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Oser l'efficacité : Vers la transformation digitale des entreprises industrielles

Inspiration - Les Influstriels : un collectif pour la visibilité de l'industrie française

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58min |26/11/2025|

46

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Description

Inspiration - Les Influstriels : un collectif pour l'industrie française


📌 Dans cet épisode, découvre :

  • Comment Les Influstriels sont passés d’une bande de passionnés à un collectif structuré qui défend l’industrie française au quotidien

  • En quoi ce collectif peut t’aider à rendre ton usine attractive

  • Pourquoi l’industrie souffre encore d’une mauvaise image et comment Les Influstriels s’attaquent à ce déficit d’image

  • Les coulisses d’un mandat de présidente d’une asso

  • WorldSkills, “Top Chef” de l’industrie, Global Industrie : ces terrains de jeu pour raconter une industrie moderne, mixte et inspirante


🎯 À écouter si :

  • Tu es dirigeant·e de PME/PMI ou responsable de site et tu veux attirer plus de talents dans ton usine sans raconter de bullshit

  • Tu bosses déjà dans l’industrie et tu te dis : “Si les gens voyaient ce qu’on fait vraiment, ils changeraient d’avis”

  • Tu gères la communication, le marketing industriel ou la marque employeur et tu veux parler de ton usine autrement que via des brochures corporate

  • Tu veux passer de LinkedIn à un vrai mouvement qui touche les jeunes, les parents, les écoles, les territoires

  • Tu crois qu’on peut aimer l’industrie, rire, faire des memes, tout en parlant souveraineté, réindustrialisation et mixité


👉 Découvre plus ici :


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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parce que les plus belles fleurs poussent dans la boue.

  • Speaker #1

    Waouh !

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que les influstriels, ça risque pas de rester une bulle LinkedIn ?

  • Speaker #2

    J'adore, c'est terrible.

  • Speaker #1

    Après, heureusement, on a plein de gens qui sont hyper motivés. Et du coup, la galère, en vrai, quand t'as des bons copains de galère, la galère, elle semble pas si galère. T'es gonflé à bloc et tu te dis, ouais, non, mais il y a un truc à faire. Là, c'est top, quoi. En tout cas, il n'y a aucune raison qu'une femme ne puisse pas aller bosser dans l'industrie. L'ambiance, la cohésion d'équipe qu'on peut y trouver, ça n'a pas de prix. L'industrie a quand même souffert d'une mauvaise image. Ah là là, non, non, non. Mais il y a tellement de choses à dire. il y a tellement de choses à montrer oh my god c'est un secteur qui a Le pour vivre heureux, vivons cachés, ça m'a un peu pris de court parce que c'est né de façon complètement spontanée. Il y a plein de gens qui se disaient, mais oui, moi, c'est mon quotidien et c'est génial et j'ai envie que les gens changent de perception.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Oser l'efficacité, le talk qui met à l'honneur les héroïnes et les héros de l'industrie. Pardon, je me suis trompée de délire. OK, on est dans le talk qui met à l'honneur les héros et héroïnes de l'industrie. Et aujourd'hui, je reçois Émilie Le Douaron. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est la dirigeante du cabinet MITI, donc cabinet marketing spécialisé dans l'industrie, mais aussi, et bien évidemment on va en parler aujourd'hui parce que ça fait partie de toi Émilie, mais aujourd'hui je la reçois surtout avec sa casquette de présidente des Influstriels. C'est vraiment de ça dont on va parler aujourd'hui. Je ne vous en dis pas plus parce qu'on va le découvrir au fil de l'épisode, c'est Émilie qui va nous raconter tout ça.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir.

  • Speaker #0

    Alors pour commencer, dis-moi... Comment est-ce que tu es tombée dans l'industrie ? C'est une araignée qui t'a piqué à un moment ou est-ce que t'as toujours baigné dedans ?

  • Speaker #1

    Je suis spider industrie. Non, non. Je n'ai pas toujours baigné dedans parce que j'ai fait le début de ma carrière plutôt dans le monde du numérique, de l'IT, toujours dans le B2B. Par contre, j'ai toujours été assez connectée au monde de l'industrie. Mon papa était cadre de maintenance. dans l'industrie papetière. Donc voilà, les visites à l'usine quand j'étais malade ou pour l'arbre de Noël ou pour X ou YZ- raisons, parce qu'il avait oublié un truc, parce que l'usine n'était pas très loin de la maison. Donc les petits sauts à l'usine, j'en ai fait un paquet. Moi-même, j'ai grandi à Kroll, donc secteur berceau de la microélectronique et de certains très beaux fleurons de la haute d'or aussi. Comme Petzl, j'ai fait quelques étés sur les lignes de prod, d'assemblage, en tant qu'ouvrière pour le coup. Donc voilà, ça a toujours été dans un coin de ma vie, mais j'ai plutôt commencé dans le monde du numérique au départ.

  • Speaker #0

    Ça marche. Et là, maintenant, en créant un cabinet de marketing industriel, tu n'as pas l'impression de lancer une partie du jeu entrepreneuriat en mode complètement hardcore ?

  • Speaker #1

    C'est pas simple, d'autant qu'on a lancé le cabinet avec mon associé en pleine pandémie. On s'est dit mais quelle chouette idée de lancer une boîte quand le pays est à l'arrêt.

  • Speaker #0

    Vraiment pendant ? Vous étiez conscient ? C'est pas vous avez commencé deux mois avant ?

  • Speaker #1

    Je le dis aujourd'hui, il me faisait de fausses attestations pour que je puisse me déplacer. Petite anecdote, petite révélation. Non, non, ouais, c'était un gros pari. mais on... On sentait qu'il y en avait besoin, qu'il y avait une vraie traction marché. Et c'est plutôt arrivé à un très bon moment parce que ça faisait partie des premières années où on commençait à parler fort de réindustrialisation, de renaissance industrielle. Donc pour le moment, plutôt très satisfaite du choix qu'on a pu faire. Et évidemment, comme n'importe quel entrepreneur, ce n'est pas facile tous les jours, mais ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #0

    Donc là maintenant ça fait 5 ans, un peu plus de 5 ans que le cabinet existe, à quel moment en plus de ça tu t'es dit mince il faut un truc pour recréer un nouvel imaginaire autour de l'industrie, il y a un besoin supplémentaire ?

  • Speaker #1

    Alors ça m'est un peu tombé dessus je dois dire, ça n'était pas tout à fait prévu, ma petite roadmap personnelle, mais c'est une vraie chance et effectivement Global Industry 2024, si je ne dis pas de conneries à chaque fois je me trompe dans les années, On a l'occasion de se réunir tout un petit groupe d'individus qui sont passionnés d'industrie, qui prennent la parole sur différents sujets liés à l'industrie, etc. et de se dire tiens mais ça serait chouette qu'on arrive à se coordonner et à maximiser l'impact de certains messages. Et du coup, à chemin faisant, je prends une partie du rôle opérationnel d'exécution pour essayer de coordonner tout ça et de faire vivre cette belle dynamique et ce groupe de personnes avec Aurélien Goyer et Olivier Luancy. Et on voit que la dynamique perdure, que l'engouement est là et qu'effectivement les... Les réactions de l'écosystème sont plutôt hyper positives de dire mais oui, bien sûr, il faut qu'on parle plus d'industrie sur les médias sociaux et pas seulement dans la sphère digitale de manière générale. Il faut qu'il y ait plus d'incarnation, il faut qu'il y ait plus de rôle modèle, etc. Donc voilà, on a créé l'assaut en avril 2025. donc très chouette mais voilà, là forcément maintenant c'est complètement intégré à mon quotidien mais à l'époque ça m'a un peu pris de court parce que c'est né de façon complètement spontanée Mais bon, j'ai plein de gens trop bien qui font ça avec moi, donc c'est un plaisir de le faire.

  • Speaker #0

    Tu sais quoi, t'as oublié ton badge ?

  • Speaker #1

    Oh là là, merci, oui, je suis une très mauvaise élève !

  • Speaker #0

    Tiens,

  • Speaker #1

    madame la présidente !

  • Speaker #0

    Tiens, madame la présidente !

  • Speaker #1

    Hop là, ça y est, comme ça, on ne pourra pas dire que je suis trop mauvaise élève. Merci de me sauver, Pérille.

  • Speaker #0

    Donc on part d'un collectif de personnes qui se réunit pour parler d'industrie. Ça fait plus groupe de potes qu'activité structurée. Et on devient un collectif. C'est quoi le premier pas, du coup, vraiment, qui a fait changer le truc ? C'est la perception de l'écosystème qui est en faveur de ça ou c'est la première étape vers une structuration différente ?

  • Speaker #1

    La première étape vers la structuration différente, je pense effectivement que ce qui s'est dit... Ce qui a fait qu'avec Aurélien et Olivier, on s'est dit, bon là, il faut qu'on passe un step supplémentaire. C'est effectivement sur les réactions de l'écosystème et les sollicitations qu'on recevait les uns et les autres pour dire, mais trop bien, j'ai envie de rejoindre ce collectif. Moi aussi, j'ai envie qu'on parle plus d'industrie et de voir qu'il y avait une souffrance. Le mot est probablement trop fort, mais en tout cas, plein de gens qui se disaient, mais oui, moi, c'est mon quotidien et c'est génial et j'ai envie qu'on... que les gens changent de perception. Donc c'est pour ça aussi qu'on s'était laissé une petite année pour se dire, OK, est-ce qu'il y a l'effet waouh ? Et puis ça retombe. C'est pas retombé. Et quand on s'est dit, bon là, OK, là, il faut qu'on y aille. Donc je pense que c'est une accumulation de sollicitations et de réactions positives qui a fait qu'on en arrive là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Chouette. Du coup, c'est le collectif Les Influxtriels. Je ne sais même pas si on l'avait vraiment nommé depuis qu'on a commencé l'interview. Les Influxtriels, Émilie, tu es la présidente.

  • Speaker #1

    Périne, tu es la secrétaire.

  • Speaker #0

    J'allais y venir, mais merci de me faire mon introduction. Je spoil. Donc depuis officiellement avril 2025, création de la structure. Comment est-ce que tu expliquerais l'activité des Influxtriels à un enfant de 10 ans ?

  • Speaker #1

    Alors un enfant de 10 ans, ils sont déjà plutôt bien connectés. sur les réseaux sociaux. Finalement, c'est beaucoup plus facile d'expliquer les infrastrielles que mon métier par ailleurs. C'est de dire qu'on est plein de gens, plein de personnes très motivées, très passionnées et on a envie de parler d'un sujet particulier sur les réseaux sociaux pour montrer ce que l'on fabrique, pour montrer notre environnement de travail, ce que papa et maman font au quotidien lorsqu'ils vont au boulot. pour montrer que les objets qu'on a tous les jours entre les mains, c'est fait dans les usines à côté de chez nous, ou parfois un petit peu moins à côté de chez nous, mais sur le territoire en France. Donc voilà, c'est trouver des jolis sujets, des jolis cas d'illustration pour montrer que l'industrie, elle peut aussi être sur les médias sociaux. C'est pas très bien expliqué, je dois dire.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que c'est assez clair. En tout cas, je vois que ton discours, il est rodé. pour embarquer aussi des jeunes dans le monde de l'industrie. Mais on va tout de suite vérifier ça dans la séquence Oh my god ! C'est classe ou ça casse ? Alors la séquence c'est classe ou ça casse ? En tout cas pour aujourd'hui, je vais te proposer des trends, des memes, des choses que j'ai revisité sous couvert des industriels, pour pouvoir en parler dans le milieu de l'industrie. Je te les montre et tu me dis si c'est classe. Est-ce que tu es prête à l'utiliser dans la communication des industriels, des industriels, pardon ? Ou est-ce que ça casse et on laisse tout ça au vestiaire ? L'industrie, c'est quand même du sérieux, on ne déconne pas avec ça.

  • Speaker #1

    J'espère que je vais connaître les trends. J'ai peur d'être asbine.

  • Speaker #0

    Alors tu verras qu'il y en a certaines qui sont un peu anciennes parce que je dois bien le reconnaître qu'en le faisant, moi aussi, je vieillis. Et que clairement, TikTok, c'est pas forcément ma cam. Donc il y a des choses un petit peu anciennes, je pense que ça te parlera. Et il y en a une qui est un peu plus récente, on verra. Très bien, très bien. C'était une prise de risque de ma part.

  • Speaker #1

    C'est l'usine d'à côté, ils veulent qu'on parle d'eux, mais ils refusent de communiquer. C'est n'importe quoi. Moi aussi je peux arrêter de faire des efforts Apparemment c'est notre voisin qui voudrait être plus attractif Mais qui veut pas montrer ce qu'il fait

  • Speaker #0

    Allô Non mais allô quoi Tu veux être attractif sans te montrer Allô

  • Speaker #1

    Je sais pas vous me recevez

  • Speaker #0

    Tu veux être attractif sans te montrer C'est comme si je te disais de me raconter un film Alors que tu l'as même pas vu

  • Speaker #1

    J'adore c'est terrible On est sur le bien kitchen Oui Merci. Alors, on garde ou pas ? Je pense que si je veux rester présidente de l'association, je vais devoir dire ça casse. Mais très personnellement, j'adore. Évidemment, ça me rappelle mes années de jeunesse.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tout ça était hyper trendy.

  • Speaker #0

    Je pense que si des jeunes nous regardent, on va être classifiés hockey boomers là. Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Donc, ne serait-ce que pour ne pas être classifiés hockey boomers, je dirais ça casse. Mais je trouve ça extrêmement drôle quand même.

  • Speaker #0

    Très bien, j'entends entre une autre. Là, pour le coup, c'est un même. Alors oui, je ne l'ai pas précisé. Je sais que pour ceux qui nous écoutent en audio, ce n'est peut-être pas la séquence la plus simple, mais ce sera chapitré sur YouTube. Donc, n'hésitez pas à aller voir la vidéo, quitte à ne prendre que cette petite partie. Et vous verrez tous les visuels pour ça sur la vidéo YouTube.

  • Speaker #1

    J'hésite. Je dirais ça casse parce qu'on a trop vu.

  • Speaker #0

    On l'a trop vu.

  • Speaker #1

    et parce que on essaye d'être le plus positif possible dans la façon dont on présente les choses et là il y a un petit côté un peu moralisateur dans ce même là mais bon voilà, moi après il n'y a pas grand chose qui me choque donc heureusement j'ai un collectif de gens qui me disent des fois, Emilie, non calme-toi mais ouais non c'est pas celui que je retiendrai Merci.

  • Speaker #0

    Ça marche. Bon, je pense que le deuxième et le troisième, du coup, tu vas me dire un petit peu la même chose, mais bon, c'est un peu plus décalé, donc peut-être que ça va passer cette fois-ci. On verra.

  • Speaker #1

    Salut à toi. Alors si aujourd'hui je me permets de te contacter, c'est pour une raison très simple.

  • Speaker #0

    Savais-tu que seulement 11% des gens recommanderaient à leurs proches de travailler dans l'industrie ? Si ça te paraît intolérable,

  • Speaker #1

    il faut que tu te poses les bonnes questions. Est-ce que tu préfères ?

  • Speaker #0

    taire et laisser les autres parler pour toi, à changer les choses avec moi en sortant du silence et pouvoir créer un imaginaire positif autour de l'industrie.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que la question est vite répondue. Alors, soit tu me suis,

  • Speaker #0

    soit tu restes dans ton coin à te plaindre que personne ne comprend ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Tu as un vrai talent de doublage.

  • Speaker #0

    On me l'a déjà dit en plus dans les podcasts de cet été qu'il fallait que je fasse du doublage. Peut-être me reconvertir. Ça fait le cinquième business potentiel que vous me sortez depuis le début de la journée. Très bien.

  • Speaker #1

    Là, on est sur Périne. Super slasheuse. non ça casse ne serait-ce que pour la vidéo d'origine je ne peux pas valider mais encore une fois ça me fait beaucoup rire c'est le côté décalé mais je comprends que au niveau de la non non oui là je il y a trop de choses véhiculées sur lesquelles je ne peux pas déjà le sacrifice de cette coupe de champagne

  • Speaker #0

    je ne suis pas d'accord les pauvres vélos tout ça on cautionne pas à partir du moment où ça existe ça peut être réutilisé mais bon je comprends et le dernier alors là c'est une traîne plus récente j'espère que ça va te parler quand même

  • Speaker #3

    Musique Non je connais pas la traîne

  • Speaker #1

    mon dieu je suis has-been c'est quoi la traîne ?

  • Speaker #0

    alors c'est une chanson qui a été beaucoup réutilisée c'est une nana qui dit bonjour je suis ravie de te rencontrer tu m'as été recommandée par des gens est-ce que c'est illégal ? oui ça a l'air illégal et en gros ça a été réutilisé absolument partout pour des tas de trucs et je me suis dit tiens ça se collerait pas mal au niveau de l'industrie pour se dire on me parle de toi mais je te connais pas Et au final, je n'imaginais pas ce que tu pouvais m'offrir. Donc, par exemple, des carrières qui sont attirantes, qui sont enrichissantes, qui sont lucratives aussi, plus que dans certains secteurs. Et où finalement, ça a l'air illégal. Mais non, c'est juste que ça existe et que personne n'est au courant. Oui, pour le coup,

  • Speaker #1

    en tout cas, je trouve ça... Imaginons que j'ai vu la vidéo et que je connaisse un minimum la trend. Je validerais parce que je trouve que ça a un petit côté décalé, assez musical. Ça prend un peu le contre-pied, mais de façon plus humoristique que Michel et sa petite coupe de champagne. Pauvre malheureuse. Donc ouais, j'aimerais bien. Puis je me dis qu'on sera un petit paquet à pouvoir faire la trend.

  • Speaker #0

    C'est plus positif que les autres. C'est moins moralisateur, effectivement. Et ça pourrait être une incursion vers d'autres réseaux sociaux que LinkedIn.

  • Speaker #1

    Mais Nabila, j'aurais presque tendance à valider quand même.

  • Speaker #0

    Dans tous les cas, j'ai bien vu que je ne t'avais pas hyper convaincue par mes propositions. Je suis éplorée. Vraiment, ça me touche profondément. Mais j'aimerais bien savoir en commentaire s'il y en a une qui vous a plu et si vous pouvez militer pour que... Émilie les accepte dans le collectif. Si vous êtes avec moi, dites-le moi, ça me renverra du baume au cœur. Je t'avais dit que je t'en donnais cinq. J'en ai fait que quatre pour l'instant. Je vais t'en proposer une autre. Je te demande de t'imaginer parce que là, je n'ai pas de visuel pour ça. Imagine-toi qu'on puisse s'enjailler derrière des acteurs de l'industrie comme on le fait au JO.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois où je t'emmène ? Est-ce que ça n'existe pas déjà ?

  • Speaker #1

    Euh, ça me dit bien quelque chose, ça me rappellerait peut-être les WorldSkills. Absolument,

  • Speaker #0

    absolument. Donc ouais, c'est un des trucs dont je voulais parler en traîne parce que en termes d'industrie, on est souvent mal connu, mal aimé, mais quelque part, il existe les WorldSkills. Je pense que ça parle pas à tout le monde, ça parle probablement pas à tous nos éditeurs, mais les WorldSkills, c'est vraiment une énorme compétition sur... pas que l'industrie d'ailleurs, sur globalement les savoir-faire métiers qui vont se voir s'opposer des gens qui sont très forts dans leur métier et il y a une catégorie industrie, d'ailleurs à l'heure où cet épisode sera diffusé les championnats de France enfin la compétition française sera passée aujourd'hui ce n'est pas fait donc on n'a pas les résultats mais par contre il y a quelques semaines on avait l'Europe où la France s'est quand même bien démarquée puisque c'est la France qui a gagné en fait tout simplement et qu'on a même eu le... Le best toute catégorie confondue, qui est français aussi, qui a compétencé.

  • Speaker #1

    Well done.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    bravo. We can be proud. Il faut que j'arrête de parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc oui, on a eu le meilleur toute catégorie confondue avec Loris Kubizol. Donc félicitations Loris pour la participation et pour les belles performances. Il a concouru dans la catégorie fraisage. Donc de base, on n'est quand même pas sur quelque chose d'hyper sexy. Et pourtant, aller voir les Wandskins, c'est le beau geste. Je ne sais pas toi, mais moi, quand je regarde les JO, s'il y a des Français qui participent, je peux me passionner de baltrap.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, je ne vais peut-être pas choisir baltrap. À

  • Speaker #0

    Pékin, il y a eu des Français qui ont performé au baltrap. Clairement,

  • Speaker #1

    ça fait découvrir des choses qu'on n'aurait absolument pas regardées sinon. Et tu as raison, je trouve que c'est un bon parallèle. Quand on est allé sur les WorldSkills International l'année dernière avec quelques infrastriels, j'ai découvert plein de métiers, notamment des métiers industres dont j'avais déjà entendu parler, mais je ne connais pas tous les métiers industres du monde et je pense que ce ne sera jamais le cas. C'est impressionnant de les voir, puis la concentration, etc. Franchement, c'est un super bel événement et en plus de ça, des sacrés tremplins en termes de carrière pour tous ceux qui concourent. apparemment ils ont un accompagnement vraiment de dingue et ouais je trouve qu'il faut les mettre en avant ces métiers là allez aux WorldSkills, faites parler des WorldSkills franchement c'est encore trop peu connu pour l'intérêt que ça a donc chaque année ça se passe en France, je crois qu'Europe et le monde si je dis pas de bêtises ouais il y a des compétitions je me souviens plus exactement des temporalités mais

  • Speaker #0

    Et puis, sur le Salon Global Industrie, il y a aussi eu ce type de concours. Enfin, ça permet quand même de découvrir ces métiers-là. Et qu'on soit jeune, moins jeune, parent d'élève, ça peut permettre d'ouvrir des vocations.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est un peu Disneyland. Vous pouvez complètement y aller avec vos gamins. C'est génial. Et en plus, il y a plein de petits ateliers ludiques pour faire découvrir des métiers, pour pouvoir faire les choses. Maintenant, avec la réalité augmentée ou la réalité virtuelle, il y a plein de... plein de démos et tout, donc c'est top.

  • Speaker #0

    Il y a plein de jeunes qui ne savent pas choisir un métier, c'est normal. Là, quelque part, on leur propose de pratiquer et de se rendre compte. On peut faire naître l'amour d'un métier.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est plus efficace qu'un salon de l'étudiant, par exemple. J'aime beaucoup le salon de l'étudiant aussi, par ailleurs.

  • Speaker #0

    Notre génération a fait son orientation grâce au salon de l'étudiant.

  • Speaker #1

    Il y a un côté concret.

  • Speaker #3

    On aime le concret dans l'industrie.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et petit bonus, si on pousse encore le curseur un petit peu plus loin, si on imaginait le top chef de l'industrie ?

  • Speaker #1

    Ça aussi, ça me dit vraiment quelque chose. Ça, c'est un cours. Je n'ai pas encore toutes les infos, mais je crois qu'il y a un gros, gros truc qui se prépare, effectivement. Et il était temps.

  • Speaker #0

    Il était temps.

  • Speaker #1

    Il était temps. Quand on voit, pour le coup, effectivement, on t'en parlait tout à l'heure, la beauté du geste. Il y a des métiers industriels qui sont hyper visuels. On a quand même cette chance de travailler dans un secteur ou pour un secteur qui est tangible, qui est concret. On voit la transformation de la matière. Et ça, il faut le mettre plus en valeur. Et effectivement, c'est... Alors certes, ça ne se mange pas comme dans le meilleur pâtissier. Mais potentiellement, c'est des objets qu'on a tous les jours dans notre quotidien.

  • Speaker #0

    Que ce soit le meilleur pâtissier ou top chef, on était quand même sur des métiers qui n'étaient pas sexy au départ, avec des horaires pas possibles, qui sont physiques, qui ont du mal à recruter aussi, et on recommence à mettre un petit peu de sexy dedans. Je suis sûre que c'est possible aussi pour l'industrie.

  • Speaker #1

    Non, j'ai hâte que l'émission sorte.

  • Speaker #0

    Ce qu'on sait actuellement, c'est que le casting a eu lieu cet été. Et là, on attend les infos pour le passage, mais c'est sûr qu'on en reparlera sur cette chaîne. Abonnez-vous pour ne rien rater, mais en tout cas je pense qu'il y a de belles choses qui arrivent sur cette idée-là. Aujourd'hui, qu'est-ce que tu dirais qui bloque encore les dirigeants pour ouvrir leurs portes ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a déjà de l'humilité à dire oui, mais voilà, moi je ne suis pas plus exceptionnelle que les autres, etc. Donc voilà, c'est une espèce de petite... de prudence là-dessus, à dire oui, mais mon atelier il n'est pas parfait, oui, mais je n'ai pas prévu de parcours de visite quand j'avais tout installé et là, du coup, c'est un peu compliqué. Et voilà, donc, des petites peurs et une certaine humilité. Et puis, il y a le fait aussi que l'industrie a quand même souffert d'une mauvaise image pendant plusieurs années, décennies. Et je pense qu'ils ont peur de tendre le bâton pour se faire battre et qu'au final, on va leur dire... « Ah, mais c'est ça l'usine ! » C'est pas simple de... Puis c'est un secteur que le pourvivreur revivant caché, ça fait quand même partie des préceptes du monde industriel. Donc il faut se battre un peu contre toutes les habitudes que l'on a pu avoir, contre la mauvaise image et le fait qu'on nous a un petit peu cassé du sucre sur le dos. Dire « Maintenant, on me demande d'ouvrir mes portes. » Vous êtes sympas les gars, mais c'est pas hyper simple. Il y a toujours ces sujets de confidentialité, quand même. Donc effectivement, c'est pas toujours évident de faire rentrer le grand public dans son usine, dans certains secteurs. Mais quand vous pouvez le faire, faites-le, sincèrement. Et notamment par rapport... Au voisinage, combien de personnes ont des usines à côté de chez elles mais ne savent pas du tout ce qui s'y passe et seraient ravies de dire « Ah mais trop cool, en fait, je ne sais pas, il y a la fabrication de tel truc, ça recycle tel type de matériaux ou patati ou patata. » Et c'est bien, c'est chouette de voir un petit peu ce qui se passe derrière les murs. Donc je pense que c'est que du positif qui peut ressortir.

  • Speaker #0

    De toute façon, la stat, je l'avais mise dans une des traînes que je te montrais tout à l'heure. Seulement 11% des gens qui recommanderaient à leurs proches de travailler dans l'industrie, la stat, elle est là. Et ça vient surtout de la méconnaissance. On n'a pas 89% de gens qui sont contre l'industrie. On a surtout des gens qui n'ont aucune idée de ce qui s'y passe.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Moi, j'aimerais bien qu'on ait la stat de combien de personnes qui bossent dans l'industrie recommanderaient à leurs proches de bosser dans l'industrie. Parce que là, je pense qu'effectivement, on atteint des jolis pourcentages. Et moi, clairement, je connaissais l'industrie parce que j'ai vécu dans une petite ville très industrielle. Mon papa a été dans l'industrie, etc. Mais on ne m'a jamais parlé de l'industrie pendant mes études. Jamais. Ça n'a même pas été... évoquée de « Ah oui, en fait, il y a des belles carrières à faire dans l'industrie. » Je n'ai jamais entendu ça. C'est hyper dommage. Donc il y en a qui œuvrent pour ça, pour que ça change. Et c'est très bien, heureusement, parce qu'on parle des métiers techniques, mais il y a aussi toutes les fonctions support qui sont intéressantes, toutes les métiers de l'ingénierie. La dernière fois, j'étais à une conf et je suis très mauvaise, je ne me rappelle jamais suffisamment des chiffres, mais peut-être que tu pourras l'inscrire en bas de l'écran. Sur le fait que même dans les grandes écoles d'ingénieurs, finalement, après, il y a une déperdition d'ingé qui vont bosser ailleurs, potentiellement dans la finance. Arrête-toi avec la finance !

  • Speaker #0

    Manon, elle a fait l'écart inverse. Elle l'en racontait.

  • Speaker #1

    Il y a des contre-exemples.

  • Speaker #0

    Manon, qu'il y aura épisode à voir sur la chaîne.

  • Speaker #1

    Mais oui, il y a un gros, gros, gros travail à faire.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai une formation d'ingénieur. Et c'est vrai que forcément, on a parlé d'industrie. pendant nos études, mais à l'époque, le message que j'avais, c'était « Ah, l'industrie, c'est quand même dur d'y rentrer. » Et comme à l'époque, c'est des choses que j'ai déjà racontées, j'avais tellement peur qu'on me dise non, que je me dis « Je ne vais surtout pas postuler dans l'industrie. » Le rejet, ce n'était pas possible à l'époque. Donc, je suis allée dans le service. Certes, le service pour l'industrie, mais je me dis, à ce moment-là, si je n'avais pas eu ces barrières-là et qu'on ne m'avait pas fait ce portrait un peu « c'est fermé, ça embauche peu, en plus, t'es une nana, machin » , je serais peut-être responsable de prod aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Et tu disais que toi, on a pu te dire que c'était difficile d'y rentrer, etc. Moi, venant du monde du marketing, communication, etc. et on fait une école de commerce dans ce domaine-là, c'était plutôt les rares fois où on entendait parler de « Oh là là, monde du B2B, on va se faire chier, quoi. » Alors qu'il y a tellement plus de possibilités de s'éclater à faire du marketing ou de la com. dans le monde industriel et dans le B2B de manière générale que d'aller bosser pour la dernière marque de fringues à la mode ou la dernière marque de cosmétiques où tout le monde fait la même chose. Finalement, c'est des hyper codifiés aussi, mine de rien. Et là, il y a possibilité de tenter des choses. Moi, je trouve en tout cas que c'est beaucoup plus satisfaisant et une beaucoup plus belle aventure que dans des secteurs qui sont déjà... ultra labouré par toutes les agences de com de marketing, etc.

  • Speaker #0

    Tu me fais une transition absolument parfaite. Parce que toi qui nous écoutes, je suis sûre que tu es déjà d'accord avec le message d'Emily, que l'industrie a tout pour recréer un nouvel imaginaire positif. Par contre, même si tu en es convaincu, je pense que ton message, il a parfois du mal à passer. Tu t'exprimes, tu t'exprimes, mais ça ne dépasse pas ton cercle proche. Tu ne touches pas autant de personnes que tu le souhaiterais. Mais ne t'inquiète pas, j'ai la solution pour toi. Cet épisode t'est offert par Les Infustriels. Alors si t'as suivi le début de l'épisode, tu dois déjà savoir ce que c'est, mais pour ceux qui dorment au fond, je répète. Les Infustriels, c'est un collectif qui offre des actions concrètes pour redorer l'image de l'industrie. Ils fédèrent les énergies et ils amplifient les initiatives pour leur donner plus d'impact. Tout ça dans l'industrie, évidemment. Concrètement, ça veut dire quoi ? Co-créer ta ligne éditoriale, animer tes prises de parole au bon moment, produire du contenu impactant et amplifier tout ça grâce à la puissance des réseaux sociaux. Tu organises un salon, tu veux ouvrir les portes de ton entreprise, et surtout, tu veux remettre l'industrie au centre du village. Avec les Influxtriels, ton message ne reste pas dans un coin. Ils voyagent, ils touchent, ils inspirent. Enfin, sauf si t'en as jamais parlé, parce que le collectif ne lit pas encore dans les pensées. Alors si tu veux que ton message dépasse ton cercle habituel, fais appel aux Influxtriels. Tu peux les contacter sur www.les-influxtriels.com Et bien évidemment, je te mets le lien dans la description. Dans tous les cas, on l'a vu, il y a encore des barrières à faire tomber. ça tombe bien, on va s'y mettre tout de suite et je te propose la séquence mythe ou réalité je te surprendrais pas si je te disais que la mission des industriels c'est un peu de se battre contre les mythes de l'industrie, donc là je vais t'en proposer 5, le but c'est que tu me dises si c'est mythe ou réalité, donc tu me dis 1% 100% c'est totalement vrai 0% on est sur un mythe et bien sûr tu peux pas lâcher C'est clair pour toi ? On est prêts ? L'industrie, c'est mieux si ça reste caché.

  • Speaker #1

    50%. Ça commence bien, déjà. La Suisse, je ne veux pas me positionner. Non, j'aurais tendance à dire que c'est un mythe, quand même. Il faut, au contraire, montrer l'industrie, il faut ouvrir les usines, mais par contre, évidemment, il y a des sujets de confidentialité par moment, donc c'est pas toujours possible, d'où mon 50%. Hum...

  • Speaker #0

    Mais voilà, souvent, c'est effectivement des faux problèmes que l'on se crée ou en tout cas, on les amplifie. Il y a toujours possibilité de montrer les choses, de trouver des astuces, etc. Donc, si je devais choisir entre 0 et 100, je dirais 0.

  • Speaker #1

    Non, mais tu as le droit de pas nacher, pas de souci. On va dire que tout n'est pas montrable, mais tu penses que dans chaque industrie, il y a une part de montrable quand même.

  • Speaker #0

    Oui, quand même, oui.

  • Speaker #1

    Ça marche. Ça ne concerne que les hommes.

  • Speaker #0

    Non, et il y a plein d'associations autres, il y a des rôles modèles qui émergent tu as invité Manon Cuirat il y a peu de temps donc voilà je pense que c'est un très beau rôle modèle il faut absolument feminiser l'industrie et les femmes ont toutes leurs places dans l'industrie, peu importe les métiers clairement aujourd'hui il n'y a plus d'excuses je ne sais pas s'il y en avait avant mais en tout cas il n'y a aucune raison qu'une femme ne puisse pas aller bosser dans l'industrie

  • Speaker #1

    Et puis dans le collectif des industriels, on en a un paquet aussi. C'est clair, c'est clair.

  • Speaker #0

    Je pense que leurs noms pourront défiler à l'écran.

  • Speaker #1

    Ça marche. On fera ça. C'est sale, bruyant et ça sent mauvais ?

  • Speaker #0

    30%. Je dirais 30%. Il y a évidemment des secteurs industriels qui sont sales, qui sont bruyants, qui sentent mauvais. J'en ai peu connu, mais ça doit arriver aussi. Il ne faut pas dire que l'industrie, c'est tout beau, tout rose et on peut manger par terre. Ça serait mentir et en plus de ça, ça serait porter préjudice à bon nombre de boîtes industrielles. Tu le disais tout à l'heure, on parlait du meilleur pâtissier, des choses comme ça. Oui, l'industrie, ça reste quand même des métiers qui sont aussi difficiles, qui ne sont pas toujours dans des conditions... Hyper comfy, je mets mes petites pantoufles, j'ai mon siège ergonomique. Non, n'exagérons rien. Mais par contre, ça a quand même beaucoup changé. Il y a de plus en plus d'efforts qui sont faits pour automatiser, robotiser et réduire les TMS. Il y a des efforts qui sont faits pour le bien-être dans la boîte, avec des moments de cohésion, des choses comme ça. donc c'est... C'est pas un mythe, et je pense que ça continuera à exister, parce qu'on est dans un métier où il faut mettre les mains dans le cambouis, donc à un moment donné, voilà. Mais c'est pas pour ça qu'il ne faut pas y aller, parce qu'à côté de ça, le sens qu'on y trouve, et la fierté de faire quelque chose de ses mains, de son cerveau, peu importe, l'ambiance, la cohésion d'équipe qu'on peut y trouver, ça n'a pas de prix.

  • Speaker #1

    Et puis t'as parlé des robots, on a aussi des moyens de se protéger du bruit, donc aujourd'hui, on est quand même beaucoup plus conscients. des risques de l'industrie et on fait en sorte que ce soit moins impactant pour l'humain. Les odeurs, c'est assez subjectif en fonction des personnes. Il y a des choses que tu aimes que tu n'aimes pas. Il y en a qui aiment l'odeur du métal, d'autres pas. On n'a plus besoin d'industrie en France ?

  • Speaker #0

    Ah là là ! Non, non, non ! Zéro pour l'an ! Zéro pour l'an ! Bien sûr qu'on a besoin d'industrie en France. Je pense que...

  • Speaker #1

    Ça n'a quand même pas été le message il n'y a pas si longtemps.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. Et sincèrement, moi, pendant ces années-là, j'étais beaucoup plus jeune. Ça m'a jamais... Je me suis jamais posé la question, en fait. Je pense que c'était absolument pas un sujet de société. Et puis j'étais probablement trop jeune pour y prêter attention, tout simplement. Mais on l'a vu pendant la pandémie, et ça se renforce encore aujourd'hui avec le contexte géopolitique, les tensions sur les matières premières, etc. il faut qu'on reste souverain sur quand même pas mal de choses. On est en train de se faire dépasser par pas mal de pays qui prennent le lead parce qu'on a gentiment délocalisé. Et voilà, je jette la bière à personne. Je n'ai pas le niveau suffisant pour pouvoir juger de décisions politiques qui ont été particulièrement impactantes pour notre pays. mais qui sont inspirés de nos savoir-faire. On ne peut pas être... qu'un pays de matière grise. À un moment donné, il faut aussi qu'on puisse continuer à produire sur notre sol, à pouvoir innover, à pouvoir concrétiser ce qu'on a dans la tête. C'est tout bête, mais bien sûr qu'on a besoin d'industrie en France. Et d'autant que l'industrie a énormément de bienfaits. Je pense que je suis vraiment convaincue... On met trip que l'industrie, elle réduit les fractures sociales aussi. Il y a un mélange des publics, des fonctions, de tout ce que l'on veut au sein d'une boîte industrielle qui a assez peu ailleurs, à mon sens. Dans le monde des services, on va souvent retrouver...

  • Speaker #1

    Un entre-soi.

  • Speaker #0

    Voilà, un certain entre-soi. Et l'industrie a aussi cette vertu-là, à mon sens. Et là, on en a bien besoin.

  • Speaker #1

    De nouveaux services militaires, en fait.

  • Speaker #0

    Le service industriel.

  • Speaker #1

    Quand mon père en parle, c'est un des trucs dont il se souvient du service militaire, c'est justement cette mixité, cette rencontre de gens que tu n'aurais jamais rencontré avant. Je retrouve ce discours-là quand tu parles d'industrie. C'est intéressant. Communiquer sur l'industrie, c'est peine perdue ?

  • Speaker #0

    Oui. Arrêtez tout de suite. Évidemment que non ! Bien sûr, communiquons sur l'industrie. J'en parlais tout à l'heure. Il y a toujours des... une vigilance à avoir sur certains sujets, etc. pour des questions de confidentialité notamment. Mais il y a tellement de choses à dire, il y a tellement de choses à montrer.

  • Speaker #1

    Vous serez surpris de voir comment ça intéresse les gens.

  • Speaker #0

    Mais clairement, quand on voit des boîtes d'assurance qui sont capables de nous, tu ferais un bip, faire chier, nous emmerder avec des messages dans la banque, dans l'assurance, clairement, ce n'est pas des métiers qui sont passionnants. L'industrie est mille fois plus passionnante. Et on communique mille fois moins. Perde ! L'équation est vite faite. Ça n'a aucun rapport, ce que je dis. La question est vite répandue.

  • Speaker #1

    J'insiste un peu, pardon. Bon, merci. Je crois que tu t'es bien donnée dans la défense de l'industrie et de son image. On va pouvoir passer à une section où tu vas pouvoir te la péter un petit peu et raconter tes fiertés de présidente des industriels. Ça se passe tout de suite dans La Fierté du Patron. Et si d'ailleurs, si vous avez d'autres idées de mythes que l'on pourra dézinguer dans d'autres épisodes, n'hésitez pas à nous les dire en commentaire parce que ça me servira de matière pour aller cuisiner mes futurs invités. Avant de te lancer, avant de te laisser le champ libre pour nous parler de ta fierté, nous raconter les belles victoires du collectif, on va juste redescendre un petit peu et tu vas commencer par nous raconter une belle galère parce que les plus belles fleurs poussent dans la boue. Donc avant de t'élever, on va quand même parler galère. C'est quoi la plus grosse galère que tu as connue depuis le lancement des infrastructures ?

  • Speaker #0

    Pour le coup, je ne pense pas qu'il y ait eu une galère, mais c'est en mode galère un peu tout le temps parce qu'on est une asso, donc il faut se financer. Ce n'est pas simple de financer une campagne de dons. Non, mais ce n'est pas simple, effectivement. On a tous nos activités à côté, donc on fait ça en pur bénévolat. Et moi, ma principale galère, effectivement, c'est de faire rentrer ça dans mon quotidien qui est déjà chargé et de continuer à faire vivre l'association et à essayer de mener à bien nos ambitions, parce que des ambitions, on en a plein. Des idées, on en a plein. Sauf qu'il faut réussir à coordonner tout ça. Après, heureusement, on a plein de gens qui sont hyper motivés. Du coup, la galère, en vrai, quand t'as des bons copains de galère, la galère, elle semble pas si galère. Mais non, c'est le fait de faire vivre l'assaut et la faire se développer qui est quand même un combat du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Maintenant que t'as bien posé les obstacles, je pense qu'on a validé que tu étais une super-héroïne de l'industrie. Tu vas pouvoir te la péter. C'est quoi ton gros moment de fierté ? Le moment où tu t'es dit, putain, ça valait le coup.

  • Speaker #0

    Pour les industriels. Alors pour le coup, je pense que c'est les premières réunions en présentiel qu'on a pu faire en se disant bon voilà, on s'était tous réunis sur Global Industrie, l'idée a émergé à ce moment-là mais bon, après on se dit ok, à ce moment-là on était tous dans l'euphorie du truc. tous présents sur Global pour des raisons business autres. Bon, ok, maintenant, on veut réunir de nouveau ces gens-là, mais spécifiquement pour parler des industriels et de voir qu'il y avait presque 40 personnes qui ont fait le déplacement plusieurs fois pour discuter un peu de... Ouais, clairement, je veux en être. Ok, on pourrait faire ci, on pourrait faire ça. Là, t'es gonflé à bloc et tu te dis qu'il y a un truc à faire, c'est top. C'est plus ça. C'était peut-être pas des fiertés, mais en tout cas, ça a été des moments de boost énormes.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas une fierté ou un truc qui a déjà été fait qui ressort du lot ?

  • Speaker #0

    Non, après, effectivement, les fiertés, c'est quand on est capable de se mobiliser pour des campagnes, d'aller au WorldSkills. Là, on a plein de partenariats qui sont en train de se construire, de se consolider. Avec des chouettes initiatives, je pense à Fort Industrie, c'est la convention signée, donc je peux y aller. Et de toute façon, déjà l'année dernière, on avait fait en sorte de soutenir au maximum l'outil. Donc c'est quand on peut se mettre au service d'eux, parce que c'est vraiment ça l'objectif du collectif, c'est se mettre au service d'eux et de voir que ça crée de l'impact, ça maximise la visibilité et que ça donne des idées à d'autres. donc c'est C'est ce genre de fierté. Et quand je vois des industriels sur les grandes scènes de Big, ce n'est pas grâce au collectif, c'est grâce à leur profil par ailleurs.

  • Speaker #1

    Je me dis que nous, on a des gens comme ça dans le collectif. Ça a de la gueule. Ça, c'est cool. Ça, c'est vraiment cool.

  • Speaker #0

    Là-dessus, je suis fière de voir que tous ces gens-là ont aussi envie de donner leur temps pour se réunir et maximiser l'impact de certains messages. Même dans leur quotidien ultra chargé, ils arrivent à trouver ce temps-là.

  • Speaker #1

    ça ouais je trouve que ça a de la gueule parce que je n'ai pas pu y assister en direct au discours de Philippe Mario sur la scène du Big mais je l'ai réécouté après on est pile dans le message vraiment à écouter une belle boîte aussi qui promeut bien l'industrie très cool Emilie je te laissais respirer un petit peu on s'est félicité, tout est beau, tout est rose mais maintenant c'est l'heure de passer sur le grill C'est la séance qui gratte un peu, je te mens pas, c'est les questions qui sont moins agréables et j'ai absolument pas prévu de joker.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    ça mérite d'être honnête. Alors première question, présider une asso pour la promotion de l'industrie quand on dirige un cabinet de marketing industriel, est-ce que c'est pas un plan marketing déguisé ?

  • Speaker #0

    Franchement j'aurais bien aimé, malheureusement... Je crois que je n'ai pas toujours les bons talents commerciaux. Non, c'est clair et net, nous ne voilons pas la face, que ça contribue à faire connaître le cabinet Miti aussi, même si très souvent sur les événements, les gens ne me connaissent que pour les industriels, ils ne me savent même pas. que j'ai une boîte par ailleurs, ils pensent que je fais que ça de mon quotidien.

  • Speaker #1

    Et rapidement, quand tu commences à bosser pour les industriels, ils me disent « mais tu fais ça à plein temps ! » Oui, ben oui, ça paye les factures, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc voilà, donc au final, non, c'est pas un... C'est plus... Pas au détriment de ma boîte, mais c'est plus au contraire mon associé qui vient me dire « Hé, je te rappelle qu'on a une entreprise, donc les industriels, c'est bien, mais... » Donc voilà, non, non, je plaisante, mais à la base, c'était pas du tout pour ça, en tout cas.

  • Speaker #1

    Et dans tes clients actuels, il n'y en a pas que tu te transformes en industriel ? Maintenant que vous communiquez, vous voulez pas devenir industriel ?

  • Speaker #0

    Il y en a plein pour qui j'ai beaucoup d'espoir. Oui, mais pas encore.

  • Speaker #1

    Tu les travailles ?

  • Speaker #0

    Voilà, je les travaille parce qu'après, vu qu'on a quand même cette... Dans les critères, entre guillemets, des industriels, c'est que tu prends la parole en tant qu'individu, tu as une communauté déjà plus ou moins créée, etc. Et moi, les clients qui viennent me voir, c'est souvent... des gens qui n'ont pas le temps ou au contraire qui veulent se faire aider, etc. Donc, il faut qu'ils prennent le pli. Mais oui, il y en a d'autres qui sont quasiment,

  • Speaker #1

    oui. C'est bon à savoir, ça va nous donner des forces vives. Est-ce que les infrastructures, ça ne risque pas de rester une bulle LinkedIn ? Parce qu'on parle de réseaux sociaux, mais pour l'instant, soyons honnêtes.

  • Speaker #0

    Clairement. Non, non, clairement, c'est un des gros sujets. que l'on a en interne et sur lequel on se fait pas mal challenger. Et c'est complètement justifié. On a bien conscience, je pense, tous les uns et les autres, que c'est notre principale limite aujourd'hui. On veut rendre l'industrie plus visible sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas en restant sur LinkedIn qu'on va aller séduire les jeunes générations. Mais par contre, ça demande de déployer encore. des gros efforts supplémentaires parce que les codes entre les réseaux sociaux plus B2C type Insta, TikTok et tout ce qui s'ensuit ne sont pas du tout les mêmes que sur LinkedIn. Il faut avoir une DA spécifique, etc. On ira. On sait qu'il faut qu'on y aille. Mais il faut qu'on trouve des gens qui nous financent.

  • Speaker #1

    Des gens qui s'affairent aussi.

  • Speaker #0

    Des gens qui s'affairent aussi, clairement. Donc oui, non, il ne faudra pas que ça reste une bulle LinkedIn, c'est certain.

  • Speaker #1

    Après, c'est comme dans toutes les boîtes. On a commencé par une cible. La première, c'était quand même plus celle où il y avait un trou. On en a parlé, on n'a pas parlé dans l'épisode, mais les parents d'élèves qui, eux, sont sur LinkedIn. Il y a déjà des associations qui s'adressent aux plus jeunes. Il y a déjà des associations qui s'adressent aux industriels. On a pris ce positionnement-là. Bien sûr, la vocation, c'est de s'éteindre, mais un pas après l'autre.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je pense qu'il vaut mieux... qu'on se rôde, qu'on se structure sur ce que l'on sait bien faire. Et après, on ira s'étendre. Et peut-être qu'on s'étendra en s'associant, effectivement, à d'autres qui le font déjà très bien. Et que nous, les membres des industriels actuels, on n'aura jamais vocation à aller sur Insta ou quoi que ce soit. On verra. Mais en tout cas, c'est des médias sociaux qu'il faut toucher d'une manière ou d'une autre. Bien sûr. Avec nous... Ouuuuh !

  • Speaker #1

    ou en partenariat, mais en tout cas d'offrir un écosystème global. Ça marche. L'image de l'industrie, elle doit changer dans toutes les strates de la société, à tous les âges. Ce n'est pas un peu ambitieux comme programme ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est ambitieux, c'est certain. Et si on n'a pas d'ambition, on ne va pas bien loin. Et pour le coup, on n'oeuvre pas tout seul. Et je pense que là-dessus, on est très humble aussi au sein du collectif. On n'est qu'un tout petit maillon. qu'une toute petite pierre à l'édifice. On a tous des communautés digitales qui font que ça fait caisse de résonance et on veut les utiliser à bon escient via les actions qu'on peut mettre en place avec l'association Les Influxtriels. Évidemment, on ne fera pas tout tout seul et heureusement. C'est pour ça qu'on est aussi dans une logique de se mettre au service d'eux parce qu'il y a des organisations diverses et variées qui vont... mettre en place des initiatives, mais qui peuvent être moins bonnes communicantes. Et c'est là que nous, on vient justement mettre notre pierre à l'édifice. Donc oui, c'est ambitieux, mais finalement, c'est une démarche qui concerne de plus en plus de monde, je pense. Ça bouge quand même, même s'il y a des signaux qui ne sont pas toujours très positifs. Mais on sent qu'aujourd'hui, c'est un sujet dont tout le monde parle quand même. Donc, il faut en parler encore plus. Mais voilà, soyons ambitieux.

  • Speaker #1

    Soyons ambitieux, ça me va. C'est quoi le projet que tu n'oses pas t'avouer par manque de temps ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est pas que j'ose pas me l'avouer. C'est que je me dis, non mais n'importe quoi, ça n'arrivera jamais. Si je me dis, si un jour je ne fais plus de marketing industriel, peut-être que j'aimerais bien reprendre une boîte industrielle. Je me dis, en fait, oui, voilà, là, je... Je suis quand même assez régulièrement chez les clients, etc. Donc l'industrie, je la vis, mais je la vis partiellement. Soyons honnêtes, il y en a suffisamment pour me le rappeler. Non, je ne suis pas une industrielle à la tête d'une entreprise industrielle ou responsable de maintenance ou de prod, etc. Je ne suis qu'une vulgaire marketeuse au service de l'industrie. Mais non, ça, c'est me dire passer de... de l'autre côté de la barrière et pouvoir mener un vrai projet indus, ça me plairait bien, je crois. Mais bon, je me laisse encore quelques années.

  • Speaker #1

    Surtout que c'est des opportunités qui vont arriver. Il y en a pas mal à reprendre. Ce n'est pas irréaliste, mais je comprends. Pour l'instant,

  • Speaker #0

    je ne me sens pas totalement prête.

  • Speaker #1

    C'est quoi l'ambition des Influestriels à 5 ans ?

  • Speaker #0

    Waouh, 5 ans ! C'est hyper long ! Si je devais me projeter dans un idéal, ce serait qu'effectivement, on ait pu amplifier la caisse de résonance sur d'autres médias sociaux, comme LinkedIn déjà, qu'on puisse avoir des petits collectifs territoriaux pour se mettre aussi au service d'initiatives locales, où là, c'est compliqué aujourd'hui pour nous, même si ça peut arriver. qu'on se mette au service d'un événement dans la Creuse, ou notre département autre que la Creuse, il n'y a que la Creuse qui me vient. Bonjour les Creusois ! Parce qu'on est une soixantaine aujourd'hui, donc à un moment donné, il faut aussi qu'on choisisse nos combats, entre guillemets. Et l'industrie, elle se vit dans les territoires. Et aujourd'hui, au sein du collectif, on ne représente pas tous les territoires, la façon dont ça s'est fait au début. Donc voilà, d'avoir des petits clubs locaux, ça serait chouette. Et puis du coup, être quelques centaines, quoi. Avec une caisse de résonance qui serait d'autant plus importante. Et peut-être que finalement, l'objectif ultime, ce serait qu'on n'ait plus besoin des industriels. Qu'en fait, on parle déjà tellement d'industrie qu'on serait devenus inutiles.

  • Speaker #1

    C'est comme l'application de rencontre qui est conçue pour être supprimée.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Un collectif jetable. Dans 5 ans, ça me paraît un peu... Je pense que 5 ans, c'est court, mais c'est un bel objectif.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ça me va. L'émission touche à sa fin. Ça va être l'heure de répondre aux questions signatures.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc mes questions signatures, c'est juste trois petites questions toutes simples. Ça me permet de comparer mes invités, de les noter, de les classer.

  • Speaker #0

    Waouh !

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    J'ai la pression.

  • Speaker #1

    Je sens que tu es la deuxième à passer, donc tu as déjà une comparaison possible. Ton pire souvenir lié au numérique, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Hmm... Pire souvenir lié au numérique ? Je crois que c'est l'arrivée des IA génératives. C'est un peu con, c'est très paradoxal, parce qu'évidemment dans le market, on les utilise énormément. Mais il a fallu s'approprier les outils et faire comprendre que non, ce n'est pas parce que l'IA pouvait répondre que... Nous, derrière, il ne fallait pas qu'on intervienne. Donc, en fait, ça a été compliqué de savoir à quel bon moment l'utiliser en interne dans notre métier, etc. Dire non. Là, d'abord, aux plus juniors, par exemple, on a, nous, la chance que ce soit hyper bien passé. Effectivement, c'est plus des tests qu'on faisait entre nous. Oui, bon, là, OK, laisse tomber, ça ne marchera pas. Ça marchera peut-être dans six mois. Mais ça a été toute cette appropriation où on se rend compte aussi que les gens comptent beaucoup trop dessus, je trouve. Et effectivement, on est en train de lisser un mode de pensée, une créativité. Donc, ce n'est pas un pire souvenir, mis à part quelques allers-retours, parfois avec soit des confrères, soit des collabs. enlève les majuscules partout on voit que ça te charge les bêtises cette période là a été assez courte critique critique toutes les deux phrases là c'est plus de me dire mais moi la première il y a des trucs sur lesquels j'arrive plus à m'en passer pour faire un compte rendu de réunion quand t'as la transcript avec ton petit moteur IA et que tu te dis mais minute comment je faisais avant donc C'est plutôt un point de vigilance que j'ai sur... Ah ouais ? On devient vite mignons.

  • Speaker #1

    J'avais vu un post intéressant là-dessus qui disait que l'IA générative avait tué la loi de Pareto. Je ne sais plus du tout ce qu'il a écrit, je m'en excuse, mais j'avais trouvé ça vachement intéressant parce qu'il disait en fait maintenant les 80% qu'on disait de faire avant parce que les 20% c'était du perfectionnisme, c'était pas utile, aujourd'hui l'IA elle le fait pour toi. Donc tu vas devoir aller cravacher sur les 20% que tu ne voulais pas faire avant. Et ça c'est...

  • Speaker #0

    Et en même temps, c'est là où c'est très paradoxal, c'est qu'effectivement, ça oblige, comme tu dis, à être encore meilleur. Parce qu'aujourd'hui, nous, dans nos métiers, par exemple, on rédige beaucoup. Rédiger un article sur tel sujet, un article qui soit de qualité médium, on va dire, tout le monde peut le faire. Donc nous, ça nous oblige à être encore plus créatifs. aller chercher des sujets encore plus pointus, etc. Donc c'est très paradoxal. D'un côté, ça nous rend un peu feignants sur certains trucs, et d'un côté, ça te pousse vers l'excellence. Donc voilà, c'est effectivement pas du tout la réponse adéquate à la question, puisque ce n'est pas mon pire souvenir.

  • Speaker #1

    C'est ça dont je voulais parler. Non, mais je comprends. Ça a été un gros changement, et tu ne l'as pas forcément bien vécu au départ. C'est sympa. Qu'est-ce que tu dirais à Émilie la veille de la... Première discussion autour des infrastructures ?

  • Speaker #0

    Si tu savais ce que ça allait devenir... Non, clairement, en plus j'étais hyper stressée. Parce que vraiment, pour moi, le... Le moment de la création, ça a été cette réunion sur Global Industry. J'étais à côté d'Aurélien Goyer et Olivier Luancy, où j'étais là, genre, méga respect, je me sentais toute petite, d'autant que j'étais déjà pas très grande. Et j'étais, je me disais, mais comment ça se fait que je me retrouve à prendre la parole avec eux, genre... Et du coup, j'étais hyper stressée, et en fait... À force de les connaître, ils m'ont dit « mais si, t'as place, on va faire ça ensemble et ça va être chouette » . Du coup, ils m'ont beaucoup soutenue, ils m'ont beaucoup rassurée aussi sur le fait que j'avais ma légitimité. Je pense qu'effectivement, je n'aurais jamais imaginé qu'aujourd'hui, on aurait créé une asso, qu'on serait une soixantaine à se coordonner, à échanger et à discuter comme des potes sur un groupe WhatsApp. donc ouais je pense qu'effectivement ça sera ça que je dirais super,

  • Speaker #1

    et si tu étais ministre de l'industrie ça serait quoi ta première mesure ?

  • Speaker #0

    oh my god,

  • Speaker #1

    ne me nommez jamais ministre de l'industrie en ce moment c'est les chasses musicales donc hum bonne question non là franchement tu veux utiliser ton joker, tu l'as pas encore utilisé j'utilise mon joker Je ne l'avais pas autorisé pour les questions grilles, mais celle-là, je te l'accorde.

  • Speaker #0

    Non, elle est dure, cette question. Parce qu'il y a tellement de choses sérieuses à dire que je ne vais pas réussir à te dire. Donc, je vais dire une connerie et ça va être nul. Je préfère ne pas répondre.

  • Speaker #1

    Ça marche. On arrive vraiment à la fin de l'épisode maintenant. Si nos auditeurs, nos téléspectateurs d'ailleurs,

  • Speaker #0

    nos... Nos youtubeurs spectateurs.

  • Speaker #1

    Ne devez retenir qu'une seule chose, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Ce serait, si vous ne connaissez pas beaucoup l'industrie, en écoutant ce podcast, je pense que vous êtes déjà un minimum intéressé. En tout cas, si vous ne connaissez pas suffisamment l'industrie, intéressez-vous à ce merveilleux secteur. Et si vous connaissez bien l'industrie, et que vous n'avez pas l'habitude d'en parler dans vos cercles, partager des infos sur vos socials médias, etc. sur vos médias sociaux, d'ailleurs, c'est rien que je dis en anglais, faites-le, parce que ce déficit d'images, il faut vraiment qu'on arrive à le combler. Il y a énormément d'enjeux autour de ça, que ce soit recrutement, que ce soit souveraineté, que ce soit, effectivement, à mon sens, réduire la fracture sociale, enfin bref, l'industrie a énormément de vertus. Donc, participez avec nous, contribuez, il ne suffit pas de grand-chose pour donner envie à... votre cousin, votre cousine, votre frère, votre soeur, peu importe, d'aller bosser dans l'industrie.

  • Speaker #1

    Super. Comment est-ce qu'on suit ou on rejoint les Influxtriels ?

  • Speaker #0

    Alors, on suit les Influxtriels en s'abonnant à tous les comptes des membres du collectif avec un annuaire que nous n'avons pas encore.

  • Speaker #1

    Mais qui en a ?

  • Speaker #0

    On suit les Influxtriels sur LinkedIn notamment et vu qu'on est un collectif d'individus, il y a tous les profils. Des membres du collectif à aller suivre. Et puis évidemment, il y a la page LinkedIn des Influencers. On a un petit site aussi. Et pour nous rejoindre, c'est un petit message sur la page LinkedIn directement via le formulaire de contact sur le site web. Et après, on prend contact et c'est très simple.

  • Speaker #1

    C'est ça. On vous met tout ça en description de toute façon. Et puis n'hésitez pas, on a toujours besoin de bras en plus. Oui,

  • Speaker #0

    clairement.

  • Speaker #1

    Comme Emilia dit, on n'est pas représentés sur tous les territoires. Donc on a besoin de force vive.

  • Speaker #0

    Tout à fait, de bras et de voix.

  • Speaker #1

    C'était le deuxième épisode de ce talk hors du commun sur l'industrie qui met en valeur les héros et héroïnes de l'industrie. À l'écran d'ailleurs s'affiche le premier épisode que je vous invite à regarder avec Manon Cuillera si vous l'avez raté. C'est vraiment la prochaine chose que vous pouvez faire dans votre journée. Il n'y a pas d'alternative possible. Et puis le suivant, il arrive le mois prochain. Pour ne pas le rater, surtout abonnez-vous. L'industrie est belle, il y a de la place pour des carrières formidables. Quelles que soient vos idées reçues, je suis à peu près sûre qu'on leur a tordu le cou aujourd'hui. A très vite et d'ici là, n'oubliez pas d'oser l'efficacité.

  • Speaker #0

    Merci Perrine !

Chapters

  • Teaser

    00:00

  • Bienvenue dans Oser l'Efficacité

    00:50

  • I need a hero - Emilie Le Douaron

    01:34

  • C'est classe ou ça casse

    08:53

  • Top Chef de l'industrie

    20:20

  • Les influstriels

    27:18

  • Mythe ou réalité

    28:48

  • La fierté du patron

    36:58

  • Le grill

    41:50

  • Questions signature

    50:29

  • Le mot de la fin d'Emilie Le Douaron

    56:07

  • Suivre Les Influstriels

    57:17

Description

Inspiration - Les Influstriels : un collectif pour l'industrie française


📌 Dans cet épisode, découvre :

  • Comment Les Influstriels sont passés d’une bande de passionnés à un collectif structuré qui défend l’industrie française au quotidien

  • En quoi ce collectif peut t’aider à rendre ton usine attractive

  • Pourquoi l’industrie souffre encore d’une mauvaise image et comment Les Influstriels s’attaquent à ce déficit d’image

  • Les coulisses d’un mandat de présidente d’une asso

  • WorldSkills, “Top Chef” de l’industrie, Global Industrie : ces terrains de jeu pour raconter une industrie moderne, mixte et inspirante


🎯 À écouter si :

  • Tu es dirigeant·e de PME/PMI ou responsable de site et tu veux attirer plus de talents dans ton usine sans raconter de bullshit

  • Tu bosses déjà dans l’industrie et tu te dis : “Si les gens voyaient ce qu’on fait vraiment, ils changeraient d’avis”

  • Tu gères la communication, le marketing industriel ou la marque employeur et tu veux parler de ton usine autrement que via des brochures corporate

  • Tu veux passer de LinkedIn à un vrai mouvement qui touche les jeunes, les parents, les écoles, les territoires

  • Tu crois qu’on peut aimer l’industrie, rire, faire des memes, tout en parlant souveraineté, réindustrialisation et mixité


👉 Découvre plus ici :


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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parce que les plus belles fleurs poussent dans la boue.

  • Speaker #1

    Waouh !

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que les influstriels, ça risque pas de rester une bulle LinkedIn ?

  • Speaker #2

    J'adore, c'est terrible.

  • Speaker #1

    Après, heureusement, on a plein de gens qui sont hyper motivés. Et du coup, la galère, en vrai, quand t'as des bons copains de galère, la galère, elle semble pas si galère. T'es gonflé à bloc et tu te dis, ouais, non, mais il y a un truc à faire. Là, c'est top, quoi. En tout cas, il n'y a aucune raison qu'une femme ne puisse pas aller bosser dans l'industrie. L'ambiance, la cohésion d'équipe qu'on peut y trouver, ça n'a pas de prix. L'industrie a quand même souffert d'une mauvaise image. Ah là là, non, non, non. Mais il y a tellement de choses à dire. il y a tellement de choses à montrer oh my god c'est un secteur qui a Le pour vivre heureux, vivons cachés, ça m'a un peu pris de court parce que c'est né de façon complètement spontanée. Il y a plein de gens qui se disaient, mais oui, moi, c'est mon quotidien et c'est génial et j'ai envie que les gens changent de perception.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Oser l'efficacité, le talk qui met à l'honneur les héroïnes et les héros de l'industrie. Pardon, je me suis trompée de délire. OK, on est dans le talk qui met à l'honneur les héros et héroïnes de l'industrie. Et aujourd'hui, je reçois Émilie Le Douaron. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est la dirigeante du cabinet MITI, donc cabinet marketing spécialisé dans l'industrie, mais aussi, et bien évidemment on va en parler aujourd'hui parce que ça fait partie de toi Émilie, mais aujourd'hui je la reçois surtout avec sa casquette de présidente des Influstriels. C'est vraiment de ça dont on va parler aujourd'hui. Je ne vous en dis pas plus parce qu'on va le découvrir au fil de l'épisode, c'est Émilie qui va nous raconter tout ça.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir.

  • Speaker #0

    Alors pour commencer, dis-moi... Comment est-ce que tu es tombée dans l'industrie ? C'est une araignée qui t'a piqué à un moment ou est-ce que t'as toujours baigné dedans ?

  • Speaker #1

    Je suis spider industrie. Non, non. Je n'ai pas toujours baigné dedans parce que j'ai fait le début de ma carrière plutôt dans le monde du numérique, de l'IT, toujours dans le B2B. Par contre, j'ai toujours été assez connectée au monde de l'industrie. Mon papa était cadre de maintenance. dans l'industrie papetière. Donc voilà, les visites à l'usine quand j'étais malade ou pour l'arbre de Noël ou pour X ou YZ- raisons, parce qu'il avait oublié un truc, parce que l'usine n'était pas très loin de la maison. Donc les petits sauts à l'usine, j'en ai fait un paquet. Moi-même, j'ai grandi à Kroll, donc secteur berceau de la microélectronique et de certains très beaux fleurons de la haute d'or aussi. Comme Petzl, j'ai fait quelques étés sur les lignes de prod, d'assemblage, en tant qu'ouvrière pour le coup. Donc voilà, ça a toujours été dans un coin de ma vie, mais j'ai plutôt commencé dans le monde du numérique au départ.

  • Speaker #0

    Ça marche. Et là, maintenant, en créant un cabinet de marketing industriel, tu n'as pas l'impression de lancer une partie du jeu entrepreneuriat en mode complètement hardcore ?

  • Speaker #1

    C'est pas simple, d'autant qu'on a lancé le cabinet avec mon associé en pleine pandémie. On s'est dit mais quelle chouette idée de lancer une boîte quand le pays est à l'arrêt.

  • Speaker #0

    Vraiment pendant ? Vous étiez conscient ? C'est pas vous avez commencé deux mois avant ?

  • Speaker #1

    Je le dis aujourd'hui, il me faisait de fausses attestations pour que je puisse me déplacer. Petite anecdote, petite révélation. Non, non, ouais, c'était un gros pari. mais on... On sentait qu'il y en avait besoin, qu'il y avait une vraie traction marché. Et c'est plutôt arrivé à un très bon moment parce que ça faisait partie des premières années où on commençait à parler fort de réindustrialisation, de renaissance industrielle. Donc pour le moment, plutôt très satisfaite du choix qu'on a pu faire. Et évidemment, comme n'importe quel entrepreneur, ce n'est pas facile tous les jours, mais ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #0

    Donc là maintenant ça fait 5 ans, un peu plus de 5 ans que le cabinet existe, à quel moment en plus de ça tu t'es dit mince il faut un truc pour recréer un nouvel imaginaire autour de l'industrie, il y a un besoin supplémentaire ?

  • Speaker #1

    Alors ça m'est un peu tombé dessus je dois dire, ça n'était pas tout à fait prévu, ma petite roadmap personnelle, mais c'est une vraie chance et effectivement Global Industry 2024, si je ne dis pas de conneries à chaque fois je me trompe dans les années, On a l'occasion de se réunir tout un petit groupe d'individus qui sont passionnés d'industrie, qui prennent la parole sur différents sujets liés à l'industrie, etc. et de se dire tiens mais ça serait chouette qu'on arrive à se coordonner et à maximiser l'impact de certains messages. Et du coup, à chemin faisant, je prends une partie du rôle opérationnel d'exécution pour essayer de coordonner tout ça et de faire vivre cette belle dynamique et ce groupe de personnes avec Aurélien Goyer et Olivier Luancy. Et on voit que la dynamique perdure, que l'engouement est là et qu'effectivement les... Les réactions de l'écosystème sont plutôt hyper positives de dire mais oui, bien sûr, il faut qu'on parle plus d'industrie sur les médias sociaux et pas seulement dans la sphère digitale de manière générale. Il faut qu'il y ait plus d'incarnation, il faut qu'il y ait plus de rôle modèle, etc. Donc voilà, on a créé l'assaut en avril 2025. donc très chouette mais voilà, là forcément maintenant c'est complètement intégré à mon quotidien mais à l'époque ça m'a un peu pris de court parce que c'est né de façon complètement spontanée Mais bon, j'ai plein de gens trop bien qui font ça avec moi, donc c'est un plaisir de le faire.

  • Speaker #0

    Tu sais quoi, t'as oublié ton badge ?

  • Speaker #1

    Oh là là, merci, oui, je suis une très mauvaise élève !

  • Speaker #0

    Tiens,

  • Speaker #1

    madame la présidente !

  • Speaker #0

    Tiens, madame la présidente !

  • Speaker #1

    Hop là, ça y est, comme ça, on ne pourra pas dire que je suis trop mauvaise élève. Merci de me sauver, Pérille.

  • Speaker #0

    Donc on part d'un collectif de personnes qui se réunit pour parler d'industrie. Ça fait plus groupe de potes qu'activité structurée. Et on devient un collectif. C'est quoi le premier pas, du coup, vraiment, qui a fait changer le truc ? C'est la perception de l'écosystème qui est en faveur de ça ou c'est la première étape vers une structuration différente ?

  • Speaker #1

    La première étape vers la structuration différente, je pense effectivement que ce qui s'est dit... Ce qui a fait qu'avec Aurélien et Olivier, on s'est dit, bon là, il faut qu'on passe un step supplémentaire. C'est effectivement sur les réactions de l'écosystème et les sollicitations qu'on recevait les uns et les autres pour dire, mais trop bien, j'ai envie de rejoindre ce collectif. Moi aussi, j'ai envie qu'on parle plus d'industrie et de voir qu'il y avait une souffrance. Le mot est probablement trop fort, mais en tout cas, plein de gens qui se disaient, mais oui, moi, c'est mon quotidien et c'est génial et j'ai envie qu'on... que les gens changent de perception. Donc c'est pour ça aussi qu'on s'était laissé une petite année pour se dire, OK, est-ce qu'il y a l'effet waouh ? Et puis ça retombe. C'est pas retombé. Et quand on s'est dit, bon là, OK, là, il faut qu'on y aille. Donc je pense que c'est une accumulation de sollicitations et de réactions positives qui a fait qu'on en arrive là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Chouette. Du coup, c'est le collectif Les Influxtriels. Je ne sais même pas si on l'avait vraiment nommé depuis qu'on a commencé l'interview. Les Influxtriels, Émilie, tu es la présidente.

  • Speaker #1

    Périne, tu es la secrétaire.

  • Speaker #0

    J'allais y venir, mais merci de me faire mon introduction. Je spoil. Donc depuis officiellement avril 2025, création de la structure. Comment est-ce que tu expliquerais l'activité des Influxtriels à un enfant de 10 ans ?

  • Speaker #1

    Alors un enfant de 10 ans, ils sont déjà plutôt bien connectés. sur les réseaux sociaux. Finalement, c'est beaucoup plus facile d'expliquer les infrastrielles que mon métier par ailleurs. C'est de dire qu'on est plein de gens, plein de personnes très motivées, très passionnées et on a envie de parler d'un sujet particulier sur les réseaux sociaux pour montrer ce que l'on fabrique, pour montrer notre environnement de travail, ce que papa et maman font au quotidien lorsqu'ils vont au boulot. pour montrer que les objets qu'on a tous les jours entre les mains, c'est fait dans les usines à côté de chez nous, ou parfois un petit peu moins à côté de chez nous, mais sur le territoire en France. Donc voilà, c'est trouver des jolis sujets, des jolis cas d'illustration pour montrer que l'industrie, elle peut aussi être sur les médias sociaux. C'est pas très bien expliqué, je dois dire.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que c'est assez clair. En tout cas, je vois que ton discours, il est rodé. pour embarquer aussi des jeunes dans le monde de l'industrie. Mais on va tout de suite vérifier ça dans la séquence Oh my god ! C'est classe ou ça casse ? Alors la séquence c'est classe ou ça casse ? En tout cas pour aujourd'hui, je vais te proposer des trends, des memes, des choses que j'ai revisité sous couvert des industriels, pour pouvoir en parler dans le milieu de l'industrie. Je te les montre et tu me dis si c'est classe. Est-ce que tu es prête à l'utiliser dans la communication des industriels, des industriels, pardon ? Ou est-ce que ça casse et on laisse tout ça au vestiaire ? L'industrie, c'est quand même du sérieux, on ne déconne pas avec ça.

  • Speaker #1

    J'espère que je vais connaître les trends. J'ai peur d'être asbine.

  • Speaker #0

    Alors tu verras qu'il y en a certaines qui sont un peu anciennes parce que je dois bien le reconnaître qu'en le faisant, moi aussi, je vieillis. Et que clairement, TikTok, c'est pas forcément ma cam. Donc il y a des choses un petit peu anciennes, je pense que ça te parlera. Et il y en a une qui est un peu plus récente, on verra. Très bien, très bien. C'était une prise de risque de ma part.

  • Speaker #1

    C'est l'usine d'à côté, ils veulent qu'on parle d'eux, mais ils refusent de communiquer. C'est n'importe quoi. Moi aussi je peux arrêter de faire des efforts Apparemment c'est notre voisin qui voudrait être plus attractif Mais qui veut pas montrer ce qu'il fait

  • Speaker #0

    Allô Non mais allô quoi Tu veux être attractif sans te montrer Allô

  • Speaker #1

    Je sais pas vous me recevez

  • Speaker #0

    Tu veux être attractif sans te montrer C'est comme si je te disais de me raconter un film Alors que tu l'as même pas vu

  • Speaker #1

    J'adore c'est terrible On est sur le bien kitchen Oui Merci. Alors, on garde ou pas ? Je pense que si je veux rester présidente de l'association, je vais devoir dire ça casse. Mais très personnellement, j'adore. Évidemment, ça me rappelle mes années de jeunesse.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tout ça était hyper trendy.

  • Speaker #0

    Je pense que si des jeunes nous regardent, on va être classifiés hockey boomers là. Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Donc, ne serait-ce que pour ne pas être classifiés hockey boomers, je dirais ça casse. Mais je trouve ça extrêmement drôle quand même.

  • Speaker #0

    Très bien, j'entends entre une autre. Là, pour le coup, c'est un même. Alors oui, je ne l'ai pas précisé. Je sais que pour ceux qui nous écoutent en audio, ce n'est peut-être pas la séquence la plus simple, mais ce sera chapitré sur YouTube. Donc, n'hésitez pas à aller voir la vidéo, quitte à ne prendre que cette petite partie. Et vous verrez tous les visuels pour ça sur la vidéo YouTube.

  • Speaker #1

    J'hésite. Je dirais ça casse parce qu'on a trop vu.

  • Speaker #0

    On l'a trop vu.

  • Speaker #1

    et parce que on essaye d'être le plus positif possible dans la façon dont on présente les choses et là il y a un petit côté un peu moralisateur dans ce même là mais bon voilà, moi après il n'y a pas grand chose qui me choque donc heureusement j'ai un collectif de gens qui me disent des fois, Emilie, non calme-toi mais ouais non c'est pas celui que je retiendrai Merci.

  • Speaker #0

    Ça marche. Bon, je pense que le deuxième et le troisième, du coup, tu vas me dire un petit peu la même chose, mais bon, c'est un peu plus décalé, donc peut-être que ça va passer cette fois-ci. On verra.

  • Speaker #1

    Salut à toi. Alors si aujourd'hui je me permets de te contacter, c'est pour une raison très simple.

  • Speaker #0

    Savais-tu que seulement 11% des gens recommanderaient à leurs proches de travailler dans l'industrie ? Si ça te paraît intolérable,

  • Speaker #1

    il faut que tu te poses les bonnes questions. Est-ce que tu préfères ?

  • Speaker #0

    taire et laisser les autres parler pour toi, à changer les choses avec moi en sortant du silence et pouvoir créer un imaginaire positif autour de l'industrie.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que la question est vite répondue. Alors, soit tu me suis,

  • Speaker #0

    soit tu restes dans ton coin à te plaindre que personne ne comprend ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Tu as un vrai talent de doublage.

  • Speaker #0

    On me l'a déjà dit en plus dans les podcasts de cet été qu'il fallait que je fasse du doublage. Peut-être me reconvertir. Ça fait le cinquième business potentiel que vous me sortez depuis le début de la journée. Très bien.

  • Speaker #1

    Là, on est sur Périne. Super slasheuse. non ça casse ne serait-ce que pour la vidéo d'origine je ne peux pas valider mais encore une fois ça me fait beaucoup rire c'est le côté décalé mais je comprends que au niveau de la non non oui là je il y a trop de choses véhiculées sur lesquelles je ne peux pas déjà le sacrifice de cette coupe de champagne

  • Speaker #0

    je ne suis pas d'accord les pauvres vélos tout ça on cautionne pas à partir du moment où ça existe ça peut être réutilisé mais bon je comprends et le dernier alors là c'est une traîne plus récente j'espère que ça va te parler quand même

  • Speaker #3

    Musique Non je connais pas la traîne

  • Speaker #1

    mon dieu je suis has-been c'est quoi la traîne ?

  • Speaker #0

    alors c'est une chanson qui a été beaucoup réutilisée c'est une nana qui dit bonjour je suis ravie de te rencontrer tu m'as été recommandée par des gens est-ce que c'est illégal ? oui ça a l'air illégal et en gros ça a été réutilisé absolument partout pour des tas de trucs et je me suis dit tiens ça se collerait pas mal au niveau de l'industrie pour se dire on me parle de toi mais je te connais pas Et au final, je n'imaginais pas ce que tu pouvais m'offrir. Donc, par exemple, des carrières qui sont attirantes, qui sont enrichissantes, qui sont lucratives aussi, plus que dans certains secteurs. Et où finalement, ça a l'air illégal. Mais non, c'est juste que ça existe et que personne n'est au courant. Oui, pour le coup,

  • Speaker #1

    en tout cas, je trouve ça... Imaginons que j'ai vu la vidéo et que je connaisse un minimum la trend. Je validerais parce que je trouve que ça a un petit côté décalé, assez musical. Ça prend un peu le contre-pied, mais de façon plus humoristique que Michel et sa petite coupe de champagne. Pauvre malheureuse. Donc ouais, j'aimerais bien. Puis je me dis qu'on sera un petit paquet à pouvoir faire la trend.

  • Speaker #0

    C'est plus positif que les autres. C'est moins moralisateur, effectivement. Et ça pourrait être une incursion vers d'autres réseaux sociaux que LinkedIn.

  • Speaker #1

    Mais Nabila, j'aurais presque tendance à valider quand même.

  • Speaker #0

    Dans tous les cas, j'ai bien vu que je ne t'avais pas hyper convaincue par mes propositions. Je suis éplorée. Vraiment, ça me touche profondément. Mais j'aimerais bien savoir en commentaire s'il y en a une qui vous a plu et si vous pouvez militer pour que... Émilie les accepte dans le collectif. Si vous êtes avec moi, dites-le moi, ça me renverra du baume au cœur. Je t'avais dit que je t'en donnais cinq. J'en ai fait que quatre pour l'instant. Je vais t'en proposer une autre. Je te demande de t'imaginer parce que là, je n'ai pas de visuel pour ça. Imagine-toi qu'on puisse s'enjailler derrière des acteurs de l'industrie comme on le fait au JO.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois où je t'emmène ? Est-ce que ça n'existe pas déjà ?

  • Speaker #1

    Euh, ça me dit bien quelque chose, ça me rappellerait peut-être les WorldSkills. Absolument,

  • Speaker #0

    absolument. Donc ouais, c'est un des trucs dont je voulais parler en traîne parce que en termes d'industrie, on est souvent mal connu, mal aimé, mais quelque part, il existe les WorldSkills. Je pense que ça parle pas à tout le monde, ça parle probablement pas à tous nos éditeurs, mais les WorldSkills, c'est vraiment une énorme compétition sur... pas que l'industrie d'ailleurs, sur globalement les savoir-faire métiers qui vont se voir s'opposer des gens qui sont très forts dans leur métier et il y a une catégorie industrie, d'ailleurs à l'heure où cet épisode sera diffusé les championnats de France enfin la compétition française sera passée aujourd'hui ce n'est pas fait donc on n'a pas les résultats mais par contre il y a quelques semaines on avait l'Europe où la France s'est quand même bien démarquée puisque c'est la France qui a gagné en fait tout simplement et qu'on a même eu le... Le best toute catégorie confondue, qui est français aussi, qui a compétencé.

  • Speaker #1

    Well done.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    bravo. We can be proud. Il faut que j'arrête de parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc oui, on a eu le meilleur toute catégorie confondue avec Loris Kubizol. Donc félicitations Loris pour la participation et pour les belles performances. Il a concouru dans la catégorie fraisage. Donc de base, on n'est quand même pas sur quelque chose d'hyper sexy. Et pourtant, aller voir les Wandskins, c'est le beau geste. Je ne sais pas toi, mais moi, quand je regarde les JO, s'il y a des Français qui participent, je peux me passionner de baltrap.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, je ne vais peut-être pas choisir baltrap. À

  • Speaker #0

    Pékin, il y a eu des Français qui ont performé au baltrap. Clairement,

  • Speaker #1

    ça fait découvrir des choses qu'on n'aurait absolument pas regardées sinon. Et tu as raison, je trouve que c'est un bon parallèle. Quand on est allé sur les WorldSkills International l'année dernière avec quelques infrastriels, j'ai découvert plein de métiers, notamment des métiers industres dont j'avais déjà entendu parler, mais je ne connais pas tous les métiers industres du monde et je pense que ce ne sera jamais le cas. C'est impressionnant de les voir, puis la concentration, etc. Franchement, c'est un super bel événement et en plus de ça, des sacrés tremplins en termes de carrière pour tous ceux qui concourent. apparemment ils ont un accompagnement vraiment de dingue et ouais je trouve qu'il faut les mettre en avant ces métiers là allez aux WorldSkills, faites parler des WorldSkills franchement c'est encore trop peu connu pour l'intérêt que ça a donc chaque année ça se passe en France, je crois qu'Europe et le monde si je dis pas de bêtises ouais il y a des compétitions je me souviens plus exactement des temporalités mais

  • Speaker #0

    Et puis, sur le Salon Global Industrie, il y a aussi eu ce type de concours. Enfin, ça permet quand même de découvrir ces métiers-là. Et qu'on soit jeune, moins jeune, parent d'élève, ça peut permettre d'ouvrir des vocations.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est un peu Disneyland. Vous pouvez complètement y aller avec vos gamins. C'est génial. Et en plus, il y a plein de petits ateliers ludiques pour faire découvrir des métiers, pour pouvoir faire les choses. Maintenant, avec la réalité augmentée ou la réalité virtuelle, il y a plein de... plein de démos et tout, donc c'est top.

  • Speaker #0

    Il y a plein de jeunes qui ne savent pas choisir un métier, c'est normal. Là, quelque part, on leur propose de pratiquer et de se rendre compte. On peut faire naître l'amour d'un métier.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est plus efficace qu'un salon de l'étudiant, par exemple. J'aime beaucoup le salon de l'étudiant aussi, par ailleurs.

  • Speaker #0

    Notre génération a fait son orientation grâce au salon de l'étudiant.

  • Speaker #1

    Il y a un côté concret.

  • Speaker #3

    On aime le concret dans l'industrie.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et petit bonus, si on pousse encore le curseur un petit peu plus loin, si on imaginait le top chef de l'industrie ?

  • Speaker #1

    Ça aussi, ça me dit vraiment quelque chose. Ça, c'est un cours. Je n'ai pas encore toutes les infos, mais je crois qu'il y a un gros, gros truc qui se prépare, effectivement. Et il était temps.

  • Speaker #0

    Il était temps.

  • Speaker #1

    Il était temps. Quand on voit, pour le coup, effectivement, on t'en parlait tout à l'heure, la beauté du geste. Il y a des métiers industriels qui sont hyper visuels. On a quand même cette chance de travailler dans un secteur ou pour un secteur qui est tangible, qui est concret. On voit la transformation de la matière. Et ça, il faut le mettre plus en valeur. Et effectivement, c'est... Alors certes, ça ne se mange pas comme dans le meilleur pâtissier. Mais potentiellement, c'est des objets qu'on a tous les jours dans notre quotidien.

  • Speaker #0

    Que ce soit le meilleur pâtissier ou top chef, on était quand même sur des métiers qui n'étaient pas sexy au départ, avec des horaires pas possibles, qui sont physiques, qui ont du mal à recruter aussi, et on recommence à mettre un petit peu de sexy dedans. Je suis sûre que c'est possible aussi pour l'industrie.

  • Speaker #1

    Non, j'ai hâte que l'émission sorte.

  • Speaker #0

    Ce qu'on sait actuellement, c'est que le casting a eu lieu cet été. Et là, on attend les infos pour le passage, mais c'est sûr qu'on en reparlera sur cette chaîne. Abonnez-vous pour ne rien rater, mais en tout cas je pense qu'il y a de belles choses qui arrivent sur cette idée-là. Aujourd'hui, qu'est-ce que tu dirais qui bloque encore les dirigeants pour ouvrir leurs portes ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a déjà de l'humilité à dire oui, mais voilà, moi je ne suis pas plus exceptionnelle que les autres, etc. Donc voilà, c'est une espèce de petite... de prudence là-dessus, à dire oui, mais mon atelier il n'est pas parfait, oui, mais je n'ai pas prévu de parcours de visite quand j'avais tout installé et là, du coup, c'est un peu compliqué. Et voilà, donc, des petites peurs et une certaine humilité. Et puis, il y a le fait aussi que l'industrie a quand même souffert d'une mauvaise image pendant plusieurs années, décennies. Et je pense qu'ils ont peur de tendre le bâton pour se faire battre et qu'au final, on va leur dire... « Ah, mais c'est ça l'usine ! » C'est pas simple de... Puis c'est un secteur que le pourvivreur revivant caché, ça fait quand même partie des préceptes du monde industriel. Donc il faut se battre un peu contre toutes les habitudes que l'on a pu avoir, contre la mauvaise image et le fait qu'on nous a un petit peu cassé du sucre sur le dos. Dire « Maintenant, on me demande d'ouvrir mes portes. » Vous êtes sympas les gars, mais c'est pas hyper simple. Il y a toujours ces sujets de confidentialité, quand même. Donc effectivement, c'est pas toujours évident de faire rentrer le grand public dans son usine, dans certains secteurs. Mais quand vous pouvez le faire, faites-le, sincèrement. Et notamment par rapport... Au voisinage, combien de personnes ont des usines à côté de chez elles mais ne savent pas du tout ce qui s'y passe et seraient ravies de dire « Ah mais trop cool, en fait, je ne sais pas, il y a la fabrication de tel truc, ça recycle tel type de matériaux ou patati ou patata. » Et c'est bien, c'est chouette de voir un petit peu ce qui se passe derrière les murs. Donc je pense que c'est que du positif qui peut ressortir.

  • Speaker #0

    De toute façon, la stat, je l'avais mise dans une des traînes que je te montrais tout à l'heure. Seulement 11% des gens qui recommanderaient à leurs proches de travailler dans l'industrie, la stat, elle est là. Et ça vient surtout de la méconnaissance. On n'a pas 89% de gens qui sont contre l'industrie. On a surtout des gens qui n'ont aucune idée de ce qui s'y passe.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Moi, j'aimerais bien qu'on ait la stat de combien de personnes qui bossent dans l'industrie recommanderaient à leurs proches de bosser dans l'industrie. Parce que là, je pense qu'effectivement, on atteint des jolis pourcentages. Et moi, clairement, je connaissais l'industrie parce que j'ai vécu dans une petite ville très industrielle. Mon papa a été dans l'industrie, etc. Mais on ne m'a jamais parlé de l'industrie pendant mes études. Jamais. Ça n'a même pas été... évoquée de « Ah oui, en fait, il y a des belles carrières à faire dans l'industrie. » Je n'ai jamais entendu ça. C'est hyper dommage. Donc il y en a qui œuvrent pour ça, pour que ça change. Et c'est très bien, heureusement, parce qu'on parle des métiers techniques, mais il y a aussi toutes les fonctions support qui sont intéressantes, toutes les métiers de l'ingénierie. La dernière fois, j'étais à une conf et je suis très mauvaise, je ne me rappelle jamais suffisamment des chiffres, mais peut-être que tu pourras l'inscrire en bas de l'écran. Sur le fait que même dans les grandes écoles d'ingénieurs, finalement, après, il y a une déperdition d'ingé qui vont bosser ailleurs, potentiellement dans la finance. Arrête-toi avec la finance !

  • Speaker #0

    Manon, elle a fait l'écart inverse. Elle l'en racontait.

  • Speaker #1

    Il y a des contre-exemples.

  • Speaker #0

    Manon, qu'il y aura épisode à voir sur la chaîne.

  • Speaker #1

    Mais oui, il y a un gros, gros, gros travail à faire.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai une formation d'ingénieur. Et c'est vrai que forcément, on a parlé d'industrie. pendant nos études, mais à l'époque, le message que j'avais, c'était « Ah, l'industrie, c'est quand même dur d'y rentrer. » Et comme à l'époque, c'est des choses que j'ai déjà racontées, j'avais tellement peur qu'on me dise non, que je me dis « Je ne vais surtout pas postuler dans l'industrie. » Le rejet, ce n'était pas possible à l'époque. Donc, je suis allée dans le service. Certes, le service pour l'industrie, mais je me dis, à ce moment-là, si je n'avais pas eu ces barrières-là et qu'on ne m'avait pas fait ce portrait un peu « c'est fermé, ça embauche peu, en plus, t'es une nana, machin » , je serais peut-être responsable de prod aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Et tu disais que toi, on a pu te dire que c'était difficile d'y rentrer, etc. Moi, venant du monde du marketing, communication, etc. et on fait une école de commerce dans ce domaine-là, c'était plutôt les rares fois où on entendait parler de « Oh là là, monde du B2B, on va se faire chier, quoi. » Alors qu'il y a tellement plus de possibilités de s'éclater à faire du marketing ou de la com. dans le monde industriel et dans le B2B de manière générale que d'aller bosser pour la dernière marque de fringues à la mode ou la dernière marque de cosmétiques où tout le monde fait la même chose. Finalement, c'est des hyper codifiés aussi, mine de rien. Et là, il y a possibilité de tenter des choses. Moi, je trouve en tout cas que c'est beaucoup plus satisfaisant et une beaucoup plus belle aventure que dans des secteurs qui sont déjà... ultra labouré par toutes les agences de com de marketing, etc.

  • Speaker #0

    Tu me fais une transition absolument parfaite. Parce que toi qui nous écoutes, je suis sûre que tu es déjà d'accord avec le message d'Emily, que l'industrie a tout pour recréer un nouvel imaginaire positif. Par contre, même si tu en es convaincu, je pense que ton message, il a parfois du mal à passer. Tu t'exprimes, tu t'exprimes, mais ça ne dépasse pas ton cercle proche. Tu ne touches pas autant de personnes que tu le souhaiterais. Mais ne t'inquiète pas, j'ai la solution pour toi. Cet épisode t'est offert par Les Infustriels. Alors si t'as suivi le début de l'épisode, tu dois déjà savoir ce que c'est, mais pour ceux qui dorment au fond, je répète. Les Infustriels, c'est un collectif qui offre des actions concrètes pour redorer l'image de l'industrie. Ils fédèrent les énergies et ils amplifient les initiatives pour leur donner plus d'impact. Tout ça dans l'industrie, évidemment. Concrètement, ça veut dire quoi ? Co-créer ta ligne éditoriale, animer tes prises de parole au bon moment, produire du contenu impactant et amplifier tout ça grâce à la puissance des réseaux sociaux. Tu organises un salon, tu veux ouvrir les portes de ton entreprise, et surtout, tu veux remettre l'industrie au centre du village. Avec les Influxtriels, ton message ne reste pas dans un coin. Ils voyagent, ils touchent, ils inspirent. Enfin, sauf si t'en as jamais parlé, parce que le collectif ne lit pas encore dans les pensées. Alors si tu veux que ton message dépasse ton cercle habituel, fais appel aux Influxtriels. Tu peux les contacter sur www.les-influxtriels.com Et bien évidemment, je te mets le lien dans la description. Dans tous les cas, on l'a vu, il y a encore des barrières à faire tomber. ça tombe bien, on va s'y mettre tout de suite et je te propose la séquence mythe ou réalité je te surprendrais pas si je te disais que la mission des industriels c'est un peu de se battre contre les mythes de l'industrie, donc là je vais t'en proposer 5, le but c'est que tu me dises si c'est mythe ou réalité, donc tu me dis 1% 100% c'est totalement vrai 0% on est sur un mythe et bien sûr tu peux pas lâcher C'est clair pour toi ? On est prêts ? L'industrie, c'est mieux si ça reste caché.

  • Speaker #1

    50%. Ça commence bien, déjà. La Suisse, je ne veux pas me positionner. Non, j'aurais tendance à dire que c'est un mythe, quand même. Il faut, au contraire, montrer l'industrie, il faut ouvrir les usines, mais par contre, évidemment, il y a des sujets de confidentialité par moment, donc c'est pas toujours possible, d'où mon 50%. Hum...

  • Speaker #0

    Mais voilà, souvent, c'est effectivement des faux problèmes que l'on se crée ou en tout cas, on les amplifie. Il y a toujours possibilité de montrer les choses, de trouver des astuces, etc. Donc, si je devais choisir entre 0 et 100, je dirais 0.

  • Speaker #1

    Non, mais tu as le droit de pas nacher, pas de souci. On va dire que tout n'est pas montrable, mais tu penses que dans chaque industrie, il y a une part de montrable quand même.

  • Speaker #0

    Oui, quand même, oui.

  • Speaker #1

    Ça marche. Ça ne concerne que les hommes.

  • Speaker #0

    Non, et il y a plein d'associations autres, il y a des rôles modèles qui émergent tu as invité Manon Cuirat il y a peu de temps donc voilà je pense que c'est un très beau rôle modèle il faut absolument feminiser l'industrie et les femmes ont toutes leurs places dans l'industrie, peu importe les métiers clairement aujourd'hui il n'y a plus d'excuses je ne sais pas s'il y en avait avant mais en tout cas il n'y a aucune raison qu'une femme ne puisse pas aller bosser dans l'industrie

  • Speaker #1

    Et puis dans le collectif des industriels, on en a un paquet aussi. C'est clair, c'est clair.

  • Speaker #0

    Je pense que leurs noms pourront défiler à l'écran.

  • Speaker #1

    Ça marche. On fera ça. C'est sale, bruyant et ça sent mauvais ?

  • Speaker #0

    30%. Je dirais 30%. Il y a évidemment des secteurs industriels qui sont sales, qui sont bruyants, qui sentent mauvais. J'en ai peu connu, mais ça doit arriver aussi. Il ne faut pas dire que l'industrie, c'est tout beau, tout rose et on peut manger par terre. Ça serait mentir et en plus de ça, ça serait porter préjudice à bon nombre de boîtes industrielles. Tu le disais tout à l'heure, on parlait du meilleur pâtissier, des choses comme ça. Oui, l'industrie, ça reste quand même des métiers qui sont aussi difficiles, qui ne sont pas toujours dans des conditions... Hyper comfy, je mets mes petites pantoufles, j'ai mon siège ergonomique. Non, n'exagérons rien. Mais par contre, ça a quand même beaucoup changé. Il y a de plus en plus d'efforts qui sont faits pour automatiser, robotiser et réduire les TMS. Il y a des efforts qui sont faits pour le bien-être dans la boîte, avec des moments de cohésion, des choses comme ça. donc c'est... C'est pas un mythe, et je pense que ça continuera à exister, parce qu'on est dans un métier où il faut mettre les mains dans le cambouis, donc à un moment donné, voilà. Mais c'est pas pour ça qu'il ne faut pas y aller, parce qu'à côté de ça, le sens qu'on y trouve, et la fierté de faire quelque chose de ses mains, de son cerveau, peu importe, l'ambiance, la cohésion d'équipe qu'on peut y trouver, ça n'a pas de prix.

  • Speaker #1

    Et puis t'as parlé des robots, on a aussi des moyens de se protéger du bruit, donc aujourd'hui, on est quand même beaucoup plus conscients. des risques de l'industrie et on fait en sorte que ce soit moins impactant pour l'humain. Les odeurs, c'est assez subjectif en fonction des personnes. Il y a des choses que tu aimes que tu n'aimes pas. Il y en a qui aiment l'odeur du métal, d'autres pas. On n'a plus besoin d'industrie en France ?

  • Speaker #0

    Ah là là ! Non, non, non ! Zéro pour l'an ! Zéro pour l'an ! Bien sûr qu'on a besoin d'industrie en France. Je pense que...

  • Speaker #1

    Ça n'a quand même pas été le message il n'y a pas si longtemps.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. Et sincèrement, moi, pendant ces années-là, j'étais beaucoup plus jeune. Ça m'a jamais... Je me suis jamais posé la question, en fait. Je pense que c'était absolument pas un sujet de société. Et puis j'étais probablement trop jeune pour y prêter attention, tout simplement. Mais on l'a vu pendant la pandémie, et ça se renforce encore aujourd'hui avec le contexte géopolitique, les tensions sur les matières premières, etc. il faut qu'on reste souverain sur quand même pas mal de choses. On est en train de se faire dépasser par pas mal de pays qui prennent le lead parce qu'on a gentiment délocalisé. Et voilà, je jette la bière à personne. Je n'ai pas le niveau suffisant pour pouvoir juger de décisions politiques qui ont été particulièrement impactantes pour notre pays. mais qui sont inspirés de nos savoir-faire. On ne peut pas être... qu'un pays de matière grise. À un moment donné, il faut aussi qu'on puisse continuer à produire sur notre sol, à pouvoir innover, à pouvoir concrétiser ce qu'on a dans la tête. C'est tout bête, mais bien sûr qu'on a besoin d'industrie en France. Et d'autant que l'industrie a énormément de bienfaits. Je pense que je suis vraiment convaincue... On met trip que l'industrie, elle réduit les fractures sociales aussi. Il y a un mélange des publics, des fonctions, de tout ce que l'on veut au sein d'une boîte industrielle qui a assez peu ailleurs, à mon sens. Dans le monde des services, on va souvent retrouver...

  • Speaker #1

    Un entre-soi.

  • Speaker #0

    Voilà, un certain entre-soi. Et l'industrie a aussi cette vertu-là, à mon sens. Et là, on en a bien besoin.

  • Speaker #1

    De nouveaux services militaires, en fait.

  • Speaker #0

    Le service industriel.

  • Speaker #1

    Quand mon père en parle, c'est un des trucs dont il se souvient du service militaire, c'est justement cette mixité, cette rencontre de gens que tu n'aurais jamais rencontré avant. Je retrouve ce discours-là quand tu parles d'industrie. C'est intéressant. Communiquer sur l'industrie, c'est peine perdue ?

  • Speaker #0

    Oui. Arrêtez tout de suite. Évidemment que non ! Bien sûr, communiquons sur l'industrie. J'en parlais tout à l'heure. Il y a toujours des... une vigilance à avoir sur certains sujets, etc. pour des questions de confidentialité notamment. Mais il y a tellement de choses à dire, il y a tellement de choses à montrer.

  • Speaker #1

    Vous serez surpris de voir comment ça intéresse les gens.

  • Speaker #0

    Mais clairement, quand on voit des boîtes d'assurance qui sont capables de nous, tu ferais un bip, faire chier, nous emmerder avec des messages dans la banque, dans l'assurance, clairement, ce n'est pas des métiers qui sont passionnants. L'industrie est mille fois plus passionnante. Et on communique mille fois moins. Perde ! L'équation est vite faite. Ça n'a aucun rapport, ce que je dis. La question est vite répandue.

  • Speaker #1

    J'insiste un peu, pardon. Bon, merci. Je crois que tu t'es bien donnée dans la défense de l'industrie et de son image. On va pouvoir passer à une section où tu vas pouvoir te la péter un petit peu et raconter tes fiertés de présidente des industriels. Ça se passe tout de suite dans La Fierté du Patron. Et si d'ailleurs, si vous avez d'autres idées de mythes que l'on pourra dézinguer dans d'autres épisodes, n'hésitez pas à nous les dire en commentaire parce que ça me servira de matière pour aller cuisiner mes futurs invités. Avant de te lancer, avant de te laisser le champ libre pour nous parler de ta fierté, nous raconter les belles victoires du collectif, on va juste redescendre un petit peu et tu vas commencer par nous raconter une belle galère parce que les plus belles fleurs poussent dans la boue. Donc avant de t'élever, on va quand même parler galère. C'est quoi la plus grosse galère que tu as connue depuis le lancement des infrastructures ?

  • Speaker #0

    Pour le coup, je ne pense pas qu'il y ait eu une galère, mais c'est en mode galère un peu tout le temps parce qu'on est une asso, donc il faut se financer. Ce n'est pas simple de financer une campagne de dons. Non, mais ce n'est pas simple, effectivement. On a tous nos activités à côté, donc on fait ça en pur bénévolat. Et moi, ma principale galère, effectivement, c'est de faire rentrer ça dans mon quotidien qui est déjà chargé et de continuer à faire vivre l'association et à essayer de mener à bien nos ambitions, parce que des ambitions, on en a plein. Des idées, on en a plein. Sauf qu'il faut réussir à coordonner tout ça. Après, heureusement, on a plein de gens qui sont hyper motivés. Du coup, la galère, en vrai, quand t'as des bons copains de galère, la galère, elle semble pas si galère. Mais non, c'est le fait de faire vivre l'assaut et la faire se développer qui est quand même un combat du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Maintenant que t'as bien posé les obstacles, je pense qu'on a validé que tu étais une super-héroïne de l'industrie. Tu vas pouvoir te la péter. C'est quoi ton gros moment de fierté ? Le moment où tu t'es dit, putain, ça valait le coup.

  • Speaker #0

    Pour les industriels. Alors pour le coup, je pense que c'est les premières réunions en présentiel qu'on a pu faire en se disant bon voilà, on s'était tous réunis sur Global Industrie, l'idée a émergé à ce moment-là mais bon, après on se dit ok, à ce moment-là on était tous dans l'euphorie du truc. tous présents sur Global pour des raisons business autres. Bon, ok, maintenant, on veut réunir de nouveau ces gens-là, mais spécifiquement pour parler des industriels et de voir qu'il y avait presque 40 personnes qui ont fait le déplacement plusieurs fois pour discuter un peu de... Ouais, clairement, je veux en être. Ok, on pourrait faire ci, on pourrait faire ça. Là, t'es gonflé à bloc et tu te dis qu'il y a un truc à faire, c'est top. C'est plus ça. C'était peut-être pas des fiertés, mais en tout cas, ça a été des moments de boost énormes.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas une fierté ou un truc qui a déjà été fait qui ressort du lot ?

  • Speaker #0

    Non, après, effectivement, les fiertés, c'est quand on est capable de se mobiliser pour des campagnes, d'aller au WorldSkills. Là, on a plein de partenariats qui sont en train de se construire, de se consolider. Avec des chouettes initiatives, je pense à Fort Industrie, c'est la convention signée, donc je peux y aller. Et de toute façon, déjà l'année dernière, on avait fait en sorte de soutenir au maximum l'outil. Donc c'est quand on peut se mettre au service d'eux, parce que c'est vraiment ça l'objectif du collectif, c'est se mettre au service d'eux et de voir que ça crée de l'impact, ça maximise la visibilité et que ça donne des idées à d'autres. donc c'est C'est ce genre de fierté. Et quand je vois des industriels sur les grandes scènes de Big, ce n'est pas grâce au collectif, c'est grâce à leur profil par ailleurs.

  • Speaker #1

    Je me dis que nous, on a des gens comme ça dans le collectif. Ça a de la gueule. Ça, c'est cool. Ça, c'est vraiment cool.

  • Speaker #0

    Là-dessus, je suis fière de voir que tous ces gens-là ont aussi envie de donner leur temps pour se réunir et maximiser l'impact de certains messages. Même dans leur quotidien ultra chargé, ils arrivent à trouver ce temps-là.

  • Speaker #1

    ça ouais je trouve que ça a de la gueule parce que je n'ai pas pu y assister en direct au discours de Philippe Mario sur la scène du Big mais je l'ai réécouté après on est pile dans le message vraiment à écouter une belle boîte aussi qui promeut bien l'industrie très cool Emilie je te laissais respirer un petit peu on s'est félicité, tout est beau, tout est rose mais maintenant c'est l'heure de passer sur le grill C'est la séance qui gratte un peu, je te mens pas, c'est les questions qui sont moins agréables et j'ai absolument pas prévu de joker.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    ça mérite d'être honnête. Alors première question, présider une asso pour la promotion de l'industrie quand on dirige un cabinet de marketing industriel, est-ce que c'est pas un plan marketing déguisé ?

  • Speaker #0

    Franchement j'aurais bien aimé, malheureusement... Je crois que je n'ai pas toujours les bons talents commerciaux. Non, c'est clair et net, nous ne voilons pas la face, que ça contribue à faire connaître le cabinet Miti aussi, même si très souvent sur les événements, les gens ne me connaissent que pour les industriels, ils ne me savent même pas. que j'ai une boîte par ailleurs, ils pensent que je fais que ça de mon quotidien.

  • Speaker #1

    Et rapidement, quand tu commences à bosser pour les industriels, ils me disent « mais tu fais ça à plein temps ! » Oui, ben oui, ça paye les factures, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc voilà, donc au final, non, c'est pas un... C'est plus... Pas au détriment de ma boîte, mais c'est plus au contraire mon associé qui vient me dire « Hé, je te rappelle qu'on a une entreprise, donc les industriels, c'est bien, mais... » Donc voilà, non, non, je plaisante, mais à la base, c'était pas du tout pour ça, en tout cas.

  • Speaker #1

    Et dans tes clients actuels, il n'y en a pas que tu te transformes en industriel ? Maintenant que vous communiquez, vous voulez pas devenir industriel ?

  • Speaker #0

    Il y en a plein pour qui j'ai beaucoup d'espoir. Oui, mais pas encore.

  • Speaker #1

    Tu les travailles ?

  • Speaker #0

    Voilà, je les travaille parce qu'après, vu qu'on a quand même cette... Dans les critères, entre guillemets, des industriels, c'est que tu prends la parole en tant qu'individu, tu as une communauté déjà plus ou moins créée, etc. Et moi, les clients qui viennent me voir, c'est souvent... des gens qui n'ont pas le temps ou au contraire qui veulent se faire aider, etc. Donc, il faut qu'ils prennent le pli. Mais oui, il y en a d'autres qui sont quasiment,

  • Speaker #1

    oui. C'est bon à savoir, ça va nous donner des forces vives. Est-ce que les infrastructures, ça ne risque pas de rester une bulle LinkedIn ? Parce qu'on parle de réseaux sociaux, mais pour l'instant, soyons honnêtes.

  • Speaker #0

    Clairement. Non, non, clairement, c'est un des gros sujets. que l'on a en interne et sur lequel on se fait pas mal challenger. Et c'est complètement justifié. On a bien conscience, je pense, tous les uns et les autres, que c'est notre principale limite aujourd'hui. On veut rendre l'industrie plus visible sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas en restant sur LinkedIn qu'on va aller séduire les jeunes générations. Mais par contre, ça demande de déployer encore. des gros efforts supplémentaires parce que les codes entre les réseaux sociaux plus B2C type Insta, TikTok et tout ce qui s'ensuit ne sont pas du tout les mêmes que sur LinkedIn. Il faut avoir une DA spécifique, etc. On ira. On sait qu'il faut qu'on y aille. Mais il faut qu'on trouve des gens qui nous financent.

  • Speaker #1

    Des gens qui s'affairent aussi.

  • Speaker #0

    Des gens qui s'affairent aussi, clairement. Donc oui, non, il ne faudra pas que ça reste une bulle LinkedIn, c'est certain.

  • Speaker #1

    Après, c'est comme dans toutes les boîtes. On a commencé par une cible. La première, c'était quand même plus celle où il y avait un trou. On en a parlé, on n'a pas parlé dans l'épisode, mais les parents d'élèves qui, eux, sont sur LinkedIn. Il y a déjà des associations qui s'adressent aux plus jeunes. Il y a déjà des associations qui s'adressent aux industriels. On a pris ce positionnement-là. Bien sûr, la vocation, c'est de s'éteindre, mais un pas après l'autre.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je pense qu'il vaut mieux... qu'on se rôde, qu'on se structure sur ce que l'on sait bien faire. Et après, on ira s'étendre. Et peut-être qu'on s'étendra en s'associant, effectivement, à d'autres qui le font déjà très bien. Et que nous, les membres des industriels actuels, on n'aura jamais vocation à aller sur Insta ou quoi que ce soit. On verra. Mais en tout cas, c'est des médias sociaux qu'il faut toucher d'une manière ou d'une autre. Bien sûr. Avec nous... Ouuuuh !

  • Speaker #1

    ou en partenariat, mais en tout cas d'offrir un écosystème global. Ça marche. L'image de l'industrie, elle doit changer dans toutes les strates de la société, à tous les âges. Ce n'est pas un peu ambitieux comme programme ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est ambitieux, c'est certain. Et si on n'a pas d'ambition, on ne va pas bien loin. Et pour le coup, on n'oeuvre pas tout seul. Et je pense que là-dessus, on est très humble aussi au sein du collectif. On n'est qu'un tout petit maillon. qu'une toute petite pierre à l'édifice. On a tous des communautés digitales qui font que ça fait caisse de résonance et on veut les utiliser à bon escient via les actions qu'on peut mettre en place avec l'association Les Influxtriels. Évidemment, on ne fera pas tout tout seul et heureusement. C'est pour ça qu'on est aussi dans une logique de se mettre au service d'eux parce qu'il y a des organisations diverses et variées qui vont... mettre en place des initiatives, mais qui peuvent être moins bonnes communicantes. Et c'est là que nous, on vient justement mettre notre pierre à l'édifice. Donc oui, c'est ambitieux, mais finalement, c'est une démarche qui concerne de plus en plus de monde, je pense. Ça bouge quand même, même s'il y a des signaux qui ne sont pas toujours très positifs. Mais on sent qu'aujourd'hui, c'est un sujet dont tout le monde parle quand même. Donc, il faut en parler encore plus. Mais voilà, soyons ambitieux.

  • Speaker #1

    Soyons ambitieux, ça me va. C'est quoi le projet que tu n'oses pas t'avouer par manque de temps ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est pas que j'ose pas me l'avouer. C'est que je me dis, non mais n'importe quoi, ça n'arrivera jamais. Si je me dis, si un jour je ne fais plus de marketing industriel, peut-être que j'aimerais bien reprendre une boîte industrielle. Je me dis, en fait, oui, voilà, là, je... Je suis quand même assez régulièrement chez les clients, etc. Donc l'industrie, je la vis, mais je la vis partiellement. Soyons honnêtes, il y en a suffisamment pour me le rappeler. Non, je ne suis pas une industrielle à la tête d'une entreprise industrielle ou responsable de maintenance ou de prod, etc. Je ne suis qu'une vulgaire marketeuse au service de l'industrie. Mais non, ça, c'est me dire passer de... de l'autre côté de la barrière et pouvoir mener un vrai projet indus, ça me plairait bien, je crois. Mais bon, je me laisse encore quelques années.

  • Speaker #1

    Surtout que c'est des opportunités qui vont arriver. Il y en a pas mal à reprendre. Ce n'est pas irréaliste, mais je comprends. Pour l'instant,

  • Speaker #0

    je ne me sens pas totalement prête.

  • Speaker #1

    C'est quoi l'ambition des Influestriels à 5 ans ?

  • Speaker #0

    Waouh, 5 ans ! C'est hyper long ! Si je devais me projeter dans un idéal, ce serait qu'effectivement, on ait pu amplifier la caisse de résonance sur d'autres médias sociaux, comme LinkedIn déjà, qu'on puisse avoir des petits collectifs territoriaux pour se mettre aussi au service d'initiatives locales, où là, c'est compliqué aujourd'hui pour nous, même si ça peut arriver. qu'on se mette au service d'un événement dans la Creuse, ou notre département autre que la Creuse, il n'y a que la Creuse qui me vient. Bonjour les Creusois ! Parce qu'on est une soixantaine aujourd'hui, donc à un moment donné, il faut aussi qu'on choisisse nos combats, entre guillemets. Et l'industrie, elle se vit dans les territoires. Et aujourd'hui, au sein du collectif, on ne représente pas tous les territoires, la façon dont ça s'est fait au début. Donc voilà, d'avoir des petits clubs locaux, ça serait chouette. Et puis du coup, être quelques centaines, quoi. Avec une caisse de résonance qui serait d'autant plus importante. Et peut-être que finalement, l'objectif ultime, ce serait qu'on n'ait plus besoin des industriels. Qu'en fait, on parle déjà tellement d'industrie qu'on serait devenus inutiles.

  • Speaker #1

    C'est comme l'application de rencontre qui est conçue pour être supprimée.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Un collectif jetable. Dans 5 ans, ça me paraît un peu... Je pense que 5 ans, c'est court, mais c'est un bel objectif.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ça me va. L'émission touche à sa fin. Ça va être l'heure de répondre aux questions signatures.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc mes questions signatures, c'est juste trois petites questions toutes simples. Ça me permet de comparer mes invités, de les noter, de les classer.

  • Speaker #0

    Waouh !

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    J'ai la pression.

  • Speaker #1

    Je sens que tu es la deuxième à passer, donc tu as déjà une comparaison possible. Ton pire souvenir lié au numérique, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Hmm... Pire souvenir lié au numérique ? Je crois que c'est l'arrivée des IA génératives. C'est un peu con, c'est très paradoxal, parce qu'évidemment dans le market, on les utilise énormément. Mais il a fallu s'approprier les outils et faire comprendre que non, ce n'est pas parce que l'IA pouvait répondre que... Nous, derrière, il ne fallait pas qu'on intervienne. Donc, en fait, ça a été compliqué de savoir à quel bon moment l'utiliser en interne dans notre métier, etc. Dire non. Là, d'abord, aux plus juniors, par exemple, on a, nous, la chance que ce soit hyper bien passé. Effectivement, c'est plus des tests qu'on faisait entre nous. Oui, bon, là, OK, laisse tomber, ça ne marchera pas. Ça marchera peut-être dans six mois. Mais ça a été toute cette appropriation où on se rend compte aussi que les gens comptent beaucoup trop dessus, je trouve. Et effectivement, on est en train de lisser un mode de pensée, une créativité. Donc, ce n'est pas un pire souvenir, mis à part quelques allers-retours, parfois avec soit des confrères, soit des collabs. enlève les majuscules partout on voit que ça te charge les bêtises cette période là a été assez courte critique critique toutes les deux phrases là c'est plus de me dire mais moi la première il y a des trucs sur lesquels j'arrive plus à m'en passer pour faire un compte rendu de réunion quand t'as la transcript avec ton petit moteur IA et que tu te dis mais minute comment je faisais avant donc C'est plutôt un point de vigilance que j'ai sur... Ah ouais ? On devient vite mignons.

  • Speaker #1

    J'avais vu un post intéressant là-dessus qui disait que l'IA générative avait tué la loi de Pareto. Je ne sais plus du tout ce qu'il a écrit, je m'en excuse, mais j'avais trouvé ça vachement intéressant parce qu'il disait en fait maintenant les 80% qu'on disait de faire avant parce que les 20% c'était du perfectionnisme, c'était pas utile, aujourd'hui l'IA elle le fait pour toi. Donc tu vas devoir aller cravacher sur les 20% que tu ne voulais pas faire avant. Et ça c'est...

  • Speaker #0

    Et en même temps, c'est là où c'est très paradoxal, c'est qu'effectivement, ça oblige, comme tu dis, à être encore meilleur. Parce qu'aujourd'hui, nous, dans nos métiers, par exemple, on rédige beaucoup. Rédiger un article sur tel sujet, un article qui soit de qualité médium, on va dire, tout le monde peut le faire. Donc nous, ça nous oblige à être encore plus créatifs. aller chercher des sujets encore plus pointus, etc. Donc c'est très paradoxal. D'un côté, ça nous rend un peu feignants sur certains trucs, et d'un côté, ça te pousse vers l'excellence. Donc voilà, c'est effectivement pas du tout la réponse adéquate à la question, puisque ce n'est pas mon pire souvenir.

  • Speaker #1

    C'est ça dont je voulais parler. Non, mais je comprends. Ça a été un gros changement, et tu ne l'as pas forcément bien vécu au départ. C'est sympa. Qu'est-ce que tu dirais à Émilie la veille de la... Première discussion autour des infrastructures ?

  • Speaker #0

    Si tu savais ce que ça allait devenir... Non, clairement, en plus j'étais hyper stressée. Parce que vraiment, pour moi, le... Le moment de la création, ça a été cette réunion sur Global Industry. J'étais à côté d'Aurélien Goyer et Olivier Luancy, où j'étais là, genre, méga respect, je me sentais toute petite, d'autant que j'étais déjà pas très grande. Et j'étais, je me disais, mais comment ça se fait que je me retrouve à prendre la parole avec eux, genre... Et du coup, j'étais hyper stressée, et en fait... À force de les connaître, ils m'ont dit « mais si, t'as place, on va faire ça ensemble et ça va être chouette » . Du coup, ils m'ont beaucoup soutenue, ils m'ont beaucoup rassurée aussi sur le fait que j'avais ma légitimité. Je pense qu'effectivement, je n'aurais jamais imaginé qu'aujourd'hui, on aurait créé une asso, qu'on serait une soixantaine à se coordonner, à échanger et à discuter comme des potes sur un groupe WhatsApp. donc ouais je pense qu'effectivement ça sera ça que je dirais super,

  • Speaker #1

    et si tu étais ministre de l'industrie ça serait quoi ta première mesure ?

  • Speaker #0

    oh my god,

  • Speaker #1

    ne me nommez jamais ministre de l'industrie en ce moment c'est les chasses musicales donc hum bonne question non là franchement tu veux utiliser ton joker, tu l'as pas encore utilisé j'utilise mon joker Je ne l'avais pas autorisé pour les questions grilles, mais celle-là, je te l'accorde.

  • Speaker #0

    Non, elle est dure, cette question. Parce qu'il y a tellement de choses sérieuses à dire que je ne vais pas réussir à te dire. Donc, je vais dire une connerie et ça va être nul. Je préfère ne pas répondre.

  • Speaker #1

    Ça marche. On arrive vraiment à la fin de l'épisode maintenant. Si nos auditeurs, nos téléspectateurs d'ailleurs,

  • Speaker #0

    nos... Nos youtubeurs spectateurs.

  • Speaker #1

    Ne devez retenir qu'une seule chose, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Ce serait, si vous ne connaissez pas beaucoup l'industrie, en écoutant ce podcast, je pense que vous êtes déjà un minimum intéressé. En tout cas, si vous ne connaissez pas suffisamment l'industrie, intéressez-vous à ce merveilleux secteur. Et si vous connaissez bien l'industrie, et que vous n'avez pas l'habitude d'en parler dans vos cercles, partager des infos sur vos socials médias, etc. sur vos médias sociaux, d'ailleurs, c'est rien que je dis en anglais, faites-le, parce que ce déficit d'images, il faut vraiment qu'on arrive à le combler. Il y a énormément d'enjeux autour de ça, que ce soit recrutement, que ce soit souveraineté, que ce soit, effectivement, à mon sens, réduire la fracture sociale, enfin bref, l'industrie a énormément de vertus. Donc, participez avec nous, contribuez, il ne suffit pas de grand-chose pour donner envie à... votre cousin, votre cousine, votre frère, votre soeur, peu importe, d'aller bosser dans l'industrie.

  • Speaker #1

    Super. Comment est-ce qu'on suit ou on rejoint les Influxtriels ?

  • Speaker #0

    Alors, on suit les Influxtriels en s'abonnant à tous les comptes des membres du collectif avec un annuaire que nous n'avons pas encore.

  • Speaker #1

    Mais qui en a ?

  • Speaker #0

    On suit les Influxtriels sur LinkedIn notamment et vu qu'on est un collectif d'individus, il y a tous les profils. Des membres du collectif à aller suivre. Et puis évidemment, il y a la page LinkedIn des Influencers. On a un petit site aussi. Et pour nous rejoindre, c'est un petit message sur la page LinkedIn directement via le formulaire de contact sur le site web. Et après, on prend contact et c'est très simple.

  • Speaker #1

    C'est ça. On vous met tout ça en description de toute façon. Et puis n'hésitez pas, on a toujours besoin de bras en plus. Oui,

  • Speaker #0

    clairement.

  • Speaker #1

    Comme Emilia dit, on n'est pas représentés sur tous les territoires. Donc on a besoin de force vive.

  • Speaker #0

    Tout à fait, de bras et de voix.

  • Speaker #1

    C'était le deuxième épisode de ce talk hors du commun sur l'industrie qui met en valeur les héros et héroïnes de l'industrie. À l'écran d'ailleurs s'affiche le premier épisode que je vous invite à regarder avec Manon Cuillera si vous l'avez raté. C'est vraiment la prochaine chose que vous pouvez faire dans votre journée. Il n'y a pas d'alternative possible. Et puis le suivant, il arrive le mois prochain. Pour ne pas le rater, surtout abonnez-vous. L'industrie est belle, il y a de la place pour des carrières formidables. Quelles que soient vos idées reçues, je suis à peu près sûre qu'on leur a tordu le cou aujourd'hui. A très vite et d'ici là, n'oubliez pas d'oser l'efficacité.

  • Speaker #0

    Merci Perrine !

Chapters

  • Teaser

    00:00

  • Bienvenue dans Oser l'Efficacité

    00:50

  • I need a hero - Emilie Le Douaron

    01:34

  • C'est classe ou ça casse

    08:53

  • Top Chef de l'industrie

    20:20

  • Les influstriels

    27:18

  • Mythe ou réalité

    28:48

  • La fierté du patron

    36:58

  • Le grill

    41:50

  • Questions signature

    50:29

  • Le mot de la fin d'Emilie Le Douaron

    56:07

  • Suivre Les Influstriels

    57:17

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Description

Inspiration - Les Influstriels : un collectif pour l'industrie française


📌 Dans cet épisode, découvre :

  • Comment Les Influstriels sont passés d’une bande de passionnés à un collectif structuré qui défend l’industrie française au quotidien

  • En quoi ce collectif peut t’aider à rendre ton usine attractive

  • Pourquoi l’industrie souffre encore d’une mauvaise image et comment Les Influstriels s’attaquent à ce déficit d’image

  • Les coulisses d’un mandat de présidente d’une asso

  • WorldSkills, “Top Chef” de l’industrie, Global Industrie : ces terrains de jeu pour raconter une industrie moderne, mixte et inspirante


🎯 À écouter si :

  • Tu es dirigeant·e de PME/PMI ou responsable de site et tu veux attirer plus de talents dans ton usine sans raconter de bullshit

  • Tu bosses déjà dans l’industrie et tu te dis : “Si les gens voyaient ce qu’on fait vraiment, ils changeraient d’avis”

  • Tu gères la communication, le marketing industriel ou la marque employeur et tu veux parler de ton usine autrement que via des brochures corporate

  • Tu veux passer de LinkedIn à un vrai mouvement qui touche les jeunes, les parents, les écoles, les territoires

  • Tu crois qu’on peut aimer l’industrie, rire, faire des memes, tout en parlant souveraineté, réindustrialisation et mixité


👉 Découvre plus ici :


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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parce que les plus belles fleurs poussent dans la boue.

  • Speaker #1

    Waouh !

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que les influstriels, ça risque pas de rester une bulle LinkedIn ?

  • Speaker #2

    J'adore, c'est terrible.

  • Speaker #1

    Après, heureusement, on a plein de gens qui sont hyper motivés. Et du coup, la galère, en vrai, quand t'as des bons copains de galère, la galère, elle semble pas si galère. T'es gonflé à bloc et tu te dis, ouais, non, mais il y a un truc à faire. Là, c'est top, quoi. En tout cas, il n'y a aucune raison qu'une femme ne puisse pas aller bosser dans l'industrie. L'ambiance, la cohésion d'équipe qu'on peut y trouver, ça n'a pas de prix. L'industrie a quand même souffert d'une mauvaise image. Ah là là, non, non, non. Mais il y a tellement de choses à dire. il y a tellement de choses à montrer oh my god c'est un secteur qui a Le pour vivre heureux, vivons cachés, ça m'a un peu pris de court parce que c'est né de façon complètement spontanée. Il y a plein de gens qui se disaient, mais oui, moi, c'est mon quotidien et c'est génial et j'ai envie que les gens changent de perception.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Oser l'efficacité, le talk qui met à l'honneur les héroïnes et les héros de l'industrie. Pardon, je me suis trompée de délire. OK, on est dans le talk qui met à l'honneur les héros et héroïnes de l'industrie. Et aujourd'hui, je reçois Émilie Le Douaron. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est la dirigeante du cabinet MITI, donc cabinet marketing spécialisé dans l'industrie, mais aussi, et bien évidemment on va en parler aujourd'hui parce que ça fait partie de toi Émilie, mais aujourd'hui je la reçois surtout avec sa casquette de présidente des Influstriels. C'est vraiment de ça dont on va parler aujourd'hui. Je ne vous en dis pas plus parce qu'on va le découvrir au fil de l'épisode, c'est Émilie qui va nous raconter tout ça.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir.

  • Speaker #0

    Alors pour commencer, dis-moi... Comment est-ce que tu es tombée dans l'industrie ? C'est une araignée qui t'a piqué à un moment ou est-ce que t'as toujours baigné dedans ?

  • Speaker #1

    Je suis spider industrie. Non, non. Je n'ai pas toujours baigné dedans parce que j'ai fait le début de ma carrière plutôt dans le monde du numérique, de l'IT, toujours dans le B2B. Par contre, j'ai toujours été assez connectée au monde de l'industrie. Mon papa était cadre de maintenance. dans l'industrie papetière. Donc voilà, les visites à l'usine quand j'étais malade ou pour l'arbre de Noël ou pour X ou YZ- raisons, parce qu'il avait oublié un truc, parce que l'usine n'était pas très loin de la maison. Donc les petits sauts à l'usine, j'en ai fait un paquet. Moi-même, j'ai grandi à Kroll, donc secteur berceau de la microélectronique et de certains très beaux fleurons de la haute d'or aussi. Comme Petzl, j'ai fait quelques étés sur les lignes de prod, d'assemblage, en tant qu'ouvrière pour le coup. Donc voilà, ça a toujours été dans un coin de ma vie, mais j'ai plutôt commencé dans le monde du numérique au départ.

  • Speaker #0

    Ça marche. Et là, maintenant, en créant un cabinet de marketing industriel, tu n'as pas l'impression de lancer une partie du jeu entrepreneuriat en mode complètement hardcore ?

  • Speaker #1

    C'est pas simple, d'autant qu'on a lancé le cabinet avec mon associé en pleine pandémie. On s'est dit mais quelle chouette idée de lancer une boîte quand le pays est à l'arrêt.

  • Speaker #0

    Vraiment pendant ? Vous étiez conscient ? C'est pas vous avez commencé deux mois avant ?

  • Speaker #1

    Je le dis aujourd'hui, il me faisait de fausses attestations pour que je puisse me déplacer. Petite anecdote, petite révélation. Non, non, ouais, c'était un gros pari. mais on... On sentait qu'il y en avait besoin, qu'il y avait une vraie traction marché. Et c'est plutôt arrivé à un très bon moment parce que ça faisait partie des premières années où on commençait à parler fort de réindustrialisation, de renaissance industrielle. Donc pour le moment, plutôt très satisfaite du choix qu'on a pu faire. Et évidemment, comme n'importe quel entrepreneur, ce n'est pas facile tous les jours, mais ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #0

    Donc là maintenant ça fait 5 ans, un peu plus de 5 ans que le cabinet existe, à quel moment en plus de ça tu t'es dit mince il faut un truc pour recréer un nouvel imaginaire autour de l'industrie, il y a un besoin supplémentaire ?

  • Speaker #1

    Alors ça m'est un peu tombé dessus je dois dire, ça n'était pas tout à fait prévu, ma petite roadmap personnelle, mais c'est une vraie chance et effectivement Global Industry 2024, si je ne dis pas de conneries à chaque fois je me trompe dans les années, On a l'occasion de se réunir tout un petit groupe d'individus qui sont passionnés d'industrie, qui prennent la parole sur différents sujets liés à l'industrie, etc. et de se dire tiens mais ça serait chouette qu'on arrive à se coordonner et à maximiser l'impact de certains messages. Et du coup, à chemin faisant, je prends une partie du rôle opérationnel d'exécution pour essayer de coordonner tout ça et de faire vivre cette belle dynamique et ce groupe de personnes avec Aurélien Goyer et Olivier Luancy. Et on voit que la dynamique perdure, que l'engouement est là et qu'effectivement les... Les réactions de l'écosystème sont plutôt hyper positives de dire mais oui, bien sûr, il faut qu'on parle plus d'industrie sur les médias sociaux et pas seulement dans la sphère digitale de manière générale. Il faut qu'il y ait plus d'incarnation, il faut qu'il y ait plus de rôle modèle, etc. Donc voilà, on a créé l'assaut en avril 2025. donc très chouette mais voilà, là forcément maintenant c'est complètement intégré à mon quotidien mais à l'époque ça m'a un peu pris de court parce que c'est né de façon complètement spontanée Mais bon, j'ai plein de gens trop bien qui font ça avec moi, donc c'est un plaisir de le faire.

  • Speaker #0

    Tu sais quoi, t'as oublié ton badge ?

  • Speaker #1

    Oh là là, merci, oui, je suis une très mauvaise élève !

  • Speaker #0

    Tiens,

  • Speaker #1

    madame la présidente !

  • Speaker #0

    Tiens, madame la présidente !

  • Speaker #1

    Hop là, ça y est, comme ça, on ne pourra pas dire que je suis trop mauvaise élève. Merci de me sauver, Pérille.

  • Speaker #0

    Donc on part d'un collectif de personnes qui se réunit pour parler d'industrie. Ça fait plus groupe de potes qu'activité structurée. Et on devient un collectif. C'est quoi le premier pas, du coup, vraiment, qui a fait changer le truc ? C'est la perception de l'écosystème qui est en faveur de ça ou c'est la première étape vers une structuration différente ?

  • Speaker #1

    La première étape vers la structuration différente, je pense effectivement que ce qui s'est dit... Ce qui a fait qu'avec Aurélien et Olivier, on s'est dit, bon là, il faut qu'on passe un step supplémentaire. C'est effectivement sur les réactions de l'écosystème et les sollicitations qu'on recevait les uns et les autres pour dire, mais trop bien, j'ai envie de rejoindre ce collectif. Moi aussi, j'ai envie qu'on parle plus d'industrie et de voir qu'il y avait une souffrance. Le mot est probablement trop fort, mais en tout cas, plein de gens qui se disaient, mais oui, moi, c'est mon quotidien et c'est génial et j'ai envie qu'on... que les gens changent de perception. Donc c'est pour ça aussi qu'on s'était laissé une petite année pour se dire, OK, est-ce qu'il y a l'effet waouh ? Et puis ça retombe. C'est pas retombé. Et quand on s'est dit, bon là, OK, là, il faut qu'on y aille. Donc je pense que c'est une accumulation de sollicitations et de réactions positives qui a fait qu'on en arrive là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Chouette. Du coup, c'est le collectif Les Influxtriels. Je ne sais même pas si on l'avait vraiment nommé depuis qu'on a commencé l'interview. Les Influxtriels, Émilie, tu es la présidente.

  • Speaker #1

    Périne, tu es la secrétaire.

  • Speaker #0

    J'allais y venir, mais merci de me faire mon introduction. Je spoil. Donc depuis officiellement avril 2025, création de la structure. Comment est-ce que tu expliquerais l'activité des Influxtriels à un enfant de 10 ans ?

  • Speaker #1

    Alors un enfant de 10 ans, ils sont déjà plutôt bien connectés. sur les réseaux sociaux. Finalement, c'est beaucoup plus facile d'expliquer les infrastrielles que mon métier par ailleurs. C'est de dire qu'on est plein de gens, plein de personnes très motivées, très passionnées et on a envie de parler d'un sujet particulier sur les réseaux sociaux pour montrer ce que l'on fabrique, pour montrer notre environnement de travail, ce que papa et maman font au quotidien lorsqu'ils vont au boulot. pour montrer que les objets qu'on a tous les jours entre les mains, c'est fait dans les usines à côté de chez nous, ou parfois un petit peu moins à côté de chez nous, mais sur le territoire en France. Donc voilà, c'est trouver des jolis sujets, des jolis cas d'illustration pour montrer que l'industrie, elle peut aussi être sur les médias sociaux. C'est pas très bien expliqué, je dois dire.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que c'est assez clair. En tout cas, je vois que ton discours, il est rodé. pour embarquer aussi des jeunes dans le monde de l'industrie. Mais on va tout de suite vérifier ça dans la séquence Oh my god ! C'est classe ou ça casse ? Alors la séquence c'est classe ou ça casse ? En tout cas pour aujourd'hui, je vais te proposer des trends, des memes, des choses que j'ai revisité sous couvert des industriels, pour pouvoir en parler dans le milieu de l'industrie. Je te les montre et tu me dis si c'est classe. Est-ce que tu es prête à l'utiliser dans la communication des industriels, des industriels, pardon ? Ou est-ce que ça casse et on laisse tout ça au vestiaire ? L'industrie, c'est quand même du sérieux, on ne déconne pas avec ça.

  • Speaker #1

    J'espère que je vais connaître les trends. J'ai peur d'être asbine.

  • Speaker #0

    Alors tu verras qu'il y en a certaines qui sont un peu anciennes parce que je dois bien le reconnaître qu'en le faisant, moi aussi, je vieillis. Et que clairement, TikTok, c'est pas forcément ma cam. Donc il y a des choses un petit peu anciennes, je pense que ça te parlera. Et il y en a une qui est un peu plus récente, on verra. Très bien, très bien. C'était une prise de risque de ma part.

  • Speaker #1

    C'est l'usine d'à côté, ils veulent qu'on parle d'eux, mais ils refusent de communiquer. C'est n'importe quoi. Moi aussi je peux arrêter de faire des efforts Apparemment c'est notre voisin qui voudrait être plus attractif Mais qui veut pas montrer ce qu'il fait

  • Speaker #0

    Allô Non mais allô quoi Tu veux être attractif sans te montrer Allô

  • Speaker #1

    Je sais pas vous me recevez

  • Speaker #0

    Tu veux être attractif sans te montrer C'est comme si je te disais de me raconter un film Alors que tu l'as même pas vu

  • Speaker #1

    J'adore c'est terrible On est sur le bien kitchen Oui Merci. Alors, on garde ou pas ? Je pense que si je veux rester présidente de l'association, je vais devoir dire ça casse. Mais très personnellement, j'adore. Évidemment, ça me rappelle mes années de jeunesse.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tout ça était hyper trendy.

  • Speaker #0

    Je pense que si des jeunes nous regardent, on va être classifiés hockey boomers là. Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Donc, ne serait-ce que pour ne pas être classifiés hockey boomers, je dirais ça casse. Mais je trouve ça extrêmement drôle quand même.

  • Speaker #0

    Très bien, j'entends entre une autre. Là, pour le coup, c'est un même. Alors oui, je ne l'ai pas précisé. Je sais que pour ceux qui nous écoutent en audio, ce n'est peut-être pas la séquence la plus simple, mais ce sera chapitré sur YouTube. Donc, n'hésitez pas à aller voir la vidéo, quitte à ne prendre que cette petite partie. Et vous verrez tous les visuels pour ça sur la vidéo YouTube.

  • Speaker #1

    J'hésite. Je dirais ça casse parce qu'on a trop vu.

  • Speaker #0

    On l'a trop vu.

  • Speaker #1

    et parce que on essaye d'être le plus positif possible dans la façon dont on présente les choses et là il y a un petit côté un peu moralisateur dans ce même là mais bon voilà, moi après il n'y a pas grand chose qui me choque donc heureusement j'ai un collectif de gens qui me disent des fois, Emilie, non calme-toi mais ouais non c'est pas celui que je retiendrai Merci.

  • Speaker #0

    Ça marche. Bon, je pense que le deuxième et le troisième, du coup, tu vas me dire un petit peu la même chose, mais bon, c'est un peu plus décalé, donc peut-être que ça va passer cette fois-ci. On verra.

  • Speaker #1

    Salut à toi. Alors si aujourd'hui je me permets de te contacter, c'est pour une raison très simple.

  • Speaker #0

    Savais-tu que seulement 11% des gens recommanderaient à leurs proches de travailler dans l'industrie ? Si ça te paraît intolérable,

  • Speaker #1

    il faut que tu te poses les bonnes questions. Est-ce que tu préfères ?

  • Speaker #0

    taire et laisser les autres parler pour toi, à changer les choses avec moi en sortant du silence et pouvoir créer un imaginaire positif autour de l'industrie.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que la question est vite répondue. Alors, soit tu me suis,

  • Speaker #0

    soit tu restes dans ton coin à te plaindre que personne ne comprend ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Tu as un vrai talent de doublage.

  • Speaker #0

    On me l'a déjà dit en plus dans les podcasts de cet été qu'il fallait que je fasse du doublage. Peut-être me reconvertir. Ça fait le cinquième business potentiel que vous me sortez depuis le début de la journée. Très bien.

  • Speaker #1

    Là, on est sur Périne. Super slasheuse. non ça casse ne serait-ce que pour la vidéo d'origine je ne peux pas valider mais encore une fois ça me fait beaucoup rire c'est le côté décalé mais je comprends que au niveau de la non non oui là je il y a trop de choses véhiculées sur lesquelles je ne peux pas déjà le sacrifice de cette coupe de champagne

  • Speaker #0

    je ne suis pas d'accord les pauvres vélos tout ça on cautionne pas à partir du moment où ça existe ça peut être réutilisé mais bon je comprends et le dernier alors là c'est une traîne plus récente j'espère que ça va te parler quand même

  • Speaker #3

    Musique Non je connais pas la traîne

  • Speaker #1

    mon dieu je suis has-been c'est quoi la traîne ?

  • Speaker #0

    alors c'est une chanson qui a été beaucoup réutilisée c'est une nana qui dit bonjour je suis ravie de te rencontrer tu m'as été recommandée par des gens est-ce que c'est illégal ? oui ça a l'air illégal et en gros ça a été réutilisé absolument partout pour des tas de trucs et je me suis dit tiens ça se collerait pas mal au niveau de l'industrie pour se dire on me parle de toi mais je te connais pas Et au final, je n'imaginais pas ce que tu pouvais m'offrir. Donc, par exemple, des carrières qui sont attirantes, qui sont enrichissantes, qui sont lucratives aussi, plus que dans certains secteurs. Et où finalement, ça a l'air illégal. Mais non, c'est juste que ça existe et que personne n'est au courant. Oui, pour le coup,

  • Speaker #1

    en tout cas, je trouve ça... Imaginons que j'ai vu la vidéo et que je connaisse un minimum la trend. Je validerais parce que je trouve que ça a un petit côté décalé, assez musical. Ça prend un peu le contre-pied, mais de façon plus humoristique que Michel et sa petite coupe de champagne. Pauvre malheureuse. Donc ouais, j'aimerais bien. Puis je me dis qu'on sera un petit paquet à pouvoir faire la trend.

  • Speaker #0

    C'est plus positif que les autres. C'est moins moralisateur, effectivement. Et ça pourrait être une incursion vers d'autres réseaux sociaux que LinkedIn.

  • Speaker #1

    Mais Nabila, j'aurais presque tendance à valider quand même.

  • Speaker #0

    Dans tous les cas, j'ai bien vu que je ne t'avais pas hyper convaincue par mes propositions. Je suis éplorée. Vraiment, ça me touche profondément. Mais j'aimerais bien savoir en commentaire s'il y en a une qui vous a plu et si vous pouvez militer pour que... Émilie les accepte dans le collectif. Si vous êtes avec moi, dites-le moi, ça me renverra du baume au cœur. Je t'avais dit que je t'en donnais cinq. J'en ai fait que quatre pour l'instant. Je vais t'en proposer une autre. Je te demande de t'imaginer parce que là, je n'ai pas de visuel pour ça. Imagine-toi qu'on puisse s'enjailler derrière des acteurs de l'industrie comme on le fait au JO.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois où je t'emmène ? Est-ce que ça n'existe pas déjà ?

  • Speaker #1

    Euh, ça me dit bien quelque chose, ça me rappellerait peut-être les WorldSkills. Absolument,

  • Speaker #0

    absolument. Donc ouais, c'est un des trucs dont je voulais parler en traîne parce que en termes d'industrie, on est souvent mal connu, mal aimé, mais quelque part, il existe les WorldSkills. Je pense que ça parle pas à tout le monde, ça parle probablement pas à tous nos éditeurs, mais les WorldSkills, c'est vraiment une énorme compétition sur... pas que l'industrie d'ailleurs, sur globalement les savoir-faire métiers qui vont se voir s'opposer des gens qui sont très forts dans leur métier et il y a une catégorie industrie, d'ailleurs à l'heure où cet épisode sera diffusé les championnats de France enfin la compétition française sera passée aujourd'hui ce n'est pas fait donc on n'a pas les résultats mais par contre il y a quelques semaines on avait l'Europe où la France s'est quand même bien démarquée puisque c'est la France qui a gagné en fait tout simplement et qu'on a même eu le... Le best toute catégorie confondue, qui est français aussi, qui a compétencé.

  • Speaker #1

    Well done.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    bravo. We can be proud. Il faut que j'arrête de parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc oui, on a eu le meilleur toute catégorie confondue avec Loris Kubizol. Donc félicitations Loris pour la participation et pour les belles performances. Il a concouru dans la catégorie fraisage. Donc de base, on n'est quand même pas sur quelque chose d'hyper sexy. Et pourtant, aller voir les Wandskins, c'est le beau geste. Je ne sais pas toi, mais moi, quand je regarde les JO, s'il y a des Français qui participent, je peux me passionner de baltrap.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, je ne vais peut-être pas choisir baltrap. À

  • Speaker #0

    Pékin, il y a eu des Français qui ont performé au baltrap. Clairement,

  • Speaker #1

    ça fait découvrir des choses qu'on n'aurait absolument pas regardées sinon. Et tu as raison, je trouve que c'est un bon parallèle. Quand on est allé sur les WorldSkills International l'année dernière avec quelques infrastriels, j'ai découvert plein de métiers, notamment des métiers industres dont j'avais déjà entendu parler, mais je ne connais pas tous les métiers industres du monde et je pense que ce ne sera jamais le cas. C'est impressionnant de les voir, puis la concentration, etc. Franchement, c'est un super bel événement et en plus de ça, des sacrés tremplins en termes de carrière pour tous ceux qui concourent. apparemment ils ont un accompagnement vraiment de dingue et ouais je trouve qu'il faut les mettre en avant ces métiers là allez aux WorldSkills, faites parler des WorldSkills franchement c'est encore trop peu connu pour l'intérêt que ça a donc chaque année ça se passe en France, je crois qu'Europe et le monde si je dis pas de bêtises ouais il y a des compétitions je me souviens plus exactement des temporalités mais

  • Speaker #0

    Et puis, sur le Salon Global Industrie, il y a aussi eu ce type de concours. Enfin, ça permet quand même de découvrir ces métiers-là. Et qu'on soit jeune, moins jeune, parent d'élève, ça peut permettre d'ouvrir des vocations.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est un peu Disneyland. Vous pouvez complètement y aller avec vos gamins. C'est génial. Et en plus, il y a plein de petits ateliers ludiques pour faire découvrir des métiers, pour pouvoir faire les choses. Maintenant, avec la réalité augmentée ou la réalité virtuelle, il y a plein de... plein de démos et tout, donc c'est top.

  • Speaker #0

    Il y a plein de jeunes qui ne savent pas choisir un métier, c'est normal. Là, quelque part, on leur propose de pratiquer et de se rendre compte. On peut faire naître l'amour d'un métier.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est plus efficace qu'un salon de l'étudiant, par exemple. J'aime beaucoup le salon de l'étudiant aussi, par ailleurs.

  • Speaker #0

    Notre génération a fait son orientation grâce au salon de l'étudiant.

  • Speaker #1

    Il y a un côté concret.

  • Speaker #3

    On aime le concret dans l'industrie.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et petit bonus, si on pousse encore le curseur un petit peu plus loin, si on imaginait le top chef de l'industrie ?

  • Speaker #1

    Ça aussi, ça me dit vraiment quelque chose. Ça, c'est un cours. Je n'ai pas encore toutes les infos, mais je crois qu'il y a un gros, gros truc qui se prépare, effectivement. Et il était temps.

  • Speaker #0

    Il était temps.

  • Speaker #1

    Il était temps. Quand on voit, pour le coup, effectivement, on t'en parlait tout à l'heure, la beauté du geste. Il y a des métiers industriels qui sont hyper visuels. On a quand même cette chance de travailler dans un secteur ou pour un secteur qui est tangible, qui est concret. On voit la transformation de la matière. Et ça, il faut le mettre plus en valeur. Et effectivement, c'est... Alors certes, ça ne se mange pas comme dans le meilleur pâtissier. Mais potentiellement, c'est des objets qu'on a tous les jours dans notre quotidien.

  • Speaker #0

    Que ce soit le meilleur pâtissier ou top chef, on était quand même sur des métiers qui n'étaient pas sexy au départ, avec des horaires pas possibles, qui sont physiques, qui ont du mal à recruter aussi, et on recommence à mettre un petit peu de sexy dedans. Je suis sûre que c'est possible aussi pour l'industrie.

  • Speaker #1

    Non, j'ai hâte que l'émission sorte.

  • Speaker #0

    Ce qu'on sait actuellement, c'est que le casting a eu lieu cet été. Et là, on attend les infos pour le passage, mais c'est sûr qu'on en reparlera sur cette chaîne. Abonnez-vous pour ne rien rater, mais en tout cas je pense qu'il y a de belles choses qui arrivent sur cette idée-là. Aujourd'hui, qu'est-ce que tu dirais qui bloque encore les dirigeants pour ouvrir leurs portes ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a déjà de l'humilité à dire oui, mais voilà, moi je ne suis pas plus exceptionnelle que les autres, etc. Donc voilà, c'est une espèce de petite... de prudence là-dessus, à dire oui, mais mon atelier il n'est pas parfait, oui, mais je n'ai pas prévu de parcours de visite quand j'avais tout installé et là, du coup, c'est un peu compliqué. Et voilà, donc, des petites peurs et une certaine humilité. Et puis, il y a le fait aussi que l'industrie a quand même souffert d'une mauvaise image pendant plusieurs années, décennies. Et je pense qu'ils ont peur de tendre le bâton pour se faire battre et qu'au final, on va leur dire... « Ah, mais c'est ça l'usine ! » C'est pas simple de... Puis c'est un secteur que le pourvivreur revivant caché, ça fait quand même partie des préceptes du monde industriel. Donc il faut se battre un peu contre toutes les habitudes que l'on a pu avoir, contre la mauvaise image et le fait qu'on nous a un petit peu cassé du sucre sur le dos. Dire « Maintenant, on me demande d'ouvrir mes portes. » Vous êtes sympas les gars, mais c'est pas hyper simple. Il y a toujours ces sujets de confidentialité, quand même. Donc effectivement, c'est pas toujours évident de faire rentrer le grand public dans son usine, dans certains secteurs. Mais quand vous pouvez le faire, faites-le, sincèrement. Et notamment par rapport... Au voisinage, combien de personnes ont des usines à côté de chez elles mais ne savent pas du tout ce qui s'y passe et seraient ravies de dire « Ah mais trop cool, en fait, je ne sais pas, il y a la fabrication de tel truc, ça recycle tel type de matériaux ou patati ou patata. » Et c'est bien, c'est chouette de voir un petit peu ce qui se passe derrière les murs. Donc je pense que c'est que du positif qui peut ressortir.

  • Speaker #0

    De toute façon, la stat, je l'avais mise dans une des traînes que je te montrais tout à l'heure. Seulement 11% des gens qui recommanderaient à leurs proches de travailler dans l'industrie, la stat, elle est là. Et ça vient surtout de la méconnaissance. On n'a pas 89% de gens qui sont contre l'industrie. On a surtout des gens qui n'ont aucune idée de ce qui s'y passe.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Moi, j'aimerais bien qu'on ait la stat de combien de personnes qui bossent dans l'industrie recommanderaient à leurs proches de bosser dans l'industrie. Parce que là, je pense qu'effectivement, on atteint des jolis pourcentages. Et moi, clairement, je connaissais l'industrie parce que j'ai vécu dans une petite ville très industrielle. Mon papa a été dans l'industrie, etc. Mais on ne m'a jamais parlé de l'industrie pendant mes études. Jamais. Ça n'a même pas été... évoquée de « Ah oui, en fait, il y a des belles carrières à faire dans l'industrie. » Je n'ai jamais entendu ça. C'est hyper dommage. Donc il y en a qui œuvrent pour ça, pour que ça change. Et c'est très bien, heureusement, parce qu'on parle des métiers techniques, mais il y a aussi toutes les fonctions support qui sont intéressantes, toutes les métiers de l'ingénierie. La dernière fois, j'étais à une conf et je suis très mauvaise, je ne me rappelle jamais suffisamment des chiffres, mais peut-être que tu pourras l'inscrire en bas de l'écran. Sur le fait que même dans les grandes écoles d'ingénieurs, finalement, après, il y a une déperdition d'ingé qui vont bosser ailleurs, potentiellement dans la finance. Arrête-toi avec la finance !

  • Speaker #0

    Manon, elle a fait l'écart inverse. Elle l'en racontait.

  • Speaker #1

    Il y a des contre-exemples.

  • Speaker #0

    Manon, qu'il y aura épisode à voir sur la chaîne.

  • Speaker #1

    Mais oui, il y a un gros, gros, gros travail à faire.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai une formation d'ingénieur. Et c'est vrai que forcément, on a parlé d'industrie. pendant nos études, mais à l'époque, le message que j'avais, c'était « Ah, l'industrie, c'est quand même dur d'y rentrer. » Et comme à l'époque, c'est des choses que j'ai déjà racontées, j'avais tellement peur qu'on me dise non, que je me dis « Je ne vais surtout pas postuler dans l'industrie. » Le rejet, ce n'était pas possible à l'époque. Donc, je suis allée dans le service. Certes, le service pour l'industrie, mais je me dis, à ce moment-là, si je n'avais pas eu ces barrières-là et qu'on ne m'avait pas fait ce portrait un peu « c'est fermé, ça embauche peu, en plus, t'es une nana, machin » , je serais peut-être responsable de prod aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Et tu disais que toi, on a pu te dire que c'était difficile d'y rentrer, etc. Moi, venant du monde du marketing, communication, etc. et on fait une école de commerce dans ce domaine-là, c'était plutôt les rares fois où on entendait parler de « Oh là là, monde du B2B, on va se faire chier, quoi. » Alors qu'il y a tellement plus de possibilités de s'éclater à faire du marketing ou de la com. dans le monde industriel et dans le B2B de manière générale que d'aller bosser pour la dernière marque de fringues à la mode ou la dernière marque de cosmétiques où tout le monde fait la même chose. Finalement, c'est des hyper codifiés aussi, mine de rien. Et là, il y a possibilité de tenter des choses. Moi, je trouve en tout cas que c'est beaucoup plus satisfaisant et une beaucoup plus belle aventure que dans des secteurs qui sont déjà... ultra labouré par toutes les agences de com de marketing, etc.

  • Speaker #0

    Tu me fais une transition absolument parfaite. Parce que toi qui nous écoutes, je suis sûre que tu es déjà d'accord avec le message d'Emily, que l'industrie a tout pour recréer un nouvel imaginaire positif. Par contre, même si tu en es convaincu, je pense que ton message, il a parfois du mal à passer. Tu t'exprimes, tu t'exprimes, mais ça ne dépasse pas ton cercle proche. Tu ne touches pas autant de personnes que tu le souhaiterais. Mais ne t'inquiète pas, j'ai la solution pour toi. Cet épisode t'est offert par Les Infustriels. Alors si t'as suivi le début de l'épisode, tu dois déjà savoir ce que c'est, mais pour ceux qui dorment au fond, je répète. Les Infustriels, c'est un collectif qui offre des actions concrètes pour redorer l'image de l'industrie. Ils fédèrent les énergies et ils amplifient les initiatives pour leur donner plus d'impact. Tout ça dans l'industrie, évidemment. Concrètement, ça veut dire quoi ? Co-créer ta ligne éditoriale, animer tes prises de parole au bon moment, produire du contenu impactant et amplifier tout ça grâce à la puissance des réseaux sociaux. Tu organises un salon, tu veux ouvrir les portes de ton entreprise, et surtout, tu veux remettre l'industrie au centre du village. Avec les Influxtriels, ton message ne reste pas dans un coin. Ils voyagent, ils touchent, ils inspirent. Enfin, sauf si t'en as jamais parlé, parce que le collectif ne lit pas encore dans les pensées. Alors si tu veux que ton message dépasse ton cercle habituel, fais appel aux Influxtriels. Tu peux les contacter sur www.les-influxtriels.com Et bien évidemment, je te mets le lien dans la description. Dans tous les cas, on l'a vu, il y a encore des barrières à faire tomber. ça tombe bien, on va s'y mettre tout de suite et je te propose la séquence mythe ou réalité je te surprendrais pas si je te disais que la mission des industriels c'est un peu de se battre contre les mythes de l'industrie, donc là je vais t'en proposer 5, le but c'est que tu me dises si c'est mythe ou réalité, donc tu me dis 1% 100% c'est totalement vrai 0% on est sur un mythe et bien sûr tu peux pas lâcher C'est clair pour toi ? On est prêts ? L'industrie, c'est mieux si ça reste caché.

  • Speaker #1

    50%. Ça commence bien, déjà. La Suisse, je ne veux pas me positionner. Non, j'aurais tendance à dire que c'est un mythe, quand même. Il faut, au contraire, montrer l'industrie, il faut ouvrir les usines, mais par contre, évidemment, il y a des sujets de confidentialité par moment, donc c'est pas toujours possible, d'où mon 50%. Hum...

  • Speaker #0

    Mais voilà, souvent, c'est effectivement des faux problèmes que l'on se crée ou en tout cas, on les amplifie. Il y a toujours possibilité de montrer les choses, de trouver des astuces, etc. Donc, si je devais choisir entre 0 et 100, je dirais 0.

  • Speaker #1

    Non, mais tu as le droit de pas nacher, pas de souci. On va dire que tout n'est pas montrable, mais tu penses que dans chaque industrie, il y a une part de montrable quand même.

  • Speaker #0

    Oui, quand même, oui.

  • Speaker #1

    Ça marche. Ça ne concerne que les hommes.

  • Speaker #0

    Non, et il y a plein d'associations autres, il y a des rôles modèles qui émergent tu as invité Manon Cuirat il y a peu de temps donc voilà je pense que c'est un très beau rôle modèle il faut absolument feminiser l'industrie et les femmes ont toutes leurs places dans l'industrie, peu importe les métiers clairement aujourd'hui il n'y a plus d'excuses je ne sais pas s'il y en avait avant mais en tout cas il n'y a aucune raison qu'une femme ne puisse pas aller bosser dans l'industrie

  • Speaker #1

    Et puis dans le collectif des industriels, on en a un paquet aussi. C'est clair, c'est clair.

  • Speaker #0

    Je pense que leurs noms pourront défiler à l'écran.

  • Speaker #1

    Ça marche. On fera ça. C'est sale, bruyant et ça sent mauvais ?

  • Speaker #0

    30%. Je dirais 30%. Il y a évidemment des secteurs industriels qui sont sales, qui sont bruyants, qui sentent mauvais. J'en ai peu connu, mais ça doit arriver aussi. Il ne faut pas dire que l'industrie, c'est tout beau, tout rose et on peut manger par terre. Ça serait mentir et en plus de ça, ça serait porter préjudice à bon nombre de boîtes industrielles. Tu le disais tout à l'heure, on parlait du meilleur pâtissier, des choses comme ça. Oui, l'industrie, ça reste quand même des métiers qui sont aussi difficiles, qui ne sont pas toujours dans des conditions... Hyper comfy, je mets mes petites pantoufles, j'ai mon siège ergonomique. Non, n'exagérons rien. Mais par contre, ça a quand même beaucoup changé. Il y a de plus en plus d'efforts qui sont faits pour automatiser, robotiser et réduire les TMS. Il y a des efforts qui sont faits pour le bien-être dans la boîte, avec des moments de cohésion, des choses comme ça. donc c'est... C'est pas un mythe, et je pense que ça continuera à exister, parce qu'on est dans un métier où il faut mettre les mains dans le cambouis, donc à un moment donné, voilà. Mais c'est pas pour ça qu'il ne faut pas y aller, parce qu'à côté de ça, le sens qu'on y trouve, et la fierté de faire quelque chose de ses mains, de son cerveau, peu importe, l'ambiance, la cohésion d'équipe qu'on peut y trouver, ça n'a pas de prix.

  • Speaker #1

    Et puis t'as parlé des robots, on a aussi des moyens de se protéger du bruit, donc aujourd'hui, on est quand même beaucoup plus conscients. des risques de l'industrie et on fait en sorte que ce soit moins impactant pour l'humain. Les odeurs, c'est assez subjectif en fonction des personnes. Il y a des choses que tu aimes que tu n'aimes pas. Il y en a qui aiment l'odeur du métal, d'autres pas. On n'a plus besoin d'industrie en France ?

  • Speaker #0

    Ah là là ! Non, non, non ! Zéro pour l'an ! Zéro pour l'an ! Bien sûr qu'on a besoin d'industrie en France. Je pense que...

  • Speaker #1

    Ça n'a quand même pas été le message il n'y a pas si longtemps.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. Et sincèrement, moi, pendant ces années-là, j'étais beaucoup plus jeune. Ça m'a jamais... Je me suis jamais posé la question, en fait. Je pense que c'était absolument pas un sujet de société. Et puis j'étais probablement trop jeune pour y prêter attention, tout simplement. Mais on l'a vu pendant la pandémie, et ça se renforce encore aujourd'hui avec le contexte géopolitique, les tensions sur les matières premières, etc. il faut qu'on reste souverain sur quand même pas mal de choses. On est en train de se faire dépasser par pas mal de pays qui prennent le lead parce qu'on a gentiment délocalisé. Et voilà, je jette la bière à personne. Je n'ai pas le niveau suffisant pour pouvoir juger de décisions politiques qui ont été particulièrement impactantes pour notre pays. mais qui sont inspirés de nos savoir-faire. On ne peut pas être... qu'un pays de matière grise. À un moment donné, il faut aussi qu'on puisse continuer à produire sur notre sol, à pouvoir innover, à pouvoir concrétiser ce qu'on a dans la tête. C'est tout bête, mais bien sûr qu'on a besoin d'industrie en France. Et d'autant que l'industrie a énormément de bienfaits. Je pense que je suis vraiment convaincue... On met trip que l'industrie, elle réduit les fractures sociales aussi. Il y a un mélange des publics, des fonctions, de tout ce que l'on veut au sein d'une boîte industrielle qui a assez peu ailleurs, à mon sens. Dans le monde des services, on va souvent retrouver...

  • Speaker #1

    Un entre-soi.

  • Speaker #0

    Voilà, un certain entre-soi. Et l'industrie a aussi cette vertu-là, à mon sens. Et là, on en a bien besoin.

  • Speaker #1

    De nouveaux services militaires, en fait.

  • Speaker #0

    Le service industriel.

  • Speaker #1

    Quand mon père en parle, c'est un des trucs dont il se souvient du service militaire, c'est justement cette mixité, cette rencontre de gens que tu n'aurais jamais rencontré avant. Je retrouve ce discours-là quand tu parles d'industrie. C'est intéressant. Communiquer sur l'industrie, c'est peine perdue ?

  • Speaker #0

    Oui. Arrêtez tout de suite. Évidemment que non ! Bien sûr, communiquons sur l'industrie. J'en parlais tout à l'heure. Il y a toujours des... une vigilance à avoir sur certains sujets, etc. pour des questions de confidentialité notamment. Mais il y a tellement de choses à dire, il y a tellement de choses à montrer.

  • Speaker #1

    Vous serez surpris de voir comment ça intéresse les gens.

  • Speaker #0

    Mais clairement, quand on voit des boîtes d'assurance qui sont capables de nous, tu ferais un bip, faire chier, nous emmerder avec des messages dans la banque, dans l'assurance, clairement, ce n'est pas des métiers qui sont passionnants. L'industrie est mille fois plus passionnante. Et on communique mille fois moins. Perde ! L'équation est vite faite. Ça n'a aucun rapport, ce que je dis. La question est vite répandue.

  • Speaker #1

    J'insiste un peu, pardon. Bon, merci. Je crois que tu t'es bien donnée dans la défense de l'industrie et de son image. On va pouvoir passer à une section où tu vas pouvoir te la péter un petit peu et raconter tes fiertés de présidente des industriels. Ça se passe tout de suite dans La Fierté du Patron. Et si d'ailleurs, si vous avez d'autres idées de mythes que l'on pourra dézinguer dans d'autres épisodes, n'hésitez pas à nous les dire en commentaire parce que ça me servira de matière pour aller cuisiner mes futurs invités. Avant de te lancer, avant de te laisser le champ libre pour nous parler de ta fierté, nous raconter les belles victoires du collectif, on va juste redescendre un petit peu et tu vas commencer par nous raconter une belle galère parce que les plus belles fleurs poussent dans la boue. Donc avant de t'élever, on va quand même parler galère. C'est quoi la plus grosse galère que tu as connue depuis le lancement des infrastructures ?

  • Speaker #0

    Pour le coup, je ne pense pas qu'il y ait eu une galère, mais c'est en mode galère un peu tout le temps parce qu'on est une asso, donc il faut se financer. Ce n'est pas simple de financer une campagne de dons. Non, mais ce n'est pas simple, effectivement. On a tous nos activités à côté, donc on fait ça en pur bénévolat. Et moi, ma principale galère, effectivement, c'est de faire rentrer ça dans mon quotidien qui est déjà chargé et de continuer à faire vivre l'association et à essayer de mener à bien nos ambitions, parce que des ambitions, on en a plein. Des idées, on en a plein. Sauf qu'il faut réussir à coordonner tout ça. Après, heureusement, on a plein de gens qui sont hyper motivés. Du coup, la galère, en vrai, quand t'as des bons copains de galère, la galère, elle semble pas si galère. Mais non, c'est le fait de faire vivre l'assaut et la faire se développer qui est quand même un combat du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Maintenant que t'as bien posé les obstacles, je pense qu'on a validé que tu étais une super-héroïne de l'industrie. Tu vas pouvoir te la péter. C'est quoi ton gros moment de fierté ? Le moment où tu t'es dit, putain, ça valait le coup.

  • Speaker #0

    Pour les industriels. Alors pour le coup, je pense que c'est les premières réunions en présentiel qu'on a pu faire en se disant bon voilà, on s'était tous réunis sur Global Industrie, l'idée a émergé à ce moment-là mais bon, après on se dit ok, à ce moment-là on était tous dans l'euphorie du truc. tous présents sur Global pour des raisons business autres. Bon, ok, maintenant, on veut réunir de nouveau ces gens-là, mais spécifiquement pour parler des industriels et de voir qu'il y avait presque 40 personnes qui ont fait le déplacement plusieurs fois pour discuter un peu de... Ouais, clairement, je veux en être. Ok, on pourrait faire ci, on pourrait faire ça. Là, t'es gonflé à bloc et tu te dis qu'il y a un truc à faire, c'est top. C'est plus ça. C'était peut-être pas des fiertés, mais en tout cas, ça a été des moments de boost énormes.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas une fierté ou un truc qui a déjà été fait qui ressort du lot ?

  • Speaker #0

    Non, après, effectivement, les fiertés, c'est quand on est capable de se mobiliser pour des campagnes, d'aller au WorldSkills. Là, on a plein de partenariats qui sont en train de se construire, de se consolider. Avec des chouettes initiatives, je pense à Fort Industrie, c'est la convention signée, donc je peux y aller. Et de toute façon, déjà l'année dernière, on avait fait en sorte de soutenir au maximum l'outil. Donc c'est quand on peut se mettre au service d'eux, parce que c'est vraiment ça l'objectif du collectif, c'est se mettre au service d'eux et de voir que ça crée de l'impact, ça maximise la visibilité et que ça donne des idées à d'autres. donc c'est C'est ce genre de fierté. Et quand je vois des industriels sur les grandes scènes de Big, ce n'est pas grâce au collectif, c'est grâce à leur profil par ailleurs.

  • Speaker #1

    Je me dis que nous, on a des gens comme ça dans le collectif. Ça a de la gueule. Ça, c'est cool. Ça, c'est vraiment cool.

  • Speaker #0

    Là-dessus, je suis fière de voir que tous ces gens-là ont aussi envie de donner leur temps pour se réunir et maximiser l'impact de certains messages. Même dans leur quotidien ultra chargé, ils arrivent à trouver ce temps-là.

  • Speaker #1

    ça ouais je trouve que ça a de la gueule parce que je n'ai pas pu y assister en direct au discours de Philippe Mario sur la scène du Big mais je l'ai réécouté après on est pile dans le message vraiment à écouter une belle boîte aussi qui promeut bien l'industrie très cool Emilie je te laissais respirer un petit peu on s'est félicité, tout est beau, tout est rose mais maintenant c'est l'heure de passer sur le grill C'est la séance qui gratte un peu, je te mens pas, c'est les questions qui sont moins agréables et j'ai absolument pas prévu de joker.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    ça mérite d'être honnête. Alors première question, présider une asso pour la promotion de l'industrie quand on dirige un cabinet de marketing industriel, est-ce que c'est pas un plan marketing déguisé ?

  • Speaker #0

    Franchement j'aurais bien aimé, malheureusement... Je crois que je n'ai pas toujours les bons talents commerciaux. Non, c'est clair et net, nous ne voilons pas la face, que ça contribue à faire connaître le cabinet Miti aussi, même si très souvent sur les événements, les gens ne me connaissent que pour les industriels, ils ne me savent même pas. que j'ai une boîte par ailleurs, ils pensent que je fais que ça de mon quotidien.

  • Speaker #1

    Et rapidement, quand tu commences à bosser pour les industriels, ils me disent « mais tu fais ça à plein temps ! » Oui, ben oui, ça paye les factures, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc voilà, donc au final, non, c'est pas un... C'est plus... Pas au détriment de ma boîte, mais c'est plus au contraire mon associé qui vient me dire « Hé, je te rappelle qu'on a une entreprise, donc les industriels, c'est bien, mais... » Donc voilà, non, non, je plaisante, mais à la base, c'était pas du tout pour ça, en tout cas.

  • Speaker #1

    Et dans tes clients actuels, il n'y en a pas que tu te transformes en industriel ? Maintenant que vous communiquez, vous voulez pas devenir industriel ?

  • Speaker #0

    Il y en a plein pour qui j'ai beaucoup d'espoir. Oui, mais pas encore.

  • Speaker #1

    Tu les travailles ?

  • Speaker #0

    Voilà, je les travaille parce qu'après, vu qu'on a quand même cette... Dans les critères, entre guillemets, des industriels, c'est que tu prends la parole en tant qu'individu, tu as une communauté déjà plus ou moins créée, etc. Et moi, les clients qui viennent me voir, c'est souvent... des gens qui n'ont pas le temps ou au contraire qui veulent se faire aider, etc. Donc, il faut qu'ils prennent le pli. Mais oui, il y en a d'autres qui sont quasiment,

  • Speaker #1

    oui. C'est bon à savoir, ça va nous donner des forces vives. Est-ce que les infrastructures, ça ne risque pas de rester une bulle LinkedIn ? Parce qu'on parle de réseaux sociaux, mais pour l'instant, soyons honnêtes.

  • Speaker #0

    Clairement. Non, non, clairement, c'est un des gros sujets. que l'on a en interne et sur lequel on se fait pas mal challenger. Et c'est complètement justifié. On a bien conscience, je pense, tous les uns et les autres, que c'est notre principale limite aujourd'hui. On veut rendre l'industrie plus visible sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas en restant sur LinkedIn qu'on va aller séduire les jeunes générations. Mais par contre, ça demande de déployer encore. des gros efforts supplémentaires parce que les codes entre les réseaux sociaux plus B2C type Insta, TikTok et tout ce qui s'ensuit ne sont pas du tout les mêmes que sur LinkedIn. Il faut avoir une DA spécifique, etc. On ira. On sait qu'il faut qu'on y aille. Mais il faut qu'on trouve des gens qui nous financent.

  • Speaker #1

    Des gens qui s'affairent aussi.

  • Speaker #0

    Des gens qui s'affairent aussi, clairement. Donc oui, non, il ne faudra pas que ça reste une bulle LinkedIn, c'est certain.

  • Speaker #1

    Après, c'est comme dans toutes les boîtes. On a commencé par une cible. La première, c'était quand même plus celle où il y avait un trou. On en a parlé, on n'a pas parlé dans l'épisode, mais les parents d'élèves qui, eux, sont sur LinkedIn. Il y a déjà des associations qui s'adressent aux plus jeunes. Il y a déjà des associations qui s'adressent aux industriels. On a pris ce positionnement-là. Bien sûr, la vocation, c'est de s'éteindre, mais un pas après l'autre.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je pense qu'il vaut mieux... qu'on se rôde, qu'on se structure sur ce que l'on sait bien faire. Et après, on ira s'étendre. Et peut-être qu'on s'étendra en s'associant, effectivement, à d'autres qui le font déjà très bien. Et que nous, les membres des industriels actuels, on n'aura jamais vocation à aller sur Insta ou quoi que ce soit. On verra. Mais en tout cas, c'est des médias sociaux qu'il faut toucher d'une manière ou d'une autre. Bien sûr. Avec nous... Ouuuuh !

  • Speaker #1

    ou en partenariat, mais en tout cas d'offrir un écosystème global. Ça marche. L'image de l'industrie, elle doit changer dans toutes les strates de la société, à tous les âges. Ce n'est pas un peu ambitieux comme programme ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est ambitieux, c'est certain. Et si on n'a pas d'ambition, on ne va pas bien loin. Et pour le coup, on n'oeuvre pas tout seul. Et je pense que là-dessus, on est très humble aussi au sein du collectif. On n'est qu'un tout petit maillon. qu'une toute petite pierre à l'édifice. On a tous des communautés digitales qui font que ça fait caisse de résonance et on veut les utiliser à bon escient via les actions qu'on peut mettre en place avec l'association Les Influxtriels. Évidemment, on ne fera pas tout tout seul et heureusement. C'est pour ça qu'on est aussi dans une logique de se mettre au service d'eux parce qu'il y a des organisations diverses et variées qui vont... mettre en place des initiatives, mais qui peuvent être moins bonnes communicantes. Et c'est là que nous, on vient justement mettre notre pierre à l'édifice. Donc oui, c'est ambitieux, mais finalement, c'est une démarche qui concerne de plus en plus de monde, je pense. Ça bouge quand même, même s'il y a des signaux qui ne sont pas toujours très positifs. Mais on sent qu'aujourd'hui, c'est un sujet dont tout le monde parle quand même. Donc, il faut en parler encore plus. Mais voilà, soyons ambitieux.

  • Speaker #1

    Soyons ambitieux, ça me va. C'est quoi le projet que tu n'oses pas t'avouer par manque de temps ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est pas que j'ose pas me l'avouer. C'est que je me dis, non mais n'importe quoi, ça n'arrivera jamais. Si je me dis, si un jour je ne fais plus de marketing industriel, peut-être que j'aimerais bien reprendre une boîte industrielle. Je me dis, en fait, oui, voilà, là, je... Je suis quand même assez régulièrement chez les clients, etc. Donc l'industrie, je la vis, mais je la vis partiellement. Soyons honnêtes, il y en a suffisamment pour me le rappeler. Non, je ne suis pas une industrielle à la tête d'une entreprise industrielle ou responsable de maintenance ou de prod, etc. Je ne suis qu'une vulgaire marketeuse au service de l'industrie. Mais non, ça, c'est me dire passer de... de l'autre côté de la barrière et pouvoir mener un vrai projet indus, ça me plairait bien, je crois. Mais bon, je me laisse encore quelques années.

  • Speaker #1

    Surtout que c'est des opportunités qui vont arriver. Il y en a pas mal à reprendre. Ce n'est pas irréaliste, mais je comprends. Pour l'instant,

  • Speaker #0

    je ne me sens pas totalement prête.

  • Speaker #1

    C'est quoi l'ambition des Influestriels à 5 ans ?

  • Speaker #0

    Waouh, 5 ans ! C'est hyper long ! Si je devais me projeter dans un idéal, ce serait qu'effectivement, on ait pu amplifier la caisse de résonance sur d'autres médias sociaux, comme LinkedIn déjà, qu'on puisse avoir des petits collectifs territoriaux pour se mettre aussi au service d'initiatives locales, où là, c'est compliqué aujourd'hui pour nous, même si ça peut arriver. qu'on se mette au service d'un événement dans la Creuse, ou notre département autre que la Creuse, il n'y a que la Creuse qui me vient. Bonjour les Creusois ! Parce qu'on est une soixantaine aujourd'hui, donc à un moment donné, il faut aussi qu'on choisisse nos combats, entre guillemets. Et l'industrie, elle se vit dans les territoires. Et aujourd'hui, au sein du collectif, on ne représente pas tous les territoires, la façon dont ça s'est fait au début. Donc voilà, d'avoir des petits clubs locaux, ça serait chouette. Et puis du coup, être quelques centaines, quoi. Avec une caisse de résonance qui serait d'autant plus importante. Et peut-être que finalement, l'objectif ultime, ce serait qu'on n'ait plus besoin des industriels. Qu'en fait, on parle déjà tellement d'industrie qu'on serait devenus inutiles.

  • Speaker #1

    C'est comme l'application de rencontre qui est conçue pour être supprimée.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Un collectif jetable. Dans 5 ans, ça me paraît un peu... Je pense que 5 ans, c'est court, mais c'est un bel objectif.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ça me va. L'émission touche à sa fin. Ça va être l'heure de répondre aux questions signatures.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc mes questions signatures, c'est juste trois petites questions toutes simples. Ça me permet de comparer mes invités, de les noter, de les classer.

  • Speaker #0

    Waouh !

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    J'ai la pression.

  • Speaker #1

    Je sens que tu es la deuxième à passer, donc tu as déjà une comparaison possible. Ton pire souvenir lié au numérique, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Hmm... Pire souvenir lié au numérique ? Je crois que c'est l'arrivée des IA génératives. C'est un peu con, c'est très paradoxal, parce qu'évidemment dans le market, on les utilise énormément. Mais il a fallu s'approprier les outils et faire comprendre que non, ce n'est pas parce que l'IA pouvait répondre que... Nous, derrière, il ne fallait pas qu'on intervienne. Donc, en fait, ça a été compliqué de savoir à quel bon moment l'utiliser en interne dans notre métier, etc. Dire non. Là, d'abord, aux plus juniors, par exemple, on a, nous, la chance que ce soit hyper bien passé. Effectivement, c'est plus des tests qu'on faisait entre nous. Oui, bon, là, OK, laisse tomber, ça ne marchera pas. Ça marchera peut-être dans six mois. Mais ça a été toute cette appropriation où on se rend compte aussi que les gens comptent beaucoup trop dessus, je trouve. Et effectivement, on est en train de lisser un mode de pensée, une créativité. Donc, ce n'est pas un pire souvenir, mis à part quelques allers-retours, parfois avec soit des confrères, soit des collabs. enlève les majuscules partout on voit que ça te charge les bêtises cette période là a été assez courte critique critique toutes les deux phrases là c'est plus de me dire mais moi la première il y a des trucs sur lesquels j'arrive plus à m'en passer pour faire un compte rendu de réunion quand t'as la transcript avec ton petit moteur IA et que tu te dis mais minute comment je faisais avant donc C'est plutôt un point de vigilance que j'ai sur... Ah ouais ? On devient vite mignons.

  • Speaker #1

    J'avais vu un post intéressant là-dessus qui disait que l'IA générative avait tué la loi de Pareto. Je ne sais plus du tout ce qu'il a écrit, je m'en excuse, mais j'avais trouvé ça vachement intéressant parce qu'il disait en fait maintenant les 80% qu'on disait de faire avant parce que les 20% c'était du perfectionnisme, c'était pas utile, aujourd'hui l'IA elle le fait pour toi. Donc tu vas devoir aller cravacher sur les 20% que tu ne voulais pas faire avant. Et ça c'est...

  • Speaker #0

    Et en même temps, c'est là où c'est très paradoxal, c'est qu'effectivement, ça oblige, comme tu dis, à être encore meilleur. Parce qu'aujourd'hui, nous, dans nos métiers, par exemple, on rédige beaucoup. Rédiger un article sur tel sujet, un article qui soit de qualité médium, on va dire, tout le monde peut le faire. Donc nous, ça nous oblige à être encore plus créatifs. aller chercher des sujets encore plus pointus, etc. Donc c'est très paradoxal. D'un côté, ça nous rend un peu feignants sur certains trucs, et d'un côté, ça te pousse vers l'excellence. Donc voilà, c'est effectivement pas du tout la réponse adéquate à la question, puisque ce n'est pas mon pire souvenir.

  • Speaker #1

    C'est ça dont je voulais parler. Non, mais je comprends. Ça a été un gros changement, et tu ne l'as pas forcément bien vécu au départ. C'est sympa. Qu'est-ce que tu dirais à Émilie la veille de la... Première discussion autour des infrastructures ?

  • Speaker #0

    Si tu savais ce que ça allait devenir... Non, clairement, en plus j'étais hyper stressée. Parce que vraiment, pour moi, le... Le moment de la création, ça a été cette réunion sur Global Industry. J'étais à côté d'Aurélien Goyer et Olivier Luancy, où j'étais là, genre, méga respect, je me sentais toute petite, d'autant que j'étais déjà pas très grande. Et j'étais, je me disais, mais comment ça se fait que je me retrouve à prendre la parole avec eux, genre... Et du coup, j'étais hyper stressée, et en fait... À force de les connaître, ils m'ont dit « mais si, t'as place, on va faire ça ensemble et ça va être chouette » . Du coup, ils m'ont beaucoup soutenue, ils m'ont beaucoup rassurée aussi sur le fait que j'avais ma légitimité. Je pense qu'effectivement, je n'aurais jamais imaginé qu'aujourd'hui, on aurait créé une asso, qu'on serait une soixantaine à se coordonner, à échanger et à discuter comme des potes sur un groupe WhatsApp. donc ouais je pense qu'effectivement ça sera ça que je dirais super,

  • Speaker #1

    et si tu étais ministre de l'industrie ça serait quoi ta première mesure ?

  • Speaker #0

    oh my god,

  • Speaker #1

    ne me nommez jamais ministre de l'industrie en ce moment c'est les chasses musicales donc hum bonne question non là franchement tu veux utiliser ton joker, tu l'as pas encore utilisé j'utilise mon joker Je ne l'avais pas autorisé pour les questions grilles, mais celle-là, je te l'accorde.

  • Speaker #0

    Non, elle est dure, cette question. Parce qu'il y a tellement de choses sérieuses à dire que je ne vais pas réussir à te dire. Donc, je vais dire une connerie et ça va être nul. Je préfère ne pas répondre.

  • Speaker #1

    Ça marche. On arrive vraiment à la fin de l'épisode maintenant. Si nos auditeurs, nos téléspectateurs d'ailleurs,

  • Speaker #0

    nos... Nos youtubeurs spectateurs.

  • Speaker #1

    Ne devez retenir qu'une seule chose, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Ce serait, si vous ne connaissez pas beaucoup l'industrie, en écoutant ce podcast, je pense que vous êtes déjà un minimum intéressé. En tout cas, si vous ne connaissez pas suffisamment l'industrie, intéressez-vous à ce merveilleux secteur. Et si vous connaissez bien l'industrie, et que vous n'avez pas l'habitude d'en parler dans vos cercles, partager des infos sur vos socials médias, etc. sur vos médias sociaux, d'ailleurs, c'est rien que je dis en anglais, faites-le, parce que ce déficit d'images, il faut vraiment qu'on arrive à le combler. Il y a énormément d'enjeux autour de ça, que ce soit recrutement, que ce soit souveraineté, que ce soit, effectivement, à mon sens, réduire la fracture sociale, enfin bref, l'industrie a énormément de vertus. Donc, participez avec nous, contribuez, il ne suffit pas de grand-chose pour donner envie à... votre cousin, votre cousine, votre frère, votre soeur, peu importe, d'aller bosser dans l'industrie.

  • Speaker #1

    Super. Comment est-ce qu'on suit ou on rejoint les Influxtriels ?

  • Speaker #0

    Alors, on suit les Influxtriels en s'abonnant à tous les comptes des membres du collectif avec un annuaire que nous n'avons pas encore.

  • Speaker #1

    Mais qui en a ?

  • Speaker #0

    On suit les Influxtriels sur LinkedIn notamment et vu qu'on est un collectif d'individus, il y a tous les profils. Des membres du collectif à aller suivre. Et puis évidemment, il y a la page LinkedIn des Influencers. On a un petit site aussi. Et pour nous rejoindre, c'est un petit message sur la page LinkedIn directement via le formulaire de contact sur le site web. Et après, on prend contact et c'est très simple.

  • Speaker #1

    C'est ça. On vous met tout ça en description de toute façon. Et puis n'hésitez pas, on a toujours besoin de bras en plus. Oui,

  • Speaker #0

    clairement.

  • Speaker #1

    Comme Emilia dit, on n'est pas représentés sur tous les territoires. Donc on a besoin de force vive.

  • Speaker #0

    Tout à fait, de bras et de voix.

  • Speaker #1

    C'était le deuxième épisode de ce talk hors du commun sur l'industrie qui met en valeur les héros et héroïnes de l'industrie. À l'écran d'ailleurs s'affiche le premier épisode que je vous invite à regarder avec Manon Cuillera si vous l'avez raté. C'est vraiment la prochaine chose que vous pouvez faire dans votre journée. Il n'y a pas d'alternative possible. Et puis le suivant, il arrive le mois prochain. Pour ne pas le rater, surtout abonnez-vous. L'industrie est belle, il y a de la place pour des carrières formidables. Quelles que soient vos idées reçues, je suis à peu près sûre qu'on leur a tordu le cou aujourd'hui. A très vite et d'ici là, n'oubliez pas d'oser l'efficacité.

  • Speaker #0

    Merci Perrine !

Chapters

  • Teaser

    00:00

  • Bienvenue dans Oser l'Efficacité

    00:50

  • I need a hero - Emilie Le Douaron

    01:34

  • C'est classe ou ça casse

    08:53

  • Top Chef de l'industrie

    20:20

  • Les influstriels

    27:18

  • Mythe ou réalité

    28:48

  • La fierté du patron

    36:58

  • Le grill

    41:50

  • Questions signature

    50:29

  • Le mot de la fin d'Emilie Le Douaron

    56:07

  • Suivre Les Influstriels

    57:17

Description

Inspiration - Les Influstriels : un collectif pour l'industrie française


📌 Dans cet épisode, découvre :

  • Comment Les Influstriels sont passés d’une bande de passionnés à un collectif structuré qui défend l’industrie française au quotidien

  • En quoi ce collectif peut t’aider à rendre ton usine attractive

  • Pourquoi l’industrie souffre encore d’une mauvaise image et comment Les Influstriels s’attaquent à ce déficit d’image

  • Les coulisses d’un mandat de présidente d’une asso

  • WorldSkills, “Top Chef” de l’industrie, Global Industrie : ces terrains de jeu pour raconter une industrie moderne, mixte et inspirante


🎯 À écouter si :

  • Tu es dirigeant·e de PME/PMI ou responsable de site et tu veux attirer plus de talents dans ton usine sans raconter de bullshit

  • Tu bosses déjà dans l’industrie et tu te dis : “Si les gens voyaient ce qu’on fait vraiment, ils changeraient d’avis”

  • Tu gères la communication, le marketing industriel ou la marque employeur et tu veux parler de ton usine autrement que via des brochures corporate

  • Tu veux passer de LinkedIn à un vrai mouvement qui touche les jeunes, les parents, les écoles, les territoires

  • Tu crois qu’on peut aimer l’industrie, rire, faire des memes, tout en parlant souveraineté, réindustrialisation et mixité


👉 Découvre plus ici :


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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parce que les plus belles fleurs poussent dans la boue.

  • Speaker #1

    Waouh !

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que les influstriels, ça risque pas de rester une bulle LinkedIn ?

  • Speaker #2

    J'adore, c'est terrible.

  • Speaker #1

    Après, heureusement, on a plein de gens qui sont hyper motivés. Et du coup, la galère, en vrai, quand t'as des bons copains de galère, la galère, elle semble pas si galère. T'es gonflé à bloc et tu te dis, ouais, non, mais il y a un truc à faire. Là, c'est top, quoi. En tout cas, il n'y a aucune raison qu'une femme ne puisse pas aller bosser dans l'industrie. L'ambiance, la cohésion d'équipe qu'on peut y trouver, ça n'a pas de prix. L'industrie a quand même souffert d'une mauvaise image. Ah là là, non, non, non. Mais il y a tellement de choses à dire. il y a tellement de choses à montrer oh my god c'est un secteur qui a Le pour vivre heureux, vivons cachés, ça m'a un peu pris de court parce que c'est né de façon complètement spontanée. Il y a plein de gens qui se disaient, mais oui, moi, c'est mon quotidien et c'est génial et j'ai envie que les gens changent de perception.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Oser l'efficacité, le talk qui met à l'honneur les héroïnes et les héros de l'industrie. Pardon, je me suis trompée de délire. OK, on est dans le talk qui met à l'honneur les héros et héroïnes de l'industrie. Et aujourd'hui, je reçois Émilie Le Douaron. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est la dirigeante du cabinet MITI, donc cabinet marketing spécialisé dans l'industrie, mais aussi, et bien évidemment on va en parler aujourd'hui parce que ça fait partie de toi Émilie, mais aujourd'hui je la reçois surtout avec sa casquette de présidente des Influstriels. C'est vraiment de ça dont on va parler aujourd'hui. Je ne vous en dis pas plus parce qu'on va le découvrir au fil de l'épisode, c'est Émilie qui va nous raconter tout ça.

  • Speaker #1

    Merci de m'accueillir.

  • Speaker #0

    Alors pour commencer, dis-moi... Comment est-ce que tu es tombée dans l'industrie ? C'est une araignée qui t'a piqué à un moment ou est-ce que t'as toujours baigné dedans ?

  • Speaker #1

    Je suis spider industrie. Non, non. Je n'ai pas toujours baigné dedans parce que j'ai fait le début de ma carrière plutôt dans le monde du numérique, de l'IT, toujours dans le B2B. Par contre, j'ai toujours été assez connectée au monde de l'industrie. Mon papa était cadre de maintenance. dans l'industrie papetière. Donc voilà, les visites à l'usine quand j'étais malade ou pour l'arbre de Noël ou pour X ou YZ- raisons, parce qu'il avait oublié un truc, parce que l'usine n'était pas très loin de la maison. Donc les petits sauts à l'usine, j'en ai fait un paquet. Moi-même, j'ai grandi à Kroll, donc secteur berceau de la microélectronique et de certains très beaux fleurons de la haute d'or aussi. Comme Petzl, j'ai fait quelques étés sur les lignes de prod, d'assemblage, en tant qu'ouvrière pour le coup. Donc voilà, ça a toujours été dans un coin de ma vie, mais j'ai plutôt commencé dans le monde du numérique au départ.

  • Speaker #0

    Ça marche. Et là, maintenant, en créant un cabinet de marketing industriel, tu n'as pas l'impression de lancer une partie du jeu entrepreneuriat en mode complètement hardcore ?

  • Speaker #1

    C'est pas simple, d'autant qu'on a lancé le cabinet avec mon associé en pleine pandémie. On s'est dit mais quelle chouette idée de lancer une boîte quand le pays est à l'arrêt.

  • Speaker #0

    Vraiment pendant ? Vous étiez conscient ? C'est pas vous avez commencé deux mois avant ?

  • Speaker #1

    Je le dis aujourd'hui, il me faisait de fausses attestations pour que je puisse me déplacer. Petite anecdote, petite révélation. Non, non, ouais, c'était un gros pari. mais on... On sentait qu'il y en avait besoin, qu'il y avait une vraie traction marché. Et c'est plutôt arrivé à un très bon moment parce que ça faisait partie des premières années où on commençait à parler fort de réindustrialisation, de renaissance industrielle. Donc pour le moment, plutôt très satisfaite du choix qu'on a pu faire. Et évidemment, comme n'importe quel entrepreneur, ce n'est pas facile tous les jours, mais ça se passe plutôt bien.

  • Speaker #0

    Donc là maintenant ça fait 5 ans, un peu plus de 5 ans que le cabinet existe, à quel moment en plus de ça tu t'es dit mince il faut un truc pour recréer un nouvel imaginaire autour de l'industrie, il y a un besoin supplémentaire ?

  • Speaker #1

    Alors ça m'est un peu tombé dessus je dois dire, ça n'était pas tout à fait prévu, ma petite roadmap personnelle, mais c'est une vraie chance et effectivement Global Industry 2024, si je ne dis pas de conneries à chaque fois je me trompe dans les années, On a l'occasion de se réunir tout un petit groupe d'individus qui sont passionnés d'industrie, qui prennent la parole sur différents sujets liés à l'industrie, etc. et de se dire tiens mais ça serait chouette qu'on arrive à se coordonner et à maximiser l'impact de certains messages. Et du coup, à chemin faisant, je prends une partie du rôle opérationnel d'exécution pour essayer de coordonner tout ça et de faire vivre cette belle dynamique et ce groupe de personnes avec Aurélien Goyer et Olivier Luancy. Et on voit que la dynamique perdure, que l'engouement est là et qu'effectivement les... Les réactions de l'écosystème sont plutôt hyper positives de dire mais oui, bien sûr, il faut qu'on parle plus d'industrie sur les médias sociaux et pas seulement dans la sphère digitale de manière générale. Il faut qu'il y ait plus d'incarnation, il faut qu'il y ait plus de rôle modèle, etc. Donc voilà, on a créé l'assaut en avril 2025. donc très chouette mais voilà, là forcément maintenant c'est complètement intégré à mon quotidien mais à l'époque ça m'a un peu pris de court parce que c'est né de façon complètement spontanée Mais bon, j'ai plein de gens trop bien qui font ça avec moi, donc c'est un plaisir de le faire.

  • Speaker #0

    Tu sais quoi, t'as oublié ton badge ?

  • Speaker #1

    Oh là là, merci, oui, je suis une très mauvaise élève !

  • Speaker #0

    Tiens,

  • Speaker #1

    madame la présidente !

  • Speaker #0

    Tiens, madame la présidente !

  • Speaker #1

    Hop là, ça y est, comme ça, on ne pourra pas dire que je suis trop mauvaise élève. Merci de me sauver, Pérille.

  • Speaker #0

    Donc on part d'un collectif de personnes qui se réunit pour parler d'industrie. Ça fait plus groupe de potes qu'activité structurée. Et on devient un collectif. C'est quoi le premier pas, du coup, vraiment, qui a fait changer le truc ? C'est la perception de l'écosystème qui est en faveur de ça ou c'est la première étape vers une structuration différente ?

  • Speaker #1

    La première étape vers la structuration différente, je pense effectivement que ce qui s'est dit... Ce qui a fait qu'avec Aurélien et Olivier, on s'est dit, bon là, il faut qu'on passe un step supplémentaire. C'est effectivement sur les réactions de l'écosystème et les sollicitations qu'on recevait les uns et les autres pour dire, mais trop bien, j'ai envie de rejoindre ce collectif. Moi aussi, j'ai envie qu'on parle plus d'industrie et de voir qu'il y avait une souffrance. Le mot est probablement trop fort, mais en tout cas, plein de gens qui se disaient, mais oui, moi, c'est mon quotidien et c'est génial et j'ai envie qu'on... que les gens changent de perception. Donc c'est pour ça aussi qu'on s'était laissé une petite année pour se dire, OK, est-ce qu'il y a l'effet waouh ? Et puis ça retombe. C'est pas retombé. Et quand on s'est dit, bon là, OK, là, il faut qu'on y aille. Donc je pense que c'est une accumulation de sollicitations et de réactions positives qui a fait qu'on en arrive là aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Chouette. Du coup, c'est le collectif Les Influxtriels. Je ne sais même pas si on l'avait vraiment nommé depuis qu'on a commencé l'interview. Les Influxtriels, Émilie, tu es la présidente.

  • Speaker #1

    Périne, tu es la secrétaire.

  • Speaker #0

    J'allais y venir, mais merci de me faire mon introduction. Je spoil. Donc depuis officiellement avril 2025, création de la structure. Comment est-ce que tu expliquerais l'activité des Influxtriels à un enfant de 10 ans ?

  • Speaker #1

    Alors un enfant de 10 ans, ils sont déjà plutôt bien connectés. sur les réseaux sociaux. Finalement, c'est beaucoup plus facile d'expliquer les infrastrielles que mon métier par ailleurs. C'est de dire qu'on est plein de gens, plein de personnes très motivées, très passionnées et on a envie de parler d'un sujet particulier sur les réseaux sociaux pour montrer ce que l'on fabrique, pour montrer notre environnement de travail, ce que papa et maman font au quotidien lorsqu'ils vont au boulot. pour montrer que les objets qu'on a tous les jours entre les mains, c'est fait dans les usines à côté de chez nous, ou parfois un petit peu moins à côté de chez nous, mais sur le territoire en France. Donc voilà, c'est trouver des jolis sujets, des jolis cas d'illustration pour montrer que l'industrie, elle peut aussi être sur les médias sociaux. C'est pas très bien expliqué, je dois dire.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que c'est assez clair. En tout cas, je vois que ton discours, il est rodé. pour embarquer aussi des jeunes dans le monde de l'industrie. Mais on va tout de suite vérifier ça dans la séquence Oh my god ! C'est classe ou ça casse ? Alors la séquence c'est classe ou ça casse ? En tout cas pour aujourd'hui, je vais te proposer des trends, des memes, des choses que j'ai revisité sous couvert des industriels, pour pouvoir en parler dans le milieu de l'industrie. Je te les montre et tu me dis si c'est classe. Est-ce que tu es prête à l'utiliser dans la communication des industriels, des industriels, pardon ? Ou est-ce que ça casse et on laisse tout ça au vestiaire ? L'industrie, c'est quand même du sérieux, on ne déconne pas avec ça.

  • Speaker #1

    J'espère que je vais connaître les trends. J'ai peur d'être asbine.

  • Speaker #0

    Alors tu verras qu'il y en a certaines qui sont un peu anciennes parce que je dois bien le reconnaître qu'en le faisant, moi aussi, je vieillis. Et que clairement, TikTok, c'est pas forcément ma cam. Donc il y a des choses un petit peu anciennes, je pense que ça te parlera. Et il y en a une qui est un peu plus récente, on verra. Très bien, très bien. C'était une prise de risque de ma part.

  • Speaker #1

    C'est l'usine d'à côté, ils veulent qu'on parle d'eux, mais ils refusent de communiquer. C'est n'importe quoi. Moi aussi je peux arrêter de faire des efforts Apparemment c'est notre voisin qui voudrait être plus attractif Mais qui veut pas montrer ce qu'il fait

  • Speaker #0

    Allô Non mais allô quoi Tu veux être attractif sans te montrer Allô

  • Speaker #1

    Je sais pas vous me recevez

  • Speaker #0

    Tu veux être attractif sans te montrer C'est comme si je te disais de me raconter un film Alors que tu l'as même pas vu

  • Speaker #1

    J'adore c'est terrible On est sur le bien kitchen Oui Merci. Alors, on garde ou pas ? Je pense que si je veux rester présidente de l'association, je vais devoir dire ça casse. Mais très personnellement, j'adore. Évidemment, ça me rappelle mes années de jeunesse.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Tout ça était hyper trendy.

  • Speaker #0

    Je pense que si des jeunes nous regardent, on va être classifiés hockey boomers là. Voilà, exactement.

  • Speaker #1

    Donc, ne serait-ce que pour ne pas être classifiés hockey boomers, je dirais ça casse. Mais je trouve ça extrêmement drôle quand même.

  • Speaker #0

    Très bien, j'entends entre une autre. Là, pour le coup, c'est un même. Alors oui, je ne l'ai pas précisé. Je sais que pour ceux qui nous écoutent en audio, ce n'est peut-être pas la séquence la plus simple, mais ce sera chapitré sur YouTube. Donc, n'hésitez pas à aller voir la vidéo, quitte à ne prendre que cette petite partie. Et vous verrez tous les visuels pour ça sur la vidéo YouTube.

  • Speaker #1

    J'hésite. Je dirais ça casse parce qu'on a trop vu.

  • Speaker #0

    On l'a trop vu.

  • Speaker #1

    et parce que on essaye d'être le plus positif possible dans la façon dont on présente les choses et là il y a un petit côté un peu moralisateur dans ce même là mais bon voilà, moi après il n'y a pas grand chose qui me choque donc heureusement j'ai un collectif de gens qui me disent des fois, Emilie, non calme-toi mais ouais non c'est pas celui que je retiendrai Merci.

  • Speaker #0

    Ça marche. Bon, je pense que le deuxième et le troisième, du coup, tu vas me dire un petit peu la même chose, mais bon, c'est un peu plus décalé, donc peut-être que ça va passer cette fois-ci. On verra.

  • Speaker #1

    Salut à toi. Alors si aujourd'hui je me permets de te contacter, c'est pour une raison très simple.

  • Speaker #0

    Savais-tu que seulement 11% des gens recommanderaient à leurs proches de travailler dans l'industrie ? Si ça te paraît intolérable,

  • Speaker #1

    il faut que tu te poses les bonnes questions. Est-ce que tu préfères ?

  • Speaker #0

    taire et laisser les autres parler pour toi, à changer les choses avec moi en sortant du silence et pouvoir créer un imaginaire positif autour de l'industrie.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que la question est vite répondue. Alors, soit tu me suis,

  • Speaker #0

    soit tu restes dans ton coin à te plaindre que personne ne comprend ce que tu fais.

  • Speaker #1

    Tu as un vrai talent de doublage.

  • Speaker #0

    On me l'a déjà dit en plus dans les podcasts de cet été qu'il fallait que je fasse du doublage. Peut-être me reconvertir. Ça fait le cinquième business potentiel que vous me sortez depuis le début de la journée. Très bien.

  • Speaker #1

    Là, on est sur Périne. Super slasheuse. non ça casse ne serait-ce que pour la vidéo d'origine je ne peux pas valider mais encore une fois ça me fait beaucoup rire c'est le côté décalé mais je comprends que au niveau de la non non oui là je il y a trop de choses véhiculées sur lesquelles je ne peux pas déjà le sacrifice de cette coupe de champagne

  • Speaker #0

    je ne suis pas d'accord les pauvres vélos tout ça on cautionne pas à partir du moment où ça existe ça peut être réutilisé mais bon je comprends et le dernier alors là c'est une traîne plus récente j'espère que ça va te parler quand même

  • Speaker #3

    Musique Non je connais pas la traîne

  • Speaker #1

    mon dieu je suis has-been c'est quoi la traîne ?

  • Speaker #0

    alors c'est une chanson qui a été beaucoup réutilisée c'est une nana qui dit bonjour je suis ravie de te rencontrer tu m'as été recommandée par des gens est-ce que c'est illégal ? oui ça a l'air illégal et en gros ça a été réutilisé absolument partout pour des tas de trucs et je me suis dit tiens ça se collerait pas mal au niveau de l'industrie pour se dire on me parle de toi mais je te connais pas Et au final, je n'imaginais pas ce que tu pouvais m'offrir. Donc, par exemple, des carrières qui sont attirantes, qui sont enrichissantes, qui sont lucratives aussi, plus que dans certains secteurs. Et où finalement, ça a l'air illégal. Mais non, c'est juste que ça existe et que personne n'est au courant. Oui, pour le coup,

  • Speaker #1

    en tout cas, je trouve ça... Imaginons que j'ai vu la vidéo et que je connaisse un minimum la trend. Je validerais parce que je trouve que ça a un petit côté décalé, assez musical. Ça prend un peu le contre-pied, mais de façon plus humoristique que Michel et sa petite coupe de champagne. Pauvre malheureuse. Donc ouais, j'aimerais bien. Puis je me dis qu'on sera un petit paquet à pouvoir faire la trend.

  • Speaker #0

    C'est plus positif que les autres. C'est moins moralisateur, effectivement. Et ça pourrait être une incursion vers d'autres réseaux sociaux que LinkedIn.

  • Speaker #1

    Mais Nabila, j'aurais presque tendance à valider quand même.

  • Speaker #0

    Dans tous les cas, j'ai bien vu que je ne t'avais pas hyper convaincue par mes propositions. Je suis éplorée. Vraiment, ça me touche profondément. Mais j'aimerais bien savoir en commentaire s'il y en a une qui vous a plu et si vous pouvez militer pour que... Émilie les accepte dans le collectif. Si vous êtes avec moi, dites-le moi, ça me renverra du baume au cœur. Je t'avais dit que je t'en donnais cinq. J'en ai fait que quatre pour l'instant. Je vais t'en proposer une autre. Je te demande de t'imaginer parce que là, je n'ai pas de visuel pour ça. Imagine-toi qu'on puisse s'enjailler derrière des acteurs de l'industrie comme on le fait au JO.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois où je t'emmène ? Est-ce que ça n'existe pas déjà ?

  • Speaker #1

    Euh, ça me dit bien quelque chose, ça me rappellerait peut-être les WorldSkills. Absolument,

  • Speaker #0

    absolument. Donc ouais, c'est un des trucs dont je voulais parler en traîne parce que en termes d'industrie, on est souvent mal connu, mal aimé, mais quelque part, il existe les WorldSkills. Je pense que ça parle pas à tout le monde, ça parle probablement pas à tous nos éditeurs, mais les WorldSkills, c'est vraiment une énorme compétition sur... pas que l'industrie d'ailleurs, sur globalement les savoir-faire métiers qui vont se voir s'opposer des gens qui sont très forts dans leur métier et il y a une catégorie industrie, d'ailleurs à l'heure où cet épisode sera diffusé les championnats de France enfin la compétition française sera passée aujourd'hui ce n'est pas fait donc on n'a pas les résultats mais par contre il y a quelques semaines on avait l'Europe où la France s'est quand même bien démarquée puisque c'est la France qui a gagné en fait tout simplement et qu'on a même eu le... Le best toute catégorie confondue, qui est français aussi, qui a compétencé.

  • Speaker #1

    Well done.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    bravo. We can be proud. Il faut que j'arrête de parler anglais.

  • Speaker #0

    Donc oui, on a eu le meilleur toute catégorie confondue avec Loris Kubizol. Donc félicitations Loris pour la participation et pour les belles performances. Il a concouru dans la catégorie fraisage. Donc de base, on n'est quand même pas sur quelque chose d'hyper sexy. Et pourtant, aller voir les Wandskins, c'est le beau geste. Je ne sais pas toi, mais moi, quand je regarde les JO, s'il y a des Français qui participent, je peux me passionner de baltrap.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, je ne vais peut-être pas choisir baltrap. À

  • Speaker #0

    Pékin, il y a eu des Français qui ont performé au baltrap. Clairement,

  • Speaker #1

    ça fait découvrir des choses qu'on n'aurait absolument pas regardées sinon. Et tu as raison, je trouve que c'est un bon parallèle. Quand on est allé sur les WorldSkills International l'année dernière avec quelques infrastriels, j'ai découvert plein de métiers, notamment des métiers industres dont j'avais déjà entendu parler, mais je ne connais pas tous les métiers industres du monde et je pense que ce ne sera jamais le cas. C'est impressionnant de les voir, puis la concentration, etc. Franchement, c'est un super bel événement et en plus de ça, des sacrés tremplins en termes de carrière pour tous ceux qui concourent. apparemment ils ont un accompagnement vraiment de dingue et ouais je trouve qu'il faut les mettre en avant ces métiers là allez aux WorldSkills, faites parler des WorldSkills franchement c'est encore trop peu connu pour l'intérêt que ça a donc chaque année ça se passe en France, je crois qu'Europe et le monde si je dis pas de bêtises ouais il y a des compétitions je me souviens plus exactement des temporalités mais

  • Speaker #0

    Et puis, sur le Salon Global Industrie, il y a aussi eu ce type de concours. Enfin, ça permet quand même de découvrir ces métiers-là. Et qu'on soit jeune, moins jeune, parent d'élève, ça peut permettre d'ouvrir des vocations.

  • Speaker #1

    Ah ouais, c'est un peu Disneyland. Vous pouvez complètement y aller avec vos gamins. C'est génial. Et en plus, il y a plein de petits ateliers ludiques pour faire découvrir des métiers, pour pouvoir faire les choses. Maintenant, avec la réalité augmentée ou la réalité virtuelle, il y a plein de... plein de démos et tout, donc c'est top.

  • Speaker #0

    Il y a plein de jeunes qui ne savent pas choisir un métier, c'est normal. Là, quelque part, on leur propose de pratiquer et de se rendre compte. On peut faire naître l'amour d'un métier.

  • Speaker #1

    Je pense que c'est plus efficace qu'un salon de l'étudiant, par exemple. J'aime beaucoup le salon de l'étudiant aussi, par ailleurs.

  • Speaker #0

    Notre génération a fait son orientation grâce au salon de l'étudiant.

  • Speaker #1

    Il y a un côté concret.

  • Speaker #3

    On aime le concret dans l'industrie.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Et petit bonus, si on pousse encore le curseur un petit peu plus loin, si on imaginait le top chef de l'industrie ?

  • Speaker #1

    Ça aussi, ça me dit vraiment quelque chose. Ça, c'est un cours. Je n'ai pas encore toutes les infos, mais je crois qu'il y a un gros, gros truc qui se prépare, effectivement. Et il était temps.

  • Speaker #0

    Il était temps.

  • Speaker #1

    Il était temps. Quand on voit, pour le coup, effectivement, on t'en parlait tout à l'heure, la beauté du geste. Il y a des métiers industriels qui sont hyper visuels. On a quand même cette chance de travailler dans un secteur ou pour un secteur qui est tangible, qui est concret. On voit la transformation de la matière. Et ça, il faut le mettre plus en valeur. Et effectivement, c'est... Alors certes, ça ne se mange pas comme dans le meilleur pâtissier. Mais potentiellement, c'est des objets qu'on a tous les jours dans notre quotidien.

  • Speaker #0

    Que ce soit le meilleur pâtissier ou top chef, on était quand même sur des métiers qui n'étaient pas sexy au départ, avec des horaires pas possibles, qui sont physiques, qui ont du mal à recruter aussi, et on recommence à mettre un petit peu de sexy dedans. Je suis sûre que c'est possible aussi pour l'industrie.

  • Speaker #1

    Non, j'ai hâte que l'émission sorte.

  • Speaker #0

    Ce qu'on sait actuellement, c'est que le casting a eu lieu cet été. Et là, on attend les infos pour le passage, mais c'est sûr qu'on en reparlera sur cette chaîne. Abonnez-vous pour ne rien rater, mais en tout cas je pense qu'il y a de belles choses qui arrivent sur cette idée-là. Aujourd'hui, qu'est-ce que tu dirais qui bloque encore les dirigeants pour ouvrir leurs portes ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a déjà de l'humilité à dire oui, mais voilà, moi je ne suis pas plus exceptionnelle que les autres, etc. Donc voilà, c'est une espèce de petite... de prudence là-dessus, à dire oui, mais mon atelier il n'est pas parfait, oui, mais je n'ai pas prévu de parcours de visite quand j'avais tout installé et là, du coup, c'est un peu compliqué. Et voilà, donc, des petites peurs et une certaine humilité. Et puis, il y a le fait aussi que l'industrie a quand même souffert d'une mauvaise image pendant plusieurs années, décennies. Et je pense qu'ils ont peur de tendre le bâton pour se faire battre et qu'au final, on va leur dire... « Ah, mais c'est ça l'usine ! » C'est pas simple de... Puis c'est un secteur que le pourvivreur revivant caché, ça fait quand même partie des préceptes du monde industriel. Donc il faut se battre un peu contre toutes les habitudes que l'on a pu avoir, contre la mauvaise image et le fait qu'on nous a un petit peu cassé du sucre sur le dos. Dire « Maintenant, on me demande d'ouvrir mes portes. » Vous êtes sympas les gars, mais c'est pas hyper simple. Il y a toujours ces sujets de confidentialité, quand même. Donc effectivement, c'est pas toujours évident de faire rentrer le grand public dans son usine, dans certains secteurs. Mais quand vous pouvez le faire, faites-le, sincèrement. Et notamment par rapport... Au voisinage, combien de personnes ont des usines à côté de chez elles mais ne savent pas du tout ce qui s'y passe et seraient ravies de dire « Ah mais trop cool, en fait, je ne sais pas, il y a la fabrication de tel truc, ça recycle tel type de matériaux ou patati ou patata. » Et c'est bien, c'est chouette de voir un petit peu ce qui se passe derrière les murs. Donc je pense que c'est que du positif qui peut ressortir.

  • Speaker #0

    De toute façon, la stat, je l'avais mise dans une des traînes que je te montrais tout à l'heure. Seulement 11% des gens qui recommanderaient à leurs proches de travailler dans l'industrie, la stat, elle est là. Et ça vient surtout de la méconnaissance. On n'a pas 89% de gens qui sont contre l'industrie. On a surtout des gens qui n'ont aucune idée de ce qui s'y passe.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Moi, j'aimerais bien qu'on ait la stat de combien de personnes qui bossent dans l'industrie recommanderaient à leurs proches de bosser dans l'industrie. Parce que là, je pense qu'effectivement, on atteint des jolis pourcentages. Et moi, clairement, je connaissais l'industrie parce que j'ai vécu dans une petite ville très industrielle. Mon papa a été dans l'industrie, etc. Mais on ne m'a jamais parlé de l'industrie pendant mes études. Jamais. Ça n'a même pas été... évoquée de « Ah oui, en fait, il y a des belles carrières à faire dans l'industrie. » Je n'ai jamais entendu ça. C'est hyper dommage. Donc il y en a qui œuvrent pour ça, pour que ça change. Et c'est très bien, heureusement, parce qu'on parle des métiers techniques, mais il y a aussi toutes les fonctions support qui sont intéressantes, toutes les métiers de l'ingénierie. La dernière fois, j'étais à une conf et je suis très mauvaise, je ne me rappelle jamais suffisamment des chiffres, mais peut-être que tu pourras l'inscrire en bas de l'écran. Sur le fait que même dans les grandes écoles d'ingénieurs, finalement, après, il y a une déperdition d'ingé qui vont bosser ailleurs, potentiellement dans la finance. Arrête-toi avec la finance !

  • Speaker #0

    Manon, elle a fait l'écart inverse. Elle l'en racontait.

  • Speaker #1

    Il y a des contre-exemples.

  • Speaker #0

    Manon, qu'il y aura épisode à voir sur la chaîne.

  • Speaker #1

    Mais oui, il y a un gros, gros, gros travail à faire.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai une formation d'ingénieur. Et c'est vrai que forcément, on a parlé d'industrie. pendant nos études, mais à l'époque, le message que j'avais, c'était « Ah, l'industrie, c'est quand même dur d'y rentrer. » Et comme à l'époque, c'est des choses que j'ai déjà racontées, j'avais tellement peur qu'on me dise non, que je me dis « Je ne vais surtout pas postuler dans l'industrie. » Le rejet, ce n'était pas possible à l'époque. Donc, je suis allée dans le service. Certes, le service pour l'industrie, mais je me dis, à ce moment-là, si je n'avais pas eu ces barrières-là et qu'on ne m'avait pas fait ce portrait un peu « c'est fermé, ça embauche peu, en plus, t'es une nana, machin » , je serais peut-être responsable de prod aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ouais, clairement. Et tu disais que toi, on a pu te dire que c'était difficile d'y rentrer, etc. Moi, venant du monde du marketing, communication, etc. et on fait une école de commerce dans ce domaine-là, c'était plutôt les rares fois où on entendait parler de « Oh là là, monde du B2B, on va se faire chier, quoi. » Alors qu'il y a tellement plus de possibilités de s'éclater à faire du marketing ou de la com. dans le monde industriel et dans le B2B de manière générale que d'aller bosser pour la dernière marque de fringues à la mode ou la dernière marque de cosmétiques où tout le monde fait la même chose. Finalement, c'est des hyper codifiés aussi, mine de rien. Et là, il y a possibilité de tenter des choses. Moi, je trouve en tout cas que c'est beaucoup plus satisfaisant et une beaucoup plus belle aventure que dans des secteurs qui sont déjà... ultra labouré par toutes les agences de com de marketing, etc.

  • Speaker #0

    Tu me fais une transition absolument parfaite. Parce que toi qui nous écoutes, je suis sûre que tu es déjà d'accord avec le message d'Emily, que l'industrie a tout pour recréer un nouvel imaginaire positif. Par contre, même si tu en es convaincu, je pense que ton message, il a parfois du mal à passer. Tu t'exprimes, tu t'exprimes, mais ça ne dépasse pas ton cercle proche. Tu ne touches pas autant de personnes que tu le souhaiterais. Mais ne t'inquiète pas, j'ai la solution pour toi. Cet épisode t'est offert par Les Infustriels. Alors si t'as suivi le début de l'épisode, tu dois déjà savoir ce que c'est, mais pour ceux qui dorment au fond, je répète. Les Infustriels, c'est un collectif qui offre des actions concrètes pour redorer l'image de l'industrie. Ils fédèrent les énergies et ils amplifient les initiatives pour leur donner plus d'impact. Tout ça dans l'industrie, évidemment. Concrètement, ça veut dire quoi ? Co-créer ta ligne éditoriale, animer tes prises de parole au bon moment, produire du contenu impactant et amplifier tout ça grâce à la puissance des réseaux sociaux. Tu organises un salon, tu veux ouvrir les portes de ton entreprise, et surtout, tu veux remettre l'industrie au centre du village. Avec les Influxtriels, ton message ne reste pas dans un coin. Ils voyagent, ils touchent, ils inspirent. Enfin, sauf si t'en as jamais parlé, parce que le collectif ne lit pas encore dans les pensées. Alors si tu veux que ton message dépasse ton cercle habituel, fais appel aux Influxtriels. Tu peux les contacter sur www.les-influxtriels.com Et bien évidemment, je te mets le lien dans la description. Dans tous les cas, on l'a vu, il y a encore des barrières à faire tomber. ça tombe bien, on va s'y mettre tout de suite et je te propose la séquence mythe ou réalité je te surprendrais pas si je te disais que la mission des industriels c'est un peu de se battre contre les mythes de l'industrie, donc là je vais t'en proposer 5, le but c'est que tu me dises si c'est mythe ou réalité, donc tu me dis 1% 100% c'est totalement vrai 0% on est sur un mythe et bien sûr tu peux pas lâcher C'est clair pour toi ? On est prêts ? L'industrie, c'est mieux si ça reste caché.

  • Speaker #1

    50%. Ça commence bien, déjà. La Suisse, je ne veux pas me positionner. Non, j'aurais tendance à dire que c'est un mythe, quand même. Il faut, au contraire, montrer l'industrie, il faut ouvrir les usines, mais par contre, évidemment, il y a des sujets de confidentialité par moment, donc c'est pas toujours possible, d'où mon 50%. Hum...

  • Speaker #0

    Mais voilà, souvent, c'est effectivement des faux problèmes que l'on se crée ou en tout cas, on les amplifie. Il y a toujours possibilité de montrer les choses, de trouver des astuces, etc. Donc, si je devais choisir entre 0 et 100, je dirais 0.

  • Speaker #1

    Non, mais tu as le droit de pas nacher, pas de souci. On va dire que tout n'est pas montrable, mais tu penses que dans chaque industrie, il y a une part de montrable quand même.

  • Speaker #0

    Oui, quand même, oui.

  • Speaker #1

    Ça marche. Ça ne concerne que les hommes.

  • Speaker #0

    Non, et il y a plein d'associations autres, il y a des rôles modèles qui émergent tu as invité Manon Cuirat il y a peu de temps donc voilà je pense que c'est un très beau rôle modèle il faut absolument feminiser l'industrie et les femmes ont toutes leurs places dans l'industrie, peu importe les métiers clairement aujourd'hui il n'y a plus d'excuses je ne sais pas s'il y en avait avant mais en tout cas il n'y a aucune raison qu'une femme ne puisse pas aller bosser dans l'industrie

  • Speaker #1

    Et puis dans le collectif des industriels, on en a un paquet aussi. C'est clair, c'est clair.

  • Speaker #0

    Je pense que leurs noms pourront défiler à l'écran.

  • Speaker #1

    Ça marche. On fera ça. C'est sale, bruyant et ça sent mauvais ?

  • Speaker #0

    30%. Je dirais 30%. Il y a évidemment des secteurs industriels qui sont sales, qui sont bruyants, qui sentent mauvais. J'en ai peu connu, mais ça doit arriver aussi. Il ne faut pas dire que l'industrie, c'est tout beau, tout rose et on peut manger par terre. Ça serait mentir et en plus de ça, ça serait porter préjudice à bon nombre de boîtes industrielles. Tu le disais tout à l'heure, on parlait du meilleur pâtissier, des choses comme ça. Oui, l'industrie, ça reste quand même des métiers qui sont aussi difficiles, qui ne sont pas toujours dans des conditions... Hyper comfy, je mets mes petites pantoufles, j'ai mon siège ergonomique. Non, n'exagérons rien. Mais par contre, ça a quand même beaucoup changé. Il y a de plus en plus d'efforts qui sont faits pour automatiser, robotiser et réduire les TMS. Il y a des efforts qui sont faits pour le bien-être dans la boîte, avec des moments de cohésion, des choses comme ça. donc c'est... C'est pas un mythe, et je pense que ça continuera à exister, parce qu'on est dans un métier où il faut mettre les mains dans le cambouis, donc à un moment donné, voilà. Mais c'est pas pour ça qu'il ne faut pas y aller, parce qu'à côté de ça, le sens qu'on y trouve, et la fierté de faire quelque chose de ses mains, de son cerveau, peu importe, l'ambiance, la cohésion d'équipe qu'on peut y trouver, ça n'a pas de prix.

  • Speaker #1

    Et puis t'as parlé des robots, on a aussi des moyens de se protéger du bruit, donc aujourd'hui, on est quand même beaucoup plus conscients. des risques de l'industrie et on fait en sorte que ce soit moins impactant pour l'humain. Les odeurs, c'est assez subjectif en fonction des personnes. Il y a des choses que tu aimes que tu n'aimes pas. Il y en a qui aiment l'odeur du métal, d'autres pas. On n'a plus besoin d'industrie en France ?

  • Speaker #0

    Ah là là ! Non, non, non ! Zéro pour l'an ! Zéro pour l'an ! Bien sûr qu'on a besoin d'industrie en France. Je pense que...

  • Speaker #1

    Ça n'a quand même pas été le message il n'y a pas si longtemps.

  • Speaker #0

    Bien sûr, bien sûr. Et sincèrement, moi, pendant ces années-là, j'étais beaucoup plus jeune. Ça m'a jamais... Je me suis jamais posé la question, en fait. Je pense que c'était absolument pas un sujet de société. Et puis j'étais probablement trop jeune pour y prêter attention, tout simplement. Mais on l'a vu pendant la pandémie, et ça se renforce encore aujourd'hui avec le contexte géopolitique, les tensions sur les matières premières, etc. il faut qu'on reste souverain sur quand même pas mal de choses. On est en train de se faire dépasser par pas mal de pays qui prennent le lead parce qu'on a gentiment délocalisé. Et voilà, je jette la bière à personne. Je n'ai pas le niveau suffisant pour pouvoir juger de décisions politiques qui ont été particulièrement impactantes pour notre pays. mais qui sont inspirés de nos savoir-faire. On ne peut pas être... qu'un pays de matière grise. À un moment donné, il faut aussi qu'on puisse continuer à produire sur notre sol, à pouvoir innover, à pouvoir concrétiser ce qu'on a dans la tête. C'est tout bête, mais bien sûr qu'on a besoin d'industrie en France. Et d'autant que l'industrie a énormément de bienfaits. Je pense que je suis vraiment convaincue... On met trip que l'industrie, elle réduit les fractures sociales aussi. Il y a un mélange des publics, des fonctions, de tout ce que l'on veut au sein d'une boîte industrielle qui a assez peu ailleurs, à mon sens. Dans le monde des services, on va souvent retrouver...

  • Speaker #1

    Un entre-soi.

  • Speaker #0

    Voilà, un certain entre-soi. Et l'industrie a aussi cette vertu-là, à mon sens. Et là, on en a bien besoin.

  • Speaker #1

    De nouveaux services militaires, en fait.

  • Speaker #0

    Le service industriel.

  • Speaker #1

    Quand mon père en parle, c'est un des trucs dont il se souvient du service militaire, c'est justement cette mixité, cette rencontre de gens que tu n'aurais jamais rencontré avant. Je retrouve ce discours-là quand tu parles d'industrie. C'est intéressant. Communiquer sur l'industrie, c'est peine perdue ?

  • Speaker #0

    Oui. Arrêtez tout de suite. Évidemment que non ! Bien sûr, communiquons sur l'industrie. J'en parlais tout à l'heure. Il y a toujours des... une vigilance à avoir sur certains sujets, etc. pour des questions de confidentialité notamment. Mais il y a tellement de choses à dire, il y a tellement de choses à montrer.

  • Speaker #1

    Vous serez surpris de voir comment ça intéresse les gens.

  • Speaker #0

    Mais clairement, quand on voit des boîtes d'assurance qui sont capables de nous, tu ferais un bip, faire chier, nous emmerder avec des messages dans la banque, dans l'assurance, clairement, ce n'est pas des métiers qui sont passionnants. L'industrie est mille fois plus passionnante. Et on communique mille fois moins. Perde ! L'équation est vite faite. Ça n'a aucun rapport, ce que je dis. La question est vite répandue.

  • Speaker #1

    J'insiste un peu, pardon. Bon, merci. Je crois que tu t'es bien donnée dans la défense de l'industrie et de son image. On va pouvoir passer à une section où tu vas pouvoir te la péter un petit peu et raconter tes fiertés de présidente des industriels. Ça se passe tout de suite dans La Fierté du Patron. Et si d'ailleurs, si vous avez d'autres idées de mythes que l'on pourra dézinguer dans d'autres épisodes, n'hésitez pas à nous les dire en commentaire parce que ça me servira de matière pour aller cuisiner mes futurs invités. Avant de te lancer, avant de te laisser le champ libre pour nous parler de ta fierté, nous raconter les belles victoires du collectif, on va juste redescendre un petit peu et tu vas commencer par nous raconter une belle galère parce que les plus belles fleurs poussent dans la boue. Donc avant de t'élever, on va quand même parler galère. C'est quoi la plus grosse galère que tu as connue depuis le lancement des infrastructures ?

  • Speaker #0

    Pour le coup, je ne pense pas qu'il y ait eu une galère, mais c'est en mode galère un peu tout le temps parce qu'on est une asso, donc il faut se financer. Ce n'est pas simple de financer une campagne de dons. Non, mais ce n'est pas simple, effectivement. On a tous nos activités à côté, donc on fait ça en pur bénévolat. Et moi, ma principale galère, effectivement, c'est de faire rentrer ça dans mon quotidien qui est déjà chargé et de continuer à faire vivre l'association et à essayer de mener à bien nos ambitions, parce que des ambitions, on en a plein. Des idées, on en a plein. Sauf qu'il faut réussir à coordonner tout ça. Après, heureusement, on a plein de gens qui sont hyper motivés. Du coup, la galère, en vrai, quand t'as des bons copains de galère, la galère, elle semble pas si galère. Mais non, c'est le fait de faire vivre l'assaut et la faire se développer qui est quand même un combat du quotidien.

  • Speaker #1

    C'est sûr. Maintenant que t'as bien posé les obstacles, je pense qu'on a validé que tu étais une super-héroïne de l'industrie. Tu vas pouvoir te la péter. C'est quoi ton gros moment de fierté ? Le moment où tu t'es dit, putain, ça valait le coup.

  • Speaker #0

    Pour les industriels. Alors pour le coup, je pense que c'est les premières réunions en présentiel qu'on a pu faire en se disant bon voilà, on s'était tous réunis sur Global Industrie, l'idée a émergé à ce moment-là mais bon, après on se dit ok, à ce moment-là on était tous dans l'euphorie du truc. tous présents sur Global pour des raisons business autres. Bon, ok, maintenant, on veut réunir de nouveau ces gens-là, mais spécifiquement pour parler des industriels et de voir qu'il y avait presque 40 personnes qui ont fait le déplacement plusieurs fois pour discuter un peu de... Ouais, clairement, je veux en être. Ok, on pourrait faire ci, on pourrait faire ça. Là, t'es gonflé à bloc et tu te dis qu'il y a un truc à faire, c'est top. C'est plus ça. C'était peut-être pas des fiertés, mais en tout cas, ça a été des moments de boost énormes.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas une fierté ou un truc qui a déjà été fait qui ressort du lot ?

  • Speaker #0

    Non, après, effectivement, les fiertés, c'est quand on est capable de se mobiliser pour des campagnes, d'aller au WorldSkills. Là, on a plein de partenariats qui sont en train de se construire, de se consolider. Avec des chouettes initiatives, je pense à Fort Industrie, c'est la convention signée, donc je peux y aller. Et de toute façon, déjà l'année dernière, on avait fait en sorte de soutenir au maximum l'outil. Donc c'est quand on peut se mettre au service d'eux, parce que c'est vraiment ça l'objectif du collectif, c'est se mettre au service d'eux et de voir que ça crée de l'impact, ça maximise la visibilité et que ça donne des idées à d'autres. donc c'est C'est ce genre de fierté. Et quand je vois des industriels sur les grandes scènes de Big, ce n'est pas grâce au collectif, c'est grâce à leur profil par ailleurs.

  • Speaker #1

    Je me dis que nous, on a des gens comme ça dans le collectif. Ça a de la gueule. Ça, c'est cool. Ça, c'est vraiment cool.

  • Speaker #0

    Là-dessus, je suis fière de voir que tous ces gens-là ont aussi envie de donner leur temps pour se réunir et maximiser l'impact de certains messages. Même dans leur quotidien ultra chargé, ils arrivent à trouver ce temps-là.

  • Speaker #1

    ça ouais je trouve que ça a de la gueule parce que je n'ai pas pu y assister en direct au discours de Philippe Mario sur la scène du Big mais je l'ai réécouté après on est pile dans le message vraiment à écouter une belle boîte aussi qui promeut bien l'industrie très cool Emilie je te laissais respirer un petit peu on s'est félicité, tout est beau, tout est rose mais maintenant c'est l'heure de passer sur le grill C'est la séance qui gratte un peu, je te mens pas, c'est les questions qui sont moins agréables et j'ai absolument pas prévu de joker.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    ça mérite d'être honnête. Alors première question, présider une asso pour la promotion de l'industrie quand on dirige un cabinet de marketing industriel, est-ce que c'est pas un plan marketing déguisé ?

  • Speaker #0

    Franchement j'aurais bien aimé, malheureusement... Je crois que je n'ai pas toujours les bons talents commerciaux. Non, c'est clair et net, nous ne voilons pas la face, que ça contribue à faire connaître le cabinet Miti aussi, même si très souvent sur les événements, les gens ne me connaissent que pour les industriels, ils ne me savent même pas. que j'ai une boîte par ailleurs, ils pensent que je fais que ça de mon quotidien.

  • Speaker #1

    Et rapidement, quand tu commences à bosser pour les industriels, ils me disent « mais tu fais ça à plein temps ! » Oui, ben oui, ça paye les factures, évidemment.

  • Speaker #0

    Donc voilà, donc au final, non, c'est pas un... C'est plus... Pas au détriment de ma boîte, mais c'est plus au contraire mon associé qui vient me dire « Hé, je te rappelle qu'on a une entreprise, donc les industriels, c'est bien, mais... » Donc voilà, non, non, je plaisante, mais à la base, c'était pas du tout pour ça, en tout cas.

  • Speaker #1

    Et dans tes clients actuels, il n'y en a pas que tu te transformes en industriel ? Maintenant que vous communiquez, vous voulez pas devenir industriel ?

  • Speaker #0

    Il y en a plein pour qui j'ai beaucoup d'espoir. Oui, mais pas encore.

  • Speaker #1

    Tu les travailles ?

  • Speaker #0

    Voilà, je les travaille parce qu'après, vu qu'on a quand même cette... Dans les critères, entre guillemets, des industriels, c'est que tu prends la parole en tant qu'individu, tu as une communauté déjà plus ou moins créée, etc. Et moi, les clients qui viennent me voir, c'est souvent... des gens qui n'ont pas le temps ou au contraire qui veulent se faire aider, etc. Donc, il faut qu'ils prennent le pli. Mais oui, il y en a d'autres qui sont quasiment,

  • Speaker #1

    oui. C'est bon à savoir, ça va nous donner des forces vives. Est-ce que les infrastructures, ça ne risque pas de rester une bulle LinkedIn ? Parce qu'on parle de réseaux sociaux, mais pour l'instant, soyons honnêtes.

  • Speaker #0

    Clairement. Non, non, clairement, c'est un des gros sujets. que l'on a en interne et sur lequel on se fait pas mal challenger. Et c'est complètement justifié. On a bien conscience, je pense, tous les uns et les autres, que c'est notre principale limite aujourd'hui. On veut rendre l'industrie plus visible sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas en restant sur LinkedIn qu'on va aller séduire les jeunes générations. Mais par contre, ça demande de déployer encore. des gros efforts supplémentaires parce que les codes entre les réseaux sociaux plus B2C type Insta, TikTok et tout ce qui s'ensuit ne sont pas du tout les mêmes que sur LinkedIn. Il faut avoir une DA spécifique, etc. On ira. On sait qu'il faut qu'on y aille. Mais il faut qu'on trouve des gens qui nous financent.

  • Speaker #1

    Des gens qui s'affairent aussi.

  • Speaker #0

    Des gens qui s'affairent aussi, clairement. Donc oui, non, il ne faudra pas que ça reste une bulle LinkedIn, c'est certain.

  • Speaker #1

    Après, c'est comme dans toutes les boîtes. On a commencé par une cible. La première, c'était quand même plus celle où il y avait un trou. On en a parlé, on n'a pas parlé dans l'épisode, mais les parents d'élèves qui, eux, sont sur LinkedIn. Il y a déjà des associations qui s'adressent aux plus jeunes. Il y a déjà des associations qui s'adressent aux industriels. On a pris ce positionnement-là. Bien sûr, la vocation, c'est de s'éteindre, mais un pas après l'autre.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Je pense qu'il vaut mieux... qu'on se rôde, qu'on se structure sur ce que l'on sait bien faire. Et après, on ira s'étendre. Et peut-être qu'on s'étendra en s'associant, effectivement, à d'autres qui le font déjà très bien. Et que nous, les membres des industriels actuels, on n'aura jamais vocation à aller sur Insta ou quoi que ce soit. On verra. Mais en tout cas, c'est des médias sociaux qu'il faut toucher d'une manière ou d'une autre. Bien sûr. Avec nous... Ouuuuh !

  • Speaker #1

    ou en partenariat, mais en tout cas d'offrir un écosystème global. Ça marche. L'image de l'industrie, elle doit changer dans toutes les strates de la société, à tous les âges. Ce n'est pas un peu ambitieux comme programme ?

  • Speaker #0

    Je pense que c'est ambitieux, c'est certain. Et si on n'a pas d'ambition, on ne va pas bien loin. Et pour le coup, on n'oeuvre pas tout seul. Et je pense que là-dessus, on est très humble aussi au sein du collectif. On n'est qu'un tout petit maillon. qu'une toute petite pierre à l'édifice. On a tous des communautés digitales qui font que ça fait caisse de résonance et on veut les utiliser à bon escient via les actions qu'on peut mettre en place avec l'association Les Influxtriels. Évidemment, on ne fera pas tout tout seul et heureusement. C'est pour ça qu'on est aussi dans une logique de se mettre au service d'eux parce qu'il y a des organisations diverses et variées qui vont... mettre en place des initiatives, mais qui peuvent être moins bonnes communicantes. Et c'est là que nous, on vient justement mettre notre pierre à l'édifice. Donc oui, c'est ambitieux, mais finalement, c'est une démarche qui concerne de plus en plus de monde, je pense. Ça bouge quand même, même s'il y a des signaux qui ne sont pas toujours très positifs. Mais on sent qu'aujourd'hui, c'est un sujet dont tout le monde parle quand même. Donc, il faut en parler encore plus. Mais voilà, soyons ambitieux.

  • Speaker #1

    Soyons ambitieux, ça me va. C'est quoi le projet que tu n'oses pas t'avouer par manque de temps ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est pas que j'ose pas me l'avouer. C'est que je me dis, non mais n'importe quoi, ça n'arrivera jamais. Si je me dis, si un jour je ne fais plus de marketing industriel, peut-être que j'aimerais bien reprendre une boîte industrielle. Je me dis, en fait, oui, voilà, là, je... Je suis quand même assez régulièrement chez les clients, etc. Donc l'industrie, je la vis, mais je la vis partiellement. Soyons honnêtes, il y en a suffisamment pour me le rappeler. Non, je ne suis pas une industrielle à la tête d'une entreprise industrielle ou responsable de maintenance ou de prod, etc. Je ne suis qu'une vulgaire marketeuse au service de l'industrie. Mais non, ça, c'est me dire passer de... de l'autre côté de la barrière et pouvoir mener un vrai projet indus, ça me plairait bien, je crois. Mais bon, je me laisse encore quelques années.

  • Speaker #1

    Surtout que c'est des opportunités qui vont arriver. Il y en a pas mal à reprendre. Ce n'est pas irréaliste, mais je comprends. Pour l'instant,

  • Speaker #0

    je ne me sens pas totalement prête.

  • Speaker #1

    C'est quoi l'ambition des Influestriels à 5 ans ?

  • Speaker #0

    Waouh, 5 ans ! C'est hyper long ! Si je devais me projeter dans un idéal, ce serait qu'effectivement, on ait pu amplifier la caisse de résonance sur d'autres médias sociaux, comme LinkedIn déjà, qu'on puisse avoir des petits collectifs territoriaux pour se mettre aussi au service d'initiatives locales, où là, c'est compliqué aujourd'hui pour nous, même si ça peut arriver. qu'on se mette au service d'un événement dans la Creuse, ou notre département autre que la Creuse, il n'y a que la Creuse qui me vient. Bonjour les Creusois ! Parce qu'on est une soixantaine aujourd'hui, donc à un moment donné, il faut aussi qu'on choisisse nos combats, entre guillemets. Et l'industrie, elle se vit dans les territoires. Et aujourd'hui, au sein du collectif, on ne représente pas tous les territoires, la façon dont ça s'est fait au début. Donc voilà, d'avoir des petits clubs locaux, ça serait chouette. Et puis du coup, être quelques centaines, quoi. Avec une caisse de résonance qui serait d'autant plus importante. Et peut-être que finalement, l'objectif ultime, ce serait qu'on n'ait plus besoin des industriels. Qu'en fait, on parle déjà tellement d'industrie qu'on serait devenus inutiles.

  • Speaker #1

    C'est comme l'application de rencontre qui est conçue pour être supprimée.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Un collectif jetable. Dans 5 ans, ça me paraît un peu... Je pense que 5 ans, c'est court, mais c'est un bel objectif.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ça me va. L'émission touche à sa fin. Ça va être l'heure de répondre aux questions signatures.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Donc mes questions signatures, c'est juste trois petites questions toutes simples. Ça me permet de comparer mes invités, de les noter, de les classer.

  • Speaker #0

    Waouh !

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    J'ai la pression.

  • Speaker #1

    Je sens que tu es la deuxième à passer, donc tu as déjà une comparaison possible. Ton pire souvenir lié au numérique, c'est quoi ?

  • Speaker #0

    Hmm... Pire souvenir lié au numérique ? Je crois que c'est l'arrivée des IA génératives. C'est un peu con, c'est très paradoxal, parce qu'évidemment dans le market, on les utilise énormément. Mais il a fallu s'approprier les outils et faire comprendre que non, ce n'est pas parce que l'IA pouvait répondre que... Nous, derrière, il ne fallait pas qu'on intervienne. Donc, en fait, ça a été compliqué de savoir à quel bon moment l'utiliser en interne dans notre métier, etc. Dire non. Là, d'abord, aux plus juniors, par exemple, on a, nous, la chance que ce soit hyper bien passé. Effectivement, c'est plus des tests qu'on faisait entre nous. Oui, bon, là, OK, laisse tomber, ça ne marchera pas. Ça marchera peut-être dans six mois. Mais ça a été toute cette appropriation où on se rend compte aussi que les gens comptent beaucoup trop dessus, je trouve. Et effectivement, on est en train de lisser un mode de pensée, une créativité. Donc, ce n'est pas un pire souvenir, mis à part quelques allers-retours, parfois avec soit des confrères, soit des collabs. enlève les majuscules partout on voit que ça te charge les bêtises cette période là a été assez courte critique critique toutes les deux phrases là c'est plus de me dire mais moi la première il y a des trucs sur lesquels j'arrive plus à m'en passer pour faire un compte rendu de réunion quand t'as la transcript avec ton petit moteur IA et que tu te dis mais minute comment je faisais avant donc C'est plutôt un point de vigilance que j'ai sur... Ah ouais ? On devient vite mignons.

  • Speaker #1

    J'avais vu un post intéressant là-dessus qui disait que l'IA générative avait tué la loi de Pareto. Je ne sais plus du tout ce qu'il a écrit, je m'en excuse, mais j'avais trouvé ça vachement intéressant parce qu'il disait en fait maintenant les 80% qu'on disait de faire avant parce que les 20% c'était du perfectionnisme, c'était pas utile, aujourd'hui l'IA elle le fait pour toi. Donc tu vas devoir aller cravacher sur les 20% que tu ne voulais pas faire avant. Et ça c'est...

  • Speaker #0

    Et en même temps, c'est là où c'est très paradoxal, c'est qu'effectivement, ça oblige, comme tu dis, à être encore meilleur. Parce qu'aujourd'hui, nous, dans nos métiers, par exemple, on rédige beaucoup. Rédiger un article sur tel sujet, un article qui soit de qualité médium, on va dire, tout le monde peut le faire. Donc nous, ça nous oblige à être encore plus créatifs. aller chercher des sujets encore plus pointus, etc. Donc c'est très paradoxal. D'un côté, ça nous rend un peu feignants sur certains trucs, et d'un côté, ça te pousse vers l'excellence. Donc voilà, c'est effectivement pas du tout la réponse adéquate à la question, puisque ce n'est pas mon pire souvenir.

  • Speaker #1

    C'est ça dont je voulais parler. Non, mais je comprends. Ça a été un gros changement, et tu ne l'as pas forcément bien vécu au départ. C'est sympa. Qu'est-ce que tu dirais à Émilie la veille de la... Première discussion autour des infrastructures ?

  • Speaker #0

    Si tu savais ce que ça allait devenir... Non, clairement, en plus j'étais hyper stressée. Parce que vraiment, pour moi, le... Le moment de la création, ça a été cette réunion sur Global Industry. J'étais à côté d'Aurélien Goyer et Olivier Luancy, où j'étais là, genre, méga respect, je me sentais toute petite, d'autant que j'étais déjà pas très grande. Et j'étais, je me disais, mais comment ça se fait que je me retrouve à prendre la parole avec eux, genre... Et du coup, j'étais hyper stressée, et en fait... À force de les connaître, ils m'ont dit « mais si, t'as place, on va faire ça ensemble et ça va être chouette » . Du coup, ils m'ont beaucoup soutenue, ils m'ont beaucoup rassurée aussi sur le fait que j'avais ma légitimité. Je pense qu'effectivement, je n'aurais jamais imaginé qu'aujourd'hui, on aurait créé une asso, qu'on serait une soixantaine à se coordonner, à échanger et à discuter comme des potes sur un groupe WhatsApp. donc ouais je pense qu'effectivement ça sera ça que je dirais super,

  • Speaker #1

    et si tu étais ministre de l'industrie ça serait quoi ta première mesure ?

  • Speaker #0

    oh my god,

  • Speaker #1

    ne me nommez jamais ministre de l'industrie en ce moment c'est les chasses musicales donc hum bonne question non là franchement tu veux utiliser ton joker, tu l'as pas encore utilisé j'utilise mon joker Je ne l'avais pas autorisé pour les questions grilles, mais celle-là, je te l'accorde.

  • Speaker #0

    Non, elle est dure, cette question. Parce qu'il y a tellement de choses sérieuses à dire que je ne vais pas réussir à te dire. Donc, je vais dire une connerie et ça va être nul. Je préfère ne pas répondre.

  • Speaker #1

    Ça marche. On arrive vraiment à la fin de l'épisode maintenant. Si nos auditeurs, nos téléspectateurs d'ailleurs,

  • Speaker #0

    nos... Nos youtubeurs spectateurs.

  • Speaker #1

    Ne devez retenir qu'une seule chose, ce serait quoi ?

  • Speaker #0

    Ce serait, si vous ne connaissez pas beaucoup l'industrie, en écoutant ce podcast, je pense que vous êtes déjà un minimum intéressé. En tout cas, si vous ne connaissez pas suffisamment l'industrie, intéressez-vous à ce merveilleux secteur. Et si vous connaissez bien l'industrie, et que vous n'avez pas l'habitude d'en parler dans vos cercles, partager des infos sur vos socials médias, etc. sur vos médias sociaux, d'ailleurs, c'est rien que je dis en anglais, faites-le, parce que ce déficit d'images, il faut vraiment qu'on arrive à le combler. Il y a énormément d'enjeux autour de ça, que ce soit recrutement, que ce soit souveraineté, que ce soit, effectivement, à mon sens, réduire la fracture sociale, enfin bref, l'industrie a énormément de vertus. Donc, participez avec nous, contribuez, il ne suffit pas de grand-chose pour donner envie à... votre cousin, votre cousine, votre frère, votre soeur, peu importe, d'aller bosser dans l'industrie.

  • Speaker #1

    Super. Comment est-ce qu'on suit ou on rejoint les Influxtriels ?

  • Speaker #0

    Alors, on suit les Influxtriels en s'abonnant à tous les comptes des membres du collectif avec un annuaire que nous n'avons pas encore.

  • Speaker #1

    Mais qui en a ?

  • Speaker #0

    On suit les Influxtriels sur LinkedIn notamment et vu qu'on est un collectif d'individus, il y a tous les profils. Des membres du collectif à aller suivre. Et puis évidemment, il y a la page LinkedIn des Influencers. On a un petit site aussi. Et pour nous rejoindre, c'est un petit message sur la page LinkedIn directement via le formulaire de contact sur le site web. Et après, on prend contact et c'est très simple.

  • Speaker #1

    C'est ça. On vous met tout ça en description de toute façon. Et puis n'hésitez pas, on a toujours besoin de bras en plus. Oui,

  • Speaker #0

    clairement.

  • Speaker #1

    Comme Emilia dit, on n'est pas représentés sur tous les territoires. Donc on a besoin de force vive.

  • Speaker #0

    Tout à fait, de bras et de voix.

  • Speaker #1

    C'était le deuxième épisode de ce talk hors du commun sur l'industrie qui met en valeur les héros et héroïnes de l'industrie. À l'écran d'ailleurs s'affiche le premier épisode que je vous invite à regarder avec Manon Cuillera si vous l'avez raté. C'est vraiment la prochaine chose que vous pouvez faire dans votre journée. Il n'y a pas d'alternative possible. Et puis le suivant, il arrive le mois prochain. Pour ne pas le rater, surtout abonnez-vous. L'industrie est belle, il y a de la place pour des carrières formidables. Quelles que soient vos idées reçues, je suis à peu près sûre qu'on leur a tordu le cou aujourd'hui. A très vite et d'ici là, n'oubliez pas d'oser l'efficacité.

  • Speaker #0

    Merci Perrine !

Chapters

  • Teaser

    00:00

  • Bienvenue dans Oser l'Efficacité

    00:50

  • I need a hero - Emilie Le Douaron

    01:34

  • C'est classe ou ça casse

    08:53

  • Top Chef de l'industrie

    20:20

  • Les influstriels

    27:18

  • Mythe ou réalité

    28:48

  • La fierté du patron

    36:58

  • Le grill

    41:50

  • Questions signature

    50:29

  • Le mot de la fin d'Emilie Le Douaron

    56:07

  • Suivre Les Influstriels

    57:17

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