Ce truc qui te colle à la peau - aka le corps de souffrance cover
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Out of the Box

Ce truc qui te colle à la peau - aka le corps de souffrance

Ce truc qui te colle à la peau - aka le corps de souffrance

12min |08/06/2025
Play
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Ce truc qui te colle à la peau - aka le corps de souffrance

Ce truc qui te colle à la peau - aka le corps de souffrance

12min |08/06/2025
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Description

Techniquement tout va bien, et pourtant te te sens triste, mal …

comme un truc qui te colle à la peau. Tu ne comprends pas pourquoi il est là et tu ne sais pas quoi en faire ?


Ce truc-là, c’est pas toi.


C’est ce qu’Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance : une bulle d’énergie négative que tu as accumulée depuis l’enfance. Et si tu ne la libères pas, elle finit par prendre toute la place.


Dans cet épisode, on va comprendre :

• Ce qu’est vraiment le corps de souffrance (et comment il s’est formé)

• Pourquoi il revient toujours… même quand tu vas bien (non c’est pas toi qui est bizarre)

• Comment arrêter de l’alimenter et t’en libérer !


Spoiler : on dirait que c’est un gros monstre qui fait peur dit comme ça, alors qu’à l’instant où tu le regardes à la lumière, c’est un tout petit truc mimiche et apeuré.


Et comme toujours, tu repars avec une action concrète : (double spoil) le breathwork !


Je te mets la réf de la méthode guidée juste ici par Wim Hof :

https://youtu.be/VJcPtspJP0g?si=ZsUxMNlnCtl2O2L1


Belle écoute 🌬️🌞


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te sentir profondément triste, mais tu ne sais pas pourquoi ? Comme une émotion ensourdine, ça peut être une autre émotion comme la colère, mais ce truc qui te colle à la peau, tu ne comprends pas pourquoi cette émotion est là, tu ne sais pas quoi en faire, et ce truc-là, ce n'est pas la vie, ce n'est pas une fatalité, ou ce n'est pas la faute à pas de chance, ce n'est pas non plus toi qui es bizarre ou pas normal, ce truc-là, c'est ce qu'on appelle ton corps de souffrance. Et oui ! Tout le monde en a un. Oui, il peut être plus ou moins présent. Tu peux y être plus ou moins sensible. Et surtout, oui, tu peux t'en libérer. Et c'est exactement ce qu'on va voir dans cet épisode du chapitre 2. Oui, on n'est toujours qu'au chapitre 2 du livre Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle. So, qu'est-ce que ce fameux corps de souffrance ? Le corps de souffrance, c'est un champ d'énergie négative que tu accumules dans le corps et dans ton mental. En gros, à chaque fois... que tu as une émotion ou une pensée négative, si tu ne la libères pas, que tu ne l'exprimes pas, que tu la bloques, hop, elle s'accumule dans ton corps, dans ton mental, jusqu'à former une espèce de bulle d'énergie négative autour de toi. Et cette bulle, elle s'est créée depuis ton enfance. Donc à partir de toutes les blessures émotionnelles que tu as pu vivre, que tu as pu ressentir, dont tu peux avoir conscience ou pas, mais en tout cas que tu as bloqué pendant le process, si on ne t'a pas appris à les libérer, à libérer ses blessures, à libérer ses pensées négatives ou ses émotions négatives, tu les as forcément stockées, elles sont bloquées. Et ça, ça crée du coup ce fameux corps de souffrance, cette bulle négative autour de toi. Et à chaque fois qu'il y a un truc négatif ou de la souffrance, ça résonne à sa fréquence. Elle s'active. Donc non seulement tu vas ressentir l'émotion, la pensée, la souffrance de l'instant présent, mais aussi avec tout le poids de cette bulle du passé. Est-ce que ça fait sens déjà là par rapport à ça ou pas ? Ce corps de souffrance, il peut prendre deux statuts, soit actif ou non actif. On va dire que 80% du temps, il est généralement pas actif, et en fait il s'active que quand t'es confronté à une situation qui fait écho à cette souffrance. Et pour d'autres personnes, ça arrive que tu te retrouves à être complètement fondu dans ce corps de souffrance. En gros, que cette bulle, elle soit tellement grande et forte, voilà comme un gros mal de tête que t'entends plus rien, tu vois plus rien, tu ressens plus que elle. Et ça, c'est des personnes qui vont fusionner avec ce corps de souffrance, qui vivent à travers ce corps de souffrance, et ça donne des personnes qui sont en dépression sans savoir vraiment pourquoi. Elles vivent à travers ce corps de souffrance, et ce corps de souffrance s'est emparé d'eux. C'est vraiment ce qu'Eckhart Tolle nous explique dans son livre. Or, tu n'es pas ce corps de souffrance. Et pour t'en libérer, c'est d'abord de prendre conscience que vous êtes bien deux entités différentes. En gros, de la même façon qu'on n'est pas nos émotions, On n'est pas notre mental, on n'est pas non plus notre corps de souffrance. Et ça, je pense que vous commencez à le comprendre, c'est le B à bas, écartolé, il n'arrête pas de le répéter, mais c'est la réalité, dès qu'il y a quelque chose qui n'est pas toi, la première erreur qu'on fait, c'est de s'identifier. Donc non, tu n'es pas ce corps de souffrance. Oui, il existe en tant qu'entité, à part entière, et c'est à nous, c'est à toi, de t'en dissocier, de ne pas le laisser s'emparer de toi. Maintenant, il y a une autre question qui se pose, pourquoi ce fameux corps de souffrance, il revient tout le temps, encore et encore. En fait, ce corps de souffrance, cette bulle, c'est d'énergie, donc c'est vivant. Forcément, comme n'importe quelle entité vivante, elle cherche à survivre. Donc bien sûr que si tu la laisses faire, qu'est-ce qu'elle va faire ? Elle va aller chercher à créer de la souffrance, tout ce qui vibre sur sa fréquence à l'intérieur de toi ou à l'extérieur de toi pour s'alimenter. Il se nourrit de toutes les émotions négatives qu'il trouve, de tous les conflits. Voir même, il va jusqu'à te faire créer des scénarios mentaux ou provoquer des situations de souffrance. pour que tu puisses l'alimenter. Donc, dès que tu as le réflexe d'être négatif ou de juger, tu l'alimentes. C'est lui qui vibre, c'est à sa fréquence, donc c'est lui qui lide. Et là, je vais dire quelque chose qui ne va peut-être pas plaire à tout le monde, mais à chaque fois que tu te mets dans le rôle, que ce soit du persécuteur, du sauveur ou de la victime, tu laisses ce fameux corps de souffrance s'alimenter via toi. Et je sais, ce n'est pas conscient, mais si tu regardes bien, et c'est exactement ce qu'Eckhart Tolle dans son livre nous dit de faire, Si tu regardes bien, que tu es honnête avec toi, que tu prends ta dose d'humilité avec toi, tu peux clairement... découvrir que ta façon de penser, de te comporter, tu entretiens cette souffrance, la tienne et celle des autres. Et là découle une autre question qui est, pourquoi tu préfères souffrir ? La réalité, c'est que oui, tout le monde veut aller bien, tout le monde veut aller mieux, veut la paix, mais au fond, si on regarde encore une fois avec toute transparence, honnêteté, humilité, beaucoup, on tient tous à notre histoire. à nos douleurs, à cette identité malheureuse. Et pour le comprendre, imagine avoir construit toute ton identité là-dessus, sur ce corps de souffrance, sur cette histoire que tu te racontes, forcément te désidentifier de ce corps de souffrance, ça voudrait dire en fait perdre une partie de ton identité. Et c'est à ce moment précis qu'il y a beaucoup de personnes qui préfèrent continuer de souffrir pour préserver leur fausse identité, plutôt que de se retrouver face à un vide, à l'inconnu. de risquer de perdre ce fameux « moi malheureux » , cette identité, cette partie de soi qui, en réalité, nous est familière. Et là, on peut refaire le parallèle avec l'ego. Dans la balance, ton ego, il a plus peur de perdre son identité, parce que pour lui, perdre son identité égale mort, que de souffrir et de garder ton identité malheureuse. Est-ce que ça fait sens, encore une fois, ou pas ? J'ai vraiment l'impression, quand je vous pose la question, que vous allez me répondre. J'ai noté une phrase qui, pareil, m'a percutée. Deux points, ouvrez les guillemets. La résistance cesse. quand tu la rends consciente. Donc si tu acceptes de regarder cette vérité, cette réalité en face, droit dans les yeux, rien que le fait de mettre de la lumière dessus, tu es en train de péter cette résistance. Tu as dépassé cette résistance. Tu ne résistes plus, tu as mis la lumière dessus. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire regarder de plus près cet attachement que tu peux avoir, que tu as à la souffrance, à quel point elle t'est familière, à quel point elle te rassure d'un certain côté, te fait te sentir... confortable, observe et assume ce fameux plaisir curieux que tu y trouves. C'est clairement les termes qu'il a employés, ce plaisir curieux et je trouve qu'il est juste. Et à partir de là, mets de la conscience sur cette partie de toi, sur cette résistance, sur cette zone d'ombre. Déjà là, t'es en train d'enclencher la transmutation et j'insiste sur le fait qu'il n'y a que toi et toi-même qui peut le faire. Il n'y a personne d'autre qui peut le faire à ta place. Et comment observer ce corps de souffrance sans s'identifier quand tu le sens arriver ? saisis-le au vol, mets le doigt dessus, direct, bam, tu le pointes, tu le regardes, tu arrêtes de l'ignorer. Et le problème, ce n'est pas qu'il revient, le problème, c'est que toi, tu continues de l'alimenter. Et si tu en as vraiment conscience, à l'instant même, encore une fois, où tu mets de la lumière sur cette souffrance qui est l'ombre de ton égo, tu la fais disparaître. C'est comme un vampire au soleil, c'est ça qui est merveilleux. On dirait que c'est un gros monstre dangereux, mais au moment où tu décides de mettre de la lumière dessus, en réalité, tu te rends compte que c'est un tout petit monstre mimi chez Aperé. On passe son temps à creuser dans l'ombre et à chercher la lumière, alors qu'il suffit d'ouvrir les rideaux pour faire entrer toute la lumière dans la même pièce et faire disparaître complètement l'ombre. Je peux te donner des milliers de métaphores différentes jusqu'à ce que ça percute dans ta tête. Mais encore une fois, plus tu portes ton attention sur l'ombre depuis l'ombre, plus t'en crées. C'est logique, c'est QFD mathématique. Alors que plus tu regardes l'ombre depuis la lumière, donc depuis la conscience, instantanément, tu la transformes en lumière. Tu ne peux pas te battre contre l'obscurité, de la même façon que tu ne peux pas te battre contre le corps de souffrance. Essayer de le combattre, ça va créer plus de conflits intérieurs et par conséquent plus de souffrance. Donc il suffit encore une fois d'observer et d'accepter que ce truc-là, il fait partie de ce qui est en ce moment-là. Et quand tu le vois arriver, quand tu le sens arriver, deviens le témoin. Deviens ce témoin de ce corps de souffrance. En étant témoin, il ne peut plus t'utiliser en se faisant passer par toi, il ne peut plus se régénérer grâce à toi. Donc encore une fois, concentre ton attention sur ce sentiment qui t'habite, que ce soit la tristesse, une autre émotion, peu importe, mais ce truc-là qui te colle à la peau, que tu ne sais pas trop comment expliquer, mets ton attention dessus, prends conscience qu'il s'agit de ce fameux corps de souffrance, accepte qu'il soit là, ne le transforme pas en pensée, ne le juge pas, ne l'analyse pas, ne t'identifie pas. pas à lui et simplement reste présent. Continue d'être le témoin conscient de ce qui se passe en toi et là, tu le laisses exister sans l'alimenter et sans laisser prendre possession de toi. Est-ce que je vous ai perdu ou pas ? Et pour l'action de la semaine, je vous propose... Une session de breastwork, c'est quelque chose que j'ai testé il n'y a pas longtemps. Je suis encore un bébé canone dans le game. Il y a plein de façons de respirer différentes. Là, ce que je te propose, c'est de commencer avec une vidéo qui est simple. La méthode, c'est la méthode Wim Hof. C'est, je pense, une des plus connues. Tu peux trouver une vidéo sur YouTube. Commence avec une vidéo de 15 minutes. En gros, ça consiste à prendre des grandes inspirations. Et à un moment où tu vas retenir ta respiration, ensuite prendre une grande inspiration, retenir, et tu fais comme ça plusieurs circuits. Et non seulement cette méthode-là, elle te permet vraiment de te recentrer, de te reconnecter, de revenir à ton corps. La sensation, elle est juste incroyable. Ça ne fait que du bien. Je trouve ça beaucoup plus accessible que juste la méditation où tu es censé couper ton mental comme ça. Le fait de respirer, d'avoir une musique, d'avoir quelqu'un qui te guide via la vidéo, c'est génial. Quand il y a une émotion qui arrive et que j'ai envie de la réguler et justement de ne pas la bloquer comme je le disais, bam, déjà tu l'observes, tu fais cette dissociation de je ne suis pas ça. Et ensuite, ok, tu accueilles l'émotion et tu respires cette émotion. En fait, c'est ça qui te permet de la laisser te traverser et de l'extérioriser, de la libérer, de l'exprimer, plutôt que de la bloquer. Quand tu respires dans quelque chose qu'en général, tu viens bloquer ou tu résistes, rien que le fait de le respirer, de respirer à travers ça, c'est là que la transformation se fait. Et je sais que ça peut paraître flou comme ça, mais je te propose vraiment de faire le test, de commencer par la méthode Wim Hof, parce que c'est la plus connue, la plus accessible. Donc déjà, tu arrêtes d'accumuler ces énergies négatives ou ces émotions négatives dans ton corps, tu arrêtes de les stocker. Et derrière, pourquoi pas faire des séances qui sont un peu plus poussées pour vraiment nettoyer en profondeur ce corps de souffrance. Et en parallèle, l'action, c'est toujours la même depuis le début des podcasts. J'ai l'impression que j'en ai fait 3000 alors qu'on n'est même pas au chapitre 3 de ce livre. Mais du coup, l'action, tout le temps, tout le temps, tout le temps, que ce soit une émotion, une pensée, ce corps de souffrance, quelque chose, à chaque fois. garde en tête, mets-toi dans le rôle du témoin. Observe. Peu importe ce qu'il y a, ce qui vient sur toi, ce n'est pas toi. Tout ce qui est de l'extérieur, ce n'est pas toi. Tout ce qui est dans ton mental, ce n'est pas toi. C'est la même règle pour tout. On l'a vu depuis le début. Et là, j'insiste vraiment parce que j'espère que pour le prochain chapitre, on va changer un peu de discours et qu'on va sortir un peu du mental. Peut-être pas, mais je ne l'ai pas encore lu. Quand on aura compris le principe fondamental de la... présence en tant qu'observateur de ce qui se passe en toi et que tu le comprendras vraiment par l'expérience, tu verras que tu auras à ta disposition le plus puissant des outils de transformation. C'est là-dessus que je te laisse. Je te souhaite une très belle journée, une très belle soirée, peu importe, et je te dis à très vite pour un nouvel épisode. Bisous !

Description

Techniquement tout va bien, et pourtant te te sens triste, mal …

comme un truc qui te colle à la peau. Tu ne comprends pas pourquoi il est là et tu ne sais pas quoi en faire ?


Ce truc-là, c’est pas toi.


C’est ce qu’Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance : une bulle d’énergie négative que tu as accumulée depuis l’enfance. Et si tu ne la libères pas, elle finit par prendre toute la place.


Dans cet épisode, on va comprendre :

• Ce qu’est vraiment le corps de souffrance (et comment il s’est formé)

• Pourquoi il revient toujours… même quand tu vas bien (non c’est pas toi qui est bizarre)

• Comment arrêter de l’alimenter et t’en libérer !


Spoiler : on dirait que c’est un gros monstre qui fait peur dit comme ça, alors qu’à l’instant où tu le regardes à la lumière, c’est un tout petit truc mimiche et apeuré.


Et comme toujours, tu repars avec une action concrète : (double spoil) le breathwork !


Je te mets la réf de la méthode guidée juste ici par Wim Hof :

https://youtu.be/VJcPtspJP0g?si=ZsUxMNlnCtl2O2L1


Belle écoute 🌬️🌞


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te sentir profondément triste, mais tu ne sais pas pourquoi ? Comme une émotion ensourdine, ça peut être une autre émotion comme la colère, mais ce truc qui te colle à la peau, tu ne comprends pas pourquoi cette émotion est là, tu ne sais pas quoi en faire, et ce truc-là, ce n'est pas la vie, ce n'est pas une fatalité, ou ce n'est pas la faute à pas de chance, ce n'est pas non plus toi qui es bizarre ou pas normal, ce truc-là, c'est ce qu'on appelle ton corps de souffrance. Et oui ! Tout le monde en a un. Oui, il peut être plus ou moins présent. Tu peux y être plus ou moins sensible. Et surtout, oui, tu peux t'en libérer. Et c'est exactement ce qu'on va voir dans cet épisode du chapitre 2. Oui, on n'est toujours qu'au chapitre 2 du livre Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle. So, qu'est-ce que ce fameux corps de souffrance ? Le corps de souffrance, c'est un champ d'énergie négative que tu accumules dans le corps et dans ton mental. En gros, à chaque fois... que tu as une émotion ou une pensée négative, si tu ne la libères pas, que tu ne l'exprimes pas, que tu la bloques, hop, elle s'accumule dans ton corps, dans ton mental, jusqu'à former une espèce de bulle d'énergie négative autour de toi. Et cette bulle, elle s'est créée depuis ton enfance. Donc à partir de toutes les blessures émotionnelles que tu as pu vivre, que tu as pu ressentir, dont tu peux avoir conscience ou pas, mais en tout cas que tu as bloqué pendant le process, si on ne t'a pas appris à les libérer, à libérer ses blessures, à libérer ses pensées négatives ou ses émotions négatives, tu les as forcément stockées, elles sont bloquées. Et ça, ça crée du coup ce fameux corps de souffrance, cette bulle négative autour de toi. Et à chaque fois qu'il y a un truc négatif ou de la souffrance, ça résonne à sa fréquence. Elle s'active. Donc non seulement tu vas ressentir l'émotion, la pensée, la souffrance de l'instant présent, mais aussi avec tout le poids de cette bulle du passé. Est-ce que ça fait sens déjà là par rapport à ça ou pas ? Ce corps de souffrance, il peut prendre deux statuts, soit actif ou non actif. On va dire que 80% du temps, il est généralement pas actif, et en fait il s'active que quand t'es confronté à une situation qui fait écho à cette souffrance. Et pour d'autres personnes, ça arrive que tu te retrouves à être complètement fondu dans ce corps de souffrance. En gros, que cette bulle, elle soit tellement grande et forte, voilà comme un gros mal de tête que t'entends plus rien, tu vois plus rien, tu ressens plus que elle. Et ça, c'est des personnes qui vont fusionner avec ce corps de souffrance, qui vivent à travers ce corps de souffrance, et ça donne des personnes qui sont en dépression sans savoir vraiment pourquoi. Elles vivent à travers ce corps de souffrance, et ce corps de souffrance s'est emparé d'eux. C'est vraiment ce qu'Eckhart Tolle nous explique dans son livre. Or, tu n'es pas ce corps de souffrance. Et pour t'en libérer, c'est d'abord de prendre conscience que vous êtes bien deux entités différentes. En gros, de la même façon qu'on n'est pas nos émotions, On n'est pas notre mental, on n'est pas non plus notre corps de souffrance. Et ça, je pense que vous commencez à le comprendre, c'est le B à bas, écartolé, il n'arrête pas de le répéter, mais c'est la réalité, dès qu'il y a quelque chose qui n'est pas toi, la première erreur qu'on fait, c'est de s'identifier. Donc non, tu n'es pas ce corps de souffrance. Oui, il existe en tant qu'entité, à part entière, et c'est à nous, c'est à toi, de t'en dissocier, de ne pas le laisser s'emparer de toi. Maintenant, il y a une autre question qui se pose, pourquoi ce fameux corps de souffrance, il revient tout le temps, encore et encore. En fait, ce corps de souffrance, cette bulle, c'est d'énergie, donc c'est vivant. Forcément, comme n'importe quelle entité vivante, elle cherche à survivre. Donc bien sûr que si tu la laisses faire, qu'est-ce qu'elle va faire ? Elle va aller chercher à créer de la souffrance, tout ce qui vibre sur sa fréquence à l'intérieur de toi ou à l'extérieur de toi pour s'alimenter. Il se nourrit de toutes les émotions négatives qu'il trouve, de tous les conflits. Voir même, il va jusqu'à te faire créer des scénarios mentaux ou provoquer des situations de souffrance. pour que tu puisses l'alimenter. Donc, dès que tu as le réflexe d'être négatif ou de juger, tu l'alimentes. C'est lui qui vibre, c'est à sa fréquence, donc c'est lui qui lide. Et là, je vais dire quelque chose qui ne va peut-être pas plaire à tout le monde, mais à chaque fois que tu te mets dans le rôle, que ce soit du persécuteur, du sauveur ou de la victime, tu laisses ce fameux corps de souffrance s'alimenter via toi. Et je sais, ce n'est pas conscient, mais si tu regardes bien, et c'est exactement ce qu'Eckhart Tolle dans son livre nous dit de faire, Si tu regardes bien, que tu es honnête avec toi, que tu prends ta dose d'humilité avec toi, tu peux clairement... découvrir que ta façon de penser, de te comporter, tu entretiens cette souffrance, la tienne et celle des autres. Et là découle une autre question qui est, pourquoi tu préfères souffrir ? La réalité, c'est que oui, tout le monde veut aller bien, tout le monde veut aller mieux, veut la paix, mais au fond, si on regarde encore une fois avec toute transparence, honnêteté, humilité, beaucoup, on tient tous à notre histoire. à nos douleurs, à cette identité malheureuse. Et pour le comprendre, imagine avoir construit toute ton identité là-dessus, sur ce corps de souffrance, sur cette histoire que tu te racontes, forcément te désidentifier de ce corps de souffrance, ça voudrait dire en fait perdre une partie de ton identité. Et c'est à ce moment précis qu'il y a beaucoup de personnes qui préfèrent continuer de souffrir pour préserver leur fausse identité, plutôt que de se retrouver face à un vide, à l'inconnu. de risquer de perdre ce fameux « moi malheureux » , cette identité, cette partie de soi qui, en réalité, nous est familière. Et là, on peut refaire le parallèle avec l'ego. Dans la balance, ton ego, il a plus peur de perdre son identité, parce que pour lui, perdre son identité égale mort, que de souffrir et de garder ton identité malheureuse. Est-ce que ça fait sens, encore une fois, ou pas ? J'ai vraiment l'impression, quand je vous pose la question, que vous allez me répondre. J'ai noté une phrase qui, pareil, m'a percutée. Deux points, ouvrez les guillemets. La résistance cesse. quand tu la rends consciente. Donc si tu acceptes de regarder cette vérité, cette réalité en face, droit dans les yeux, rien que le fait de mettre de la lumière dessus, tu es en train de péter cette résistance. Tu as dépassé cette résistance. Tu ne résistes plus, tu as mis la lumière dessus. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire regarder de plus près cet attachement que tu peux avoir, que tu as à la souffrance, à quel point elle t'est familière, à quel point elle te rassure d'un certain côté, te fait te sentir... confortable, observe et assume ce fameux plaisir curieux que tu y trouves. C'est clairement les termes qu'il a employés, ce plaisir curieux et je trouve qu'il est juste. Et à partir de là, mets de la conscience sur cette partie de toi, sur cette résistance, sur cette zone d'ombre. Déjà là, t'es en train d'enclencher la transmutation et j'insiste sur le fait qu'il n'y a que toi et toi-même qui peut le faire. Il n'y a personne d'autre qui peut le faire à ta place. Et comment observer ce corps de souffrance sans s'identifier quand tu le sens arriver ? saisis-le au vol, mets le doigt dessus, direct, bam, tu le pointes, tu le regardes, tu arrêtes de l'ignorer. Et le problème, ce n'est pas qu'il revient, le problème, c'est que toi, tu continues de l'alimenter. Et si tu en as vraiment conscience, à l'instant même, encore une fois, où tu mets de la lumière sur cette souffrance qui est l'ombre de ton égo, tu la fais disparaître. C'est comme un vampire au soleil, c'est ça qui est merveilleux. On dirait que c'est un gros monstre dangereux, mais au moment où tu décides de mettre de la lumière dessus, en réalité, tu te rends compte que c'est un tout petit monstre mimi chez Aperé. On passe son temps à creuser dans l'ombre et à chercher la lumière, alors qu'il suffit d'ouvrir les rideaux pour faire entrer toute la lumière dans la même pièce et faire disparaître complètement l'ombre. Je peux te donner des milliers de métaphores différentes jusqu'à ce que ça percute dans ta tête. Mais encore une fois, plus tu portes ton attention sur l'ombre depuis l'ombre, plus t'en crées. C'est logique, c'est QFD mathématique. Alors que plus tu regardes l'ombre depuis la lumière, donc depuis la conscience, instantanément, tu la transformes en lumière. Tu ne peux pas te battre contre l'obscurité, de la même façon que tu ne peux pas te battre contre le corps de souffrance. Essayer de le combattre, ça va créer plus de conflits intérieurs et par conséquent plus de souffrance. Donc il suffit encore une fois d'observer et d'accepter que ce truc-là, il fait partie de ce qui est en ce moment-là. Et quand tu le vois arriver, quand tu le sens arriver, deviens le témoin. Deviens ce témoin de ce corps de souffrance. En étant témoin, il ne peut plus t'utiliser en se faisant passer par toi, il ne peut plus se régénérer grâce à toi. Donc encore une fois, concentre ton attention sur ce sentiment qui t'habite, que ce soit la tristesse, une autre émotion, peu importe, mais ce truc-là qui te colle à la peau, que tu ne sais pas trop comment expliquer, mets ton attention dessus, prends conscience qu'il s'agit de ce fameux corps de souffrance, accepte qu'il soit là, ne le transforme pas en pensée, ne le juge pas, ne l'analyse pas, ne t'identifie pas. pas à lui et simplement reste présent. Continue d'être le témoin conscient de ce qui se passe en toi et là, tu le laisses exister sans l'alimenter et sans laisser prendre possession de toi. Est-ce que je vous ai perdu ou pas ? Et pour l'action de la semaine, je vous propose... Une session de breastwork, c'est quelque chose que j'ai testé il n'y a pas longtemps. Je suis encore un bébé canone dans le game. Il y a plein de façons de respirer différentes. Là, ce que je te propose, c'est de commencer avec une vidéo qui est simple. La méthode, c'est la méthode Wim Hof. C'est, je pense, une des plus connues. Tu peux trouver une vidéo sur YouTube. Commence avec une vidéo de 15 minutes. En gros, ça consiste à prendre des grandes inspirations. Et à un moment où tu vas retenir ta respiration, ensuite prendre une grande inspiration, retenir, et tu fais comme ça plusieurs circuits. Et non seulement cette méthode-là, elle te permet vraiment de te recentrer, de te reconnecter, de revenir à ton corps. La sensation, elle est juste incroyable. Ça ne fait que du bien. Je trouve ça beaucoup plus accessible que juste la méditation où tu es censé couper ton mental comme ça. Le fait de respirer, d'avoir une musique, d'avoir quelqu'un qui te guide via la vidéo, c'est génial. Quand il y a une émotion qui arrive et que j'ai envie de la réguler et justement de ne pas la bloquer comme je le disais, bam, déjà tu l'observes, tu fais cette dissociation de je ne suis pas ça. Et ensuite, ok, tu accueilles l'émotion et tu respires cette émotion. En fait, c'est ça qui te permet de la laisser te traverser et de l'extérioriser, de la libérer, de l'exprimer, plutôt que de la bloquer. Quand tu respires dans quelque chose qu'en général, tu viens bloquer ou tu résistes, rien que le fait de le respirer, de respirer à travers ça, c'est là que la transformation se fait. Et je sais que ça peut paraître flou comme ça, mais je te propose vraiment de faire le test, de commencer par la méthode Wim Hof, parce que c'est la plus connue, la plus accessible. Donc déjà, tu arrêtes d'accumuler ces énergies négatives ou ces émotions négatives dans ton corps, tu arrêtes de les stocker. Et derrière, pourquoi pas faire des séances qui sont un peu plus poussées pour vraiment nettoyer en profondeur ce corps de souffrance. Et en parallèle, l'action, c'est toujours la même depuis le début des podcasts. J'ai l'impression que j'en ai fait 3000 alors qu'on n'est même pas au chapitre 3 de ce livre. Mais du coup, l'action, tout le temps, tout le temps, tout le temps, que ce soit une émotion, une pensée, ce corps de souffrance, quelque chose, à chaque fois. garde en tête, mets-toi dans le rôle du témoin. Observe. Peu importe ce qu'il y a, ce qui vient sur toi, ce n'est pas toi. Tout ce qui est de l'extérieur, ce n'est pas toi. Tout ce qui est dans ton mental, ce n'est pas toi. C'est la même règle pour tout. On l'a vu depuis le début. Et là, j'insiste vraiment parce que j'espère que pour le prochain chapitre, on va changer un peu de discours et qu'on va sortir un peu du mental. Peut-être pas, mais je ne l'ai pas encore lu. Quand on aura compris le principe fondamental de la... présence en tant qu'observateur de ce qui se passe en toi et que tu le comprendras vraiment par l'expérience, tu verras que tu auras à ta disposition le plus puissant des outils de transformation. C'est là-dessus que je te laisse. Je te souhaite une très belle journée, une très belle soirée, peu importe, et je te dis à très vite pour un nouvel épisode. Bisous !

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Techniquement tout va bien, et pourtant te te sens triste, mal …

comme un truc qui te colle à la peau. Tu ne comprends pas pourquoi il est là et tu ne sais pas quoi en faire ?


Ce truc-là, c’est pas toi.


C’est ce qu’Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance : une bulle d’énergie négative que tu as accumulée depuis l’enfance. Et si tu ne la libères pas, elle finit par prendre toute la place.


Dans cet épisode, on va comprendre :

• Ce qu’est vraiment le corps de souffrance (et comment il s’est formé)

• Pourquoi il revient toujours… même quand tu vas bien (non c’est pas toi qui est bizarre)

• Comment arrêter de l’alimenter et t’en libérer !


Spoiler : on dirait que c’est un gros monstre qui fait peur dit comme ça, alors qu’à l’instant où tu le regardes à la lumière, c’est un tout petit truc mimiche et apeuré.


Et comme toujours, tu repars avec une action concrète : (double spoil) le breathwork !


Je te mets la réf de la méthode guidée juste ici par Wim Hof :

https://youtu.be/VJcPtspJP0g?si=ZsUxMNlnCtl2O2L1


Belle écoute 🌬️🌞


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te sentir profondément triste, mais tu ne sais pas pourquoi ? Comme une émotion ensourdine, ça peut être une autre émotion comme la colère, mais ce truc qui te colle à la peau, tu ne comprends pas pourquoi cette émotion est là, tu ne sais pas quoi en faire, et ce truc-là, ce n'est pas la vie, ce n'est pas une fatalité, ou ce n'est pas la faute à pas de chance, ce n'est pas non plus toi qui es bizarre ou pas normal, ce truc-là, c'est ce qu'on appelle ton corps de souffrance. Et oui ! Tout le monde en a un. Oui, il peut être plus ou moins présent. Tu peux y être plus ou moins sensible. Et surtout, oui, tu peux t'en libérer. Et c'est exactement ce qu'on va voir dans cet épisode du chapitre 2. Oui, on n'est toujours qu'au chapitre 2 du livre Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle. So, qu'est-ce que ce fameux corps de souffrance ? Le corps de souffrance, c'est un champ d'énergie négative que tu accumules dans le corps et dans ton mental. En gros, à chaque fois... que tu as une émotion ou une pensée négative, si tu ne la libères pas, que tu ne l'exprimes pas, que tu la bloques, hop, elle s'accumule dans ton corps, dans ton mental, jusqu'à former une espèce de bulle d'énergie négative autour de toi. Et cette bulle, elle s'est créée depuis ton enfance. Donc à partir de toutes les blessures émotionnelles que tu as pu vivre, que tu as pu ressentir, dont tu peux avoir conscience ou pas, mais en tout cas que tu as bloqué pendant le process, si on ne t'a pas appris à les libérer, à libérer ses blessures, à libérer ses pensées négatives ou ses émotions négatives, tu les as forcément stockées, elles sont bloquées. Et ça, ça crée du coup ce fameux corps de souffrance, cette bulle négative autour de toi. Et à chaque fois qu'il y a un truc négatif ou de la souffrance, ça résonne à sa fréquence. Elle s'active. Donc non seulement tu vas ressentir l'émotion, la pensée, la souffrance de l'instant présent, mais aussi avec tout le poids de cette bulle du passé. Est-ce que ça fait sens déjà là par rapport à ça ou pas ? Ce corps de souffrance, il peut prendre deux statuts, soit actif ou non actif. On va dire que 80% du temps, il est généralement pas actif, et en fait il s'active que quand t'es confronté à une situation qui fait écho à cette souffrance. Et pour d'autres personnes, ça arrive que tu te retrouves à être complètement fondu dans ce corps de souffrance. En gros, que cette bulle, elle soit tellement grande et forte, voilà comme un gros mal de tête que t'entends plus rien, tu vois plus rien, tu ressens plus que elle. Et ça, c'est des personnes qui vont fusionner avec ce corps de souffrance, qui vivent à travers ce corps de souffrance, et ça donne des personnes qui sont en dépression sans savoir vraiment pourquoi. Elles vivent à travers ce corps de souffrance, et ce corps de souffrance s'est emparé d'eux. C'est vraiment ce qu'Eckhart Tolle nous explique dans son livre. Or, tu n'es pas ce corps de souffrance. Et pour t'en libérer, c'est d'abord de prendre conscience que vous êtes bien deux entités différentes. En gros, de la même façon qu'on n'est pas nos émotions, On n'est pas notre mental, on n'est pas non plus notre corps de souffrance. Et ça, je pense que vous commencez à le comprendre, c'est le B à bas, écartolé, il n'arrête pas de le répéter, mais c'est la réalité, dès qu'il y a quelque chose qui n'est pas toi, la première erreur qu'on fait, c'est de s'identifier. Donc non, tu n'es pas ce corps de souffrance. Oui, il existe en tant qu'entité, à part entière, et c'est à nous, c'est à toi, de t'en dissocier, de ne pas le laisser s'emparer de toi. Maintenant, il y a une autre question qui se pose, pourquoi ce fameux corps de souffrance, il revient tout le temps, encore et encore. En fait, ce corps de souffrance, cette bulle, c'est d'énergie, donc c'est vivant. Forcément, comme n'importe quelle entité vivante, elle cherche à survivre. Donc bien sûr que si tu la laisses faire, qu'est-ce qu'elle va faire ? Elle va aller chercher à créer de la souffrance, tout ce qui vibre sur sa fréquence à l'intérieur de toi ou à l'extérieur de toi pour s'alimenter. Il se nourrit de toutes les émotions négatives qu'il trouve, de tous les conflits. Voir même, il va jusqu'à te faire créer des scénarios mentaux ou provoquer des situations de souffrance. pour que tu puisses l'alimenter. Donc, dès que tu as le réflexe d'être négatif ou de juger, tu l'alimentes. C'est lui qui vibre, c'est à sa fréquence, donc c'est lui qui lide. Et là, je vais dire quelque chose qui ne va peut-être pas plaire à tout le monde, mais à chaque fois que tu te mets dans le rôle, que ce soit du persécuteur, du sauveur ou de la victime, tu laisses ce fameux corps de souffrance s'alimenter via toi. Et je sais, ce n'est pas conscient, mais si tu regardes bien, et c'est exactement ce qu'Eckhart Tolle dans son livre nous dit de faire, Si tu regardes bien, que tu es honnête avec toi, que tu prends ta dose d'humilité avec toi, tu peux clairement... découvrir que ta façon de penser, de te comporter, tu entretiens cette souffrance, la tienne et celle des autres. Et là découle une autre question qui est, pourquoi tu préfères souffrir ? La réalité, c'est que oui, tout le monde veut aller bien, tout le monde veut aller mieux, veut la paix, mais au fond, si on regarde encore une fois avec toute transparence, honnêteté, humilité, beaucoup, on tient tous à notre histoire. à nos douleurs, à cette identité malheureuse. Et pour le comprendre, imagine avoir construit toute ton identité là-dessus, sur ce corps de souffrance, sur cette histoire que tu te racontes, forcément te désidentifier de ce corps de souffrance, ça voudrait dire en fait perdre une partie de ton identité. Et c'est à ce moment précis qu'il y a beaucoup de personnes qui préfèrent continuer de souffrir pour préserver leur fausse identité, plutôt que de se retrouver face à un vide, à l'inconnu. de risquer de perdre ce fameux « moi malheureux » , cette identité, cette partie de soi qui, en réalité, nous est familière. Et là, on peut refaire le parallèle avec l'ego. Dans la balance, ton ego, il a plus peur de perdre son identité, parce que pour lui, perdre son identité égale mort, que de souffrir et de garder ton identité malheureuse. Est-ce que ça fait sens, encore une fois, ou pas ? J'ai vraiment l'impression, quand je vous pose la question, que vous allez me répondre. J'ai noté une phrase qui, pareil, m'a percutée. Deux points, ouvrez les guillemets. La résistance cesse. quand tu la rends consciente. Donc si tu acceptes de regarder cette vérité, cette réalité en face, droit dans les yeux, rien que le fait de mettre de la lumière dessus, tu es en train de péter cette résistance. Tu as dépassé cette résistance. Tu ne résistes plus, tu as mis la lumière dessus. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire regarder de plus près cet attachement que tu peux avoir, que tu as à la souffrance, à quel point elle t'est familière, à quel point elle te rassure d'un certain côté, te fait te sentir... confortable, observe et assume ce fameux plaisir curieux que tu y trouves. C'est clairement les termes qu'il a employés, ce plaisir curieux et je trouve qu'il est juste. Et à partir de là, mets de la conscience sur cette partie de toi, sur cette résistance, sur cette zone d'ombre. Déjà là, t'es en train d'enclencher la transmutation et j'insiste sur le fait qu'il n'y a que toi et toi-même qui peut le faire. Il n'y a personne d'autre qui peut le faire à ta place. Et comment observer ce corps de souffrance sans s'identifier quand tu le sens arriver ? saisis-le au vol, mets le doigt dessus, direct, bam, tu le pointes, tu le regardes, tu arrêtes de l'ignorer. Et le problème, ce n'est pas qu'il revient, le problème, c'est que toi, tu continues de l'alimenter. Et si tu en as vraiment conscience, à l'instant même, encore une fois, où tu mets de la lumière sur cette souffrance qui est l'ombre de ton égo, tu la fais disparaître. C'est comme un vampire au soleil, c'est ça qui est merveilleux. On dirait que c'est un gros monstre dangereux, mais au moment où tu décides de mettre de la lumière dessus, en réalité, tu te rends compte que c'est un tout petit monstre mimi chez Aperé. On passe son temps à creuser dans l'ombre et à chercher la lumière, alors qu'il suffit d'ouvrir les rideaux pour faire entrer toute la lumière dans la même pièce et faire disparaître complètement l'ombre. Je peux te donner des milliers de métaphores différentes jusqu'à ce que ça percute dans ta tête. Mais encore une fois, plus tu portes ton attention sur l'ombre depuis l'ombre, plus t'en crées. C'est logique, c'est QFD mathématique. Alors que plus tu regardes l'ombre depuis la lumière, donc depuis la conscience, instantanément, tu la transformes en lumière. Tu ne peux pas te battre contre l'obscurité, de la même façon que tu ne peux pas te battre contre le corps de souffrance. Essayer de le combattre, ça va créer plus de conflits intérieurs et par conséquent plus de souffrance. Donc il suffit encore une fois d'observer et d'accepter que ce truc-là, il fait partie de ce qui est en ce moment-là. Et quand tu le vois arriver, quand tu le sens arriver, deviens le témoin. Deviens ce témoin de ce corps de souffrance. En étant témoin, il ne peut plus t'utiliser en se faisant passer par toi, il ne peut plus se régénérer grâce à toi. Donc encore une fois, concentre ton attention sur ce sentiment qui t'habite, que ce soit la tristesse, une autre émotion, peu importe, mais ce truc-là qui te colle à la peau, que tu ne sais pas trop comment expliquer, mets ton attention dessus, prends conscience qu'il s'agit de ce fameux corps de souffrance, accepte qu'il soit là, ne le transforme pas en pensée, ne le juge pas, ne l'analyse pas, ne t'identifie pas. pas à lui et simplement reste présent. Continue d'être le témoin conscient de ce qui se passe en toi et là, tu le laisses exister sans l'alimenter et sans laisser prendre possession de toi. Est-ce que je vous ai perdu ou pas ? Et pour l'action de la semaine, je vous propose... Une session de breastwork, c'est quelque chose que j'ai testé il n'y a pas longtemps. Je suis encore un bébé canone dans le game. Il y a plein de façons de respirer différentes. Là, ce que je te propose, c'est de commencer avec une vidéo qui est simple. La méthode, c'est la méthode Wim Hof. C'est, je pense, une des plus connues. Tu peux trouver une vidéo sur YouTube. Commence avec une vidéo de 15 minutes. En gros, ça consiste à prendre des grandes inspirations. Et à un moment où tu vas retenir ta respiration, ensuite prendre une grande inspiration, retenir, et tu fais comme ça plusieurs circuits. Et non seulement cette méthode-là, elle te permet vraiment de te recentrer, de te reconnecter, de revenir à ton corps. La sensation, elle est juste incroyable. Ça ne fait que du bien. Je trouve ça beaucoup plus accessible que juste la méditation où tu es censé couper ton mental comme ça. Le fait de respirer, d'avoir une musique, d'avoir quelqu'un qui te guide via la vidéo, c'est génial. Quand il y a une émotion qui arrive et que j'ai envie de la réguler et justement de ne pas la bloquer comme je le disais, bam, déjà tu l'observes, tu fais cette dissociation de je ne suis pas ça. Et ensuite, ok, tu accueilles l'émotion et tu respires cette émotion. En fait, c'est ça qui te permet de la laisser te traverser et de l'extérioriser, de la libérer, de l'exprimer, plutôt que de la bloquer. Quand tu respires dans quelque chose qu'en général, tu viens bloquer ou tu résistes, rien que le fait de le respirer, de respirer à travers ça, c'est là que la transformation se fait. Et je sais que ça peut paraître flou comme ça, mais je te propose vraiment de faire le test, de commencer par la méthode Wim Hof, parce que c'est la plus connue, la plus accessible. Donc déjà, tu arrêtes d'accumuler ces énergies négatives ou ces émotions négatives dans ton corps, tu arrêtes de les stocker. Et derrière, pourquoi pas faire des séances qui sont un peu plus poussées pour vraiment nettoyer en profondeur ce corps de souffrance. Et en parallèle, l'action, c'est toujours la même depuis le début des podcasts. J'ai l'impression que j'en ai fait 3000 alors qu'on n'est même pas au chapitre 3 de ce livre. Mais du coup, l'action, tout le temps, tout le temps, tout le temps, que ce soit une émotion, une pensée, ce corps de souffrance, quelque chose, à chaque fois. garde en tête, mets-toi dans le rôle du témoin. Observe. Peu importe ce qu'il y a, ce qui vient sur toi, ce n'est pas toi. Tout ce qui est de l'extérieur, ce n'est pas toi. Tout ce qui est dans ton mental, ce n'est pas toi. C'est la même règle pour tout. On l'a vu depuis le début. Et là, j'insiste vraiment parce que j'espère que pour le prochain chapitre, on va changer un peu de discours et qu'on va sortir un peu du mental. Peut-être pas, mais je ne l'ai pas encore lu. Quand on aura compris le principe fondamental de la... présence en tant qu'observateur de ce qui se passe en toi et que tu le comprendras vraiment par l'expérience, tu verras que tu auras à ta disposition le plus puissant des outils de transformation. C'est là-dessus que je te laisse. Je te souhaite une très belle journée, une très belle soirée, peu importe, et je te dis à très vite pour un nouvel épisode. Bisous !

Description

Techniquement tout va bien, et pourtant te te sens triste, mal …

comme un truc qui te colle à la peau. Tu ne comprends pas pourquoi il est là et tu ne sais pas quoi en faire ?


Ce truc-là, c’est pas toi.


C’est ce qu’Eckhart Tolle appelle le corps de souffrance : une bulle d’énergie négative que tu as accumulée depuis l’enfance. Et si tu ne la libères pas, elle finit par prendre toute la place.


Dans cet épisode, on va comprendre :

• Ce qu’est vraiment le corps de souffrance (et comment il s’est formé)

• Pourquoi il revient toujours… même quand tu vas bien (non c’est pas toi qui est bizarre)

• Comment arrêter de l’alimenter et t’en libérer !


Spoiler : on dirait que c’est un gros monstre qui fait peur dit comme ça, alors qu’à l’instant où tu le regardes à la lumière, c’est un tout petit truc mimiche et apeuré.


Et comme toujours, tu repars avec une action concrète : (double spoil) le breathwork !


Je te mets la réf de la méthode guidée juste ici par Wim Hof :

https://youtu.be/VJcPtspJP0g?si=ZsUxMNlnCtl2O2L1


Belle écoute 🌬️🌞


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te sentir profondément triste, mais tu ne sais pas pourquoi ? Comme une émotion ensourdine, ça peut être une autre émotion comme la colère, mais ce truc qui te colle à la peau, tu ne comprends pas pourquoi cette émotion est là, tu ne sais pas quoi en faire, et ce truc-là, ce n'est pas la vie, ce n'est pas une fatalité, ou ce n'est pas la faute à pas de chance, ce n'est pas non plus toi qui es bizarre ou pas normal, ce truc-là, c'est ce qu'on appelle ton corps de souffrance. Et oui ! Tout le monde en a un. Oui, il peut être plus ou moins présent. Tu peux y être plus ou moins sensible. Et surtout, oui, tu peux t'en libérer. Et c'est exactement ce qu'on va voir dans cet épisode du chapitre 2. Oui, on n'est toujours qu'au chapitre 2 du livre Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle. So, qu'est-ce que ce fameux corps de souffrance ? Le corps de souffrance, c'est un champ d'énergie négative que tu accumules dans le corps et dans ton mental. En gros, à chaque fois... que tu as une émotion ou une pensée négative, si tu ne la libères pas, que tu ne l'exprimes pas, que tu la bloques, hop, elle s'accumule dans ton corps, dans ton mental, jusqu'à former une espèce de bulle d'énergie négative autour de toi. Et cette bulle, elle s'est créée depuis ton enfance. Donc à partir de toutes les blessures émotionnelles que tu as pu vivre, que tu as pu ressentir, dont tu peux avoir conscience ou pas, mais en tout cas que tu as bloqué pendant le process, si on ne t'a pas appris à les libérer, à libérer ses blessures, à libérer ses pensées négatives ou ses émotions négatives, tu les as forcément stockées, elles sont bloquées. Et ça, ça crée du coup ce fameux corps de souffrance, cette bulle négative autour de toi. Et à chaque fois qu'il y a un truc négatif ou de la souffrance, ça résonne à sa fréquence. Elle s'active. Donc non seulement tu vas ressentir l'émotion, la pensée, la souffrance de l'instant présent, mais aussi avec tout le poids de cette bulle du passé. Est-ce que ça fait sens déjà là par rapport à ça ou pas ? Ce corps de souffrance, il peut prendre deux statuts, soit actif ou non actif. On va dire que 80% du temps, il est généralement pas actif, et en fait il s'active que quand t'es confronté à une situation qui fait écho à cette souffrance. Et pour d'autres personnes, ça arrive que tu te retrouves à être complètement fondu dans ce corps de souffrance. En gros, que cette bulle, elle soit tellement grande et forte, voilà comme un gros mal de tête que t'entends plus rien, tu vois plus rien, tu ressens plus que elle. Et ça, c'est des personnes qui vont fusionner avec ce corps de souffrance, qui vivent à travers ce corps de souffrance, et ça donne des personnes qui sont en dépression sans savoir vraiment pourquoi. Elles vivent à travers ce corps de souffrance, et ce corps de souffrance s'est emparé d'eux. C'est vraiment ce qu'Eckhart Tolle nous explique dans son livre. Or, tu n'es pas ce corps de souffrance. Et pour t'en libérer, c'est d'abord de prendre conscience que vous êtes bien deux entités différentes. En gros, de la même façon qu'on n'est pas nos émotions, On n'est pas notre mental, on n'est pas non plus notre corps de souffrance. Et ça, je pense que vous commencez à le comprendre, c'est le B à bas, écartolé, il n'arrête pas de le répéter, mais c'est la réalité, dès qu'il y a quelque chose qui n'est pas toi, la première erreur qu'on fait, c'est de s'identifier. Donc non, tu n'es pas ce corps de souffrance. Oui, il existe en tant qu'entité, à part entière, et c'est à nous, c'est à toi, de t'en dissocier, de ne pas le laisser s'emparer de toi. Maintenant, il y a une autre question qui se pose, pourquoi ce fameux corps de souffrance, il revient tout le temps, encore et encore. En fait, ce corps de souffrance, cette bulle, c'est d'énergie, donc c'est vivant. Forcément, comme n'importe quelle entité vivante, elle cherche à survivre. Donc bien sûr que si tu la laisses faire, qu'est-ce qu'elle va faire ? Elle va aller chercher à créer de la souffrance, tout ce qui vibre sur sa fréquence à l'intérieur de toi ou à l'extérieur de toi pour s'alimenter. Il se nourrit de toutes les émotions négatives qu'il trouve, de tous les conflits. Voir même, il va jusqu'à te faire créer des scénarios mentaux ou provoquer des situations de souffrance. pour que tu puisses l'alimenter. Donc, dès que tu as le réflexe d'être négatif ou de juger, tu l'alimentes. C'est lui qui vibre, c'est à sa fréquence, donc c'est lui qui lide. Et là, je vais dire quelque chose qui ne va peut-être pas plaire à tout le monde, mais à chaque fois que tu te mets dans le rôle, que ce soit du persécuteur, du sauveur ou de la victime, tu laisses ce fameux corps de souffrance s'alimenter via toi. Et je sais, ce n'est pas conscient, mais si tu regardes bien, et c'est exactement ce qu'Eckhart Tolle dans son livre nous dit de faire, Si tu regardes bien, que tu es honnête avec toi, que tu prends ta dose d'humilité avec toi, tu peux clairement... découvrir que ta façon de penser, de te comporter, tu entretiens cette souffrance, la tienne et celle des autres. Et là découle une autre question qui est, pourquoi tu préfères souffrir ? La réalité, c'est que oui, tout le monde veut aller bien, tout le monde veut aller mieux, veut la paix, mais au fond, si on regarde encore une fois avec toute transparence, honnêteté, humilité, beaucoup, on tient tous à notre histoire. à nos douleurs, à cette identité malheureuse. Et pour le comprendre, imagine avoir construit toute ton identité là-dessus, sur ce corps de souffrance, sur cette histoire que tu te racontes, forcément te désidentifier de ce corps de souffrance, ça voudrait dire en fait perdre une partie de ton identité. Et c'est à ce moment précis qu'il y a beaucoup de personnes qui préfèrent continuer de souffrir pour préserver leur fausse identité, plutôt que de se retrouver face à un vide, à l'inconnu. de risquer de perdre ce fameux « moi malheureux » , cette identité, cette partie de soi qui, en réalité, nous est familière. Et là, on peut refaire le parallèle avec l'ego. Dans la balance, ton ego, il a plus peur de perdre son identité, parce que pour lui, perdre son identité égale mort, que de souffrir et de garder ton identité malheureuse. Est-ce que ça fait sens, encore une fois, ou pas ? J'ai vraiment l'impression, quand je vous pose la question, que vous allez me répondre. J'ai noté une phrase qui, pareil, m'a percutée. Deux points, ouvrez les guillemets. La résistance cesse. quand tu la rends consciente. Donc si tu acceptes de regarder cette vérité, cette réalité en face, droit dans les yeux, rien que le fait de mettre de la lumière dessus, tu es en train de péter cette résistance. Tu as dépassé cette résistance. Tu ne résistes plus, tu as mis la lumière dessus. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire regarder de plus près cet attachement que tu peux avoir, que tu as à la souffrance, à quel point elle t'est familière, à quel point elle te rassure d'un certain côté, te fait te sentir... confortable, observe et assume ce fameux plaisir curieux que tu y trouves. C'est clairement les termes qu'il a employés, ce plaisir curieux et je trouve qu'il est juste. Et à partir de là, mets de la conscience sur cette partie de toi, sur cette résistance, sur cette zone d'ombre. Déjà là, t'es en train d'enclencher la transmutation et j'insiste sur le fait qu'il n'y a que toi et toi-même qui peut le faire. Il n'y a personne d'autre qui peut le faire à ta place. Et comment observer ce corps de souffrance sans s'identifier quand tu le sens arriver ? saisis-le au vol, mets le doigt dessus, direct, bam, tu le pointes, tu le regardes, tu arrêtes de l'ignorer. Et le problème, ce n'est pas qu'il revient, le problème, c'est que toi, tu continues de l'alimenter. Et si tu en as vraiment conscience, à l'instant même, encore une fois, où tu mets de la lumière sur cette souffrance qui est l'ombre de ton égo, tu la fais disparaître. C'est comme un vampire au soleil, c'est ça qui est merveilleux. On dirait que c'est un gros monstre dangereux, mais au moment où tu décides de mettre de la lumière dessus, en réalité, tu te rends compte que c'est un tout petit monstre mimi chez Aperé. On passe son temps à creuser dans l'ombre et à chercher la lumière, alors qu'il suffit d'ouvrir les rideaux pour faire entrer toute la lumière dans la même pièce et faire disparaître complètement l'ombre. Je peux te donner des milliers de métaphores différentes jusqu'à ce que ça percute dans ta tête. Mais encore une fois, plus tu portes ton attention sur l'ombre depuis l'ombre, plus t'en crées. C'est logique, c'est QFD mathématique. Alors que plus tu regardes l'ombre depuis la lumière, donc depuis la conscience, instantanément, tu la transformes en lumière. Tu ne peux pas te battre contre l'obscurité, de la même façon que tu ne peux pas te battre contre le corps de souffrance. Essayer de le combattre, ça va créer plus de conflits intérieurs et par conséquent plus de souffrance. Donc il suffit encore une fois d'observer et d'accepter que ce truc-là, il fait partie de ce qui est en ce moment-là. Et quand tu le vois arriver, quand tu le sens arriver, deviens le témoin. Deviens ce témoin de ce corps de souffrance. En étant témoin, il ne peut plus t'utiliser en se faisant passer par toi, il ne peut plus se régénérer grâce à toi. Donc encore une fois, concentre ton attention sur ce sentiment qui t'habite, que ce soit la tristesse, une autre émotion, peu importe, mais ce truc-là qui te colle à la peau, que tu ne sais pas trop comment expliquer, mets ton attention dessus, prends conscience qu'il s'agit de ce fameux corps de souffrance, accepte qu'il soit là, ne le transforme pas en pensée, ne le juge pas, ne l'analyse pas, ne t'identifie pas. pas à lui et simplement reste présent. Continue d'être le témoin conscient de ce qui se passe en toi et là, tu le laisses exister sans l'alimenter et sans laisser prendre possession de toi. Est-ce que je vous ai perdu ou pas ? Et pour l'action de la semaine, je vous propose... Une session de breastwork, c'est quelque chose que j'ai testé il n'y a pas longtemps. Je suis encore un bébé canone dans le game. Il y a plein de façons de respirer différentes. Là, ce que je te propose, c'est de commencer avec une vidéo qui est simple. La méthode, c'est la méthode Wim Hof. C'est, je pense, une des plus connues. Tu peux trouver une vidéo sur YouTube. Commence avec une vidéo de 15 minutes. En gros, ça consiste à prendre des grandes inspirations. Et à un moment où tu vas retenir ta respiration, ensuite prendre une grande inspiration, retenir, et tu fais comme ça plusieurs circuits. Et non seulement cette méthode-là, elle te permet vraiment de te recentrer, de te reconnecter, de revenir à ton corps. La sensation, elle est juste incroyable. Ça ne fait que du bien. Je trouve ça beaucoup plus accessible que juste la méditation où tu es censé couper ton mental comme ça. Le fait de respirer, d'avoir une musique, d'avoir quelqu'un qui te guide via la vidéo, c'est génial. Quand il y a une émotion qui arrive et que j'ai envie de la réguler et justement de ne pas la bloquer comme je le disais, bam, déjà tu l'observes, tu fais cette dissociation de je ne suis pas ça. Et ensuite, ok, tu accueilles l'émotion et tu respires cette émotion. En fait, c'est ça qui te permet de la laisser te traverser et de l'extérioriser, de la libérer, de l'exprimer, plutôt que de la bloquer. Quand tu respires dans quelque chose qu'en général, tu viens bloquer ou tu résistes, rien que le fait de le respirer, de respirer à travers ça, c'est là que la transformation se fait. Et je sais que ça peut paraître flou comme ça, mais je te propose vraiment de faire le test, de commencer par la méthode Wim Hof, parce que c'est la plus connue, la plus accessible. Donc déjà, tu arrêtes d'accumuler ces énergies négatives ou ces émotions négatives dans ton corps, tu arrêtes de les stocker. Et derrière, pourquoi pas faire des séances qui sont un peu plus poussées pour vraiment nettoyer en profondeur ce corps de souffrance. Et en parallèle, l'action, c'est toujours la même depuis le début des podcasts. J'ai l'impression que j'en ai fait 3000 alors qu'on n'est même pas au chapitre 3 de ce livre. Mais du coup, l'action, tout le temps, tout le temps, tout le temps, que ce soit une émotion, une pensée, ce corps de souffrance, quelque chose, à chaque fois. garde en tête, mets-toi dans le rôle du témoin. Observe. Peu importe ce qu'il y a, ce qui vient sur toi, ce n'est pas toi. Tout ce qui est de l'extérieur, ce n'est pas toi. Tout ce qui est dans ton mental, ce n'est pas toi. C'est la même règle pour tout. On l'a vu depuis le début. Et là, j'insiste vraiment parce que j'espère que pour le prochain chapitre, on va changer un peu de discours et qu'on va sortir un peu du mental. Peut-être pas, mais je ne l'ai pas encore lu. Quand on aura compris le principe fondamental de la... présence en tant qu'observateur de ce qui se passe en toi et que tu le comprendras vraiment par l'expérience, tu verras que tu auras à ta disposition le plus puissant des outils de transformation. C'est là-dessus que je te laisse. Je te souhaite une très belle journée, une très belle soirée, peu importe, et je te dis à très vite pour un nouvel épisode. Bisous !

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