T’as la flemme de souffrir ? Moi aussi. cover
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Out of the Box

T’as la flemme de souffrir ? Moi aussi.

T’as la flemme de souffrir ? Moi aussi.

26min |26/06/2025
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T’as la flemme de souffrir ? Moi aussi.

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26min |26/06/2025
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Description

Dans cet épisode -toujours la saga sur le livre Le Pouvoir du Moment Présent- on choisit de ne plus souffrir.


Spoil : on parle de rupture amoureuse, de pluie et de Google maps.


Mais surtout, on parle des niveaux de conscience, des options que tu as (3 en réalité, pas 36) et de ce switch intérieur que tu peux activer dès maintenant !


Ah oui, et on vient casser beaucouuuup de croyances (comme celle qu’il faut forcément remuer tout ton passé pour « guérir »)


Allez hop, c’est parti ! 🤸‍♀️🌞


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on s'attaque au chapitre 4 du livre Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle. Je pense que vous commencez à le connaître maintenant. Dans cet épisode, on va parler de plusieurs choses. On va parler des niveaux de conscience. On va parler des trois options qu'on a face à n'importe quelle situation. De comment faire ce switch intérieur, même en pleine tempête, surtout en pleine tempête, pour arrêter de souffrir. Et encore une fois, on va casser beaucoup, beaucoup de croyances, donc accrochez-vous, c'est parti ! On commence avec les niveaux de conscience, pour comprendre ces fameux niveaux de conscience. Selon les cartes olé, il y en a trois, t'as le niveau de conscience et t'as deux niveaux d'inconscience. Il y a premièrement l'inconscience normale, l'inconscience ordinaire, dans laquelle la plupart des personnes de ce monde se trouvent. C'est cet état de conscience, enfin plutôt d'inconscience. où on s'identifie à ses pensées, où on s'identifie à ses émotions, à ses réactions, quand naturellement, on n'arrive pas à jouer ce rôle de témoin, à jouer ce rôle d'observateur. Donc avant de prendre conscience qu'il y a quelqu'un qui écoute, que tu n'es pas ton mental, donc tout ce qu'on a vu dans les premiers épisodes, là, on considère qu'on est dans ce niveau d'inconscience normal, ordinaire, c'est un peu comme si c'était un état sourd, presque continu, de malaise, d'insatisfaction, d'ennui. Donc ça, c'est globalement l'état général du monde. Et il y a un deuxième niveau d'inconscience, qui est l'inconscience profonde. Et là, c'est cet état de souffrance, quand les choses tournent mal, quand l'ego se sent en danger, il se sent menacé, ou quand il est confronté à un défi, à une perte, à un conflit. Bref, on passe du niveau inconscience normal au niveau inconscience profonde, dans un état de souffrance, où on résiste à ce qui est, on crée la souffrance, on crée la négativité. Ok ? Et la peur, en fait, elle te plonge directement dans l'inconscience. La peur, c'est ce qui te plonge dans le jugement, dans la résistance, dans la négativité. Elle te fait fuir le présent, donc elle te coupe du moment présent. Et donc, par définition, elle te coupe de la conscience. C'est pour ça, encore une fois, que la peur, c'est vraiment ce qui te plonge en premier dans ces niveaux d'inconscience. Ok, maintenant, revenons au défi. Si je te dis que chaque défi... C'est une opportunité d'accéder à ce niveau de conscience. C'est un test de présence. En fait, le meilleur indicateur de ton niveau de conscience ou de ton niveau de présence, c'est ta façon d'affronter les défis de ta vie. Un défi, il peut soit premièrement t'amener dans un sommeil encore plus profond, donc rendre les personnes inconscientes encore plus inconscientes, soit t'aider à te réveiller, donc t'aider à devenir plus conscient. Donc encore une fois, face à un défi, tu as deux possibilités. C'est l'occasion de faire un choix, celui soit de la conscience, en étant encore plus présent, ou celui de l'inconscience, en te laissant glisser, happer par la souffrance, par la négativité. Donc encore une fois, retiens que chaque défi qui est là, qui se présente sur ton chemin, ils sont là pour te tester. C'est ta manière d'y faire face, de l'affronter, ou plutôt de l'accueillir, qui révèle ton niveau de conscience. Et Écartollé, il nous invite clairement à déjà être présent, Donc être présent égale être conscient dans les situations normales pour ensuite arriver à l'être quand les choses tournent mal. Donc encore une fois, d'arriver à être conscient, à atteindre ce niveau de conscience, à sortir de cet état d'inconscience ordinaire ou au pire d'inconscience profonde dans des situations de vie normale où c'est plutôt entre guillemets un long fleuve tranquille pour justement ensuite arriver à garder ce niveau de conscience, garder ce niveau de présence quand les choses vont un peu moins bien. Je te le dis d'une autre façon, comment tu veux être présent et conscient quand ça va mal, si tu ne sais déjà pas l'être quand ça va bien ? Donc ici, le premier objectif, c'est 1. prendre conscience des différents niveaux de conscience pour savoir où tu es et où tu veux aller. C'est comme si je te mets un point sur Google Maps, si je te mets juste l'arrivée mais que tu ne connais pas le départ, il n'y a aucun monde où Google Maps te trace un chemin. Donc si tu veux trouver le chemin, savoir quel chemin emprunter pour atteindre ton point d'arrivée, il faut que tu saches d'où tu pars. Pose-toi la question. Maintenant que tu sais que tu as les trois niveaux de conscience dans ta tête, est-ce que là, actuellement, je suis conscient, je suis présent ? Est-ce que je suis dans le niveau de conscience ordinaire, sourd, où je m'identifie à mon mental, mes pensées, mes émotions, etc. ? Ou est-ce que je suis... vraiment dans le niveau inconscience profond, dans l'état de souffrance, dans la négativité, dans le jugement, etc. Et deuxième objectif ici, c'est d'introduire de la conscience, donc de la présence, quand justement c'est doux, quand c'est bon, quand c'est calme, quand c'est ordinaire dans ta vie. Ça, c'était le premier parpaing. On passe au suivant. Et là, je vais te lire mot pour mot une phrase qui m'a, pareil, percutée, décartelée. Il écrit « La pollution de la planète » . n'est qu'un reflet extérieur d'une pollution psychique intérieure, celle de millions d'individus inconscients qui ne prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure. Bam ! Il nous met direct face à notre propre responsabilité individuelle et collective. En gros, ça veut dire que tu es le seul responsable de ta vie intérieure et tu es aussi responsable de la planète. Si tu te débarrasses de toi, ta pollution intérieure, Donc... du jugement, de la négativité, de la résistance, de la souffrance, de ce niveau d'inconscience, mais que tu accèdes à la conscience, forcément, en étant consciente, en te débarrassant de tout ça, tu arrêtes de te polluer toi, mais surtout de polluer le monde aussi. Et comment arrêter de polluer ? Très simple, tu as toujours trois choix face à n'importe quelle situation. Soit tu te retires de la situation, soit tu la changes, soit tu l'acceptes totalement. Ça fait un petit rappel avec les problèmes. Face à un problème, c'est soit tu le solutionnes, soit tu l'acceptes. Là, face à une situation, tu as trois options. Tu te retires, tu la changes ou tu l'acceptes. Si tu veux assumer la responsabilité de ta vie, tu dois choisir une de ces trois options. Et tout de suite. Et après, tu acceptes les conséquences, sans excuses, sans négativité, sans pollution mentale. Bref, tu gardes ton espace intérieur intact. Par exemple, si tu as une situation qui te tracasse, petit 1, soit tu... changes la situation, tu mets un terme à la situation et tu vas parler ouvertement à la personne concernée de ce que tu ressens. Et pour ça, il y a une méthode, la méthode Tram Canaïs. Explique très bien sur YouTube. Je vous ai partagé la vidéo dans le canal. Je vous remettrai à la fin de ce podcast dans les actions de la semaine en quoi elle consiste cette méthode. Mais c'est une méthode incroyable pour communiquer à quelqu'un quand tu es dans un conflit, quand tu es dans une situation où tu ressens des choses mais tu ne sais pas comment les exprimer. Donc bref, petit 1 face à cette situation. Soit Tu changes la situation, tu mets un terme à la situation en t'exprimant, en parlant à la personne concernée, soit tu laisses tomber. Et quand je dis tu laisses tomber, c'est tu laisses tomber la négativité que tu es en train de te créer, le film, l'histoire que tu es en train de te créer, et tu acceptes la situation, point. Et à chaque fois, demande-toi, est-ce que là, c'est nécessaire, c'est important pour moi, c'est bon et utile que je communique pour améliorer, changer la situation, ou est-ce que là, ma meilleure option, c'est simplement... d'accepter à l'intérieur de moi. Et souvent, c'est une question de responsabilité. Est-ce que là, dans cette situation, il y a une part de responsabilité que je peux redonner à l'autre et qui permet d'arranger la situation ? Ou est-ce que la part de responsabilité, elle est uniquement de mon côté ? Et dans ce cas, soit il y a quelque chose, un sentiment de légitimité qui est important pour moi de faire valoir, donc c'est important pour moi de le faire communiquer. Ça reste bon et utile pour moi et bon pour l'autre, pas forcément mauvais. Soit, ok, en vrai, c'est... que pour moi, que vis-à-vis de moi, et c'est uniquement à moi, ma responsabilité à moi, de l'accepter, et je vais pas polluer l'autre. Et là, j'ai déjà toutes les petites voix dans ma tête, des personnes qui me disent « Oui, c'est facile, dit comme ça, d'accepter, blablabla. » Ok, je te prends un exemple grossier. On prend l'exemple de la pluie. Là, il pleut. Et c'est, au premier degré, il pleut. Première réaction, ça te saoule. Tu commences à râler, si et ça, c'est nul, il pleut, ça mouille, tatati, tatata. bref t'as pas de contrôle là dessus à part si tu sais faire la danse du soleil, et si c'est le cas je te la fasse pour la semaine prochaine parce qu'il annonce 10 jours de pluie pour mon track bref, soit tu acceptes qu'il pleut et tu décides de danser sous la pluie, littéralement est-ce que ça t'est déjà arrivé de t'es sous la pluie, seule ou avec des potes ou même en festival, enfin je sais pas j'ai plein d'images qui me viennent dans la tête de premières réactions vas-y trop nulle et au bout d'un moment en fait tu lâches prise, tu acceptes que la situation elle soit comme ça et plutôt que de te gâcher tout le moment ... Ok, bah viens, on danse sous la pluie. Quitte à être mouillé, autant être mouillé, être complètement zinzin, zozo, danser sous la pluie. Et le pire, c'est que cette sensation, elle est incroyable. Et souvent, ça va devenir un des plus beaux souvenirs, un des meilleurs souvenirs de moments passés avec tes potes ou hôtes. Parce que tous ensemble, vous avez fait le choix de vous péter un rein, de savoir s'il pleut ou s'il ne pleut pas. Et vous avez vécu ce switch à l'intérieur de, ok, la situation reste la même. Mais psychologiquement, nous tous, on s'est dit que de ce moment-là, de cette situation-là, on va en faire un truc. cool, et pas un truc négatif, mais un truc cool, apporter de la joie, du jeu. Et encore une fois, ce switch-là, c'est uniquement psychologique, et c'est la même chose quand tu choisis de résister ou d'accepter à une situation émotionnellement par exemple. Et souvent, il vaut mieux passer par n'importe quelle action plutôt que de ne rien faire. Surtout, si tu es piégé dans une situation depuis trop longtemps, dans la même depuis trop longtemps, fais un choix. Passe à l'action. Si tu fais une erreur dans ton choix, dans ton action, et je dis bien une erreur et pas une mauvaise action ou un mauvais choix, peu importe, tu apprendras. Et mieux encore, tu te Ausha forcément du meilleur choix. Si tu restes dans le piège, tu n'apprends rien. Si tu testes, si tu passes à l'action, si tu fais un choix, au mieux, ce sera peut-être le meilleur choix, le premier choix, le bon choix, celui qui t'amènera directement là où tu as envie d'aller. Au pire, ce sera un step, un tremplin, ça éliminera déjà d'autres options qui te rapprocheront, encore une fois, de la meilleure option. OK ? Et si tu as peur de passer à l'action, si c'est la peur qui te retient, qui te fige de passer à l'action, demande-toi de quoi tu as peur Et cette peur-là, reconnais-la, observe-la, donne-lui toute ton attention. Et pendant que tu regardes droit dans les yeux cette peur, ton mental, il ne peut plus penser. Il ne peut plus créer de scénario, il ne peut plus alimenter cette peur. Vraiment, tu peux avoir cette image de la peur comme une grosse ombre que plus tu la regardes dans les yeux, plus elle s'amoindrit, plus elle disparaît, plus elle s'efface. Plus tu la regardes, plus tu es présent avec cette peur, plus elle disparaît. T'arrives à sentir cette image ? T'arrives à sentir ce que je suis en train de te dire ou pas ? En vrai, ça me fait sourire parce qu'en plus, j'ai appris il n'y a pas longtemps que tout le monde n'est pas capable de voir des images dans leur tête. Donc j'espère que pour les 90% des personnes qui m'écoutent, c'est le cas. Ou sinon, pour les 10% restants, que vous arriverez à trouver une autre façon de pouvoir visualiser. Enfin, si vous ne pouvez pas visualiser, je ne sais pas comment vous fonctionnez, mais que ça arrivera à percuter chez vous. Mais ouais, du coup, je trouve ça fou. J'ai appris ça, que ce n'était pas universel. Et je tombe des nues. Encore aujourd'hui, je suis vraiment en mode, mais comment tu fais si tu ne vois pas d'image dans ta tête ? Bref, revenons à nos moutons. Il n'y a pas de bien ou de mal, ok ? Il y a uniquement toi et ce conflit intérieur. S'il y a quelque chose que tu devrais faire, mais que tu ne fais pas, soit tu te lèves là maintenant, tout de suite, pour le faire, soit tu acceptes totalement ta non-action, point. En fait, peu importe ton choix. Encore une fois, il n'y a pas de bien, de mal, de bon, de mauvais. Fais un choix et vas-y à fond. Et si ton choix, c'est la non-action, c'est justement le fait d'avoir accepté ta non-action qui va te permettre à un moment de sortir de cette non-action et d'avoir l'impulsion pour passer à l'action. Plus tu résistes à la non-action, plus t'en crées. Le giga goal, l'objectif ici, c'est d'arrêter de créer tout conflit intérieur, d'arrêter de créer la résistance, de la négativité ou du jugement. Ok ? Et là, on part sur un retournement de cerveau, sur un sujet qui va en faire tiquer plus d'un, ou en tout cas qui va venir réveiller les égos de toute la planète. Souffrir, ce n'est ni plus ni moins qu'un choix. Et quand je dis là, je le dis avec un sourire, mais c'est un sourire de câlin au cœur, parce que c'est censé t'apaiser, te soulager, de connaître cette réalité, cette vérité. Bien sûr qu'il y a la théorie et la pratique, et bien sûr qu'en aucun cas je suis en train de... décrédibiliser ou de déconsidérer la souffrance de certaines personnes. J'ai conscience que quand t'es identifié à ton mental, quand t'es dans un niveau d'inconscience profonde, la souffrance, la douleur, elle est réelle, elle est extrême, elle fait mal. Je l'ai connue, je suis passée par là aussi, il y a des moments où je peux souffrir. N'empêche que cette réalité, cette vérité, le fait que souffrir, la souffrance, c'est un choix, elle reste la même. Et oui, des fois, c'est plus difficile que d'autres. d'arriver à faire ce choix, d'arriver à se rappeler que c'est un choix, d'arriver à faire ce switch à l'intérieur de soi. Et le plus bel exemple de la souffrance, c'est dans les ruptures amoureuses. J'ai eu une conversation avec une amie que j'ai rencontrée récemment, elle est en pleine rupture, et elle m'a dit, « Amandine, j'ai la flemme de souffrir. » Et je lui ai répondu, « T'as la flemme de souffrir, ou tu sais que t'es pas obligée de souffrir ? » Et en fait... J'ai trouvé déjà sa réaction magnifique, parce qu'elle a eu un moment de latence de « Oh, je sens qu'il y a un truc qui me percute qui est vrai, mais je n'arrive pas encore très bien à comprendre le pourquoi et le comment » . Elle a mis un petit peu de temps à me répondre. Et surtout, j'ai trouvé sa phrase « J'ai la flemme de souffrir » belle, remarquable même. En fait, à ce moment-là, cette phrase, ce qu'elle révèle, c'est qu'elle est en plein conflit intérieur. D'un côté, il y a son ego qui se raccroche à la souffrance, qui croit, qui est convaincu que rupture égale forcément souffrir. Égal forcément que ça va être un chemin qui est long avec des hauts, des bas, que même quand ça va aller bien, bam, derrière ça va aller mal. Et de l'autre côté... son âme qui sait que c'est pas obligé, que ça va passer dans tous les cas et surtout qu'elle a toutes les ressources en elle pour le vivre différemment. Elle se trouve exactement au point de ce fameux défi où elle a le choix entre rester dans l'ignorance ou accéder à encore plus de conscience. Et ce qui m'a frappée, c'est qu'elle a déjà un sacré niveau de conscience pour son âge, pour aussi proche de la rupture, arriver déjà à se raisonner, à avoir la vision. à sentir déjà cette lumière derrière ou que les choses pourraient être différemment, vraiment, elle m'a bluffée. Et encore une fois, juste de sentir, d'entrevoir cette lumière dans ces situations qui sont sombres, c'est tellement fort. Et c'est à toi de toujours faire l'effort de choisir la lumière plutôt que d'alimenter l'ombre. Ou en tout cas, juste de te rappeler qu'il y a toujours de la lumière. C'est pas parce que tu ne la vois pas qu'elle n'existe pas et c'est pas parce que tu ne la vois pas, que tu ne la sens pas, que tu ne peux pas déjà la choisir. Choisis-la. toujours, toujours, toujours, toujours, même si ton mental, toi, tu ne vois que l'ombre, rappelle-toi, ça, ça appartient à une toute petite, petite, petite partie de ton cerveau. Derrière ce mental, il y a un royaume d'intelligence, il y a un royaume de conscience. Et je reviens à cette croyance que ça va être dur, que chagrin d'amour égale forcément grosse souffrance, que la guérison, c'est forcément pas linéaire. Toutes ces croyances-là, mais à qui elles servent ? Vraiment, qui a dit que la guérison, c'était pas linéaire ? Qui a dit que la guérison, ça devait forcément être un long chemin ? Pourquoi la guérison, ça ne pourrait pas être instantané ? Pourquoi la guérison, ça ne pourrait pas être un switch mental ? Une décision à l'intérieur de toi ? Quand je te dis que tu n'es pas obligé de souffrir, tu sens, tu sais au fond de toi qu'il y a une part de vérité. Au plus profond de ton mental, si tu te focuses sur cette petite voix derrière, pas la voix qui prend toute la place là, essaie d'écouter cette toute petite voix derrière, elle est toujours... En sourdine, elle est toujours à la même fréquence, tu n'entendras jamais parler plus fort ou plus doucement, elle a toujours la même intonation, cette petite voix qui est bien au-delà de ton mental, cette sensation qui est douce, qui est apaisante, tu le sais que dans ce royaume de la conscience, il n'y a pas de souffrance. Qui a dit qu'une rupture devait forcément faire souffrir ? Que perdre quelqu'un, ça devait forcément faire souffrir ? Que quand une relation s'arrête, ça doit faire souffrir ? Est-ce que tu as déjà... une seule fois dans ta vie, remis ça en question. Si t'avais grandi avec la croyance dès le départ que les relations, les histoires, elles ont forcément une fin, que c'est cyclique, que ça arrive que les chemins se séparent et que quand c'est le cas, c'est forcément le mieux pour tous les deux. Si on t'avait appris dès le début à te lancer dans des relations, dans des histoires, sans t'identifier à elle, sans t'identifier à l'autre. Si on t'avait appris à avoir des relations sans être dépendant, à aimer sans dépendance. a émis avec détachement. Est-ce que la rupture, elle ferait souffrir ? Oui, sûrement qu'elle serait inconfortable parce que ça viendrait forcément changer, bousculer ton quotidien, comme quand tu changes d'environnement. Mais souffrir, cette notion de souffrance, certainement pas. En tout cas, à des années-lumières de ce que tu peux connaître aujourd'hui. Et je ne te demande pas d'adhérer à ce que je te dis là, maintenant, tout de suite, mais simplement de garder cette possibilité-là ouverte dans un coin de ta tête. La réalité, elle reste la même. Vous vous séparez, vous n'êtes plus ensemble. Mais l'interprétation, l'histoire que tu te racontes, elle est complètement différente, elle est à l'opposé. Et ma question, c'est laquelle te fait le plus de bien ? Laquelle te met dans un état de conscience élevé ? Laquelle tu choisis ? Parce que oui, c'est qu'une question de choix, et tu peux le faire dès maintenant, pas besoin de temps. C'est un switch psychologique, c'est une décision à l'intérieur de toi. Peut-être qu'au début, tu arriveras à entrevoir ce switch quelques secondes, quelques minutes, et ensuite, bam, il y a ton mental qui reprend le dessus. C'est OK, mais à chaque fois... entraîne-toi, fais l'effort, choisis cette vision-là, au moins entrevois-la, essaie de la maintenir, de te maintenir dans cet état de clairvoyance, de positivité, de vision, d'illumination, et petit à petit, ça va devenir de plus en plus facile, ces états-là, tu vas réussir à les tenir de plus en plus longtemps, jusqu'à ce que ça prenne de plus en plus de place sur ton ancienne façon de penser. C'est ça quand on parle de chemin, le chemin c'est le moment, le process, pour venir implémenter, implémenter une nouvelle façon. de voir, de penser, d'agir, de faire. Mais la décision, le switch, il se fait maintenant, dans le présent. Et en fait, il se fera toujours dans le présent. Il n'y a aucun autre moment qui compte le plus que le moment présent. Et plus ton repère intérieur, il est stable, plus t'es éveillé, plus t'es présent, plus t'es conscient, plus tu passes ces phases avec simplicité, avec légèreté. Et plus elles sont courtes, plus elles sont douces, il y a un moment... Ou une rupture par exemple, tu te laisseras simplement traverser par l'émotion, sans résister, ça durera quelques secondes, quelques minutes et très vite. tu retrouveras ta paix intérieure. Ça, c'est le goal. Et quand je dis le goal, ça, c'est possible. Et c'est possible dès maintenant. La seule chose qui t'empêche d'y accéder aujourd'hui, c'est à quel point tu résistes à ça. Je t'invite vraiment à te demander qu'est-ce que serait la même situation avec une autre croyance. Demande-toi, est-ce que cette croyance aujourd'hui-là, elle te fait souffrir ou est-ce qu'elle te soulage ? Est-ce qu'elle te freine ou est-ce qu'elle t'aide à avancer ? Est-ce qu'elle te retient dans ton état le plus petit ? Ou est-ce qu'elle t'amène vers cet état le plus élevé ? Est-ce que tu sens au fond de toi cet empouvoirment ? Ça, c'est ton signal. Et on finit avec une dernière vérité, une dernière croyance. Tu n'as pas besoin de fouiller ton passé pour guérir. Tu n'as pas non plus besoin de ressasser ton passé pour être complète, pour être éveillée, pour te sentir mieux dans le présent ou être dans le moment présent. Tout ça, c'est du bullshit. Tu regardes le passé uniquement s'il y a quelque chose du passé qui te freine. aujourd'hui dans ton présent. Point. Là, tu t'en occupes. Et quand je dis tu t'en occupes, t'en prends conscience. En fait, ton passé, il se matérialise, il se reflète forcément via un ancien mécanisme qui ne te sert plus aujourd'hui, mais que t'es en train de répéter, reproduire. T'as gardé le même mécanisme et tu sens qu'aujourd'hui dans ton présent, peut-être que ça te servait dans le passé, mais aujourd'hui, ça te sert plus. Du coup, il est temps de le changer. Et pour ça, encore une fois, t'en prends conscience pour mieux reconnaître ce mécanisme et à chaque fois, pouvoir intégrer à la place de ce mécanisme une nouvelle façon de faire, un nouveau mécanisme. Et t'inquiète pas, je te rassure, tout ce que t'as besoin de savoir au sujet de ton passé que tu ne connais pas, ton passé inconscient, les défis du présent te l'apporteront. Donc si tu veux te libérer du passé, si t'es dans une démarche de nettoyer tes blessures, première chose à faire, accorde de l'attention à ton présent. Regarde de très près ton comportement, tes réactions, tes humeurs, tes pensées, tes émotions, tes peurs, tes désirs, petit à petit, au fur et à mesure qu'ils se présentent à toi. dans l'instant présent. C'est ça ton passé. Il n'y a aucun monde où je peux te trouver en retournant dans le passé. En revanche, c'est possible en revenant dans le présent. La présence, c'est la clé de toute transformation. Si tu veux aujourd'hui une transformation dans ta vie, une transformation pour toi, vis-à-vis de toi, elle l'est dans le présent. Tu la trouveras dans le présent. Et il y a une phrase que pareil, tu peux te noter quelque part. Laisse mourir le passé à chaque instant. Tu verras que ça va te libérer de beaucoup de souffrance. So, on va faire un petit récap de cet épisode. Il est assez huge, j'en avais des choses à dire. Premièrement, les défis sont des opportunités de choisir. Soit rester inconscient, soit incarner encore plus de présence, encore plus de conscience. Ensuite, c'est pas l'événement qui fait souffrir, mais c'est l'histoire qu'on se raconte. Laquelle tu décides de te raconter aujourd'hui, maintenant. Choisis-la. Tu peux choisir la conscience à tout moment. La conscience, c'est l'état de présence, c'est un switch mental instantané. pas une montagne à gravir, le chemin c'est de l'implémenter pour que cette conscience prenne de plus en plus de place dans ta vie par rapport à l'inconscience et que ça soit de plus en plus simple de plus en plus naturel, sans effort en revanche le switch, il peut se faire maintenant tout de suite si tu trouves ton ici et maintenant insupportable qui te rend malheureux si tu veux arrêter de créer du conflit intérieur t'as trois possibilités soit tu te retires de la situation soit tu la changes, soit tu l'acceptes totalement et enfin regarde le passé uniquement s'il y a quelque chose du passé qui te freine dans le présent. En gros, regarde ton présent et tu auras des informations sur ton passé. Et les actions de la semaine, je vous en propose trois différentes. Premièrement, prends cette situation qui te tracasse, pose-toi et demande-toi est-ce que je décide de m'en retirer, de la changer ou de l'accepter ? Procède par élimination, est-ce que tu peux la changer, oui ou non ? Est-ce que tu peux t'en retirer ? oui ou non. CQFD, si c'est pas possible pour les deux premières, accepte-la, point. T'as toutes les clés dans cet épisode. T'as aucune excuse pour ne pas décider. Choisis une de ces trois options. La deuxième action, plutôt le TIPS, c'est la méthode TRAM que je vous ai parlé un peu plus tôt. C'est Anaïs qui l'a créée. Elle l'a très bien expliqué dans une vidéo YouTube qui ne dure que 15 minutes. Franchement, son contenu, il est incroyable. Donc la méthode pour communiquer avec n'importe qui de vos émotions, de comment vous vous sentez. Premièrement, Vous expliquez les faits, ce qui s'est passé, le plus neutre et le plus objectif possible. Deuxièmement, tu donnes le sens que toi tu as mis dessus, ton interprétation. Donc tu peux commencer la phrase par le sens que j'ai mis dessus, c'est que blablabla. Troisièmement, tu communiques comment ça t'a fait te sentir. Donc ça m'a fait sentir blablabla plus une émotion, triste, en colère, mal. Et enfin, tu donnes les clés. Par exemple, voilà ce que tu pourrais faire pour que je me sente mieux. 1, 2, 3, 4, les faits. ton interprétation, ton émotion et les clés. Ok ? Et la dernière action que je te propose, c'est d'introduire de la conscience, de la présence dans ton quotidien. Quand c'est doux, quand c'est bon, quand c'est calme, quand c'est ordinaire, sois présent. Entraîne-toi à mettre de la conscience sur ce que tu fais. Quand tu cuisines, quand tu marches, par exemple, ça m'arrive de marcher et de carrément ralentir mon pas pour être encore plus présente. Parce que souvent, quand tu marches, tu marches à l'allure des personnes qui sont autour de toi. Et fais le test, ralentis. Ralentis, tu verras que ça t'amène à plus de présence. Bref, encore une fois, il n'y a rien de mieux que de le tester par vous-même. Faites-en l'expérience. Oui, la théorie, c'est important. Oui, la prise de conscience, ça part de là. En revanche, rien ne remplacera jamais la pratique, le fait de le vivre vous-même, de le sentir par vous-même, d'en faire l'expérience. Donc vraiment, je vous invite du fond du cœur. Prenez peu importe ce qui résonne, même si c'est 1% du podcast. Je suis ultra contente pour vous. Je vous souhaite une très belle journée et je vous dis à très vite pour le prochain épisode. Gros bisous.

Description

Dans cet épisode -toujours la saga sur le livre Le Pouvoir du Moment Présent- on choisit de ne plus souffrir.


Spoil : on parle de rupture amoureuse, de pluie et de Google maps.


Mais surtout, on parle des niveaux de conscience, des options que tu as (3 en réalité, pas 36) et de ce switch intérieur que tu peux activer dès maintenant !


Ah oui, et on vient casser beaucouuuup de croyances (comme celle qu’il faut forcément remuer tout ton passé pour « guérir »)


Allez hop, c’est parti ! 🤸‍♀️🌞


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on s'attaque au chapitre 4 du livre Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle. Je pense que vous commencez à le connaître maintenant. Dans cet épisode, on va parler de plusieurs choses. On va parler des niveaux de conscience. On va parler des trois options qu'on a face à n'importe quelle situation. De comment faire ce switch intérieur, même en pleine tempête, surtout en pleine tempête, pour arrêter de souffrir. Et encore une fois, on va casser beaucoup, beaucoup de croyances, donc accrochez-vous, c'est parti ! On commence avec les niveaux de conscience, pour comprendre ces fameux niveaux de conscience. Selon les cartes olé, il y en a trois, t'as le niveau de conscience et t'as deux niveaux d'inconscience. Il y a premièrement l'inconscience normale, l'inconscience ordinaire, dans laquelle la plupart des personnes de ce monde se trouvent. C'est cet état de conscience, enfin plutôt d'inconscience. où on s'identifie à ses pensées, où on s'identifie à ses émotions, à ses réactions, quand naturellement, on n'arrive pas à jouer ce rôle de témoin, à jouer ce rôle d'observateur. Donc avant de prendre conscience qu'il y a quelqu'un qui écoute, que tu n'es pas ton mental, donc tout ce qu'on a vu dans les premiers épisodes, là, on considère qu'on est dans ce niveau d'inconscience normal, ordinaire, c'est un peu comme si c'était un état sourd, presque continu, de malaise, d'insatisfaction, d'ennui. Donc ça, c'est globalement l'état général du monde. Et il y a un deuxième niveau d'inconscience, qui est l'inconscience profonde. Et là, c'est cet état de souffrance, quand les choses tournent mal, quand l'ego se sent en danger, il se sent menacé, ou quand il est confronté à un défi, à une perte, à un conflit. Bref, on passe du niveau inconscience normal au niveau inconscience profonde, dans un état de souffrance, où on résiste à ce qui est, on crée la souffrance, on crée la négativité. Ok ? Et la peur, en fait, elle te plonge directement dans l'inconscience. La peur, c'est ce qui te plonge dans le jugement, dans la résistance, dans la négativité. Elle te fait fuir le présent, donc elle te coupe du moment présent. Et donc, par définition, elle te coupe de la conscience. C'est pour ça, encore une fois, que la peur, c'est vraiment ce qui te plonge en premier dans ces niveaux d'inconscience. Ok, maintenant, revenons au défi. Si je te dis que chaque défi... C'est une opportunité d'accéder à ce niveau de conscience. C'est un test de présence. En fait, le meilleur indicateur de ton niveau de conscience ou de ton niveau de présence, c'est ta façon d'affronter les défis de ta vie. Un défi, il peut soit premièrement t'amener dans un sommeil encore plus profond, donc rendre les personnes inconscientes encore plus inconscientes, soit t'aider à te réveiller, donc t'aider à devenir plus conscient. Donc encore une fois, face à un défi, tu as deux possibilités. C'est l'occasion de faire un choix, celui soit de la conscience, en étant encore plus présent, ou celui de l'inconscience, en te laissant glisser, happer par la souffrance, par la négativité. Donc encore une fois, retiens que chaque défi qui est là, qui se présente sur ton chemin, ils sont là pour te tester. C'est ta manière d'y faire face, de l'affronter, ou plutôt de l'accueillir, qui révèle ton niveau de conscience. Et Écartollé, il nous invite clairement à déjà être présent, Donc être présent égale être conscient dans les situations normales pour ensuite arriver à l'être quand les choses tournent mal. Donc encore une fois, d'arriver à être conscient, à atteindre ce niveau de conscience, à sortir de cet état d'inconscience ordinaire ou au pire d'inconscience profonde dans des situations de vie normale où c'est plutôt entre guillemets un long fleuve tranquille pour justement ensuite arriver à garder ce niveau de conscience, garder ce niveau de présence quand les choses vont un peu moins bien. Je te le dis d'une autre façon, comment tu veux être présent et conscient quand ça va mal, si tu ne sais déjà pas l'être quand ça va bien ? Donc ici, le premier objectif, c'est 1. prendre conscience des différents niveaux de conscience pour savoir où tu es et où tu veux aller. C'est comme si je te mets un point sur Google Maps, si je te mets juste l'arrivée mais que tu ne connais pas le départ, il n'y a aucun monde où Google Maps te trace un chemin. Donc si tu veux trouver le chemin, savoir quel chemin emprunter pour atteindre ton point d'arrivée, il faut que tu saches d'où tu pars. Pose-toi la question. Maintenant que tu sais que tu as les trois niveaux de conscience dans ta tête, est-ce que là, actuellement, je suis conscient, je suis présent ? Est-ce que je suis dans le niveau de conscience ordinaire, sourd, où je m'identifie à mon mental, mes pensées, mes émotions, etc. ? Ou est-ce que je suis... vraiment dans le niveau inconscience profond, dans l'état de souffrance, dans la négativité, dans le jugement, etc. Et deuxième objectif ici, c'est d'introduire de la conscience, donc de la présence, quand justement c'est doux, quand c'est bon, quand c'est calme, quand c'est ordinaire dans ta vie. Ça, c'était le premier parpaing. On passe au suivant. Et là, je vais te lire mot pour mot une phrase qui m'a, pareil, percutée, décartelée. Il écrit « La pollution de la planète » . n'est qu'un reflet extérieur d'une pollution psychique intérieure, celle de millions d'individus inconscients qui ne prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure. Bam ! Il nous met direct face à notre propre responsabilité individuelle et collective. En gros, ça veut dire que tu es le seul responsable de ta vie intérieure et tu es aussi responsable de la planète. Si tu te débarrasses de toi, ta pollution intérieure, Donc... du jugement, de la négativité, de la résistance, de la souffrance, de ce niveau d'inconscience, mais que tu accèdes à la conscience, forcément, en étant consciente, en te débarrassant de tout ça, tu arrêtes de te polluer toi, mais surtout de polluer le monde aussi. Et comment arrêter de polluer ? Très simple, tu as toujours trois choix face à n'importe quelle situation. Soit tu te retires de la situation, soit tu la changes, soit tu l'acceptes totalement. Ça fait un petit rappel avec les problèmes. Face à un problème, c'est soit tu le solutionnes, soit tu l'acceptes. Là, face à une situation, tu as trois options. Tu te retires, tu la changes ou tu l'acceptes. Si tu veux assumer la responsabilité de ta vie, tu dois choisir une de ces trois options. Et tout de suite. Et après, tu acceptes les conséquences, sans excuses, sans négativité, sans pollution mentale. Bref, tu gardes ton espace intérieur intact. Par exemple, si tu as une situation qui te tracasse, petit 1, soit tu... changes la situation, tu mets un terme à la situation et tu vas parler ouvertement à la personne concernée de ce que tu ressens. Et pour ça, il y a une méthode, la méthode Tram Canaïs. Explique très bien sur YouTube. Je vous ai partagé la vidéo dans le canal. Je vous remettrai à la fin de ce podcast dans les actions de la semaine en quoi elle consiste cette méthode. Mais c'est une méthode incroyable pour communiquer à quelqu'un quand tu es dans un conflit, quand tu es dans une situation où tu ressens des choses mais tu ne sais pas comment les exprimer. Donc bref, petit 1 face à cette situation. Soit Tu changes la situation, tu mets un terme à la situation en t'exprimant, en parlant à la personne concernée, soit tu laisses tomber. Et quand je dis tu laisses tomber, c'est tu laisses tomber la négativité que tu es en train de te créer, le film, l'histoire que tu es en train de te créer, et tu acceptes la situation, point. Et à chaque fois, demande-toi, est-ce que là, c'est nécessaire, c'est important pour moi, c'est bon et utile que je communique pour améliorer, changer la situation, ou est-ce que là, ma meilleure option, c'est simplement... d'accepter à l'intérieur de moi. Et souvent, c'est une question de responsabilité. Est-ce que là, dans cette situation, il y a une part de responsabilité que je peux redonner à l'autre et qui permet d'arranger la situation ? Ou est-ce que la part de responsabilité, elle est uniquement de mon côté ? Et dans ce cas, soit il y a quelque chose, un sentiment de légitimité qui est important pour moi de faire valoir, donc c'est important pour moi de le faire communiquer. Ça reste bon et utile pour moi et bon pour l'autre, pas forcément mauvais. Soit, ok, en vrai, c'est... que pour moi, que vis-à-vis de moi, et c'est uniquement à moi, ma responsabilité à moi, de l'accepter, et je vais pas polluer l'autre. Et là, j'ai déjà toutes les petites voix dans ma tête, des personnes qui me disent « Oui, c'est facile, dit comme ça, d'accepter, blablabla. » Ok, je te prends un exemple grossier. On prend l'exemple de la pluie. Là, il pleut. Et c'est, au premier degré, il pleut. Première réaction, ça te saoule. Tu commences à râler, si et ça, c'est nul, il pleut, ça mouille, tatati, tatata. bref t'as pas de contrôle là dessus à part si tu sais faire la danse du soleil, et si c'est le cas je te la fasse pour la semaine prochaine parce qu'il annonce 10 jours de pluie pour mon track bref, soit tu acceptes qu'il pleut et tu décides de danser sous la pluie, littéralement est-ce que ça t'est déjà arrivé de t'es sous la pluie, seule ou avec des potes ou même en festival, enfin je sais pas j'ai plein d'images qui me viennent dans la tête de premières réactions vas-y trop nulle et au bout d'un moment en fait tu lâches prise, tu acceptes que la situation elle soit comme ça et plutôt que de te gâcher tout le moment ... Ok, bah viens, on danse sous la pluie. Quitte à être mouillé, autant être mouillé, être complètement zinzin, zozo, danser sous la pluie. Et le pire, c'est que cette sensation, elle est incroyable. Et souvent, ça va devenir un des plus beaux souvenirs, un des meilleurs souvenirs de moments passés avec tes potes ou hôtes. Parce que tous ensemble, vous avez fait le choix de vous péter un rein, de savoir s'il pleut ou s'il ne pleut pas. Et vous avez vécu ce switch à l'intérieur de, ok, la situation reste la même. Mais psychologiquement, nous tous, on s'est dit que de ce moment-là, de cette situation-là, on va en faire un truc. cool, et pas un truc négatif, mais un truc cool, apporter de la joie, du jeu. Et encore une fois, ce switch-là, c'est uniquement psychologique, et c'est la même chose quand tu choisis de résister ou d'accepter à une situation émotionnellement par exemple. Et souvent, il vaut mieux passer par n'importe quelle action plutôt que de ne rien faire. Surtout, si tu es piégé dans une situation depuis trop longtemps, dans la même depuis trop longtemps, fais un choix. Passe à l'action. Si tu fais une erreur dans ton choix, dans ton action, et je dis bien une erreur et pas une mauvaise action ou un mauvais choix, peu importe, tu apprendras. Et mieux encore, tu te Ausha forcément du meilleur choix. Si tu restes dans le piège, tu n'apprends rien. Si tu testes, si tu passes à l'action, si tu fais un choix, au mieux, ce sera peut-être le meilleur choix, le premier choix, le bon choix, celui qui t'amènera directement là où tu as envie d'aller. Au pire, ce sera un step, un tremplin, ça éliminera déjà d'autres options qui te rapprocheront, encore une fois, de la meilleure option. OK ? Et si tu as peur de passer à l'action, si c'est la peur qui te retient, qui te fige de passer à l'action, demande-toi de quoi tu as peur Et cette peur-là, reconnais-la, observe-la, donne-lui toute ton attention. Et pendant que tu regardes droit dans les yeux cette peur, ton mental, il ne peut plus penser. Il ne peut plus créer de scénario, il ne peut plus alimenter cette peur. Vraiment, tu peux avoir cette image de la peur comme une grosse ombre que plus tu la regardes dans les yeux, plus elle s'amoindrit, plus elle disparaît, plus elle s'efface. Plus tu la regardes, plus tu es présent avec cette peur, plus elle disparaît. T'arrives à sentir cette image ? T'arrives à sentir ce que je suis en train de te dire ou pas ? En vrai, ça me fait sourire parce qu'en plus, j'ai appris il n'y a pas longtemps que tout le monde n'est pas capable de voir des images dans leur tête. Donc j'espère que pour les 90% des personnes qui m'écoutent, c'est le cas. Ou sinon, pour les 10% restants, que vous arriverez à trouver une autre façon de pouvoir visualiser. Enfin, si vous ne pouvez pas visualiser, je ne sais pas comment vous fonctionnez, mais que ça arrivera à percuter chez vous. Mais ouais, du coup, je trouve ça fou. J'ai appris ça, que ce n'était pas universel. Et je tombe des nues. Encore aujourd'hui, je suis vraiment en mode, mais comment tu fais si tu ne vois pas d'image dans ta tête ? Bref, revenons à nos moutons. Il n'y a pas de bien ou de mal, ok ? Il y a uniquement toi et ce conflit intérieur. S'il y a quelque chose que tu devrais faire, mais que tu ne fais pas, soit tu te lèves là maintenant, tout de suite, pour le faire, soit tu acceptes totalement ta non-action, point. En fait, peu importe ton choix. Encore une fois, il n'y a pas de bien, de mal, de bon, de mauvais. Fais un choix et vas-y à fond. Et si ton choix, c'est la non-action, c'est justement le fait d'avoir accepté ta non-action qui va te permettre à un moment de sortir de cette non-action et d'avoir l'impulsion pour passer à l'action. Plus tu résistes à la non-action, plus t'en crées. Le giga goal, l'objectif ici, c'est d'arrêter de créer tout conflit intérieur, d'arrêter de créer la résistance, de la négativité ou du jugement. Ok ? Et là, on part sur un retournement de cerveau, sur un sujet qui va en faire tiquer plus d'un, ou en tout cas qui va venir réveiller les égos de toute la planète. Souffrir, ce n'est ni plus ni moins qu'un choix. Et quand je dis là, je le dis avec un sourire, mais c'est un sourire de câlin au cœur, parce que c'est censé t'apaiser, te soulager, de connaître cette réalité, cette vérité. Bien sûr qu'il y a la théorie et la pratique, et bien sûr qu'en aucun cas je suis en train de... décrédibiliser ou de déconsidérer la souffrance de certaines personnes. J'ai conscience que quand t'es identifié à ton mental, quand t'es dans un niveau d'inconscience profonde, la souffrance, la douleur, elle est réelle, elle est extrême, elle fait mal. Je l'ai connue, je suis passée par là aussi, il y a des moments où je peux souffrir. N'empêche que cette réalité, cette vérité, le fait que souffrir, la souffrance, c'est un choix, elle reste la même. Et oui, des fois, c'est plus difficile que d'autres. d'arriver à faire ce choix, d'arriver à se rappeler que c'est un choix, d'arriver à faire ce switch à l'intérieur de soi. Et le plus bel exemple de la souffrance, c'est dans les ruptures amoureuses. J'ai eu une conversation avec une amie que j'ai rencontrée récemment, elle est en pleine rupture, et elle m'a dit, « Amandine, j'ai la flemme de souffrir. » Et je lui ai répondu, « T'as la flemme de souffrir, ou tu sais que t'es pas obligée de souffrir ? » Et en fait... J'ai trouvé déjà sa réaction magnifique, parce qu'elle a eu un moment de latence de « Oh, je sens qu'il y a un truc qui me percute qui est vrai, mais je n'arrive pas encore très bien à comprendre le pourquoi et le comment » . Elle a mis un petit peu de temps à me répondre. Et surtout, j'ai trouvé sa phrase « J'ai la flemme de souffrir » belle, remarquable même. En fait, à ce moment-là, cette phrase, ce qu'elle révèle, c'est qu'elle est en plein conflit intérieur. D'un côté, il y a son ego qui se raccroche à la souffrance, qui croit, qui est convaincu que rupture égale forcément souffrir. Égal forcément que ça va être un chemin qui est long avec des hauts, des bas, que même quand ça va aller bien, bam, derrière ça va aller mal. Et de l'autre côté... son âme qui sait que c'est pas obligé, que ça va passer dans tous les cas et surtout qu'elle a toutes les ressources en elle pour le vivre différemment. Elle se trouve exactement au point de ce fameux défi où elle a le choix entre rester dans l'ignorance ou accéder à encore plus de conscience. Et ce qui m'a frappée, c'est qu'elle a déjà un sacré niveau de conscience pour son âge, pour aussi proche de la rupture, arriver déjà à se raisonner, à avoir la vision. à sentir déjà cette lumière derrière ou que les choses pourraient être différemment, vraiment, elle m'a bluffée. Et encore une fois, juste de sentir, d'entrevoir cette lumière dans ces situations qui sont sombres, c'est tellement fort. Et c'est à toi de toujours faire l'effort de choisir la lumière plutôt que d'alimenter l'ombre. Ou en tout cas, juste de te rappeler qu'il y a toujours de la lumière. C'est pas parce que tu ne la vois pas qu'elle n'existe pas et c'est pas parce que tu ne la vois pas, que tu ne la sens pas, que tu ne peux pas déjà la choisir. Choisis-la. toujours, toujours, toujours, toujours, même si ton mental, toi, tu ne vois que l'ombre, rappelle-toi, ça, ça appartient à une toute petite, petite, petite partie de ton cerveau. Derrière ce mental, il y a un royaume d'intelligence, il y a un royaume de conscience. Et je reviens à cette croyance que ça va être dur, que chagrin d'amour égale forcément grosse souffrance, que la guérison, c'est forcément pas linéaire. Toutes ces croyances-là, mais à qui elles servent ? Vraiment, qui a dit que la guérison, c'était pas linéaire ? Qui a dit que la guérison, ça devait forcément être un long chemin ? Pourquoi la guérison, ça ne pourrait pas être instantané ? Pourquoi la guérison, ça ne pourrait pas être un switch mental ? Une décision à l'intérieur de toi ? Quand je te dis que tu n'es pas obligé de souffrir, tu sens, tu sais au fond de toi qu'il y a une part de vérité. Au plus profond de ton mental, si tu te focuses sur cette petite voix derrière, pas la voix qui prend toute la place là, essaie d'écouter cette toute petite voix derrière, elle est toujours... En sourdine, elle est toujours à la même fréquence, tu n'entendras jamais parler plus fort ou plus doucement, elle a toujours la même intonation, cette petite voix qui est bien au-delà de ton mental, cette sensation qui est douce, qui est apaisante, tu le sais que dans ce royaume de la conscience, il n'y a pas de souffrance. Qui a dit qu'une rupture devait forcément faire souffrir ? Que perdre quelqu'un, ça devait forcément faire souffrir ? Que quand une relation s'arrête, ça doit faire souffrir ? Est-ce que tu as déjà... une seule fois dans ta vie, remis ça en question. Si t'avais grandi avec la croyance dès le départ que les relations, les histoires, elles ont forcément une fin, que c'est cyclique, que ça arrive que les chemins se séparent et que quand c'est le cas, c'est forcément le mieux pour tous les deux. Si on t'avait appris dès le début à te lancer dans des relations, dans des histoires, sans t'identifier à elle, sans t'identifier à l'autre. Si on t'avait appris à avoir des relations sans être dépendant, à aimer sans dépendance. a émis avec détachement. Est-ce que la rupture, elle ferait souffrir ? Oui, sûrement qu'elle serait inconfortable parce que ça viendrait forcément changer, bousculer ton quotidien, comme quand tu changes d'environnement. Mais souffrir, cette notion de souffrance, certainement pas. En tout cas, à des années-lumières de ce que tu peux connaître aujourd'hui. Et je ne te demande pas d'adhérer à ce que je te dis là, maintenant, tout de suite, mais simplement de garder cette possibilité-là ouverte dans un coin de ta tête. La réalité, elle reste la même. Vous vous séparez, vous n'êtes plus ensemble. Mais l'interprétation, l'histoire que tu te racontes, elle est complètement différente, elle est à l'opposé. Et ma question, c'est laquelle te fait le plus de bien ? Laquelle te met dans un état de conscience élevé ? Laquelle tu choisis ? Parce que oui, c'est qu'une question de choix, et tu peux le faire dès maintenant, pas besoin de temps. C'est un switch psychologique, c'est une décision à l'intérieur de toi. Peut-être qu'au début, tu arriveras à entrevoir ce switch quelques secondes, quelques minutes, et ensuite, bam, il y a ton mental qui reprend le dessus. C'est OK, mais à chaque fois... entraîne-toi, fais l'effort, choisis cette vision-là, au moins entrevois-la, essaie de la maintenir, de te maintenir dans cet état de clairvoyance, de positivité, de vision, d'illumination, et petit à petit, ça va devenir de plus en plus facile, ces états-là, tu vas réussir à les tenir de plus en plus longtemps, jusqu'à ce que ça prenne de plus en plus de place sur ton ancienne façon de penser. C'est ça quand on parle de chemin, le chemin c'est le moment, le process, pour venir implémenter, implémenter une nouvelle façon. de voir, de penser, d'agir, de faire. Mais la décision, le switch, il se fait maintenant, dans le présent. Et en fait, il se fera toujours dans le présent. Il n'y a aucun autre moment qui compte le plus que le moment présent. Et plus ton repère intérieur, il est stable, plus t'es éveillé, plus t'es présent, plus t'es conscient, plus tu passes ces phases avec simplicité, avec légèreté. Et plus elles sont courtes, plus elles sont douces, il y a un moment... Ou une rupture par exemple, tu te laisseras simplement traverser par l'émotion, sans résister, ça durera quelques secondes, quelques minutes et très vite. tu retrouveras ta paix intérieure. Ça, c'est le goal. Et quand je dis le goal, ça, c'est possible. Et c'est possible dès maintenant. La seule chose qui t'empêche d'y accéder aujourd'hui, c'est à quel point tu résistes à ça. Je t'invite vraiment à te demander qu'est-ce que serait la même situation avec une autre croyance. Demande-toi, est-ce que cette croyance aujourd'hui-là, elle te fait souffrir ou est-ce qu'elle te soulage ? Est-ce qu'elle te freine ou est-ce qu'elle t'aide à avancer ? Est-ce qu'elle te retient dans ton état le plus petit ? Ou est-ce qu'elle t'amène vers cet état le plus élevé ? Est-ce que tu sens au fond de toi cet empouvoirment ? Ça, c'est ton signal. Et on finit avec une dernière vérité, une dernière croyance. Tu n'as pas besoin de fouiller ton passé pour guérir. Tu n'as pas non plus besoin de ressasser ton passé pour être complète, pour être éveillée, pour te sentir mieux dans le présent ou être dans le moment présent. Tout ça, c'est du bullshit. Tu regardes le passé uniquement s'il y a quelque chose du passé qui te freine. aujourd'hui dans ton présent. Point. Là, tu t'en occupes. Et quand je dis tu t'en occupes, t'en prends conscience. En fait, ton passé, il se matérialise, il se reflète forcément via un ancien mécanisme qui ne te sert plus aujourd'hui, mais que t'es en train de répéter, reproduire. T'as gardé le même mécanisme et tu sens qu'aujourd'hui dans ton présent, peut-être que ça te servait dans le passé, mais aujourd'hui, ça te sert plus. Du coup, il est temps de le changer. Et pour ça, encore une fois, t'en prends conscience pour mieux reconnaître ce mécanisme et à chaque fois, pouvoir intégrer à la place de ce mécanisme une nouvelle façon de faire, un nouveau mécanisme. Et t'inquiète pas, je te rassure, tout ce que t'as besoin de savoir au sujet de ton passé que tu ne connais pas, ton passé inconscient, les défis du présent te l'apporteront. Donc si tu veux te libérer du passé, si t'es dans une démarche de nettoyer tes blessures, première chose à faire, accorde de l'attention à ton présent. Regarde de très près ton comportement, tes réactions, tes humeurs, tes pensées, tes émotions, tes peurs, tes désirs, petit à petit, au fur et à mesure qu'ils se présentent à toi. dans l'instant présent. C'est ça ton passé. Il n'y a aucun monde où je peux te trouver en retournant dans le passé. En revanche, c'est possible en revenant dans le présent. La présence, c'est la clé de toute transformation. Si tu veux aujourd'hui une transformation dans ta vie, une transformation pour toi, vis-à-vis de toi, elle l'est dans le présent. Tu la trouveras dans le présent. Et il y a une phrase que pareil, tu peux te noter quelque part. Laisse mourir le passé à chaque instant. Tu verras que ça va te libérer de beaucoup de souffrance. So, on va faire un petit récap de cet épisode. Il est assez huge, j'en avais des choses à dire. Premièrement, les défis sont des opportunités de choisir. Soit rester inconscient, soit incarner encore plus de présence, encore plus de conscience. Ensuite, c'est pas l'événement qui fait souffrir, mais c'est l'histoire qu'on se raconte. Laquelle tu décides de te raconter aujourd'hui, maintenant. Choisis-la. Tu peux choisir la conscience à tout moment. La conscience, c'est l'état de présence, c'est un switch mental instantané. pas une montagne à gravir, le chemin c'est de l'implémenter pour que cette conscience prenne de plus en plus de place dans ta vie par rapport à l'inconscience et que ça soit de plus en plus simple de plus en plus naturel, sans effort en revanche le switch, il peut se faire maintenant tout de suite si tu trouves ton ici et maintenant insupportable qui te rend malheureux si tu veux arrêter de créer du conflit intérieur t'as trois possibilités soit tu te retires de la situation soit tu la changes, soit tu l'acceptes totalement et enfin regarde le passé uniquement s'il y a quelque chose du passé qui te freine dans le présent. En gros, regarde ton présent et tu auras des informations sur ton passé. Et les actions de la semaine, je vous en propose trois différentes. Premièrement, prends cette situation qui te tracasse, pose-toi et demande-toi est-ce que je décide de m'en retirer, de la changer ou de l'accepter ? Procède par élimination, est-ce que tu peux la changer, oui ou non ? Est-ce que tu peux t'en retirer ? oui ou non. CQFD, si c'est pas possible pour les deux premières, accepte-la, point. T'as toutes les clés dans cet épisode. T'as aucune excuse pour ne pas décider. Choisis une de ces trois options. La deuxième action, plutôt le TIPS, c'est la méthode TRAM que je vous ai parlé un peu plus tôt. C'est Anaïs qui l'a créée. Elle l'a très bien expliqué dans une vidéo YouTube qui ne dure que 15 minutes. Franchement, son contenu, il est incroyable. Donc la méthode pour communiquer avec n'importe qui de vos émotions, de comment vous vous sentez. Premièrement, Vous expliquez les faits, ce qui s'est passé, le plus neutre et le plus objectif possible. Deuxièmement, tu donnes le sens que toi tu as mis dessus, ton interprétation. Donc tu peux commencer la phrase par le sens que j'ai mis dessus, c'est que blablabla. Troisièmement, tu communiques comment ça t'a fait te sentir. Donc ça m'a fait sentir blablabla plus une émotion, triste, en colère, mal. Et enfin, tu donnes les clés. Par exemple, voilà ce que tu pourrais faire pour que je me sente mieux. 1, 2, 3, 4, les faits. ton interprétation, ton émotion et les clés. Ok ? Et la dernière action que je te propose, c'est d'introduire de la conscience, de la présence dans ton quotidien. Quand c'est doux, quand c'est bon, quand c'est calme, quand c'est ordinaire, sois présent. Entraîne-toi à mettre de la conscience sur ce que tu fais. Quand tu cuisines, quand tu marches, par exemple, ça m'arrive de marcher et de carrément ralentir mon pas pour être encore plus présente. Parce que souvent, quand tu marches, tu marches à l'allure des personnes qui sont autour de toi. Et fais le test, ralentis. Ralentis, tu verras que ça t'amène à plus de présence. Bref, encore une fois, il n'y a rien de mieux que de le tester par vous-même. Faites-en l'expérience. Oui, la théorie, c'est important. Oui, la prise de conscience, ça part de là. En revanche, rien ne remplacera jamais la pratique, le fait de le vivre vous-même, de le sentir par vous-même, d'en faire l'expérience. Donc vraiment, je vous invite du fond du cœur. Prenez peu importe ce qui résonne, même si c'est 1% du podcast. Je suis ultra contente pour vous. Je vous souhaite une très belle journée et je vous dis à très vite pour le prochain épisode. Gros bisous.

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Description

Dans cet épisode -toujours la saga sur le livre Le Pouvoir du Moment Présent- on choisit de ne plus souffrir.


Spoil : on parle de rupture amoureuse, de pluie et de Google maps.


Mais surtout, on parle des niveaux de conscience, des options que tu as (3 en réalité, pas 36) et de ce switch intérieur que tu peux activer dès maintenant !


Ah oui, et on vient casser beaucouuuup de croyances (comme celle qu’il faut forcément remuer tout ton passé pour « guérir »)


Allez hop, c’est parti ! 🤸‍♀️🌞


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on s'attaque au chapitre 4 du livre Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle. Je pense que vous commencez à le connaître maintenant. Dans cet épisode, on va parler de plusieurs choses. On va parler des niveaux de conscience. On va parler des trois options qu'on a face à n'importe quelle situation. De comment faire ce switch intérieur, même en pleine tempête, surtout en pleine tempête, pour arrêter de souffrir. Et encore une fois, on va casser beaucoup, beaucoup de croyances, donc accrochez-vous, c'est parti ! On commence avec les niveaux de conscience, pour comprendre ces fameux niveaux de conscience. Selon les cartes olé, il y en a trois, t'as le niveau de conscience et t'as deux niveaux d'inconscience. Il y a premièrement l'inconscience normale, l'inconscience ordinaire, dans laquelle la plupart des personnes de ce monde se trouvent. C'est cet état de conscience, enfin plutôt d'inconscience. où on s'identifie à ses pensées, où on s'identifie à ses émotions, à ses réactions, quand naturellement, on n'arrive pas à jouer ce rôle de témoin, à jouer ce rôle d'observateur. Donc avant de prendre conscience qu'il y a quelqu'un qui écoute, que tu n'es pas ton mental, donc tout ce qu'on a vu dans les premiers épisodes, là, on considère qu'on est dans ce niveau d'inconscience normal, ordinaire, c'est un peu comme si c'était un état sourd, presque continu, de malaise, d'insatisfaction, d'ennui. Donc ça, c'est globalement l'état général du monde. Et il y a un deuxième niveau d'inconscience, qui est l'inconscience profonde. Et là, c'est cet état de souffrance, quand les choses tournent mal, quand l'ego se sent en danger, il se sent menacé, ou quand il est confronté à un défi, à une perte, à un conflit. Bref, on passe du niveau inconscience normal au niveau inconscience profonde, dans un état de souffrance, où on résiste à ce qui est, on crée la souffrance, on crée la négativité. Ok ? Et la peur, en fait, elle te plonge directement dans l'inconscience. La peur, c'est ce qui te plonge dans le jugement, dans la résistance, dans la négativité. Elle te fait fuir le présent, donc elle te coupe du moment présent. Et donc, par définition, elle te coupe de la conscience. C'est pour ça, encore une fois, que la peur, c'est vraiment ce qui te plonge en premier dans ces niveaux d'inconscience. Ok, maintenant, revenons au défi. Si je te dis que chaque défi... C'est une opportunité d'accéder à ce niveau de conscience. C'est un test de présence. En fait, le meilleur indicateur de ton niveau de conscience ou de ton niveau de présence, c'est ta façon d'affronter les défis de ta vie. Un défi, il peut soit premièrement t'amener dans un sommeil encore plus profond, donc rendre les personnes inconscientes encore plus inconscientes, soit t'aider à te réveiller, donc t'aider à devenir plus conscient. Donc encore une fois, face à un défi, tu as deux possibilités. C'est l'occasion de faire un choix, celui soit de la conscience, en étant encore plus présent, ou celui de l'inconscience, en te laissant glisser, happer par la souffrance, par la négativité. Donc encore une fois, retiens que chaque défi qui est là, qui se présente sur ton chemin, ils sont là pour te tester. C'est ta manière d'y faire face, de l'affronter, ou plutôt de l'accueillir, qui révèle ton niveau de conscience. Et Écartollé, il nous invite clairement à déjà être présent, Donc être présent égale être conscient dans les situations normales pour ensuite arriver à l'être quand les choses tournent mal. Donc encore une fois, d'arriver à être conscient, à atteindre ce niveau de conscience, à sortir de cet état d'inconscience ordinaire ou au pire d'inconscience profonde dans des situations de vie normale où c'est plutôt entre guillemets un long fleuve tranquille pour justement ensuite arriver à garder ce niveau de conscience, garder ce niveau de présence quand les choses vont un peu moins bien. Je te le dis d'une autre façon, comment tu veux être présent et conscient quand ça va mal, si tu ne sais déjà pas l'être quand ça va bien ? Donc ici, le premier objectif, c'est 1. prendre conscience des différents niveaux de conscience pour savoir où tu es et où tu veux aller. C'est comme si je te mets un point sur Google Maps, si je te mets juste l'arrivée mais que tu ne connais pas le départ, il n'y a aucun monde où Google Maps te trace un chemin. Donc si tu veux trouver le chemin, savoir quel chemin emprunter pour atteindre ton point d'arrivée, il faut que tu saches d'où tu pars. Pose-toi la question. Maintenant que tu sais que tu as les trois niveaux de conscience dans ta tête, est-ce que là, actuellement, je suis conscient, je suis présent ? Est-ce que je suis dans le niveau de conscience ordinaire, sourd, où je m'identifie à mon mental, mes pensées, mes émotions, etc. ? Ou est-ce que je suis... vraiment dans le niveau inconscience profond, dans l'état de souffrance, dans la négativité, dans le jugement, etc. Et deuxième objectif ici, c'est d'introduire de la conscience, donc de la présence, quand justement c'est doux, quand c'est bon, quand c'est calme, quand c'est ordinaire dans ta vie. Ça, c'était le premier parpaing. On passe au suivant. Et là, je vais te lire mot pour mot une phrase qui m'a, pareil, percutée, décartelée. Il écrit « La pollution de la planète » . n'est qu'un reflet extérieur d'une pollution psychique intérieure, celle de millions d'individus inconscients qui ne prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure. Bam ! Il nous met direct face à notre propre responsabilité individuelle et collective. En gros, ça veut dire que tu es le seul responsable de ta vie intérieure et tu es aussi responsable de la planète. Si tu te débarrasses de toi, ta pollution intérieure, Donc... du jugement, de la négativité, de la résistance, de la souffrance, de ce niveau d'inconscience, mais que tu accèdes à la conscience, forcément, en étant consciente, en te débarrassant de tout ça, tu arrêtes de te polluer toi, mais surtout de polluer le monde aussi. Et comment arrêter de polluer ? Très simple, tu as toujours trois choix face à n'importe quelle situation. Soit tu te retires de la situation, soit tu la changes, soit tu l'acceptes totalement. Ça fait un petit rappel avec les problèmes. Face à un problème, c'est soit tu le solutionnes, soit tu l'acceptes. Là, face à une situation, tu as trois options. Tu te retires, tu la changes ou tu l'acceptes. Si tu veux assumer la responsabilité de ta vie, tu dois choisir une de ces trois options. Et tout de suite. Et après, tu acceptes les conséquences, sans excuses, sans négativité, sans pollution mentale. Bref, tu gardes ton espace intérieur intact. Par exemple, si tu as une situation qui te tracasse, petit 1, soit tu... changes la situation, tu mets un terme à la situation et tu vas parler ouvertement à la personne concernée de ce que tu ressens. Et pour ça, il y a une méthode, la méthode Tram Canaïs. Explique très bien sur YouTube. Je vous ai partagé la vidéo dans le canal. Je vous remettrai à la fin de ce podcast dans les actions de la semaine en quoi elle consiste cette méthode. Mais c'est une méthode incroyable pour communiquer à quelqu'un quand tu es dans un conflit, quand tu es dans une situation où tu ressens des choses mais tu ne sais pas comment les exprimer. Donc bref, petit 1 face à cette situation. Soit Tu changes la situation, tu mets un terme à la situation en t'exprimant, en parlant à la personne concernée, soit tu laisses tomber. Et quand je dis tu laisses tomber, c'est tu laisses tomber la négativité que tu es en train de te créer, le film, l'histoire que tu es en train de te créer, et tu acceptes la situation, point. Et à chaque fois, demande-toi, est-ce que là, c'est nécessaire, c'est important pour moi, c'est bon et utile que je communique pour améliorer, changer la situation, ou est-ce que là, ma meilleure option, c'est simplement... d'accepter à l'intérieur de moi. Et souvent, c'est une question de responsabilité. Est-ce que là, dans cette situation, il y a une part de responsabilité que je peux redonner à l'autre et qui permet d'arranger la situation ? Ou est-ce que la part de responsabilité, elle est uniquement de mon côté ? Et dans ce cas, soit il y a quelque chose, un sentiment de légitimité qui est important pour moi de faire valoir, donc c'est important pour moi de le faire communiquer. Ça reste bon et utile pour moi et bon pour l'autre, pas forcément mauvais. Soit, ok, en vrai, c'est... que pour moi, que vis-à-vis de moi, et c'est uniquement à moi, ma responsabilité à moi, de l'accepter, et je vais pas polluer l'autre. Et là, j'ai déjà toutes les petites voix dans ma tête, des personnes qui me disent « Oui, c'est facile, dit comme ça, d'accepter, blablabla. » Ok, je te prends un exemple grossier. On prend l'exemple de la pluie. Là, il pleut. Et c'est, au premier degré, il pleut. Première réaction, ça te saoule. Tu commences à râler, si et ça, c'est nul, il pleut, ça mouille, tatati, tatata. bref t'as pas de contrôle là dessus à part si tu sais faire la danse du soleil, et si c'est le cas je te la fasse pour la semaine prochaine parce qu'il annonce 10 jours de pluie pour mon track bref, soit tu acceptes qu'il pleut et tu décides de danser sous la pluie, littéralement est-ce que ça t'est déjà arrivé de t'es sous la pluie, seule ou avec des potes ou même en festival, enfin je sais pas j'ai plein d'images qui me viennent dans la tête de premières réactions vas-y trop nulle et au bout d'un moment en fait tu lâches prise, tu acceptes que la situation elle soit comme ça et plutôt que de te gâcher tout le moment ... Ok, bah viens, on danse sous la pluie. Quitte à être mouillé, autant être mouillé, être complètement zinzin, zozo, danser sous la pluie. Et le pire, c'est que cette sensation, elle est incroyable. Et souvent, ça va devenir un des plus beaux souvenirs, un des meilleurs souvenirs de moments passés avec tes potes ou hôtes. Parce que tous ensemble, vous avez fait le choix de vous péter un rein, de savoir s'il pleut ou s'il ne pleut pas. Et vous avez vécu ce switch à l'intérieur de, ok, la situation reste la même. Mais psychologiquement, nous tous, on s'est dit que de ce moment-là, de cette situation-là, on va en faire un truc. cool, et pas un truc négatif, mais un truc cool, apporter de la joie, du jeu. Et encore une fois, ce switch-là, c'est uniquement psychologique, et c'est la même chose quand tu choisis de résister ou d'accepter à une situation émotionnellement par exemple. Et souvent, il vaut mieux passer par n'importe quelle action plutôt que de ne rien faire. Surtout, si tu es piégé dans une situation depuis trop longtemps, dans la même depuis trop longtemps, fais un choix. Passe à l'action. Si tu fais une erreur dans ton choix, dans ton action, et je dis bien une erreur et pas une mauvaise action ou un mauvais choix, peu importe, tu apprendras. Et mieux encore, tu te Ausha forcément du meilleur choix. Si tu restes dans le piège, tu n'apprends rien. Si tu testes, si tu passes à l'action, si tu fais un choix, au mieux, ce sera peut-être le meilleur choix, le premier choix, le bon choix, celui qui t'amènera directement là où tu as envie d'aller. Au pire, ce sera un step, un tremplin, ça éliminera déjà d'autres options qui te rapprocheront, encore une fois, de la meilleure option. OK ? Et si tu as peur de passer à l'action, si c'est la peur qui te retient, qui te fige de passer à l'action, demande-toi de quoi tu as peur Et cette peur-là, reconnais-la, observe-la, donne-lui toute ton attention. Et pendant que tu regardes droit dans les yeux cette peur, ton mental, il ne peut plus penser. Il ne peut plus créer de scénario, il ne peut plus alimenter cette peur. Vraiment, tu peux avoir cette image de la peur comme une grosse ombre que plus tu la regardes dans les yeux, plus elle s'amoindrit, plus elle disparaît, plus elle s'efface. Plus tu la regardes, plus tu es présent avec cette peur, plus elle disparaît. T'arrives à sentir cette image ? T'arrives à sentir ce que je suis en train de te dire ou pas ? En vrai, ça me fait sourire parce qu'en plus, j'ai appris il n'y a pas longtemps que tout le monde n'est pas capable de voir des images dans leur tête. Donc j'espère que pour les 90% des personnes qui m'écoutent, c'est le cas. Ou sinon, pour les 10% restants, que vous arriverez à trouver une autre façon de pouvoir visualiser. Enfin, si vous ne pouvez pas visualiser, je ne sais pas comment vous fonctionnez, mais que ça arrivera à percuter chez vous. Mais ouais, du coup, je trouve ça fou. J'ai appris ça, que ce n'était pas universel. Et je tombe des nues. Encore aujourd'hui, je suis vraiment en mode, mais comment tu fais si tu ne vois pas d'image dans ta tête ? Bref, revenons à nos moutons. Il n'y a pas de bien ou de mal, ok ? Il y a uniquement toi et ce conflit intérieur. S'il y a quelque chose que tu devrais faire, mais que tu ne fais pas, soit tu te lèves là maintenant, tout de suite, pour le faire, soit tu acceptes totalement ta non-action, point. En fait, peu importe ton choix. Encore une fois, il n'y a pas de bien, de mal, de bon, de mauvais. Fais un choix et vas-y à fond. Et si ton choix, c'est la non-action, c'est justement le fait d'avoir accepté ta non-action qui va te permettre à un moment de sortir de cette non-action et d'avoir l'impulsion pour passer à l'action. Plus tu résistes à la non-action, plus t'en crées. Le giga goal, l'objectif ici, c'est d'arrêter de créer tout conflit intérieur, d'arrêter de créer la résistance, de la négativité ou du jugement. Ok ? Et là, on part sur un retournement de cerveau, sur un sujet qui va en faire tiquer plus d'un, ou en tout cas qui va venir réveiller les égos de toute la planète. Souffrir, ce n'est ni plus ni moins qu'un choix. Et quand je dis là, je le dis avec un sourire, mais c'est un sourire de câlin au cœur, parce que c'est censé t'apaiser, te soulager, de connaître cette réalité, cette vérité. Bien sûr qu'il y a la théorie et la pratique, et bien sûr qu'en aucun cas je suis en train de... décrédibiliser ou de déconsidérer la souffrance de certaines personnes. J'ai conscience que quand t'es identifié à ton mental, quand t'es dans un niveau d'inconscience profonde, la souffrance, la douleur, elle est réelle, elle est extrême, elle fait mal. Je l'ai connue, je suis passée par là aussi, il y a des moments où je peux souffrir. N'empêche que cette réalité, cette vérité, le fait que souffrir, la souffrance, c'est un choix, elle reste la même. Et oui, des fois, c'est plus difficile que d'autres. d'arriver à faire ce choix, d'arriver à se rappeler que c'est un choix, d'arriver à faire ce switch à l'intérieur de soi. Et le plus bel exemple de la souffrance, c'est dans les ruptures amoureuses. J'ai eu une conversation avec une amie que j'ai rencontrée récemment, elle est en pleine rupture, et elle m'a dit, « Amandine, j'ai la flemme de souffrir. » Et je lui ai répondu, « T'as la flemme de souffrir, ou tu sais que t'es pas obligée de souffrir ? » Et en fait... J'ai trouvé déjà sa réaction magnifique, parce qu'elle a eu un moment de latence de « Oh, je sens qu'il y a un truc qui me percute qui est vrai, mais je n'arrive pas encore très bien à comprendre le pourquoi et le comment » . Elle a mis un petit peu de temps à me répondre. Et surtout, j'ai trouvé sa phrase « J'ai la flemme de souffrir » belle, remarquable même. En fait, à ce moment-là, cette phrase, ce qu'elle révèle, c'est qu'elle est en plein conflit intérieur. D'un côté, il y a son ego qui se raccroche à la souffrance, qui croit, qui est convaincu que rupture égale forcément souffrir. Égal forcément que ça va être un chemin qui est long avec des hauts, des bas, que même quand ça va aller bien, bam, derrière ça va aller mal. Et de l'autre côté... son âme qui sait que c'est pas obligé, que ça va passer dans tous les cas et surtout qu'elle a toutes les ressources en elle pour le vivre différemment. Elle se trouve exactement au point de ce fameux défi où elle a le choix entre rester dans l'ignorance ou accéder à encore plus de conscience. Et ce qui m'a frappée, c'est qu'elle a déjà un sacré niveau de conscience pour son âge, pour aussi proche de la rupture, arriver déjà à se raisonner, à avoir la vision. à sentir déjà cette lumière derrière ou que les choses pourraient être différemment, vraiment, elle m'a bluffée. Et encore une fois, juste de sentir, d'entrevoir cette lumière dans ces situations qui sont sombres, c'est tellement fort. Et c'est à toi de toujours faire l'effort de choisir la lumière plutôt que d'alimenter l'ombre. Ou en tout cas, juste de te rappeler qu'il y a toujours de la lumière. C'est pas parce que tu ne la vois pas qu'elle n'existe pas et c'est pas parce que tu ne la vois pas, que tu ne la sens pas, que tu ne peux pas déjà la choisir. Choisis-la. toujours, toujours, toujours, toujours, même si ton mental, toi, tu ne vois que l'ombre, rappelle-toi, ça, ça appartient à une toute petite, petite, petite partie de ton cerveau. Derrière ce mental, il y a un royaume d'intelligence, il y a un royaume de conscience. Et je reviens à cette croyance que ça va être dur, que chagrin d'amour égale forcément grosse souffrance, que la guérison, c'est forcément pas linéaire. Toutes ces croyances-là, mais à qui elles servent ? Vraiment, qui a dit que la guérison, c'était pas linéaire ? Qui a dit que la guérison, ça devait forcément être un long chemin ? Pourquoi la guérison, ça ne pourrait pas être instantané ? Pourquoi la guérison, ça ne pourrait pas être un switch mental ? Une décision à l'intérieur de toi ? Quand je te dis que tu n'es pas obligé de souffrir, tu sens, tu sais au fond de toi qu'il y a une part de vérité. Au plus profond de ton mental, si tu te focuses sur cette petite voix derrière, pas la voix qui prend toute la place là, essaie d'écouter cette toute petite voix derrière, elle est toujours... En sourdine, elle est toujours à la même fréquence, tu n'entendras jamais parler plus fort ou plus doucement, elle a toujours la même intonation, cette petite voix qui est bien au-delà de ton mental, cette sensation qui est douce, qui est apaisante, tu le sais que dans ce royaume de la conscience, il n'y a pas de souffrance. Qui a dit qu'une rupture devait forcément faire souffrir ? Que perdre quelqu'un, ça devait forcément faire souffrir ? Que quand une relation s'arrête, ça doit faire souffrir ? Est-ce que tu as déjà... une seule fois dans ta vie, remis ça en question. Si t'avais grandi avec la croyance dès le départ que les relations, les histoires, elles ont forcément une fin, que c'est cyclique, que ça arrive que les chemins se séparent et que quand c'est le cas, c'est forcément le mieux pour tous les deux. Si on t'avait appris dès le début à te lancer dans des relations, dans des histoires, sans t'identifier à elle, sans t'identifier à l'autre. Si on t'avait appris à avoir des relations sans être dépendant, à aimer sans dépendance. a émis avec détachement. Est-ce que la rupture, elle ferait souffrir ? Oui, sûrement qu'elle serait inconfortable parce que ça viendrait forcément changer, bousculer ton quotidien, comme quand tu changes d'environnement. Mais souffrir, cette notion de souffrance, certainement pas. En tout cas, à des années-lumières de ce que tu peux connaître aujourd'hui. Et je ne te demande pas d'adhérer à ce que je te dis là, maintenant, tout de suite, mais simplement de garder cette possibilité-là ouverte dans un coin de ta tête. La réalité, elle reste la même. Vous vous séparez, vous n'êtes plus ensemble. Mais l'interprétation, l'histoire que tu te racontes, elle est complètement différente, elle est à l'opposé. Et ma question, c'est laquelle te fait le plus de bien ? Laquelle te met dans un état de conscience élevé ? Laquelle tu choisis ? Parce que oui, c'est qu'une question de choix, et tu peux le faire dès maintenant, pas besoin de temps. C'est un switch psychologique, c'est une décision à l'intérieur de toi. Peut-être qu'au début, tu arriveras à entrevoir ce switch quelques secondes, quelques minutes, et ensuite, bam, il y a ton mental qui reprend le dessus. C'est OK, mais à chaque fois... entraîne-toi, fais l'effort, choisis cette vision-là, au moins entrevois-la, essaie de la maintenir, de te maintenir dans cet état de clairvoyance, de positivité, de vision, d'illumination, et petit à petit, ça va devenir de plus en plus facile, ces états-là, tu vas réussir à les tenir de plus en plus longtemps, jusqu'à ce que ça prenne de plus en plus de place sur ton ancienne façon de penser. C'est ça quand on parle de chemin, le chemin c'est le moment, le process, pour venir implémenter, implémenter une nouvelle façon. de voir, de penser, d'agir, de faire. Mais la décision, le switch, il se fait maintenant, dans le présent. Et en fait, il se fera toujours dans le présent. Il n'y a aucun autre moment qui compte le plus que le moment présent. Et plus ton repère intérieur, il est stable, plus t'es éveillé, plus t'es présent, plus t'es conscient, plus tu passes ces phases avec simplicité, avec légèreté. Et plus elles sont courtes, plus elles sont douces, il y a un moment... Ou une rupture par exemple, tu te laisseras simplement traverser par l'émotion, sans résister, ça durera quelques secondes, quelques minutes et très vite. tu retrouveras ta paix intérieure. Ça, c'est le goal. Et quand je dis le goal, ça, c'est possible. Et c'est possible dès maintenant. La seule chose qui t'empêche d'y accéder aujourd'hui, c'est à quel point tu résistes à ça. Je t'invite vraiment à te demander qu'est-ce que serait la même situation avec une autre croyance. Demande-toi, est-ce que cette croyance aujourd'hui-là, elle te fait souffrir ou est-ce qu'elle te soulage ? Est-ce qu'elle te freine ou est-ce qu'elle t'aide à avancer ? Est-ce qu'elle te retient dans ton état le plus petit ? Ou est-ce qu'elle t'amène vers cet état le plus élevé ? Est-ce que tu sens au fond de toi cet empouvoirment ? Ça, c'est ton signal. Et on finit avec une dernière vérité, une dernière croyance. Tu n'as pas besoin de fouiller ton passé pour guérir. Tu n'as pas non plus besoin de ressasser ton passé pour être complète, pour être éveillée, pour te sentir mieux dans le présent ou être dans le moment présent. Tout ça, c'est du bullshit. Tu regardes le passé uniquement s'il y a quelque chose du passé qui te freine. aujourd'hui dans ton présent. Point. Là, tu t'en occupes. Et quand je dis tu t'en occupes, t'en prends conscience. En fait, ton passé, il se matérialise, il se reflète forcément via un ancien mécanisme qui ne te sert plus aujourd'hui, mais que t'es en train de répéter, reproduire. T'as gardé le même mécanisme et tu sens qu'aujourd'hui dans ton présent, peut-être que ça te servait dans le passé, mais aujourd'hui, ça te sert plus. Du coup, il est temps de le changer. Et pour ça, encore une fois, t'en prends conscience pour mieux reconnaître ce mécanisme et à chaque fois, pouvoir intégrer à la place de ce mécanisme une nouvelle façon de faire, un nouveau mécanisme. Et t'inquiète pas, je te rassure, tout ce que t'as besoin de savoir au sujet de ton passé que tu ne connais pas, ton passé inconscient, les défis du présent te l'apporteront. Donc si tu veux te libérer du passé, si t'es dans une démarche de nettoyer tes blessures, première chose à faire, accorde de l'attention à ton présent. Regarde de très près ton comportement, tes réactions, tes humeurs, tes pensées, tes émotions, tes peurs, tes désirs, petit à petit, au fur et à mesure qu'ils se présentent à toi. dans l'instant présent. C'est ça ton passé. Il n'y a aucun monde où je peux te trouver en retournant dans le passé. En revanche, c'est possible en revenant dans le présent. La présence, c'est la clé de toute transformation. Si tu veux aujourd'hui une transformation dans ta vie, une transformation pour toi, vis-à-vis de toi, elle l'est dans le présent. Tu la trouveras dans le présent. Et il y a une phrase que pareil, tu peux te noter quelque part. Laisse mourir le passé à chaque instant. Tu verras que ça va te libérer de beaucoup de souffrance. So, on va faire un petit récap de cet épisode. Il est assez huge, j'en avais des choses à dire. Premièrement, les défis sont des opportunités de choisir. Soit rester inconscient, soit incarner encore plus de présence, encore plus de conscience. Ensuite, c'est pas l'événement qui fait souffrir, mais c'est l'histoire qu'on se raconte. Laquelle tu décides de te raconter aujourd'hui, maintenant. Choisis-la. Tu peux choisir la conscience à tout moment. La conscience, c'est l'état de présence, c'est un switch mental instantané. pas une montagne à gravir, le chemin c'est de l'implémenter pour que cette conscience prenne de plus en plus de place dans ta vie par rapport à l'inconscience et que ça soit de plus en plus simple de plus en plus naturel, sans effort en revanche le switch, il peut se faire maintenant tout de suite si tu trouves ton ici et maintenant insupportable qui te rend malheureux si tu veux arrêter de créer du conflit intérieur t'as trois possibilités soit tu te retires de la situation soit tu la changes, soit tu l'acceptes totalement et enfin regarde le passé uniquement s'il y a quelque chose du passé qui te freine dans le présent. En gros, regarde ton présent et tu auras des informations sur ton passé. Et les actions de la semaine, je vous en propose trois différentes. Premièrement, prends cette situation qui te tracasse, pose-toi et demande-toi est-ce que je décide de m'en retirer, de la changer ou de l'accepter ? Procède par élimination, est-ce que tu peux la changer, oui ou non ? Est-ce que tu peux t'en retirer ? oui ou non. CQFD, si c'est pas possible pour les deux premières, accepte-la, point. T'as toutes les clés dans cet épisode. T'as aucune excuse pour ne pas décider. Choisis une de ces trois options. La deuxième action, plutôt le TIPS, c'est la méthode TRAM que je vous ai parlé un peu plus tôt. C'est Anaïs qui l'a créée. Elle l'a très bien expliqué dans une vidéo YouTube qui ne dure que 15 minutes. Franchement, son contenu, il est incroyable. Donc la méthode pour communiquer avec n'importe qui de vos émotions, de comment vous vous sentez. Premièrement, Vous expliquez les faits, ce qui s'est passé, le plus neutre et le plus objectif possible. Deuxièmement, tu donnes le sens que toi tu as mis dessus, ton interprétation. Donc tu peux commencer la phrase par le sens que j'ai mis dessus, c'est que blablabla. Troisièmement, tu communiques comment ça t'a fait te sentir. Donc ça m'a fait sentir blablabla plus une émotion, triste, en colère, mal. Et enfin, tu donnes les clés. Par exemple, voilà ce que tu pourrais faire pour que je me sente mieux. 1, 2, 3, 4, les faits. ton interprétation, ton émotion et les clés. Ok ? Et la dernière action que je te propose, c'est d'introduire de la conscience, de la présence dans ton quotidien. Quand c'est doux, quand c'est bon, quand c'est calme, quand c'est ordinaire, sois présent. Entraîne-toi à mettre de la conscience sur ce que tu fais. Quand tu cuisines, quand tu marches, par exemple, ça m'arrive de marcher et de carrément ralentir mon pas pour être encore plus présente. Parce que souvent, quand tu marches, tu marches à l'allure des personnes qui sont autour de toi. Et fais le test, ralentis. Ralentis, tu verras que ça t'amène à plus de présence. Bref, encore une fois, il n'y a rien de mieux que de le tester par vous-même. Faites-en l'expérience. Oui, la théorie, c'est important. Oui, la prise de conscience, ça part de là. En revanche, rien ne remplacera jamais la pratique, le fait de le vivre vous-même, de le sentir par vous-même, d'en faire l'expérience. Donc vraiment, je vous invite du fond du cœur. Prenez peu importe ce qui résonne, même si c'est 1% du podcast. Je suis ultra contente pour vous. Je vous souhaite une très belle journée et je vous dis à très vite pour le prochain épisode. Gros bisous.

Description

Dans cet épisode -toujours la saga sur le livre Le Pouvoir du Moment Présent- on choisit de ne plus souffrir.


Spoil : on parle de rupture amoureuse, de pluie et de Google maps.


Mais surtout, on parle des niveaux de conscience, des options que tu as (3 en réalité, pas 36) et de ce switch intérieur que tu peux activer dès maintenant !


Ah oui, et on vient casser beaucouuuup de croyances (comme celle qu’il faut forcément remuer tout ton passé pour « guérir »)


Allez hop, c’est parti ! 🤸‍♀️🌞


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, moi c'est Amandine et je serai ton hôte aujourd'hui. Bienvenue dans ton espace. Avant qu'on aille plus loin, je te propose de prendre une grande respiration. Pour les plus courageux, tu peux même poser une main sur ton cœur. T'inquiète, personne ne te regarde, c'est juste toi, ici et maintenant. Ok. Maintenant que t'es là, vraiment là, je t'invite à écouter. Pas juste avec ta tête, mais avec ton corps et ton cœur. Parce que c'est là que la vérité se reconnaît. Bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on s'attaque au chapitre 4 du livre Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle. Je pense que vous commencez à le connaître maintenant. Dans cet épisode, on va parler de plusieurs choses. On va parler des niveaux de conscience. On va parler des trois options qu'on a face à n'importe quelle situation. De comment faire ce switch intérieur, même en pleine tempête, surtout en pleine tempête, pour arrêter de souffrir. Et encore une fois, on va casser beaucoup, beaucoup de croyances, donc accrochez-vous, c'est parti ! On commence avec les niveaux de conscience, pour comprendre ces fameux niveaux de conscience. Selon les cartes olé, il y en a trois, t'as le niveau de conscience et t'as deux niveaux d'inconscience. Il y a premièrement l'inconscience normale, l'inconscience ordinaire, dans laquelle la plupart des personnes de ce monde se trouvent. C'est cet état de conscience, enfin plutôt d'inconscience. où on s'identifie à ses pensées, où on s'identifie à ses émotions, à ses réactions, quand naturellement, on n'arrive pas à jouer ce rôle de témoin, à jouer ce rôle d'observateur. Donc avant de prendre conscience qu'il y a quelqu'un qui écoute, que tu n'es pas ton mental, donc tout ce qu'on a vu dans les premiers épisodes, là, on considère qu'on est dans ce niveau d'inconscience normal, ordinaire, c'est un peu comme si c'était un état sourd, presque continu, de malaise, d'insatisfaction, d'ennui. Donc ça, c'est globalement l'état général du monde. Et il y a un deuxième niveau d'inconscience, qui est l'inconscience profonde. Et là, c'est cet état de souffrance, quand les choses tournent mal, quand l'ego se sent en danger, il se sent menacé, ou quand il est confronté à un défi, à une perte, à un conflit. Bref, on passe du niveau inconscience normal au niveau inconscience profonde, dans un état de souffrance, où on résiste à ce qui est, on crée la souffrance, on crée la négativité. Ok ? Et la peur, en fait, elle te plonge directement dans l'inconscience. La peur, c'est ce qui te plonge dans le jugement, dans la résistance, dans la négativité. Elle te fait fuir le présent, donc elle te coupe du moment présent. Et donc, par définition, elle te coupe de la conscience. C'est pour ça, encore une fois, que la peur, c'est vraiment ce qui te plonge en premier dans ces niveaux d'inconscience. Ok, maintenant, revenons au défi. Si je te dis que chaque défi... C'est une opportunité d'accéder à ce niveau de conscience. C'est un test de présence. En fait, le meilleur indicateur de ton niveau de conscience ou de ton niveau de présence, c'est ta façon d'affronter les défis de ta vie. Un défi, il peut soit premièrement t'amener dans un sommeil encore plus profond, donc rendre les personnes inconscientes encore plus inconscientes, soit t'aider à te réveiller, donc t'aider à devenir plus conscient. Donc encore une fois, face à un défi, tu as deux possibilités. C'est l'occasion de faire un choix, celui soit de la conscience, en étant encore plus présent, ou celui de l'inconscience, en te laissant glisser, happer par la souffrance, par la négativité. Donc encore une fois, retiens que chaque défi qui est là, qui se présente sur ton chemin, ils sont là pour te tester. C'est ta manière d'y faire face, de l'affronter, ou plutôt de l'accueillir, qui révèle ton niveau de conscience. Et Écartollé, il nous invite clairement à déjà être présent, Donc être présent égale être conscient dans les situations normales pour ensuite arriver à l'être quand les choses tournent mal. Donc encore une fois, d'arriver à être conscient, à atteindre ce niveau de conscience, à sortir de cet état d'inconscience ordinaire ou au pire d'inconscience profonde dans des situations de vie normale où c'est plutôt entre guillemets un long fleuve tranquille pour justement ensuite arriver à garder ce niveau de conscience, garder ce niveau de présence quand les choses vont un peu moins bien. Je te le dis d'une autre façon, comment tu veux être présent et conscient quand ça va mal, si tu ne sais déjà pas l'être quand ça va bien ? Donc ici, le premier objectif, c'est 1. prendre conscience des différents niveaux de conscience pour savoir où tu es et où tu veux aller. C'est comme si je te mets un point sur Google Maps, si je te mets juste l'arrivée mais que tu ne connais pas le départ, il n'y a aucun monde où Google Maps te trace un chemin. Donc si tu veux trouver le chemin, savoir quel chemin emprunter pour atteindre ton point d'arrivée, il faut que tu saches d'où tu pars. Pose-toi la question. Maintenant que tu sais que tu as les trois niveaux de conscience dans ta tête, est-ce que là, actuellement, je suis conscient, je suis présent ? Est-ce que je suis dans le niveau de conscience ordinaire, sourd, où je m'identifie à mon mental, mes pensées, mes émotions, etc. ? Ou est-ce que je suis... vraiment dans le niveau inconscience profond, dans l'état de souffrance, dans la négativité, dans le jugement, etc. Et deuxième objectif ici, c'est d'introduire de la conscience, donc de la présence, quand justement c'est doux, quand c'est bon, quand c'est calme, quand c'est ordinaire dans ta vie. Ça, c'était le premier parpaing. On passe au suivant. Et là, je vais te lire mot pour mot une phrase qui m'a, pareil, percutée, décartelée. Il écrit « La pollution de la planète » . n'est qu'un reflet extérieur d'une pollution psychique intérieure, celle de millions d'individus inconscients qui ne prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure. Bam ! Il nous met direct face à notre propre responsabilité individuelle et collective. En gros, ça veut dire que tu es le seul responsable de ta vie intérieure et tu es aussi responsable de la planète. Si tu te débarrasses de toi, ta pollution intérieure, Donc... du jugement, de la négativité, de la résistance, de la souffrance, de ce niveau d'inconscience, mais que tu accèdes à la conscience, forcément, en étant consciente, en te débarrassant de tout ça, tu arrêtes de te polluer toi, mais surtout de polluer le monde aussi. Et comment arrêter de polluer ? Très simple, tu as toujours trois choix face à n'importe quelle situation. Soit tu te retires de la situation, soit tu la changes, soit tu l'acceptes totalement. Ça fait un petit rappel avec les problèmes. Face à un problème, c'est soit tu le solutionnes, soit tu l'acceptes. Là, face à une situation, tu as trois options. Tu te retires, tu la changes ou tu l'acceptes. Si tu veux assumer la responsabilité de ta vie, tu dois choisir une de ces trois options. Et tout de suite. Et après, tu acceptes les conséquences, sans excuses, sans négativité, sans pollution mentale. Bref, tu gardes ton espace intérieur intact. Par exemple, si tu as une situation qui te tracasse, petit 1, soit tu... changes la situation, tu mets un terme à la situation et tu vas parler ouvertement à la personne concernée de ce que tu ressens. Et pour ça, il y a une méthode, la méthode Tram Canaïs. Explique très bien sur YouTube. Je vous ai partagé la vidéo dans le canal. Je vous remettrai à la fin de ce podcast dans les actions de la semaine en quoi elle consiste cette méthode. Mais c'est une méthode incroyable pour communiquer à quelqu'un quand tu es dans un conflit, quand tu es dans une situation où tu ressens des choses mais tu ne sais pas comment les exprimer. Donc bref, petit 1 face à cette situation. Soit Tu changes la situation, tu mets un terme à la situation en t'exprimant, en parlant à la personne concernée, soit tu laisses tomber. Et quand je dis tu laisses tomber, c'est tu laisses tomber la négativité que tu es en train de te créer, le film, l'histoire que tu es en train de te créer, et tu acceptes la situation, point. Et à chaque fois, demande-toi, est-ce que là, c'est nécessaire, c'est important pour moi, c'est bon et utile que je communique pour améliorer, changer la situation, ou est-ce que là, ma meilleure option, c'est simplement... d'accepter à l'intérieur de moi. Et souvent, c'est une question de responsabilité. Est-ce que là, dans cette situation, il y a une part de responsabilité que je peux redonner à l'autre et qui permet d'arranger la situation ? Ou est-ce que la part de responsabilité, elle est uniquement de mon côté ? Et dans ce cas, soit il y a quelque chose, un sentiment de légitimité qui est important pour moi de faire valoir, donc c'est important pour moi de le faire communiquer. Ça reste bon et utile pour moi et bon pour l'autre, pas forcément mauvais. Soit, ok, en vrai, c'est... que pour moi, que vis-à-vis de moi, et c'est uniquement à moi, ma responsabilité à moi, de l'accepter, et je vais pas polluer l'autre. Et là, j'ai déjà toutes les petites voix dans ma tête, des personnes qui me disent « Oui, c'est facile, dit comme ça, d'accepter, blablabla. » Ok, je te prends un exemple grossier. On prend l'exemple de la pluie. Là, il pleut. Et c'est, au premier degré, il pleut. Première réaction, ça te saoule. Tu commences à râler, si et ça, c'est nul, il pleut, ça mouille, tatati, tatata. bref t'as pas de contrôle là dessus à part si tu sais faire la danse du soleil, et si c'est le cas je te la fasse pour la semaine prochaine parce qu'il annonce 10 jours de pluie pour mon track bref, soit tu acceptes qu'il pleut et tu décides de danser sous la pluie, littéralement est-ce que ça t'est déjà arrivé de t'es sous la pluie, seule ou avec des potes ou même en festival, enfin je sais pas j'ai plein d'images qui me viennent dans la tête de premières réactions vas-y trop nulle et au bout d'un moment en fait tu lâches prise, tu acceptes que la situation elle soit comme ça et plutôt que de te gâcher tout le moment ... Ok, bah viens, on danse sous la pluie. Quitte à être mouillé, autant être mouillé, être complètement zinzin, zozo, danser sous la pluie. Et le pire, c'est que cette sensation, elle est incroyable. Et souvent, ça va devenir un des plus beaux souvenirs, un des meilleurs souvenirs de moments passés avec tes potes ou hôtes. Parce que tous ensemble, vous avez fait le choix de vous péter un rein, de savoir s'il pleut ou s'il ne pleut pas. Et vous avez vécu ce switch à l'intérieur de, ok, la situation reste la même. Mais psychologiquement, nous tous, on s'est dit que de ce moment-là, de cette situation-là, on va en faire un truc. cool, et pas un truc négatif, mais un truc cool, apporter de la joie, du jeu. Et encore une fois, ce switch-là, c'est uniquement psychologique, et c'est la même chose quand tu choisis de résister ou d'accepter à une situation émotionnellement par exemple. Et souvent, il vaut mieux passer par n'importe quelle action plutôt que de ne rien faire. Surtout, si tu es piégé dans une situation depuis trop longtemps, dans la même depuis trop longtemps, fais un choix. Passe à l'action. Si tu fais une erreur dans ton choix, dans ton action, et je dis bien une erreur et pas une mauvaise action ou un mauvais choix, peu importe, tu apprendras. Et mieux encore, tu te Ausha forcément du meilleur choix. Si tu restes dans le piège, tu n'apprends rien. Si tu testes, si tu passes à l'action, si tu fais un choix, au mieux, ce sera peut-être le meilleur choix, le premier choix, le bon choix, celui qui t'amènera directement là où tu as envie d'aller. Au pire, ce sera un step, un tremplin, ça éliminera déjà d'autres options qui te rapprocheront, encore une fois, de la meilleure option. OK ? Et si tu as peur de passer à l'action, si c'est la peur qui te retient, qui te fige de passer à l'action, demande-toi de quoi tu as peur Et cette peur-là, reconnais-la, observe-la, donne-lui toute ton attention. Et pendant que tu regardes droit dans les yeux cette peur, ton mental, il ne peut plus penser. Il ne peut plus créer de scénario, il ne peut plus alimenter cette peur. Vraiment, tu peux avoir cette image de la peur comme une grosse ombre que plus tu la regardes dans les yeux, plus elle s'amoindrit, plus elle disparaît, plus elle s'efface. Plus tu la regardes, plus tu es présent avec cette peur, plus elle disparaît. T'arrives à sentir cette image ? T'arrives à sentir ce que je suis en train de te dire ou pas ? En vrai, ça me fait sourire parce qu'en plus, j'ai appris il n'y a pas longtemps que tout le monde n'est pas capable de voir des images dans leur tête. Donc j'espère que pour les 90% des personnes qui m'écoutent, c'est le cas. Ou sinon, pour les 10% restants, que vous arriverez à trouver une autre façon de pouvoir visualiser. Enfin, si vous ne pouvez pas visualiser, je ne sais pas comment vous fonctionnez, mais que ça arrivera à percuter chez vous. Mais ouais, du coup, je trouve ça fou. J'ai appris ça, que ce n'était pas universel. Et je tombe des nues. Encore aujourd'hui, je suis vraiment en mode, mais comment tu fais si tu ne vois pas d'image dans ta tête ? Bref, revenons à nos moutons. Il n'y a pas de bien ou de mal, ok ? Il y a uniquement toi et ce conflit intérieur. S'il y a quelque chose que tu devrais faire, mais que tu ne fais pas, soit tu te lèves là maintenant, tout de suite, pour le faire, soit tu acceptes totalement ta non-action, point. En fait, peu importe ton choix. Encore une fois, il n'y a pas de bien, de mal, de bon, de mauvais. Fais un choix et vas-y à fond. Et si ton choix, c'est la non-action, c'est justement le fait d'avoir accepté ta non-action qui va te permettre à un moment de sortir de cette non-action et d'avoir l'impulsion pour passer à l'action. Plus tu résistes à la non-action, plus t'en crées. Le giga goal, l'objectif ici, c'est d'arrêter de créer tout conflit intérieur, d'arrêter de créer la résistance, de la négativité ou du jugement. Ok ? Et là, on part sur un retournement de cerveau, sur un sujet qui va en faire tiquer plus d'un, ou en tout cas qui va venir réveiller les égos de toute la planète. Souffrir, ce n'est ni plus ni moins qu'un choix. Et quand je dis là, je le dis avec un sourire, mais c'est un sourire de câlin au cœur, parce que c'est censé t'apaiser, te soulager, de connaître cette réalité, cette vérité. Bien sûr qu'il y a la théorie et la pratique, et bien sûr qu'en aucun cas je suis en train de... décrédibiliser ou de déconsidérer la souffrance de certaines personnes. J'ai conscience que quand t'es identifié à ton mental, quand t'es dans un niveau d'inconscience profonde, la souffrance, la douleur, elle est réelle, elle est extrême, elle fait mal. Je l'ai connue, je suis passée par là aussi, il y a des moments où je peux souffrir. N'empêche que cette réalité, cette vérité, le fait que souffrir, la souffrance, c'est un choix, elle reste la même. Et oui, des fois, c'est plus difficile que d'autres. d'arriver à faire ce choix, d'arriver à se rappeler que c'est un choix, d'arriver à faire ce switch à l'intérieur de soi. Et le plus bel exemple de la souffrance, c'est dans les ruptures amoureuses. J'ai eu une conversation avec une amie que j'ai rencontrée récemment, elle est en pleine rupture, et elle m'a dit, « Amandine, j'ai la flemme de souffrir. » Et je lui ai répondu, « T'as la flemme de souffrir, ou tu sais que t'es pas obligée de souffrir ? » Et en fait... J'ai trouvé déjà sa réaction magnifique, parce qu'elle a eu un moment de latence de « Oh, je sens qu'il y a un truc qui me percute qui est vrai, mais je n'arrive pas encore très bien à comprendre le pourquoi et le comment » . Elle a mis un petit peu de temps à me répondre. Et surtout, j'ai trouvé sa phrase « J'ai la flemme de souffrir » belle, remarquable même. En fait, à ce moment-là, cette phrase, ce qu'elle révèle, c'est qu'elle est en plein conflit intérieur. D'un côté, il y a son ego qui se raccroche à la souffrance, qui croit, qui est convaincu que rupture égale forcément souffrir. Égal forcément que ça va être un chemin qui est long avec des hauts, des bas, que même quand ça va aller bien, bam, derrière ça va aller mal. Et de l'autre côté... son âme qui sait que c'est pas obligé, que ça va passer dans tous les cas et surtout qu'elle a toutes les ressources en elle pour le vivre différemment. Elle se trouve exactement au point de ce fameux défi où elle a le choix entre rester dans l'ignorance ou accéder à encore plus de conscience. Et ce qui m'a frappée, c'est qu'elle a déjà un sacré niveau de conscience pour son âge, pour aussi proche de la rupture, arriver déjà à se raisonner, à avoir la vision. à sentir déjà cette lumière derrière ou que les choses pourraient être différemment, vraiment, elle m'a bluffée. Et encore une fois, juste de sentir, d'entrevoir cette lumière dans ces situations qui sont sombres, c'est tellement fort. Et c'est à toi de toujours faire l'effort de choisir la lumière plutôt que d'alimenter l'ombre. Ou en tout cas, juste de te rappeler qu'il y a toujours de la lumière. C'est pas parce que tu ne la vois pas qu'elle n'existe pas et c'est pas parce que tu ne la vois pas, que tu ne la sens pas, que tu ne peux pas déjà la choisir. Choisis-la. toujours, toujours, toujours, toujours, même si ton mental, toi, tu ne vois que l'ombre, rappelle-toi, ça, ça appartient à une toute petite, petite, petite partie de ton cerveau. Derrière ce mental, il y a un royaume d'intelligence, il y a un royaume de conscience. Et je reviens à cette croyance que ça va être dur, que chagrin d'amour égale forcément grosse souffrance, que la guérison, c'est forcément pas linéaire. Toutes ces croyances-là, mais à qui elles servent ? Vraiment, qui a dit que la guérison, c'était pas linéaire ? Qui a dit que la guérison, ça devait forcément être un long chemin ? Pourquoi la guérison, ça ne pourrait pas être instantané ? Pourquoi la guérison, ça ne pourrait pas être un switch mental ? Une décision à l'intérieur de toi ? Quand je te dis que tu n'es pas obligé de souffrir, tu sens, tu sais au fond de toi qu'il y a une part de vérité. Au plus profond de ton mental, si tu te focuses sur cette petite voix derrière, pas la voix qui prend toute la place là, essaie d'écouter cette toute petite voix derrière, elle est toujours... En sourdine, elle est toujours à la même fréquence, tu n'entendras jamais parler plus fort ou plus doucement, elle a toujours la même intonation, cette petite voix qui est bien au-delà de ton mental, cette sensation qui est douce, qui est apaisante, tu le sais que dans ce royaume de la conscience, il n'y a pas de souffrance. Qui a dit qu'une rupture devait forcément faire souffrir ? Que perdre quelqu'un, ça devait forcément faire souffrir ? Que quand une relation s'arrête, ça doit faire souffrir ? Est-ce que tu as déjà... une seule fois dans ta vie, remis ça en question. Si t'avais grandi avec la croyance dès le départ que les relations, les histoires, elles ont forcément une fin, que c'est cyclique, que ça arrive que les chemins se séparent et que quand c'est le cas, c'est forcément le mieux pour tous les deux. Si on t'avait appris dès le début à te lancer dans des relations, dans des histoires, sans t'identifier à elle, sans t'identifier à l'autre. Si on t'avait appris à avoir des relations sans être dépendant, à aimer sans dépendance. a émis avec détachement. Est-ce que la rupture, elle ferait souffrir ? Oui, sûrement qu'elle serait inconfortable parce que ça viendrait forcément changer, bousculer ton quotidien, comme quand tu changes d'environnement. Mais souffrir, cette notion de souffrance, certainement pas. En tout cas, à des années-lumières de ce que tu peux connaître aujourd'hui. Et je ne te demande pas d'adhérer à ce que je te dis là, maintenant, tout de suite, mais simplement de garder cette possibilité-là ouverte dans un coin de ta tête. La réalité, elle reste la même. Vous vous séparez, vous n'êtes plus ensemble. Mais l'interprétation, l'histoire que tu te racontes, elle est complètement différente, elle est à l'opposé. Et ma question, c'est laquelle te fait le plus de bien ? Laquelle te met dans un état de conscience élevé ? Laquelle tu choisis ? Parce que oui, c'est qu'une question de choix, et tu peux le faire dès maintenant, pas besoin de temps. C'est un switch psychologique, c'est une décision à l'intérieur de toi. Peut-être qu'au début, tu arriveras à entrevoir ce switch quelques secondes, quelques minutes, et ensuite, bam, il y a ton mental qui reprend le dessus. C'est OK, mais à chaque fois... entraîne-toi, fais l'effort, choisis cette vision-là, au moins entrevois-la, essaie de la maintenir, de te maintenir dans cet état de clairvoyance, de positivité, de vision, d'illumination, et petit à petit, ça va devenir de plus en plus facile, ces états-là, tu vas réussir à les tenir de plus en plus longtemps, jusqu'à ce que ça prenne de plus en plus de place sur ton ancienne façon de penser. C'est ça quand on parle de chemin, le chemin c'est le moment, le process, pour venir implémenter, implémenter une nouvelle façon. de voir, de penser, d'agir, de faire. Mais la décision, le switch, il se fait maintenant, dans le présent. Et en fait, il se fera toujours dans le présent. Il n'y a aucun autre moment qui compte le plus que le moment présent. Et plus ton repère intérieur, il est stable, plus t'es éveillé, plus t'es présent, plus t'es conscient, plus tu passes ces phases avec simplicité, avec légèreté. Et plus elles sont courtes, plus elles sont douces, il y a un moment... Ou une rupture par exemple, tu te laisseras simplement traverser par l'émotion, sans résister, ça durera quelques secondes, quelques minutes et très vite. tu retrouveras ta paix intérieure. Ça, c'est le goal. Et quand je dis le goal, ça, c'est possible. Et c'est possible dès maintenant. La seule chose qui t'empêche d'y accéder aujourd'hui, c'est à quel point tu résistes à ça. Je t'invite vraiment à te demander qu'est-ce que serait la même situation avec une autre croyance. Demande-toi, est-ce que cette croyance aujourd'hui-là, elle te fait souffrir ou est-ce qu'elle te soulage ? Est-ce qu'elle te freine ou est-ce qu'elle t'aide à avancer ? Est-ce qu'elle te retient dans ton état le plus petit ? Ou est-ce qu'elle t'amène vers cet état le plus élevé ? Est-ce que tu sens au fond de toi cet empouvoirment ? Ça, c'est ton signal. Et on finit avec une dernière vérité, une dernière croyance. Tu n'as pas besoin de fouiller ton passé pour guérir. Tu n'as pas non plus besoin de ressasser ton passé pour être complète, pour être éveillée, pour te sentir mieux dans le présent ou être dans le moment présent. Tout ça, c'est du bullshit. Tu regardes le passé uniquement s'il y a quelque chose du passé qui te freine. aujourd'hui dans ton présent. Point. Là, tu t'en occupes. Et quand je dis tu t'en occupes, t'en prends conscience. En fait, ton passé, il se matérialise, il se reflète forcément via un ancien mécanisme qui ne te sert plus aujourd'hui, mais que t'es en train de répéter, reproduire. T'as gardé le même mécanisme et tu sens qu'aujourd'hui dans ton présent, peut-être que ça te servait dans le passé, mais aujourd'hui, ça te sert plus. Du coup, il est temps de le changer. Et pour ça, encore une fois, t'en prends conscience pour mieux reconnaître ce mécanisme et à chaque fois, pouvoir intégrer à la place de ce mécanisme une nouvelle façon de faire, un nouveau mécanisme. Et t'inquiète pas, je te rassure, tout ce que t'as besoin de savoir au sujet de ton passé que tu ne connais pas, ton passé inconscient, les défis du présent te l'apporteront. Donc si tu veux te libérer du passé, si t'es dans une démarche de nettoyer tes blessures, première chose à faire, accorde de l'attention à ton présent. Regarde de très près ton comportement, tes réactions, tes humeurs, tes pensées, tes émotions, tes peurs, tes désirs, petit à petit, au fur et à mesure qu'ils se présentent à toi. dans l'instant présent. C'est ça ton passé. Il n'y a aucun monde où je peux te trouver en retournant dans le passé. En revanche, c'est possible en revenant dans le présent. La présence, c'est la clé de toute transformation. Si tu veux aujourd'hui une transformation dans ta vie, une transformation pour toi, vis-à-vis de toi, elle l'est dans le présent. Tu la trouveras dans le présent. Et il y a une phrase que pareil, tu peux te noter quelque part. Laisse mourir le passé à chaque instant. Tu verras que ça va te libérer de beaucoup de souffrance. So, on va faire un petit récap de cet épisode. Il est assez huge, j'en avais des choses à dire. Premièrement, les défis sont des opportunités de choisir. Soit rester inconscient, soit incarner encore plus de présence, encore plus de conscience. Ensuite, c'est pas l'événement qui fait souffrir, mais c'est l'histoire qu'on se raconte. Laquelle tu décides de te raconter aujourd'hui, maintenant. Choisis-la. Tu peux choisir la conscience à tout moment. La conscience, c'est l'état de présence, c'est un switch mental instantané. pas une montagne à gravir, le chemin c'est de l'implémenter pour que cette conscience prenne de plus en plus de place dans ta vie par rapport à l'inconscience et que ça soit de plus en plus simple de plus en plus naturel, sans effort en revanche le switch, il peut se faire maintenant tout de suite si tu trouves ton ici et maintenant insupportable qui te rend malheureux si tu veux arrêter de créer du conflit intérieur t'as trois possibilités soit tu te retires de la situation soit tu la changes, soit tu l'acceptes totalement et enfin regarde le passé uniquement s'il y a quelque chose du passé qui te freine dans le présent. En gros, regarde ton présent et tu auras des informations sur ton passé. Et les actions de la semaine, je vous en propose trois différentes. Premièrement, prends cette situation qui te tracasse, pose-toi et demande-toi est-ce que je décide de m'en retirer, de la changer ou de l'accepter ? Procède par élimination, est-ce que tu peux la changer, oui ou non ? Est-ce que tu peux t'en retirer ? oui ou non. CQFD, si c'est pas possible pour les deux premières, accepte-la, point. T'as toutes les clés dans cet épisode. T'as aucune excuse pour ne pas décider. Choisis une de ces trois options. La deuxième action, plutôt le TIPS, c'est la méthode TRAM que je vous ai parlé un peu plus tôt. C'est Anaïs qui l'a créée. Elle l'a très bien expliqué dans une vidéo YouTube qui ne dure que 15 minutes. Franchement, son contenu, il est incroyable. Donc la méthode pour communiquer avec n'importe qui de vos émotions, de comment vous vous sentez. Premièrement, Vous expliquez les faits, ce qui s'est passé, le plus neutre et le plus objectif possible. Deuxièmement, tu donnes le sens que toi tu as mis dessus, ton interprétation. Donc tu peux commencer la phrase par le sens que j'ai mis dessus, c'est que blablabla. Troisièmement, tu communiques comment ça t'a fait te sentir. Donc ça m'a fait sentir blablabla plus une émotion, triste, en colère, mal. Et enfin, tu donnes les clés. Par exemple, voilà ce que tu pourrais faire pour que je me sente mieux. 1, 2, 3, 4, les faits. ton interprétation, ton émotion et les clés. Ok ? Et la dernière action que je te propose, c'est d'introduire de la conscience, de la présence dans ton quotidien. Quand c'est doux, quand c'est bon, quand c'est calme, quand c'est ordinaire, sois présent. Entraîne-toi à mettre de la conscience sur ce que tu fais. Quand tu cuisines, quand tu marches, par exemple, ça m'arrive de marcher et de carrément ralentir mon pas pour être encore plus présente. Parce que souvent, quand tu marches, tu marches à l'allure des personnes qui sont autour de toi. Et fais le test, ralentis. Ralentis, tu verras que ça t'amène à plus de présence. Bref, encore une fois, il n'y a rien de mieux que de le tester par vous-même. Faites-en l'expérience. Oui, la théorie, c'est important. Oui, la prise de conscience, ça part de là. En revanche, rien ne remplacera jamais la pratique, le fait de le vivre vous-même, de le sentir par vous-même, d'en faire l'expérience. Donc vraiment, je vous invite du fond du cœur. Prenez peu importe ce qui résonne, même si c'est 1% du podcast. Je suis ultra contente pour vous. Je vous souhaite une très belle journée et je vous dis à très vite pour le prochain épisode. Gros bisous.

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