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Usines ouvertes : Genèse d’un mouvement pour révéler l’industrie d’aujourd’hui cover
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Oser l'efficacité : Vers la transformation digitale des entreprises industrielles

Usines ouvertes : Genèse d’un mouvement pour révéler l’industrie d’aujourd’hui

Usines ouvertes : Genèse d’un mouvement pour révéler l’industrie d’aujourd’hui

09min |28/04/2025|

21

Play
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09min |28/04/2025|

21

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Description

Usines ouvertes : Genèse d’un mouvement pour révéler l’industrie d’aujourd’hui


Cette série spéciale du podcast Oser l’efficacité vous plonge au cœur de la première édition des Journées Usines Ouvertes, une initiative portée par les alumni des Arts et Métiers pour redonner ses lettres de noblesse à l’industrie française.


En cinq épisodes courts et percutants, Perrine Thiébaut vous fait découvrir les coulisses d’un événement national pensé pour changer le regard du grand public – et surtout des jeunes – sur le monde industriel.


On y parle attractivité du secteur, transmission du savoir-faire, modernisation des sites de production, mais aussi stratégie de communication et mobilisation des écosystèmes industriels.


Vous entendrez les témoignages d’Emma, membre de l’équipe organisatrice, de Guillaume Haller, salarié de l’entreprise Nicomatic, ainsi que les ressentis de visiteurs, jeunes et moins jeunes.


Une série essentielle pour comprendre comment l’industrie se transforme et pourquoi ouvrir les portes des usines, c’est aussi ouvrir les perspectives des talents de demain.

📌 Dans cet épisode :

  • Retour sur la création des Journées Usines Ouvertes, un événement né d’un constat alarmant sur le manque d’attractivité de l’industrie.

  • Emma, membre de l’équipe organisatrice, partage la genèse du projet, de l’enquête IFOP à la mobilisation de 226 usines en quelques mois.

  • Démarche collective, réseaux mobilisés, objectifs ambitieux : comment un simple questionnaire a déclenché un élan national.

  • Focus sur l’importance de casser les idées reçues et d’ouvrir les portes pour révéler la réalité d’une industrie moderne, propre et innovante.


🎯 À écouter si :

  • Vous êtes dirigeant·e ou responsable en PME industrielle et souhaitez mieux valoriser votre savoir-faire.

  • Vous cherchez des leviers concrets pour renforcer l’attractivité de votre entreprise.

  • Vous vous interrogez sur l’impact d’une ouverture au public pour redorer l’image de l’industrie.

  • Vous aimez les initiatives collectives qui font bouger les lignes sur le terrain.


Pour rester informé sur l’édition 2026 à venir et vous inscrire sur la mailing list afin de ne rien louper, rendez-vous sur le site : https://journees-usines-ouvertes.fr/


Avant de partir, tu peux :

  • 📲 T’abonner pour ne manquer aucun épisode

  • Laisser un commentaire et une note ⭐⭐⭐⭐⭐ si tu aimes le contenu ! Ça m’aide énormément.


Tu peux également me suivre sur LinkedIn et Instagram pour continuer la conversation et rester informé des dernières nouveautés :


Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le monde des petites entreprises est fascinant. C'est un mélange unique de débrouillardise et d'adaptabilité. Mais parfois, on manque de compétences clés pour aller plus loin. Tu le ressens aussi ? Alors ce podcast est fait pour toi. Je suis Perrine Thiébaut, consultante en transformation numérique et je déniche pour toi les meilleurs outils, méthodes et technologies pour gagner en efficacité. Seule ou avec mes invités, je te partage des conseils actionnables pour avancer en toute sérénité. Alors, prêt à oser l'efficacité ? Nouvelle semaine, nouvelle thématique. Chaque jour, du lundi au vendredi, on décortique un sujet en profondeur avec des doses courtes et actionnables de moins de 15 minutes. Bonne semaine et bonne écoute !

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Oser l'Efficacité. Cette semaine, je voulais vous faire un retour sur un événement qui s'est tenu en avril, la première édition des Journées Usines Ouvertes. Organisée par les alumnis de l'École des Arts et Métiers, cette initiative a pour ambition de rendre l'industrie beaucoup plus attractive en, comme son nom l'indique, ouvrant les portes des usines. Aujourd'hui, je reçois Emma, qui est dans l'équipe organisatrice du projet, pour nous faire un retour sur la façon dont s'est passé cet événement. Et en fin de semaine, on reviendra également avec elle sur la préparation de l'événement 2026. Bonjour Emma, comment allez-vous ?

  • Speaker #2

    Bien, bonjour Perrine, merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    La première question que je voulais vous poser, c'est d'où vous était venue l'idée de cette journée usine ouverte ?

  • Speaker #2

    Alors, en novembre dernier, les arts et métiers ont organisé, en partenariat avec l'IFOP, un observatoire des industries responsables, un questionnaire qui a été diffusé à la fois auprès d'ingénieurs et auprès de Français peut-être un peu moins proches de l'industrie. Et ce qui est ressorti de ce questionnaire, c'est que premièrement, les ingénieurs et les Français voyaient un réel intérêt et un aspect essentiel dans le secteur industriel, mais aussi le fait que c'est un secteur qui était assez peu attractif aujourd'hui. Puisque typiquement il y a la question à quel point recommanderiez-vous à un de vos proches de travailler dans l'industrie ? Seuls 11% des participants ont répondu oui. Donc on a compris à ce moment-là qu'il y avait un besoin de casser les mythes sur le secteur industriel aujourd'hui. Et c'est là qu'est née cette idée d'ouvrir les usines et de montrer la réalité du secteur industriel aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Donc ça, ça se passe en novembre. Quand est-ce que le projet est réellement lancé ?

  • Speaker #2

    Le projet est justement lancé à la suite de cet observatoire-ci. Et dès fin novembre et début décembre, des usines ont commencé à s'inscrire. Ça a été la première phase du projet. Et fin décembre, on a atteint notre objectif initial, qui était l'inscription de 100 usines. Et les usines ont continué à s'inscrire en janvier. Mais c'est vraiment fin 2024 que le projet a été lancé.

  • Speaker #1

    C'est un passage à l'action hyper rapide, bravo !

  • Speaker #2

    Oui, on a été rapide sur cette première édition. Il a fallu.

  • Speaker #1

    Donc, vous l'avez dit, l'ambition, c'était d'avoir 100 usines inscrites. Au final, vous êtes arrivée à combien ?

  • Speaker #2

    On est arrivée à 226 usines. Et le but pour nous, c'était aussi, au-delà de cet objectif de 100 usines, c'était également d'avoir une représentativité dans les usines qui s'inscrivaient, à la fois en termes géographiques, en termes de secteur aussi, mais aussi en termes de taille d'usine. Et c'est quelque chose qu'on... auquel on a veillé aux différentes phases d'inscription.

  • Speaker #1

    Comment vous êtes allé démarcher les usines ? Comment vous avez étendu justement les usines inscrites ?

  • Speaker #2

    Alors, on a utilisé premièrement le réseau des bénévoles Arts et Métiers, évidemment. Mais aussi, on a eu différentes parties prenantes sur le projet. Je pense à France Industrie, je pense à Territoire d'Industrie, l'IESF, Femmes Ingénieurs. Et ces différents réseaux se sont mobilisés. et... ont démarché les différentes usines en leur présentant le projet. Et c'est une ambition qui résonne plutôt bien aujourd'hui avec les usines et leurs problématiques, cette problématique d'attractivité en fait. Et c'est comme ça qu'on a atteint notre objectif et qu'on est même allé au-delà.

  • Speaker #1

    C'est la question que j'allais vous poser parce que souvent, les industriels savent que l'usine manque d'attractivité. Pour autant, ils ne sont pas toujours très d'accord pour ouvrir leurs portes. Est-ce que vous avez eu des refus des gens qui n'ont pas envie de changer leurs habitudes sur le sujet ?

  • Speaker #2

    Évidemment, il y avait quelques usines qui n'ont pas accepté. Néanmoins, beaucoup se sont rendus compte de la nécessité à la fois de montrer finalement que l'usine d'aujourd'hui, elle est propre, elle est technologique, elle est aussi pleine de potentiel et pleine d'avenir pour les Français, mais surtout les jeunes. Je pense aux différents scolaires qui ont visité les usines en disant ça. Donc finalement, ça a été un projet assez fédérateur.

  • Speaker #1

    Dans l'usine que j'ai visitée moi-même, qui est Nicomatic, en Haute-Savoie, on n'a eu qu'une seule personne, un seul jeune finalement. Ils n'avaient pas ouvert leur parcours aux scolaires à proprement parler. C'est une ambition qu'ils ont pour l'année prochaine. On en reparlera dans les autres épisodes. Est-ce que vous êtes satisfait du nombre de scolaires qui ont pu être embarqués dans cette première édition ?

  • Speaker #2

    Alors, on n'a pas le détail de scolaires ou grand public. Néanmoins, aujourd'hui, on est à 20 000 visiteurs sur l'événement au global, donc les deux jours. Et c'est un chiffre qu'on trouve plutôt encourageant pour une première édition. Et qui, au-delà de l'objectif et du chiffre intéressant, c'est aussi une façon de montrer que c'est un événement qui était attendu. donner une certaine légitimité à cet événement et ça montre tout simplement sa nécessité aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Pourquoi en tant qu'alumni des arts et métiers c'était important pour vous d'être porteur de cette initiative ?

  • Speaker #2

    Globalement les arts et métiers c'est l'école de l'industrie aujourd'hui. Il y a une grosse représentativité des alumnis de l'école des arts et métiers, donc des 4 arts au sein de l'industrie et on est présent dans de nombreuses industries françaises. Donc, nécessairement, le sujet de l'attractivité d'industrie et plus généralement de la réindustrialisation, ce sont des sujets qui nous tiennent à cœur, qui sont un peu au cœur de notre ADN et c'était important pour nous d'apporter notre pierre à l'édifice.

  • Speaker #1

    En tant qu'ancienne élève ingénieure, alors du coup pas du tout des arts et métiers, je reste en grande admiration de votre capacité à rester en contact et à faire des choses en tant qu'ancien, à vous soutenir et tout ça. Cette capacité de mise en action, on ne la retrouve pas dans beaucoup d'écoles quand même. Bravo pour ça.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que c'est un peu une particularité de notre communauté. C'est assez chouette, c'est vrai.

  • Speaker #1

    En tout cas, quand on voit que ça donne de beaux événements comme ça, ont peut que s'en féliciter, encore bravo. Est-ce que vous avez des premiers retours sur cette première année ?

  • Speaker #2

    On a eu des premiers retours très positifs, comme on en a déjà discuté, les 20 000 visiteurs. Et puis au-delà de ça, les différents visiteurs à la fois, le grand public. et les scolaires nous ont fait part du fait qu'ils avaient appris des choses sur l'industrie et qu'ils ont découvert des usines autour de chez eux qu'ils ne soupçonnaient pas et un vrai savoir-faire. Donc c'est des retours qui nous confortent.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous pensez qu'une visite d'usine, ça devrait être inscrit au programme globalement des scolaires pour se rendre compte de ce que c'est ? Parce que j'ai pas mal discuté avec les organisateurs côté usine. du côté de chez moi et il y a une grande question, c'est est-ce qu'on oblige pour ouvrir les perspectives de jeunes qui n'y ont pas forcément pensé ou est-ce que ça doit rester sur la base du volontariat pour ne pas justement perturber la visite de ceux qui en ont vraiment envie ?

  • Speaker #2

    Le caractère obligatoire, je ne sais pas. Néanmoins, ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, je pense que beaucoup de jeunes ne sont pas au courant des différentes possibilités que leur offre l'industrie. en termes d'orientation. Et c'est certain que ce genre d'événements qui font la promotion de l'industrie, mais surtout des différents métiers, à la fois le métier d'opérateur, de technicien, d'ingénieur, c'est une façon de montrer, de donner des clés d'orientation aux enseignants, aux jeunes aussi. Et c'est peut-être quelque chose qui manque aujourd'hui, en témoigne le manque d'attractivité des formations industrielles et par la suite des métiers d'industrie.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. En tout cas, je confirme ce que vous disiez tout à l'heure sur le fait d'avoir appris des choses. J'ai beau travailler dans l'industrie depuis 12 ans, j'ai été ravie de faire cette visite et d'aller à la rencontre en plus d'une industrie qui est franchement atypique et qui casse les codes fortement. Donc, en tout cas, moi, je serai de retour l'année prochaine et puis ça me fait ma transition puisqu'on va se retrouver dans l'épisode de vendredi où on va justement creuser les objectifs 2026 et la réitération de l'événement l'année prochaine. À vendredi ! Quant à nous, on se retrouve dans l'épisode suivant où je recevrai les organisateurs de la journée usine ouverte chez Nicomatique qui nous expliqueront comment ils ont organisé l'événement et comment ils l'ont vécu.

Description

Usines ouvertes : Genèse d’un mouvement pour révéler l’industrie d’aujourd’hui


Cette série spéciale du podcast Oser l’efficacité vous plonge au cœur de la première édition des Journées Usines Ouvertes, une initiative portée par les alumni des Arts et Métiers pour redonner ses lettres de noblesse à l’industrie française.


En cinq épisodes courts et percutants, Perrine Thiébaut vous fait découvrir les coulisses d’un événement national pensé pour changer le regard du grand public – et surtout des jeunes – sur le monde industriel.


On y parle attractivité du secteur, transmission du savoir-faire, modernisation des sites de production, mais aussi stratégie de communication et mobilisation des écosystèmes industriels.


Vous entendrez les témoignages d’Emma, membre de l’équipe organisatrice, de Guillaume Haller, salarié de l’entreprise Nicomatic, ainsi que les ressentis de visiteurs, jeunes et moins jeunes.


Une série essentielle pour comprendre comment l’industrie se transforme et pourquoi ouvrir les portes des usines, c’est aussi ouvrir les perspectives des talents de demain.

📌 Dans cet épisode :

  • Retour sur la création des Journées Usines Ouvertes, un événement né d’un constat alarmant sur le manque d’attractivité de l’industrie.

  • Emma, membre de l’équipe organisatrice, partage la genèse du projet, de l’enquête IFOP à la mobilisation de 226 usines en quelques mois.

  • Démarche collective, réseaux mobilisés, objectifs ambitieux : comment un simple questionnaire a déclenché un élan national.

  • Focus sur l’importance de casser les idées reçues et d’ouvrir les portes pour révéler la réalité d’une industrie moderne, propre et innovante.


🎯 À écouter si :

  • Vous êtes dirigeant·e ou responsable en PME industrielle et souhaitez mieux valoriser votre savoir-faire.

  • Vous cherchez des leviers concrets pour renforcer l’attractivité de votre entreprise.

  • Vous vous interrogez sur l’impact d’une ouverture au public pour redorer l’image de l’industrie.

  • Vous aimez les initiatives collectives qui font bouger les lignes sur le terrain.


Pour rester informé sur l’édition 2026 à venir et vous inscrire sur la mailing list afin de ne rien louper, rendez-vous sur le site : https://journees-usines-ouvertes.fr/


Avant de partir, tu peux :

  • 📲 T’abonner pour ne manquer aucun épisode

  • Laisser un commentaire et une note ⭐⭐⭐⭐⭐ si tu aimes le contenu ! Ça m’aide énormément.


Tu peux également me suivre sur LinkedIn et Instagram pour continuer la conversation et rester informé des dernières nouveautés :


Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le monde des petites entreprises est fascinant. C'est un mélange unique de débrouillardise et d'adaptabilité. Mais parfois, on manque de compétences clés pour aller plus loin. Tu le ressens aussi ? Alors ce podcast est fait pour toi. Je suis Perrine Thiébaut, consultante en transformation numérique et je déniche pour toi les meilleurs outils, méthodes et technologies pour gagner en efficacité. Seule ou avec mes invités, je te partage des conseils actionnables pour avancer en toute sérénité. Alors, prêt à oser l'efficacité ? Nouvelle semaine, nouvelle thématique. Chaque jour, du lundi au vendredi, on décortique un sujet en profondeur avec des doses courtes et actionnables de moins de 15 minutes. Bonne semaine et bonne écoute !

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Oser l'Efficacité. Cette semaine, je voulais vous faire un retour sur un événement qui s'est tenu en avril, la première édition des Journées Usines Ouvertes. Organisée par les alumnis de l'École des Arts et Métiers, cette initiative a pour ambition de rendre l'industrie beaucoup plus attractive en, comme son nom l'indique, ouvrant les portes des usines. Aujourd'hui, je reçois Emma, qui est dans l'équipe organisatrice du projet, pour nous faire un retour sur la façon dont s'est passé cet événement. Et en fin de semaine, on reviendra également avec elle sur la préparation de l'événement 2026. Bonjour Emma, comment allez-vous ?

  • Speaker #2

    Bien, bonjour Perrine, merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    La première question que je voulais vous poser, c'est d'où vous était venue l'idée de cette journée usine ouverte ?

  • Speaker #2

    Alors, en novembre dernier, les arts et métiers ont organisé, en partenariat avec l'IFOP, un observatoire des industries responsables, un questionnaire qui a été diffusé à la fois auprès d'ingénieurs et auprès de Français peut-être un peu moins proches de l'industrie. Et ce qui est ressorti de ce questionnaire, c'est que premièrement, les ingénieurs et les Français voyaient un réel intérêt et un aspect essentiel dans le secteur industriel, mais aussi le fait que c'est un secteur qui était assez peu attractif aujourd'hui. Puisque typiquement il y a la question à quel point recommanderiez-vous à un de vos proches de travailler dans l'industrie ? Seuls 11% des participants ont répondu oui. Donc on a compris à ce moment-là qu'il y avait un besoin de casser les mythes sur le secteur industriel aujourd'hui. Et c'est là qu'est née cette idée d'ouvrir les usines et de montrer la réalité du secteur industriel aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Donc ça, ça se passe en novembre. Quand est-ce que le projet est réellement lancé ?

  • Speaker #2

    Le projet est justement lancé à la suite de cet observatoire-ci. Et dès fin novembre et début décembre, des usines ont commencé à s'inscrire. Ça a été la première phase du projet. Et fin décembre, on a atteint notre objectif initial, qui était l'inscription de 100 usines. Et les usines ont continué à s'inscrire en janvier. Mais c'est vraiment fin 2024 que le projet a été lancé.

  • Speaker #1

    C'est un passage à l'action hyper rapide, bravo !

  • Speaker #2

    Oui, on a été rapide sur cette première édition. Il a fallu.

  • Speaker #1

    Donc, vous l'avez dit, l'ambition, c'était d'avoir 100 usines inscrites. Au final, vous êtes arrivée à combien ?

  • Speaker #2

    On est arrivée à 226 usines. Et le but pour nous, c'était aussi, au-delà de cet objectif de 100 usines, c'était également d'avoir une représentativité dans les usines qui s'inscrivaient, à la fois en termes géographiques, en termes de secteur aussi, mais aussi en termes de taille d'usine. Et c'est quelque chose qu'on... auquel on a veillé aux différentes phases d'inscription.

  • Speaker #1

    Comment vous êtes allé démarcher les usines ? Comment vous avez étendu justement les usines inscrites ?

  • Speaker #2

    Alors, on a utilisé premièrement le réseau des bénévoles Arts et Métiers, évidemment. Mais aussi, on a eu différentes parties prenantes sur le projet. Je pense à France Industrie, je pense à Territoire d'Industrie, l'IESF, Femmes Ingénieurs. Et ces différents réseaux se sont mobilisés. et... ont démarché les différentes usines en leur présentant le projet. Et c'est une ambition qui résonne plutôt bien aujourd'hui avec les usines et leurs problématiques, cette problématique d'attractivité en fait. Et c'est comme ça qu'on a atteint notre objectif et qu'on est même allé au-delà.

  • Speaker #1

    C'est la question que j'allais vous poser parce que souvent, les industriels savent que l'usine manque d'attractivité. Pour autant, ils ne sont pas toujours très d'accord pour ouvrir leurs portes. Est-ce que vous avez eu des refus des gens qui n'ont pas envie de changer leurs habitudes sur le sujet ?

  • Speaker #2

    Évidemment, il y avait quelques usines qui n'ont pas accepté. Néanmoins, beaucoup se sont rendus compte de la nécessité à la fois de montrer finalement que l'usine d'aujourd'hui, elle est propre, elle est technologique, elle est aussi pleine de potentiel et pleine d'avenir pour les Français, mais surtout les jeunes. Je pense aux différents scolaires qui ont visité les usines en disant ça. Donc finalement, ça a été un projet assez fédérateur.

  • Speaker #1

    Dans l'usine que j'ai visitée moi-même, qui est Nicomatic, en Haute-Savoie, on n'a eu qu'une seule personne, un seul jeune finalement. Ils n'avaient pas ouvert leur parcours aux scolaires à proprement parler. C'est une ambition qu'ils ont pour l'année prochaine. On en reparlera dans les autres épisodes. Est-ce que vous êtes satisfait du nombre de scolaires qui ont pu être embarqués dans cette première édition ?

  • Speaker #2

    Alors, on n'a pas le détail de scolaires ou grand public. Néanmoins, aujourd'hui, on est à 20 000 visiteurs sur l'événement au global, donc les deux jours. Et c'est un chiffre qu'on trouve plutôt encourageant pour une première édition. Et qui, au-delà de l'objectif et du chiffre intéressant, c'est aussi une façon de montrer que c'est un événement qui était attendu. donner une certaine légitimité à cet événement et ça montre tout simplement sa nécessité aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Pourquoi en tant qu'alumni des arts et métiers c'était important pour vous d'être porteur de cette initiative ?

  • Speaker #2

    Globalement les arts et métiers c'est l'école de l'industrie aujourd'hui. Il y a une grosse représentativité des alumnis de l'école des arts et métiers, donc des 4 arts au sein de l'industrie et on est présent dans de nombreuses industries françaises. Donc, nécessairement, le sujet de l'attractivité d'industrie et plus généralement de la réindustrialisation, ce sont des sujets qui nous tiennent à cœur, qui sont un peu au cœur de notre ADN et c'était important pour nous d'apporter notre pierre à l'édifice.

  • Speaker #1

    En tant qu'ancienne élève ingénieure, alors du coup pas du tout des arts et métiers, je reste en grande admiration de votre capacité à rester en contact et à faire des choses en tant qu'ancien, à vous soutenir et tout ça. Cette capacité de mise en action, on ne la retrouve pas dans beaucoup d'écoles quand même. Bravo pour ça.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que c'est un peu une particularité de notre communauté. C'est assez chouette, c'est vrai.

  • Speaker #1

    En tout cas, quand on voit que ça donne de beaux événements comme ça, ont peut que s'en féliciter, encore bravo. Est-ce que vous avez des premiers retours sur cette première année ?

  • Speaker #2

    On a eu des premiers retours très positifs, comme on en a déjà discuté, les 20 000 visiteurs. Et puis au-delà de ça, les différents visiteurs à la fois, le grand public. et les scolaires nous ont fait part du fait qu'ils avaient appris des choses sur l'industrie et qu'ils ont découvert des usines autour de chez eux qu'ils ne soupçonnaient pas et un vrai savoir-faire. Donc c'est des retours qui nous confortent.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous pensez qu'une visite d'usine, ça devrait être inscrit au programme globalement des scolaires pour se rendre compte de ce que c'est ? Parce que j'ai pas mal discuté avec les organisateurs côté usine. du côté de chez moi et il y a une grande question, c'est est-ce qu'on oblige pour ouvrir les perspectives de jeunes qui n'y ont pas forcément pensé ou est-ce que ça doit rester sur la base du volontariat pour ne pas justement perturber la visite de ceux qui en ont vraiment envie ?

  • Speaker #2

    Le caractère obligatoire, je ne sais pas. Néanmoins, ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, je pense que beaucoup de jeunes ne sont pas au courant des différentes possibilités que leur offre l'industrie. en termes d'orientation. Et c'est certain que ce genre d'événements qui font la promotion de l'industrie, mais surtout des différents métiers, à la fois le métier d'opérateur, de technicien, d'ingénieur, c'est une façon de montrer, de donner des clés d'orientation aux enseignants, aux jeunes aussi. Et c'est peut-être quelque chose qui manque aujourd'hui, en témoigne le manque d'attractivité des formations industrielles et par la suite des métiers d'industrie.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. En tout cas, je confirme ce que vous disiez tout à l'heure sur le fait d'avoir appris des choses. J'ai beau travailler dans l'industrie depuis 12 ans, j'ai été ravie de faire cette visite et d'aller à la rencontre en plus d'une industrie qui est franchement atypique et qui casse les codes fortement. Donc, en tout cas, moi, je serai de retour l'année prochaine et puis ça me fait ma transition puisqu'on va se retrouver dans l'épisode de vendredi où on va justement creuser les objectifs 2026 et la réitération de l'événement l'année prochaine. À vendredi ! Quant à nous, on se retrouve dans l'épisode suivant où je recevrai les organisateurs de la journée usine ouverte chez Nicomatique qui nous expliqueront comment ils ont organisé l'événement et comment ils l'ont vécu.

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Cette série spéciale du podcast Oser l’efficacité vous plonge au cœur de la première édition des Journées Usines Ouvertes, une initiative portée par les alumni des Arts et Métiers pour redonner ses lettres de noblesse à l’industrie française.


En cinq épisodes courts et percutants, Perrine Thiébaut vous fait découvrir les coulisses d’un événement national pensé pour changer le regard du grand public – et surtout des jeunes – sur le monde industriel.


On y parle attractivité du secteur, transmission du savoir-faire, modernisation des sites de production, mais aussi stratégie de communication et mobilisation des écosystèmes industriels.


Vous entendrez les témoignages d’Emma, membre de l’équipe organisatrice, de Guillaume Haller, salarié de l’entreprise Nicomatic, ainsi que les ressentis de visiteurs, jeunes et moins jeunes.


Une série essentielle pour comprendre comment l’industrie se transforme et pourquoi ouvrir les portes des usines, c’est aussi ouvrir les perspectives des talents de demain.

📌 Dans cet épisode :

  • Retour sur la création des Journées Usines Ouvertes, un événement né d’un constat alarmant sur le manque d’attractivité de l’industrie.

  • Emma, membre de l’équipe organisatrice, partage la genèse du projet, de l’enquête IFOP à la mobilisation de 226 usines en quelques mois.

  • Démarche collective, réseaux mobilisés, objectifs ambitieux : comment un simple questionnaire a déclenché un élan national.

  • Focus sur l’importance de casser les idées reçues et d’ouvrir les portes pour révéler la réalité d’une industrie moderne, propre et innovante.


🎯 À écouter si :

  • Vous êtes dirigeant·e ou responsable en PME industrielle et souhaitez mieux valoriser votre savoir-faire.

  • Vous cherchez des leviers concrets pour renforcer l’attractivité de votre entreprise.

  • Vous vous interrogez sur l’impact d’une ouverture au public pour redorer l’image de l’industrie.

  • Vous aimez les initiatives collectives qui font bouger les lignes sur le terrain.


Pour rester informé sur l’édition 2026 à venir et vous inscrire sur la mailing list afin de ne rien louper, rendez-vous sur le site : https://journees-usines-ouvertes.fr/


Avant de partir, tu peux :

  • 📲 T’abonner pour ne manquer aucun épisode

  • Laisser un commentaire et une note ⭐⭐⭐⭐⭐ si tu aimes le contenu ! Ça m’aide énormément.


Tu peux également me suivre sur LinkedIn et Instagram pour continuer la conversation et rester informé des dernières nouveautés :


Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le monde des petites entreprises est fascinant. C'est un mélange unique de débrouillardise et d'adaptabilité. Mais parfois, on manque de compétences clés pour aller plus loin. Tu le ressens aussi ? Alors ce podcast est fait pour toi. Je suis Perrine Thiébaut, consultante en transformation numérique et je déniche pour toi les meilleurs outils, méthodes et technologies pour gagner en efficacité. Seule ou avec mes invités, je te partage des conseils actionnables pour avancer en toute sérénité. Alors, prêt à oser l'efficacité ? Nouvelle semaine, nouvelle thématique. Chaque jour, du lundi au vendredi, on décortique un sujet en profondeur avec des doses courtes et actionnables de moins de 15 minutes. Bonne semaine et bonne écoute !

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Oser l'Efficacité. Cette semaine, je voulais vous faire un retour sur un événement qui s'est tenu en avril, la première édition des Journées Usines Ouvertes. Organisée par les alumnis de l'École des Arts et Métiers, cette initiative a pour ambition de rendre l'industrie beaucoup plus attractive en, comme son nom l'indique, ouvrant les portes des usines. Aujourd'hui, je reçois Emma, qui est dans l'équipe organisatrice du projet, pour nous faire un retour sur la façon dont s'est passé cet événement. Et en fin de semaine, on reviendra également avec elle sur la préparation de l'événement 2026. Bonjour Emma, comment allez-vous ?

  • Speaker #2

    Bien, bonjour Perrine, merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    La première question que je voulais vous poser, c'est d'où vous était venue l'idée de cette journée usine ouverte ?

  • Speaker #2

    Alors, en novembre dernier, les arts et métiers ont organisé, en partenariat avec l'IFOP, un observatoire des industries responsables, un questionnaire qui a été diffusé à la fois auprès d'ingénieurs et auprès de Français peut-être un peu moins proches de l'industrie. Et ce qui est ressorti de ce questionnaire, c'est que premièrement, les ingénieurs et les Français voyaient un réel intérêt et un aspect essentiel dans le secteur industriel, mais aussi le fait que c'est un secteur qui était assez peu attractif aujourd'hui. Puisque typiquement il y a la question à quel point recommanderiez-vous à un de vos proches de travailler dans l'industrie ? Seuls 11% des participants ont répondu oui. Donc on a compris à ce moment-là qu'il y avait un besoin de casser les mythes sur le secteur industriel aujourd'hui. Et c'est là qu'est née cette idée d'ouvrir les usines et de montrer la réalité du secteur industriel aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Donc ça, ça se passe en novembre. Quand est-ce que le projet est réellement lancé ?

  • Speaker #2

    Le projet est justement lancé à la suite de cet observatoire-ci. Et dès fin novembre et début décembre, des usines ont commencé à s'inscrire. Ça a été la première phase du projet. Et fin décembre, on a atteint notre objectif initial, qui était l'inscription de 100 usines. Et les usines ont continué à s'inscrire en janvier. Mais c'est vraiment fin 2024 que le projet a été lancé.

  • Speaker #1

    C'est un passage à l'action hyper rapide, bravo !

  • Speaker #2

    Oui, on a été rapide sur cette première édition. Il a fallu.

  • Speaker #1

    Donc, vous l'avez dit, l'ambition, c'était d'avoir 100 usines inscrites. Au final, vous êtes arrivée à combien ?

  • Speaker #2

    On est arrivée à 226 usines. Et le but pour nous, c'était aussi, au-delà de cet objectif de 100 usines, c'était également d'avoir une représentativité dans les usines qui s'inscrivaient, à la fois en termes géographiques, en termes de secteur aussi, mais aussi en termes de taille d'usine. Et c'est quelque chose qu'on... auquel on a veillé aux différentes phases d'inscription.

  • Speaker #1

    Comment vous êtes allé démarcher les usines ? Comment vous avez étendu justement les usines inscrites ?

  • Speaker #2

    Alors, on a utilisé premièrement le réseau des bénévoles Arts et Métiers, évidemment. Mais aussi, on a eu différentes parties prenantes sur le projet. Je pense à France Industrie, je pense à Territoire d'Industrie, l'IESF, Femmes Ingénieurs. Et ces différents réseaux se sont mobilisés. et... ont démarché les différentes usines en leur présentant le projet. Et c'est une ambition qui résonne plutôt bien aujourd'hui avec les usines et leurs problématiques, cette problématique d'attractivité en fait. Et c'est comme ça qu'on a atteint notre objectif et qu'on est même allé au-delà.

  • Speaker #1

    C'est la question que j'allais vous poser parce que souvent, les industriels savent que l'usine manque d'attractivité. Pour autant, ils ne sont pas toujours très d'accord pour ouvrir leurs portes. Est-ce que vous avez eu des refus des gens qui n'ont pas envie de changer leurs habitudes sur le sujet ?

  • Speaker #2

    Évidemment, il y avait quelques usines qui n'ont pas accepté. Néanmoins, beaucoup se sont rendus compte de la nécessité à la fois de montrer finalement que l'usine d'aujourd'hui, elle est propre, elle est technologique, elle est aussi pleine de potentiel et pleine d'avenir pour les Français, mais surtout les jeunes. Je pense aux différents scolaires qui ont visité les usines en disant ça. Donc finalement, ça a été un projet assez fédérateur.

  • Speaker #1

    Dans l'usine que j'ai visitée moi-même, qui est Nicomatic, en Haute-Savoie, on n'a eu qu'une seule personne, un seul jeune finalement. Ils n'avaient pas ouvert leur parcours aux scolaires à proprement parler. C'est une ambition qu'ils ont pour l'année prochaine. On en reparlera dans les autres épisodes. Est-ce que vous êtes satisfait du nombre de scolaires qui ont pu être embarqués dans cette première édition ?

  • Speaker #2

    Alors, on n'a pas le détail de scolaires ou grand public. Néanmoins, aujourd'hui, on est à 20 000 visiteurs sur l'événement au global, donc les deux jours. Et c'est un chiffre qu'on trouve plutôt encourageant pour une première édition. Et qui, au-delà de l'objectif et du chiffre intéressant, c'est aussi une façon de montrer que c'est un événement qui était attendu. donner une certaine légitimité à cet événement et ça montre tout simplement sa nécessité aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Pourquoi en tant qu'alumni des arts et métiers c'était important pour vous d'être porteur de cette initiative ?

  • Speaker #2

    Globalement les arts et métiers c'est l'école de l'industrie aujourd'hui. Il y a une grosse représentativité des alumnis de l'école des arts et métiers, donc des 4 arts au sein de l'industrie et on est présent dans de nombreuses industries françaises. Donc, nécessairement, le sujet de l'attractivité d'industrie et plus généralement de la réindustrialisation, ce sont des sujets qui nous tiennent à cœur, qui sont un peu au cœur de notre ADN et c'était important pour nous d'apporter notre pierre à l'édifice.

  • Speaker #1

    En tant qu'ancienne élève ingénieure, alors du coup pas du tout des arts et métiers, je reste en grande admiration de votre capacité à rester en contact et à faire des choses en tant qu'ancien, à vous soutenir et tout ça. Cette capacité de mise en action, on ne la retrouve pas dans beaucoup d'écoles quand même. Bravo pour ça.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que c'est un peu une particularité de notre communauté. C'est assez chouette, c'est vrai.

  • Speaker #1

    En tout cas, quand on voit que ça donne de beaux événements comme ça, ont peut que s'en féliciter, encore bravo. Est-ce que vous avez des premiers retours sur cette première année ?

  • Speaker #2

    On a eu des premiers retours très positifs, comme on en a déjà discuté, les 20 000 visiteurs. Et puis au-delà de ça, les différents visiteurs à la fois, le grand public. et les scolaires nous ont fait part du fait qu'ils avaient appris des choses sur l'industrie et qu'ils ont découvert des usines autour de chez eux qu'ils ne soupçonnaient pas et un vrai savoir-faire. Donc c'est des retours qui nous confortent.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous pensez qu'une visite d'usine, ça devrait être inscrit au programme globalement des scolaires pour se rendre compte de ce que c'est ? Parce que j'ai pas mal discuté avec les organisateurs côté usine. du côté de chez moi et il y a une grande question, c'est est-ce qu'on oblige pour ouvrir les perspectives de jeunes qui n'y ont pas forcément pensé ou est-ce que ça doit rester sur la base du volontariat pour ne pas justement perturber la visite de ceux qui en ont vraiment envie ?

  • Speaker #2

    Le caractère obligatoire, je ne sais pas. Néanmoins, ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, je pense que beaucoup de jeunes ne sont pas au courant des différentes possibilités que leur offre l'industrie. en termes d'orientation. Et c'est certain que ce genre d'événements qui font la promotion de l'industrie, mais surtout des différents métiers, à la fois le métier d'opérateur, de technicien, d'ingénieur, c'est une façon de montrer, de donner des clés d'orientation aux enseignants, aux jeunes aussi. Et c'est peut-être quelque chose qui manque aujourd'hui, en témoigne le manque d'attractivité des formations industrielles et par la suite des métiers d'industrie.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. En tout cas, je confirme ce que vous disiez tout à l'heure sur le fait d'avoir appris des choses. J'ai beau travailler dans l'industrie depuis 12 ans, j'ai été ravie de faire cette visite et d'aller à la rencontre en plus d'une industrie qui est franchement atypique et qui casse les codes fortement. Donc, en tout cas, moi, je serai de retour l'année prochaine et puis ça me fait ma transition puisqu'on va se retrouver dans l'épisode de vendredi où on va justement creuser les objectifs 2026 et la réitération de l'événement l'année prochaine. À vendredi ! Quant à nous, on se retrouve dans l'épisode suivant où je recevrai les organisateurs de la journée usine ouverte chez Nicomatique qui nous expliqueront comment ils ont organisé l'événement et comment ils l'ont vécu.

Description

Usines ouvertes : Genèse d’un mouvement pour révéler l’industrie d’aujourd’hui


Cette série spéciale du podcast Oser l’efficacité vous plonge au cœur de la première édition des Journées Usines Ouvertes, une initiative portée par les alumni des Arts et Métiers pour redonner ses lettres de noblesse à l’industrie française.


En cinq épisodes courts et percutants, Perrine Thiébaut vous fait découvrir les coulisses d’un événement national pensé pour changer le regard du grand public – et surtout des jeunes – sur le monde industriel.


On y parle attractivité du secteur, transmission du savoir-faire, modernisation des sites de production, mais aussi stratégie de communication et mobilisation des écosystèmes industriels.


Vous entendrez les témoignages d’Emma, membre de l’équipe organisatrice, de Guillaume Haller, salarié de l’entreprise Nicomatic, ainsi que les ressentis de visiteurs, jeunes et moins jeunes.


Une série essentielle pour comprendre comment l’industrie se transforme et pourquoi ouvrir les portes des usines, c’est aussi ouvrir les perspectives des talents de demain.

📌 Dans cet épisode :

  • Retour sur la création des Journées Usines Ouvertes, un événement né d’un constat alarmant sur le manque d’attractivité de l’industrie.

  • Emma, membre de l’équipe organisatrice, partage la genèse du projet, de l’enquête IFOP à la mobilisation de 226 usines en quelques mois.

  • Démarche collective, réseaux mobilisés, objectifs ambitieux : comment un simple questionnaire a déclenché un élan national.

  • Focus sur l’importance de casser les idées reçues et d’ouvrir les portes pour révéler la réalité d’une industrie moderne, propre et innovante.


🎯 À écouter si :

  • Vous êtes dirigeant·e ou responsable en PME industrielle et souhaitez mieux valoriser votre savoir-faire.

  • Vous cherchez des leviers concrets pour renforcer l’attractivité de votre entreprise.

  • Vous vous interrogez sur l’impact d’une ouverture au public pour redorer l’image de l’industrie.

  • Vous aimez les initiatives collectives qui font bouger les lignes sur le terrain.


Pour rester informé sur l’édition 2026 à venir et vous inscrire sur la mailing list afin de ne rien louper, rendez-vous sur le site : https://journees-usines-ouvertes.fr/


Avant de partir, tu peux :

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Digetik, tous droits réservés. Un podcast réalisé et animé par Perrine Thiébaut

Graphisme et identité visuelle : Elise Rondard

Musique Intro et Outro : Annabelle Thiébaut

Montage : Annabelle Thiébaut


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le monde des petites entreprises est fascinant. C'est un mélange unique de débrouillardise et d'adaptabilité. Mais parfois, on manque de compétences clés pour aller plus loin. Tu le ressens aussi ? Alors ce podcast est fait pour toi. Je suis Perrine Thiébaut, consultante en transformation numérique et je déniche pour toi les meilleurs outils, méthodes et technologies pour gagner en efficacité. Seule ou avec mes invités, je te partage des conseils actionnables pour avancer en toute sérénité. Alors, prêt à oser l'efficacité ? Nouvelle semaine, nouvelle thématique. Chaque jour, du lundi au vendredi, on décortique un sujet en profondeur avec des doses courtes et actionnables de moins de 15 minutes. Bonne semaine et bonne écoute !

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Oser l'Efficacité. Cette semaine, je voulais vous faire un retour sur un événement qui s'est tenu en avril, la première édition des Journées Usines Ouvertes. Organisée par les alumnis de l'École des Arts et Métiers, cette initiative a pour ambition de rendre l'industrie beaucoup plus attractive en, comme son nom l'indique, ouvrant les portes des usines. Aujourd'hui, je reçois Emma, qui est dans l'équipe organisatrice du projet, pour nous faire un retour sur la façon dont s'est passé cet événement. Et en fin de semaine, on reviendra également avec elle sur la préparation de l'événement 2026. Bonjour Emma, comment allez-vous ?

  • Speaker #2

    Bien, bonjour Perrine, merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    La première question que je voulais vous poser, c'est d'où vous était venue l'idée de cette journée usine ouverte ?

  • Speaker #2

    Alors, en novembre dernier, les arts et métiers ont organisé, en partenariat avec l'IFOP, un observatoire des industries responsables, un questionnaire qui a été diffusé à la fois auprès d'ingénieurs et auprès de Français peut-être un peu moins proches de l'industrie. Et ce qui est ressorti de ce questionnaire, c'est que premièrement, les ingénieurs et les Français voyaient un réel intérêt et un aspect essentiel dans le secteur industriel, mais aussi le fait que c'est un secteur qui était assez peu attractif aujourd'hui. Puisque typiquement il y a la question à quel point recommanderiez-vous à un de vos proches de travailler dans l'industrie ? Seuls 11% des participants ont répondu oui. Donc on a compris à ce moment-là qu'il y avait un besoin de casser les mythes sur le secteur industriel aujourd'hui. Et c'est là qu'est née cette idée d'ouvrir les usines et de montrer la réalité du secteur industriel aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Donc ça, ça se passe en novembre. Quand est-ce que le projet est réellement lancé ?

  • Speaker #2

    Le projet est justement lancé à la suite de cet observatoire-ci. Et dès fin novembre et début décembre, des usines ont commencé à s'inscrire. Ça a été la première phase du projet. Et fin décembre, on a atteint notre objectif initial, qui était l'inscription de 100 usines. Et les usines ont continué à s'inscrire en janvier. Mais c'est vraiment fin 2024 que le projet a été lancé.

  • Speaker #1

    C'est un passage à l'action hyper rapide, bravo !

  • Speaker #2

    Oui, on a été rapide sur cette première édition. Il a fallu.

  • Speaker #1

    Donc, vous l'avez dit, l'ambition, c'était d'avoir 100 usines inscrites. Au final, vous êtes arrivée à combien ?

  • Speaker #2

    On est arrivée à 226 usines. Et le but pour nous, c'était aussi, au-delà de cet objectif de 100 usines, c'était également d'avoir une représentativité dans les usines qui s'inscrivaient, à la fois en termes géographiques, en termes de secteur aussi, mais aussi en termes de taille d'usine. Et c'est quelque chose qu'on... auquel on a veillé aux différentes phases d'inscription.

  • Speaker #1

    Comment vous êtes allé démarcher les usines ? Comment vous avez étendu justement les usines inscrites ?

  • Speaker #2

    Alors, on a utilisé premièrement le réseau des bénévoles Arts et Métiers, évidemment. Mais aussi, on a eu différentes parties prenantes sur le projet. Je pense à France Industrie, je pense à Territoire d'Industrie, l'IESF, Femmes Ingénieurs. Et ces différents réseaux se sont mobilisés. et... ont démarché les différentes usines en leur présentant le projet. Et c'est une ambition qui résonne plutôt bien aujourd'hui avec les usines et leurs problématiques, cette problématique d'attractivité en fait. Et c'est comme ça qu'on a atteint notre objectif et qu'on est même allé au-delà.

  • Speaker #1

    C'est la question que j'allais vous poser parce que souvent, les industriels savent que l'usine manque d'attractivité. Pour autant, ils ne sont pas toujours très d'accord pour ouvrir leurs portes. Est-ce que vous avez eu des refus des gens qui n'ont pas envie de changer leurs habitudes sur le sujet ?

  • Speaker #2

    Évidemment, il y avait quelques usines qui n'ont pas accepté. Néanmoins, beaucoup se sont rendus compte de la nécessité à la fois de montrer finalement que l'usine d'aujourd'hui, elle est propre, elle est technologique, elle est aussi pleine de potentiel et pleine d'avenir pour les Français, mais surtout les jeunes. Je pense aux différents scolaires qui ont visité les usines en disant ça. Donc finalement, ça a été un projet assez fédérateur.

  • Speaker #1

    Dans l'usine que j'ai visitée moi-même, qui est Nicomatic, en Haute-Savoie, on n'a eu qu'une seule personne, un seul jeune finalement. Ils n'avaient pas ouvert leur parcours aux scolaires à proprement parler. C'est une ambition qu'ils ont pour l'année prochaine. On en reparlera dans les autres épisodes. Est-ce que vous êtes satisfait du nombre de scolaires qui ont pu être embarqués dans cette première édition ?

  • Speaker #2

    Alors, on n'a pas le détail de scolaires ou grand public. Néanmoins, aujourd'hui, on est à 20 000 visiteurs sur l'événement au global, donc les deux jours. Et c'est un chiffre qu'on trouve plutôt encourageant pour une première édition. Et qui, au-delà de l'objectif et du chiffre intéressant, c'est aussi une façon de montrer que c'est un événement qui était attendu. donner une certaine légitimité à cet événement et ça montre tout simplement sa nécessité aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Pourquoi en tant qu'alumni des arts et métiers c'était important pour vous d'être porteur de cette initiative ?

  • Speaker #2

    Globalement les arts et métiers c'est l'école de l'industrie aujourd'hui. Il y a une grosse représentativité des alumnis de l'école des arts et métiers, donc des 4 arts au sein de l'industrie et on est présent dans de nombreuses industries françaises. Donc, nécessairement, le sujet de l'attractivité d'industrie et plus généralement de la réindustrialisation, ce sont des sujets qui nous tiennent à cœur, qui sont un peu au cœur de notre ADN et c'était important pour nous d'apporter notre pierre à l'édifice.

  • Speaker #1

    En tant qu'ancienne élève ingénieure, alors du coup pas du tout des arts et métiers, je reste en grande admiration de votre capacité à rester en contact et à faire des choses en tant qu'ancien, à vous soutenir et tout ça. Cette capacité de mise en action, on ne la retrouve pas dans beaucoup d'écoles quand même. Bravo pour ça.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que c'est un peu une particularité de notre communauté. C'est assez chouette, c'est vrai.

  • Speaker #1

    En tout cas, quand on voit que ça donne de beaux événements comme ça, ont peut que s'en féliciter, encore bravo. Est-ce que vous avez des premiers retours sur cette première année ?

  • Speaker #2

    On a eu des premiers retours très positifs, comme on en a déjà discuté, les 20 000 visiteurs. Et puis au-delà de ça, les différents visiteurs à la fois, le grand public. et les scolaires nous ont fait part du fait qu'ils avaient appris des choses sur l'industrie et qu'ils ont découvert des usines autour de chez eux qu'ils ne soupçonnaient pas et un vrai savoir-faire. Donc c'est des retours qui nous confortent.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous pensez qu'une visite d'usine, ça devrait être inscrit au programme globalement des scolaires pour se rendre compte de ce que c'est ? Parce que j'ai pas mal discuté avec les organisateurs côté usine. du côté de chez moi et il y a une grande question, c'est est-ce qu'on oblige pour ouvrir les perspectives de jeunes qui n'y ont pas forcément pensé ou est-ce que ça doit rester sur la base du volontariat pour ne pas justement perturber la visite de ceux qui en ont vraiment envie ?

  • Speaker #2

    Le caractère obligatoire, je ne sais pas. Néanmoins, ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, je pense que beaucoup de jeunes ne sont pas au courant des différentes possibilités que leur offre l'industrie. en termes d'orientation. Et c'est certain que ce genre d'événements qui font la promotion de l'industrie, mais surtout des différents métiers, à la fois le métier d'opérateur, de technicien, d'ingénieur, c'est une façon de montrer, de donner des clés d'orientation aux enseignants, aux jeunes aussi. Et c'est peut-être quelque chose qui manque aujourd'hui, en témoigne le manque d'attractivité des formations industrielles et par la suite des métiers d'industrie.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. En tout cas, je confirme ce que vous disiez tout à l'heure sur le fait d'avoir appris des choses. J'ai beau travailler dans l'industrie depuis 12 ans, j'ai été ravie de faire cette visite et d'aller à la rencontre en plus d'une industrie qui est franchement atypique et qui casse les codes fortement. Donc, en tout cas, moi, je serai de retour l'année prochaine et puis ça me fait ma transition puisqu'on va se retrouver dans l'épisode de vendredi où on va justement creuser les objectifs 2026 et la réitération de l'événement l'année prochaine. À vendredi ! Quant à nous, on se retrouve dans l'épisode suivant où je recevrai les organisateurs de la journée usine ouverte chez Nicomatique qui nous expliqueront comment ils ont organisé l'événement et comment ils l'ont vécu.

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