Speaker #0Hello guys, welcome back pour notre rendez-vous mensuel dans cette série d'épisodes où je vous partage mon aventure australienne et vous raconte mon PVT sans filtre, avec authenticité, les hauts, les bas, les joies, les peines. En bref, ce qu'on ne voit pas, tout ce qu'il y a derrière les réseaux sociaux, derrière les belles photos, les belles stories, etc. Parce que c'est un petit peu ce qu'on aime sur ce podcast, sur Partir, c'est de montrer comment ça se passe vraiment d'aller habiter dans un pays étranger. Et nous voici donc, fin août, ça fait déjà... deux mois que je suis arrivée en Australie et que l'aventure a commencé. Et on s'était quitté fin juillet alors que j'arrivais à Rockhampton pour commencer le taf, mon premier taf australien. J'arrive du coup dans cette ville, heureuse de pouvoir commencer à solder mes 88 jours pour renouveler mon visa. Je commence du coup mon premier jour de taf en housekeeping, donc femme de ménage dans un hôtel. Et là, là, grosse désillusion. Vraiment, je me dis, mais qu'est-ce que je fais là ? Pourquoi je m'inflige ça ? Il est 9h du match, je suis en train de récurer des chiottes, de brosser des douches, il faut tout laver, il faut aller vite, etc. Et direct, je me dis, mais en fait, si je fais ça trop longtemps, vraiment, je vais devenir zinzin, clairement. Donc, je redescends de quelques étages, ça me met un petit coup. Je fais une première journée de taf, deuxième journée, troisième journée. Quatrième jour, je fais un essai dans le restaurant de cet hôtel-là parce qu'il était convenu que je fasse et le ménage et le restaurant. Et là, double désillusion. Je me sens pas du tout bien dans le resto, j'ai envie de pleurer pendant le service, je me surprends, le regard dans le vide à me dire je suis pas à la bonne place, là je suis pas où il faut, il faut que je bouge. Donc je sors du resto et là tout mon projet est remis en cause. Moi qui étais persuadée de vouloir faire mes 88 jours le plus vite possible, je change totalement d'idée. En fait j'ai une sorte de déclic et je me dis que je suis pas en Australie pour m'infliger ça. Je sais pas trop pourquoi je suis en Australie mais je sais que c'est pas pour ça. Et je réalise que j'ai peut-être envie d'aventure finalement. J'ai peut-être envie de voyage, de bouger, de découvrir des trucs plutôt que de bosser. Je réalise qu'un an en Australie, ça peut potentiellement me suffire. Donc si je fais mes 88 jours, c'est cool. Et si je ne les fais pas, c'est cool aussi. Voilà, basta. Donc vraiment, le projet prend un virage à 180 degrés. Le lendemain de cette réflexion, je quitte le taf. Et je commence un petit peu à checker les road trips, les vannes, etc. Vraiment, je passe du tout. tout au tout. Et à partir de ce jour-là, je me sens vraiment beaucoup plus détendue. Et dans les jours qui suivent, je me laisse un petit peu porter, je pose quand même quelques CV ici et là parce que je me dis, bon, quitte à être ici sachant que j'ai encore une semaine et demie de logement réservé, en attendant de modeler mon projet, autant faire quelques sous et bosser un petit peu. Et je garde malgré tout, dans un petit coin de ma tête, cette envie de bosser, mais les 88 jours n'accaparent plus mon esprit en permanence. Et je décide de prendre un day off. un jour où je ne fais rien. Pas de podcast, pas de poser les CV, pas de recherche de taf ni quoi que ce soit. Je vais à la plage, juste balade le long de la plage, petit resto, etc. Et là, ce jour-là, j'ai l'impression de respirer vraiment, ça m'aère la tête. Et ce que je remarque, c'est que j'ai vraiment du mal à lâcher prise et ne rien faire. Je suis constamment à vouloir faire quelque chose, construire des trucs, c'est quoi le prochain projet, etc. Pour vous donner un aperçu, début août, Donc je bossais, je bosse aussi sur le podcast et ça me prend beaucoup d'heures de mon temps. J'ai checké pour faire un bilan de compétences. Je checkais aussi pour pouvoir commencer une licence à distance en septembre, pour pouvoir me réorienter ensuite quand j'allais pouvoir revenir en France. Enfin bref, vraiment dans l'abus, toujours dans le what's next. Et j'en oublie un petit peu d'être juste là en fait dans le moment présent. Et je trouve ça dur de ne rien faire et juste être là en fait et ne pas faire de plan ni quoi que ce soit. Et je ne sais pas si ça vous l'a déjà fait, pendant votre semaine de travail, vous avez un jour de repos, vous ne faites rien, vous vous levez un petit peu tard, vous regardez la télé, un petit peu de réseaux sociaux, quoi que ce soit, vous êtes juste chez vous et vous ressentez un petit peu une culpabilité de ne rien faire. Et dans ces moments-là, on se dit Ah, il faudrait quand même que je sorte, au moins prendre l'air ou Ah bah tiens, il faut que je fasse mon ménage Mais vraiment ce truc d'avoir du mal à ne rien faire, et je trouve ça. ouf quoi, comme on a toujours envie de faire quelque chose, etc. Et d'être ici, sans taffé, sans projet fixe, je suis un petit peu face au rien, et ça fait bizarre de nager et d'être dans ce rien. Et je pense qu'en fait, on est dans une société où on est habitué à être tout le temps stimulé, dans une société où tout va vite, société de l'immédiateté, on veut tout tout de suite, on passe d'un truc à un autre en une fraction de seconde, on ne se pose même pas deux minutes pour respirer et réfléchir un petit peu à notre life ni quoi que ce soit. Et je ne pense pas que ce soit vraiment adapté à l'humain, parce qu'on a besoin d'un temps d'adaptation, déjà juste rien que mon corps. Physiquement parlant, je ne suis pas totalement adaptée à mon environnement. Et ça, on n'en parle pas beaucoup. Le transit totalement en vrac, la peau qui luit, etc. Pourtant, je suis dans un pays développé, international, etc. Mais mon corps a été habitué toute sa vie à manger un certain type de nourriture et être dans un certain climat. Et là, de changer, j'ai besoin d'un temps d'adaptation. Et le corps, on le voit, donc on peut se rendre compte de ça. Mais l'esprit, on ne peut pas le voir. Et là où le corps est habitué à la nourriture et le climat, L'esprit, lui, il va être habitué à une manière de fonctionner, une manière de penser dans un certain environnement. Et dès qu'on change tout ça, ça fait sens de dire qu'on a besoin de temps d'adaptation. Mais ce n'est pas si facile à vivre et expériencer. Parce que vraiment, j'ai ce truc en tout cas de vouloir tout de suite passer à autre chose. Et on enchaîne, on enchaîne, on enchaîne. Et je pense que c'est pour ça que j'ai du mal à lâcher prise. C'est parce que... ici, je suis encore dans ma mentalité et mon fonctionnement que j'avais en France. Donc bref, début août, un petit peu bizarre, mais un ralentissement progressif du rythme de vie. Parce que finalement, le fait d'abandonner l'idée de faire mes 88 jours, cumuler au fait de me laisser un peu porter ce jour à la plage, tout ça, ça m'aide vraiment à ralentir la cadence et je sens que je commence à me poser, faire une chose à la fois, souffler et m'enlever cette petite de pression de faire quelque chose. Ce qui m'a aussi aidée, c'est d'écouter l'épisode du podcast tourné avec Narmin qui est sorti juste avant celui-ci. Narmin, elle, elle a habité dans plusieurs pays depuis qu'elle est née et elle dit qu'il lui a fallu deux, trois mois pour s'habituer à un nouveau pays et s'y sentir bien. Et ça, ça me fait relativiser de me dire, bah oui, en fait, juste tranquille, chaque chose en son temps. Ça fait que un mois, un mois et demi que t'es là. Tranquille, quoi. Et j'ai l'impression d'un peu me répéter sur ce point par rapport à l'épisode de juillet. Mais je pense que ça souligne le fait que les choses demandent du temps et qu'un mois, ça ne suffit pas forcément à évoluer sur les points qui nous bloquent. Tout ça pour dire qu'il m'a fallu passer par tous ces points et tous ces petits trucs pour ralentir et me sentir mieux. Et je trouve ça intéressant d'en parler parce qu'au final, chaque expérience qu'on va faire et chaque étape qu'on va faire, ça nous amène à quelque chose et il y a du bon à en retirer. Et c'est vraiment un processus pour arriver à ce vers quoi on a envie d'aller. En fait, les choses ne se font pas en un claquement de doigts. Et genre, ce n'est pas en un claquement de doigts qu'on va avoir une vie de rêve à l'autre bout du monde. En fait, il se passe plein de trucs avant ça. Donc voilà, deux premières semaines d'août, Rockhampton, un peu de taf, du chill, des rencontres sympas dans l'auberge de jeunesse. La vie se passe quand soudain, mi-août, je reçois un coup de téléphone d'une entreprise pour laquelle j'avais postulé. Un taf un petit peu atypique, dans une zone reculée. Donc c'est un taf que j'avais trouvé sur un groupe Facebook, parce que ça fonctionne beaucoup comme ça ici. Il y a beaucoup d'annonces sur les groupes Facebook, et sinon aussi c'est beaucoup le bouche à oreille dans les auberges de jeunesse, les contacts que tu fais, un pote qui connaît quelqu'un, qui connaît quelqu'un, etc. Bref, je postule, et là, je suis prise et je suis trop contente, parce que je m'étais dit, quitte à bosser en Australie, autant que ce soit pour quelque chose de différent, dans la nature, une ferme ou autre, peu importe. plutôt qu'à un resto dans une ville, chose que je peux plus facilement faire en France. Rêve qui se réalise, parce que l'entreprise, en fait, c'est des lodges de vacances au milieu de la forêt où des groupes d'une vingtaine de personnes viennent, restent environ deux jours, puis ensuite vont à un autre endroit et les groupes s'enchaînent tous les deux jours. Mais vraiment, c'est un lieu au milieu de rien, dans une zone reculée. Et il est prévu, moi, que j'y fasse du ménage et du service au resto. Donc, mi-août, ciao Rankhampton, ciao le Queensland. Hello le nord du pays et là vraiment c'est le début de l'aventure. Premier jour, j'arrive dans un mini avion, j'atterris l'aéroport, littéralement c'est un cabanon en bois. Le manager vient me récupérer, il me dit vas-y je vais te montrer les alentours en allant au lodge. Donc on passe à travers le village de là où j'ai atterri, c'est un village aborigène, ça fait assez pauvre, il y a pas mal de déchets partout. Au milieu de la route, je vois un chien assis qui est en train de... tourner sur lui-même. Je me dis, mais what the fuck ? Qu'est-ce que c'est que tout ça ? Il y a des chiens errants ici et là. On arrive au bord de l'océan. Là, le manager me dit, c'est là que les clients viennent pêcher, mais on ne peut pas se baigner parce qu'il y a des crocodiles partout. Ok, tout est normal. On continue. La route, ce n'est même pas une route. C'est un chemin de terre super large, un peu de terre rouge marron. On est là, on roule en gros 4x4 et tout. On roule genre 20 minutes au milieu de rien. Vraiment, il n'y a que des arbres partout. Tout ça pour arriver au lodge. Je rencontre mes collègues. Il y a trois internationaux. Je suis avec une américaine, un italien et une française. Le reste, c'est que des australiens. Il y en a un qui arrive, les mains dans le dos, qui me dit Vas-y ! Tends les mains, tends la main si t'as pas peur et tout, et moi j'ose pas trop parce que je sais pas ce qui va me sortir. Là le mec me sort un serpent, je me retrouve avec un serpent dans les mains, je viens d'arriver. Le soir pareil, il y a des oiseaux qui viennent à la terrasse du resto, on me dit ouais bah on peut nourrir les oiseaux et tout. Là je vois que la nourriture des oiseaux c'est des bouts de bœuf cru, moi je pensais que les oiseaux mangeaient des graines. Ici les oiseaux sont carnivores, donc voilà vraiment premier jour, on parle de crocodile, serpent, oiseau carnivore. Bref, ça me donne le ton du séjour. Mais je suis vraiment contente d'être là parce que c'est exactement ce que j'espérais avoir comme taf en venant ici. Un boulot avec des Australiens, dans la nature australienne, un truc reculé, atypique. Là, j'y suis. Mon taf, globalement, c'est les matins, je sers les petits déjeuners. Ensuite, je vais faire du ménage dans les lodges. Et le soir, je vais servir les dîners. Et tous les soirs, j'ai une bête de vue sur le coucher de soleil. avec les oiseaux trop beaux, les oiseaux carnivores, mais ils sont trop beaux, avec des plumes bleues, etc. Les clients, ils sont hyper chill. En plus de ça, je suis nourrie, logée. Donc tout ce que je gagne, c'est vraiment dans ma poche, c'est des économies, parce que j'ai littéralement zéro dépense. Autant de moi, c'est que des as. Il n'y a pas de magasin, pas de maison, pas de bar, il n'y a rien du tout. Et pour vous donner une idée, je suis payée 32 dollars de l'heure et je travaille plus ou moins 50 heures par semaine. Ce qui fait qu'en un mois, je vais gagner plus ou moins 6 000 dollars. Donc en trois mois, trois mois et demi, on va dire plus ou moins 18 000 dollars. Franchement, pas dégueu, ça fait plutôt plaisir. Donc depuis mi-août, je me fais à ce nouvel environnement. Et tous les jours, vraiment, je suis heureuse de me lever, de taffer. Je me sens chanceuse d'être ici. Je me dis que c'est un truc de ouf. Les décors sont fous. Je vois plein d'animaux. Pendant mes jours de repos, je vais sur une rivière méga stylée pour pouvoir... pêcher, pour voir des crocodiles. J'ai vu des buffes sauvages qui sont grave gros et tout, qui ne font pas rigoler. Je vois des ciels étoilés, mais avec un nombre d'étoiles comme je n'ai jamais vu. Enfin, c'est vraiment trop bien, trop incroyable. Bon, après, par rapport au taf ressenti général, je m'ennuie. Pendant le taf, je m'ennuie. C'est faire du ménage, ce n'est pas le taf le plus excitant du monde. Mais même au resto, même si j'aime bien faire ça, c'est un peu long. on est limite pro-staffé. Mais je suis contente quand même parce que c'est une des raisons pour lesquelles j'étais venue bosser en Australie. C'est que j'avais entendu que c'était un rythme de travail assez tranquille ici. Et en France, c'est tout le contraire. Il faut être le plus productif, il faut être le plus efficace, le plus rapide, multitasking de malade. T'es là, tu fais le taf de trois personnes, t'enchaînes, t'enchaînes, etc. Et bref, je voulais vraiment voir une autre manière de travailler. Chose faite ici, vraiment, on n'est pas pressé. On n'est pas brusqué. Il y a le temps pour faire ce qu'on a à faire. On est limite deux personnes pour faire le travail d'une personne. Donc, c'est tranquille de ouf. Mais j'avoue que c'est un petit peu difficile à gérer parce que c'est contraire à ce que j'ai appris sur ces au moins dix dernières années. Donc, je me sens un peu frustrée de m'ennuyer. Donc, oui, je vais gagner de l'argent. Oui, je vais faire des économies. Et oui, je vais pouvoir renouveler le visa. Mais je me focus vraiment sur ces points-là parce que travailler comme ça, ça ne m'intéresse pas trop. Donc, mais... Encore une fois, je le dis, je le répète, j'ai la chance d'être là, c'est vraiment ce que j'étais venue chercher et on va dire que le cadre compense l'ennui du travail et ça me force à être dans le moment présent, apprécier ce que j'ai, pour le coup, juste être là et apprécier. Et ce cadre-là me fait prendre du recul et me fait réaliser comme ma vie dans l'espace de six mois a totalement changé. Vraiment, c'est un truc de ouf. Il y a six mois, j'habitais dans une grande ville parce que j'étais à Lyon. La vue de ma fenêtre, c'était des immeubles, du béton, je ne voyais pas l'horizon. Mon taf, c'était un taf de bureau. J'étais en open space sur l'ordi toute la journée avec un niveau de stress assez élevé. Là aujourd'hui, j'habite dans un bunker au milieu de la forêt tropicale. J'ai vu sur des kilomètres et des kilomètres de forêt, je suis au milieu des serpents, des oiseaux, je vois des crocodiles, je mange du poisson frais tous les jours. Le taf, c'est... hyper tranquille, pas stress, je rigole avec des Australiens, les clients, etc. Enfin, vraiment, c'est totalement opposé de ce que j'avais il y a six mois, quoi. Et ça me fume de me dire que sur une décision, vraiment, une petite décision, genre juste dire oui ! ou non à quelque chose, notre vie peut vraiment changer du tout au tout. Et vraiment, ça me fume de voir autant d'écarts en six mois. Six mois, c'est vraiment court, c'est rien du tout. Et c'est encourageant d'un côté de se rendre compte de ça. Perso, ça me fait vraiment me rendre compte qu'on peut faire un petit peu ce qu'on veut dans la vie finalement. On peut prendre les chemins qu'on veut, les directions qu'on veut, surtout à notre époque et encore plus, je pense, quand on est français. On a tellement une liberté d'action et un champ de possibilités qui est tellement large. Enfin, vraiment, ça me fume. Je trouve ça vraiment incroyable, quoi. Et donc, voilà, ça fait du coup deux semaines que je suis ici, dans ce cadre assez incroyable. Et conclusion de ce mois d'août, globalement, ce que ça m'a appris, c'est que, petit 1, me laisser le temps d'arriver dans un nouvel endroit, lâcher un peu le contrôle, parce que c'est normal d'avoir du mal au début, et notre adaptation, elle n'est pas aussi instantanée que le changement de vie qu'on effectue. Et... Petit 2, si quelque chose ne nous plaît pas, encore une fois, on bouge. Vraiment, c'est la règle à suivre. Il y a des alternatives et des options tout autour de nous, du taf. Ici, si on en veut, on en trouve. Donc, si quelque chose ne nous plaît pas, on change. Et pour finir, juste accepter ce qui vient, parce que chaque pas nous emmène à un autre pas. Par exemple, si je n'étais pas passé par la case Rockhampton, le taf pourri, etc., je n'aurais peut-être pas réussi à lâcher prise, me détendre, ralentir. Je serais peut-être toujours stressée avec mes 88 jours. Donc, vraiment, laissez être ce qui est et avancez tranquillement. Je pense que c'est plutôt un bon conseil. Et on se retrouvera du coup, fin septembre, pour le débrief après plusieurs semaines de vie dans un lieu isolé. Est-ce que je vais péter un câble ? Est-ce que je vais toujours kiffer ? Est-ce que je vais me sentir seule ? Vraiment, je n'ai aucune idée de comment les choses vont évoluer. Donc, je vous dis rendez-vous dans un mois pour pouvoir parler de tout ça. et en tout cas merci encore d'avoir écouté l'épisode si vous a plu je vous invite à laisser une petite note, un petit like peu importe sur la plateforme sur laquelle vous vous trouvez et je serais curieuse aussi d'avoir dans les commentaires vos retours d'expérience savoir ce qui était le plus compliqué pour vous quand vous êtes allé vivre dans un nouveau pays pour ceux qui l'ont fait, je serais contente de savoir ce qui était le plus challengeant pour vous et sinon je vous dis see you in September