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Oser l'efficacité : Vers la transformation digitale des entreprises industrielles

L'Efficacité Minute - TRS : l’adapter au terrain, poste par poste

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09min |05/11/2025|

45

Play
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09min |05/11/2025|

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Description

L'Efficacité Minute - TRS : l’adapter au terrain, poste par poste


Expliquer le TRS n’a de sens que s’il devient pilotable au poste. Le TRS (Qualité × Cadence × Disponibilité) est un indicateur de management, pas un mot d’ordre pour l’atelier. Expliquer le TRS, c’est rendre l’info visible, contextualisée et adaptée au terrain pour que les équipes décident vite… au bon endroit.


📌 Dans cet épisode, découvre :

  • Pourquoi expliquer le TRS en théorie ne suffit pas

  • Comment protéger ta machine contrainte (goulot) et éviter l’optimisation locale qui surcharge le flux et gonfle les stocks intermédiaires

  • Le rôle des équipes : donner la bonne info au bon moment pour calibrer les réglages et adapter au terrain

  • Quand tu travailles en petites séries : SMED > vitesse de pointe. Réduire les temps de changement, c’est souvent plus impactant pour le TRS que “faire tourner plus vite”

  • Comment expliquer le TRS en gestes simples

  • La checklist 24h : choisir UNE ligne, UN levier, mesurer avant/après, cadrer qui décide quoi.


🎯 À écouter si :

  • Tu es dirigeant·e, responsable de production, méthodes ou amélioration continue et tu veux expliquer le TRS sans perdre tes équipes dans les sigles

  • Tes machines tournent mais ton flux sature et tu soupçonnes une optimisation locale mal orientée

  • Tu veux adapter au terrain : transformer l’indicateur macro en objectifs concrets par poste

  • Tu pilotes des petites séries et tu te demandes pourquoi “aller plus vite” ne bouge pas ton TRS

  • Tu cherches une méthode pour expliquer le TRS simplement, aligner tes équipes et ancrer des indicateurs de terrain qui déclenchent les bonnes décisions


👉 Découvre plus ici :


Avant de partir, tu peux :

  • 📲 T’abonner pour ne manquer aucun épisode

  • Laisser un commentaire et une note ⭐⭐⭐⭐⭐ si tu aimes le contenu ! Ça m’aide énormément.


Tu peux également me suivre sur LinkedIn et Instagram pour continuer la conversation et rester informé des dernières nouveautés :


Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Robotisation, digitalisation, IA, industrie 4.0 ou 5.0, ça donne le vertige, l'offre déborde, tu ne sais plus où regarder. La vérité, ton besoin n'est pas clarifié. Je suis Perrine Thiebaud, fondatrice de Digetic. Avec mes audits de processus, on cartographie l'existant, on définit la cible et on lance un plan d'action pour digitaliser efficacement, sans copier le voisin, en partant de tes vrais besoins. Ici, je partage méthodes, outils et retours terrain pour te faire passer au niveau supérieur. Alors, Prêt à oser l'efficacité ? Aujourd'hui, je te propose un petit épisode efficacité minute pour qu'en 5 minutes, je puisse régler une question que j'entends beaucoup trop souvent, plutôt une constatation, qui est « je ne peux pas insuffler le changement dans mes équipes parce qu'elles ne savent pas, elles ne comprennent pas ce qu'est le TRS » . Alors peut-être que mon opinion là-dessus ne va pas être extrêmement populaire, mais je te le dis tout net, on s'en fiche complètement. Le TRS, c'est ton indicateur, c'est vraiment un indicateur. top management, un indicateur de manager, un directeur de gérant d'entreprise. Et encore, à mon sens, il cache énormément de choses, ce qui fait que ce n'est pas forcément toujours le bon indicateur à suivre. J'ai déjà fait un épisode là-dessus et je te mettrai le lien en commentaire. C'était un des tout premiers et c'est un de ceux qui vous a le plus plu d'ailleurs, donc à écouter pour ceux qui sont passés à côté. La vraie question, déjà pour toi, c'est de savoir ce que tu veux améliorer exactement. Alors, bien sûr, c'est la performance globale de ton entreprise, mais Encore une fois, ça découle de pas mal de choses. Est-ce que c'est le nombre de pièces bonnes du premier coup ? Est-ce que c'est la cadence ? Est-ce que c'est ta capacité de production ? Est-ce que c'est la disponibilité de ta machine contrainte, de ta machine critique, celle qui cadence tout ? Quand tu sais ça, quand ça c'est clair pour toi, tu peux traduire cet objectif en gestes concrets côté atelier. Et là, tu n'as absolument pas besoin de faire un cours magistral sur la théorie du TRS. Alors ? Rien ne t'empêche effectivement de former tes équipes au TRS pour les faire monter en compétence, pas de problème. Mais dans tous les cas, il faudra quand même traduire cet indicateur en ce qu'il veut dire sur le terrain et comment il peut être appliqué par tous au quotidien. Et bien sûr, la réponse n'est pas la même pour tous les postes. Alors déjà, dans la littérature, le TRS c'est la qualité x la cadence x la disponibilité de la machine. Sur le terrain, l'erreur classique, c'est souvent d'optimiser localement au lieu d'optimiser le flux. Donc d'un côté, tu as une machine critique qui cadence tout, du coup vouloir booster la cadence ou la disponibilité sur une machine qui n'est pas critique, c'est prendre le risque de suralimenter ta contrainte et donc de créer du stock intermédiaire qui ne sert à rien, qui explose, qui sature complètement le goulot et on sait bien qu'on ne veut pas du stock immobilisé trop longtemps parce que c'est de l'immobilisation de capitaux et des choses qu'on ne va pas forcément avoir besoin dans le futur, donc ce n'est pas quelque chose qu'on cherche à faire. Donc l'idée, ça va être effectivement de protéger la contrainte, de ne pas la suralimenter du reste. Et si je te dis ça, c'est effectivement pour que tu prennes bien en compte que ton TRS, il ne va pas se traduire de la même manière partout, il ne va pas se traduire de la même manière sur toutes les machines du terrain et sur tous les postes de tes opérateurs. Donc déjà là, si tu as des objectifs de cadence et de disponibilité sur certaines machines, n'oublie pas de mettre un indicateur sur le niveau de stock qui pourra t'alerter quand ça déborde et que ton optimum n'est plus atteint parce que ta machine, justement, elle produit trop et que tu as des stocks qui atteignent des niveaux que tu ne voulais pas avoir. Concrètement, sur le terrain, si on prend l'exemple de la qualité, tu veux que ton opérateur fasse des pièces de meilleure qualité. Mais s'il ne sait pas la qualité des pièces qu'il produit, il n'est pas capable de l'améliorer. Tu as ton opérateur qui pilote la ligne, c'est lui qui prend la décision des réglages. Il est directement responsable de la qualité des pièces qui sortent de sa ligne. Sauf que si l'information ne lui est jamais remontée, il ne peut pas lui prendre les bonnes décisions pour que les pièces soient de bonne qualité. L'idéal, c'est que l'opérateur reçoive rapidement une information. Est-ce que la pièce est conforme ? Est-ce que la pièce est non conforme ? Et qu'il puisse ajuster. Bon, on est bien d'accord que des fois, le contrôle qualité arrive trop tard. Mais à minima, dans ce cas-là, si l'info arrive trop tard, tu peux la contextualiser. Ce contrôle qualité... est lié à tel batch, qui a été fait à telle heure, avec tel réglage. Toutes les informations finalement qui sont disponibles dans ton système d'information, mises ensemble pour que ton opérateur puisse facilement revoir que tel paramètre peut avoir eu cette incidence sur la qualité. Effectivement, plus on travaille les données, plus on va en avoir, plus on pourra pencher peut-être sur l'idée d'aller faire tourner une IA là-dessus pour aller trouver les causes probables. Mais ça c'est un autre sujet et on ne va pas en parler aujourd'hui. En tout cas, en donnant ça à ton opérateur, si tu as une information qui arrive assez vite, il peut prendre une décision qui est assez radicale. Si c'est non conforme, si ça dépasse trop longtemps les normes fixées, il peut faire un arrêt, il peut refaire son réglage et redémarrer avec les bons réglages pour des pièces de bonne qualité. Et ça, ça s'encadre par le management. Faire passer un message clair comme quoi on préfère un arrêt court à 1000 pièces qui vont au rebut. Dans ce cas-là, on a moins peur de l'arrêt et on sait qu'on prend la bonne décision quand la machine commence à dériver. De la même manière, si tu veux que ton opérateur travaille sa cadence, affiche-lui la cadence de sa machine. Affiche-lui le nombre de pièces qu'il produit et l'objectif qu'il était censé atteindre. Il saura où il en est et il pourra voir si la machine, certes, tourne bien mais n'est pas assez rapide pour... refaire des réglages et tenter de passer à une vitesse plus rapide tout en surveillant que la qualité n'en souffre pas. Dans tous les cas, donne-lui l'information, dis-lui sur quoi tu l'attends, sur quoi il est objectivé, mais de manière précise. Lui dire qu'effectivement tu veux que le TRS augmente, lui, ça ne lui parlera pas. C'est à toi de découper les indicateurs dont tu as besoin dans ton bureau en sous-indicateurs pertinents pour chaque poste de travail. Je modère aussi, encore une fois, sur la partie TRS, mais si tu travailles en petite série, tu ne vas pas pouvoir forcément aller chercher une cadence de folie parce que tu as énormément de changements. Donc dans ce cas-là, tu vas plutôt effectivement travailler sur l'occupation de la machine en allant optimiser tes changements de série en lançant par exemple des chantiers SMED. On en reparlera sûrement dans un autre épisode, mais bon, j'ai parlé un peu de SMED dans la série de l'été, si jamais tu veux revoir les épisodes sur le sujet. Dans tous les cas, la réduction des temps de changement ... va être plus importante pour la petite série que la cadence ponctuelle quand ta machine est en marche. Donc c'est encore un exemple parmi d'autres, mais c'est juste pour souligner le fait que tes indicateurs macro en haut, en top management, doivent être bien séparés pour que le terrain agisse localement sur ce sur quoi ils ont vraiment un impact. Donc ce que tu peux faire déjà assez rapidement sur ce sujet-là, c'est de choisir une ligne, une composante que tu veux. optimisé parce que tu sais qu'elle a un impact sur l'indicateur que tu veux faire bouger au final. L'idée ça va être de fournir à l'opérateur les outils dont il a besoin pour suivre cet indicateur et prendre les bonnes décisions pour le faire évoluer dans le bon sens. Et surtout, ne pas oublier de faire la mesure avant, de prendre les informations avant la mise en place de ce changement, voir où on en était et de voir l'évolution après cette mise en place pour valider. que ce changement est fonctionnel et que tes équipes ont bien pris la mesure de ce qu'elles avaient à faire et que les effets sont bénéfiques. On cadre aussi avec le management ce que l'opérateur a le droit et n'a pas le droit de faire, quelle décision il est habilité à prendre pour modifier cet indicateur-là. On cadre les responsabilités pour qu'il n'y ait pas de problème a posteriori et que surtout il soit très à l'aise sur sa ligne pour pouvoir la piloter comme il l'entend. Donc si tu dois regarder trois idées de cet épisode, la première c'est qu'on se fiche complètement de la connaissance de la théorie du TRS. On veut des indicateurs qui soient contextualisés et actionnables en fonction des postes de travail. On ne le répétera jamais assez, mais l'optimisation locale ne vaudra jamais l'optimisation globale. Le but c'est de protéger tes machines à contrainte, de surveiller ton stock et d'éviter d'optimiser la mauvaise machine. C'est vraiment ce qui peut arriver de pire, parce que mettre tous tes efforts sur une machine qui n'est pas critique Merci. c'est assurer que ton stock explose et que tes efforts ne soient pas mis au bon endroit. De la même manière, garder des équipes sous le coude pour intervenir là où tu as besoin de main d'œuvre à un point précis pour faire avancer ta prod est beaucoup plus important que d'avoir tout le monde occupé à 100% et que le jour où il y a un problème, tu ne puisses pas réagir parce que tout le monde a déjà des tâches sur lesquelles il est occupé. Le dernier point, avant tout changement, et ça je le répète aussi extrêmement souvent, N'oublie pas de prendre des mesures pour valider que les changements que tu as faits, que les essais que tu as faits vont dans le bon sens et que tes équipes les ont intégrés et sont capables de travailler avec. Si tu veux d'autres épisodes courts et actionnables comme celui-ci pour produire plus et mieux sans complexifier ton outil de production, n'hésite pas à t'abonner, à oser l'efficacité et à me laisser une note 5 étoiles. Franchement, ça aide le podcast à toucher d'autres dirigeants pragmatiques et en plus ça m'indique que ce format te plaît et que je dois le continuer et t'en offrir plus souvent. Je te dis à très vite et d'ici là, n'oublie pas d'oser l'efficacité. Merci pour ton écoute. Tu veux du concret dans ta boîte mail ? Abonne-toi à Oser l'efficacité, la news. Chaque semaine, tu reçois la synthèse des épisodes, les outils essentiels et un mini plan d'action pour te mettre en mouvement. Rendez-vous sur digetic.fr slash news n e w s. Le lien est dans la description. À très vite.

Chapters

  • Bienvenue dans Oser l'Efficacité

    00:00

  • On s'en fiche que tes équipes ne connaissent pas le TRS

    00:29

  • La vraie question à te poser

    01:16

  • Traduire le TRS sur le terrain

    01:52

  • L'exemple de la qualité

    03:30

  • Les petites séries

    05:58

  • Ton plan d'action

    06:48

  • 3 clés à retenir

    07:49

  • Abonne-toi à la newsletter pour des ressources concrètes

    09:18

Description

L'Efficacité Minute - TRS : l’adapter au terrain, poste par poste


Expliquer le TRS n’a de sens que s’il devient pilotable au poste. Le TRS (Qualité × Cadence × Disponibilité) est un indicateur de management, pas un mot d’ordre pour l’atelier. Expliquer le TRS, c’est rendre l’info visible, contextualisée et adaptée au terrain pour que les équipes décident vite… au bon endroit.


📌 Dans cet épisode, découvre :

  • Pourquoi expliquer le TRS en théorie ne suffit pas

  • Comment protéger ta machine contrainte (goulot) et éviter l’optimisation locale qui surcharge le flux et gonfle les stocks intermédiaires

  • Le rôle des équipes : donner la bonne info au bon moment pour calibrer les réglages et adapter au terrain

  • Quand tu travailles en petites séries : SMED > vitesse de pointe. Réduire les temps de changement, c’est souvent plus impactant pour le TRS que “faire tourner plus vite”

  • Comment expliquer le TRS en gestes simples

  • La checklist 24h : choisir UNE ligne, UN levier, mesurer avant/après, cadrer qui décide quoi.


🎯 À écouter si :

  • Tu es dirigeant·e, responsable de production, méthodes ou amélioration continue et tu veux expliquer le TRS sans perdre tes équipes dans les sigles

  • Tes machines tournent mais ton flux sature et tu soupçonnes une optimisation locale mal orientée

  • Tu veux adapter au terrain : transformer l’indicateur macro en objectifs concrets par poste

  • Tu pilotes des petites séries et tu te demandes pourquoi “aller plus vite” ne bouge pas ton TRS

  • Tu cherches une méthode pour expliquer le TRS simplement, aligner tes équipes et ancrer des indicateurs de terrain qui déclenchent les bonnes décisions


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Avant de partir, tu peux :

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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


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Transcription

  • Speaker #0

    Robotisation, digitalisation, IA, industrie 4.0 ou 5.0, ça donne le vertige, l'offre déborde, tu ne sais plus où regarder. La vérité, ton besoin n'est pas clarifié. Je suis Perrine Thiebaud, fondatrice de Digetic. Avec mes audits de processus, on cartographie l'existant, on définit la cible et on lance un plan d'action pour digitaliser efficacement, sans copier le voisin, en partant de tes vrais besoins. Ici, je partage méthodes, outils et retours terrain pour te faire passer au niveau supérieur. Alors, Prêt à oser l'efficacité ? Aujourd'hui, je te propose un petit épisode efficacité minute pour qu'en 5 minutes, je puisse régler une question que j'entends beaucoup trop souvent, plutôt une constatation, qui est « je ne peux pas insuffler le changement dans mes équipes parce qu'elles ne savent pas, elles ne comprennent pas ce qu'est le TRS » . Alors peut-être que mon opinion là-dessus ne va pas être extrêmement populaire, mais je te le dis tout net, on s'en fiche complètement. Le TRS, c'est ton indicateur, c'est vraiment un indicateur. top management, un indicateur de manager, un directeur de gérant d'entreprise. Et encore, à mon sens, il cache énormément de choses, ce qui fait que ce n'est pas forcément toujours le bon indicateur à suivre. J'ai déjà fait un épisode là-dessus et je te mettrai le lien en commentaire. C'était un des tout premiers et c'est un de ceux qui vous a le plus plu d'ailleurs, donc à écouter pour ceux qui sont passés à côté. La vraie question, déjà pour toi, c'est de savoir ce que tu veux améliorer exactement. Alors, bien sûr, c'est la performance globale de ton entreprise, mais Encore une fois, ça découle de pas mal de choses. Est-ce que c'est le nombre de pièces bonnes du premier coup ? Est-ce que c'est la cadence ? Est-ce que c'est ta capacité de production ? Est-ce que c'est la disponibilité de ta machine contrainte, de ta machine critique, celle qui cadence tout ? Quand tu sais ça, quand ça c'est clair pour toi, tu peux traduire cet objectif en gestes concrets côté atelier. Et là, tu n'as absolument pas besoin de faire un cours magistral sur la théorie du TRS. Alors ? Rien ne t'empêche effectivement de former tes équipes au TRS pour les faire monter en compétence, pas de problème. Mais dans tous les cas, il faudra quand même traduire cet indicateur en ce qu'il veut dire sur le terrain et comment il peut être appliqué par tous au quotidien. Et bien sûr, la réponse n'est pas la même pour tous les postes. Alors déjà, dans la littérature, le TRS c'est la qualité x la cadence x la disponibilité de la machine. Sur le terrain, l'erreur classique, c'est souvent d'optimiser localement au lieu d'optimiser le flux. Donc d'un côté, tu as une machine critique qui cadence tout, du coup vouloir booster la cadence ou la disponibilité sur une machine qui n'est pas critique, c'est prendre le risque de suralimenter ta contrainte et donc de créer du stock intermédiaire qui ne sert à rien, qui explose, qui sature complètement le goulot et on sait bien qu'on ne veut pas du stock immobilisé trop longtemps parce que c'est de l'immobilisation de capitaux et des choses qu'on ne va pas forcément avoir besoin dans le futur, donc ce n'est pas quelque chose qu'on cherche à faire. Donc l'idée, ça va être effectivement de protéger la contrainte, de ne pas la suralimenter du reste. Et si je te dis ça, c'est effectivement pour que tu prennes bien en compte que ton TRS, il ne va pas se traduire de la même manière partout, il ne va pas se traduire de la même manière sur toutes les machines du terrain et sur tous les postes de tes opérateurs. Donc déjà là, si tu as des objectifs de cadence et de disponibilité sur certaines machines, n'oublie pas de mettre un indicateur sur le niveau de stock qui pourra t'alerter quand ça déborde et que ton optimum n'est plus atteint parce que ta machine, justement, elle produit trop et que tu as des stocks qui atteignent des niveaux que tu ne voulais pas avoir. Concrètement, sur le terrain, si on prend l'exemple de la qualité, tu veux que ton opérateur fasse des pièces de meilleure qualité. Mais s'il ne sait pas la qualité des pièces qu'il produit, il n'est pas capable de l'améliorer. Tu as ton opérateur qui pilote la ligne, c'est lui qui prend la décision des réglages. Il est directement responsable de la qualité des pièces qui sortent de sa ligne. Sauf que si l'information ne lui est jamais remontée, il ne peut pas lui prendre les bonnes décisions pour que les pièces soient de bonne qualité. L'idéal, c'est que l'opérateur reçoive rapidement une information. Est-ce que la pièce est conforme ? Est-ce que la pièce est non conforme ? Et qu'il puisse ajuster. Bon, on est bien d'accord que des fois, le contrôle qualité arrive trop tard. Mais à minima, dans ce cas-là, si l'info arrive trop tard, tu peux la contextualiser. Ce contrôle qualité... est lié à tel batch, qui a été fait à telle heure, avec tel réglage. Toutes les informations finalement qui sont disponibles dans ton système d'information, mises ensemble pour que ton opérateur puisse facilement revoir que tel paramètre peut avoir eu cette incidence sur la qualité. Effectivement, plus on travaille les données, plus on va en avoir, plus on pourra pencher peut-être sur l'idée d'aller faire tourner une IA là-dessus pour aller trouver les causes probables. Mais ça c'est un autre sujet et on ne va pas en parler aujourd'hui. En tout cas, en donnant ça à ton opérateur, si tu as une information qui arrive assez vite, il peut prendre une décision qui est assez radicale. Si c'est non conforme, si ça dépasse trop longtemps les normes fixées, il peut faire un arrêt, il peut refaire son réglage et redémarrer avec les bons réglages pour des pièces de bonne qualité. Et ça, ça s'encadre par le management. Faire passer un message clair comme quoi on préfère un arrêt court à 1000 pièces qui vont au rebut. Dans ce cas-là, on a moins peur de l'arrêt et on sait qu'on prend la bonne décision quand la machine commence à dériver. De la même manière, si tu veux que ton opérateur travaille sa cadence, affiche-lui la cadence de sa machine. Affiche-lui le nombre de pièces qu'il produit et l'objectif qu'il était censé atteindre. Il saura où il en est et il pourra voir si la machine, certes, tourne bien mais n'est pas assez rapide pour... refaire des réglages et tenter de passer à une vitesse plus rapide tout en surveillant que la qualité n'en souffre pas. Dans tous les cas, donne-lui l'information, dis-lui sur quoi tu l'attends, sur quoi il est objectivé, mais de manière précise. Lui dire qu'effectivement tu veux que le TRS augmente, lui, ça ne lui parlera pas. C'est à toi de découper les indicateurs dont tu as besoin dans ton bureau en sous-indicateurs pertinents pour chaque poste de travail. Je modère aussi, encore une fois, sur la partie TRS, mais si tu travailles en petite série, tu ne vas pas pouvoir forcément aller chercher une cadence de folie parce que tu as énormément de changements. Donc dans ce cas-là, tu vas plutôt effectivement travailler sur l'occupation de la machine en allant optimiser tes changements de série en lançant par exemple des chantiers SMED. On en reparlera sûrement dans un autre épisode, mais bon, j'ai parlé un peu de SMED dans la série de l'été, si jamais tu veux revoir les épisodes sur le sujet. Dans tous les cas, la réduction des temps de changement ... va être plus importante pour la petite série que la cadence ponctuelle quand ta machine est en marche. Donc c'est encore un exemple parmi d'autres, mais c'est juste pour souligner le fait que tes indicateurs macro en haut, en top management, doivent être bien séparés pour que le terrain agisse localement sur ce sur quoi ils ont vraiment un impact. Donc ce que tu peux faire déjà assez rapidement sur ce sujet-là, c'est de choisir une ligne, une composante que tu veux. optimisé parce que tu sais qu'elle a un impact sur l'indicateur que tu veux faire bouger au final. L'idée ça va être de fournir à l'opérateur les outils dont il a besoin pour suivre cet indicateur et prendre les bonnes décisions pour le faire évoluer dans le bon sens. Et surtout, ne pas oublier de faire la mesure avant, de prendre les informations avant la mise en place de ce changement, voir où on en était et de voir l'évolution après cette mise en place pour valider. que ce changement est fonctionnel et que tes équipes ont bien pris la mesure de ce qu'elles avaient à faire et que les effets sont bénéfiques. On cadre aussi avec le management ce que l'opérateur a le droit et n'a pas le droit de faire, quelle décision il est habilité à prendre pour modifier cet indicateur-là. On cadre les responsabilités pour qu'il n'y ait pas de problème a posteriori et que surtout il soit très à l'aise sur sa ligne pour pouvoir la piloter comme il l'entend. Donc si tu dois regarder trois idées de cet épisode, la première c'est qu'on se fiche complètement de la connaissance de la théorie du TRS. On veut des indicateurs qui soient contextualisés et actionnables en fonction des postes de travail. On ne le répétera jamais assez, mais l'optimisation locale ne vaudra jamais l'optimisation globale. Le but c'est de protéger tes machines à contrainte, de surveiller ton stock et d'éviter d'optimiser la mauvaise machine. C'est vraiment ce qui peut arriver de pire, parce que mettre tous tes efforts sur une machine qui n'est pas critique Merci. c'est assurer que ton stock explose et que tes efforts ne soient pas mis au bon endroit. De la même manière, garder des équipes sous le coude pour intervenir là où tu as besoin de main d'œuvre à un point précis pour faire avancer ta prod est beaucoup plus important que d'avoir tout le monde occupé à 100% et que le jour où il y a un problème, tu ne puisses pas réagir parce que tout le monde a déjà des tâches sur lesquelles il est occupé. Le dernier point, avant tout changement, et ça je le répète aussi extrêmement souvent, N'oublie pas de prendre des mesures pour valider que les changements que tu as faits, que les essais que tu as faits vont dans le bon sens et que tes équipes les ont intégrés et sont capables de travailler avec. Si tu veux d'autres épisodes courts et actionnables comme celui-ci pour produire plus et mieux sans complexifier ton outil de production, n'hésite pas à t'abonner, à oser l'efficacité et à me laisser une note 5 étoiles. Franchement, ça aide le podcast à toucher d'autres dirigeants pragmatiques et en plus ça m'indique que ce format te plaît et que je dois le continuer et t'en offrir plus souvent. Je te dis à très vite et d'ici là, n'oublie pas d'oser l'efficacité. Merci pour ton écoute. Tu veux du concret dans ta boîte mail ? Abonne-toi à Oser l'efficacité, la news. Chaque semaine, tu reçois la synthèse des épisodes, les outils essentiels et un mini plan d'action pour te mettre en mouvement. 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Chapters

  • Bienvenue dans Oser l'Efficacité

    00:00

  • On s'en fiche que tes équipes ne connaissent pas le TRS

    00:29

  • La vraie question à te poser

    01:16

  • Traduire le TRS sur le terrain

    01:52

  • L'exemple de la qualité

    03:30

  • Les petites séries

    05:58

  • Ton plan d'action

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Expliquer le TRS n’a de sens que s’il devient pilotable au poste. Le TRS (Qualité × Cadence × Disponibilité) est un indicateur de management, pas un mot d’ordre pour l’atelier. Expliquer le TRS, c’est rendre l’info visible, contextualisée et adaptée au terrain pour que les équipes décident vite… au bon endroit.


📌 Dans cet épisode, découvre :

  • Pourquoi expliquer le TRS en théorie ne suffit pas

  • Comment protéger ta machine contrainte (goulot) et éviter l’optimisation locale qui surcharge le flux et gonfle les stocks intermédiaires

  • Le rôle des équipes : donner la bonne info au bon moment pour calibrer les réglages et adapter au terrain

  • Quand tu travailles en petites séries : SMED > vitesse de pointe. Réduire les temps de changement, c’est souvent plus impactant pour le TRS que “faire tourner plus vite”

  • Comment expliquer le TRS en gestes simples

  • La checklist 24h : choisir UNE ligne, UN levier, mesurer avant/après, cadrer qui décide quoi.


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  • Tes machines tournent mais ton flux sature et tu soupçonnes une optimisation locale mal orientée

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  • Tu pilotes des petites séries et tu te demandes pourquoi “aller plus vite” ne bouge pas ton TRS

  • Tu cherches une méthode pour expliquer le TRS simplement, aligner tes équipes et ancrer des indicateurs de terrain qui déclenchent les bonnes décisions


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Transcription

  • Speaker #0

    Robotisation, digitalisation, IA, industrie 4.0 ou 5.0, ça donne le vertige, l'offre déborde, tu ne sais plus où regarder. La vérité, ton besoin n'est pas clarifié. Je suis Perrine Thiebaud, fondatrice de Digetic. Avec mes audits de processus, on cartographie l'existant, on définit la cible et on lance un plan d'action pour digitaliser efficacement, sans copier le voisin, en partant de tes vrais besoins. Ici, je partage méthodes, outils et retours terrain pour te faire passer au niveau supérieur. Alors, Prêt à oser l'efficacité ? Aujourd'hui, je te propose un petit épisode efficacité minute pour qu'en 5 minutes, je puisse régler une question que j'entends beaucoup trop souvent, plutôt une constatation, qui est « je ne peux pas insuffler le changement dans mes équipes parce qu'elles ne savent pas, elles ne comprennent pas ce qu'est le TRS » . Alors peut-être que mon opinion là-dessus ne va pas être extrêmement populaire, mais je te le dis tout net, on s'en fiche complètement. Le TRS, c'est ton indicateur, c'est vraiment un indicateur. top management, un indicateur de manager, un directeur de gérant d'entreprise. Et encore, à mon sens, il cache énormément de choses, ce qui fait que ce n'est pas forcément toujours le bon indicateur à suivre. J'ai déjà fait un épisode là-dessus et je te mettrai le lien en commentaire. C'était un des tout premiers et c'est un de ceux qui vous a le plus plu d'ailleurs, donc à écouter pour ceux qui sont passés à côté. La vraie question, déjà pour toi, c'est de savoir ce que tu veux améliorer exactement. Alors, bien sûr, c'est la performance globale de ton entreprise, mais Encore une fois, ça découle de pas mal de choses. Est-ce que c'est le nombre de pièces bonnes du premier coup ? Est-ce que c'est la cadence ? Est-ce que c'est ta capacité de production ? Est-ce que c'est la disponibilité de ta machine contrainte, de ta machine critique, celle qui cadence tout ? Quand tu sais ça, quand ça c'est clair pour toi, tu peux traduire cet objectif en gestes concrets côté atelier. Et là, tu n'as absolument pas besoin de faire un cours magistral sur la théorie du TRS. Alors ? Rien ne t'empêche effectivement de former tes équipes au TRS pour les faire monter en compétence, pas de problème. Mais dans tous les cas, il faudra quand même traduire cet indicateur en ce qu'il veut dire sur le terrain et comment il peut être appliqué par tous au quotidien. Et bien sûr, la réponse n'est pas la même pour tous les postes. Alors déjà, dans la littérature, le TRS c'est la qualité x la cadence x la disponibilité de la machine. Sur le terrain, l'erreur classique, c'est souvent d'optimiser localement au lieu d'optimiser le flux. Donc d'un côté, tu as une machine critique qui cadence tout, du coup vouloir booster la cadence ou la disponibilité sur une machine qui n'est pas critique, c'est prendre le risque de suralimenter ta contrainte et donc de créer du stock intermédiaire qui ne sert à rien, qui explose, qui sature complètement le goulot et on sait bien qu'on ne veut pas du stock immobilisé trop longtemps parce que c'est de l'immobilisation de capitaux et des choses qu'on ne va pas forcément avoir besoin dans le futur, donc ce n'est pas quelque chose qu'on cherche à faire. Donc l'idée, ça va être effectivement de protéger la contrainte, de ne pas la suralimenter du reste. Et si je te dis ça, c'est effectivement pour que tu prennes bien en compte que ton TRS, il ne va pas se traduire de la même manière partout, il ne va pas se traduire de la même manière sur toutes les machines du terrain et sur tous les postes de tes opérateurs. Donc déjà là, si tu as des objectifs de cadence et de disponibilité sur certaines machines, n'oublie pas de mettre un indicateur sur le niveau de stock qui pourra t'alerter quand ça déborde et que ton optimum n'est plus atteint parce que ta machine, justement, elle produit trop et que tu as des stocks qui atteignent des niveaux que tu ne voulais pas avoir. Concrètement, sur le terrain, si on prend l'exemple de la qualité, tu veux que ton opérateur fasse des pièces de meilleure qualité. Mais s'il ne sait pas la qualité des pièces qu'il produit, il n'est pas capable de l'améliorer. Tu as ton opérateur qui pilote la ligne, c'est lui qui prend la décision des réglages. Il est directement responsable de la qualité des pièces qui sortent de sa ligne. Sauf que si l'information ne lui est jamais remontée, il ne peut pas lui prendre les bonnes décisions pour que les pièces soient de bonne qualité. L'idéal, c'est que l'opérateur reçoive rapidement une information. Est-ce que la pièce est conforme ? Est-ce que la pièce est non conforme ? Et qu'il puisse ajuster. Bon, on est bien d'accord que des fois, le contrôle qualité arrive trop tard. Mais à minima, dans ce cas-là, si l'info arrive trop tard, tu peux la contextualiser. Ce contrôle qualité... est lié à tel batch, qui a été fait à telle heure, avec tel réglage. Toutes les informations finalement qui sont disponibles dans ton système d'information, mises ensemble pour que ton opérateur puisse facilement revoir que tel paramètre peut avoir eu cette incidence sur la qualité. Effectivement, plus on travaille les données, plus on va en avoir, plus on pourra pencher peut-être sur l'idée d'aller faire tourner une IA là-dessus pour aller trouver les causes probables. Mais ça c'est un autre sujet et on ne va pas en parler aujourd'hui. En tout cas, en donnant ça à ton opérateur, si tu as une information qui arrive assez vite, il peut prendre une décision qui est assez radicale. Si c'est non conforme, si ça dépasse trop longtemps les normes fixées, il peut faire un arrêt, il peut refaire son réglage et redémarrer avec les bons réglages pour des pièces de bonne qualité. Et ça, ça s'encadre par le management. Faire passer un message clair comme quoi on préfère un arrêt court à 1000 pièces qui vont au rebut. Dans ce cas-là, on a moins peur de l'arrêt et on sait qu'on prend la bonne décision quand la machine commence à dériver. De la même manière, si tu veux que ton opérateur travaille sa cadence, affiche-lui la cadence de sa machine. Affiche-lui le nombre de pièces qu'il produit et l'objectif qu'il était censé atteindre. Il saura où il en est et il pourra voir si la machine, certes, tourne bien mais n'est pas assez rapide pour... refaire des réglages et tenter de passer à une vitesse plus rapide tout en surveillant que la qualité n'en souffre pas. Dans tous les cas, donne-lui l'information, dis-lui sur quoi tu l'attends, sur quoi il est objectivé, mais de manière précise. Lui dire qu'effectivement tu veux que le TRS augmente, lui, ça ne lui parlera pas. C'est à toi de découper les indicateurs dont tu as besoin dans ton bureau en sous-indicateurs pertinents pour chaque poste de travail. Je modère aussi, encore une fois, sur la partie TRS, mais si tu travailles en petite série, tu ne vas pas pouvoir forcément aller chercher une cadence de folie parce que tu as énormément de changements. Donc dans ce cas-là, tu vas plutôt effectivement travailler sur l'occupation de la machine en allant optimiser tes changements de série en lançant par exemple des chantiers SMED. On en reparlera sûrement dans un autre épisode, mais bon, j'ai parlé un peu de SMED dans la série de l'été, si jamais tu veux revoir les épisodes sur le sujet. Dans tous les cas, la réduction des temps de changement ... va être plus importante pour la petite série que la cadence ponctuelle quand ta machine est en marche. Donc c'est encore un exemple parmi d'autres, mais c'est juste pour souligner le fait que tes indicateurs macro en haut, en top management, doivent être bien séparés pour que le terrain agisse localement sur ce sur quoi ils ont vraiment un impact. Donc ce que tu peux faire déjà assez rapidement sur ce sujet-là, c'est de choisir une ligne, une composante que tu veux. optimisé parce que tu sais qu'elle a un impact sur l'indicateur que tu veux faire bouger au final. L'idée ça va être de fournir à l'opérateur les outils dont il a besoin pour suivre cet indicateur et prendre les bonnes décisions pour le faire évoluer dans le bon sens. Et surtout, ne pas oublier de faire la mesure avant, de prendre les informations avant la mise en place de ce changement, voir où on en était et de voir l'évolution après cette mise en place pour valider. que ce changement est fonctionnel et que tes équipes ont bien pris la mesure de ce qu'elles avaient à faire et que les effets sont bénéfiques. On cadre aussi avec le management ce que l'opérateur a le droit et n'a pas le droit de faire, quelle décision il est habilité à prendre pour modifier cet indicateur-là. On cadre les responsabilités pour qu'il n'y ait pas de problème a posteriori et que surtout il soit très à l'aise sur sa ligne pour pouvoir la piloter comme il l'entend. Donc si tu dois regarder trois idées de cet épisode, la première c'est qu'on se fiche complètement de la connaissance de la théorie du TRS. On veut des indicateurs qui soient contextualisés et actionnables en fonction des postes de travail. On ne le répétera jamais assez, mais l'optimisation locale ne vaudra jamais l'optimisation globale. Le but c'est de protéger tes machines à contrainte, de surveiller ton stock et d'éviter d'optimiser la mauvaise machine. C'est vraiment ce qui peut arriver de pire, parce que mettre tous tes efforts sur une machine qui n'est pas critique Merci. c'est assurer que ton stock explose et que tes efforts ne soient pas mis au bon endroit. De la même manière, garder des équipes sous le coude pour intervenir là où tu as besoin de main d'œuvre à un point précis pour faire avancer ta prod est beaucoup plus important que d'avoir tout le monde occupé à 100% et que le jour où il y a un problème, tu ne puisses pas réagir parce que tout le monde a déjà des tâches sur lesquelles il est occupé. Le dernier point, avant tout changement, et ça je le répète aussi extrêmement souvent, N'oublie pas de prendre des mesures pour valider que les changements que tu as faits, que les essais que tu as faits vont dans le bon sens et que tes équipes les ont intégrés et sont capables de travailler avec. Si tu veux d'autres épisodes courts et actionnables comme celui-ci pour produire plus et mieux sans complexifier ton outil de production, n'hésite pas à t'abonner, à oser l'efficacité et à me laisser une note 5 étoiles. Franchement, ça aide le podcast à toucher d'autres dirigeants pragmatiques et en plus ça m'indique que ce format te plaît et que je dois le continuer et t'en offrir plus souvent. Je te dis à très vite et d'ici là, n'oublie pas d'oser l'efficacité. Merci pour ton écoute. Tu veux du concret dans ta boîte mail ? Abonne-toi à Oser l'efficacité, la news. Chaque semaine, tu reçois la synthèse des épisodes, les outils essentiels et un mini plan d'action pour te mettre en mouvement. Rendez-vous sur digetic.fr slash news n e w s. Le lien est dans la description. À très vite.

Chapters

  • Bienvenue dans Oser l'Efficacité

    00:00

  • On s'en fiche que tes équipes ne connaissent pas le TRS

    00:29

  • La vraie question à te poser

    01:16

  • Traduire le TRS sur le terrain

    01:52

  • L'exemple de la qualité

    03:30

  • Les petites séries

    05:58

  • Ton plan d'action

    06:48

  • 3 clés à retenir

    07:49

  • Abonne-toi à la newsletter pour des ressources concrètes

    09:18

Description

L'Efficacité Minute - TRS : l’adapter au terrain, poste par poste


Expliquer le TRS n’a de sens que s’il devient pilotable au poste. Le TRS (Qualité × Cadence × Disponibilité) est un indicateur de management, pas un mot d’ordre pour l’atelier. Expliquer le TRS, c’est rendre l’info visible, contextualisée et adaptée au terrain pour que les équipes décident vite… au bon endroit.


📌 Dans cet épisode, découvre :

  • Pourquoi expliquer le TRS en théorie ne suffit pas

  • Comment protéger ta machine contrainte (goulot) et éviter l’optimisation locale qui surcharge le flux et gonfle les stocks intermédiaires

  • Le rôle des équipes : donner la bonne info au bon moment pour calibrer les réglages et adapter au terrain

  • Quand tu travailles en petites séries : SMED > vitesse de pointe. Réduire les temps de changement, c’est souvent plus impactant pour le TRS que “faire tourner plus vite”

  • Comment expliquer le TRS en gestes simples

  • La checklist 24h : choisir UNE ligne, UN levier, mesurer avant/après, cadrer qui décide quoi.


🎯 À écouter si :

  • Tu es dirigeant·e, responsable de production, méthodes ou amélioration continue et tu veux expliquer le TRS sans perdre tes équipes dans les sigles

  • Tes machines tournent mais ton flux sature et tu soupçonnes une optimisation locale mal orientée

  • Tu veux adapter au terrain : transformer l’indicateur macro en objectifs concrets par poste

  • Tu pilotes des petites séries et tu te demandes pourquoi “aller plus vite” ne bouge pas ton TRS

  • Tu cherches une méthode pour expliquer le TRS simplement, aligner tes équipes et ancrer des indicateurs de terrain qui déclenchent les bonnes décisions


👉 Découvre plus ici :


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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Robotisation, digitalisation, IA, industrie 4.0 ou 5.0, ça donne le vertige, l'offre déborde, tu ne sais plus où regarder. La vérité, ton besoin n'est pas clarifié. Je suis Perrine Thiebaud, fondatrice de Digetic. Avec mes audits de processus, on cartographie l'existant, on définit la cible et on lance un plan d'action pour digitaliser efficacement, sans copier le voisin, en partant de tes vrais besoins. Ici, je partage méthodes, outils et retours terrain pour te faire passer au niveau supérieur. Alors, Prêt à oser l'efficacité ? Aujourd'hui, je te propose un petit épisode efficacité minute pour qu'en 5 minutes, je puisse régler une question que j'entends beaucoup trop souvent, plutôt une constatation, qui est « je ne peux pas insuffler le changement dans mes équipes parce qu'elles ne savent pas, elles ne comprennent pas ce qu'est le TRS » . Alors peut-être que mon opinion là-dessus ne va pas être extrêmement populaire, mais je te le dis tout net, on s'en fiche complètement. Le TRS, c'est ton indicateur, c'est vraiment un indicateur. top management, un indicateur de manager, un directeur de gérant d'entreprise. Et encore, à mon sens, il cache énormément de choses, ce qui fait que ce n'est pas forcément toujours le bon indicateur à suivre. J'ai déjà fait un épisode là-dessus et je te mettrai le lien en commentaire. C'était un des tout premiers et c'est un de ceux qui vous a le plus plu d'ailleurs, donc à écouter pour ceux qui sont passés à côté. La vraie question, déjà pour toi, c'est de savoir ce que tu veux améliorer exactement. Alors, bien sûr, c'est la performance globale de ton entreprise, mais Encore une fois, ça découle de pas mal de choses. Est-ce que c'est le nombre de pièces bonnes du premier coup ? Est-ce que c'est la cadence ? Est-ce que c'est ta capacité de production ? Est-ce que c'est la disponibilité de ta machine contrainte, de ta machine critique, celle qui cadence tout ? Quand tu sais ça, quand ça c'est clair pour toi, tu peux traduire cet objectif en gestes concrets côté atelier. Et là, tu n'as absolument pas besoin de faire un cours magistral sur la théorie du TRS. Alors ? Rien ne t'empêche effectivement de former tes équipes au TRS pour les faire monter en compétence, pas de problème. Mais dans tous les cas, il faudra quand même traduire cet indicateur en ce qu'il veut dire sur le terrain et comment il peut être appliqué par tous au quotidien. Et bien sûr, la réponse n'est pas la même pour tous les postes. Alors déjà, dans la littérature, le TRS c'est la qualité x la cadence x la disponibilité de la machine. Sur le terrain, l'erreur classique, c'est souvent d'optimiser localement au lieu d'optimiser le flux. Donc d'un côté, tu as une machine critique qui cadence tout, du coup vouloir booster la cadence ou la disponibilité sur une machine qui n'est pas critique, c'est prendre le risque de suralimenter ta contrainte et donc de créer du stock intermédiaire qui ne sert à rien, qui explose, qui sature complètement le goulot et on sait bien qu'on ne veut pas du stock immobilisé trop longtemps parce que c'est de l'immobilisation de capitaux et des choses qu'on ne va pas forcément avoir besoin dans le futur, donc ce n'est pas quelque chose qu'on cherche à faire. Donc l'idée, ça va être effectivement de protéger la contrainte, de ne pas la suralimenter du reste. Et si je te dis ça, c'est effectivement pour que tu prennes bien en compte que ton TRS, il ne va pas se traduire de la même manière partout, il ne va pas se traduire de la même manière sur toutes les machines du terrain et sur tous les postes de tes opérateurs. Donc déjà là, si tu as des objectifs de cadence et de disponibilité sur certaines machines, n'oublie pas de mettre un indicateur sur le niveau de stock qui pourra t'alerter quand ça déborde et que ton optimum n'est plus atteint parce que ta machine, justement, elle produit trop et que tu as des stocks qui atteignent des niveaux que tu ne voulais pas avoir. Concrètement, sur le terrain, si on prend l'exemple de la qualité, tu veux que ton opérateur fasse des pièces de meilleure qualité. Mais s'il ne sait pas la qualité des pièces qu'il produit, il n'est pas capable de l'améliorer. Tu as ton opérateur qui pilote la ligne, c'est lui qui prend la décision des réglages. Il est directement responsable de la qualité des pièces qui sortent de sa ligne. Sauf que si l'information ne lui est jamais remontée, il ne peut pas lui prendre les bonnes décisions pour que les pièces soient de bonne qualité. L'idéal, c'est que l'opérateur reçoive rapidement une information. Est-ce que la pièce est conforme ? Est-ce que la pièce est non conforme ? Et qu'il puisse ajuster. Bon, on est bien d'accord que des fois, le contrôle qualité arrive trop tard. Mais à minima, dans ce cas-là, si l'info arrive trop tard, tu peux la contextualiser. Ce contrôle qualité... est lié à tel batch, qui a été fait à telle heure, avec tel réglage. Toutes les informations finalement qui sont disponibles dans ton système d'information, mises ensemble pour que ton opérateur puisse facilement revoir que tel paramètre peut avoir eu cette incidence sur la qualité. Effectivement, plus on travaille les données, plus on va en avoir, plus on pourra pencher peut-être sur l'idée d'aller faire tourner une IA là-dessus pour aller trouver les causes probables. Mais ça c'est un autre sujet et on ne va pas en parler aujourd'hui. En tout cas, en donnant ça à ton opérateur, si tu as une information qui arrive assez vite, il peut prendre une décision qui est assez radicale. Si c'est non conforme, si ça dépasse trop longtemps les normes fixées, il peut faire un arrêt, il peut refaire son réglage et redémarrer avec les bons réglages pour des pièces de bonne qualité. Et ça, ça s'encadre par le management. Faire passer un message clair comme quoi on préfère un arrêt court à 1000 pièces qui vont au rebut. Dans ce cas-là, on a moins peur de l'arrêt et on sait qu'on prend la bonne décision quand la machine commence à dériver. De la même manière, si tu veux que ton opérateur travaille sa cadence, affiche-lui la cadence de sa machine. Affiche-lui le nombre de pièces qu'il produit et l'objectif qu'il était censé atteindre. Il saura où il en est et il pourra voir si la machine, certes, tourne bien mais n'est pas assez rapide pour... refaire des réglages et tenter de passer à une vitesse plus rapide tout en surveillant que la qualité n'en souffre pas. Dans tous les cas, donne-lui l'information, dis-lui sur quoi tu l'attends, sur quoi il est objectivé, mais de manière précise. Lui dire qu'effectivement tu veux que le TRS augmente, lui, ça ne lui parlera pas. C'est à toi de découper les indicateurs dont tu as besoin dans ton bureau en sous-indicateurs pertinents pour chaque poste de travail. Je modère aussi, encore une fois, sur la partie TRS, mais si tu travailles en petite série, tu ne vas pas pouvoir forcément aller chercher une cadence de folie parce que tu as énormément de changements. Donc dans ce cas-là, tu vas plutôt effectivement travailler sur l'occupation de la machine en allant optimiser tes changements de série en lançant par exemple des chantiers SMED. On en reparlera sûrement dans un autre épisode, mais bon, j'ai parlé un peu de SMED dans la série de l'été, si jamais tu veux revoir les épisodes sur le sujet. Dans tous les cas, la réduction des temps de changement ... va être plus importante pour la petite série que la cadence ponctuelle quand ta machine est en marche. Donc c'est encore un exemple parmi d'autres, mais c'est juste pour souligner le fait que tes indicateurs macro en haut, en top management, doivent être bien séparés pour que le terrain agisse localement sur ce sur quoi ils ont vraiment un impact. Donc ce que tu peux faire déjà assez rapidement sur ce sujet-là, c'est de choisir une ligne, une composante que tu veux. optimisé parce que tu sais qu'elle a un impact sur l'indicateur que tu veux faire bouger au final. L'idée ça va être de fournir à l'opérateur les outils dont il a besoin pour suivre cet indicateur et prendre les bonnes décisions pour le faire évoluer dans le bon sens. Et surtout, ne pas oublier de faire la mesure avant, de prendre les informations avant la mise en place de ce changement, voir où on en était et de voir l'évolution après cette mise en place pour valider. que ce changement est fonctionnel et que tes équipes ont bien pris la mesure de ce qu'elles avaient à faire et que les effets sont bénéfiques. On cadre aussi avec le management ce que l'opérateur a le droit et n'a pas le droit de faire, quelle décision il est habilité à prendre pour modifier cet indicateur-là. On cadre les responsabilités pour qu'il n'y ait pas de problème a posteriori et que surtout il soit très à l'aise sur sa ligne pour pouvoir la piloter comme il l'entend. Donc si tu dois regarder trois idées de cet épisode, la première c'est qu'on se fiche complètement de la connaissance de la théorie du TRS. On veut des indicateurs qui soient contextualisés et actionnables en fonction des postes de travail. On ne le répétera jamais assez, mais l'optimisation locale ne vaudra jamais l'optimisation globale. Le but c'est de protéger tes machines à contrainte, de surveiller ton stock et d'éviter d'optimiser la mauvaise machine. C'est vraiment ce qui peut arriver de pire, parce que mettre tous tes efforts sur une machine qui n'est pas critique Merci. c'est assurer que ton stock explose et que tes efforts ne soient pas mis au bon endroit. De la même manière, garder des équipes sous le coude pour intervenir là où tu as besoin de main d'œuvre à un point précis pour faire avancer ta prod est beaucoup plus important que d'avoir tout le monde occupé à 100% et que le jour où il y a un problème, tu ne puisses pas réagir parce que tout le monde a déjà des tâches sur lesquelles il est occupé. Le dernier point, avant tout changement, et ça je le répète aussi extrêmement souvent, N'oublie pas de prendre des mesures pour valider que les changements que tu as faits, que les essais que tu as faits vont dans le bon sens et que tes équipes les ont intégrés et sont capables de travailler avec. Si tu veux d'autres épisodes courts et actionnables comme celui-ci pour produire plus et mieux sans complexifier ton outil de production, n'hésite pas à t'abonner, à oser l'efficacité et à me laisser une note 5 étoiles. Franchement, ça aide le podcast à toucher d'autres dirigeants pragmatiques et en plus ça m'indique que ce format te plaît et que je dois le continuer et t'en offrir plus souvent. Je te dis à très vite et d'ici là, n'oublie pas d'oser l'efficacité. Merci pour ton écoute. Tu veux du concret dans ta boîte mail ? Abonne-toi à Oser l'efficacité, la news. Chaque semaine, tu reçois la synthèse des épisodes, les outils essentiels et un mini plan d'action pour te mettre en mouvement. Rendez-vous sur digetic.fr slash news n e w s. Le lien est dans la description. À très vite.

Chapters

  • Bienvenue dans Oser l'Efficacité

    00:00

  • On s'en fiche que tes équipes ne connaissent pas le TRS

    00:29

  • La vraie question à te poser

    01:16

  • Traduire le TRS sur le terrain

    01:52

  • L'exemple de la qualité

    03:30

  • Les petites séries

    05:58

  • Ton plan d'action

    06:48

  • 3 clés à retenir

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