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Oser l'efficacité : Vers la transformation digitale des entreprises industrielles

Le Lab' - Recrutement industriel efficace : stop aux postes vacants

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53min |12/11/2025|

55

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Description

Le Lab' - Recrutement industriel efficace : stop aux postes vacants


📌 Dans cet Ă©pisode, dĂ©couvre :

  • Comment bĂątir un recrutement industriel efficace en partant du terrain

  • Pourquoi une offre d’embauche doit se lire comme une mini page de vente

  • Les mĂ©triques qui comptent

  • L’expĂ©rience candidat de bout en bout

  • Le cadre “Moneyball” appliquĂ© au recrutement

  • Le vrai coĂ»t de l’inaction

  • 3 “cheat codes” pour un recrutement industriel efficace : humaniser (montrer les Ă©quipes), mettre en avant les points forts, diffĂ©rencier l’annonce en quelques secondes.


🎯 À Ă©couter si :

  • Tu diriges une PME/ETI industrielle et tu veux un recrutement industriel efficace qui dĂ©livre vite

  • Tu gĂšres des postes en tension et tu veux toucher des candidats qui ne lisent pas les job boards

  • Tu veux passer d’un process subit Ă  une expĂ©rience candidat maĂźtrisĂ©e

  • Tu veux professionnaliser tes annonces, mesurer le tunnel et piloter par la donnĂ©e

  • Tu veux arrĂȘter de “poster et prier” et aller vers les candidats lĂ  oĂč ils sont


👉 DĂ©couvre plus ici :


📣 Passe à l’action :

  1. Réécris ton annonce comme une mini landing page avec 1 photo Ă©quipe + 3 raisons de venir + 1 encadrĂ© “À savoir”

  2. Lance une campagne gĂ©olocalisĂ©e (30–50 km) pendant 30 jours sur Facebook/Instagram, et mesure chaque Ă©tape

  3. Mets en place la rĂšgle “rĂ©ponse sous 48 h” pour chaque candidat — c’est le cƓur d’une expĂ©rience candidat digne de ce nom


Avant de partir, tu peux :

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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On a lancĂ© ça un jeudi. Le lundi je reviens au boulot, il avait dix candidats. Il m'a dit, il y en a six, c'est des bons candidats. On met beaucoup plus d'efforts pour vendre un iPhone que pour vendre une offre d'emploi. Nous c'est vrai que souvent on cible une zone qui est de trentaine de kilomĂštres, ça peut ĂȘtre 40, ça peut ĂȘtre 50. Pendant un mois, on va toucher entre 30 et 50 mille personnes qui vont voir l'offre d'emploi. Si on est sur des mĂ©tiers plus opĂ©rationnels, ça ne sert Ă  rien d'aller donner de la visibilitĂ© sur LinkedIn, ça ne marche pas. À combien ça coĂ»te de ne pas avoir cette personne ? Une machine qui ne tourne pas, pas de commande, ça coĂ»te cher. Ce n'est pas qu'il y a un manque de candidats. Évidemment, parfois, il y a un manque de candidats, mais c'est surtout et d'abord que les gens ne sont pas au courant.

  • Speaker #1

    Robotisation, digitalisation, IA, Industrie 4.0 ou 5.0, ça donne le vertige, l'offre dĂ©borde. Tu ne sais plus oĂč regarder. La vĂ©ritĂ©, ton besoin n'est pas clarifiĂ©. Je suis Perrine ThiĂ©baut, fondatrice de Digetik. Avec mes audits de processus, on cartographie l'existant. On dĂ©finit la cible et on lance un plan d'action pour digitaliser efficacement, sans copier le voisin, en partant de tes vrais besoins. Ici, je partage mĂ©thode, outils et retour terrain pour te faire passer au niveau supĂ©rieur. Alors, prĂȘt Ă  oser l'efficacitĂ© ? Aujourd'hui, on insĂšre une couche d'efficacitĂ© et de digital dans nos processus de recrutement industriel. Pour ça, j'ai l'honneur d'accueillir François Galy, fondateur de Fabriquons.fr, qui nous partage sa mĂ©thode pour recruter bien plus vite sur les postes en souffrance Merci. Tout ça Ă  quelques kilomĂštres de chez soi. Un mot d'ordre, trouver les bonnes personnes et surtout leur donner envie de rester. Je ne t'en dis pas plus, le mieux c'est de laisser François s'exprimer. François, je te souhaite la bienvenue, je suis ravi de te recevoir dans Oser l'EfficacitĂ©.

  • Speaker #0

    Merci pour ton accueil, je suis trĂšs content d'ĂȘtre lĂ  et trĂšs content de pouvoir partager et parler de ce beau sujet de recrutement.

  • Speaker #1

    Super, je te propose qu'on commence tout de suite par ton histoire, ce qui fait de toi un super héros de l'industrie. Et on commence par la section I need a hero. Alors déjà François, comment est-ce que tu es tombé dans l'industrie ? Est-ce que c'est un super pouvoir inné ou acquis ?

  • Speaker #0

    C'est peut-ĂȘtre un peu des deux. Moi j'ai fait des Ă©tudes d'ingĂ©nieur arts et mĂ©tiers, donc j'ai baignĂ© assez tĂŽt dans ces sujets d'industrie et de tout l'univers de la fabrication. AprĂšs j'ai dĂ©rivĂ©, parce que j'ai fait 10 ans de marketing digital chez Orange. donc on n'est plus tout Ă  fait dans l'industrie ou en tout cas parce qu'on imagine traditionnellement quand on parle de l'industrie mais finalement la petite graine de l'industrie Ă©tait toujours prĂ©sente parce qu'aprĂšs j'ai montĂ© ma boĂźte en 2022 et j'ai commencĂ© par accompagner des entreprises industrielles notamment sur le marketing digital, le rĂ©fĂ©rencement etc et de fil en aiguille on est arrivĂ© Ă  Fabricon donc sans doute une petite part de dĂźner parce que j'ai toujours eu un goĂ»t pour la construction de tout et n'importe quoi je pense que c'est de famille Merci. et pas mal d'acquis aussi au fil de mes expĂ©riences.

  • Speaker #1

    Question qui me vient comme ça, mais quand tu passes d'une formation plutÎt orientée industrie à Orange, le savoir-faire industriel, ça t'a servi chez Orange dans le marketing ?

  • Speaker #0

    En tout cas, le savoir-faire, la logique d'ingĂ©nieur m'a beaucoup servi. Je trouve qu'il y a beaucoup de valeur quand on est dans un univers et qu'on a une formation qui n'est pas forcĂ©ment la formation de base de cet univers. Donc, faire du marketing en Ă©tant ingĂ©nieur, je trouve assez... puissant, ça apporte une logique trĂšs orientĂ©e sur la donnĂ©e, sur une façon de raisonner assez importante, et le cĂŽtĂ© ingĂ©nierie industrielle, il est toujours intĂ©ressant parce qu'il permet de comprendre un peu comment se font les choses. Un rĂ©seau tĂ©lĂ©com, on parle souvent des tĂ©lĂ©coms comme si c'Ă©tait du sans fil, mais quand on connecte son tĂ©lĂ©phone Ă  internet, il est sans fil pendant quelques mĂštres, aprĂšs il y a un fil qui traverse l'Atlantique. Et on oublie parfois qu'en fait tout ça c'est du BTP, il faut creuser des tranchĂ©es. partout en France. Et donc oui, le fait d'ĂȘtre ingĂ©nieur Ă  l'un des mĂ©tiers, ça peut aider Ă  comprendre un peu ce qui se passe au-delĂ  de la vision digitale qu'on peut avoir traditionnellement.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis, ça me fait penser un petit peu à toutes les discussions sur le cloud en ce moment. Il ne faut pas oublier que le cloud, c'est mettre ses données sur l'ordinateur de quelqu'un d'autre, mais ça reste un ordinateur quelque part. Exactement,

  • Speaker #0

    qui consomme de l'énergie, qui apprend beaucoup d'énergie.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Du coup, tu m'as dit, de fil en aiguille, on arrive à Fabriquons.fr. C'est quoi le déclic ?

  • Speaker #0

    Le déclic, c'est, en fait, moi je vais accompagner, comme je disais, des clients industriels, plutÎt orienter business et comment est-ce qu'on fait quand on a un site pour aller trouver des clients et bien référencer sur Google, etc. C'était mon parcours jusque-là, finalement. Et j'ai un de mes premiers clients qui m'a dit, mais en fait, François, moi je galÚre à trouver des soudeurs depuis des mois et des mois, j'y arrive pas, est-ce qu'il appelait ça mon truc ? Est-ce que ton truc du marketing digital, ça pourrait pas nous aider à recruter des soudeurs ? Je lui ai dit, écoute, on va essayer mon truc. Et on va faire des pubs réseaux sociaux pour parler de ton or de soudeur. Et on a fait des pubs réseaux sociaux, on a lancé ça un jeudi. Le lundi, je reviens au boulot, il y avait 10 candidats.

  • Speaker #1

    Pas mal.

  • Speaker #0

    Et sur les 10 candidats, j'appelle la RH parce que je me dis, bon voilĂ , je sais comment c'est le digital, parfois on n'a que des touristes et c'est pas... Je l'appelle la RH, je lui dis tiens, c'est quoi sur les 10 candidats ? Et elle me dit, ben il y en a 6, c'est des bons candidats, c'est des bons profils qui nous intĂ©ressent, qu'on va recontacter. donc lĂ  c'Ă©tait le dĂ©clic, je me suis dit tiens mais en fait Ok, c'est super le marketing digital pour faire du business, mais en fait, il y a un truc auquel on n'a peut-ĂȘtre jamais pensĂ©, c'est de faire du marketing digital pour du recrutement dans l'industrie. Nous, Fabricons.fr.

  • Speaker #1

    Donc, ton premier test, c'est déjà concluant.

  • Speaker #0

    Le premier test est dĂ©jĂ  concluant, exactement. S'il n'avait pas Ă©tĂ© concluant, je n'aurais peut-ĂȘtre jamais lancĂ© Fabricon. Donc c'est un peu un coup de chance. En tout cas, c'est encore cette histoire de fĂ©dĂ©rer des compĂ©tences qui n'Ă©taient pas forcĂ©ment amenĂ©es Ă  se rencontrer. On parlait de l'ingĂ©nieur qui fait du marketing, lĂ  c'est l'ingĂ©nieur qui fait du marketing et du recrutement. Et effectivement, il s'avĂšre que tout de suite ça marche. Et la bonne nouvelle, c'est que ça va continuer Ă  marcher aprĂšs, aprĂšs avoir essayĂ© dans d'autres entreprises. Ça va faire un petit peu le mĂȘme constat, mais on en reparlera Ă  ce qu'il doute.

  • Speaker #1

    C'est ça. Comme quoi, on peut faire un petit peu ce qu'on veut aprÚs sa formation. Tant qu'on sait tordre ce qu'on a appris dans tous les sens, c'est assez inspirant en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Je pense que l'important, c'est de savoir à peu prÚs réfléchir. AprÚs, le reste, on peut l'appliquer à plein de choses. Quand les enfants me posent la question de quoi ça va me servir plus tard de faire ci ou ça, une fois qu'on sait réfléchir, on peut faire plein de choses trÚs variées. C'est ça qui est plutÎt cool.

  • Speaker #1

    Tu me fais une bonne transition en parlant d'enfants. Justement, si tu devais expliquer ton boulot Ă  un enfant de 10 ans, qu'est-ce que tu dirais ?

  • Speaker #0

    Si on suppose qu'un enfant de 10 ans connaßt déjà les réseaux sociaux, ce qui malheureusement est souvent le cas, je dirais que je trouve des candidats sur Facebook, sur Instagram, pas loin de l'entreprise, à quelques kilomÚtres de l'entreprise, et j'essaie de les convaincre avec des jolies photos de l'entreprise, une jolie présentation, de les convaincre que c'est une belle entreprise pour eux et qu'ils ont une carriÚre à y faire. trouver un beau job prÚs de chez eux grùce aux réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Je pense que c'est assez clair. En m'Ă©tant dans la peau d'un enfant de 10 ans, ça me semble assez clair en tout cas. Moi, j'adore dans Oser l'EfficacitĂ© les rĂ©fĂ©rences un peu pop culture. Si tu devais comparer Fabricon.fr ou toi-mĂȘme d'ailleurs, Ă  un film, une sĂ©rie ou un super-hĂ©ros, qu'est-ce qui te viendrait ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une question Ă©vidente parce que faire le lien entre recrutement industriel et un film pop culture, Ça ne me vient pas forcĂ©ment Ă  l'esprit tout de suite, mais ce Ă  quoi je pense, c'est un film qui s'appelle Le StratĂšge, ou Moneyball en anglais, avec Brad Pitt, sur le baseball. On est assez Ă©loignĂ© du recrutement a priori, mais en fait, c'est un film qui est basĂ© sur une histoire vraie, de comment finalement un entraĂźneur d'une Ă©quipe de baseball a complĂštement retournĂ© la façon de recruter ses Ă©quipes et de faire marcher son Ă©quipe, en prenant non pas les stars qui coĂ»tent extrĂȘmement cher, mais en utilisant la donnĂ©e. et les chiffres et tout ce qu'on peut avoir comme matiĂšre un peu scientifique, entre guillemets, pour trouver les meilleurs joueurs et les aider Ă  progresser et trouver la bonne façon d'organiser l'Ă©quipe. C'est un peu pour faire un parallĂšle un peu rĂ©cent, quand on a parlĂ© de la victoire du PSG pour ceux qui aiment le foot, l'idĂ©e de dire peut-ĂȘtre qu'une Ă©quipe de non-stars, ça peut ĂȘtre plus efficace qu'une Ă©quipe de stars. Mais surtout ce qui m'intĂ©ressait lĂ , c'Ă©tait le cĂŽtĂ© donnĂ©es, et c'est un peu ce qu'on essaie de faire chez Fabricons, c'est de mettre Un maximum de donnĂ©es et d'informations d'analyse pour amĂ©liorer la performance. L'objectif Ă  la fin, notre seul et unique objectif, c'est que le client y recrute et que ça lui prenne le moins de temps possible et le moins d'argent possible. Et plus on est efficace, plus on est content. Et ça, on ne le fait pas aux doigts mouillĂ©s. Donc, il faut mettre de la donnĂ©e, il faut analyser, il faut comprendre quelles sont les campagnes sur Facebook qui marchent le mieux, quelles sont les actions qui sont les plus performantes et comment est-ce que si c'est le... L'ancien responsable du commerce de Soch qui parle, c'est comment est-ce que le tunnel de conversion, on va l'optimiser pour que du dĂ©but Ă  la fin, on arrive Ă  avoir un maximum de candidats et surtout de recrutement pertinent pour l'entreprise. Donc je recommande le stratĂšge et mĂȘme de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, c'est un trĂšs bon film, indĂ©pendamment des questions de recrutement, qui a eu je crois 5 ou 6 nominations aux Oscars, donc ça vaut le coup de le regarder.

  • Speaker #1

    Oui, je valide aussi, je l'ai vu, effectivement, je trouve que le parallÚle est hyper intéressant et et Et effectivement, ça montre bien ta structure du coup de chance dont tu nous parlais au départ, d'un feeling qui fait que ça fonctionne. DerriÚre, il y a une vraie structure et une vraie mise en place pour que ça fonctionne à plus grande échelle et pour différents clients. Donc, hyper intéressant. Avant de s'attaquer à la méthode qui fait qu'on peut recruter plus efficacement, entre autres grùce aux réseaux sociaux, j'aimerais que tu nous dises un peu quel est le problÚme que tu constates aujourd'hui dans le recrutement industriel, de quoi c'est parti. On a parlé de ton déclic, mais l'idée, c'est vraiment de poser. Le souci qui est un souci global, tu as parlé de ton client, mais clairement dans l'industrie aujourd'hui, le recrutement c'est une galÚre pour tout le monde. Donc on passe au problÚme. Quand tu regardes les annonces industrielles aujourd'hui, qu'est-ce qui te paraßt ? clocher le plus entre guillemets ?

  • Speaker #0

    Moi ce qui me frappe aujourd'hui c'est que vous allez sur Ă  peu prĂšs n'importe quel site d'emploi et c'est vrai pour les annonces industrielles mais c'est vrai pour Ă©normĂ©ment d'annonces de maniĂšre gĂ©nĂ©rale c'est que ça ne donne pas envie c'est que d'une part on est souvent trĂšs orientĂ© interne entreprise et pas forcĂ©ment orientĂ© candidat on n'a pas assez rarement de photos de vidĂ©os, de choses qui donnent envie moi ce que je dis souvent c'est On met beaucoup plus d'efforts pour vendre un iPhone que pour vendre une Ɠuvre d'emploi. Et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on met beaucoup plus d'efforts pour vendre son entreprise. Une Ă©quipe commerciale va ĂȘtre trĂšs orientĂ©e sur comment essayer de rendre sĂ©duisant un produit. C'est un peu moins vrai quand on est dans le monde du recrutement. En tout cas, quand on regarde les annonces aujourd'hui sur la plupart des sites un peu connus de recrutement, ce n'est pas hyper sexy, alors que vous prenez n'importe quel produit de grande consommation. et moi ce qui me choque un peu lĂ -dedans c'est qu'on demande Ă  quelqu'un de s'engager pour 5 ans, 10 ans, parfois 20 ans de sa vie, sur la base de quelques pavĂ©s de texte plus ou moins sympathiques. Et donc je trouve que, un, il faut vraiment que les annonces soient plus sexy, au sens, les annonces doivent ĂȘtre plus sexy, mais les structures, c'est pas que la faute des employeurs, c'est aussi la faute des sites d'emploi, de toute la structure qu'on a autour, qui fait que ça bloque et qu'en fait c'est pas construit pour ça. Et deuxiĂšmement, il y a un gros sujet de... La qualitĂ© de la diffusion de l'information. Et ça, c'est assez essentiel. C'est-Ă -dire, nous, le constat qu'on fait, c'est pas qu'il y a un manque de candidats. Évidemment, parfois, il y a un manque de candidats, mais c'est surtout et d'abord que les gens ne sont pas au courant. Combien de personnes, quand vous diffusez une note d'emploi, ne sont juste pas au courant que vous la diffusez ? Vous prenez toutes les personnes Ă  10, 20 ou 30 kilomĂštres de chez vous. Combien sont au courant que telle entreprise recrue ? Finalement, le pourcentage, je pense qu'il est extrĂȘmement faible. et c'est ça souvent qui, Ă  mon sens, pĂȘche beaucoup. dans la capacitĂ© d'une entreprise Ă  recruter.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça me fait penser un peu, enfin, je retrouve dans ce que tu dis. Alors certes, aujourd'hui, je ne suis pas à la recherche d'un emploi, mais si demain je le suis, il faut que j'aille chercher une annonce. Je n'ai pas une annonce qui va me venir à moi. Donc, c'est un petit peu comme les différents niveaux de perception au niveau du marketing, de savoir si tu veux t'adresser à des gens qui sont déjà à la recherche d'un emploi ou des gens qui sont plutÎt bien dans leur entreprise, mais qui seraient ouverts. qu'ils ne cherchent pas forcément, mais qui seraient le bon candidat pour toi parce qu'ils sont déjà bons, ils sont déjà formés, il faut juste les chercher au bon endroit et les dépocher au bon endroit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, exactement. En fait, si on attend que les gens viennent, on va avoir, sur un mĂ©tier oĂč c'est facile de recruter, on peut se permettre de dire, je diffuse mon annonce et puis j'attends que les candidats viennent. De toute façon, il y a plein de candidats. Quand on est sur un monde oĂč il y a plus de candidatures que d'offres, ça se passe bien. Quand on est sur des mĂ©tiers ou dans des zones rurales par exemple, dans des mĂ©tiers compliquĂ©s, en tension, oĂč il y a trĂšs peu de candidats, il faut retourner la situation et dire je vais arrĂȘter d'attendre que les gens viennent me voir et je vais essayer de communiquer massivement. Donc aprĂšs la question c'est comment est-ce que je fais pour communiquer massivement, arriver Ă  toucher un maximum de gens. Et nous notre approche c'Ă©tait de dire en fait un bon canal pour toucher beaucoup de monde Ă  des coĂ»ts raisonnables et de façon... pertinente et gĂ©olocalisĂ©e, c'est les rĂ©seaux sociaux. Et c'est ce qui est trĂšs Ă©vident quand on fait du commerce, ce qui est beaucoup moins naturel quand on fait du recrutement.

  • Speaker #1

    Justement, vu qu'on a bien posé le problÚme maintenant, on va attaquer tout ça dans l'explication de ta méthode. Donc, on va voir tout de suite comment François nous décrypte sa méthode, justement, de recrutement en se basant sur les réseaux sociaux et l'ancrage local. Comment tu dirais que tu commences ? Est-ce que justement ce ciblage local, c'est la premiÚre brique de la méthode ? Est-ce que c'est le plus important quand tu te lances dans le recrutement ?

  • Speaker #0

    Oui, absolument. Pour moi, ce qui est vraiment clĂ© dans ce qu'on fait chez Fabricon, c'est cette idĂ©e d'aller chercher les gens lĂ  oĂč ils sont et donc d'aller pousser le message sur les rĂ©seaux sociaux. Et Ă©videmment, on ne peut pas le faire en disant on va diffuser de l'information Ă  toute la France pour recruter dans telle ou telle ville. Il faut que ce soit, les gens font grosso modo une demi-heure de voiture le matin pour aller au travail. Nous, c'est vrai que souvent, on cible une zone qui est de trentaine de kilomĂštres. Alors, ça peut ĂȘtre 40, ça peut ĂȘtre 50. On peut ajuster un peu l'endroit qu'on vise. Mais en tout cas, l'idĂ©e, c'est ça. C'est d'ĂȘtre dans une zone qui est cohĂ©rente par rapport au bassin d'emploi de l'entreprise et pousser l'information massivement pour donner un nombre de grandeurs. Quand on fait une publicitĂ© pendant un mois, on va toucher entre 30 et 50 000 personnes qui vont voir l'offre d'emploi. Donc c'est quand mĂȘme assez Ă©norme qu'elles-mĂȘmes vont pouvoir en parler en disant tiens Ă  leurs frĂšres, Ă  leurs parents, Ă  leurs cousins, je ne sais pas qui, en disant tiens j'ai vu une offre d'emploi de technicien d'usinage Ă  3 km de chez nous, peut-ĂȘtre que tu devrais candidater. et c'est ça qui crĂ©e un peu la notoriĂ©tĂ© de l'offre, ce qui fait qu'on peut trouver des gens qui n'Ă©taient pas forcĂ©ment en train de postuler ou d'ĂȘtre en train de regarder tous les jours les sites d'emploi, mais on a trouvĂ© des gens qui sont un peu en dehors du... circuit classique et donc de dĂ©bloquer des recrutements qui Ă©taient bloquĂ©s.

  • Speaker #1

    Effectivement, on peut se dire que Ça a du sens de chercher dans des gens en local, parce que des gens qui viendraient de plus loin et qui auraient envie de dĂ©mĂ©nager, ils sont dans la dĂ©marche de chercher, ils ont plus de facilitĂ© Ă  tomber sur l'annonce, alors que des gens qui sont dĂ©jĂ  sur place auraient plus de facilitĂ© Ă  se faire attraper par une annonce impromptue.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et puis aprĂšs, c'est des questions d'efficacitĂ©. On parlait d'efficacitĂ© tout Ă  l'heure. Si je recrute Ă  Marseille et que je fais une publicitĂ© Ă  Paris, la probabilitĂ© de tomber sur quelqu'un qui est le bon profil, et qui soit prĂȘt Ă  dĂ©mĂ©nager est extrĂȘmement faible. Donc, ce n'est pas zĂ©ro, mais si je mets 100 euros de publicitĂ©, Ă©videmment, j'aurai un retour sur l'assistement qui sera beaucoup, beaucoup, beaucoup plus faible. Donc, Ă  minima, commençons par faire la zone de chalandise, entre guillemets, de l'entreprise. Si ça ne marchait pas, on peut toujours Ă©tendre, aller chercher un peu plus loin, aller prendre la grande ville un peu plus loin. Mais en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ce n'est pas nĂ©cessaire d'aller au-delĂ  de 40-50 kilomĂštres.

  • Speaker #1

    Est-ce que le choix des canaux est important dans ce type de recrutement ? Et comment tu les choisis ?

  • Speaker #0

    Ça l'est beaucoup. Alors, si on entend par canaux les rĂ©seaux sociaux, les rĂ©seaux sur lesquels on va, ça l'est notamment sur la question de LinkedIn ou pas LinkedIn. Évidemment, LinkedIn, ça va ĂȘtre beaucoup plus pour des profils de cadre ou certains profils de techniciens un peu qualifiĂ©s. Mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ça va ĂȘtre ça, moi, le... Ce que j'utilise le plus, c'est de dire, ok, on est en train de recruter un profil ingĂ©nieur ou technicien trĂšs qualifiĂ©, on peut faire de la publicitĂ© sur LinkedIn en plus de Facebook, Instagram. Si on est sur des mĂ©tiers plus opĂ©rationnels, ça ne sert Ă  rien d'aller donner de la visibilitĂ© sur LinkedIn, ça ne marche pas. Donc oui, le choix du canal est important. Et puis, il ne faut pas oublier qu'au-delĂ , quand on parle de canal, si on est un peu au-delĂ  de Fabricon et des rĂ©seaux sociaux, c'est aussi, bref, il y a plein de façons de faire connaĂźtre son ordre d'emploi. il y a Ă©videmment le digital On vient d'Ă©voquer lĂ , mais il y a aussi tous les canaux plus classiques, le bouche-Ă -oreille, utiliser les rĂ©seaux de ses Ă©quipes, faire des postes sur ses propres rĂ©seaux, il y a plein de façons de faire, et Ă  adapter lĂ  aussi en fonction de la complexitĂ©. EspĂ©rer recruter un profil hyper compliquĂ©, hyper rare, juste en se basant sur le bouche-Ă -oreille, c'est compliquĂ©. Par contre, Ă  l'inverse, peut-ĂȘtre que des profils plus simples, oĂč ça peut ĂȘtre... Il faut toujours ajuster en fonction de la complexitĂ©. raretĂ© du mĂ©tier.

  • Speaker #1

    Ça marche, je comprends. Est-ce que recruter via les rĂ©seaux, ça change l'approche de conception d'une annonce ? Est-ce qu'elle est pensĂ©e d'abord pour les rĂ©seaux sociaux ou est-ce que tu pars quand mĂȘme d'une annonce assez classique, mĂȘme si sur fabricon.fr, elles sont assez enrichies, tu en as parlĂ©, il y a de la photo, il y a de la vidĂ©o. Est-ce que c'est le premier format, c'est l'annonce vers laquelle le candidat va se retrouver ou est-ce que c'est le format rĂ©seau sociaux qui prime ?

  • Speaker #0

    On a un aspect qui est important qui est que les gens dĂ©jĂ  ils sont beaucoup sur leur tĂ©lĂ©phone. Donc il faut avoir en tĂȘte que quand on crĂ©e l'offre d'emploi, il faut qu'elle soit lisible facilement sur un tĂ©lĂ©phone, que ce soit donc nous, le site est Ă©videmment construit pour ça, et les annonces sont Ă©videmment construites pour ĂȘtre facilement lisibles sur un smartphone et sur les rĂ©seaux, sur des applications mobiles, etc. Donc oui, dans la façon dont on construit les publicitĂ©s, ce n'est pas des grands encarts qui prennent tout un Ă©cran d'ordinateur parce que ça ne marchera pas sur l'envil. Et les hommes d'emploi, il faut trouver le bon Ă©quilibre entre donner de l'information et sans en mettre trop non plus parce que la personne potentiellement, elle est dans les transports, en train de regarder son tĂ©lĂ©phone entre deux. Elle est sur Facebook, elle est sur Instagram, en train de regarder tout son flux d'informations. Il faut arriver Ă  la gripper et l'envoyer vers une annonce oĂč assez vite, elle se dit tiens, ça a l'air intĂ©ressant. On cherche beaucoup Ă  le faire Ă  la photo, tu l'as dit. on met en avant des choses et tout de suite de plonger la personne dans l'entreprise oui ça si on n'Ă©tait pas sur les rĂ©seaux sociaux on construirait les annonces sans doute un petit peu diffĂ©remment ça oblige Ă  aller peut-ĂȘtre un peu plus Ă  l'essentiel de ce qui va convaincre un candidat c'est important ça,

  • Speaker #1

    aller à l'essentiel c'est quelque chose qu'on oublie un peu souvent d'ailleurs justement pour retenir sur l'annonce en tant que telle, on a parlé photos, on a parlé vidéos, est-ce qu'il y a des éléments clés qui font que les gens restent accrochés est-ce que tu la conçois comme une page de vente réellement ou ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a un cĂŽtĂ© page de vente tout Ă  fait, mais une grande partie de la façon dont on a construit la structure des annonces sur Fabricons, c'est une structure de vente, e-commerce qu'on pourrait avoir un peu en entonnoir, en disant, en gĂ©nĂ©ral, plus prĂ©cis pour convaincre. Mais dĂ©jĂ  mĂȘme sur l'annonce, c'est-Ă -dire sur la publicitĂ© qui apparaĂźt sur Facebook, sur Instagram, on dirait quelque chose de trĂšs Ă©purĂ©, trĂšs simple. On met une photo. On met un texte qui dit l'entreprise XYZ recrute un technicien d'usinage Ă  tel endroit. Mais sous ce cĂŽtĂ© hyper simple, on est sur un ciblage local, donc en fait on dit tout de suite, on parle... Du nom d'une entreprise, qui peut-ĂȘtre est dĂ©jĂ  connue, on parle du nom d'une ville qui est Ă  quelques kilomĂštres de lĂ  oĂč habite la personne, et on donne un mĂ©tier. Et donc, Ă©videmment, notre objectif c'est de trouver la personne qui exerce dĂ©jĂ  ce mĂ©tier, pas trĂšs loin, et qui puisse se dire « ah bah tiens, ça m'intĂ©resse » , ou un mĂ©tier connexe, ou un mĂ©tier proche, qui puisse se dire « bah tiens, ça m'intĂ©resse » . Donc, c'est Ă  la fois trĂšs simple, et en mĂȘme temps c'est assez efficace parce qu'on est potentiellement pied sur ce qu'une personne peut rechercher, et ensuite elle arrive sur la page de l'entreprise. Elle a des photos, elle a les points clĂ©s pour la convaincre de pourquoi cette entreprise, pourquoi cette offre, etc. qui font qu'Ă  la fin, elle peut candidater en quelques clics, assez simplement.

  • Speaker #1

    C'est ton conseil message d'accroche ? LĂ , je rebondis sur ce que tu me disais. L'entreprise, elle recrute, qu'elle poste et oĂč ? Et ça, ça a l'effet voulu d'arrĂȘter ? C'est comme ça qu'on agrippe les gens sur les rĂ©seaux sociaux pour du recrutement ?

  • Speaker #0

    Nous, le premier point, ce qu'on essaie de mettre en avant le plus... Le plus tĂŽt possible, la premiĂšre chose c'est les visuels. En fait, on accroche par le visuel. Donc la premiĂšre chose que la personne voit sur Facebook ou sur Instagram, c'est une photo sur laquelle il y a un petit texte que je vais Ă©voquer. Elle clique et elle arrive sur l'annonce, sur le site de Fabricant. Et lĂ , tout de suite, mĂȘme chose, elle a des photos. Donc elle se projette, elle dit « Ah tiens, ça a l'air sympa » . Elle voit des visages, elle dit « Ah tiens, ça a l'air d'ĂȘtre une Ă©quipe dynamique » . Et ça change tout de suite, il s'attend Ă  tomber sur une annonce classique et pouf, tout d'un coup, en fait, il voit les visages des Ă©quipes. Et lĂ , ça change un petit peu la donne, et souvent aussi des vidĂ©os. Et ensuite, dans la partie plutĂŽt texte, ce qu'on met en avant en premier, c'est pourquoi cette entreprise et pourquoi ce poste est intĂ©ressant. On commence par vendre le poste Ă  la personne, plutĂŽt que de faire ce qu'on retrouve assez classiquement sur pas mal d'offres d'emploi, oĂč on dit on est l'offre XYZ. Et on cherche quelqu'un qui a cinq bras, trois jambes et qui a l'habitude de travailler non-stop. Je caricature un peu, mais on est plus orientĂ© sur quelles sont nos attentes Ă  nous en tant qu'entreprise que quels sont les bons mots pour sĂ©duire le candidat. Évidemment, je caricature parce qu'il y a plein de gens qui font trĂšs bien le travail.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça peut arriver. Je vois de quoi tu parles, effectivement.

  • Speaker #0

    Quand ça ne marche pas, c'est souvent comme ça aussi. Quand ça marche, ils n'ont pas besoin de réseaux sociaux et de fabriquons. Est-ce que ça intervient en complément des job boards classiques ou est-ce que du coup, tu t'en affranchis ?

  • Speaker #1

    Ça intervient complĂštement en complĂ©ment des job boards classiques Ă  deux niveaux. Ça intervient en complĂ©ment parce que, en fait, moi, ce que je dis souvent aux gens avec qui j'Ă©change, c'est que si vous arrivez Ă  recruter avec un job board classique, si vous arrivez Ă  recruter avec le bouche-Ă -oreille, il n'y a pas besoin d'en faire forcĂ©ment beaucoup plus sur les rĂ©seaux sociaux. Il y a parfois des postes simples, ce n'est pas la peine, donc trĂšs bien. Donc ça, c'est un premier volet, c'est que c'est des canaux qui fonctionnent bien pour tout un tas de mĂ©tiers. Par contre quand ça ne suffit pas, effectivement les rĂ©seaux sociaux ça peut ĂȘtre une bonne solution et il faut faire les deux. Et donc effectivement nous nos clients on les accompagne Ă  la fois sur la mise en avant sur les rĂ©seaux sociaux et la multidiffusion sur Indeed, sur France Travail, sur l'APEC qui donne aussi un certain nombre de candidatures. Ce serait dommage en fait de ne pas, au tout dĂ©but on ne le faisait pas, on s'est aperçu qu'on avait des clients qui le faisaient, donc dĂ©jĂ  on s'est dit un c'est dommage parce que... On se retrouve Ă  ressaisir plusieurs fois l'annonce, ça n'a pas tellement de sens. On s'est dit, vous n'embĂȘtez pas, nous on va le faire pour vous, on a tout automatisĂ©, on a quelque chose de propre qui fait que c'est diffusĂ© assez simplement partout. En plus, toutes les candidatures arrivent dans une seule interface de suivi, donc on n'a pas besoin de gĂ©rer les 42 mails qui arrivent de France Travail, d'Indeed, de ceci, de cela. Tout est regroupĂ© Ă  un endroit et ça multiplie un peu les chances. Notre objectif, en fait, c'est de... On a beaucoup parlĂ© rĂ©seaux sociaux, mais finalement, moi je m'en fiche de quel est le... le bon outil, le bon canal. Moi, ce que je veux, c'est donner un maximum de visibilitĂ©, quel que soit le canal de diffusion. Dans les choses qu'on va faire prochainement, c'est proposer aux entreprises d'avoir aussi une petite fiche Ă  imprimer pour l'afficher dans leur entreprise, en disant, tiens, on recrute tel profil. Si vous connaissez quelqu'un, transmettez l'annonce, parce qu'en fait, les salariĂ©s sont aussi des vecteurs de recrutement. Je pense qu'il faut envoyer un mail Ă  tous ces salariĂ©s en disant, tiens, n'oubliez pas, on recrute. Il y a plein de façons. Et donc, nous, on veut fournir tous les outils possibles pour maximiser la visibilitĂ© de l'offre d'emploi.

  • Speaker #0

    En plus, les salariés, s'ils sont bien dans l'entreprise, ce sera de les mettre au courant. Ce sera des bonnes personnes pour convaincre quelqu'un de rejoindre. C'est sûr.

  • Speaker #1

    C'est clair. Moi, je pense que ça fait partie des mille projets que j'ai en tĂȘte. Mais peut-ĂȘtre un jour, comment mieux capitaliser sur le rĂ©seau de l'entreprise. Donc, Ă©videmment, en premier lieu, les salariĂ©s, mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Pour pouvoir leur envoyer un petit message en disant tiens on est en train de recruter, regardez la super offre d'emploi, diffusez ça autour de vous. Donc ça se fait un petit peu avec LinkedIn, souvent les entreprises vont diffuser leur offre mais pas assez donc on essaie de faire en sorte que ce soit le plus simple et de donner tous les outils mais il y a plein plein de bonnes pratiques Ă  mettre en place pour diffuser parfois de façon trĂšs concrĂšte et pragmatique. J'ai un client qui m'a dit j'ai recrutĂ© parce qu'on a mis une petite un petit post-it Ă  l'entrĂ©e en disant tiens on recrute tel profil et il y a quelqu'un qui nous a dit ça tombe bien le premier ambassadeur c'est les salariĂ©s Ă©videmment ça marche,

  • Speaker #0

    est-ce que t'as un temps moyen sur lesquels tes clients vont avoir au moins des réponses et au final recruter est-ce que tu vois une accélération nette du process sur la durée parce que bien évidemment sur ta premiÚre expérience c'était trÚs flagrant mais en moyenne on a Merci.

  • Speaker #1

    Les offres sont diffusĂ©es entre un mois et un mois et demi sur Fabricon. Les candidatures arrivent tout de suite. Il n'y a pas de moment oĂč on a un pic. On peut avoir les premiĂšres candidatures en quelques heures aprĂšs avoir lancĂ© la diffusion. AprĂšs, il y a un sujet de volume. Si tu veux, on va avoir une trentaine de candidatures en moyenne, 30-40 candidatures en un mois, un mois et demi. On va en avoir Ă  peu prĂšs 6 qui vont ĂȘtre jugĂ©s vraiment qualifiĂ©s par l'entreprise. Donc au dĂ©but, quand on a 2-3 candidatures, c'est pas assez. Donc souvent faire tourner pendant un mois, ça permet d'avoir cette trentaine de candidatures, d'avoir un peu le choix, de pouvoir faire quelques entretiens. Il y a ne serait-ce que le temps que les entretiens se fassent. Donc c'est vrai que souvent, un mois, un mois et demi, c'est un bon timing. On peut aller beaucoup plus vite aussi si on veut. On peut dire mettre au budget, on maximise la visibilitĂ©. DĂšs les premiers jours, tout ça est trĂšs adaptable au niveau d'urgence. Un chiffre moyen, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et sur ce mois, mois et demi, qu'est-ce que tu suis comme indicateur et est-ce que ça te sert à t'adapter en live ? Comment tu t'aires ? Comment t'ajustes ?

  • Speaker #1

    Oui, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'indicateur qu'on clĂ©, c'est le recrutement. C'est la seule et unique chose qui nous intĂ©resse, c'est est-ce que l'entreprise va recruter Ă  la fin ou pas, et idĂ©alement, grĂące Ă  Fabricon, mĂȘme si on est ravi qu'on s'y recrute par d'autres canaux, parce que c'est quand mĂȘme ça, l'ambition derriĂšre tout ça, c'est d'aider des entreprises qui sont en difficultĂ© sur leur recrutement, donc tant mieux s'ils recrutent ailleurs. Mais le premier sujet, c'est ça. Et les indicateurs intermĂ©diaires, ça va ĂȘtre la question de la visibilitĂ© des offres, Et deux, est-ce que les candidats, est-ce que les personnes voient l'offre sur les rĂ©seaux sociaux ? Je vous disais tout Ă  l'heure, 30 Ă  50 000 personnes qui vont avoir. LĂ -dessus, on va avoir entre 300 et 500 qui vont cliquer et venir sur l'annonce. Et lĂ -dessus, on va avoir 30 Ă  50 candidatures. Donc on regarde un peu ces diffĂ©rents indicateurs intermĂ©diaires pour dire, tiens, OK, est-ce qu'on a bien les bons taux de clics ? Est-ce que l'annonce est suffisamment sĂ©duisante ? Est-ce que ça convertit suffisamment bien ? Et on va les regarder en fonction des rĂ©seaux sur lesquels on diffuse. Par exemple, il y a quelques jours, on faisait... Une diffusion pour un client, on a diffusĂ© l'offre sur LinkedIn avec des publicitĂ©s sur LinkedIn. Ça a donnĂ© trĂšs trĂšs peu de retours. Donc on a assez vite arrĂȘtĂ© la publicitĂ© LinkedIn et on a fait des publicitĂ©s sur Indeed qui ont trĂšs trĂšs bien marchĂ©. Donc on essaie de jongler aussi sur les canaux en disant, OK, la base c'est Facebook, Instagram, mais en plus on va activer ou pas les publicitĂ©s sur d'autres canaux en fonction des retours que ça donne.

  • Speaker #0

    Ça marche. Je me posais une question aussi. A priori, ce n'est pas ton mĂ©tier, mais est-ce que tu sensibilises tes clients Ă  l'expĂ©rience candidat et peut-ĂȘtre mĂȘme la future expĂ©rience collaborateur pour que les efforts mis en recrutement ne soient pas sapĂ©s parce que finalement, le candidat ne s'y retrouve pas une fois qu'il est dans l'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'est essentiel. Moi, j'interviens un peu au dĂ©but de l'histoire. Mais quand on se questionne, quand on rĂ©dige l'offre d'emploi et qu'on se questionne sur ce qui va plaire Ă  un candidat, il faut Ă©videmment que ce soit des arguments qui sont des vrais arguments. et qui se reflĂštent ensuite dans l'expĂ©rience de la personne au sein de l'entreprise. Et si on se gratte la tĂȘte en se disant « tiens, qu'est-ce qui va plaire Ă  un candidat, je ne sais pas trop » , il faut peut-ĂȘtre se poser la question plus largement de « qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, les gens dans votre entreprise, elles restent dans votre entreprise, qu'est-ce qui leur plaĂźt ? » Et oui, ce n'est que le dĂ©but de l'histoire. Il faut idĂ©alement, tout au long de la chaĂźne, arriver Ă  ce que la mise en visibilitĂ© soit bonne et sĂ©duisante. Il faut que la partie entretien... reflĂšte aussi la mĂȘme chose quoi que ce soit un entretien dans les deux sens il faut que Ă©videmment une fois qu'il est recrutĂ© l'intĂ©gration se passe bien enfin on connaĂźt j'enfonce un peu des portes ouvertes mais on sait trĂšs bien que Ă  diffĂ©rentes Ă©tapes de n'importe quel recrutement et n'importe quelle gestion de l'Ă©quipe il faut ĂȘtre attentif aux besoins du candidat aux besoins du salariĂ© et trouver le bon Ă©quilibre entre quels sont mes objectifs moi en tant qu'entreprise et quelles sont les attentes de quelqu'un qui Il y a un travail au sein de ma structure pour qu'au final, on soit efficaces ensemble.

  • Speaker #0

    On en revient un petit peu Ă  ce que tu disais, s'appuyer sur ses salariĂ©s pour aider Ă  recruter. Pas hĂ©siter Ă  s'appuyer sur ses salariĂ©s pour savoir pourquoi ils sont bien dans la boĂźte et les impliquer tout le long parce que c'est lĂ  que sont les forces vives. En tout cas, merci François, c'Ă©tait super clair. J'espĂšre qu'on va ouvrir quelques chakras avec ça et motiver certains industriels Ă  penser le recrutement diffĂ©remment. J'espĂšre aussi Ă  travailler avec toi parce que faire appel Ă  un expert sur ce genre de sujet, c'est quand mĂȘme beaucoup mieux et beaucoup plus rapide et efficace que de bidouiller dans son coin, je trouve. Pour la suite, je te propose qu'on s'attaque Ă  quelques mythes qui traĂźnent encore trop souvent du cĂŽtĂ© des offres d'emploi industrielles en particulier. Ça se passe dans Mythes ou RĂ©alitĂ©s. Alors, pour chaque mythe, tu me donnes une note de 0 Ă  100. 0, c'est complĂštement faux, c'est un mythe complet. 100, c'est 100% la rĂ©alitĂ©. Et voilĂ , tu peux me dire en une phrase ton ressenti par rapport Ă  ça. T'es prĂȘt ?

  • Speaker #1

    Allons-y, on y va, je suis prĂȘt.

  • Speaker #0

    Le premier mythe, c'est afficher une plage de salaire ou pas de salaire du tout, ça fait fuir sur une offre d'emploi ?

  • Speaker #1

    Moi je dirais, c'est peut-ĂȘtre 70% vrai, c'est-Ă -dire que nous le constat qu'on fait, c'est qu'une belle offre sĂ©duisante avec salaire ou pas salaire, ça marche. La question du salaire peut tout Ă  fait se poser plus tard et encore aujourd'hui, une grande partie des offres, il n'y a pas de salaire dessus. Par contre, tout ce qu'on voit, c'est que c'est quand mĂȘme... On a trĂšs pour les candidats de voir un salaire Ă  condition bien sĂ»r qu'il soit minimum compĂ©titif. Et de toute façon, l'annĂ©e prochaine, il faudra que toutes les offres d'emploi indiquent un salaire. Donc le sujet va ĂȘtre vite rĂ©glĂ©, mĂȘme si ça crĂ©e quelques difficultĂ©s pour la nĂ©gociation salariale aprĂšs. Mais oui, c'est plutĂŽt recommandĂ©, mais ce n'est pas non plus un point bloquant.

  • Speaker #0

    Oui, je te rejoins sur une annonce qui est sympa, ça donne envie. Mais c'est vrai que sur une annonce qui est dĂ©jĂ  moyenne, de se dire en plus je ne sais pas combien je vais gagner. Ça donne toujours un petit peu la peur de dire, s'ils ne veulent pas le mettre, c'est que le salaire fait peur et qu'il n'est pas bon.

  • Speaker #1

    Ça peut ĂȘtre un bon argument quand on veut recruter quelqu'un qu'on a du mal Ă  recruter, de le payer correctement et de le faire savoir.

  • Speaker #0

    Voilà, au hasard. DeuxiÚme mythe, il ne faut pas parler des contraintes. Type 3-8, pénibilité.

  • Speaker #1

    Ça pour moi, c'est un mythe total, je dirais 0 sur 100. Moi je pense qu'il faut parler des contraintes. C'est pas Ă  la fin de la fin, si on veut que quelqu'un s'en aille de notre entreprise une fois qu'il aura commencĂ© le job, c'est parce qu'on n'aura pas parlĂ© des contraintes. Donc il faut le dire, moi je pense que la prioritĂ© c'est, il faut d'abord mettre en avant tout ce qui est bien, comme dans n'importe quel exercice de conviction, il faut dire Ă  quel point on est une belle entreprise, et Ă  quel point il y a plein de belles choses Ă  faire ensemble, mais il faut aussi ĂȘtre honnĂȘte sur, si on fait les 3 vides, c'est les 3 vides, on va pas le cacher, s'il y a une partie du travail qui est un peu pĂ©nible, il vaut mieux avoir une idĂ©e que c'est pĂ©nible tout de suite Il y a plein de gens qui sont prĂȘts Ă  faire des travaux pĂ©nibles et qui sont, encore une fois, on a par ailleurs une bonne ambiance de travail, un salaire correct, peut-ĂȘtre des projets innovants, etc. Il y a plein de façons de compenser d'Ă©ventuelles contraintes. On ne doit pas avoir honte de parler de ces contraintes et il faut les compenser juste par des choses sympas en plus.

  • Speaker #0

    Ça marche. Je pense en particulier aux 3-8. Tout le monde n'est pas contre les 3-8. Il y en a qui sont ravis de pouvoir organiser leur journĂ©e, d'avoir un aprĂšs-midi libre et de s'organiser en tant que tel. c'est pas forcĂ©ment une...

  • Speaker #1

    C'est comme dans n'importe quel exercice de sĂ©duction, il faut faire avec les atouts qu'on a, et on ne peut pas les masquer trĂšs trĂšs longtemps, donc il vaut mieux ĂȘtre clair.

  • Speaker #0

    Ça marche. Mythe numĂ©ro 3, le travail Ă  l'usine ça n'attire pas ou ça n'attire plus, et on ne peut rien y faire.

  • Speaker #1

    Ça pour moi c'est un mythe complet, c'est le constat que je fais Ă  chaque fois, pour moi le sujet c'est pas que l'industrie n'attire pas. Le sujet c'est que l'industrie ne communique pas et que les gens ne sont pas au courant qu'il y a des offres autour d'eux. Moi j'en reviens toujours Ă  ça, quand on communique on trouve des candidats. J'ai des milliers de candidats dans ma base, donc il y a des milliers de gens qui sont intĂ©ressĂ©s par l'industrie et je ne trouve absolument pas cette difficultĂ©-lĂ . VoilĂ , c'est des gens qui cherchent des boulots, surtout que l'industrie c'est quand mĂȘme devenu quelque chose de... aussi souvent des belles boĂźtes, des machines de pointe, enfin... Ce n'est plus du tout l'image Ă  l'ancienne qu'on avait. Donc non, non, l'industrie, si elle communiquait peut-ĂȘtre un peu plus, je suis sĂ»r que l'industrie attirerait sans aucune difficultĂ©. En tout cas, quand on communique, pour le dire de façon plus positive, quand on communique, ça marche, l'industrie attire, il n'y a pas aucun problĂšme lĂ -dessus. J'en suis convaincu.

  • Speaker #0

    Sans l'influencier qui parle, en tout cas.

  • Speaker #1

    Un petit peu aussi, j'engage aussi pour ça. Donc forcĂ©ment, c'est... C'est un intĂ©ressant sujet parce que le discours ambiance, on n'arrive pas, on n'arrive pas. Il y a plein de choses qui sont bien, il y a plein de choses qui marchent. L'industrie, je trouve qu'on est dans une image extrĂȘmement caricaturale. Quand on parle de fusĂ©e, ça fait rĂȘver. Quand on parle d'agent, ça fait rĂȘver. Quand on parle de voiture, ça fait rĂȘver. C'est ça l'industrie. Donc en fait, quand je vais chez mes clients, je vois ce qu'ils font. À chaque fois, je suis comme un gosse, je trouve ça. hyper bien, hyper intĂ©ressant. En fait, j'ai du mal Ă  comprendre que c'est une prophĂ©tie autorĂ©alisatrice Ă  force de dire que dans les industries, il y en a marre. Parlons du positif. C'est comme dans tous les conseils de communication. Il ne faut pas de discours nĂ©gatifs. Parlons de tout ce qui est bien. Si tout le monde dit tout le temps que c'est super, ça va infuser. Il n'y a pas de problĂšme.

  • Speaker #0

    Je vois que tu prĂȘches une convaincure. C'est bien de le rĂ©pĂ©ter, c'est sĂ»r.

  • Speaker #1

    C'est ça, je le redis.

  • Speaker #0

    Mythe numéro 4, le tout c'est que le candidat arrive, aprÚs c'est gagné, plus besoin de faire d'efforts. Celui-là, on en a déjà un peu parlé, donc je pense que je me doute de la réponse.

  • Speaker #1

    Si tu veux, moi, sur ce sujet-lĂ , je dirais presque 50-50. Parce qu'il y a un gros sujet qui est d'arriver Ă  effectivement faire venir le candidat. Souvent, on me dit, est-ce que vous avez des systĂšmes pour filtrer, pour trier, pour qualifier les candidats, etc. Parce que ça, c'est le sujet quand on a plĂ©thore de bons candidats et qu'on veut les trier. quand en fait on cherche quelqu'un de difficile Ă  trouver Si la personne a cliquĂ© sur l'annonce, elle est arrivĂ©e sur la page de prĂ©sentation, elle a candidatĂ©, elle a mis son CV, il y a dĂ©jĂ  une grosse partie du chemin qui est fait parce qu'on a les coordonnĂ©es d'une personne qui est potentiellement intĂ©ressante. Donc c'est en ça oĂč je dis que c'est quand mĂȘme un vrai sujet, il faut trouver le candidat, il faut qu'il arrive. AprĂšs Ă©videmment, ça ne s'arrĂȘte pas lĂ , il y a toute la suite, il faut le convaincre pendant l'entretien, il faut le convaincre pendant les premiers mois de travail. L'alchimie entre un candidat et une entreprise, ce n'est pas quelque chose de facile Ă  faire. J'ai Ă©normĂ©ment de patrons qui me disent qu'on recrute des gens et que ce n'est pas facile de les retenir. Le travail, il est tout au long de la vie. Ce n'est jamais gagnĂ©. C'est comme en amour. Il faut toujours continuer Ă  donner des preuves d'amour.

  • Speaker #0

    Un travail de longue haleine, oui. Ça marche. CinquiĂšme et dernier mythe. Une annonce sur Instagram, ça dĂ©crĂ©dibilise mon entreprise.

  • Speaker #1

    Je ne peux pas dire que c'est vrai. Je ne peux pas laisser passer ça. Non, Ă©videmment, j'avais forcĂ©ment un point de vue qui est complĂštement opposĂ© Ă  ça. DĂ©jĂ , d'une part, parce que les gens qui sont sur Instagram, sur Facebook, sur LinkedIn, etc., c'est qu'a priori, ils y trouvent leur compte et qu'ils y sont parce qu'ils trouvent ça bien. Donc, mettre une annonce Ă  un endroit oĂč les gens sont, Instagram, c'est les petites annonces de notre gĂ©nĂ©ration. Donc, en fait, ce n'est pas juste vivre avec son temps, mettre l'information de son recrutement Ă  l'endroit oĂč sont les gens aujourd'hui. Et ils sont sur les rĂ©seaux sociaux. Je n'ai pas plus de questions. Moi, il serait ailleurs, j'allais mettre des annonces ailleurs. Mais il s'avĂšre qu'aujourd'hui, la meilleure façon de toucher les gens, c'est d'aller sur ces rĂ©seaux-lĂ . Et au contraire, c'est Ă  mon sens plutĂŽt une preuve de dynamisme et de modernitĂ© de mettre des jolies photos, des vidĂ©os sympas. Il y a plein de gens qui font des trĂšs belles photos, qui peuvent faire parfois des vidĂ©os sympas d'une entreprise et mettre ça en avant sur les rĂ©seaux, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est sĂ»r. c'est vrai qu'il ne faut pas oublier que les pros sont avant tout des gens, des persos qui ont une vie et que d'aller lĂ  oĂč ils sont, c'est aussi s'intĂ©resser Ă  eux quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, bien sĂ»r, bien sĂ»r. Et puis en plus, on parle de salariĂ©s. On n'est pas en train de chercher Ă  vendre un produit Ă  une entreprise, Ă  un grand patron du Cap 40. On est en train d'essayer de convaincre des salariĂ©s de rejoindre une entreprise. On est tous sur les rĂ©seaux sociaux. Je pense qu'il ne faut pas se faire donner au cerveau. Ça fonctionne, donc ne nous faisons pas trop de questions, testons un minimum et voyons que ça marche.

  • Speaker #0

    On va retenir ça, ça fonctionne. D'ailleurs, pour la prochaine section, j'aimerais qu'on mette un coup d'accĂ©lĂ©rateur et que justement tu nous donnes tes trois grands conseils pour les industriels dĂ©sespĂ©rĂ©s, pour les aider dans leurs problĂ©matiques de recrutement et pour qu'Ă  la fin, ça fonctionne. Ça se passe dans la sĂ©quence cheat code. Alors, ce serait quoi tes trois astuces pour rĂ©diger une bonne offre, qui convertit, on la met oĂč, on en fait quoi ? Enfin, trĂšs rapidement, les trois points Ă  retenir.

  • Speaker #1

    Pour moi, le premier point clĂ©, c'est humaniser, montrer l'entreprise, mettre le visage des Ă©quipes, mettre les photos de l'entreprise, montrer ce que c'est vraiment, qu'en un coup d'Ɠil, on se dise, tiens, OK, je passe du nom d'une entreprise que je ne connais pas Ă  tout de suite un environnement de travail et des collĂšgues. Et ça, pour moi, c'est essentiel et ça fait une diffĂ©rence folle pour arriver Ă  accrocher les gens et convertir. Et aprĂšs, on en a dĂ©jĂ  parlĂ©, c'est mettre en avant les points forts du poste. Pourquoi est-ce que ce poste est sympa ? Pourquoi est-ce que les salariĂ©s aujourd'hui dans votre entreprise sont contents de travailler dans votre entreprise ? Ça peut ĂȘtre des choses trĂšs simples, mais ça fait du bien de leur dire. C'est que c'est une bonne ambiance, on est une petite Ă©quipe Ă  taille humaine, on est hyper innovant, on est basĂ© dans un endroit qui est hyper sympa, on a des nouveaux locaux. enfin Il y a plein de façons de juste dire ce qui est bien et ça paraĂźt souvent tellement simple qu'on oublie de le dire. Donc parfois, il suffit de demander peut-ĂȘtre Ă  un salariĂ© ou Ă  quelqu'un d'extĂ©rieur de l'entreprise pourquoi mon entreprise allait bien. Et ça permet de souvent faire la diffĂ©rence. Des petites choses simples, mais qu'on oublie de faire.

  • Speaker #0

    TrĂšs bien. Donc on humanise, on appuie sur les points forts, on met en avance la diffĂ©renciation. TrĂšs bien, on va retenir tout ça. Maintenant, je vais te laisser de l'espace pour que tu puisses la raconter un peu. C'est le moment que j'appelle fiertĂ© du patron, oĂč tu peux nous raconter ? ta belle histoire, ce qui fait que les clients qui ont un super rĂ©sultat par rapport Ă  ta mĂ©thode. Je te laisse exprimer, c'est le moment de la fiertĂ© du patron.

  • Speaker #1

    Merci. C'est pas mal de se passer un petit peu de pommade. Il faut, si on ne le fait pas, il n'y a personne qui le fera pour nous. Non, c'est vrai. On devrait faire tout ça, tous les dirigeants d'entreprise. Toutes les personnes qui portent un peu des projets, de le référencer, ça fait souvent, ça fait du bien.

  • Speaker #0

    Propose-leur de passer chez moi, ils ont un espace pour ça.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Un petit podcast pour se remonter le moral dans les moments difficiles. Non, moi, ce qui me fait un peu me lever le matin, et je me souviens déjà, le tout premier recrutement que j'ai fait, je me suis dit, mais c'est génial, en fait. Je commençais avec une idée, avec des premiers... C'est tout ce que je fais, évidemment assez digital, donc il y a un petit cÎté parfois un peu frustrant, on fait des annonces sur les réseaux sociaux, puis en fait à la fin ça se concrétise et on apprend qu'il y a une premiÚre personne qui a été recrutée à tel endroit, qui a changé de vie grùce à ce qu'on a mis en place. Donc ça c'est vraiment des choses qui moi, à chaque fois que je vois des recrutements et qu'on me dit « tiens, on a recruté telle personne » , je me dis « waouh, c'est cool, ça fait vraiment plaisir » . Et l'autre point qui m'a pas mal touché, c'est un jour j'ai un client qui est une entreprise qui fabrique des moules, pour la parfumerie, la pharmacie, pour fabriquer les flacons. Et il avait beaucoup, beaucoup de mal à recruter. Et on a réussi à lui trouver quelques profils intéressants. Et il m'a dit, mais en fait, François, c'est dommage qu'on ne vous ait pas rencontré plus tÎt. Parce que notre boßte, elle est au bord du dépÎt de bilan. Parce qu'on n'arrive pas à recruter. Parce qu'on n'a pas de salariés pour produire. Donc, on est obligé de refuser des commandes. Et ça, ça m'a beaucoup touché parce que je me suis dit, en fait, je ne suis pas juste en train d'essayer de créer une petite entreprise pour me faire plaisir et faire des choses qui me... Ce qui me plaßt, je suis en train aussi d'aider des candidats et des entreprises à survivre et à trouver les bons candidats et à produire. On parle beaucoup de Made in France, on parle beaucoup de... Il y a énormément d'obstacles pour bien faire des beaux produits en France et arriver à trouver les bons candidats, c'en est un. C'est vrai que ça m'a un peu changé ma perspective, de me dire « Waouh, en fait, j'apporte ma petite pierre à l'édifice, c'est trÚs concret, trÚs pragmatique, c'est pas la fin, on est une entreprise qui peut. » recruter une personne qui va pouvoir produire des choses toute l'année. Donc à chaque recrutement, j'ai cette petite idée que, tiens, d'une part, il y a une rencontre qui s'est faite et ça va permettre de fabriquer plein de belles choses qu'on aura ensuite autour de nous, dans nos voitures, nos avions, nos centrales nucléaires, et j'en passe.

  • Speaker #0

    Tu travailles dans le service, mais t'es vraiment au plus prÚs des problématiques de l'industrie et tu contribues réellement à une industrie pérenne en France pour demain. C'est un trÚs bel exemple, je pense que Si ça peut éveiller un petit peu les consciences, se dire ne pas attendre qu'il soit trop tard pour mettre un gros coup d'accélérateur sur le recrutement et ne pas se retrouver dans cette situation, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En plus, c'est des choses qui se font. L'image d'une entreprise, ça se construit un peu dans la durée. AprÚs, je dis ça trÚs humblement aussi parce que c'est évidemment un tout petit bout de l'édifice de la construction d'entreprises industrielles. En tout cas, pour moi, ça me suffit pour me lever le matin et me dire tiens, c'est cool, je travaille sur quelque chose qui a du sens.

  • Speaker #0

    De toute façon, l'industrie, personnellement, je la vois comme un sport d'Ă©quipe oĂč on a un peu tous notre place. C'est pareil, je travaille pas, j'ai pas les mains dans le cambouis et je suis pas sur les lignes de production. À mon Ă©chelle, j'essaye au maximum de contribuer Ă  ce que les entreprises de demain, elles continuent. Que les entreprises d'aujourd'hui restent lĂ  demain, plutĂŽt. C'est lĂ -dessus qu'on se bat au quotidien. On s'approche de la fin. Je te propose une section ultra rapide avant de passer aux questions signatures oĂč je vais te donner juste une petite phrase, tu rĂ©ponds par oui ou par non, ou en quelques mots maximum quand c'est une question ouverte, pour qu'on finisse sur une note un peu rapide, des choses essentielles Ă  retenir. Ça se passe dans le grill. Alors François, c'est quoi le dĂ©lai max pour rĂ©pondre Ă  un candidat ?

  • Speaker #1

    48 heures, pour un premier retour.

  • Speaker #0

    Le truc qu'on trouve souvent dans les annonces et qui ne sert Ă  rien.

  • Speaker #1

    On est une entreprise experte de l'usinage depuis 1932. Je ne sais pas si c'est bien ou pas.

  • Speaker #0

    Le truc qu'on oublie dans les annonces et qui fait la différence ?

  • Speaker #1

    Les équipes, montrer les équipes, montrer les visages des gens, montrer qui on est.

  • Speaker #0

    L'argument ultime à « j'ai besoin d'une personne, je ne vais pas dépenser des fortunes pour une pauvre annonce » .

  • Speaker #1

    À combien ça coĂ»te de ne pas avoir cette personne ? Une machine qui ne tourne pas, pas de commande.

  • Speaker #0

    L'argument ultime à « je ne suis pas là pour plaire, je suis là pour bosser, moi » .

  • Speaker #1

    Le problĂšme, c'est qu'avant de pouvoir recruter, avant d'ĂȘtre en couple, il faut se rencontrer. Et pour se rencontrer, il faut se plaire. Donc, on est obligĂ© de plaire.

  • Speaker #0

    Parfait, tu t'es parfaitement plié à l'exercice, ça va trÚs bien. On s'approche de la fin. Je vais te poser mes quelques questions signatures avant de conclure cet épisode. Si tu étais ministre de l'Industrie, quelle serait ta premiÚre mesure ?

  • Speaker #1

    Ma premiÚre mesure, étant convaincu de ce que je fais, c'est de demander à France Travail de faire de la com sur les offres d'emploi. De ne pas, encore une fois, attendre que les candidats viennent. On peut mettre en avant des super photos, mettre en avant des super vidéos et communiquer sur les réseaux, sur toutes les offres d'emploi qui existent. Et ça marche. faisons-le à l'échelle.

  • Speaker #0

    Un France Travail plus proactif qu'en attente que les demandeurs d'emploi fassent le taf.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ton pire souvenir du numérique, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai toujours en tĂȘte ce que me disait mon pĂšre quand j'Ă©tais ado et qu'il y avait un peu les premiers tĂ©lĂ©phones portables qui arrivaient. Il parlait d'une laisse Ă©lectronique. Et je trouve que finalement, le gros travers du numĂ©rique, c'est que parfois, on se laisse un peu enchaĂźner. À son smartphone, il n'y a rien qui m'Ă©nerve plus que de voir des gens dans le mĂ©tro, dans les transports, tous la tĂȘte baissĂ©e sur leur tĂ©lĂ©phone, il n'y a plus aucune interaction, voire encore pire, les gens avec qui on est en train de discuter et qui rĂ©pondent Ă  un message WhatsApp pendant qu'on est en train de parler, comme si la personne Ă  l'autre bout du fil Ă©tait plus importante que la personne dans la salle. Ça, je trouve que le numĂ©rique a Ă©videmment plein d'avantages, mais il faut savoir s'en prĂ©venir aussi.

  • Speaker #0

    Ça marche. Le conseil que tu te donnerais Ă  toi la veille de l'idĂ©e Fabricon.fr ?

  • Speaker #1

    Alors... AprĂšs coup, je me dirais que ça marche, que recruter par les rĂ©seaux sociaux, ça marche. Je pense que j'ai passĂ© pas mal de nuits Ă  ne pas trĂšs bien dormir au dĂ©but, parce que ce n'est pas parce que ça marchait une fois que ça marchera des dizaines de fois. J'ai essayĂ© de trouver la bonne façon de faire. Si j'avais su dĂšs le dĂ©but que c'Ă©tait un canal qui fonctionnait, ça m'aurait Ă©vitĂ© pas mal de difficultĂ©s, de tĂątonnements pour arriver lĂ  oĂč j'en suis maintenant.

  • Speaker #0

    Donc ouais, tu te dirais, demain tu vas avoir une idée ? tiens là bien, ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la bonne. C'est toujours un peu ce qu'on cherche quand on crĂ©e une entreprise. Est-ce qu'il faut continuer Ă  persĂ©vĂ©rer au risque d'aller dans le mur et d'avoir passĂ© beaucoup d'Ă©nergie lĂ -dessus ? Ou est-ce que quand on sait aprĂšs coup que ça fonctionne, je voudrais bien aimer le savoir un peu plus tĂŽt, parce que c'est quand mĂȘme un peu nouveau comme façon de faire.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est ce qu'on aurait tous voulu savoir.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi oser l'efficacité ?

  • Speaker #1

    On en a un petit peu parlĂ© tout Ă  l'heure, moi je pense que c'est ĂȘtre efficace, c'est ĂȘtre plus ciblĂ©, c'est faire moins mais faire mieux. On parlait du digital, ça veut dire aussi rĂ©duire les sollicitations, couper les notifications, automatiser ce qu'on peut. Pour se concentrer sur l'essentiel, on a la chance d'avoir Ă©normĂ©ment d'outils Ă  disposition. Et moi je me sers de tout ce qu'on peut utiliser, je pense Ă©videmment Ă  l'IA, pour simplifier, optimiser, aller au plus... juste et Ă  l'essentiel de ce qui est important pour convaincre les candidats et convaincre toutes les personnes impliquĂ©es de rejoindre une entreprise. Et ça, c'est... Plus on en met, plus c'est compliquĂ© d'arriver au rĂ©sultat. Moins on en met, plus on est focus sur ce qu'on veut faire. C'est pour ça aussi que je m'adresse Ă  l'industrie et au PME industriel et pas Ă  toutes les entreprises du monde qui font tout. Plus on est centrĂ©, plus on est efficace, je pense.

  • Speaker #0

    Ça marche. On arrive Ă  la fin maintenant, vraiment. OĂč est-ce qu'on te suit ?

  • Speaker #1

    On me suit sur LinkedIn, on peut me contacter par mail aussi pour ceux qui veulent, françois.gly.fabriquons.fr ou contact.fabriquons.fr pour faire plus simple. Et puis aprÚs, de maniÚre générale, il y a plein de choses qui se passent sur le site Fabriquons, donc ceux qui veulent en savoir plus, il y a une rubrique qui présente tout ça trÚs bien. Et d'ailleurs, soit dit en passant, depuis quelques jours, quelques semaines, on propose à tous les industriels de pouvoir s'inscrire gratuitement sur notre annuaire d'industriel, il y a 1600 entreprises, et d'avoir cette vitrine pour recruter, et aussi pour trouver du business, parce que 50% de notre trafic, c'est du business. Donc, ceux qui veulent aussi faire un premier petit pas, tout ça est ouvert à tous sur le site de Fabricant.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, j'avais vu passer un de tes posts oĂč tu disais que tu Ă©tais extrĂȘmement bien rĂ©fĂ©rencĂ© par l'IA en termes de recherche. Donc, c'est un argument. En plus, je pense, pour se faire rĂ©fĂ©rencer chez toi, c'est qu'on te trouve quand mĂȘme.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça, tout à fait. En fait, pour la petite histoire, le tout début de Fabriquons, c'était plutÎt un manuel d'entreprise. Et donc, effectivement, aujourd'hui, vous cherchez une entreprise de tollerie, une entreprise de chaudronnerie. On est tombé, évidemment, sur Google, trÚs vite sur Fabriquons. Et j'ai découvert, il n'y a pas trÚs longtemps, que ça marchait aussi sur ChatGPT ou d'autres qui font... Donc Fabricant fait partie des sources.

  • Speaker #0

    Je te le confirme parce que j'ai lancé une recherche approfondie sur une de mes précédentes invitées, qui était Manon Cuyera d'ailleurs, présidente de CentraMétho, que je mettrai le lien de l'épisode en description également. Et les infos qui sont référencées sur Fabriquons.fr ressortent dans la recherche.

  • Speaker #1

    Oui, ça ne m'Ă©tonne pas. J'aurais pu citer ça comme fiertĂ©. Être intĂ©grĂ© dans le chat de GPT, c'est pas mal, non ?

  • Speaker #0

    Non, mais aujourd'hui, si c'est un nouveau moteur de recherche, c'est important d'y ĂȘtre. Donc, on le dit. Et puis, on peut en modifier. Ça l'est,

  • Speaker #1

    c'est clair. On a un peu de trafic qui vient de lĂ -bas.

  • Speaker #0

    En tout cas, je mets en description aussi ton LinkedIn, le site Internet et l'adresse mail Ă  laquelle on peut te contacter pour tous les gens qui voudraient aller plus loin et travailler avec toi et mettre un gros coup de boost sur leur recrutement. Quel dernier conseil actionnable tu peux donner Ă  n'importe quel industriel qui veut recruter demain ? Un conseil qu'il pourrait appliquer demain, pardon, je m'en mĂȘle.

  • Speaker #1

    Le conseil qu'il peut appliquer demain, c'est d'arrĂȘter d'attendre que les candidats aillent sur le site d'emploi, en tout cas quand ça ne marche pas, et c'est d'aller les chercher lĂ  oĂč ils sont, sur les rĂ©seaux sociaux. Tu parlais de Manon tout Ă  l'heure, qui fait ça extrĂȘmement bien, il y a plein de façons de le faire. Ceux qui le font, ça marche, ça donne des super rĂ©sultats. Je pense qu'elle doit le confirmer. Il y a plein d'autres industriels qui le font trĂšs bien. Donc, aller lĂ  oĂč ils sont, sur les rĂ©seaux, prendre la parole, prendre un peu d'espace, montrer l'industrie. Et peut-ĂȘtre si j'avais un deuxiĂšme conseil qu'on a dĂ©jĂ  pas mal Ă©voquĂ©, mais c'est finalement le meilleur argument pour recruter, c'est son Ă©quipe. Il faut la mettre en avant, montrer les gens, dire qui on est. Et souvent, c'est trĂšs sĂ©duisant, beaucoup plus qu'on ne le croit.

  • Speaker #0

    Super. En tout cas, merci François pour tes partages. Je suis ravie de t'avoir eu avec nous.

  • Speaker #1

    Merci pour ton accueil. C'était hyper intéressant et ravi d'avoir pu partager sur tout ce qui me fait me lever le matin. Je suis trÚs content. Merci.

  • Speaker #0

    En tout cas, on le ressent que ça te fait te lever le matin et que c'est quelque chose qui t'anime. Donc ça, c'est trÚs chouette.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Donc Ă  toi qui nous Ă©coutes, je vais te laisser lĂ -dessus. Un recrutement efficace, c'est un recrutement qui ne dure pas indĂ©finiment. Un peu comme un appartement, une annonce qui traĂźne trop longtemps, on peut sentir qu'il y a un loup. Alors, on met ses efforts au bon endroit. On se retrouve la semaine prochaine. Et d'ici lĂ , n'oublie pas d'oser l'efficacitĂ©. Merci pour ton Ă©coute. Tu veux du concret dans ta boĂźte mail ? Abonne-toi Ă  Oser l'efficacitĂ©, la news. Chaque semaine, tu reçois la synthĂšse des Ă©pisodes, les outils essentiels et un mini plan d'action pour te mettre en mouvement. Rendez-vous sur digetic.fr slash news, N-E-W-S. Le lien est dans la description. À trĂšs vite.

Chapters

  • Teaser

    00:00

  • Bienvenue dans Oser l'EfficacitĂ©

    00:39

  • I need a hero - François Galy

    01:10

  • Le problĂšme

    09:31

  • La mĂ©thode

    13:38

  • Mythe ou RĂ©alitĂ©

    30:34

  • Cheat Code - Les 3 astuces

    39:00

  • La fiertĂ© du patron - Un exemple rĂ©el qui finit bien

    40:37

  • Le Grill

    44:22

  • Questions signature

    45:43

  • Comment suivre et contacter Fabriquons

    49:01

  • Le dernier conseil pour passer Ă  l'action

    51:14

Description

Le Lab' - Recrutement industriel efficace : stop aux postes vacants


📌 Dans cet Ă©pisode, dĂ©couvre :

  • Comment bĂątir un recrutement industriel efficace en partant du terrain

  • Pourquoi une offre d’embauche doit se lire comme une mini page de vente

  • Les mĂ©triques qui comptent

  • L’expĂ©rience candidat de bout en bout

  • Le cadre “Moneyball” appliquĂ© au recrutement

  • Le vrai coĂ»t de l’inaction

  • 3 “cheat codes” pour un recrutement industriel efficace : humaniser (montrer les Ă©quipes), mettre en avant les points forts, diffĂ©rencier l’annonce en quelques secondes.


🎯 À Ă©couter si :

  • Tu diriges une PME/ETI industrielle et tu veux un recrutement industriel efficace qui dĂ©livre vite

  • Tu gĂšres des postes en tension et tu veux toucher des candidats qui ne lisent pas les job boards

  • Tu veux passer d’un process subit Ă  une expĂ©rience candidat maĂźtrisĂ©e

  • Tu veux professionnaliser tes annonces, mesurer le tunnel et piloter par la donnĂ©e

  • Tu veux arrĂȘter de “poster et prier” et aller vers les candidats lĂ  oĂč ils sont


👉 DĂ©couvre plus ici :


📣 Passe à l’action :

  1. Réécris ton annonce comme une mini landing page avec 1 photo Ă©quipe + 3 raisons de venir + 1 encadrĂ© “À savoir”

  2. Lance une campagne gĂ©olocalisĂ©e (30–50 km) pendant 30 jours sur Facebook/Instagram, et mesure chaque Ă©tape

  3. Mets en place la rĂšgle “rĂ©ponse sous 48 h” pour chaque candidat — c’est le cƓur d’une expĂ©rience candidat digne de ce nom


Avant de partir, tu peux :

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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On a lancĂ© ça un jeudi. Le lundi je reviens au boulot, il avait dix candidats. Il m'a dit, il y en a six, c'est des bons candidats. On met beaucoup plus d'efforts pour vendre un iPhone que pour vendre une offre d'emploi. Nous c'est vrai que souvent on cible une zone qui est de trentaine de kilomĂštres, ça peut ĂȘtre 40, ça peut ĂȘtre 50. Pendant un mois, on va toucher entre 30 et 50 mille personnes qui vont voir l'offre d'emploi. Si on est sur des mĂ©tiers plus opĂ©rationnels, ça ne sert Ă  rien d'aller donner de la visibilitĂ© sur LinkedIn, ça ne marche pas. À combien ça coĂ»te de ne pas avoir cette personne ? Une machine qui ne tourne pas, pas de commande, ça coĂ»te cher. Ce n'est pas qu'il y a un manque de candidats. Évidemment, parfois, il y a un manque de candidats, mais c'est surtout et d'abord que les gens ne sont pas au courant.

  • Speaker #1

    Robotisation, digitalisation, IA, Industrie 4.0 ou 5.0, ça donne le vertige, l'offre dĂ©borde. Tu ne sais plus oĂč regarder. La vĂ©ritĂ©, ton besoin n'est pas clarifiĂ©. Je suis Perrine ThiĂ©baut, fondatrice de Digetik. Avec mes audits de processus, on cartographie l'existant. On dĂ©finit la cible et on lance un plan d'action pour digitaliser efficacement, sans copier le voisin, en partant de tes vrais besoins. Ici, je partage mĂ©thode, outils et retour terrain pour te faire passer au niveau supĂ©rieur. Alors, prĂȘt Ă  oser l'efficacitĂ© ? Aujourd'hui, on insĂšre une couche d'efficacitĂ© et de digital dans nos processus de recrutement industriel. Pour ça, j'ai l'honneur d'accueillir François Galy, fondateur de Fabriquons.fr, qui nous partage sa mĂ©thode pour recruter bien plus vite sur les postes en souffrance Merci. Tout ça Ă  quelques kilomĂštres de chez soi. Un mot d'ordre, trouver les bonnes personnes et surtout leur donner envie de rester. Je ne t'en dis pas plus, le mieux c'est de laisser François s'exprimer. François, je te souhaite la bienvenue, je suis ravi de te recevoir dans Oser l'EfficacitĂ©.

  • Speaker #0

    Merci pour ton accueil, je suis trĂšs content d'ĂȘtre lĂ  et trĂšs content de pouvoir partager et parler de ce beau sujet de recrutement.

  • Speaker #1

    Super, je te propose qu'on commence tout de suite par ton histoire, ce qui fait de toi un super héros de l'industrie. Et on commence par la section I need a hero. Alors déjà François, comment est-ce que tu es tombé dans l'industrie ? Est-ce que c'est un super pouvoir inné ou acquis ?

  • Speaker #0

    C'est peut-ĂȘtre un peu des deux. Moi j'ai fait des Ă©tudes d'ingĂ©nieur arts et mĂ©tiers, donc j'ai baignĂ© assez tĂŽt dans ces sujets d'industrie et de tout l'univers de la fabrication. AprĂšs j'ai dĂ©rivĂ©, parce que j'ai fait 10 ans de marketing digital chez Orange. donc on n'est plus tout Ă  fait dans l'industrie ou en tout cas parce qu'on imagine traditionnellement quand on parle de l'industrie mais finalement la petite graine de l'industrie Ă©tait toujours prĂ©sente parce qu'aprĂšs j'ai montĂ© ma boĂźte en 2022 et j'ai commencĂ© par accompagner des entreprises industrielles notamment sur le marketing digital, le rĂ©fĂ©rencement etc et de fil en aiguille on est arrivĂ© Ă  Fabricon donc sans doute une petite part de dĂźner parce que j'ai toujours eu un goĂ»t pour la construction de tout et n'importe quoi je pense que c'est de famille Merci. et pas mal d'acquis aussi au fil de mes expĂ©riences.

  • Speaker #1

    Question qui me vient comme ça, mais quand tu passes d'une formation plutÎt orientée industrie à Orange, le savoir-faire industriel, ça t'a servi chez Orange dans le marketing ?

  • Speaker #0

    En tout cas, le savoir-faire, la logique d'ingĂ©nieur m'a beaucoup servi. Je trouve qu'il y a beaucoup de valeur quand on est dans un univers et qu'on a une formation qui n'est pas forcĂ©ment la formation de base de cet univers. Donc, faire du marketing en Ă©tant ingĂ©nieur, je trouve assez... puissant, ça apporte une logique trĂšs orientĂ©e sur la donnĂ©e, sur une façon de raisonner assez importante, et le cĂŽtĂ© ingĂ©nierie industrielle, il est toujours intĂ©ressant parce qu'il permet de comprendre un peu comment se font les choses. Un rĂ©seau tĂ©lĂ©com, on parle souvent des tĂ©lĂ©coms comme si c'Ă©tait du sans fil, mais quand on connecte son tĂ©lĂ©phone Ă  internet, il est sans fil pendant quelques mĂštres, aprĂšs il y a un fil qui traverse l'Atlantique. Et on oublie parfois qu'en fait tout ça c'est du BTP, il faut creuser des tranchĂ©es. partout en France. Et donc oui, le fait d'ĂȘtre ingĂ©nieur Ă  l'un des mĂ©tiers, ça peut aider Ă  comprendre un peu ce qui se passe au-delĂ  de la vision digitale qu'on peut avoir traditionnellement.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis, ça me fait penser un petit peu à toutes les discussions sur le cloud en ce moment. Il ne faut pas oublier que le cloud, c'est mettre ses données sur l'ordinateur de quelqu'un d'autre, mais ça reste un ordinateur quelque part. Exactement,

  • Speaker #0

    qui consomme de l'énergie, qui apprend beaucoup d'énergie.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Du coup, tu m'as dit, de fil en aiguille, on arrive à Fabriquons.fr. C'est quoi le déclic ?

  • Speaker #0

    Le déclic, c'est, en fait, moi je vais accompagner, comme je disais, des clients industriels, plutÎt orienter business et comment est-ce qu'on fait quand on a un site pour aller trouver des clients et bien référencer sur Google, etc. C'était mon parcours jusque-là, finalement. Et j'ai un de mes premiers clients qui m'a dit, mais en fait, François, moi je galÚre à trouver des soudeurs depuis des mois et des mois, j'y arrive pas, est-ce qu'il appelait ça mon truc ? Est-ce que ton truc du marketing digital, ça pourrait pas nous aider à recruter des soudeurs ? Je lui ai dit, écoute, on va essayer mon truc. Et on va faire des pubs réseaux sociaux pour parler de ton or de soudeur. Et on a fait des pubs réseaux sociaux, on a lancé ça un jeudi. Le lundi, je reviens au boulot, il y avait 10 candidats.

  • Speaker #1

    Pas mal.

  • Speaker #0

    Et sur les 10 candidats, j'appelle la RH parce que je me dis, bon voilĂ , je sais comment c'est le digital, parfois on n'a que des touristes et c'est pas... Je l'appelle la RH, je lui dis tiens, c'est quoi sur les 10 candidats ? Et elle me dit, ben il y en a 6, c'est des bons candidats, c'est des bons profils qui nous intĂ©ressent, qu'on va recontacter. donc lĂ  c'Ă©tait le dĂ©clic, je me suis dit tiens mais en fait Ok, c'est super le marketing digital pour faire du business, mais en fait, il y a un truc auquel on n'a peut-ĂȘtre jamais pensĂ©, c'est de faire du marketing digital pour du recrutement dans l'industrie. Nous, Fabricons.fr.

  • Speaker #1

    Donc, ton premier test, c'est déjà concluant.

  • Speaker #0

    Le premier test est dĂ©jĂ  concluant, exactement. S'il n'avait pas Ă©tĂ© concluant, je n'aurais peut-ĂȘtre jamais lancĂ© Fabricon. Donc c'est un peu un coup de chance. En tout cas, c'est encore cette histoire de fĂ©dĂ©rer des compĂ©tences qui n'Ă©taient pas forcĂ©ment amenĂ©es Ă  se rencontrer. On parlait de l'ingĂ©nieur qui fait du marketing, lĂ  c'est l'ingĂ©nieur qui fait du marketing et du recrutement. Et effectivement, il s'avĂšre que tout de suite ça marche. Et la bonne nouvelle, c'est que ça va continuer Ă  marcher aprĂšs, aprĂšs avoir essayĂ© dans d'autres entreprises. Ça va faire un petit peu le mĂȘme constat, mais on en reparlera Ă  ce qu'il doute.

  • Speaker #1

    C'est ça. Comme quoi, on peut faire un petit peu ce qu'on veut aprÚs sa formation. Tant qu'on sait tordre ce qu'on a appris dans tous les sens, c'est assez inspirant en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Je pense que l'important, c'est de savoir à peu prÚs réfléchir. AprÚs, le reste, on peut l'appliquer à plein de choses. Quand les enfants me posent la question de quoi ça va me servir plus tard de faire ci ou ça, une fois qu'on sait réfléchir, on peut faire plein de choses trÚs variées. C'est ça qui est plutÎt cool.

  • Speaker #1

    Tu me fais une bonne transition en parlant d'enfants. Justement, si tu devais expliquer ton boulot Ă  un enfant de 10 ans, qu'est-ce que tu dirais ?

  • Speaker #0

    Si on suppose qu'un enfant de 10 ans connaßt déjà les réseaux sociaux, ce qui malheureusement est souvent le cas, je dirais que je trouve des candidats sur Facebook, sur Instagram, pas loin de l'entreprise, à quelques kilomÚtres de l'entreprise, et j'essaie de les convaincre avec des jolies photos de l'entreprise, une jolie présentation, de les convaincre que c'est une belle entreprise pour eux et qu'ils ont une carriÚre à y faire. trouver un beau job prÚs de chez eux grùce aux réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Je pense que c'est assez clair. En m'Ă©tant dans la peau d'un enfant de 10 ans, ça me semble assez clair en tout cas. Moi, j'adore dans Oser l'EfficacitĂ© les rĂ©fĂ©rences un peu pop culture. Si tu devais comparer Fabricon.fr ou toi-mĂȘme d'ailleurs, Ă  un film, une sĂ©rie ou un super-hĂ©ros, qu'est-ce qui te viendrait ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une question Ă©vidente parce que faire le lien entre recrutement industriel et un film pop culture, Ça ne me vient pas forcĂ©ment Ă  l'esprit tout de suite, mais ce Ă  quoi je pense, c'est un film qui s'appelle Le StratĂšge, ou Moneyball en anglais, avec Brad Pitt, sur le baseball. On est assez Ă©loignĂ© du recrutement a priori, mais en fait, c'est un film qui est basĂ© sur une histoire vraie, de comment finalement un entraĂźneur d'une Ă©quipe de baseball a complĂštement retournĂ© la façon de recruter ses Ă©quipes et de faire marcher son Ă©quipe, en prenant non pas les stars qui coĂ»tent extrĂȘmement cher, mais en utilisant la donnĂ©e. et les chiffres et tout ce qu'on peut avoir comme matiĂšre un peu scientifique, entre guillemets, pour trouver les meilleurs joueurs et les aider Ă  progresser et trouver la bonne façon d'organiser l'Ă©quipe. C'est un peu pour faire un parallĂšle un peu rĂ©cent, quand on a parlĂ© de la victoire du PSG pour ceux qui aiment le foot, l'idĂ©e de dire peut-ĂȘtre qu'une Ă©quipe de non-stars, ça peut ĂȘtre plus efficace qu'une Ă©quipe de stars. Mais surtout ce qui m'intĂ©ressait lĂ , c'Ă©tait le cĂŽtĂ© donnĂ©es, et c'est un peu ce qu'on essaie de faire chez Fabricons, c'est de mettre Un maximum de donnĂ©es et d'informations d'analyse pour amĂ©liorer la performance. L'objectif Ă  la fin, notre seul et unique objectif, c'est que le client y recrute et que ça lui prenne le moins de temps possible et le moins d'argent possible. Et plus on est efficace, plus on est content. Et ça, on ne le fait pas aux doigts mouillĂ©s. Donc, il faut mettre de la donnĂ©e, il faut analyser, il faut comprendre quelles sont les campagnes sur Facebook qui marchent le mieux, quelles sont les actions qui sont les plus performantes et comment est-ce que si c'est le... L'ancien responsable du commerce de Soch qui parle, c'est comment est-ce que le tunnel de conversion, on va l'optimiser pour que du dĂ©but Ă  la fin, on arrive Ă  avoir un maximum de candidats et surtout de recrutement pertinent pour l'entreprise. Donc je recommande le stratĂšge et mĂȘme de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, c'est un trĂšs bon film, indĂ©pendamment des questions de recrutement, qui a eu je crois 5 ou 6 nominations aux Oscars, donc ça vaut le coup de le regarder.

  • Speaker #1

    Oui, je valide aussi, je l'ai vu, effectivement, je trouve que le parallÚle est hyper intéressant et et Et effectivement, ça montre bien ta structure du coup de chance dont tu nous parlais au départ, d'un feeling qui fait que ça fonctionne. DerriÚre, il y a une vraie structure et une vraie mise en place pour que ça fonctionne à plus grande échelle et pour différents clients. Donc, hyper intéressant. Avant de s'attaquer à la méthode qui fait qu'on peut recruter plus efficacement, entre autres grùce aux réseaux sociaux, j'aimerais que tu nous dises un peu quel est le problÚme que tu constates aujourd'hui dans le recrutement industriel, de quoi c'est parti. On a parlé de ton déclic, mais l'idée, c'est vraiment de poser. Le souci qui est un souci global, tu as parlé de ton client, mais clairement dans l'industrie aujourd'hui, le recrutement c'est une galÚre pour tout le monde. Donc on passe au problÚme. Quand tu regardes les annonces industrielles aujourd'hui, qu'est-ce qui te paraßt ? clocher le plus entre guillemets ?

  • Speaker #0

    Moi ce qui me frappe aujourd'hui c'est que vous allez sur Ă  peu prĂšs n'importe quel site d'emploi et c'est vrai pour les annonces industrielles mais c'est vrai pour Ă©normĂ©ment d'annonces de maniĂšre gĂ©nĂ©rale c'est que ça ne donne pas envie c'est que d'une part on est souvent trĂšs orientĂ© interne entreprise et pas forcĂ©ment orientĂ© candidat on n'a pas assez rarement de photos de vidĂ©os, de choses qui donnent envie moi ce que je dis souvent c'est On met beaucoup plus d'efforts pour vendre un iPhone que pour vendre une Ɠuvre d'emploi. Et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on met beaucoup plus d'efforts pour vendre son entreprise. Une Ă©quipe commerciale va ĂȘtre trĂšs orientĂ©e sur comment essayer de rendre sĂ©duisant un produit. C'est un peu moins vrai quand on est dans le monde du recrutement. En tout cas, quand on regarde les annonces aujourd'hui sur la plupart des sites un peu connus de recrutement, ce n'est pas hyper sexy, alors que vous prenez n'importe quel produit de grande consommation. et moi ce qui me choque un peu lĂ -dedans c'est qu'on demande Ă  quelqu'un de s'engager pour 5 ans, 10 ans, parfois 20 ans de sa vie, sur la base de quelques pavĂ©s de texte plus ou moins sympathiques. Et donc je trouve que, un, il faut vraiment que les annonces soient plus sexy, au sens, les annonces doivent ĂȘtre plus sexy, mais les structures, c'est pas que la faute des employeurs, c'est aussi la faute des sites d'emploi, de toute la structure qu'on a autour, qui fait que ça bloque et qu'en fait c'est pas construit pour ça. Et deuxiĂšmement, il y a un gros sujet de... La qualitĂ© de la diffusion de l'information. Et ça, c'est assez essentiel. C'est-Ă -dire, nous, le constat qu'on fait, c'est pas qu'il y a un manque de candidats. Évidemment, parfois, il y a un manque de candidats, mais c'est surtout et d'abord que les gens ne sont pas au courant. Combien de personnes, quand vous diffusez une note d'emploi, ne sont juste pas au courant que vous la diffusez ? Vous prenez toutes les personnes Ă  10, 20 ou 30 kilomĂštres de chez vous. Combien sont au courant que telle entreprise recrue ? Finalement, le pourcentage, je pense qu'il est extrĂȘmement faible. et c'est ça souvent qui, Ă  mon sens, pĂȘche beaucoup. dans la capacitĂ© d'une entreprise Ă  recruter.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça me fait penser un peu, enfin, je retrouve dans ce que tu dis. Alors certes, aujourd'hui, je ne suis pas à la recherche d'un emploi, mais si demain je le suis, il faut que j'aille chercher une annonce. Je n'ai pas une annonce qui va me venir à moi. Donc, c'est un petit peu comme les différents niveaux de perception au niveau du marketing, de savoir si tu veux t'adresser à des gens qui sont déjà à la recherche d'un emploi ou des gens qui sont plutÎt bien dans leur entreprise, mais qui seraient ouverts. qu'ils ne cherchent pas forcément, mais qui seraient le bon candidat pour toi parce qu'ils sont déjà bons, ils sont déjà formés, il faut juste les chercher au bon endroit et les dépocher au bon endroit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, exactement. En fait, si on attend que les gens viennent, on va avoir, sur un mĂ©tier oĂč c'est facile de recruter, on peut se permettre de dire, je diffuse mon annonce et puis j'attends que les candidats viennent. De toute façon, il y a plein de candidats. Quand on est sur un monde oĂč il y a plus de candidatures que d'offres, ça se passe bien. Quand on est sur des mĂ©tiers ou dans des zones rurales par exemple, dans des mĂ©tiers compliquĂ©s, en tension, oĂč il y a trĂšs peu de candidats, il faut retourner la situation et dire je vais arrĂȘter d'attendre que les gens viennent me voir et je vais essayer de communiquer massivement. Donc aprĂšs la question c'est comment est-ce que je fais pour communiquer massivement, arriver Ă  toucher un maximum de gens. Et nous notre approche c'Ă©tait de dire en fait un bon canal pour toucher beaucoup de monde Ă  des coĂ»ts raisonnables et de façon... pertinente et gĂ©olocalisĂ©e, c'est les rĂ©seaux sociaux. Et c'est ce qui est trĂšs Ă©vident quand on fait du commerce, ce qui est beaucoup moins naturel quand on fait du recrutement.

  • Speaker #1

    Justement, vu qu'on a bien posé le problÚme maintenant, on va attaquer tout ça dans l'explication de ta méthode. Donc, on va voir tout de suite comment François nous décrypte sa méthode, justement, de recrutement en se basant sur les réseaux sociaux et l'ancrage local. Comment tu dirais que tu commences ? Est-ce que justement ce ciblage local, c'est la premiÚre brique de la méthode ? Est-ce que c'est le plus important quand tu te lances dans le recrutement ?

  • Speaker #0

    Oui, absolument. Pour moi, ce qui est vraiment clĂ© dans ce qu'on fait chez Fabricon, c'est cette idĂ©e d'aller chercher les gens lĂ  oĂč ils sont et donc d'aller pousser le message sur les rĂ©seaux sociaux. Et Ă©videmment, on ne peut pas le faire en disant on va diffuser de l'information Ă  toute la France pour recruter dans telle ou telle ville. Il faut que ce soit, les gens font grosso modo une demi-heure de voiture le matin pour aller au travail. Nous, c'est vrai que souvent, on cible une zone qui est de trentaine de kilomĂštres. Alors, ça peut ĂȘtre 40, ça peut ĂȘtre 50. On peut ajuster un peu l'endroit qu'on vise. Mais en tout cas, l'idĂ©e, c'est ça. C'est d'ĂȘtre dans une zone qui est cohĂ©rente par rapport au bassin d'emploi de l'entreprise et pousser l'information massivement pour donner un nombre de grandeurs. Quand on fait une publicitĂ© pendant un mois, on va toucher entre 30 et 50 000 personnes qui vont voir l'offre d'emploi. Donc c'est quand mĂȘme assez Ă©norme qu'elles-mĂȘmes vont pouvoir en parler en disant tiens Ă  leurs frĂšres, Ă  leurs parents, Ă  leurs cousins, je ne sais pas qui, en disant tiens j'ai vu une offre d'emploi de technicien d'usinage Ă  3 km de chez nous, peut-ĂȘtre que tu devrais candidater. et c'est ça qui crĂ©e un peu la notoriĂ©tĂ© de l'offre, ce qui fait qu'on peut trouver des gens qui n'Ă©taient pas forcĂ©ment en train de postuler ou d'ĂȘtre en train de regarder tous les jours les sites d'emploi, mais on a trouvĂ© des gens qui sont un peu en dehors du... circuit classique et donc de dĂ©bloquer des recrutements qui Ă©taient bloquĂ©s.

  • Speaker #1

    Effectivement, on peut se dire que Ça a du sens de chercher dans des gens en local, parce que des gens qui viendraient de plus loin et qui auraient envie de dĂ©mĂ©nager, ils sont dans la dĂ©marche de chercher, ils ont plus de facilitĂ© Ă  tomber sur l'annonce, alors que des gens qui sont dĂ©jĂ  sur place auraient plus de facilitĂ© Ă  se faire attraper par une annonce impromptue.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et puis aprĂšs, c'est des questions d'efficacitĂ©. On parlait d'efficacitĂ© tout Ă  l'heure. Si je recrute Ă  Marseille et que je fais une publicitĂ© Ă  Paris, la probabilitĂ© de tomber sur quelqu'un qui est le bon profil, et qui soit prĂȘt Ă  dĂ©mĂ©nager est extrĂȘmement faible. Donc, ce n'est pas zĂ©ro, mais si je mets 100 euros de publicitĂ©, Ă©videmment, j'aurai un retour sur l'assistement qui sera beaucoup, beaucoup, beaucoup plus faible. Donc, Ă  minima, commençons par faire la zone de chalandise, entre guillemets, de l'entreprise. Si ça ne marchait pas, on peut toujours Ă©tendre, aller chercher un peu plus loin, aller prendre la grande ville un peu plus loin. Mais en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ce n'est pas nĂ©cessaire d'aller au-delĂ  de 40-50 kilomĂštres.

  • Speaker #1

    Est-ce que le choix des canaux est important dans ce type de recrutement ? Et comment tu les choisis ?

  • Speaker #0

    Ça l'est beaucoup. Alors, si on entend par canaux les rĂ©seaux sociaux, les rĂ©seaux sur lesquels on va, ça l'est notamment sur la question de LinkedIn ou pas LinkedIn. Évidemment, LinkedIn, ça va ĂȘtre beaucoup plus pour des profils de cadre ou certains profils de techniciens un peu qualifiĂ©s. Mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ça va ĂȘtre ça, moi, le... Ce que j'utilise le plus, c'est de dire, ok, on est en train de recruter un profil ingĂ©nieur ou technicien trĂšs qualifiĂ©, on peut faire de la publicitĂ© sur LinkedIn en plus de Facebook, Instagram. Si on est sur des mĂ©tiers plus opĂ©rationnels, ça ne sert Ă  rien d'aller donner de la visibilitĂ© sur LinkedIn, ça ne marche pas. Donc oui, le choix du canal est important. Et puis, il ne faut pas oublier qu'au-delĂ , quand on parle de canal, si on est un peu au-delĂ  de Fabricon et des rĂ©seaux sociaux, c'est aussi, bref, il y a plein de façons de faire connaĂźtre son ordre d'emploi. il y a Ă©videmment le digital On vient d'Ă©voquer lĂ , mais il y a aussi tous les canaux plus classiques, le bouche-Ă -oreille, utiliser les rĂ©seaux de ses Ă©quipes, faire des postes sur ses propres rĂ©seaux, il y a plein de façons de faire, et Ă  adapter lĂ  aussi en fonction de la complexitĂ©. EspĂ©rer recruter un profil hyper compliquĂ©, hyper rare, juste en se basant sur le bouche-Ă -oreille, c'est compliquĂ©. Par contre, Ă  l'inverse, peut-ĂȘtre que des profils plus simples, oĂč ça peut ĂȘtre... Il faut toujours ajuster en fonction de la complexitĂ©. raretĂ© du mĂ©tier.

  • Speaker #1

    Ça marche, je comprends. Est-ce que recruter via les rĂ©seaux, ça change l'approche de conception d'une annonce ? Est-ce qu'elle est pensĂ©e d'abord pour les rĂ©seaux sociaux ou est-ce que tu pars quand mĂȘme d'une annonce assez classique, mĂȘme si sur fabricon.fr, elles sont assez enrichies, tu en as parlĂ©, il y a de la photo, il y a de la vidĂ©o. Est-ce que c'est le premier format, c'est l'annonce vers laquelle le candidat va se retrouver ou est-ce que c'est le format rĂ©seau sociaux qui prime ?

  • Speaker #0

    On a un aspect qui est important qui est que les gens dĂ©jĂ  ils sont beaucoup sur leur tĂ©lĂ©phone. Donc il faut avoir en tĂȘte que quand on crĂ©e l'offre d'emploi, il faut qu'elle soit lisible facilement sur un tĂ©lĂ©phone, que ce soit donc nous, le site est Ă©videmment construit pour ça, et les annonces sont Ă©videmment construites pour ĂȘtre facilement lisibles sur un smartphone et sur les rĂ©seaux, sur des applications mobiles, etc. Donc oui, dans la façon dont on construit les publicitĂ©s, ce n'est pas des grands encarts qui prennent tout un Ă©cran d'ordinateur parce que ça ne marchera pas sur l'envil. Et les hommes d'emploi, il faut trouver le bon Ă©quilibre entre donner de l'information et sans en mettre trop non plus parce que la personne potentiellement, elle est dans les transports, en train de regarder son tĂ©lĂ©phone entre deux. Elle est sur Facebook, elle est sur Instagram, en train de regarder tout son flux d'informations. Il faut arriver Ă  la gripper et l'envoyer vers une annonce oĂč assez vite, elle se dit tiens, ça a l'air intĂ©ressant. On cherche beaucoup Ă  le faire Ă  la photo, tu l'as dit. on met en avant des choses et tout de suite de plonger la personne dans l'entreprise oui ça si on n'Ă©tait pas sur les rĂ©seaux sociaux on construirait les annonces sans doute un petit peu diffĂ©remment ça oblige Ă  aller peut-ĂȘtre un peu plus Ă  l'essentiel de ce qui va convaincre un candidat c'est important ça,

  • Speaker #1

    aller à l'essentiel c'est quelque chose qu'on oublie un peu souvent d'ailleurs justement pour retenir sur l'annonce en tant que telle, on a parlé photos, on a parlé vidéos, est-ce qu'il y a des éléments clés qui font que les gens restent accrochés est-ce que tu la conçois comme une page de vente réellement ou ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a un cĂŽtĂ© page de vente tout Ă  fait, mais une grande partie de la façon dont on a construit la structure des annonces sur Fabricons, c'est une structure de vente, e-commerce qu'on pourrait avoir un peu en entonnoir, en disant, en gĂ©nĂ©ral, plus prĂ©cis pour convaincre. Mais dĂ©jĂ  mĂȘme sur l'annonce, c'est-Ă -dire sur la publicitĂ© qui apparaĂźt sur Facebook, sur Instagram, on dirait quelque chose de trĂšs Ă©purĂ©, trĂšs simple. On met une photo. On met un texte qui dit l'entreprise XYZ recrute un technicien d'usinage Ă  tel endroit. Mais sous ce cĂŽtĂ© hyper simple, on est sur un ciblage local, donc en fait on dit tout de suite, on parle... Du nom d'une entreprise, qui peut-ĂȘtre est dĂ©jĂ  connue, on parle du nom d'une ville qui est Ă  quelques kilomĂštres de lĂ  oĂč habite la personne, et on donne un mĂ©tier. Et donc, Ă©videmment, notre objectif c'est de trouver la personne qui exerce dĂ©jĂ  ce mĂ©tier, pas trĂšs loin, et qui puisse se dire « ah bah tiens, ça m'intĂ©resse » , ou un mĂ©tier connexe, ou un mĂ©tier proche, qui puisse se dire « bah tiens, ça m'intĂ©resse » . Donc, c'est Ă  la fois trĂšs simple, et en mĂȘme temps c'est assez efficace parce qu'on est potentiellement pied sur ce qu'une personne peut rechercher, et ensuite elle arrive sur la page de l'entreprise. Elle a des photos, elle a les points clĂ©s pour la convaincre de pourquoi cette entreprise, pourquoi cette offre, etc. qui font qu'Ă  la fin, elle peut candidater en quelques clics, assez simplement.

  • Speaker #1

    C'est ton conseil message d'accroche ? LĂ , je rebondis sur ce que tu me disais. L'entreprise, elle recrute, qu'elle poste et oĂč ? Et ça, ça a l'effet voulu d'arrĂȘter ? C'est comme ça qu'on agrippe les gens sur les rĂ©seaux sociaux pour du recrutement ?

  • Speaker #0

    Nous, le premier point, ce qu'on essaie de mettre en avant le plus... Le plus tĂŽt possible, la premiĂšre chose c'est les visuels. En fait, on accroche par le visuel. Donc la premiĂšre chose que la personne voit sur Facebook ou sur Instagram, c'est une photo sur laquelle il y a un petit texte que je vais Ă©voquer. Elle clique et elle arrive sur l'annonce, sur le site de Fabricant. Et lĂ , tout de suite, mĂȘme chose, elle a des photos. Donc elle se projette, elle dit « Ah tiens, ça a l'air sympa » . Elle voit des visages, elle dit « Ah tiens, ça a l'air d'ĂȘtre une Ă©quipe dynamique » . Et ça change tout de suite, il s'attend Ă  tomber sur une annonce classique et pouf, tout d'un coup, en fait, il voit les visages des Ă©quipes. Et lĂ , ça change un petit peu la donne, et souvent aussi des vidĂ©os. Et ensuite, dans la partie plutĂŽt texte, ce qu'on met en avant en premier, c'est pourquoi cette entreprise et pourquoi ce poste est intĂ©ressant. On commence par vendre le poste Ă  la personne, plutĂŽt que de faire ce qu'on retrouve assez classiquement sur pas mal d'offres d'emploi, oĂč on dit on est l'offre XYZ. Et on cherche quelqu'un qui a cinq bras, trois jambes et qui a l'habitude de travailler non-stop. Je caricature un peu, mais on est plus orientĂ© sur quelles sont nos attentes Ă  nous en tant qu'entreprise que quels sont les bons mots pour sĂ©duire le candidat. Évidemment, je caricature parce qu'il y a plein de gens qui font trĂšs bien le travail.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça peut arriver. Je vois de quoi tu parles, effectivement.

  • Speaker #0

    Quand ça ne marche pas, c'est souvent comme ça aussi. Quand ça marche, ils n'ont pas besoin de réseaux sociaux et de fabriquons. Est-ce que ça intervient en complément des job boards classiques ou est-ce que du coup, tu t'en affranchis ?

  • Speaker #1

    Ça intervient complĂštement en complĂ©ment des job boards classiques Ă  deux niveaux. Ça intervient en complĂ©ment parce que, en fait, moi, ce que je dis souvent aux gens avec qui j'Ă©change, c'est que si vous arrivez Ă  recruter avec un job board classique, si vous arrivez Ă  recruter avec le bouche-Ă -oreille, il n'y a pas besoin d'en faire forcĂ©ment beaucoup plus sur les rĂ©seaux sociaux. Il y a parfois des postes simples, ce n'est pas la peine, donc trĂšs bien. Donc ça, c'est un premier volet, c'est que c'est des canaux qui fonctionnent bien pour tout un tas de mĂ©tiers. Par contre quand ça ne suffit pas, effectivement les rĂ©seaux sociaux ça peut ĂȘtre une bonne solution et il faut faire les deux. Et donc effectivement nous nos clients on les accompagne Ă  la fois sur la mise en avant sur les rĂ©seaux sociaux et la multidiffusion sur Indeed, sur France Travail, sur l'APEC qui donne aussi un certain nombre de candidatures. Ce serait dommage en fait de ne pas, au tout dĂ©but on ne le faisait pas, on s'est aperçu qu'on avait des clients qui le faisaient, donc dĂ©jĂ  on s'est dit un c'est dommage parce que... On se retrouve Ă  ressaisir plusieurs fois l'annonce, ça n'a pas tellement de sens. On s'est dit, vous n'embĂȘtez pas, nous on va le faire pour vous, on a tout automatisĂ©, on a quelque chose de propre qui fait que c'est diffusĂ© assez simplement partout. En plus, toutes les candidatures arrivent dans une seule interface de suivi, donc on n'a pas besoin de gĂ©rer les 42 mails qui arrivent de France Travail, d'Indeed, de ceci, de cela. Tout est regroupĂ© Ă  un endroit et ça multiplie un peu les chances. Notre objectif, en fait, c'est de... On a beaucoup parlĂ© rĂ©seaux sociaux, mais finalement, moi je m'en fiche de quel est le... le bon outil, le bon canal. Moi, ce que je veux, c'est donner un maximum de visibilitĂ©, quel que soit le canal de diffusion. Dans les choses qu'on va faire prochainement, c'est proposer aux entreprises d'avoir aussi une petite fiche Ă  imprimer pour l'afficher dans leur entreprise, en disant, tiens, on recrute tel profil. Si vous connaissez quelqu'un, transmettez l'annonce, parce qu'en fait, les salariĂ©s sont aussi des vecteurs de recrutement. Je pense qu'il faut envoyer un mail Ă  tous ces salariĂ©s en disant, tiens, n'oubliez pas, on recrute. Il y a plein de façons. Et donc, nous, on veut fournir tous les outils possibles pour maximiser la visibilitĂ© de l'offre d'emploi.

  • Speaker #0

    En plus, les salariés, s'ils sont bien dans l'entreprise, ce sera de les mettre au courant. Ce sera des bonnes personnes pour convaincre quelqu'un de rejoindre. C'est sûr.

  • Speaker #1

    C'est clair. Moi, je pense que ça fait partie des mille projets que j'ai en tĂȘte. Mais peut-ĂȘtre un jour, comment mieux capitaliser sur le rĂ©seau de l'entreprise. Donc, Ă©videmment, en premier lieu, les salariĂ©s, mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Pour pouvoir leur envoyer un petit message en disant tiens on est en train de recruter, regardez la super offre d'emploi, diffusez ça autour de vous. Donc ça se fait un petit peu avec LinkedIn, souvent les entreprises vont diffuser leur offre mais pas assez donc on essaie de faire en sorte que ce soit le plus simple et de donner tous les outils mais il y a plein plein de bonnes pratiques Ă  mettre en place pour diffuser parfois de façon trĂšs concrĂšte et pragmatique. J'ai un client qui m'a dit j'ai recrutĂ© parce qu'on a mis une petite un petit post-it Ă  l'entrĂ©e en disant tiens on recrute tel profil et il y a quelqu'un qui nous a dit ça tombe bien le premier ambassadeur c'est les salariĂ©s Ă©videmment ça marche,

  • Speaker #0

    est-ce que t'as un temps moyen sur lesquels tes clients vont avoir au moins des réponses et au final recruter est-ce que tu vois une accélération nette du process sur la durée parce que bien évidemment sur ta premiÚre expérience c'était trÚs flagrant mais en moyenne on a Merci.

  • Speaker #1

    Les offres sont diffusĂ©es entre un mois et un mois et demi sur Fabricon. Les candidatures arrivent tout de suite. Il n'y a pas de moment oĂč on a un pic. On peut avoir les premiĂšres candidatures en quelques heures aprĂšs avoir lancĂ© la diffusion. AprĂšs, il y a un sujet de volume. Si tu veux, on va avoir une trentaine de candidatures en moyenne, 30-40 candidatures en un mois, un mois et demi. On va en avoir Ă  peu prĂšs 6 qui vont ĂȘtre jugĂ©s vraiment qualifiĂ©s par l'entreprise. Donc au dĂ©but, quand on a 2-3 candidatures, c'est pas assez. Donc souvent faire tourner pendant un mois, ça permet d'avoir cette trentaine de candidatures, d'avoir un peu le choix, de pouvoir faire quelques entretiens. Il y a ne serait-ce que le temps que les entretiens se fassent. Donc c'est vrai que souvent, un mois, un mois et demi, c'est un bon timing. On peut aller beaucoup plus vite aussi si on veut. On peut dire mettre au budget, on maximise la visibilitĂ©. DĂšs les premiers jours, tout ça est trĂšs adaptable au niveau d'urgence. Un chiffre moyen, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et sur ce mois, mois et demi, qu'est-ce que tu suis comme indicateur et est-ce que ça te sert à t'adapter en live ? Comment tu t'aires ? Comment t'ajustes ?

  • Speaker #1

    Oui, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'indicateur qu'on clĂ©, c'est le recrutement. C'est la seule et unique chose qui nous intĂ©resse, c'est est-ce que l'entreprise va recruter Ă  la fin ou pas, et idĂ©alement, grĂące Ă  Fabricon, mĂȘme si on est ravi qu'on s'y recrute par d'autres canaux, parce que c'est quand mĂȘme ça, l'ambition derriĂšre tout ça, c'est d'aider des entreprises qui sont en difficultĂ© sur leur recrutement, donc tant mieux s'ils recrutent ailleurs. Mais le premier sujet, c'est ça. Et les indicateurs intermĂ©diaires, ça va ĂȘtre la question de la visibilitĂ© des offres, Et deux, est-ce que les candidats, est-ce que les personnes voient l'offre sur les rĂ©seaux sociaux ? Je vous disais tout Ă  l'heure, 30 Ă  50 000 personnes qui vont avoir. LĂ -dessus, on va avoir entre 300 et 500 qui vont cliquer et venir sur l'annonce. Et lĂ -dessus, on va avoir 30 Ă  50 candidatures. Donc on regarde un peu ces diffĂ©rents indicateurs intermĂ©diaires pour dire, tiens, OK, est-ce qu'on a bien les bons taux de clics ? Est-ce que l'annonce est suffisamment sĂ©duisante ? Est-ce que ça convertit suffisamment bien ? Et on va les regarder en fonction des rĂ©seaux sur lesquels on diffuse. Par exemple, il y a quelques jours, on faisait... Une diffusion pour un client, on a diffusĂ© l'offre sur LinkedIn avec des publicitĂ©s sur LinkedIn. Ça a donnĂ© trĂšs trĂšs peu de retours. Donc on a assez vite arrĂȘtĂ© la publicitĂ© LinkedIn et on a fait des publicitĂ©s sur Indeed qui ont trĂšs trĂšs bien marchĂ©. Donc on essaie de jongler aussi sur les canaux en disant, OK, la base c'est Facebook, Instagram, mais en plus on va activer ou pas les publicitĂ©s sur d'autres canaux en fonction des retours que ça donne.

  • Speaker #0

    Ça marche. Je me posais une question aussi. A priori, ce n'est pas ton mĂ©tier, mais est-ce que tu sensibilises tes clients Ă  l'expĂ©rience candidat et peut-ĂȘtre mĂȘme la future expĂ©rience collaborateur pour que les efforts mis en recrutement ne soient pas sapĂ©s parce que finalement, le candidat ne s'y retrouve pas une fois qu'il est dans l'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'est essentiel. Moi, j'interviens un peu au dĂ©but de l'histoire. Mais quand on se questionne, quand on rĂ©dige l'offre d'emploi et qu'on se questionne sur ce qui va plaire Ă  un candidat, il faut Ă©videmment que ce soit des arguments qui sont des vrais arguments. et qui se reflĂštent ensuite dans l'expĂ©rience de la personne au sein de l'entreprise. Et si on se gratte la tĂȘte en se disant « tiens, qu'est-ce qui va plaire Ă  un candidat, je ne sais pas trop » , il faut peut-ĂȘtre se poser la question plus largement de « qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, les gens dans votre entreprise, elles restent dans votre entreprise, qu'est-ce qui leur plaĂźt ? » Et oui, ce n'est que le dĂ©but de l'histoire. Il faut idĂ©alement, tout au long de la chaĂźne, arriver Ă  ce que la mise en visibilitĂ© soit bonne et sĂ©duisante. Il faut que la partie entretien... reflĂšte aussi la mĂȘme chose quoi que ce soit un entretien dans les deux sens il faut que Ă©videmment une fois qu'il est recrutĂ© l'intĂ©gration se passe bien enfin on connaĂźt j'enfonce un peu des portes ouvertes mais on sait trĂšs bien que Ă  diffĂ©rentes Ă©tapes de n'importe quel recrutement et n'importe quelle gestion de l'Ă©quipe il faut ĂȘtre attentif aux besoins du candidat aux besoins du salariĂ© et trouver le bon Ă©quilibre entre quels sont mes objectifs moi en tant qu'entreprise et quelles sont les attentes de quelqu'un qui Il y a un travail au sein de ma structure pour qu'au final, on soit efficaces ensemble.

  • Speaker #0

    On en revient un petit peu Ă  ce que tu disais, s'appuyer sur ses salariĂ©s pour aider Ă  recruter. Pas hĂ©siter Ă  s'appuyer sur ses salariĂ©s pour savoir pourquoi ils sont bien dans la boĂźte et les impliquer tout le long parce que c'est lĂ  que sont les forces vives. En tout cas, merci François, c'Ă©tait super clair. J'espĂšre qu'on va ouvrir quelques chakras avec ça et motiver certains industriels Ă  penser le recrutement diffĂ©remment. J'espĂšre aussi Ă  travailler avec toi parce que faire appel Ă  un expert sur ce genre de sujet, c'est quand mĂȘme beaucoup mieux et beaucoup plus rapide et efficace que de bidouiller dans son coin, je trouve. Pour la suite, je te propose qu'on s'attaque Ă  quelques mythes qui traĂźnent encore trop souvent du cĂŽtĂ© des offres d'emploi industrielles en particulier. Ça se passe dans Mythes ou RĂ©alitĂ©s. Alors, pour chaque mythe, tu me donnes une note de 0 Ă  100. 0, c'est complĂštement faux, c'est un mythe complet. 100, c'est 100% la rĂ©alitĂ©. Et voilĂ , tu peux me dire en une phrase ton ressenti par rapport Ă  ça. T'es prĂȘt ?

  • Speaker #1

    Allons-y, on y va, je suis prĂȘt.

  • Speaker #0

    Le premier mythe, c'est afficher une plage de salaire ou pas de salaire du tout, ça fait fuir sur une offre d'emploi ?

  • Speaker #1

    Moi je dirais, c'est peut-ĂȘtre 70% vrai, c'est-Ă -dire que nous le constat qu'on fait, c'est qu'une belle offre sĂ©duisante avec salaire ou pas salaire, ça marche. La question du salaire peut tout Ă  fait se poser plus tard et encore aujourd'hui, une grande partie des offres, il n'y a pas de salaire dessus. Par contre, tout ce qu'on voit, c'est que c'est quand mĂȘme... On a trĂšs pour les candidats de voir un salaire Ă  condition bien sĂ»r qu'il soit minimum compĂ©titif. Et de toute façon, l'annĂ©e prochaine, il faudra que toutes les offres d'emploi indiquent un salaire. Donc le sujet va ĂȘtre vite rĂ©glĂ©, mĂȘme si ça crĂ©e quelques difficultĂ©s pour la nĂ©gociation salariale aprĂšs. Mais oui, c'est plutĂŽt recommandĂ©, mais ce n'est pas non plus un point bloquant.

  • Speaker #0

    Oui, je te rejoins sur une annonce qui est sympa, ça donne envie. Mais c'est vrai que sur une annonce qui est dĂ©jĂ  moyenne, de se dire en plus je ne sais pas combien je vais gagner. Ça donne toujours un petit peu la peur de dire, s'ils ne veulent pas le mettre, c'est que le salaire fait peur et qu'il n'est pas bon.

  • Speaker #1

    Ça peut ĂȘtre un bon argument quand on veut recruter quelqu'un qu'on a du mal Ă  recruter, de le payer correctement et de le faire savoir.

  • Speaker #0

    Voilà, au hasard. DeuxiÚme mythe, il ne faut pas parler des contraintes. Type 3-8, pénibilité.

  • Speaker #1

    Ça pour moi, c'est un mythe total, je dirais 0 sur 100. Moi je pense qu'il faut parler des contraintes. C'est pas Ă  la fin de la fin, si on veut que quelqu'un s'en aille de notre entreprise une fois qu'il aura commencĂ© le job, c'est parce qu'on n'aura pas parlĂ© des contraintes. Donc il faut le dire, moi je pense que la prioritĂ© c'est, il faut d'abord mettre en avant tout ce qui est bien, comme dans n'importe quel exercice de conviction, il faut dire Ă  quel point on est une belle entreprise, et Ă  quel point il y a plein de belles choses Ă  faire ensemble, mais il faut aussi ĂȘtre honnĂȘte sur, si on fait les 3 vides, c'est les 3 vides, on va pas le cacher, s'il y a une partie du travail qui est un peu pĂ©nible, il vaut mieux avoir une idĂ©e que c'est pĂ©nible tout de suite Il y a plein de gens qui sont prĂȘts Ă  faire des travaux pĂ©nibles et qui sont, encore une fois, on a par ailleurs une bonne ambiance de travail, un salaire correct, peut-ĂȘtre des projets innovants, etc. Il y a plein de façons de compenser d'Ă©ventuelles contraintes. On ne doit pas avoir honte de parler de ces contraintes et il faut les compenser juste par des choses sympas en plus.

  • Speaker #0

    Ça marche. Je pense en particulier aux 3-8. Tout le monde n'est pas contre les 3-8. Il y en a qui sont ravis de pouvoir organiser leur journĂ©e, d'avoir un aprĂšs-midi libre et de s'organiser en tant que tel. c'est pas forcĂ©ment une...

  • Speaker #1

    C'est comme dans n'importe quel exercice de sĂ©duction, il faut faire avec les atouts qu'on a, et on ne peut pas les masquer trĂšs trĂšs longtemps, donc il vaut mieux ĂȘtre clair.

  • Speaker #0

    Ça marche. Mythe numĂ©ro 3, le travail Ă  l'usine ça n'attire pas ou ça n'attire plus, et on ne peut rien y faire.

  • Speaker #1

    Ça pour moi c'est un mythe complet, c'est le constat que je fais Ă  chaque fois, pour moi le sujet c'est pas que l'industrie n'attire pas. Le sujet c'est que l'industrie ne communique pas et que les gens ne sont pas au courant qu'il y a des offres autour d'eux. Moi j'en reviens toujours Ă  ça, quand on communique on trouve des candidats. J'ai des milliers de candidats dans ma base, donc il y a des milliers de gens qui sont intĂ©ressĂ©s par l'industrie et je ne trouve absolument pas cette difficultĂ©-lĂ . VoilĂ , c'est des gens qui cherchent des boulots, surtout que l'industrie c'est quand mĂȘme devenu quelque chose de... aussi souvent des belles boĂźtes, des machines de pointe, enfin... Ce n'est plus du tout l'image Ă  l'ancienne qu'on avait. Donc non, non, l'industrie, si elle communiquait peut-ĂȘtre un peu plus, je suis sĂ»r que l'industrie attirerait sans aucune difficultĂ©. En tout cas, quand on communique, pour le dire de façon plus positive, quand on communique, ça marche, l'industrie attire, il n'y a pas aucun problĂšme lĂ -dessus. J'en suis convaincu.

  • Speaker #0

    Sans l'influencier qui parle, en tout cas.

  • Speaker #1

    Un petit peu aussi, j'engage aussi pour ça. Donc forcĂ©ment, c'est... C'est un intĂ©ressant sujet parce que le discours ambiance, on n'arrive pas, on n'arrive pas. Il y a plein de choses qui sont bien, il y a plein de choses qui marchent. L'industrie, je trouve qu'on est dans une image extrĂȘmement caricaturale. Quand on parle de fusĂ©e, ça fait rĂȘver. Quand on parle d'agent, ça fait rĂȘver. Quand on parle de voiture, ça fait rĂȘver. C'est ça l'industrie. Donc en fait, quand je vais chez mes clients, je vois ce qu'ils font. À chaque fois, je suis comme un gosse, je trouve ça. hyper bien, hyper intĂ©ressant. En fait, j'ai du mal Ă  comprendre que c'est une prophĂ©tie autorĂ©alisatrice Ă  force de dire que dans les industries, il y en a marre. Parlons du positif. C'est comme dans tous les conseils de communication. Il ne faut pas de discours nĂ©gatifs. Parlons de tout ce qui est bien. Si tout le monde dit tout le temps que c'est super, ça va infuser. Il n'y a pas de problĂšme.

  • Speaker #0

    Je vois que tu prĂȘches une convaincure. C'est bien de le rĂ©pĂ©ter, c'est sĂ»r.

  • Speaker #1

    C'est ça, je le redis.

  • Speaker #0

    Mythe numéro 4, le tout c'est que le candidat arrive, aprÚs c'est gagné, plus besoin de faire d'efforts. Celui-là, on en a déjà un peu parlé, donc je pense que je me doute de la réponse.

  • Speaker #1

    Si tu veux, moi, sur ce sujet-lĂ , je dirais presque 50-50. Parce qu'il y a un gros sujet qui est d'arriver Ă  effectivement faire venir le candidat. Souvent, on me dit, est-ce que vous avez des systĂšmes pour filtrer, pour trier, pour qualifier les candidats, etc. Parce que ça, c'est le sujet quand on a plĂ©thore de bons candidats et qu'on veut les trier. quand en fait on cherche quelqu'un de difficile Ă  trouver Si la personne a cliquĂ© sur l'annonce, elle est arrivĂ©e sur la page de prĂ©sentation, elle a candidatĂ©, elle a mis son CV, il y a dĂ©jĂ  une grosse partie du chemin qui est fait parce qu'on a les coordonnĂ©es d'une personne qui est potentiellement intĂ©ressante. Donc c'est en ça oĂč je dis que c'est quand mĂȘme un vrai sujet, il faut trouver le candidat, il faut qu'il arrive. AprĂšs Ă©videmment, ça ne s'arrĂȘte pas lĂ , il y a toute la suite, il faut le convaincre pendant l'entretien, il faut le convaincre pendant les premiers mois de travail. L'alchimie entre un candidat et une entreprise, ce n'est pas quelque chose de facile Ă  faire. J'ai Ă©normĂ©ment de patrons qui me disent qu'on recrute des gens et que ce n'est pas facile de les retenir. Le travail, il est tout au long de la vie. Ce n'est jamais gagnĂ©. C'est comme en amour. Il faut toujours continuer Ă  donner des preuves d'amour.

  • Speaker #0

    Un travail de longue haleine, oui. Ça marche. CinquiĂšme et dernier mythe. Une annonce sur Instagram, ça dĂ©crĂ©dibilise mon entreprise.

  • Speaker #1

    Je ne peux pas dire que c'est vrai. Je ne peux pas laisser passer ça. Non, Ă©videmment, j'avais forcĂ©ment un point de vue qui est complĂštement opposĂ© Ă  ça. DĂ©jĂ , d'une part, parce que les gens qui sont sur Instagram, sur Facebook, sur LinkedIn, etc., c'est qu'a priori, ils y trouvent leur compte et qu'ils y sont parce qu'ils trouvent ça bien. Donc, mettre une annonce Ă  un endroit oĂč les gens sont, Instagram, c'est les petites annonces de notre gĂ©nĂ©ration. Donc, en fait, ce n'est pas juste vivre avec son temps, mettre l'information de son recrutement Ă  l'endroit oĂč sont les gens aujourd'hui. Et ils sont sur les rĂ©seaux sociaux. Je n'ai pas plus de questions. Moi, il serait ailleurs, j'allais mettre des annonces ailleurs. Mais il s'avĂšre qu'aujourd'hui, la meilleure façon de toucher les gens, c'est d'aller sur ces rĂ©seaux-lĂ . Et au contraire, c'est Ă  mon sens plutĂŽt une preuve de dynamisme et de modernitĂ© de mettre des jolies photos, des vidĂ©os sympas. Il y a plein de gens qui font des trĂšs belles photos, qui peuvent faire parfois des vidĂ©os sympas d'une entreprise et mettre ça en avant sur les rĂ©seaux, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est sĂ»r. c'est vrai qu'il ne faut pas oublier que les pros sont avant tout des gens, des persos qui ont une vie et que d'aller lĂ  oĂč ils sont, c'est aussi s'intĂ©resser Ă  eux quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, bien sĂ»r, bien sĂ»r. Et puis en plus, on parle de salariĂ©s. On n'est pas en train de chercher Ă  vendre un produit Ă  une entreprise, Ă  un grand patron du Cap 40. On est en train d'essayer de convaincre des salariĂ©s de rejoindre une entreprise. On est tous sur les rĂ©seaux sociaux. Je pense qu'il ne faut pas se faire donner au cerveau. Ça fonctionne, donc ne nous faisons pas trop de questions, testons un minimum et voyons que ça marche.

  • Speaker #0

    On va retenir ça, ça fonctionne. D'ailleurs, pour la prochaine section, j'aimerais qu'on mette un coup d'accĂ©lĂ©rateur et que justement tu nous donnes tes trois grands conseils pour les industriels dĂ©sespĂ©rĂ©s, pour les aider dans leurs problĂ©matiques de recrutement et pour qu'Ă  la fin, ça fonctionne. Ça se passe dans la sĂ©quence cheat code. Alors, ce serait quoi tes trois astuces pour rĂ©diger une bonne offre, qui convertit, on la met oĂč, on en fait quoi ? Enfin, trĂšs rapidement, les trois points Ă  retenir.

  • Speaker #1

    Pour moi, le premier point clĂ©, c'est humaniser, montrer l'entreprise, mettre le visage des Ă©quipes, mettre les photos de l'entreprise, montrer ce que c'est vraiment, qu'en un coup d'Ɠil, on se dise, tiens, OK, je passe du nom d'une entreprise que je ne connais pas Ă  tout de suite un environnement de travail et des collĂšgues. Et ça, pour moi, c'est essentiel et ça fait une diffĂ©rence folle pour arriver Ă  accrocher les gens et convertir. Et aprĂšs, on en a dĂ©jĂ  parlĂ©, c'est mettre en avant les points forts du poste. Pourquoi est-ce que ce poste est sympa ? Pourquoi est-ce que les salariĂ©s aujourd'hui dans votre entreprise sont contents de travailler dans votre entreprise ? Ça peut ĂȘtre des choses trĂšs simples, mais ça fait du bien de leur dire. C'est que c'est une bonne ambiance, on est une petite Ă©quipe Ă  taille humaine, on est hyper innovant, on est basĂ© dans un endroit qui est hyper sympa, on a des nouveaux locaux. enfin Il y a plein de façons de juste dire ce qui est bien et ça paraĂźt souvent tellement simple qu'on oublie de le dire. Donc parfois, il suffit de demander peut-ĂȘtre Ă  un salariĂ© ou Ă  quelqu'un d'extĂ©rieur de l'entreprise pourquoi mon entreprise allait bien. Et ça permet de souvent faire la diffĂ©rence. Des petites choses simples, mais qu'on oublie de faire.

  • Speaker #0

    TrĂšs bien. Donc on humanise, on appuie sur les points forts, on met en avance la diffĂ©renciation. TrĂšs bien, on va retenir tout ça. Maintenant, je vais te laisser de l'espace pour que tu puisses la raconter un peu. C'est le moment que j'appelle fiertĂ© du patron, oĂč tu peux nous raconter ? ta belle histoire, ce qui fait que les clients qui ont un super rĂ©sultat par rapport Ă  ta mĂ©thode. Je te laisse exprimer, c'est le moment de la fiertĂ© du patron.

  • Speaker #1

    Merci. C'est pas mal de se passer un petit peu de pommade. Il faut, si on ne le fait pas, il n'y a personne qui le fera pour nous. Non, c'est vrai. On devrait faire tout ça, tous les dirigeants d'entreprise. Toutes les personnes qui portent un peu des projets, de le référencer, ça fait souvent, ça fait du bien.

  • Speaker #0

    Propose-leur de passer chez moi, ils ont un espace pour ça.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Un petit podcast pour se remonter le moral dans les moments difficiles. Non, moi, ce qui me fait un peu me lever le matin, et je me souviens déjà, le tout premier recrutement que j'ai fait, je me suis dit, mais c'est génial, en fait. Je commençais avec une idée, avec des premiers... C'est tout ce que je fais, évidemment assez digital, donc il y a un petit cÎté parfois un peu frustrant, on fait des annonces sur les réseaux sociaux, puis en fait à la fin ça se concrétise et on apprend qu'il y a une premiÚre personne qui a été recrutée à tel endroit, qui a changé de vie grùce à ce qu'on a mis en place. Donc ça c'est vraiment des choses qui moi, à chaque fois que je vois des recrutements et qu'on me dit « tiens, on a recruté telle personne » , je me dis « waouh, c'est cool, ça fait vraiment plaisir » . Et l'autre point qui m'a pas mal touché, c'est un jour j'ai un client qui est une entreprise qui fabrique des moules, pour la parfumerie, la pharmacie, pour fabriquer les flacons. Et il avait beaucoup, beaucoup de mal à recruter. Et on a réussi à lui trouver quelques profils intéressants. Et il m'a dit, mais en fait, François, c'est dommage qu'on ne vous ait pas rencontré plus tÎt. Parce que notre boßte, elle est au bord du dépÎt de bilan. Parce qu'on n'arrive pas à recruter. Parce qu'on n'a pas de salariés pour produire. Donc, on est obligé de refuser des commandes. Et ça, ça m'a beaucoup touché parce que je me suis dit, en fait, je ne suis pas juste en train d'essayer de créer une petite entreprise pour me faire plaisir et faire des choses qui me... Ce qui me plaßt, je suis en train aussi d'aider des candidats et des entreprises à survivre et à trouver les bons candidats et à produire. On parle beaucoup de Made in France, on parle beaucoup de... Il y a énormément d'obstacles pour bien faire des beaux produits en France et arriver à trouver les bons candidats, c'en est un. C'est vrai que ça m'a un peu changé ma perspective, de me dire « Waouh, en fait, j'apporte ma petite pierre à l'édifice, c'est trÚs concret, trÚs pragmatique, c'est pas la fin, on est une entreprise qui peut. » recruter une personne qui va pouvoir produire des choses toute l'année. Donc à chaque recrutement, j'ai cette petite idée que, tiens, d'une part, il y a une rencontre qui s'est faite et ça va permettre de fabriquer plein de belles choses qu'on aura ensuite autour de nous, dans nos voitures, nos avions, nos centrales nucléaires, et j'en passe.

  • Speaker #0

    Tu travailles dans le service, mais t'es vraiment au plus prÚs des problématiques de l'industrie et tu contribues réellement à une industrie pérenne en France pour demain. C'est un trÚs bel exemple, je pense que Si ça peut éveiller un petit peu les consciences, se dire ne pas attendre qu'il soit trop tard pour mettre un gros coup d'accélérateur sur le recrutement et ne pas se retrouver dans cette situation, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En plus, c'est des choses qui se font. L'image d'une entreprise, ça se construit un peu dans la durée. AprÚs, je dis ça trÚs humblement aussi parce que c'est évidemment un tout petit bout de l'édifice de la construction d'entreprises industrielles. En tout cas, pour moi, ça me suffit pour me lever le matin et me dire tiens, c'est cool, je travaille sur quelque chose qui a du sens.

  • Speaker #0

    De toute façon, l'industrie, personnellement, je la vois comme un sport d'Ă©quipe oĂč on a un peu tous notre place. C'est pareil, je travaille pas, j'ai pas les mains dans le cambouis et je suis pas sur les lignes de production. À mon Ă©chelle, j'essaye au maximum de contribuer Ă  ce que les entreprises de demain, elles continuent. Que les entreprises d'aujourd'hui restent lĂ  demain, plutĂŽt. C'est lĂ -dessus qu'on se bat au quotidien. On s'approche de la fin. Je te propose une section ultra rapide avant de passer aux questions signatures oĂč je vais te donner juste une petite phrase, tu rĂ©ponds par oui ou par non, ou en quelques mots maximum quand c'est une question ouverte, pour qu'on finisse sur une note un peu rapide, des choses essentielles Ă  retenir. Ça se passe dans le grill. Alors François, c'est quoi le dĂ©lai max pour rĂ©pondre Ă  un candidat ?

  • Speaker #1

    48 heures, pour un premier retour.

  • Speaker #0

    Le truc qu'on trouve souvent dans les annonces et qui ne sert Ă  rien.

  • Speaker #1

    On est une entreprise experte de l'usinage depuis 1932. Je ne sais pas si c'est bien ou pas.

  • Speaker #0

    Le truc qu'on oublie dans les annonces et qui fait la différence ?

  • Speaker #1

    Les équipes, montrer les équipes, montrer les visages des gens, montrer qui on est.

  • Speaker #0

    L'argument ultime à « j'ai besoin d'une personne, je ne vais pas dépenser des fortunes pour une pauvre annonce » .

  • Speaker #1

    À combien ça coĂ»te de ne pas avoir cette personne ? Une machine qui ne tourne pas, pas de commande.

  • Speaker #0

    L'argument ultime à « je ne suis pas là pour plaire, je suis là pour bosser, moi » .

  • Speaker #1

    Le problĂšme, c'est qu'avant de pouvoir recruter, avant d'ĂȘtre en couple, il faut se rencontrer. Et pour se rencontrer, il faut se plaire. Donc, on est obligĂ© de plaire.

  • Speaker #0

    Parfait, tu t'es parfaitement plié à l'exercice, ça va trÚs bien. On s'approche de la fin. Je vais te poser mes quelques questions signatures avant de conclure cet épisode. Si tu étais ministre de l'Industrie, quelle serait ta premiÚre mesure ?

  • Speaker #1

    Ma premiÚre mesure, étant convaincu de ce que je fais, c'est de demander à France Travail de faire de la com sur les offres d'emploi. De ne pas, encore une fois, attendre que les candidats viennent. On peut mettre en avant des super photos, mettre en avant des super vidéos et communiquer sur les réseaux, sur toutes les offres d'emploi qui existent. Et ça marche. faisons-le à l'échelle.

  • Speaker #0

    Un France Travail plus proactif qu'en attente que les demandeurs d'emploi fassent le taf.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ton pire souvenir du numérique, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai toujours en tĂȘte ce que me disait mon pĂšre quand j'Ă©tais ado et qu'il y avait un peu les premiers tĂ©lĂ©phones portables qui arrivaient. Il parlait d'une laisse Ă©lectronique. Et je trouve que finalement, le gros travers du numĂ©rique, c'est que parfois, on se laisse un peu enchaĂźner. À son smartphone, il n'y a rien qui m'Ă©nerve plus que de voir des gens dans le mĂ©tro, dans les transports, tous la tĂȘte baissĂ©e sur leur tĂ©lĂ©phone, il n'y a plus aucune interaction, voire encore pire, les gens avec qui on est en train de discuter et qui rĂ©pondent Ă  un message WhatsApp pendant qu'on est en train de parler, comme si la personne Ă  l'autre bout du fil Ă©tait plus importante que la personne dans la salle. Ça, je trouve que le numĂ©rique a Ă©videmment plein d'avantages, mais il faut savoir s'en prĂ©venir aussi.

  • Speaker #0

    Ça marche. Le conseil que tu te donnerais Ă  toi la veille de l'idĂ©e Fabricon.fr ?

  • Speaker #1

    Alors... AprĂšs coup, je me dirais que ça marche, que recruter par les rĂ©seaux sociaux, ça marche. Je pense que j'ai passĂ© pas mal de nuits Ă  ne pas trĂšs bien dormir au dĂ©but, parce que ce n'est pas parce que ça marchait une fois que ça marchera des dizaines de fois. J'ai essayĂ© de trouver la bonne façon de faire. Si j'avais su dĂšs le dĂ©but que c'Ă©tait un canal qui fonctionnait, ça m'aurait Ă©vitĂ© pas mal de difficultĂ©s, de tĂątonnements pour arriver lĂ  oĂč j'en suis maintenant.

  • Speaker #0

    Donc ouais, tu te dirais, demain tu vas avoir une idée ? tiens là bien, ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la bonne. C'est toujours un peu ce qu'on cherche quand on crĂ©e une entreprise. Est-ce qu'il faut continuer Ă  persĂ©vĂ©rer au risque d'aller dans le mur et d'avoir passĂ© beaucoup d'Ă©nergie lĂ -dessus ? Ou est-ce que quand on sait aprĂšs coup que ça fonctionne, je voudrais bien aimer le savoir un peu plus tĂŽt, parce que c'est quand mĂȘme un peu nouveau comme façon de faire.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est ce qu'on aurait tous voulu savoir.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi oser l'efficacité ?

  • Speaker #1

    On en a un petit peu parlĂ© tout Ă  l'heure, moi je pense que c'est ĂȘtre efficace, c'est ĂȘtre plus ciblĂ©, c'est faire moins mais faire mieux. On parlait du digital, ça veut dire aussi rĂ©duire les sollicitations, couper les notifications, automatiser ce qu'on peut. Pour se concentrer sur l'essentiel, on a la chance d'avoir Ă©normĂ©ment d'outils Ă  disposition. Et moi je me sers de tout ce qu'on peut utiliser, je pense Ă©videmment Ă  l'IA, pour simplifier, optimiser, aller au plus... juste et Ă  l'essentiel de ce qui est important pour convaincre les candidats et convaincre toutes les personnes impliquĂ©es de rejoindre une entreprise. Et ça, c'est... Plus on en met, plus c'est compliquĂ© d'arriver au rĂ©sultat. Moins on en met, plus on est focus sur ce qu'on veut faire. C'est pour ça aussi que je m'adresse Ă  l'industrie et au PME industriel et pas Ă  toutes les entreprises du monde qui font tout. Plus on est centrĂ©, plus on est efficace, je pense.

  • Speaker #0

    Ça marche. On arrive Ă  la fin maintenant, vraiment. OĂč est-ce qu'on te suit ?

  • Speaker #1

    On me suit sur LinkedIn, on peut me contacter par mail aussi pour ceux qui veulent, françois.gly.fabriquons.fr ou contact.fabriquons.fr pour faire plus simple. Et puis aprÚs, de maniÚre générale, il y a plein de choses qui se passent sur le site Fabriquons, donc ceux qui veulent en savoir plus, il y a une rubrique qui présente tout ça trÚs bien. Et d'ailleurs, soit dit en passant, depuis quelques jours, quelques semaines, on propose à tous les industriels de pouvoir s'inscrire gratuitement sur notre annuaire d'industriel, il y a 1600 entreprises, et d'avoir cette vitrine pour recruter, et aussi pour trouver du business, parce que 50% de notre trafic, c'est du business. Donc, ceux qui veulent aussi faire un premier petit pas, tout ça est ouvert à tous sur le site de Fabricant.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, j'avais vu passer un de tes posts oĂč tu disais que tu Ă©tais extrĂȘmement bien rĂ©fĂ©rencĂ© par l'IA en termes de recherche. Donc, c'est un argument. En plus, je pense, pour se faire rĂ©fĂ©rencer chez toi, c'est qu'on te trouve quand mĂȘme.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça, tout à fait. En fait, pour la petite histoire, le tout début de Fabriquons, c'était plutÎt un manuel d'entreprise. Et donc, effectivement, aujourd'hui, vous cherchez une entreprise de tollerie, une entreprise de chaudronnerie. On est tombé, évidemment, sur Google, trÚs vite sur Fabriquons. Et j'ai découvert, il n'y a pas trÚs longtemps, que ça marchait aussi sur ChatGPT ou d'autres qui font... Donc Fabricant fait partie des sources.

  • Speaker #0

    Je te le confirme parce que j'ai lancé une recherche approfondie sur une de mes précédentes invitées, qui était Manon Cuyera d'ailleurs, présidente de CentraMétho, que je mettrai le lien de l'épisode en description également. Et les infos qui sont référencées sur Fabriquons.fr ressortent dans la recherche.

  • Speaker #1

    Oui, ça ne m'Ă©tonne pas. J'aurais pu citer ça comme fiertĂ©. Être intĂ©grĂ© dans le chat de GPT, c'est pas mal, non ?

  • Speaker #0

    Non, mais aujourd'hui, si c'est un nouveau moteur de recherche, c'est important d'y ĂȘtre. Donc, on le dit. Et puis, on peut en modifier. Ça l'est,

  • Speaker #1

    c'est clair. On a un peu de trafic qui vient de lĂ -bas.

  • Speaker #0

    En tout cas, je mets en description aussi ton LinkedIn, le site Internet et l'adresse mail Ă  laquelle on peut te contacter pour tous les gens qui voudraient aller plus loin et travailler avec toi et mettre un gros coup de boost sur leur recrutement. Quel dernier conseil actionnable tu peux donner Ă  n'importe quel industriel qui veut recruter demain ? Un conseil qu'il pourrait appliquer demain, pardon, je m'en mĂȘle.

  • Speaker #1

    Le conseil qu'il peut appliquer demain, c'est d'arrĂȘter d'attendre que les candidats aillent sur le site d'emploi, en tout cas quand ça ne marche pas, et c'est d'aller les chercher lĂ  oĂč ils sont, sur les rĂ©seaux sociaux. Tu parlais de Manon tout Ă  l'heure, qui fait ça extrĂȘmement bien, il y a plein de façons de le faire. Ceux qui le font, ça marche, ça donne des super rĂ©sultats. Je pense qu'elle doit le confirmer. Il y a plein d'autres industriels qui le font trĂšs bien. Donc, aller lĂ  oĂč ils sont, sur les rĂ©seaux, prendre la parole, prendre un peu d'espace, montrer l'industrie. Et peut-ĂȘtre si j'avais un deuxiĂšme conseil qu'on a dĂ©jĂ  pas mal Ă©voquĂ©, mais c'est finalement le meilleur argument pour recruter, c'est son Ă©quipe. Il faut la mettre en avant, montrer les gens, dire qui on est. Et souvent, c'est trĂšs sĂ©duisant, beaucoup plus qu'on ne le croit.

  • Speaker #0

    Super. En tout cas, merci François pour tes partages. Je suis ravie de t'avoir eu avec nous.

  • Speaker #1

    Merci pour ton accueil. C'était hyper intéressant et ravi d'avoir pu partager sur tout ce qui me fait me lever le matin. Je suis trÚs content. Merci.

  • Speaker #0

    En tout cas, on le ressent que ça te fait te lever le matin et que c'est quelque chose qui t'anime. Donc ça, c'est trÚs chouette.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Donc Ă  toi qui nous Ă©coutes, je vais te laisser lĂ -dessus. Un recrutement efficace, c'est un recrutement qui ne dure pas indĂ©finiment. Un peu comme un appartement, une annonce qui traĂźne trop longtemps, on peut sentir qu'il y a un loup. Alors, on met ses efforts au bon endroit. On se retrouve la semaine prochaine. Et d'ici lĂ , n'oublie pas d'oser l'efficacitĂ©. Merci pour ton Ă©coute. Tu veux du concret dans ta boĂźte mail ? Abonne-toi Ă  Oser l'efficacitĂ©, la news. Chaque semaine, tu reçois la synthĂšse des Ă©pisodes, les outils essentiels et un mini plan d'action pour te mettre en mouvement. Rendez-vous sur digetic.fr slash news, N-E-W-S. Le lien est dans la description. À trĂšs vite.

Chapters

  • Teaser

    00:00

  • Bienvenue dans Oser l'EfficacitĂ©

    00:39

  • I need a hero - François Galy

    01:10

  • Le problĂšme

    09:31

  • La mĂ©thode

    13:38

  • Mythe ou RĂ©alitĂ©

    30:34

  • Cheat Code - Les 3 astuces

    39:00

  • La fiertĂ© du patron - Un exemple rĂ©el qui finit bien

    40:37

  • Le Grill

    44:22

  • Questions signature

    45:43

  • Comment suivre et contacter Fabriquons

    49:01

  • Le dernier conseil pour passer Ă  l'action

    51:14

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Description

Le Lab' - Recrutement industriel efficace : stop aux postes vacants


📌 Dans cet Ă©pisode, dĂ©couvre :

  • Comment bĂątir un recrutement industriel efficace en partant du terrain

  • Pourquoi une offre d’embauche doit se lire comme une mini page de vente

  • Les mĂ©triques qui comptent

  • L’expĂ©rience candidat de bout en bout

  • Le cadre “Moneyball” appliquĂ© au recrutement

  • Le vrai coĂ»t de l’inaction

  • 3 “cheat codes” pour un recrutement industriel efficace : humaniser (montrer les Ă©quipes), mettre en avant les points forts, diffĂ©rencier l’annonce en quelques secondes.


🎯 À Ă©couter si :

  • Tu diriges une PME/ETI industrielle et tu veux un recrutement industriel efficace qui dĂ©livre vite

  • Tu gĂšres des postes en tension et tu veux toucher des candidats qui ne lisent pas les job boards

  • Tu veux passer d’un process subit Ă  une expĂ©rience candidat maĂźtrisĂ©e

  • Tu veux professionnaliser tes annonces, mesurer le tunnel et piloter par la donnĂ©e

  • Tu veux arrĂȘter de “poster et prier” et aller vers les candidats lĂ  oĂč ils sont


👉 DĂ©couvre plus ici :


📣 Passe à l’action :

  1. Réécris ton annonce comme une mini landing page avec 1 photo Ă©quipe + 3 raisons de venir + 1 encadrĂ© “À savoir”

  2. Lance une campagne gĂ©olocalisĂ©e (30–50 km) pendant 30 jours sur Facebook/Instagram, et mesure chaque Ă©tape

  3. Mets en place la rĂšgle “rĂ©ponse sous 48 h” pour chaque candidat — c’est le cƓur d’une expĂ©rience candidat digne de ce nom


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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On a lancĂ© ça un jeudi. Le lundi je reviens au boulot, il avait dix candidats. Il m'a dit, il y en a six, c'est des bons candidats. On met beaucoup plus d'efforts pour vendre un iPhone que pour vendre une offre d'emploi. Nous c'est vrai que souvent on cible une zone qui est de trentaine de kilomĂštres, ça peut ĂȘtre 40, ça peut ĂȘtre 50. Pendant un mois, on va toucher entre 30 et 50 mille personnes qui vont voir l'offre d'emploi. Si on est sur des mĂ©tiers plus opĂ©rationnels, ça ne sert Ă  rien d'aller donner de la visibilitĂ© sur LinkedIn, ça ne marche pas. À combien ça coĂ»te de ne pas avoir cette personne ? Une machine qui ne tourne pas, pas de commande, ça coĂ»te cher. Ce n'est pas qu'il y a un manque de candidats. Évidemment, parfois, il y a un manque de candidats, mais c'est surtout et d'abord que les gens ne sont pas au courant.

  • Speaker #1

    Robotisation, digitalisation, IA, Industrie 4.0 ou 5.0, ça donne le vertige, l'offre dĂ©borde. Tu ne sais plus oĂč regarder. La vĂ©ritĂ©, ton besoin n'est pas clarifiĂ©. Je suis Perrine ThiĂ©baut, fondatrice de Digetik. Avec mes audits de processus, on cartographie l'existant. On dĂ©finit la cible et on lance un plan d'action pour digitaliser efficacement, sans copier le voisin, en partant de tes vrais besoins. Ici, je partage mĂ©thode, outils et retour terrain pour te faire passer au niveau supĂ©rieur. Alors, prĂȘt Ă  oser l'efficacitĂ© ? Aujourd'hui, on insĂšre une couche d'efficacitĂ© et de digital dans nos processus de recrutement industriel. Pour ça, j'ai l'honneur d'accueillir François Galy, fondateur de Fabriquons.fr, qui nous partage sa mĂ©thode pour recruter bien plus vite sur les postes en souffrance Merci. Tout ça Ă  quelques kilomĂštres de chez soi. Un mot d'ordre, trouver les bonnes personnes et surtout leur donner envie de rester. Je ne t'en dis pas plus, le mieux c'est de laisser François s'exprimer. François, je te souhaite la bienvenue, je suis ravi de te recevoir dans Oser l'EfficacitĂ©.

  • Speaker #0

    Merci pour ton accueil, je suis trĂšs content d'ĂȘtre lĂ  et trĂšs content de pouvoir partager et parler de ce beau sujet de recrutement.

  • Speaker #1

    Super, je te propose qu'on commence tout de suite par ton histoire, ce qui fait de toi un super héros de l'industrie. Et on commence par la section I need a hero. Alors déjà François, comment est-ce que tu es tombé dans l'industrie ? Est-ce que c'est un super pouvoir inné ou acquis ?

  • Speaker #0

    C'est peut-ĂȘtre un peu des deux. Moi j'ai fait des Ă©tudes d'ingĂ©nieur arts et mĂ©tiers, donc j'ai baignĂ© assez tĂŽt dans ces sujets d'industrie et de tout l'univers de la fabrication. AprĂšs j'ai dĂ©rivĂ©, parce que j'ai fait 10 ans de marketing digital chez Orange. donc on n'est plus tout Ă  fait dans l'industrie ou en tout cas parce qu'on imagine traditionnellement quand on parle de l'industrie mais finalement la petite graine de l'industrie Ă©tait toujours prĂ©sente parce qu'aprĂšs j'ai montĂ© ma boĂźte en 2022 et j'ai commencĂ© par accompagner des entreprises industrielles notamment sur le marketing digital, le rĂ©fĂ©rencement etc et de fil en aiguille on est arrivĂ© Ă  Fabricon donc sans doute une petite part de dĂźner parce que j'ai toujours eu un goĂ»t pour la construction de tout et n'importe quoi je pense que c'est de famille Merci. et pas mal d'acquis aussi au fil de mes expĂ©riences.

  • Speaker #1

    Question qui me vient comme ça, mais quand tu passes d'une formation plutÎt orientée industrie à Orange, le savoir-faire industriel, ça t'a servi chez Orange dans le marketing ?

  • Speaker #0

    En tout cas, le savoir-faire, la logique d'ingĂ©nieur m'a beaucoup servi. Je trouve qu'il y a beaucoup de valeur quand on est dans un univers et qu'on a une formation qui n'est pas forcĂ©ment la formation de base de cet univers. Donc, faire du marketing en Ă©tant ingĂ©nieur, je trouve assez... puissant, ça apporte une logique trĂšs orientĂ©e sur la donnĂ©e, sur une façon de raisonner assez importante, et le cĂŽtĂ© ingĂ©nierie industrielle, il est toujours intĂ©ressant parce qu'il permet de comprendre un peu comment se font les choses. Un rĂ©seau tĂ©lĂ©com, on parle souvent des tĂ©lĂ©coms comme si c'Ă©tait du sans fil, mais quand on connecte son tĂ©lĂ©phone Ă  internet, il est sans fil pendant quelques mĂštres, aprĂšs il y a un fil qui traverse l'Atlantique. Et on oublie parfois qu'en fait tout ça c'est du BTP, il faut creuser des tranchĂ©es. partout en France. Et donc oui, le fait d'ĂȘtre ingĂ©nieur Ă  l'un des mĂ©tiers, ça peut aider Ă  comprendre un peu ce qui se passe au-delĂ  de la vision digitale qu'on peut avoir traditionnellement.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis, ça me fait penser un petit peu à toutes les discussions sur le cloud en ce moment. Il ne faut pas oublier que le cloud, c'est mettre ses données sur l'ordinateur de quelqu'un d'autre, mais ça reste un ordinateur quelque part. Exactement,

  • Speaker #0

    qui consomme de l'énergie, qui apprend beaucoup d'énergie.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Du coup, tu m'as dit, de fil en aiguille, on arrive à Fabriquons.fr. C'est quoi le déclic ?

  • Speaker #0

    Le déclic, c'est, en fait, moi je vais accompagner, comme je disais, des clients industriels, plutÎt orienter business et comment est-ce qu'on fait quand on a un site pour aller trouver des clients et bien référencer sur Google, etc. C'était mon parcours jusque-là, finalement. Et j'ai un de mes premiers clients qui m'a dit, mais en fait, François, moi je galÚre à trouver des soudeurs depuis des mois et des mois, j'y arrive pas, est-ce qu'il appelait ça mon truc ? Est-ce que ton truc du marketing digital, ça pourrait pas nous aider à recruter des soudeurs ? Je lui ai dit, écoute, on va essayer mon truc. Et on va faire des pubs réseaux sociaux pour parler de ton or de soudeur. Et on a fait des pubs réseaux sociaux, on a lancé ça un jeudi. Le lundi, je reviens au boulot, il y avait 10 candidats.

  • Speaker #1

    Pas mal.

  • Speaker #0

    Et sur les 10 candidats, j'appelle la RH parce que je me dis, bon voilĂ , je sais comment c'est le digital, parfois on n'a que des touristes et c'est pas... Je l'appelle la RH, je lui dis tiens, c'est quoi sur les 10 candidats ? Et elle me dit, ben il y en a 6, c'est des bons candidats, c'est des bons profils qui nous intĂ©ressent, qu'on va recontacter. donc lĂ  c'Ă©tait le dĂ©clic, je me suis dit tiens mais en fait Ok, c'est super le marketing digital pour faire du business, mais en fait, il y a un truc auquel on n'a peut-ĂȘtre jamais pensĂ©, c'est de faire du marketing digital pour du recrutement dans l'industrie. Nous, Fabricons.fr.

  • Speaker #1

    Donc, ton premier test, c'est déjà concluant.

  • Speaker #0

    Le premier test est dĂ©jĂ  concluant, exactement. S'il n'avait pas Ă©tĂ© concluant, je n'aurais peut-ĂȘtre jamais lancĂ© Fabricon. Donc c'est un peu un coup de chance. En tout cas, c'est encore cette histoire de fĂ©dĂ©rer des compĂ©tences qui n'Ă©taient pas forcĂ©ment amenĂ©es Ă  se rencontrer. On parlait de l'ingĂ©nieur qui fait du marketing, lĂ  c'est l'ingĂ©nieur qui fait du marketing et du recrutement. Et effectivement, il s'avĂšre que tout de suite ça marche. Et la bonne nouvelle, c'est que ça va continuer Ă  marcher aprĂšs, aprĂšs avoir essayĂ© dans d'autres entreprises. Ça va faire un petit peu le mĂȘme constat, mais on en reparlera Ă  ce qu'il doute.

  • Speaker #1

    C'est ça. Comme quoi, on peut faire un petit peu ce qu'on veut aprÚs sa formation. Tant qu'on sait tordre ce qu'on a appris dans tous les sens, c'est assez inspirant en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Je pense que l'important, c'est de savoir à peu prÚs réfléchir. AprÚs, le reste, on peut l'appliquer à plein de choses. Quand les enfants me posent la question de quoi ça va me servir plus tard de faire ci ou ça, une fois qu'on sait réfléchir, on peut faire plein de choses trÚs variées. C'est ça qui est plutÎt cool.

  • Speaker #1

    Tu me fais une bonne transition en parlant d'enfants. Justement, si tu devais expliquer ton boulot Ă  un enfant de 10 ans, qu'est-ce que tu dirais ?

  • Speaker #0

    Si on suppose qu'un enfant de 10 ans connaßt déjà les réseaux sociaux, ce qui malheureusement est souvent le cas, je dirais que je trouve des candidats sur Facebook, sur Instagram, pas loin de l'entreprise, à quelques kilomÚtres de l'entreprise, et j'essaie de les convaincre avec des jolies photos de l'entreprise, une jolie présentation, de les convaincre que c'est une belle entreprise pour eux et qu'ils ont une carriÚre à y faire. trouver un beau job prÚs de chez eux grùce aux réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Je pense que c'est assez clair. En m'Ă©tant dans la peau d'un enfant de 10 ans, ça me semble assez clair en tout cas. Moi, j'adore dans Oser l'EfficacitĂ© les rĂ©fĂ©rences un peu pop culture. Si tu devais comparer Fabricon.fr ou toi-mĂȘme d'ailleurs, Ă  un film, une sĂ©rie ou un super-hĂ©ros, qu'est-ce qui te viendrait ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une question Ă©vidente parce que faire le lien entre recrutement industriel et un film pop culture, Ça ne me vient pas forcĂ©ment Ă  l'esprit tout de suite, mais ce Ă  quoi je pense, c'est un film qui s'appelle Le StratĂšge, ou Moneyball en anglais, avec Brad Pitt, sur le baseball. On est assez Ă©loignĂ© du recrutement a priori, mais en fait, c'est un film qui est basĂ© sur une histoire vraie, de comment finalement un entraĂźneur d'une Ă©quipe de baseball a complĂštement retournĂ© la façon de recruter ses Ă©quipes et de faire marcher son Ă©quipe, en prenant non pas les stars qui coĂ»tent extrĂȘmement cher, mais en utilisant la donnĂ©e. et les chiffres et tout ce qu'on peut avoir comme matiĂšre un peu scientifique, entre guillemets, pour trouver les meilleurs joueurs et les aider Ă  progresser et trouver la bonne façon d'organiser l'Ă©quipe. C'est un peu pour faire un parallĂšle un peu rĂ©cent, quand on a parlĂ© de la victoire du PSG pour ceux qui aiment le foot, l'idĂ©e de dire peut-ĂȘtre qu'une Ă©quipe de non-stars, ça peut ĂȘtre plus efficace qu'une Ă©quipe de stars. Mais surtout ce qui m'intĂ©ressait lĂ , c'Ă©tait le cĂŽtĂ© donnĂ©es, et c'est un peu ce qu'on essaie de faire chez Fabricons, c'est de mettre Un maximum de donnĂ©es et d'informations d'analyse pour amĂ©liorer la performance. L'objectif Ă  la fin, notre seul et unique objectif, c'est que le client y recrute et que ça lui prenne le moins de temps possible et le moins d'argent possible. Et plus on est efficace, plus on est content. Et ça, on ne le fait pas aux doigts mouillĂ©s. Donc, il faut mettre de la donnĂ©e, il faut analyser, il faut comprendre quelles sont les campagnes sur Facebook qui marchent le mieux, quelles sont les actions qui sont les plus performantes et comment est-ce que si c'est le... L'ancien responsable du commerce de Soch qui parle, c'est comment est-ce que le tunnel de conversion, on va l'optimiser pour que du dĂ©but Ă  la fin, on arrive Ă  avoir un maximum de candidats et surtout de recrutement pertinent pour l'entreprise. Donc je recommande le stratĂšge et mĂȘme de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, c'est un trĂšs bon film, indĂ©pendamment des questions de recrutement, qui a eu je crois 5 ou 6 nominations aux Oscars, donc ça vaut le coup de le regarder.

  • Speaker #1

    Oui, je valide aussi, je l'ai vu, effectivement, je trouve que le parallÚle est hyper intéressant et et Et effectivement, ça montre bien ta structure du coup de chance dont tu nous parlais au départ, d'un feeling qui fait que ça fonctionne. DerriÚre, il y a une vraie structure et une vraie mise en place pour que ça fonctionne à plus grande échelle et pour différents clients. Donc, hyper intéressant. Avant de s'attaquer à la méthode qui fait qu'on peut recruter plus efficacement, entre autres grùce aux réseaux sociaux, j'aimerais que tu nous dises un peu quel est le problÚme que tu constates aujourd'hui dans le recrutement industriel, de quoi c'est parti. On a parlé de ton déclic, mais l'idée, c'est vraiment de poser. Le souci qui est un souci global, tu as parlé de ton client, mais clairement dans l'industrie aujourd'hui, le recrutement c'est une galÚre pour tout le monde. Donc on passe au problÚme. Quand tu regardes les annonces industrielles aujourd'hui, qu'est-ce qui te paraßt ? clocher le plus entre guillemets ?

  • Speaker #0

    Moi ce qui me frappe aujourd'hui c'est que vous allez sur Ă  peu prĂšs n'importe quel site d'emploi et c'est vrai pour les annonces industrielles mais c'est vrai pour Ă©normĂ©ment d'annonces de maniĂšre gĂ©nĂ©rale c'est que ça ne donne pas envie c'est que d'une part on est souvent trĂšs orientĂ© interne entreprise et pas forcĂ©ment orientĂ© candidat on n'a pas assez rarement de photos de vidĂ©os, de choses qui donnent envie moi ce que je dis souvent c'est On met beaucoup plus d'efforts pour vendre un iPhone que pour vendre une Ɠuvre d'emploi. Et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on met beaucoup plus d'efforts pour vendre son entreprise. Une Ă©quipe commerciale va ĂȘtre trĂšs orientĂ©e sur comment essayer de rendre sĂ©duisant un produit. C'est un peu moins vrai quand on est dans le monde du recrutement. En tout cas, quand on regarde les annonces aujourd'hui sur la plupart des sites un peu connus de recrutement, ce n'est pas hyper sexy, alors que vous prenez n'importe quel produit de grande consommation. et moi ce qui me choque un peu lĂ -dedans c'est qu'on demande Ă  quelqu'un de s'engager pour 5 ans, 10 ans, parfois 20 ans de sa vie, sur la base de quelques pavĂ©s de texte plus ou moins sympathiques. Et donc je trouve que, un, il faut vraiment que les annonces soient plus sexy, au sens, les annonces doivent ĂȘtre plus sexy, mais les structures, c'est pas que la faute des employeurs, c'est aussi la faute des sites d'emploi, de toute la structure qu'on a autour, qui fait que ça bloque et qu'en fait c'est pas construit pour ça. Et deuxiĂšmement, il y a un gros sujet de... La qualitĂ© de la diffusion de l'information. Et ça, c'est assez essentiel. C'est-Ă -dire, nous, le constat qu'on fait, c'est pas qu'il y a un manque de candidats. Évidemment, parfois, il y a un manque de candidats, mais c'est surtout et d'abord que les gens ne sont pas au courant. Combien de personnes, quand vous diffusez une note d'emploi, ne sont juste pas au courant que vous la diffusez ? Vous prenez toutes les personnes Ă  10, 20 ou 30 kilomĂštres de chez vous. Combien sont au courant que telle entreprise recrue ? Finalement, le pourcentage, je pense qu'il est extrĂȘmement faible. et c'est ça souvent qui, Ă  mon sens, pĂȘche beaucoup. dans la capacitĂ© d'une entreprise Ă  recruter.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça me fait penser un peu, enfin, je retrouve dans ce que tu dis. Alors certes, aujourd'hui, je ne suis pas à la recherche d'un emploi, mais si demain je le suis, il faut que j'aille chercher une annonce. Je n'ai pas une annonce qui va me venir à moi. Donc, c'est un petit peu comme les différents niveaux de perception au niveau du marketing, de savoir si tu veux t'adresser à des gens qui sont déjà à la recherche d'un emploi ou des gens qui sont plutÎt bien dans leur entreprise, mais qui seraient ouverts. qu'ils ne cherchent pas forcément, mais qui seraient le bon candidat pour toi parce qu'ils sont déjà bons, ils sont déjà formés, il faut juste les chercher au bon endroit et les dépocher au bon endroit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, exactement. En fait, si on attend que les gens viennent, on va avoir, sur un mĂ©tier oĂč c'est facile de recruter, on peut se permettre de dire, je diffuse mon annonce et puis j'attends que les candidats viennent. De toute façon, il y a plein de candidats. Quand on est sur un monde oĂč il y a plus de candidatures que d'offres, ça se passe bien. Quand on est sur des mĂ©tiers ou dans des zones rurales par exemple, dans des mĂ©tiers compliquĂ©s, en tension, oĂč il y a trĂšs peu de candidats, il faut retourner la situation et dire je vais arrĂȘter d'attendre que les gens viennent me voir et je vais essayer de communiquer massivement. Donc aprĂšs la question c'est comment est-ce que je fais pour communiquer massivement, arriver Ă  toucher un maximum de gens. Et nous notre approche c'Ă©tait de dire en fait un bon canal pour toucher beaucoup de monde Ă  des coĂ»ts raisonnables et de façon... pertinente et gĂ©olocalisĂ©e, c'est les rĂ©seaux sociaux. Et c'est ce qui est trĂšs Ă©vident quand on fait du commerce, ce qui est beaucoup moins naturel quand on fait du recrutement.

  • Speaker #1

    Justement, vu qu'on a bien posé le problÚme maintenant, on va attaquer tout ça dans l'explication de ta méthode. Donc, on va voir tout de suite comment François nous décrypte sa méthode, justement, de recrutement en se basant sur les réseaux sociaux et l'ancrage local. Comment tu dirais que tu commences ? Est-ce que justement ce ciblage local, c'est la premiÚre brique de la méthode ? Est-ce que c'est le plus important quand tu te lances dans le recrutement ?

  • Speaker #0

    Oui, absolument. Pour moi, ce qui est vraiment clĂ© dans ce qu'on fait chez Fabricon, c'est cette idĂ©e d'aller chercher les gens lĂ  oĂč ils sont et donc d'aller pousser le message sur les rĂ©seaux sociaux. Et Ă©videmment, on ne peut pas le faire en disant on va diffuser de l'information Ă  toute la France pour recruter dans telle ou telle ville. Il faut que ce soit, les gens font grosso modo une demi-heure de voiture le matin pour aller au travail. Nous, c'est vrai que souvent, on cible une zone qui est de trentaine de kilomĂštres. Alors, ça peut ĂȘtre 40, ça peut ĂȘtre 50. On peut ajuster un peu l'endroit qu'on vise. Mais en tout cas, l'idĂ©e, c'est ça. C'est d'ĂȘtre dans une zone qui est cohĂ©rente par rapport au bassin d'emploi de l'entreprise et pousser l'information massivement pour donner un nombre de grandeurs. Quand on fait une publicitĂ© pendant un mois, on va toucher entre 30 et 50 000 personnes qui vont voir l'offre d'emploi. Donc c'est quand mĂȘme assez Ă©norme qu'elles-mĂȘmes vont pouvoir en parler en disant tiens Ă  leurs frĂšres, Ă  leurs parents, Ă  leurs cousins, je ne sais pas qui, en disant tiens j'ai vu une offre d'emploi de technicien d'usinage Ă  3 km de chez nous, peut-ĂȘtre que tu devrais candidater. et c'est ça qui crĂ©e un peu la notoriĂ©tĂ© de l'offre, ce qui fait qu'on peut trouver des gens qui n'Ă©taient pas forcĂ©ment en train de postuler ou d'ĂȘtre en train de regarder tous les jours les sites d'emploi, mais on a trouvĂ© des gens qui sont un peu en dehors du... circuit classique et donc de dĂ©bloquer des recrutements qui Ă©taient bloquĂ©s.

  • Speaker #1

    Effectivement, on peut se dire que Ça a du sens de chercher dans des gens en local, parce que des gens qui viendraient de plus loin et qui auraient envie de dĂ©mĂ©nager, ils sont dans la dĂ©marche de chercher, ils ont plus de facilitĂ© Ă  tomber sur l'annonce, alors que des gens qui sont dĂ©jĂ  sur place auraient plus de facilitĂ© Ă  se faire attraper par une annonce impromptue.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et puis aprĂšs, c'est des questions d'efficacitĂ©. On parlait d'efficacitĂ© tout Ă  l'heure. Si je recrute Ă  Marseille et que je fais une publicitĂ© Ă  Paris, la probabilitĂ© de tomber sur quelqu'un qui est le bon profil, et qui soit prĂȘt Ă  dĂ©mĂ©nager est extrĂȘmement faible. Donc, ce n'est pas zĂ©ro, mais si je mets 100 euros de publicitĂ©, Ă©videmment, j'aurai un retour sur l'assistement qui sera beaucoup, beaucoup, beaucoup plus faible. Donc, Ă  minima, commençons par faire la zone de chalandise, entre guillemets, de l'entreprise. Si ça ne marchait pas, on peut toujours Ă©tendre, aller chercher un peu plus loin, aller prendre la grande ville un peu plus loin. Mais en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ce n'est pas nĂ©cessaire d'aller au-delĂ  de 40-50 kilomĂštres.

  • Speaker #1

    Est-ce que le choix des canaux est important dans ce type de recrutement ? Et comment tu les choisis ?

  • Speaker #0

    Ça l'est beaucoup. Alors, si on entend par canaux les rĂ©seaux sociaux, les rĂ©seaux sur lesquels on va, ça l'est notamment sur la question de LinkedIn ou pas LinkedIn. Évidemment, LinkedIn, ça va ĂȘtre beaucoup plus pour des profils de cadre ou certains profils de techniciens un peu qualifiĂ©s. Mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ça va ĂȘtre ça, moi, le... Ce que j'utilise le plus, c'est de dire, ok, on est en train de recruter un profil ingĂ©nieur ou technicien trĂšs qualifiĂ©, on peut faire de la publicitĂ© sur LinkedIn en plus de Facebook, Instagram. Si on est sur des mĂ©tiers plus opĂ©rationnels, ça ne sert Ă  rien d'aller donner de la visibilitĂ© sur LinkedIn, ça ne marche pas. Donc oui, le choix du canal est important. Et puis, il ne faut pas oublier qu'au-delĂ , quand on parle de canal, si on est un peu au-delĂ  de Fabricon et des rĂ©seaux sociaux, c'est aussi, bref, il y a plein de façons de faire connaĂźtre son ordre d'emploi. il y a Ă©videmment le digital On vient d'Ă©voquer lĂ , mais il y a aussi tous les canaux plus classiques, le bouche-Ă -oreille, utiliser les rĂ©seaux de ses Ă©quipes, faire des postes sur ses propres rĂ©seaux, il y a plein de façons de faire, et Ă  adapter lĂ  aussi en fonction de la complexitĂ©. EspĂ©rer recruter un profil hyper compliquĂ©, hyper rare, juste en se basant sur le bouche-Ă -oreille, c'est compliquĂ©. Par contre, Ă  l'inverse, peut-ĂȘtre que des profils plus simples, oĂč ça peut ĂȘtre... Il faut toujours ajuster en fonction de la complexitĂ©. raretĂ© du mĂ©tier.

  • Speaker #1

    Ça marche, je comprends. Est-ce que recruter via les rĂ©seaux, ça change l'approche de conception d'une annonce ? Est-ce qu'elle est pensĂ©e d'abord pour les rĂ©seaux sociaux ou est-ce que tu pars quand mĂȘme d'une annonce assez classique, mĂȘme si sur fabricon.fr, elles sont assez enrichies, tu en as parlĂ©, il y a de la photo, il y a de la vidĂ©o. Est-ce que c'est le premier format, c'est l'annonce vers laquelle le candidat va se retrouver ou est-ce que c'est le format rĂ©seau sociaux qui prime ?

  • Speaker #0

    On a un aspect qui est important qui est que les gens dĂ©jĂ  ils sont beaucoup sur leur tĂ©lĂ©phone. Donc il faut avoir en tĂȘte que quand on crĂ©e l'offre d'emploi, il faut qu'elle soit lisible facilement sur un tĂ©lĂ©phone, que ce soit donc nous, le site est Ă©videmment construit pour ça, et les annonces sont Ă©videmment construites pour ĂȘtre facilement lisibles sur un smartphone et sur les rĂ©seaux, sur des applications mobiles, etc. Donc oui, dans la façon dont on construit les publicitĂ©s, ce n'est pas des grands encarts qui prennent tout un Ă©cran d'ordinateur parce que ça ne marchera pas sur l'envil. Et les hommes d'emploi, il faut trouver le bon Ă©quilibre entre donner de l'information et sans en mettre trop non plus parce que la personne potentiellement, elle est dans les transports, en train de regarder son tĂ©lĂ©phone entre deux. Elle est sur Facebook, elle est sur Instagram, en train de regarder tout son flux d'informations. Il faut arriver Ă  la gripper et l'envoyer vers une annonce oĂč assez vite, elle se dit tiens, ça a l'air intĂ©ressant. On cherche beaucoup Ă  le faire Ă  la photo, tu l'as dit. on met en avant des choses et tout de suite de plonger la personne dans l'entreprise oui ça si on n'Ă©tait pas sur les rĂ©seaux sociaux on construirait les annonces sans doute un petit peu diffĂ©remment ça oblige Ă  aller peut-ĂȘtre un peu plus Ă  l'essentiel de ce qui va convaincre un candidat c'est important ça,

  • Speaker #1

    aller à l'essentiel c'est quelque chose qu'on oublie un peu souvent d'ailleurs justement pour retenir sur l'annonce en tant que telle, on a parlé photos, on a parlé vidéos, est-ce qu'il y a des éléments clés qui font que les gens restent accrochés est-ce que tu la conçois comme une page de vente réellement ou ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a un cĂŽtĂ© page de vente tout Ă  fait, mais une grande partie de la façon dont on a construit la structure des annonces sur Fabricons, c'est une structure de vente, e-commerce qu'on pourrait avoir un peu en entonnoir, en disant, en gĂ©nĂ©ral, plus prĂ©cis pour convaincre. Mais dĂ©jĂ  mĂȘme sur l'annonce, c'est-Ă -dire sur la publicitĂ© qui apparaĂźt sur Facebook, sur Instagram, on dirait quelque chose de trĂšs Ă©purĂ©, trĂšs simple. On met une photo. On met un texte qui dit l'entreprise XYZ recrute un technicien d'usinage Ă  tel endroit. Mais sous ce cĂŽtĂ© hyper simple, on est sur un ciblage local, donc en fait on dit tout de suite, on parle... Du nom d'une entreprise, qui peut-ĂȘtre est dĂ©jĂ  connue, on parle du nom d'une ville qui est Ă  quelques kilomĂštres de lĂ  oĂč habite la personne, et on donne un mĂ©tier. Et donc, Ă©videmment, notre objectif c'est de trouver la personne qui exerce dĂ©jĂ  ce mĂ©tier, pas trĂšs loin, et qui puisse se dire « ah bah tiens, ça m'intĂ©resse » , ou un mĂ©tier connexe, ou un mĂ©tier proche, qui puisse se dire « bah tiens, ça m'intĂ©resse » . Donc, c'est Ă  la fois trĂšs simple, et en mĂȘme temps c'est assez efficace parce qu'on est potentiellement pied sur ce qu'une personne peut rechercher, et ensuite elle arrive sur la page de l'entreprise. Elle a des photos, elle a les points clĂ©s pour la convaincre de pourquoi cette entreprise, pourquoi cette offre, etc. qui font qu'Ă  la fin, elle peut candidater en quelques clics, assez simplement.

  • Speaker #1

    C'est ton conseil message d'accroche ? LĂ , je rebondis sur ce que tu me disais. L'entreprise, elle recrute, qu'elle poste et oĂč ? Et ça, ça a l'effet voulu d'arrĂȘter ? C'est comme ça qu'on agrippe les gens sur les rĂ©seaux sociaux pour du recrutement ?

  • Speaker #0

    Nous, le premier point, ce qu'on essaie de mettre en avant le plus... Le plus tĂŽt possible, la premiĂšre chose c'est les visuels. En fait, on accroche par le visuel. Donc la premiĂšre chose que la personne voit sur Facebook ou sur Instagram, c'est une photo sur laquelle il y a un petit texte que je vais Ă©voquer. Elle clique et elle arrive sur l'annonce, sur le site de Fabricant. Et lĂ , tout de suite, mĂȘme chose, elle a des photos. Donc elle se projette, elle dit « Ah tiens, ça a l'air sympa » . Elle voit des visages, elle dit « Ah tiens, ça a l'air d'ĂȘtre une Ă©quipe dynamique » . Et ça change tout de suite, il s'attend Ă  tomber sur une annonce classique et pouf, tout d'un coup, en fait, il voit les visages des Ă©quipes. Et lĂ , ça change un petit peu la donne, et souvent aussi des vidĂ©os. Et ensuite, dans la partie plutĂŽt texte, ce qu'on met en avant en premier, c'est pourquoi cette entreprise et pourquoi ce poste est intĂ©ressant. On commence par vendre le poste Ă  la personne, plutĂŽt que de faire ce qu'on retrouve assez classiquement sur pas mal d'offres d'emploi, oĂč on dit on est l'offre XYZ. Et on cherche quelqu'un qui a cinq bras, trois jambes et qui a l'habitude de travailler non-stop. Je caricature un peu, mais on est plus orientĂ© sur quelles sont nos attentes Ă  nous en tant qu'entreprise que quels sont les bons mots pour sĂ©duire le candidat. Évidemment, je caricature parce qu'il y a plein de gens qui font trĂšs bien le travail.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça peut arriver. Je vois de quoi tu parles, effectivement.

  • Speaker #0

    Quand ça ne marche pas, c'est souvent comme ça aussi. Quand ça marche, ils n'ont pas besoin de réseaux sociaux et de fabriquons. Est-ce que ça intervient en complément des job boards classiques ou est-ce que du coup, tu t'en affranchis ?

  • Speaker #1

    Ça intervient complĂštement en complĂ©ment des job boards classiques Ă  deux niveaux. Ça intervient en complĂ©ment parce que, en fait, moi, ce que je dis souvent aux gens avec qui j'Ă©change, c'est que si vous arrivez Ă  recruter avec un job board classique, si vous arrivez Ă  recruter avec le bouche-Ă -oreille, il n'y a pas besoin d'en faire forcĂ©ment beaucoup plus sur les rĂ©seaux sociaux. Il y a parfois des postes simples, ce n'est pas la peine, donc trĂšs bien. Donc ça, c'est un premier volet, c'est que c'est des canaux qui fonctionnent bien pour tout un tas de mĂ©tiers. Par contre quand ça ne suffit pas, effectivement les rĂ©seaux sociaux ça peut ĂȘtre une bonne solution et il faut faire les deux. Et donc effectivement nous nos clients on les accompagne Ă  la fois sur la mise en avant sur les rĂ©seaux sociaux et la multidiffusion sur Indeed, sur France Travail, sur l'APEC qui donne aussi un certain nombre de candidatures. Ce serait dommage en fait de ne pas, au tout dĂ©but on ne le faisait pas, on s'est aperçu qu'on avait des clients qui le faisaient, donc dĂ©jĂ  on s'est dit un c'est dommage parce que... On se retrouve Ă  ressaisir plusieurs fois l'annonce, ça n'a pas tellement de sens. On s'est dit, vous n'embĂȘtez pas, nous on va le faire pour vous, on a tout automatisĂ©, on a quelque chose de propre qui fait que c'est diffusĂ© assez simplement partout. En plus, toutes les candidatures arrivent dans une seule interface de suivi, donc on n'a pas besoin de gĂ©rer les 42 mails qui arrivent de France Travail, d'Indeed, de ceci, de cela. Tout est regroupĂ© Ă  un endroit et ça multiplie un peu les chances. Notre objectif, en fait, c'est de... On a beaucoup parlĂ© rĂ©seaux sociaux, mais finalement, moi je m'en fiche de quel est le... le bon outil, le bon canal. Moi, ce que je veux, c'est donner un maximum de visibilitĂ©, quel que soit le canal de diffusion. Dans les choses qu'on va faire prochainement, c'est proposer aux entreprises d'avoir aussi une petite fiche Ă  imprimer pour l'afficher dans leur entreprise, en disant, tiens, on recrute tel profil. Si vous connaissez quelqu'un, transmettez l'annonce, parce qu'en fait, les salariĂ©s sont aussi des vecteurs de recrutement. Je pense qu'il faut envoyer un mail Ă  tous ces salariĂ©s en disant, tiens, n'oubliez pas, on recrute. Il y a plein de façons. Et donc, nous, on veut fournir tous les outils possibles pour maximiser la visibilitĂ© de l'offre d'emploi.

  • Speaker #0

    En plus, les salariés, s'ils sont bien dans l'entreprise, ce sera de les mettre au courant. Ce sera des bonnes personnes pour convaincre quelqu'un de rejoindre. C'est sûr.

  • Speaker #1

    C'est clair. Moi, je pense que ça fait partie des mille projets que j'ai en tĂȘte. Mais peut-ĂȘtre un jour, comment mieux capitaliser sur le rĂ©seau de l'entreprise. Donc, Ă©videmment, en premier lieu, les salariĂ©s, mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Pour pouvoir leur envoyer un petit message en disant tiens on est en train de recruter, regardez la super offre d'emploi, diffusez ça autour de vous. Donc ça se fait un petit peu avec LinkedIn, souvent les entreprises vont diffuser leur offre mais pas assez donc on essaie de faire en sorte que ce soit le plus simple et de donner tous les outils mais il y a plein plein de bonnes pratiques Ă  mettre en place pour diffuser parfois de façon trĂšs concrĂšte et pragmatique. J'ai un client qui m'a dit j'ai recrutĂ© parce qu'on a mis une petite un petit post-it Ă  l'entrĂ©e en disant tiens on recrute tel profil et il y a quelqu'un qui nous a dit ça tombe bien le premier ambassadeur c'est les salariĂ©s Ă©videmment ça marche,

  • Speaker #0

    est-ce que t'as un temps moyen sur lesquels tes clients vont avoir au moins des réponses et au final recruter est-ce que tu vois une accélération nette du process sur la durée parce que bien évidemment sur ta premiÚre expérience c'était trÚs flagrant mais en moyenne on a Merci.

  • Speaker #1

    Les offres sont diffusĂ©es entre un mois et un mois et demi sur Fabricon. Les candidatures arrivent tout de suite. Il n'y a pas de moment oĂč on a un pic. On peut avoir les premiĂšres candidatures en quelques heures aprĂšs avoir lancĂ© la diffusion. AprĂšs, il y a un sujet de volume. Si tu veux, on va avoir une trentaine de candidatures en moyenne, 30-40 candidatures en un mois, un mois et demi. On va en avoir Ă  peu prĂšs 6 qui vont ĂȘtre jugĂ©s vraiment qualifiĂ©s par l'entreprise. Donc au dĂ©but, quand on a 2-3 candidatures, c'est pas assez. Donc souvent faire tourner pendant un mois, ça permet d'avoir cette trentaine de candidatures, d'avoir un peu le choix, de pouvoir faire quelques entretiens. Il y a ne serait-ce que le temps que les entretiens se fassent. Donc c'est vrai que souvent, un mois, un mois et demi, c'est un bon timing. On peut aller beaucoup plus vite aussi si on veut. On peut dire mettre au budget, on maximise la visibilitĂ©. DĂšs les premiers jours, tout ça est trĂšs adaptable au niveau d'urgence. Un chiffre moyen, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et sur ce mois, mois et demi, qu'est-ce que tu suis comme indicateur et est-ce que ça te sert à t'adapter en live ? Comment tu t'aires ? Comment t'ajustes ?

  • Speaker #1

    Oui, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'indicateur qu'on clĂ©, c'est le recrutement. C'est la seule et unique chose qui nous intĂ©resse, c'est est-ce que l'entreprise va recruter Ă  la fin ou pas, et idĂ©alement, grĂące Ă  Fabricon, mĂȘme si on est ravi qu'on s'y recrute par d'autres canaux, parce que c'est quand mĂȘme ça, l'ambition derriĂšre tout ça, c'est d'aider des entreprises qui sont en difficultĂ© sur leur recrutement, donc tant mieux s'ils recrutent ailleurs. Mais le premier sujet, c'est ça. Et les indicateurs intermĂ©diaires, ça va ĂȘtre la question de la visibilitĂ© des offres, Et deux, est-ce que les candidats, est-ce que les personnes voient l'offre sur les rĂ©seaux sociaux ? Je vous disais tout Ă  l'heure, 30 Ă  50 000 personnes qui vont avoir. LĂ -dessus, on va avoir entre 300 et 500 qui vont cliquer et venir sur l'annonce. Et lĂ -dessus, on va avoir 30 Ă  50 candidatures. Donc on regarde un peu ces diffĂ©rents indicateurs intermĂ©diaires pour dire, tiens, OK, est-ce qu'on a bien les bons taux de clics ? Est-ce que l'annonce est suffisamment sĂ©duisante ? Est-ce que ça convertit suffisamment bien ? Et on va les regarder en fonction des rĂ©seaux sur lesquels on diffuse. Par exemple, il y a quelques jours, on faisait... Une diffusion pour un client, on a diffusĂ© l'offre sur LinkedIn avec des publicitĂ©s sur LinkedIn. Ça a donnĂ© trĂšs trĂšs peu de retours. Donc on a assez vite arrĂȘtĂ© la publicitĂ© LinkedIn et on a fait des publicitĂ©s sur Indeed qui ont trĂšs trĂšs bien marchĂ©. Donc on essaie de jongler aussi sur les canaux en disant, OK, la base c'est Facebook, Instagram, mais en plus on va activer ou pas les publicitĂ©s sur d'autres canaux en fonction des retours que ça donne.

  • Speaker #0

    Ça marche. Je me posais une question aussi. A priori, ce n'est pas ton mĂ©tier, mais est-ce que tu sensibilises tes clients Ă  l'expĂ©rience candidat et peut-ĂȘtre mĂȘme la future expĂ©rience collaborateur pour que les efforts mis en recrutement ne soient pas sapĂ©s parce que finalement, le candidat ne s'y retrouve pas une fois qu'il est dans l'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'est essentiel. Moi, j'interviens un peu au dĂ©but de l'histoire. Mais quand on se questionne, quand on rĂ©dige l'offre d'emploi et qu'on se questionne sur ce qui va plaire Ă  un candidat, il faut Ă©videmment que ce soit des arguments qui sont des vrais arguments. et qui se reflĂštent ensuite dans l'expĂ©rience de la personne au sein de l'entreprise. Et si on se gratte la tĂȘte en se disant « tiens, qu'est-ce qui va plaire Ă  un candidat, je ne sais pas trop » , il faut peut-ĂȘtre se poser la question plus largement de « qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, les gens dans votre entreprise, elles restent dans votre entreprise, qu'est-ce qui leur plaĂźt ? » Et oui, ce n'est que le dĂ©but de l'histoire. Il faut idĂ©alement, tout au long de la chaĂźne, arriver Ă  ce que la mise en visibilitĂ© soit bonne et sĂ©duisante. Il faut que la partie entretien... reflĂšte aussi la mĂȘme chose quoi que ce soit un entretien dans les deux sens il faut que Ă©videmment une fois qu'il est recrutĂ© l'intĂ©gration se passe bien enfin on connaĂźt j'enfonce un peu des portes ouvertes mais on sait trĂšs bien que Ă  diffĂ©rentes Ă©tapes de n'importe quel recrutement et n'importe quelle gestion de l'Ă©quipe il faut ĂȘtre attentif aux besoins du candidat aux besoins du salariĂ© et trouver le bon Ă©quilibre entre quels sont mes objectifs moi en tant qu'entreprise et quelles sont les attentes de quelqu'un qui Il y a un travail au sein de ma structure pour qu'au final, on soit efficaces ensemble.

  • Speaker #0

    On en revient un petit peu Ă  ce que tu disais, s'appuyer sur ses salariĂ©s pour aider Ă  recruter. Pas hĂ©siter Ă  s'appuyer sur ses salariĂ©s pour savoir pourquoi ils sont bien dans la boĂźte et les impliquer tout le long parce que c'est lĂ  que sont les forces vives. En tout cas, merci François, c'Ă©tait super clair. J'espĂšre qu'on va ouvrir quelques chakras avec ça et motiver certains industriels Ă  penser le recrutement diffĂ©remment. J'espĂšre aussi Ă  travailler avec toi parce que faire appel Ă  un expert sur ce genre de sujet, c'est quand mĂȘme beaucoup mieux et beaucoup plus rapide et efficace que de bidouiller dans son coin, je trouve. Pour la suite, je te propose qu'on s'attaque Ă  quelques mythes qui traĂźnent encore trop souvent du cĂŽtĂ© des offres d'emploi industrielles en particulier. Ça se passe dans Mythes ou RĂ©alitĂ©s. Alors, pour chaque mythe, tu me donnes une note de 0 Ă  100. 0, c'est complĂštement faux, c'est un mythe complet. 100, c'est 100% la rĂ©alitĂ©. Et voilĂ , tu peux me dire en une phrase ton ressenti par rapport Ă  ça. T'es prĂȘt ?

  • Speaker #1

    Allons-y, on y va, je suis prĂȘt.

  • Speaker #0

    Le premier mythe, c'est afficher une plage de salaire ou pas de salaire du tout, ça fait fuir sur une offre d'emploi ?

  • Speaker #1

    Moi je dirais, c'est peut-ĂȘtre 70% vrai, c'est-Ă -dire que nous le constat qu'on fait, c'est qu'une belle offre sĂ©duisante avec salaire ou pas salaire, ça marche. La question du salaire peut tout Ă  fait se poser plus tard et encore aujourd'hui, une grande partie des offres, il n'y a pas de salaire dessus. Par contre, tout ce qu'on voit, c'est que c'est quand mĂȘme... On a trĂšs pour les candidats de voir un salaire Ă  condition bien sĂ»r qu'il soit minimum compĂ©titif. Et de toute façon, l'annĂ©e prochaine, il faudra que toutes les offres d'emploi indiquent un salaire. Donc le sujet va ĂȘtre vite rĂ©glĂ©, mĂȘme si ça crĂ©e quelques difficultĂ©s pour la nĂ©gociation salariale aprĂšs. Mais oui, c'est plutĂŽt recommandĂ©, mais ce n'est pas non plus un point bloquant.

  • Speaker #0

    Oui, je te rejoins sur une annonce qui est sympa, ça donne envie. Mais c'est vrai que sur une annonce qui est dĂ©jĂ  moyenne, de se dire en plus je ne sais pas combien je vais gagner. Ça donne toujours un petit peu la peur de dire, s'ils ne veulent pas le mettre, c'est que le salaire fait peur et qu'il n'est pas bon.

  • Speaker #1

    Ça peut ĂȘtre un bon argument quand on veut recruter quelqu'un qu'on a du mal Ă  recruter, de le payer correctement et de le faire savoir.

  • Speaker #0

    Voilà, au hasard. DeuxiÚme mythe, il ne faut pas parler des contraintes. Type 3-8, pénibilité.

  • Speaker #1

    Ça pour moi, c'est un mythe total, je dirais 0 sur 100. Moi je pense qu'il faut parler des contraintes. C'est pas Ă  la fin de la fin, si on veut que quelqu'un s'en aille de notre entreprise une fois qu'il aura commencĂ© le job, c'est parce qu'on n'aura pas parlĂ© des contraintes. Donc il faut le dire, moi je pense que la prioritĂ© c'est, il faut d'abord mettre en avant tout ce qui est bien, comme dans n'importe quel exercice de conviction, il faut dire Ă  quel point on est une belle entreprise, et Ă  quel point il y a plein de belles choses Ă  faire ensemble, mais il faut aussi ĂȘtre honnĂȘte sur, si on fait les 3 vides, c'est les 3 vides, on va pas le cacher, s'il y a une partie du travail qui est un peu pĂ©nible, il vaut mieux avoir une idĂ©e que c'est pĂ©nible tout de suite Il y a plein de gens qui sont prĂȘts Ă  faire des travaux pĂ©nibles et qui sont, encore une fois, on a par ailleurs une bonne ambiance de travail, un salaire correct, peut-ĂȘtre des projets innovants, etc. Il y a plein de façons de compenser d'Ă©ventuelles contraintes. On ne doit pas avoir honte de parler de ces contraintes et il faut les compenser juste par des choses sympas en plus.

  • Speaker #0

    Ça marche. Je pense en particulier aux 3-8. Tout le monde n'est pas contre les 3-8. Il y en a qui sont ravis de pouvoir organiser leur journĂ©e, d'avoir un aprĂšs-midi libre et de s'organiser en tant que tel. c'est pas forcĂ©ment une...

  • Speaker #1

    C'est comme dans n'importe quel exercice de sĂ©duction, il faut faire avec les atouts qu'on a, et on ne peut pas les masquer trĂšs trĂšs longtemps, donc il vaut mieux ĂȘtre clair.

  • Speaker #0

    Ça marche. Mythe numĂ©ro 3, le travail Ă  l'usine ça n'attire pas ou ça n'attire plus, et on ne peut rien y faire.

  • Speaker #1

    Ça pour moi c'est un mythe complet, c'est le constat que je fais Ă  chaque fois, pour moi le sujet c'est pas que l'industrie n'attire pas. Le sujet c'est que l'industrie ne communique pas et que les gens ne sont pas au courant qu'il y a des offres autour d'eux. Moi j'en reviens toujours Ă  ça, quand on communique on trouve des candidats. J'ai des milliers de candidats dans ma base, donc il y a des milliers de gens qui sont intĂ©ressĂ©s par l'industrie et je ne trouve absolument pas cette difficultĂ©-lĂ . VoilĂ , c'est des gens qui cherchent des boulots, surtout que l'industrie c'est quand mĂȘme devenu quelque chose de... aussi souvent des belles boĂźtes, des machines de pointe, enfin... Ce n'est plus du tout l'image Ă  l'ancienne qu'on avait. Donc non, non, l'industrie, si elle communiquait peut-ĂȘtre un peu plus, je suis sĂ»r que l'industrie attirerait sans aucune difficultĂ©. En tout cas, quand on communique, pour le dire de façon plus positive, quand on communique, ça marche, l'industrie attire, il n'y a pas aucun problĂšme lĂ -dessus. J'en suis convaincu.

  • Speaker #0

    Sans l'influencier qui parle, en tout cas.

  • Speaker #1

    Un petit peu aussi, j'engage aussi pour ça. Donc forcĂ©ment, c'est... C'est un intĂ©ressant sujet parce que le discours ambiance, on n'arrive pas, on n'arrive pas. Il y a plein de choses qui sont bien, il y a plein de choses qui marchent. L'industrie, je trouve qu'on est dans une image extrĂȘmement caricaturale. Quand on parle de fusĂ©e, ça fait rĂȘver. Quand on parle d'agent, ça fait rĂȘver. Quand on parle de voiture, ça fait rĂȘver. C'est ça l'industrie. Donc en fait, quand je vais chez mes clients, je vois ce qu'ils font. À chaque fois, je suis comme un gosse, je trouve ça. hyper bien, hyper intĂ©ressant. En fait, j'ai du mal Ă  comprendre que c'est une prophĂ©tie autorĂ©alisatrice Ă  force de dire que dans les industries, il y en a marre. Parlons du positif. C'est comme dans tous les conseils de communication. Il ne faut pas de discours nĂ©gatifs. Parlons de tout ce qui est bien. Si tout le monde dit tout le temps que c'est super, ça va infuser. Il n'y a pas de problĂšme.

  • Speaker #0

    Je vois que tu prĂȘches une convaincure. C'est bien de le rĂ©pĂ©ter, c'est sĂ»r.

  • Speaker #1

    C'est ça, je le redis.

  • Speaker #0

    Mythe numéro 4, le tout c'est que le candidat arrive, aprÚs c'est gagné, plus besoin de faire d'efforts. Celui-là, on en a déjà un peu parlé, donc je pense que je me doute de la réponse.

  • Speaker #1

    Si tu veux, moi, sur ce sujet-lĂ , je dirais presque 50-50. Parce qu'il y a un gros sujet qui est d'arriver Ă  effectivement faire venir le candidat. Souvent, on me dit, est-ce que vous avez des systĂšmes pour filtrer, pour trier, pour qualifier les candidats, etc. Parce que ça, c'est le sujet quand on a plĂ©thore de bons candidats et qu'on veut les trier. quand en fait on cherche quelqu'un de difficile Ă  trouver Si la personne a cliquĂ© sur l'annonce, elle est arrivĂ©e sur la page de prĂ©sentation, elle a candidatĂ©, elle a mis son CV, il y a dĂ©jĂ  une grosse partie du chemin qui est fait parce qu'on a les coordonnĂ©es d'une personne qui est potentiellement intĂ©ressante. Donc c'est en ça oĂč je dis que c'est quand mĂȘme un vrai sujet, il faut trouver le candidat, il faut qu'il arrive. AprĂšs Ă©videmment, ça ne s'arrĂȘte pas lĂ , il y a toute la suite, il faut le convaincre pendant l'entretien, il faut le convaincre pendant les premiers mois de travail. L'alchimie entre un candidat et une entreprise, ce n'est pas quelque chose de facile Ă  faire. J'ai Ă©normĂ©ment de patrons qui me disent qu'on recrute des gens et que ce n'est pas facile de les retenir. Le travail, il est tout au long de la vie. Ce n'est jamais gagnĂ©. C'est comme en amour. Il faut toujours continuer Ă  donner des preuves d'amour.

  • Speaker #0

    Un travail de longue haleine, oui. Ça marche. CinquiĂšme et dernier mythe. Une annonce sur Instagram, ça dĂ©crĂ©dibilise mon entreprise.

  • Speaker #1

    Je ne peux pas dire que c'est vrai. Je ne peux pas laisser passer ça. Non, Ă©videmment, j'avais forcĂ©ment un point de vue qui est complĂštement opposĂ© Ă  ça. DĂ©jĂ , d'une part, parce que les gens qui sont sur Instagram, sur Facebook, sur LinkedIn, etc., c'est qu'a priori, ils y trouvent leur compte et qu'ils y sont parce qu'ils trouvent ça bien. Donc, mettre une annonce Ă  un endroit oĂč les gens sont, Instagram, c'est les petites annonces de notre gĂ©nĂ©ration. Donc, en fait, ce n'est pas juste vivre avec son temps, mettre l'information de son recrutement Ă  l'endroit oĂč sont les gens aujourd'hui. Et ils sont sur les rĂ©seaux sociaux. Je n'ai pas plus de questions. Moi, il serait ailleurs, j'allais mettre des annonces ailleurs. Mais il s'avĂšre qu'aujourd'hui, la meilleure façon de toucher les gens, c'est d'aller sur ces rĂ©seaux-lĂ . Et au contraire, c'est Ă  mon sens plutĂŽt une preuve de dynamisme et de modernitĂ© de mettre des jolies photos, des vidĂ©os sympas. Il y a plein de gens qui font des trĂšs belles photos, qui peuvent faire parfois des vidĂ©os sympas d'une entreprise et mettre ça en avant sur les rĂ©seaux, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est sĂ»r. c'est vrai qu'il ne faut pas oublier que les pros sont avant tout des gens, des persos qui ont une vie et que d'aller lĂ  oĂč ils sont, c'est aussi s'intĂ©resser Ă  eux quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, bien sĂ»r, bien sĂ»r. Et puis en plus, on parle de salariĂ©s. On n'est pas en train de chercher Ă  vendre un produit Ă  une entreprise, Ă  un grand patron du Cap 40. On est en train d'essayer de convaincre des salariĂ©s de rejoindre une entreprise. On est tous sur les rĂ©seaux sociaux. Je pense qu'il ne faut pas se faire donner au cerveau. Ça fonctionne, donc ne nous faisons pas trop de questions, testons un minimum et voyons que ça marche.

  • Speaker #0

    On va retenir ça, ça fonctionne. D'ailleurs, pour la prochaine section, j'aimerais qu'on mette un coup d'accĂ©lĂ©rateur et que justement tu nous donnes tes trois grands conseils pour les industriels dĂ©sespĂ©rĂ©s, pour les aider dans leurs problĂ©matiques de recrutement et pour qu'Ă  la fin, ça fonctionne. Ça se passe dans la sĂ©quence cheat code. Alors, ce serait quoi tes trois astuces pour rĂ©diger une bonne offre, qui convertit, on la met oĂč, on en fait quoi ? Enfin, trĂšs rapidement, les trois points Ă  retenir.

  • Speaker #1

    Pour moi, le premier point clĂ©, c'est humaniser, montrer l'entreprise, mettre le visage des Ă©quipes, mettre les photos de l'entreprise, montrer ce que c'est vraiment, qu'en un coup d'Ɠil, on se dise, tiens, OK, je passe du nom d'une entreprise que je ne connais pas Ă  tout de suite un environnement de travail et des collĂšgues. Et ça, pour moi, c'est essentiel et ça fait une diffĂ©rence folle pour arriver Ă  accrocher les gens et convertir. Et aprĂšs, on en a dĂ©jĂ  parlĂ©, c'est mettre en avant les points forts du poste. Pourquoi est-ce que ce poste est sympa ? Pourquoi est-ce que les salariĂ©s aujourd'hui dans votre entreprise sont contents de travailler dans votre entreprise ? Ça peut ĂȘtre des choses trĂšs simples, mais ça fait du bien de leur dire. C'est que c'est une bonne ambiance, on est une petite Ă©quipe Ă  taille humaine, on est hyper innovant, on est basĂ© dans un endroit qui est hyper sympa, on a des nouveaux locaux. enfin Il y a plein de façons de juste dire ce qui est bien et ça paraĂźt souvent tellement simple qu'on oublie de le dire. Donc parfois, il suffit de demander peut-ĂȘtre Ă  un salariĂ© ou Ă  quelqu'un d'extĂ©rieur de l'entreprise pourquoi mon entreprise allait bien. Et ça permet de souvent faire la diffĂ©rence. Des petites choses simples, mais qu'on oublie de faire.

  • Speaker #0

    TrĂšs bien. Donc on humanise, on appuie sur les points forts, on met en avance la diffĂ©renciation. TrĂšs bien, on va retenir tout ça. Maintenant, je vais te laisser de l'espace pour que tu puisses la raconter un peu. C'est le moment que j'appelle fiertĂ© du patron, oĂč tu peux nous raconter ? ta belle histoire, ce qui fait que les clients qui ont un super rĂ©sultat par rapport Ă  ta mĂ©thode. Je te laisse exprimer, c'est le moment de la fiertĂ© du patron.

  • Speaker #1

    Merci. C'est pas mal de se passer un petit peu de pommade. Il faut, si on ne le fait pas, il n'y a personne qui le fera pour nous. Non, c'est vrai. On devrait faire tout ça, tous les dirigeants d'entreprise. Toutes les personnes qui portent un peu des projets, de le référencer, ça fait souvent, ça fait du bien.

  • Speaker #0

    Propose-leur de passer chez moi, ils ont un espace pour ça.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Un petit podcast pour se remonter le moral dans les moments difficiles. Non, moi, ce qui me fait un peu me lever le matin, et je me souviens déjà, le tout premier recrutement que j'ai fait, je me suis dit, mais c'est génial, en fait. Je commençais avec une idée, avec des premiers... C'est tout ce que je fais, évidemment assez digital, donc il y a un petit cÎté parfois un peu frustrant, on fait des annonces sur les réseaux sociaux, puis en fait à la fin ça se concrétise et on apprend qu'il y a une premiÚre personne qui a été recrutée à tel endroit, qui a changé de vie grùce à ce qu'on a mis en place. Donc ça c'est vraiment des choses qui moi, à chaque fois que je vois des recrutements et qu'on me dit « tiens, on a recruté telle personne » , je me dis « waouh, c'est cool, ça fait vraiment plaisir » . Et l'autre point qui m'a pas mal touché, c'est un jour j'ai un client qui est une entreprise qui fabrique des moules, pour la parfumerie, la pharmacie, pour fabriquer les flacons. Et il avait beaucoup, beaucoup de mal à recruter. Et on a réussi à lui trouver quelques profils intéressants. Et il m'a dit, mais en fait, François, c'est dommage qu'on ne vous ait pas rencontré plus tÎt. Parce que notre boßte, elle est au bord du dépÎt de bilan. Parce qu'on n'arrive pas à recruter. Parce qu'on n'a pas de salariés pour produire. Donc, on est obligé de refuser des commandes. Et ça, ça m'a beaucoup touché parce que je me suis dit, en fait, je ne suis pas juste en train d'essayer de créer une petite entreprise pour me faire plaisir et faire des choses qui me... Ce qui me plaßt, je suis en train aussi d'aider des candidats et des entreprises à survivre et à trouver les bons candidats et à produire. On parle beaucoup de Made in France, on parle beaucoup de... Il y a énormément d'obstacles pour bien faire des beaux produits en France et arriver à trouver les bons candidats, c'en est un. C'est vrai que ça m'a un peu changé ma perspective, de me dire « Waouh, en fait, j'apporte ma petite pierre à l'édifice, c'est trÚs concret, trÚs pragmatique, c'est pas la fin, on est une entreprise qui peut. » recruter une personne qui va pouvoir produire des choses toute l'année. Donc à chaque recrutement, j'ai cette petite idée que, tiens, d'une part, il y a une rencontre qui s'est faite et ça va permettre de fabriquer plein de belles choses qu'on aura ensuite autour de nous, dans nos voitures, nos avions, nos centrales nucléaires, et j'en passe.

  • Speaker #0

    Tu travailles dans le service, mais t'es vraiment au plus prÚs des problématiques de l'industrie et tu contribues réellement à une industrie pérenne en France pour demain. C'est un trÚs bel exemple, je pense que Si ça peut éveiller un petit peu les consciences, se dire ne pas attendre qu'il soit trop tard pour mettre un gros coup d'accélérateur sur le recrutement et ne pas se retrouver dans cette situation, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En plus, c'est des choses qui se font. L'image d'une entreprise, ça se construit un peu dans la durée. AprÚs, je dis ça trÚs humblement aussi parce que c'est évidemment un tout petit bout de l'édifice de la construction d'entreprises industrielles. En tout cas, pour moi, ça me suffit pour me lever le matin et me dire tiens, c'est cool, je travaille sur quelque chose qui a du sens.

  • Speaker #0

    De toute façon, l'industrie, personnellement, je la vois comme un sport d'Ă©quipe oĂč on a un peu tous notre place. C'est pareil, je travaille pas, j'ai pas les mains dans le cambouis et je suis pas sur les lignes de production. À mon Ă©chelle, j'essaye au maximum de contribuer Ă  ce que les entreprises de demain, elles continuent. Que les entreprises d'aujourd'hui restent lĂ  demain, plutĂŽt. C'est lĂ -dessus qu'on se bat au quotidien. On s'approche de la fin. Je te propose une section ultra rapide avant de passer aux questions signatures oĂč je vais te donner juste une petite phrase, tu rĂ©ponds par oui ou par non, ou en quelques mots maximum quand c'est une question ouverte, pour qu'on finisse sur une note un peu rapide, des choses essentielles Ă  retenir. Ça se passe dans le grill. Alors François, c'est quoi le dĂ©lai max pour rĂ©pondre Ă  un candidat ?

  • Speaker #1

    48 heures, pour un premier retour.

  • Speaker #0

    Le truc qu'on trouve souvent dans les annonces et qui ne sert Ă  rien.

  • Speaker #1

    On est une entreprise experte de l'usinage depuis 1932. Je ne sais pas si c'est bien ou pas.

  • Speaker #0

    Le truc qu'on oublie dans les annonces et qui fait la différence ?

  • Speaker #1

    Les équipes, montrer les équipes, montrer les visages des gens, montrer qui on est.

  • Speaker #0

    L'argument ultime à « j'ai besoin d'une personne, je ne vais pas dépenser des fortunes pour une pauvre annonce » .

  • Speaker #1

    À combien ça coĂ»te de ne pas avoir cette personne ? Une machine qui ne tourne pas, pas de commande.

  • Speaker #0

    L'argument ultime à « je ne suis pas là pour plaire, je suis là pour bosser, moi » .

  • Speaker #1

    Le problĂšme, c'est qu'avant de pouvoir recruter, avant d'ĂȘtre en couple, il faut se rencontrer. Et pour se rencontrer, il faut se plaire. Donc, on est obligĂ© de plaire.

  • Speaker #0

    Parfait, tu t'es parfaitement plié à l'exercice, ça va trÚs bien. On s'approche de la fin. Je vais te poser mes quelques questions signatures avant de conclure cet épisode. Si tu étais ministre de l'Industrie, quelle serait ta premiÚre mesure ?

  • Speaker #1

    Ma premiÚre mesure, étant convaincu de ce que je fais, c'est de demander à France Travail de faire de la com sur les offres d'emploi. De ne pas, encore une fois, attendre que les candidats viennent. On peut mettre en avant des super photos, mettre en avant des super vidéos et communiquer sur les réseaux, sur toutes les offres d'emploi qui existent. Et ça marche. faisons-le à l'échelle.

  • Speaker #0

    Un France Travail plus proactif qu'en attente que les demandeurs d'emploi fassent le taf.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ton pire souvenir du numérique, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai toujours en tĂȘte ce que me disait mon pĂšre quand j'Ă©tais ado et qu'il y avait un peu les premiers tĂ©lĂ©phones portables qui arrivaient. Il parlait d'une laisse Ă©lectronique. Et je trouve que finalement, le gros travers du numĂ©rique, c'est que parfois, on se laisse un peu enchaĂźner. À son smartphone, il n'y a rien qui m'Ă©nerve plus que de voir des gens dans le mĂ©tro, dans les transports, tous la tĂȘte baissĂ©e sur leur tĂ©lĂ©phone, il n'y a plus aucune interaction, voire encore pire, les gens avec qui on est en train de discuter et qui rĂ©pondent Ă  un message WhatsApp pendant qu'on est en train de parler, comme si la personne Ă  l'autre bout du fil Ă©tait plus importante que la personne dans la salle. Ça, je trouve que le numĂ©rique a Ă©videmment plein d'avantages, mais il faut savoir s'en prĂ©venir aussi.

  • Speaker #0

    Ça marche. Le conseil que tu te donnerais Ă  toi la veille de l'idĂ©e Fabricon.fr ?

  • Speaker #1

    Alors... AprĂšs coup, je me dirais que ça marche, que recruter par les rĂ©seaux sociaux, ça marche. Je pense que j'ai passĂ© pas mal de nuits Ă  ne pas trĂšs bien dormir au dĂ©but, parce que ce n'est pas parce que ça marchait une fois que ça marchera des dizaines de fois. J'ai essayĂ© de trouver la bonne façon de faire. Si j'avais su dĂšs le dĂ©but que c'Ă©tait un canal qui fonctionnait, ça m'aurait Ă©vitĂ© pas mal de difficultĂ©s, de tĂątonnements pour arriver lĂ  oĂč j'en suis maintenant.

  • Speaker #0

    Donc ouais, tu te dirais, demain tu vas avoir une idée ? tiens là bien, ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la bonne. C'est toujours un peu ce qu'on cherche quand on crĂ©e une entreprise. Est-ce qu'il faut continuer Ă  persĂ©vĂ©rer au risque d'aller dans le mur et d'avoir passĂ© beaucoup d'Ă©nergie lĂ -dessus ? Ou est-ce que quand on sait aprĂšs coup que ça fonctionne, je voudrais bien aimer le savoir un peu plus tĂŽt, parce que c'est quand mĂȘme un peu nouveau comme façon de faire.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est ce qu'on aurait tous voulu savoir.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi oser l'efficacité ?

  • Speaker #1

    On en a un petit peu parlĂ© tout Ă  l'heure, moi je pense que c'est ĂȘtre efficace, c'est ĂȘtre plus ciblĂ©, c'est faire moins mais faire mieux. On parlait du digital, ça veut dire aussi rĂ©duire les sollicitations, couper les notifications, automatiser ce qu'on peut. Pour se concentrer sur l'essentiel, on a la chance d'avoir Ă©normĂ©ment d'outils Ă  disposition. Et moi je me sers de tout ce qu'on peut utiliser, je pense Ă©videmment Ă  l'IA, pour simplifier, optimiser, aller au plus... juste et Ă  l'essentiel de ce qui est important pour convaincre les candidats et convaincre toutes les personnes impliquĂ©es de rejoindre une entreprise. Et ça, c'est... Plus on en met, plus c'est compliquĂ© d'arriver au rĂ©sultat. Moins on en met, plus on est focus sur ce qu'on veut faire. C'est pour ça aussi que je m'adresse Ă  l'industrie et au PME industriel et pas Ă  toutes les entreprises du monde qui font tout. Plus on est centrĂ©, plus on est efficace, je pense.

  • Speaker #0

    Ça marche. On arrive Ă  la fin maintenant, vraiment. OĂč est-ce qu'on te suit ?

  • Speaker #1

    On me suit sur LinkedIn, on peut me contacter par mail aussi pour ceux qui veulent, françois.gly.fabriquons.fr ou contact.fabriquons.fr pour faire plus simple. Et puis aprÚs, de maniÚre générale, il y a plein de choses qui se passent sur le site Fabriquons, donc ceux qui veulent en savoir plus, il y a une rubrique qui présente tout ça trÚs bien. Et d'ailleurs, soit dit en passant, depuis quelques jours, quelques semaines, on propose à tous les industriels de pouvoir s'inscrire gratuitement sur notre annuaire d'industriel, il y a 1600 entreprises, et d'avoir cette vitrine pour recruter, et aussi pour trouver du business, parce que 50% de notre trafic, c'est du business. Donc, ceux qui veulent aussi faire un premier petit pas, tout ça est ouvert à tous sur le site de Fabricant.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, j'avais vu passer un de tes posts oĂč tu disais que tu Ă©tais extrĂȘmement bien rĂ©fĂ©rencĂ© par l'IA en termes de recherche. Donc, c'est un argument. En plus, je pense, pour se faire rĂ©fĂ©rencer chez toi, c'est qu'on te trouve quand mĂȘme.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça, tout à fait. En fait, pour la petite histoire, le tout début de Fabriquons, c'était plutÎt un manuel d'entreprise. Et donc, effectivement, aujourd'hui, vous cherchez une entreprise de tollerie, une entreprise de chaudronnerie. On est tombé, évidemment, sur Google, trÚs vite sur Fabriquons. Et j'ai découvert, il n'y a pas trÚs longtemps, que ça marchait aussi sur ChatGPT ou d'autres qui font... Donc Fabricant fait partie des sources.

  • Speaker #0

    Je te le confirme parce que j'ai lancé une recherche approfondie sur une de mes précédentes invitées, qui était Manon Cuyera d'ailleurs, présidente de CentraMétho, que je mettrai le lien de l'épisode en description également. Et les infos qui sont référencées sur Fabriquons.fr ressortent dans la recherche.

  • Speaker #1

    Oui, ça ne m'Ă©tonne pas. J'aurais pu citer ça comme fiertĂ©. Être intĂ©grĂ© dans le chat de GPT, c'est pas mal, non ?

  • Speaker #0

    Non, mais aujourd'hui, si c'est un nouveau moteur de recherche, c'est important d'y ĂȘtre. Donc, on le dit. Et puis, on peut en modifier. Ça l'est,

  • Speaker #1

    c'est clair. On a un peu de trafic qui vient de lĂ -bas.

  • Speaker #0

    En tout cas, je mets en description aussi ton LinkedIn, le site Internet et l'adresse mail Ă  laquelle on peut te contacter pour tous les gens qui voudraient aller plus loin et travailler avec toi et mettre un gros coup de boost sur leur recrutement. Quel dernier conseil actionnable tu peux donner Ă  n'importe quel industriel qui veut recruter demain ? Un conseil qu'il pourrait appliquer demain, pardon, je m'en mĂȘle.

  • Speaker #1

    Le conseil qu'il peut appliquer demain, c'est d'arrĂȘter d'attendre que les candidats aillent sur le site d'emploi, en tout cas quand ça ne marche pas, et c'est d'aller les chercher lĂ  oĂč ils sont, sur les rĂ©seaux sociaux. Tu parlais de Manon tout Ă  l'heure, qui fait ça extrĂȘmement bien, il y a plein de façons de le faire. Ceux qui le font, ça marche, ça donne des super rĂ©sultats. Je pense qu'elle doit le confirmer. Il y a plein d'autres industriels qui le font trĂšs bien. Donc, aller lĂ  oĂč ils sont, sur les rĂ©seaux, prendre la parole, prendre un peu d'espace, montrer l'industrie. Et peut-ĂȘtre si j'avais un deuxiĂšme conseil qu'on a dĂ©jĂ  pas mal Ă©voquĂ©, mais c'est finalement le meilleur argument pour recruter, c'est son Ă©quipe. Il faut la mettre en avant, montrer les gens, dire qui on est. Et souvent, c'est trĂšs sĂ©duisant, beaucoup plus qu'on ne le croit.

  • Speaker #0

    Super. En tout cas, merci François pour tes partages. Je suis ravie de t'avoir eu avec nous.

  • Speaker #1

    Merci pour ton accueil. C'était hyper intéressant et ravi d'avoir pu partager sur tout ce qui me fait me lever le matin. Je suis trÚs content. Merci.

  • Speaker #0

    En tout cas, on le ressent que ça te fait te lever le matin et que c'est quelque chose qui t'anime. Donc ça, c'est trÚs chouette.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Donc Ă  toi qui nous Ă©coutes, je vais te laisser lĂ -dessus. Un recrutement efficace, c'est un recrutement qui ne dure pas indĂ©finiment. Un peu comme un appartement, une annonce qui traĂźne trop longtemps, on peut sentir qu'il y a un loup. Alors, on met ses efforts au bon endroit. On se retrouve la semaine prochaine. Et d'ici lĂ , n'oublie pas d'oser l'efficacitĂ©. Merci pour ton Ă©coute. Tu veux du concret dans ta boĂźte mail ? Abonne-toi Ă  Oser l'efficacitĂ©, la news. Chaque semaine, tu reçois la synthĂšse des Ă©pisodes, les outils essentiels et un mini plan d'action pour te mettre en mouvement. Rendez-vous sur digetic.fr slash news, N-E-W-S. Le lien est dans la description. À trĂšs vite.

Chapters

  • Teaser

    00:00

  • Bienvenue dans Oser l'EfficacitĂ©

    00:39

  • I need a hero - François Galy

    01:10

  • Le problĂšme

    09:31

  • La mĂ©thode

    13:38

  • Mythe ou RĂ©alitĂ©

    30:34

  • Cheat Code - Les 3 astuces

    39:00

  • La fiertĂ© du patron - Un exemple rĂ©el qui finit bien

    40:37

  • Le Grill

    44:22

  • Questions signature

    45:43

  • Comment suivre et contacter Fabriquons

    49:01

  • Le dernier conseil pour passer Ă  l'action

    51:14

Description

Le Lab' - Recrutement industriel efficace : stop aux postes vacants


📌 Dans cet Ă©pisode, dĂ©couvre :

  • Comment bĂątir un recrutement industriel efficace en partant du terrain

  • Pourquoi une offre d’embauche doit se lire comme une mini page de vente

  • Les mĂ©triques qui comptent

  • L’expĂ©rience candidat de bout en bout

  • Le cadre “Moneyball” appliquĂ© au recrutement

  • Le vrai coĂ»t de l’inaction

  • 3 “cheat codes” pour un recrutement industriel efficace : humaniser (montrer les Ă©quipes), mettre en avant les points forts, diffĂ©rencier l’annonce en quelques secondes.


🎯 À Ă©couter si :

  • Tu diriges une PME/ETI industrielle et tu veux un recrutement industriel efficace qui dĂ©livre vite

  • Tu gĂšres des postes en tension et tu veux toucher des candidats qui ne lisent pas les job boards

  • Tu veux passer d’un process subit Ă  une expĂ©rience candidat maĂźtrisĂ©e

  • Tu veux professionnaliser tes annonces, mesurer le tunnel et piloter par la donnĂ©e

  • Tu veux arrĂȘter de “poster et prier” et aller vers les candidats lĂ  oĂč ils sont


👉 DĂ©couvre plus ici :


📣 Passe à l’action :

  1. Réécris ton annonce comme une mini landing page avec 1 photo Ă©quipe + 3 raisons de venir + 1 encadrĂ© “À savoir”

  2. Lance une campagne gĂ©olocalisĂ©e (30–50 km) pendant 30 jours sur Facebook/Instagram, et mesure chaque Ă©tape

  3. Mets en place la rĂšgle “rĂ©ponse sous 48 h” pour chaque candidat — c’est le cƓur d’une expĂ©rience candidat digne de ce nom


Avant de partir, tu peux :

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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On a lancĂ© ça un jeudi. Le lundi je reviens au boulot, il avait dix candidats. Il m'a dit, il y en a six, c'est des bons candidats. On met beaucoup plus d'efforts pour vendre un iPhone que pour vendre une offre d'emploi. Nous c'est vrai que souvent on cible une zone qui est de trentaine de kilomĂštres, ça peut ĂȘtre 40, ça peut ĂȘtre 50. Pendant un mois, on va toucher entre 30 et 50 mille personnes qui vont voir l'offre d'emploi. Si on est sur des mĂ©tiers plus opĂ©rationnels, ça ne sert Ă  rien d'aller donner de la visibilitĂ© sur LinkedIn, ça ne marche pas. À combien ça coĂ»te de ne pas avoir cette personne ? Une machine qui ne tourne pas, pas de commande, ça coĂ»te cher. Ce n'est pas qu'il y a un manque de candidats. Évidemment, parfois, il y a un manque de candidats, mais c'est surtout et d'abord que les gens ne sont pas au courant.

  • Speaker #1

    Robotisation, digitalisation, IA, Industrie 4.0 ou 5.0, ça donne le vertige, l'offre dĂ©borde. Tu ne sais plus oĂč regarder. La vĂ©ritĂ©, ton besoin n'est pas clarifiĂ©. Je suis Perrine ThiĂ©baut, fondatrice de Digetik. Avec mes audits de processus, on cartographie l'existant. On dĂ©finit la cible et on lance un plan d'action pour digitaliser efficacement, sans copier le voisin, en partant de tes vrais besoins. Ici, je partage mĂ©thode, outils et retour terrain pour te faire passer au niveau supĂ©rieur. Alors, prĂȘt Ă  oser l'efficacitĂ© ? Aujourd'hui, on insĂšre une couche d'efficacitĂ© et de digital dans nos processus de recrutement industriel. Pour ça, j'ai l'honneur d'accueillir François Galy, fondateur de Fabriquons.fr, qui nous partage sa mĂ©thode pour recruter bien plus vite sur les postes en souffrance Merci. Tout ça Ă  quelques kilomĂštres de chez soi. Un mot d'ordre, trouver les bonnes personnes et surtout leur donner envie de rester. Je ne t'en dis pas plus, le mieux c'est de laisser François s'exprimer. François, je te souhaite la bienvenue, je suis ravi de te recevoir dans Oser l'EfficacitĂ©.

  • Speaker #0

    Merci pour ton accueil, je suis trĂšs content d'ĂȘtre lĂ  et trĂšs content de pouvoir partager et parler de ce beau sujet de recrutement.

  • Speaker #1

    Super, je te propose qu'on commence tout de suite par ton histoire, ce qui fait de toi un super héros de l'industrie. Et on commence par la section I need a hero. Alors déjà François, comment est-ce que tu es tombé dans l'industrie ? Est-ce que c'est un super pouvoir inné ou acquis ?

  • Speaker #0

    C'est peut-ĂȘtre un peu des deux. Moi j'ai fait des Ă©tudes d'ingĂ©nieur arts et mĂ©tiers, donc j'ai baignĂ© assez tĂŽt dans ces sujets d'industrie et de tout l'univers de la fabrication. AprĂšs j'ai dĂ©rivĂ©, parce que j'ai fait 10 ans de marketing digital chez Orange. donc on n'est plus tout Ă  fait dans l'industrie ou en tout cas parce qu'on imagine traditionnellement quand on parle de l'industrie mais finalement la petite graine de l'industrie Ă©tait toujours prĂ©sente parce qu'aprĂšs j'ai montĂ© ma boĂźte en 2022 et j'ai commencĂ© par accompagner des entreprises industrielles notamment sur le marketing digital, le rĂ©fĂ©rencement etc et de fil en aiguille on est arrivĂ© Ă  Fabricon donc sans doute une petite part de dĂźner parce que j'ai toujours eu un goĂ»t pour la construction de tout et n'importe quoi je pense que c'est de famille Merci. et pas mal d'acquis aussi au fil de mes expĂ©riences.

  • Speaker #1

    Question qui me vient comme ça, mais quand tu passes d'une formation plutÎt orientée industrie à Orange, le savoir-faire industriel, ça t'a servi chez Orange dans le marketing ?

  • Speaker #0

    En tout cas, le savoir-faire, la logique d'ingĂ©nieur m'a beaucoup servi. Je trouve qu'il y a beaucoup de valeur quand on est dans un univers et qu'on a une formation qui n'est pas forcĂ©ment la formation de base de cet univers. Donc, faire du marketing en Ă©tant ingĂ©nieur, je trouve assez... puissant, ça apporte une logique trĂšs orientĂ©e sur la donnĂ©e, sur une façon de raisonner assez importante, et le cĂŽtĂ© ingĂ©nierie industrielle, il est toujours intĂ©ressant parce qu'il permet de comprendre un peu comment se font les choses. Un rĂ©seau tĂ©lĂ©com, on parle souvent des tĂ©lĂ©coms comme si c'Ă©tait du sans fil, mais quand on connecte son tĂ©lĂ©phone Ă  internet, il est sans fil pendant quelques mĂštres, aprĂšs il y a un fil qui traverse l'Atlantique. Et on oublie parfois qu'en fait tout ça c'est du BTP, il faut creuser des tranchĂ©es. partout en France. Et donc oui, le fait d'ĂȘtre ingĂ©nieur Ă  l'un des mĂ©tiers, ça peut aider Ă  comprendre un peu ce qui se passe au-delĂ  de la vision digitale qu'on peut avoir traditionnellement.

  • Speaker #1

    Ce que tu dis, ça me fait penser un petit peu à toutes les discussions sur le cloud en ce moment. Il ne faut pas oublier que le cloud, c'est mettre ses données sur l'ordinateur de quelqu'un d'autre, mais ça reste un ordinateur quelque part. Exactement,

  • Speaker #0

    qui consomme de l'énergie, qui apprend beaucoup d'énergie.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Du coup, tu m'as dit, de fil en aiguille, on arrive à Fabriquons.fr. C'est quoi le déclic ?

  • Speaker #0

    Le déclic, c'est, en fait, moi je vais accompagner, comme je disais, des clients industriels, plutÎt orienter business et comment est-ce qu'on fait quand on a un site pour aller trouver des clients et bien référencer sur Google, etc. C'était mon parcours jusque-là, finalement. Et j'ai un de mes premiers clients qui m'a dit, mais en fait, François, moi je galÚre à trouver des soudeurs depuis des mois et des mois, j'y arrive pas, est-ce qu'il appelait ça mon truc ? Est-ce que ton truc du marketing digital, ça pourrait pas nous aider à recruter des soudeurs ? Je lui ai dit, écoute, on va essayer mon truc. Et on va faire des pubs réseaux sociaux pour parler de ton or de soudeur. Et on a fait des pubs réseaux sociaux, on a lancé ça un jeudi. Le lundi, je reviens au boulot, il y avait 10 candidats.

  • Speaker #1

    Pas mal.

  • Speaker #0

    Et sur les 10 candidats, j'appelle la RH parce que je me dis, bon voilĂ , je sais comment c'est le digital, parfois on n'a que des touristes et c'est pas... Je l'appelle la RH, je lui dis tiens, c'est quoi sur les 10 candidats ? Et elle me dit, ben il y en a 6, c'est des bons candidats, c'est des bons profils qui nous intĂ©ressent, qu'on va recontacter. donc lĂ  c'Ă©tait le dĂ©clic, je me suis dit tiens mais en fait Ok, c'est super le marketing digital pour faire du business, mais en fait, il y a un truc auquel on n'a peut-ĂȘtre jamais pensĂ©, c'est de faire du marketing digital pour du recrutement dans l'industrie. Nous, Fabricons.fr.

  • Speaker #1

    Donc, ton premier test, c'est déjà concluant.

  • Speaker #0

    Le premier test est dĂ©jĂ  concluant, exactement. S'il n'avait pas Ă©tĂ© concluant, je n'aurais peut-ĂȘtre jamais lancĂ© Fabricon. Donc c'est un peu un coup de chance. En tout cas, c'est encore cette histoire de fĂ©dĂ©rer des compĂ©tences qui n'Ă©taient pas forcĂ©ment amenĂ©es Ă  se rencontrer. On parlait de l'ingĂ©nieur qui fait du marketing, lĂ  c'est l'ingĂ©nieur qui fait du marketing et du recrutement. Et effectivement, il s'avĂšre que tout de suite ça marche. Et la bonne nouvelle, c'est que ça va continuer Ă  marcher aprĂšs, aprĂšs avoir essayĂ© dans d'autres entreprises. Ça va faire un petit peu le mĂȘme constat, mais on en reparlera Ă  ce qu'il doute.

  • Speaker #1

    C'est ça. Comme quoi, on peut faire un petit peu ce qu'on veut aprÚs sa formation. Tant qu'on sait tordre ce qu'on a appris dans tous les sens, c'est assez inspirant en tout cas.

  • Speaker #0

    C'est ça. Je pense que l'important, c'est de savoir à peu prÚs réfléchir. AprÚs, le reste, on peut l'appliquer à plein de choses. Quand les enfants me posent la question de quoi ça va me servir plus tard de faire ci ou ça, une fois qu'on sait réfléchir, on peut faire plein de choses trÚs variées. C'est ça qui est plutÎt cool.

  • Speaker #1

    Tu me fais une bonne transition en parlant d'enfants. Justement, si tu devais expliquer ton boulot Ă  un enfant de 10 ans, qu'est-ce que tu dirais ?

  • Speaker #0

    Si on suppose qu'un enfant de 10 ans connaßt déjà les réseaux sociaux, ce qui malheureusement est souvent le cas, je dirais que je trouve des candidats sur Facebook, sur Instagram, pas loin de l'entreprise, à quelques kilomÚtres de l'entreprise, et j'essaie de les convaincre avec des jolies photos de l'entreprise, une jolie présentation, de les convaincre que c'est une belle entreprise pour eux et qu'ils ont une carriÚre à y faire. trouver un beau job prÚs de chez eux grùce aux réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Ok, parfait. Je pense que c'est assez clair. En m'Ă©tant dans la peau d'un enfant de 10 ans, ça me semble assez clair en tout cas. Moi, j'adore dans Oser l'EfficacitĂ© les rĂ©fĂ©rences un peu pop culture. Si tu devais comparer Fabricon.fr ou toi-mĂȘme d'ailleurs, Ă  un film, une sĂ©rie ou un super-hĂ©ros, qu'est-ce qui te viendrait ?

  • Speaker #0

    Ce n'est pas une question Ă©vidente parce que faire le lien entre recrutement industriel et un film pop culture, Ça ne me vient pas forcĂ©ment Ă  l'esprit tout de suite, mais ce Ă  quoi je pense, c'est un film qui s'appelle Le StratĂšge, ou Moneyball en anglais, avec Brad Pitt, sur le baseball. On est assez Ă©loignĂ© du recrutement a priori, mais en fait, c'est un film qui est basĂ© sur une histoire vraie, de comment finalement un entraĂźneur d'une Ă©quipe de baseball a complĂštement retournĂ© la façon de recruter ses Ă©quipes et de faire marcher son Ă©quipe, en prenant non pas les stars qui coĂ»tent extrĂȘmement cher, mais en utilisant la donnĂ©e. et les chiffres et tout ce qu'on peut avoir comme matiĂšre un peu scientifique, entre guillemets, pour trouver les meilleurs joueurs et les aider Ă  progresser et trouver la bonne façon d'organiser l'Ă©quipe. C'est un peu pour faire un parallĂšle un peu rĂ©cent, quand on a parlĂ© de la victoire du PSG pour ceux qui aiment le foot, l'idĂ©e de dire peut-ĂȘtre qu'une Ă©quipe de non-stars, ça peut ĂȘtre plus efficace qu'une Ă©quipe de stars. Mais surtout ce qui m'intĂ©ressait lĂ , c'Ă©tait le cĂŽtĂ© donnĂ©es, et c'est un peu ce qu'on essaie de faire chez Fabricons, c'est de mettre Un maximum de donnĂ©es et d'informations d'analyse pour amĂ©liorer la performance. L'objectif Ă  la fin, notre seul et unique objectif, c'est que le client y recrute et que ça lui prenne le moins de temps possible et le moins d'argent possible. Et plus on est efficace, plus on est content. Et ça, on ne le fait pas aux doigts mouillĂ©s. Donc, il faut mettre de la donnĂ©e, il faut analyser, il faut comprendre quelles sont les campagnes sur Facebook qui marchent le mieux, quelles sont les actions qui sont les plus performantes et comment est-ce que si c'est le... L'ancien responsable du commerce de Soch qui parle, c'est comment est-ce que le tunnel de conversion, on va l'optimiser pour que du dĂ©but Ă  la fin, on arrive Ă  avoir un maximum de candidats et surtout de recrutement pertinent pour l'entreprise. Donc je recommande le stratĂšge et mĂȘme de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, c'est un trĂšs bon film, indĂ©pendamment des questions de recrutement, qui a eu je crois 5 ou 6 nominations aux Oscars, donc ça vaut le coup de le regarder.

  • Speaker #1

    Oui, je valide aussi, je l'ai vu, effectivement, je trouve que le parallÚle est hyper intéressant et et Et effectivement, ça montre bien ta structure du coup de chance dont tu nous parlais au départ, d'un feeling qui fait que ça fonctionne. DerriÚre, il y a une vraie structure et une vraie mise en place pour que ça fonctionne à plus grande échelle et pour différents clients. Donc, hyper intéressant. Avant de s'attaquer à la méthode qui fait qu'on peut recruter plus efficacement, entre autres grùce aux réseaux sociaux, j'aimerais que tu nous dises un peu quel est le problÚme que tu constates aujourd'hui dans le recrutement industriel, de quoi c'est parti. On a parlé de ton déclic, mais l'idée, c'est vraiment de poser. Le souci qui est un souci global, tu as parlé de ton client, mais clairement dans l'industrie aujourd'hui, le recrutement c'est une galÚre pour tout le monde. Donc on passe au problÚme. Quand tu regardes les annonces industrielles aujourd'hui, qu'est-ce qui te paraßt ? clocher le plus entre guillemets ?

  • Speaker #0

    Moi ce qui me frappe aujourd'hui c'est que vous allez sur Ă  peu prĂšs n'importe quel site d'emploi et c'est vrai pour les annonces industrielles mais c'est vrai pour Ă©normĂ©ment d'annonces de maniĂšre gĂ©nĂ©rale c'est que ça ne donne pas envie c'est que d'une part on est souvent trĂšs orientĂ© interne entreprise et pas forcĂ©ment orientĂ© candidat on n'a pas assez rarement de photos de vidĂ©os, de choses qui donnent envie moi ce que je dis souvent c'est On met beaucoup plus d'efforts pour vendre un iPhone que pour vendre une Ɠuvre d'emploi. Et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on met beaucoup plus d'efforts pour vendre son entreprise. Une Ă©quipe commerciale va ĂȘtre trĂšs orientĂ©e sur comment essayer de rendre sĂ©duisant un produit. C'est un peu moins vrai quand on est dans le monde du recrutement. En tout cas, quand on regarde les annonces aujourd'hui sur la plupart des sites un peu connus de recrutement, ce n'est pas hyper sexy, alors que vous prenez n'importe quel produit de grande consommation. et moi ce qui me choque un peu lĂ -dedans c'est qu'on demande Ă  quelqu'un de s'engager pour 5 ans, 10 ans, parfois 20 ans de sa vie, sur la base de quelques pavĂ©s de texte plus ou moins sympathiques. Et donc je trouve que, un, il faut vraiment que les annonces soient plus sexy, au sens, les annonces doivent ĂȘtre plus sexy, mais les structures, c'est pas que la faute des employeurs, c'est aussi la faute des sites d'emploi, de toute la structure qu'on a autour, qui fait que ça bloque et qu'en fait c'est pas construit pour ça. Et deuxiĂšmement, il y a un gros sujet de... La qualitĂ© de la diffusion de l'information. Et ça, c'est assez essentiel. C'est-Ă -dire, nous, le constat qu'on fait, c'est pas qu'il y a un manque de candidats. Évidemment, parfois, il y a un manque de candidats, mais c'est surtout et d'abord que les gens ne sont pas au courant. Combien de personnes, quand vous diffusez une note d'emploi, ne sont juste pas au courant que vous la diffusez ? Vous prenez toutes les personnes Ă  10, 20 ou 30 kilomĂštres de chez vous. Combien sont au courant que telle entreprise recrue ? Finalement, le pourcentage, je pense qu'il est extrĂȘmement faible. et c'est ça souvent qui, Ă  mon sens, pĂȘche beaucoup. dans la capacitĂ© d'une entreprise Ă  recruter.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça me fait penser un peu, enfin, je retrouve dans ce que tu dis. Alors certes, aujourd'hui, je ne suis pas à la recherche d'un emploi, mais si demain je le suis, il faut que j'aille chercher une annonce. Je n'ai pas une annonce qui va me venir à moi. Donc, c'est un petit peu comme les différents niveaux de perception au niveau du marketing, de savoir si tu veux t'adresser à des gens qui sont déjà à la recherche d'un emploi ou des gens qui sont plutÎt bien dans leur entreprise, mais qui seraient ouverts. qu'ils ne cherchent pas forcément, mais qui seraient le bon candidat pour toi parce qu'ils sont déjà bons, ils sont déjà formés, il faut juste les chercher au bon endroit et les dépocher au bon endroit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, exactement. En fait, si on attend que les gens viennent, on va avoir, sur un mĂ©tier oĂč c'est facile de recruter, on peut se permettre de dire, je diffuse mon annonce et puis j'attends que les candidats viennent. De toute façon, il y a plein de candidats. Quand on est sur un monde oĂč il y a plus de candidatures que d'offres, ça se passe bien. Quand on est sur des mĂ©tiers ou dans des zones rurales par exemple, dans des mĂ©tiers compliquĂ©s, en tension, oĂč il y a trĂšs peu de candidats, il faut retourner la situation et dire je vais arrĂȘter d'attendre que les gens viennent me voir et je vais essayer de communiquer massivement. Donc aprĂšs la question c'est comment est-ce que je fais pour communiquer massivement, arriver Ă  toucher un maximum de gens. Et nous notre approche c'Ă©tait de dire en fait un bon canal pour toucher beaucoup de monde Ă  des coĂ»ts raisonnables et de façon... pertinente et gĂ©olocalisĂ©e, c'est les rĂ©seaux sociaux. Et c'est ce qui est trĂšs Ă©vident quand on fait du commerce, ce qui est beaucoup moins naturel quand on fait du recrutement.

  • Speaker #1

    Justement, vu qu'on a bien posé le problÚme maintenant, on va attaquer tout ça dans l'explication de ta méthode. Donc, on va voir tout de suite comment François nous décrypte sa méthode, justement, de recrutement en se basant sur les réseaux sociaux et l'ancrage local. Comment tu dirais que tu commences ? Est-ce que justement ce ciblage local, c'est la premiÚre brique de la méthode ? Est-ce que c'est le plus important quand tu te lances dans le recrutement ?

  • Speaker #0

    Oui, absolument. Pour moi, ce qui est vraiment clĂ© dans ce qu'on fait chez Fabricon, c'est cette idĂ©e d'aller chercher les gens lĂ  oĂč ils sont et donc d'aller pousser le message sur les rĂ©seaux sociaux. Et Ă©videmment, on ne peut pas le faire en disant on va diffuser de l'information Ă  toute la France pour recruter dans telle ou telle ville. Il faut que ce soit, les gens font grosso modo une demi-heure de voiture le matin pour aller au travail. Nous, c'est vrai que souvent, on cible une zone qui est de trentaine de kilomĂštres. Alors, ça peut ĂȘtre 40, ça peut ĂȘtre 50. On peut ajuster un peu l'endroit qu'on vise. Mais en tout cas, l'idĂ©e, c'est ça. C'est d'ĂȘtre dans une zone qui est cohĂ©rente par rapport au bassin d'emploi de l'entreprise et pousser l'information massivement pour donner un nombre de grandeurs. Quand on fait une publicitĂ© pendant un mois, on va toucher entre 30 et 50 000 personnes qui vont voir l'offre d'emploi. Donc c'est quand mĂȘme assez Ă©norme qu'elles-mĂȘmes vont pouvoir en parler en disant tiens Ă  leurs frĂšres, Ă  leurs parents, Ă  leurs cousins, je ne sais pas qui, en disant tiens j'ai vu une offre d'emploi de technicien d'usinage Ă  3 km de chez nous, peut-ĂȘtre que tu devrais candidater. et c'est ça qui crĂ©e un peu la notoriĂ©tĂ© de l'offre, ce qui fait qu'on peut trouver des gens qui n'Ă©taient pas forcĂ©ment en train de postuler ou d'ĂȘtre en train de regarder tous les jours les sites d'emploi, mais on a trouvĂ© des gens qui sont un peu en dehors du... circuit classique et donc de dĂ©bloquer des recrutements qui Ă©taient bloquĂ©s.

  • Speaker #1

    Effectivement, on peut se dire que Ça a du sens de chercher dans des gens en local, parce que des gens qui viendraient de plus loin et qui auraient envie de dĂ©mĂ©nager, ils sont dans la dĂ©marche de chercher, ils ont plus de facilitĂ© Ă  tomber sur l'annonce, alors que des gens qui sont dĂ©jĂ  sur place auraient plus de facilitĂ© Ă  se faire attraper par une annonce impromptue.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et puis aprĂšs, c'est des questions d'efficacitĂ©. On parlait d'efficacitĂ© tout Ă  l'heure. Si je recrute Ă  Marseille et que je fais une publicitĂ© Ă  Paris, la probabilitĂ© de tomber sur quelqu'un qui est le bon profil, et qui soit prĂȘt Ă  dĂ©mĂ©nager est extrĂȘmement faible. Donc, ce n'est pas zĂ©ro, mais si je mets 100 euros de publicitĂ©, Ă©videmment, j'aurai un retour sur l'assistement qui sera beaucoup, beaucoup, beaucoup plus faible. Donc, Ă  minima, commençons par faire la zone de chalandise, entre guillemets, de l'entreprise. Si ça ne marchait pas, on peut toujours Ă©tendre, aller chercher un peu plus loin, aller prendre la grande ville un peu plus loin. Mais en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, ce n'est pas nĂ©cessaire d'aller au-delĂ  de 40-50 kilomĂštres.

  • Speaker #1

    Est-ce que le choix des canaux est important dans ce type de recrutement ? Et comment tu les choisis ?

  • Speaker #0

    Ça l'est beaucoup. Alors, si on entend par canaux les rĂ©seaux sociaux, les rĂ©seaux sur lesquels on va, ça l'est notamment sur la question de LinkedIn ou pas LinkedIn. Évidemment, LinkedIn, ça va ĂȘtre beaucoup plus pour des profils de cadre ou certains profils de techniciens un peu qualifiĂ©s. Mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ça va ĂȘtre ça, moi, le... Ce que j'utilise le plus, c'est de dire, ok, on est en train de recruter un profil ingĂ©nieur ou technicien trĂšs qualifiĂ©, on peut faire de la publicitĂ© sur LinkedIn en plus de Facebook, Instagram. Si on est sur des mĂ©tiers plus opĂ©rationnels, ça ne sert Ă  rien d'aller donner de la visibilitĂ© sur LinkedIn, ça ne marche pas. Donc oui, le choix du canal est important. Et puis, il ne faut pas oublier qu'au-delĂ , quand on parle de canal, si on est un peu au-delĂ  de Fabricon et des rĂ©seaux sociaux, c'est aussi, bref, il y a plein de façons de faire connaĂźtre son ordre d'emploi. il y a Ă©videmment le digital On vient d'Ă©voquer lĂ , mais il y a aussi tous les canaux plus classiques, le bouche-Ă -oreille, utiliser les rĂ©seaux de ses Ă©quipes, faire des postes sur ses propres rĂ©seaux, il y a plein de façons de faire, et Ă  adapter lĂ  aussi en fonction de la complexitĂ©. EspĂ©rer recruter un profil hyper compliquĂ©, hyper rare, juste en se basant sur le bouche-Ă -oreille, c'est compliquĂ©. Par contre, Ă  l'inverse, peut-ĂȘtre que des profils plus simples, oĂč ça peut ĂȘtre... Il faut toujours ajuster en fonction de la complexitĂ©. raretĂ© du mĂ©tier.

  • Speaker #1

    Ça marche, je comprends. Est-ce que recruter via les rĂ©seaux, ça change l'approche de conception d'une annonce ? Est-ce qu'elle est pensĂ©e d'abord pour les rĂ©seaux sociaux ou est-ce que tu pars quand mĂȘme d'une annonce assez classique, mĂȘme si sur fabricon.fr, elles sont assez enrichies, tu en as parlĂ©, il y a de la photo, il y a de la vidĂ©o. Est-ce que c'est le premier format, c'est l'annonce vers laquelle le candidat va se retrouver ou est-ce que c'est le format rĂ©seau sociaux qui prime ?

  • Speaker #0

    On a un aspect qui est important qui est que les gens dĂ©jĂ  ils sont beaucoup sur leur tĂ©lĂ©phone. Donc il faut avoir en tĂȘte que quand on crĂ©e l'offre d'emploi, il faut qu'elle soit lisible facilement sur un tĂ©lĂ©phone, que ce soit donc nous, le site est Ă©videmment construit pour ça, et les annonces sont Ă©videmment construites pour ĂȘtre facilement lisibles sur un smartphone et sur les rĂ©seaux, sur des applications mobiles, etc. Donc oui, dans la façon dont on construit les publicitĂ©s, ce n'est pas des grands encarts qui prennent tout un Ă©cran d'ordinateur parce que ça ne marchera pas sur l'envil. Et les hommes d'emploi, il faut trouver le bon Ă©quilibre entre donner de l'information et sans en mettre trop non plus parce que la personne potentiellement, elle est dans les transports, en train de regarder son tĂ©lĂ©phone entre deux. Elle est sur Facebook, elle est sur Instagram, en train de regarder tout son flux d'informations. Il faut arriver Ă  la gripper et l'envoyer vers une annonce oĂč assez vite, elle se dit tiens, ça a l'air intĂ©ressant. On cherche beaucoup Ă  le faire Ă  la photo, tu l'as dit. on met en avant des choses et tout de suite de plonger la personne dans l'entreprise oui ça si on n'Ă©tait pas sur les rĂ©seaux sociaux on construirait les annonces sans doute un petit peu diffĂ©remment ça oblige Ă  aller peut-ĂȘtre un peu plus Ă  l'essentiel de ce qui va convaincre un candidat c'est important ça,

  • Speaker #1

    aller à l'essentiel c'est quelque chose qu'on oublie un peu souvent d'ailleurs justement pour retenir sur l'annonce en tant que telle, on a parlé photos, on a parlé vidéos, est-ce qu'il y a des éléments clés qui font que les gens restent accrochés est-ce que tu la conçois comme une page de vente réellement ou ?

  • Speaker #0

    Oui, il y a un cĂŽtĂ© page de vente tout Ă  fait, mais une grande partie de la façon dont on a construit la structure des annonces sur Fabricons, c'est une structure de vente, e-commerce qu'on pourrait avoir un peu en entonnoir, en disant, en gĂ©nĂ©ral, plus prĂ©cis pour convaincre. Mais dĂ©jĂ  mĂȘme sur l'annonce, c'est-Ă -dire sur la publicitĂ© qui apparaĂźt sur Facebook, sur Instagram, on dirait quelque chose de trĂšs Ă©purĂ©, trĂšs simple. On met une photo. On met un texte qui dit l'entreprise XYZ recrute un technicien d'usinage Ă  tel endroit. Mais sous ce cĂŽtĂ© hyper simple, on est sur un ciblage local, donc en fait on dit tout de suite, on parle... Du nom d'une entreprise, qui peut-ĂȘtre est dĂ©jĂ  connue, on parle du nom d'une ville qui est Ă  quelques kilomĂštres de lĂ  oĂč habite la personne, et on donne un mĂ©tier. Et donc, Ă©videmment, notre objectif c'est de trouver la personne qui exerce dĂ©jĂ  ce mĂ©tier, pas trĂšs loin, et qui puisse se dire « ah bah tiens, ça m'intĂ©resse » , ou un mĂ©tier connexe, ou un mĂ©tier proche, qui puisse se dire « bah tiens, ça m'intĂ©resse » . Donc, c'est Ă  la fois trĂšs simple, et en mĂȘme temps c'est assez efficace parce qu'on est potentiellement pied sur ce qu'une personne peut rechercher, et ensuite elle arrive sur la page de l'entreprise. Elle a des photos, elle a les points clĂ©s pour la convaincre de pourquoi cette entreprise, pourquoi cette offre, etc. qui font qu'Ă  la fin, elle peut candidater en quelques clics, assez simplement.

  • Speaker #1

    C'est ton conseil message d'accroche ? LĂ , je rebondis sur ce que tu me disais. L'entreprise, elle recrute, qu'elle poste et oĂč ? Et ça, ça a l'effet voulu d'arrĂȘter ? C'est comme ça qu'on agrippe les gens sur les rĂ©seaux sociaux pour du recrutement ?

  • Speaker #0

    Nous, le premier point, ce qu'on essaie de mettre en avant le plus... Le plus tĂŽt possible, la premiĂšre chose c'est les visuels. En fait, on accroche par le visuel. Donc la premiĂšre chose que la personne voit sur Facebook ou sur Instagram, c'est une photo sur laquelle il y a un petit texte que je vais Ă©voquer. Elle clique et elle arrive sur l'annonce, sur le site de Fabricant. Et lĂ , tout de suite, mĂȘme chose, elle a des photos. Donc elle se projette, elle dit « Ah tiens, ça a l'air sympa » . Elle voit des visages, elle dit « Ah tiens, ça a l'air d'ĂȘtre une Ă©quipe dynamique » . Et ça change tout de suite, il s'attend Ă  tomber sur une annonce classique et pouf, tout d'un coup, en fait, il voit les visages des Ă©quipes. Et lĂ , ça change un petit peu la donne, et souvent aussi des vidĂ©os. Et ensuite, dans la partie plutĂŽt texte, ce qu'on met en avant en premier, c'est pourquoi cette entreprise et pourquoi ce poste est intĂ©ressant. On commence par vendre le poste Ă  la personne, plutĂŽt que de faire ce qu'on retrouve assez classiquement sur pas mal d'offres d'emploi, oĂč on dit on est l'offre XYZ. Et on cherche quelqu'un qui a cinq bras, trois jambes et qui a l'habitude de travailler non-stop. Je caricature un peu, mais on est plus orientĂ© sur quelles sont nos attentes Ă  nous en tant qu'entreprise que quels sont les bons mots pour sĂ©duire le candidat. Évidemment, je caricature parce qu'il y a plein de gens qui font trĂšs bien le travail.

  • Speaker #1

    Oui, mais ça peut arriver. Je vois de quoi tu parles, effectivement.

  • Speaker #0

    Quand ça ne marche pas, c'est souvent comme ça aussi. Quand ça marche, ils n'ont pas besoin de réseaux sociaux et de fabriquons. Est-ce que ça intervient en complément des job boards classiques ou est-ce que du coup, tu t'en affranchis ?

  • Speaker #1

    Ça intervient complĂštement en complĂ©ment des job boards classiques Ă  deux niveaux. Ça intervient en complĂ©ment parce que, en fait, moi, ce que je dis souvent aux gens avec qui j'Ă©change, c'est que si vous arrivez Ă  recruter avec un job board classique, si vous arrivez Ă  recruter avec le bouche-Ă -oreille, il n'y a pas besoin d'en faire forcĂ©ment beaucoup plus sur les rĂ©seaux sociaux. Il y a parfois des postes simples, ce n'est pas la peine, donc trĂšs bien. Donc ça, c'est un premier volet, c'est que c'est des canaux qui fonctionnent bien pour tout un tas de mĂ©tiers. Par contre quand ça ne suffit pas, effectivement les rĂ©seaux sociaux ça peut ĂȘtre une bonne solution et il faut faire les deux. Et donc effectivement nous nos clients on les accompagne Ă  la fois sur la mise en avant sur les rĂ©seaux sociaux et la multidiffusion sur Indeed, sur France Travail, sur l'APEC qui donne aussi un certain nombre de candidatures. Ce serait dommage en fait de ne pas, au tout dĂ©but on ne le faisait pas, on s'est aperçu qu'on avait des clients qui le faisaient, donc dĂ©jĂ  on s'est dit un c'est dommage parce que... On se retrouve Ă  ressaisir plusieurs fois l'annonce, ça n'a pas tellement de sens. On s'est dit, vous n'embĂȘtez pas, nous on va le faire pour vous, on a tout automatisĂ©, on a quelque chose de propre qui fait que c'est diffusĂ© assez simplement partout. En plus, toutes les candidatures arrivent dans une seule interface de suivi, donc on n'a pas besoin de gĂ©rer les 42 mails qui arrivent de France Travail, d'Indeed, de ceci, de cela. Tout est regroupĂ© Ă  un endroit et ça multiplie un peu les chances. Notre objectif, en fait, c'est de... On a beaucoup parlĂ© rĂ©seaux sociaux, mais finalement, moi je m'en fiche de quel est le... le bon outil, le bon canal. Moi, ce que je veux, c'est donner un maximum de visibilitĂ©, quel que soit le canal de diffusion. Dans les choses qu'on va faire prochainement, c'est proposer aux entreprises d'avoir aussi une petite fiche Ă  imprimer pour l'afficher dans leur entreprise, en disant, tiens, on recrute tel profil. Si vous connaissez quelqu'un, transmettez l'annonce, parce qu'en fait, les salariĂ©s sont aussi des vecteurs de recrutement. Je pense qu'il faut envoyer un mail Ă  tous ces salariĂ©s en disant, tiens, n'oubliez pas, on recrute. Il y a plein de façons. Et donc, nous, on veut fournir tous les outils possibles pour maximiser la visibilitĂ© de l'offre d'emploi.

  • Speaker #0

    En plus, les salariés, s'ils sont bien dans l'entreprise, ce sera de les mettre au courant. Ce sera des bonnes personnes pour convaincre quelqu'un de rejoindre. C'est sûr.

  • Speaker #1

    C'est clair. Moi, je pense que ça fait partie des mille projets que j'ai en tĂȘte. Mais peut-ĂȘtre un jour, comment mieux capitaliser sur le rĂ©seau de l'entreprise. Donc, Ă©videmment, en premier lieu, les salariĂ©s, mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Pour pouvoir leur envoyer un petit message en disant tiens on est en train de recruter, regardez la super offre d'emploi, diffusez ça autour de vous. Donc ça se fait un petit peu avec LinkedIn, souvent les entreprises vont diffuser leur offre mais pas assez donc on essaie de faire en sorte que ce soit le plus simple et de donner tous les outils mais il y a plein plein de bonnes pratiques Ă  mettre en place pour diffuser parfois de façon trĂšs concrĂšte et pragmatique. J'ai un client qui m'a dit j'ai recrutĂ© parce qu'on a mis une petite un petit post-it Ă  l'entrĂ©e en disant tiens on recrute tel profil et il y a quelqu'un qui nous a dit ça tombe bien le premier ambassadeur c'est les salariĂ©s Ă©videmment ça marche,

  • Speaker #0

    est-ce que t'as un temps moyen sur lesquels tes clients vont avoir au moins des réponses et au final recruter est-ce que tu vois une accélération nette du process sur la durée parce que bien évidemment sur ta premiÚre expérience c'était trÚs flagrant mais en moyenne on a Merci.

  • Speaker #1

    Les offres sont diffusĂ©es entre un mois et un mois et demi sur Fabricon. Les candidatures arrivent tout de suite. Il n'y a pas de moment oĂč on a un pic. On peut avoir les premiĂšres candidatures en quelques heures aprĂšs avoir lancĂ© la diffusion. AprĂšs, il y a un sujet de volume. Si tu veux, on va avoir une trentaine de candidatures en moyenne, 30-40 candidatures en un mois, un mois et demi. On va en avoir Ă  peu prĂšs 6 qui vont ĂȘtre jugĂ©s vraiment qualifiĂ©s par l'entreprise. Donc au dĂ©but, quand on a 2-3 candidatures, c'est pas assez. Donc souvent faire tourner pendant un mois, ça permet d'avoir cette trentaine de candidatures, d'avoir un peu le choix, de pouvoir faire quelques entretiens. Il y a ne serait-ce que le temps que les entretiens se fassent. Donc c'est vrai que souvent, un mois, un mois et demi, c'est un bon timing. On peut aller beaucoup plus vite aussi si on veut. On peut dire mettre au budget, on maximise la visibilitĂ©. DĂšs les premiers jours, tout ça est trĂšs adaptable au niveau d'urgence. Un chiffre moyen, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et sur ce mois, mois et demi, qu'est-ce que tu suis comme indicateur et est-ce que ça te sert à t'adapter en live ? Comment tu t'aires ? Comment t'ajustes ?

  • Speaker #1

    Oui, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'indicateur qu'on clĂ©, c'est le recrutement. C'est la seule et unique chose qui nous intĂ©resse, c'est est-ce que l'entreprise va recruter Ă  la fin ou pas, et idĂ©alement, grĂące Ă  Fabricon, mĂȘme si on est ravi qu'on s'y recrute par d'autres canaux, parce que c'est quand mĂȘme ça, l'ambition derriĂšre tout ça, c'est d'aider des entreprises qui sont en difficultĂ© sur leur recrutement, donc tant mieux s'ils recrutent ailleurs. Mais le premier sujet, c'est ça. Et les indicateurs intermĂ©diaires, ça va ĂȘtre la question de la visibilitĂ© des offres, Et deux, est-ce que les candidats, est-ce que les personnes voient l'offre sur les rĂ©seaux sociaux ? Je vous disais tout Ă  l'heure, 30 Ă  50 000 personnes qui vont avoir. LĂ -dessus, on va avoir entre 300 et 500 qui vont cliquer et venir sur l'annonce. Et lĂ -dessus, on va avoir 30 Ă  50 candidatures. Donc on regarde un peu ces diffĂ©rents indicateurs intermĂ©diaires pour dire, tiens, OK, est-ce qu'on a bien les bons taux de clics ? Est-ce que l'annonce est suffisamment sĂ©duisante ? Est-ce que ça convertit suffisamment bien ? Et on va les regarder en fonction des rĂ©seaux sur lesquels on diffuse. Par exemple, il y a quelques jours, on faisait... Une diffusion pour un client, on a diffusĂ© l'offre sur LinkedIn avec des publicitĂ©s sur LinkedIn. Ça a donnĂ© trĂšs trĂšs peu de retours. Donc on a assez vite arrĂȘtĂ© la publicitĂ© LinkedIn et on a fait des publicitĂ©s sur Indeed qui ont trĂšs trĂšs bien marchĂ©. Donc on essaie de jongler aussi sur les canaux en disant, OK, la base c'est Facebook, Instagram, mais en plus on va activer ou pas les publicitĂ©s sur d'autres canaux en fonction des retours que ça donne.

  • Speaker #0

    Ça marche. Je me posais une question aussi. A priori, ce n'est pas ton mĂ©tier, mais est-ce que tu sensibilises tes clients Ă  l'expĂ©rience candidat et peut-ĂȘtre mĂȘme la future expĂ©rience collaborateur pour que les efforts mis en recrutement ne soient pas sapĂ©s parce que finalement, le candidat ne s'y retrouve pas une fois qu'il est dans l'entreprise ?

  • Speaker #1

    C'est essentiel. Moi, j'interviens un peu au dĂ©but de l'histoire. Mais quand on se questionne, quand on rĂ©dige l'offre d'emploi et qu'on se questionne sur ce qui va plaire Ă  un candidat, il faut Ă©videmment que ce soit des arguments qui sont des vrais arguments. et qui se reflĂštent ensuite dans l'expĂ©rience de la personne au sein de l'entreprise. Et si on se gratte la tĂȘte en se disant « tiens, qu'est-ce qui va plaire Ă  un candidat, je ne sais pas trop » , il faut peut-ĂȘtre se poser la question plus largement de « qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, les gens dans votre entreprise, elles restent dans votre entreprise, qu'est-ce qui leur plaĂźt ? » Et oui, ce n'est que le dĂ©but de l'histoire. Il faut idĂ©alement, tout au long de la chaĂźne, arriver Ă  ce que la mise en visibilitĂ© soit bonne et sĂ©duisante. Il faut que la partie entretien... reflĂšte aussi la mĂȘme chose quoi que ce soit un entretien dans les deux sens il faut que Ă©videmment une fois qu'il est recrutĂ© l'intĂ©gration se passe bien enfin on connaĂźt j'enfonce un peu des portes ouvertes mais on sait trĂšs bien que Ă  diffĂ©rentes Ă©tapes de n'importe quel recrutement et n'importe quelle gestion de l'Ă©quipe il faut ĂȘtre attentif aux besoins du candidat aux besoins du salariĂ© et trouver le bon Ă©quilibre entre quels sont mes objectifs moi en tant qu'entreprise et quelles sont les attentes de quelqu'un qui Il y a un travail au sein de ma structure pour qu'au final, on soit efficaces ensemble.

  • Speaker #0

    On en revient un petit peu Ă  ce que tu disais, s'appuyer sur ses salariĂ©s pour aider Ă  recruter. Pas hĂ©siter Ă  s'appuyer sur ses salariĂ©s pour savoir pourquoi ils sont bien dans la boĂźte et les impliquer tout le long parce que c'est lĂ  que sont les forces vives. En tout cas, merci François, c'Ă©tait super clair. J'espĂšre qu'on va ouvrir quelques chakras avec ça et motiver certains industriels Ă  penser le recrutement diffĂ©remment. J'espĂšre aussi Ă  travailler avec toi parce que faire appel Ă  un expert sur ce genre de sujet, c'est quand mĂȘme beaucoup mieux et beaucoup plus rapide et efficace que de bidouiller dans son coin, je trouve. Pour la suite, je te propose qu'on s'attaque Ă  quelques mythes qui traĂźnent encore trop souvent du cĂŽtĂ© des offres d'emploi industrielles en particulier. Ça se passe dans Mythes ou RĂ©alitĂ©s. Alors, pour chaque mythe, tu me donnes une note de 0 Ă  100. 0, c'est complĂštement faux, c'est un mythe complet. 100, c'est 100% la rĂ©alitĂ©. Et voilĂ , tu peux me dire en une phrase ton ressenti par rapport Ă  ça. T'es prĂȘt ?

  • Speaker #1

    Allons-y, on y va, je suis prĂȘt.

  • Speaker #0

    Le premier mythe, c'est afficher une plage de salaire ou pas de salaire du tout, ça fait fuir sur une offre d'emploi ?

  • Speaker #1

    Moi je dirais, c'est peut-ĂȘtre 70% vrai, c'est-Ă -dire que nous le constat qu'on fait, c'est qu'une belle offre sĂ©duisante avec salaire ou pas salaire, ça marche. La question du salaire peut tout Ă  fait se poser plus tard et encore aujourd'hui, une grande partie des offres, il n'y a pas de salaire dessus. Par contre, tout ce qu'on voit, c'est que c'est quand mĂȘme... On a trĂšs pour les candidats de voir un salaire Ă  condition bien sĂ»r qu'il soit minimum compĂ©titif. Et de toute façon, l'annĂ©e prochaine, il faudra que toutes les offres d'emploi indiquent un salaire. Donc le sujet va ĂȘtre vite rĂ©glĂ©, mĂȘme si ça crĂ©e quelques difficultĂ©s pour la nĂ©gociation salariale aprĂšs. Mais oui, c'est plutĂŽt recommandĂ©, mais ce n'est pas non plus un point bloquant.

  • Speaker #0

    Oui, je te rejoins sur une annonce qui est sympa, ça donne envie. Mais c'est vrai que sur une annonce qui est dĂ©jĂ  moyenne, de se dire en plus je ne sais pas combien je vais gagner. Ça donne toujours un petit peu la peur de dire, s'ils ne veulent pas le mettre, c'est que le salaire fait peur et qu'il n'est pas bon.

  • Speaker #1

    Ça peut ĂȘtre un bon argument quand on veut recruter quelqu'un qu'on a du mal Ă  recruter, de le payer correctement et de le faire savoir.

  • Speaker #0

    Voilà, au hasard. DeuxiÚme mythe, il ne faut pas parler des contraintes. Type 3-8, pénibilité.

  • Speaker #1

    Ça pour moi, c'est un mythe total, je dirais 0 sur 100. Moi je pense qu'il faut parler des contraintes. C'est pas Ă  la fin de la fin, si on veut que quelqu'un s'en aille de notre entreprise une fois qu'il aura commencĂ© le job, c'est parce qu'on n'aura pas parlĂ© des contraintes. Donc il faut le dire, moi je pense que la prioritĂ© c'est, il faut d'abord mettre en avant tout ce qui est bien, comme dans n'importe quel exercice de conviction, il faut dire Ă  quel point on est une belle entreprise, et Ă  quel point il y a plein de belles choses Ă  faire ensemble, mais il faut aussi ĂȘtre honnĂȘte sur, si on fait les 3 vides, c'est les 3 vides, on va pas le cacher, s'il y a une partie du travail qui est un peu pĂ©nible, il vaut mieux avoir une idĂ©e que c'est pĂ©nible tout de suite Il y a plein de gens qui sont prĂȘts Ă  faire des travaux pĂ©nibles et qui sont, encore une fois, on a par ailleurs une bonne ambiance de travail, un salaire correct, peut-ĂȘtre des projets innovants, etc. Il y a plein de façons de compenser d'Ă©ventuelles contraintes. On ne doit pas avoir honte de parler de ces contraintes et il faut les compenser juste par des choses sympas en plus.

  • Speaker #0

    Ça marche. Je pense en particulier aux 3-8. Tout le monde n'est pas contre les 3-8. Il y en a qui sont ravis de pouvoir organiser leur journĂ©e, d'avoir un aprĂšs-midi libre et de s'organiser en tant que tel. c'est pas forcĂ©ment une...

  • Speaker #1

    C'est comme dans n'importe quel exercice de sĂ©duction, il faut faire avec les atouts qu'on a, et on ne peut pas les masquer trĂšs trĂšs longtemps, donc il vaut mieux ĂȘtre clair.

  • Speaker #0

    Ça marche. Mythe numĂ©ro 3, le travail Ă  l'usine ça n'attire pas ou ça n'attire plus, et on ne peut rien y faire.

  • Speaker #1

    Ça pour moi c'est un mythe complet, c'est le constat que je fais Ă  chaque fois, pour moi le sujet c'est pas que l'industrie n'attire pas. Le sujet c'est que l'industrie ne communique pas et que les gens ne sont pas au courant qu'il y a des offres autour d'eux. Moi j'en reviens toujours Ă  ça, quand on communique on trouve des candidats. J'ai des milliers de candidats dans ma base, donc il y a des milliers de gens qui sont intĂ©ressĂ©s par l'industrie et je ne trouve absolument pas cette difficultĂ©-lĂ . VoilĂ , c'est des gens qui cherchent des boulots, surtout que l'industrie c'est quand mĂȘme devenu quelque chose de... aussi souvent des belles boĂźtes, des machines de pointe, enfin... Ce n'est plus du tout l'image Ă  l'ancienne qu'on avait. Donc non, non, l'industrie, si elle communiquait peut-ĂȘtre un peu plus, je suis sĂ»r que l'industrie attirerait sans aucune difficultĂ©. En tout cas, quand on communique, pour le dire de façon plus positive, quand on communique, ça marche, l'industrie attire, il n'y a pas aucun problĂšme lĂ -dessus. J'en suis convaincu.

  • Speaker #0

    Sans l'influencier qui parle, en tout cas.

  • Speaker #1

    Un petit peu aussi, j'engage aussi pour ça. Donc forcĂ©ment, c'est... C'est un intĂ©ressant sujet parce que le discours ambiance, on n'arrive pas, on n'arrive pas. Il y a plein de choses qui sont bien, il y a plein de choses qui marchent. L'industrie, je trouve qu'on est dans une image extrĂȘmement caricaturale. Quand on parle de fusĂ©e, ça fait rĂȘver. Quand on parle d'agent, ça fait rĂȘver. Quand on parle de voiture, ça fait rĂȘver. C'est ça l'industrie. Donc en fait, quand je vais chez mes clients, je vois ce qu'ils font. À chaque fois, je suis comme un gosse, je trouve ça. hyper bien, hyper intĂ©ressant. En fait, j'ai du mal Ă  comprendre que c'est une prophĂ©tie autorĂ©alisatrice Ă  force de dire que dans les industries, il y en a marre. Parlons du positif. C'est comme dans tous les conseils de communication. Il ne faut pas de discours nĂ©gatifs. Parlons de tout ce qui est bien. Si tout le monde dit tout le temps que c'est super, ça va infuser. Il n'y a pas de problĂšme.

  • Speaker #0

    Je vois que tu prĂȘches une convaincure. C'est bien de le rĂ©pĂ©ter, c'est sĂ»r.

  • Speaker #1

    C'est ça, je le redis.

  • Speaker #0

    Mythe numéro 4, le tout c'est que le candidat arrive, aprÚs c'est gagné, plus besoin de faire d'efforts. Celui-là, on en a déjà un peu parlé, donc je pense que je me doute de la réponse.

  • Speaker #1

    Si tu veux, moi, sur ce sujet-lĂ , je dirais presque 50-50. Parce qu'il y a un gros sujet qui est d'arriver Ă  effectivement faire venir le candidat. Souvent, on me dit, est-ce que vous avez des systĂšmes pour filtrer, pour trier, pour qualifier les candidats, etc. Parce que ça, c'est le sujet quand on a plĂ©thore de bons candidats et qu'on veut les trier. quand en fait on cherche quelqu'un de difficile Ă  trouver Si la personne a cliquĂ© sur l'annonce, elle est arrivĂ©e sur la page de prĂ©sentation, elle a candidatĂ©, elle a mis son CV, il y a dĂ©jĂ  une grosse partie du chemin qui est fait parce qu'on a les coordonnĂ©es d'une personne qui est potentiellement intĂ©ressante. Donc c'est en ça oĂč je dis que c'est quand mĂȘme un vrai sujet, il faut trouver le candidat, il faut qu'il arrive. AprĂšs Ă©videmment, ça ne s'arrĂȘte pas lĂ , il y a toute la suite, il faut le convaincre pendant l'entretien, il faut le convaincre pendant les premiers mois de travail. L'alchimie entre un candidat et une entreprise, ce n'est pas quelque chose de facile Ă  faire. J'ai Ă©normĂ©ment de patrons qui me disent qu'on recrute des gens et que ce n'est pas facile de les retenir. Le travail, il est tout au long de la vie. Ce n'est jamais gagnĂ©. C'est comme en amour. Il faut toujours continuer Ă  donner des preuves d'amour.

  • Speaker #0

    Un travail de longue haleine, oui. Ça marche. CinquiĂšme et dernier mythe. Une annonce sur Instagram, ça dĂ©crĂ©dibilise mon entreprise.

  • Speaker #1

    Je ne peux pas dire que c'est vrai. Je ne peux pas laisser passer ça. Non, Ă©videmment, j'avais forcĂ©ment un point de vue qui est complĂštement opposĂ© Ă  ça. DĂ©jĂ , d'une part, parce que les gens qui sont sur Instagram, sur Facebook, sur LinkedIn, etc., c'est qu'a priori, ils y trouvent leur compte et qu'ils y sont parce qu'ils trouvent ça bien. Donc, mettre une annonce Ă  un endroit oĂč les gens sont, Instagram, c'est les petites annonces de notre gĂ©nĂ©ration. Donc, en fait, ce n'est pas juste vivre avec son temps, mettre l'information de son recrutement Ă  l'endroit oĂč sont les gens aujourd'hui. Et ils sont sur les rĂ©seaux sociaux. Je n'ai pas plus de questions. Moi, il serait ailleurs, j'allais mettre des annonces ailleurs. Mais il s'avĂšre qu'aujourd'hui, la meilleure façon de toucher les gens, c'est d'aller sur ces rĂ©seaux-lĂ . Et au contraire, c'est Ă  mon sens plutĂŽt une preuve de dynamisme et de modernitĂ© de mettre des jolies photos, des vidĂ©os sympas. Il y a plein de gens qui font des trĂšs belles photos, qui peuvent faire parfois des vidĂ©os sympas d'une entreprise et mettre ça en avant sur les rĂ©seaux, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est sĂ»r. c'est vrai qu'il ne faut pas oublier que les pros sont avant tout des gens, des persos qui ont une vie et que d'aller lĂ  oĂč ils sont, c'est aussi s'intĂ©resser Ă  eux quelque part.

  • Speaker #1

    Oui, bien sĂ»r, bien sĂ»r. Et puis en plus, on parle de salariĂ©s. On n'est pas en train de chercher Ă  vendre un produit Ă  une entreprise, Ă  un grand patron du Cap 40. On est en train d'essayer de convaincre des salariĂ©s de rejoindre une entreprise. On est tous sur les rĂ©seaux sociaux. Je pense qu'il ne faut pas se faire donner au cerveau. Ça fonctionne, donc ne nous faisons pas trop de questions, testons un minimum et voyons que ça marche.

  • Speaker #0

    On va retenir ça, ça fonctionne. D'ailleurs, pour la prochaine section, j'aimerais qu'on mette un coup d'accĂ©lĂ©rateur et que justement tu nous donnes tes trois grands conseils pour les industriels dĂ©sespĂ©rĂ©s, pour les aider dans leurs problĂ©matiques de recrutement et pour qu'Ă  la fin, ça fonctionne. Ça se passe dans la sĂ©quence cheat code. Alors, ce serait quoi tes trois astuces pour rĂ©diger une bonne offre, qui convertit, on la met oĂč, on en fait quoi ? Enfin, trĂšs rapidement, les trois points Ă  retenir.

  • Speaker #1

    Pour moi, le premier point clĂ©, c'est humaniser, montrer l'entreprise, mettre le visage des Ă©quipes, mettre les photos de l'entreprise, montrer ce que c'est vraiment, qu'en un coup d'Ɠil, on se dise, tiens, OK, je passe du nom d'une entreprise que je ne connais pas Ă  tout de suite un environnement de travail et des collĂšgues. Et ça, pour moi, c'est essentiel et ça fait une diffĂ©rence folle pour arriver Ă  accrocher les gens et convertir. Et aprĂšs, on en a dĂ©jĂ  parlĂ©, c'est mettre en avant les points forts du poste. Pourquoi est-ce que ce poste est sympa ? Pourquoi est-ce que les salariĂ©s aujourd'hui dans votre entreprise sont contents de travailler dans votre entreprise ? Ça peut ĂȘtre des choses trĂšs simples, mais ça fait du bien de leur dire. C'est que c'est une bonne ambiance, on est une petite Ă©quipe Ă  taille humaine, on est hyper innovant, on est basĂ© dans un endroit qui est hyper sympa, on a des nouveaux locaux. enfin Il y a plein de façons de juste dire ce qui est bien et ça paraĂźt souvent tellement simple qu'on oublie de le dire. Donc parfois, il suffit de demander peut-ĂȘtre Ă  un salariĂ© ou Ă  quelqu'un d'extĂ©rieur de l'entreprise pourquoi mon entreprise allait bien. Et ça permet de souvent faire la diffĂ©rence. Des petites choses simples, mais qu'on oublie de faire.

  • Speaker #0

    TrĂšs bien. Donc on humanise, on appuie sur les points forts, on met en avance la diffĂ©renciation. TrĂšs bien, on va retenir tout ça. Maintenant, je vais te laisser de l'espace pour que tu puisses la raconter un peu. C'est le moment que j'appelle fiertĂ© du patron, oĂč tu peux nous raconter ? ta belle histoire, ce qui fait que les clients qui ont un super rĂ©sultat par rapport Ă  ta mĂ©thode. Je te laisse exprimer, c'est le moment de la fiertĂ© du patron.

  • Speaker #1

    Merci. C'est pas mal de se passer un petit peu de pommade. Il faut, si on ne le fait pas, il n'y a personne qui le fera pour nous. Non, c'est vrai. On devrait faire tout ça, tous les dirigeants d'entreprise. Toutes les personnes qui portent un peu des projets, de le référencer, ça fait souvent, ça fait du bien.

  • Speaker #0

    Propose-leur de passer chez moi, ils ont un espace pour ça.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Un petit podcast pour se remonter le moral dans les moments difficiles. Non, moi, ce qui me fait un peu me lever le matin, et je me souviens déjà, le tout premier recrutement que j'ai fait, je me suis dit, mais c'est génial, en fait. Je commençais avec une idée, avec des premiers... C'est tout ce que je fais, évidemment assez digital, donc il y a un petit cÎté parfois un peu frustrant, on fait des annonces sur les réseaux sociaux, puis en fait à la fin ça se concrétise et on apprend qu'il y a une premiÚre personne qui a été recrutée à tel endroit, qui a changé de vie grùce à ce qu'on a mis en place. Donc ça c'est vraiment des choses qui moi, à chaque fois que je vois des recrutements et qu'on me dit « tiens, on a recruté telle personne » , je me dis « waouh, c'est cool, ça fait vraiment plaisir » . Et l'autre point qui m'a pas mal touché, c'est un jour j'ai un client qui est une entreprise qui fabrique des moules, pour la parfumerie, la pharmacie, pour fabriquer les flacons. Et il avait beaucoup, beaucoup de mal à recruter. Et on a réussi à lui trouver quelques profils intéressants. Et il m'a dit, mais en fait, François, c'est dommage qu'on ne vous ait pas rencontré plus tÎt. Parce que notre boßte, elle est au bord du dépÎt de bilan. Parce qu'on n'arrive pas à recruter. Parce qu'on n'a pas de salariés pour produire. Donc, on est obligé de refuser des commandes. Et ça, ça m'a beaucoup touché parce que je me suis dit, en fait, je ne suis pas juste en train d'essayer de créer une petite entreprise pour me faire plaisir et faire des choses qui me... Ce qui me plaßt, je suis en train aussi d'aider des candidats et des entreprises à survivre et à trouver les bons candidats et à produire. On parle beaucoup de Made in France, on parle beaucoup de... Il y a énormément d'obstacles pour bien faire des beaux produits en France et arriver à trouver les bons candidats, c'en est un. C'est vrai que ça m'a un peu changé ma perspective, de me dire « Waouh, en fait, j'apporte ma petite pierre à l'édifice, c'est trÚs concret, trÚs pragmatique, c'est pas la fin, on est une entreprise qui peut. » recruter une personne qui va pouvoir produire des choses toute l'année. Donc à chaque recrutement, j'ai cette petite idée que, tiens, d'une part, il y a une rencontre qui s'est faite et ça va permettre de fabriquer plein de belles choses qu'on aura ensuite autour de nous, dans nos voitures, nos avions, nos centrales nucléaires, et j'en passe.

  • Speaker #0

    Tu travailles dans le service, mais t'es vraiment au plus prÚs des problématiques de l'industrie et tu contribues réellement à une industrie pérenne en France pour demain. C'est un trÚs bel exemple, je pense que Si ça peut éveiller un petit peu les consciences, se dire ne pas attendre qu'il soit trop tard pour mettre un gros coup d'accélérateur sur le recrutement et ne pas se retrouver dans cette situation, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En plus, c'est des choses qui se font. L'image d'une entreprise, ça se construit un peu dans la durée. AprÚs, je dis ça trÚs humblement aussi parce que c'est évidemment un tout petit bout de l'édifice de la construction d'entreprises industrielles. En tout cas, pour moi, ça me suffit pour me lever le matin et me dire tiens, c'est cool, je travaille sur quelque chose qui a du sens.

  • Speaker #0

    De toute façon, l'industrie, personnellement, je la vois comme un sport d'Ă©quipe oĂč on a un peu tous notre place. C'est pareil, je travaille pas, j'ai pas les mains dans le cambouis et je suis pas sur les lignes de production. À mon Ă©chelle, j'essaye au maximum de contribuer Ă  ce que les entreprises de demain, elles continuent. Que les entreprises d'aujourd'hui restent lĂ  demain, plutĂŽt. C'est lĂ -dessus qu'on se bat au quotidien. On s'approche de la fin. Je te propose une section ultra rapide avant de passer aux questions signatures oĂč je vais te donner juste une petite phrase, tu rĂ©ponds par oui ou par non, ou en quelques mots maximum quand c'est une question ouverte, pour qu'on finisse sur une note un peu rapide, des choses essentielles Ă  retenir. Ça se passe dans le grill. Alors François, c'est quoi le dĂ©lai max pour rĂ©pondre Ă  un candidat ?

  • Speaker #1

    48 heures, pour un premier retour.

  • Speaker #0

    Le truc qu'on trouve souvent dans les annonces et qui ne sert Ă  rien.

  • Speaker #1

    On est une entreprise experte de l'usinage depuis 1932. Je ne sais pas si c'est bien ou pas.

  • Speaker #0

    Le truc qu'on oublie dans les annonces et qui fait la différence ?

  • Speaker #1

    Les équipes, montrer les équipes, montrer les visages des gens, montrer qui on est.

  • Speaker #0

    L'argument ultime à « j'ai besoin d'une personne, je ne vais pas dépenser des fortunes pour une pauvre annonce » .

  • Speaker #1

    À combien ça coĂ»te de ne pas avoir cette personne ? Une machine qui ne tourne pas, pas de commande.

  • Speaker #0

    L'argument ultime à « je ne suis pas là pour plaire, je suis là pour bosser, moi » .

  • Speaker #1

    Le problĂšme, c'est qu'avant de pouvoir recruter, avant d'ĂȘtre en couple, il faut se rencontrer. Et pour se rencontrer, il faut se plaire. Donc, on est obligĂ© de plaire.

  • Speaker #0

    Parfait, tu t'es parfaitement plié à l'exercice, ça va trÚs bien. On s'approche de la fin. Je vais te poser mes quelques questions signatures avant de conclure cet épisode. Si tu étais ministre de l'Industrie, quelle serait ta premiÚre mesure ?

  • Speaker #1

    Ma premiÚre mesure, étant convaincu de ce que je fais, c'est de demander à France Travail de faire de la com sur les offres d'emploi. De ne pas, encore une fois, attendre que les candidats viennent. On peut mettre en avant des super photos, mettre en avant des super vidéos et communiquer sur les réseaux, sur toutes les offres d'emploi qui existent. Et ça marche. faisons-le à l'échelle.

  • Speaker #0

    Un France Travail plus proactif qu'en attente que les demandeurs d'emploi fassent le taf.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est ça.

  • Speaker #0

    Ton pire souvenir du numérique, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai toujours en tĂȘte ce que me disait mon pĂšre quand j'Ă©tais ado et qu'il y avait un peu les premiers tĂ©lĂ©phones portables qui arrivaient. Il parlait d'une laisse Ă©lectronique. Et je trouve que finalement, le gros travers du numĂ©rique, c'est que parfois, on se laisse un peu enchaĂźner. À son smartphone, il n'y a rien qui m'Ă©nerve plus que de voir des gens dans le mĂ©tro, dans les transports, tous la tĂȘte baissĂ©e sur leur tĂ©lĂ©phone, il n'y a plus aucune interaction, voire encore pire, les gens avec qui on est en train de discuter et qui rĂ©pondent Ă  un message WhatsApp pendant qu'on est en train de parler, comme si la personne Ă  l'autre bout du fil Ă©tait plus importante que la personne dans la salle. Ça, je trouve que le numĂ©rique a Ă©videmment plein d'avantages, mais il faut savoir s'en prĂ©venir aussi.

  • Speaker #0

    Ça marche. Le conseil que tu te donnerais Ă  toi la veille de l'idĂ©e Fabricon.fr ?

  • Speaker #1

    Alors... AprĂšs coup, je me dirais que ça marche, que recruter par les rĂ©seaux sociaux, ça marche. Je pense que j'ai passĂ© pas mal de nuits Ă  ne pas trĂšs bien dormir au dĂ©but, parce que ce n'est pas parce que ça marchait une fois que ça marchera des dizaines de fois. J'ai essayĂ© de trouver la bonne façon de faire. Si j'avais su dĂšs le dĂ©but que c'Ă©tait un canal qui fonctionnait, ça m'aurait Ă©vitĂ© pas mal de difficultĂ©s, de tĂątonnements pour arriver lĂ  oĂč j'en suis maintenant.

  • Speaker #0

    Donc ouais, tu te dirais, demain tu vas avoir une idée ? tiens là bien, ça marche.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la bonne. C'est toujours un peu ce qu'on cherche quand on crĂ©e une entreprise. Est-ce qu'il faut continuer Ă  persĂ©vĂ©rer au risque d'aller dans le mur et d'avoir passĂ© beaucoup d'Ă©nergie lĂ -dessus ? Ou est-ce que quand on sait aprĂšs coup que ça fonctionne, je voudrais bien aimer le savoir un peu plus tĂŽt, parce que c'est quand mĂȘme un peu nouveau comme façon de faire.

  • Speaker #0

    Je crois que c'est ce qu'on aurait tous voulu savoir.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi oser l'efficacité ?

  • Speaker #1

    On en a un petit peu parlĂ© tout Ă  l'heure, moi je pense que c'est ĂȘtre efficace, c'est ĂȘtre plus ciblĂ©, c'est faire moins mais faire mieux. On parlait du digital, ça veut dire aussi rĂ©duire les sollicitations, couper les notifications, automatiser ce qu'on peut. Pour se concentrer sur l'essentiel, on a la chance d'avoir Ă©normĂ©ment d'outils Ă  disposition. Et moi je me sers de tout ce qu'on peut utiliser, je pense Ă©videmment Ă  l'IA, pour simplifier, optimiser, aller au plus... juste et Ă  l'essentiel de ce qui est important pour convaincre les candidats et convaincre toutes les personnes impliquĂ©es de rejoindre une entreprise. Et ça, c'est... Plus on en met, plus c'est compliquĂ© d'arriver au rĂ©sultat. Moins on en met, plus on est focus sur ce qu'on veut faire. C'est pour ça aussi que je m'adresse Ă  l'industrie et au PME industriel et pas Ă  toutes les entreprises du monde qui font tout. Plus on est centrĂ©, plus on est efficace, je pense.

  • Speaker #0

    Ça marche. On arrive Ă  la fin maintenant, vraiment. OĂč est-ce qu'on te suit ?

  • Speaker #1

    On me suit sur LinkedIn, on peut me contacter par mail aussi pour ceux qui veulent, françois.gly.fabriquons.fr ou contact.fabriquons.fr pour faire plus simple. Et puis aprÚs, de maniÚre générale, il y a plein de choses qui se passent sur le site Fabriquons, donc ceux qui veulent en savoir plus, il y a une rubrique qui présente tout ça trÚs bien. Et d'ailleurs, soit dit en passant, depuis quelques jours, quelques semaines, on propose à tous les industriels de pouvoir s'inscrire gratuitement sur notre annuaire d'industriel, il y a 1600 entreprises, et d'avoir cette vitrine pour recruter, et aussi pour trouver du business, parce que 50% de notre trafic, c'est du business. Donc, ceux qui veulent aussi faire un premier petit pas, tout ça est ouvert à tous sur le site de Fabricant.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, j'avais vu passer un de tes posts oĂč tu disais que tu Ă©tais extrĂȘmement bien rĂ©fĂ©rencĂ© par l'IA en termes de recherche. Donc, c'est un argument. En plus, je pense, pour se faire rĂ©fĂ©rencer chez toi, c'est qu'on te trouve quand mĂȘme.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça, tout à fait. En fait, pour la petite histoire, le tout début de Fabriquons, c'était plutÎt un manuel d'entreprise. Et donc, effectivement, aujourd'hui, vous cherchez une entreprise de tollerie, une entreprise de chaudronnerie. On est tombé, évidemment, sur Google, trÚs vite sur Fabriquons. Et j'ai découvert, il n'y a pas trÚs longtemps, que ça marchait aussi sur ChatGPT ou d'autres qui font... Donc Fabricant fait partie des sources.

  • Speaker #0

    Je te le confirme parce que j'ai lancé une recherche approfondie sur une de mes précédentes invitées, qui était Manon Cuyera d'ailleurs, présidente de CentraMétho, que je mettrai le lien de l'épisode en description également. Et les infos qui sont référencées sur Fabriquons.fr ressortent dans la recherche.

  • Speaker #1

    Oui, ça ne m'Ă©tonne pas. J'aurais pu citer ça comme fiertĂ©. Être intĂ©grĂ© dans le chat de GPT, c'est pas mal, non ?

  • Speaker #0

    Non, mais aujourd'hui, si c'est un nouveau moteur de recherche, c'est important d'y ĂȘtre. Donc, on le dit. Et puis, on peut en modifier. Ça l'est,

  • Speaker #1

    c'est clair. On a un peu de trafic qui vient de lĂ -bas.

  • Speaker #0

    En tout cas, je mets en description aussi ton LinkedIn, le site Internet et l'adresse mail Ă  laquelle on peut te contacter pour tous les gens qui voudraient aller plus loin et travailler avec toi et mettre un gros coup de boost sur leur recrutement. Quel dernier conseil actionnable tu peux donner Ă  n'importe quel industriel qui veut recruter demain ? Un conseil qu'il pourrait appliquer demain, pardon, je m'en mĂȘle.

  • Speaker #1

    Le conseil qu'il peut appliquer demain, c'est d'arrĂȘter d'attendre que les candidats aillent sur le site d'emploi, en tout cas quand ça ne marche pas, et c'est d'aller les chercher lĂ  oĂč ils sont, sur les rĂ©seaux sociaux. Tu parlais de Manon tout Ă  l'heure, qui fait ça extrĂȘmement bien, il y a plein de façons de le faire. Ceux qui le font, ça marche, ça donne des super rĂ©sultats. Je pense qu'elle doit le confirmer. Il y a plein d'autres industriels qui le font trĂšs bien. Donc, aller lĂ  oĂč ils sont, sur les rĂ©seaux, prendre la parole, prendre un peu d'espace, montrer l'industrie. Et peut-ĂȘtre si j'avais un deuxiĂšme conseil qu'on a dĂ©jĂ  pas mal Ă©voquĂ©, mais c'est finalement le meilleur argument pour recruter, c'est son Ă©quipe. Il faut la mettre en avant, montrer les gens, dire qui on est. Et souvent, c'est trĂšs sĂ©duisant, beaucoup plus qu'on ne le croit.

  • Speaker #0

    Super. En tout cas, merci François pour tes partages. Je suis ravie de t'avoir eu avec nous.

  • Speaker #1

    Merci pour ton accueil. C'était hyper intéressant et ravi d'avoir pu partager sur tout ce qui me fait me lever le matin. Je suis trÚs content. Merci.

  • Speaker #0

    En tout cas, on le ressent que ça te fait te lever le matin et que c'est quelque chose qui t'anime. Donc ça, c'est trÚs chouette.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Donc Ă  toi qui nous Ă©coutes, je vais te laisser lĂ -dessus. Un recrutement efficace, c'est un recrutement qui ne dure pas indĂ©finiment. Un peu comme un appartement, une annonce qui traĂźne trop longtemps, on peut sentir qu'il y a un loup. Alors, on met ses efforts au bon endroit. On se retrouve la semaine prochaine. Et d'ici lĂ , n'oublie pas d'oser l'efficacitĂ©. Merci pour ton Ă©coute. Tu veux du concret dans ta boĂźte mail ? Abonne-toi Ă  Oser l'efficacitĂ©, la news. Chaque semaine, tu reçois la synthĂšse des Ă©pisodes, les outils essentiels et un mini plan d'action pour te mettre en mouvement. Rendez-vous sur digetic.fr slash news, N-E-W-S. Le lien est dans la description. À trĂšs vite.

Chapters

  • Teaser

    00:00

  • Bienvenue dans Oser l'EfficacitĂ©

    00:39

  • I need a hero - François Galy

    01:10

  • Le problĂšme

    09:31

  • La mĂ©thode

    13:38

  • Mythe ou RĂ©alitĂ©

    30:34

  • Cheat Code - Les 3 astuces

    39:00

  • La fiertĂ© du patron - Un exemple rĂ©el qui finit bien

    40:37

  • Le Grill

    44:22

  • Questions signature

    45:43

  • Comment suivre et contacter Fabriquons

    49:01

  • Le dernier conseil pour passer Ă  l'action

    51:14

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