revoir. Naître, aimer, vieillir, perdre, tomber malade, mourir, c'est pas un bug, c'est le code de la vie. Même le Bouddha le dit dans les quatre nobles vérités, la vie comporte la souffrance. Ce n'est pas une faute, ce n'est pas un échec personnel, c'est juste la vie. Et du côté des stoïciens, c'est pareil. Marc Aurel disait ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements qu'ils portent sur les choses en clair la souffrance elle est là mais c'est notre lutte contre elle qui l'amplifie accepter que la maladie la tristesse les pertes fassent partie du voyage c'est pas renoncer à guérir c'est juste arrêter de croire qu'on est cassé tu n'es pas une machine en panne tu n'as pas besoin de réparation Tu as besoin de présence. Ce que tu vis, ce n'est pas une punition, c'est un passage. Et tu n'as pas besoin d'un plan de développement personnel pour mériter de respirer. Ce que je te dis là, ce n'est pas à partir d'un bouquin ou d'un dictionnaire des maladies. Je parle depuis mon expérience, mon histoire, depuis mon corps. Pendant des années, j'ai vécu avec une maladie chronique, des paralysies, des douleurs qui me coupaient le souffle. J'avais l'impression que mon corps me trahissait. Alors, je me suis battue. J'ai tout essayé. Thérapie, pratiques diverses. Jeûne, somatothérapie, guérison spirituelle, recherche de la cause cachée. Je ne vais pas mentir, certaines approches m'ont permis d'amoindrir certains symptômes. Mais il y avait une lutte. permanente en moi. Je voulais guérir, être parfaite. Je voulais comprendre, corriger. Mais dès que je cherchais à réparer, je m'épuisais et mes symptômes reprenaient de plus belle. Alors, tu veux que je te dise ce qui a changé ? Eh bien, c'est pas une pilule magique. C'est un moment, un basculement. Le jour où j'ai réalisé que je n'étais coupable de rien. ni de mes émotions, ni de mon histoire, ni de l'histoire de ma famille, et que j'avais le droit d'être malade, que cette maladie m'enseignait des choses, que cela ne faisait pas de moi quelqu'un de moins bien, ou de vibratoirement inférieur. Parce qu'en fait, ce n'est pas nous qui faisons les orages. Par contre, c'est nous qui choisissons d'y rester, en apnée. ou en peur. Tu as le droit de respirer, même quand ça fait mal, même quand c'est moche, même quand tu n'as aucune réponse. Et puis, j'ai commencé à voir la maladie autrement. Pas comme une ennemie à abattre, mais comme une part de moi, un appel à revenir en dedans, un cri de la vie, et pas un verdict de mort. Et un jour, Je me souviens très très bien dans une pratique de médiumnité, j'ai senti quelque chose se déposer, pas un miracle. mais une forme de paix, comme une tendresse. Et en fait, c'était ok d'être malade. En fait, la guérison n'était pas là où je cherchais. Elle était simplement là dans une forme d'accueil, dans l'amour, et finalement, pas tellement dans la lutte. Et c'est inexplicable, mais j'ai senti que dans l'amour, quelque chose en moi changeait. J'avais une maladie, et en même temps... temps, je me sentais déjà guérie. Tu sais, aujourd'hui, les scientifiques parlent d'épigénétique. Ils disent que notre corps peut activer ou désactiver certains gènes. J'avais vraiment cette sensation-là. Et c'est activer ou désactiver en fonction de notre environnement, de nos émotions, de notre manière de vivre. Et ça se joue dans le ici et maintenant. Mais attention, ça ne veut pas dire que c'est de ta faute si tu es malade en fait. Ça veut juste dire qu'en arrêtant de te battre contre toi-même, quelque chose en toi peut recommencer à bouger. Quand tu remplaces la peur par l'amour, quand tu choisis la paix intérieure au lieu de la haine de toi ou du combat, ton corps respire autrement, tes cellules, ton cœur, ton âme... Tout réapprend à vivre. C'est pas magique, c'est vivant. Quand tu cesses d'être ton propre bourreau, la vie recommence à circuler. Pas forcément pour que tu ailles bien, juste pour que tu existes vrai. Et si tu accompagnes les autres, si tu es dans la relation d'aide, ostéo, thérapeute, psy, peu importe le titre en fait. Alors cette vision de la guérison change aussi ta posture. Parce que cela veut dire que tu n'es pas là pour réparer quelqu'un. Tu n'es pas là pour corriger une faille ou chasser un symptôme. Tu es là pour offrir un espace sûr dans l'écoute du corps et de l'émotion. Un espace où l'autre peut se rencontrer sans masque et sans se juger. Tu ne guides pas vers une norme de santé. Je me souviens d'une séance en somatopathie où la praticienne voulait absolument une norme. Elle a travaillé longtemps sur mon pied gauche pour obtenir un truc. Je ne me souviens même plus quoi d'ailleurs. Sans écoute de ce qui se passait en moi. J'ai, après cette séance, été malade pendant trois semaines à ne plus pouvoir bouger. Elle s'était tellement acharnée à... trouver cette normalité de mon corps. Elle avait voulu pratiquer ou appliquer un protocole, je me souviens, c'était tellement important pour elle. J'ai finalement dû faire appel à un ami ostéo en urgence un dimanche pour éviter les urgences. En fait, quand on accompagne quelqu'un, On l'accompagne parce que la personne, elle cherche à redevenir vivante à sa manière, dans son rythme. Donc en fait, notre rôle ou ton rôle, si tu es dans la relation d'aide, ce n'est pas de savoir, c'est d'écouter. C'est de ne pas fuir ce qui fait mal pour que l'autre n'ait plus à le faire non plus. Guérir, ce n'est pas redevenir comme avant. Ce n'est pas tout effacer. C'est pas devenir un modèle Instagram de lumière et de zen. Guérir c'est vivre avec ce qui est, c'est aimer la vie même qu'à bosser. C'est pleurer avec peur, tomber et continuer à respirer quand même. Guérir c'est pas faire disparaître la douleur, c'est arrêter de croire que tu es indigne tant qu'elle est là. C'est t'aimer même quand tu es bancale. Même les êtres qu'on appelle éveillés ne sont pas épargnés. Amma par exemple est souvent malade. Et les gens demandent mais comment c'est possible ? C'est simple, l'éveil ça protège, ça ne protège pas le corps. Ça n'annule pas l'humanité. Même Bouddha est mort malade. Le corps reste vulnérable et parfois ces êtres-là prennent sur eux une... partie de la douleur collective. Être éveillé, ce n'est pas être invincible. C'est aimer, même quand ça fait mal. C'est rester debout, ça ne veut pas dire indemne. Alors maintenant, j'aimerais te proposer une pratique, une toute simple. pour revenir là, dans le réel de ton corps. Voilà, installe-toi, pose-toi, ferme les yeux, respire, ressens ton corps. Où est-ce que ça sert ? Où est-ce que ça paraît désagréable ? Où est-ce que ça bloque ? Où est-ce que ça fait mal ? Et simplement pose une main là, à l'endroit qui t'appelle. Et simplement, dis doucement à cet endroit « Je te vois et je peux rester là avec toi, je t'accueille » . S'il y a des larmes, laisse-les venir. S'il y a une autre émotion, écoute-la. S'il y a du vide, laisse-le s'ouvrir, accueille complètement. tes sensations, tes émotions, tes pensées. Accueille ce qui est sans jugement. Tout a le droit d'être là et murmure comme une prière. Je ne comprends peut-être pas tout, mais je choisis d'aimer même ce qui est souffrant en moi. Je n'ai pas besoin d'être réparée pour être vivante. Et respire, voilà, respire là où ça t'appelle, accueille ce qui te traverse. Et peut-être à cet endroit précis où tu croyais qu'il n'y avait plus que douleur, un petit souffle d'amour va revenir. Guérir, ce n'est pas revenir en arrière, c'est réapprendre là. tel que tu es, exactement tel que tu es. Et c'est déjà énorme. Voilà, j'espère que cet épisode t'a plu. Si tu penses que ça peut aider quelqu'un, partage-le. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner. Tu peux également t'inscrire à la newsletter Ishpia. Prends soin de toi ! ose ton âme, ose t'accueillir. Et je te dis à lundi prochain pour un nouvel épisode.

Share

Embed

You may also like

Description

🎧🙏Bienvenue dans l'épisode #67 - Épisode : Arrêtons de croire qu’on est cassé ! du podcast "Oser l'âme"


Pendant des années, j’ai cru que si je souffrais, c’est que j’étais cassée.
Que je n’avais pas encore "guéri" ma blessure, que j’avais raté un truc, que c’était de ma faute.
J’ai passé un temps fou à chercher la faille.
Et plus je cherchais à me réparer, plus je m’épuisais.


Dans cet épisode, je t’emmène dans une autre vision de la guérison.
Une vision où la souffrance n’est pas un bug, mais une part de l’expérience humaine.
Où il n’y a rien à "corriger" en soi pour être digne de vivre, d’aimer, d’être aimé.

Je parle de mon propre parcours avec la maladie chronique.


👉 Cet épisode s’adresse à toi si :

  • tu es en souffrance et tu culpabilises

  • tu as l’impression de devoir te réparer pour aller mieux

  • tu accompagnes les autres (thérapeute, ostéopathe, psy...) et tu veux travailler autrement

  • ou simplement si tu veux respirer un peu plus librement dans ce que tu vis

💡 À la fin, je te propose une pratique guidée pour accueillir ce que tu ressens sans te trahir.

Parce que guérir, ce n’est pas redevenir parfait.
C’est redevenir vivant.


🔔 Abonne - toi pour ne rien rater
💬 Dis-moi en commentaire ce que ça réveille en toi
❤️ Et si cet épisode t’aide, partage - le à quelqu’un qui en a besoin


Belle écoute 🎧 !


🌼💕Si cela t'intéresse : 

- Inscris toi à la newsletter :  ici  

- Tu peux lire La médiumnité spirituelle 

- Pour les formations en psychogénéalogie ou chamanisme en ligne : https://www.ifpia.fr/e-learning.n.htm

- Pour les formations en présentiel : https://www.ifpia.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai envie de te parler d'un truc qui nous fait plus de mal que de bien. Un truc qu'on entend partout, même dans le développement personnel. L'idée que si on souffre, si on tombe malade, c'est parce qu'il y a un problème. Un trauma qu'on n'a pas guéri, une colère, une émotion enfouie, une pensée pas assez positive. Mais si la souffrance, c'était pas une erreur. Et si elle faisait partie du chemin ? Allez, je t'explique qu'aller mal, ce n'est pas être cassé. Bonjour et bienvenue sur Oser l'âme, le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller, te révéler, pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris. Je suis passionnée par le prendre soin. la spiritualité, j'enseigne à l'IFPIA, la psychogénéalogie, la psychoénergétique et plein d'autres choses. Je suis également autrice du livre « La médiumnité spirituelle » . J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur pour une séchée d'une année. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus de données. Au revoir. Naître, aimer, vieillir, perdre, tomber malade, mourir, c'est pas un bug, c'est le code de la vie. Même le Bouddha le dit dans les quatre nobles vérités, la vie comporte la souffrance. Ce n'est pas une faute, ce n'est pas un échec personnel, c'est juste la vie. Et du côté des stoïciens, c'est pareil. Marc Aurel disait ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements qu'ils portent sur les choses en clair la souffrance elle est là mais c'est notre lutte contre elle qui l'amplifie accepter que la maladie la tristesse les pertes fassent partie du voyage c'est pas renoncer à guérir c'est juste arrêter de croire qu'on est cassé tu n'es pas une machine en panne tu n'as pas besoin de réparation Tu as besoin de présence. Ce que tu vis, ce n'est pas une punition, c'est un passage. Et tu n'as pas besoin d'un plan de développement personnel pour mériter de respirer. Ce que je te dis là, ce n'est pas à partir d'un bouquin ou d'un dictionnaire des maladies. Je parle depuis mon expérience, mon histoire, depuis mon corps. Pendant des années, j'ai vécu avec une maladie chronique, des paralysies, des douleurs qui me coupaient le souffle. J'avais l'impression que mon corps me trahissait. Alors, je me suis battue. J'ai tout essayé. Thérapie, pratiques diverses. Jeûne, somatothérapie, guérison spirituelle, recherche de la cause cachée. Je ne vais pas mentir, certaines approches m'ont permis d'amoindrir certains symptômes. Mais il y avait une lutte. permanente en moi. Je voulais guérir, être parfaite. Je voulais comprendre, corriger. Mais dès que je cherchais à réparer, je m'épuisais et mes symptômes reprenaient de plus belle. Alors, tu veux que je te dise ce qui a changé ? Eh bien, c'est pas une pilule magique. C'est un moment, un basculement. Le jour où j'ai réalisé que je n'étais coupable de rien. ni de mes émotions, ni de mon histoire, ni de l'histoire de ma famille, et que j'avais le droit d'être malade, que cette maladie m'enseignait des choses, que cela ne faisait pas de moi quelqu'un de moins bien, ou de vibratoirement inférieur. Parce qu'en fait, ce n'est pas nous qui faisons les orages. Par contre, c'est nous qui choisissons d'y rester, en apnée. ou en peur. Tu as le droit de respirer, même quand ça fait mal, même quand c'est moche, même quand tu n'as aucune réponse. Et puis, j'ai commencé à voir la maladie autrement. Pas comme une ennemie à abattre, mais comme une part de moi, un appel à revenir en dedans, un cri de la vie, et pas un verdict de mort. Et un jour, Je me souviens très très bien dans une pratique de médiumnité, j'ai senti quelque chose se déposer, pas un miracle. mais une forme de paix, comme une tendresse. Et en fait, c'était ok d'être malade. En fait, la guérison n'était pas là où je cherchais. Elle était simplement là dans une forme d'accueil, dans l'amour, et finalement, pas tellement dans la lutte. Et c'est inexplicable, mais j'ai senti que dans l'amour, quelque chose en moi changeait. J'avais une maladie, et en même temps... temps, je me sentais déjà guérie. Tu sais, aujourd'hui, les scientifiques parlent d'épigénétique. Ils disent que notre corps peut activer ou désactiver certains gènes. J'avais vraiment cette sensation-là. Et c'est activer ou désactiver en fonction de notre environnement, de nos émotions, de notre manière de vivre. Et ça se joue dans le ici et maintenant. Mais attention, ça ne veut pas dire que c'est de ta faute si tu es malade en fait. Ça veut juste dire qu'en arrêtant de te battre contre toi-même, quelque chose en toi peut recommencer à bouger. Quand tu remplaces la peur par l'amour, quand tu choisis la paix intérieure au lieu de la haine de toi ou du combat, ton corps respire autrement, tes cellules, ton cœur, ton âme... Tout réapprend à vivre. C'est pas magique, c'est vivant. Quand tu cesses d'être ton propre bourreau, la vie recommence à circuler. Pas forcément pour que tu ailles bien, juste pour que tu existes vrai. Et si tu accompagnes les autres, si tu es dans la relation d'aide, ostéo, thérapeute, psy, peu importe le titre en fait. Alors cette vision de la guérison change aussi ta posture. Parce que cela veut dire que tu n'es pas là pour réparer quelqu'un. Tu n'es pas là pour corriger une faille ou chasser un symptôme. Tu es là pour offrir un espace sûr dans l'écoute du corps et de l'émotion. Un espace où l'autre peut se rencontrer sans masque et sans se juger. Tu ne guides pas vers une norme de santé. Je me souviens d'une séance en somatopathie où la praticienne voulait absolument une norme. Elle a travaillé longtemps sur mon pied gauche pour obtenir un truc. Je ne me souviens même plus quoi d'ailleurs. Sans écoute de ce qui se passait en moi. J'ai, après cette séance, été malade pendant trois semaines à ne plus pouvoir bouger. Elle s'était tellement acharnée à... trouver cette normalité de mon corps. Elle avait voulu pratiquer ou appliquer un protocole, je me souviens, c'était tellement important pour elle. J'ai finalement dû faire appel à un ami ostéo en urgence un dimanche pour éviter les urgences. En fait, quand on accompagne quelqu'un, On l'accompagne parce que la personne, elle cherche à redevenir vivante à sa manière, dans son rythme. Donc en fait, notre rôle ou ton rôle, si tu es dans la relation d'aide, ce n'est pas de savoir, c'est d'écouter. C'est de ne pas fuir ce qui fait mal pour que l'autre n'ait plus à le faire non plus. Guérir, ce n'est pas redevenir comme avant. Ce n'est pas tout effacer. C'est pas devenir un modèle Instagram de lumière et de zen. Guérir c'est vivre avec ce qui est, c'est aimer la vie même qu'à bosser. C'est pleurer avec peur, tomber et continuer à respirer quand même. Guérir c'est pas faire disparaître la douleur, c'est arrêter de croire que tu es indigne tant qu'elle est là. C'est t'aimer même quand tu es bancale. Même les êtres qu'on appelle éveillés ne sont pas épargnés. Amma par exemple est souvent malade. Et les gens demandent mais comment c'est possible ? C'est simple, l'éveil ça protège, ça ne protège pas le corps. Ça n'annule pas l'humanité. Même Bouddha est mort malade. Le corps reste vulnérable et parfois ces êtres-là prennent sur eux une... partie de la douleur collective. Être éveillé, ce n'est pas être invincible. C'est aimer, même quand ça fait mal. C'est rester debout, ça ne veut pas dire indemne. Alors maintenant, j'aimerais te proposer une pratique, une toute simple. pour revenir là, dans le réel de ton corps. Voilà, installe-toi, pose-toi, ferme les yeux, respire, ressens ton corps. Où est-ce que ça sert ? Où est-ce que ça paraît désagréable ? Où est-ce que ça bloque ? Où est-ce que ça fait mal ? Et simplement pose une main là, à l'endroit qui t'appelle. Et simplement, dis doucement à cet endroit « Je te vois et je peux rester là avec toi, je t'accueille » . S'il y a des larmes, laisse-les venir. S'il y a une autre émotion, écoute-la. S'il y a du vide, laisse-le s'ouvrir, accueille complètement. tes sensations, tes émotions, tes pensées. Accueille ce qui est sans jugement. Tout a le droit d'être là et murmure comme une prière. Je ne comprends peut-être pas tout, mais je choisis d'aimer même ce qui est souffrant en moi. Je n'ai pas besoin d'être réparée pour être vivante. Et respire, voilà, respire là où ça t'appelle, accueille ce qui te traverse. Et peut-être à cet endroit précis où tu croyais qu'il n'y avait plus que douleur, un petit souffle d'amour va revenir. Guérir, ce n'est pas revenir en arrière, c'est réapprendre là. tel que tu es, exactement tel que tu es. Et c'est déjà énorme. Voilà, j'espère que cet épisode t'a plu. Si tu penses que ça peut aider quelqu'un, partage-le. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner. Tu peux également t'inscrire à la newsletter Ishpia. Prends soin de toi ! ose ton âme, ose t'accueillir. Et je te dis à lundi prochain pour un nouvel épisode.

Description

🎧🙏Bienvenue dans l'épisode #67 - Épisode : Arrêtons de croire qu’on est cassé ! du podcast "Oser l'âme"


Pendant des années, j’ai cru que si je souffrais, c’est que j’étais cassée.
Que je n’avais pas encore "guéri" ma blessure, que j’avais raté un truc, que c’était de ma faute.
J’ai passé un temps fou à chercher la faille.
Et plus je cherchais à me réparer, plus je m’épuisais.


Dans cet épisode, je t’emmène dans une autre vision de la guérison.
Une vision où la souffrance n’est pas un bug, mais une part de l’expérience humaine.
Où il n’y a rien à "corriger" en soi pour être digne de vivre, d’aimer, d’être aimé.

Je parle de mon propre parcours avec la maladie chronique.


👉 Cet épisode s’adresse à toi si :

  • tu es en souffrance et tu culpabilises

  • tu as l’impression de devoir te réparer pour aller mieux

  • tu accompagnes les autres (thérapeute, ostéopathe, psy...) et tu veux travailler autrement

  • ou simplement si tu veux respirer un peu plus librement dans ce que tu vis

💡 À la fin, je te propose une pratique guidée pour accueillir ce que tu ressens sans te trahir.

Parce que guérir, ce n’est pas redevenir parfait.
C’est redevenir vivant.


🔔 Abonne - toi pour ne rien rater
💬 Dis-moi en commentaire ce que ça réveille en toi
❤️ Et si cet épisode t’aide, partage - le à quelqu’un qui en a besoin


Belle écoute 🎧 !


🌼💕Si cela t'intéresse : 

- Inscris toi à la newsletter :  ici  

- Tu peux lire La médiumnité spirituelle 

- Pour les formations en psychogénéalogie ou chamanisme en ligne : https://www.ifpia.fr/e-learning.n.htm

- Pour les formations en présentiel : https://www.ifpia.fr/



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui j'ai envie de te parler d'un truc qui nous fait plus de mal que de bien. Un truc qu'on entend partout, même dans le développement personnel. L'idée que si on souffre, si on tombe malade, c'est parce qu'il y a un problème. Un trauma qu'on n'a pas guéri, une colère, une émotion enfouie, une pensée pas assez positive. Mais si la souffrance, c'était pas une erreur. Et si elle faisait partie du chemin ? Allez, je t'explique qu'aller mal, ce n'est pas être cassé. Bonjour et bienvenue sur Oser l'âme, le podcast qui te connecte à ton être profond. J'espère par nos partages te réveiller, te révéler, pour oser être et oser la vie. Mon nom est Betty Dutris. Je suis passionnée par le prendre soin. la spiritualité, j'enseigne à l'IFPIA, la psychogénéalogie, la psychoénergétique et plein d'autres choses. Je suis également autrice du livre « La médiumnité spirituelle » . J'espère dans cet épisode te donner des clés qui te permettront de vivre ton cœur pour une séchée d'une année. Chaque épisode est une invitation à l'introspection pour exprimer plus de données. Au revoir. Naître, aimer, vieillir, perdre, tomber malade, mourir, c'est pas un bug, c'est le code de la vie. Même le Bouddha le dit dans les quatre nobles vérités, la vie comporte la souffrance. Ce n'est pas une faute, ce n'est pas un échec personnel, c'est juste la vie. Et du côté des stoïciens, c'est pareil. Marc Aurel disait ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements qu'ils portent sur les choses en clair la souffrance elle est là mais c'est notre lutte contre elle qui l'amplifie accepter que la maladie la tristesse les pertes fassent partie du voyage c'est pas renoncer à guérir c'est juste arrêter de croire qu'on est cassé tu n'es pas une machine en panne tu n'as pas besoin de réparation Tu as besoin de présence. Ce que tu vis, ce n'est pas une punition, c'est un passage. Et tu n'as pas besoin d'un plan de développement personnel pour mériter de respirer. Ce que je te dis là, ce n'est pas à partir d'un bouquin ou d'un dictionnaire des maladies. Je parle depuis mon expérience, mon histoire, depuis mon corps. Pendant des années, j'ai vécu avec une maladie chronique, des paralysies, des douleurs qui me coupaient le souffle. J'avais l'impression que mon corps me trahissait. Alors, je me suis battue. J'ai tout essayé. Thérapie, pratiques diverses. Jeûne, somatothérapie, guérison spirituelle, recherche de la cause cachée. Je ne vais pas mentir, certaines approches m'ont permis d'amoindrir certains symptômes. Mais il y avait une lutte. permanente en moi. Je voulais guérir, être parfaite. Je voulais comprendre, corriger. Mais dès que je cherchais à réparer, je m'épuisais et mes symptômes reprenaient de plus belle. Alors, tu veux que je te dise ce qui a changé ? Eh bien, c'est pas une pilule magique. C'est un moment, un basculement. Le jour où j'ai réalisé que je n'étais coupable de rien. ni de mes émotions, ni de mon histoire, ni de l'histoire de ma famille, et que j'avais le droit d'être malade, que cette maladie m'enseignait des choses, que cela ne faisait pas de moi quelqu'un de moins bien, ou de vibratoirement inférieur. Parce qu'en fait, ce n'est pas nous qui faisons les orages. Par contre, c'est nous qui choisissons d'y rester, en apnée. ou en peur. Tu as le droit de respirer, même quand ça fait mal, même quand c'est moche, même quand tu n'as aucune réponse. Et puis, j'ai commencé à voir la maladie autrement. Pas comme une ennemie à abattre, mais comme une part de moi, un appel à revenir en dedans, un cri de la vie, et pas un verdict de mort. Et un jour, Je me souviens très très bien dans une pratique de médiumnité, j'ai senti quelque chose se déposer, pas un miracle. mais une forme de paix, comme une tendresse. Et en fait, c'était ok d'être malade. En fait, la guérison n'était pas là où je cherchais. Elle était simplement là dans une forme d'accueil, dans l'amour, et finalement, pas tellement dans la lutte. Et c'est inexplicable, mais j'ai senti que dans l'amour, quelque chose en moi changeait. J'avais une maladie, et en même temps... temps, je me sentais déjà guérie. Tu sais, aujourd'hui, les scientifiques parlent d'épigénétique. Ils disent que notre corps peut activer ou désactiver certains gènes. J'avais vraiment cette sensation-là. Et c'est activer ou désactiver en fonction de notre environnement, de nos émotions, de notre manière de vivre. Et ça se joue dans le ici et maintenant. Mais attention, ça ne veut pas dire que c'est de ta faute si tu es malade en fait. Ça veut juste dire qu'en arrêtant de te battre contre toi-même, quelque chose en toi peut recommencer à bouger. Quand tu remplaces la peur par l'amour, quand tu choisis la paix intérieure au lieu de la haine de toi ou du combat, ton corps respire autrement, tes cellules, ton cœur, ton âme... Tout réapprend à vivre. C'est pas magique, c'est vivant. Quand tu cesses d'être ton propre bourreau, la vie recommence à circuler. Pas forcément pour que tu ailles bien, juste pour que tu existes vrai. Et si tu accompagnes les autres, si tu es dans la relation d'aide, ostéo, thérapeute, psy, peu importe le titre en fait. Alors cette vision de la guérison change aussi ta posture. Parce que cela veut dire que tu n'es pas là pour réparer quelqu'un. Tu n'es pas là pour corriger une faille ou chasser un symptôme. Tu es là pour offrir un espace sûr dans l'écoute du corps et de l'émotion. Un espace où l'autre peut se rencontrer sans masque et sans se juger. Tu ne guides pas vers une norme de santé. Je me souviens d'une séance en somatopathie où la praticienne voulait absolument une norme. Elle a travaillé longtemps sur mon pied gauche pour obtenir un truc. Je ne me souviens même plus quoi d'ailleurs. Sans écoute de ce qui se passait en moi. J'ai, après cette séance, été malade pendant trois semaines à ne plus pouvoir bouger. Elle s'était tellement acharnée à... trouver cette normalité de mon corps. Elle avait voulu pratiquer ou appliquer un protocole, je me souviens, c'était tellement important pour elle. J'ai finalement dû faire appel à un ami ostéo en urgence un dimanche pour éviter les urgences. En fait, quand on accompagne quelqu'un, On l'accompagne parce que la personne, elle cherche à redevenir vivante à sa manière, dans son rythme. Donc en fait, notre rôle ou ton rôle, si tu es dans la relation d'aide, ce n'est pas de savoir, c'est d'écouter. C'est de ne pas fuir ce qui fait mal pour que l'autre n'ait plus à le faire non plus. Guérir, ce n'est pas redevenir comme avant. Ce n'est pas tout effacer. C'est pas devenir un modèle Instagram de lumière et de zen. Guérir c'est vivre avec ce qui est, c'est aimer la vie même qu'à bosser. C'est pleurer avec peur, tomber et continuer à respirer quand même. Guérir c'est pas faire disparaître la douleur, c'est arrêter de croire que tu es indigne tant qu'elle est là. C'est t'aimer même quand tu es bancale. Même les êtres qu'on appelle éveillés ne sont pas épargnés. Amma par exemple est souvent malade. Et les gens demandent mais comment c'est possible ? C'est simple, l'éveil ça protège, ça ne protège pas le corps. Ça n'annule pas l'humanité. Même Bouddha est mort malade. Le corps reste vulnérable et parfois ces êtres-là prennent sur eux une... partie de la douleur collective. Être éveillé, ce n'est pas être invincible. C'est aimer, même quand ça fait mal. C'est rester debout, ça ne veut pas dire indemne. Alors maintenant, j'aimerais te proposer une pratique, une toute simple. pour revenir là, dans le réel de ton corps. Voilà, installe-toi, pose-toi, ferme les yeux, respire, ressens ton corps. Où est-ce que ça sert ? Où est-ce que ça paraît désagréable ? Où est-ce que ça bloque ? Où est-ce que ça fait mal ? Et simplement pose une main là, à l'endroit qui t'appelle. Et simplement, dis doucement à cet endroit « Je te vois et je peux rester là avec toi, je t'accueille » . S'il y a des larmes, laisse-les venir. S'il y a une autre émotion, écoute-la. S'il y a du vide, laisse-le s'ouvrir, accueille complètement. tes sensations, tes émotions, tes pensées. Accueille ce qui est sans jugement. Tout a le droit d'être là et murmure comme une prière. Je ne comprends peut-être pas tout, mais je choisis d'aimer même ce qui est souffrant en moi. Je n'ai pas besoin d'être réparée pour être vivante. Et respire, voilà, respire là où ça t'appelle, accueille ce qui te traverse. Et peut-être à cet endroit précis où tu croyais qu'il n'y avait plus que douleur, un petit souffle d'amour va revenir. Guérir, ce n'est pas revenir en arrière, c'est réapprendre là. tel que tu es, exactement tel que tu es. Et c'est déjà énorme. Voilà, j'espère que cet épisode t'a plu. Si tu penses que ça peut aider quelqu'un, partage-le. Si tu veux soutenir le podcast, tu peux t'abonner. Tu peux également t'inscrire à la newsletter Ishpia. Prends soin de toi ! ose ton âme, ose t'accueillir. Et je te dis à lundi prochain pour un nouvel épisode.

Share

Embed

You may also like