undefined cover
undefined cover
Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien cover
Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien cover
Partir, le podcast voyage et expatriation

Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien

Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien

40min |10/03/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien cover
Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien cover
Partir, le podcast voyage et expatriation

Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien

Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien

40min |10/03/2025
Play

Description

Il voulait améliorer son anglais et décide donc d'allier l'utile à l'agréable.
Car quitte à apprendre une nouvelle langue, autant que ce soit dans un cadre sympa !


Julien décide de s'expatrier à Malte, cette ile ensoleillée d'Europe.

Il part en solo, bien décidé à trouver un travail là bas. Son idée de base : rester 6 mois.
Mais les choses ont fait qu'il reste 2 ans !


En 2 ans Julien a pu vivre une vraie immersion culturelle chez les maltais, découvrir leurs traditions, leurs habitudes. Mais aussi se créer une routine agréable et se faire de vrais amis.


Il nous raconte aussi comment ce voyage en solo l'a aidé à affirmer sa personne et être pleinement lui même.


Bien que vivre sur une ile, au soleil, au bord de la mer ça fasse rêver, l'expatriation est aussi faite de challenges et de défis. Julien nous parle des difficultés qu'il a rencontré pendant son aventure et comment il les a surmontés.


Dans cet épisode, on parle notamment de :

- Travailler à Malte, et les différences avec la France

- Le piège de rester qu'avec des français, et comment en sortir

- Immersion et découverte culturelle de Malte

- Sortir du schémas classique

- Comment voyager aide à être soi



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/prof-de-francais-en-angleterre-melissa


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, je vais t'aider, j'atterris, tout le stress part. tu me stresses pas, tu vas me faire une petite idée, Je me dis, ça y est, j'y suis, j'y suis, donc place à l'excitation. je passe à l'excitation.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger. le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger.

  • Speaker #0

    Toi, Toi, tu restes ici mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif. reste ici, tu t'en dis pas. Parce que t'attends pas de me dire quoi, Toi, mais tu vas, tu pars et tu vas voir ailleurs. tu vas pas voir la vie.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Aujourd'hui, on écoute l'histoire de Julien qui, on découvre l'histoire de Julien qui, à la base, à la base, partait pour vivre six mois à Malte, partait pour vivre 6 mois à Malte, mais il reste finalement deux ans. mais il lui reste finalement 2 ans.

  • Speaker #0

    Tu sors du travail, Sans travail, tu as la mer, à la mer, j'ai couché sous l'aile. tu fais des couchers de soleil. Je pouvais devenir qui je voulais, me montrer comme j'étais en fait à

  • Speaker #1

    100%. Il nous raconte comment il a trouvé du travail, il nous raconte comment il a trouvé du travail, sa vie sur une île ensoleillée et ce qui l'a fait rester autant de temps. sa vie sur une île ensoleillée et ce qui l'a fait rester autant de temps. Mais avant de découvrir tout ça, Mais avant de découvrir tout ça, je t'invite à mettre 5 étoiles au podcast si le concept et les histoires te plaisent. je t'invite à mettre 5 étoiles de podcast sur le concept et des histoires qui te plaisent. Ça m'aidera beaucoup à le développer et toucher encore plus de monde qui veulent partir à l'étranger pour leur donner un geste. Ça m'aidera beaucoup à le développer et toucher encore plus de monde qui veulent partir à l'étranger pour leur donner envie. Merci à toi et bonne écoute ! Merci à toi et bonne écoute. Mon top est parti à Malte il y a 2 ans et il est rentré il y a 6 mois. Tu es resté deux ans là-bas. Commencez par le commencement. D'ailleurs, pourquoi tu as voulu aller vivre à l'étranger ?

  • Speaker #0

    Oui, donc déjà merci de m'accueillir sur ton podcast. Merci de m'accueillir sur ton podcast. Pour ce qui est de Maltz, Pour ce qui est de Malte, j'ai décidé de partir à l'étranger à la suite de mes études, j'ai décidé de partir à l'étranger à la suite de mes études, de la fin de mes études. de la fin de mes études. Ça a toujours été un objectif pour moi de partir à l'étranger, Ça a toujours été un objectif pour moi de partir à l'étranger, déjà pour améliorer mon anglais et puis pour découvrir autre chose, déjà pour améliorer mon anglais et puis pour découvrir autre chose, d'autres paysages, d'autres paysages, d'autres cultures, de cultures, tout simplement voir autre chose. tout simplement voir autre chose. J'ai dû attendre la fin de mon master pour pouvoir le faire. J'ai dû attendre la fin de mon master pour le faire. J'aurais aimé le faire avant, J'aurais aimé le faire avant, mais... Covid oblige, mais... je n'ai pas pu.

  • Speaker #1

    C'est vrai, ouais.

  • Speaker #0

    Donc au final, Au final, ça s'est fait. ça s'est fait. J'ai arrêté suite de mon master. À la suite de mon master, J'ai décidé de partir à Malte parce que... j'ai décidé de partir à Malte. Parce que, de un, De rien, il y a l'anglais. il y a l'anglais. Le maltais et l'anglais sont les deux langues nationales de Malte. Le maltais et l'anglais sont les deux langues nationales de Malte. Et en plus, Et en plus, au soleil, au soleil, une petite île, c'est le pire. il y a Pierre. Donc je me suis dit,

  • Speaker #1

    C'est clair. Je manque à faire.

  • Speaker #0

    allez,

  • Speaker #1

    Autant être au soleil.

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est ça. Dans les paysages de haut. Et me voilà parti. Je suis parti seulement même pas deux mois après la fin de mon master. Seulement, même pas deux mois après la fin de mon master, direction Malte. d'Aximat.

  • Speaker #1

    T'as prêté clic, t'es claque, les études, c'est fini, je me casse.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement.

  • Speaker #1

    Comment tu t'organises du coup dans ta préparation à partir à Malte ?

  • Speaker #0

    Alors, Alors, il faut savoir que mon frère était déjà parti 7 ans auparavant et je lui avais rendu visite donc je connaissais déjà, il faut savoir que mon frère était déjà parti sept ans auparavant et j'avais rendu visite. Je connaissais déjà, je n'arrivais pas en terrain connu quoi, j'arrivais pas en terrain connu. Je voyais à quoi ça correspondait. je voyais à quoi ça correspondait. J'ai pu m'appuyer sur lui aussi, J'ai pu m'appuyer sur lui aussi, sur son expérience. sur son expérience, il m'a un peu donné des conseils pour mon départ, Il m'a un peu donné des conseils pour mon départ, m'organiser. m'organiser. Moi, Moi de mon côté, de mon côté, déjà, déjà c'est passé par le déménagement de mon appartement à Lyon, c'est passé par le déménagement de mon appartement à Lyon, puisque je vivais à Lyon. puisque je vivais à Lyon et puis après j'ai loué pour deux semaines je crois. Puis après, j'ai loué pour deux semaines, je crois, une chambre dans un appartement, une chambre dans un appartement, dans une coloc. dans une coloc. Je me suis dit, Je me suis dit, on verra sur place. ensuite, on verra sur place. Et puis après, Et puis après, l'objectif était de trouver du travail sur place. l'objectif était de trouver du travail sur place. Donc, Donc, il n'y avait pas grand-chose à faire au cas là. je n'avais pas grand-chose à faire au préalable, Je me suis préparé mon CV, juste préparer mon CV en anglais et let's go, un anglais.

  • Speaker #1

    Avoir un pied-à-terre,

  • Speaker #0

    quoi.

  • Speaker #1

    et puis c'était ça.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    Parce que du coup...

  • Speaker #0

    mon petit billet d'avion et c'est parti.

  • Speaker #1

    C'est parti. Et hop. Et ouais, parce que je voulais te demander, du coup, c'était dans quel contexte que tu partais. tu partais avec l'objectif d'aller travailler là-bas ?

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, l'objectif premier, l'objectif premier, c'était vraiment l'anglais. c'était vraiment l'anglais. Parce qu'en plus, Parce qu'en plus, j'ai fait des études de communication, j'ai fait des études de communication. donc dans ce secteur-là, Donc, dans ce secteur-là, c'est vraiment essentiel. c'est vraiment essentiel. Je n'avais pas un très bon niveau, Je n'avais pas un très bon niveau, je n'ai pas pu faire Erasmus, je n'ai pas pu faire Erasmus, donc c'était vraiment mon objectif, donc c'était vraiment mon objectif, l'anglais. l'anglais. Je me suis dit, Je me suis dit, quoi de mieux que d'immerger dans un monde professionnel pour l'améliorer. quoi de mieux que m'immerger dans un monde professionnel pour l'améliorer.

  • Speaker #1

    Tu avais pour objectif de travailler dans ta branche ou de faire peut-être plus des petits boulots sur place. Tu savais un petit peu avant de partir ce que tu voulais faire là-bas ?

  • Speaker #0

    J'en avais un petit peu marre de la com, J'en avais un petit peu marre de la com, je voulais voir autre chose. je voulais voir autre chose. Donc l'idée c'était vraiment de faire des petits boulots. Donc, l'idée, c'était vraiment de faire des petits boulots. J'aurais bien aimé faire serveur ou même une saison dans le centre de glace. J'aurais bien aimé faire serveur ou même une saison dans un stand de glace ou j'en sais rien. Enfin, j'ai imaginé un peu tout avant de partir. Enfin, j'imaginais un peu tout avant de partir. Finalement, Finalement, ça ne s'est pas fait. ça ne s'est pas fait, Mais j'ai trouvé un autre travail qui m'a beaucoup plu aussi. mais j'ai trouvé un autre travail qui m'a plu aussi. Je revenais derrière un écran, Je revenais derrière un écran, c'est ce que je voulais quitter de la France. c'est ce que je voulais quitter de la France. Mais je suis arrivé dans une superbe entreprise. Mais je suis arrivé dans une superbe entreprise.

  • Speaker #1

    Ok, on y reviendra. Tu as l'air d'avoir vécu ton avant-voyage assez sereinement. Tu n'avais pas de petits stress, de petites appréhensions avant de partir ?

  • Speaker #0

    Je pense que la dernière semaine, Je pense la dernière semaine avant de partir, avant de partir, ça a commencé. ça a commencé. Au préalable, Au préalable, non, non, parce qu'en fait, puisque ça s'est enchaîné juste après mes études. vu que ça s'est enchaîné juste après mes études, Je n'ai pas trop le temps de penser. je n'ai pas trop le temps d'y penser. Oui,

  • Speaker #1

    puis tu avais ton déménagement,

  • Speaker #0

    Bon,

  • Speaker #1

    ça et tout,

  • Speaker #0

    ouais, ça,

  • Speaker #1

    tu enchaînes.

  • Speaker #0

    c'est tout. Mais la dernière semaine, Mais la dernière semaine, quand je suis parti le 8 septembre, quand je suis parti le 8 septembre, je crois, je crois, donc tout le monde reprenait sa rentrée, donc tout le monde reprenait sa rentrée, tout le monde repartait un peu dans ses villes et tout. tout le monde repartait un peu dans ses villes et tout. Et moi, Moi, je me suis dit, je me suis dit, ah oui, en fait, en fait, c'est là. c'est là. Et là, Et là, j'ai eu un petit coup de panique. j'ai eu un petit peu de panique. Mais là, Là, c'est que de la prise de recul, c'est que de la prise de recul, de se dire, de se dire... au pire, Au pire, je rentre dans une semaine, je rentre dans une semaine, ce n'est pas grave, pas grave, je fais une semaine de bac là-bas, je fais une semaine de vacances là-bas. Et là, et j'essaie de me rassurer comme je peux. c'est ça, j'ai essayé de me rassurer comme je pouvais. Oui,

  • Speaker #1

    c'est clair. Tu as eu deux semaines de bac,

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    bon, au pire, on verra après. Du coup, tu arrives là-bas, on est en septembre 2022. C'est quoi tes premières impressions sur place ?

  • Speaker #0

    Mes premières impressions, Premières impressions, déjà, déjà, j'atterris tout le stress par. j'ai atterri de tout le stress par rapport. Je me dis, Je me disais, ça y est, j'y suis, j'y suis. donc place à l'excitation, Donc, place à l'excitation. c'était trop bien. C'était trop bien. Franchement, Franchement, la sensation de liberté, la sensation de liberté, de là, de la... tout peut être possible. Tout peut être possible. J'ai fini mes études, J'ai fini mes études, j'ai à découvrir toute une île devant moi dans les prochains mois. mes études. à découvrir une coutume de l'île devant moi, dans les prochains mois. Là, Là, ma sensation, ma sensation, c'était vraiment un sentiment de liberté et d'excitation pour la suite des aventures. c'était vraiment un sentiment de liberté et d'excitation pour la suite des aventures. Je suis arrivé dans ma coloc, Je suis arrivé dans ma coloc. au final, Au final, j'étais le premier, j'étais le premier, donc j'étais tout seul. donc j'étais tout seul. Tranquille. Du coup, Du coup, j'ai pu prendre mes premiers pas, j'ai pu prendre mes premiers pas, prendre mes marques. prendre mes marques. J'avoue, J'avoue, au début, au début, je m'attendais vraiment à rencontrer les colocs parce qu'au final, j'attendais vraiment de rencontrer les collègues parce qu'au final, je ne connaissais encore personne sur l'île. je ne connaissais encore personne sur l'île.

  • Speaker #1

    Puis tu es parti tout seul là-bas, du coup ?

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, je suis parti tout seul, je suis parti tout seul, je ne connaissais personne sur l'île. je ne connaissais personne sur l'île. Donc c'était vraiment le saut dans l'inconnu. Donc, c'était vraiment le saut dans l'inconnu.

  • Speaker #1

    Et tu as vraiment senti, du coup, ce sentiment de liberté, comme tu dis. Ça ne t'a pas fait bizarre au début de passer de « j'ai mes études qui s'enchaînent, c'est un peu planifié, je sais où je vais » à « bon, ben voilà, saut dans l'inconnu, je ne parle pas l'anglais, tout est possible, je suis libre » . Comment tu vis cette différence de life d'un coup ?

  • Speaker #0

    Le contraste était fort, Le contraste était fort, ça c'est clair, ça c'est clair. J'étais en alternance avant, parce que j'étais en alternance avant, donc je cumulais école et entreprise, j'ai cumulé école et entreprise, donc la planique a été hyper chargée. donc planning hyper chargé. Et là, Et là, je peux vous dire que ça ne repose que sur mes épaules, du jour au lendemain, ça ne repose que sur mes épaules, donc aller distribuer les CV, donc aller distribuer les CV, etc. etc. Je l'ai plutôt bien vécu parce que, Je l'ai plutôt bien vécu parce que déjà les Maltais, déjà les Maltais, ou ce n'était pas forcément les Maltais, pas forcément les Maltais, mais en tout cas ceux qui ont les établissements touristiques vers lesquels je suis allé au début. mais en tout cas ceux qui ont les établissements touristiques vers lesquels je suis allé au début, On était hyper avenants, ont été... Il me prenait à chaque fois mes CV. ils prenaient à chaque fois mes CV, j'ai jamais eu de refus. Je n'ai jamais eu de refus. Donc ça, Je pense que ça aide aussi. je pense que ça aide aussi dans ta confiance en soi pour chercher un travail. Je suis en soin de chercher un travail. Je l'ai abordé plutôt sereinement. Je l'ai abordé plutôt sereinement, en plus, En plus, tous les jours, tous les jours, j'allais à la plage. j'allais à la plage, je me baignais et tout. On baignait.

  • Speaker #1

    Forcément.

  • Speaker #0

    Donc, niveau relax, on était bons. C'est clair, le max en...

  • Speaker #1

    Le relaxant, anti-stress.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    Tu vas à la mer, il n'y a pas mieux. Tu es tout seul. Tu arrives dans l'appart tout seul. Tu as rapidement rencontré tes collègues ? Ou ils sont arrivés un peu plus tard ?

  • Speaker #0

    non, Non, rapidement. rapidement. Au bout de 4 jours, Au bout de 4 jours, la première, la première. au bout d'une... Au bout d'une semaine, d'une semaine le deuxième. la deuxième. Le feeling est directement passé, et directement passer, c'était deux Français. c'était pas français. Donc au début, Au début, j'étais un peu déçu, j'étais un peu déçu, entre guillemets, entre guillemets, parce que j'avais vraiment une immersion totale pour l'anglais. parce que je voulais vraiment une immersion totale pour l'anglais. Mais en fait, Mais en fait, tu te rends vite compte que quand tu es tout seul à l'étranger, quand t'es tout seul à l'étranger, tu es bien content d'avoir un Français, t'es bien content d'avoir un français.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as fait un petit point de repère,

  • Speaker #0

    une Française.

  • Speaker #1

    quelque chose que tu connais au milieu de cet inconnu.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Surtout qu'on était vraiment dans le même schéma. Tantôt qu'on était vraiment dans le même schéma, une sorte d'études, Ils sortaient d'études ou à leur pause dans leurs études et ils venaient là pour l'anglais. ou alors autres dans leurs études, et on venait là pour l'anglais. Et ça a vraiment matché. Ça a vraiment matché, Ça a été mes copains d'aventure tout du long. c'était une événement d'aventure.

  • Speaker #1

    Et tu as pu rencontrer d'autres nationalités ou des Maltais pour vraiment t'immerger ?

  • Speaker #0

    Ouais alors étonnamment les maltais très peu parce qu'en fait ils restent assez entre eux. Oui. Alors, étonnamment, les Maltais, très peu. En fait, il reste assez entre eux. Il faut savoir que Malte, Il faut savoir que Malte au final la partie où nous les expats on est c'est le littoral et les maltais sont plus dans les terres parce que le littoral c'est hyper touristique et à la longue c'est pesant quoi pour eux. au final, la partie où nous, les expats, on est, c'est le littoral. Les Maltais sont plus dans les terres parce que le littoral, c'est hyper touristique. Donc, c'est pesant. Donc plus d'autres nationalités européennes, Donc, plus d'autres nationalités européennes, des Polonais, des polonais, des... des portugais, des Espagnols, des espagnols, des Italiens. des italiens mais ça c'est j'ai dû faire l'effort. Mais ça, j'ai dû faire l'effort parce qu'à un moment donné, parce qu'à un moment donné, il s'est passé 3-4 mois, il s'est passé trois, quatre mois, je voyais que j'étais qu'avec des Français, je voyais que j'étais qu'avec des Français, je ne progressais pas. je ne professais pas. Donc, Donc, j'ai décidé déjà de changer de coloc. j'ai décidé déjà de changer de coloc. Je suis allé dans d'autres appart et je suis arrivé avec un Pakistanais et une Irlandaise. Je suis allé dans un autre appart et je suis tombé avec un Pakistanais et une Irlandaise et ça s'est super bien passé. Ça s'est super bien passé. Et c'est là où j'ai pu bien améliorer mon anglais. C'est là où j'ai pu partir.

  • Speaker #1

    C'est bien déjà que tu aies eu le déclic de dire, ok, bon, là, je ne suis qu'avec des Français. Il faut que je bouge. Franchement, c'est courageux parce que ce n'est pas facile, j'imagine, de... faire cet effort-là.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Comment tu arrives justement à te sortir de ça ? Qu'est-ce qui te motive ? Comment tu t'y prends en fait pour te dire, bon ben non, là en fait je quitte les Français et je me bouge pour aller faire ça ?

  • Speaker #0

    Ce qui m'a aidé déjà, Ce qui m'a aidé déjà, c'est qu'il y a une amie que j'avais de Lyon qui est arrivée peut-être trois semaines après moi à Mal. c'est qu'il y a une amie que j'avais de Lyon qui est arrivée peut-être trois semaines après moi à Maine. Ce n'était pas du tout prévu. C'était pas du tout prévu, on s'est retrouvés là-bas par hasard. On s'est retrouvés là-bas un peu par hasard. Et elle, Et elle, on avait pour le même projet de rester quatre mois. on avait pour même projet de rester quatre mois.

  • Speaker #1

    À la base ?

  • Speaker #0

    À la base, À la base, c'était quatre mois. On rentrait pour les fêtes. c'était quatre mois. Au final, Au final, elle l'a vraiment fait. elle l'a vraiment fait. Et au moment où je voyais qu'elle commençait à s'organiser pour la suite et tout, Et au moment où je voyais qu'elle commençait à s'organiser pour la suite et tout, c'est là où je me suis mis un petit peu au fait. c'est là où je me suis mis un petit coup de pied aux fesses. Je me suis dit, Je me suis dit, là, là, les quatre mois sont presque passés. les quatre mois sont presque passés. Mon objectif n'est absolument pas atteint. Mon objectif n'est absolument pas atteint. Donc, Donc, c'est soit... c'est soit tu restes ici, Tu restes ici mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif actuellement comme ça. mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif actuellement comme ça. Soit tu pars. Soit tu pars et tu vas voir ailleurs. Et en même temps, Et en même temps, je commençais à m'attacher à l'île, je commençais à m'attacher à Lille, aux gens sur place. aux gens sur place, donc j'ai tout fait pour rester. Donc, j'ai tout fait pour rester. Et c'est pour ça que j'ai mis des moyens pour la coloc et le travail. Et c'est pour ça que j'ai mis des moyens pour l'acrologe et le travail.

  • Speaker #1

    Et là, du coup, tu as commencé un petit peu à pratiquer l'anglais. Tu as senti ton anglais s'améliorer rapidement ? Oui, tu as fallu du temps quand même.

  • Speaker #0

    Bah alors... Alors, au début, Au début, ce n'était pas si rapide parce que j'ai fait un travail où au début, ce n'était pas si rapide parce que j'ai trouvé un travail où au début, c'était uniquement francophone. c'était une francophone. Et en plus, Et en plus, ça colloque francophone, ça colloque francophone, donc ça ne marchait pas. donc ça ne marchait pas. Et à partir du moment où j'ai changé de colloque, Et à partir du moment où j'ai changé de colloque, là, là, ça allait un peu mieux, ça allait un peu mieux, mais encore pas trop rapide. mais encore pas trop rapide. Il a fallu que je change de poste dans mon entreprise pour commencer à accélérer les choses. Il a fallu que je change de poste dans mon entreprise. Ça a accéléré le temps.

  • Speaker #1

    Il y avait donc... Tu nous parles que tu as trouvé un travail. C'était quoi comme travail que tu faisais ?

  • Speaker #0

    Alors, Alors, je travaillais dans une entreprise de j'ai travaillé dans une entreprise de Paris Sportif en ligne française qui est assez connue, Paris Sports, une franquise française qui est assez connue. qui s'appelle Betclic. Ça s'appelle BetClick. C'est un siège à Malte. Ils ont un siège à Mal. Au début, Au début, j'étais au service client pendant deux mois, j'étais au service client, en fait, pendant deux mois, au service client français. au service client français. C'est pour ça qu'au final, C'est pour ça qu'au final, j'étais qu'avec des collègues français, j'étais qu'avec des collègues français, mon manager était français, mon manager était français. Enfin, je ne parlais que français. je ne suis pas français. J'étais des clients. Et les clients,

  • Speaker #1

    C'était des Français.

  • Speaker #0

    c'était des Français. Des

  • Speaker #1

    Tu as vraiment déplacé ta vie en France à Malte.

  • Speaker #0

    Français. Oui,

  • Speaker #1

    Oui. C'était juste.

  • Speaker #0

    exactement.

  • Speaker #1

    sur une île mais la France exactement je me suis recréé une routine française c'est ouf comme on retombe vite dans notre routine ce qu'on connait on reconstruit les mêmes trucs les mêmes chiffres et puis c'est ça ouais tu fais

  • Speaker #0

    Exactement, je me suis recréé une routine française, mais dans un autre pays. Ah vraiment, les mêmes schémas et puis sans s'en rendre compte. C'est au bout de deux ou trois mois, je me disais mais en fait, la même chose ouais j'aurais la même que en France là ouais, j'aurais la même vie en France. Le cadre n'en est pas du tout le même. Le cadre n'est pas du tout le même, mais ce serait à peu près pareil.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu as changé de poste après ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui, j'ai eu une opportunité pour changer de poste. j'ai eu une opportunité pour changer de poste, Déjà pour un poste qui me plaisait plus, déjà pour un poste qui me plaisait plus. dans le jeu responsable. Donc, je responsable. Et là, Et là, dans une équipe anglophone, dans une équipe anglophone, là, j'ai tout donné pour l'avoir. j'ai tout donné pour la base. À la base, Je ne passe pas du service où j'étais à celui auquel je vais être. on ne passe pas du service où j'étais à celui auquel je voulais être. Mais je me suis vraiment donné les moyens et puis ça a payé. Mais je me suis vraiment donné les moyens et puis ça a payé.

  • Speaker #1

    Tu avais trouvé comment ce travail, cette entreprise et tout ?

  • Speaker #0

    Sur Facebook. Sur Facebook, les Français à Malte, Ça a mal. j'ai postulé. tu es, Ça, il n'y a pas de souci. ça, il n'y a pas de souci. Ils nous cherchent, Ils nous cherchent, ça leur fait des bonus. ça leur fait des bonus.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? Ah, vous êtes recruté. Nickel. Tu as pu voir un petit peu des différences, même si c'est une entreprise française, tu es quand même à Malte. Est-ce que tu as pu voir des différences entre travailler en France et travailler à Malte ?

  • Speaker #0

    Ouais, Ouais, carrément. quand même.

  • Speaker #1

    À quel niveau ?

  • Speaker #0

    Mais même au sein de mon entreprise, Même au sein, parce que du coup, parce que du coup, il y a un siège à Malte, il y a un siège à Malte, enfin le siège est à Bordeaux, enfin le siège est à Bordeaux. et j'ai pu y aller. Et juste l'atmosphère, Juste l'atmosphère, l'ambiance, l'ambiance est beaucoup plus détendue à Malte, c'est plus... détendu à Malte mais en même temps ce qui est logique parce qu'on est là la plupart que quelques mois on est à Breton il y a une ambiance très festive l'entreprise participe aussi on a tout l'événement en interne au final tes collègues ça devient tes potes chose que j'ai jamais vu ça en France j'avais des amis collègues mais ça restait toujours dans un cadre bien précis ça reste professionnel d'un côté c'était pas genre des vrais amis avec qui tu vas sortir etc non ouais c'est ça mais en même temps, ce qui est logique, parce qu'on est là la plupart que pour quelques mois, on est toutes jeunes. Une ambiance très festive, l'entreprise participe aussi. On a beaucoup d'événements en interne. Au final, tes collègues, ça devient tes potes. Chose que je n'ai jamais eue en France. J'avais des amis collègues, mais ça restait toujours dans un cadre bien précis du travail. Ouais, Non, exactement. Là, c'était vraiment... Je n'avais pas la sensation d'aller au travail.

  • Speaker #1

    je n'avais pas la sensation d'aller au travail je faisais plus 40 heures j'étais en mon nom plusieurs heures en France mais j'avais l'impression que les semaines étaient plus légères que celles que je faisais en France et du coup ça t'a aidé de travailler à te faire un petit cercle social à faire des potes t'arrives à créer des vraies amitiés et des liens solides quand même ça pour le coup c'est vraiment quelque chose qui m'a surpris au début en étant parti à l'étranger c'est la rapidité à

  • Speaker #0

    Je faisais du 40 heures. J'étais en plus d'heures qu'en France. Mais j'avais l'impression que les semaines étaient plus légères que celles que je faisais en France. Et du coup,

  • Speaker #1

    ça t'a aidé ?

  • Speaker #0

    Oui, ça, pour le coup, c'est vraiment quelque chose qui m'a surpris au début. En étant parti à l'étranger, c'est la rapidité. à laquelle je me suis attaché aux gens. laquelle je me suis attaché parce qu'en fait c'est devenu mes points de repère donc je suis parti Parce qu'en fait, c'est devenu mes points de repère, vu que je suis parti tout seul.

  • Speaker #1

    tout seul et on avait des liens très très forts absolument très très forts passer tout notre temps ensemble c'est bien on peut être la deuxième famille en fait c'est assez impressionnant comme tu t'attaches aux gens puis je pense que tout le monde est un petit peu dans le même bateau aussi et on est un peu les points de repère de chacun tu

  • Speaker #0

    Et on avait des liens très, très forts. Rapidement, très, très forts. On passait tout notre temps ensemble. Ça devient un peu ta deuxième famille, en fait, sur Malte. C'est assez impressionnant comme tu t'attaches aux gens.

  • Speaker #1

    vis H24 avec les gens donc ouais comme tu dis c'est un petit peu la deuxième famille finalement mais c'est un peu perturbant d'un côté en France jamais je vais se reconnecter aussi vite avec quelqu'un quoi ouais

  • Speaker #0

    C'est ça. Connecté aussi avec quelqu'un ? Oui, carrément.

  • Speaker #1

    C'est assez fou. Donc, tu arrives à te faire tes potes, tu as ton petit appart, tu as ton petit boulot. Ça t'a pris combien de temps avant de vraiment réaliser que c'est ta life, tu as ta petite routine, etc. ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça m'a bien fallu Je pense qu'il a bien fallu 6-7 mois parce qu'au début, 6-7 mois parce qu'au début, j'ai eu mes changements d'appartement, j'ai eu mes changements d'appartement, de position aussi dans l'entreprise. de position aussi dans l'entreprise. Et c'est une fois que j'ai été confortable dans les deux, C'est une fois où j'ai été confortable dans les deux, dans ma nouvelle coloc et dans mon nouveau poste, dans ma collègue qui est dans mon poste avec l'équipe en anglais, avec l'équipe en anglais, du coup, du coup. tout en anglais, Et puis là je me suis dit, que là, je me suis dit, bon, bon bah en fait je peux rester un petit moment et améliorer mon expérience. en fait, je peux rester un petit moment et améliorer mon anglais et prendre de l'expérience.

  • Speaker #1

    T'as pas trop galéré au début à bosser en anglais ?

  • Speaker #0

    Ah, fake it until you make it, Peut-être, peut-être. Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est tout.

  • Speaker #0

    ça, c'est mon prédo. Alors vraiment, Genre, vraiment, j'ai...

  • Speaker #1

    j'ai... Yeah, yeah, yeah, of course, yeah.

  • Speaker #0

    Mon formateur, Mon formateur il était portugais, il était portugais. Il me racontait tout un tas. il me racontait tout un tas, En plus, en plus des termes techniques dans la vague de l'université. des termes techniques dans le live gaming, je n'ai pas du tout mon domaine. C'est du tout mon domaine, Je ne suis pas sportif en plus. je suis pas certain.

  • Speaker #1

    Mais en plus c'est un truc hyper technique quoi.

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    vraiment. voilà. Donc, l'avantage que j'avais pour le coup, L'avantage que j'avais pour le coup là, là, c'était les écrans. c'était les écrans. C'est qu'il montrait, C'est qu'il montrait, enfin, enfin, il faisait une projection de son écran sur le nôtre. c'est une projection de son écran sur le nôtre. Donc, Donc, à défaut de comprendre ce qu'il me disait. à défaut de comprendre ce qu'il me disait,

  • Speaker #1

    Tu pouvais assimiler.

  • Speaker #0

    au moins, je pouvais le voir. Et ça, Et ça, c'est ce qui m'a sauvé au début. c'est ce qui m'a sauvé au début.

  • Speaker #1

    Tu as mis combien de temps avant d'être un peu à l'aise sur ton poste ?

  • Speaker #0

    Sur mon poste, Sur mon poste, je dirais deux mois. je dirais deux mois. Les deux premiers mois, Les deux premiers mois, c'était vraiment galère. c'était vraiment galère, que ce soit au niveau de l'anglais, Que ce soit au niveau de l'anglais, mais surtout au niveau de mes missions, mais surtout au niveau de mes missions. Parce que, parce que c'est un domaine que je ne connaissais pas du tout. enfin, même que je ne connaissais pas les langues.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et au bout de deux mois, Et au bout de deux mois... J'ai commencé à assimiler les termes techniques, j'ai commencé à assimiler les termes techniques, à être à l'aise avec mon équipe aussi, à être à l'aise avec les équipes aussi. C'est vraiment confortable parce qu'on était que deux français, qui m'ont mis vraiment confortable, parce qu'on n'était que deux Français. Donc, donc mine de rien, mine de rien, sur une équipe de 30, sur une équipe de 30, ça fait vraiment beaucoup. ça ne fait pas beaucoup. Et non, Et non, ouais. ouais, il m'a fallu cette période-là pour être bien. Il m'a fallu cette période-là pour être bien.

  • Speaker #1

    Bon franchement, c'est grave correct parce que déjà dans un nouveau pays, un nouveau taf, une nouvelle équipe, une nouvelle langue,

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #1

    pas dégueu de moi, franchement !

  • Speaker #0

    Ouais. Ouais, ouais, c'est clair.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    Tu as finalement réussi à vraiment t'immerger. Si tu dis que vous étiez deux Français, nickel. Là, au moins, tu n'as pas le choix,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    tu parles anglais.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Ouais, ouais, carrément.

  • Speaker #1

    Et ça donne quoi, du coup, la vie à Malte ? C'est comment de vivre à Malte ?

  • Speaker #0

    La vie à Malte est douce. La vie à Malte est douce. Franchement, Franchement, la vie est douce. la vie est douce. Tu sors du travail, Tu sors, tu travailles, tu as la mer, tu es à la mer, tu vas te baigner. tu vas te baigner. Tu te baignes vraiment de mars à décembre. Tu baignes vraiment de mars à décembre. Il y a janvier, Il y a janvier, février où tu n'y vas pas, février où tu ne te bats pas. mais c'est tout. Tu es touché au soleil, Des couchers de soleil incroyables, incroyable. des rencontres incroyables aussi. des rencontres incroyables aussi. La vie est vraiment agréable. La vie est vraiment agréable. J'ai eu la chance aussi de travailler dans une entreprise française. J'ai eu la chance aussi de travailler dans une entreprise française. J'avais un salaire français pour un niveau de vie maltais qui est plus faible. J'avais un salaire français pour un niveau de vie maltais qui est plus faible. Le revenu moyen de Malte est plus faible. Le revenu moyen de Malte est plus faible. J'étais quand même très confortable. J'étais quand même très confortable. Donc oui, Donc oui, en fait, en fait, je n'avais pas vraiment de prise de tête, je n'avais pas vraiment de test. Je voulais juste kiffer. juste du kiff et la vie est facile.

  • Speaker #1

    La vie est facile.

  • Speaker #0

    La vie est facile. Je voulais vraiment s'y profiter. Vraiment, c'était, je profitais.

  • Speaker #1

    Easy. Tu as pu visiter un petit peu l'île ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui. l'île pour le coup n'est pas grande, L'île, pour le coup, n'est pas grande. c'est la taille de Lyon, C'est la taille de Lyon. pas Lyon métropole. Pas une métropole.

  • Speaker #1

    Ah, c'est aussi petit que ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui. c'est à 300 km². C'est 300 km². Et au final, Et au final, j'ai pu faire le tour. j'ai pu faire le tour, j'ai pu faire tout l'archipel, J'ai pu faire tout l'archipel. parce qu'il y a Parce qu'il y a Gozo et Comino aussi, Gozo et Comio aussi. Il y a deux petits. il y a deux autres petites îles. Puis l'avantage, L'avantage, c'est que c'est à deux heures de la France. c'est que c'est à deux heures de la France, donc je pouvais voyager régulièrement. assez facilement il y a des choses qui te marquent ou qui t'étonnent un petit peu à Malte quand tu découvres le pays tu découvres l'île alors il y a plusieurs il y a sur l'aspect plus fonctionnement où les transports c'est catastrophique j'ai tourné vraiment qu'au Weber enfin au Bolt d'ailleurs au Bolt parce que les bus tu peux pas compter dessus après l'avantage c'est que booker tout à peu près au même endroit je travaillais Il y a sur l'aspect plus fonctionnement où les transports c'est catastrophique. J'ai tourné vraiment qu'au Bolte d'ailleurs. Parce que les bus, tu ne peux pas compter dessus. Après l'avantage c'est que vu qu'il est tout à peu près au même endroit, je travaillais 5 minutes à pied de mon travail. 5 minutes à pied de mon travail j'ai pas trop ça Donc je n'avais pas besoin de transport pour ça. Ce qui m'a le plus marqué, Ce qui m'a le plus marqué c'est au niveau de l'ambiance des Maltais. c'est au niveau de l'ambiance des Maltais. Pour le coup, Pour le coup il y a énormément de fêtes. il y a énormément de fêtes. Déjà, Déjà c'est une île où il y a énormément de feux d'artifice tout au long de l'année. c'est le livre où il y a énormément de feux d'artifice tout au long de l'année. Tout l'été, Tout l'été, tous les matins, tous les matins, à 7h, à 7h, tu es réveillé par les feux d'artifice. t'es réveillé par les feux d'artifice.

  • Speaker #1

    Sérieux ?

  • Speaker #0

    Tu comprends pas pourquoi parce qu'il fait grand jour. Je ne comprends pas pourquoi, parce qu'il fait grand jour. Tu vois rien du tout.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? C'est une manière de commencer la journée festive.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Feux d'artifice, chaque jour, tu n'y es pas.

  • Speaker #2

    Ouais, vraiment.

  • Speaker #0

    Apparemment, Apparemment, ce serait pour éloigner les mauvais esprits. ce serait pour éloigner les mauvais esprits. Et chaque village, et chaque village en fait chaque semaine de l'été accueille cette fête donc très très festif et les maltais le dimanche tu sors c'est pas comme en France le dimanche les magasins sont fermés tout le monde est un peu chez lui en fait, chaque semaine de l'été, accueille cette fête. Donc, très très festif. Et les Maltais, le dimanche, tu sors... C'est pas comme... En France, le dimanche, les magasins sont fermés. Tout le monde est un peu chez lui, Netflix and chill. mais là c'est vraiment que tu sors tu vas au resto tu vas à la plage tu t'y fais et ça j'ai vraiment adoré et mine de rien même si c'est un pays qui a eu l'indépendance assez tard ils ont vraiment été à coeur d'avoir leur propre culture Là, c'est vraiment toute une histoire. Tu vas au resto, tu vas à la plage, tu kiffes. Et ça, j'ai vraiment adoré. Et mine de rien, même si c'est un pays qui a eu l'indépendance assez tard, ils ont vraiment à cœur d'avoir leur propre culture, leur propre identité. propre identité et ça, Et ça, tu le ressens vraiment. tu le ressens vraiment. Et c'est assez agréable. Et c'est assez agréable. Je ne pensais pas m'attacher autant justement à leur culture. Je ne pensais pas m'attacher autant justement à leur culture. Au final... Au final, C'est assez fort. c'est assez fort.

  • Speaker #1

    C'est quoi qui te plaît dans la culture maltaise ?

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, c'est cette facilité à se retrouver, cette facilité à se retrouver, à passer des moments ensemble, à passer des moments ensemble. chose qu'en France, Chose qu'en France, finalement, finalement, c'est toujours un peu galère. c'est toujours un peu galère. Moi, Je pense que c'est aussi le fait qu'avec mes potes à Malte, je pense que c'est aussi le fait qu'avec mes potes à Malte, on n'avait que ça à faire donc on se voyait tout le temps. on n'avait que ça à faire, donc on se voyait tout le temps. Ça jouait aussi, Ça jouait aussi, mais en France, mais en France, chacun peut avoir sa vie. chacun a sa vie.

  • Speaker #1

    Peut-être un peu plus individualiste.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ça. Mais à côté de ça, Mais à côté de ça, parce que là, parce que là, je parle de mes potes français, je parlais de mes potes français, mais c'était vraiment à l'image de ce que faisaient les Maltais. mais c'était vraiment à l'image de ce que faisaient les Maltais. J'ai fréquenté quelqu'un qui est Maltais. J'ai fréquenté quelqu'un chez Maltais. Pour le coup, Pour le coup, c'est vraiment ça. c'est vraiment ça. Et aussi, Et aussi, en fait, en fait, je suis parti au Canada pendant l'année, je suis parti au Canada pendant l'année, pendant un mois. pendant un mois. J'ai vu dans un endroit vraiment improbable au Québec. J'ai vu dans un endroit vraiment... improbable au Québec. J'ai vu un écriteau sur l'histoire de Malte parce qu'ils sont venus ici, J'ai vu un écriteau sur l'histoire de Malte parce qu'ils sont venus ici, les chevaliers de Malte et je me suis dit, les chevaliers de Malte. Et je me suis dit, purée, purée, une toute petite île, une toute petite île. l'impact qu'elle a à une échelle internationale. l'impact qu'elle a à une échelle internationale et c'est ça qui me bluffe, Et c'est ça aussi qui me bluffe, c'est qu'ils arrivent à être présents quand même à une plus grande échelle malgré leur petite taille. c'est qu'ils arrivent à être présents quand même à une puante d'échelle malgré leur petite taille. Carrément.

  • Speaker #1

    On ne penserait pas forcément quand tu vois une petite île comme ça aller un petit peu partout. Et au niveau de la nourriture, ça donne quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai eu du mal à m'adapter en produit. J'ai eu du mal à m'adapter en vrai au début. Parce que...

  • Speaker #1

    c'est quoi les spécialités si il y en a t'as le lapin le rabis de lapin ok bon on va comme ça c'est la spécialité moins

  • Speaker #0

    T'as pas vraiment de... T'as le lapin, le ragoût de lapin, mais bon, je mange pas de viande, donc ça m'aidait pas trop. C'était vraiment la spécialité, le ragoût. Moins de poissons que ce que je l'espérais, de poissons que ce que je l'espérais et dans les supermarchés j'étais un peu dépaysé je retrouvais pas mes marques habituelles et j'ai dû me refaire un peu aller chez Aldi au final. Et dans les supermarchés, j'étais un peu dépaysé, je retrouvais pas mes marques habituelles, et du coup, j'ai dû me refaire un peu et d'outil. Chez Lidl. Chez Lidl, hop !

  • Speaker #1

    Ah oui, chez Lidl.

  • Speaker #0

    Mais ouais, Mais ouais, du coup, ça, c'était un peu compliqué au début. c'était un peu compliqué au début. Puis après, Puis après, tu te refais des petites habitudes alimentaires. tu te refais des petites habitudes alimentaires. Mais il faut retrouver ses marques, Mais il faut retrouver ses marques quand même au niveau de la bouffe. même au niveau de la bouffe.

  • Speaker #1

    Du coup, tu parlais des supermarchés qui étaient peut-être un petit truc plus compliqué, entre guillemets, pour toi au début. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui t'ont challengé ou avec lesquelles tu as eu un peu de mal pendant ton séjour ?

  • Speaker #0

    Au niveau physique, Au niveau physique, les deux premiers mois, les deux premiers mois, je ne faisais que tousser. je ne pouvais plus pousser. Je suis arrivé depuis septembre et septembre, Je suis arrivé début septembre et septembre, c'est encore très chaud. c'est encore très chaud. Octobre aussi, Octobre aussi. il faisait 40 degrés quand je suis arrivé. En octobre, tu tombes à C'était pas facile et après s'adapter à être quand même 25, 28. Donc, je toussais énormément. L'humidité aussi, ça me faisait de l'eczéma, alors que je n'en faisais pas du tout en France. Donc, ça, ce n'était pas facile. Et après, s'adapter à être quand même loin de ton entourage, tu ne rentres pas quand tu veux. loin de...

  • Speaker #1

    Tu lui commences à être loin d'eux ?

  • Speaker #0

    J'ai eu le moment le plus difficile, J'ai eu le moment le plus difficile dès le début en fait parce que je suis parti début septembre et mi-novembre c'était les 60 ans de mes parents et ils faisaient une grosse fête familiale ça faisait hyper longtemps qu'on n'avait pas fait justement dû au covid c'était la première grosse fête où on se réunissait tous et il manquait que moi genre d'abord j'en avais loupé aucune et là c'était la première et donc pour le coup là c'était pas évident mais bon après j'avais c'était le début en fait, parce que je partais du septembre et le 8 novembre... C'était les 60 ans de mes parents, et il y avait une grosse fête familiale, c'était la première grosse fête où on se réunissait. Et il ne manquait que moi. On n'avait aucune, et là, c'était la première. Et donc, pour le coup, là, ce n'était pas évident. Mais bon, après, je n'avais pas le choix. pas le choix c'était par rapport à mon travail je pouvais pas rentrer C'était par rapport à mon travail, je ne pouvais pas rentrer. Donc je me suis dit, tant pis, c'est comme ça, il y en aura d'autres.

  • Speaker #1

    ça fait partie pour revenir du coup au fait de visiter Malte etc, Nile ça ressemble à quoi les paysages de Malte ? je ne connais pas du tout, j'ai aucune idée de à quoi ça ressemble alors

  • Speaker #0

    Alors, Malte, Malte c'est sec c'est très sec il n'y a pas de il n'y a peu de champs il y a des champs c'est sec. C'est très sec, donc il n'y a pas de... Il y a peu de champs. Déjà, les champs sont très rapidement jaunes. Et c'est très rocailleux. et c'est très rocailleux il y a des grandes palaises sur les côtes super belles, Il y a des grandes falaises sur les côtes qui sont super belles. Peu de verdure. peu de verdure donc c'est un paysage assez aride mais en même temps avec des super belles côtes sur la mer c'est un peu l'image que j'ai de Maté le boulagoune avec l'eau Donc, c'est un paysage assez aride, mais en même temps, avec des super belles côtes qui donnent sur la mer. Beaux lagounes aussi, des lagounes hauts turquoises. C'est un peu comme ça. C'est un peu comme ça. Oui, très connu,

  • Speaker #1

    super bleue c'est ça

  • Speaker #0

    mais un peu trop touristique du coup. Et au niveau de l'architecture, Et au niveau de l'architecture, je pense que c'est le plus surprenant parce que ça fait penser à des pays plus orientaux. je pense que c'est ce qui est le plus surprenant parce que ça fait penser à des pays plus orientaux. Moi, Moi, ça me faisait penser à la Tunisie. ça me faisait un peu penser à la Tunisie. Je suis allé en Tunisie en vacances. J'étais allé en Tunisie en vacances. J'ai une pote qui a vécu un an au Liban, J'ai une pote qui avait fait un an au Louvain qui m'a rendu ici. qui m'a rendu visite, Elle me disait, qui m'a dit que ça nous faisait vraiment penser au Liban. vous avez vraiment pensé au Louvain. Donc, Donc, oui. il y a ça. Il y a ça, et bon, Bon, à part la capitale, à part la capitale, la vallette est magnifique. la Vallette, qui est magnifique, Et là, et où là, tu as une influence anglaise un peu plus forte. tu as une influence anglaise.

  • Speaker #1

    Et donc, à la base, tu partais pour 4 mois. Tu as eu ton poste, tu as changé de poste, tu as mis en place ta life. Tu te retrouves à rester 2 ans. Qu'est-ce qui a fait que tu restes autant de temps ?

  • Speaker #0

    Franchement,

  • Speaker #1

    Franchement,

  • Speaker #0

    la route,

  • Speaker #1

    la routine. La routine, on est là dedans.

  • Speaker #0

    je suis tombé dedans avec les potes. J'ai pas eu de temps avec les potes. En fait, En fait, je me sentais bien. je me sentais bien. Je me disais pourquoi forcément j'ai tout de suite... Je me disais pourquoi forcément bouger tout de suite. J'étais bien, C'était bien, il n'y avait rien qui m'attendait en France. il y avait rien qui m'attendait. Je continuais à améliorer mon anglais. Je continuais à améliorer mon anglais. Je prenais de l'expérience professionnelle aussi, Je prenais des expériences professionnelles aussi, même si c'était pas ça. même si ce n'était pas un secteur d'activité qui me plaisait particulièrement. j'ai eu la chance d'avoir l'opportunité de débouler quand même trois fois dans l'entreprise dans deux ans donc ça bouge un peu ouais vraiment le plus fort de vie j'ai resté le fait que je pouvais m'alimenter facilement j'avais Mais j'ai eu la chance, l'opportunité d'évoluer quand même. trois fois dans l'entreprise dans deux ans, donc ça joue aussi. Ouais, non, vraiment, le confort de vie m'a fait rester. Le fait que je puisse voir mon entourage en France facilement. J'avais une pote qui est... une pote qui est à Londres que j'allais avoir rapidement aussi je voulais faire comme si j'étais en France comme si tu étais à Lyon une nouvelle petite taille enfin Enfin, j'ai une pote qui vit à Londres, j'allais la voir rapidement aussi. Je pouvais le faire comme si j'étais en France, finalement. Ouais.

  • Speaker #1

    Trop cool, c'est bien. C'est vrai que quand tu n'as pas d'impératif, pourquoi rentrer ? Autant profiter,

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    rester là où tu es bien et prendre le temps là où tu es.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui a fait du coup que tu décides de partir ?

  • Speaker #0

    J'ai commencé à y penser un peu moins d'un an avant mon départ. J'ai commencé à y penser un peu moins d'un an avant mon départ. J'ai commencé à vraiment avoir fait le tour de l'île l'été dernier passé. Je commençais à vraiment avoir fait le tour de l'île. L'été venait de passer et l'été, L'été, c'est la période la plus cool. c'est à part la plus faible. Je me suis dit, Je me suis dit que c'était le moment pour moi de penser à autre chose. bon, c'est peut-être le moment là pour moi de penser à autre chose. Et j'en avais un peu marre aussi de mon taf. Et j'en avais un peu marre aussi de mon père. Je commençais à tourner en rond, Ça a pris un an. C'est plutôt une société de déficit. c'était tout le temps la même chose. Cette idée d'être tout le temps derrière un écran revenait, Quand un écran revenait, commençait à me repeser comme ça me le faisait à Lyon. ça me reposait, ça me faisait la clé. Je me suis dit, bon, là, ça fait quand même beaucoup de points que j'ai envie de changer. Ça fait quand même une petite... Quand les temps ont changé, Donc peut-être que c'était le moment pour moi d'aller voir ailleurs. c'est le moment pour moi d'aller voir ailleurs.

  • Speaker #1

    Donc du coup, tu as senti que tu es arrivé au bout, c'était le moment de dire stop. Du coup, rentrer en France pour repartir en Australie où on est aujourd'hui. En deux ans, j'imagine qu'il peut se passer plein de choses. On vit plein de trucs, on rencontre plein de gens. Qu'est-ce que ça t'a appris sur toi et sur la vie peut-être de manière générale ?

  • Speaker #0

    Sur moi déjà, Sur moi déjà... J'ai pu vraiment avoir mon indépendance au 100%, j'ai pu vraiment avoir mon indépendance à 100%. Me détacher totalement du foyer familial parce que j'étais encore en études et mes parents m'aidaient pour payer mes études. me dépêcher totalement du foyer familial parce que j'étais encore en études. Mes parents m'aidaient pour payer mes études. Genre là, Là, j'étais vraiment pour la première fois totalement indépendant. j'étais vraiment pour la première fois totalement indépendant. Donc automatiquement, Donc automatiquement, ça m'a fait prendre en maturité très rapidement et je l'ai ressenti. ça m'a fait prendre en maturité très rapidement. et je l'ai ressenti. Je pense que j'en avais besoin aussi parce que finalement, Je pense que j'en avais besoin aussi parce que finalement, en France, en France, j'étais toujours un peu poussé par mes parents. j'étais toujours un peu poussé par mes parents. Là, Mais là, c'était vraiment mon choix. c'était vraiment mon choix. Ça m'appartenait, Ça m'appartenait, c'est ma décision. c'est ma décision. Du coup, c'est très engageant. C'est très engageant. Pour l'estime de soi, pour l'estime de soi c'est fou aussi ouais carrément de voir son objectif de voir un projet c'est un objectif et ça m'a apporté pas l'anglais du coup même si c'est encore pas parfait et j'ai rendu compte que justement par rapport à soi que j'avais un gros problème de confiance en moi pas l'anglais ok donc c'est cool aussi de voir un projet aboutir. Et ça m'a apporté l'anglais, même si c'est encore pas parfait. Et je me suis rendu compte que, justement, par rapport à soi, que j'avais un gros problème de confiance en moi pour l'anglais. Genre vraiment un gros blocage par rapport à ça. là je parle c'est pas de sa viande mais que t'as encore aujourd'hui du coup aujourd'hui parce que j'ai travaillé dessus yes Je ne sais pas d'où ça vient, mais encore aujourd'hui, moins, parce que j'ai travaillé dessus. Mais j'ai eu des discussions pendant des heures avec mes collègues qui me disaient « Julien, tu as un bon anglais, Bon anglais, il suffit juste que tu te clashes parce que je bug, je lâche parce que je bug. Je ne m'autorise pas forcément à parler plus que ça. je ne m'autorise pas forcément à parler plus que ça parce que maintenant ça va mieux, Maintenant, ça va mieux. mais avant c'était... » Donc, Donc ça m'a débloqué quand même un peu à ce niveau-là. ça m'a débloqué quand même un peu à ce niveau-là. Et puis, Et puis au niveau de ma vision des choses aussi, au niveau de ma vision des choses aussi, de dire qu'en sortant du schéma classique de ces études, de me dire qu'en sortant du schéma classique, lycée, études, et passer des lits du coup, pas assez d'élite du coup, ça m'a montré que... ça m'a montré que c'était possible, parce qu'il est possible de faire un autre chemin et il n'y a pas forcément une seule ligne droite qui existe et ça, qu'un autre chemin est possible, qu'il n'y a pas forcément une seule ligne droite qui existe. Et ça, ça fait trop plaisir. ça fait trop du bien.

  • Speaker #1

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #0

    Tu enlèves une pression.

  • Speaker #1

    Ça t'a fait changer, du coup, ta vision de la vie et du parcours à suivre ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah oui, Oui, oui, oui, carrément, carrément. je suis en Australie. Je suis en Australie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Par laissé en France, reparti.

  • Speaker #0

    Toujours en tête un peu. Ouais, après, j'ai toujours en tête un peu ces anciens schémas, Dans un schéma quoi, quoi, de me dire,

  • Speaker #1

    ça reste là d'un côté.

  • Speaker #0

    faut pas que je... Ouais, voilà, c'est ça. Mais ça m'a fait voir autre chose et ça fait du bien. Ça m'a fait voir les choses.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur en même temps je trouve de s'en détacher parce que c'est tellement ancré de quand tu grandis, tu vas te poser, tu vas avoir un taf, une maison, un machin et tout, et plus tu grandis en plus, plus tu vois des personnes que tu connais faire ça et de voir que tu es sur une autre voie, ça fait un petit peu bizarre parfois, tu te dis, est-ce que c'est ce que je dois faire ? Est-ce que je peux le faire ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand tu voyages, tu rencontres eux. des personnes qui ont d'autres manières de vivre. Et c'est ça qui est hyper enrichissant et que je kiffe, quoi. Parce que tu dis, en fait, elle, elle vit comme ça et elle le vit très bien. Lui, il vit comme ça et il le vit très bien. Et c'est hyper enrichissant,

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    mais carrément.

  • Speaker #1

    C'est ouf.

  • Speaker #0

    En fait, En fait, si j'en avais envie, pour moi, on pourrait, si j'en avais envie... Je pourrais vivre comme ça toute ma vie dans le sens où je vois que je trouve toujours du travail. je pourrais vivre comme ça toute ma vie dans le sens où je vois que je trouve toujours du travail. Jusqu'à présent, Jusqu'à présent, je n'ai jamais eu de galère financière. j'ai jamais eu de galère financière. Donc, Donc, en fait, en fait, je me dis, je me dis que ça peut être possible, oui, ça peut être possible, mais en même temps, mais en même temps, j'en sais quoi, c'est con, mais moi, mais moi, je pense à l'argent. je pense à la retraite. C'est un peu le truc où je me dis qu'il ne faut peut-être pas trop que je fasse trop longtemps parce que j'ai les années à contiser. C'est un peu le truc que je lui ai dit, il ne faut peut-être pas trop que je fasse trop d'emprunts.

  • Speaker #1

    Il faut payer la retraite.

  • Speaker #2

    Alors que bon...

  • Speaker #1

    C'est vrai, ça. Ça a le temps de changer 15 fois,

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est clair.

  • Speaker #1

    c'est dans 40 ans. Mais remarque,

  • Speaker #0

    Et tout ça pour dire que les anciens schémas,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Les anciens schémas,

  • Speaker #1

    ils sont encore en train.

  • Speaker #0

    ils sont quand même encore un peu là-bas.

  • Speaker #1

    On est aussi matrixés, parce qu'on entend beaucoup en France,

  • Speaker #0

    Mais oui, parce qu'on te le renvoie. En fait, c'est un des premiers trucs qu'on m'a dit quand je suis reparti.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Sérieux, on t'a parlé de ta retraite ?

  • Speaker #0

    On m'a parlé de... Surtout, Surtout, mon père, mon père, il me demande de capter mes semestres par exemple, il me demande de calculer mes semestres. Par exemple, quand j'étais à Malte. quand j'étais à Malde. En vrai, En vrai, il a raison, il a raison, c'est important. c'est important, mais c'est des trucs que je ne pensais pas du tout quand je parlais de l'étranger. Mais c'est des trucs que je ne pensais pas du tout quand je pars à l'étranger. Mais oui, Mais oui, après, après, du coup, tu as la petite voix dans ta tête. tu as la petite voix dans ta tête qui dit bon.

  • Speaker #1

    La retraite, elle est là,

  • Speaker #0

    Elle est là.

  • Speaker #1

    elle te nargue.

  • Speaker #0

    C'est 500 balles, là.

  • Speaker #1

    Alors moi, putain, je n'y ai jamais pensé et ça n'était même pas bien en fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Ah bah, c'est cool. Oui,

  • Speaker #1

    Je me dis, je verrais bien en ce moment-là,

  • Speaker #0

    oui,

  • Speaker #1

    les choses ont le temps de changer.

  • Speaker #0

    oui, non, mais c'est clair. Après, je ne psychote pas là-dessus du tout.

  • Speaker #1

    Ça ne t'empêche pas de dormir la nuit.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #0

    non, mais du tout.

  • Speaker #1

    Non, mais ce n'est pas des trucs... C'est pour ça, c'est bien les parents, tu vois, des fois, ils te ramènent un peu à la réalité des choses.

  • Speaker #2

    Non, mais réagit, c'est clair.

  • Speaker #1

    Mais c'est cool du coup,

  • Speaker #0

    Oui. Mais c'est cool du coup,

  • Speaker #1

    si ça te fait évoluer tes manières de penser,

  • Speaker #0

    et si ça te...

  • Speaker #1

    de réfléchir et de voir les choses, etc. Et tu penses du coup que d'être sorti de ta vie et d'avoir vu d'autres choses et d'avoir quitté ton pays, en fait, c'est une manière peut-être de te reconnecter à tes vraies envies et ton véritable toi ? Ou c'est plutôt une manière de se réinventer et de voir d'autres choses et de devenir quelqu'un d'autre ?

  • Speaker #0

    Alors ça, Ça, pour le coup, sur le coup, c'est vraiment une question que je me suis posée maintes et maintes fois. c'est vraiment une question que je me suis posée une heure et demie de fois. Et les problématiques, Et ça a fait ressortir des problématiques chez moi. enfin, ça fait ressortir des problématiques chez moi, C'est que mon premier voyage à Malte, c'est que mon premier voyage à Malte, ça m'a fait vraiment du bien parce que je ne connaissais personne. ça m'a fait vraiment du bien parce que je ne connaissais personne. Je pouvais devenir... Je pouvais devenir qui je voulais, si je voulais me montrer comme j'étais en fait à 100% me montrer comme j'étais en fait à parce que il n'y a pas d'idée de décevoir ou pas parce que la personne que je rencontrais va m'accepter ou pas d'ailleurs mais en tout cas je serais comme ça et ça ça fait trop du bien parce que tu peux vraiment t'affirmer en tant que personne avec tes valeurs, 100%. Parce qu'il n'y a pas d'idée de décevoir ou pas. Parce que la personne que je vais rencontrer va m'accepter ou pas d'ailleurs. Mais en tout cas, je serai comme ça. Et ça, ça fait trop du bien parce que du coup, tu peux vraiment... t'affirmer en tant que personne, avec tes valeurs, tes idées, tes idées et partout de toi comme tu es donc pour le coup ce que ça m'a apporté en positif c'est ce temps là et que je connais ce temps là et juste, voilà, toi comme tu es. Donc, pour le coup, ce que ça m'a apporté en positif, c'est ce point-là et que je suis vraiment reconnaissant d'avoir fait ce voyage.

  • Speaker #1

    d'affirmer un peu plus la personne que tu es réellement.

  • Speaker #0

    Ouais, genre, maintenant, Maintenant, je sais qui je suis et que je n'ai pas envie, je sais qui je suis et que je n'ai pas envie, par rapport à d'autres personnes en France qui regardent sur moi ou sur mon pote, par rapport à d'autres personnes en France, que le regard qu'ils peuvent avoir. sur moi ou quoi, de changer ou de faire moins de bruit parce que ça dérange. de changer ou de faire moins de bruit parce que ça dérange. Et je pense que le voyage seul apporte ça. Et je pense que c'est le voyage seul qui apporte ça. Après, Après, un point un peu plus nuancé, un point un peu plus nuancé, c'est que j'avais des valeurs fortes en France. c'est que j'avais des valeurs fortes en France au niveau notamment de l'environnement. France, notamment de l'environnement. Et franchement, Et franchement, à l'étranger, à l'étranger, je galère plus à les entretenir. je galère beaucoup plus à les entretenir.

  • Speaker #1

    Sur quels aspects, par exemple ?

  • Speaker #0

    Notamment, Notamment, déjà associatif, déjà associatif, en France, en France, j'étais plus dans l'associatif. j'étais beaucoup plus dans l'associatif. que ce soit au niveau environnement ou social. Pas au niveau environnement ou social. À l'étranger, À l'étranger, là, j'ai pas fait d'association jusqu'à présent. je n'ai pas fait d'association jusqu'à présent. Également aussi par rapport à mon régime alimentaire. Également, aussi par rapport à mon régime alimentaire, En France, en France, je mangeais que du poisson. je ne mangeais que du poisson. À l'étranger, À l'étranger, j'ai repris un peu le poulet parce que c'est plus facile. j'ai repris un peu de boulet parce que c'est plus facile. Des petits trucs comme ça où je prends du poulet à viande du coup aussi, Des petits trucs comme ça où... ... l'avion du coup aussi, alors que pendant mon last-hurt, alors que pendant mon master, je ne le prenais jamais. je ne le connais jamais. Mon impact environnemental est plus important que ça à l'étranger. Mon impact environnemental est plus important à l'étranger.

  • Speaker #1

    C'est peut-être des petits trucs qui sont importants pour toi que tu n'as peut-être pas encore réussi à retranscrire et à garder quand tu pars à l'étranger.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    En même temps,

  • Speaker #0

    Des fois,

  • Speaker #1

    c'est un peu compliqué.

  • Speaker #0

    c'est un petit décalage du coup avec le mois d'avant. Oui, d'abord, ce n'est pas que ça me déçoit parce que ça me... C'est pas que ça me déçoit parce que ça me... Ça ne m'affecte pas non plus énormément, Ça ne me fait pas beaucoup énormément, mais en tout cas, mais en tout cas, je sais que ça me travaille un peu de ce que j'y pense. je sais que ça me travaille un peu parce que j'y pense.

  • Speaker #1

    Tu as besoin de ça quand même pour te sentir en accord avec toi-même.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà,

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais ça, on en avait déjà parlé. Et c'est vrai que c'est peut-être genre quand tu vas à l'étranger, peut-être que tu as la pyramide de Maslow et il y a peut-être d'abord besoin de satisfaire certains besoins, genre avoir un toit, avoir de quoi manger et une rentrée d'argent pour pouvoir ensuite répondre à d'autres besoins avec les besoins de sens, etc., qui sont un peu plus haut dans la pyramide. Et c'est peut-être pour ça que... C'est compliqué quand tu restes six mois ou un an à l'étranger parce que ça prend du temps de construire justement cette base solide.

  • Speaker #0

    Les premiers étages, on...

  • Speaker #1

    Et c'est peut-être si tu restes, je ne sais pas, trois ans, quatre ans, cinq ans, que là, tu commences à faire de l'associatif, voyager autrement, faire ce genre de trucs. Ouais, Je pense que ça prend du temps. Mais vu qu'on est aussi dans une société où on veut tout tout de suite,

  • Speaker #0

    carrément. Ouais, tout vite.

  • Speaker #1

    on voudrait avoir sa routine,

  • Speaker #0

    On veut le monde dans notre poche,

  • Speaker #1

    son table, sa bouffe. son régime alimentaire, son sport, son ci, son ci, son là,

  • Speaker #0

    c'est clair. On se met beaucoup trop la pression.

  • Speaker #1

    et tout concilier c'est compliqué. Ouais,

  • Speaker #0

    carrément. Oui, totalement. Totalement, Et d'ailleurs, et d'ailleurs ça me fait me rendre compte aussi, ça me fait me rendre compte aussi, déjà la chance qu'on a en France de pouvoir se poser ces questions-là, déjà, la chance qu'on a en France de pouvoir se poser ces questions-là, de pouvoir être engagé, de pouvoir être engagé, d'être plus résilient aussi en fonction, d'être plus résilient aussi en fonction, enfin par rapport à d'autres populations qui... par rapport à d'autres populations. Quand tu as ton regard de Français qui n'est jamais sorti de la France, Bah quand t'as ton regard de français qui n'est jamais sorti de la France, tu te dis, tu te dis mais putain mais bougez vos culs en fait, mais putain, mais bougez-vous le cul, en fait. pourquoi ça marche pas comme nous ? Pourquoi ça ne marche pas comme nous ? Et en fait, Et en fait, tu te dis, tu te dis, oui, oui, mais parce que dans d'autres pays, mais parce que dans d'autres pays, il y a d'autres priorités. il y a d'autres priorités et surtout les populations un peu plus pauvres. Et sur les populations anglo-poubres, et ça, Et ça, je me suis vraiment rendu compte à Malte aussi. je m'en suis vraiment rendu compte à Malte aussi, parce qu'à Malte, Parce qu'à Malte, ne serait-ce que l'accès à l'eau est différent. ne serait-ce que l'accès à l'eau est différent. Je ne pouvais pas dire en d'autres pays. Je buvais de l'eau en bouteille.

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas l'eau courante.

  • Speaker #0

    Il y avait l'eau courante, Il y avait l'eau courante, mais pas à 100%. mais pas à 100%. Certaines fois, Certaines fois, elle était contaminée. elle était contaminée. Certains jours, Certains jours, il fallait la filtrer quand même. il fallait la filtrer quand même. Enfin, Moi, moi, j'avais une... j'avais une Brita qu'il fallait filtrer. et t'as qui fallait filtrer. Donc, Donc, ta consommation plastique, ta consommation plastique, elle est haute aussi. elle est autre aussi. Et oui, Et oui, ça m'a fait me rendre compte que j'avais de la chance de pouvoir être écolo en France. ça m'a fait me rendre compte que j'avais de la chance de pouvoir être écolo en France.

  • Speaker #1

    De toute façon, je pense, quand tu t'en viens à poser des questions existentielles ou ce genre de trucs et aller vers quelque chose qui a du sens, j'appelle un peu ça les problèmes de riches, tu vois. Parce que si tu peux te poser ces questions-là, c'est que tes besoins primaires,

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    ils sont validés, ils sont acquis, etc.

  • Speaker #2

    vraiment.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien, justement, d'aller ailleurs et de voir aussi d'autres choses. voir comment ça se passe, que c'est pas partout pareil, il y a d'autres personnes, d'autres manières de vivre et tout,

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    ça fait évoluer les perceptions. Tu penses que t'es différent de celui que t'étais avant de partir, globalement ?

  • Speaker #0

    Bah, Différents, différent, oui. oui. Après, Après, je pense que je suis toujours la même personne. je pense que je suis toujours la même personne. Mais, Mais par exemple, par exemple, je suis rentré trois mois de juin à octobre chez mes parents et ma mère m'a dit un truc tout bête, je suis rentré trois mois, là, le juin, septembre, non, octobre, chez mes parents, et ma mère m'a dit un truc bête, mais... mais qu'elle m'avait trouvé plus mature et que je pouvais me débrouiller tout seul, Maintenant, elle m'a trouvé plus mature et que je pouvais me débrouiller tout seul, ne serait-ce que pour les doutes. ne serait-ce que pour les tâches administratives. tâches administratives. Genre, Ok, ben non, elle sait plus que ça.

  • Speaker #1

    c'est un que ça, c'est bon.

  • Speaker #0

    Et donc, Et donc, le fait qu'elle me dise ça, le fait qu'elle me dise ça, je me dis, je me dis oui, oui, en fait, en fait, je dégage quelque chose d'autre aussi et je me sens plus complet, je dégage quelque chose d'autre aussi et je me sens plus complet, on va dire. on va dire. Je pense qu'à Lyon, Je pense qu'à Lyon, à la fin de mes études, à la fin de mes études, j'étais encore en quête de moi-même, j'étais encore en quête de moi-même, on va dire. on va dire. Maintenant, Maintenant, je pense que ça, je pense que ça, je suis à peu près bon là-dessus. il est à peu près bon là-dessus.

  • Speaker #1

    Oui, ça t'a aidé.

  • Speaker #0

    Ça, Ça changera de toute manière tout le temps, je t'en prie. de toute manière, pour le temps. Mais en tout cas, mais en tout cas, je me sens plus en phase avec moi-même. je me sens plus... plus en phase avec moi-même, Alors qu'étonnamment, alors qu'étonnamment, à Lyon, à Lyon, mes valeurs, mes valeurs, j'ai engagé le temps. j'étais beaucoup plus engagé dedans, mais peut-être un peu trop.

  • Speaker #1

    C'est un peu paradoxal, mais du coup, c'est intriguant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que sur ce point-là, C'est vrai que sur ce point-là, je me mettais beaucoup la pression, je me mettais beaucoup la pression, justement, justement, en France. en France, Il fallait que je sois irréprochable parce que j'ai dit que j'étais engagé là-dedans, qu'il fallait que je sois irréprochable. Parce que j'ai dit que j'étais engagé là-dedans, je dois y aller jusqu'au bout, je dois y aller jusqu'au bout. tandis que ici, Tandis qu'ici, je suis beaucoup plus indulgent avec moi-même et je pense que c'est peut-être cet équilibre que j'ai trouvé qui me fait du bien, je suis... plusieurs de gens avec moi-même et je pense que c'est peut-être cet équilibre que j'ai trouvé qui me fait du bien. du coup.

  • Speaker #1

    Ça t'a aidé à lâcher prise sur la personne que t'étais. Comme tu disais, tu peux être qui tu veux en partant à l'étranger. Donc ça t'a peut-être permis et autorisé à être plus toi au final.

  • Speaker #3

    permis et autorisé à être toi ?

  • Speaker #1

    T'as réussi à garder ça en revenant en France et en recotoyant les personnes qui te connaissaient le Julien de avant partir. Et t'as réussi à rester comme t'étais à Malte en France.

  • Speaker #2

    Alors,

  • Speaker #0

    c'était très perturbant. Merci. Ouais. Franchement... Et j'ai d'ailleurs eu la chance de pouvoir en parler avec une amie qui vivait la même chose que moi. Et j'ai d'ailleurs eu la chance de toujours en parler avec une amie qui faisait la même chose que moi, On vient du même village, dans le même village, d'un petit village de montagne, un petit village en Italie, où elle est rentrée, où elle est rentrée à Paris, pareil, elle a passé une année à Toulouse, après son année à Toulouse, où elle n'est presque pas rentrée chez ses parents. où elle... et en fait on est un peu tombé sur ce même ressenti moi j'utilisais cette image là j'ai l'impression que on peut me faire rentrer dans une boîte alors que maintenant je suis un cercle ou Et en fait, on est un peu tombés sur ce même ressenti. Moi, j'utilisais cette image-là. J'ai l'impression qu'on veut me faire rentrer dans une boîte, alors que maintenant, je suis un cercle. Ou vice-versa. vice versa en fait je me sentais coincé dans l'image qu'on me projetait mais sans s'en rendre compte il me projetait une image qui était celle d'avant des deux ans avant qui n'était pas En fait, je me sentais coincé dans l'image qu'on me projetait, mais... Sans qu'ils s'en rendent compte, ils me projetaient une image qui était celle d'avant du coup, des deux ans avant Malte, qui n'est plus celle actuelle. qui n'est plus celle actuelle.

  • Speaker #1

    C'est fou.

  • Speaker #0

    Et du coup au début, Et du coup, au début, j'ai franchement s'intitulé. franchement c'était dur. Les deux premières semaines, Les deux premières semaines, j'en ai énormément parlé avec ces potes-là qui faisaient la même chose. j'en ai énormément parlé avec cette Ausha qui vivait la même chose. Ça m'a fait du bien. Ça m'a fait du bien, Parce qu'en même temps, parce qu'en même temps c'est délicat d'en parler à tes proches qui ne connaissent pas ça. c'est délicat d'en parler à tes proches.

  • Speaker #1

    Pas sûr qu'ils puissent vraiment en prendre. Ben ouais,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et après, Et après, je l'ai totalement oublié presque du jour au lendemain. je l'ai totalement oublié presque du jour au lendemain. Du fait peut-être de l'été, Du fait peut-être de l'été, il y avait les festivals, il y avait les festivals, les amis et tout. les amis, on se retrouve tous, On se retrouve tous. l'ambiance est plus légère. L'ambiance est plus légère. Peut-être que mon entourage me renvoyait moins cette image d'avant aussi. Peut-être que... mon entourage me renvoyait moins cette image d'avant aussi et vis-à-vis de ça, Et vice-versa,

  • Speaker #1

    peut-être que moi aussi.

  • Speaker #0

    peut-être que moi je me suis un peu plus...

  • Speaker #1

    Vous êtes un peu flex,

  • Speaker #0

    j'ai peut-être arrondi les angles,

  • Speaker #1

    adapté,

  • Speaker #0

    je ne sais pas.

  • Speaker #1

    voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais au final, Et au final, à la fin de ces trois mois, à la fin de ces trois mois, je ne ressentais plus du tout... je me sens plus du tout... Enfin, Enfin, plus du tout, plus du tout, c'est faux. c'est faux.

  • Speaker #1

    Encore un peu, mais moins.

  • Speaker #0

    Mais moins, beaucoup moins.

  • Speaker #1

    C'était une nouvelle réadaptation peut-être à cette nouvelle vie.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Des petites questions pour terminer. Si tu devais dire une rencontre qui t'a marquée ? pendant tes deux ans à Malte.

  • Speaker #0

    Une rencontre qui m'a marqué, Une rencontre qui m'a marqué, je dirais ma dernière coloc. je dirais ma dernière coloc. Oui,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    Vivi Delicace.

  • Speaker #1

    si tu nous entends.

  • Speaker #0

    Franchement, Franchement, une personne en or, personne n'entend pas. comme je l'ai rarement rencontrée, elle a été là pour moi dès le début. et comme on dit, Et puis, comme on l'a dit tout à l'heure, comme on a dit tout à l'heure, on en a parlé plein de fois, on en a reparlé plein de fois. la première fois où on s'est rencontré c'était à une soirée d'intégration pour moi du coup je venais d'arriver dans l'entreprise elle y était déjà je me suis assis à côté d'elle ça a matché direct, la première fois où on s'est rencontré, c'était une soirée d'intégration, pour moi, du coup, je venais d'être... d'arriver dans l'entreprise elle y était déjà je suis resté à côté d'elle ça a matché direct genre on a su que c'était bon et alors que pour autant on n'a pas forcément le même âge on est on est un peu dans les opposés dans en France enfin on a su que c'était bon et alors que pour autant on n'a pas forcément le même âge on est un peu dans les opposés en France moi je viens des montagnes elle vient du sud et pour autant ça a grave marché ce des montagnes, il y a la Ligue en demi-sud et pour autant ça a marché.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ouf.

  • Speaker #0

    Ce que je trouvais dingue c'est que jusqu'à présent j'ai tellement kiffé mon indépendance que ce soit à Lyon ou à Malte enfin au début de Malte. que je trouvais dingue c'est que quand Jusqu'à présent, j'ai tellement kiffé mon indépendance, que ce soit à Lyon, à Malte, au début de Malte. Après quand j'ai quand je me suis mis en coloc avec elle j'étais et en coloc et au taf avec elle. Après, quand je me suis mis en coloc avec elle, j'étais et en coloc et au taf avec elle. Et à aucun moment, Ouais. à aucun moment je me suis posé la question est-ce que ça va faire du publicité puis je me suis juste bien en fait je me dis des personnes comme ça c'est que ça marche il y a une connexion un lieu que tu garderas je ne me suis posé la question, est-ce que ça va faire beaucoup ? Genre, si c'était fluide, je me sentais juste bien, en fait, je ne me posais pas de questions. Et je me dis, des personnes comme ça, c'est que ça m'a... Enfin, il y a une connexion entre nous, quoi. en tête qui t'a marqué aussi un lieu je vais en dire deux la Tanninsta Cave à Gozo ça c'est très touristique Il y en a plusieurs en deux ans, mais je vais en dire deux. Tanik Stakeye à Gozo, c'est très touristique. Et en même temps, En même temps, c'est très soudrage, c'est très sauvage. C'est une cave avec une fenêtre dans une roche qui donne sur un point de vue incroyable. c'est une cave avec une fenêtre dans une roche qui donne sur un point de vue incroyable, où là-bas, Là-bas, la vue est juste à peu près de souffle et à chaque fois que j'y vais, la vue est juste à couper le souffle. À chaque fois que j'y vais, je me dis mais quelle vie ! je me dis, mais quelle vie j'ai !

  • Speaker #1

    Ouais, vraiment, quelle vie !

  • Speaker #0

    Et après, Et après, juste de manière générale, juste de manière générale, le bord de mer où j'habitais parce que mes balades nocturnes là-bas... le bord de mer où j'habitais, parce que je faisais toutes mes balades nocturnes là-bas, je me baignais, je m'en sourçais aussi tout seul quand j'en avais besoin.

  • Speaker #1

    c'est hors de mer c'est une déclic de maths franchement c'est vrai que ça fait rêver ça va t'évenir en Australie tu pourrais pouvoir le retrouver bientôt j'ai déjà grandi à l'océan grave

  • Speaker #0

    Le bord de mer, ouais. Ça, c'était mon déclic de Malte. Vivre au bord de la mer, c'est incroyable. Ouais, ça va. J'agrandis là l'océan.

  • Speaker #1

    un moment qui te fait sourire quand tu y repenses je dirais

  • Speaker #0

    Je dirais, on avait pour habitude tous les vendredis avec mes potes slash collègues de faire un apéro au bord de l'eau justement et c'était des super moments on partageait, on avait pour habitude tous les vendredis avec mes potes slash collègues de faire un apéro au bord de l'eau justement. Et c'était tout le temps des super moments qu'on partageait, ça m'a pris le fait la semaine je pense que c'est ces moments là que je garde en tête et puis les primes de la Starac la Starac toujours qui est suivie partout on débriefait la semaine et tout, on rigolait. Donc je pense que c'est ces moments-là que je garde en tête. Et puis les primes de la Starac.

  • Speaker #2

    La starac.

  • Speaker #0

    Loïs.

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Worldwide la Starac Et pour finir, du coup, qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui hésite à faire le grand saut et partir vivre une aventure comme toi te l'as fait ?

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, si vraiment la personne a envie, si vraiment la personne a envie, je dis fonce. je dis à France. Parce que de toute manière, Parce que de toute manière, il n'y aura pas de mauvaises expériences. il n'y aura pas de mauvaises expériences. Il y aura juste des expériences qui vont t'apporter, Il y aura juste des expériences qui vont t'apporter, qui te construirent par la suite. te construire. par la suite. Moi, Moi, durant mes deux ans, durant mes deux ans, il s'est passé des trucs moins cools. il s'est passé des trucs en poule, mais au final, Mais au final, derrière, derrière, ça m'a... Par exemple, par exemple, j'ai pu me mettre en coloc avec Vivi. j'ai pu me mettre en colloque avec une super colloque. Et j'ai eu une super coloc. Donc franchement, Donc, franchement, si tu as envie, si t'as envie, fonce. fonce. Ce sera de toute manière que du positif. Ce sera de toute manière que du positif. Et après, Et après, Adven Cupora, adviens.

  • Speaker #1

    quoi. Voilà, c'est ça. Adviendra ce qui adviendra.

  • Speaker #0

    Je crois qu'en fait, Je crois qu'en fait, le truc que j'ai appris avec Malte et que là, j'ai appris avec Malte... Et que là, j'ai reproduit en Australie, j'ai retrouvé en Australie, c'est juste et l'idée de le faire, c'est juste... Et l'idée de le faire, et le culot de le faire, et le culot de le faire, saute de toute manière, saute. De toute manière, la suite, la suite, on n'en sait rien. on n'en sait rien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai,

  • Speaker #0

    Juste,

  • Speaker #1

    on ne sait pas ce qu'il se passe.

  • Speaker #0

    Et de tout faire, et le culot de le faire. et... Et puis, De toute manière, de toute manière, on n'en sait pas. on ne sera pas déçus, quoi.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est clair. C'est vrai que ça fait un petit peu dédramatiser. Au final, on se rend vraiment compte que, même s'il se passe des trucs un peu plus compliqués, J'ai un petit un peu plus chiants, c'est à chaque fois un mal pour un bien, parce que souvent, derrière, les choses vont bien et tout.

  • Speaker #3

    exactement c'est clair merci à toi j'espère

  • Speaker #1

    Et peu importe, on arrive toujours à s'en sortir dans tous les cas. Donc, je suis rassurée de se dire ça. Merci en tout cas de nous avoir partagé ton histoire, ton parcours. C'était cool et ça donne envie d'aller à Malte. Allons à Playa !

  • Speaker #3

    et merci pour ton écoute merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout,

  • Speaker #1

    Avec plaisir ! Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout.

  • Speaker #3

    j'espère que ça a plu et que ça a donné envie de visiter cette île

  • Speaker #1

    J'espère que tu as plu et qu'il t'a donné envie de visiter cette île.

  • Speaker #3

    Si tu connais quelqu'un qui a envie de partir à Malte,

  • Speaker #1

    Si tu connais quelqu'un qui a envie de partir à Malte,

  • Speaker #3

    je t'invite à lui partager cette épisode,

  • Speaker #1

    je t'invite à lui partager cet épisode.

  • Speaker #3

    ça pourra peut-être l'aider.

  • Speaker #1

    Ça pourra peut-être l'aider.

  • Speaker #3

    A bientôt !

  • Speaker #1

    À bientôt !

Chapters

  • Intro

    00:02

  • Préparer le départ

    01:03

  • Arrivée à Malte et premières impressions

    04:29

  • Sortir du piège "rester avec des français"

    06:57

  • Travailler à Malte

    10:27

  • La vie à Malte : c'est comment ?

    14:33

  • Les défis de l'expatriation

    19:07

  • Apports perso et affirmation de soi

    23:10

  • Garder ce qu'on apprend en rentrant en France

    33:54

  • Questions/réponses rapides

    35:43

Description

Il voulait améliorer son anglais et décide donc d'allier l'utile à l'agréable.
Car quitte à apprendre une nouvelle langue, autant que ce soit dans un cadre sympa !


Julien décide de s'expatrier à Malte, cette ile ensoleillée d'Europe.

Il part en solo, bien décidé à trouver un travail là bas. Son idée de base : rester 6 mois.
Mais les choses ont fait qu'il reste 2 ans !


En 2 ans Julien a pu vivre une vraie immersion culturelle chez les maltais, découvrir leurs traditions, leurs habitudes. Mais aussi se créer une routine agréable et se faire de vrais amis.


Il nous raconte aussi comment ce voyage en solo l'a aidé à affirmer sa personne et être pleinement lui même.


Bien que vivre sur une ile, au soleil, au bord de la mer ça fasse rêver, l'expatriation est aussi faite de challenges et de défis. Julien nous parle des difficultés qu'il a rencontré pendant son aventure et comment il les a surmontés.


Dans cet épisode, on parle notamment de :

- Travailler à Malte, et les différences avec la France

- Le piège de rester qu'avec des français, et comment en sortir

- Immersion et découverte culturelle de Malte

- Sortir du schémas classique

- Comment voyager aide à être soi



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/prof-de-francais-en-angleterre-melissa


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, je vais t'aider, j'atterris, tout le stress part. tu me stresses pas, tu vas me faire une petite idée, Je me dis, ça y est, j'y suis, j'y suis, donc place à l'excitation. je passe à l'excitation.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger. le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger.

  • Speaker #0

    Toi, Toi, tu restes ici mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif. reste ici, tu t'en dis pas. Parce que t'attends pas de me dire quoi, Toi, mais tu vas, tu pars et tu vas voir ailleurs. tu vas pas voir la vie.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Aujourd'hui, on écoute l'histoire de Julien qui, on découvre l'histoire de Julien qui, à la base, à la base, partait pour vivre six mois à Malte, partait pour vivre 6 mois à Malte, mais il reste finalement deux ans. mais il lui reste finalement 2 ans.

  • Speaker #0

    Tu sors du travail, Sans travail, tu as la mer, à la mer, j'ai couché sous l'aile. tu fais des couchers de soleil. Je pouvais devenir qui je voulais, me montrer comme j'étais en fait à

  • Speaker #1

    100%. Il nous raconte comment il a trouvé du travail, il nous raconte comment il a trouvé du travail, sa vie sur une île ensoleillée et ce qui l'a fait rester autant de temps. sa vie sur une île ensoleillée et ce qui l'a fait rester autant de temps. Mais avant de découvrir tout ça, Mais avant de découvrir tout ça, je t'invite à mettre 5 étoiles au podcast si le concept et les histoires te plaisent. je t'invite à mettre 5 étoiles de podcast sur le concept et des histoires qui te plaisent. Ça m'aidera beaucoup à le développer et toucher encore plus de monde qui veulent partir à l'étranger pour leur donner un geste. Ça m'aidera beaucoup à le développer et toucher encore plus de monde qui veulent partir à l'étranger pour leur donner envie. Merci à toi et bonne écoute ! Merci à toi et bonne écoute. Mon top est parti à Malte il y a 2 ans et il est rentré il y a 6 mois. Tu es resté deux ans là-bas. Commencez par le commencement. D'ailleurs, pourquoi tu as voulu aller vivre à l'étranger ?

  • Speaker #0

    Oui, donc déjà merci de m'accueillir sur ton podcast. Merci de m'accueillir sur ton podcast. Pour ce qui est de Maltz, Pour ce qui est de Malte, j'ai décidé de partir à l'étranger à la suite de mes études, j'ai décidé de partir à l'étranger à la suite de mes études, de la fin de mes études. de la fin de mes études. Ça a toujours été un objectif pour moi de partir à l'étranger, Ça a toujours été un objectif pour moi de partir à l'étranger, déjà pour améliorer mon anglais et puis pour découvrir autre chose, déjà pour améliorer mon anglais et puis pour découvrir autre chose, d'autres paysages, d'autres paysages, d'autres cultures, de cultures, tout simplement voir autre chose. tout simplement voir autre chose. J'ai dû attendre la fin de mon master pour pouvoir le faire. J'ai dû attendre la fin de mon master pour le faire. J'aurais aimé le faire avant, J'aurais aimé le faire avant, mais... Covid oblige, mais... je n'ai pas pu.

  • Speaker #1

    C'est vrai, ouais.

  • Speaker #0

    Donc au final, Au final, ça s'est fait. ça s'est fait. J'ai arrêté suite de mon master. À la suite de mon master, J'ai décidé de partir à Malte parce que... j'ai décidé de partir à Malte. Parce que, de un, De rien, il y a l'anglais. il y a l'anglais. Le maltais et l'anglais sont les deux langues nationales de Malte. Le maltais et l'anglais sont les deux langues nationales de Malte. Et en plus, Et en plus, au soleil, au soleil, une petite île, c'est le pire. il y a Pierre. Donc je me suis dit,

  • Speaker #1

    C'est clair. Je manque à faire.

  • Speaker #0

    allez,

  • Speaker #1

    Autant être au soleil.

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est ça. Dans les paysages de haut. Et me voilà parti. Je suis parti seulement même pas deux mois après la fin de mon master. Seulement, même pas deux mois après la fin de mon master, direction Malte. d'Aximat.

  • Speaker #1

    T'as prêté clic, t'es claque, les études, c'est fini, je me casse.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement.

  • Speaker #1

    Comment tu t'organises du coup dans ta préparation à partir à Malte ?

  • Speaker #0

    Alors, Alors, il faut savoir que mon frère était déjà parti 7 ans auparavant et je lui avais rendu visite donc je connaissais déjà, il faut savoir que mon frère était déjà parti sept ans auparavant et j'avais rendu visite. Je connaissais déjà, je n'arrivais pas en terrain connu quoi, j'arrivais pas en terrain connu. Je voyais à quoi ça correspondait. je voyais à quoi ça correspondait. J'ai pu m'appuyer sur lui aussi, J'ai pu m'appuyer sur lui aussi, sur son expérience. sur son expérience, il m'a un peu donné des conseils pour mon départ, Il m'a un peu donné des conseils pour mon départ, m'organiser. m'organiser. Moi, Moi de mon côté, de mon côté, déjà, déjà c'est passé par le déménagement de mon appartement à Lyon, c'est passé par le déménagement de mon appartement à Lyon, puisque je vivais à Lyon. puisque je vivais à Lyon et puis après j'ai loué pour deux semaines je crois. Puis après, j'ai loué pour deux semaines, je crois, une chambre dans un appartement, une chambre dans un appartement, dans une coloc. dans une coloc. Je me suis dit, Je me suis dit, on verra sur place. ensuite, on verra sur place. Et puis après, Et puis après, l'objectif était de trouver du travail sur place. l'objectif était de trouver du travail sur place. Donc, Donc, il n'y avait pas grand-chose à faire au cas là. je n'avais pas grand-chose à faire au préalable, Je me suis préparé mon CV, juste préparer mon CV en anglais et let's go, un anglais.

  • Speaker #1

    Avoir un pied-à-terre,

  • Speaker #0

    quoi.

  • Speaker #1

    et puis c'était ça.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    Parce que du coup...

  • Speaker #0

    mon petit billet d'avion et c'est parti.

  • Speaker #1

    C'est parti. Et hop. Et ouais, parce que je voulais te demander, du coup, c'était dans quel contexte que tu partais. tu partais avec l'objectif d'aller travailler là-bas ?

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, l'objectif premier, l'objectif premier, c'était vraiment l'anglais. c'était vraiment l'anglais. Parce qu'en plus, Parce qu'en plus, j'ai fait des études de communication, j'ai fait des études de communication. donc dans ce secteur-là, Donc, dans ce secteur-là, c'est vraiment essentiel. c'est vraiment essentiel. Je n'avais pas un très bon niveau, Je n'avais pas un très bon niveau, je n'ai pas pu faire Erasmus, je n'ai pas pu faire Erasmus, donc c'était vraiment mon objectif, donc c'était vraiment mon objectif, l'anglais. l'anglais. Je me suis dit, Je me suis dit, quoi de mieux que d'immerger dans un monde professionnel pour l'améliorer. quoi de mieux que m'immerger dans un monde professionnel pour l'améliorer.

  • Speaker #1

    Tu avais pour objectif de travailler dans ta branche ou de faire peut-être plus des petits boulots sur place. Tu savais un petit peu avant de partir ce que tu voulais faire là-bas ?

  • Speaker #0

    J'en avais un petit peu marre de la com, J'en avais un petit peu marre de la com, je voulais voir autre chose. je voulais voir autre chose. Donc l'idée c'était vraiment de faire des petits boulots. Donc, l'idée, c'était vraiment de faire des petits boulots. J'aurais bien aimé faire serveur ou même une saison dans le centre de glace. J'aurais bien aimé faire serveur ou même une saison dans un stand de glace ou j'en sais rien. Enfin, j'ai imaginé un peu tout avant de partir. Enfin, j'imaginais un peu tout avant de partir. Finalement, Finalement, ça ne s'est pas fait. ça ne s'est pas fait, Mais j'ai trouvé un autre travail qui m'a beaucoup plu aussi. mais j'ai trouvé un autre travail qui m'a plu aussi. Je revenais derrière un écran, Je revenais derrière un écran, c'est ce que je voulais quitter de la France. c'est ce que je voulais quitter de la France. Mais je suis arrivé dans une superbe entreprise. Mais je suis arrivé dans une superbe entreprise.

  • Speaker #1

    Ok, on y reviendra. Tu as l'air d'avoir vécu ton avant-voyage assez sereinement. Tu n'avais pas de petits stress, de petites appréhensions avant de partir ?

  • Speaker #0

    Je pense que la dernière semaine, Je pense la dernière semaine avant de partir, avant de partir, ça a commencé. ça a commencé. Au préalable, Au préalable, non, non, parce qu'en fait, puisque ça s'est enchaîné juste après mes études. vu que ça s'est enchaîné juste après mes études, Je n'ai pas trop le temps de penser. je n'ai pas trop le temps d'y penser. Oui,

  • Speaker #1

    puis tu avais ton déménagement,

  • Speaker #0

    Bon,

  • Speaker #1

    ça et tout,

  • Speaker #0

    ouais, ça,

  • Speaker #1

    tu enchaînes.

  • Speaker #0

    c'est tout. Mais la dernière semaine, Mais la dernière semaine, quand je suis parti le 8 septembre, quand je suis parti le 8 septembre, je crois, je crois, donc tout le monde reprenait sa rentrée, donc tout le monde reprenait sa rentrée, tout le monde repartait un peu dans ses villes et tout. tout le monde repartait un peu dans ses villes et tout. Et moi, Moi, je me suis dit, je me suis dit, ah oui, en fait, en fait, c'est là. c'est là. Et là, Et là, j'ai eu un petit coup de panique. j'ai eu un petit peu de panique. Mais là, Là, c'est que de la prise de recul, c'est que de la prise de recul, de se dire, de se dire... au pire, Au pire, je rentre dans une semaine, je rentre dans une semaine, ce n'est pas grave, pas grave, je fais une semaine de bac là-bas, je fais une semaine de vacances là-bas. Et là, et j'essaie de me rassurer comme je peux. c'est ça, j'ai essayé de me rassurer comme je pouvais. Oui,

  • Speaker #1

    c'est clair. Tu as eu deux semaines de bac,

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    bon, au pire, on verra après. Du coup, tu arrives là-bas, on est en septembre 2022. C'est quoi tes premières impressions sur place ?

  • Speaker #0

    Mes premières impressions, Premières impressions, déjà, déjà, j'atterris tout le stress par. j'ai atterri de tout le stress par rapport. Je me dis, Je me disais, ça y est, j'y suis, j'y suis. donc place à l'excitation, Donc, place à l'excitation. c'était trop bien. C'était trop bien. Franchement, Franchement, la sensation de liberté, la sensation de liberté, de là, de la... tout peut être possible. Tout peut être possible. J'ai fini mes études, J'ai fini mes études, j'ai à découvrir toute une île devant moi dans les prochains mois. mes études. à découvrir une coutume de l'île devant moi, dans les prochains mois. Là, Là, ma sensation, ma sensation, c'était vraiment un sentiment de liberté et d'excitation pour la suite des aventures. c'était vraiment un sentiment de liberté et d'excitation pour la suite des aventures. Je suis arrivé dans ma coloc, Je suis arrivé dans ma coloc. au final, Au final, j'étais le premier, j'étais le premier, donc j'étais tout seul. donc j'étais tout seul. Tranquille. Du coup, Du coup, j'ai pu prendre mes premiers pas, j'ai pu prendre mes premiers pas, prendre mes marques. prendre mes marques. J'avoue, J'avoue, au début, au début, je m'attendais vraiment à rencontrer les colocs parce qu'au final, j'attendais vraiment de rencontrer les collègues parce qu'au final, je ne connaissais encore personne sur l'île. je ne connaissais encore personne sur l'île.

  • Speaker #1

    Puis tu es parti tout seul là-bas, du coup ?

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, je suis parti tout seul, je suis parti tout seul, je ne connaissais personne sur l'île. je ne connaissais personne sur l'île. Donc c'était vraiment le saut dans l'inconnu. Donc, c'était vraiment le saut dans l'inconnu.

  • Speaker #1

    Et tu as vraiment senti, du coup, ce sentiment de liberté, comme tu dis. Ça ne t'a pas fait bizarre au début de passer de « j'ai mes études qui s'enchaînent, c'est un peu planifié, je sais où je vais » à « bon, ben voilà, saut dans l'inconnu, je ne parle pas l'anglais, tout est possible, je suis libre » . Comment tu vis cette différence de life d'un coup ?

  • Speaker #0

    Le contraste était fort, Le contraste était fort, ça c'est clair, ça c'est clair. J'étais en alternance avant, parce que j'étais en alternance avant, donc je cumulais école et entreprise, j'ai cumulé école et entreprise, donc la planique a été hyper chargée. donc planning hyper chargé. Et là, Et là, je peux vous dire que ça ne repose que sur mes épaules, du jour au lendemain, ça ne repose que sur mes épaules, donc aller distribuer les CV, donc aller distribuer les CV, etc. etc. Je l'ai plutôt bien vécu parce que, Je l'ai plutôt bien vécu parce que déjà les Maltais, déjà les Maltais, ou ce n'était pas forcément les Maltais, pas forcément les Maltais, mais en tout cas ceux qui ont les établissements touristiques vers lesquels je suis allé au début. mais en tout cas ceux qui ont les établissements touristiques vers lesquels je suis allé au début, On était hyper avenants, ont été... Il me prenait à chaque fois mes CV. ils prenaient à chaque fois mes CV, j'ai jamais eu de refus. Je n'ai jamais eu de refus. Donc ça, Je pense que ça aide aussi. je pense que ça aide aussi dans ta confiance en soi pour chercher un travail. Je suis en soin de chercher un travail. Je l'ai abordé plutôt sereinement. Je l'ai abordé plutôt sereinement, en plus, En plus, tous les jours, tous les jours, j'allais à la plage. j'allais à la plage, je me baignais et tout. On baignait.

  • Speaker #1

    Forcément.

  • Speaker #0

    Donc, niveau relax, on était bons. C'est clair, le max en...

  • Speaker #1

    Le relaxant, anti-stress.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    Tu vas à la mer, il n'y a pas mieux. Tu es tout seul. Tu arrives dans l'appart tout seul. Tu as rapidement rencontré tes collègues ? Ou ils sont arrivés un peu plus tard ?

  • Speaker #0

    non, Non, rapidement. rapidement. Au bout de 4 jours, Au bout de 4 jours, la première, la première. au bout d'une... Au bout d'une semaine, d'une semaine le deuxième. la deuxième. Le feeling est directement passé, et directement passer, c'était deux Français. c'était pas français. Donc au début, Au début, j'étais un peu déçu, j'étais un peu déçu, entre guillemets, entre guillemets, parce que j'avais vraiment une immersion totale pour l'anglais. parce que je voulais vraiment une immersion totale pour l'anglais. Mais en fait, Mais en fait, tu te rends vite compte que quand tu es tout seul à l'étranger, quand t'es tout seul à l'étranger, tu es bien content d'avoir un Français, t'es bien content d'avoir un français.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as fait un petit point de repère,

  • Speaker #0

    une Française.

  • Speaker #1

    quelque chose que tu connais au milieu de cet inconnu.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Surtout qu'on était vraiment dans le même schéma. Tantôt qu'on était vraiment dans le même schéma, une sorte d'études, Ils sortaient d'études ou à leur pause dans leurs études et ils venaient là pour l'anglais. ou alors autres dans leurs études, et on venait là pour l'anglais. Et ça a vraiment matché. Ça a vraiment matché, Ça a été mes copains d'aventure tout du long. c'était une événement d'aventure.

  • Speaker #1

    Et tu as pu rencontrer d'autres nationalités ou des Maltais pour vraiment t'immerger ?

  • Speaker #0

    Ouais alors étonnamment les maltais très peu parce qu'en fait ils restent assez entre eux. Oui. Alors, étonnamment, les Maltais, très peu. En fait, il reste assez entre eux. Il faut savoir que Malte, Il faut savoir que Malte au final la partie où nous les expats on est c'est le littoral et les maltais sont plus dans les terres parce que le littoral c'est hyper touristique et à la longue c'est pesant quoi pour eux. au final, la partie où nous, les expats, on est, c'est le littoral. Les Maltais sont plus dans les terres parce que le littoral, c'est hyper touristique. Donc, c'est pesant. Donc plus d'autres nationalités européennes, Donc, plus d'autres nationalités européennes, des Polonais, des polonais, des... des portugais, des Espagnols, des espagnols, des Italiens. des italiens mais ça c'est j'ai dû faire l'effort. Mais ça, j'ai dû faire l'effort parce qu'à un moment donné, parce qu'à un moment donné, il s'est passé 3-4 mois, il s'est passé trois, quatre mois, je voyais que j'étais qu'avec des Français, je voyais que j'étais qu'avec des Français, je ne progressais pas. je ne professais pas. Donc, Donc, j'ai décidé déjà de changer de coloc. j'ai décidé déjà de changer de coloc. Je suis allé dans d'autres appart et je suis arrivé avec un Pakistanais et une Irlandaise. Je suis allé dans un autre appart et je suis tombé avec un Pakistanais et une Irlandaise et ça s'est super bien passé. Ça s'est super bien passé. Et c'est là où j'ai pu bien améliorer mon anglais. C'est là où j'ai pu partir.

  • Speaker #1

    C'est bien déjà que tu aies eu le déclic de dire, ok, bon, là, je ne suis qu'avec des Français. Il faut que je bouge. Franchement, c'est courageux parce que ce n'est pas facile, j'imagine, de... faire cet effort-là.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Comment tu arrives justement à te sortir de ça ? Qu'est-ce qui te motive ? Comment tu t'y prends en fait pour te dire, bon ben non, là en fait je quitte les Français et je me bouge pour aller faire ça ?

  • Speaker #0

    Ce qui m'a aidé déjà, Ce qui m'a aidé déjà, c'est qu'il y a une amie que j'avais de Lyon qui est arrivée peut-être trois semaines après moi à Mal. c'est qu'il y a une amie que j'avais de Lyon qui est arrivée peut-être trois semaines après moi à Maine. Ce n'était pas du tout prévu. C'était pas du tout prévu, on s'est retrouvés là-bas par hasard. On s'est retrouvés là-bas un peu par hasard. Et elle, Et elle, on avait pour le même projet de rester quatre mois. on avait pour même projet de rester quatre mois.

  • Speaker #1

    À la base ?

  • Speaker #0

    À la base, À la base, c'était quatre mois. On rentrait pour les fêtes. c'était quatre mois. Au final, Au final, elle l'a vraiment fait. elle l'a vraiment fait. Et au moment où je voyais qu'elle commençait à s'organiser pour la suite et tout, Et au moment où je voyais qu'elle commençait à s'organiser pour la suite et tout, c'est là où je me suis mis un petit peu au fait. c'est là où je me suis mis un petit coup de pied aux fesses. Je me suis dit, Je me suis dit, là, là, les quatre mois sont presque passés. les quatre mois sont presque passés. Mon objectif n'est absolument pas atteint. Mon objectif n'est absolument pas atteint. Donc, Donc, c'est soit... c'est soit tu restes ici, Tu restes ici mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif actuellement comme ça. mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif actuellement comme ça. Soit tu pars. Soit tu pars et tu vas voir ailleurs. Et en même temps, Et en même temps, je commençais à m'attacher à l'île, je commençais à m'attacher à Lille, aux gens sur place. aux gens sur place, donc j'ai tout fait pour rester. Donc, j'ai tout fait pour rester. Et c'est pour ça que j'ai mis des moyens pour la coloc et le travail. Et c'est pour ça que j'ai mis des moyens pour l'acrologe et le travail.

  • Speaker #1

    Et là, du coup, tu as commencé un petit peu à pratiquer l'anglais. Tu as senti ton anglais s'améliorer rapidement ? Oui, tu as fallu du temps quand même.

  • Speaker #0

    Bah alors... Alors, au début, Au début, ce n'était pas si rapide parce que j'ai fait un travail où au début, ce n'était pas si rapide parce que j'ai trouvé un travail où au début, c'était uniquement francophone. c'était une francophone. Et en plus, Et en plus, ça colloque francophone, ça colloque francophone, donc ça ne marchait pas. donc ça ne marchait pas. Et à partir du moment où j'ai changé de colloque, Et à partir du moment où j'ai changé de colloque, là, là, ça allait un peu mieux, ça allait un peu mieux, mais encore pas trop rapide. mais encore pas trop rapide. Il a fallu que je change de poste dans mon entreprise pour commencer à accélérer les choses. Il a fallu que je change de poste dans mon entreprise. Ça a accéléré le temps.

  • Speaker #1

    Il y avait donc... Tu nous parles que tu as trouvé un travail. C'était quoi comme travail que tu faisais ?

  • Speaker #0

    Alors, Alors, je travaillais dans une entreprise de j'ai travaillé dans une entreprise de Paris Sportif en ligne française qui est assez connue, Paris Sports, une franquise française qui est assez connue. qui s'appelle Betclic. Ça s'appelle BetClick. C'est un siège à Malte. Ils ont un siège à Mal. Au début, Au début, j'étais au service client pendant deux mois, j'étais au service client, en fait, pendant deux mois, au service client français. au service client français. C'est pour ça qu'au final, C'est pour ça qu'au final, j'étais qu'avec des collègues français, j'étais qu'avec des collègues français, mon manager était français, mon manager était français. Enfin, je ne parlais que français. je ne suis pas français. J'étais des clients. Et les clients,

  • Speaker #1

    C'était des Français.

  • Speaker #0

    c'était des Français. Des

  • Speaker #1

    Tu as vraiment déplacé ta vie en France à Malte.

  • Speaker #0

    Français. Oui,

  • Speaker #1

    Oui. C'était juste.

  • Speaker #0

    exactement.

  • Speaker #1

    sur une île mais la France exactement je me suis recréé une routine française c'est ouf comme on retombe vite dans notre routine ce qu'on connait on reconstruit les mêmes trucs les mêmes chiffres et puis c'est ça ouais tu fais

  • Speaker #0

    Exactement, je me suis recréé une routine française, mais dans un autre pays. Ah vraiment, les mêmes schémas et puis sans s'en rendre compte. C'est au bout de deux ou trois mois, je me disais mais en fait, la même chose ouais j'aurais la même que en France là ouais, j'aurais la même vie en France. Le cadre n'en est pas du tout le même. Le cadre n'est pas du tout le même, mais ce serait à peu près pareil.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu as changé de poste après ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui, j'ai eu une opportunité pour changer de poste. j'ai eu une opportunité pour changer de poste, Déjà pour un poste qui me plaisait plus, déjà pour un poste qui me plaisait plus. dans le jeu responsable. Donc, je responsable. Et là, Et là, dans une équipe anglophone, dans une équipe anglophone, là, j'ai tout donné pour l'avoir. j'ai tout donné pour la base. À la base, Je ne passe pas du service où j'étais à celui auquel je vais être. on ne passe pas du service où j'étais à celui auquel je voulais être. Mais je me suis vraiment donné les moyens et puis ça a payé. Mais je me suis vraiment donné les moyens et puis ça a payé.

  • Speaker #1

    Tu avais trouvé comment ce travail, cette entreprise et tout ?

  • Speaker #0

    Sur Facebook. Sur Facebook, les Français à Malte, Ça a mal. j'ai postulé. tu es, Ça, il n'y a pas de souci. ça, il n'y a pas de souci. Ils nous cherchent, Ils nous cherchent, ça leur fait des bonus. ça leur fait des bonus.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? Ah, vous êtes recruté. Nickel. Tu as pu voir un petit peu des différences, même si c'est une entreprise française, tu es quand même à Malte. Est-ce que tu as pu voir des différences entre travailler en France et travailler à Malte ?

  • Speaker #0

    Ouais, Ouais, carrément. quand même.

  • Speaker #1

    À quel niveau ?

  • Speaker #0

    Mais même au sein de mon entreprise, Même au sein, parce que du coup, parce que du coup, il y a un siège à Malte, il y a un siège à Malte, enfin le siège est à Bordeaux, enfin le siège est à Bordeaux. et j'ai pu y aller. Et juste l'atmosphère, Juste l'atmosphère, l'ambiance, l'ambiance est beaucoup plus détendue à Malte, c'est plus... détendu à Malte mais en même temps ce qui est logique parce qu'on est là la plupart que quelques mois on est à Breton il y a une ambiance très festive l'entreprise participe aussi on a tout l'événement en interne au final tes collègues ça devient tes potes chose que j'ai jamais vu ça en France j'avais des amis collègues mais ça restait toujours dans un cadre bien précis ça reste professionnel d'un côté c'était pas genre des vrais amis avec qui tu vas sortir etc non ouais c'est ça mais en même temps, ce qui est logique, parce qu'on est là la plupart que pour quelques mois, on est toutes jeunes. Une ambiance très festive, l'entreprise participe aussi. On a beaucoup d'événements en interne. Au final, tes collègues, ça devient tes potes. Chose que je n'ai jamais eue en France. J'avais des amis collègues, mais ça restait toujours dans un cadre bien précis du travail. Ouais, Non, exactement. Là, c'était vraiment... Je n'avais pas la sensation d'aller au travail.

  • Speaker #1

    je n'avais pas la sensation d'aller au travail je faisais plus 40 heures j'étais en mon nom plusieurs heures en France mais j'avais l'impression que les semaines étaient plus légères que celles que je faisais en France et du coup ça t'a aidé de travailler à te faire un petit cercle social à faire des potes t'arrives à créer des vraies amitiés et des liens solides quand même ça pour le coup c'est vraiment quelque chose qui m'a surpris au début en étant parti à l'étranger c'est la rapidité à

  • Speaker #0

    Je faisais du 40 heures. J'étais en plus d'heures qu'en France. Mais j'avais l'impression que les semaines étaient plus légères que celles que je faisais en France. Et du coup,

  • Speaker #1

    ça t'a aidé ?

  • Speaker #0

    Oui, ça, pour le coup, c'est vraiment quelque chose qui m'a surpris au début. En étant parti à l'étranger, c'est la rapidité. à laquelle je me suis attaché aux gens. laquelle je me suis attaché parce qu'en fait c'est devenu mes points de repère donc je suis parti Parce qu'en fait, c'est devenu mes points de repère, vu que je suis parti tout seul.

  • Speaker #1

    tout seul et on avait des liens très très forts absolument très très forts passer tout notre temps ensemble c'est bien on peut être la deuxième famille en fait c'est assez impressionnant comme tu t'attaches aux gens puis je pense que tout le monde est un petit peu dans le même bateau aussi et on est un peu les points de repère de chacun tu

  • Speaker #0

    Et on avait des liens très, très forts. Rapidement, très, très forts. On passait tout notre temps ensemble. Ça devient un peu ta deuxième famille, en fait, sur Malte. C'est assez impressionnant comme tu t'attaches aux gens.

  • Speaker #1

    vis H24 avec les gens donc ouais comme tu dis c'est un petit peu la deuxième famille finalement mais c'est un peu perturbant d'un côté en France jamais je vais se reconnecter aussi vite avec quelqu'un quoi ouais

  • Speaker #0

    C'est ça. Connecté aussi avec quelqu'un ? Oui, carrément.

  • Speaker #1

    C'est assez fou. Donc, tu arrives à te faire tes potes, tu as ton petit appart, tu as ton petit boulot. Ça t'a pris combien de temps avant de vraiment réaliser que c'est ta life, tu as ta petite routine, etc. ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça m'a bien fallu Je pense qu'il a bien fallu 6-7 mois parce qu'au début, 6-7 mois parce qu'au début, j'ai eu mes changements d'appartement, j'ai eu mes changements d'appartement, de position aussi dans l'entreprise. de position aussi dans l'entreprise. Et c'est une fois que j'ai été confortable dans les deux, C'est une fois où j'ai été confortable dans les deux, dans ma nouvelle coloc et dans mon nouveau poste, dans ma collègue qui est dans mon poste avec l'équipe en anglais, avec l'équipe en anglais, du coup, du coup. tout en anglais, Et puis là je me suis dit, que là, je me suis dit, bon, bon bah en fait je peux rester un petit moment et améliorer mon expérience. en fait, je peux rester un petit moment et améliorer mon anglais et prendre de l'expérience.

  • Speaker #1

    T'as pas trop galéré au début à bosser en anglais ?

  • Speaker #0

    Ah, fake it until you make it, Peut-être, peut-être. Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est tout.

  • Speaker #0

    ça, c'est mon prédo. Alors vraiment, Genre, vraiment, j'ai...

  • Speaker #1

    j'ai... Yeah, yeah, yeah, of course, yeah.

  • Speaker #0

    Mon formateur, Mon formateur il était portugais, il était portugais. Il me racontait tout un tas. il me racontait tout un tas, En plus, en plus des termes techniques dans la vague de l'université. des termes techniques dans le live gaming, je n'ai pas du tout mon domaine. C'est du tout mon domaine, Je ne suis pas sportif en plus. je suis pas certain.

  • Speaker #1

    Mais en plus c'est un truc hyper technique quoi.

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    vraiment. voilà. Donc, l'avantage que j'avais pour le coup, L'avantage que j'avais pour le coup là, là, c'était les écrans. c'était les écrans. C'est qu'il montrait, C'est qu'il montrait, enfin, enfin, il faisait une projection de son écran sur le nôtre. c'est une projection de son écran sur le nôtre. Donc, Donc, à défaut de comprendre ce qu'il me disait. à défaut de comprendre ce qu'il me disait,

  • Speaker #1

    Tu pouvais assimiler.

  • Speaker #0

    au moins, je pouvais le voir. Et ça, Et ça, c'est ce qui m'a sauvé au début. c'est ce qui m'a sauvé au début.

  • Speaker #1

    Tu as mis combien de temps avant d'être un peu à l'aise sur ton poste ?

  • Speaker #0

    Sur mon poste, Sur mon poste, je dirais deux mois. je dirais deux mois. Les deux premiers mois, Les deux premiers mois, c'était vraiment galère. c'était vraiment galère, que ce soit au niveau de l'anglais, Que ce soit au niveau de l'anglais, mais surtout au niveau de mes missions, mais surtout au niveau de mes missions. Parce que, parce que c'est un domaine que je ne connaissais pas du tout. enfin, même que je ne connaissais pas les langues.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et au bout de deux mois, Et au bout de deux mois... J'ai commencé à assimiler les termes techniques, j'ai commencé à assimiler les termes techniques, à être à l'aise avec mon équipe aussi, à être à l'aise avec les équipes aussi. C'est vraiment confortable parce qu'on était que deux français, qui m'ont mis vraiment confortable, parce qu'on n'était que deux Français. Donc, donc mine de rien, mine de rien, sur une équipe de 30, sur une équipe de 30, ça fait vraiment beaucoup. ça ne fait pas beaucoup. Et non, Et non, ouais. ouais, il m'a fallu cette période-là pour être bien. Il m'a fallu cette période-là pour être bien.

  • Speaker #1

    Bon franchement, c'est grave correct parce que déjà dans un nouveau pays, un nouveau taf, une nouvelle équipe, une nouvelle langue,

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #1

    pas dégueu de moi, franchement !

  • Speaker #0

    Ouais. Ouais, ouais, c'est clair.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    Tu as finalement réussi à vraiment t'immerger. Si tu dis que vous étiez deux Français, nickel. Là, au moins, tu n'as pas le choix,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    tu parles anglais.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Ouais, ouais, carrément.

  • Speaker #1

    Et ça donne quoi, du coup, la vie à Malte ? C'est comment de vivre à Malte ?

  • Speaker #0

    La vie à Malte est douce. La vie à Malte est douce. Franchement, Franchement, la vie est douce. la vie est douce. Tu sors du travail, Tu sors, tu travailles, tu as la mer, tu es à la mer, tu vas te baigner. tu vas te baigner. Tu te baignes vraiment de mars à décembre. Tu baignes vraiment de mars à décembre. Il y a janvier, Il y a janvier, février où tu n'y vas pas, février où tu ne te bats pas. mais c'est tout. Tu es touché au soleil, Des couchers de soleil incroyables, incroyable. des rencontres incroyables aussi. des rencontres incroyables aussi. La vie est vraiment agréable. La vie est vraiment agréable. J'ai eu la chance aussi de travailler dans une entreprise française. J'ai eu la chance aussi de travailler dans une entreprise française. J'avais un salaire français pour un niveau de vie maltais qui est plus faible. J'avais un salaire français pour un niveau de vie maltais qui est plus faible. Le revenu moyen de Malte est plus faible. Le revenu moyen de Malte est plus faible. J'étais quand même très confortable. J'étais quand même très confortable. Donc oui, Donc oui, en fait, en fait, je n'avais pas vraiment de prise de tête, je n'avais pas vraiment de test. Je voulais juste kiffer. juste du kiff et la vie est facile.

  • Speaker #1

    La vie est facile.

  • Speaker #0

    La vie est facile. Je voulais vraiment s'y profiter. Vraiment, c'était, je profitais.

  • Speaker #1

    Easy. Tu as pu visiter un petit peu l'île ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui. l'île pour le coup n'est pas grande, L'île, pour le coup, n'est pas grande. c'est la taille de Lyon, C'est la taille de Lyon. pas Lyon métropole. Pas une métropole.

  • Speaker #1

    Ah, c'est aussi petit que ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui. c'est à 300 km². C'est 300 km². Et au final, Et au final, j'ai pu faire le tour. j'ai pu faire le tour, j'ai pu faire tout l'archipel, J'ai pu faire tout l'archipel. parce qu'il y a Parce qu'il y a Gozo et Comino aussi, Gozo et Comio aussi. Il y a deux petits. il y a deux autres petites îles. Puis l'avantage, L'avantage, c'est que c'est à deux heures de la France. c'est que c'est à deux heures de la France, donc je pouvais voyager régulièrement. assez facilement il y a des choses qui te marquent ou qui t'étonnent un petit peu à Malte quand tu découvres le pays tu découvres l'île alors il y a plusieurs il y a sur l'aspect plus fonctionnement où les transports c'est catastrophique j'ai tourné vraiment qu'au Weber enfin au Bolt d'ailleurs au Bolt parce que les bus tu peux pas compter dessus après l'avantage c'est que booker tout à peu près au même endroit je travaillais Il y a sur l'aspect plus fonctionnement où les transports c'est catastrophique. J'ai tourné vraiment qu'au Bolte d'ailleurs. Parce que les bus, tu ne peux pas compter dessus. Après l'avantage c'est que vu qu'il est tout à peu près au même endroit, je travaillais 5 minutes à pied de mon travail. 5 minutes à pied de mon travail j'ai pas trop ça Donc je n'avais pas besoin de transport pour ça. Ce qui m'a le plus marqué, Ce qui m'a le plus marqué c'est au niveau de l'ambiance des Maltais. c'est au niveau de l'ambiance des Maltais. Pour le coup, Pour le coup il y a énormément de fêtes. il y a énormément de fêtes. Déjà, Déjà c'est une île où il y a énormément de feux d'artifice tout au long de l'année. c'est le livre où il y a énormément de feux d'artifice tout au long de l'année. Tout l'été, Tout l'été, tous les matins, tous les matins, à 7h, à 7h, tu es réveillé par les feux d'artifice. t'es réveillé par les feux d'artifice.

  • Speaker #1

    Sérieux ?

  • Speaker #0

    Tu comprends pas pourquoi parce qu'il fait grand jour. Je ne comprends pas pourquoi, parce qu'il fait grand jour. Tu vois rien du tout.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? C'est une manière de commencer la journée festive.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Feux d'artifice, chaque jour, tu n'y es pas.

  • Speaker #2

    Ouais, vraiment.

  • Speaker #0

    Apparemment, Apparemment, ce serait pour éloigner les mauvais esprits. ce serait pour éloigner les mauvais esprits. Et chaque village, et chaque village en fait chaque semaine de l'été accueille cette fête donc très très festif et les maltais le dimanche tu sors c'est pas comme en France le dimanche les magasins sont fermés tout le monde est un peu chez lui en fait, chaque semaine de l'été, accueille cette fête. Donc, très très festif. Et les Maltais, le dimanche, tu sors... C'est pas comme... En France, le dimanche, les magasins sont fermés. Tout le monde est un peu chez lui, Netflix and chill. mais là c'est vraiment que tu sors tu vas au resto tu vas à la plage tu t'y fais et ça j'ai vraiment adoré et mine de rien même si c'est un pays qui a eu l'indépendance assez tard ils ont vraiment été à coeur d'avoir leur propre culture Là, c'est vraiment toute une histoire. Tu vas au resto, tu vas à la plage, tu kiffes. Et ça, j'ai vraiment adoré. Et mine de rien, même si c'est un pays qui a eu l'indépendance assez tard, ils ont vraiment à cœur d'avoir leur propre culture, leur propre identité. propre identité et ça, Et ça, tu le ressens vraiment. tu le ressens vraiment. Et c'est assez agréable. Et c'est assez agréable. Je ne pensais pas m'attacher autant justement à leur culture. Je ne pensais pas m'attacher autant justement à leur culture. Au final... Au final, C'est assez fort. c'est assez fort.

  • Speaker #1

    C'est quoi qui te plaît dans la culture maltaise ?

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, c'est cette facilité à se retrouver, cette facilité à se retrouver, à passer des moments ensemble, à passer des moments ensemble. chose qu'en France, Chose qu'en France, finalement, finalement, c'est toujours un peu galère. c'est toujours un peu galère. Moi, Je pense que c'est aussi le fait qu'avec mes potes à Malte, je pense que c'est aussi le fait qu'avec mes potes à Malte, on n'avait que ça à faire donc on se voyait tout le temps. on n'avait que ça à faire, donc on se voyait tout le temps. Ça jouait aussi, Ça jouait aussi, mais en France, mais en France, chacun peut avoir sa vie. chacun a sa vie.

  • Speaker #1

    Peut-être un peu plus individualiste.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ça. Mais à côté de ça, Mais à côté de ça, parce que là, parce que là, je parle de mes potes français, je parlais de mes potes français, mais c'était vraiment à l'image de ce que faisaient les Maltais. mais c'était vraiment à l'image de ce que faisaient les Maltais. J'ai fréquenté quelqu'un qui est Maltais. J'ai fréquenté quelqu'un chez Maltais. Pour le coup, Pour le coup, c'est vraiment ça. c'est vraiment ça. Et aussi, Et aussi, en fait, en fait, je suis parti au Canada pendant l'année, je suis parti au Canada pendant l'année, pendant un mois. pendant un mois. J'ai vu dans un endroit vraiment improbable au Québec. J'ai vu dans un endroit vraiment... improbable au Québec. J'ai vu un écriteau sur l'histoire de Malte parce qu'ils sont venus ici, J'ai vu un écriteau sur l'histoire de Malte parce qu'ils sont venus ici, les chevaliers de Malte et je me suis dit, les chevaliers de Malte. Et je me suis dit, purée, purée, une toute petite île, une toute petite île. l'impact qu'elle a à une échelle internationale. l'impact qu'elle a à une échelle internationale et c'est ça qui me bluffe, Et c'est ça aussi qui me bluffe, c'est qu'ils arrivent à être présents quand même à une plus grande échelle malgré leur petite taille. c'est qu'ils arrivent à être présents quand même à une puante d'échelle malgré leur petite taille. Carrément.

  • Speaker #1

    On ne penserait pas forcément quand tu vois une petite île comme ça aller un petit peu partout. Et au niveau de la nourriture, ça donne quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai eu du mal à m'adapter en produit. J'ai eu du mal à m'adapter en vrai au début. Parce que...

  • Speaker #1

    c'est quoi les spécialités si il y en a t'as le lapin le rabis de lapin ok bon on va comme ça c'est la spécialité moins

  • Speaker #0

    T'as pas vraiment de... T'as le lapin, le ragoût de lapin, mais bon, je mange pas de viande, donc ça m'aidait pas trop. C'était vraiment la spécialité, le ragoût. Moins de poissons que ce que je l'espérais, de poissons que ce que je l'espérais et dans les supermarchés j'étais un peu dépaysé je retrouvais pas mes marques habituelles et j'ai dû me refaire un peu aller chez Aldi au final. Et dans les supermarchés, j'étais un peu dépaysé, je retrouvais pas mes marques habituelles, et du coup, j'ai dû me refaire un peu et d'outil. Chez Lidl. Chez Lidl, hop !

  • Speaker #1

    Ah oui, chez Lidl.

  • Speaker #0

    Mais ouais, Mais ouais, du coup, ça, c'était un peu compliqué au début. c'était un peu compliqué au début. Puis après, Puis après, tu te refais des petites habitudes alimentaires. tu te refais des petites habitudes alimentaires. Mais il faut retrouver ses marques, Mais il faut retrouver ses marques quand même au niveau de la bouffe. même au niveau de la bouffe.

  • Speaker #1

    Du coup, tu parlais des supermarchés qui étaient peut-être un petit truc plus compliqué, entre guillemets, pour toi au début. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui t'ont challengé ou avec lesquelles tu as eu un peu de mal pendant ton séjour ?

  • Speaker #0

    Au niveau physique, Au niveau physique, les deux premiers mois, les deux premiers mois, je ne faisais que tousser. je ne pouvais plus pousser. Je suis arrivé depuis septembre et septembre, Je suis arrivé début septembre et septembre, c'est encore très chaud. c'est encore très chaud. Octobre aussi, Octobre aussi. il faisait 40 degrés quand je suis arrivé. En octobre, tu tombes à C'était pas facile et après s'adapter à être quand même 25, 28. Donc, je toussais énormément. L'humidité aussi, ça me faisait de l'eczéma, alors que je n'en faisais pas du tout en France. Donc, ça, ce n'était pas facile. Et après, s'adapter à être quand même loin de ton entourage, tu ne rentres pas quand tu veux. loin de...

  • Speaker #1

    Tu lui commences à être loin d'eux ?

  • Speaker #0

    J'ai eu le moment le plus difficile, J'ai eu le moment le plus difficile dès le début en fait parce que je suis parti début septembre et mi-novembre c'était les 60 ans de mes parents et ils faisaient une grosse fête familiale ça faisait hyper longtemps qu'on n'avait pas fait justement dû au covid c'était la première grosse fête où on se réunissait tous et il manquait que moi genre d'abord j'en avais loupé aucune et là c'était la première et donc pour le coup là c'était pas évident mais bon après j'avais c'était le début en fait, parce que je partais du septembre et le 8 novembre... C'était les 60 ans de mes parents, et il y avait une grosse fête familiale, c'était la première grosse fête où on se réunissait. Et il ne manquait que moi. On n'avait aucune, et là, c'était la première. Et donc, pour le coup, là, ce n'était pas évident. Mais bon, après, je n'avais pas le choix. pas le choix c'était par rapport à mon travail je pouvais pas rentrer C'était par rapport à mon travail, je ne pouvais pas rentrer. Donc je me suis dit, tant pis, c'est comme ça, il y en aura d'autres.

  • Speaker #1

    ça fait partie pour revenir du coup au fait de visiter Malte etc, Nile ça ressemble à quoi les paysages de Malte ? je ne connais pas du tout, j'ai aucune idée de à quoi ça ressemble alors

  • Speaker #0

    Alors, Malte, Malte c'est sec c'est très sec il n'y a pas de il n'y a peu de champs il y a des champs c'est sec. C'est très sec, donc il n'y a pas de... Il y a peu de champs. Déjà, les champs sont très rapidement jaunes. Et c'est très rocailleux. et c'est très rocailleux il y a des grandes palaises sur les côtes super belles, Il y a des grandes falaises sur les côtes qui sont super belles. Peu de verdure. peu de verdure donc c'est un paysage assez aride mais en même temps avec des super belles côtes sur la mer c'est un peu l'image que j'ai de Maté le boulagoune avec l'eau Donc, c'est un paysage assez aride, mais en même temps, avec des super belles côtes qui donnent sur la mer. Beaux lagounes aussi, des lagounes hauts turquoises. C'est un peu comme ça. C'est un peu comme ça. Oui, très connu,

  • Speaker #1

    super bleue c'est ça

  • Speaker #0

    mais un peu trop touristique du coup. Et au niveau de l'architecture, Et au niveau de l'architecture, je pense que c'est le plus surprenant parce que ça fait penser à des pays plus orientaux. je pense que c'est ce qui est le plus surprenant parce que ça fait penser à des pays plus orientaux. Moi, Moi, ça me faisait penser à la Tunisie. ça me faisait un peu penser à la Tunisie. Je suis allé en Tunisie en vacances. J'étais allé en Tunisie en vacances. J'ai une pote qui a vécu un an au Liban, J'ai une pote qui avait fait un an au Louvain qui m'a rendu ici. qui m'a rendu visite, Elle me disait, qui m'a dit que ça nous faisait vraiment penser au Liban. vous avez vraiment pensé au Louvain. Donc, Donc, oui. il y a ça. Il y a ça, et bon, Bon, à part la capitale, à part la capitale, la vallette est magnifique. la Vallette, qui est magnifique, Et là, et où là, tu as une influence anglaise un peu plus forte. tu as une influence anglaise.

  • Speaker #1

    Et donc, à la base, tu partais pour 4 mois. Tu as eu ton poste, tu as changé de poste, tu as mis en place ta life. Tu te retrouves à rester 2 ans. Qu'est-ce qui a fait que tu restes autant de temps ?

  • Speaker #0

    Franchement,

  • Speaker #1

    Franchement,

  • Speaker #0

    la route,

  • Speaker #1

    la routine. La routine, on est là dedans.

  • Speaker #0

    je suis tombé dedans avec les potes. J'ai pas eu de temps avec les potes. En fait, En fait, je me sentais bien. je me sentais bien. Je me disais pourquoi forcément j'ai tout de suite... Je me disais pourquoi forcément bouger tout de suite. J'étais bien, C'était bien, il n'y avait rien qui m'attendait en France. il y avait rien qui m'attendait. Je continuais à améliorer mon anglais. Je continuais à améliorer mon anglais. Je prenais de l'expérience professionnelle aussi, Je prenais des expériences professionnelles aussi, même si c'était pas ça. même si ce n'était pas un secteur d'activité qui me plaisait particulièrement. j'ai eu la chance d'avoir l'opportunité de débouler quand même trois fois dans l'entreprise dans deux ans donc ça bouge un peu ouais vraiment le plus fort de vie j'ai resté le fait que je pouvais m'alimenter facilement j'avais Mais j'ai eu la chance, l'opportunité d'évoluer quand même. trois fois dans l'entreprise dans deux ans, donc ça joue aussi. Ouais, non, vraiment, le confort de vie m'a fait rester. Le fait que je puisse voir mon entourage en France facilement. J'avais une pote qui est... une pote qui est à Londres que j'allais avoir rapidement aussi je voulais faire comme si j'étais en France comme si tu étais à Lyon une nouvelle petite taille enfin Enfin, j'ai une pote qui vit à Londres, j'allais la voir rapidement aussi. Je pouvais le faire comme si j'étais en France, finalement. Ouais.

  • Speaker #1

    Trop cool, c'est bien. C'est vrai que quand tu n'as pas d'impératif, pourquoi rentrer ? Autant profiter,

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    rester là où tu es bien et prendre le temps là où tu es.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui a fait du coup que tu décides de partir ?

  • Speaker #0

    J'ai commencé à y penser un peu moins d'un an avant mon départ. J'ai commencé à y penser un peu moins d'un an avant mon départ. J'ai commencé à vraiment avoir fait le tour de l'île l'été dernier passé. Je commençais à vraiment avoir fait le tour de l'île. L'été venait de passer et l'été, L'été, c'est la période la plus cool. c'est à part la plus faible. Je me suis dit, Je me suis dit que c'était le moment pour moi de penser à autre chose. bon, c'est peut-être le moment là pour moi de penser à autre chose. Et j'en avais un peu marre aussi de mon taf. Et j'en avais un peu marre aussi de mon père. Je commençais à tourner en rond, Ça a pris un an. C'est plutôt une société de déficit. c'était tout le temps la même chose. Cette idée d'être tout le temps derrière un écran revenait, Quand un écran revenait, commençait à me repeser comme ça me le faisait à Lyon. ça me reposait, ça me faisait la clé. Je me suis dit, bon, là, ça fait quand même beaucoup de points que j'ai envie de changer. Ça fait quand même une petite... Quand les temps ont changé, Donc peut-être que c'était le moment pour moi d'aller voir ailleurs. c'est le moment pour moi d'aller voir ailleurs.

  • Speaker #1

    Donc du coup, tu as senti que tu es arrivé au bout, c'était le moment de dire stop. Du coup, rentrer en France pour repartir en Australie où on est aujourd'hui. En deux ans, j'imagine qu'il peut se passer plein de choses. On vit plein de trucs, on rencontre plein de gens. Qu'est-ce que ça t'a appris sur toi et sur la vie peut-être de manière générale ?

  • Speaker #0

    Sur moi déjà, Sur moi déjà... J'ai pu vraiment avoir mon indépendance au 100%, j'ai pu vraiment avoir mon indépendance à 100%. Me détacher totalement du foyer familial parce que j'étais encore en études et mes parents m'aidaient pour payer mes études. me dépêcher totalement du foyer familial parce que j'étais encore en études. Mes parents m'aidaient pour payer mes études. Genre là, Là, j'étais vraiment pour la première fois totalement indépendant. j'étais vraiment pour la première fois totalement indépendant. Donc automatiquement, Donc automatiquement, ça m'a fait prendre en maturité très rapidement et je l'ai ressenti. ça m'a fait prendre en maturité très rapidement. et je l'ai ressenti. Je pense que j'en avais besoin aussi parce que finalement, Je pense que j'en avais besoin aussi parce que finalement, en France, en France, j'étais toujours un peu poussé par mes parents. j'étais toujours un peu poussé par mes parents. Là, Mais là, c'était vraiment mon choix. c'était vraiment mon choix. Ça m'appartenait, Ça m'appartenait, c'est ma décision. c'est ma décision. Du coup, c'est très engageant. C'est très engageant. Pour l'estime de soi, pour l'estime de soi c'est fou aussi ouais carrément de voir son objectif de voir un projet c'est un objectif et ça m'a apporté pas l'anglais du coup même si c'est encore pas parfait et j'ai rendu compte que justement par rapport à soi que j'avais un gros problème de confiance en moi pas l'anglais ok donc c'est cool aussi de voir un projet aboutir. Et ça m'a apporté l'anglais, même si c'est encore pas parfait. Et je me suis rendu compte que, justement, par rapport à soi, que j'avais un gros problème de confiance en moi pour l'anglais. Genre vraiment un gros blocage par rapport à ça. là je parle c'est pas de sa viande mais que t'as encore aujourd'hui du coup aujourd'hui parce que j'ai travaillé dessus yes Je ne sais pas d'où ça vient, mais encore aujourd'hui, moins, parce que j'ai travaillé dessus. Mais j'ai eu des discussions pendant des heures avec mes collègues qui me disaient « Julien, tu as un bon anglais, Bon anglais, il suffit juste que tu te clashes parce que je bug, je lâche parce que je bug. Je ne m'autorise pas forcément à parler plus que ça. je ne m'autorise pas forcément à parler plus que ça parce que maintenant ça va mieux, Maintenant, ça va mieux. mais avant c'était... » Donc, Donc ça m'a débloqué quand même un peu à ce niveau-là. ça m'a débloqué quand même un peu à ce niveau-là. Et puis, Et puis au niveau de ma vision des choses aussi, au niveau de ma vision des choses aussi, de dire qu'en sortant du schéma classique de ces études, de me dire qu'en sortant du schéma classique, lycée, études, et passer des lits du coup, pas assez d'élite du coup, ça m'a montré que... ça m'a montré que c'était possible, parce qu'il est possible de faire un autre chemin et il n'y a pas forcément une seule ligne droite qui existe et ça, qu'un autre chemin est possible, qu'il n'y a pas forcément une seule ligne droite qui existe. Et ça, ça fait trop plaisir. ça fait trop du bien.

  • Speaker #1

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #0

    Tu enlèves une pression.

  • Speaker #1

    Ça t'a fait changer, du coup, ta vision de la vie et du parcours à suivre ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah oui, Oui, oui, oui, carrément, carrément. je suis en Australie. Je suis en Australie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Par laissé en France, reparti.

  • Speaker #0

    Toujours en tête un peu. Ouais, après, j'ai toujours en tête un peu ces anciens schémas, Dans un schéma quoi, quoi, de me dire,

  • Speaker #1

    ça reste là d'un côté.

  • Speaker #0

    faut pas que je... Ouais, voilà, c'est ça. Mais ça m'a fait voir autre chose et ça fait du bien. Ça m'a fait voir les choses.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur en même temps je trouve de s'en détacher parce que c'est tellement ancré de quand tu grandis, tu vas te poser, tu vas avoir un taf, une maison, un machin et tout, et plus tu grandis en plus, plus tu vois des personnes que tu connais faire ça et de voir que tu es sur une autre voie, ça fait un petit peu bizarre parfois, tu te dis, est-ce que c'est ce que je dois faire ? Est-ce que je peux le faire ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand tu voyages, tu rencontres eux. des personnes qui ont d'autres manières de vivre. Et c'est ça qui est hyper enrichissant et que je kiffe, quoi. Parce que tu dis, en fait, elle, elle vit comme ça et elle le vit très bien. Lui, il vit comme ça et il le vit très bien. Et c'est hyper enrichissant,

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    mais carrément.

  • Speaker #1

    C'est ouf.

  • Speaker #0

    En fait, En fait, si j'en avais envie, pour moi, on pourrait, si j'en avais envie... Je pourrais vivre comme ça toute ma vie dans le sens où je vois que je trouve toujours du travail. je pourrais vivre comme ça toute ma vie dans le sens où je vois que je trouve toujours du travail. Jusqu'à présent, Jusqu'à présent, je n'ai jamais eu de galère financière. j'ai jamais eu de galère financière. Donc, Donc, en fait, en fait, je me dis, je me dis que ça peut être possible, oui, ça peut être possible, mais en même temps, mais en même temps, j'en sais quoi, c'est con, mais moi, mais moi, je pense à l'argent. je pense à la retraite. C'est un peu le truc où je me dis qu'il ne faut peut-être pas trop que je fasse trop longtemps parce que j'ai les années à contiser. C'est un peu le truc que je lui ai dit, il ne faut peut-être pas trop que je fasse trop d'emprunts.

  • Speaker #1

    Il faut payer la retraite.

  • Speaker #2

    Alors que bon...

  • Speaker #1

    C'est vrai, ça. Ça a le temps de changer 15 fois,

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est clair.

  • Speaker #1

    c'est dans 40 ans. Mais remarque,

  • Speaker #0

    Et tout ça pour dire que les anciens schémas,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Les anciens schémas,

  • Speaker #1

    ils sont encore en train.

  • Speaker #0

    ils sont quand même encore un peu là-bas.

  • Speaker #1

    On est aussi matrixés, parce qu'on entend beaucoup en France,

  • Speaker #0

    Mais oui, parce qu'on te le renvoie. En fait, c'est un des premiers trucs qu'on m'a dit quand je suis reparti.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Sérieux, on t'a parlé de ta retraite ?

  • Speaker #0

    On m'a parlé de... Surtout, Surtout, mon père, mon père, il me demande de capter mes semestres par exemple, il me demande de calculer mes semestres. Par exemple, quand j'étais à Malte. quand j'étais à Malde. En vrai, En vrai, il a raison, il a raison, c'est important. c'est important, mais c'est des trucs que je ne pensais pas du tout quand je parlais de l'étranger. Mais c'est des trucs que je ne pensais pas du tout quand je pars à l'étranger. Mais oui, Mais oui, après, après, du coup, tu as la petite voix dans ta tête. tu as la petite voix dans ta tête qui dit bon.

  • Speaker #1

    La retraite, elle est là,

  • Speaker #0

    Elle est là.

  • Speaker #1

    elle te nargue.

  • Speaker #0

    C'est 500 balles, là.

  • Speaker #1

    Alors moi, putain, je n'y ai jamais pensé et ça n'était même pas bien en fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Ah bah, c'est cool. Oui,

  • Speaker #1

    Je me dis, je verrais bien en ce moment-là,

  • Speaker #0

    oui,

  • Speaker #1

    les choses ont le temps de changer.

  • Speaker #0

    oui, non, mais c'est clair. Après, je ne psychote pas là-dessus du tout.

  • Speaker #1

    Ça ne t'empêche pas de dormir la nuit.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #0

    non, mais du tout.

  • Speaker #1

    Non, mais ce n'est pas des trucs... C'est pour ça, c'est bien les parents, tu vois, des fois, ils te ramènent un peu à la réalité des choses.

  • Speaker #2

    Non, mais réagit, c'est clair.

  • Speaker #1

    Mais c'est cool du coup,

  • Speaker #0

    Oui. Mais c'est cool du coup,

  • Speaker #1

    si ça te fait évoluer tes manières de penser,

  • Speaker #0

    et si ça te...

  • Speaker #1

    de réfléchir et de voir les choses, etc. Et tu penses du coup que d'être sorti de ta vie et d'avoir vu d'autres choses et d'avoir quitté ton pays, en fait, c'est une manière peut-être de te reconnecter à tes vraies envies et ton véritable toi ? Ou c'est plutôt une manière de se réinventer et de voir d'autres choses et de devenir quelqu'un d'autre ?

  • Speaker #0

    Alors ça, Ça, pour le coup, sur le coup, c'est vraiment une question que je me suis posée maintes et maintes fois. c'est vraiment une question que je me suis posée une heure et demie de fois. Et les problématiques, Et ça a fait ressortir des problématiques chez moi. enfin, ça fait ressortir des problématiques chez moi, C'est que mon premier voyage à Malte, c'est que mon premier voyage à Malte, ça m'a fait vraiment du bien parce que je ne connaissais personne. ça m'a fait vraiment du bien parce que je ne connaissais personne. Je pouvais devenir... Je pouvais devenir qui je voulais, si je voulais me montrer comme j'étais en fait à 100% me montrer comme j'étais en fait à parce que il n'y a pas d'idée de décevoir ou pas parce que la personne que je rencontrais va m'accepter ou pas d'ailleurs mais en tout cas je serais comme ça et ça ça fait trop du bien parce que tu peux vraiment t'affirmer en tant que personne avec tes valeurs, 100%. Parce qu'il n'y a pas d'idée de décevoir ou pas. Parce que la personne que je vais rencontrer va m'accepter ou pas d'ailleurs. Mais en tout cas, je serai comme ça. Et ça, ça fait trop du bien parce que du coup, tu peux vraiment... t'affirmer en tant que personne, avec tes valeurs, tes idées, tes idées et partout de toi comme tu es donc pour le coup ce que ça m'a apporté en positif c'est ce temps là et que je connais ce temps là et juste, voilà, toi comme tu es. Donc, pour le coup, ce que ça m'a apporté en positif, c'est ce point-là et que je suis vraiment reconnaissant d'avoir fait ce voyage.

  • Speaker #1

    d'affirmer un peu plus la personne que tu es réellement.

  • Speaker #0

    Ouais, genre, maintenant, Maintenant, je sais qui je suis et que je n'ai pas envie, je sais qui je suis et que je n'ai pas envie, par rapport à d'autres personnes en France qui regardent sur moi ou sur mon pote, par rapport à d'autres personnes en France, que le regard qu'ils peuvent avoir. sur moi ou quoi, de changer ou de faire moins de bruit parce que ça dérange. de changer ou de faire moins de bruit parce que ça dérange. Et je pense que le voyage seul apporte ça. Et je pense que c'est le voyage seul qui apporte ça. Après, Après, un point un peu plus nuancé, un point un peu plus nuancé, c'est que j'avais des valeurs fortes en France. c'est que j'avais des valeurs fortes en France au niveau notamment de l'environnement. France, notamment de l'environnement. Et franchement, Et franchement, à l'étranger, à l'étranger, je galère plus à les entretenir. je galère beaucoup plus à les entretenir.

  • Speaker #1

    Sur quels aspects, par exemple ?

  • Speaker #0

    Notamment, Notamment, déjà associatif, déjà associatif, en France, en France, j'étais plus dans l'associatif. j'étais beaucoup plus dans l'associatif. que ce soit au niveau environnement ou social. Pas au niveau environnement ou social. À l'étranger, À l'étranger, là, j'ai pas fait d'association jusqu'à présent. je n'ai pas fait d'association jusqu'à présent. Également aussi par rapport à mon régime alimentaire. Également, aussi par rapport à mon régime alimentaire, En France, en France, je mangeais que du poisson. je ne mangeais que du poisson. À l'étranger, À l'étranger, j'ai repris un peu le poulet parce que c'est plus facile. j'ai repris un peu de boulet parce que c'est plus facile. Des petits trucs comme ça où je prends du poulet à viande du coup aussi, Des petits trucs comme ça où... ... l'avion du coup aussi, alors que pendant mon last-hurt, alors que pendant mon master, je ne le prenais jamais. je ne le connais jamais. Mon impact environnemental est plus important que ça à l'étranger. Mon impact environnemental est plus important à l'étranger.

  • Speaker #1

    C'est peut-être des petits trucs qui sont importants pour toi que tu n'as peut-être pas encore réussi à retranscrire et à garder quand tu pars à l'étranger.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    En même temps,

  • Speaker #0

    Des fois,

  • Speaker #1

    c'est un peu compliqué.

  • Speaker #0

    c'est un petit décalage du coup avec le mois d'avant. Oui, d'abord, ce n'est pas que ça me déçoit parce que ça me... C'est pas que ça me déçoit parce que ça me... Ça ne m'affecte pas non plus énormément, Ça ne me fait pas beaucoup énormément, mais en tout cas, mais en tout cas, je sais que ça me travaille un peu de ce que j'y pense. je sais que ça me travaille un peu parce que j'y pense.

  • Speaker #1

    Tu as besoin de ça quand même pour te sentir en accord avec toi-même.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà,

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais ça, on en avait déjà parlé. Et c'est vrai que c'est peut-être genre quand tu vas à l'étranger, peut-être que tu as la pyramide de Maslow et il y a peut-être d'abord besoin de satisfaire certains besoins, genre avoir un toit, avoir de quoi manger et une rentrée d'argent pour pouvoir ensuite répondre à d'autres besoins avec les besoins de sens, etc., qui sont un peu plus haut dans la pyramide. Et c'est peut-être pour ça que... C'est compliqué quand tu restes six mois ou un an à l'étranger parce que ça prend du temps de construire justement cette base solide.

  • Speaker #0

    Les premiers étages, on...

  • Speaker #1

    Et c'est peut-être si tu restes, je ne sais pas, trois ans, quatre ans, cinq ans, que là, tu commences à faire de l'associatif, voyager autrement, faire ce genre de trucs. Ouais, Je pense que ça prend du temps. Mais vu qu'on est aussi dans une société où on veut tout tout de suite,

  • Speaker #0

    carrément. Ouais, tout vite.

  • Speaker #1

    on voudrait avoir sa routine,

  • Speaker #0

    On veut le monde dans notre poche,

  • Speaker #1

    son table, sa bouffe. son régime alimentaire, son sport, son ci, son ci, son là,

  • Speaker #0

    c'est clair. On se met beaucoup trop la pression.

  • Speaker #1

    et tout concilier c'est compliqué. Ouais,

  • Speaker #0

    carrément. Oui, totalement. Totalement, Et d'ailleurs, et d'ailleurs ça me fait me rendre compte aussi, ça me fait me rendre compte aussi, déjà la chance qu'on a en France de pouvoir se poser ces questions-là, déjà, la chance qu'on a en France de pouvoir se poser ces questions-là, de pouvoir être engagé, de pouvoir être engagé, d'être plus résilient aussi en fonction, d'être plus résilient aussi en fonction, enfin par rapport à d'autres populations qui... par rapport à d'autres populations. Quand tu as ton regard de Français qui n'est jamais sorti de la France, Bah quand t'as ton regard de français qui n'est jamais sorti de la France, tu te dis, tu te dis mais putain mais bougez vos culs en fait, mais putain, mais bougez-vous le cul, en fait. pourquoi ça marche pas comme nous ? Pourquoi ça ne marche pas comme nous ? Et en fait, Et en fait, tu te dis, tu te dis, oui, oui, mais parce que dans d'autres pays, mais parce que dans d'autres pays, il y a d'autres priorités. il y a d'autres priorités et surtout les populations un peu plus pauvres. Et sur les populations anglo-poubres, et ça, Et ça, je me suis vraiment rendu compte à Malte aussi. je m'en suis vraiment rendu compte à Malte aussi, parce qu'à Malte, Parce qu'à Malte, ne serait-ce que l'accès à l'eau est différent. ne serait-ce que l'accès à l'eau est différent. Je ne pouvais pas dire en d'autres pays. Je buvais de l'eau en bouteille.

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas l'eau courante.

  • Speaker #0

    Il y avait l'eau courante, Il y avait l'eau courante, mais pas à 100%. mais pas à 100%. Certaines fois, Certaines fois, elle était contaminée. elle était contaminée. Certains jours, Certains jours, il fallait la filtrer quand même. il fallait la filtrer quand même. Enfin, Moi, moi, j'avais une... j'avais une Brita qu'il fallait filtrer. et t'as qui fallait filtrer. Donc, Donc, ta consommation plastique, ta consommation plastique, elle est haute aussi. elle est autre aussi. Et oui, Et oui, ça m'a fait me rendre compte que j'avais de la chance de pouvoir être écolo en France. ça m'a fait me rendre compte que j'avais de la chance de pouvoir être écolo en France.

  • Speaker #1

    De toute façon, je pense, quand tu t'en viens à poser des questions existentielles ou ce genre de trucs et aller vers quelque chose qui a du sens, j'appelle un peu ça les problèmes de riches, tu vois. Parce que si tu peux te poser ces questions-là, c'est que tes besoins primaires,

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    ils sont validés, ils sont acquis, etc.

  • Speaker #2

    vraiment.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien, justement, d'aller ailleurs et de voir aussi d'autres choses. voir comment ça se passe, que c'est pas partout pareil, il y a d'autres personnes, d'autres manières de vivre et tout,

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    ça fait évoluer les perceptions. Tu penses que t'es différent de celui que t'étais avant de partir, globalement ?

  • Speaker #0

    Bah, Différents, différent, oui. oui. Après, Après, je pense que je suis toujours la même personne. je pense que je suis toujours la même personne. Mais, Mais par exemple, par exemple, je suis rentré trois mois de juin à octobre chez mes parents et ma mère m'a dit un truc tout bête, je suis rentré trois mois, là, le juin, septembre, non, octobre, chez mes parents, et ma mère m'a dit un truc bête, mais... mais qu'elle m'avait trouvé plus mature et que je pouvais me débrouiller tout seul, Maintenant, elle m'a trouvé plus mature et que je pouvais me débrouiller tout seul, ne serait-ce que pour les doutes. ne serait-ce que pour les tâches administratives. tâches administratives. Genre, Ok, ben non, elle sait plus que ça.

  • Speaker #1

    c'est un que ça, c'est bon.

  • Speaker #0

    Et donc, Et donc, le fait qu'elle me dise ça, le fait qu'elle me dise ça, je me dis, je me dis oui, oui, en fait, en fait, je dégage quelque chose d'autre aussi et je me sens plus complet, je dégage quelque chose d'autre aussi et je me sens plus complet, on va dire. on va dire. Je pense qu'à Lyon, Je pense qu'à Lyon, à la fin de mes études, à la fin de mes études, j'étais encore en quête de moi-même, j'étais encore en quête de moi-même, on va dire. on va dire. Maintenant, Maintenant, je pense que ça, je pense que ça, je suis à peu près bon là-dessus. il est à peu près bon là-dessus.

  • Speaker #1

    Oui, ça t'a aidé.

  • Speaker #0

    Ça, Ça changera de toute manière tout le temps, je t'en prie. de toute manière, pour le temps. Mais en tout cas, mais en tout cas, je me sens plus en phase avec moi-même. je me sens plus... plus en phase avec moi-même, Alors qu'étonnamment, alors qu'étonnamment, à Lyon, à Lyon, mes valeurs, mes valeurs, j'ai engagé le temps. j'étais beaucoup plus engagé dedans, mais peut-être un peu trop.

  • Speaker #1

    C'est un peu paradoxal, mais du coup, c'est intriguant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que sur ce point-là, C'est vrai que sur ce point-là, je me mettais beaucoup la pression, je me mettais beaucoup la pression, justement, justement, en France. en France, Il fallait que je sois irréprochable parce que j'ai dit que j'étais engagé là-dedans, qu'il fallait que je sois irréprochable. Parce que j'ai dit que j'étais engagé là-dedans, je dois y aller jusqu'au bout, je dois y aller jusqu'au bout. tandis que ici, Tandis qu'ici, je suis beaucoup plus indulgent avec moi-même et je pense que c'est peut-être cet équilibre que j'ai trouvé qui me fait du bien, je suis... plusieurs de gens avec moi-même et je pense que c'est peut-être cet équilibre que j'ai trouvé qui me fait du bien. du coup.

  • Speaker #1

    Ça t'a aidé à lâcher prise sur la personne que t'étais. Comme tu disais, tu peux être qui tu veux en partant à l'étranger. Donc ça t'a peut-être permis et autorisé à être plus toi au final.

  • Speaker #3

    permis et autorisé à être toi ?

  • Speaker #1

    T'as réussi à garder ça en revenant en France et en recotoyant les personnes qui te connaissaient le Julien de avant partir. Et t'as réussi à rester comme t'étais à Malte en France.

  • Speaker #2

    Alors,

  • Speaker #0

    c'était très perturbant. Merci. Ouais. Franchement... Et j'ai d'ailleurs eu la chance de pouvoir en parler avec une amie qui vivait la même chose que moi. Et j'ai d'ailleurs eu la chance de toujours en parler avec une amie qui faisait la même chose que moi, On vient du même village, dans le même village, d'un petit village de montagne, un petit village en Italie, où elle est rentrée, où elle est rentrée à Paris, pareil, elle a passé une année à Toulouse, après son année à Toulouse, où elle n'est presque pas rentrée chez ses parents. où elle... et en fait on est un peu tombé sur ce même ressenti moi j'utilisais cette image là j'ai l'impression que on peut me faire rentrer dans une boîte alors que maintenant je suis un cercle ou Et en fait, on est un peu tombés sur ce même ressenti. Moi, j'utilisais cette image-là. J'ai l'impression qu'on veut me faire rentrer dans une boîte, alors que maintenant, je suis un cercle. Ou vice-versa. vice versa en fait je me sentais coincé dans l'image qu'on me projetait mais sans s'en rendre compte il me projetait une image qui était celle d'avant des deux ans avant qui n'était pas En fait, je me sentais coincé dans l'image qu'on me projetait, mais... Sans qu'ils s'en rendent compte, ils me projetaient une image qui était celle d'avant du coup, des deux ans avant Malte, qui n'est plus celle actuelle. qui n'est plus celle actuelle.

  • Speaker #1

    C'est fou.

  • Speaker #0

    Et du coup au début, Et du coup, au début, j'ai franchement s'intitulé. franchement c'était dur. Les deux premières semaines, Les deux premières semaines, j'en ai énormément parlé avec ces potes-là qui faisaient la même chose. j'en ai énormément parlé avec cette Ausha qui vivait la même chose. Ça m'a fait du bien. Ça m'a fait du bien, Parce qu'en même temps, parce qu'en même temps c'est délicat d'en parler à tes proches qui ne connaissent pas ça. c'est délicat d'en parler à tes proches.

  • Speaker #1

    Pas sûr qu'ils puissent vraiment en prendre. Ben ouais,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et après, Et après, je l'ai totalement oublié presque du jour au lendemain. je l'ai totalement oublié presque du jour au lendemain. Du fait peut-être de l'été, Du fait peut-être de l'été, il y avait les festivals, il y avait les festivals, les amis et tout. les amis, on se retrouve tous, On se retrouve tous. l'ambiance est plus légère. L'ambiance est plus légère. Peut-être que mon entourage me renvoyait moins cette image d'avant aussi. Peut-être que... mon entourage me renvoyait moins cette image d'avant aussi et vis-à-vis de ça, Et vice-versa,

  • Speaker #1

    peut-être que moi aussi.

  • Speaker #0

    peut-être que moi je me suis un peu plus...

  • Speaker #1

    Vous êtes un peu flex,

  • Speaker #0

    j'ai peut-être arrondi les angles,

  • Speaker #1

    adapté,

  • Speaker #0

    je ne sais pas.

  • Speaker #1

    voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais au final, Et au final, à la fin de ces trois mois, à la fin de ces trois mois, je ne ressentais plus du tout... je me sens plus du tout... Enfin, Enfin, plus du tout, plus du tout, c'est faux. c'est faux.

  • Speaker #1

    Encore un peu, mais moins.

  • Speaker #0

    Mais moins, beaucoup moins.

  • Speaker #1

    C'était une nouvelle réadaptation peut-être à cette nouvelle vie.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Des petites questions pour terminer. Si tu devais dire une rencontre qui t'a marquée ? pendant tes deux ans à Malte.

  • Speaker #0

    Une rencontre qui m'a marqué, Une rencontre qui m'a marqué, je dirais ma dernière coloc. je dirais ma dernière coloc. Oui,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    Vivi Delicace.

  • Speaker #1

    si tu nous entends.

  • Speaker #0

    Franchement, Franchement, une personne en or, personne n'entend pas. comme je l'ai rarement rencontrée, elle a été là pour moi dès le début. et comme on dit, Et puis, comme on l'a dit tout à l'heure, comme on a dit tout à l'heure, on en a parlé plein de fois, on en a reparlé plein de fois. la première fois où on s'est rencontré c'était à une soirée d'intégration pour moi du coup je venais d'arriver dans l'entreprise elle y était déjà je me suis assis à côté d'elle ça a matché direct, la première fois où on s'est rencontré, c'était une soirée d'intégration, pour moi, du coup, je venais d'être... d'arriver dans l'entreprise elle y était déjà je suis resté à côté d'elle ça a matché direct genre on a su que c'était bon et alors que pour autant on n'a pas forcément le même âge on est on est un peu dans les opposés dans en France enfin on a su que c'était bon et alors que pour autant on n'a pas forcément le même âge on est un peu dans les opposés en France moi je viens des montagnes elle vient du sud et pour autant ça a grave marché ce des montagnes, il y a la Ligue en demi-sud et pour autant ça a marché.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ouf.

  • Speaker #0

    Ce que je trouvais dingue c'est que jusqu'à présent j'ai tellement kiffé mon indépendance que ce soit à Lyon ou à Malte enfin au début de Malte. que je trouvais dingue c'est que quand Jusqu'à présent, j'ai tellement kiffé mon indépendance, que ce soit à Lyon, à Malte, au début de Malte. Après quand j'ai quand je me suis mis en coloc avec elle j'étais et en coloc et au taf avec elle. Après, quand je me suis mis en coloc avec elle, j'étais et en coloc et au taf avec elle. Et à aucun moment, Ouais. à aucun moment je me suis posé la question est-ce que ça va faire du publicité puis je me suis juste bien en fait je me dis des personnes comme ça c'est que ça marche il y a une connexion un lieu que tu garderas je ne me suis posé la question, est-ce que ça va faire beaucoup ? Genre, si c'était fluide, je me sentais juste bien, en fait, je ne me posais pas de questions. Et je me dis, des personnes comme ça, c'est que ça m'a... Enfin, il y a une connexion entre nous, quoi. en tête qui t'a marqué aussi un lieu je vais en dire deux la Tanninsta Cave à Gozo ça c'est très touristique Il y en a plusieurs en deux ans, mais je vais en dire deux. Tanik Stakeye à Gozo, c'est très touristique. Et en même temps, En même temps, c'est très soudrage, c'est très sauvage. C'est une cave avec une fenêtre dans une roche qui donne sur un point de vue incroyable. c'est une cave avec une fenêtre dans une roche qui donne sur un point de vue incroyable, où là-bas, Là-bas, la vue est juste à peu près de souffle et à chaque fois que j'y vais, la vue est juste à couper le souffle. À chaque fois que j'y vais, je me dis mais quelle vie ! je me dis, mais quelle vie j'ai !

  • Speaker #1

    Ouais, vraiment, quelle vie !

  • Speaker #0

    Et après, Et après, juste de manière générale, juste de manière générale, le bord de mer où j'habitais parce que mes balades nocturnes là-bas... le bord de mer où j'habitais, parce que je faisais toutes mes balades nocturnes là-bas, je me baignais, je m'en sourçais aussi tout seul quand j'en avais besoin.

  • Speaker #1

    c'est hors de mer c'est une déclic de maths franchement c'est vrai que ça fait rêver ça va t'évenir en Australie tu pourrais pouvoir le retrouver bientôt j'ai déjà grandi à l'océan grave

  • Speaker #0

    Le bord de mer, ouais. Ça, c'était mon déclic de Malte. Vivre au bord de la mer, c'est incroyable. Ouais, ça va. J'agrandis là l'océan.

  • Speaker #1

    un moment qui te fait sourire quand tu y repenses je dirais

  • Speaker #0

    Je dirais, on avait pour habitude tous les vendredis avec mes potes slash collègues de faire un apéro au bord de l'eau justement et c'était des super moments on partageait, on avait pour habitude tous les vendredis avec mes potes slash collègues de faire un apéro au bord de l'eau justement. Et c'était tout le temps des super moments qu'on partageait, ça m'a pris le fait la semaine je pense que c'est ces moments là que je garde en tête et puis les primes de la Starac la Starac toujours qui est suivie partout on débriefait la semaine et tout, on rigolait. Donc je pense que c'est ces moments-là que je garde en tête. Et puis les primes de la Starac.

  • Speaker #2

    La starac.

  • Speaker #0

    Loïs.

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Worldwide la Starac Et pour finir, du coup, qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui hésite à faire le grand saut et partir vivre une aventure comme toi te l'as fait ?

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, si vraiment la personne a envie, si vraiment la personne a envie, je dis fonce. je dis à France. Parce que de toute manière, Parce que de toute manière, il n'y aura pas de mauvaises expériences. il n'y aura pas de mauvaises expériences. Il y aura juste des expériences qui vont t'apporter, Il y aura juste des expériences qui vont t'apporter, qui te construirent par la suite. te construire. par la suite. Moi, Moi, durant mes deux ans, durant mes deux ans, il s'est passé des trucs moins cools. il s'est passé des trucs en poule, mais au final, Mais au final, derrière, derrière, ça m'a... Par exemple, par exemple, j'ai pu me mettre en coloc avec Vivi. j'ai pu me mettre en colloque avec une super colloque. Et j'ai eu une super coloc. Donc franchement, Donc, franchement, si tu as envie, si t'as envie, fonce. fonce. Ce sera de toute manière que du positif. Ce sera de toute manière que du positif. Et après, Et après, Adven Cupora, adviens.

  • Speaker #1

    quoi. Voilà, c'est ça. Adviendra ce qui adviendra.

  • Speaker #0

    Je crois qu'en fait, Je crois qu'en fait, le truc que j'ai appris avec Malte et que là, j'ai appris avec Malte... Et que là, j'ai reproduit en Australie, j'ai retrouvé en Australie, c'est juste et l'idée de le faire, c'est juste... Et l'idée de le faire, et le culot de le faire, et le culot de le faire, saute de toute manière, saute. De toute manière, la suite, la suite, on n'en sait rien. on n'en sait rien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai,

  • Speaker #0

    Juste,

  • Speaker #1

    on ne sait pas ce qu'il se passe.

  • Speaker #0

    Et de tout faire, et le culot de le faire. et... Et puis, De toute manière, de toute manière, on n'en sait pas. on ne sera pas déçus, quoi.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est clair. C'est vrai que ça fait un petit peu dédramatiser. Au final, on se rend vraiment compte que, même s'il se passe des trucs un peu plus compliqués, J'ai un petit un peu plus chiants, c'est à chaque fois un mal pour un bien, parce que souvent, derrière, les choses vont bien et tout.

  • Speaker #3

    exactement c'est clair merci à toi j'espère

  • Speaker #1

    Et peu importe, on arrive toujours à s'en sortir dans tous les cas. Donc, je suis rassurée de se dire ça. Merci en tout cas de nous avoir partagé ton histoire, ton parcours. C'était cool et ça donne envie d'aller à Malte. Allons à Playa !

  • Speaker #3

    et merci pour ton écoute merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout,

  • Speaker #1

    Avec plaisir ! Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout.

  • Speaker #3

    j'espère que ça a plu et que ça a donné envie de visiter cette île

  • Speaker #1

    J'espère que tu as plu et qu'il t'a donné envie de visiter cette île.

  • Speaker #3

    Si tu connais quelqu'un qui a envie de partir à Malte,

  • Speaker #1

    Si tu connais quelqu'un qui a envie de partir à Malte,

  • Speaker #3

    je t'invite à lui partager cette épisode,

  • Speaker #1

    je t'invite à lui partager cet épisode.

  • Speaker #3

    ça pourra peut-être l'aider.

  • Speaker #1

    Ça pourra peut-être l'aider.

  • Speaker #3

    A bientôt !

  • Speaker #1

    À bientôt !

Chapters

  • Intro

    00:02

  • Préparer le départ

    01:03

  • Arrivée à Malte et premières impressions

    04:29

  • Sortir du piège "rester avec des français"

    06:57

  • Travailler à Malte

    10:27

  • La vie à Malte : c'est comment ?

    14:33

  • Les défis de l'expatriation

    19:07

  • Apports perso et affirmation de soi

    23:10

  • Garder ce qu'on apprend en rentrant en France

    33:54

  • Questions/réponses rapides

    35:43

Share

Embed

You may also like

Description

Il voulait améliorer son anglais et décide donc d'allier l'utile à l'agréable.
Car quitte à apprendre une nouvelle langue, autant que ce soit dans un cadre sympa !


Julien décide de s'expatrier à Malte, cette ile ensoleillée d'Europe.

Il part en solo, bien décidé à trouver un travail là bas. Son idée de base : rester 6 mois.
Mais les choses ont fait qu'il reste 2 ans !


En 2 ans Julien a pu vivre une vraie immersion culturelle chez les maltais, découvrir leurs traditions, leurs habitudes. Mais aussi se créer une routine agréable et se faire de vrais amis.


Il nous raconte aussi comment ce voyage en solo l'a aidé à affirmer sa personne et être pleinement lui même.


Bien que vivre sur une ile, au soleil, au bord de la mer ça fasse rêver, l'expatriation est aussi faite de challenges et de défis. Julien nous parle des difficultés qu'il a rencontré pendant son aventure et comment il les a surmontés.


Dans cet épisode, on parle notamment de :

- Travailler à Malte, et les différences avec la France

- Le piège de rester qu'avec des français, et comment en sortir

- Immersion et découverte culturelle de Malte

- Sortir du schémas classique

- Comment voyager aide à être soi



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/prof-de-francais-en-angleterre-melissa


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, je vais t'aider, j'atterris, tout le stress part. tu me stresses pas, tu vas me faire une petite idée, Je me dis, ça y est, j'y suis, j'y suis, donc place à l'excitation. je passe à l'excitation.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger. le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger.

  • Speaker #0

    Toi, Toi, tu restes ici mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif. reste ici, tu t'en dis pas. Parce que t'attends pas de me dire quoi, Toi, mais tu vas, tu pars et tu vas voir ailleurs. tu vas pas voir la vie.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Aujourd'hui, on écoute l'histoire de Julien qui, on découvre l'histoire de Julien qui, à la base, à la base, partait pour vivre six mois à Malte, partait pour vivre 6 mois à Malte, mais il reste finalement deux ans. mais il lui reste finalement 2 ans.

  • Speaker #0

    Tu sors du travail, Sans travail, tu as la mer, à la mer, j'ai couché sous l'aile. tu fais des couchers de soleil. Je pouvais devenir qui je voulais, me montrer comme j'étais en fait à

  • Speaker #1

    100%. Il nous raconte comment il a trouvé du travail, il nous raconte comment il a trouvé du travail, sa vie sur une île ensoleillée et ce qui l'a fait rester autant de temps. sa vie sur une île ensoleillée et ce qui l'a fait rester autant de temps. Mais avant de découvrir tout ça, Mais avant de découvrir tout ça, je t'invite à mettre 5 étoiles au podcast si le concept et les histoires te plaisent. je t'invite à mettre 5 étoiles de podcast sur le concept et des histoires qui te plaisent. Ça m'aidera beaucoup à le développer et toucher encore plus de monde qui veulent partir à l'étranger pour leur donner un geste. Ça m'aidera beaucoup à le développer et toucher encore plus de monde qui veulent partir à l'étranger pour leur donner envie. Merci à toi et bonne écoute ! Merci à toi et bonne écoute. Mon top est parti à Malte il y a 2 ans et il est rentré il y a 6 mois. Tu es resté deux ans là-bas. Commencez par le commencement. D'ailleurs, pourquoi tu as voulu aller vivre à l'étranger ?

  • Speaker #0

    Oui, donc déjà merci de m'accueillir sur ton podcast. Merci de m'accueillir sur ton podcast. Pour ce qui est de Maltz, Pour ce qui est de Malte, j'ai décidé de partir à l'étranger à la suite de mes études, j'ai décidé de partir à l'étranger à la suite de mes études, de la fin de mes études. de la fin de mes études. Ça a toujours été un objectif pour moi de partir à l'étranger, Ça a toujours été un objectif pour moi de partir à l'étranger, déjà pour améliorer mon anglais et puis pour découvrir autre chose, déjà pour améliorer mon anglais et puis pour découvrir autre chose, d'autres paysages, d'autres paysages, d'autres cultures, de cultures, tout simplement voir autre chose. tout simplement voir autre chose. J'ai dû attendre la fin de mon master pour pouvoir le faire. J'ai dû attendre la fin de mon master pour le faire. J'aurais aimé le faire avant, J'aurais aimé le faire avant, mais... Covid oblige, mais... je n'ai pas pu.

  • Speaker #1

    C'est vrai, ouais.

  • Speaker #0

    Donc au final, Au final, ça s'est fait. ça s'est fait. J'ai arrêté suite de mon master. À la suite de mon master, J'ai décidé de partir à Malte parce que... j'ai décidé de partir à Malte. Parce que, de un, De rien, il y a l'anglais. il y a l'anglais. Le maltais et l'anglais sont les deux langues nationales de Malte. Le maltais et l'anglais sont les deux langues nationales de Malte. Et en plus, Et en plus, au soleil, au soleil, une petite île, c'est le pire. il y a Pierre. Donc je me suis dit,

  • Speaker #1

    C'est clair. Je manque à faire.

  • Speaker #0

    allez,

  • Speaker #1

    Autant être au soleil.

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est ça. Dans les paysages de haut. Et me voilà parti. Je suis parti seulement même pas deux mois après la fin de mon master. Seulement, même pas deux mois après la fin de mon master, direction Malte. d'Aximat.

  • Speaker #1

    T'as prêté clic, t'es claque, les études, c'est fini, je me casse.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement.

  • Speaker #1

    Comment tu t'organises du coup dans ta préparation à partir à Malte ?

  • Speaker #0

    Alors, Alors, il faut savoir que mon frère était déjà parti 7 ans auparavant et je lui avais rendu visite donc je connaissais déjà, il faut savoir que mon frère était déjà parti sept ans auparavant et j'avais rendu visite. Je connaissais déjà, je n'arrivais pas en terrain connu quoi, j'arrivais pas en terrain connu. Je voyais à quoi ça correspondait. je voyais à quoi ça correspondait. J'ai pu m'appuyer sur lui aussi, J'ai pu m'appuyer sur lui aussi, sur son expérience. sur son expérience, il m'a un peu donné des conseils pour mon départ, Il m'a un peu donné des conseils pour mon départ, m'organiser. m'organiser. Moi, Moi de mon côté, de mon côté, déjà, déjà c'est passé par le déménagement de mon appartement à Lyon, c'est passé par le déménagement de mon appartement à Lyon, puisque je vivais à Lyon. puisque je vivais à Lyon et puis après j'ai loué pour deux semaines je crois. Puis après, j'ai loué pour deux semaines, je crois, une chambre dans un appartement, une chambre dans un appartement, dans une coloc. dans une coloc. Je me suis dit, Je me suis dit, on verra sur place. ensuite, on verra sur place. Et puis après, Et puis après, l'objectif était de trouver du travail sur place. l'objectif était de trouver du travail sur place. Donc, Donc, il n'y avait pas grand-chose à faire au cas là. je n'avais pas grand-chose à faire au préalable, Je me suis préparé mon CV, juste préparer mon CV en anglais et let's go, un anglais.

  • Speaker #1

    Avoir un pied-à-terre,

  • Speaker #0

    quoi.

  • Speaker #1

    et puis c'était ça.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    Parce que du coup...

  • Speaker #0

    mon petit billet d'avion et c'est parti.

  • Speaker #1

    C'est parti. Et hop. Et ouais, parce que je voulais te demander, du coup, c'était dans quel contexte que tu partais. tu partais avec l'objectif d'aller travailler là-bas ?

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, l'objectif premier, l'objectif premier, c'était vraiment l'anglais. c'était vraiment l'anglais. Parce qu'en plus, Parce qu'en plus, j'ai fait des études de communication, j'ai fait des études de communication. donc dans ce secteur-là, Donc, dans ce secteur-là, c'est vraiment essentiel. c'est vraiment essentiel. Je n'avais pas un très bon niveau, Je n'avais pas un très bon niveau, je n'ai pas pu faire Erasmus, je n'ai pas pu faire Erasmus, donc c'était vraiment mon objectif, donc c'était vraiment mon objectif, l'anglais. l'anglais. Je me suis dit, Je me suis dit, quoi de mieux que d'immerger dans un monde professionnel pour l'améliorer. quoi de mieux que m'immerger dans un monde professionnel pour l'améliorer.

  • Speaker #1

    Tu avais pour objectif de travailler dans ta branche ou de faire peut-être plus des petits boulots sur place. Tu savais un petit peu avant de partir ce que tu voulais faire là-bas ?

  • Speaker #0

    J'en avais un petit peu marre de la com, J'en avais un petit peu marre de la com, je voulais voir autre chose. je voulais voir autre chose. Donc l'idée c'était vraiment de faire des petits boulots. Donc, l'idée, c'était vraiment de faire des petits boulots. J'aurais bien aimé faire serveur ou même une saison dans le centre de glace. J'aurais bien aimé faire serveur ou même une saison dans un stand de glace ou j'en sais rien. Enfin, j'ai imaginé un peu tout avant de partir. Enfin, j'imaginais un peu tout avant de partir. Finalement, Finalement, ça ne s'est pas fait. ça ne s'est pas fait, Mais j'ai trouvé un autre travail qui m'a beaucoup plu aussi. mais j'ai trouvé un autre travail qui m'a plu aussi. Je revenais derrière un écran, Je revenais derrière un écran, c'est ce que je voulais quitter de la France. c'est ce que je voulais quitter de la France. Mais je suis arrivé dans une superbe entreprise. Mais je suis arrivé dans une superbe entreprise.

  • Speaker #1

    Ok, on y reviendra. Tu as l'air d'avoir vécu ton avant-voyage assez sereinement. Tu n'avais pas de petits stress, de petites appréhensions avant de partir ?

  • Speaker #0

    Je pense que la dernière semaine, Je pense la dernière semaine avant de partir, avant de partir, ça a commencé. ça a commencé. Au préalable, Au préalable, non, non, parce qu'en fait, puisque ça s'est enchaîné juste après mes études. vu que ça s'est enchaîné juste après mes études, Je n'ai pas trop le temps de penser. je n'ai pas trop le temps d'y penser. Oui,

  • Speaker #1

    puis tu avais ton déménagement,

  • Speaker #0

    Bon,

  • Speaker #1

    ça et tout,

  • Speaker #0

    ouais, ça,

  • Speaker #1

    tu enchaînes.

  • Speaker #0

    c'est tout. Mais la dernière semaine, Mais la dernière semaine, quand je suis parti le 8 septembre, quand je suis parti le 8 septembre, je crois, je crois, donc tout le monde reprenait sa rentrée, donc tout le monde reprenait sa rentrée, tout le monde repartait un peu dans ses villes et tout. tout le monde repartait un peu dans ses villes et tout. Et moi, Moi, je me suis dit, je me suis dit, ah oui, en fait, en fait, c'est là. c'est là. Et là, Et là, j'ai eu un petit coup de panique. j'ai eu un petit peu de panique. Mais là, Là, c'est que de la prise de recul, c'est que de la prise de recul, de se dire, de se dire... au pire, Au pire, je rentre dans une semaine, je rentre dans une semaine, ce n'est pas grave, pas grave, je fais une semaine de bac là-bas, je fais une semaine de vacances là-bas. Et là, et j'essaie de me rassurer comme je peux. c'est ça, j'ai essayé de me rassurer comme je pouvais. Oui,

  • Speaker #1

    c'est clair. Tu as eu deux semaines de bac,

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    bon, au pire, on verra après. Du coup, tu arrives là-bas, on est en septembre 2022. C'est quoi tes premières impressions sur place ?

  • Speaker #0

    Mes premières impressions, Premières impressions, déjà, déjà, j'atterris tout le stress par. j'ai atterri de tout le stress par rapport. Je me dis, Je me disais, ça y est, j'y suis, j'y suis. donc place à l'excitation, Donc, place à l'excitation. c'était trop bien. C'était trop bien. Franchement, Franchement, la sensation de liberté, la sensation de liberté, de là, de la... tout peut être possible. Tout peut être possible. J'ai fini mes études, J'ai fini mes études, j'ai à découvrir toute une île devant moi dans les prochains mois. mes études. à découvrir une coutume de l'île devant moi, dans les prochains mois. Là, Là, ma sensation, ma sensation, c'était vraiment un sentiment de liberté et d'excitation pour la suite des aventures. c'était vraiment un sentiment de liberté et d'excitation pour la suite des aventures. Je suis arrivé dans ma coloc, Je suis arrivé dans ma coloc. au final, Au final, j'étais le premier, j'étais le premier, donc j'étais tout seul. donc j'étais tout seul. Tranquille. Du coup, Du coup, j'ai pu prendre mes premiers pas, j'ai pu prendre mes premiers pas, prendre mes marques. prendre mes marques. J'avoue, J'avoue, au début, au début, je m'attendais vraiment à rencontrer les colocs parce qu'au final, j'attendais vraiment de rencontrer les collègues parce qu'au final, je ne connaissais encore personne sur l'île. je ne connaissais encore personne sur l'île.

  • Speaker #1

    Puis tu es parti tout seul là-bas, du coup ?

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, je suis parti tout seul, je suis parti tout seul, je ne connaissais personne sur l'île. je ne connaissais personne sur l'île. Donc c'était vraiment le saut dans l'inconnu. Donc, c'était vraiment le saut dans l'inconnu.

  • Speaker #1

    Et tu as vraiment senti, du coup, ce sentiment de liberté, comme tu dis. Ça ne t'a pas fait bizarre au début de passer de « j'ai mes études qui s'enchaînent, c'est un peu planifié, je sais où je vais » à « bon, ben voilà, saut dans l'inconnu, je ne parle pas l'anglais, tout est possible, je suis libre » . Comment tu vis cette différence de life d'un coup ?

  • Speaker #0

    Le contraste était fort, Le contraste était fort, ça c'est clair, ça c'est clair. J'étais en alternance avant, parce que j'étais en alternance avant, donc je cumulais école et entreprise, j'ai cumulé école et entreprise, donc la planique a été hyper chargée. donc planning hyper chargé. Et là, Et là, je peux vous dire que ça ne repose que sur mes épaules, du jour au lendemain, ça ne repose que sur mes épaules, donc aller distribuer les CV, donc aller distribuer les CV, etc. etc. Je l'ai plutôt bien vécu parce que, Je l'ai plutôt bien vécu parce que déjà les Maltais, déjà les Maltais, ou ce n'était pas forcément les Maltais, pas forcément les Maltais, mais en tout cas ceux qui ont les établissements touristiques vers lesquels je suis allé au début. mais en tout cas ceux qui ont les établissements touristiques vers lesquels je suis allé au début, On était hyper avenants, ont été... Il me prenait à chaque fois mes CV. ils prenaient à chaque fois mes CV, j'ai jamais eu de refus. Je n'ai jamais eu de refus. Donc ça, Je pense que ça aide aussi. je pense que ça aide aussi dans ta confiance en soi pour chercher un travail. Je suis en soin de chercher un travail. Je l'ai abordé plutôt sereinement. Je l'ai abordé plutôt sereinement, en plus, En plus, tous les jours, tous les jours, j'allais à la plage. j'allais à la plage, je me baignais et tout. On baignait.

  • Speaker #1

    Forcément.

  • Speaker #0

    Donc, niveau relax, on était bons. C'est clair, le max en...

  • Speaker #1

    Le relaxant, anti-stress.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    Tu vas à la mer, il n'y a pas mieux. Tu es tout seul. Tu arrives dans l'appart tout seul. Tu as rapidement rencontré tes collègues ? Ou ils sont arrivés un peu plus tard ?

  • Speaker #0

    non, Non, rapidement. rapidement. Au bout de 4 jours, Au bout de 4 jours, la première, la première. au bout d'une... Au bout d'une semaine, d'une semaine le deuxième. la deuxième. Le feeling est directement passé, et directement passer, c'était deux Français. c'était pas français. Donc au début, Au début, j'étais un peu déçu, j'étais un peu déçu, entre guillemets, entre guillemets, parce que j'avais vraiment une immersion totale pour l'anglais. parce que je voulais vraiment une immersion totale pour l'anglais. Mais en fait, Mais en fait, tu te rends vite compte que quand tu es tout seul à l'étranger, quand t'es tout seul à l'étranger, tu es bien content d'avoir un Français, t'es bien content d'avoir un français.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as fait un petit point de repère,

  • Speaker #0

    une Française.

  • Speaker #1

    quelque chose que tu connais au milieu de cet inconnu.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Surtout qu'on était vraiment dans le même schéma. Tantôt qu'on était vraiment dans le même schéma, une sorte d'études, Ils sortaient d'études ou à leur pause dans leurs études et ils venaient là pour l'anglais. ou alors autres dans leurs études, et on venait là pour l'anglais. Et ça a vraiment matché. Ça a vraiment matché, Ça a été mes copains d'aventure tout du long. c'était une événement d'aventure.

  • Speaker #1

    Et tu as pu rencontrer d'autres nationalités ou des Maltais pour vraiment t'immerger ?

  • Speaker #0

    Ouais alors étonnamment les maltais très peu parce qu'en fait ils restent assez entre eux. Oui. Alors, étonnamment, les Maltais, très peu. En fait, il reste assez entre eux. Il faut savoir que Malte, Il faut savoir que Malte au final la partie où nous les expats on est c'est le littoral et les maltais sont plus dans les terres parce que le littoral c'est hyper touristique et à la longue c'est pesant quoi pour eux. au final, la partie où nous, les expats, on est, c'est le littoral. Les Maltais sont plus dans les terres parce que le littoral, c'est hyper touristique. Donc, c'est pesant. Donc plus d'autres nationalités européennes, Donc, plus d'autres nationalités européennes, des Polonais, des polonais, des... des portugais, des Espagnols, des espagnols, des Italiens. des italiens mais ça c'est j'ai dû faire l'effort. Mais ça, j'ai dû faire l'effort parce qu'à un moment donné, parce qu'à un moment donné, il s'est passé 3-4 mois, il s'est passé trois, quatre mois, je voyais que j'étais qu'avec des Français, je voyais que j'étais qu'avec des Français, je ne progressais pas. je ne professais pas. Donc, Donc, j'ai décidé déjà de changer de coloc. j'ai décidé déjà de changer de coloc. Je suis allé dans d'autres appart et je suis arrivé avec un Pakistanais et une Irlandaise. Je suis allé dans un autre appart et je suis tombé avec un Pakistanais et une Irlandaise et ça s'est super bien passé. Ça s'est super bien passé. Et c'est là où j'ai pu bien améliorer mon anglais. C'est là où j'ai pu partir.

  • Speaker #1

    C'est bien déjà que tu aies eu le déclic de dire, ok, bon, là, je ne suis qu'avec des Français. Il faut que je bouge. Franchement, c'est courageux parce que ce n'est pas facile, j'imagine, de... faire cet effort-là.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Comment tu arrives justement à te sortir de ça ? Qu'est-ce qui te motive ? Comment tu t'y prends en fait pour te dire, bon ben non, là en fait je quitte les Français et je me bouge pour aller faire ça ?

  • Speaker #0

    Ce qui m'a aidé déjà, Ce qui m'a aidé déjà, c'est qu'il y a une amie que j'avais de Lyon qui est arrivée peut-être trois semaines après moi à Mal. c'est qu'il y a une amie que j'avais de Lyon qui est arrivée peut-être trois semaines après moi à Maine. Ce n'était pas du tout prévu. C'était pas du tout prévu, on s'est retrouvés là-bas par hasard. On s'est retrouvés là-bas un peu par hasard. Et elle, Et elle, on avait pour le même projet de rester quatre mois. on avait pour même projet de rester quatre mois.

  • Speaker #1

    À la base ?

  • Speaker #0

    À la base, À la base, c'était quatre mois. On rentrait pour les fêtes. c'était quatre mois. Au final, Au final, elle l'a vraiment fait. elle l'a vraiment fait. Et au moment où je voyais qu'elle commençait à s'organiser pour la suite et tout, Et au moment où je voyais qu'elle commençait à s'organiser pour la suite et tout, c'est là où je me suis mis un petit peu au fait. c'est là où je me suis mis un petit coup de pied aux fesses. Je me suis dit, Je me suis dit, là, là, les quatre mois sont presque passés. les quatre mois sont presque passés. Mon objectif n'est absolument pas atteint. Mon objectif n'est absolument pas atteint. Donc, Donc, c'est soit... c'est soit tu restes ici, Tu restes ici mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif actuellement comme ça. mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif actuellement comme ça. Soit tu pars. Soit tu pars et tu vas voir ailleurs. Et en même temps, Et en même temps, je commençais à m'attacher à l'île, je commençais à m'attacher à Lille, aux gens sur place. aux gens sur place, donc j'ai tout fait pour rester. Donc, j'ai tout fait pour rester. Et c'est pour ça que j'ai mis des moyens pour la coloc et le travail. Et c'est pour ça que j'ai mis des moyens pour l'acrologe et le travail.

  • Speaker #1

    Et là, du coup, tu as commencé un petit peu à pratiquer l'anglais. Tu as senti ton anglais s'améliorer rapidement ? Oui, tu as fallu du temps quand même.

  • Speaker #0

    Bah alors... Alors, au début, Au début, ce n'était pas si rapide parce que j'ai fait un travail où au début, ce n'était pas si rapide parce que j'ai trouvé un travail où au début, c'était uniquement francophone. c'était une francophone. Et en plus, Et en plus, ça colloque francophone, ça colloque francophone, donc ça ne marchait pas. donc ça ne marchait pas. Et à partir du moment où j'ai changé de colloque, Et à partir du moment où j'ai changé de colloque, là, là, ça allait un peu mieux, ça allait un peu mieux, mais encore pas trop rapide. mais encore pas trop rapide. Il a fallu que je change de poste dans mon entreprise pour commencer à accélérer les choses. Il a fallu que je change de poste dans mon entreprise. Ça a accéléré le temps.

  • Speaker #1

    Il y avait donc... Tu nous parles que tu as trouvé un travail. C'était quoi comme travail que tu faisais ?

  • Speaker #0

    Alors, Alors, je travaillais dans une entreprise de j'ai travaillé dans une entreprise de Paris Sportif en ligne française qui est assez connue, Paris Sports, une franquise française qui est assez connue. qui s'appelle Betclic. Ça s'appelle BetClick. C'est un siège à Malte. Ils ont un siège à Mal. Au début, Au début, j'étais au service client pendant deux mois, j'étais au service client, en fait, pendant deux mois, au service client français. au service client français. C'est pour ça qu'au final, C'est pour ça qu'au final, j'étais qu'avec des collègues français, j'étais qu'avec des collègues français, mon manager était français, mon manager était français. Enfin, je ne parlais que français. je ne suis pas français. J'étais des clients. Et les clients,

  • Speaker #1

    C'était des Français.

  • Speaker #0

    c'était des Français. Des

  • Speaker #1

    Tu as vraiment déplacé ta vie en France à Malte.

  • Speaker #0

    Français. Oui,

  • Speaker #1

    Oui. C'était juste.

  • Speaker #0

    exactement.

  • Speaker #1

    sur une île mais la France exactement je me suis recréé une routine française c'est ouf comme on retombe vite dans notre routine ce qu'on connait on reconstruit les mêmes trucs les mêmes chiffres et puis c'est ça ouais tu fais

  • Speaker #0

    Exactement, je me suis recréé une routine française, mais dans un autre pays. Ah vraiment, les mêmes schémas et puis sans s'en rendre compte. C'est au bout de deux ou trois mois, je me disais mais en fait, la même chose ouais j'aurais la même que en France là ouais, j'aurais la même vie en France. Le cadre n'en est pas du tout le même. Le cadre n'est pas du tout le même, mais ce serait à peu près pareil.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu as changé de poste après ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui, j'ai eu une opportunité pour changer de poste. j'ai eu une opportunité pour changer de poste, Déjà pour un poste qui me plaisait plus, déjà pour un poste qui me plaisait plus. dans le jeu responsable. Donc, je responsable. Et là, Et là, dans une équipe anglophone, dans une équipe anglophone, là, j'ai tout donné pour l'avoir. j'ai tout donné pour la base. À la base, Je ne passe pas du service où j'étais à celui auquel je vais être. on ne passe pas du service où j'étais à celui auquel je voulais être. Mais je me suis vraiment donné les moyens et puis ça a payé. Mais je me suis vraiment donné les moyens et puis ça a payé.

  • Speaker #1

    Tu avais trouvé comment ce travail, cette entreprise et tout ?

  • Speaker #0

    Sur Facebook. Sur Facebook, les Français à Malte, Ça a mal. j'ai postulé. tu es, Ça, il n'y a pas de souci. ça, il n'y a pas de souci. Ils nous cherchent, Ils nous cherchent, ça leur fait des bonus. ça leur fait des bonus.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? Ah, vous êtes recruté. Nickel. Tu as pu voir un petit peu des différences, même si c'est une entreprise française, tu es quand même à Malte. Est-ce que tu as pu voir des différences entre travailler en France et travailler à Malte ?

  • Speaker #0

    Ouais, Ouais, carrément. quand même.

  • Speaker #1

    À quel niveau ?

  • Speaker #0

    Mais même au sein de mon entreprise, Même au sein, parce que du coup, parce que du coup, il y a un siège à Malte, il y a un siège à Malte, enfin le siège est à Bordeaux, enfin le siège est à Bordeaux. et j'ai pu y aller. Et juste l'atmosphère, Juste l'atmosphère, l'ambiance, l'ambiance est beaucoup plus détendue à Malte, c'est plus... détendu à Malte mais en même temps ce qui est logique parce qu'on est là la plupart que quelques mois on est à Breton il y a une ambiance très festive l'entreprise participe aussi on a tout l'événement en interne au final tes collègues ça devient tes potes chose que j'ai jamais vu ça en France j'avais des amis collègues mais ça restait toujours dans un cadre bien précis ça reste professionnel d'un côté c'était pas genre des vrais amis avec qui tu vas sortir etc non ouais c'est ça mais en même temps, ce qui est logique, parce qu'on est là la plupart que pour quelques mois, on est toutes jeunes. Une ambiance très festive, l'entreprise participe aussi. On a beaucoup d'événements en interne. Au final, tes collègues, ça devient tes potes. Chose que je n'ai jamais eue en France. J'avais des amis collègues, mais ça restait toujours dans un cadre bien précis du travail. Ouais, Non, exactement. Là, c'était vraiment... Je n'avais pas la sensation d'aller au travail.

  • Speaker #1

    je n'avais pas la sensation d'aller au travail je faisais plus 40 heures j'étais en mon nom plusieurs heures en France mais j'avais l'impression que les semaines étaient plus légères que celles que je faisais en France et du coup ça t'a aidé de travailler à te faire un petit cercle social à faire des potes t'arrives à créer des vraies amitiés et des liens solides quand même ça pour le coup c'est vraiment quelque chose qui m'a surpris au début en étant parti à l'étranger c'est la rapidité à

  • Speaker #0

    Je faisais du 40 heures. J'étais en plus d'heures qu'en France. Mais j'avais l'impression que les semaines étaient plus légères que celles que je faisais en France. Et du coup,

  • Speaker #1

    ça t'a aidé ?

  • Speaker #0

    Oui, ça, pour le coup, c'est vraiment quelque chose qui m'a surpris au début. En étant parti à l'étranger, c'est la rapidité. à laquelle je me suis attaché aux gens. laquelle je me suis attaché parce qu'en fait c'est devenu mes points de repère donc je suis parti Parce qu'en fait, c'est devenu mes points de repère, vu que je suis parti tout seul.

  • Speaker #1

    tout seul et on avait des liens très très forts absolument très très forts passer tout notre temps ensemble c'est bien on peut être la deuxième famille en fait c'est assez impressionnant comme tu t'attaches aux gens puis je pense que tout le monde est un petit peu dans le même bateau aussi et on est un peu les points de repère de chacun tu

  • Speaker #0

    Et on avait des liens très, très forts. Rapidement, très, très forts. On passait tout notre temps ensemble. Ça devient un peu ta deuxième famille, en fait, sur Malte. C'est assez impressionnant comme tu t'attaches aux gens.

  • Speaker #1

    vis H24 avec les gens donc ouais comme tu dis c'est un petit peu la deuxième famille finalement mais c'est un peu perturbant d'un côté en France jamais je vais se reconnecter aussi vite avec quelqu'un quoi ouais

  • Speaker #0

    C'est ça. Connecté aussi avec quelqu'un ? Oui, carrément.

  • Speaker #1

    C'est assez fou. Donc, tu arrives à te faire tes potes, tu as ton petit appart, tu as ton petit boulot. Ça t'a pris combien de temps avant de vraiment réaliser que c'est ta life, tu as ta petite routine, etc. ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça m'a bien fallu Je pense qu'il a bien fallu 6-7 mois parce qu'au début, 6-7 mois parce qu'au début, j'ai eu mes changements d'appartement, j'ai eu mes changements d'appartement, de position aussi dans l'entreprise. de position aussi dans l'entreprise. Et c'est une fois que j'ai été confortable dans les deux, C'est une fois où j'ai été confortable dans les deux, dans ma nouvelle coloc et dans mon nouveau poste, dans ma collègue qui est dans mon poste avec l'équipe en anglais, avec l'équipe en anglais, du coup, du coup. tout en anglais, Et puis là je me suis dit, que là, je me suis dit, bon, bon bah en fait je peux rester un petit moment et améliorer mon expérience. en fait, je peux rester un petit moment et améliorer mon anglais et prendre de l'expérience.

  • Speaker #1

    T'as pas trop galéré au début à bosser en anglais ?

  • Speaker #0

    Ah, fake it until you make it, Peut-être, peut-être. Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est tout.

  • Speaker #0

    ça, c'est mon prédo. Alors vraiment, Genre, vraiment, j'ai...

  • Speaker #1

    j'ai... Yeah, yeah, yeah, of course, yeah.

  • Speaker #0

    Mon formateur, Mon formateur il était portugais, il était portugais. Il me racontait tout un tas. il me racontait tout un tas, En plus, en plus des termes techniques dans la vague de l'université. des termes techniques dans le live gaming, je n'ai pas du tout mon domaine. C'est du tout mon domaine, Je ne suis pas sportif en plus. je suis pas certain.

  • Speaker #1

    Mais en plus c'est un truc hyper technique quoi.

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    vraiment. voilà. Donc, l'avantage que j'avais pour le coup, L'avantage que j'avais pour le coup là, là, c'était les écrans. c'était les écrans. C'est qu'il montrait, C'est qu'il montrait, enfin, enfin, il faisait une projection de son écran sur le nôtre. c'est une projection de son écran sur le nôtre. Donc, Donc, à défaut de comprendre ce qu'il me disait. à défaut de comprendre ce qu'il me disait,

  • Speaker #1

    Tu pouvais assimiler.

  • Speaker #0

    au moins, je pouvais le voir. Et ça, Et ça, c'est ce qui m'a sauvé au début. c'est ce qui m'a sauvé au début.

  • Speaker #1

    Tu as mis combien de temps avant d'être un peu à l'aise sur ton poste ?

  • Speaker #0

    Sur mon poste, Sur mon poste, je dirais deux mois. je dirais deux mois. Les deux premiers mois, Les deux premiers mois, c'était vraiment galère. c'était vraiment galère, que ce soit au niveau de l'anglais, Que ce soit au niveau de l'anglais, mais surtout au niveau de mes missions, mais surtout au niveau de mes missions. Parce que, parce que c'est un domaine que je ne connaissais pas du tout. enfin, même que je ne connaissais pas les langues.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et au bout de deux mois, Et au bout de deux mois... J'ai commencé à assimiler les termes techniques, j'ai commencé à assimiler les termes techniques, à être à l'aise avec mon équipe aussi, à être à l'aise avec les équipes aussi. C'est vraiment confortable parce qu'on était que deux français, qui m'ont mis vraiment confortable, parce qu'on n'était que deux Français. Donc, donc mine de rien, mine de rien, sur une équipe de 30, sur une équipe de 30, ça fait vraiment beaucoup. ça ne fait pas beaucoup. Et non, Et non, ouais. ouais, il m'a fallu cette période-là pour être bien. Il m'a fallu cette période-là pour être bien.

  • Speaker #1

    Bon franchement, c'est grave correct parce que déjà dans un nouveau pays, un nouveau taf, une nouvelle équipe, une nouvelle langue,

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #1

    pas dégueu de moi, franchement !

  • Speaker #0

    Ouais. Ouais, ouais, c'est clair.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    Tu as finalement réussi à vraiment t'immerger. Si tu dis que vous étiez deux Français, nickel. Là, au moins, tu n'as pas le choix,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    tu parles anglais.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Ouais, ouais, carrément.

  • Speaker #1

    Et ça donne quoi, du coup, la vie à Malte ? C'est comment de vivre à Malte ?

  • Speaker #0

    La vie à Malte est douce. La vie à Malte est douce. Franchement, Franchement, la vie est douce. la vie est douce. Tu sors du travail, Tu sors, tu travailles, tu as la mer, tu es à la mer, tu vas te baigner. tu vas te baigner. Tu te baignes vraiment de mars à décembre. Tu baignes vraiment de mars à décembre. Il y a janvier, Il y a janvier, février où tu n'y vas pas, février où tu ne te bats pas. mais c'est tout. Tu es touché au soleil, Des couchers de soleil incroyables, incroyable. des rencontres incroyables aussi. des rencontres incroyables aussi. La vie est vraiment agréable. La vie est vraiment agréable. J'ai eu la chance aussi de travailler dans une entreprise française. J'ai eu la chance aussi de travailler dans une entreprise française. J'avais un salaire français pour un niveau de vie maltais qui est plus faible. J'avais un salaire français pour un niveau de vie maltais qui est plus faible. Le revenu moyen de Malte est plus faible. Le revenu moyen de Malte est plus faible. J'étais quand même très confortable. J'étais quand même très confortable. Donc oui, Donc oui, en fait, en fait, je n'avais pas vraiment de prise de tête, je n'avais pas vraiment de test. Je voulais juste kiffer. juste du kiff et la vie est facile.

  • Speaker #1

    La vie est facile.

  • Speaker #0

    La vie est facile. Je voulais vraiment s'y profiter. Vraiment, c'était, je profitais.

  • Speaker #1

    Easy. Tu as pu visiter un petit peu l'île ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui. l'île pour le coup n'est pas grande, L'île, pour le coup, n'est pas grande. c'est la taille de Lyon, C'est la taille de Lyon. pas Lyon métropole. Pas une métropole.

  • Speaker #1

    Ah, c'est aussi petit que ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui. c'est à 300 km². C'est 300 km². Et au final, Et au final, j'ai pu faire le tour. j'ai pu faire le tour, j'ai pu faire tout l'archipel, J'ai pu faire tout l'archipel. parce qu'il y a Parce qu'il y a Gozo et Comino aussi, Gozo et Comio aussi. Il y a deux petits. il y a deux autres petites îles. Puis l'avantage, L'avantage, c'est que c'est à deux heures de la France. c'est que c'est à deux heures de la France, donc je pouvais voyager régulièrement. assez facilement il y a des choses qui te marquent ou qui t'étonnent un petit peu à Malte quand tu découvres le pays tu découvres l'île alors il y a plusieurs il y a sur l'aspect plus fonctionnement où les transports c'est catastrophique j'ai tourné vraiment qu'au Weber enfin au Bolt d'ailleurs au Bolt parce que les bus tu peux pas compter dessus après l'avantage c'est que booker tout à peu près au même endroit je travaillais Il y a sur l'aspect plus fonctionnement où les transports c'est catastrophique. J'ai tourné vraiment qu'au Bolte d'ailleurs. Parce que les bus, tu ne peux pas compter dessus. Après l'avantage c'est que vu qu'il est tout à peu près au même endroit, je travaillais 5 minutes à pied de mon travail. 5 minutes à pied de mon travail j'ai pas trop ça Donc je n'avais pas besoin de transport pour ça. Ce qui m'a le plus marqué, Ce qui m'a le plus marqué c'est au niveau de l'ambiance des Maltais. c'est au niveau de l'ambiance des Maltais. Pour le coup, Pour le coup il y a énormément de fêtes. il y a énormément de fêtes. Déjà, Déjà c'est une île où il y a énormément de feux d'artifice tout au long de l'année. c'est le livre où il y a énormément de feux d'artifice tout au long de l'année. Tout l'été, Tout l'été, tous les matins, tous les matins, à 7h, à 7h, tu es réveillé par les feux d'artifice. t'es réveillé par les feux d'artifice.

  • Speaker #1

    Sérieux ?

  • Speaker #0

    Tu comprends pas pourquoi parce qu'il fait grand jour. Je ne comprends pas pourquoi, parce qu'il fait grand jour. Tu vois rien du tout.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? C'est une manière de commencer la journée festive.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Feux d'artifice, chaque jour, tu n'y es pas.

  • Speaker #2

    Ouais, vraiment.

  • Speaker #0

    Apparemment, Apparemment, ce serait pour éloigner les mauvais esprits. ce serait pour éloigner les mauvais esprits. Et chaque village, et chaque village en fait chaque semaine de l'été accueille cette fête donc très très festif et les maltais le dimanche tu sors c'est pas comme en France le dimanche les magasins sont fermés tout le monde est un peu chez lui en fait, chaque semaine de l'été, accueille cette fête. Donc, très très festif. Et les Maltais, le dimanche, tu sors... C'est pas comme... En France, le dimanche, les magasins sont fermés. Tout le monde est un peu chez lui, Netflix and chill. mais là c'est vraiment que tu sors tu vas au resto tu vas à la plage tu t'y fais et ça j'ai vraiment adoré et mine de rien même si c'est un pays qui a eu l'indépendance assez tard ils ont vraiment été à coeur d'avoir leur propre culture Là, c'est vraiment toute une histoire. Tu vas au resto, tu vas à la plage, tu kiffes. Et ça, j'ai vraiment adoré. Et mine de rien, même si c'est un pays qui a eu l'indépendance assez tard, ils ont vraiment à cœur d'avoir leur propre culture, leur propre identité. propre identité et ça, Et ça, tu le ressens vraiment. tu le ressens vraiment. Et c'est assez agréable. Et c'est assez agréable. Je ne pensais pas m'attacher autant justement à leur culture. Je ne pensais pas m'attacher autant justement à leur culture. Au final... Au final, C'est assez fort. c'est assez fort.

  • Speaker #1

    C'est quoi qui te plaît dans la culture maltaise ?

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, c'est cette facilité à se retrouver, cette facilité à se retrouver, à passer des moments ensemble, à passer des moments ensemble. chose qu'en France, Chose qu'en France, finalement, finalement, c'est toujours un peu galère. c'est toujours un peu galère. Moi, Je pense que c'est aussi le fait qu'avec mes potes à Malte, je pense que c'est aussi le fait qu'avec mes potes à Malte, on n'avait que ça à faire donc on se voyait tout le temps. on n'avait que ça à faire, donc on se voyait tout le temps. Ça jouait aussi, Ça jouait aussi, mais en France, mais en France, chacun peut avoir sa vie. chacun a sa vie.

  • Speaker #1

    Peut-être un peu plus individualiste.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ça. Mais à côté de ça, Mais à côté de ça, parce que là, parce que là, je parle de mes potes français, je parlais de mes potes français, mais c'était vraiment à l'image de ce que faisaient les Maltais. mais c'était vraiment à l'image de ce que faisaient les Maltais. J'ai fréquenté quelqu'un qui est Maltais. J'ai fréquenté quelqu'un chez Maltais. Pour le coup, Pour le coup, c'est vraiment ça. c'est vraiment ça. Et aussi, Et aussi, en fait, en fait, je suis parti au Canada pendant l'année, je suis parti au Canada pendant l'année, pendant un mois. pendant un mois. J'ai vu dans un endroit vraiment improbable au Québec. J'ai vu dans un endroit vraiment... improbable au Québec. J'ai vu un écriteau sur l'histoire de Malte parce qu'ils sont venus ici, J'ai vu un écriteau sur l'histoire de Malte parce qu'ils sont venus ici, les chevaliers de Malte et je me suis dit, les chevaliers de Malte. Et je me suis dit, purée, purée, une toute petite île, une toute petite île. l'impact qu'elle a à une échelle internationale. l'impact qu'elle a à une échelle internationale et c'est ça qui me bluffe, Et c'est ça aussi qui me bluffe, c'est qu'ils arrivent à être présents quand même à une plus grande échelle malgré leur petite taille. c'est qu'ils arrivent à être présents quand même à une puante d'échelle malgré leur petite taille. Carrément.

  • Speaker #1

    On ne penserait pas forcément quand tu vois une petite île comme ça aller un petit peu partout. Et au niveau de la nourriture, ça donne quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai eu du mal à m'adapter en produit. J'ai eu du mal à m'adapter en vrai au début. Parce que...

  • Speaker #1

    c'est quoi les spécialités si il y en a t'as le lapin le rabis de lapin ok bon on va comme ça c'est la spécialité moins

  • Speaker #0

    T'as pas vraiment de... T'as le lapin, le ragoût de lapin, mais bon, je mange pas de viande, donc ça m'aidait pas trop. C'était vraiment la spécialité, le ragoût. Moins de poissons que ce que je l'espérais, de poissons que ce que je l'espérais et dans les supermarchés j'étais un peu dépaysé je retrouvais pas mes marques habituelles et j'ai dû me refaire un peu aller chez Aldi au final. Et dans les supermarchés, j'étais un peu dépaysé, je retrouvais pas mes marques habituelles, et du coup, j'ai dû me refaire un peu et d'outil. Chez Lidl. Chez Lidl, hop !

  • Speaker #1

    Ah oui, chez Lidl.

  • Speaker #0

    Mais ouais, Mais ouais, du coup, ça, c'était un peu compliqué au début. c'était un peu compliqué au début. Puis après, Puis après, tu te refais des petites habitudes alimentaires. tu te refais des petites habitudes alimentaires. Mais il faut retrouver ses marques, Mais il faut retrouver ses marques quand même au niveau de la bouffe. même au niveau de la bouffe.

  • Speaker #1

    Du coup, tu parlais des supermarchés qui étaient peut-être un petit truc plus compliqué, entre guillemets, pour toi au début. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui t'ont challengé ou avec lesquelles tu as eu un peu de mal pendant ton séjour ?

  • Speaker #0

    Au niveau physique, Au niveau physique, les deux premiers mois, les deux premiers mois, je ne faisais que tousser. je ne pouvais plus pousser. Je suis arrivé depuis septembre et septembre, Je suis arrivé début septembre et septembre, c'est encore très chaud. c'est encore très chaud. Octobre aussi, Octobre aussi. il faisait 40 degrés quand je suis arrivé. En octobre, tu tombes à C'était pas facile et après s'adapter à être quand même 25, 28. Donc, je toussais énormément. L'humidité aussi, ça me faisait de l'eczéma, alors que je n'en faisais pas du tout en France. Donc, ça, ce n'était pas facile. Et après, s'adapter à être quand même loin de ton entourage, tu ne rentres pas quand tu veux. loin de...

  • Speaker #1

    Tu lui commences à être loin d'eux ?

  • Speaker #0

    J'ai eu le moment le plus difficile, J'ai eu le moment le plus difficile dès le début en fait parce que je suis parti début septembre et mi-novembre c'était les 60 ans de mes parents et ils faisaient une grosse fête familiale ça faisait hyper longtemps qu'on n'avait pas fait justement dû au covid c'était la première grosse fête où on se réunissait tous et il manquait que moi genre d'abord j'en avais loupé aucune et là c'était la première et donc pour le coup là c'était pas évident mais bon après j'avais c'était le début en fait, parce que je partais du septembre et le 8 novembre... C'était les 60 ans de mes parents, et il y avait une grosse fête familiale, c'était la première grosse fête où on se réunissait. Et il ne manquait que moi. On n'avait aucune, et là, c'était la première. Et donc, pour le coup, là, ce n'était pas évident. Mais bon, après, je n'avais pas le choix. pas le choix c'était par rapport à mon travail je pouvais pas rentrer C'était par rapport à mon travail, je ne pouvais pas rentrer. Donc je me suis dit, tant pis, c'est comme ça, il y en aura d'autres.

  • Speaker #1

    ça fait partie pour revenir du coup au fait de visiter Malte etc, Nile ça ressemble à quoi les paysages de Malte ? je ne connais pas du tout, j'ai aucune idée de à quoi ça ressemble alors

  • Speaker #0

    Alors, Malte, Malte c'est sec c'est très sec il n'y a pas de il n'y a peu de champs il y a des champs c'est sec. C'est très sec, donc il n'y a pas de... Il y a peu de champs. Déjà, les champs sont très rapidement jaunes. Et c'est très rocailleux. et c'est très rocailleux il y a des grandes palaises sur les côtes super belles, Il y a des grandes falaises sur les côtes qui sont super belles. Peu de verdure. peu de verdure donc c'est un paysage assez aride mais en même temps avec des super belles côtes sur la mer c'est un peu l'image que j'ai de Maté le boulagoune avec l'eau Donc, c'est un paysage assez aride, mais en même temps, avec des super belles côtes qui donnent sur la mer. Beaux lagounes aussi, des lagounes hauts turquoises. C'est un peu comme ça. C'est un peu comme ça. Oui, très connu,

  • Speaker #1

    super bleue c'est ça

  • Speaker #0

    mais un peu trop touristique du coup. Et au niveau de l'architecture, Et au niveau de l'architecture, je pense que c'est le plus surprenant parce que ça fait penser à des pays plus orientaux. je pense que c'est ce qui est le plus surprenant parce que ça fait penser à des pays plus orientaux. Moi, Moi, ça me faisait penser à la Tunisie. ça me faisait un peu penser à la Tunisie. Je suis allé en Tunisie en vacances. J'étais allé en Tunisie en vacances. J'ai une pote qui a vécu un an au Liban, J'ai une pote qui avait fait un an au Louvain qui m'a rendu ici. qui m'a rendu visite, Elle me disait, qui m'a dit que ça nous faisait vraiment penser au Liban. vous avez vraiment pensé au Louvain. Donc, Donc, oui. il y a ça. Il y a ça, et bon, Bon, à part la capitale, à part la capitale, la vallette est magnifique. la Vallette, qui est magnifique, Et là, et où là, tu as une influence anglaise un peu plus forte. tu as une influence anglaise.

  • Speaker #1

    Et donc, à la base, tu partais pour 4 mois. Tu as eu ton poste, tu as changé de poste, tu as mis en place ta life. Tu te retrouves à rester 2 ans. Qu'est-ce qui a fait que tu restes autant de temps ?

  • Speaker #0

    Franchement,

  • Speaker #1

    Franchement,

  • Speaker #0

    la route,

  • Speaker #1

    la routine. La routine, on est là dedans.

  • Speaker #0

    je suis tombé dedans avec les potes. J'ai pas eu de temps avec les potes. En fait, En fait, je me sentais bien. je me sentais bien. Je me disais pourquoi forcément j'ai tout de suite... Je me disais pourquoi forcément bouger tout de suite. J'étais bien, C'était bien, il n'y avait rien qui m'attendait en France. il y avait rien qui m'attendait. Je continuais à améliorer mon anglais. Je continuais à améliorer mon anglais. Je prenais de l'expérience professionnelle aussi, Je prenais des expériences professionnelles aussi, même si c'était pas ça. même si ce n'était pas un secteur d'activité qui me plaisait particulièrement. j'ai eu la chance d'avoir l'opportunité de débouler quand même trois fois dans l'entreprise dans deux ans donc ça bouge un peu ouais vraiment le plus fort de vie j'ai resté le fait que je pouvais m'alimenter facilement j'avais Mais j'ai eu la chance, l'opportunité d'évoluer quand même. trois fois dans l'entreprise dans deux ans, donc ça joue aussi. Ouais, non, vraiment, le confort de vie m'a fait rester. Le fait que je puisse voir mon entourage en France facilement. J'avais une pote qui est... une pote qui est à Londres que j'allais avoir rapidement aussi je voulais faire comme si j'étais en France comme si tu étais à Lyon une nouvelle petite taille enfin Enfin, j'ai une pote qui vit à Londres, j'allais la voir rapidement aussi. Je pouvais le faire comme si j'étais en France, finalement. Ouais.

  • Speaker #1

    Trop cool, c'est bien. C'est vrai que quand tu n'as pas d'impératif, pourquoi rentrer ? Autant profiter,

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    rester là où tu es bien et prendre le temps là où tu es.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui a fait du coup que tu décides de partir ?

  • Speaker #0

    J'ai commencé à y penser un peu moins d'un an avant mon départ. J'ai commencé à y penser un peu moins d'un an avant mon départ. J'ai commencé à vraiment avoir fait le tour de l'île l'été dernier passé. Je commençais à vraiment avoir fait le tour de l'île. L'été venait de passer et l'été, L'été, c'est la période la plus cool. c'est à part la plus faible. Je me suis dit, Je me suis dit que c'était le moment pour moi de penser à autre chose. bon, c'est peut-être le moment là pour moi de penser à autre chose. Et j'en avais un peu marre aussi de mon taf. Et j'en avais un peu marre aussi de mon père. Je commençais à tourner en rond, Ça a pris un an. C'est plutôt une société de déficit. c'était tout le temps la même chose. Cette idée d'être tout le temps derrière un écran revenait, Quand un écran revenait, commençait à me repeser comme ça me le faisait à Lyon. ça me reposait, ça me faisait la clé. Je me suis dit, bon, là, ça fait quand même beaucoup de points que j'ai envie de changer. Ça fait quand même une petite... Quand les temps ont changé, Donc peut-être que c'était le moment pour moi d'aller voir ailleurs. c'est le moment pour moi d'aller voir ailleurs.

  • Speaker #1

    Donc du coup, tu as senti que tu es arrivé au bout, c'était le moment de dire stop. Du coup, rentrer en France pour repartir en Australie où on est aujourd'hui. En deux ans, j'imagine qu'il peut se passer plein de choses. On vit plein de trucs, on rencontre plein de gens. Qu'est-ce que ça t'a appris sur toi et sur la vie peut-être de manière générale ?

  • Speaker #0

    Sur moi déjà, Sur moi déjà... J'ai pu vraiment avoir mon indépendance au 100%, j'ai pu vraiment avoir mon indépendance à 100%. Me détacher totalement du foyer familial parce que j'étais encore en études et mes parents m'aidaient pour payer mes études. me dépêcher totalement du foyer familial parce que j'étais encore en études. Mes parents m'aidaient pour payer mes études. Genre là, Là, j'étais vraiment pour la première fois totalement indépendant. j'étais vraiment pour la première fois totalement indépendant. Donc automatiquement, Donc automatiquement, ça m'a fait prendre en maturité très rapidement et je l'ai ressenti. ça m'a fait prendre en maturité très rapidement. et je l'ai ressenti. Je pense que j'en avais besoin aussi parce que finalement, Je pense que j'en avais besoin aussi parce que finalement, en France, en France, j'étais toujours un peu poussé par mes parents. j'étais toujours un peu poussé par mes parents. Là, Mais là, c'était vraiment mon choix. c'était vraiment mon choix. Ça m'appartenait, Ça m'appartenait, c'est ma décision. c'est ma décision. Du coup, c'est très engageant. C'est très engageant. Pour l'estime de soi, pour l'estime de soi c'est fou aussi ouais carrément de voir son objectif de voir un projet c'est un objectif et ça m'a apporté pas l'anglais du coup même si c'est encore pas parfait et j'ai rendu compte que justement par rapport à soi que j'avais un gros problème de confiance en moi pas l'anglais ok donc c'est cool aussi de voir un projet aboutir. Et ça m'a apporté l'anglais, même si c'est encore pas parfait. Et je me suis rendu compte que, justement, par rapport à soi, que j'avais un gros problème de confiance en moi pour l'anglais. Genre vraiment un gros blocage par rapport à ça. là je parle c'est pas de sa viande mais que t'as encore aujourd'hui du coup aujourd'hui parce que j'ai travaillé dessus yes Je ne sais pas d'où ça vient, mais encore aujourd'hui, moins, parce que j'ai travaillé dessus. Mais j'ai eu des discussions pendant des heures avec mes collègues qui me disaient « Julien, tu as un bon anglais, Bon anglais, il suffit juste que tu te clashes parce que je bug, je lâche parce que je bug. Je ne m'autorise pas forcément à parler plus que ça. je ne m'autorise pas forcément à parler plus que ça parce que maintenant ça va mieux, Maintenant, ça va mieux. mais avant c'était... » Donc, Donc ça m'a débloqué quand même un peu à ce niveau-là. ça m'a débloqué quand même un peu à ce niveau-là. Et puis, Et puis au niveau de ma vision des choses aussi, au niveau de ma vision des choses aussi, de dire qu'en sortant du schéma classique de ces études, de me dire qu'en sortant du schéma classique, lycée, études, et passer des lits du coup, pas assez d'élite du coup, ça m'a montré que... ça m'a montré que c'était possible, parce qu'il est possible de faire un autre chemin et il n'y a pas forcément une seule ligne droite qui existe et ça, qu'un autre chemin est possible, qu'il n'y a pas forcément une seule ligne droite qui existe. Et ça, ça fait trop plaisir. ça fait trop du bien.

  • Speaker #1

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #0

    Tu enlèves une pression.

  • Speaker #1

    Ça t'a fait changer, du coup, ta vision de la vie et du parcours à suivre ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah oui, Oui, oui, oui, carrément, carrément. je suis en Australie. Je suis en Australie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Par laissé en France, reparti.

  • Speaker #0

    Toujours en tête un peu. Ouais, après, j'ai toujours en tête un peu ces anciens schémas, Dans un schéma quoi, quoi, de me dire,

  • Speaker #1

    ça reste là d'un côté.

  • Speaker #0

    faut pas que je... Ouais, voilà, c'est ça. Mais ça m'a fait voir autre chose et ça fait du bien. Ça m'a fait voir les choses.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur en même temps je trouve de s'en détacher parce que c'est tellement ancré de quand tu grandis, tu vas te poser, tu vas avoir un taf, une maison, un machin et tout, et plus tu grandis en plus, plus tu vois des personnes que tu connais faire ça et de voir que tu es sur une autre voie, ça fait un petit peu bizarre parfois, tu te dis, est-ce que c'est ce que je dois faire ? Est-ce que je peux le faire ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand tu voyages, tu rencontres eux. des personnes qui ont d'autres manières de vivre. Et c'est ça qui est hyper enrichissant et que je kiffe, quoi. Parce que tu dis, en fait, elle, elle vit comme ça et elle le vit très bien. Lui, il vit comme ça et il le vit très bien. Et c'est hyper enrichissant,

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    mais carrément.

  • Speaker #1

    C'est ouf.

  • Speaker #0

    En fait, En fait, si j'en avais envie, pour moi, on pourrait, si j'en avais envie... Je pourrais vivre comme ça toute ma vie dans le sens où je vois que je trouve toujours du travail. je pourrais vivre comme ça toute ma vie dans le sens où je vois que je trouve toujours du travail. Jusqu'à présent, Jusqu'à présent, je n'ai jamais eu de galère financière. j'ai jamais eu de galère financière. Donc, Donc, en fait, en fait, je me dis, je me dis que ça peut être possible, oui, ça peut être possible, mais en même temps, mais en même temps, j'en sais quoi, c'est con, mais moi, mais moi, je pense à l'argent. je pense à la retraite. C'est un peu le truc où je me dis qu'il ne faut peut-être pas trop que je fasse trop longtemps parce que j'ai les années à contiser. C'est un peu le truc que je lui ai dit, il ne faut peut-être pas trop que je fasse trop d'emprunts.

  • Speaker #1

    Il faut payer la retraite.

  • Speaker #2

    Alors que bon...

  • Speaker #1

    C'est vrai, ça. Ça a le temps de changer 15 fois,

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est clair.

  • Speaker #1

    c'est dans 40 ans. Mais remarque,

  • Speaker #0

    Et tout ça pour dire que les anciens schémas,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Les anciens schémas,

  • Speaker #1

    ils sont encore en train.

  • Speaker #0

    ils sont quand même encore un peu là-bas.

  • Speaker #1

    On est aussi matrixés, parce qu'on entend beaucoup en France,

  • Speaker #0

    Mais oui, parce qu'on te le renvoie. En fait, c'est un des premiers trucs qu'on m'a dit quand je suis reparti.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Sérieux, on t'a parlé de ta retraite ?

  • Speaker #0

    On m'a parlé de... Surtout, Surtout, mon père, mon père, il me demande de capter mes semestres par exemple, il me demande de calculer mes semestres. Par exemple, quand j'étais à Malte. quand j'étais à Malde. En vrai, En vrai, il a raison, il a raison, c'est important. c'est important, mais c'est des trucs que je ne pensais pas du tout quand je parlais de l'étranger. Mais c'est des trucs que je ne pensais pas du tout quand je pars à l'étranger. Mais oui, Mais oui, après, après, du coup, tu as la petite voix dans ta tête. tu as la petite voix dans ta tête qui dit bon.

  • Speaker #1

    La retraite, elle est là,

  • Speaker #0

    Elle est là.

  • Speaker #1

    elle te nargue.

  • Speaker #0

    C'est 500 balles, là.

  • Speaker #1

    Alors moi, putain, je n'y ai jamais pensé et ça n'était même pas bien en fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Ah bah, c'est cool. Oui,

  • Speaker #1

    Je me dis, je verrais bien en ce moment-là,

  • Speaker #0

    oui,

  • Speaker #1

    les choses ont le temps de changer.

  • Speaker #0

    oui, non, mais c'est clair. Après, je ne psychote pas là-dessus du tout.

  • Speaker #1

    Ça ne t'empêche pas de dormir la nuit.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #0

    non, mais du tout.

  • Speaker #1

    Non, mais ce n'est pas des trucs... C'est pour ça, c'est bien les parents, tu vois, des fois, ils te ramènent un peu à la réalité des choses.

  • Speaker #2

    Non, mais réagit, c'est clair.

  • Speaker #1

    Mais c'est cool du coup,

  • Speaker #0

    Oui. Mais c'est cool du coup,

  • Speaker #1

    si ça te fait évoluer tes manières de penser,

  • Speaker #0

    et si ça te...

  • Speaker #1

    de réfléchir et de voir les choses, etc. Et tu penses du coup que d'être sorti de ta vie et d'avoir vu d'autres choses et d'avoir quitté ton pays, en fait, c'est une manière peut-être de te reconnecter à tes vraies envies et ton véritable toi ? Ou c'est plutôt une manière de se réinventer et de voir d'autres choses et de devenir quelqu'un d'autre ?

  • Speaker #0

    Alors ça, Ça, pour le coup, sur le coup, c'est vraiment une question que je me suis posée maintes et maintes fois. c'est vraiment une question que je me suis posée une heure et demie de fois. Et les problématiques, Et ça a fait ressortir des problématiques chez moi. enfin, ça fait ressortir des problématiques chez moi, C'est que mon premier voyage à Malte, c'est que mon premier voyage à Malte, ça m'a fait vraiment du bien parce que je ne connaissais personne. ça m'a fait vraiment du bien parce que je ne connaissais personne. Je pouvais devenir... Je pouvais devenir qui je voulais, si je voulais me montrer comme j'étais en fait à 100% me montrer comme j'étais en fait à parce que il n'y a pas d'idée de décevoir ou pas parce que la personne que je rencontrais va m'accepter ou pas d'ailleurs mais en tout cas je serais comme ça et ça ça fait trop du bien parce que tu peux vraiment t'affirmer en tant que personne avec tes valeurs, 100%. Parce qu'il n'y a pas d'idée de décevoir ou pas. Parce que la personne que je vais rencontrer va m'accepter ou pas d'ailleurs. Mais en tout cas, je serai comme ça. Et ça, ça fait trop du bien parce que du coup, tu peux vraiment... t'affirmer en tant que personne, avec tes valeurs, tes idées, tes idées et partout de toi comme tu es donc pour le coup ce que ça m'a apporté en positif c'est ce temps là et que je connais ce temps là et juste, voilà, toi comme tu es. Donc, pour le coup, ce que ça m'a apporté en positif, c'est ce point-là et que je suis vraiment reconnaissant d'avoir fait ce voyage.

  • Speaker #1

    d'affirmer un peu plus la personne que tu es réellement.

  • Speaker #0

    Ouais, genre, maintenant, Maintenant, je sais qui je suis et que je n'ai pas envie, je sais qui je suis et que je n'ai pas envie, par rapport à d'autres personnes en France qui regardent sur moi ou sur mon pote, par rapport à d'autres personnes en France, que le regard qu'ils peuvent avoir. sur moi ou quoi, de changer ou de faire moins de bruit parce que ça dérange. de changer ou de faire moins de bruit parce que ça dérange. Et je pense que le voyage seul apporte ça. Et je pense que c'est le voyage seul qui apporte ça. Après, Après, un point un peu plus nuancé, un point un peu plus nuancé, c'est que j'avais des valeurs fortes en France. c'est que j'avais des valeurs fortes en France au niveau notamment de l'environnement. France, notamment de l'environnement. Et franchement, Et franchement, à l'étranger, à l'étranger, je galère plus à les entretenir. je galère beaucoup plus à les entretenir.

  • Speaker #1

    Sur quels aspects, par exemple ?

  • Speaker #0

    Notamment, Notamment, déjà associatif, déjà associatif, en France, en France, j'étais plus dans l'associatif. j'étais beaucoup plus dans l'associatif. que ce soit au niveau environnement ou social. Pas au niveau environnement ou social. À l'étranger, À l'étranger, là, j'ai pas fait d'association jusqu'à présent. je n'ai pas fait d'association jusqu'à présent. Également aussi par rapport à mon régime alimentaire. Également, aussi par rapport à mon régime alimentaire, En France, en France, je mangeais que du poisson. je ne mangeais que du poisson. À l'étranger, À l'étranger, j'ai repris un peu le poulet parce que c'est plus facile. j'ai repris un peu de boulet parce que c'est plus facile. Des petits trucs comme ça où je prends du poulet à viande du coup aussi, Des petits trucs comme ça où... ... l'avion du coup aussi, alors que pendant mon last-hurt, alors que pendant mon master, je ne le prenais jamais. je ne le connais jamais. Mon impact environnemental est plus important que ça à l'étranger. Mon impact environnemental est plus important à l'étranger.

  • Speaker #1

    C'est peut-être des petits trucs qui sont importants pour toi que tu n'as peut-être pas encore réussi à retranscrire et à garder quand tu pars à l'étranger.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    En même temps,

  • Speaker #0

    Des fois,

  • Speaker #1

    c'est un peu compliqué.

  • Speaker #0

    c'est un petit décalage du coup avec le mois d'avant. Oui, d'abord, ce n'est pas que ça me déçoit parce que ça me... C'est pas que ça me déçoit parce que ça me... Ça ne m'affecte pas non plus énormément, Ça ne me fait pas beaucoup énormément, mais en tout cas, mais en tout cas, je sais que ça me travaille un peu de ce que j'y pense. je sais que ça me travaille un peu parce que j'y pense.

  • Speaker #1

    Tu as besoin de ça quand même pour te sentir en accord avec toi-même.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà,

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais ça, on en avait déjà parlé. Et c'est vrai que c'est peut-être genre quand tu vas à l'étranger, peut-être que tu as la pyramide de Maslow et il y a peut-être d'abord besoin de satisfaire certains besoins, genre avoir un toit, avoir de quoi manger et une rentrée d'argent pour pouvoir ensuite répondre à d'autres besoins avec les besoins de sens, etc., qui sont un peu plus haut dans la pyramide. Et c'est peut-être pour ça que... C'est compliqué quand tu restes six mois ou un an à l'étranger parce que ça prend du temps de construire justement cette base solide.

  • Speaker #0

    Les premiers étages, on...

  • Speaker #1

    Et c'est peut-être si tu restes, je ne sais pas, trois ans, quatre ans, cinq ans, que là, tu commences à faire de l'associatif, voyager autrement, faire ce genre de trucs. Ouais, Je pense que ça prend du temps. Mais vu qu'on est aussi dans une société où on veut tout tout de suite,

  • Speaker #0

    carrément. Ouais, tout vite.

  • Speaker #1

    on voudrait avoir sa routine,

  • Speaker #0

    On veut le monde dans notre poche,

  • Speaker #1

    son table, sa bouffe. son régime alimentaire, son sport, son ci, son ci, son là,

  • Speaker #0

    c'est clair. On se met beaucoup trop la pression.

  • Speaker #1

    et tout concilier c'est compliqué. Ouais,

  • Speaker #0

    carrément. Oui, totalement. Totalement, Et d'ailleurs, et d'ailleurs ça me fait me rendre compte aussi, ça me fait me rendre compte aussi, déjà la chance qu'on a en France de pouvoir se poser ces questions-là, déjà, la chance qu'on a en France de pouvoir se poser ces questions-là, de pouvoir être engagé, de pouvoir être engagé, d'être plus résilient aussi en fonction, d'être plus résilient aussi en fonction, enfin par rapport à d'autres populations qui... par rapport à d'autres populations. Quand tu as ton regard de Français qui n'est jamais sorti de la France, Bah quand t'as ton regard de français qui n'est jamais sorti de la France, tu te dis, tu te dis mais putain mais bougez vos culs en fait, mais putain, mais bougez-vous le cul, en fait. pourquoi ça marche pas comme nous ? Pourquoi ça ne marche pas comme nous ? Et en fait, Et en fait, tu te dis, tu te dis, oui, oui, mais parce que dans d'autres pays, mais parce que dans d'autres pays, il y a d'autres priorités. il y a d'autres priorités et surtout les populations un peu plus pauvres. Et sur les populations anglo-poubres, et ça, Et ça, je me suis vraiment rendu compte à Malte aussi. je m'en suis vraiment rendu compte à Malte aussi, parce qu'à Malte, Parce qu'à Malte, ne serait-ce que l'accès à l'eau est différent. ne serait-ce que l'accès à l'eau est différent. Je ne pouvais pas dire en d'autres pays. Je buvais de l'eau en bouteille.

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas l'eau courante.

  • Speaker #0

    Il y avait l'eau courante, Il y avait l'eau courante, mais pas à 100%. mais pas à 100%. Certaines fois, Certaines fois, elle était contaminée. elle était contaminée. Certains jours, Certains jours, il fallait la filtrer quand même. il fallait la filtrer quand même. Enfin, Moi, moi, j'avais une... j'avais une Brita qu'il fallait filtrer. et t'as qui fallait filtrer. Donc, Donc, ta consommation plastique, ta consommation plastique, elle est haute aussi. elle est autre aussi. Et oui, Et oui, ça m'a fait me rendre compte que j'avais de la chance de pouvoir être écolo en France. ça m'a fait me rendre compte que j'avais de la chance de pouvoir être écolo en France.

  • Speaker #1

    De toute façon, je pense, quand tu t'en viens à poser des questions existentielles ou ce genre de trucs et aller vers quelque chose qui a du sens, j'appelle un peu ça les problèmes de riches, tu vois. Parce que si tu peux te poser ces questions-là, c'est que tes besoins primaires,

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    ils sont validés, ils sont acquis, etc.

  • Speaker #2

    vraiment.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien, justement, d'aller ailleurs et de voir aussi d'autres choses. voir comment ça se passe, que c'est pas partout pareil, il y a d'autres personnes, d'autres manières de vivre et tout,

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    ça fait évoluer les perceptions. Tu penses que t'es différent de celui que t'étais avant de partir, globalement ?

  • Speaker #0

    Bah, Différents, différent, oui. oui. Après, Après, je pense que je suis toujours la même personne. je pense que je suis toujours la même personne. Mais, Mais par exemple, par exemple, je suis rentré trois mois de juin à octobre chez mes parents et ma mère m'a dit un truc tout bête, je suis rentré trois mois, là, le juin, septembre, non, octobre, chez mes parents, et ma mère m'a dit un truc bête, mais... mais qu'elle m'avait trouvé plus mature et que je pouvais me débrouiller tout seul, Maintenant, elle m'a trouvé plus mature et que je pouvais me débrouiller tout seul, ne serait-ce que pour les doutes. ne serait-ce que pour les tâches administratives. tâches administratives. Genre, Ok, ben non, elle sait plus que ça.

  • Speaker #1

    c'est un que ça, c'est bon.

  • Speaker #0

    Et donc, Et donc, le fait qu'elle me dise ça, le fait qu'elle me dise ça, je me dis, je me dis oui, oui, en fait, en fait, je dégage quelque chose d'autre aussi et je me sens plus complet, je dégage quelque chose d'autre aussi et je me sens plus complet, on va dire. on va dire. Je pense qu'à Lyon, Je pense qu'à Lyon, à la fin de mes études, à la fin de mes études, j'étais encore en quête de moi-même, j'étais encore en quête de moi-même, on va dire. on va dire. Maintenant, Maintenant, je pense que ça, je pense que ça, je suis à peu près bon là-dessus. il est à peu près bon là-dessus.

  • Speaker #1

    Oui, ça t'a aidé.

  • Speaker #0

    Ça, Ça changera de toute manière tout le temps, je t'en prie. de toute manière, pour le temps. Mais en tout cas, mais en tout cas, je me sens plus en phase avec moi-même. je me sens plus... plus en phase avec moi-même, Alors qu'étonnamment, alors qu'étonnamment, à Lyon, à Lyon, mes valeurs, mes valeurs, j'ai engagé le temps. j'étais beaucoup plus engagé dedans, mais peut-être un peu trop.

  • Speaker #1

    C'est un peu paradoxal, mais du coup, c'est intriguant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que sur ce point-là, C'est vrai que sur ce point-là, je me mettais beaucoup la pression, je me mettais beaucoup la pression, justement, justement, en France. en France, Il fallait que je sois irréprochable parce que j'ai dit que j'étais engagé là-dedans, qu'il fallait que je sois irréprochable. Parce que j'ai dit que j'étais engagé là-dedans, je dois y aller jusqu'au bout, je dois y aller jusqu'au bout. tandis que ici, Tandis qu'ici, je suis beaucoup plus indulgent avec moi-même et je pense que c'est peut-être cet équilibre que j'ai trouvé qui me fait du bien, je suis... plusieurs de gens avec moi-même et je pense que c'est peut-être cet équilibre que j'ai trouvé qui me fait du bien. du coup.

  • Speaker #1

    Ça t'a aidé à lâcher prise sur la personne que t'étais. Comme tu disais, tu peux être qui tu veux en partant à l'étranger. Donc ça t'a peut-être permis et autorisé à être plus toi au final.

  • Speaker #3

    permis et autorisé à être toi ?

  • Speaker #1

    T'as réussi à garder ça en revenant en France et en recotoyant les personnes qui te connaissaient le Julien de avant partir. Et t'as réussi à rester comme t'étais à Malte en France.

  • Speaker #2

    Alors,

  • Speaker #0

    c'était très perturbant. Merci. Ouais. Franchement... Et j'ai d'ailleurs eu la chance de pouvoir en parler avec une amie qui vivait la même chose que moi. Et j'ai d'ailleurs eu la chance de toujours en parler avec une amie qui faisait la même chose que moi, On vient du même village, dans le même village, d'un petit village de montagne, un petit village en Italie, où elle est rentrée, où elle est rentrée à Paris, pareil, elle a passé une année à Toulouse, après son année à Toulouse, où elle n'est presque pas rentrée chez ses parents. où elle... et en fait on est un peu tombé sur ce même ressenti moi j'utilisais cette image là j'ai l'impression que on peut me faire rentrer dans une boîte alors que maintenant je suis un cercle ou Et en fait, on est un peu tombés sur ce même ressenti. Moi, j'utilisais cette image-là. J'ai l'impression qu'on veut me faire rentrer dans une boîte, alors que maintenant, je suis un cercle. Ou vice-versa. vice versa en fait je me sentais coincé dans l'image qu'on me projetait mais sans s'en rendre compte il me projetait une image qui était celle d'avant des deux ans avant qui n'était pas En fait, je me sentais coincé dans l'image qu'on me projetait, mais... Sans qu'ils s'en rendent compte, ils me projetaient une image qui était celle d'avant du coup, des deux ans avant Malte, qui n'est plus celle actuelle. qui n'est plus celle actuelle.

  • Speaker #1

    C'est fou.

  • Speaker #0

    Et du coup au début, Et du coup, au début, j'ai franchement s'intitulé. franchement c'était dur. Les deux premières semaines, Les deux premières semaines, j'en ai énormément parlé avec ces potes-là qui faisaient la même chose. j'en ai énormément parlé avec cette Ausha qui vivait la même chose. Ça m'a fait du bien. Ça m'a fait du bien, Parce qu'en même temps, parce qu'en même temps c'est délicat d'en parler à tes proches qui ne connaissent pas ça. c'est délicat d'en parler à tes proches.

  • Speaker #1

    Pas sûr qu'ils puissent vraiment en prendre. Ben ouais,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et après, Et après, je l'ai totalement oublié presque du jour au lendemain. je l'ai totalement oublié presque du jour au lendemain. Du fait peut-être de l'été, Du fait peut-être de l'été, il y avait les festivals, il y avait les festivals, les amis et tout. les amis, on se retrouve tous, On se retrouve tous. l'ambiance est plus légère. L'ambiance est plus légère. Peut-être que mon entourage me renvoyait moins cette image d'avant aussi. Peut-être que... mon entourage me renvoyait moins cette image d'avant aussi et vis-à-vis de ça, Et vice-versa,

  • Speaker #1

    peut-être que moi aussi.

  • Speaker #0

    peut-être que moi je me suis un peu plus...

  • Speaker #1

    Vous êtes un peu flex,

  • Speaker #0

    j'ai peut-être arrondi les angles,

  • Speaker #1

    adapté,

  • Speaker #0

    je ne sais pas.

  • Speaker #1

    voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais au final, Et au final, à la fin de ces trois mois, à la fin de ces trois mois, je ne ressentais plus du tout... je me sens plus du tout... Enfin, Enfin, plus du tout, plus du tout, c'est faux. c'est faux.

  • Speaker #1

    Encore un peu, mais moins.

  • Speaker #0

    Mais moins, beaucoup moins.

  • Speaker #1

    C'était une nouvelle réadaptation peut-être à cette nouvelle vie.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Des petites questions pour terminer. Si tu devais dire une rencontre qui t'a marquée ? pendant tes deux ans à Malte.

  • Speaker #0

    Une rencontre qui m'a marqué, Une rencontre qui m'a marqué, je dirais ma dernière coloc. je dirais ma dernière coloc. Oui,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    Vivi Delicace.

  • Speaker #1

    si tu nous entends.

  • Speaker #0

    Franchement, Franchement, une personne en or, personne n'entend pas. comme je l'ai rarement rencontrée, elle a été là pour moi dès le début. et comme on dit, Et puis, comme on l'a dit tout à l'heure, comme on a dit tout à l'heure, on en a parlé plein de fois, on en a reparlé plein de fois. la première fois où on s'est rencontré c'était à une soirée d'intégration pour moi du coup je venais d'arriver dans l'entreprise elle y était déjà je me suis assis à côté d'elle ça a matché direct, la première fois où on s'est rencontré, c'était une soirée d'intégration, pour moi, du coup, je venais d'être... d'arriver dans l'entreprise elle y était déjà je suis resté à côté d'elle ça a matché direct genre on a su que c'était bon et alors que pour autant on n'a pas forcément le même âge on est on est un peu dans les opposés dans en France enfin on a su que c'était bon et alors que pour autant on n'a pas forcément le même âge on est un peu dans les opposés en France moi je viens des montagnes elle vient du sud et pour autant ça a grave marché ce des montagnes, il y a la Ligue en demi-sud et pour autant ça a marché.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ouf.

  • Speaker #0

    Ce que je trouvais dingue c'est que jusqu'à présent j'ai tellement kiffé mon indépendance que ce soit à Lyon ou à Malte enfin au début de Malte. que je trouvais dingue c'est que quand Jusqu'à présent, j'ai tellement kiffé mon indépendance, que ce soit à Lyon, à Malte, au début de Malte. Après quand j'ai quand je me suis mis en coloc avec elle j'étais et en coloc et au taf avec elle. Après, quand je me suis mis en coloc avec elle, j'étais et en coloc et au taf avec elle. Et à aucun moment, Ouais. à aucun moment je me suis posé la question est-ce que ça va faire du publicité puis je me suis juste bien en fait je me dis des personnes comme ça c'est que ça marche il y a une connexion un lieu que tu garderas je ne me suis posé la question, est-ce que ça va faire beaucoup ? Genre, si c'était fluide, je me sentais juste bien, en fait, je ne me posais pas de questions. Et je me dis, des personnes comme ça, c'est que ça m'a... Enfin, il y a une connexion entre nous, quoi. en tête qui t'a marqué aussi un lieu je vais en dire deux la Tanninsta Cave à Gozo ça c'est très touristique Il y en a plusieurs en deux ans, mais je vais en dire deux. Tanik Stakeye à Gozo, c'est très touristique. Et en même temps, En même temps, c'est très soudrage, c'est très sauvage. C'est une cave avec une fenêtre dans une roche qui donne sur un point de vue incroyable. c'est une cave avec une fenêtre dans une roche qui donne sur un point de vue incroyable, où là-bas, Là-bas, la vue est juste à peu près de souffle et à chaque fois que j'y vais, la vue est juste à couper le souffle. À chaque fois que j'y vais, je me dis mais quelle vie ! je me dis, mais quelle vie j'ai !

  • Speaker #1

    Ouais, vraiment, quelle vie !

  • Speaker #0

    Et après, Et après, juste de manière générale, juste de manière générale, le bord de mer où j'habitais parce que mes balades nocturnes là-bas... le bord de mer où j'habitais, parce que je faisais toutes mes balades nocturnes là-bas, je me baignais, je m'en sourçais aussi tout seul quand j'en avais besoin.

  • Speaker #1

    c'est hors de mer c'est une déclic de maths franchement c'est vrai que ça fait rêver ça va t'évenir en Australie tu pourrais pouvoir le retrouver bientôt j'ai déjà grandi à l'océan grave

  • Speaker #0

    Le bord de mer, ouais. Ça, c'était mon déclic de Malte. Vivre au bord de la mer, c'est incroyable. Ouais, ça va. J'agrandis là l'océan.

  • Speaker #1

    un moment qui te fait sourire quand tu y repenses je dirais

  • Speaker #0

    Je dirais, on avait pour habitude tous les vendredis avec mes potes slash collègues de faire un apéro au bord de l'eau justement et c'était des super moments on partageait, on avait pour habitude tous les vendredis avec mes potes slash collègues de faire un apéro au bord de l'eau justement. Et c'était tout le temps des super moments qu'on partageait, ça m'a pris le fait la semaine je pense que c'est ces moments là que je garde en tête et puis les primes de la Starac la Starac toujours qui est suivie partout on débriefait la semaine et tout, on rigolait. Donc je pense que c'est ces moments-là que je garde en tête. Et puis les primes de la Starac.

  • Speaker #2

    La starac.

  • Speaker #0

    Loïs.

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Worldwide la Starac Et pour finir, du coup, qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui hésite à faire le grand saut et partir vivre une aventure comme toi te l'as fait ?

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, si vraiment la personne a envie, si vraiment la personne a envie, je dis fonce. je dis à France. Parce que de toute manière, Parce que de toute manière, il n'y aura pas de mauvaises expériences. il n'y aura pas de mauvaises expériences. Il y aura juste des expériences qui vont t'apporter, Il y aura juste des expériences qui vont t'apporter, qui te construirent par la suite. te construire. par la suite. Moi, Moi, durant mes deux ans, durant mes deux ans, il s'est passé des trucs moins cools. il s'est passé des trucs en poule, mais au final, Mais au final, derrière, derrière, ça m'a... Par exemple, par exemple, j'ai pu me mettre en coloc avec Vivi. j'ai pu me mettre en colloque avec une super colloque. Et j'ai eu une super coloc. Donc franchement, Donc, franchement, si tu as envie, si t'as envie, fonce. fonce. Ce sera de toute manière que du positif. Ce sera de toute manière que du positif. Et après, Et après, Adven Cupora, adviens.

  • Speaker #1

    quoi. Voilà, c'est ça. Adviendra ce qui adviendra.

  • Speaker #0

    Je crois qu'en fait, Je crois qu'en fait, le truc que j'ai appris avec Malte et que là, j'ai appris avec Malte... Et que là, j'ai reproduit en Australie, j'ai retrouvé en Australie, c'est juste et l'idée de le faire, c'est juste... Et l'idée de le faire, et le culot de le faire, et le culot de le faire, saute de toute manière, saute. De toute manière, la suite, la suite, on n'en sait rien. on n'en sait rien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai,

  • Speaker #0

    Juste,

  • Speaker #1

    on ne sait pas ce qu'il se passe.

  • Speaker #0

    Et de tout faire, et le culot de le faire. et... Et puis, De toute manière, de toute manière, on n'en sait pas. on ne sera pas déçus, quoi.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est clair. C'est vrai que ça fait un petit peu dédramatiser. Au final, on se rend vraiment compte que, même s'il se passe des trucs un peu plus compliqués, J'ai un petit un peu plus chiants, c'est à chaque fois un mal pour un bien, parce que souvent, derrière, les choses vont bien et tout.

  • Speaker #3

    exactement c'est clair merci à toi j'espère

  • Speaker #1

    Et peu importe, on arrive toujours à s'en sortir dans tous les cas. Donc, je suis rassurée de se dire ça. Merci en tout cas de nous avoir partagé ton histoire, ton parcours. C'était cool et ça donne envie d'aller à Malte. Allons à Playa !

  • Speaker #3

    et merci pour ton écoute merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout,

  • Speaker #1

    Avec plaisir ! Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout.

  • Speaker #3

    j'espère que ça a plu et que ça a donné envie de visiter cette île

  • Speaker #1

    J'espère que tu as plu et qu'il t'a donné envie de visiter cette île.

  • Speaker #3

    Si tu connais quelqu'un qui a envie de partir à Malte,

  • Speaker #1

    Si tu connais quelqu'un qui a envie de partir à Malte,

  • Speaker #3

    je t'invite à lui partager cette épisode,

  • Speaker #1

    je t'invite à lui partager cet épisode.

  • Speaker #3

    ça pourra peut-être l'aider.

  • Speaker #1

    Ça pourra peut-être l'aider.

  • Speaker #3

    A bientôt !

  • Speaker #1

    À bientôt !

Chapters

  • Intro

    00:02

  • Préparer le départ

    01:03

  • Arrivée à Malte et premières impressions

    04:29

  • Sortir du piège "rester avec des français"

    06:57

  • Travailler à Malte

    10:27

  • La vie à Malte : c'est comment ?

    14:33

  • Les défis de l'expatriation

    19:07

  • Apports perso et affirmation de soi

    23:10

  • Garder ce qu'on apprend en rentrant en France

    33:54

  • Questions/réponses rapides

    35:43

Description

Il voulait améliorer son anglais et décide donc d'allier l'utile à l'agréable.
Car quitte à apprendre une nouvelle langue, autant que ce soit dans un cadre sympa !


Julien décide de s'expatrier à Malte, cette ile ensoleillée d'Europe.

Il part en solo, bien décidé à trouver un travail là bas. Son idée de base : rester 6 mois.
Mais les choses ont fait qu'il reste 2 ans !


En 2 ans Julien a pu vivre une vraie immersion culturelle chez les maltais, découvrir leurs traditions, leurs habitudes. Mais aussi se créer une routine agréable et se faire de vrais amis.


Il nous raconte aussi comment ce voyage en solo l'a aidé à affirmer sa personne et être pleinement lui même.


Bien que vivre sur une ile, au soleil, au bord de la mer ça fasse rêver, l'expatriation est aussi faite de challenges et de défis. Julien nous parle des difficultés qu'il a rencontré pendant son aventure et comment il les a surmontés.


Dans cet épisode, on parle notamment de :

- Travailler à Malte, et les différences avec la France

- Le piège de rester qu'avec des français, et comment en sortir

- Immersion et découverte culturelle de Malte

- Sortir du schémas classique

- Comment voyager aide à être soi



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :


Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/prof-de-francais-en-angleterre-melissa


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, je vais t'aider, j'atterris, tout le stress part. tu me stresses pas, tu vas me faire une petite idée, Je me dis, ça y est, j'y suis, j'y suis, donc place à l'excitation. je passe à l'excitation.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger. le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger.

  • Speaker #0

    Toi, Toi, tu restes ici mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif. reste ici, tu t'en dis pas. Parce que t'attends pas de me dire quoi, Toi, mais tu vas, tu pars et tu vas voir ailleurs. tu vas pas voir la vie.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Aujourd'hui, on écoute l'histoire de Julien qui, on découvre l'histoire de Julien qui, à la base, à la base, partait pour vivre six mois à Malte, partait pour vivre 6 mois à Malte, mais il reste finalement deux ans. mais il lui reste finalement 2 ans.

  • Speaker #0

    Tu sors du travail, Sans travail, tu as la mer, à la mer, j'ai couché sous l'aile. tu fais des couchers de soleil. Je pouvais devenir qui je voulais, me montrer comme j'étais en fait à

  • Speaker #1

    100%. Il nous raconte comment il a trouvé du travail, il nous raconte comment il a trouvé du travail, sa vie sur une île ensoleillée et ce qui l'a fait rester autant de temps. sa vie sur une île ensoleillée et ce qui l'a fait rester autant de temps. Mais avant de découvrir tout ça, Mais avant de découvrir tout ça, je t'invite à mettre 5 étoiles au podcast si le concept et les histoires te plaisent. je t'invite à mettre 5 étoiles de podcast sur le concept et des histoires qui te plaisent. Ça m'aidera beaucoup à le développer et toucher encore plus de monde qui veulent partir à l'étranger pour leur donner un geste. Ça m'aidera beaucoup à le développer et toucher encore plus de monde qui veulent partir à l'étranger pour leur donner envie. Merci à toi et bonne écoute ! Merci à toi et bonne écoute. Mon top est parti à Malte il y a 2 ans et il est rentré il y a 6 mois. Tu es resté deux ans là-bas. Commencez par le commencement. D'ailleurs, pourquoi tu as voulu aller vivre à l'étranger ?

  • Speaker #0

    Oui, donc déjà merci de m'accueillir sur ton podcast. Merci de m'accueillir sur ton podcast. Pour ce qui est de Maltz, Pour ce qui est de Malte, j'ai décidé de partir à l'étranger à la suite de mes études, j'ai décidé de partir à l'étranger à la suite de mes études, de la fin de mes études. de la fin de mes études. Ça a toujours été un objectif pour moi de partir à l'étranger, Ça a toujours été un objectif pour moi de partir à l'étranger, déjà pour améliorer mon anglais et puis pour découvrir autre chose, déjà pour améliorer mon anglais et puis pour découvrir autre chose, d'autres paysages, d'autres paysages, d'autres cultures, de cultures, tout simplement voir autre chose. tout simplement voir autre chose. J'ai dû attendre la fin de mon master pour pouvoir le faire. J'ai dû attendre la fin de mon master pour le faire. J'aurais aimé le faire avant, J'aurais aimé le faire avant, mais... Covid oblige, mais... je n'ai pas pu.

  • Speaker #1

    C'est vrai, ouais.

  • Speaker #0

    Donc au final, Au final, ça s'est fait. ça s'est fait. J'ai arrêté suite de mon master. À la suite de mon master, J'ai décidé de partir à Malte parce que... j'ai décidé de partir à Malte. Parce que, de un, De rien, il y a l'anglais. il y a l'anglais. Le maltais et l'anglais sont les deux langues nationales de Malte. Le maltais et l'anglais sont les deux langues nationales de Malte. Et en plus, Et en plus, au soleil, au soleil, une petite île, c'est le pire. il y a Pierre. Donc je me suis dit,

  • Speaker #1

    C'est clair. Je manque à faire.

  • Speaker #0

    allez,

  • Speaker #1

    Autant être au soleil.

  • Speaker #0

    c'est ça. C'est ça. Dans les paysages de haut. Et me voilà parti. Je suis parti seulement même pas deux mois après la fin de mon master. Seulement, même pas deux mois après la fin de mon master, direction Malte. d'Aximat.

  • Speaker #1

    T'as prêté clic, t'es claque, les études, c'est fini, je me casse.

  • Speaker #0

    Exactement. Exactement.

  • Speaker #1

    Comment tu t'organises du coup dans ta préparation à partir à Malte ?

  • Speaker #0

    Alors, Alors, il faut savoir que mon frère était déjà parti 7 ans auparavant et je lui avais rendu visite donc je connaissais déjà, il faut savoir que mon frère était déjà parti sept ans auparavant et j'avais rendu visite. Je connaissais déjà, je n'arrivais pas en terrain connu quoi, j'arrivais pas en terrain connu. Je voyais à quoi ça correspondait. je voyais à quoi ça correspondait. J'ai pu m'appuyer sur lui aussi, J'ai pu m'appuyer sur lui aussi, sur son expérience. sur son expérience, il m'a un peu donné des conseils pour mon départ, Il m'a un peu donné des conseils pour mon départ, m'organiser. m'organiser. Moi, Moi de mon côté, de mon côté, déjà, déjà c'est passé par le déménagement de mon appartement à Lyon, c'est passé par le déménagement de mon appartement à Lyon, puisque je vivais à Lyon. puisque je vivais à Lyon et puis après j'ai loué pour deux semaines je crois. Puis après, j'ai loué pour deux semaines, je crois, une chambre dans un appartement, une chambre dans un appartement, dans une coloc. dans une coloc. Je me suis dit, Je me suis dit, on verra sur place. ensuite, on verra sur place. Et puis après, Et puis après, l'objectif était de trouver du travail sur place. l'objectif était de trouver du travail sur place. Donc, Donc, il n'y avait pas grand-chose à faire au cas là. je n'avais pas grand-chose à faire au préalable, Je me suis préparé mon CV, juste préparer mon CV en anglais et let's go, un anglais.

  • Speaker #1

    Avoir un pied-à-terre,

  • Speaker #0

    quoi.

  • Speaker #1

    et puis c'était ça.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    Parce que du coup...

  • Speaker #0

    mon petit billet d'avion et c'est parti.

  • Speaker #1

    C'est parti. Et hop. Et ouais, parce que je voulais te demander, du coup, c'était dans quel contexte que tu partais. tu partais avec l'objectif d'aller travailler là-bas ?

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, l'objectif premier, l'objectif premier, c'était vraiment l'anglais. c'était vraiment l'anglais. Parce qu'en plus, Parce qu'en plus, j'ai fait des études de communication, j'ai fait des études de communication. donc dans ce secteur-là, Donc, dans ce secteur-là, c'est vraiment essentiel. c'est vraiment essentiel. Je n'avais pas un très bon niveau, Je n'avais pas un très bon niveau, je n'ai pas pu faire Erasmus, je n'ai pas pu faire Erasmus, donc c'était vraiment mon objectif, donc c'était vraiment mon objectif, l'anglais. l'anglais. Je me suis dit, Je me suis dit, quoi de mieux que d'immerger dans un monde professionnel pour l'améliorer. quoi de mieux que m'immerger dans un monde professionnel pour l'améliorer.

  • Speaker #1

    Tu avais pour objectif de travailler dans ta branche ou de faire peut-être plus des petits boulots sur place. Tu savais un petit peu avant de partir ce que tu voulais faire là-bas ?

  • Speaker #0

    J'en avais un petit peu marre de la com, J'en avais un petit peu marre de la com, je voulais voir autre chose. je voulais voir autre chose. Donc l'idée c'était vraiment de faire des petits boulots. Donc, l'idée, c'était vraiment de faire des petits boulots. J'aurais bien aimé faire serveur ou même une saison dans le centre de glace. J'aurais bien aimé faire serveur ou même une saison dans un stand de glace ou j'en sais rien. Enfin, j'ai imaginé un peu tout avant de partir. Enfin, j'imaginais un peu tout avant de partir. Finalement, Finalement, ça ne s'est pas fait. ça ne s'est pas fait, Mais j'ai trouvé un autre travail qui m'a beaucoup plu aussi. mais j'ai trouvé un autre travail qui m'a plu aussi. Je revenais derrière un écran, Je revenais derrière un écran, c'est ce que je voulais quitter de la France. c'est ce que je voulais quitter de la France. Mais je suis arrivé dans une superbe entreprise. Mais je suis arrivé dans une superbe entreprise.

  • Speaker #1

    Ok, on y reviendra. Tu as l'air d'avoir vécu ton avant-voyage assez sereinement. Tu n'avais pas de petits stress, de petites appréhensions avant de partir ?

  • Speaker #0

    Je pense que la dernière semaine, Je pense la dernière semaine avant de partir, avant de partir, ça a commencé. ça a commencé. Au préalable, Au préalable, non, non, parce qu'en fait, puisque ça s'est enchaîné juste après mes études. vu que ça s'est enchaîné juste après mes études, Je n'ai pas trop le temps de penser. je n'ai pas trop le temps d'y penser. Oui,

  • Speaker #1

    puis tu avais ton déménagement,

  • Speaker #0

    Bon,

  • Speaker #1

    ça et tout,

  • Speaker #0

    ouais, ça,

  • Speaker #1

    tu enchaînes.

  • Speaker #0

    c'est tout. Mais la dernière semaine, Mais la dernière semaine, quand je suis parti le 8 septembre, quand je suis parti le 8 septembre, je crois, je crois, donc tout le monde reprenait sa rentrée, donc tout le monde reprenait sa rentrée, tout le monde repartait un peu dans ses villes et tout. tout le monde repartait un peu dans ses villes et tout. Et moi, Moi, je me suis dit, je me suis dit, ah oui, en fait, en fait, c'est là. c'est là. Et là, Et là, j'ai eu un petit coup de panique. j'ai eu un petit peu de panique. Mais là, Là, c'est que de la prise de recul, c'est que de la prise de recul, de se dire, de se dire... au pire, Au pire, je rentre dans une semaine, je rentre dans une semaine, ce n'est pas grave, pas grave, je fais une semaine de bac là-bas, je fais une semaine de vacances là-bas. Et là, et j'essaie de me rassurer comme je peux. c'est ça, j'ai essayé de me rassurer comme je pouvais. Oui,

  • Speaker #1

    c'est clair. Tu as eu deux semaines de bac,

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    bon, au pire, on verra après. Du coup, tu arrives là-bas, on est en septembre 2022. C'est quoi tes premières impressions sur place ?

  • Speaker #0

    Mes premières impressions, Premières impressions, déjà, déjà, j'atterris tout le stress par. j'ai atterri de tout le stress par rapport. Je me dis, Je me disais, ça y est, j'y suis, j'y suis. donc place à l'excitation, Donc, place à l'excitation. c'était trop bien. C'était trop bien. Franchement, Franchement, la sensation de liberté, la sensation de liberté, de là, de la... tout peut être possible. Tout peut être possible. J'ai fini mes études, J'ai fini mes études, j'ai à découvrir toute une île devant moi dans les prochains mois. mes études. à découvrir une coutume de l'île devant moi, dans les prochains mois. Là, Là, ma sensation, ma sensation, c'était vraiment un sentiment de liberté et d'excitation pour la suite des aventures. c'était vraiment un sentiment de liberté et d'excitation pour la suite des aventures. Je suis arrivé dans ma coloc, Je suis arrivé dans ma coloc. au final, Au final, j'étais le premier, j'étais le premier, donc j'étais tout seul. donc j'étais tout seul. Tranquille. Du coup, Du coup, j'ai pu prendre mes premiers pas, j'ai pu prendre mes premiers pas, prendre mes marques. prendre mes marques. J'avoue, J'avoue, au début, au début, je m'attendais vraiment à rencontrer les colocs parce qu'au final, j'attendais vraiment de rencontrer les collègues parce qu'au final, je ne connaissais encore personne sur l'île. je ne connaissais encore personne sur l'île.

  • Speaker #1

    Puis tu es parti tout seul là-bas, du coup ?

  • Speaker #0

    Oui, Ouais, je suis parti tout seul, je suis parti tout seul, je ne connaissais personne sur l'île. je ne connaissais personne sur l'île. Donc c'était vraiment le saut dans l'inconnu. Donc, c'était vraiment le saut dans l'inconnu.

  • Speaker #1

    Et tu as vraiment senti, du coup, ce sentiment de liberté, comme tu dis. Ça ne t'a pas fait bizarre au début de passer de « j'ai mes études qui s'enchaînent, c'est un peu planifié, je sais où je vais » à « bon, ben voilà, saut dans l'inconnu, je ne parle pas l'anglais, tout est possible, je suis libre » . Comment tu vis cette différence de life d'un coup ?

  • Speaker #0

    Le contraste était fort, Le contraste était fort, ça c'est clair, ça c'est clair. J'étais en alternance avant, parce que j'étais en alternance avant, donc je cumulais école et entreprise, j'ai cumulé école et entreprise, donc la planique a été hyper chargée. donc planning hyper chargé. Et là, Et là, je peux vous dire que ça ne repose que sur mes épaules, du jour au lendemain, ça ne repose que sur mes épaules, donc aller distribuer les CV, donc aller distribuer les CV, etc. etc. Je l'ai plutôt bien vécu parce que, Je l'ai plutôt bien vécu parce que déjà les Maltais, déjà les Maltais, ou ce n'était pas forcément les Maltais, pas forcément les Maltais, mais en tout cas ceux qui ont les établissements touristiques vers lesquels je suis allé au début. mais en tout cas ceux qui ont les établissements touristiques vers lesquels je suis allé au début, On était hyper avenants, ont été... Il me prenait à chaque fois mes CV. ils prenaient à chaque fois mes CV, j'ai jamais eu de refus. Je n'ai jamais eu de refus. Donc ça, Je pense que ça aide aussi. je pense que ça aide aussi dans ta confiance en soi pour chercher un travail. Je suis en soin de chercher un travail. Je l'ai abordé plutôt sereinement. Je l'ai abordé plutôt sereinement, en plus, En plus, tous les jours, tous les jours, j'allais à la plage. j'allais à la plage, je me baignais et tout. On baignait.

  • Speaker #1

    Forcément.

  • Speaker #0

    Donc, niveau relax, on était bons. C'est clair, le max en...

  • Speaker #1

    Le relaxant, anti-stress.

  • Speaker #2

    Ouais,

  • Speaker #1

    Tu vas à la mer, il n'y a pas mieux. Tu es tout seul. Tu arrives dans l'appart tout seul. Tu as rapidement rencontré tes collègues ? Ou ils sont arrivés un peu plus tard ?

  • Speaker #0

    non, Non, rapidement. rapidement. Au bout de 4 jours, Au bout de 4 jours, la première, la première. au bout d'une... Au bout d'une semaine, d'une semaine le deuxième. la deuxième. Le feeling est directement passé, et directement passer, c'était deux Français. c'était pas français. Donc au début, Au début, j'étais un peu déçu, j'étais un peu déçu, entre guillemets, entre guillemets, parce que j'avais vraiment une immersion totale pour l'anglais. parce que je voulais vraiment une immersion totale pour l'anglais. Mais en fait, Mais en fait, tu te rends vite compte que quand tu es tout seul à l'étranger, quand t'es tout seul à l'étranger, tu es bien content d'avoir un Français, t'es bien content d'avoir un français.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as fait un petit point de repère,

  • Speaker #0

    une Française.

  • Speaker #1

    quelque chose que tu connais au milieu de cet inconnu.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Surtout qu'on était vraiment dans le même schéma. Tantôt qu'on était vraiment dans le même schéma, une sorte d'études, Ils sortaient d'études ou à leur pause dans leurs études et ils venaient là pour l'anglais. ou alors autres dans leurs études, et on venait là pour l'anglais. Et ça a vraiment matché. Ça a vraiment matché, Ça a été mes copains d'aventure tout du long. c'était une événement d'aventure.

  • Speaker #1

    Et tu as pu rencontrer d'autres nationalités ou des Maltais pour vraiment t'immerger ?

  • Speaker #0

    Ouais alors étonnamment les maltais très peu parce qu'en fait ils restent assez entre eux. Oui. Alors, étonnamment, les Maltais, très peu. En fait, il reste assez entre eux. Il faut savoir que Malte, Il faut savoir que Malte au final la partie où nous les expats on est c'est le littoral et les maltais sont plus dans les terres parce que le littoral c'est hyper touristique et à la longue c'est pesant quoi pour eux. au final, la partie où nous, les expats, on est, c'est le littoral. Les Maltais sont plus dans les terres parce que le littoral, c'est hyper touristique. Donc, c'est pesant. Donc plus d'autres nationalités européennes, Donc, plus d'autres nationalités européennes, des Polonais, des polonais, des... des portugais, des Espagnols, des espagnols, des Italiens. des italiens mais ça c'est j'ai dû faire l'effort. Mais ça, j'ai dû faire l'effort parce qu'à un moment donné, parce qu'à un moment donné, il s'est passé 3-4 mois, il s'est passé trois, quatre mois, je voyais que j'étais qu'avec des Français, je voyais que j'étais qu'avec des Français, je ne progressais pas. je ne professais pas. Donc, Donc, j'ai décidé déjà de changer de coloc. j'ai décidé déjà de changer de coloc. Je suis allé dans d'autres appart et je suis arrivé avec un Pakistanais et une Irlandaise. Je suis allé dans un autre appart et je suis tombé avec un Pakistanais et une Irlandaise et ça s'est super bien passé. Ça s'est super bien passé. Et c'est là où j'ai pu bien améliorer mon anglais. C'est là où j'ai pu partir.

  • Speaker #1

    C'est bien déjà que tu aies eu le déclic de dire, ok, bon, là, je ne suis qu'avec des Français. Il faut que je bouge. Franchement, c'est courageux parce que ce n'est pas facile, j'imagine, de... faire cet effort-là.

  • Speaker #0

    Bah oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Comment tu arrives justement à te sortir de ça ? Qu'est-ce qui te motive ? Comment tu t'y prends en fait pour te dire, bon ben non, là en fait je quitte les Français et je me bouge pour aller faire ça ?

  • Speaker #0

    Ce qui m'a aidé déjà, Ce qui m'a aidé déjà, c'est qu'il y a une amie que j'avais de Lyon qui est arrivée peut-être trois semaines après moi à Mal. c'est qu'il y a une amie que j'avais de Lyon qui est arrivée peut-être trois semaines après moi à Maine. Ce n'était pas du tout prévu. C'était pas du tout prévu, on s'est retrouvés là-bas par hasard. On s'est retrouvés là-bas un peu par hasard. Et elle, Et elle, on avait pour le même projet de rester quatre mois. on avait pour même projet de rester quatre mois.

  • Speaker #1

    À la base ?

  • Speaker #0

    À la base, À la base, c'était quatre mois. On rentrait pour les fêtes. c'était quatre mois. Au final, Au final, elle l'a vraiment fait. elle l'a vraiment fait. Et au moment où je voyais qu'elle commençait à s'organiser pour la suite et tout, Et au moment où je voyais qu'elle commençait à s'organiser pour la suite et tout, c'est là où je me suis mis un petit peu au fait. c'est là où je me suis mis un petit coup de pied aux fesses. Je me suis dit, Je me suis dit, là, là, les quatre mois sont presque passés. les quatre mois sont presque passés. Mon objectif n'est absolument pas atteint. Mon objectif n'est absolument pas atteint. Donc, Donc, c'est soit... c'est soit tu restes ici, Tu restes ici mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif actuellement comme ça. mais tu changes drastiquement ton mode de vie parce que tu n'atteindras pas ton objectif actuellement comme ça. Soit tu pars. Soit tu pars et tu vas voir ailleurs. Et en même temps, Et en même temps, je commençais à m'attacher à l'île, je commençais à m'attacher à Lille, aux gens sur place. aux gens sur place, donc j'ai tout fait pour rester. Donc, j'ai tout fait pour rester. Et c'est pour ça que j'ai mis des moyens pour la coloc et le travail. Et c'est pour ça que j'ai mis des moyens pour l'acrologe et le travail.

  • Speaker #1

    Et là, du coup, tu as commencé un petit peu à pratiquer l'anglais. Tu as senti ton anglais s'améliorer rapidement ? Oui, tu as fallu du temps quand même.

  • Speaker #0

    Bah alors... Alors, au début, Au début, ce n'était pas si rapide parce que j'ai fait un travail où au début, ce n'était pas si rapide parce que j'ai trouvé un travail où au début, c'était uniquement francophone. c'était une francophone. Et en plus, Et en plus, ça colloque francophone, ça colloque francophone, donc ça ne marchait pas. donc ça ne marchait pas. Et à partir du moment où j'ai changé de colloque, Et à partir du moment où j'ai changé de colloque, là, là, ça allait un peu mieux, ça allait un peu mieux, mais encore pas trop rapide. mais encore pas trop rapide. Il a fallu que je change de poste dans mon entreprise pour commencer à accélérer les choses. Il a fallu que je change de poste dans mon entreprise. Ça a accéléré le temps.

  • Speaker #1

    Il y avait donc... Tu nous parles que tu as trouvé un travail. C'était quoi comme travail que tu faisais ?

  • Speaker #0

    Alors, Alors, je travaillais dans une entreprise de j'ai travaillé dans une entreprise de Paris Sportif en ligne française qui est assez connue, Paris Sports, une franquise française qui est assez connue. qui s'appelle Betclic. Ça s'appelle BetClick. C'est un siège à Malte. Ils ont un siège à Mal. Au début, Au début, j'étais au service client pendant deux mois, j'étais au service client, en fait, pendant deux mois, au service client français. au service client français. C'est pour ça qu'au final, C'est pour ça qu'au final, j'étais qu'avec des collègues français, j'étais qu'avec des collègues français, mon manager était français, mon manager était français. Enfin, je ne parlais que français. je ne suis pas français. J'étais des clients. Et les clients,

  • Speaker #1

    C'était des Français.

  • Speaker #0

    c'était des Français. Des

  • Speaker #1

    Tu as vraiment déplacé ta vie en France à Malte.

  • Speaker #0

    Français. Oui,

  • Speaker #1

    Oui. C'était juste.

  • Speaker #0

    exactement.

  • Speaker #1

    sur une île mais la France exactement je me suis recréé une routine française c'est ouf comme on retombe vite dans notre routine ce qu'on connait on reconstruit les mêmes trucs les mêmes chiffres et puis c'est ça ouais tu fais

  • Speaker #0

    Exactement, je me suis recréé une routine française, mais dans un autre pays. Ah vraiment, les mêmes schémas et puis sans s'en rendre compte. C'est au bout de deux ou trois mois, je me disais mais en fait, la même chose ouais j'aurais la même que en France là ouais, j'aurais la même vie en France. Le cadre n'en est pas du tout le même. Le cadre n'est pas du tout le même, mais ce serait à peu près pareil.

  • Speaker #1

    Et du coup, tu as changé de poste après ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui, j'ai eu une opportunité pour changer de poste. j'ai eu une opportunité pour changer de poste, Déjà pour un poste qui me plaisait plus, déjà pour un poste qui me plaisait plus. dans le jeu responsable. Donc, je responsable. Et là, Et là, dans une équipe anglophone, dans une équipe anglophone, là, j'ai tout donné pour l'avoir. j'ai tout donné pour la base. À la base, Je ne passe pas du service où j'étais à celui auquel je vais être. on ne passe pas du service où j'étais à celui auquel je voulais être. Mais je me suis vraiment donné les moyens et puis ça a payé. Mais je me suis vraiment donné les moyens et puis ça a payé.

  • Speaker #1

    Tu avais trouvé comment ce travail, cette entreprise et tout ?

  • Speaker #0

    Sur Facebook. Sur Facebook, les Français à Malte, Ça a mal. j'ai postulé. tu es, Ça, il n'y a pas de souci. ça, il n'y a pas de souci. Ils nous cherchent, Ils nous cherchent, ça leur fait des bonus. ça leur fait des bonus.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? Ah, vous êtes recruté. Nickel. Tu as pu voir un petit peu des différences, même si c'est une entreprise française, tu es quand même à Malte. Est-ce que tu as pu voir des différences entre travailler en France et travailler à Malte ?

  • Speaker #0

    Ouais, Ouais, carrément. quand même.

  • Speaker #1

    À quel niveau ?

  • Speaker #0

    Mais même au sein de mon entreprise, Même au sein, parce que du coup, parce que du coup, il y a un siège à Malte, il y a un siège à Malte, enfin le siège est à Bordeaux, enfin le siège est à Bordeaux. et j'ai pu y aller. Et juste l'atmosphère, Juste l'atmosphère, l'ambiance, l'ambiance est beaucoup plus détendue à Malte, c'est plus... détendu à Malte mais en même temps ce qui est logique parce qu'on est là la plupart que quelques mois on est à Breton il y a une ambiance très festive l'entreprise participe aussi on a tout l'événement en interne au final tes collègues ça devient tes potes chose que j'ai jamais vu ça en France j'avais des amis collègues mais ça restait toujours dans un cadre bien précis ça reste professionnel d'un côté c'était pas genre des vrais amis avec qui tu vas sortir etc non ouais c'est ça mais en même temps, ce qui est logique, parce qu'on est là la plupart que pour quelques mois, on est toutes jeunes. Une ambiance très festive, l'entreprise participe aussi. On a beaucoup d'événements en interne. Au final, tes collègues, ça devient tes potes. Chose que je n'ai jamais eue en France. J'avais des amis collègues, mais ça restait toujours dans un cadre bien précis du travail. Ouais, Non, exactement. Là, c'était vraiment... Je n'avais pas la sensation d'aller au travail.

  • Speaker #1

    je n'avais pas la sensation d'aller au travail je faisais plus 40 heures j'étais en mon nom plusieurs heures en France mais j'avais l'impression que les semaines étaient plus légères que celles que je faisais en France et du coup ça t'a aidé de travailler à te faire un petit cercle social à faire des potes t'arrives à créer des vraies amitiés et des liens solides quand même ça pour le coup c'est vraiment quelque chose qui m'a surpris au début en étant parti à l'étranger c'est la rapidité à

  • Speaker #0

    Je faisais du 40 heures. J'étais en plus d'heures qu'en France. Mais j'avais l'impression que les semaines étaient plus légères que celles que je faisais en France. Et du coup,

  • Speaker #1

    ça t'a aidé ?

  • Speaker #0

    Oui, ça, pour le coup, c'est vraiment quelque chose qui m'a surpris au début. En étant parti à l'étranger, c'est la rapidité. à laquelle je me suis attaché aux gens. laquelle je me suis attaché parce qu'en fait c'est devenu mes points de repère donc je suis parti Parce qu'en fait, c'est devenu mes points de repère, vu que je suis parti tout seul.

  • Speaker #1

    tout seul et on avait des liens très très forts absolument très très forts passer tout notre temps ensemble c'est bien on peut être la deuxième famille en fait c'est assez impressionnant comme tu t'attaches aux gens puis je pense que tout le monde est un petit peu dans le même bateau aussi et on est un peu les points de repère de chacun tu

  • Speaker #0

    Et on avait des liens très, très forts. Rapidement, très, très forts. On passait tout notre temps ensemble. Ça devient un peu ta deuxième famille, en fait, sur Malte. C'est assez impressionnant comme tu t'attaches aux gens.

  • Speaker #1

    vis H24 avec les gens donc ouais comme tu dis c'est un petit peu la deuxième famille finalement mais c'est un peu perturbant d'un côté en France jamais je vais se reconnecter aussi vite avec quelqu'un quoi ouais

  • Speaker #0

    C'est ça. Connecté aussi avec quelqu'un ? Oui, carrément.

  • Speaker #1

    C'est assez fou. Donc, tu arrives à te faire tes potes, tu as ton petit appart, tu as ton petit boulot. Ça t'a pris combien de temps avant de vraiment réaliser que c'est ta life, tu as ta petite routine, etc. ?

  • Speaker #0

    Je pense que ça m'a bien fallu Je pense qu'il a bien fallu 6-7 mois parce qu'au début, 6-7 mois parce qu'au début, j'ai eu mes changements d'appartement, j'ai eu mes changements d'appartement, de position aussi dans l'entreprise. de position aussi dans l'entreprise. Et c'est une fois que j'ai été confortable dans les deux, C'est une fois où j'ai été confortable dans les deux, dans ma nouvelle coloc et dans mon nouveau poste, dans ma collègue qui est dans mon poste avec l'équipe en anglais, avec l'équipe en anglais, du coup, du coup. tout en anglais, Et puis là je me suis dit, que là, je me suis dit, bon, bon bah en fait je peux rester un petit moment et améliorer mon expérience. en fait, je peux rester un petit moment et améliorer mon anglais et prendre de l'expérience.

  • Speaker #1

    T'as pas trop galéré au début à bosser en anglais ?

  • Speaker #0

    Ah, fake it until you make it, Peut-être, peut-être. Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est tout.

  • Speaker #0

    ça, c'est mon prédo. Alors vraiment, Genre, vraiment, j'ai...

  • Speaker #1

    j'ai... Yeah, yeah, yeah, of course, yeah.

  • Speaker #0

    Mon formateur, Mon formateur il était portugais, il était portugais. Il me racontait tout un tas. il me racontait tout un tas, En plus, en plus des termes techniques dans la vague de l'université. des termes techniques dans le live gaming, je n'ai pas du tout mon domaine. C'est du tout mon domaine, Je ne suis pas sportif en plus. je suis pas certain.

  • Speaker #1

    Mais en plus c'est un truc hyper technique quoi.

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #1

    Ah ouais,

  • Speaker #0

    vraiment. voilà. Donc, l'avantage que j'avais pour le coup, L'avantage que j'avais pour le coup là, là, c'était les écrans. c'était les écrans. C'est qu'il montrait, C'est qu'il montrait, enfin, enfin, il faisait une projection de son écran sur le nôtre. c'est une projection de son écran sur le nôtre. Donc, Donc, à défaut de comprendre ce qu'il me disait. à défaut de comprendre ce qu'il me disait,

  • Speaker #1

    Tu pouvais assimiler.

  • Speaker #0

    au moins, je pouvais le voir. Et ça, Et ça, c'est ce qui m'a sauvé au début. c'est ce qui m'a sauvé au début.

  • Speaker #1

    Tu as mis combien de temps avant d'être un peu à l'aise sur ton poste ?

  • Speaker #0

    Sur mon poste, Sur mon poste, je dirais deux mois. je dirais deux mois. Les deux premiers mois, Les deux premiers mois, c'était vraiment galère. c'était vraiment galère, que ce soit au niveau de l'anglais, Que ce soit au niveau de l'anglais, mais surtout au niveau de mes missions, mais surtout au niveau de mes missions. Parce que, parce que c'est un domaine que je ne connaissais pas du tout. enfin, même que je ne connaissais pas les langues.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et au bout de deux mois, Et au bout de deux mois... J'ai commencé à assimiler les termes techniques, j'ai commencé à assimiler les termes techniques, à être à l'aise avec mon équipe aussi, à être à l'aise avec les équipes aussi. C'est vraiment confortable parce qu'on était que deux français, qui m'ont mis vraiment confortable, parce qu'on n'était que deux Français. Donc, donc mine de rien, mine de rien, sur une équipe de 30, sur une équipe de 30, ça fait vraiment beaucoup. ça ne fait pas beaucoup. Et non, Et non, ouais. ouais, il m'a fallu cette période-là pour être bien. Il m'a fallu cette période-là pour être bien.

  • Speaker #1

    Bon franchement, c'est grave correct parce que déjà dans un nouveau pays, un nouveau taf, une nouvelle équipe, une nouvelle langue,

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #1

    pas dégueu de moi, franchement !

  • Speaker #0

    Ouais. Ouais, ouais, c'est clair.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    Tu as finalement réussi à vraiment t'immerger. Si tu dis que vous étiez deux Français, nickel. Là, au moins, tu n'as pas le choix,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    tu parles anglais.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Ouais, ouais, carrément.

  • Speaker #1

    Et ça donne quoi, du coup, la vie à Malte ? C'est comment de vivre à Malte ?

  • Speaker #0

    La vie à Malte est douce. La vie à Malte est douce. Franchement, Franchement, la vie est douce. la vie est douce. Tu sors du travail, Tu sors, tu travailles, tu as la mer, tu es à la mer, tu vas te baigner. tu vas te baigner. Tu te baignes vraiment de mars à décembre. Tu baignes vraiment de mars à décembre. Il y a janvier, Il y a janvier, février où tu n'y vas pas, février où tu ne te bats pas. mais c'est tout. Tu es touché au soleil, Des couchers de soleil incroyables, incroyable. des rencontres incroyables aussi. des rencontres incroyables aussi. La vie est vraiment agréable. La vie est vraiment agréable. J'ai eu la chance aussi de travailler dans une entreprise française. J'ai eu la chance aussi de travailler dans une entreprise française. J'avais un salaire français pour un niveau de vie maltais qui est plus faible. J'avais un salaire français pour un niveau de vie maltais qui est plus faible. Le revenu moyen de Malte est plus faible. Le revenu moyen de Malte est plus faible. J'étais quand même très confortable. J'étais quand même très confortable. Donc oui, Donc oui, en fait, en fait, je n'avais pas vraiment de prise de tête, je n'avais pas vraiment de test. Je voulais juste kiffer. juste du kiff et la vie est facile.

  • Speaker #1

    La vie est facile.

  • Speaker #0

    La vie est facile. Je voulais vraiment s'y profiter. Vraiment, c'était, je profitais.

  • Speaker #1

    Easy. Tu as pu visiter un petit peu l'île ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui. l'île pour le coup n'est pas grande, L'île, pour le coup, n'est pas grande. c'est la taille de Lyon, C'est la taille de Lyon. pas Lyon métropole. Pas une métropole.

  • Speaker #1

    Ah, c'est aussi petit que ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, Oui. c'est à 300 km². C'est 300 km². Et au final, Et au final, j'ai pu faire le tour. j'ai pu faire le tour, j'ai pu faire tout l'archipel, J'ai pu faire tout l'archipel. parce qu'il y a Parce qu'il y a Gozo et Comino aussi, Gozo et Comio aussi. Il y a deux petits. il y a deux autres petites îles. Puis l'avantage, L'avantage, c'est que c'est à deux heures de la France. c'est que c'est à deux heures de la France, donc je pouvais voyager régulièrement. assez facilement il y a des choses qui te marquent ou qui t'étonnent un petit peu à Malte quand tu découvres le pays tu découvres l'île alors il y a plusieurs il y a sur l'aspect plus fonctionnement où les transports c'est catastrophique j'ai tourné vraiment qu'au Weber enfin au Bolt d'ailleurs au Bolt parce que les bus tu peux pas compter dessus après l'avantage c'est que booker tout à peu près au même endroit je travaillais Il y a sur l'aspect plus fonctionnement où les transports c'est catastrophique. J'ai tourné vraiment qu'au Bolte d'ailleurs. Parce que les bus, tu ne peux pas compter dessus. Après l'avantage c'est que vu qu'il est tout à peu près au même endroit, je travaillais 5 minutes à pied de mon travail. 5 minutes à pied de mon travail j'ai pas trop ça Donc je n'avais pas besoin de transport pour ça. Ce qui m'a le plus marqué, Ce qui m'a le plus marqué c'est au niveau de l'ambiance des Maltais. c'est au niveau de l'ambiance des Maltais. Pour le coup, Pour le coup il y a énormément de fêtes. il y a énormément de fêtes. Déjà, Déjà c'est une île où il y a énormément de feux d'artifice tout au long de l'année. c'est le livre où il y a énormément de feux d'artifice tout au long de l'année. Tout l'été, Tout l'été, tous les matins, tous les matins, à 7h, à 7h, tu es réveillé par les feux d'artifice. t'es réveillé par les feux d'artifice.

  • Speaker #1

    Sérieux ?

  • Speaker #0

    Tu comprends pas pourquoi parce qu'il fait grand jour. Je ne comprends pas pourquoi, parce qu'il fait grand jour. Tu vois rien du tout.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? C'est une manière de commencer la journée festive.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça. Feux d'artifice, chaque jour, tu n'y es pas.

  • Speaker #2

    Ouais, vraiment.

  • Speaker #0

    Apparemment, Apparemment, ce serait pour éloigner les mauvais esprits. ce serait pour éloigner les mauvais esprits. Et chaque village, et chaque village en fait chaque semaine de l'été accueille cette fête donc très très festif et les maltais le dimanche tu sors c'est pas comme en France le dimanche les magasins sont fermés tout le monde est un peu chez lui en fait, chaque semaine de l'été, accueille cette fête. Donc, très très festif. Et les Maltais, le dimanche, tu sors... C'est pas comme... En France, le dimanche, les magasins sont fermés. Tout le monde est un peu chez lui, Netflix and chill. mais là c'est vraiment que tu sors tu vas au resto tu vas à la plage tu t'y fais et ça j'ai vraiment adoré et mine de rien même si c'est un pays qui a eu l'indépendance assez tard ils ont vraiment été à coeur d'avoir leur propre culture Là, c'est vraiment toute une histoire. Tu vas au resto, tu vas à la plage, tu kiffes. Et ça, j'ai vraiment adoré. Et mine de rien, même si c'est un pays qui a eu l'indépendance assez tard, ils ont vraiment à cœur d'avoir leur propre culture, leur propre identité. propre identité et ça, Et ça, tu le ressens vraiment. tu le ressens vraiment. Et c'est assez agréable. Et c'est assez agréable. Je ne pensais pas m'attacher autant justement à leur culture. Je ne pensais pas m'attacher autant justement à leur culture. Au final... Au final, C'est assez fort. c'est assez fort.

  • Speaker #1

    C'est quoi qui te plaît dans la culture maltaise ?

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, c'est cette facilité à se retrouver, cette facilité à se retrouver, à passer des moments ensemble, à passer des moments ensemble. chose qu'en France, Chose qu'en France, finalement, finalement, c'est toujours un peu galère. c'est toujours un peu galère. Moi, Je pense que c'est aussi le fait qu'avec mes potes à Malte, je pense que c'est aussi le fait qu'avec mes potes à Malte, on n'avait que ça à faire donc on se voyait tout le temps. on n'avait que ça à faire, donc on se voyait tout le temps. Ça jouait aussi, Ça jouait aussi, mais en France, mais en France, chacun peut avoir sa vie. chacun a sa vie.

  • Speaker #1

    Peut-être un peu plus individualiste.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ça. Mais à côté de ça, Mais à côté de ça, parce que là, parce que là, je parle de mes potes français, je parlais de mes potes français, mais c'était vraiment à l'image de ce que faisaient les Maltais. mais c'était vraiment à l'image de ce que faisaient les Maltais. J'ai fréquenté quelqu'un qui est Maltais. J'ai fréquenté quelqu'un chez Maltais. Pour le coup, Pour le coup, c'est vraiment ça. c'est vraiment ça. Et aussi, Et aussi, en fait, en fait, je suis parti au Canada pendant l'année, je suis parti au Canada pendant l'année, pendant un mois. pendant un mois. J'ai vu dans un endroit vraiment improbable au Québec. J'ai vu dans un endroit vraiment... improbable au Québec. J'ai vu un écriteau sur l'histoire de Malte parce qu'ils sont venus ici, J'ai vu un écriteau sur l'histoire de Malte parce qu'ils sont venus ici, les chevaliers de Malte et je me suis dit, les chevaliers de Malte. Et je me suis dit, purée, purée, une toute petite île, une toute petite île. l'impact qu'elle a à une échelle internationale. l'impact qu'elle a à une échelle internationale et c'est ça qui me bluffe, Et c'est ça aussi qui me bluffe, c'est qu'ils arrivent à être présents quand même à une plus grande échelle malgré leur petite taille. c'est qu'ils arrivent à être présents quand même à une puante d'échelle malgré leur petite taille. Carrément.

  • Speaker #1

    On ne penserait pas forcément quand tu vois une petite île comme ça aller un petit peu partout. Et au niveau de la nourriture, ça donne quoi ?

  • Speaker #0

    J'ai eu du mal à m'adapter en produit. J'ai eu du mal à m'adapter en vrai au début. Parce que...

  • Speaker #1

    c'est quoi les spécialités si il y en a t'as le lapin le rabis de lapin ok bon on va comme ça c'est la spécialité moins

  • Speaker #0

    T'as pas vraiment de... T'as le lapin, le ragoût de lapin, mais bon, je mange pas de viande, donc ça m'aidait pas trop. C'était vraiment la spécialité, le ragoût. Moins de poissons que ce que je l'espérais, de poissons que ce que je l'espérais et dans les supermarchés j'étais un peu dépaysé je retrouvais pas mes marques habituelles et j'ai dû me refaire un peu aller chez Aldi au final. Et dans les supermarchés, j'étais un peu dépaysé, je retrouvais pas mes marques habituelles, et du coup, j'ai dû me refaire un peu et d'outil. Chez Lidl. Chez Lidl, hop !

  • Speaker #1

    Ah oui, chez Lidl.

  • Speaker #0

    Mais ouais, Mais ouais, du coup, ça, c'était un peu compliqué au début. c'était un peu compliqué au début. Puis après, Puis après, tu te refais des petites habitudes alimentaires. tu te refais des petites habitudes alimentaires. Mais il faut retrouver ses marques, Mais il faut retrouver ses marques quand même au niveau de la bouffe. même au niveau de la bouffe.

  • Speaker #1

    Du coup, tu parlais des supermarchés qui étaient peut-être un petit truc plus compliqué, entre guillemets, pour toi au début. Est-ce qu'il y a d'autres choses qui t'ont challengé ou avec lesquelles tu as eu un peu de mal pendant ton séjour ?

  • Speaker #0

    Au niveau physique, Au niveau physique, les deux premiers mois, les deux premiers mois, je ne faisais que tousser. je ne pouvais plus pousser. Je suis arrivé depuis septembre et septembre, Je suis arrivé début septembre et septembre, c'est encore très chaud. c'est encore très chaud. Octobre aussi, Octobre aussi. il faisait 40 degrés quand je suis arrivé. En octobre, tu tombes à C'était pas facile et après s'adapter à être quand même 25, 28. Donc, je toussais énormément. L'humidité aussi, ça me faisait de l'eczéma, alors que je n'en faisais pas du tout en France. Donc, ça, ce n'était pas facile. Et après, s'adapter à être quand même loin de ton entourage, tu ne rentres pas quand tu veux. loin de...

  • Speaker #1

    Tu lui commences à être loin d'eux ?

  • Speaker #0

    J'ai eu le moment le plus difficile, J'ai eu le moment le plus difficile dès le début en fait parce que je suis parti début septembre et mi-novembre c'était les 60 ans de mes parents et ils faisaient une grosse fête familiale ça faisait hyper longtemps qu'on n'avait pas fait justement dû au covid c'était la première grosse fête où on se réunissait tous et il manquait que moi genre d'abord j'en avais loupé aucune et là c'était la première et donc pour le coup là c'était pas évident mais bon après j'avais c'était le début en fait, parce que je partais du septembre et le 8 novembre... C'était les 60 ans de mes parents, et il y avait une grosse fête familiale, c'était la première grosse fête où on se réunissait. Et il ne manquait que moi. On n'avait aucune, et là, c'était la première. Et donc, pour le coup, là, ce n'était pas évident. Mais bon, après, je n'avais pas le choix. pas le choix c'était par rapport à mon travail je pouvais pas rentrer C'était par rapport à mon travail, je ne pouvais pas rentrer. Donc je me suis dit, tant pis, c'est comme ça, il y en aura d'autres.

  • Speaker #1

    ça fait partie pour revenir du coup au fait de visiter Malte etc, Nile ça ressemble à quoi les paysages de Malte ? je ne connais pas du tout, j'ai aucune idée de à quoi ça ressemble alors

  • Speaker #0

    Alors, Malte, Malte c'est sec c'est très sec il n'y a pas de il n'y a peu de champs il y a des champs c'est sec. C'est très sec, donc il n'y a pas de... Il y a peu de champs. Déjà, les champs sont très rapidement jaunes. Et c'est très rocailleux. et c'est très rocailleux il y a des grandes palaises sur les côtes super belles, Il y a des grandes falaises sur les côtes qui sont super belles. Peu de verdure. peu de verdure donc c'est un paysage assez aride mais en même temps avec des super belles côtes sur la mer c'est un peu l'image que j'ai de Maté le boulagoune avec l'eau Donc, c'est un paysage assez aride, mais en même temps, avec des super belles côtes qui donnent sur la mer. Beaux lagounes aussi, des lagounes hauts turquoises. C'est un peu comme ça. C'est un peu comme ça. Oui, très connu,

  • Speaker #1

    super bleue c'est ça

  • Speaker #0

    mais un peu trop touristique du coup. Et au niveau de l'architecture, Et au niveau de l'architecture, je pense que c'est le plus surprenant parce que ça fait penser à des pays plus orientaux. je pense que c'est ce qui est le plus surprenant parce que ça fait penser à des pays plus orientaux. Moi, Moi, ça me faisait penser à la Tunisie. ça me faisait un peu penser à la Tunisie. Je suis allé en Tunisie en vacances. J'étais allé en Tunisie en vacances. J'ai une pote qui a vécu un an au Liban, J'ai une pote qui avait fait un an au Louvain qui m'a rendu ici. qui m'a rendu visite, Elle me disait, qui m'a dit que ça nous faisait vraiment penser au Liban. vous avez vraiment pensé au Louvain. Donc, Donc, oui. il y a ça. Il y a ça, et bon, Bon, à part la capitale, à part la capitale, la vallette est magnifique. la Vallette, qui est magnifique, Et là, et où là, tu as une influence anglaise un peu plus forte. tu as une influence anglaise.

  • Speaker #1

    Et donc, à la base, tu partais pour 4 mois. Tu as eu ton poste, tu as changé de poste, tu as mis en place ta life. Tu te retrouves à rester 2 ans. Qu'est-ce qui a fait que tu restes autant de temps ?

  • Speaker #0

    Franchement,

  • Speaker #1

    Franchement,

  • Speaker #0

    la route,

  • Speaker #1

    la routine. La routine, on est là dedans.

  • Speaker #0

    je suis tombé dedans avec les potes. J'ai pas eu de temps avec les potes. En fait, En fait, je me sentais bien. je me sentais bien. Je me disais pourquoi forcément j'ai tout de suite... Je me disais pourquoi forcément bouger tout de suite. J'étais bien, C'était bien, il n'y avait rien qui m'attendait en France. il y avait rien qui m'attendait. Je continuais à améliorer mon anglais. Je continuais à améliorer mon anglais. Je prenais de l'expérience professionnelle aussi, Je prenais des expériences professionnelles aussi, même si c'était pas ça. même si ce n'était pas un secteur d'activité qui me plaisait particulièrement. j'ai eu la chance d'avoir l'opportunité de débouler quand même trois fois dans l'entreprise dans deux ans donc ça bouge un peu ouais vraiment le plus fort de vie j'ai resté le fait que je pouvais m'alimenter facilement j'avais Mais j'ai eu la chance, l'opportunité d'évoluer quand même. trois fois dans l'entreprise dans deux ans, donc ça joue aussi. Ouais, non, vraiment, le confort de vie m'a fait rester. Le fait que je puisse voir mon entourage en France facilement. J'avais une pote qui est... une pote qui est à Londres que j'allais avoir rapidement aussi je voulais faire comme si j'étais en France comme si tu étais à Lyon une nouvelle petite taille enfin Enfin, j'ai une pote qui vit à Londres, j'allais la voir rapidement aussi. Je pouvais le faire comme si j'étais en France, finalement. Ouais.

  • Speaker #1

    Trop cool, c'est bien. C'est vrai que quand tu n'as pas d'impératif, pourquoi rentrer ? Autant profiter,

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    rester là où tu es bien et prendre le temps là où tu es.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qui a fait du coup que tu décides de partir ?

  • Speaker #0

    J'ai commencé à y penser un peu moins d'un an avant mon départ. J'ai commencé à y penser un peu moins d'un an avant mon départ. J'ai commencé à vraiment avoir fait le tour de l'île l'été dernier passé. Je commençais à vraiment avoir fait le tour de l'île. L'été venait de passer et l'été, L'été, c'est la période la plus cool. c'est à part la plus faible. Je me suis dit, Je me suis dit que c'était le moment pour moi de penser à autre chose. bon, c'est peut-être le moment là pour moi de penser à autre chose. Et j'en avais un peu marre aussi de mon taf. Et j'en avais un peu marre aussi de mon père. Je commençais à tourner en rond, Ça a pris un an. C'est plutôt une société de déficit. c'était tout le temps la même chose. Cette idée d'être tout le temps derrière un écran revenait, Quand un écran revenait, commençait à me repeser comme ça me le faisait à Lyon. ça me reposait, ça me faisait la clé. Je me suis dit, bon, là, ça fait quand même beaucoup de points que j'ai envie de changer. Ça fait quand même une petite... Quand les temps ont changé, Donc peut-être que c'était le moment pour moi d'aller voir ailleurs. c'est le moment pour moi d'aller voir ailleurs.

  • Speaker #1

    Donc du coup, tu as senti que tu es arrivé au bout, c'était le moment de dire stop. Du coup, rentrer en France pour repartir en Australie où on est aujourd'hui. En deux ans, j'imagine qu'il peut se passer plein de choses. On vit plein de trucs, on rencontre plein de gens. Qu'est-ce que ça t'a appris sur toi et sur la vie peut-être de manière générale ?

  • Speaker #0

    Sur moi déjà, Sur moi déjà... J'ai pu vraiment avoir mon indépendance au 100%, j'ai pu vraiment avoir mon indépendance à 100%. Me détacher totalement du foyer familial parce que j'étais encore en études et mes parents m'aidaient pour payer mes études. me dépêcher totalement du foyer familial parce que j'étais encore en études. Mes parents m'aidaient pour payer mes études. Genre là, Là, j'étais vraiment pour la première fois totalement indépendant. j'étais vraiment pour la première fois totalement indépendant. Donc automatiquement, Donc automatiquement, ça m'a fait prendre en maturité très rapidement et je l'ai ressenti. ça m'a fait prendre en maturité très rapidement. et je l'ai ressenti. Je pense que j'en avais besoin aussi parce que finalement, Je pense que j'en avais besoin aussi parce que finalement, en France, en France, j'étais toujours un peu poussé par mes parents. j'étais toujours un peu poussé par mes parents. Là, Mais là, c'était vraiment mon choix. c'était vraiment mon choix. Ça m'appartenait, Ça m'appartenait, c'est ma décision. c'est ma décision. Du coup, c'est très engageant. C'est très engageant. Pour l'estime de soi, pour l'estime de soi c'est fou aussi ouais carrément de voir son objectif de voir un projet c'est un objectif et ça m'a apporté pas l'anglais du coup même si c'est encore pas parfait et j'ai rendu compte que justement par rapport à soi que j'avais un gros problème de confiance en moi pas l'anglais ok donc c'est cool aussi de voir un projet aboutir. Et ça m'a apporté l'anglais, même si c'est encore pas parfait. Et je me suis rendu compte que, justement, par rapport à soi, que j'avais un gros problème de confiance en moi pour l'anglais. Genre vraiment un gros blocage par rapport à ça. là je parle c'est pas de sa viande mais que t'as encore aujourd'hui du coup aujourd'hui parce que j'ai travaillé dessus yes Je ne sais pas d'où ça vient, mais encore aujourd'hui, moins, parce que j'ai travaillé dessus. Mais j'ai eu des discussions pendant des heures avec mes collègues qui me disaient « Julien, tu as un bon anglais, Bon anglais, il suffit juste que tu te clashes parce que je bug, je lâche parce que je bug. Je ne m'autorise pas forcément à parler plus que ça. je ne m'autorise pas forcément à parler plus que ça parce que maintenant ça va mieux, Maintenant, ça va mieux. mais avant c'était... » Donc, Donc ça m'a débloqué quand même un peu à ce niveau-là. ça m'a débloqué quand même un peu à ce niveau-là. Et puis, Et puis au niveau de ma vision des choses aussi, au niveau de ma vision des choses aussi, de dire qu'en sortant du schéma classique de ces études, de me dire qu'en sortant du schéma classique, lycée, études, et passer des lits du coup, pas assez d'élite du coup, ça m'a montré que... ça m'a montré que c'était possible, parce qu'il est possible de faire un autre chemin et il n'y a pas forcément une seule ligne droite qui existe et ça, qu'un autre chemin est possible, qu'il n'y a pas forcément une seule ligne droite qui existe. Et ça, ça fait trop plaisir. ça fait trop du bien.

  • Speaker #1

    Oui, j'imagine.

  • Speaker #0

    Tu enlèves une pression.

  • Speaker #1

    Ça t'a fait changer, du coup, ta vision de la vie et du parcours à suivre ?

  • Speaker #0

    Ouais, bah oui, Oui, oui, oui, carrément, carrément. je suis en Australie. Je suis en Australie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Par laissé en France, reparti.

  • Speaker #0

    Toujours en tête un peu. Ouais, après, j'ai toujours en tête un peu ces anciens schémas, Dans un schéma quoi, quoi, de me dire,

  • Speaker #1

    ça reste là d'un côté.

  • Speaker #0

    faut pas que je... Ouais, voilà, c'est ça. Mais ça m'a fait voir autre chose et ça fait du bien. Ça m'a fait voir les choses.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur en même temps je trouve de s'en détacher parce que c'est tellement ancré de quand tu grandis, tu vas te poser, tu vas avoir un taf, une maison, un machin et tout, et plus tu grandis en plus, plus tu vois des personnes que tu connais faire ça et de voir que tu es sur une autre voie, ça fait un petit peu bizarre parfois, tu te dis, est-ce que c'est ce que je dois faire ? Est-ce que je peux le faire ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #1

    Et c'est vrai que quand tu voyages, tu rencontres eux. des personnes qui ont d'autres manières de vivre. Et c'est ça qui est hyper enrichissant et que je kiffe, quoi. Parce que tu dis, en fait, elle, elle vit comme ça et elle le vit très bien. Lui, il vit comme ça et il le vit très bien. Et c'est hyper enrichissant,

  • Speaker #0

    Ah ouais,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    mais carrément.

  • Speaker #1

    C'est ouf.

  • Speaker #0

    En fait, En fait, si j'en avais envie, pour moi, on pourrait, si j'en avais envie... Je pourrais vivre comme ça toute ma vie dans le sens où je vois que je trouve toujours du travail. je pourrais vivre comme ça toute ma vie dans le sens où je vois que je trouve toujours du travail. Jusqu'à présent, Jusqu'à présent, je n'ai jamais eu de galère financière. j'ai jamais eu de galère financière. Donc, Donc, en fait, en fait, je me dis, je me dis que ça peut être possible, oui, ça peut être possible, mais en même temps, mais en même temps, j'en sais quoi, c'est con, mais moi, mais moi, je pense à l'argent. je pense à la retraite. C'est un peu le truc où je me dis qu'il ne faut peut-être pas trop que je fasse trop longtemps parce que j'ai les années à contiser. C'est un peu le truc que je lui ai dit, il ne faut peut-être pas trop que je fasse trop d'emprunts.

  • Speaker #1

    Il faut payer la retraite.

  • Speaker #2

    Alors que bon...

  • Speaker #1

    C'est vrai, ça. Ça a le temps de changer 15 fois,

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #2

    c'est clair.

  • Speaker #1

    c'est dans 40 ans. Mais remarque,

  • Speaker #0

    Et tout ça pour dire que les anciens schémas,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Les anciens schémas,

  • Speaker #1

    ils sont encore en train.

  • Speaker #0

    ils sont quand même encore un peu là-bas.

  • Speaker #1

    On est aussi matrixés, parce qu'on entend beaucoup en France,

  • Speaker #0

    Mais oui, parce qu'on te le renvoie. En fait, c'est un des premiers trucs qu'on m'a dit quand je suis reparti.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Sérieux, on t'a parlé de ta retraite ?

  • Speaker #0

    On m'a parlé de... Surtout, Surtout, mon père, mon père, il me demande de capter mes semestres par exemple, il me demande de calculer mes semestres. Par exemple, quand j'étais à Malte. quand j'étais à Malde. En vrai, En vrai, il a raison, il a raison, c'est important. c'est important, mais c'est des trucs que je ne pensais pas du tout quand je parlais de l'étranger. Mais c'est des trucs que je ne pensais pas du tout quand je pars à l'étranger. Mais oui, Mais oui, après, après, du coup, tu as la petite voix dans ta tête. tu as la petite voix dans ta tête qui dit bon.

  • Speaker #1

    La retraite, elle est là,

  • Speaker #0

    Elle est là.

  • Speaker #1

    elle te nargue.

  • Speaker #0

    C'est 500 balles, là.

  • Speaker #1

    Alors moi, putain, je n'y ai jamais pensé et ça n'était même pas bien en fait.

  • Speaker #0

    Ah ouais ? Ah bah, c'est cool. Oui,

  • Speaker #1

    Je me dis, je verrais bien en ce moment-là,

  • Speaker #0

    oui,

  • Speaker #1

    les choses ont le temps de changer.

  • Speaker #0

    oui, non, mais c'est clair. Après, je ne psychote pas là-dessus du tout.

  • Speaker #1

    Ça ne t'empêche pas de dormir la nuit.

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #0

    non, mais du tout.

  • Speaker #1

    Non, mais ce n'est pas des trucs... C'est pour ça, c'est bien les parents, tu vois, des fois, ils te ramènent un peu à la réalité des choses.

  • Speaker #2

    Non, mais réagit, c'est clair.

  • Speaker #1

    Mais c'est cool du coup,

  • Speaker #0

    Oui. Mais c'est cool du coup,

  • Speaker #1

    si ça te fait évoluer tes manières de penser,

  • Speaker #0

    et si ça te...

  • Speaker #1

    de réfléchir et de voir les choses, etc. Et tu penses du coup que d'être sorti de ta vie et d'avoir vu d'autres choses et d'avoir quitté ton pays, en fait, c'est une manière peut-être de te reconnecter à tes vraies envies et ton véritable toi ? Ou c'est plutôt une manière de se réinventer et de voir d'autres choses et de devenir quelqu'un d'autre ?

  • Speaker #0

    Alors ça, Ça, pour le coup, sur le coup, c'est vraiment une question que je me suis posée maintes et maintes fois. c'est vraiment une question que je me suis posée une heure et demie de fois. Et les problématiques, Et ça a fait ressortir des problématiques chez moi. enfin, ça fait ressortir des problématiques chez moi, C'est que mon premier voyage à Malte, c'est que mon premier voyage à Malte, ça m'a fait vraiment du bien parce que je ne connaissais personne. ça m'a fait vraiment du bien parce que je ne connaissais personne. Je pouvais devenir... Je pouvais devenir qui je voulais, si je voulais me montrer comme j'étais en fait à 100% me montrer comme j'étais en fait à parce que il n'y a pas d'idée de décevoir ou pas parce que la personne que je rencontrais va m'accepter ou pas d'ailleurs mais en tout cas je serais comme ça et ça ça fait trop du bien parce que tu peux vraiment t'affirmer en tant que personne avec tes valeurs, 100%. Parce qu'il n'y a pas d'idée de décevoir ou pas. Parce que la personne que je vais rencontrer va m'accepter ou pas d'ailleurs. Mais en tout cas, je serai comme ça. Et ça, ça fait trop du bien parce que du coup, tu peux vraiment... t'affirmer en tant que personne, avec tes valeurs, tes idées, tes idées et partout de toi comme tu es donc pour le coup ce que ça m'a apporté en positif c'est ce temps là et que je connais ce temps là et juste, voilà, toi comme tu es. Donc, pour le coup, ce que ça m'a apporté en positif, c'est ce point-là et que je suis vraiment reconnaissant d'avoir fait ce voyage.

  • Speaker #1

    d'affirmer un peu plus la personne que tu es réellement.

  • Speaker #0

    Ouais, genre, maintenant, Maintenant, je sais qui je suis et que je n'ai pas envie, je sais qui je suis et que je n'ai pas envie, par rapport à d'autres personnes en France qui regardent sur moi ou sur mon pote, par rapport à d'autres personnes en France, que le regard qu'ils peuvent avoir. sur moi ou quoi, de changer ou de faire moins de bruit parce que ça dérange. de changer ou de faire moins de bruit parce que ça dérange. Et je pense que le voyage seul apporte ça. Et je pense que c'est le voyage seul qui apporte ça. Après, Après, un point un peu plus nuancé, un point un peu plus nuancé, c'est que j'avais des valeurs fortes en France. c'est que j'avais des valeurs fortes en France au niveau notamment de l'environnement. France, notamment de l'environnement. Et franchement, Et franchement, à l'étranger, à l'étranger, je galère plus à les entretenir. je galère beaucoup plus à les entretenir.

  • Speaker #1

    Sur quels aspects, par exemple ?

  • Speaker #0

    Notamment, Notamment, déjà associatif, déjà associatif, en France, en France, j'étais plus dans l'associatif. j'étais beaucoup plus dans l'associatif. que ce soit au niveau environnement ou social. Pas au niveau environnement ou social. À l'étranger, À l'étranger, là, j'ai pas fait d'association jusqu'à présent. je n'ai pas fait d'association jusqu'à présent. Également aussi par rapport à mon régime alimentaire. Également, aussi par rapport à mon régime alimentaire, En France, en France, je mangeais que du poisson. je ne mangeais que du poisson. À l'étranger, À l'étranger, j'ai repris un peu le poulet parce que c'est plus facile. j'ai repris un peu de boulet parce que c'est plus facile. Des petits trucs comme ça où je prends du poulet à viande du coup aussi, Des petits trucs comme ça où... ... l'avion du coup aussi, alors que pendant mon last-hurt, alors que pendant mon master, je ne le prenais jamais. je ne le connais jamais. Mon impact environnemental est plus important que ça à l'étranger. Mon impact environnemental est plus important à l'étranger.

  • Speaker #1

    C'est peut-être des petits trucs qui sont importants pour toi que tu n'as peut-être pas encore réussi à retranscrire et à garder quand tu pars à l'étranger.

  • Speaker #0

    C'est ça. C'est ça.

  • Speaker #1

    En même temps,

  • Speaker #0

    Des fois,

  • Speaker #1

    c'est un peu compliqué.

  • Speaker #0

    c'est un petit décalage du coup avec le mois d'avant. Oui, d'abord, ce n'est pas que ça me déçoit parce que ça me... C'est pas que ça me déçoit parce que ça me... Ça ne m'affecte pas non plus énormément, Ça ne me fait pas beaucoup énormément, mais en tout cas, mais en tout cas, je sais que ça me travaille un peu de ce que j'y pense. je sais que ça me travaille un peu parce que j'y pense.

  • Speaker #1

    Tu as besoin de ça quand même pour te sentir en accord avec toi-même.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà,

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Mais ça, on en avait déjà parlé. Et c'est vrai que c'est peut-être genre quand tu vas à l'étranger, peut-être que tu as la pyramide de Maslow et il y a peut-être d'abord besoin de satisfaire certains besoins, genre avoir un toit, avoir de quoi manger et une rentrée d'argent pour pouvoir ensuite répondre à d'autres besoins avec les besoins de sens, etc., qui sont un peu plus haut dans la pyramide. Et c'est peut-être pour ça que... C'est compliqué quand tu restes six mois ou un an à l'étranger parce que ça prend du temps de construire justement cette base solide.

  • Speaker #0

    Les premiers étages, on...

  • Speaker #1

    Et c'est peut-être si tu restes, je ne sais pas, trois ans, quatre ans, cinq ans, que là, tu commences à faire de l'associatif, voyager autrement, faire ce genre de trucs. Ouais, Je pense que ça prend du temps. Mais vu qu'on est aussi dans une société où on veut tout tout de suite,

  • Speaker #0

    carrément. Ouais, tout vite.

  • Speaker #1

    on voudrait avoir sa routine,

  • Speaker #0

    On veut le monde dans notre poche,

  • Speaker #1

    son table, sa bouffe. son régime alimentaire, son sport, son ci, son ci, son là,

  • Speaker #0

    c'est clair. On se met beaucoup trop la pression.

  • Speaker #1

    et tout concilier c'est compliqué. Ouais,

  • Speaker #0

    carrément. Oui, totalement. Totalement, Et d'ailleurs, et d'ailleurs ça me fait me rendre compte aussi, ça me fait me rendre compte aussi, déjà la chance qu'on a en France de pouvoir se poser ces questions-là, déjà, la chance qu'on a en France de pouvoir se poser ces questions-là, de pouvoir être engagé, de pouvoir être engagé, d'être plus résilient aussi en fonction, d'être plus résilient aussi en fonction, enfin par rapport à d'autres populations qui... par rapport à d'autres populations. Quand tu as ton regard de Français qui n'est jamais sorti de la France, Bah quand t'as ton regard de français qui n'est jamais sorti de la France, tu te dis, tu te dis mais putain mais bougez vos culs en fait, mais putain, mais bougez-vous le cul, en fait. pourquoi ça marche pas comme nous ? Pourquoi ça ne marche pas comme nous ? Et en fait, Et en fait, tu te dis, tu te dis, oui, oui, mais parce que dans d'autres pays, mais parce que dans d'autres pays, il y a d'autres priorités. il y a d'autres priorités et surtout les populations un peu plus pauvres. Et sur les populations anglo-poubres, et ça, Et ça, je me suis vraiment rendu compte à Malte aussi. je m'en suis vraiment rendu compte à Malte aussi, parce qu'à Malte, Parce qu'à Malte, ne serait-ce que l'accès à l'eau est différent. ne serait-ce que l'accès à l'eau est différent. Je ne pouvais pas dire en d'autres pays. Je buvais de l'eau en bouteille.

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas l'eau courante.

  • Speaker #0

    Il y avait l'eau courante, Il y avait l'eau courante, mais pas à 100%. mais pas à 100%. Certaines fois, Certaines fois, elle était contaminée. elle était contaminée. Certains jours, Certains jours, il fallait la filtrer quand même. il fallait la filtrer quand même. Enfin, Moi, moi, j'avais une... j'avais une Brita qu'il fallait filtrer. et t'as qui fallait filtrer. Donc, Donc, ta consommation plastique, ta consommation plastique, elle est haute aussi. elle est autre aussi. Et oui, Et oui, ça m'a fait me rendre compte que j'avais de la chance de pouvoir être écolo en France. ça m'a fait me rendre compte que j'avais de la chance de pouvoir être écolo en France.

  • Speaker #1

    De toute façon, je pense, quand tu t'en viens à poser des questions existentielles ou ce genre de trucs et aller vers quelque chose qui a du sens, j'appelle un peu ça les problèmes de riches, tu vois. Parce que si tu peux te poser ces questions-là, c'est que tes besoins primaires,

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    ils sont validés, ils sont acquis, etc.

  • Speaker #2

    vraiment.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien, justement, d'aller ailleurs et de voir aussi d'autres choses. voir comment ça se passe, que c'est pas partout pareil, il y a d'autres personnes, d'autres manières de vivre et tout,

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    ça fait évoluer les perceptions. Tu penses que t'es différent de celui que t'étais avant de partir, globalement ?

  • Speaker #0

    Bah, Différents, différent, oui. oui. Après, Après, je pense que je suis toujours la même personne. je pense que je suis toujours la même personne. Mais, Mais par exemple, par exemple, je suis rentré trois mois de juin à octobre chez mes parents et ma mère m'a dit un truc tout bête, je suis rentré trois mois, là, le juin, septembre, non, octobre, chez mes parents, et ma mère m'a dit un truc bête, mais... mais qu'elle m'avait trouvé plus mature et que je pouvais me débrouiller tout seul, Maintenant, elle m'a trouvé plus mature et que je pouvais me débrouiller tout seul, ne serait-ce que pour les doutes. ne serait-ce que pour les tâches administratives. tâches administratives. Genre, Ok, ben non, elle sait plus que ça.

  • Speaker #1

    c'est un que ça, c'est bon.

  • Speaker #0

    Et donc, Et donc, le fait qu'elle me dise ça, le fait qu'elle me dise ça, je me dis, je me dis oui, oui, en fait, en fait, je dégage quelque chose d'autre aussi et je me sens plus complet, je dégage quelque chose d'autre aussi et je me sens plus complet, on va dire. on va dire. Je pense qu'à Lyon, Je pense qu'à Lyon, à la fin de mes études, à la fin de mes études, j'étais encore en quête de moi-même, j'étais encore en quête de moi-même, on va dire. on va dire. Maintenant, Maintenant, je pense que ça, je pense que ça, je suis à peu près bon là-dessus. il est à peu près bon là-dessus.

  • Speaker #1

    Oui, ça t'a aidé.

  • Speaker #0

    Ça, Ça changera de toute manière tout le temps, je t'en prie. de toute manière, pour le temps. Mais en tout cas, mais en tout cas, je me sens plus en phase avec moi-même. je me sens plus... plus en phase avec moi-même, Alors qu'étonnamment, alors qu'étonnamment, à Lyon, à Lyon, mes valeurs, mes valeurs, j'ai engagé le temps. j'étais beaucoup plus engagé dedans, mais peut-être un peu trop.

  • Speaker #1

    C'est un peu paradoxal, mais du coup, c'est intriguant.

  • Speaker #0

    C'est vrai que sur ce point-là, C'est vrai que sur ce point-là, je me mettais beaucoup la pression, je me mettais beaucoup la pression, justement, justement, en France. en France, Il fallait que je sois irréprochable parce que j'ai dit que j'étais engagé là-dedans, qu'il fallait que je sois irréprochable. Parce que j'ai dit que j'étais engagé là-dedans, je dois y aller jusqu'au bout, je dois y aller jusqu'au bout. tandis que ici, Tandis qu'ici, je suis beaucoup plus indulgent avec moi-même et je pense que c'est peut-être cet équilibre que j'ai trouvé qui me fait du bien, je suis... plusieurs de gens avec moi-même et je pense que c'est peut-être cet équilibre que j'ai trouvé qui me fait du bien. du coup.

  • Speaker #1

    Ça t'a aidé à lâcher prise sur la personne que t'étais. Comme tu disais, tu peux être qui tu veux en partant à l'étranger. Donc ça t'a peut-être permis et autorisé à être plus toi au final.

  • Speaker #3

    permis et autorisé à être toi ?

  • Speaker #1

    T'as réussi à garder ça en revenant en France et en recotoyant les personnes qui te connaissaient le Julien de avant partir. Et t'as réussi à rester comme t'étais à Malte en France.

  • Speaker #2

    Alors,

  • Speaker #0

    c'était très perturbant. Merci. Ouais. Franchement... Et j'ai d'ailleurs eu la chance de pouvoir en parler avec une amie qui vivait la même chose que moi. Et j'ai d'ailleurs eu la chance de toujours en parler avec une amie qui faisait la même chose que moi, On vient du même village, dans le même village, d'un petit village de montagne, un petit village en Italie, où elle est rentrée, où elle est rentrée à Paris, pareil, elle a passé une année à Toulouse, après son année à Toulouse, où elle n'est presque pas rentrée chez ses parents. où elle... et en fait on est un peu tombé sur ce même ressenti moi j'utilisais cette image là j'ai l'impression que on peut me faire rentrer dans une boîte alors que maintenant je suis un cercle ou Et en fait, on est un peu tombés sur ce même ressenti. Moi, j'utilisais cette image-là. J'ai l'impression qu'on veut me faire rentrer dans une boîte, alors que maintenant, je suis un cercle. Ou vice-versa. vice versa en fait je me sentais coincé dans l'image qu'on me projetait mais sans s'en rendre compte il me projetait une image qui était celle d'avant des deux ans avant qui n'était pas En fait, je me sentais coincé dans l'image qu'on me projetait, mais... Sans qu'ils s'en rendent compte, ils me projetaient une image qui était celle d'avant du coup, des deux ans avant Malte, qui n'est plus celle actuelle. qui n'est plus celle actuelle.

  • Speaker #1

    C'est fou.

  • Speaker #0

    Et du coup au début, Et du coup, au début, j'ai franchement s'intitulé. franchement c'était dur. Les deux premières semaines, Les deux premières semaines, j'en ai énormément parlé avec ces potes-là qui faisaient la même chose. j'en ai énormément parlé avec cette Ausha qui vivait la même chose. Ça m'a fait du bien. Ça m'a fait du bien, Parce qu'en même temps, parce qu'en même temps c'est délicat d'en parler à tes proches qui ne connaissent pas ça. c'est délicat d'en parler à tes proches.

  • Speaker #1

    Pas sûr qu'ils puissent vraiment en prendre. Ben ouais,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et après, Et après, je l'ai totalement oublié presque du jour au lendemain. je l'ai totalement oublié presque du jour au lendemain. Du fait peut-être de l'été, Du fait peut-être de l'été, il y avait les festivals, il y avait les festivals, les amis et tout. les amis, on se retrouve tous, On se retrouve tous. l'ambiance est plus légère. L'ambiance est plus légère. Peut-être que mon entourage me renvoyait moins cette image d'avant aussi. Peut-être que... mon entourage me renvoyait moins cette image d'avant aussi et vis-à-vis de ça, Et vice-versa,

  • Speaker #1

    peut-être que moi aussi.

  • Speaker #0

    peut-être que moi je me suis un peu plus...

  • Speaker #1

    Vous êtes un peu flex,

  • Speaker #0

    j'ai peut-être arrondi les angles,

  • Speaker #1

    adapté,

  • Speaker #0

    je ne sais pas.

  • Speaker #1

    voilà, c'est ça.

  • Speaker #0

    Mais au final, Et au final, à la fin de ces trois mois, à la fin de ces trois mois, je ne ressentais plus du tout... je me sens plus du tout... Enfin, Enfin, plus du tout, plus du tout, c'est faux. c'est faux.

  • Speaker #1

    Encore un peu, mais moins.

  • Speaker #0

    Mais moins, beaucoup moins.

  • Speaker #1

    C'était une nouvelle réadaptation peut-être à cette nouvelle vie.

  • Speaker #0

    Ouais, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Des petites questions pour terminer. Si tu devais dire une rencontre qui t'a marquée ? pendant tes deux ans à Malte.

  • Speaker #0

    Une rencontre qui m'a marqué, Une rencontre qui m'a marqué, je dirais ma dernière coloc. je dirais ma dernière coloc. Oui,

  • Speaker #1

    oui,

  • Speaker #0

    Vivi Delicace.

  • Speaker #1

    si tu nous entends.

  • Speaker #0

    Franchement, Franchement, une personne en or, personne n'entend pas. comme je l'ai rarement rencontrée, elle a été là pour moi dès le début. et comme on dit, Et puis, comme on l'a dit tout à l'heure, comme on a dit tout à l'heure, on en a parlé plein de fois, on en a reparlé plein de fois. la première fois où on s'est rencontré c'était à une soirée d'intégration pour moi du coup je venais d'arriver dans l'entreprise elle y était déjà je me suis assis à côté d'elle ça a matché direct, la première fois où on s'est rencontré, c'était une soirée d'intégration, pour moi, du coup, je venais d'être... d'arriver dans l'entreprise elle y était déjà je suis resté à côté d'elle ça a matché direct genre on a su que c'était bon et alors que pour autant on n'a pas forcément le même âge on est on est un peu dans les opposés dans en France enfin on a su que c'était bon et alors que pour autant on n'a pas forcément le même âge on est un peu dans les opposés en France moi je viens des montagnes elle vient du sud et pour autant ça a grave marché ce des montagnes, il y a la Ligue en demi-sud et pour autant ça a marché.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est ouf.

  • Speaker #0

    Ce que je trouvais dingue c'est que jusqu'à présent j'ai tellement kiffé mon indépendance que ce soit à Lyon ou à Malte enfin au début de Malte. que je trouvais dingue c'est que quand Jusqu'à présent, j'ai tellement kiffé mon indépendance, que ce soit à Lyon, à Malte, au début de Malte. Après quand j'ai quand je me suis mis en coloc avec elle j'étais et en coloc et au taf avec elle. Après, quand je me suis mis en coloc avec elle, j'étais et en coloc et au taf avec elle. Et à aucun moment, Ouais. à aucun moment je me suis posé la question est-ce que ça va faire du publicité puis je me suis juste bien en fait je me dis des personnes comme ça c'est que ça marche il y a une connexion un lieu que tu garderas je ne me suis posé la question, est-ce que ça va faire beaucoup ? Genre, si c'était fluide, je me sentais juste bien, en fait, je ne me posais pas de questions. Et je me dis, des personnes comme ça, c'est que ça m'a... Enfin, il y a une connexion entre nous, quoi. en tête qui t'a marqué aussi un lieu je vais en dire deux la Tanninsta Cave à Gozo ça c'est très touristique Il y en a plusieurs en deux ans, mais je vais en dire deux. Tanik Stakeye à Gozo, c'est très touristique. Et en même temps, En même temps, c'est très soudrage, c'est très sauvage. C'est une cave avec une fenêtre dans une roche qui donne sur un point de vue incroyable. c'est une cave avec une fenêtre dans une roche qui donne sur un point de vue incroyable, où là-bas, Là-bas, la vue est juste à peu près de souffle et à chaque fois que j'y vais, la vue est juste à couper le souffle. À chaque fois que j'y vais, je me dis mais quelle vie ! je me dis, mais quelle vie j'ai !

  • Speaker #1

    Ouais, vraiment, quelle vie !

  • Speaker #0

    Et après, Et après, juste de manière générale, juste de manière générale, le bord de mer où j'habitais parce que mes balades nocturnes là-bas... le bord de mer où j'habitais, parce que je faisais toutes mes balades nocturnes là-bas, je me baignais, je m'en sourçais aussi tout seul quand j'en avais besoin.

  • Speaker #1

    c'est hors de mer c'est une déclic de maths franchement c'est vrai que ça fait rêver ça va t'évenir en Australie tu pourrais pouvoir le retrouver bientôt j'ai déjà grandi à l'océan grave

  • Speaker #0

    Le bord de mer, ouais. Ça, c'était mon déclic de Malte. Vivre au bord de la mer, c'est incroyable. Ouais, ça va. J'agrandis là l'océan.

  • Speaker #1

    un moment qui te fait sourire quand tu y repenses je dirais

  • Speaker #0

    Je dirais, on avait pour habitude tous les vendredis avec mes potes slash collègues de faire un apéro au bord de l'eau justement et c'était des super moments on partageait, on avait pour habitude tous les vendredis avec mes potes slash collègues de faire un apéro au bord de l'eau justement. Et c'était tout le temps des super moments qu'on partageait, ça m'a pris le fait la semaine je pense que c'est ces moments là que je garde en tête et puis les primes de la Starac la Starac toujours qui est suivie partout on débriefait la semaine et tout, on rigolait. Donc je pense que c'est ces moments-là que je garde en tête. Et puis les primes de la Starac.

  • Speaker #2

    La starac.

  • Speaker #0

    Loïs.

  • Speaker #2

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Worldwide la Starac Et pour finir, du coup, qu'est-ce que tu dirais à quelqu'un qui hésite à faire le grand saut et partir vivre une aventure comme toi te l'as fait ?

  • Speaker #0

    Déjà, Déjà, si vraiment la personne a envie, si vraiment la personne a envie, je dis fonce. je dis à France. Parce que de toute manière, Parce que de toute manière, il n'y aura pas de mauvaises expériences. il n'y aura pas de mauvaises expériences. Il y aura juste des expériences qui vont t'apporter, Il y aura juste des expériences qui vont t'apporter, qui te construirent par la suite. te construire. par la suite. Moi, Moi, durant mes deux ans, durant mes deux ans, il s'est passé des trucs moins cools. il s'est passé des trucs en poule, mais au final, Mais au final, derrière, derrière, ça m'a... Par exemple, par exemple, j'ai pu me mettre en coloc avec Vivi. j'ai pu me mettre en colloque avec une super colloque. Et j'ai eu une super coloc. Donc franchement, Donc, franchement, si tu as envie, si t'as envie, fonce. fonce. Ce sera de toute manière que du positif. Ce sera de toute manière que du positif. Et après, Et après, Adven Cupora, adviens.

  • Speaker #1

    quoi. Voilà, c'est ça. Adviendra ce qui adviendra.

  • Speaker #0

    Je crois qu'en fait, Je crois qu'en fait, le truc que j'ai appris avec Malte et que là, j'ai appris avec Malte... Et que là, j'ai reproduit en Australie, j'ai retrouvé en Australie, c'est juste et l'idée de le faire, c'est juste... Et l'idée de le faire, et le culot de le faire, et le culot de le faire, saute de toute manière, saute. De toute manière, la suite, la suite, on n'en sait rien. on n'en sait rien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai,

  • Speaker #0

    Juste,

  • Speaker #1

    on ne sait pas ce qu'il se passe.

  • Speaker #0

    Et de tout faire, et le culot de le faire. et... Et puis, De toute manière, de toute manière, on n'en sait pas. on ne sera pas déçus, quoi.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est clair. C'est vrai que ça fait un petit peu dédramatiser. Au final, on se rend vraiment compte que, même s'il se passe des trucs un peu plus compliqués, J'ai un petit un peu plus chiants, c'est à chaque fois un mal pour un bien, parce que souvent, derrière, les choses vont bien et tout.

  • Speaker #3

    exactement c'est clair merci à toi j'espère

  • Speaker #1

    Et peu importe, on arrive toujours à s'en sortir dans tous les cas. Donc, je suis rassurée de se dire ça. Merci en tout cas de nous avoir partagé ton histoire, ton parcours. C'était cool et ça donne envie d'aller à Malte. Allons à Playa !

  • Speaker #3

    et merci pour ton écoute merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout,

  • Speaker #1

    Avec plaisir ! Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout.

  • Speaker #3

    j'espère que ça a plu et que ça a donné envie de visiter cette île

  • Speaker #1

    J'espère que tu as plu et qu'il t'a donné envie de visiter cette île.

  • Speaker #3

    Si tu connais quelqu'un qui a envie de partir à Malte,

  • Speaker #1

    Si tu connais quelqu'un qui a envie de partir à Malte,

  • Speaker #3

    je t'invite à lui partager cette épisode,

  • Speaker #1

    je t'invite à lui partager cet épisode.

  • Speaker #3

    ça pourra peut-être l'aider.

  • Speaker #1

    Ça pourra peut-être l'aider.

  • Speaker #3

    A bientôt !

  • Speaker #1

    À bientôt !

Chapters

  • Intro

    00:02

  • Préparer le départ

    01:03

  • Arrivée à Malte et premières impressions

    04:29

  • Sortir du piège "rester avec des français"

    06:57

  • Travailler à Malte

    10:27

  • La vie à Malte : c'est comment ?

    14:33

  • Les défis de l'expatriation

    19:07

  • Apports perso et affirmation de soi

    23:10

  • Garder ce qu'on apprend en rentrant en France

    33:54

  • Questions/réponses rapides

    35:43

Share

Embed

You may also like