- Speaker #0
Je ne crois pas finalement aller au Canada et j'ai cherché les possibilités que j'avais. Mon ral, c'est quand même 2-3 mois d'été et après c'est quand même 9 mois de froid.
- Speaker #1
Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui t'emmène vivre à l'étranger.
- Speaker #0
Les Québécois sont vraiment gentils. Je vais faire de la patinoire sur le lac, faire du ski de fond dans les parcs.
- Speaker #1
Dans cet épisode, on retrouve Amélie. Son astor RH ne lui plaît pas trop et elle veut rejoindre son copain au Canada. Elle cherche du coup un moyen de partir et tombe sur le service civique. Elle postule et elle est finalement prise dans un projet qui est rempli de sens à Montréal. Je vous laisse découvrir tout ça plus en détail et je vous souhaite une bonne écoute. Donc Amélie, tu as mis ton Master RH en pause pour une bonne cause parce que tu es partie au Canada pour faire un service civique. Pour commencer, est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu ce que c'est le service civique, comment ça fonctionne pour qu'on puisse bien comprendre tout ça ?
- Speaker #0
Du coup, le service civique, c'est du volontariat qu'on fait à l'étranger ou en France. principalement en France, je ne savais pas du tout que ça existait à l'étranger. Donc en fait, quand on va sur le site internet, donc il y a le service civique, c'est vraiment du volontariat qui est organisé, qui est mis en place par l'État français. Et on va dire qu'il y a des partenariats avec certaines entreprises, soit de France, ou des entreprises également qui sont françaises, mais à l'étranger. C'est pour ça aussi que j'ai connu du coup le service civique, c'est en faisant des recherches sur qu'est-ce qu'on peut faire en termes de volontariat, et je suis tombée sur le service civique. Ok,
- Speaker #1
et tu t'es dit, bah tiens, ça a l'air pas mal
- Speaker #0
En fait pas tant en fait moi j'ai fait ma recherche à l'envers parce que mon copain de l'époque est parti au canada pendant trois mois et moi je me suis dit pourquoi pas finalement aller au canada et j'ai cherché les possibilités que j'avais pour pour aller là bas mais j'avais pas envie de faire un séjour linguistique j'avais pas envie d'aller là bas en mode working with evisa parce que je me sentais pas capable à cette époque là d'y aller sans avoir quelque chose sous la clé dès que j'y allais. Du coup, j'ai cherché ce que je pouvais faire au Canada. Et en fait, je suis tombée sur le service civique. Et là, j'ai trouvé qu'on pouvait faire un service civique au Mexique, au Canada. Et je me dis, pourquoi pas au Canada ? J'ai vu qu'il y avait Toronto, il y avait Montréal. J'ai cherché, on va dire, les choses qui m'intéressaient parce qu'il y avait plusieurs entreprises complètement différentes les unes des autres. Après, ça dépend ce que toi, tu aimes ou pas. Et je suis tombée sur l'annonce que j'aimais qui était en rapport avec ce que j'aimais aussi parce que moi j'ai fait un on va dire un master en ressources humaines, mais j'ai toujours voulu créer mon entreprise. Et là, quand j'ai trouvé le projet dans un espace de co-working avec des startups responsables, sociales, je me suis dit, pourquoi pas, etc. Du coup, j'ai envoyé ma candidature. Ça, c'était en mars 2018. J'ai envoyé ma candidature, c'était une lettre de motivation, c'était aussi un CV. En fait, comme compte applique pour un job en général, sauf que là, c'est pour un service civique, pour du volontariat. Et puis, à un moment donné, si tu es pris, ils te font un entretien vidéo. Donc ça, c'est super bien passé. C'est des questions, on va dire, que tu peux avoir aussi en entretien d'embauche pour un job en général. Mais après, ils poussent aussi surtout sur ta personnalité, parce que finalement, ce n'est pas un job que tu vas faire, c'est du volontariat. Et je suis tombée sur deux personnes incroyables. On a fait du coup l'entretien et ils m'ont dit, écoute, on a aussi un autre entretien avec quelqu'un d'autre. On te tient en courant dans deux, trois semaines. Puis un jour, on m'appelle, on me dit « Oui, Amélie, c'est bon, t'es prise. » Et là, j'étais en mode « Ah, j'adore ! » Je suis recontente. Parce que c'était la première fois que je partais à l'étranger, on va dire, aussi loin, que je prenais l'avion aussi loin. Et puis même pour mon copain, pour plein de choses qui allaient se mettre en place pour le futur. Logique, c'était une super belle opportunité. Du coup, après, il faut faire toutes les démarches, etc., qui sont comme assez lourdes, parce que finalement, c'est pas le même, c'est un partenariat avec la France C'est un pays lointain, il faut... C'est pas les mêmes normes, c'est tout ce qui est aussi projet de travail, les lois dans le travail, etc. Donc après, je suis partie. Je suis partie en juin. Donc ça a mis trois mois, entre guillemets, pour tout ce qui est processus administratif, pour nous expliquer comment ça allait se passer sur place, comment on allait être payé, etc. Donc voilà, je suis arrivée en juin 2018.
- Speaker #1
Trop bien. Et après, l'aventure allait commencer.
- Speaker #0
Elle a l'aventure après a commencé.
- Speaker #1
L'entretien, tout ça que tu as fait, c'était avec la France ou avec l'entreprise au Canada directement ?
- Speaker #0
Avec l'entreprise au Canada directement. C'était par vidéo parce que du coup, je n'allais pas aller au Canada pour faire l'entretien. Mais du coup, c'était par vidéo. Et du coup, c'était avec deux personnes qui verraient l'organisme qui était sur place. Donc, il y avait une Française, qui avait migré là-bas, et un Québécois.
- Speaker #1
Et c'était dans quelle ville du coup ? C'était Montréal. Ton copain était à Montréal ?
- Speaker #0
Mon copain était à Toronto. Pas du tout. Et en fait, quand il a su que j'ai été prise, il s'est dit « Bon, je viens avec toi, on va rester à Toronto » . Parce qu'il était déjà en séjour linguistique, donc en fait, il n'avait pas vraiment le besoin d'aller là-bas pour rester.
- Speaker #1
Et toi, tu étais OK, du coup, de partir entre tes deux années de master ?
- Speaker #0
Oui parce qu'en fait je n'aimais pas forcément ce que je faisais.
- Speaker #1
Ok on va comme ça.
- Speaker #0
Le master en lui-même me plaisait pas tant. Je faisais vraiment un master pour faire un master et parce que je ne savais pas du tout ce que je voulais faire dans la vie. Du coup je me suis dit c'était une très bonne opportunité. Mon copain il est parti à cette époque là. Du coup je me dis bon peut-être pas un master, enfin faire un gap entre le master 1 et le master 2 peut-être. C'est pas une bonne idée, mais je me suis dit, c'est pas grave. Fais-le maintenant, parce qu'après, tu vas regretter. Puisque quand tu finis un master, des fois, tu fais un stage. Des fois, après le stage, ils t'embauchent dans l'entreprise. Et là, t'es un peu bloquée. Et du coup, je me suis dit, là, c'est bon, je suis pas bloquée. J'ai la raison pour laquelle je veux aller là-bas. J'ai trouvé quelque chose d'incroyable. Un organisme avec des valeurs et avec des projets qui m'intéressent. Du coup, je me suis dit que c'était intéressant.
- Speaker #1
C'était le bon moment,
- Speaker #0
bien parti,
- Speaker #1
du coup pas trop stressé avant de partir ça va ?
- Speaker #0
Non pas du tout. Pas stressée parce qu'en plus, j'ai eu l'entretien avec le Canada. Mais après, l'organisme, le service civique, t'aide énormément. En gros, on a deux jours de formation sur Paris où toutes les personnes qui partent au Canada se retrouvent au même endroit, au même moment. Et du coup, là, tu peux rencontrer des gens qui vont partir dans la même ville que toi. Donc ça, c'est cool. Ils t'expliquent comment ça va se passer, qu'est-ce que le service civique en général, les opportunités que tu peux avoir avec le service civique, comment tu vas être aussi rémunéré, parce qu'il y a aussi une partie rémunération qui est même importante parce que le volontariat, c'est bien. Mais quand on n'est pas payé dans un pays qui coûte cher, en fait, on fait comment pour vivre pendant 11 mois ? Surtout, le service civique, c'est entre 16 et 25 ans. Donc, c'est le période de la vie. Si tu as mis beaucoup de côté, tu es chanceux, mais de base, tu n'as pas beaucoup d'économies. Et du coup, il nous expliquait énormément de choses. J'ai rencontré aussi deux amis avec qui je passais tout mon temps à Montréal. Et puis, pendant deux jours, on fait ça. Et ensuite, ils nous disent tous les papiers qu'il y a à faire. On fait les papiers. Il faut savoir aussi que le service civique, c'est incroyable. ils nous payent le billet d'avion, allez, retour.
- Speaker #1
Sympa. Ça fait plaisir.
- Speaker #0
C'est 1000 euros de moins, parce que le Canada, c'est 1000 euros, mais après, il y a peut-être d'autres pays, c'est beaucoup plus cher.
- Speaker #1
Oui, selon où tu vas.
- Speaker #0
Donc non, ils te payent le billet d'avion, allez. Ensuite, t'es rémunéré. Enfin, c'est pas forcément une rémunération, mais dis-moi, on va dire... Toi,
- Speaker #1
t'étais payée combien,
- Speaker #0
du coup ? Du coup, j'étais payée par le gouvernement, au début, 700 euros. Donc au début c'est le gouvernement qui te paye 700 euros Après 6 mois de mission Le gouvernement te paye une partie et puis après c'est l'organisme où tu es sur place qui te paye l'autre partie. Bon compromis. Donc 700 euros, ça devait faire 1000 dollars canadiens parce que du coup c'est pas la même valeur, enfin la même monnaie. Et franchement ça suffit parce que moi le loyer que je payais 300 dollars par mois, donc en vrai t'as de quoi vivre.
- Speaker #1
La nourriture c'est cher ou le coût de la vie globale ?
- Speaker #0
Ça allait, franchement. 1000 euros, 1000 dollars. À cette époque-là c'était quasiment la même somme ou alors peut-être un peu plus cher sur certains produits. Quand tu veux des produits français, c'est plus cher. Quand tu veux du fromage... Mais non, c'est quasiment, on va dire, pareil. Donc, ce n'était pas catastrophique. Moi, en termes d'argent, je n'étais pas à plaindre, ou du moins, je n'avais pas de problème financier. Je vivais bien, le loyer n'était pas très cher. Ça dépend de ce que tu vivais. Moi, j'étais en couple aussi, du coup, tu divises le loyer, il faut aussi penser à ça. Mais sinon, en vrai, c'est à l'eau. Donc,
- Speaker #1
tu étais partie avec des économies quand même de côté ?
- Speaker #0
Je ne me rappelle plus trop. Je pense que je suis partie avec 3000, 4000, mais pas beaucoup. Je n'ai pas touché. Après, je vivais avec ce que j'avais. Parce qu'après, je ne suis pas beaucoup partie non plus en vacances, entre guillemets. Là, vraiment, c'était je faisais la mission à fond. Quand c'était des week-ends, je partais en petit week-end à droite à gauche, à Québec, à mon tremblant dans les montagnes ou à Montréal. Je faisais plein de choses. Il y a énormément d'activités à faire à Montréal. Mais sinon, voilà.
- Speaker #1
Tu es restée dans les alentours. Tu as pleinement vécu.
- Speaker #0
J'ai vécu Montréal.
- Speaker #1
Montréal. du coup venons-en parlons réel tu arrives là bas c'est quoi tes premières impressions
- Speaker #0
Alors déjà, j'arrive là-bas en été. C'est important. D'y aller en été au début, peut-être. Il faut l'arriver.
- Speaker #1
J'imagine, oui.
- Speaker #0
Il fait froid. Parce que Montréal, c'est quand même 2-3 mois d'été. Et après, c'est quand même 9 mois de froid.
- Speaker #1
Et l'été, déjà, il fait combien en température ?
- Speaker #0
En fait, je pense que c'est un peu comme ici en Australie. Il fait 25-30. Et c'est un peu humide. Ce n'est pas comme la France. Ça dépend dans quel endroit on est en France. Mais c'est très un peu humide. Donc, il faisait chaud en été. On était bien. Et après, c'est vraiment la différence entre l'été où il fait un peu, non plus énormément chaud, mais il fait quand même chaud, versus l'hiver où il fait très froid. C'est sec, mais il fait très froid et c'est moins 30. Il faut les gérer, quoi.
- Speaker #1
Non, mais c'est clair, surtout quand tu n'es pas habituée. Moi, tu vois, avant de venir en Australie, j'avais hésité à faire PVT au Canada aussi. Et vu que j'étais partie en Erasmus en Finlande, j'avais déjà vécu le froid, le dark et tout. Je me suis dit, mais...
- Speaker #0
C'est mort,
- Speaker #1
le froid, le dark et tout.
- Speaker #0
Oui, parce qu'il fait nuit à 16h, donc il faut se dire aussi qu'il est 3h de l'après-midi, tu vois le soleil se coucher, tu te dis « Ah, il est si tôt que ça ! » C'est déjà la nuit. C'est déjà la nuit, non, c'est le froid. Après, ça dépend comment les gens sont... Enfin, ils aiment ou pas le froid, mais après, moi, j'aime bien aussi, je pense que ça fait du bien aussi, le froid. si t'aimes la neige, c'est quand même beau aussi le bois. entendre ses pieds craquer sous la neige moi j'adorais ça c'est coponique et puis comme on dit les québécois sont vraiment gentils et en fait c'est vraiment la gentillesse qui te réchauffe le coeur du coup en vrai t'es quand même bien il y a plein de choses à faire aussi activités faire de la patinoire sur le lac faire du ski de fond dans les parcs en vrai ça c'est cool tu vois il y a plein de choses à faire et il y a plein de projets qui sont mis en place d'activités Donc en fait, Montréal, ça bouge beaucoup.
- Speaker #1
Il ne s'arrête pas de vivre parce qu'il fait froid.
- Speaker #0
Non, pas du tout.
- Speaker #1
Du coup, l'été, c'est juin, juillet, août.
- Speaker #0
C'est ça, juin, juillet, août.
- Speaker #1
Et après, septembre, c'est quoi ? Septembre,
- Speaker #0
automne, il y a quand même du temps. Là où tu vois les feuilles, là, c'est le meilleur moment d'aller un peu dans la montagne. Parce que là, tu vois les feuilles, rouge, orange, verte, jaune. C'est magnifique. Et après, là, par contre, novembre, on arrive dans le dur, décembre. et là j'ai trouvé marre ça après j'ai pas pu vivre parce que malheureusement Je suis arrivée dans le Covid. Il y a pas de recul ensuite. Mais du coup, pour cette période-là, j'ai vécu le froid.
- Speaker #1
Ok, le froid, le dark. Bon, du coup, t'arrives en été, il fait bon, plutôt sympa.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu fais tes premiers jours, tes premiers instants ? Comment tu t'y prends pour ton arrivée ?
- Speaker #0
Alors déjà, pour mon arrivée, je cherche un logement avant pendant où ? Pendant un mois. Parce que je ne connais même pas les auberges de jeunesse à cette époque-là. Du coup, je me suis dit, prends un logement. J'ai trouvé un logement pas très cher sur Airbnb. J'ai une fille qui le souhaitait pendant un mois. Du coup, j'arrive à un appartement incroyable, pour le coup. C'est un petit studio, mais il était vraiment propre, bien situé. Du coup, pendant trois semaines, un mois, je reste là-bas. À ce moment-là, mon copain, il arrive. Il faut savoir qu'en juillet, c'est très bizarre. À Montréal, c'est le déménagement. Mais tout le monde déménage au même moment. Le 1er juillet. Donc en fait, tu vas avoir plein de canapés, plein de lits, de choses que les gens laissent dans la rue parce qu'ils déménagent. Et du coup, c'est le meilleur moment si tu veux trouver des petites choses, etc. Le 1er juillet, c'est le moment où tout le monde déménage.
- Speaker #1
C'est la brocante à ciel ouvert.
- Speaker #0
C'est la brocante à ciel ouvert, sauf que c'est le moment où tout le monde cherche. Et le moment où nous, on a énormément galéré parce qu'en fait, tout le monde avait déjà trouvé entre guillemets. Du coup, nous, on a trouvé la dernière opportunité qu'on avait sous la main. On a quand même trouvé un logement hyper bien situé, mais très sombre. Mais bref, dans tous les cas, j'arrive, je suis logée et il fait beau. Donc moi, je visite. Je suis toute seule au début. Donc pendant une semaine, je suis toute seule. J'essaye de voir les personnes que j'avais rencontrées en France, qui sont arrivées à la même période que moi. On se rencontre, on visite des choses ensemble, on teste des choses ensemble, culinaire. Et puis après, moi, je suis inscrite aussi sur des groupes français à Montréal. C'est pas très bien, parce qu'on se régule, mais ils parlent français à Montréal. Mais c'est vrai que c'était un peu dur au début, quand tu arrives dans une ville, tu peux pas rencontrer quelqu'un dans la rue. « Hé, salut, tu veux devenir mon amie ? » Je connais personne. Du coup, je m'étais inscrite sur des groupes français à Montréal. Et en fait, ils organisaient toutes les semaines des événements, plus de rencontres. Du coup, je suis allée à un événement de rencontre où on était une centaine. Et là, on se parlait, c'était un peu un barbecue, prendre une bière, etc. Là, j'ai rencontré aussi des gens. Et donc, c'est vraiment en termes de visite. J'ai visité, j'ai cherché des logements. Première semaine aussi dans mon travail. Là, je rencontre les gens avec qui j'ai travaillé, le lieu où je vais travailler, les transports, quand j'allais à pied ou pas. Donc oui, c'est vraiment une vision de découverte de la ville en général. Donc en vrai, au début, t'es... Wow ! Et grâce à toi aussi ! Parce que moi, j'ai... Paris, OK, il y a des gratte-ciels. Je suis allée en... C'est de Paris ? Je suis pas de Paris, je suis d'Orléans, mais je suis allée pour un week-end. Et là, c'est des gratte-ciels comme ça. Tu fais, oh, wow, je suis à New York. Alors, moi, c'est pas New York. Et non, c'était beau. Il y a l'aspect aussi parc, très nature. En vrai, tu peux trouver un peu comme ici, à Sydney, ou en Australie. Voilà. On est en Australie maintenant, qu'on va leur rompre. Il y a beaucoup de parcs et il y a beaucoup aussi l'aspect graciel il y a à la fois nouveau tout ce qui est dans le CBD Et tout ce qui est aussi un peu ancien avec les maisons dans certains quartiers. Parce qu'il y a beaucoup de différents quartiers aussi à Montréal. Donc, c'est vraiment chouette au début,
- Speaker #1
je vous dis. Du coup, là, tu sens que tu es ailleurs, que tu es dans un autre pays avec tous ces gratte-ciels, ces parcs, tout ça.
- Speaker #0
Oui, clairement, je sens que je suis dans un autre pays. C'est que dès que tu arrives sur le sol, tu es en avion, tu débarques. Même si c'est quand même le français, tu vois qu'il y a des choses qui ne sont pas pareilles. Mais dans tous les cas, tu es un peu dépaysé par rapport à la France. donc c'est ça que je recherchais aussi un petit peu quitte à partir autant voir quelque chose de différent après c'est pas complètement par quelque chose de différent parce que les mecs vont dire Canada c'est comme la France enfin France, pardon c'est pas du tout la France mais on parle français et aussi il y a beaucoup de choses qui sont quand même assimilées à la France etc donc c'est pas non plus je suis pas Guatemala, je parle la même langue dans un pays qui est pas du tout pareil avec la nourriture qui est pas du tout pareille Bref, il y a énormément de choses entre pauvreté peut-être aussi. Là-bas, c'est vraiment en termes de... C'est vraiment semblable aussi un peu à la France.
- Speaker #1
Ça reste un pays occidental développé.
- Speaker #0
Pas non plus dépaysé à 100%. Donc en vrai, quand c'est ta première fois dans un pays où tu voyages, tu dis ça va.
- Speaker #1
Surtout en plus avec la langue, comme tu dis, ça reste la même langue quand même, même si ce n'est pas le même accent, la même manière de parler.
- Speaker #0
Rien que ça,
- Speaker #1
ton cerveau, je pense, il fait le rapprochement. Genre, c'est familier avec ce qu'on connaît. Donc ça aide un petit peu. Et du coup tu dis, tu découvres ton travail, les collègues, tout ça. Comment ça se passe le début au travail ?
- Speaker #0
Au début, tu es un peu stressée parce que finalement, tu vas dire que tu vas rester un an quelque part où tu ne connaissais pas forcément les personnes, tu ne les as pas vues en vrai. Tu es dans un endroit que tu ne connais pas. Ce n'est pas le même, même si j'ai déjà commencé à travailler à 16 ans, ce n'est peut-être pas la même façon de travailler au Canada. Du coup, j'avais un peu d'appréhension. Puis on m'a accueillie tellement bien, tellement chaleureusement. La personne qui m'a accueillie, vraiment, me merci à elle, vraiment pour le coup. Et puis après, tous les gens ont été super gentils avec moi, j'ai découvert tous mes collègues. Et en même temps, ce n'était pas que des collègues, parce que j'étais dans un espace de co-working, donc c'est-à-dire que j'avais travaillé aussi avec des centaines d'autres personnes qui, eux, payaient pour aller dans cet espace de co-working, mais en même temps, j'allais être avec eux tous les jours, j'allais les côtoyer tous les jours. Donc on a fait un petit tour, au début c'était vraiment pour faire un petit tour, connaître les gens, puis le lendemain après je commençais à travailler C'était pas vraiment du travail aussi, c'était vraiment quelque chose de chill où j'allais apprendre. Ils allaient aussi me faire apprendre parce que le volontariat, ça dépend des volontariats. Mais le mien, en tout cas, c'était j'allais faire des missions, je les aidais, je les appuyais, mais je n'étais pas là pour être une personne en plus parce qu'ils demandaient une personne en plus. C'est un peu comme le stage, c'est un peu comme une alternance.
- Speaker #1
C'est un peu donnant-donnant, genre toi tu viens aider, mais tu apprends aussi du mieux. Tes collègues, c'était tous des Canadiens ?
- Speaker #0
Pas du tout. Il y avait un peu le mix des deux. Pour le coup, ils ont un peu plus de Canadiens, mais il y avait aussi beaucoup de Français qui étaient venus au Québec pour vivre là-bas. Et on a des gens qui étaient là depuis très longtemps et d'autres qui venaient d'arriver.
- Speaker #1
Du coup, ton quotidien, ça ressemble à quoi ?
- Speaker #0
Le quotidien, une journée type.
- Speaker #1
Ou une semaine type avec les week-ends, les temps libres.
- Speaker #0
Alors moi, c'était du lundi au vendredi. Du coup, le week-end, je ne travaillais pas. Donc du lundi au vendredi, je me réveille, je vais du coup à l'esplanade. Parce que du coup, si à cause du Covid, il a fermé, mais bon, il s'appelle l'esplanade. Je vais à l'esplanade, donc la journée type, je suis au bureau. Du coup, c'est un espace qui est grand, qui est ouvert. Donc en fait, il y a des espaces bureaux au fond qui sont fermés. Mais sinon, de base, c'est un espace qui fait peut-être 500 mètres carrés, un peu plus, qui est complètement ouvert, où tu as la cuisine. qui est aussi ouverte, du coup tout le monde mange avec tout le monde. Donc c'est vraiment très chaleureux. J'arrive, j'ai un ordinateur, je vais voir les gens, ça dépend de mes missions de la journée, ça dépend de quel mois on est aussi parce que moi les animations que je faisais ça dépendait aussi si c'était Halloween, si c'était Noël, enfin c'était vraiment... J'étais animatrice de la communauté du coup par rapport à ça mes missions changeaient au fil de la mesure, un peu comme tout métier, des semaines, des jours. Du coup, je commençais vers 9h. je finissais vers 5h, vraiment pour le coup quelque chose de similaire à ce qu'on peut aussi avoir en France dans le bureau clairement le soir je rentrais vraiment quelque chose de similaire soit j'allais voir mes amis, soit j'allais faire quelque chose avec mon copain soit j'allais à la salle de sport et puis après le week-end pareil je voyais mes amis, je visitais énormément du coup la ville, je faisais beaucoup d'activités qu'il y avait sur place, il y a énormément d'activités à faire et voilà une vie simple en vrai, ce que j'avais en France je pouvais le transférer au Canada Clairement. Et moi, ça me suffisait. Je n'étais pas dans l'espèce de vie que je peux avoir aujourd'hui.
- Speaker #1
Tu y allais vraiment pour te construire ta petite vie ?
- Speaker #0
C'était pour tester quelque chose d'autre. Pour le coup, je me suis dit, un volontariat, c'est différent. Pour vraiment faire le gap entre mon Master 1 et mon Master 2. Vraiment voir un autre pays. Mais en même temps, faire un peu ce que je faisais aussi en France. Avoir la même vie, plus ou moins, mais dans un autre pays. C'était vraiment l'objectif. Et l'objectif était clairement atteint.
- Speaker #1
Nickel. Ça t'a mis combien de temps à peu près avant de réussir à atteindre ton objectif et vraiment te créer ta petite vie ?
- Speaker #0
En vrai, je m'habitue vite. Donc ça a mis deux mois, deux mois max. Parce que j'avais déjà mes piliers. J'avais mon copain de l'époque. J'avais des gens que j'avais rencontrés sur Paris. Et même les Québécois ou les Français que j'ai rencontrés du coup à l'endroit, à l'esplanade. En vrai, c'est devenu des personnes que je côtoyais même en dehors de l'association. Du coup, au bout de deux mois, même pas un mois, le temps de trouver aussi un autre logement, etc., de s'habituer au pays, de la nourriture, de voir ce qu'on peut faire, etc. Au bout de deux mois, j'étais bien. Même aussi les collègues, les personnes aussi, des fois aussi, ça prend du temps dans tous les cas. De rencontrer une cinquantaine, une centaine de personnes dans ton lieu de travail, là, ça prend du temps. Mais en vrai, ça a été vite.
- Speaker #1
Oui, ça a été assez vite au final. Tu as l'air d'avoir bien construit ta petite life assez vite.
- Speaker #0
Vraiment, oui.
- Speaker #1
Au final, il y a des habitudes, des choses vraiment typiquement canadiennes qui te surprennent ou avec lesquelles tu as un peu plus de mal. Dans les habitudes peut-être, la nourriture. Attends.
- Speaker #0
Pas tant parce qu'après des fois on va dire quand on va au restaurant, c'est l'histoire de tips qui sont entre guillemets payés eux en fonction des tips, ça c'est différent. La nourriture peut-être, bon c'est des spécialités en vrai c'est comme en France on peut avoir des spécialités dans différentes régions. La queue de castor, alors moi je mangeais au début la queue de castor mais je mangeais du castor alors qu'en fait c'est quelque chose de sucré en fait, c'est juste la forme d'un castor. Ah je pensais que c'était une vraie queue de castor. Non en fait c'est juste la forme encore d'une queue de castor, et en fait c'est une patte un peu comme un beignet Et après, ils te mettent ça avec du Nutella, avec du sucre. Du coup, ça jette la tête et le nom d'une queue de castor. La poutine aussi, qui est excellente. C'est bon. Qui est excellente. Non, le froid, peut-être qu'il faut s'habituer. Aussi, on dit beaucoup que les Canadiens, ou que les Québécois du moins, parce que je n'ai pas vécu au Canada, c'est hyper grand, sont un peu, pas froids, mais c'est difficile de se faire des amis québécois. Parce que même quand tu demandes de sortir avec eux un peu à l'extérieur, c'est vrai que c'est difficile d'aller chez eux. En France, on invite beaucoup les gens chez soi. Eux, c'était plutôt à l'extérieur. Donc c'était différent par rapport à ça. Mais sinon, on est quand même similaires. C'est juste certaines fois, il y a peut-être l'humour des fois aussi québécois. Parce qu'un jour, on avait un événement, c'était l'humour. C'était un événement humoristique. Je ne sais plus comment ça s'appelle. À la télé française, on voyait ça. En fait, c'était avec un espèce de bonhomme vert et rouge. Oh oui ! Je sais les espèces de pranks qu'ils font dans la rue. Mais en fait, c'était des pranks qui venaient du Canada, en fait. Et moi, je ne savais pas, mais c'était du coup une entreprise québécoise canadienne. Et du coup, nous, on avait ça avec nos télés françaises, etc.
- Speaker #1
C'était le petit gugusse à la fin qui criait « Maman, c'est fini ! » Oui,
- Speaker #0
c'était québécois. Et du coup, ils ont fait un événement sur ça. Et à un moment donné, du coup, on avait une petite box où on pouvait rentrer par quatre. Et on avait un humoriste qui arrive d'un coup dans la boîte. Là, il ne fait que des blagues québécoises. Et nous, on est en mode, je ne comprends pas. Et du coup, le pop, il était là en mode, je ne sais pas quoi faire. Parce que vous êtes français, je n'ai pas de blague française. Du coup, l'humour est différent. Mais en même temps, c'est parce que c'est les mots, en fait. Il y a des mots que je ne comprenais pas, des phrases qu'on ne comprenait pas. C'est normal.
- Speaker #1
Il y a des contextes aussi, qui sont vraiment liés au Canada.
- Speaker #0
Ah oui, oui.
- Speaker #1
C'est là que tu vois la limite un peu.
- Speaker #0
Oui, il y a des limites. même si c'est la même langue, etc., il y a beaucoup de choses qui sont complètement différentes. Il y a des mots qui sont complètement différents, même la blonde au début moi j'ai dit mais pourquoi il m'appelle la blonde et tout. Alors moi c'est ma blonde, c'est à dire ma copine, etc. Du coup il y a plein de petites choses à voir. Le char aussi c'est la voiture, enfin il y a des petits mots comme ça, il faut juste les prendre. Mais en vrai on n'est pas si différent que ça. Et donc non, en vrai il n'y a pas grand chose qui m'ont énormément choquée.
- Speaker #1
Faut juste apprendre leur vocabulaire, leur manière de parler.
- Speaker #0
Ouais apprendre le vocabulaire. Tu gagnes à t'entendre quand même.
- Speaker #1
Oui, pas rigoler.
- Speaker #0
Ouais, parce que j'ai rencontré plein de Français qui, au début, c'est normal, quand tu ne connais pas beaucoup le québécois, ou même des fois quand tu entends des vidéos québécoises à la télé, « Ha ha ha, l'accent ! » Mais en vrai, pas du tout, ce n'est pas drôle. Il le fait très mal, en vrai. Il le fait super mal. Et c'est normal, en même temps, si quelqu'un, demain, je parle avec lui, « Ha ha ha, ton accent ! »
- Speaker #1
Ouais, ouais, de ouf.
- Speaker #0
Mais pourquoi tu rigoles ?
- Speaker #1
Je parle juste normal.
- Speaker #0
Et du coup, ça ils le prennent mal et au début des fois tu fais « ah c'est bizarre l'accent » et tout. Mais après c'est pas drôle.
- Speaker #1
Enfin,
- Speaker #0
ça dépend. C'est aussi l'humour, ça dépend. Voilà, c'est ça aussi. Non, y'a pas trop de choses. En tout cas, de mon point de vue, peut-être dans certaines personnes, mais en tout cas de mon point de vue, y'a pas énormément de choses différentes.
- Speaker #1
Au travail aussi, t'as pu voir quand même des petites différences ou globalement tu retrouves les mêmes manières de travailler ?
- Speaker #0
Non, je trouve les mêmes manières de travailler. C'est plus le côté social peut-être important, mais en même temps, moi, je serais dans une association de là de 1. Donc c'est une association, ce n'est pas pareil qu'une entreprise qui veut faire absolument du budget. Et c'était des startups vraiment sociales. Donc ça pouvait faire pour les culottes menstruelles, les créer, etc. Tout ce qui était prototype, un podcast aussi du coup. Il y avait une entreprise, une petite association aussi qui était là pour créer des podcasts, du coup qui créait dans la rue, mais à vocation sociale. Donc ça, c'était chouette. Il y a énormément de projets différents, mais tout était vraiment spécialisé dans le social. OK. Donc ça, l'aspect différent, enfin, c'est différent du point de vue français, parce que quand tu vas dans une grosse entreprise, moi, je travaillais pour Red Bull, ça n'avait rien à voir comparé à l'esplanade, l'association au Canada. Du coup, je pense que ce n'est pas forcément le pays, c'est surtout les gens. Ouais.
- Speaker #1
OK, je comprends. Et sur Tête en Libre, du coup, tu disais que tu vas visiter un petit peu déjà, ne serait-ce que Montréal, où il y a plein de choses à faire. C'est quoi les activités communes là-bas ?
- Speaker #0
Déjà, beaucoup de balades. Il y a beaucoup de parcs, etc. Donc moi, je vais balader souvent et c'est grand Montréal pour le coup. Il y a plein de petits quartiers super sympathiques. Il y a vraiment différents types de quartiers. Il y a aussi un quartier français, entre guillemets. Il y a un quartier gay qui est trop bien aussi. Il y a le CBD. Il y a l'autre côté de la rivière aussi, du coup, qui est complètement différent. Après, il faut aussi un peu aller loin. Si tu as une voiture rose, il y a des montagnes. Il y a des petits parcs vraiment lointains également. Moi, c'était vraiment... À la fin de la journée, c'était je me baladais. Je testais des bars. Je testais des bars, des restaurants aussi, la nourriture. Et à chaque fois, peut-être tous les week-ends, il y avait une animation dans la ville. Je faisais beaucoup d'animation. Ça pouvait être musical, de musique. Ça pouvait être du... Et comme je disais, le rire. Il y avait beaucoup de choses qui s'étaient mises en place par la ville. Et je faisais ça.
- Speaker #1
Et les week-ends, tu bouges un peu à droite à gauche ?
- Speaker #0
Le week-end, je ne bougeais pas tant à droite à gauche. Moi, je restais principalement sur Montréal. Et après, les alentours, j'ai fait aussi deux, trois fois Mont-Tremblant, qui a deux heures de bus, de voitures de Montréal. Et là, j'ai fait ça pendant l'automne. Il fallait le faire pendant l'automne. En fait, c'est là où il y a toutes les couleurs.
- Speaker #1
Il y a quoi là-bas ?
- Speaker #0
À Mont-Tremblant, c'est un parc national où il y a des arbres. En voiture, voilà, vraiment c'est magnifique.
- Speaker #1
Dans l'automne,
- Speaker #0
ça doit être incroyable. C'était magnifique. Et du coup, il y a des lacs. En fait, c'était une petite ville aussi, où à un moment donné, tu montes, avec le seul essai, sauf que c'était pas un petit essai, c'était un petit essai où tu étais debout. Donc c'était super drôle. Enfin, je n'ai jamais fait ça. Enfin, pas debout. Ah non, oui. Il y a eu des essais où tu étais debout, mais ça, c'était vraiment un ciel ouvert, où tu étais à deux dedans. Enfin, c'était trop mignon. Et du coup, on montait, on voyait le paysage. C'était juste magnifique pour le coup. Tu voyais des animaux. C'était vraiment une balade en fait, toute la journée tu fais ça. Et après il y en a beaucoup aussi qui vont camper. Ou alors ils vont louer un chalet l'hiver et ils vont profiter des week-ends et ils vont aller au chalet. C'est vraiment chill en vrai de Montréal. Enfin en tout cas là-bas c'était plutôt chill, nature. Les gens sont vraiment tournés vers la nature, les parcs, les activités en dehors. Et du coup j'ai fait ça. J'étais à Québec parce que du coup là la région s'appelle Québec mais il y a aussi la ville qui s'appelle Québec. Ok. dans Québec et là c'était chouette aussi parce que j'ai fait de la luge du coup glacée la luge d'hiver puis on a visité c'est une ville comme une autre mais en tout cas je trouvais qu'il y avait aussi un beau château vraiment c'était magnifique l'hiver là-bas c'était magnifique et puis après j'étais aussi du coup à New York pendant un week-end c'est avec des petits bus etc où c'était tellement pas cher où t'avais le week-end à 150 dollars pour deux t'étais du coup avec le bus et avec le logement Du coup, je suis partie à New York, ce n'était pas très loin non plus de Montréal.
- Speaker #1
C'est cool, tu as pu en profiter, d'aller un petit peu. Mais c'est vrai que c'est bien des fois aussi juste de se poser à un endroit et pas forcément aller dans tout le pays et tout, mais vraiment t'immerger, t'imprégner de là où tu es. C'est là que tu t'imprègnes plus de la vibe, je trouve.
- Speaker #0
C'est ça, parce que je me suis dit, j'avais envie vraiment de tester la ville, de loin en large, en travers, vraiment, de rencontrer du monde, d'être vraiment imprégnée dans l'association. Et c'est surtout qu'en fait, je n'avais pas de vacances non plus. Donc pendant neuf mois, je n'avais pas de vacances. J'avais des vacances, donc j'ai pris des vacances quand même, où j'ai été rejoindre mon papa en Guadeloupe. Ok. Donc ça, on a fait, on s'est rejoints en Guadeloupe, parce que je me dis, bon, désolé papa, mais là, c'est trop bien Montréal, mais je ne veux pas te faire venir pendant deux semaines où il fait très très froid. Là, je me suis dit, j'ai besoin de soleil un petit peu.
- Speaker #1
Tu prends plus de vitamines.
- Speaker #0
Il y a beaucoup de Montréalais aussi qui font ça, qui en janvier, février, ils n'en peuvent plus. Ça fait 4 mois qu'ils ont la neige, au moins 30 degrés. Du coup, ils se sont dit, à ce moment-là, quand ils ont une semaine à deux semaines de vacances, ils partent. C'est pas très loin.
- Speaker #1
T'en profites, tu vas faire un plan. C'est ça,
- Speaker #0
tu pars au Mexique, Amérique latine, c'est à côté.
- Speaker #1
Toi, tu l'as vécu comment, du coup, l'hiver ?
- Speaker #0
Franchement,
- Speaker #1
bien. Moi,
- Speaker #0
j'étais préparée mentalement. J'ai acheté tout ce qui était... J'étais obligée d'acheter les bottes, le manteau, etc. Et non, j'étais bien. C'était rigolo. Les moins 30 degrés, des fois, tu te dis, bon, j'ai pas trop envie de rester dehors. mais mentalement, j'allais bien. J'étais trop contente. Les premières neiges, j'étais « Oh, waouh, il a léger ! » Les deuxièmes et tout, tu te dis bon, mais en vrai, ça va. Quand il fait moins 30, c'est juste que des fois, tu vas moins dehors en fait. Parce que quand tu vas au ski en France, tu es préparé pour aller faire du ski, pour peut-être faire des randonnées, mais là, quand c'est tous les jours, et que tu n'as pas forcément non plus la station de ski, où il fait moins 30, en fait, ça c'est dur. Parce que des fois, tu ne peux pas rester plus d'une heure dehors, parce que sinon, tu es gelé. t'es gelée t'as pas de ronde t'es à l'off et après pour te réchauffer et c'est ça et puis eux après aussi ils ont une je sais pas pourquoi ils font ça mais dehors il fait moins 30 degrés et à l'intérieur ils mettent le chauffage à 25 degrés quoi Donc en fait, il faut que tu te déshabilles. Vraiment, il y a le choc entre les deux, entre les centres commerciaux. Il fait 25-30 degrés. Ils te foutent le chauffage à fond, même dans les associations et les entreprises. Du coup, à chaque fois, tu es en mode t-shirt à l'intérieur et dehors, tu es en mode patoudou, tététrapule, etc.
- Speaker #1
Ça fait un écart de 55 degrés. Tu passes du pas à pas.
- Speaker #0
Ah ouais, ouais. Ouah. Mais après, il faut le faire. Ouais, ça se fait.
- Speaker #1
On s'adapte. Le portier s'adapte. Ça le fait. Et du coup, tu nous disais que tu as rejoint ton copain là-bas. comment ça se fait. Est-ce que votre couple, ça va ? Parce que des fois, de partir, de se retrouver dans un contexte à l'étranger, ce n'est peut-être pas pareil qu'en France et tout. Vous, ça vous a impacté ? Vous avez senti un peu une différence ?
- Speaker #0
Je n'avais jamais vécu avec lui. C'est la première fois que je lui fais avec quelqu'un.
- Speaker #1
Du coup, c'était l'étranger en réel.
- Speaker #0
Mais ça ne me faisait pas peur. Je me suis dit, on va tenter l'expérience. Et du coup, ça s'est bien passé pour le coup. Parce que lui, il a eu du mal à trouver du travail pour le coup. C'était un peu compliqué pour lui. Mais il a trouvé au fur et à mesure. Au bout de trois mois quand même. Mais ça dépend après ce que tu veux faire, etc. Moi, j'allais bien à mon travail. Du coup, après, lui, mes amis sont devenus ses amis aussi, etc. Mais sinon, pour le coup, ça allait. Moi, je trouve que c'était bien. On avait notre routine aussi. On apprenait à se connaître aussi différemment. Le couple, en vrai, allait bien. Même si au fur et à mesure... Bon, après, c'est très privé, là. Il s'est passé des trucs très privés. Mais du coup, après, on a dû rentrer en France. Et en France, le Covid ne nous a pas épargnés. Et on s'est séparés un petit peu. Mais en tout cas, moi, le... Les premiers mois, je les avais bien vécues.
- Speaker #1
OK. Bon, ça va,
- Speaker #0
c'est cool.
- Speaker #1
Et tu parlais du coup de se faire des potes, d'avoir tes potes et tout. Tu as réussi à créer des amitiés fortes quand même en étant là-bas ou tu sentais que c'était quand même des amitiés passagères, sachant que toi, tu étais de passage ?
- Speaker #0
J'ai créé des amitiés fortes, surtout une, où j'avais rencontré justement en France qu'elle faisait son service civil justement dans la même ville que moi. OK. Et on a passé tout notre temps ensemble en fait. Et on a rencontré... Moi, j'étais tout le temps avec elle. Elle avait de la famille aussi au Québec, enfin du coup à Montréal. Et du coup, j'ai rencontré sa famille, etc. Sa cousine, on sortait tout le temps ensemble, etc. Donc, on allait dans le petit noyau quand même avec les gens qui étaient du service civique. Je sortais quelques fois aussi du coup avec les personnes de mon association. Et sinon, après, je n'ai pas forcément rencontré des gens de l'extérieur, extérieur. Ok. J'avais mon petit noyau et je n'avais pas besoin après d'aller... Ça te suffisait. J'avais aussi mon copain. Du coup, quand on passe ce noyau-là, vraiment pour le coup, on rencontrait peut-être de... de temps en temps des personnes, mais je n'ai pas ce besoin de rencontrer d'autres gens. Ouais,
- Speaker #1
si tu as ton cercle et tout, que tu es bien, pourquoi vouloir toujours plus ? C'est ça,
- Speaker #0
on faisait nos balades, on allait dans les montagnes ensemble, on a été à New York ensemble. Donc en vrai, pendant les neuf mois où j'étais à Montréal, pour le coup, j'étais avec eux. Comme je disais, on rencontrait d'autres gens, mais ce n'était pas le noyau. Et puis, ça dépend, tu rencontres des gens même en soirée, etc. Mais puis après, ce n'est pas ton noyau, tu les rencontres dans une soirée. C'est ça,
- Speaker #1
c'est pareil. C'est ça. Et du coup, tu disais que tu avais sympathisé avec des Canadiens et tout, et ils étaient très gentils. Tu as senti vraiment une différence avec les Français, par exemple, au niveau peut-être de la gentillesse, tout ça, ou même des comportements ?
- Speaker #0
Pour le coup, en vrai, ils sont chaleureux et ils sont très accueillants. Et ils ne sont pas dans le jugement. Parce que, par exemple, après, ça dépend aussi des Français, parce que pour le coup, j'ai rencontré des Français super bien. Quand je suis allée dans des entreprises aussi françaises, mes collègues, c'était mes amours, c'est devenu mes amis. Mais eux, pour le coup... le cadre de l'association OGT. Je n'ai jamais entendu vraiment quelque chose de malsain entre nous. C'est ça que je trouve aussi différent par rapport à l'entreprise française. À chaque fois, dans les entreprises OGT, il y a toujours du pia-pia, etc. Ça dépend des entreprises, mais moi, j'ai toujours entendu du pia-pia. Alors que là-bas, je trouvais que c'était hyper bienveillant, pour le coup. Et c'était vraiment, on t'aide, si tu as des questions, etc., pose-les-nous. Les Canadiens ont été extrêmement gentils avec moi. J'ai jamais eu de problème avec eux. Et les gens qui m'ont intégrée dans l'association, vraiment, pour le coup, ils étaient gentils.
- Speaker #1
Trop bien. Ça, ça fait plaisir.
- Speaker #0
J'ai pas vécu une mauvaise expérience. C'est ça que je veux dire. J'ai vraiment vécu une très, très mauvaise expérience.
- Speaker #1
On dirait que t'as réussi à bien trouver tes marques, ton petit cercle, ton appart, etc. Comment tu te sens, là, dans cette nouvelle vie, à l'autre bout du monde ?
- Speaker #0
Je me sens bien. C'est vrai qu'au début, c'était un peu difficile de couper de ses amis, de sa famille, aussi longtemps, parce que j'avais vraiment jamais... couper le cordon comme ça avec ma famille et avec mes amis. Mais en fait, quand tu es avec des gens que tu aimes, que tu as rencontré des gens, que tu as aussi un travail qui a du sens, que tu te sens bien dans le domaine où tu es, tu apprends plein de choses. Parce que moi, j'apprenais plein de choses sur l'entrepreneuriat. En vrai, je ne me suis pas sentie si loin. Puis après, j'appelais souvent aussi ma famille, mes amis. Et de base, mes amis devaient venir au Canada. Ils avaient pris leur billet d'avion. pour venir en mars, etc. Tous mes meilleurs amis, ma famille. Et en fait, Covid... Ils sont jamais pu venir. Mais du coup, c'est ça, on avait trouvé aussi ce lien où on pouvait peut-être... Pas forcément ne passer pas pendant un an, mais au milieu du chemin, venez. Moi, j'ai un appartement, je peux vous loger. Et puis, on va vivre l'expérience aussi ensemble. Oui, carrément. Mais on n'a pas pu.
- Speaker #1
Dommage. Du coup, le fameux Covid est arrivé. Tu dois mettre fin à ta mission, retourner en France. Comment ça se passe ton retour en France ? Puisque tu passes d'une expérience nouvelle, pleine de sens, où tu es bien, tu es en place, etc. À déjà retour en France, ce qui peut être compliqué. En plus, en Covid, comment ça se passe pour toi ?
- Speaker #0
Déjà, nous, on voit ça... Comme tout le monde, on voit ça à la télé, etc. On se dit, bon, ce n'est pas très grave, ça ne nous touchera pas. Puis, ça touche la France. Du coup, oui, mais ce n'est pas grave, on est au Canada, ça ne nous touchera pas, etc. Et du coup, le Covid a pris plus en France. Et à un moment donné, moi, je reçois des mails du service civique français. Oui, il va falloir prendre une décision. En France, nous, on est bloqués. Ça va à un moment donné arriver au Canada. Et là, au Canada, ça se fermait au fur et à mesure. Il y a beaucoup de choses qui se mettaient en place. Même moi, j'étais la dernière semaine en télétravail tout le temps. Ça n'a aucun sens d'être en télétravail, dans un espace de coworking. Vraiment, ça n'avait aucun sens. Du coup, ils m'ont dit, Amélie, qu'est-ce que tu veux faire ? Tu veux revenir en France ou pas ? Parce que sache que tu as le billet d'avion qui est inclus. Sauf qu'après, on ne sait pas ce qui va se passer. Donc, soit tu prends l'avion maintenant, dans une semaine, ou soit tu sais atterrir ce qui est péril. Et sauf que du coup, moi, j'avais mon logement, j'avais mon copain. J'allais le travail aussi, l'association. Et du coup, je parlais avec toutes les personnes qui étaient dans l'association, dans les associations en service civique. Et tout le monde repartait. Et du coup, j'en ai parlé avec mon copain. Et on s'est dit, on ne va pas se faire... On n'allait pas se mettre en quarantaine à Montréal. On ne connaît personne. On n'allait pas travailler. On n'allait pas avoir de revenus. Mais surtout lui, en fait, qui travaillait dans l'hôtellerie. Du coup, on n'allait pas en paix. Du coup, en fait, on s'est dit, c'est maintenant ou jamais. on a trouvé des personnes qui reprennent notre appartement donc ça c'était incroyable J'ai dit à l'association, désolé, mais là, il faut que je reparte. Et ils comprenaient complètement. Et eux aussi, en fait, ils fermaient. Et puis du coup, en une semaine, on a dû tout faire. Les valises, l'appartement, l'association, bye bye. Et on est revenus en France. En plein Covid, où il n'y avait personne en France dans les rues. Parce que c'était vraiment la quarantaine, quarantaine. Les deux premières semaines de quarantaine, où personne ne pouvait sortir. Du coup, je prends un taxi pour aller jusqu'à chez moi. Parce que les transports en commun, quasiment mort aussi. Je retourne chez moi, je retourne chez ma maman. Et oui, en fait, on n'était pas préparés parce que même ma maman, elle avait déménagé et là, j'arrive dans une maison où il n'y a pas ma chambre.
- Speaker #1
Tu connais pas,
- Speaker #0
pire. Du coup, mon copain retourne chez son papa et là, on est séparés alors qu'on vivait pendant neuf mois ensemble. Et là, en fait, moi, j'ai très mal vécu le début de Covid. Tout était trop beau pour moi au Canada. J'ai eu une très belle expérience et là, Covid, je suis de retour chez moi. Et voilà. séparation avec mon copain après, du coup, problème aussi de santé, émotionné, etc. Donc, en vrai, il y a beaucoup de choses qui se sont mal passées. Après, il y a eu beaucoup de choses positives qui sont arrivées par là, puis suite. Mais le COVID, au début, c'était pas simple pour moi.
- Speaker #1
Je me l'étonne. Bon, et après, t'as pas voulu repartir au Canada ensuite ?
- Speaker #0
Parce qu'en fait, ça a mis du temps. Ça a mis au moins... Non, parce que, franchement, c'était tellement long. Et j'ai pas voulu repartir parce que tout était fermé en termes de visa. Et donc, en fait, c'était soit j'allais rester là-bas, mais je ne savais pas comment ça allait se passer, pour retrouver du travail, etc. Du coup, c'était hors de question que je retourne au Canada à ce moment-là. C'était la pire période pour y retourner. Du coup, la meilleure période, c'était de rester en France. Et c'est là où j'ai du coup, en été, pour mon master.
- Speaker #1
Et ensuite, tu as enchaîné,
- Speaker #0
etc.
- Speaker #1
Et la vie a repris dans une autre direction.
- Speaker #0
Et de base, le but, c'est de rester au Canada.
- Speaker #1
Ouais. Bon, peut-être plus tard. Qui sait ? Non.
- Speaker #0
Je ne sais pas. On verra.
- Speaker #1
le vent te mène par la suite. Globalement, t'en retires quoi de cette expérience ?
- Speaker #0
Que du positif. Pour le coup, je savais pas que ça existait, le service civique, et c'était à refaire genre frais, et même plus tôt, en fait, finalement aussi, et je le conseille tout le temps aux personnes, faites des services civiques, en fait, on connaît pas tant.
- Speaker #1
Non, c'est vrai, on en entend pas énormément parler.
- Speaker #0
Quand je dis ça à des Français, ils me disent, mais c'est quoi le service civique ? Et du coup, je leur dis, mais il y a tellement de choses, c'est pas que la France, que beaucoup de personnes pensent qu'il n'y a que en France qu'on peut faire des services civiques. Du coup bon, ça peut être intéressant aussi Mais... Tu peux le faire à l'étranger, il y en a partout. Il n'y a pas que au Canada, il y a aussi en Amérique latine, il y en a en Asie, etc. Donc moi, je trouve ça hyper intéressant quand tu es jeune, tu ne sais pas ce que tu veux faire, tu n'aimes pas forcément peut-être l'école ou tu es perdu. Tu n'as pas envie de rentrer directement dans le monde du travail. Là, c'est entre les deux, c'est le compromis entre rentrer dans le monde du travail et le stage, etc.
- Speaker #1
Tu es payé et...
- Speaker #0
T'es accompagné aussi. T'es accompagné, c'est ça, t'es accompagné. c'est un problème, tu rentres, etc. Même mon terme d'assurance, etc. Paye le billet d'avion. Donc, pour le coup, moi, j'y retournerais. C'était à faire Geoffrey. Et là, vraiment, quand je vois même mes petits cousins, toutes cousines, je leur dis, mais faites un service. Si vous n'avez pas à quoi faire, faites un service.
- Speaker #1
En plus, j'ai l'impression que vraiment, c'est des projets qui ont du sens, qui sont tournés à impact positif pour aussi bien les personnes que le monde. C'est des trucs qui sont avec des fortes valeurs.
- Speaker #0
C'est ça. Ce que j'avais bien aimé,
- Speaker #1
j'avais regardé sur leur site, c'était qu'ils ne demandaient pas de compétences particulières. Non. C'était vraiment genre ta manière d'être, si tu étais motivée, etc. Donc, c'est au final accessible à tous.
- Speaker #0
C'est ça. Ta personnalité. Trop bien. C'est beau, en fait. C'est ça. Ah, ta personnalité, tu veux faire ça ? Ouais, je suis hyper engagée dans ça. J'adore ça. j'ai jamais travaillé mais est-ce que je peux essayer avec vous ? ok t'es hyper motivée, let's go Parce que j'ai une copine aussi qui avait fait ça à Lille, en France, dans un espace vraiment pareil. C'était un musée, etc. Théâtre, musée. Du coup, elle n'avait pas forcément accroché, mais après, ça dépend aussi. Après, elle a fait ça six mois. Il faut savoir qu'on peut aussi arrêter. Ce n'est pas forcément obligatoire. Même si ta mission est de six mois, peut-être de trois mois, peut-être d'un an, tu n'es pas bloquée, tu peux partir. Il n'y a aucun problème si ça ne se passe pas bien. Et aussi, si tu as aussi la chance, je sais que j'ai une copine justement, Elle est à Montréal là et elle continue dans l'entreprise. où elle était de base en travail civique.
- Speaker #1
Du coup, il y a plein de portes. Trop cool. Et d'avoir fait un service civique à l'étranger, ça t'a fait évoluer ta vision du monde des choses ?
- Speaker #0
Ça m'a fait ouvrir dans ma vision du voyage. Et ça m'a dit... Je vais recommencer. Là, je me suis dit, voyager pour moi, c'était hyper important, mais pas tant au début. Et là, ça m'a ouvert plein de portes. Ma vision du voyage, c'est ouvert. Et je me suis dit... Le Canada, c'est intéressant. Est-ce que je peux aller voir ailleurs, etc. Au début, pas du tout. Je voulais vraiment rester au Canada. Mais je me suis dit, tu peux le faire au Canada. Donc, pourquoi pas le faire aussi à l'étranger ? Peut-être pas avec ta langue natale, etc. Tu peux peut-être voir aussi différents mondes du travail.
- Speaker #1
Et du coup, aujourd'hui, tu es en PVT en Australie.
- Speaker #0
C'est ça, aujourd'hui, PVT en Australie. Depuis deux ans et demi, trois ans. C'est ma troisième année. Donc, début de troisième année.
- Speaker #1
Trop bien. Et pour finir, est-ce que tu aurais un message à faire passer aux personnes qui voudraient s'engager en service civique ou même partir à l'étranger ?
- Speaker #0
Faites un service ! En vrai, c'est oser, chercher ce que vous aimez faire ou ce qui est possible de faire. Parce que là, je parle du service civique, mais il y a énormément de choses qu'on peut faire. Ça peut être des PVT, mais ça peut être aussi des volontariats, pas forcément que avec le service civique. Ça peut être des séjours linguistiques. En fait, je pense que c'est important de se faire au moins une fois dans sa vie. quand on est jeune, entre peut-être 16, 25 ans, même 30 ans, enfin peu importe, une fois dans sa vie, de faire une expérience à l'étranger. Et là, on a l'opportunité de le faire avec le service ICM, ça peut être avec des organismes différents, et de se dire qu'on peut être soit payé, ou on peut être nourri, logé, il y a plein de choses qui peuvent exister dans le monde, c'est juste qu'il faut se faire ses propres recherches, et qu'on va vivre des expériences hyper cool, et que même si ce n'est pas forcément cool ce qu'on vit, on peut toujours partir et faire quelque chose ailleurs.
- Speaker #1
Merci pour ce conseil et merci de nous avoir
- Speaker #0
partager ton histoire et ton point de vue.
- Speaker #2
Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. S'il vous a plu, je vous invite à prendre 30 secondes pour mettre 5 étoiles au podcast. C'est le meilleur moyen de m'aider à le développer. Et si vous connaissez quelqu'un qui aimerait partir, mais qui ne savent peut-être pas trop quoi faire, vous pouvez lui partager cet épisode. Ça lui donnera peut-être des idées. À bientôt !