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Partir, le podcast voyage et expatriation

Rêve américain : fille au pair au Texas - Maryne

Rêve américain : fille au pair au Texas - Maryne

45min |09/06/2025
Play
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45min |09/06/2025
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Description

Chapeau de cow-boy, grosses voitures et ranch… C’est un peu l’idée qu’on se fait du Texas !

Mais la réalité colle-t-elle aux clichés américains que l’on se fait ?


À 22 ans, Maryne se demandait comment elle pouvait apprendre à avoir une conversation fluide en anglais. Elle avait fait une fac de langue mais elle sentait qu'elle devait pratiquer pour avoir un bon anglais.


Elle a donc décidé de faire fille au pair aux USA.

Direction le Texas !


Dans cet épisode Maryne nous raconte ses 2 ans de vie aux États-Unis, son premier voyage solo.


Avant le départ elle se questionne, elle doute, elle ne sait même pas situer le Texas sur une carte. Malgré tout, elle se sent prête à se lancer dans cette aventure au bout du monde !


Sur place, elle découvre le mode de vie américain et des paysages qu’elle n’avait jamais vu auparavant !


Maryne nous partage son histoire et nous explique comment devenir fille au pair aux États-Unis, son immersion culturelle et tout ce que cette expérience lui a apporté.


Elle partait pour savoir parler de manière fluide en anglais.

Elle revient en étant fière d’elle, en ayant découvert des paysages qui l’ont marqué à vie, et en ayant plus peur de voyager seule !


Dans cet épisode on parle notamment de :

  • Faire fille au pair en Amérique

  • La vie au Texas : clichés vs réalité

  • Choc culturel américain

  • Voyages et opportunités



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Partages cet épisode à quelqu'un qui veut partir en Amérique !


Infos utiles :

Les sites au pair en Amérique :

https://www.aupairinamerica.com

https://www.aupaircare.com

https://www.culturalcare.world



Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/vivre-au-canada-1-an-de-service-civique-a-montreal-amelie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ok, let's go vivre le rêve américain finalement. Je suis arrivée à Austin, ils ont tous des chapeaux de cow-boys. Ah c'est vrai ? C'est les bottes qui vont avec.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger.

  • Speaker #0

    Quand on dit enfant roi, c'est réel. Ils vont être insolents avec toi, ils vont même vouloir te taper.

  • Speaker #1

    Le rêve américain, on en a tous déjà entendu parler. Mais qu'en est-il réellement de vivre dans ce grand pays qui nous a culturellement influencé depuis notre enfance ? à travers les films, la musique ou encore le sport.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que j'aime les États-Unis, parce que tu peux passer d'un truc très relaxant, tu peux être dans un endroit très tropical, Miami par exemple, et d'un coup tu te retrouves à Las Vegas, c'est Monopoly, c'est le casino partout.

  • Speaker #1

    Marine voulait apprendre l'anglais et elle a donc mis le cap sur le Texas, le pays des cow-boys, pour faire fille au père. Elle nous raconte dans cet épisode sa vie au sein d'une famille américaine, ses chocs culturels et ses voyages à travers le pays. Mais avant d'aller plus loin, je voulais sincèrement remercier tous ceux qui ont pris le temps de noter ce podcast, de s'abonner, de me faire des reviews. Ça m'a vraiment aidée à développer Partir et à continuer de faire des interviews. Donc, merci beaucoup à vous. Et je vous laisse maintenant découvrir l'histoire de Marine. Bonne écoute. Du coup, Marine, tu as été chiopère à Austin, au Texas, pendant deux ans. Franchement, je suis vraiment trop curieuse que tu racontes plus en détail, puisque ça a l'air d'avoir été une expérience de ouf, la manière dont tu m'en parles et tout. Et tu vois, quand on s'est contacté au début, j'ai jeté un œil à ton profil Instagram. La première photo que je vois, c'est une photo de toi avec deux gros guns dans le bras.

  • Speaker #0

    Tout le monde me la sort celle-là.

  • Speaker #1

    Et je me suis dit, alors là, c'est bon, cliché américain, on est dedans. Et quand j'entends un peu le Texas, j'ai un peu l'image des cow-boys, un peu des sceptiques, country music. Enfin, on a des clichés. Mais j'imagine que la réalité, ce n'est pas que ça. Ça fait partie.

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait quand même partie. Je vais te raconter.

  • Speaker #1

    Je vais te raconter tout ça. Mais déjà comment tu as atterri au Texas ?

  • Speaker #0

    Alors donc moi mon but principal, donc j'avais 23 ans, 22-23 ans et j'étais en fac de langue. Je venais de terminer la fac de langue mais si tu veux mon anglais il était toujours correct à l'écrit mais pas assez à l'oral, pas assez à la pratique et donc je me suis dit non mais je peux pas continuer comme ça et j'ai besoin de toute façon pour faire hôtesse de l'air parce que Moi mon but est de faire hôtesse de l'air J'ai vraiment besoin de cette langue pour la pratiquer dans mon job. Donc du coup, j'étais avec ma sœur et une amie et elles m'ont dit « Mais Marine, va faire fille au père ! » Je me suis dit « fille au père ? » Je ne connaissais même pas « fille au père » . Premier degré, je n'avais jamais entendu « fille au père » . Je me suis dit « Mais c'est quoi fille au père ? » Donc là, ma collègue et ma sœur, elles commencent un peu à m'expliquer le concept, etc. Et elles m'ont dit « Mais au pire, va à Londres ! » « C'est pas très loin, tu peux aller six mois à Londres. » t'apprends l'anglais, tu vas dans une famille d'accueil, donc en gros la fille au père c'est ça, tu vas dans une famille d'accueil, tu vas t'occuper des enfants et en échange, eux ils vont te loger, ils vont te nourrir et ils vont également aussi te donner de l'argent de poche. Voilà, donc c'était vraiment ce petit concept-là et tu avais toujours le confort, etc. et un suivi avec toi. Donc je me suis dit mais attends, si je vais partir, autant partir aux Etats-Unis en fait, ça c'est mon avis. Tu vois, je me suis dit, en plus Londres ! Il pleut, tout ça, c'est pas mon mood. Je me suis dit, si je pars, autant partir dans un bête d'endroit. Donc du coup, je me suis dirigée vers les Etats-Unis. Faut savoir par contre que quand tu vas faire fille au père, tu ne choisis pas forcément l'endroit ni la famille. En fait, c'est un peu comme un site de rencontre, c'est un peu comme mythique ou quoi. C'est-à-dire que tu vas écrire tes coordonnées, tout ce que tu recherches, tes conditions, etc. La famille va faire de même. Et si jamais vous avez des points communs, bah là vous allez matcher.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et là tu vas pouvoir entrer en contact avec la famille etc. Et après tu peux aussi refuser si jamais le lieu ne t'intéresse pas ou même la famille tu vois que ça passe pas le feeling, et bah tu attends et tu recommences en fait. Et moi j'ai eu beaucoup, j'ai eu la chance quand même d'avoir beaucoup de demandes un peu partout aux Etats-Unis donc j'avais la Floride, j'avais New York, j'avais Atlanta et j'ai fini par voir le Texas. Alors moi, le Texas, je ne savais même pas le situer sur la carte. Non mais vraiment, sincèrement. Je commence à regarder, je me dis, c'est vers Mexique. Là, on tient quelque chose. Je suis partie sur Google, j'ai mis température Texas de l'année pour te dire à quel point je voulais du soleil. Et au final, j'ai commencé à faire mes recherches, etc. Et j'ai fait, en fait, pourquoi pas le Texas ? J'avais très bien, j'ai eu un très bon feeling avec la famille. Donc je me suis dit, bon bah, let's go. Et moi ? j'avais le même cliché que tout le monde Texas, non mais je vais me retrouver avec des cowboys partout, je vais me retrouver avec des bottes de frangue, je sais pas quoi je me suis dit mais ça va être la campagne flemme, mais vas-y je vais tester Donc j'y suis allée et franchement, je suis allée de 2021 en 2023, donc pendant deux ans. Et c'était incroyable. Vraiment, c'était la meilleure expérience de ma vie. Vraiment, sincèrement. Alors que de base, je ne connaissais même pas le concept. J'avais peur aussi, mais je pense un peu comme tout le monde. Mais finalement, je me suis dit, je ne regrette rien. C'est vraiment la meilleure expérience.

  • Speaker #1

    Et qu'on n'a pas d'attente et qu'on ne sait pas à quoi s'attendre. C'est peut-être là qu'on a les meilleures surprises.

  • Speaker #0

    C'est bizarre. J'aurais pas mieux dit. Je te jure, c'est ça. Mais vraiment, partout où tu vas, dès que c'est nouveau, ça fait peur. Mais finalement, tu te dis, mais heureusement, je l'ai tenté, en fait. C'est clair. Pas de regrets. Pas de regrets, non.

  • Speaker #1

    C'était quoi le nom du site sur lequel tu es passée pour filer au père ?

  • Speaker #0

    Alors, tu as plusieurs sites. Donc, tu as Au Père in America, Au Père Care, Culture à Care. Ça, c'est vraiment les trois grosses, je pense, où tu as plus de chances de trouver une famille. Moi, j'étais avec Au Père in America. Ça s'est très bien passé pour ma part. avec cette agence. Mais par exemple, ma soeur qui après m'a rejoint, ça s'est très mal passé. Donc les agences, c'est bien. Mais des fois, ils vont plus être gentils avec la famille, comprendre plus la famille que comprendre toi. Parce qu'il ne faut pas oublier que c'est la famille qui paye l'agence. Toi, tu vas payer un petit peu, mais tu restes la personne qui va aller dans le pays, tu vois ce que je veux dire ? Donc il faut quand même un peu reconnaître tes droits, tu vois. Il ne faut pas te laisser faire, pour le coup.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça se passe comment ? Tu as un contrat que tu signes ? Il y a des démarches administratives.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, concernant ces démarches-là, j'ai rempli un petit dossier parce qu'il te demande de remplir un dossier. Par contre, pour pouvoir remplir ce dossier, tu as quelques conditions. Donc, il faut... Alors, ça, ce n'est pas obligatoire, mais d'avoir le permis, c'est un petit plus. Oui. Parce que, voilà, l'esthète est quand même assez grand. Généralement, tu auras besoin d'un voiture pour emmener les enfants faire des activités ou quoi. Il faut également que tu aies l'expérience avec les enfants. Tu aies fait un minimum d'heures de... en tant que que baby-sitter donc ça c'est indiqué sur le site que tu parles un minimum anglais ok le but de faire filles au père c'est d'apprendre l'anglais mais il demande quand même une base pour que tu arrives quand même à te défendre, à te faire comprendre aussi si jamais il y a des problèmes ou quoi je trouve ça un peu un peu normal il me semble que c'était tout ce qui est vraiment ouais avoir un casier vierge aussi ouais c'est vraiment que ça c'est vraiment baby-sitter surtout en fait après c'est leur but ça les rassure à eux en fait Ok,

  • Speaker #1

    la famille avant de partir, elle t'avait expliqué un petit peu ce qu'ils attendaient de toi, etc ?

  • Speaker #0

    Exactement, une fois que tu vas matcher avec la famille, tu vas, c'est même très conseillé, fortement conseillé, de faire une vidéo, Skype ou peu importe, FaceTime ou peu importe, pour pouvoir te présenter et aussi rencontrer cette famille et les enfants dont tu vas t'occuper aussi, principalement H24.

  • Speaker #1

    Tous les enfants, grave.

  • Speaker #0

    Donc c'est ce qui s'est passé, ça s'est très très bien passé. Et voilà, une fois que tu as fait tout ça, après l'échange peut continuer par mail. Donc moi, généralement, je continue par mail. Et aussi, ils vont aussi m'envoyer un... Vous pouvez demander ça, généralement, c'est même conseillé, de demander à mon emploi du temps, il va ressembler à quoi ? À peu près, je travaille quelle heure ? Est-ce que j'ai mes après-midi ? Est-ce que j'ai tous mes week-ends ? Est-ce que tu peux travailler les week-ends aussi ? Comment ça se passe, etc. Tu as un contrat, ils ont un contrat qui est relié avec l'agence et qu'on signe mutuellement et qu'on doit respecter. Donc ça c'est assez réconfortant parce que tu sais que malheureusement ça arrive que des fois les familles ou même les au-pères ne suivent pas et tu peux leur faire un petit rappel. Et en fait à noter que tu as une LCC. Donc la LCC c'est entre guillemets ta marraine qui va t'accompagner, donc tu as une LCC en France. Et une fois que tu es au steak, tu auras la LCC de ta ville que tu vas rencontrer en face, en physique, qui si jamais tu as un problème avec la famille ou autre, tu la contactes elle, elle est reliée à l'agence. Et du coup, après, elle va pouvoir t'aider si tu as un problème ou quoi. Tu n'es vraiment pas tout seul, tu es tout le temps suivi, par contre. Ça, c'est sympa. Ça,

  • Speaker #1

    c'est rassurant, au moins, que tu aies quelqu'un à qui parler,

  • Speaker #0

    ou à qui t'espérer si tu as un souci ou quoi. Même avec la famille. Ouais, autre aussi. Et en plus, elle peut aussi te donner d'autres contacts de d'autres filles au père, du monde entier ou, si tu veux, de ton pays, facilement. Et ça, c'est bien pour faire des amis. Moi, c'est comme ça que ça s'est passé. Maintenant, j'ai des meilleurs potes. C'est trop cool,

  • Speaker #1

    ça fait un grand réseau de filles opères.

  • Speaker #0

    Incroyable, incroyable.

  • Speaker #1

    Trop bien. Bon, du coup, tu as ta famille, tu es prête à partir, c'est prêt. Tu as des appréhensions avant de partir ? Oui, totalement. C'est la première fois que tu partes, tu ne savais même pas si c'était le Texas.

  • Speaker #0

    Totalement, mais totalement. J'avais peur, mais j'étais quand même contente. Je me suis dit, de toute façon, Marine, tu n'as pas le choix, let's go. Parce que je me suis dit, ok, let's go vivre le rêve américain, finalement. C'est ce qu'on dit,

  • Speaker #1

    non ? Exactement.

  • Speaker #0

    Donc, c'est comme ça que je pensais. Et quand je suis partie, j'avais quand même le stress. Donc là, par contre, la grosse valise. les check-list et tout. Alors là, c'était vraiment très carré. Combien de pantalons je dois ramener pour un an ? Maintenant, on est au Texas, mais bon, si jamais je veux voyager. C'était vraiment ça. Et j'avais quand même peur. En fait, lorsque j'ai pris l'avion, là par contre, j'ai compris où j'allais en fait. Le jour J, c'est là où j'ai commencé vraiment à stresser. Avant,

  • Speaker #1

    tu ne réalisais pas trop ?

  • Speaker #0

    Non. C'est plus un projet, mais plus tard. Tu vois ce que je veux te dire ? Et finalement, quand j'ai mis les pieds au premier avion, là je me suis dit, ah ouais, ça ne rigole pas en fait. Et quand je suis arrivée, donc moi je suis arrivée sur New York d'abord avant d'arriver à Austin. Donc c'est là où j'étais, Austin au Texas. J'arrivais à New York. Là, tout le monde parlait anglais. Je me suis dit, oh my god ! J'étais déjà allée à Londres, mais c'est tout, tu vois. Et c'est pas le même mood. En plus, là-bas, ils hurlent. C'était un moment de, oh my god ! OK, OK, OK ! J'avais quand même eu ce stress-là. Et là, j'ai compris que c'est bon, j'y étais, en fait.

  • Speaker #1

    J'y étais. Ça commence.

  • Speaker #0

    J'y étais. Je stressais aussi la rencontre réelle avec la famille également. Comment ça allait se passer ? Est-ce que les enfants vont être gentils ou pas ? Il y avait plein... plein de petites questions comme ça ouais ouais j'étais vraiment quand même en stress mais je savais que je pouvais le faire et je devais le faire tu avais assez confiance en toi pour aller de l'avant et y aller quand même alors je pense qu'on doute tous de soi même même quand on peut dire j'ai confiance en moi non au fond de tout mon doute on peut pas tout en montrer aux gens qu'on est très assurant que c'est faux ça moi je pense que c'est faux mais au fond de moi donc Donc je parais rassurée, etc. Confidence en moi, il n'y a pas de problème. Mais au fond de moi, non, j'avais quand même mon doute. Mon doute parce que j'avais les dangers autour, potentiellement, qui pouvaient arriver ou quoi. Donc, j'avais quand même cette crainte, ouais, énormément.

  • Speaker #1

    Tu te stresses, mais tu arrives quand même à aller.

  • Speaker #0

    Voilà. Tu savais qu'une fois que c'est fait, au pire, c'est fait. Oui. Après, ça passe,

  • Speaker #1

    quoi. Et tu peux toujours rentrer si jamais ça se passe mal.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Et tu peux même rematch aussi. Si jamais ça se passe mal avec la famille, ça peut arriver. Finalement, vous ne faites pas du tout ce que vous m'avez dit par téléphone ou vice-versa. La famille ou l'opère. Et elle a deux semaines pour trouver une autre famille sur le site de l'agence. Et elle n'est pas obligée de rester avec la famille au pair. Elle peut directement dormir chez LCC, donc la fameuse marine qui est là pour toi, qui habite dans ta ville. Ou sinon l'agence te paye un hôtel. Mais ne surtout pas payer l'hôtel toi-même. Eux des fois ils font en sorte que bon bah des meilleurs deux temps pendant deux semaines voilà faut le savoir des fois ils sont un peu... Voilà, des petits scéniques. Mais à toi, encore une fois, de faire valoir tes droits et de connaître ton contrat. C'est très important de lire un contrat. Il faut le lire, il faut le comprendre, et il faut aussi le mettre à exécution. Et moi, c'est clairement ce que j'ai fait. Beaucoup ont fait ça quand ils ont rematch. Ils ne se sont pas laissés faire, ils ont réussi à avoir ce qu'ils voulaient. Tu peux même, j'ai envie de te dire, si tu veux gratter une troisième semaine, si au bout de deux semaines, tu ne trouves pas, tu peux négocier la troisième semaine. Par contre, si là, tu ne trouves pas, tu retournes dans ton pays de base.

  • Speaker #1

    Au final, c'est vachement... cadrer, enfin tout un processus, t'es pas lâchée dans la nature.

  • Speaker #0

    Non, mais surtout en Amérique. Je pense que c'est assez différent. En Australie, je sais que c'est différent. Mais en Amérique, t'es quand même sponsorisée. Les Américains ne veulent pas faire, on va dire, rentrer n'importe qui dans leur pays. Donc ouais, tu peux pas rester comme ça. La justice, elle te lâchera pas. Ah bah hop, tu rentres. Tu vois, ils sont assez stricts sur ça, sur ces règles-là.

  • Speaker #1

    Ouais, je vois. Et du coup, t'arrives déjà à New York, première vague dans la figure de... Il se passe plein de trucs.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    T'arrives ensuite. Austin, c'est quoi tes premières impressions quand tu arrives là-bas ?

  • Speaker #0

    Alors quand j'arrive à Austin, c'est « Oh my God, il fait chaud ! » Il fait chaud parce que je suis arrivée en novembre, il faisait très froid, j'étais à Paris à ce moment-là, il faisait très froid. Je suis arrivée à Austin, « Oh my God, il fait chaud ! »

  • Speaker #1

    Vague de chaleur.

  • Speaker #0

    Là, j'étais contente ! Là, j'ai connu, parce que moi j'adore ça. Et là, je me suis dit « Mais en fait, génial, ok, trop bien ! »

  • Speaker #1

    Ça commence bien.

  • Speaker #0

    Super bien. J'avais le... Le père qui est venu me récupérer, donc trop mignon, il avait un dessin des enfants qu'ils ont fait avec mon nom, Marine. Donc c'était très choupinou. Je suis arrivée par contre, décalage horaire, j'étais fatiguée. 20h au lycée direct. Là, j'ai quand même eu au moins une bonne semaine de fatigue. J'étais très fatiguée et là par contre, ce fameux cliché. Quand tu dis cow-boy et tout. Ils ont tous des chapeaux de cow-boy. Et les bottes qui vont avec et tout. Et là je me suis dit... Ah oui, ils assument en fait, ils adorent ça !

  • Speaker #1

    Y'a pas de fumée sans feu, le cliché vient pas de rien.

  • Speaker #0

    Non, sincèrement c'est réel. Au début c'est bizarre, tu dis... En fait, généralement les gens recherchent aussi beaucoup ce côté superficiel, je pense. Moi la première, je peux aimer ça, y'a pas de problème pour ça. Et Texas c'était pas ça. Donc au début j'étais, est-ce que je vais kiffer en fait ? C'est très... ancien, je sais pas, mais c'est bizarre tu vois, t'as des cow-boys... tata les chevaux tu as des bottes et 28 en mode mais à passer en france a passé à paris ou quoi donc c'est vrai ya pas du tout ça en france mais dans ce monde là c'est un monde où tu es dans un film dans le film carrément et crois moi tu kiffes finalement tous les gens qui au moins on met les pieds une fois tu écris sont obligés d'aimer Et à la fin, je suis repartie avec mon chapeau de cow-boy et mes bottes. Et très fière de les porter, même en France. Les gens me regardent bizarre, mais t'inquiète, tu connais pas le mood, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    C'est assumé.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. Trop bien.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, tu vois, qui est cool, je trouve. C'est parce qu'on a grandi avec l'influence de la culture des États-Unis, genre dans les films, les séries. Ça nous donne une image. Et là, t'es dedans, quoi. Et du coup, c'est peut-être pour ça que tu te sens un petit peu dans un film.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Mais ce que tu dis est réel. et c'est pas... que t'es dans un film ou quoi, c'est aussi... En fait, le film, des fois, représente réellement la réalité, en fait. Même quand, ne serait-ce que je suis aussi retournée à New York, après, j'ai eu cette chance-là, quand tu vois les sirènes, tout ça, tout ça, non, mais c'est du réel, en fait. C'est vraiment la même chose. Le rêve américain, il est réel.

  • Speaker #1

    OK. T'as vraiment senti ça ?

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Sur plein de choses.

  • Speaker #1

    Et du coup, t'as pu vraiment vivre ce que c'était l'Amérique et vivre en Amérique parce que t'étais dans la famille. Ça s'est bien passé du coup avec la famille ?

  • Speaker #0

    Alors ça s'est très très bien passé pour le coup. Alors au début, alors quand même à préciser, moi j'ai pris une famille franco-américaine. Ok. Enfin franco. Le papa était québécois donc il parle français au Québec. La maman cependant parlait anglais, les enfants anglais aussi. Elle comprenait un petit peu le français mais c'est tout. Moi c'était voulu de faire ça parce que voilà j'avais pas un anglais de ouf. Et j'avais peur, je me suis dit bon bah s'il y a un problème avec les enfants ou quoi, en vrai je me vois pas Google traduction tous les deux secondes tu vois. Et finalement, c'était un très très bon choix. Et donc du coup, pour arriver, j'ai eu cette facilité si tu veux. Ou si j'avais un problème, je parlais directement en français. Tu vois, je switchais direct. Parce qu'il faut savoir aussi que selon moi, mon expérience, j'étais énormément fatiguée les premiers mois en Amérique. Parce que mon cerveau s'est mis en anglais. Oh la fatigue !

  • Speaker #1

    Ça, ça draine.

  • Speaker #0

    Oh, c'est un travail. C'est fou. C'est un travail. Parce que non seulement tu vas parler avec eux en anglais, mais du coup, tu regardes les films. Enfin, moi personnellement, je regarde les films en anglais. dehors tout écrit en anglais tu vois encore tout en anglais et sincèrement mais je dormais très tôt aussi à cause de ça j'étais fatigué mentalement une bonne fatigue finalement mais vraiment c'est un travail aussi de changer de culture changer d'environnement changer de langue donc

  • Speaker #1

    mais c'est une c'était super bien comme tu dis à tout qui change le quotidien environnement la langue tout il ya des choses dans le quotidien qui te surprennent qui te marque alors juste pour commencer

  • Speaker #0

    Juste le matin, ils mangent vraiment tout salé, mais salé à mort.

  • Speaker #1

    C'est genre quoi le petit déj à l'américain ?

  • Speaker #0

    Par exemple, ils dépoursurent des oeufs, bacon, des flageolets, des haricots. Ils vous mangent tout, mais de la viande. Ils sont les croissants. J'ai pas compris, ils sont les croissants. Donnez-moi les croissants s'il vous plaît. Moi, j'étais vraiment... Alors moi, s'il vous plaît, je veux mon jus d'orange très important. Je veux mes tartines de confiture. Mais alors, eux, c'était tout le temps du salé, salé, salé. Alors ça déjà, juste ça, ça m'a choquée. Je n'étais pas habituée. Surtout pour le petit-déj quoi.

  • Speaker #1

    Dès le matin, tu te lèves,

  • Speaker #0

    t'as un ricot. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas. Non, sincèrement, moi, je ne peux pas. Et je ne peux toujours pas. Malgré ça, j'ai gardé quand même mes habitudes à la française, entre guillemets. Donc ça, ça m'a choquée. Après, oui, au Texas. Alors au Texas, les routes sont assez grandes. Donc ça, en Amérique, je pense qu'on s'attend un peu à ça. Mais on a beaucoup de trucks. Donc les trucks c'est des grosses voitures tu sais avec un petit rallonge derrière là les vraiment des petits camions entre guillemets des trucs on appelle ça des trucs en amérique et ils sont immenses immense mais alors les voitures elles sont immenses je n'ai jamais vu ça je n'ai jamais donc après je comprenais mieux pourquoi les routes elles étaient larges finalement grosse voiture grosse route tout est grand quoi tout est gros mais ça c'est vrai ça c'est mais juste déjà la voiture quand tu j'ai mis les pieds je regardais autour de moi je me suis dit c'est quoi ces bagnoles je me suis mise à côté Et vraiment, je suis rikiki contrairement à... Comme moi, déjà, je suis petite, je suis 1m60. Mais alors là, j'étais vraiment rikiki. Pour monter, tu dois... On dirait les camions de pompiers quand tu montes. Mais ils sont immenses. Ça, par contre, ça m'a choquée. Ça m'a énormément choquée.

  • Speaker #1

    C'est les trucs qui te sautent aux yeux, quoi. Tu vois que ça dans la rue.

  • Speaker #0

    Ah non, mais oui. Surtout au Texas. Vraiment, je me souviens au Texas. Parce que là-bas, je ne sais pas, ils ont un problème avec les trucks. Mais parce qu'après, j'ai eu la chance de faire encore d'autres états. c'était quand même plus chill au niveau des tracks malheureux c'était plein de balles

  • Speaker #1

    On aura le temps d'y revenir sur les paysages, les clichés, etc. Si on peut parler de la famille, du coup, il y avait un père québécois, une mère américaine. Il y avait combien d'enfants ?

  • Speaker #0

    Donc, je m'occupais de deux enfants, d'un garçon de 12 ans et d'une fille de 10 ans.

  • Speaker #1

    Ok. Et avec eux, comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Alors, le garçon, j'ai eu une facilité. C'était très bien, c'est très bien passé avec lui. La petite est un peu plus capricieuse, par contre, pour le coup, énormément. et aussi au niveau de la culture quand on dit enfants rois, c'est réel. C'est vraiment des enfants rois.

  • Speaker #1

    Dans quel sens ?

  • Speaker #0

    Ils vont faire des bêtises, quoi que ce soit, peu importe. ils vont être insolents avec toi, ils vont même vouloir te taper. Mais beaucoup d'enfants américains, vraiment, je suis en contact avec pas mal d'opères qui sont parties aux Etats-Unis, dont ma sœur d'ailleurs aussi. Elle est tombée sur une famille, les enfants que ça tapait, etc. Moi, ça me tapait vite fait au début, mais après, ils se sont calmés. Mais enfants rois, ils disent oui à tout, c'est eux qui décident. S'ils ne veulent pas ça, les parents vont dire, bon ben, ils ne veulent pas ça, c'est pas grave. Pour moi, il n'y a pas d'éducation.

  • Speaker #1

    C'est l'enfant fait la loi.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. C'est très différent avec l'éducation à la française, je pense, selon moi. Ça, par contre, c'est un peu relou quand même. Il faut aller quand même montrer, prouver qui tu étais. Que moi, je suis là, je ne suis pas ta pote. Je suis là. C'est un problème, on peut parler. Je suis là pour t'aider à faire certaines tâches. Mais tu m'écoutes. Entre toi et moi, c'est moi le boss. En fait, c'est ça. C'est un peu méchant, c'est un peu autoritaire, comment je le dis. mais c'est réel, si tu ne fais pas passer ce message-là, les enfants... mais totalement sur toi avec des enfants rois totalement ils sont habitués à décider tout je veux comment je leur dis je fais ce que tu es que tu as ton père ta mère moi je suis pas ton père je suis pas ta mère donc tu vas vite faire mes règles avant que ça se passe mal et je te punis là ils sont choqués au début vous prenez pas trop au sérieux ils ont vite compris que vaut mieux parce que moi par contre quand je disais un truc par contre c'est vrai que moi je punissais clairement va dans ta chambre plus de play je vais dire à mon papa tu peux pleurer je m'en fous de bien on va leur dire tous les deux moi j'étais vraiment Un peu strict parce que des fois t'es fatigué aussi tu vois, tu te dis mais respecter quoi, ils te respectent pas, tu te dis aux parents, les parents sont... Ah bah je vais faire la loi moi-même et au final après ça s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Bon bah tant mieux.

  • Speaker #0

    Quand tu vois on te respecte pas, change de terrain. Dis-toi, t'es là aussi pour profiter, t'es pas là au final pour faire la loi, faire leur éducation, s'il est d'ailleurs on peut pas le faire. Donc du coup tu te dis quoi, enfin moi en tout cas c'est comme ça que je me suis, je me raisonnais. Écoute Marine, fais ton taf. C'est les darons qui vont l'éduquer. Si elle, elle veut être méchante avec toi, elle veut pas jouer avec toi, ceci, cela, tu t'en fous, toi tu fais son lunch, tu fais ce qu'on te demande, basta. Et du coup, tu prends un peu plus de recul, un peu plus de distance, tu prends moins les choses à cœur, et sincèrement, ça se passe mieux. Et c'est limite comme ça, après, elle va venir vers toi. Elle va se dire, moi, mais pourquoi elle me calcule plus ? Ah bah, tu me calcules plus parce que t'es méchante, en fait. Et quand tu seras gentille, on pourra se calculer si tu veux. Mais tu restes positionnée sur ça. Et sincèrement, ça a marché. Vraiment, elle était plus avenante envers moi. soudainement plus gentil mais vraiment une différence de fou après je comprends aussi parce que je pense que les enfants chaque année change d'opère tu vois car les ont une nouvelle personne donc au final à un moment donné je pense que moi je les comprends sur ça aussi ça reste des enfants chaque année tu tu t'attaches à une nouvelle personne mais tu dois le dire au revoir tu te réattache à quelqu'un d'autre tu comprends et ça je pense que ça a dû ça doit faire des chocs et je l'entends totalement donc je pense que ça peut y jouer à toi après de trouver la manière Parce qu'on est tous différents, forcément l'opère que l'enfant a eu avant sera différente de moi et de celle qu'ils vont avoir après.

  • Speaker #1

    Forcément, c'est vrai attention les au revoir c'est jamais hyper facile surtout quand t'es dans le quotidien avec eux.

  • Speaker #0

    Je pense que ça doit être chaud. Tu te sens abandonnée alors que c'est la règle du jeu.

  • Speaker #1

    Même eux ils doivent mettre peut-être une certaine distance émotionnelle parce qu'ils savent que la personne elle va partir dans tous les cas.

  • Speaker #0

    C'est pour ça je pense que la fille elle était distante avec moi. J'étais leur 7ème opère. Donc je pense qu'elle en aura le bol. Le petit, ça va, mais la petite, elle, c'était...

  • Speaker #1

    Au bout d'un moment, ça va, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    je comprends. Et le quotidien, ça ressemble à quoi ? Donc,

  • Speaker #0

    pour ma part, moi, mon emploi du temps était... Généralement, je travaille le matin et le soir après l'école parce que les enfants avaient école. Donc, à noter que tu fais... Alors, en tout cas, la règle en Amérique, en tant qu'opère, c'est 45 heures par semaine maximum. Sauf que ça, c'était pendant les vacances d'été. J'avoue, je faisais quelques fois 45 heures par semaine. Sinon, je faisais peut-être 35 heures par semaine parce que quand ils étaient à l'école, je m'occupais de le matin et le soir après l'école. Donc le matin, tout simplement, je me réveillais, je les réveillais également, je leur faisais le petit déjeuner. Je préparais leur lunch pour le midi parce qu'ils n'ont pas trop de cantine, j'ai l'impression là-bas, c'est vraiment tu ramènes toi ton lunch de la maison à l'école. Donc je préparais leur lunch, etc. Je les déposais à l'école en voiture parce que j'avais une voiture fournie.

  • Speaker #1

    Tu conduisais du coup les grosses voitures.

  • Speaker #0

    Oui, je trouvais que j'avais une grosse voiture. Plus grosse qu'en France, c'est sûr. Je n'avais pas un truck, mais j'avais quand même une grosse voiture. Mais donc voilà, je l'ai déposé à l'école. Donc généralement, je pouvais faire 6h30, 7h et jusqu'à 8h, 8h30, tu vois. Donc ça va. Moi, après, je fonçais directement au sport. C'était mes conditions, j'ai mes après-midi, au moins du temps pour faire mon sport. Donc j'allais au sport, j'allais voir des amis. Et après, je reprenais généralement vers 15h. J'allais charger la petite après le petit. Soit on rentrait à la maison, on faisait des activités à la maison. ou soit extérieures ou soit les activités sportives. Oui, il faisait quand même des activités sportives, donc il allait au soccer, sinon la danse, tennis, tout ça après je gêrais et généralement c'était 15 heures jusqu'à 19 heures ça dépendait Les journées sont quand même bien remplies mais tu as quand même du temps pour toi aussi Ouais j'ai quand même mes après midi et mes soirées donc ça c'est très sympa ça Et du coup tu disais que tu rejoins parfois des copines,

  • Speaker #1

    comment du coup ça se passe pour se faire des copines ?

  • Speaker #0

    Alors pour ce coup c'était donc grâce à ma LCC en fait tout simplement qui m'a fourni des numéros d'opères donc je m'en suis fait quelques unes grâce à ça Mais je suis aussi également fait des recherches sur les pages Facebook. Donc généralement, j'avais mis « fille au père aux États-Unis » , « French au père » , sinon tu peux aussi trouver des copines françaises. Moi, c'était un peu ça pour le coup, un peu aimanté à moi on va dire. Et je ne regrette pas parce que maintenant, j'ai des super potes. Et ça aussi, tu commences les échanges grâce aux pages Facebook ou les coordonnées que la LCC te passe en fait. Et après, c'est parti, tu fais les rencontres, tu te… Ok, on va boire un verre, blablabla, et après soit ça passe, soit ça casse.

  • Speaker #1

    Et après c'est parti, si ça passe, vous faites des sorties. T'as voyagé un petit peu avec les gens que t'as rencontrés ?

  • Speaker #0

    Ouais, on a énormément voyagé. Parce que quand tu es fille au père, tu peux travailler le week-end, mais t'as obligatoirement un week-end full, que t'es obligée d'avoir du vendredi soir au lundi matin. Ils sont au moins une fois par mois, tu vois. T'en profites généralement pour partir ailleurs. Moi j'arrivais à négocier avec ma famille d'avoir en plus mon jeudi. C'est très important de communiquer avec sa famille. Ok, il y a des règles, mais les règles, c'est les minimums. Tu peux après t'arranger avec la famille, c'est même important parce qu'ils ont des conditions, mais j'ai envie de te dire, tu n'es pas alors petite, donc toi aussi, tu as le droit d'avoir des conditions. N'hésite pas à avoir des conditions, d'ailleurs, des critères, c'est extrêmement important. Moi, sans mes critères, je n'aurais peut-être pas trouvé la famille comme ça, tu vois. Genre voiture, je veux mes après-midi, comment ça se passe pour mes week-ends, parce que des fois, c'est du vendredi soir au lundi matin, des fois, c'est trop peu quand tu veux voyager. donc c'est important aussi d'avoir tes conditions Donc moi quand même j'en ai eu et j'ai pu effectivement voyager donc je suis partie à Miami Je m'en rappelle plus, je suis partie un peu partout Mexique, j'ai fait le Mexique aussi, ça se fait pendant les vacances, c'est incroyable J'ai fait énormément en tout cas avec mes copines et tout Après à la fin de ton visa si tu veux, t'as 12 mois, ton visa il est valable 12 mois Plus un mois, et donc ton contrat il est valable 12 mois Et après tu as un mois, on appelle ça ton travel month, voilà tu as ton travel month Et donc tu vas profiter de voyager pendant ce 13ème mois avant de rentrer en France ou peu importe. Et donc là j'ai fait énormément aussi de road trip, Las Vegas, Arizona, Los Angeles, je sais plus, un peu cette zone là quoi.

  • Speaker #1

    T'as dû voir tellement de trucs !

  • Speaker #0

    J'ai vu énormément de trucs.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les paysages sont vachement différents selon l'état où tu vas.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement ! Ouais, totalement ! Ça varie beaucoup ? Ça varie énormément ! Donc moi effectivement... au texas on va partir quand même du le texas à quoi ça ressemble voilà du du point a donc le texas ressemble énormément un peu à ce qu'on voit comme dans les films ça c'est vrai mais quand c'est autour des grosses villes moi j'étais dans aussi donc en grosse ville vraiment c'est le downtime donc vraiment tu as des groupes quand même des gros building tu as de quoi faire tu as beaucoup de choses à faire effectivement quand tu commences un peu à s'éparpiller un peu plus loin là tu commences à voir les ranchs et tout tu vois les vrais mais ça c'est réel par contre ils ont vraiment des chevaux partout cow-boy dégaine ça c'est vrai et l'accent et l'accent surtout oh my god l'accent est vraiment très compliqué à comprendre mais c'est un délire aussi tu vois et ça par contre c'est vrai tu as quand même ce paysage là tu vois ça c'est ça plus dans les rangs vraiment voir la vie texane ouais c'était un coin mais j'ai c'est vraiment comme pour le coup le ranch est vraiment comme on voit dans les films et du coup j'ai pu aussi faire du tir grâce à une copine qui parlait avec avec un collègue qui était dans l'armée américaine donc il avait un petit spot si tu veux de champs de tir avec plusieurs matos, plusieurs flingues etc. donc j'en ai profité pour en tester une petite dizaine quand même ! Et donc du coup j'ai fait cette fameuse photo !

  • Speaker #1

    T'avais les gros gannes et tout !

  • Speaker #0

    Et en plus moi je suis allée en claquette, j'ai cru que ça ne va pas grand chose mais du coup tu es en claquette ! Du coup tu me vois en claquette en train de tirer ! Franchement trop trop bien, l'expérience était géniale et c'était en plein air donc c'était génial ! Et c'est vraiment, tu vois ça c'est... américain en fait tu vois de ouf c'est ce qu'il faut faire quand en amérique vie le rêve américain c'est réel vie tout ce que tu peux trouver où tu dis ça c'est en amérique allez vas-y je fais tu vois il ya quoi d'autre dans ta vie au texas que tu as pu expériencé qui vraiment genre ça c'est alors je sais pas si ça c'est américain mais en tout cas c'est une activité que j'aimais énormément c'est que tu as quand même des haussines tu as un grand lac et généralement ce lac là donc on a plusieurs et tu peux faire du tubing donc c'est à dire tu as énormément de bouées tu as des grosses bouées Et tu vas dans la rivière avec plein de collègues. Et après, tu as la musique partout. Tout le monde ramène l'enceinte, la bouffe, tout ça. Tu prends ta bouée que tu peux louer sur place. Tu les attaches avec tes collègues. Tu te mets en sac tout ce que tu veux. Tu mets ta musique et tout. Et là, pendant trois heures, la rivière, elle te berce jusqu'au point d'arriver. Enfin, c'était vraiment... Ça, c'est vraiment ce que je kiffais le plus à faire en été. Ou même tout le temps, parce qu'il faisait le temps chaud. Au Texas, c'était vraiment le tubing. J'adore, Et quand tu arrives à la fin, il faut quand même retourner au plan A, au plan de base, tu vois, où tu es parti. Et là, tu as les fameux bus jaunes, les Simpsons, j'ai envie de te dire. Oui, oui, oui. Que tu vois. Du coup, ils te ramènent gratuitement jusqu'à là-bas. Mais aussi les bus. Les bus, c'est vraiment américain. La première fois que j'ai vu le bus jaune, je me suis dit « Oh my God ! » C'est comme dans les films. Oui,

  • Speaker #1

    comme dans les Simpsons.

  • Speaker #0

    Moi, ça me fait penser aux Simpsons. Je me suis dit « Il est où Bart ? Il est où Bart ? » . Donc vraiment, ça, par contre, j'ai beaucoup aimé. drôle.

  • Speaker #1

    Bon du coup là t'es dans un... T'es dans l'American Dream.

  • Speaker #0

    Ouais clairement.

  • Speaker #1

    Dans ta nouvelle famille, tu fais ta life et tout. Comment tu te sens dans cette nouvelle vie ?

  • Speaker #0

    Au début bizarre quand même. Même si j'étais préparée parce que tu dois te préparer un minimum. Mais bizarre parce que forcément ça se passe pas forcément tout le temps comme prévu en fait. Donc tu découvres toujours des nouvelles choses qui te perturbent. Mais globalement franchement je l'ai trop bien vécu. Et je pense que je l'ai bien vécu parce que je suis pas restée que à Austin. J'ai eu la chance de voyager et je pense que ce qu'il faut faire, c'est aussi être curieux, de voyager un peu dans d'autres horizons et de te faire des amis aussi, ça aide. Aussi, ce qui me rassurait, c'est que généralement, mes copines, elles étaient filles au père et on pouvait parler, échanger sur notre expérience en tant que fille au père. Et tu sais aussi que ce n'est pas tout beau, tout rose aussi dans leur famille. Finalement, c'est rassurant aussi. On est tous dans la merde, donc ça fait plaisir quand tu n'es pas toute seule, entre guillemets. Quand on partage la galère,

  • Speaker #1

    c'est un peu plus sympa.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que je veux te dire et donc du coup c'est... ça te rassure un peu plus et après ta copine elle te reboost et tout et c'est génial. Quand t'es fille au père des fois tu penses que ça va être forcément bien et tu vois que ça se passe mal en fait.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça, ça peut arriver quoi.

  • Speaker #0

    Ça arrive en fait et du coup je pense qu'il faut aussi qu'elle sache qu'il faut des préventions, écrire vraiment tout ce qui se passe, vous avez des preuves en fait parce que sinon c'est toi qui est dans la merde, tu rentres dans ton pays et tu vis même pas ton expérience quoi. Tellement ils ont le seum, les américains c'est des gros hypocrites.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu l'as senti ? Avec les Américains qui sont entrés. Tous.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, tu as la fameuse phrase quand on te dit « Ah, j'adore Paris ! » C'est très américain, mais parce que c'est des hypocrites de ouf. Si tu veux, les Américains, ils vont rester potes avec toi que si tu leur apportes un intérêt. Ça, c'est réel. Et c'est pareil pour la famille. Si la famille d'accueil, ils te kiffent, mais tu leur apportes pas d'intérêt, ils rematchent.

  • Speaker #1

    Et du coup, pour parler un peu Amérique versus France ou même juste de l'Amérique en général, si on fait un petit cliché versus réalité. Selon toi, du coup, il y a quoi dans les clichés qui est vrai, on en a un peu parlé, ou qui n'est pas du tout vrai ?

  • Speaker #0

    Peut-être la night, le soir. Parce qu'en fait, le soir, les boîtes de nuit, ça ferme à deux heures. Donc déjà, tu te dis, ce que je vois dans les films, on dirait que c'est jusqu'à pas d'heure.

  • Speaker #1

    Les projets X,

  • Speaker #0

    là. Moi, je n'ai pas eu la chance de vivre ça. Il y a des gens à Los Angeles, il y a quand même pas mal de parties comme ça, apparemment. Personnellement je l'ai pas vécu, j'en connais pas qui ont forcément vécu ça. Tout ce qu'on a vécu c'est à 2h tu rentres chez toi, basta. Par contre j'ai une anecdote que j'ai vécue au Texas. T'as énormément de shootings, les flingues c'est autorisé, les pistoles etc c'est autorisé là-bas. Et je me disais mais pourquoi tout le temps ça ferme à 2h etc c'est quoi le problème etc. Et en fait c'est parce que à certains moments il y a des shootings, il y a des tirs qui partent dans la ville en fait le soir. Et t'as une fameuse rue... où tu as tous les bars, bars ambiance, etc. Et à chaque intersection, tu as les flics, tu vois. Tu as deux flics. Et en fait, les flics sont comme ça. Ils attendent que ça tire, en fait, ou qu'il y ait une baston, tu vois. Parce qu'ils sont habitués, je pense. Et un soir, heureusement que je suis rentrée quelques minutes avant. J'aurais été 1h du matin. Je me suis fermée à 2h. Je me suis dit, je rentre à 1h, tu vois. parce que tu sors plus tôt du coup sera 22 heures finalement tu vois les sortir la nuit à minuit shooting et tout je vois quoi. C'est les gens qui se shootent les uns les autres ? Oui, mais généralement j'ai l'impression que c'est beaucoup les afros contre les mexicains. Parce qu'on a beaucoup de mexicains au Texas. Ça a du sens, c'est collé. Et j'ai l'impression que c'est beaucoup de conflits entre eux. Et d'un coup ça sort un flingue, ça te tue en fait. Et c'est ce qui s'est passé ce soir-là. Heureusement je suis rentrée et tu vois tout le monde au sol. Tout le monde au sol parce qu'en fait apparemment c'est le réflexe tu te mets au sol et tout le monde au sol, les flics ils débarquent, ils embarquent. c'est chaud et là tu vois c'est vraiment comme dans les films c'est pas une blague je conduisais j'ai vu un truc de mes yeux je me regarde pas marie parce qu'il ya fortes et complices conduit conduit je conduis c'est en journée donc je conduis et c'est et je vois embrouille avec un afro et un mexicain embrouille ça sort de la voiture freins tout ça Je me dis, moi je suis conduite, mais doucement parce qu'il y avait quand même du trafic. Je vois, ils sont arrêtés en plein, mais de la route, je vois, ils s'embrouillent. Je me dis, oui, qu'est-ce qu'il se passe et tout ? T'as le gars qui sort, le flingue contre lui. T'as le Mexicain qui sort, l'autre flingue. Il sort en train de se pointer du flingue. Moi, je suis en train de conduire. Regarde pas, regarde pas, Marie, parce que si je le regarde dans les yeux, je me suis dit, ils vont me dire que j'ai vu quelque chose, ils vont me tuer. Là franchement je me suis dit c'est pas des blagues en fait c'est pas... des blagues.

  • Speaker #1

    Là c'est à côté, c'est dans la nuit.

  • Speaker #0

    De mes yeux surtout ! À côté de moi ! Je me suis dit mais fonce ! J'étais traumatisée, j'étais en mode j'ai fait une story directe, non mais les gars devinez quoi ! Tellement j'étais choquée. Et ça c'est vraiment réel ça. Donc au Texas ils ont un problème avec les flingues par contre. C'est normal là-bas.

  • Speaker #1

    Mais ça c'est ouf. Mais surtout pour nous en France c'est pas du tout autorisé. Non ! Rien.

  • Speaker #0

    Là c'est un tout autre monde. C'est les armes blanches. les couteaux, tout ça.

  • Speaker #1

    Et chez nous, au moins en France, la plupart des gens n'ont jamais touché de flingue de leur vie. Oui. Je pense qu'aux US, tout le monde a déjà. Mais moi, je suis tirée une fois.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que la première fois que j'ai tiré, c'était aux Etats-Unis, dans la fameuse photo que tu as vue. Et c'est tout. Je n'ai même pas retiré après. C'est sympa, mais voilà.

  • Speaker #1

    Oui. Tu sens du coup l'influence mexicaine au Texas ?

  • Speaker #0

    Énormément. Énormément, surtout au niveau de la musique. OK. De la musique. beaucoup de musique espagnole tout le temps. À un moment donné, toujours la chinoise, c'est bien, mais tu finis par être... Voilà, mais en vrai c'est bien, c'est sympa. Et... Oui, parce qu'il y a beaucoup de Mexicains et tu vois que physiquement c'est des Mexicains, tu vois, tu le reconnais un petit peu, ils sont petits, on dirait une petite tête carrée, enfin tu vois, tu vois que c'est des Mexicains quoi, l'ambiance, ça parle énormément espagnol aussi, tu vois, soit tu parles anglais ou espagnol là-bas. Moi, on pensait généralement que j'étais mexicaine, Je ne sais pas, je suis brune et vu qu'en été, je suis quand même assez bronzée. Ils se sont dit, c'est du Mexicain donc on parle espagnol. Alors déjà, j'ai du mal avec l'anglais. Je ne parle pas espagnol, tu vois. Ah, tu viens d'où, française ? Eux, par contre, les Américains, ils adorent les Français.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Quand t'es French, ah oui. Mais oui. French,

  • Speaker #1

    I love Paris.

  • Speaker #0

    I'm from France. Where are you from, Paris ? No way ! Je veux trop y aller et tout. Vraiment, dans ce cliché-là, ça c'est réel. Ils adorent les Français et les Françaises. Ça, c'est réel.

  • Speaker #1

    Ça, c'est bien. Ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    T'en vois une qualité.

  • Speaker #1

    Un petit truc. C'est clair. aussi tu disais, tu as été dans plusieurs états des Etats-Unis, donc j'imagine que tu as vu plein de trucs, plein de différences. C'est quoi l'endroit qui t'a le plus plu ?

  • Speaker #0

    L'Utah.

  • Speaker #1

    L'Utah, pourquoi ?

  • Speaker #0

    Oui, plusieurs endroits, mais l'Utah là d'un coup ça m'est venu.

  • Speaker #1

    Direct.

  • Speaker #0

    L'Utah, c'est un paysage incroyable, on dirait que tu es sur Mars, tout est orange, tu as les fameux westerns que tu vois, mais pas les westerns du Texas. C'est extrêmement différent. Des fois, on pense que c'est au Texas, certaines images. Ce n'est pas forcément au Texas. Au Texas, c'est plus platonique, tu vois. Là, c'est vraiment les montagnes, tu sais, orange. Tu vois un peu ce que je veux dire ? Oui, c'est ce que tu veux dire. Les cow-boys que tu vois, ils ne sont pas au Texas. En fait, ils sont en Utah. Ils sont dans l'Utah. Oui, exactement. Dans ces paysages-là, c'est majestueux. J'en ai pris plein la vue. C'était magnifique, mais magnifique, magnifique. Après j'ai beaucoup aimé Las Vegas parce que ça c'est réel ! totalement dit mais c'est pour ça que j'aime les états unis parce que tu peux passer d'un truc très relaxant tu peux être dans un endroit très tropical miami par exemple et d'un coup tu te retrouves à las vegas et monopolis le casino partout dans chaque hôtel et un casino dans chaque hôtel il ya il ya des magasins enfin c'est moi j'aime bien un hôtel c'est un hôtel dans l'hôtel tu descends tu as tous les restaurants tu as tous les shops et à tous les casinos tu peux venir oui tu peux je dis c'est ça qu'il ya c'est ouf C'est très grand par contre, Las Vegas c'est dans le Nevada je crois, c'est très très grand, très très vaste, donc si tu veux faire tes courses, il faut une voiture dès que tu quittes Las Vegas même tu vois. Et vraiment c'est vraiment comme dans le film là, mais attends mais tu... Je veux y retourner. De toute façon mon prochain road trip que si je dois refaire les Etats-Unis c'est Las Vegas et Lutah. Ok. Pour vraiment plus enjoy tellement ça là j'ai trop aimé et je le conseille aux gens. Tu vas à Las Vegas, je comprends mais s'il te plaît fais Lutah parce que la vue incroyable.

  • Speaker #1

    En tout cas ça devait être une expérience de ouf. hyper intense à temps de parler.

  • Speaker #0

    Les deux ans, c'est passé comme ça. C'est la meilleure expérience, il faut le faire. Parce que moi, je suis dans une famille modeste, donc je n'ai pas l'argent nécessaire pour faire tout ce que j'ai pu voyager. Mais grâce à cette expérience, si tu veux, l'agence, tu vas la payer seulement 1000 euros, quelque chose comme ça, avec billet, avion, compris dedans. Et tu te retrouves dans une famille où tu ne payes pas le loyer et tout, et tu as la chance de visiter, c'est le meilleur plan.

  • Speaker #1

    Ça t'a apporté quoi, de voyager autant comme ça ?

  • Speaker #0

    Alors, une nouvelle éducation sur toi-même.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ? Tu te découvres. Ouais.

  • Speaker #0

    Enfin, tu t'améliores. Oui, tu te découvres parce que finalement, je pense qu'on se découvre tout au long de notre vie, tu vois. Mais c'est un autre domaine. Là, tu es dans autre chose. C'est dans quelque chose que tu ne te connais pas. Tu te surpasses forcément. Tu vois, tu peux être que fier de toi. Moi, je suis fier de moi. Moi, je n'attends pas qu'on me dise, Marine, je suis fier de toi. Non, moi, je sais que je suis fier de moi. Ça me va très bien. J'ai surpassé mes peurs, mes craintes. Ce que je ne pensais jamais que j'allais faire, je l'ai fait. Et le pire, c'est qu'en ayant fait la première fois Fille au Père, une facilité maintenant pour voyager toute seule. Facilité, c'est... Tu n'attends rien des gens aussi. Tu t'endurcis. et peut-être tu apprends aussi à t'aimer encore plus parce que tu te retrouves... peut-être énormément dans des situations seules. Bon, après, moi, je suis quand même solitaire de bas, mais tu te retrouves quand même souvent seule et tu te reposes en question et tu arrives à te remettre forcément du coup en question. Tu arrives à découvrir aussi d'autres personnes, d'autres cultures. Donc, tu te remets encore en question parce que tu vas piocher, entre guillemets, leur information et leur dire « Ah, peut-être que c'est pas mal d'essayer ça. » Tu prends des conseils. En fait, tout le monde est des conseils. Toi-même, tu as un conseil. Et tu évolues, tu évolues, tu évolues. Ton mindset, il change. Tu viens plus mature, j'ai envie de te dire. Si je peux me permettre, tu viens plus mature. Et quand tu rentres en France et que tu parles avec des gens, malheureusement, qui n'ont pas vécu ce que tu vis, à voyager autant, ils ont beaucoup de mal à te comprendre. Ils vont te dire, ça y est, tu as voyagé une fois, maintenant, des petits pics comme ça. Mais parce qu'eux, ils ne comprennent pas ce mood-là. Ils ne comprennent pas que ton mindset a changé, ton raisonnement a changé. Tu vois ce que je veux te dire ?

  • Speaker #1

    Carrément. Mais de toute façon, je pense que tu ne peux que changer d'une certaine façon. Parce que... tu te constitues de ce que tu vois, de ce que tu vis, de ce que tu entends. Et quand tu découvres qu'il y a une autre manière de faire, une autre manière de penser, ça te donne d'autres angles de vue. Et du coup, tu les intègres aussi à toi.

  • Speaker #0

    Totalement. Tu te rééduques, vraiment. C'est que tu pioches comme les enfants. Tu sais, quand les enfants, ils regardent autour de soi, ils veulent faire comme toi. Consciemment, tu vas faire comme eux parce que tu vas t'adapter à la culture. Ce qui est extrêmement important, c'est t'adapter à leur culture parce que tu n'es pas chez toi ici. Donc, tu vas t'adapter à eux. Tu vas apprécier ou peut-être pas apprécier. Moi par exemple, il y a des choses qui sont restées J'ai changé ma routine déjà au niveau de mon sommeil. C'est-à-dire que je me lève beaucoup plus tôt. Et j'aime ça. J'aime me lever plus tôt. Alors qu'avant, en France, j'étais plus côté flemmarde, entre guillemets, un peu plus lazy. Et tu vois, ce truc-là, je le garde. J'adore ça. Manger plus sainement parce que j'ai la chance de bien manger dans ma famille. Je le prends, ça aussi. Il y a plein de trucs. J'ai un peu changé et que j'adore.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Je parlais avec une fille qui disait qu'en gros, elle piochait un petit peu les bons côtés de chacun.

  • Speaker #0

    qu'on peut se faire son monde idéal. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    C'est totalement ça ! Pour finir, est-ce que tu aurais un dernier conseil ou un message à partager aux personnes qui rêvent de partir à l'étranger, mais peut-être n'osent pas trop ou qui ont des questions, tout ça ?

  • Speaker #0

    Alors moi, le conseil que je peux leur donner, c'est sincèrement déjà de foncer, de ne pas trop se poser de questions. Parce que lorsque tu vas te poser trop de questions, c'est mon avis, tu vas te freiner. Parce que du coup, tu vas voir plus les dangers. Forcément, tu te poses des questions. Donc tu vas faire le pour et le contre. Mais si après tu vas te focaliser que sur le contre. Et ça va te freiner. Trop de questions c'est pas bon. Oui il faut avoir quelque chose de structuré. Toujours avoir des projets pour éviter d'être en dépression. Même quand tu reviens après d'un certain voyage d'un pays. Il faut que tu continues à avoir des projets. Parce que ça, ça arrive à beaucoup de collègues à moi. Que lorsqu'ils ont fini leur aventure en tant qu'opéra aux Etats-Unis. Elles sont revenues en France. Dépression pendant un an. Mais vraiment. Parce qu'elles étaient pas bien. Mais pourquoi ? Je pense que l'erreur c'est. Il faut toujours avoir des projets. Et le conseil que je peux donner, c'est vraiment d'y aller, de foncer. Vous ne vous rendez pas compte de l'expérience que c'est. Vraiment, c'est la meilleure expérience de ma vie. Et franchement, Dieu seul sait toutes les choses que j'ai faites. Alors que je n'ai que 25 ans, mais j'ai fait énormément de choses. Mais alors celle-là, si je n'avais pas fait fille au père aux Etats-Unis, je n'aurais jamais vécu tout ça. Jamais. Peut-être que je serais restée même en France tout le temps, je ne serais même pas assinée. Tu vois, ça t'ouvre des portes. Et vraiment, il faut y aller. Et toujours, oui, faire attention. T'as peur, j'ai peur aussi, j'ai eu peur. Tu vois, on a tous eu peur, je pense, tu vois. Et c'est ok, c'est normal d'avoir peur. À toi de te surpasser, tu as ta limite. Tout le monde a ses limites. T'es pas obligé de faire tout le temps pareil que tout le monde, tu vois. Forcément, ça va être différent. Mais fais-le à ta sauce, mais fais-le. Faut toujours avoir confiance en toi. Tu vois, les gens, ils ont tout le temps, ils doutent sur eux-mêmes. Non, travaille sur toi-même. Il y a beaucoup de méditation sur toi-même et ça va t'aider, genre, vraiment. et ça va permettre d'ouvrir plein de portes. Il faut le faire, ne serait-ce pas forcément au pair. Mais juste, voyage, change, la richesse que la nature t'apporte, elle est incroyable.

  • Speaker #1

    Elle est incroyable, indescriptible. Faut la vivre pour comprendre.

  • Speaker #0

    Faut la vivre pour comprendre. Et je veux que les gens vivent. Moi, j'ai beaucoup d'opères, enfin maintenant qu'elles vont être opères, beaucoup de nanas qui me disent, Marine, tes stories, elles me chauffent en fait. J'ai envie de le faire, c'est quoi tes plans ? Et moi, je parle pendant des heures avec elles parce que je veux qu'elles vivent ce que j'ai vécu tellement c'est insensé. Et que, ok, tu vois, même ma soeur, elle a eu des bourbiers, mais finalement, ça c'est...

  • Speaker #1

    On s'en sort toujours finalement, même s'il y a des galères, tu trouves des solutions.

  • Speaker #0

    Oui, chaque problème a sa solution, jamais oublier de ça. Et que si c'est négatif, c'est pas grave. Si c'est négatif, c'est parce qu'il y a un truc positif qui arrive. Et ça, c'est pas genre des paroles, c'est réel. C'est vraiment réel.

  • Speaker #1

    T'inquiète pas,

  • Speaker #0

    c'est normal. Vraiment. Le bon Dieu ou le destin ou qui tu veux, ton parcours, il est trop bien tracé, tu vois. C'est vrai que sur le coup, tu vas être très triste, tu vas être peiné. Attends seulement ce qui arrive après.

  • Speaker #1

    C'est une redirection.

  • Speaker #0

    Un mal pour un bien, c'est réel, cette phrase. C'est pas une phrase, c'est réel. c'est ce qui se passe vraiment, tu vois.

  • Speaker #1

    Carrément, ouais. C'est vrai que c'est assez ouf. Merci en tout cas.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci à toi.

  • Speaker #1

    Pour nous avoir partagé tout ça.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Ça donne trop grand-lis d'aller aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, je te le souhaite, vive le grave, Amélie. Ah non,

  • Speaker #1

    mais grave.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci de m'avoir invitée, ce qui est sympa. Avec plaisir. Ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. Si ça t'a plu, je t'invite à mettre 5 étoiles.

Description

Chapeau de cow-boy, grosses voitures et ranch… C’est un peu l’idée qu’on se fait du Texas !

Mais la réalité colle-t-elle aux clichés américains que l’on se fait ?


À 22 ans, Maryne se demandait comment elle pouvait apprendre à avoir une conversation fluide en anglais. Elle avait fait une fac de langue mais elle sentait qu'elle devait pratiquer pour avoir un bon anglais.


Elle a donc décidé de faire fille au pair aux USA.

Direction le Texas !


Dans cet épisode Maryne nous raconte ses 2 ans de vie aux États-Unis, son premier voyage solo.


Avant le départ elle se questionne, elle doute, elle ne sait même pas situer le Texas sur une carte. Malgré tout, elle se sent prête à se lancer dans cette aventure au bout du monde !


Sur place, elle découvre le mode de vie américain et des paysages qu’elle n’avait jamais vu auparavant !


Maryne nous partage son histoire et nous explique comment devenir fille au pair aux États-Unis, son immersion culturelle et tout ce que cette expérience lui a apporté.


Elle partait pour savoir parler de manière fluide en anglais.

Elle revient en étant fière d’elle, en ayant découvert des paysages qui l’ont marqué à vie, et en ayant plus peur de voyager seule !


Dans cet épisode on parle notamment de :

  • Faire fille au pair en Amérique

  • La vie au Texas : clichés vs réalité

  • Choc culturel américain

  • Voyages et opportunités



Bonne écoute !

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Infos utiles :

Les sites au pair en Amérique :

https://www.aupairinamerica.com

https://www.aupaircare.com

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Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

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Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/vivre-au-canada-1-an-de-service-civique-a-montreal-amelie


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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, let's go vivre le rêve américain finalement. Je suis arrivée à Austin, ils ont tous des chapeaux de cow-boys. Ah c'est vrai ? C'est les bottes qui vont avec.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger.

  • Speaker #0

    Quand on dit enfant roi, c'est réel. Ils vont être insolents avec toi, ils vont même vouloir te taper.

  • Speaker #1

    Le rêve américain, on en a tous déjà entendu parler. Mais qu'en est-il réellement de vivre dans ce grand pays qui nous a culturellement influencé depuis notre enfance ? à travers les films, la musique ou encore le sport.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que j'aime les États-Unis, parce que tu peux passer d'un truc très relaxant, tu peux être dans un endroit très tropical, Miami par exemple, et d'un coup tu te retrouves à Las Vegas, c'est Monopoly, c'est le casino partout.

  • Speaker #1

    Marine voulait apprendre l'anglais et elle a donc mis le cap sur le Texas, le pays des cow-boys, pour faire fille au père. Elle nous raconte dans cet épisode sa vie au sein d'une famille américaine, ses chocs culturels et ses voyages à travers le pays. Mais avant d'aller plus loin, je voulais sincèrement remercier tous ceux qui ont pris le temps de noter ce podcast, de s'abonner, de me faire des reviews. Ça m'a vraiment aidée à développer Partir et à continuer de faire des interviews. Donc, merci beaucoup à vous. Et je vous laisse maintenant découvrir l'histoire de Marine. Bonne écoute. Du coup, Marine, tu as été chiopère à Austin, au Texas, pendant deux ans. Franchement, je suis vraiment trop curieuse que tu racontes plus en détail, puisque ça a l'air d'avoir été une expérience de ouf, la manière dont tu m'en parles et tout. Et tu vois, quand on s'est contacté au début, j'ai jeté un œil à ton profil Instagram. La première photo que je vois, c'est une photo de toi avec deux gros guns dans le bras.

  • Speaker #0

    Tout le monde me la sort celle-là.

  • Speaker #1

    Et je me suis dit, alors là, c'est bon, cliché américain, on est dedans. Et quand j'entends un peu le Texas, j'ai un peu l'image des cow-boys, un peu des sceptiques, country music. Enfin, on a des clichés. Mais j'imagine que la réalité, ce n'est pas que ça. Ça fait partie.

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait quand même partie. Je vais te raconter.

  • Speaker #1

    Je vais te raconter tout ça. Mais déjà comment tu as atterri au Texas ?

  • Speaker #0

    Alors donc moi mon but principal, donc j'avais 23 ans, 22-23 ans et j'étais en fac de langue. Je venais de terminer la fac de langue mais si tu veux mon anglais il était toujours correct à l'écrit mais pas assez à l'oral, pas assez à la pratique et donc je me suis dit non mais je peux pas continuer comme ça et j'ai besoin de toute façon pour faire hôtesse de l'air parce que Moi mon but est de faire hôtesse de l'air J'ai vraiment besoin de cette langue pour la pratiquer dans mon job. Donc du coup, j'étais avec ma sœur et une amie et elles m'ont dit « Mais Marine, va faire fille au père ! » Je me suis dit « fille au père ? » Je ne connaissais même pas « fille au père » . Premier degré, je n'avais jamais entendu « fille au père » . Je me suis dit « Mais c'est quoi fille au père ? » Donc là, ma collègue et ma sœur, elles commencent un peu à m'expliquer le concept, etc. Et elles m'ont dit « Mais au pire, va à Londres ! » « C'est pas très loin, tu peux aller six mois à Londres. » t'apprends l'anglais, tu vas dans une famille d'accueil, donc en gros la fille au père c'est ça, tu vas dans une famille d'accueil, tu vas t'occuper des enfants et en échange, eux ils vont te loger, ils vont te nourrir et ils vont également aussi te donner de l'argent de poche. Voilà, donc c'était vraiment ce petit concept-là et tu avais toujours le confort, etc. et un suivi avec toi. Donc je me suis dit mais attends, si je vais partir, autant partir aux Etats-Unis en fait, ça c'est mon avis. Tu vois, je me suis dit, en plus Londres ! Il pleut, tout ça, c'est pas mon mood. Je me suis dit, si je pars, autant partir dans un bête d'endroit. Donc du coup, je me suis dirigée vers les Etats-Unis. Faut savoir par contre que quand tu vas faire fille au père, tu ne choisis pas forcément l'endroit ni la famille. En fait, c'est un peu comme un site de rencontre, c'est un peu comme mythique ou quoi. C'est-à-dire que tu vas écrire tes coordonnées, tout ce que tu recherches, tes conditions, etc. La famille va faire de même. Et si jamais vous avez des points communs, bah là vous allez matcher.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et là tu vas pouvoir entrer en contact avec la famille etc. Et après tu peux aussi refuser si jamais le lieu ne t'intéresse pas ou même la famille tu vois que ça passe pas le feeling, et bah tu attends et tu recommences en fait. Et moi j'ai eu beaucoup, j'ai eu la chance quand même d'avoir beaucoup de demandes un peu partout aux Etats-Unis donc j'avais la Floride, j'avais New York, j'avais Atlanta et j'ai fini par voir le Texas. Alors moi, le Texas, je ne savais même pas le situer sur la carte. Non mais vraiment, sincèrement. Je commence à regarder, je me dis, c'est vers Mexique. Là, on tient quelque chose. Je suis partie sur Google, j'ai mis température Texas de l'année pour te dire à quel point je voulais du soleil. Et au final, j'ai commencé à faire mes recherches, etc. Et j'ai fait, en fait, pourquoi pas le Texas ? J'avais très bien, j'ai eu un très bon feeling avec la famille. Donc je me suis dit, bon bah, let's go. Et moi ? j'avais le même cliché que tout le monde Texas, non mais je vais me retrouver avec des cowboys partout, je vais me retrouver avec des bottes de frangue, je sais pas quoi je me suis dit mais ça va être la campagne flemme, mais vas-y je vais tester Donc j'y suis allée et franchement, je suis allée de 2021 en 2023, donc pendant deux ans. Et c'était incroyable. Vraiment, c'était la meilleure expérience de ma vie. Vraiment, sincèrement. Alors que de base, je ne connaissais même pas le concept. J'avais peur aussi, mais je pense un peu comme tout le monde. Mais finalement, je me suis dit, je ne regrette rien. C'est vraiment la meilleure expérience.

  • Speaker #1

    Et qu'on n'a pas d'attente et qu'on ne sait pas à quoi s'attendre. C'est peut-être là qu'on a les meilleures surprises.

  • Speaker #0

    C'est bizarre. J'aurais pas mieux dit. Je te jure, c'est ça. Mais vraiment, partout où tu vas, dès que c'est nouveau, ça fait peur. Mais finalement, tu te dis, mais heureusement, je l'ai tenté, en fait. C'est clair. Pas de regrets. Pas de regrets, non.

  • Speaker #1

    C'était quoi le nom du site sur lequel tu es passée pour filer au père ?

  • Speaker #0

    Alors, tu as plusieurs sites. Donc, tu as Au Père in America, Au Père Care, Culture à Care. Ça, c'est vraiment les trois grosses, je pense, où tu as plus de chances de trouver une famille. Moi, j'étais avec Au Père in America. Ça s'est très bien passé pour ma part. avec cette agence. Mais par exemple, ma soeur qui après m'a rejoint, ça s'est très mal passé. Donc les agences, c'est bien. Mais des fois, ils vont plus être gentils avec la famille, comprendre plus la famille que comprendre toi. Parce qu'il ne faut pas oublier que c'est la famille qui paye l'agence. Toi, tu vas payer un petit peu, mais tu restes la personne qui va aller dans le pays, tu vois ce que je veux dire ? Donc il faut quand même un peu reconnaître tes droits, tu vois. Il ne faut pas te laisser faire, pour le coup.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça se passe comment ? Tu as un contrat que tu signes ? Il y a des démarches administratives.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, concernant ces démarches-là, j'ai rempli un petit dossier parce qu'il te demande de remplir un dossier. Par contre, pour pouvoir remplir ce dossier, tu as quelques conditions. Donc, il faut... Alors, ça, ce n'est pas obligatoire, mais d'avoir le permis, c'est un petit plus. Oui. Parce que, voilà, l'esthète est quand même assez grand. Généralement, tu auras besoin d'un voiture pour emmener les enfants faire des activités ou quoi. Il faut également que tu aies l'expérience avec les enfants. Tu aies fait un minimum d'heures de... en tant que que baby-sitter donc ça c'est indiqué sur le site que tu parles un minimum anglais ok le but de faire filles au père c'est d'apprendre l'anglais mais il demande quand même une base pour que tu arrives quand même à te défendre, à te faire comprendre aussi si jamais il y a des problèmes ou quoi je trouve ça un peu un peu normal il me semble que c'était tout ce qui est vraiment ouais avoir un casier vierge aussi ouais c'est vraiment que ça c'est vraiment baby-sitter surtout en fait après c'est leur but ça les rassure à eux en fait Ok,

  • Speaker #1

    la famille avant de partir, elle t'avait expliqué un petit peu ce qu'ils attendaient de toi, etc ?

  • Speaker #0

    Exactement, une fois que tu vas matcher avec la famille, tu vas, c'est même très conseillé, fortement conseillé, de faire une vidéo, Skype ou peu importe, FaceTime ou peu importe, pour pouvoir te présenter et aussi rencontrer cette famille et les enfants dont tu vas t'occuper aussi, principalement H24.

  • Speaker #1

    Tous les enfants, grave.

  • Speaker #0

    Donc c'est ce qui s'est passé, ça s'est très très bien passé. Et voilà, une fois que tu as fait tout ça, après l'échange peut continuer par mail. Donc moi, généralement, je continue par mail. Et aussi, ils vont aussi m'envoyer un... Vous pouvez demander ça, généralement, c'est même conseillé, de demander à mon emploi du temps, il va ressembler à quoi ? À peu près, je travaille quelle heure ? Est-ce que j'ai mes après-midi ? Est-ce que j'ai tous mes week-ends ? Est-ce que tu peux travailler les week-ends aussi ? Comment ça se passe, etc. Tu as un contrat, ils ont un contrat qui est relié avec l'agence et qu'on signe mutuellement et qu'on doit respecter. Donc ça c'est assez réconfortant parce que tu sais que malheureusement ça arrive que des fois les familles ou même les au-pères ne suivent pas et tu peux leur faire un petit rappel. Et en fait à noter que tu as une LCC. Donc la LCC c'est entre guillemets ta marraine qui va t'accompagner, donc tu as une LCC en France. Et une fois que tu es au steak, tu auras la LCC de ta ville que tu vas rencontrer en face, en physique, qui si jamais tu as un problème avec la famille ou autre, tu la contactes elle, elle est reliée à l'agence. Et du coup, après, elle va pouvoir t'aider si tu as un problème ou quoi. Tu n'es vraiment pas tout seul, tu es tout le temps suivi, par contre. Ça, c'est sympa. Ça,

  • Speaker #1

    c'est rassurant, au moins, que tu aies quelqu'un à qui parler,

  • Speaker #0

    ou à qui t'espérer si tu as un souci ou quoi. Même avec la famille. Ouais, autre aussi. Et en plus, elle peut aussi te donner d'autres contacts de d'autres filles au père, du monde entier ou, si tu veux, de ton pays, facilement. Et ça, c'est bien pour faire des amis. Moi, c'est comme ça que ça s'est passé. Maintenant, j'ai des meilleurs potes. C'est trop cool,

  • Speaker #1

    ça fait un grand réseau de filles opères.

  • Speaker #0

    Incroyable, incroyable.

  • Speaker #1

    Trop bien. Bon, du coup, tu as ta famille, tu es prête à partir, c'est prêt. Tu as des appréhensions avant de partir ? Oui, totalement. C'est la première fois que tu partes, tu ne savais même pas si c'était le Texas.

  • Speaker #0

    Totalement, mais totalement. J'avais peur, mais j'étais quand même contente. Je me suis dit, de toute façon, Marine, tu n'as pas le choix, let's go. Parce que je me suis dit, ok, let's go vivre le rêve américain, finalement. C'est ce qu'on dit,

  • Speaker #1

    non ? Exactement.

  • Speaker #0

    Donc, c'est comme ça que je pensais. Et quand je suis partie, j'avais quand même le stress. Donc là, par contre, la grosse valise. les check-list et tout. Alors là, c'était vraiment très carré. Combien de pantalons je dois ramener pour un an ? Maintenant, on est au Texas, mais bon, si jamais je veux voyager. C'était vraiment ça. Et j'avais quand même peur. En fait, lorsque j'ai pris l'avion, là par contre, j'ai compris où j'allais en fait. Le jour J, c'est là où j'ai commencé vraiment à stresser. Avant,

  • Speaker #1

    tu ne réalisais pas trop ?

  • Speaker #0

    Non. C'est plus un projet, mais plus tard. Tu vois ce que je veux te dire ? Et finalement, quand j'ai mis les pieds au premier avion, là je me suis dit, ah ouais, ça ne rigole pas en fait. Et quand je suis arrivée, donc moi je suis arrivée sur New York d'abord avant d'arriver à Austin. Donc c'est là où j'étais, Austin au Texas. J'arrivais à New York. Là, tout le monde parlait anglais. Je me suis dit, oh my god ! J'étais déjà allée à Londres, mais c'est tout, tu vois. Et c'est pas le même mood. En plus, là-bas, ils hurlent. C'était un moment de, oh my god ! OK, OK, OK ! J'avais quand même eu ce stress-là. Et là, j'ai compris que c'est bon, j'y étais, en fait.

  • Speaker #1

    J'y étais. Ça commence.

  • Speaker #0

    J'y étais. Je stressais aussi la rencontre réelle avec la famille également. Comment ça allait se passer ? Est-ce que les enfants vont être gentils ou pas ? Il y avait plein... plein de petites questions comme ça ouais ouais j'étais vraiment quand même en stress mais je savais que je pouvais le faire et je devais le faire tu avais assez confiance en toi pour aller de l'avant et y aller quand même alors je pense qu'on doute tous de soi même même quand on peut dire j'ai confiance en moi non au fond de tout mon doute on peut pas tout en montrer aux gens qu'on est très assurant que c'est faux ça moi je pense que c'est faux mais au fond de moi donc Donc je parais rassurée, etc. Confidence en moi, il n'y a pas de problème. Mais au fond de moi, non, j'avais quand même mon doute. Mon doute parce que j'avais les dangers autour, potentiellement, qui pouvaient arriver ou quoi. Donc, j'avais quand même cette crainte, ouais, énormément.

  • Speaker #1

    Tu te stresses, mais tu arrives quand même à aller.

  • Speaker #0

    Voilà. Tu savais qu'une fois que c'est fait, au pire, c'est fait. Oui. Après, ça passe,

  • Speaker #1

    quoi. Et tu peux toujours rentrer si jamais ça se passe mal.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Et tu peux même rematch aussi. Si jamais ça se passe mal avec la famille, ça peut arriver. Finalement, vous ne faites pas du tout ce que vous m'avez dit par téléphone ou vice-versa. La famille ou l'opère. Et elle a deux semaines pour trouver une autre famille sur le site de l'agence. Et elle n'est pas obligée de rester avec la famille au pair. Elle peut directement dormir chez LCC, donc la fameuse marine qui est là pour toi, qui habite dans ta ville. Ou sinon l'agence te paye un hôtel. Mais ne surtout pas payer l'hôtel toi-même. Eux des fois ils font en sorte que bon bah des meilleurs deux temps pendant deux semaines voilà faut le savoir des fois ils sont un peu... Voilà, des petits scéniques. Mais à toi, encore une fois, de faire valoir tes droits et de connaître ton contrat. C'est très important de lire un contrat. Il faut le lire, il faut le comprendre, et il faut aussi le mettre à exécution. Et moi, c'est clairement ce que j'ai fait. Beaucoup ont fait ça quand ils ont rematch. Ils ne se sont pas laissés faire, ils ont réussi à avoir ce qu'ils voulaient. Tu peux même, j'ai envie de te dire, si tu veux gratter une troisième semaine, si au bout de deux semaines, tu ne trouves pas, tu peux négocier la troisième semaine. Par contre, si là, tu ne trouves pas, tu retournes dans ton pays de base.

  • Speaker #1

    Au final, c'est vachement... cadrer, enfin tout un processus, t'es pas lâchée dans la nature.

  • Speaker #0

    Non, mais surtout en Amérique. Je pense que c'est assez différent. En Australie, je sais que c'est différent. Mais en Amérique, t'es quand même sponsorisée. Les Américains ne veulent pas faire, on va dire, rentrer n'importe qui dans leur pays. Donc ouais, tu peux pas rester comme ça. La justice, elle te lâchera pas. Ah bah hop, tu rentres. Tu vois, ils sont assez stricts sur ça, sur ces règles-là.

  • Speaker #1

    Ouais, je vois. Et du coup, t'arrives déjà à New York, première vague dans la figure de... Il se passe plein de trucs.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    T'arrives ensuite. Austin, c'est quoi tes premières impressions quand tu arrives là-bas ?

  • Speaker #0

    Alors quand j'arrive à Austin, c'est « Oh my God, il fait chaud ! » Il fait chaud parce que je suis arrivée en novembre, il faisait très froid, j'étais à Paris à ce moment-là, il faisait très froid. Je suis arrivée à Austin, « Oh my God, il fait chaud ! »

  • Speaker #1

    Vague de chaleur.

  • Speaker #0

    Là, j'étais contente ! Là, j'ai connu, parce que moi j'adore ça. Et là, je me suis dit « Mais en fait, génial, ok, trop bien ! »

  • Speaker #1

    Ça commence bien.

  • Speaker #0

    Super bien. J'avais le... Le père qui est venu me récupérer, donc trop mignon, il avait un dessin des enfants qu'ils ont fait avec mon nom, Marine. Donc c'était très choupinou. Je suis arrivée par contre, décalage horaire, j'étais fatiguée. 20h au lycée direct. Là, j'ai quand même eu au moins une bonne semaine de fatigue. J'étais très fatiguée et là par contre, ce fameux cliché. Quand tu dis cow-boy et tout. Ils ont tous des chapeaux de cow-boy. Et les bottes qui vont avec et tout. Et là je me suis dit... Ah oui, ils assument en fait, ils adorent ça !

  • Speaker #1

    Y'a pas de fumée sans feu, le cliché vient pas de rien.

  • Speaker #0

    Non, sincèrement c'est réel. Au début c'est bizarre, tu dis... En fait, généralement les gens recherchent aussi beaucoup ce côté superficiel, je pense. Moi la première, je peux aimer ça, y'a pas de problème pour ça. Et Texas c'était pas ça. Donc au début j'étais, est-ce que je vais kiffer en fait ? C'est très... ancien, je sais pas, mais c'est bizarre tu vois, t'as des cow-boys... tata les chevaux tu as des bottes et 28 en mode mais à passer en france a passé à paris ou quoi donc c'est vrai ya pas du tout ça en france mais dans ce monde là c'est un monde où tu es dans un film dans le film carrément et crois moi tu kiffes finalement tous les gens qui au moins on met les pieds une fois tu écris sont obligés d'aimer Et à la fin, je suis repartie avec mon chapeau de cow-boy et mes bottes. Et très fière de les porter, même en France. Les gens me regardent bizarre, mais t'inquiète, tu connais pas le mood, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    C'est assumé.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. Trop bien.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, tu vois, qui est cool, je trouve. C'est parce qu'on a grandi avec l'influence de la culture des États-Unis, genre dans les films, les séries. Ça nous donne une image. Et là, t'es dedans, quoi. Et du coup, c'est peut-être pour ça que tu te sens un petit peu dans un film.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Mais ce que tu dis est réel. et c'est pas... que t'es dans un film ou quoi, c'est aussi... En fait, le film, des fois, représente réellement la réalité, en fait. Même quand, ne serait-ce que je suis aussi retournée à New York, après, j'ai eu cette chance-là, quand tu vois les sirènes, tout ça, tout ça, non, mais c'est du réel, en fait. C'est vraiment la même chose. Le rêve américain, il est réel.

  • Speaker #1

    OK. T'as vraiment senti ça ?

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Sur plein de choses.

  • Speaker #1

    Et du coup, t'as pu vraiment vivre ce que c'était l'Amérique et vivre en Amérique parce que t'étais dans la famille. Ça s'est bien passé du coup avec la famille ?

  • Speaker #0

    Alors ça s'est très très bien passé pour le coup. Alors au début, alors quand même à préciser, moi j'ai pris une famille franco-américaine. Ok. Enfin franco. Le papa était québécois donc il parle français au Québec. La maman cependant parlait anglais, les enfants anglais aussi. Elle comprenait un petit peu le français mais c'est tout. Moi c'était voulu de faire ça parce que voilà j'avais pas un anglais de ouf. Et j'avais peur, je me suis dit bon bah s'il y a un problème avec les enfants ou quoi, en vrai je me vois pas Google traduction tous les deux secondes tu vois. Et finalement, c'était un très très bon choix. Et donc du coup, pour arriver, j'ai eu cette facilité si tu veux. Ou si j'avais un problème, je parlais directement en français. Tu vois, je switchais direct. Parce qu'il faut savoir aussi que selon moi, mon expérience, j'étais énormément fatiguée les premiers mois en Amérique. Parce que mon cerveau s'est mis en anglais. Oh la fatigue !

  • Speaker #1

    Ça, ça draine.

  • Speaker #0

    Oh, c'est un travail. C'est fou. C'est un travail. Parce que non seulement tu vas parler avec eux en anglais, mais du coup, tu regardes les films. Enfin, moi personnellement, je regarde les films en anglais. dehors tout écrit en anglais tu vois encore tout en anglais et sincèrement mais je dormais très tôt aussi à cause de ça j'étais fatigué mentalement une bonne fatigue finalement mais vraiment c'est un travail aussi de changer de culture changer d'environnement changer de langue donc

  • Speaker #1

    mais c'est une c'était super bien comme tu dis à tout qui change le quotidien environnement la langue tout il ya des choses dans le quotidien qui te surprennent qui te marque alors juste pour commencer

  • Speaker #0

    Juste le matin, ils mangent vraiment tout salé, mais salé à mort.

  • Speaker #1

    C'est genre quoi le petit déj à l'américain ?

  • Speaker #0

    Par exemple, ils dépoursurent des oeufs, bacon, des flageolets, des haricots. Ils vous mangent tout, mais de la viande. Ils sont les croissants. J'ai pas compris, ils sont les croissants. Donnez-moi les croissants s'il vous plaît. Moi, j'étais vraiment... Alors moi, s'il vous plaît, je veux mon jus d'orange très important. Je veux mes tartines de confiture. Mais alors, eux, c'était tout le temps du salé, salé, salé. Alors ça déjà, juste ça, ça m'a choquée. Je n'étais pas habituée. Surtout pour le petit-déj quoi.

  • Speaker #1

    Dès le matin, tu te lèves,

  • Speaker #0

    t'as un ricot. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas. Non, sincèrement, moi, je ne peux pas. Et je ne peux toujours pas. Malgré ça, j'ai gardé quand même mes habitudes à la française, entre guillemets. Donc ça, ça m'a choquée. Après, oui, au Texas. Alors au Texas, les routes sont assez grandes. Donc ça, en Amérique, je pense qu'on s'attend un peu à ça. Mais on a beaucoup de trucks. Donc les trucks c'est des grosses voitures tu sais avec un petit rallonge derrière là les vraiment des petits camions entre guillemets des trucs on appelle ça des trucs en amérique et ils sont immenses immense mais alors les voitures elles sont immenses je n'ai jamais vu ça je n'ai jamais donc après je comprenais mieux pourquoi les routes elles étaient larges finalement grosse voiture grosse route tout est grand quoi tout est gros mais ça c'est vrai ça c'est mais juste déjà la voiture quand tu j'ai mis les pieds je regardais autour de moi je me suis dit c'est quoi ces bagnoles je me suis mise à côté Et vraiment, je suis rikiki contrairement à... Comme moi, déjà, je suis petite, je suis 1m60. Mais alors là, j'étais vraiment rikiki. Pour monter, tu dois... On dirait les camions de pompiers quand tu montes. Mais ils sont immenses. Ça, par contre, ça m'a choquée. Ça m'a énormément choquée.

  • Speaker #1

    C'est les trucs qui te sautent aux yeux, quoi. Tu vois que ça dans la rue.

  • Speaker #0

    Ah non, mais oui. Surtout au Texas. Vraiment, je me souviens au Texas. Parce que là-bas, je ne sais pas, ils ont un problème avec les trucks. Mais parce qu'après, j'ai eu la chance de faire encore d'autres états. c'était quand même plus chill au niveau des tracks malheureux c'était plein de balles

  • Speaker #1

    On aura le temps d'y revenir sur les paysages, les clichés, etc. Si on peut parler de la famille, du coup, il y avait un père québécois, une mère américaine. Il y avait combien d'enfants ?

  • Speaker #0

    Donc, je m'occupais de deux enfants, d'un garçon de 12 ans et d'une fille de 10 ans.

  • Speaker #1

    Ok. Et avec eux, comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Alors, le garçon, j'ai eu une facilité. C'était très bien, c'est très bien passé avec lui. La petite est un peu plus capricieuse, par contre, pour le coup, énormément. et aussi au niveau de la culture quand on dit enfants rois, c'est réel. C'est vraiment des enfants rois.

  • Speaker #1

    Dans quel sens ?

  • Speaker #0

    Ils vont faire des bêtises, quoi que ce soit, peu importe. ils vont être insolents avec toi, ils vont même vouloir te taper. Mais beaucoup d'enfants américains, vraiment, je suis en contact avec pas mal d'opères qui sont parties aux Etats-Unis, dont ma sœur d'ailleurs aussi. Elle est tombée sur une famille, les enfants que ça tapait, etc. Moi, ça me tapait vite fait au début, mais après, ils se sont calmés. Mais enfants rois, ils disent oui à tout, c'est eux qui décident. S'ils ne veulent pas ça, les parents vont dire, bon ben, ils ne veulent pas ça, c'est pas grave. Pour moi, il n'y a pas d'éducation.

  • Speaker #1

    C'est l'enfant fait la loi.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. C'est très différent avec l'éducation à la française, je pense, selon moi. Ça, par contre, c'est un peu relou quand même. Il faut aller quand même montrer, prouver qui tu étais. Que moi, je suis là, je ne suis pas ta pote. Je suis là. C'est un problème, on peut parler. Je suis là pour t'aider à faire certaines tâches. Mais tu m'écoutes. Entre toi et moi, c'est moi le boss. En fait, c'est ça. C'est un peu méchant, c'est un peu autoritaire, comment je le dis. mais c'est réel, si tu ne fais pas passer ce message-là, les enfants... mais totalement sur toi avec des enfants rois totalement ils sont habitués à décider tout je veux comment je leur dis je fais ce que tu es que tu as ton père ta mère moi je suis pas ton père je suis pas ta mère donc tu vas vite faire mes règles avant que ça se passe mal et je te punis là ils sont choqués au début vous prenez pas trop au sérieux ils ont vite compris que vaut mieux parce que moi par contre quand je disais un truc par contre c'est vrai que moi je punissais clairement va dans ta chambre plus de play je vais dire à mon papa tu peux pleurer je m'en fous de bien on va leur dire tous les deux moi j'étais vraiment Un peu strict parce que des fois t'es fatigué aussi tu vois, tu te dis mais respecter quoi, ils te respectent pas, tu te dis aux parents, les parents sont... Ah bah je vais faire la loi moi-même et au final après ça s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Bon bah tant mieux.

  • Speaker #0

    Quand tu vois on te respecte pas, change de terrain. Dis-toi, t'es là aussi pour profiter, t'es pas là au final pour faire la loi, faire leur éducation, s'il est d'ailleurs on peut pas le faire. Donc du coup tu te dis quoi, enfin moi en tout cas c'est comme ça que je me suis, je me raisonnais. Écoute Marine, fais ton taf. C'est les darons qui vont l'éduquer. Si elle, elle veut être méchante avec toi, elle veut pas jouer avec toi, ceci, cela, tu t'en fous, toi tu fais son lunch, tu fais ce qu'on te demande, basta. Et du coup, tu prends un peu plus de recul, un peu plus de distance, tu prends moins les choses à cœur, et sincèrement, ça se passe mieux. Et c'est limite comme ça, après, elle va venir vers toi. Elle va se dire, moi, mais pourquoi elle me calcule plus ? Ah bah, tu me calcules plus parce que t'es méchante, en fait. Et quand tu seras gentille, on pourra se calculer si tu veux. Mais tu restes positionnée sur ça. Et sincèrement, ça a marché. Vraiment, elle était plus avenante envers moi. soudainement plus gentil mais vraiment une différence de fou après je comprends aussi parce que je pense que les enfants chaque année change d'opère tu vois car les ont une nouvelle personne donc au final à un moment donné je pense que moi je les comprends sur ça aussi ça reste des enfants chaque année tu tu t'attaches à une nouvelle personne mais tu dois le dire au revoir tu te réattache à quelqu'un d'autre tu comprends et ça je pense que ça a dû ça doit faire des chocs et je l'entends totalement donc je pense que ça peut y jouer à toi après de trouver la manière Parce qu'on est tous différents, forcément l'opère que l'enfant a eu avant sera différente de moi et de celle qu'ils vont avoir après.

  • Speaker #1

    Forcément, c'est vrai attention les au revoir c'est jamais hyper facile surtout quand t'es dans le quotidien avec eux.

  • Speaker #0

    Je pense que ça doit être chaud. Tu te sens abandonnée alors que c'est la règle du jeu.

  • Speaker #1

    Même eux ils doivent mettre peut-être une certaine distance émotionnelle parce qu'ils savent que la personne elle va partir dans tous les cas.

  • Speaker #0

    C'est pour ça je pense que la fille elle était distante avec moi. J'étais leur 7ème opère. Donc je pense qu'elle en aura le bol. Le petit, ça va, mais la petite, elle, c'était...

  • Speaker #1

    Au bout d'un moment, ça va, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    je comprends. Et le quotidien, ça ressemble à quoi ? Donc,

  • Speaker #0

    pour ma part, moi, mon emploi du temps était... Généralement, je travaille le matin et le soir après l'école parce que les enfants avaient école. Donc, à noter que tu fais... Alors, en tout cas, la règle en Amérique, en tant qu'opère, c'est 45 heures par semaine maximum. Sauf que ça, c'était pendant les vacances d'été. J'avoue, je faisais quelques fois 45 heures par semaine. Sinon, je faisais peut-être 35 heures par semaine parce que quand ils étaient à l'école, je m'occupais de le matin et le soir après l'école. Donc le matin, tout simplement, je me réveillais, je les réveillais également, je leur faisais le petit déjeuner. Je préparais leur lunch pour le midi parce qu'ils n'ont pas trop de cantine, j'ai l'impression là-bas, c'est vraiment tu ramènes toi ton lunch de la maison à l'école. Donc je préparais leur lunch, etc. Je les déposais à l'école en voiture parce que j'avais une voiture fournie.

  • Speaker #1

    Tu conduisais du coup les grosses voitures.

  • Speaker #0

    Oui, je trouvais que j'avais une grosse voiture. Plus grosse qu'en France, c'est sûr. Je n'avais pas un truck, mais j'avais quand même une grosse voiture. Mais donc voilà, je l'ai déposé à l'école. Donc généralement, je pouvais faire 6h30, 7h et jusqu'à 8h, 8h30, tu vois. Donc ça va. Moi, après, je fonçais directement au sport. C'était mes conditions, j'ai mes après-midi, au moins du temps pour faire mon sport. Donc j'allais au sport, j'allais voir des amis. Et après, je reprenais généralement vers 15h. J'allais charger la petite après le petit. Soit on rentrait à la maison, on faisait des activités à la maison. ou soit extérieures ou soit les activités sportives. Oui, il faisait quand même des activités sportives, donc il allait au soccer, sinon la danse, tennis, tout ça après je gêrais et généralement c'était 15 heures jusqu'à 19 heures ça dépendait Les journées sont quand même bien remplies mais tu as quand même du temps pour toi aussi Ouais j'ai quand même mes après midi et mes soirées donc ça c'est très sympa ça Et du coup tu disais que tu rejoins parfois des copines,

  • Speaker #1

    comment du coup ça se passe pour se faire des copines ?

  • Speaker #0

    Alors pour ce coup c'était donc grâce à ma LCC en fait tout simplement qui m'a fourni des numéros d'opères donc je m'en suis fait quelques unes grâce à ça Mais je suis aussi également fait des recherches sur les pages Facebook. Donc généralement, j'avais mis « fille au père aux États-Unis » , « French au père » , sinon tu peux aussi trouver des copines françaises. Moi, c'était un peu ça pour le coup, un peu aimanté à moi on va dire. Et je ne regrette pas parce que maintenant, j'ai des super potes. Et ça aussi, tu commences les échanges grâce aux pages Facebook ou les coordonnées que la LCC te passe en fait. Et après, c'est parti, tu fais les rencontres, tu te… Ok, on va boire un verre, blablabla, et après soit ça passe, soit ça casse.

  • Speaker #1

    Et après c'est parti, si ça passe, vous faites des sorties. T'as voyagé un petit peu avec les gens que t'as rencontrés ?

  • Speaker #0

    Ouais, on a énormément voyagé. Parce que quand tu es fille au père, tu peux travailler le week-end, mais t'as obligatoirement un week-end full, que t'es obligée d'avoir du vendredi soir au lundi matin. Ils sont au moins une fois par mois, tu vois. T'en profites généralement pour partir ailleurs. Moi j'arrivais à négocier avec ma famille d'avoir en plus mon jeudi. C'est très important de communiquer avec sa famille. Ok, il y a des règles, mais les règles, c'est les minimums. Tu peux après t'arranger avec la famille, c'est même important parce qu'ils ont des conditions, mais j'ai envie de te dire, tu n'es pas alors petite, donc toi aussi, tu as le droit d'avoir des conditions. N'hésite pas à avoir des conditions, d'ailleurs, des critères, c'est extrêmement important. Moi, sans mes critères, je n'aurais peut-être pas trouvé la famille comme ça, tu vois. Genre voiture, je veux mes après-midi, comment ça se passe pour mes week-ends, parce que des fois, c'est du vendredi soir au lundi matin, des fois, c'est trop peu quand tu veux voyager. donc c'est important aussi d'avoir tes conditions Donc moi quand même j'en ai eu et j'ai pu effectivement voyager donc je suis partie à Miami Je m'en rappelle plus, je suis partie un peu partout Mexique, j'ai fait le Mexique aussi, ça se fait pendant les vacances, c'est incroyable J'ai fait énormément en tout cas avec mes copines et tout Après à la fin de ton visa si tu veux, t'as 12 mois, ton visa il est valable 12 mois Plus un mois, et donc ton contrat il est valable 12 mois Et après tu as un mois, on appelle ça ton travel month, voilà tu as ton travel month Et donc tu vas profiter de voyager pendant ce 13ème mois avant de rentrer en France ou peu importe. Et donc là j'ai fait énormément aussi de road trip, Las Vegas, Arizona, Los Angeles, je sais plus, un peu cette zone là quoi.

  • Speaker #1

    T'as dû voir tellement de trucs !

  • Speaker #0

    J'ai vu énormément de trucs.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les paysages sont vachement différents selon l'état où tu vas.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement ! Ouais, totalement ! Ça varie beaucoup ? Ça varie énormément ! Donc moi effectivement... au texas on va partir quand même du le texas à quoi ça ressemble voilà du du point a donc le texas ressemble énormément un peu à ce qu'on voit comme dans les films ça c'est vrai mais quand c'est autour des grosses villes moi j'étais dans aussi donc en grosse ville vraiment c'est le downtime donc vraiment tu as des groupes quand même des gros building tu as de quoi faire tu as beaucoup de choses à faire effectivement quand tu commences un peu à s'éparpiller un peu plus loin là tu commences à voir les ranchs et tout tu vois les vrais mais ça c'est réel par contre ils ont vraiment des chevaux partout cow-boy dégaine ça c'est vrai et l'accent et l'accent surtout oh my god l'accent est vraiment très compliqué à comprendre mais c'est un délire aussi tu vois et ça par contre c'est vrai tu as quand même ce paysage là tu vois ça c'est ça plus dans les rangs vraiment voir la vie texane ouais c'était un coin mais j'ai c'est vraiment comme pour le coup le ranch est vraiment comme on voit dans les films et du coup j'ai pu aussi faire du tir grâce à une copine qui parlait avec avec un collègue qui était dans l'armée américaine donc il avait un petit spot si tu veux de champs de tir avec plusieurs matos, plusieurs flingues etc. donc j'en ai profité pour en tester une petite dizaine quand même ! Et donc du coup j'ai fait cette fameuse photo !

  • Speaker #1

    T'avais les gros gannes et tout !

  • Speaker #0

    Et en plus moi je suis allée en claquette, j'ai cru que ça ne va pas grand chose mais du coup tu es en claquette ! Du coup tu me vois en claquette en train de tirer ! Franchement trop trop bien, l'expérience était géniale et c'était en plein air donc c'était génial ! Et c'est vraiment, tu vois ça c'est... américain en fait tu vois de ouf c'est ce qu'il faut faire quand en amérique vie le rêve américain c'est réel vie tout ce que tu peux trouver où tu dis ça c'est en amérique allez vas-y je fais tu vois il ya quoi d'autre dans ta vie au texas que tu as pu expériencé qui vraiment genre ça c'est alors je sais pas si ça c'est américain mais en tout cas c'est une activité que j'aimais énormément c'est que tu as quand même des haussines tu as un grand lac et généralement ce lac là donc on a plusieurs et tu peux faire du tubing donc c'est à dire tu as énormément de bouées tu as des grosses bouées Et tu vas dans la rivière avec plein de collègues. Et après, tu as la musique partout. Tout le monde ramène l'enceinte, la bouffe, tout ça. Tu prends ta bouée que tu peux louer sur place. Tu les attaches avec tes collègues. Tu te mets en sac tout ce que tu veux. Tu mets ta musique et tout. Et là, pendant trois heures, la rivière, elle te berce jusqu'au point d'arriver. Enfin, c'était vraiment... Ça, c'est vraiment ce que je kiffais le plus à faire en été. Ou même tout le temps, parce qu'il faisait le temps chaud. Au Texas, c'était vraiment le tubing. J'adore, Et quand tu arrives à la fin, il faut quand même retourner au plan A, au plan de base, tu vois, où tu es parti. Et là, tu as les fameux bus jaunes, les Simpsons, j'ai envie de te dire. Oui, oui, oui. Que tu vois. Du coup, ils te ramènent gratuitement jusqu'à là-bas. Mais aussi les bus. Les bus, c'est vraiment américain. La première fois que j'ai vu le bus jaune, je me suis dit « Oh my God ! » C'est comme dans les films. Oui,

  • Speaker #1

    comme dans les Simpsons.

  • Speaker #0

    Moi, ça me fait penser aux Simpsons. Je me suis dit « Il est où Bart ? Il est où Bart ? » . Donc vraiment, ça, par contre, j'ai beaucoup aimé. drôle.

  • Speaker #1

    Bon du coup là t'es dans un... T'es dans l'American Dream.

  • Speaker #0

    Ouais clairement.

  • Speaker #1

    Dans ta nouvelle famille, tu fais ta life et tout. Comment tu te sens dans cette nouvelle vie ?

  • Speaker #0

    Au début bizarre quand même. Même si j'étais préparée parce que tu dois te préparer un minimum. Mais bizarre parce que forcément ça se passe pas forcément tout le temps comme prévu en fait. Donc tu découvres toujours des nouvelles choses qui te perturbent. Mais globalement franchement je l'ai trop bien vécu. Et je pense que je l'ai bien vécu parce que je suis pas restée que à Austin. J'ai eu la chance de voyager et je pense que ce qu'il faut faire, c'est aussi être curieux, de voyager un peu dans d'autres horizons et de te faire des amis aussi, ça aide. Aussi, ce qui me rassurait, c'est que généralement, mes copines, elles étaient filles au père et on pouvait parler, échanger sur notre expérience en tant que fille au père. Et tu sais aussi que ce n'est pas tout beau, tout rose aussi dans leur famille. Finalement, c'est rassurant aussi. On est tous dans la merde, donc ça fait plaisir quand tu n'es pas toute seule, entre guillemets. Quand on partage la galère,

  • Speaker #1

    c'est un peu plus sympa.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que je veux te dire et donc du coup c'est... ça te rassure un peu plus et après ta copine elle te reboost et tout et c'est génial. Quand t'es fille au père des fois tu penses que ça va être forcément bien et tu vois que ça se passe mal en fait.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça, ça peut arriver quoi.

  • Speaker #0

    Ça arrive en fait et du coup je pense qu'il faut aussi qu'elle sache qu'il faut des préventions, écrire vraiment tout ce qui se passe, vous avez des preuves en fait parce que sinon c'est toi qui est dans la merde, tu rentres dans ton pays et tu vis même pas ton expérience quoi. Tellement ils ont le seum, les américains c'est des gros hypocrites.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu l'as senti ? Avec les Américains qui sont entrés. Tous.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, tu as la fameuse phrase quand on te dit « Ah, j'adore Paris ! » C'est très américain, mais parce que c'est des hypocrites de ouf. Si tu veux, les Américains, ils vont rester potes avec toi que si tu leur apportes un intérêt. Ça, c'est réel. Et c'est pareil pour la famille. Si la famille d'accueil, ils te kiffent, mais tu leur apportes pas d'intérêt, ils rematchent.

  • Speaker #1

    Et du coup, pour parler un peu Amérique versus France ou même juste de l'Amérique en général, si on fait un petit cliché versus réalité. Selon toi, du coup, il y a quoi dans les clichés qui est vrai, on en a un peu parlé, ou qui n'est pas du tout vrai ?

  • Speaker #0

    Peut-être la night, le soir. Parce qu'en fait, le soir, les boîtes de nuit, ça ferme à deux heures. Donc déjà, tu te dis, ce que je vois dans les films, on dirait que c'est jusqu'à pas d'heure.

  • Speaker #1

    Les projets X,

  • Speaker #0

    là. Moi, je n'ai pas eu la chance de vivre ça. Il y a des gens à Los Angeles, il y a quand même pas mal de parties comme ça, apparemment. Personnellement je l'ai pas vécu, j'en connais pas qui ont forcément vécu ça. Tout ce qu'on a vécu c'est à 2h tu rentres chez toi, basta. Par contre j'ai une anecdote que j'ai vécue au Texas. T'as énormément de shootings, les flingues c'est autorisé, les pistoles etc c'est autorisé là-bas. Et je me disais mais pourquoi tout le temps ça ferme à 2h etc c'est quoi le problème etc. Et en fait c'est parce que à certains moments il y a des shootings, il y a des tirs qui partent dans la ville en fait le soir. Et t'as une fameuse rue... où tu as tous les bars, bars ambiance, etc. Et à chaque intersection, tu as les flics, tu vois. Tu as deux flics. Et en fait, les flics sont comme ça. Ils attendent que ça tire, en fait, ou qu'il y ait une baston, tu vois. Parce qu'ils sont habitués, je pense. Et un soir, heureusement que je suis rentrée quelques minutes avant. J'aurais été 1h du matin. Je me suis fermée à 2h. Je me suis dit, je rentre à 1h, tu vois. parce que tu sors plus tôt du coup sera 22 heures finalement tu vois les sortir la nuit à minuit shooting et tout je vois quoi. C'est les gens qui se shootent les uns les autres ? Oui, mais généralement j'ai l'impression que c'est beaucoup les afros contre les mexicains. Parce qu'on a beaucoup de mexicains au Texas. Ça a du sens, c'est collé. Et j'ai l'impression que c'est beaucoup de conflits entre eux. Et d'un coup ça sort un flingue, ça te tue en fait. Et c'est ce qui s'est passé ce soir-là. Heureusement je suis rentrée et tu vois tout le monde au sol. Tout le monde au sol parce qu'en fait apparemment c'est le réflexe tu te mets au sol et tout le monde au sol, les flics ils débarquent, ils embarquent. c'est chaud et là tu vois c'est vraiment comme dans les films c'est pas une blague je conduisais j'ai vu un truc de mes yeux je me regarde pas marie parce qu'il ya fortes et complices conduit conduit je conduis c'est en journée donc je conduis et c'est et je vois embrouille avec un afro et un mexicain embrouille ça sort de la voiture freins tout ça Je me dis, moi je suis conduite, mais doucement parce qu'il y avait quand même du trafic. Je vois, ils sont arrêtés en plein, mais de la route, je vois, ils s'embrouillent. Je me dis, oui, qu'est-ce qu'il se passe et tout ? T'as le gars qui sort, le flingue contre lui. T'as le Mexicain qui sort, l'autre flingue. Il sort en train de se pointer du flingue. Moi, je suis en train de conduire. Regarde pas, regarde pas, Marie, parce que si je le regarde dans les yeux, je me suis dit, ils vont me dire que j'ai vu quelque chose, ils vont me tuer. Là franchement je me suis dit c'est pas des blagues en fait c'est pas... des blagues.

  • Speaker #1

    Là c'est à côté, c'est dans la nuit.

  • Speaker #0

    De mes yeux surtout ! À côté de moi ! Je me suis dit mais fonce ! J'étais traumatisée, j'étais en mode j'ai fait une story directe, non mais les gars devinez quoi ! Tellement j'étais choquée. Et ça c'est vraiment réel ça. Donc au Texas ils ont un problème avec les flingues par contre. C'est normal là-bas.

  • Speaker #1

    Mais ça c'est ouf. Mais surtout pour nous en France c'est pas du tout autorisé. Non ! Rien.

  • Speaker #0

    Là c'est un tout autre monde. C'est les armes blanches. les couteaux, tout ça.

  • Speaker #1

    Et chez nous, au moins en France, la plupart des gens n'ont jamais touché de flingue de leur vie. Oui. Je pense qu'aux US, tout le monde a déjà. Mais moi, je suis tirée une fois.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que la première fois que j'ai tiré, c'était aux Etats-Unis, dans la fameuse photo que tu as vue. Et c'est tout. Je n'ai même pas retiré après. C'est sympa, mais voilà.

  • Speaker #1

    Oui. Tu sens du coup l'influence mexicaine au Texas ?

  • Speaker #0

    Énormément. Énormément, surtout au niveau de la musique. OK. De la musique. beaucoup de musique espagnole tout le temps. À un moment donné, toujours la chinoise, c'est bien, mais tu finis par être... Voilà, mais en vrai c'est bien, c'est sympa. Et... Oui, parce qu'il y a beaucoup de Mexicains et tu vois que physiquement c'est des Mexicains, tu vois, tu le reconnais un petit peu, ils sont petits, on dirait une petite tête carrée, enfin tu vois, tu vois que c'est des Mexicains quoi, l'ambiance, ça parle énormément espagnol aussi, tu vois, soit tu parles anglais ou espagnol là-bas. Moi, on pensait généralement que j'étais mexicaine, Je ne sais pas, je suis brune et vu qu'en été, je suis quand même assez bronzée. Ils se sont dit, c'est du Mexicain donc on parle espagnol. Alors déjà, j'ai du mal avec l'anglais. Je ne parle pas espagnol, tu vois. Ah, tu viens d'où, française ? Eux, par contre, les Américains, ils adorent les Français.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Quand t'es French, ah oui. Mais oui. French,

  • Speaker #1

    I love Paris.

  • Speaker #0

    I'm from France. Where are you from, Paris ? No way ! Je veux trop y aller et tout. Vraiment, dans ce cliché-là, ça c'est réel. Ils adorent les Français et les Françaises. Ça, c'est réel.

  • Speaker #1

    Ça, c'est bien. Ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    T'en vois une qualité.

  • Speaker #1

    Un petit truc. C'est clair. aussi tu disais, tu as été dans plusieurs états des Etats-Unis, donc j'imagine que tu as vu plein de trucs, plein de différences. C'est quoi l'endroit qui t'a le plus plu ?

  • Speaker #0

    L'Utah.

  • Speaker #1

    L'Utah, pourquoi ?

  • Speaker #0

    Oui, plusieurs endroits, mais l'Utah là d'un coup ça m'est venu.

  • Speaker #1

    Direct.

  • Speaker #0

    L'Utah, c'est un paysage incroyable, on dirait que tu es sur Mars, tout est orange, tu as les fameux westerns que tu vois, mais pas les westerns du Texas. C'est extrêmement différent. Des fois, on pense que c'est au Texas, certaines images. Ce n'est pas forcément au Texas. Au Texas, c'est plus platonique, tu vois. Là, c'est vraiment les montagnes, tu sais, orange. Tu vois un peu ce que je veux dire ? Oui, c'est ce que tu veux dire. Les cow-boys que tu vois, ils ne sont pas au Texas. En fait, ils sont en Utah. Ils sont dans l'Utah. Oui, exactement. Dans ces paysages-là, c'est majestueux. J'en ai pris plein la vue. C'était magnifique, mais magnifique, magnifique. Après j'ai beaucoup aimé Las Vegas parce que ça c'est réel ! totalement dit mais c'est pour ça que j'aime les états unis parce que tu peux passer d'un truc très relaxant tu peux être dans un endroit très tropical miami par exemple et d'un coup tu te retrouves à las vegas et monopolis le casino partout dans chaque hôtel et un casino dans chaque hôtel il ya il ya des magasins enfin c'est moi j'aime bien un hôtel c'est un hôtel dans l'hôtel tu descends tu as tous les restaurants tu as tous les shops et à tous les casinos tu peux venir oui tu peux je dis c'est ça qu'il ya c'est ouf C'est très grand par contre, Las Vegas c'est dans le Nevada je crois, c'est très très grand, très très vaste, donc si tu veux faire tes courses, il faut une voiture dès que tu quittes Las Vegas même tu vois. Et vraiment c'est vraiment comme dans le film là, mais attends mais tu... Je veux y retourner. De toute façon mon prochain road trip que si je dois refaire les Etats-Unis c'est Las Vegas et Lutah. Ok. Pour vraiment plus enjoy tellement ça là j'ai trop aimé et je le conseille aux gens. Tu vas à Las Vegas, je comprends mais s'il te plaît fais Lutah parce que la vue incroyable.

  • Speaker #1

    En tout cas ça devait être une expérience de ouf. hyper intense à temps de parler.

  • Speaker #0

    Les deux ans, c'est passé comme ça. C'est la meilleure expérience, il faut le faire. Parce que moi, je suis dans une famille modeste, donc je n'ai pas l'argent nécessaire pour faire tout ce que j'ai pu voyager. Mais grâce à cette expérience, si tu veux, l'agence, tu vas la payer seulement 1000 euros, quelque chose comme ça, avec billet, avion, compris dedans. Et tu te retrouves dans une famille où tu ne payes pas le loyer et tout, et tu as la chance de visiter, c'est le meilleur plan.

  • Speaker #1

    Ça t'a apporté quoi, de voyager autant comme ça ?

  • Speaker #0

    Alors, une nouvelle éducation sur toi-même.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ? Tu te découvres. Ouais.

  • Speaker #0

    Enfin, tu t'améliores. Oui, tu te découvres parce que finalement, je pense qu'on se découvre tout au long de notre vie, tu vois. Mais c'est un autre domaine. Là, tu es dans autre chose. C'est dans quelque chose que tu ne te connais pas. Tu te surpasses forcément. Tu vois, tu peux être que fier de toi. Moi, je suis fier de moi. Moi, je n'attends pas qu'on me dise, Marine, je suis fier de toi. Non, moi, je sais que je suis fier de moi. Ça me va très bien. J'ai surpassé mes peurs, mes craintes. Ce que je ne pensais jamais que j'allais faire, je l'ai fait. Et le pire, c'est qu'en ayant fait la première fois Fille au Père, une facilité maintenant pour voyager toute seule. Facilité, c'est... Tu n'attends rien des gens aussi. Tu t'endurcis. et peut-être tu apprends aussi à t'aimer encore plus parce que tu te retrouves... peut-être énormément dans des situations seules. Bon, après, moi, je suis quand même solitaire de bas, mais tu te retrouves quand même souvent seule et tu te reposes en question et tu arrives à te remettre forcément du coup en question. Tu arrives à découvrir aussi d'autres personnes, d'autres cultures. Donc, tu te remets encore en question parce que tu vas piocher, entre guillemets, leur information et leur dire « Ah, peut-être que c'est pas mal d'essayer ça. » Tu prends des conseils. En fait, tout le monde est des conseils. Toi-même, tu as un conseil. Et tu évolues, tu évolues, tu évolues. Ton mindset, il change. Tu viens plus mature, j'ai envie de te dire. Si je peux me permettre, tu viens plus mature. Et quand tu rentres en France et que tu parles avec des gens, malheureusement, qui n'ont pas vécu ce que tu vis, à voyager autant, ils ont beaucoup de mal à te comprendre. Ils vont te dire, ça y est, tu as voyagé une fois, maintenant, des petits pics comme ça. Mais parce qu'eux, ils ne comprennent pas ce mood-là. Ils ne comprennent pas que ton mindset a changé, ton raisonnement a changé. Tu vois ce que je veux te dire ?

  • Speaker #1

    Carrément. Mais de toute façon, je pense que tu ne peux que changer d'une certaine façon. Parce que... tu te constitues de ce que tu vois, de ce que tu vis, de ce que tu entends. Et quand tu découvres qu'il y a une autre manière de faire, une autre manière de penser, ça te donne d'autres angles de vue. Et du coup, tu les intègres aussi à toi.

  • Speaker #0

    Totalement. Tu te rééduques, vraiment. C'est que tu pioches comme les enfants. Tu sais, quand les enfants, ils regardent autour de soi, ils veulent faire comme toi. Consciemment, tu vas faire comme eux parce que tu vas t'adapter à la culture. Ce qui est extrêmement important, c'est t'adapter à leur culture parce que tu n'es pas chez toi ici. Donc, tu vas t'adapter à eux. Tu vas apprécier ou peut-être pas apprécier. Moi par exemple, il y a des choses qui sont restées J'ai changé ma routine déjà au niveau de mon sommeil. C'est-à-dire que je me lève beaucoup plus tôt. Et j'aime ça. J'aime me lever plus tôt. Alors qu'avant, en France, j'étais plus côté flemmarde, entre guillemets, un peu plus lazy. Et tu vois, ce truc-là, je le garde. J'adore ça. Manger plus sainement parce que j'ai la chance de bien manger dans ma famille. Je le prends, ça aussi. Il y a plein de trucs. J'ai un peu changé et que j'adore.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Je parlais avec une fille qui disait qu'en gros, elle piochait un petit peu les bons côtés de chacun.

  • Speaker #0

    qu'on peut se faire son monde idéal. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    C'est totalement ça ! Pour finir, est-ce que tu aurais un dernier conseil ou un message à partager aux personnes qui rêvent de partir à l'étranger, mais peut-être n'osent pas trop ou qui ont des questions, tout ça ?

  • Speaker #0

    Alors moi, le conseil que je peux leur donner, c'est sincèrement déjà de foncer, de ne pas trop se poser de questions. Parce que lorsque tu vas te poser trop de questions, c'est mon avis, tu vas te freiner. Parce que du coup, tu vas voir plus les dangers. Forcément, tu te poses des questions. Donc tu vas faire le pour et le contre. Mais si après tu vas te focaliser que sur le contre. Et ça va te freiner. Trop de questions c'est pas bon. Oui il faut avoir quelque chose de structuré. Toujours avoir des projets pour éviter d'être en dépression. Même quand tu reviens après d'un certain voyage d'un pays. Il faut que tu continues à avoir des projets. Parce que ça, ça arrive à beaucoup de collègues à moi. Que lorsqu'ils ont fini leur aventure en tant qu'opéra aux Etats-Unis. Elles sont revenues en France. Dépression pendant un an. Mais vraiment. Parce qu'elles étaient pas bien. Mais pourquoi ? Je pense que l'erreur c'est. Il faut toujours avoir des projets. Et le conseil que je peux donner, c'est vraiment d'y aller, de foncer. Vous ne vous rendez pas compte de l'expérience que c'est. Vraiment, c'est la meilleure expérience de ma vie. Et franchement, Dieu seul sait toutes les choses que j'ai faites. Alors que je n'ai que 25 ans, mais j'ai fait énormément de choses. Mais alors celle-là, si je n'avais pas fait fille au père aux Etats-Unis, je n'aurais jamais vécu tout ça. Jamais. Peut-être que je serais restée même en France tout le temps, je ne serais même pas assinée. Tu vois, ça t'ouvre des portes. Et vraiment, il faut y aller. Et toujours, oui, faire attention. T'as peur, j'ai peur aussi, j'ai eu peur. Tu vois, on a tous eu peur, je pense, tu vois. Et c'est ok, c'est normal d'avoir peur. À toi de te surpasser, tu as ta limite. Tout le monde a ses limites. T'es pas obligé de faire tout le temps pareil que tout le monde, tu vois. Forcément, ça va être différent. Mais fais-le à ta sauce, mais fais-le. Faut toujours avoir confiance en toi. Tu vois, les gens, ils ont tout le temps, ils doutent sur eux-mêmes. Non, travaille sur toi-même. Il y a beaucoup de méditation sur toi-même et ça va t'aider, genre, vraiment. et ça va permettre d'ouvrir plein de portes. Il faut le faire, ne serait-ce pas forcément au pair. Mais juste, voyage, change, la richesse que la nature t'apporte, elle est incroyable.

  • Speaker #1

    Elle est incroyable, indescriptible. Faut la vivre pour comprendre.

  • Speaker #0

    Faut la vivre pour comprendre. Et je veux que les gens vivent. Moi, j'ai beaucoup d'opères, enfin maintenant qu'elles vont être opères, beaucoup de nanas qui me disent, Marine, tes stories, elles me chauffent en fait. J'ai envie de le faire, c'est quoi tes plans ? Et moi, je parle pendant des heures avec elles parce que je veux qu'elles vivent ce que j'ai vécu tellement c'est insensé. Et que, ok, tu vois, même ma soeur, elle a eu des bourbiers, mais finalement, ça c'est...

  • Speaker #1

    On s'en sort toujours finalement, même s'il y a des galères, tu trouves des solutions.

  • Speaker #0

    Oui, chaque problème a sa solution, jamais oublier de ça. Et que si c'est négatif, c'est pas grave. Si c'est négatif, c'est parce qu'il y a un truc positif qui arrive. Et ça, c'est pas genre des paroles, c'est réel. C'est vraiment réel.

  • Speaker #1

    T'inquiète pas,

  • Speaker #0

    c'est normal. Vraiment. Le bon Dieu ou le destin ou qui tu veux, ton parcours, il est trop bien tracé, tu vois. C'est vrai que sur le coup, tu vas être très triste, tu vas être peiné. Attends seulement ce qui arrive après.

  • Speaker #1

    C'est une redirection.

  • Speaker #0

    Un mal pour un bien, c'est réel, cette phrase. C'est pas une phrase, c'est réel. c'est ce qui se passe vraiment, tu vois.

  • Speaker #1

    Carrément, ouais. C'est vrai que c'est assez ouf. Merci en tout cas.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci à toi.

  • Speaker #1

    Pour nous avoir partagé tout ça.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Ça donne trop grand-lis d'aller aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, je te le souhaite, vive le grave, Amélie. Ah non,

  • Speaker #1

    mais grave.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci de m'avoir invitée, ce qui est sympa. Avec plaisir. Ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. Si ça t'a plu, je t'invite à mettre 5 étoiles.

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Description

Chapeau de cow-boy, grosses voitures et ranch… C’est un peu l’idée qu’on se fait du Texas !

Mais la réalité colle-t-elle aux clichés américains que l’on se fait ?


À 22 ans, Maryne se demandait comment elle pouvait apprendre à avoir une conversation fluide en anglais. Elle avait fait une fac de langue mais elle sentait qu'elle devait pratiquer pour avoir un bon anglais.


Elle a donc décidé de faire fille au pair aux USA.

Direction le Texas !


Dans cet épisode Maryne nous raconte ses 2 ans de vie aux États-Unis, son premier voyage solo.


Avant le départ elle se questionne, elle doute, elle ne sait même pas situer le Texas sur une carte. Malgré tout, elle se sent prête à se lancer dans cette aventure au bout du monde !


Sur place, elle découvre le mode de vie américain et des paysages qu’elle n’avait jamais vu auparavant !


Maryne nous partage son histoire et nous explique comment devenir fille au pair aux États-Unis, son immersion culturelle et tout ce que cette expérience lui a apporté.


Elle partait pour savoir parler de manière fluide en anglais.

Elle revient en étant fière d’elle, en ayant découvert des paysages qui l’ont marqué à vie, et en ayant plus peur de voyager seule !


Dans cet épisode on parle notamment de :

  • Faire fille au pair en Amérique

  • La vie au Texas : clichés vs réalité

  • Choc culturel américain

  • Voyages et opportunités



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


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Infos utiles :

Les sites au pair en Amérique :

https://www.aupairinamerica.com

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Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

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Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/vivre-au-canada-1-an-de-service-civique-a-montreal-amelie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ok, let's go vivre le rêve américain finalement. Je suis arrivée à Austin, ils ont tous des chapeaux de cow-boys. Ah c'est vrai ? C'est les bottes qui vont avec.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger.

  • Speaker #0

    Quand on dit enfant roi, c'est réel. Ils vont être insolents avec toi, ils vont même vouloir te taper.

  • Speaker #1

    Le rêve américain, on en a tous déjà entendu parler. Mais qu'en est-il réellement de vivre dans ce grand pays qui nous a culturellement influencé depuis notre enfance ? à travers les films, la musique ou encore le sport.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que j'aime les États-Unis, parce que tu peux passer d'un truc très relaxant, tu peux être dans un endroit très tropical, Miami par exemple, et d'un coup tu te retrouves à Las Vegas, c'est Monopoly, c'est le casino partout.

  • Speaker #1

    Marine voulait apprendre l'anglais et elle a donc mis le cap sur le Texas, le pays des cow-boys, pour faire fille au père. Elle nous raconte dans cet épisode sa vie au sein d'une famille américaine, ses chocs culturels et ses voyages à travers le pays. Mais avant d'aller plus loin, je voulais sincèrement remercier tous ceux qui ont pris le temps de noter ce podcast, de s'abonner, de me faire des reviews. Ça m'a vraiment aidée à développer Partir et à continuer de faire des interviews. Donc, merci beaucoup à vous. Et je vous laisse maintenant découvrir l'histoire de Marine. Bonne écoute. Du coup, Marine, tu as été chiopère à Austin, au Texas, pendant deux ans. Franchement, je suis vraiment trop curieuse que tu racontes plus en détail, puisque ça a l'air d'avoir été une expérience de ouf, la manière dont tu m'en parles et tout. Et tu vois, quand on s'est contacté au début, j'ai jeté un œil à ton profil Instagram. La première photo que je vois, c'est une photo de toi avec deux gros guns dans le bras.

  • Speaker #0

    Tout le monde me la sort celle-là.

  • Speaker #1

    Et je me suis dit, alors là, c'est bon, cliché américain, on est dedans. Et quand j'entends un peu le Texas, j'ai un peu l'image des cow-boys, un peu des sceptiques, country music. Enfin, on a des clichés. Mais j'imagine que la réalité, ce n'est pas que ça. Ça fait partie.

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait quand même partie. Je vais te raconter.

  • Speaker #1

    Je vais te raconter tout ça. Mais déjà comment tu as atterri au Texas ?

  • Speaker #0

    Alors donc moi mon but principal, donc j'avais 23 ans, 22-23 ans et j'étais en fac de langue. Je venais de terminer la fac de langue mais si tu veux mon anglais il était toujours correct à l'écrit mais pas assez à l'oral, pas assez à la pratique et donc je me suis dit non mais je peux pas continuer comme ça et j'ai besoin de toute façon pour faire hôtesse de l'air parce que Moi mon but est de faire hôtesse de l'air J'ai vraiment besoin de cette langue pour la pratiquer dans mon job. Donc du coup, j'étais avec ma sœur et une amie et elles m'ont dit « Mais Marine, va faire fille au père ! » Je me suis dit « fille au père ? » Je ne connaissais même pas « fille au père » . Premier degré, je n'avais jamais entendu « fille au père » . Je me suis dit « Mais c'est quoi fille au père ? » Donc là, ma collègue et ma sœur, elles commencent un peu à m'expliquer le concept, etc. Et elles m'ont dit « Mais au pire, va à Londres ! » « C'est pas très loin, tu peux aller six mois à Londres. » t'apprends l'anglais, tu vas dans une famille d'accueil, donc en gros la fille au père c'est ça, tu vas dans une famille d'accueil, tu vas t'occuper des enfants et en échange, eux ils vont te loger, ils vont te nourrir et ils vont également aussi te donner de l'argent de poche. Voilà, donc c'était vraiment ce petit concept-là et tu avais toujours le confort, etc. et un suivi avec toi. Donc je me suis dit mais attends, si je vais partir, autant partir aux Etats-Unis en fait, ça c'est mon avis. Tu vois, je me suis dit, en plus Londres ! Il pleut, tout ça, c'est pas mon mood. Je me suis dit, si je pars, autant partir dans un bête d'endroit. Donc du coup, je me suis dirigée vers les Etats-Unis. Faut savoir par contre que quand tu vas faire fille au père, tu ne choisis pas forcément l'endroit ni la famille. En fait, c'est un peu comme un site de rencontre, c'est un peu comme mythique ou quoi. C'est-à-dire que tu vas écrire tes coordonnées, tout ce que tu recherches, tes conditions, etc. La famille va faire de même. Et si jamais vous avez des points communs, bah là vous allez matcher.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et là tu vas pouvoir entrer en contact avec la famille etc. Et après tu peux aussi refuser si jamais le lieu ne t'intéresse pas ou même la famille tu vois que ça passe pas le feeling, et bah tu attends et tu recommences en fait. Et moi j'ai eu beaucoup, j'ai eu la chance quand même d'avoir beaucoup de demandes un peu partout aux Etats-Unis donc j'avais la Floride, j'avais New York, j'avais Atlanta et j'ai fini par voir le Texas. Alors moi, le Texas, je ne savais même pas le situer sur la carte. Non mais vraiment, sincèrement. Je commence à regarder, je me dis, c'est vers Mexique. Là, on tient quelque chose. Je suis partie sur Google, j'ai mis température Texas de l'année pour te dire à quel point je voulais du soleil. Et au final, j'ai commencé à faire mes recherches, etc. Et j'ai fait, en fait, pourquoi pas le Texas ? J'avais très bien, j'ai eu un très bon feeling avec la famille. Donc je me suis dit, bon bah, let's go. Et moi ? j'avais le même cliché que tout le monde Texas, non mais je vais me retrouver avec des cowboys partout, je vais me retrouver avec des bottes de frangue, je sais pas quoi je me suis dit mais ça va être la campagne flemme, mais vas-y je vais tester Donc j'y suis allée et franchement, je suis allée de 2021 en 2023, donc pendant deux ans. Et c'était incroyable. Vraiment, c'était la meilleure expérience de ma vie. Vraiment, sincèrement. Alors que de base, je ne connaissais même pas le concept. J'avais peur aussi, mais je pense un peu comme tout le monde. Mais finalement, je me suis dit, je ne regrette rien. C'est vraiment la meilleure expérience.

  • Speaker #1

    Et qu'on n'a pas d'attente et qu'on ne sait pas à quoi s'attendre. C'est peut-être là qu'on a les meilleures surprises.

  • Speaker #0

    C'est bizarre. J'aurais pas mieux dit. Je te jure, c'est ça. Mais vraiment, partout où tu vas, dès que c'est nouveau, ça fait peur. Mais finalement, tu te dis, mais heureusement, je l'ai tenté, en fait. C'est clair. Pas de regrets. Pas de regrets, non.

  • Speaker #1

    C'était quoi le nom du site sur lequel tu es passée pour filer au père ?

  • Speaker #0

    Alors, tu as plusieurs sites. Donc, tu as Au Père in America, Au Père Care, Culture à Care. Ça, c'est vraiment les trois grosses, je pense, où tu as plus de chances de trouver une famille. Moi, j'étais avec Au Père in America. Ça s'est très bien passé pour ma part. avec cette agence. Mais par exemple, ma soeur qui après m'a rejoint, ça s'est très mal passé. Donc les agences, c'est bien. Mais des fois, ils vont plus être gentils avec la famille, comprendre plus la famille que comprendre toi. Parce qu'il ne faut pas oublier que c'est la famille qui paye l'agence. Toi, tu vas payer un petit peu, mais tu restes la personne qui va aller dans le pays, tu vois ce que je veux dire ? Donc il faut quand même un peu reconnaître tes droits, tu vois. Il ne faut pas te laisser faire, pour le coup.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça se passe comment ? Tu as un contrat que tu signes ? Il y a des démarches administratives.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, concernant ces démarches-là, j'ai rempli un petit dossier parce qu'il te demande de remplir un dossier. Par contre, pour pouvoir remplir ce dossier, tu as quelques conditions. Donc, il faut... Alors, ça, ce n'est pas obligatoire, mais d'avoir le permis, c'est un petit plus. Oui. Parce que, voilà, l'esthète est quand même assez grand. Généralement, tu auras besoin d'un voiture pour emmener les enfants faire des activités ou quoi. Il faut également que tu aies l'expérience avec les enfants. Tu aies fait un minimum d'heures de... en tant que que baby-sitter donc ça c'est indiqué sur le site que tu parles un minimum anglais ok le but de faire filles au père c'est d'apprendre l'anglais mais il demande quand même une base pour que tu arrives quand même à te défendre, à te faire comprendre aussi si jamais il y a des problèmes ou quoi je trouve ça un peu un peu normal il me semble que c'était tout ce qui est vraiment ouais avoir un casier vierge aussi ouais c'est vraiment que ça c'est vraiment baby-sitter surtout en fait après c'est leur but ça les rassure à eux en fait Ok,

  • Speaker #1

    la famille avant de partir, elle t'avait expliqué un petit peu ce qu'ils attendaient de toi, etc ?

  • Speaker #0

    Exactement, une fois que tu vas matcher avec la famille, tu vas, c'est même très conseillé, fortement conseillé, de faire une vidéo, Skype ou peu importe, FaceTime ou peu importe, pour pouvoir te présenter et aussi rencontrer cette famille et les enfants dont tu vas t'occuper aussi, principalement H24.

  • Speaker #1

    Tous les enfants, grave.

  • Speaker #0

    Donc c'est ce qui s'est passé, ça s'est très très bien passé. Et voilà, une fois que tu as fait tout ça, après l'échange peut continuer par mail. Donc moi, généralement, je continue par mail. Et aussi, ils vont aussi m'envoyer un... Vous pouvez demander ça, généralement, c'est même conseillé, de demander à mon emploi du temps, il va ressembler à quoi ? À peu près, je travaille quelle heure ? Est-ce que j'ai mes après-midi ? Est-ce que j'ai tous mes week-ends ? Est-ce que tu peux travailler les week-ends aussi ? Comment ça se passe, etc. Tu as un contrat, ils ont un contrat qui est relié avec l'agence et qu'on signe mutuellement et qu'on doit respecter. Donc ça c'est assez réconfortant parce que tu sais que malheureusement ça arrive que des fois les familles ou même les au-pères ne suivent pas et tu peux leur faire un petit rappel. Et en fait à noter que tu as une LCC. Donc la LCC c'est entre guillemets ta marraine qui va t'accompagner, donc tu as une LCC en France. Et une fois que tu es au steak, tu auras la LCC de ta ville que tu vas rencontrer en face, en physique, qui si jamais tu as un problème avec la famille ou autre, tu la contactes elle, elle est reliée à l'agence. Et du coup, après, elle va pouvoir t'aider si tu as un problème ou quoi. Tu n'es vraiment pas tout seul, tu es tout le temps suivi, par contre. Ça, c'est sympa. Ça,

  • Speaker #1

    c'est rassurant, au moins, que tu aies quelqu'un à qui parler,

  • Speaker #0

    ou à qui t'espérer si tu as un souci ou quoi. Même avec la famille. Ouais, autre aussi. Et en plus, elle peut aussi te donner d'autres contacts de d'autres filles au père, du monde entier ou, si tu veux, de ton pays, facilement. Et ça, c'est bien pour faire des amis. Moi, c'est comme ça que ça s'est passé. Maintenant, j'ai des meilleurs potes. C'est trop cool,

  • Speaker #1

    ça fait un grand réseau de filles opères.

  • Speaker #0

    Incroyable, incroyable.

  • Speaker #1

    Trop bien. Bon, du coup, tu as ta famille, tu es prête à partir, c'est prêt. Tu as des appréhensions avant de partir ? Oui, totalement. C'est la première fois que tu partes, tu ne savais même pas si c'était le Texas.

  • Speaker #0

    Totalement, mais totalement. J'avais peur, mais j'étais quand même contente. Je me suis dit, de toute façon, Marine, tu n'as pas le choix, let's go. Parce que je me suis dit, ok, let's go vivre le rêve américain, finalement. C'est ce qu'on dit,

  • Speaker #1

    non ? Exactement.

  • Speaker #0

    Donc, c'est comme ça que je pensais. Et quand je suis partie, j'avais quand même le stress. Donc là, par contre, la grosse valise. les check-list et tout. Alors là, c'était vraiment très carré. Combien de pantalons je dois ramener pour un an ? Maintenant, on est au Texas, mais bon, si jamais je veux voyager. C'était vraiment ça. Et j'avais quand même peur. En fait, lorsque j'ai pris l'avion, là par contre, j'ai compris où j'allais en fait. Le jour J, c'est là où j'ai commencé vraiment à stresser. Avant,

  • Speaker #1

    tu ne réalisais pas trop ?

  • Speaker #0

    Non. C'est plus un projet, mais plus tard. Tu vois ce que je veux te dire ? Et finalement, quand j'ai mis les pieds au premier avion, là je me suis dit, ah ouais, ça ne rigole pas en fait. Et quand je suis arrivée, donc moi je suis arrivée sur New York d'abord avant d'arriver à Austin. Donc c'est là où j'étais, Austin au Texas. J'arrivais à New York. Là, tout le monde parlait anglais. Je me suis dit, oh my god ! J'étais déjà allée à Londres, mais c'est tout, tu vois. Et c'est pas le même mood. En plus, là-bas, ils hurlent. C'était un moment de, oh my god ! OK, OK, OK ! J'avais quand même eu ce stress-là. Et là, j'ai compris que c'est bon, j'y étais, en fait.

  • Speaker #1

    J'y étais. Ça commence.

  • Speaker #0

    J'y étais. Je stressais aussi la rencontre réelle avec la famille également. Comment ça allait se passer ? Est-ce que les enfants vont être gentils ou pas ? Il y avait plein... plein de petites questions comme ça ouais ouais j'étais vraiment quand même en stress mais je savais que je pouvais le faire et je devais le faire tu avais assez confiance en toi pour aller de l'avant et y aller quand même alors je pense qu'on doute tous de soi même même quand on peut dire j'ai confiance en moi non au fond de tout mon doute on peut pas tout en montrer aux gens qu'on est très assurant que c'est faux ça moi je pense que c'est faux mais au fond de moi donc Donc je parais rassurée, etc. Confidence en moi, il n'y a pas de problème. Mais au fond de moi, non, j'avais quand même mon doute. Mon doute parce que j'avais les dangers autour, potentiellement, qui pouvaient arriver ou quoi. Donc, j'avais quand même cette crainte, ouais, énormément.

  • Speaker #1

    Tu te stresses, mais tu arrives quand même à aller.

  • Speaker #0

    Voilà. Tu savais qu'une fois que c'est fait, au pire, c'est fait. Oui. Après, ça passe,

  • Speaker #1

    quoi. Et tu peux toujours rentrer si jamais ça se passe mal.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Et tu peux même rematch aussi. Si jamais ça se passe mal avec la famille, ça peut arriver. Finalement, vous ne faites pas du tout ce que vous m'avez dit par téléphone ou vice-versa. La famille ou l'opère. Et elle a deux semaines pour trouver une autre famille sur le site de l'agence. Et elle n'est pas obligée de rester avec la famille au pair. Elle peut directement dormir chez LCC, donc la fameuse marine qui est là pour toi, qui habite dans ta ville. Ou sinon l'agence te paye un hôtel. Mais ne surtout pas payer l'hôtel toi-même. Eux des fois ils font en sorte que bon bah des meilleurs deux temps pendant deux semaines voilà faut le savoir des fois ils sont un peu... Voilà, des petits scéniques. Mais à toi, encore une fois, de faire valoir tes droits et de connaître ton contrat. C'est très important de lire un contrat. Il faut le lire, il faut le comprendre, et il faut aussi le mettre à exécution. Et moi, c'est clairement ce que j'ai fait. Beaucoup ont fait ça quand ils ont rematch. Ils ne se sont pas laissés faire, ils ont réussi à avoir ce qu'ils voulaient. Tu peux même, j'ai envie de te dire, si tu veux gratter une troisième semaine, si au bout de deux semaines, tu ne trouves pas, tu peux négocier la troisième semaine. Par contre, si là, tu ne trouves pas, tu retournes dans ton pays de base.

  • Speaker #1

    Au final, c'est vachement... cadrer, enfin tout un processus, t'es pas lâchée dans la nature.

  • Speaker #0

    Non, mais surtout en Amérique. Je pense que c'est assez différent. En Australie, je sais que c'est différent. Mais en Amérique, t'es quand même sponsorisée. Les Américains ne veulent pas faire, on va dire, rentrer n'importe qui dans leur pays. Donc ouais, tu peux pas rester comme ça. La justice, elle te lâchera pas. Ah bah hop, tu rentres. Tu vois, ils sont assez stricts sur ça, sur ces règles-là.

  • Speaker #1

    Ouais, je vois. Et du coup, t'arrives déjà à New York, première vague dans la figure de... Il se passe plein de trucs.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    T'arrives ensuite. Austin, c'est quoi tes premières impressions quand tu arrives là-bas ?

  • Speaker #0

    Alors quand j'arrive à Austin, c'est « Oh my God, il fait chaud ! » Il fait chaud parce que je suis arrivée en novembre, il faisait très froid, j'étais à Paris à ce moment-là, il faisait très froid. Je suis arrivée à Austin, « Oh my God, il fait chaud ! »

  • Speaker #1

    Vague de chaleur.

  • Speaker #0

    Là, j'étais contente ! Là, j'ai connu, parce que moi j'adore ça. Et là, je me suis dit « Mais en fait, génial, ok, trop bien ! »

  • Speaker #1

    Ça commence bien.

  • Speaker #0

    Super bien. J'avais le... Le père qui est venu me récupérer, donc trop mignon, il avait un dessin des enfants qu'ils ont fait avec mon nom, Marine. Donc c'était très choupinou. Je suis arrivée par contre, décalage horaire, j'étais fatiguée. 20h au lycée direct. Là, j'ai quand même eu au moins une bonne semaine de fatigue. J'étais très fatiguée et là par contre, ce fameux cliché. Quand tu dis cow-boy et tout. Ils ont tous des chapeaux de cow-boy. Et les bottes qui vont avec et tout. Et là je me suis dit... Ah oui, ils assument en fait, ils adorent ça !

  • Speaker #1

    Y'a pas de fumée sans feu, le cliché vient pas de rien.

  • Speaker #0

    Non, sincèrement c'est réel. Au début c'est bizarre, tu dis... En fait, généralement les gens recherchent aussi beaucoup ce côté superficiel, je pense. Moi la première, je peux aimer ça, y'a pas de problème pour ça. Et Texas c'était pas ça. Donc au début j'étais, est-ce que je vais kiffer en fait ? C'est très... ancien, je sais pas, mais c'est bizarre tu vois, t'as des cow-boys... tata les chevaux tu as des bottes et 28 en mode mais à passer en france a passé à paris ou quoi donc c'est vrai ya pas du tout ça en france mais dans ce monde là c'est un monde où tu es dans un film dans le film carrément et crois moi tu kiffes finalement tous les gens qui au moins on met les pieds une fois tu écris sont obligés d'aimer Et à la fin, je suis repartie avec mon chapeau de cow-boy et mes bottes. Et très fière de les porter, même en France. Les gens me regardent bizarre, mais t'inquiète, tu connais pas le mood, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    C'est assumé.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. Trop bien.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, tu vois, qui est cool, je trouve. C'est parce qu'on a grandi avec l'influence de la culture des États-Unis, genre dans les films, les séries. Ça nous donne une image. Et là, t'es dedans, quoi. Et du coup, c'est peut-être pour ça que tu te sens un petit peu dans un film.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Mais ce que tu dis est réel. et c'est pas... que t'es dans un film ou quoi, c'est aussi... En fait, le film, des fois, représente réellement la réalité, en fait. Même quand, ne serait-ce que je suis aussi retournée à New York, après, j'ai eu cette chance-là, quand tu vois les sirènes, tout ça, tout ça, non, mais c'est du réel, en fait. C'est vraiment la même chose. Le rêve américain, il est réel.

  • Speaker #1

    OK. T'as vraiment senti ça ?

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Sur plein de choses.

  • Speaker #1

    Et du coup, t'as pu vraiment vivre ce que c'était l'Amérique et vivre en Amérique parce que t'étais dans la famille. Ça s'est bien passé du coup avec la famille ?

  • Speaker #0

    Alors ça s'est très très bien passé pour le coup. Alors au début, alors quand même à préciser, moi j'ai pris une famille franco-américaine. Ok. Enfin franco. Le papa était québécois donc il parle français au Québec. La maman cependant parlait anglais, les enfants anglais aussi. Elle comprenait un petit peu le français mais c'est tout. Moi c'était voulu de faire ça parce que voilà j'avais pas un anglais de ouf. Et j'avais peur, je me suis dit bon bah s'il y a un problème avec les enfants ou quoi, en vrai je me vois pas Google traduction tous les deux secondes tu vois. Et finalement, c'était un très très bon choix. Et donc du coup, pour arriver, j'ai eu cette facilité si tu veux. Ou si j'avais un problème, je parlais directement en français. Tu vois, je switchais direct. Parce qu'il faut savoir aussi que selon moi, mon expérience, j'étais énormément fatiguée les premiers mois en Amérique. Parce que mon cerveau s'est mis en anglais. Oh la fatigue !

  • Speaker #1

    Ça, ça draine.

  • Speaker #0

    Oh, c'est un travail. C'est fou. C'est un travail. Parce que non seulement tu vas parler avec eux en anglais, mais du coup, tu regardes les films. Enfin, moi personnellement, je regarde les films en anglais. dehors tout écrit en anglais tu vois encore tout en anglais et sincèrement mais je dormais très tôt aussi à cause de ça j'étais fatigué mentalement une bonne fatigue finalement mais vraiment c'est un travail aussi de changer de culture changer d'environnement changer de langue donc

  • Speaker #1

    mais c'est une c'était super bien comme tu dis à tout qui change le quotidien environnement la langue tout il ya des choses dans le quotidien qui te surprennent qui te marque alors juste pour commencer

  • Speaker #0

    Juste le matin, ils mangent vraiment tout salé, mais salé à mort.

  • Speaker #1

    C'est genre quoi le petit déj à l'américain ?

  • Speaker #0

    Par exemple, ils dépoursurent des oeufs, bacon, des flageolets, des haricots. Ils vous mangent tout, mais de la viande. Ils sont les croissants. J'ai pas compris, ils sont les croissants. Donnez-moi les croissants s'il vous plaît. Moi, j'étais vraiment... Alors moi, s'il vous plaît, je veux mon jus d'orange très important. Je veux mes tartines de confiture. Mais alors, eux, c'était tout le temps du salé, salé, salé. Alors ça déjà, juste ça, ça m'a choquée. Je n'étais pas habituée. Surtout pour le petit-déj quoi.

  • Speaker #1

    Dès le matin, tu te lèves,

  • Speaker #0

    t'as un ricot. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas. Non, sincèrement, moi, je ne peux pas. Et je ne peux toujours pas. Malgré ça, j'ai gardé quand même mes habitudes à la française, entre guillemets. Donc ça, ça m'a choquée. Après, oui, au Texas. Alors au Texas, les routes sont assez grandes. Donc ça, en Amérique, je pense qu'on s'attend un peu à ça. Mais on a beaucoup de trucks. Donc les trucks c'est des grosses voitures tu sais avec un petit rallonge derrière là les vraiment des petits camions entre guillemets des trucs on appelle ça des trucs en amérique et ils sont immenses immense mais alors les voitures elles sont immenses je n'ai jamais vu ça je n'ai jamais donc après je comprenais mieux pourquoi les routes elles étaient larges finalement grosse voiture grosse route tout est grand quoi tout est gros mais ça c'est vrai ça c'est mais juste déjà la voiture quand tu j'ai mis les pieds je regardais autour de moi je me suis dit c'est quoi ces bagnoles je me suis mise à côté Et vraiment, je suis rikiki contrairement à... Comme moi, déjà, je suis petite, je suis 1m60. Mais alors là, j'étais vraiment rikiki. Pour monter, tu dois... On dirait les camions de pompiers quand tu montes. Mais ils sont immenses. Ça, par contre, ça m'a choquée. Ça m'a énormément choquée.

  • Speaker #1

    C'est les trucs qui te sautent aux yeux, quoi. Tu vois que ça dans la rue.

  • Speaker #0

    Ah non, mais oui. Surtout au Texas. Vraiment, je me souviens au Texas. Parce que là-bas, je ne sais pas, ils ont un problème avec les trucks. Mais parce qu'après, j'ai eu la chance de faire encore d'autres états. c'était quand même plus chill au niveau des tracks malheureux c'était plein de balles

  • Speaker #1

    On aura le temps d'y revenir sur les paysages, les clichés, etc. Si on peut parler de la famille, du coup, il y avait un père québécois, une mère américaine. Il y avait combien d'enfants ?

  • Speaker #0

    Donc, je m'occupais de deux enfants, d'un garçon de 12 ans et d'une fille de 10 ans.

  • Speaker #1

    Ok. Et avec eux, comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Alors, le garçon, j'ai eu une facilité. C'était très bien, c'est très bien passé avec lui. La petite est un peu plus capricieuse, par contre, pour le coup, énormément. et aussi au niveau de la culture quand on dit enfants rois, c'est réel. C'est vraiment des enfants rois.

  • Speaker #1

    Dans quel sens ?

  • Speaker #0

    Ils vont faire des bêtises, quoi que ce soit, peu importe. ils vont être insolents avec toi, ils vont même vouloir te taper. Mais beaucoup d'enfants américains, vraiment, je suis en contact avec pas mal d'opères qui sont parties aux Etats-Unis, dont ma sœur d'ailleurs aussi. Elle est tombée sur une famille, les enfants que ça tapait, etc. Moi, ça me tapait vite fait au début, mais après, ils se sont calmés. Mais enfants rois, ils disent oui à tout, c'est eux qui décident. S'ils ne veulent pas ça, les parents vont dire, bon ben, ils ne veulent pas ça, c'est pas grave. Pour moi, il n'y a pas d'éducation.

  • Speaker #1

    C'est l'enfant fait la loi.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. C'est très différent avec l'éducation à la française, je pense, selon moi. Ça, par contre, c'est un peu relou quand même. Il faut aller quand même montrer, prouver qui tu étais. Que moi, je suis là, je ne suis pas ta pote. Je suis là. C'est un problème, on peut parler. Je suis là pour t'aider à faire certaines tâches. Mais tu m'écoutes. Entre toi et moi, c'est moi le boss. En fait, c'est ça. C'est un peu méchant, c'est un peu autoritaire, comment je le dis. mais c'est réel, si tu ne fais pas passer ce message-là, les enfants... mais totalement sur toi avec des enfants rois totalement ils sont habitués à décider tout je veux comment je leur dis je fais ce que tu es que tu as ton père ta mère moi je suis pas ton père je suis pas ta mère donc tu vas vite faire mes règles avant que ça se passe mal et je te punis là ils sont choqués au début vous prenez pas trop au sérieux ils ont vite compris que vaut mieux parce que moi par contre quand je disais un truc par contre c'est vrai que moi je punissais clairement va dans ta chambre plus de play je vais dire à mon papa tu peux pleurer je m'en fous de bien on va leur dire tous les deux moi j'étais vraiment Un peu strict parce que des fois t'es fatigué aussi tu vois, tu te dis mais respecter quoi, ils te respectent pas, tu te dis aux parents, les parents sont... Ah bah je vais faire la loi moi-même et au final après ça s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Bon bah tant mieux.

  • Speaker #0

    Quand tu vois on te respecte pas, change de terrain. Dis-toi, t'es là aussi pour profiter, t'es pas là au final pour faire la loi, faire leur éducation, s'il est d'ailleurs on peut pas le faire. Donc du coup tu te dis quoi, enfin moi en tout cas c'est comme ça que je me suis, je me raisonnais. Écoute Marine, fais ton taf. C'est les darons qui vont l'éduquer. Si elle, elle veut être méchante avec toi, elle veut pas jouer avec toi, ceci, cela, tu t'en fous, toi tu fais son lunch, tu fais ce qu'on te demande, basta. Et du coup, tu prends un peu plus de recul, un peu plus de distance, tu prends moins les choses à cœur, et sincèrement, ça se passe mieux. Et c'est limite comme ça, après, elle va venir vers toi. Elle va se dire, moi, mais pourquoi elle me calcule plus ? Ah bah, tu me calcules plus parce que t'es méchante, en fait. Et quand tu seras gentille, on pourra se calculer si tu veux. Mais tu restes positionnée sur ça. Et sincèrement, ça a marché. Vraiment, elle était plus avenante envers moi. soudainement plus gentil mais vraiment une différence de fou après je comprends aussi parce que je pense que les enfants chaque année change d'opère tu vois car les ont une nouvelle personne donc au final à un moment donné je pense que moi je les comprends sur ça aussi ça reste des enfants chaque année tu tu t'attaches à une nouvelle personne mais tu dois le dire au revoir tu te réattache à quelqu'un d'autre tu comprends et ça je pense que ça a dû ça doit faire des chocs et je l'entends totalement donc je pense que ça peut y jouer à toi après de trouver la manière Parce qu'on est tous différents, forcément l'opère que l'enfant a eu avant sera différente de moi et de celle qu'ils vont avoir après.

  • Speaker #1

    Forcément, c'est vrai attention les au revoir c'est jamais hyper facile surtout quand t'es dans le quotidien avec eux.

  • Speaker #0

    Je pense que ça doit être chaud. Tu te sens abandonnée alors que c'est la règle du jeu.

  • Speaker #1

    Même eux ils doivent mettre peut-être une certaine distance émotionnelle parce qu'ils savent que la personne elle va partir dans tous les cas.

  • Speaker #0

    C'est pour ça je pense que la fille elle était distante avec moi. J'étais leur 7ème opère. Donc je pense qu'elle en aura le bol. Le petit, ça va, mais la petite, elle, c'était...

  • Speaker #1

    Au bout d'un moment, ça va, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    je comprends. Et le quotidien, ça ressemble à quoi ? Donc,

  • Speaker #0

    pour ma part, moi, mon emploi du temps était... Généralement, je travaille le matin et le soir après l'école parce que les enfants avaient école. Donc, à noter que tu fais... Alors, en tout cas, la règle en Amérique, en tant qu'opère, c'est 45 heures par semaine maximum. Sauf que ça, c'était pendant les vacances d'été. J'avoue, je faisais quelques fois 45 heures par semaine. Sinon, je faisais peut-être 35 heures par semaine parce que quand ils étaient à l'école, je m'occupais de le matin et le soir après l'école. Donc le matin, tout simplement, je me réveillais, je les réveillais également, je leur faisais le petit déjeuner. Je préparais leur lunch pour le midi parce qu'ils n'ont pas trop de cantine, j'ai l'impression là-bas, c'est vraiment tu ramènes toi ton lunch de la maison à l'école. Donc je préparais leur lunch, etc. Je les déposais à l'école en voiture parce que j'avais une voiture fournie.

  • Speaker #1

    Tu conduisais du coup les grosses voitures.

  • Speaker #0

    Oui, je trouvais que j'avais une grosse voiture. Plus grosse qu'en France, c'est sûr. Je n'avais pas un truck, mais j'avais quand même une grosse voiture. Mais donc voilà, je l'ai déposé à l'école. Donc généralement, je pouvais faire 6h30, 7h et jusqu'à 8h, 8h30, tu vois. Donc ça va. Moi, après, je fonçais directement au sport. C'était mes conditions, j'ai mes après-midi, au moins du temps pour faire mon sport. Donc j'allais au sport, j'allais voir des amis. Et après, je reprenais généralement vers 15h. J'allais charger la petite après le petit. Soit on rentrait à la maison, on faisait des activités à la maison. ou soit extérieures ou soit les activités sportives. Oui, il faisait quand même des activités sportives, donc il allait au soccer, sinon la danse, tennis, tout ça après je gêrais et généralement c'était 15 heures jusqu'à 19 heures ça dépendait Les journées sont quand même bien remplies mais tu as quand même du temps pour toi aussi Ouais j'ai quand même mes après midi et mes soirées donc ça c'est très sympa ça Et du coup tu disais que tu rejoins parfois des copines,

  • Speaker #1

    comment du coup ça se passe pour se faire des copines ?

  • Speaker #0

    Alors pour ce coup c'était donc grâce à ma LCC en fait tout simplement qui m'a fourni des numéros d'opères donc je m'en suis fait quelques unes grâce à ça Mais je suis aussi également fait des recherches sur les pages Facebook. Donc généralement, j'avais mis « fille au père aux États-Unis » , « French au père » , sinon tu peux aussi trouver des copines françaises. Moi, c'était un peu ça pour le coup, un peu aimanté à moi on va dire. Et je ne regrette pas parce que maintenant, j'ai des super potes. Et ça aussi, tu commences les échanges grâce aux pages Facebook ou les coordonnées que la LCC te passe en fait. Et après, c'est parti, tu fais les rencontres, tu te… Ok, on va boire un verre, blablabla, et après soit ça passe, soit ça casse.

  • Speaker #1

    Et après c'est parti, si ça passe, vous faites des sorties. T'as voyagé un petit peu avec les gens que t'as rencontrés ?

  • Speaker #0

    Ouais, on a énormément voyagé. Parce que quand tu es fille au père, tu peux travailler le week-end, mais t'as obligatoirement un week-end full, que t'es obligée d'avoir du vendredi soir au lundi matin. Ils sont au moins une fois par mois, tu vois. T'en profites généralement pour partir ailleurs. Moi j'arrivais à négocier avec ma famille d'avoir en plus mon jeudi. C'est très important de communiquer avec sa famille. Ok, il y a des règles, mais les règles, c'est les minimums. Tu peux après t'arranger avec la famille, c'est même important parce qu'ils ont des conditions, mais j'ai envie de te dire, tu n'es pas alors petite, donc toi aussi, tu as le droit d'avoir des conditions. N'hésite pas à avoir des conditions, d'ailleurs, des critères, c'est extrêmement important. Moi, sans mes critères, je n'aurais peut-être pas trouvé la famille comme ça, tu vois. Genre voiture, je veux mes après-midi, comment ça se passe pour mes week-ends, parce que des fois, c'est du vendredi soir au lundi matin, des fois, c'est trop peu quand tu veux voyager. donc c'est important aussi d'avoir tes conditions Donc moi quand même j'en ai eu et j'ai pu effectivement voyager donc je suis partie à Miami Je m'en rappelle plus, je suis partie un peu partout Mexique, j'ai fait le Mexique aussi, ça se fait pendant les vacances, c'est incroyable J'ai fait énormément en tout cas avec mes copines et tout Après à la fin de ton visa si tu veux, t'as 12 mois, ton visa il est valable 12 mois Plus un mois, et donc ton contrat il est valable 12 mois Et après tu as un mois, on appelle ça ton travel month, voilà tu as ton travel month Et donc tu vas profiter de voyager pendant ce 13ème mois avant de rentrer en France ou peu importe. Et donc là j'ai fait énormément aussi de road trip, Las Vegas, Arizona, Los Angeles, je sais plus, un peu cette zone là quoi.

  • Speaker #1

    T'as dû voir tellement de trucs !

  • Speaker #0

    J'ai vu énormément de trucs.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les paysages sont vachement différents selon l'état où tu vas.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement ! Ouais, totalement ! Ça varie beaucoup ? Ça varie énormément ! Donc moi effectivement... au texas on va partir quand même du le texas à quoi ça ressemble voilà du du point a donc le texas ressemble énormément un peu à ce qu'on voit comme dans les films ça c'est vrai mais quand c'est autour des grosses villes moi j'étais dans aussi donc en grosse ville vraiment c'est le downtime donc vraiment tu as des groupes quand même des gros building tu as de quoi faire tu as beaucoup de choses à faire effectivement quand tu commences un peu à s'éparpiller un peu plus loin là tu commences à voir les ranchs et tout tu vois les vrais mais ça c'est réel par contre ils ont vraiment des chevaux partout cow-boy dégaine ça c'est vrai et l'accent et l'accent surtout oh my god l'accent est vraiment très compliqué à comprendre mais c'est un délire aussi tu vois et ça par contre c'est vrai tu as quand même ce paysage là tu vois ça c'est ça plus dans les rangs vraiment voir la vie texane ouais c'était un coin mais j'ai c'est vraiment comme pour le coup le ranch est vraiment comme on voit dans les films et du coup j'ai pu aussi faire du tir grâce à une copine qui parlait avec avec un collègue qui était dans l'armée américaine donc il avait un petit spot si tu veux de champs de tir avec plusieurs matos, plusieurs flingues etc. donc j'en ai profité pour en tester une petite dizaine quand même ! Et donc du coup j'ai fait cette fameuse photo !

  • Speaker #1

    T'avais les gros gannes et tout !

  • Speaker #0

    Et en plus moi je suis allée en claquette, j'ai cru que ça ne va pas grand chose mais du coup tu es en claquette ! Du coup tu me vois en claquette en train de tirer ! Franchement trop trop bien, l'expérience était géniale et c'était en plein air donc c'était génial ! Et c'est vraiment, tu vois ça c'est... américain en fait tu vois de ouf c'est ce qu'il faut faire quand en amérique vie le rêve américain c'est réel vie tout ce que tu peux trouver où tu dis ça c'est en amérique allez vas-y je fais tu vois il ya quoi d'autre dans ta vie au texas que tu as pu expériencé qui vraiment genre ça c'est alors je sais pas si ça c'est américain mais en tout cas c'est une activité que j'aimais énormément c'est que tu as quand même des haussines tu as un grand lac et généralement ce lac là donc on a plusieurs et tu peux faire du tubing donc c'est à dire tu as énormément de bouées tu as des grosses bouées Et tu vas dans la rivière avec plein de collègues. Et après, tu as la musique partout. Tout le monde ramène l'enceinte, la bouffe, tout ça. Tu prends ta bouée que tu peux louer sur place. Tu les attaches avec tes collègues. Tu te mets en sac tout ce que tu veux. Tu mets ta musique et tout. Et là, pendant trois heures, la rivière, elle te berce jusqu'au point d'arriver. Enfin, c'était vraiment... Ça, c'est vraiment ce que je kiffais le plus à faire en été. Ou même tout le temps, parce qu'il faisait le temps chaud. Au Texas, c'était vraiment le tubing. J'adore, Et quand tu arrives à la fin, il faut quand même retourner au plan A, au plan de base, tu vois, où tu es parti. Et là, tu as les fameux bus jaunes, les Simpsons, j'ai envie de te dire. Oui, oui, oui. Que tu vois. Du coup, ils te ramènent gratuitement jusqu'à là-bas. Mais aussi les bus. Les bus, c'est vraiment américain. La première fois que j'ai vu le bus jaune, je me suis dit « Oh my God ! » C'est comme dans les films. Oui,

  • Speaker #1

    comme dans les Simpsons.

  • Speaker #0

    Moi, ça me fait penser aux Simpsons. Je me suis dit « Il est où Bart ? Il est où Bart ? » . Donc vraiment, ça, par contre, j'ai beaucoup aimé. drôle.

  • Speaker #1

    Bon du coup là t'es dans un... T'es dans l'American Dream.

  • Speaker #0

    Ouais clairement.

  • Speaker #1

    Dans ta nouvelle famille, tu fais ta life et tout. Comment tu te sens dans cette nouvelle vie ?

  • Speaker #0

    Au début bizarre quand même. Même si j'étais préparée parce que tu dois te préparer un minimum. Mais bizarre parce que forcément ça se passe pas forcément tout le temps comme prévu en fait. Donc tu découvres toujours des nouvelles choses qui te perturbent. Mais globalement franchement je l'ai trop bien vécu. Et je pense que je l'ai bien vécu parce que je suis pas restée que à Austin. J'ai eu la chance de voyager et je pense que ce qu'il faut faire, c'est aussi être curieux, de voyager un peu dans d'autres horizons et de te faire des amis aussi, ça aide. Aussi, ce qui me rassurait, c'est que généralement, mes copines, elles étaient filles au père et on pouvait parler, échanger sur notre expérience en tant que fille au père. Et tu sais aussi que ce n'est pas tout beau, tout rose aussi dans leur famille. Finalement, c'est rassurant aussi. On est tous dans la merde, donc ça fait plaisir quand tu n'es pas toute seule, entre guillemets. Quand on partage la galère,

  • Speaker #1

    c'est un peu plus sympa.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que je veux te dire et donc du coup c'est... ça te rassure un peu plus et après ta copine elle te reboost et tout et c'est génial. Quand t'es fille au père des fois tu penses que ça va être forcément bien et tu vois que ça se passe mal en fait.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça, ça peut arriver quoi.

  • Speaker #0

    Ça arrive en fait et du coup je pense qu'il faut aussi qu'elle sache qu'il faut des préventions, écrire vraiment tout ce qui se passe, vous avez des preuves en fait parce que sinon c'est toi qui est dans la merde, tu rentres dans ton pays et tu vis même pas ton expérience quoi. Tellement ils ont le seum, les américains c'est des gros hypocrites.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu l'as senti ? Avec les Américains qui sont entrés. Tous.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, tu as la fameuse phrase quand on te dit « Ah, j'adore Paris ! » C'est très américain, mais parce que c'est des hypocrites de ouf. Si tu veux, les Américains, ils vont rester potes avec toi que si tu leur apportes un intérêt. Ça, c'est réel. Et c'est pareil pour la famille. Si la famille d'accueil, ils te kiffent, mais tu leur apportes pas d'intérêt, ils rematchent.

  • Speaker #1

    Et du coup, pour parler un peu Amérique versus France ou même juste de l'Amérique en général, si on fait un petit cliché versus réalité. Selon toi, du coup, il y a quoi dans les clichés qui est vrai, on en a un peu parlé, ou qui n'est pas du tout vrai ?

  • Speaker #0

    Peut-être la night, le soir. Parce qu'en fait, le soir, les boîtes de nuit, ça ferme à deux heures. Donc déjà, tu te dis, ce que je vois dans les films, on dirait que c'est jusqu'à pas d'heure.

  • Speaker #1

    Les projets X,

  • Speaker #0

    là. Moi, je n'ai pas eu la chance de vivre ça. Il y a des gens à Los Angeles, il y a quand même pas mal de parties comme ça, apparemment. Personnellement je l'ai pas vécu, j'en connais pas qui ont forcément vécu ça. Tout ce qu'on a vécu c'est à 2h tu rentres chez toi, basta. Par contre j'ai une anecdote que j'ai vécue au Texas. T'as énormément de shootings, les flingues c'est autorisé, les pistoles etc c'est autorisé là-bas. Et je me disais mais pourquoi tout le temps ça ferme à 2h etc c'est quoi le problème etc. Et en fait c'est parce que à certains moments il y a des shootings, il y a des tirs qui partent dans la ville en fait le soir. Et t'as une fameuse rue... où tu as tous les bars, bars ambiance, etc. Et à chaque intersection, tu as les flics, tu vois. Tu as deux flics. Et en fait, les flics sont comme ça. Ils attendent que ça tire, en fait, ou qu'il y ait une baston, tu vois. Parce qu'ils sont habitués, je pense. Et un soir, heureusement que je suis rentrée quelques minutes avant. J'aurais été 1h du matin. Je me suis fermée à 2h. Je me suis dit, je rentre à 1h, tu vois. parce que tu sors plus tôt du coup sera 22 heures finalement tu vois les sortir la nuit à minuit shooting et tout je vois quoi. C'est les gens qui se shootent les uns les autres ? Oui, mais généralement j'ai l'impression que c'est beaucoup les afros contre les mexicains. Parce qu'on a beaucoup de mexicains au Texas. Ça a du sens, c'est collé. Et j'ai l'impression que c'est beaucoup de conflits entre eux. Et d'un coup ça sort un flingue, ça te tue en fait. Et c'est ce qui s'est passé ce soir-là. Heureusement je suis rentrée et tu vois tout le monde au sol. Tout le monde au sol parce qu'en fait apparemment c'est le réflexe tu te mets au sol et tout le monde au sol, les flics ils débarquent, ils embarquent. c'est chaud et là tu vois c'est vraiment comme dans les films c'est pas une blague je conduisais j'ai vu un truc de mes yeux je me regarde pas marie parce qu'il ya fortes et complices conduit conduit je conduis c'est en journée donc je conduis et c'est et je vois embrouille avec un afro et un mexicain embrouille ça sort de la voiture freins tout ça Je me dis, moi je suis conduite, mais doucement parce qu'il y avait quand même du trafic. Je vois, ils sont arrêtés en plein, mais de la route, je vois, ils s'embrouillent. Je me dis, oui, qu'est-ce qu'il se passe et tout ? T'as le gars qui sort, le flingue contre lui. T'as le Mexicain qui sort, l'autre flingue. Il sort en train de se pointer du flingue. Moi, je suis en train de conduire. Regarde pas, regarde pas, Marie, parce que si je le regarde dans les yeux, je me suis dit, ils vont me dire que j'ai vu quelque chose, ils vont me tuer. Là franchement je me suis dit c'est pas des blagues en fait c'est pas... des blagues.

  • Speaker #1

    Là c'est à côté, c'est dans la nuit.

  • Speaker #0

    De mes yeux surtout ! À côté de moi ! Je me suis dit mais fonce ! J'étais traumatisée, j'étais en mode j'ai fait une story directe, non mais les gars devinez quoi ! Tellement j'étais choquée. Et ça c'est vraiment réel ça. Donc au Texas ils ont un problème avec les flingues par contre. C'est normal là-bas.

  • Speaker #1

    Mais ça c'est ouf. Mais surtout pour nous en France c'est pas du tout autorisé. Non ! Rien.

  • Speaker #0

    Là c'est un tout autre monde. C'est les armes blanches. les couteaux, tout ça.

  • Speaker #1

    Et chez nous, au moins en France, la plupart des gens n'ont jamais touché de flingue de leur vie. Oui. Je pense qu'aux US, tout le monde a déjà. Mais moi, je suis tirée une fois.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que la première fois que j'ai tiré, c'était aux Etats-Unis, dans la fameuse photo que tu as vue. Et c'est tout. Je n'ai même pas retiré après. C'est sympa, mais voilà.

  • Speaker #1

    Oui. Tu sens du coup l'influence mexicaine au Texas ?

  • Speaker #0

    Énormément. Énormément, surtout au niveau de la musique. OK. De la musique. beaucoup de musique espagnole tout le temps. À un moment donné, toujours la chinoise, c'est bien, mais tu finis par être... Voilà, mais en vrai c'est bien, c'est sympa. Et... Oui, parce qu'il y a beaucoup de Mexicains et tu vois que physiquement c'est des Mexicains, tu vois, tu le reconnais un petit peu, ils sont petits, on dirait une petite tête carrée, enfin tu vois, tu vois que c'est des Mexicains quoi, l'ambiance, ça parle énormément espagnol aussi, tu vois, soit tu parles anglais ou espagnol là-bas. Moi, on pensait généralement que j'étais mexicaine, Je ne sais pas, je suis brune et vu qu'en été, je suis quand même assez bronzée. Ils se sont dit, c'est du Mexicain donc on parle espagnol. Alors déjà, j'ai du mal avec l'anglais. Je ne parle pas espagnol, tu vois. Ah, tu viens d'où, française ? Eux, par contre, les Américains, ils adorent les Français.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Quand t'es French, ah oui. Mais oui. French,

  • Speaker #1

    I love Paris.

  • Speaker #0

    I'm from France. Where are you from, Paris ? No way ! Je veux trop y aller et tout. Vraiment, dans ce cliché-là, ça c'est réel. Ils adorent les Français et les Françaises. Ça, c'est réel.

  • Speaker #1

    Ça, c'est bien. Ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    T'en vois une qualité.

  • Speaker #1

    Un petit truc. C'est clair. aussi tu disais, tu as été dans plusieurs états des Etats-Unis, donc j'imagine que tu as vu plein de trucs, plein de différences. C'est quoi l'endroit qui t'a le plus plu ?

  • Speaker #0

    L'Utah.

  • Speaker #1

    L'Utah, pourquoi ?

  • Speaker #0

    Oui, plusieurs endroits, mais l'Utah là d'un coup ça m'est venu.

  • Speaker #1

    Direct.

  • Speaker #0

    L'Utah, c'est un paysage incroyable, on dirait que tu es sur Mars, tout est orange, tu as les fameux westerns que tu vois, mais pas les westerns du Texas. C'est extrêmement différent. Des fois, on pense que c'est au Texas, certaines images. Ce n'est pas forcément au Texas. Au Texas, c'est plus platonique, tu vois. Là, c'est vraiment les montagnes, tu sais, orange. Tu vois un peu ce que je veux dire ? Oui, c'est ce que tu veux dire. Les cow-boys que tu vois, ils ne sont pas au Texas. En fait, ils sont en Utah. Ils sont dans l'Utah. Oui, exactement. Dans ces paysages-là, c'est majestueux. J'en ai pris plein la vue. C'était magnifique, mais magnifique, magnifique. Après j'ai beaucoup aimé Las Vegas parce que ça c'est réel ! totalement dit mais c'est pour ça que j'aime les états unis parce que tu peux passer d'un truc très relaxant tu peux être dans un endroit très tropical miami par exemple et d'un coup tu te retrouves à las vegas et monopolis le casino partout dans chaque hôtel et un casino dans chaque hôtel il ya il ya des magasins enfin c'est moi j'aime bien un hôtel c'est un hôtel dans l'hôtel tu descends tu as tous les restaurants tu as tous les shops et à tous les casinos tu peux venir oui tu peux je dis c'est ça qu'il ya c'est ouf C'est très grand par contre, Las Vegas c'est dans le Nevada je crois, c'est très très grand, très très vaste, donc si tu veux faire tes courses, il faut une voiture dès que tu quittes Las Vegas même tu vois. Et vraiment c'est vraiment comme dans le film là, mais attends mais tu... Je veux y retourner. De toute façon mon prochain road trip que si je dois refaire les Etats-Unis c'est Las Vegas et Lutah. Ok. Pour vraiment plus enjoy tellement ça là j'ai trop aimé et je le conseille aux gens. Tu vas à Las Vegas, je comprends mais s'il te plaît fais Lutah parce que la vue incroyable.

  • Speaker #1

    En tout cas ça devait être une expérience de ouf. hyper intense à temps de parler.

  • Speaker #0

    Les deux ans, c'est passé comme ça. C'est la meilleure expérience, il faut le faire. Parce que moi, je suis dans une famille modeste, donc je n'ai pas l'argent nécessaire pour faire tout ce que j'ai pu voyager. Mais grâce à cette expérience, si tu veux, l'agence, tu vas la payer seulement 1000 euros, quelque chose comme ça, avec billet, avion, compris dedans. Et tu te retrouves dans une famille où tu ne payes pas le loyer et tout, et tu as la chance de visiter, c'est le meilleur plan.

  • Speaker #1

    Ça t'a apporté quoi, de voyager autant comme ça ?

  • Speaker #0

    Alors, une nouvelle éducation sur toi-même.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ? Tu te découvres. Ouais.

  • Speaker #0

    Enfin, tu t'améliores. Oui, tu te découvres parce que finalement, je pense qu'on se découvre tout au long de notre vie, tu vois. Mais c'est un autre domaine. Là, tu es dans autre chose. C'est dans quelque chose que tu ne te connais pas. Tu te surpasses forcément. Tu vois, tu peux être que fier de toi. Moi, je suis fier de moi. Moi, je n'attends pas qu'on me dise, Marine, je suis fier de toi. Non, moi, je sais que je suis fier de moi. Ça me va très bien. J'ai surpassé mes peurs, mes craintes. Ce que je ne pensais jamais que j'allais faire, je l'ai fait. Et le pire, c'est qu'en ayant fait la première fois Fille au Père, une facilité maintenant pour voyager toute seule. Facilité, c'est... Tu n'attends rien des gens aussi. Tu t'endurcis. et peut-être tu apprends aussi à t'aimer encore plus parce que tu te retrouves... peut-être énormément dans des situations seules. Bon, après, moi, je suis quand même solitaire de bas, mais tu te retrouves quand même souvent seule et tu te reposes en question et tu arrives à te remettre forcément du coup en question. Tu arrives à découvrir aussi d'autres personnes, d'autres cultures. Donc, tu te remets encore en question parce que tu vas piocher, entre guillemets, leur information et leur dire « Ah, peut-être que c'est pas mal d'essayer ça. » Tu prends des conseils. En fait, tout le monde est des conseils. Toi-même, tu as un conseil. Et tu évolues, tu évolues, tu évolues. Ton mindset, il change. Tu viens plus mature, j'ai envie de te dire. Si je peux me permettre, tu viens plus mature. Et quand tu rentres en France et que tu parles avec des gens, malheureusement, qui n'ont pas vécu ce que tu vis, à voyager autant, ils ont beaucoup de mal à te comprendre. Ils vont te dire, ça y est, tu as voyagé une fois, maintenant, des petits pics comme ça. Mais parce qu'eux, ils ne comprennent pas ce mood-là. Ils ne comprennent pas que ton mindset a changé, ton raisonnement a changé. Tu vois ce que je veux te dire ?

  • Speaker #1

    Carrément. Mais de toute façon, je pense que tu ne peux que changer d'une certaine façon. Parce que... tu te constitues de ce que tu vois, de ce que tu vis, de ce que tu entends. Et quand tu découvres qu'il y a une autre manière de faire, une autre manière de penser, ça te donne d'autres angles de vue. Et du coup, tu les intègres aussi à toi.

  • Speaker #0

    Totalement. Tu te rééduques, vraiment. C'est que tu pioches comme les enfants. Tu sais, quand les enfants, ils regardent autour de soi, ils veulent faire comme toi. Consciemment, tu vas faire comme eux parce que tu vas t'adapter à la culture. Ce qui est extrêmement important, c'est t'adapter à leur culture parce que tu n'es pas chez toi ici. Donc, tu vas t'adapter à eux. Tu vas apprécier ou peut-être pas apprécier. Moi par exemple, il y a des choses qui sont restées J'ai changé ma routine déjà au niveau de mon sommeil. C'est-à-dire que je me lève beaucoup plus tôt. Et j'aime ça. J'aime me lever plus tôt. Alors qu'avant, en France, j'étais plus côté flemmarde, entre guillemets, un peu plus lazy. Et tu vois, ce truc-là, je le garde. J'adore ça. Manger plus sainement parce que j'ai la chance de bien manger dans ma famille. Je le prends, ça aussi. Il y a plein de trucs. J'ai un peu changé et que j'adore.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Je parlais avec une fille qui disait qu'en gros, elle piochait un petit peu les bons côtés de chacun.

  • Speaker #0

    qu'on peut se faire son monde idéal. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    C'est totalement ça ! Pour finir, est-ce que tu aurais un dernier conseil ou un message à partager aux personnes qui rêvent de partir à l'étranger, mais peut-être n'osent pas trop ou qui ont des questions, tout ça ?

  • Speaker #0

    Alors moi, le conseil que je peux leur donner, c'est sincèrement déjà de foncer, de ne pas trop se poser de questions. Parce que lorsque tu vas te poser trop de questions, c'est mon avis, tu vas te freiner. Parce que du coup, tu vas voir plus les dangers. Forcément, tu te poses des questions. Donc tu vas faire le pour et le contre. Mais si après tu vas te focaliser que sur le contre. Et ça va te freiner. Trop de questions c'est pas bon. Oui il faut avoir quelque chose de structuré. Toujours avoir des projets pour éviter d'être en dépression. Même quand tu reviens après d'un certain voyage d'un pays. Il faut que tu continues à avoir des projets. Parce que ça, ça arrive à beaucoup de collègues à moi. Que lorsqu'ils ont fini leur aventure en tant qu'opéra aux Etats-Unis. Elles sont revenues en France. Dépression pendant un an. Mais vraiment. Parce qu'elles étaient pas bien. Mais pourquoi ? Je pense que l'erreur c'est. Il faut toujours avoir des projets. Et le conseil que je peux donner, c'est vraiment d'y aller, de foncer. Vous ne vous rendez pas compte de l'expérience que c'est. Vraiment, c'est la meilleure expérience de ma vie. Et franchement, Dieu seul sait toutes les choses que j'ai faites. Alors que je n'ai que 25 ans, mais j'ai fait énormément de choses. Mais alors celle-là, si je n'avais pas fait fille au père aux Etats-Unis, je n'aurais jamais vécu tout ça. Jamais. Peut-être que je serais restée même en France tout le temps, je ne serais même pas assinée. Tu vois, ça t'ouvre des portes. Et vraiment, il faut y aller. Et toujours, oui, faire attention. T'as peur, j'ai peur aussi, j'ai eu peur. Tu vois, on a tous eu peur, je pense, tu vois. Et c'est ok, c'est normal d'avoir peur. À toi de te surpasser, tu as ta limite. Tout le monde a ses limites. T'es pas obligé de faire tout le temps pareil que tout le monde, tu vois. Forcément, ça va être différent. Mais fais-le à ta sauce, mais fais-le. Faut toujours avoir confiance en toi. Tu vois, les gens, ils ont tout le temps, ils doutent sur eux-mêmes. Non, travaille sur toi-même. Il y a beaucoup de méditation sur toi-même et ça va t'aider, genre, vraiment. et ça va permettre d'ouvrir plein de portes. Il faut le faire, ne serait-ce pas forcément au pair. Mais juste, voyage, change, la richesse que la nature t'apporte, elle est incroyable.

  • Speaker #1

    Elle est incroyable, indescriptible. Faut la vivre pour comprendre.

  • Speaker #0

    Faut la vivre pour comprendre. Et je veux que les gens vivent. Moi, j'ai beaucoup d'opères, enfin maintenant qu'elles vont être opères, beaucoup de nanas qui me disent, Marine, tes stories, elles me chauffent en fait. J'ai envie de le faire, c'est quoi tes plans ? Et moi, je parle pendant des heures avec elles parce que je veux qu'elles vivent ce que j'ai vécu tellement c'est insensé. Et que, ok, tu vois, même ma soeur, elle a eu des bourbiers, mais finalement, ça c'est...

  • Speaker #1

    On s'en sort toujours finalement, même s'il y a des galères, tu trouves des solutions.

  • Speaker #0

    Oui, chaque problème a sa solution, jamais oublier de ça. Et que si c'est négatif, c'est pas grave. Si c'est négatif, c'est parce qu'il y a un truc positif qui arrive. Et ça, c'est pas genre des paroles, c'est réel. C'est vraiment réel.

  • Speaker #1

    T'inquiète pas,

  • Speaker #0

    c'est normal. Vraiment. Le bon Dieu ou le destin ou qui tu veux, ton parcours, il est trop bien tracé, tu vois. C'est vrai que sur le coup, tu vas être très triste, tu vas être peiné. Attends seulement ce qui arrive après.

  • Speaker #1

    C'est une redirection.

  • Speaker #0

    Un mal pour un bien, c'est réel, cette phrase. C'est pas une phrase, c'est réel. c'est ce qui se passe vraiment, tu vois.

  • Speaker #1

    Carrément, ouais. C'est vrai que c'est assez ouf. Merci en tout cas.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci à toi.

  • Speaker #1

    Pour nous avoir partagé tout ça.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Ça donne trop grand-lis d'aller aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, je te le souhaite, vive le grave, Amélie. Ah non,

  • Speaker #1

    mais grave.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci de m'avoir invitée, ce qui est sympa. Avec plaisir. Ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. Si ça t'a plu, je t'invite à mettre 5 étoiles.

Description

Chapeau de cow-boy, grosses voitures et ranch… C’est un peu l’idée qu’on se fait du Texas !

Mais la réalité colle-t-elle aux clichés américains que l’on se fait ?


À 22 ans, Maryne se demandait comment elle pouvait apprendre à avoir une conversation fluide en anglais. Elle avait fait une fac de langue mais elle sentait qu'elle devait pratiquer pour avoir un bon anglais.


Elle a donc décidé de faire fille au pair aux USA.

Direction le Texas !


Dans cet épisode Maryne nous raconte ses 2 ans de vie aux États-Unis, son premier voyage solo.


Avant le départ elle se questionne, elle doute, elle ne sait même pas situer le Texas sur une carte. Malgré tout, elle se sent prête à se lancer dans cette aventure au bout du monde !


Sur place, elle découvre le mode de vie américain et des paysages qu’elle n’avait jamais vu auparavant !


Maryne nous partage son histoire et nous explique comment devenir fille au pair aux États-Unis, son immersion culturelle et tout ce que cette expérience lui a apporté.


Elle partait pour savoir parler de manière fluide en anglais.

Elle revient en étant fière d’elle, en ayant découvert des paysages qui l’ont marqué à vie, et en ayant plus peur de voyager seule !


Dans cet épisode on parle notamment de :

  • Faire fille au pair en Amérique

  • La vie au Texas : clichés vs réalité

  • Choc culturel américain

  • Voyages et opportunités



Bonne écoute !

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https://podcast.ausha.co/partir/vivre-au-canada-1-an-de-service-civique-a-montreal-amelie


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Transcription

  • Speaker #0

    Ok, let's go vivre le rêve américain finalement. Je suis arrivée à Austin, ils ont tous des chapeaux de cow-boys. Ah c'est vrai ? C'est les bottes qui vont avec.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger.

  • Speaker #0

    Quand on dit enfant roi, c'est réel. Ils vont être insolents avec toi, ils vont même vouloir te taper.

  • Speaker #1

    Le rêve américain, on en a tous déjà entendu parler. Mais qu'en est-il réellement de vivre dans ce grand pays qui nous a culturellement influencé depuis notre enfance ? à travers les films, la musique ou encore le sport.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que j'aime les États-Unis, parce que tu peux passer d'un truc très relaxant, tu peux être dans un endroit très tropical, Miami par exemple, et d'un coup tu te retrouves à Las Vegas, c'est Monopoly, c'est le casino partout.

  • Speaker #1

    Marine voulait apprendre l'anglais et elle a donc mis le cap sur le Texas, le pays des cow-boys, pour faire fille au père. Elle nous raconte dans cet épisode sa vie au sein d'une famille américaine, ses chocs culturels et ses voyages à travers le pays. Mais avant d'aller plus loin, je voulais sincèrement remercier tous ceux qui ont pris le temps de noter ce podcast, de s'abonner, de me faire des reviews. Ça m'a vraiment aidée à développer Partir et à continuer de faire des interviews. Donc, merci beaucoup à vous. Et je vous laisse maintenant découvrir l'histoire de Marine. Bonne écoute. Du coup, Marine, tu as été chiopère à Austin, au Texas, pendant deux ans. Franchement, je suis vraiment trop curieuse que tu racontes plus en détail, puisque ça a l'air d'avoir été une expérience de ouf, la manière dont tu m'en parles et tout. Et tu vois, quand on s'est contacté au début, j'ai jeté un œil à ton profil Instagram. La première photo que je vois, c'est une photo de toi avec deux gros guns dans le bras.

  • Speaker #0

    Tout le monde me la sort celle-là.

  • Speaker #1

    Et je me suis dit, alors là, c'est bon, cliché américain, on est dedans. Et quand j'entends un peu le Texas, j'ai un peu l'image des cow-boys, un peu des sceptiques, country music. Enfin, on a des clichés. Mais j'imagine que la réalité, ce n'est pas que ça. Ça fait partie.

  • Speaker #0

    Ouais, ça fait quand même partie. Je vais te raconter.

  • Speaker #1

    Je vais te raconter tout ça. Mais déjà comment tu as atterri au Texas ?

  • Speaker #0

    Alors donc moi mon but principal, donc j'avais 23 ans, 22-23 ans et j'étais en fac de langue. Je venais de terminer la fac de langue mais si tu veux mon anglais il était toujours correct à l'écrit mais pas assez à l'oral, pas assez à la pratique et donc je me suis dit non mais je peux pas continuer comme ça et j'ai besoin de toute façon pour faire hôtesse de l'air parce que Moi mon but est de faire hôtesse de l'air J'ai vraiment besoin de cette langue pour la pratiquer dans mon job. Donc du coup, j'étais avec ma sœur et une amie et elles m'ont dit « Mais Marine, va faire fille au père ! » Je me suis dit « fille au père ? » Je ne connaissais même pas « fille au père » . Premier degré, je n'avais jamais entendu « fille au père » . Je me suis dit « Mais c'est quoi fille au père ? » Donc là, ma collègue et ma sœur, elles commencent un peu à m'expliquer le concept, etc. Et elles m'ont dit « Mais au pire, va à Londres ! » « C'est pas très loin, tu peux aller six mois à Londres. » t'apprends l'anglais, tu vas dans une famille d'accueil, donc en gros la fille au père c'est ça, tu vas dans une famille d'accueil, tu vas t'occuper des enfants et en échange, eux ils vont te loger, ils vont te nourrir et ils vont également aussi te donner de l'argent de poche. Voilà, donc c'était vraiment ce petit concept-là et tu avais toujours le confort, etc. et un suivi avec toi. Donc je me suis dit mais attends, si je vais partir, autant partir aux Etats-Unis en fait, ça c'est mon avis. Tu vois, je me suis dit, en plus Londres ! Il pleut, tout ça, c'est pas mon mood. Je me suis dit, si je pars, autant partir dans un bête d'endroit. Donc du coup, je me suis dirigée vers les Etats-Unis. Faut savoir par contre que quand tu vas faire fille au père, tu ne choisis pas forcément l'endroit ni la famille. En fait, c'est un peu comme un site de rencontre, c'est un peu comme mythique ou quoi. C'est-à-dire que tu vas écrire tes coordonnées, tout ce que tu recherches, tes conditions, etc. La famille va faire de même. Et si jamais vous avez des points communs, bah là vous allez matcher.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Et là tu vas pouvoir entrer en contact avec la famille etc. Et après tu peux aussi refuser si jamais le lieu ne t'intéresse pas ou même la famille tu vois que ça passe pas le feeling, et bah tu attends et tu recommences en fait. Et moi j'ai eu beaucoup, j'ai eu la chance quand même d'avoir beaucoup de demandes un peu partout aux Etats-Unis donc j'avais la Floride, j'avais New York, j'avais Atlanta et j'ai fini par voir le Texas. Alors moi, le Texas, je ne savais même pas le situer sur la carte. Non mais vraiment, sincèrement. Je commence à regarder, je me dis, c'est vers Mexique. Là, on tient quelque chose. Je suis partie sur Google, j'ai mis température Texas de l'année pour te dire à quel point je voulais du soleil. Et au final, j'ai commencé à faire mes recherches, etc. Et j'ai fait, en fait, pourquoi pas le Texas ? J'avais très bien, j'ai eu un très bon feeling avec la famille. Donc je me suis dit, bon bah, let's go. Et moi ? j'avais le même cliché que tout le monde Texas, non mais je vais me retrouver avec des cowboys partout, je vais me retrouver avec des bottes de frangue, je sais pas quoi je me suis dit mais ça va être la campagne flemme, mais vas-y je vais tester Donc j'y suis allée et franchement, je suis allée de 2021 en 2023, donc pendant deux ans. Et c'était incroyable. Vraiment, c'était la meilleure expérience de ma vie. Vraiment, sincèrement. Alors que de base, je ne connaissais même pas le concept. J'avais peur aussi, mais je pense un peu comme tout le monde. Mais finalement, je me suis dit, je ne regrette rien. C'est vraiment la meilleure expérience.

  • Speaker #1

    Et qu'on n'a pas d'attente et qu'on ne sait pas à quoi s'attendre. C'est peut-être là qu'on a les meilleures surprises.

  • Speaker #0

    C'est bizarre. J'aurais pas mieux dit. Je te jure, c'est ça. Mais vraiment, partout où tu vas, dès que c'est nouveau, ça fait peur. Mais finalement, tu te dis, mais heureusement, je l'ai tenté, en fait. C'est clair. Pas de regrets. Pas de regrets, non.

  • Speaker #1

    C'était quoi le nom du site sur lequel tu es passée pour filer au père ?

  • Speaker #0

    Alors, tu as plusieurs sites. Donc, tu as Au Père in America, Au Père Care, Culture à Care. Ça, c'est vraiment les trois grosses, je pense, où tu as plus de chances de trouver une famille. Moi, j'étais avec Au Père in America. Ça s'est très bien passé pour ma part. avec cette agence. Mais par exemple, ma soeur qui après m'a rejoint, ça s'est très mal passé. Donc les agences, c'est bien. Mais des fois, ils vont plus être gentils avec la famille, comprendre plus la famille que comprendre toi. Parce qu'il ne faut pas oublier que c'est la famille qui paye l'agence. Toi, tu vas payer un petit peu, mais tu restes la personne qui va aller dans le pays, tu vois ce que je veux dire ? Donc il faut quand même un peu reconnaître tes droits, tu vois. Il ne faut pas te laisser faire, pour le coup.

  • Speaker #1

    Et du coup, ça se passe comment ? Tu as un contrat que tu signes ? Il y a des démarches administratives.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, concernant ces démarches-là, j'ai rempli un petit dossier parce qu'il te demande de remplir un dossier. Par contre, pour pouvoir remplir ce dossier, tu as quelques conditions. Donc, il faut... Alors, ça, ce n'est pas obligatoire, mais d'avoir le permis, c'est un petit plus. Oui. Parce que, voilà, l'esthète est quand même assez grand. Généralement, tu auras besoin d'un voiture pour emmener les enfants faire des activités ou quoi. Il faut également que tu aies l'expérience avec les enfants. Tu aies fait un minimum d'heures de... en tant que que baby-sitter donc ça c'est indiqué sur le site que tu parles un minimum anglais ok le but de faire filles au père c'est d'apprendre l'anglais mais il demande quand même une base pour que tu arrives quand même à te défendre, à te faire comprendre aussi si jamais il y a des problèmes ou quoi je trouve ça un peu un peu normal il me semble que c'était tout ce qui est vraiment ouais avoir un casier vierge aussi ouais c'est vraiment que ça c'est vraiment baby-sitter surtout en fait après c'est leur but ça les rassure à eux en fait Ok,

  • Speaker #1

    la famille avant de partir, elle t'avait expliqué un petit peu ce qu'ils attendaient de toi, etc ?

  • Speaker #0

    Exactement, une fois que tu vas matcher avec la famille, tu vas, c'est même très conseillé, fortement conseillé, de faire une vidéo, Skype ou peu importe, FaceTime ou peu importe, pour pouvoir te présenter et aussi rencontrer cette famille et les enfants dont tu vas t'occuper aussi, principalement H24.

  • Speaker #1

    Tous les enfants, grave.

  • Speaker #0

    Donc c'est ce qui s'est passé, ça s'est très très bien passé. Et voilà, une fois que tu as fait tout ça, après l'échange peut continuer par mail. Donc moi, généralement, je continue par mail. Et aussi, ils vont aussi m'envoyer un... Vous pouvez demander ça, généralement, c'est même conseillé, de demander à mon emploi du temps, il va ressembler à quoi ? À peu près, je travaille quelle heure ? Est-ce que j'ai mes après-midi ? Est-ce que j'ai tous mes week-ends ? Est-ce que tu peux travailler les week-ends aussi ? Comment ça se passe, etc. Tu as un contrat, ils ont un contrat qui est relié avec l'agence et qu'on signe mutuellement et qu'on doit respecter. Donc ça c'est assez réconfortant parce que tu sais que malheureusement ça arrive que des fois les familles ou même les au-pères ne suivent pas et tu peux leur faire un petit rappel. Et en fait à noter que tu as une LCC. Donc la LCC c'est entre guillemets ta marraine qui va t'accompagner, donc tu as une LCC en France. Et une fois que tu es au steak, tu auras la LCC de ta ville que tu vas rencontrer en face, en physique, qui si jamais tu as un problème avec la famille ou autre, tu la contactes elle, elle est reliée à l'agence. Et du coup, après, elle va pouvoir t'aider si tu as un problème ou quoi. Tu n'es vraiment pas tout seul, tu es tout le temps suivi, par contre. Ça, c'est sympa. Ça,

  • Speaker #1

    c'est rassurant, au moins, que tu aies quelqu'un à qui parler,

  • Speaker #0

    ou à qui t'espérer si tu as un souci ou quoi. Même avec la famille. Ouais, autre aussi. Et en plus, elle peut aussi te donner d'autres contacts de d'autres filles au père, du monde entier ou, si tu veux, de ton pays, facilement. Et ça, c'est bien pour faire des amis. Moi, c'est comme ça que ça s'est passé. Maintenant, j'ai des meilleurs potes. C'est trop cool,

  • Speaker #1

    ça fait un grand réseau de filles opères.

  • Speaker #0

    Incroyable, incroyable.

  • Speaker #1

    Trop bien. Bon, du coup, tu as ta famille, tu es prête à partir, c'est prêt. Tu as des appréhensions avant de partir ? Oui, totalement. C'est la première fois que tu partes, tu ne savais même pas si c'était le Texas.

  • Speaker #0

    Totalement, mais totalement. J'avais peur, mais j'étais quand même contente. Je me suis dit, de toute façon, Marine, tu n'as pas le choix, let's go. Parce que je me suis dit, ok, let's go vivre le rêve américain, finalement. C'est ce qu'on dit,

  • Speaker #1

    non ? Exactement.

  • Speaker #0

    Donc, c'est comme ça que je pensais. Et quand je suis partie, j'avais quand même le stress. Donc là, par contre, la grosse valise. les check-list et tout. Alors là, c'était vraiment très carré. Combien de pantalons je dois ramener pour un an ? Maintenant, on est au Texas, mais bon, si jamais je veux voyager. C'était vraiment ça. Et j'avais quand même peur. En fait, lorsque j'ai pris l'avion, là par contre, j'ai compris où j'allais en fait. Le jour J, c'est là où j'ai commencé vraiment à stresser. Avant,

  • Speaker #1

    tu ne réalisais pas trop ?

  • Speaker #0

    Non. C'est plus un projet, mais plus tard. Tu vois ce que je veux te dire ? Et finalement, quand j'ai mis les pieds au premier avion, là je me suis dit, ah ouais, ça ne rigole pas en fait. Et quand je suis arrivée, donc moi je suis arrivée sur New York d'abord avant d'arriver à Austin. Donc c'est là où j'étais, Austin au Texas. J'arrivais à New York. Là, tout le monde parlait anglais. Je me suis dit, oh my god ! J'étais déjà allée à Londres, mais c'est tout, tu vois. Et c'est pas le même mood. En plus, là-bas, ils hurlent. C'était un moment de, oh my god ! OK, OK, OK ! J'avais quand même eu ce stress-là. Et là, j'ai compris que c'est bon, j'y étais, en fait.

  • Speaker #1

    J'y étais. Ça commence.

  • Speaker #0

    J'y étais. Je stressais aussi la rencontre réelle avec la famille également. Comment ça allait se passer ? Est-ce que les enfants vont être gentils ou pas ? Il y avait plein... plein de petites questions comme ça ouais ouais j'étais vraiment quand même en stress mais je savais que je pouvais le faire et je devais le faire tu avais assez confiance en toi pour aller de l'avant et y aller quand même alors je pense qu'on doute tous de soi même même quand on peut dire j'ai confiance en moi non au fond de tout mon doute on peut pas tout en montrer aux gens qu'on est très assurant que c'est faux ça moi je pense que c'est faux mais au fond de moi donc Donc je parais rassurée, etc. Confidence en moi, il n'y a pas de problème. Mais au fond de moi, non, j'avais quand même mon doute. Mon doute parce que j'avais les dangers autour, potentiellement, qui pouvaient arriver ou quoi. Donc, j'avais quand même cette crainte, ouais, énormément.

  • Speaker #1

    Tu te stresses, mais tu arrives quand même à aller.

  • Speaker #0

    Voilà. Tu savais qu'une fois que c'est fait, au pire, c'est fait. Oui. Après, ça passe,

  • Speaker #1

    quoi. Et tu peux toujours rentrer si jamais ça se passe mal.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement. Et tu peux même rematch aussi. Si jamais ça se passe mal avec la famille, ça peut arriver. Finalement, vous ne faites pas du tout ce que vous m'avez dit par téléphone ou vice-versa. La famille ou l'opère. Et elle a deux semaines pour trouver une autre famille sur le site de l'agence. Et elle n'est pas obligée de rester avec la famille au pair. Elle peut directement dormir chez LCC, donc la fameuse marine qui est là pour toi, qui habite dans ta ville. Ou sinon l'agence te paye un hôtel. Mais ne surtout pas payer l'hôtel toi-même. Eux des fois ils font en sorte que bon bah des meilleurs deux temps pendant deux semaines voilà faut le savoir des fois ils sont un peu... Voilà, des petits scéniques. Mais à toi, encore une fois, de faire valoir tes droits et de connaître ton contrat. C'est très important de lire un contrat. Il faut le lire, il faut le comprendre, et il faut aussi le mettre à exécution. Et moi, c'est clairement ce que j'ai fait. Beaucoup ont fait ça quand ils ont rematch. Ils ne se sont pas laissés faire, ils ont réussi à avoir ce qu'ils voulaient. Tu peux même, j'ai envie de te dire, si tu veux gratter une troisième semaine, si au bout de deux semaines, tu ne trouves pas, tu peux négocier la troisième semaine. Par contre, si là, tu ne trouves pas, tu retournes dans ton pays de base.

  • Speaker #1

    Au final, c'est vachement... cadrer, enfin tout un processus, t'es pas lâchée dans la nature.

  • Speaker #0

    Non, mais surtout en Amérique. Je pense que c'est assez différent. En Australie, je sais que c'est différent. Mais en Amérique, t'es quand même sponsorisée. Les Américains ne veulent pas faire, on va dire, rentrer n'importe qui dans leur pays. Donc ouais, tu peux pas rester comme ça. La justice, elle te lâchera pas. Ah bah hop, tu rentres. Tu vois, ils sont assez stricts sur ça, sur ces règles-là.

  • Speaker #1

    Ouais, je vois. Et du coup, t'arrives déjà à New York, première vague dans la figure de... Il se passe plein de trucs.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    T'arrives ensuite. Austin, c'est quoi tes premières impressions quand tu arrives là-bas ?

  • Speaker #0

    Alors quand j'arrive à Austin, c'est « Oh my God, il fait chaud ! » Il fait chaud parce que je suis arrivée en novembre, il faisait très froid, j'étais à Paris à ce moment-là, il faisait très froid. Je suis arrivée à Austin, « Oh my God, il fait chaud ! »

  • Speaker #1

    Vague de chaleur.

  • Speaker #0

    Là, j'étais contente ! Là, j'ai connu, parce que moi j'adore ça. Et là, je me suis dit « Mais en fait, génial, ok, trop bien ! »

  • Speaker #1

    Ça commence bien.

  • Speaker #0

    Super bien. J'avais le... Le père qui est venu me récupérer, donc trop mignon, il avait un dessin des enfants qu'ils ont fait avec mon nom, Marine. Donc c'était très choupinou. Je suis arrivée par contre, décalage horaire, j'étais fatiguée. 20h au lycée direct. Là, j'ai quand même eu au moins une bonne semaine de fatigue. J'étais très fatiguée et là par contre, ce fameux cliché. Quand tu dis cow-boy et tout. Ils ont tous des chapeaux de cow-boy. Et les bottes qui vont avec et tout. Et là je me suis dit... Ah oui, ils assument en fait, ils adorent ça !

  • Speaker #1

    Y'a pas de fumée sans feu, le cliché vient pas de rien.

  • Speaker #0

    Non, sincèrement c'est réel. Au début c'est bizarre, tu dis... En fait, généralement les gens recherchent aussi beaucoup ce côté superficiel, je pense. Moi la première, je peux aimer ça, y'a pas de problème pour ça. Et Texas c'était pas ça. Donc au début j'étais, est-ce que je vais kiffer en fait ? C'est très... ancien, je sais pas, mais c'est bizarre tu vois, t'as des cow-boys... tata les chevaux tu as des bottes et 28 en mode mais à passer en france a passé à paris ou quoi donc c'est vrai ya pas du tout ça en france mais dans ce monde là c'est un monde où tu es dans un film dans le film carrément et crois moi tu kiffes finalement tous les gens qui au moins on met les pieds une fois tu écris sont obligés d'aimer Et à la fin, je suis repartie avec mon chapeau de cow-boy et mes bottes. Et très fière de les porter, même en France. Les gens me regardent bizarre, mais t'inquiète, tu connais pas le mood, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    C'est assumé.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. Trop bien.

  • Speaker #1

    Mais c'est ça, tu vois, qui est cool, je trouve. C'est parce qu'on a grandi avec l'influence de la culture des États-Unis, genre dans les films, les séries. Ça nous donne une image. Et là, t'es dedans, quoi. Et du coup, c'est peut-être pour ça que tu te sens un petit peu dans un film.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Mais ce que tu dis est réel. et c'est pas... que t'es dans un film ou quoi, c'est aussi... En fait, le film, des fois, représente réellement la réalité, en fait. Même quand, ne serait-ce que je suis aussi retournée à New York, après, j'ai eu cette chance-là, quand tu vois les sirènes, tout ça, tout ça, non, mais c'est du réel, en fait. C'est vraiment la même chose. Le rêve américain, il est réel.

  • Speaker #1

    OK. T'as vraiment senti ça ?

  • Speaker #0

    Oui, totalement. Sur plein de choses.

  • Speaker #1

    Et du coup, t'as pu vraiment vivre ce que c'était l'Amérique et vivre en Amérique parce que t'étais dans la famille. Ça s'est bien passé du coup avec la famille ?

  • Speaker #0

    Alors ça s'est très très bien passé pour le coup. Alors au début, alors quand même à préciser, moi j'ai pris une famille franco-américaine. Ok. Enfin franco. Le papa était québécois donc il parle français au Québec. La maman cependant parlait anglais, les enfants anglais aussi. Elle comprenait un petit peu le français mais c'est tout. Moi c'était voulu de faire ça parce que voilà j'avais pas un anglais de ouf. Et j'avais peur, je me suis dit bon bah s'il y a un problème avec les enfants ou quoi, en vrai je me vois pas Google traduction tous les deux secondes tu vois. Et finalement, c'était un très très bon choix. Et donc du coup, pour arriver, j'ai eu cette facilité si tu veux. Ou si j'avais un problème, je parlais directement en français. Tu vois, je switchais direct. Parce qu'il faut savoir aussi que selon moi, mon expérience, j'étais énormément fatiguée les premiers mois en Amérique. Parce que mon cerveau s'est mis en anglais. Oh la fatigue !

  • Speaker #1

    Ça, ça draine.

  • Speaker #0

    Oh, c'est un travail. C'est fou. C'est un travail. Parce que non seulement tu vas parler avec eux en anglais, mais du coup, tu regardes les films. Enfin, moi personnellement, je regarde les films en anglais. dehors tout écrit en anglais tu vois encore tout en anglais et sincèrement mais je dormais très tôt aussi à cause de ça j'étais fatigué mentalement une bonne fatigue finalement mais vraiment c'est un travail aussi de changer de culture changer d'environnement changer de langue donc

  • Speaker #1

    mais c'est une c'était super bien comme tu dis à tout qui change le quotidien environnement la langue tout il ya des choses dans le quotidien qui te surprennent qui te marque alors juste pour commencer

  • Speaker #0

    Juste le matin, ils mangent vraiment tout salé, mais salé à mort.

  • Speaker #1

    C'est genre quoi le petit déj à l'américain ?

  • Speaker #0

    Par exemple, ils dépoursurent des oeufs, bacon, des flageolets, des haricots. Ils vous mangent tout, mais de la viande. Ils sont les croissants. J'ai pas compris, ils sont les croissants. Donnez-moi les croissants s'il vous plaît. Moi, j'étais vraiment... Alors moi, s'il vous plaît, je veux mon jus d'orange très important. Je veux mes tartines de confiture. Mais alors, eux, c'était tout le temps du salé, salé, salé. Alors ça déjà, juste ça, ça m'a choquée. Je n'étais pas habituée. Surtout pour le petit-déj quoi.

  • Speaker #1

    Dès le matin, tu te lèves,

  • Speaker #0

    t'as un ricot. Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas. Non, sincèrement, moi, je ne peux pas. Et je ne peux toujours pas. Malgré ça, j'ai gardé quand même mes habitudes à la française, entre guillemets. Donc ça, ça m'a choquée. Après, oui, au Texas. Alors au Texas, les routes sont assez grandes. Donc ça, en Amérique, je pense qu'on s'attend un peu à ça. Mais on a beaucoup de trucks. Donc les trucks c'est des grosses voitures tu sais avec un petit rallonge derrière là les vraiment des petits camions entre guillemets des trucs on appelle ça des trucs en amérique et ils sont immenses immense mais alors les voitures elles sont immenses je n'ai jamais vu ça je n'ai jamais donc après je comprenais mieux pourquoi les routes elles étaient larges finalement grosse voiture grosse route tout est grand quoi tout est gros mais ça c'est vrai ça c'est mais juste déjà la voiture quand tu j'ai mis les pieds je regardais autour de moi je me suis dit c'est quoi ces bagnoles je me suis mise à côté Et vraiment, je suis rikiki contrairement à... Comme moi, déjà, je suis petite, je suis 1m60. Mais alors là, j'étais vraiment rikiki. Pour monter, tu dois... On dirait les camions de pompiers quand tu montes. Mais ils sont immenses. Ça, par contre, ça m'a choquée. Ça m'a énormément choquée.

  • Speaker #1

    C'est les trucs qui te sautent aux yeux, quoi. Tu vois que ça dans la rue.

  • Speaker #0

    Ah non, mais oui. Surtout au Texas. Vraiment, je me souviens au Texas. Parce que là-bas, je ne sais pas, ils ont un problème avec les trucks. Mais parce qu'après, j'ai eu la chance de faire encore d'autres états. c'était quand même plus chill au niveau des tracks malheureux c'était plein de balles

  • Speaker #1

    On aura le temps d'y revenir sur les paysages, les clichés, etc. Si on peut parler de la famille, du coup, il y avait un père québécois, une mère américaine. Il y avait combien d'enfants ?

  • Speaker #0

    Donc, je m'occupais de deux enfants, d'un garçon de 12 ans et d'une fille de 10 ans.

  • Speaker #1

    Ok. Et avec eux, comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Alors, le garçon, j'ai eu une facilité. C'était très bien, c'est très bien passé avec lui. La petite est un peu plus capricieuse, par contre, pour le coup, énormément. et aussi au niveau de la culture quand on dit enfants rois, c'est réel. C'est vraiment des enfants rois.

  • Speaker #1

    Dans quel sens ?

  • Speaker #0

    Ils vont faire des bêtises, quoi que ce soit, peu importe. ils vont être insolents avec toi, ils vont même vouloir te taper. Mais beaucoup d'enfants américains, vraiment, je suis en contact avec pas mal d'opères qui sont parties aux Etats-Unis, dont ma sœur d'ailleurs aussi. Elle est tombée sur une famille, les enfants que ça tapait, etc. Moi, ça me tapait vite fait au début, mais après, ils se sont calmés. Mais enfants rois, ils disent oui à tout, c'est eux qui décident. S'ils ne veulent pas ça, les parents vont dire, bon ben, ils ne veulent pas ça, c'est pas grave. Pour moi, il n'y a pas d'éducation.

  • Speaker #1

    C'est l'enfant fait la loi.

  • Speaker #0

    Oui, totalement. C'est très différent avec l'éducation à la française, je pense, selon moi. Ça, par contre, c'est un peu relou quand même. Il faut aller quand même montrer, prouver qui tu étais. Que moi, je suis là, je ne suis pas ta pote. Je suis là. C'est un problème, on peut parler. Je suis là pour t'aider à faire certaines tâches. Mais tu m'écoutes. Entre toi et moi, c'est moi le boss. En fait, c'est ça. C'est un peu méchant, c'est un peu autoritaire, comment je le dis. mais c'est réel, si tu ne fais pas passer ce message-là, les enfants... mais totalement sur toi avec des enfants rois totalement ils sont habitués à décider tout je veux comment je leur dis je fais ce que tu es que tu as ton père ta mère moi je suis pas ton père je suis pas ta mère donc tu vas vite faire mes règles avant que ça se passe mal et je te punis là ils sont choqués au début vous prenez pas trop au sérieux ils ont vite compris que vaut mieux parce que moi par contre quand je disais un truc par contre c'est vrai que moi je punissais clairement va dans ta chambre plus de play je vais dire à mon papa tu peux pleurer je m'en fous de bien on va leur dire tous les deux moi j'étais vraiment Un peu strict parce que des fois t'es fatigué aussi tu vois, tu te dis mais respecter quoi, ils te respectent pas, tu te dis aux parents, les parents sont... Ah bah je vais faire la loi moi-même et au final après ça s'est très bien passé.

  • Speaker #1

    Bon bah tant mieux.

  • Speaker #0

    Quand tu vois on te respecte pas, change de terrain. Dis-toi, t'es là aussi pour profiter, t'es pas là au final pour faire la loi, faire leur éducation, s'il est d'ailleurs on peut pas le faire. Donc du coup tu te dis quoi, enfin moi en tout cas c'est comme ça que je me suis, je me raisonnais. Écoute Marine, fais ton taf. C'est les darons qui vont l'éduquer. Si elle, elle veut être méchante avec toi, elle veut pas jouer avec toi, ceci, cela, tu t'en fous, toi tu fais son lunch, tu fais ce qu'on te demande, basta. Et du coup, tu prends un peu plus de recul, un peu plus de distance, tu prends moins les choses à cœur, et sincèrement, ça se passe mieux. Et c'est limite comme ça, après, elle va venir vers toi. Elle va se dire, moi, mais pourquoi elle me calcule plus ? Ah bah, tu me calcules plus parce que t'es méchante, en fait. Et quand tu seras gentille, on pourra se calculer si tu veux. Mais tu restes positionnée sur ça. Et sincèrement, ça a marché. Vraiment, elle était plus avenante envers moi. soudainement plus gentil mais vraiment une différence de fou après je comprends aussi parce que je pense que les enfants chaque année change d'opère tu vois car les ont une nouvelle personne donc au final à un moment donné je pense que moi je les comprends sur ça aussi ça reste des enfants chaque année tu tu t'attaches à une nouvelle personne mais tu dois le dire au revoir tu te réattache à quelqu'un d'autre tu comprends et ça je pense que ça a dû ça doit faire des chocs et je l'entends totalement donc je pense que ça peut y jouer à toi après de trouver la manière Parce qu'on est tous différents, forcément l'opère que l'enfant a eu avant sera différente de moi et de celle qu'ils vont avoir après.

  • Speaker #1

    Forcément, c'est vrai attention les au revoir c'est jamais hyper facile surtout quand t'es dans le quotidien avec eux.

  • Speaker #0

    Je pense que ça doit être chaud. Tu te sens abandonnée alors que c'est la règle du jeu.

  • Speaker #1

    Même eux ils doivent mettre peut-être une certaine distance émotionnelle parce qu'ils savent que la personne elle va partir dans tous les cas.

  • Speaker #0

    C'est pour ça je pense que la fille elle était distante avec moi. J'étais leur 7ème opère. Donc je pense qu'elle en aura le bol. Le petit, ça va, mais la petite, elle, c'était...

  • Speaker #1

    Au bout d'un moment, ça va, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais,

  • Speaker #1

    je comprends. Et le quotidien, ça ressemble à quoi ? Donc,

  • Speaker #0

    pour ma part, moi, mon emploi du temps était... Généralement, je travaille le matin et le soir après l'école parce que les enfants avaient école. Donc, à noter que tu fais... Alors, en tout cas, la règle en Amérique, en tant qu'opère, c'est 45 heures par semaine maximum. Sauf que ça, c'était pendant les vacances d'été. J'avoue, je faisais quelques fois 45 heures par semaine. Sinon, je faisais peut-être 35 heures par semaine parce que quand ils étaient à l'école, je m'occupais de le matin et le soir après l'école. Donc le matin, tout simplement, je me réveillais, je les réveillais également, je leur faisais le petit déjeuner. Je préparais leur lunch pour le midi parce qu'ils n'ont pas trop de cantine, j'ai l'impression là-bas, c'est vraiment tu ramènes toi ton lunch de la maison à l'école. Donc je préparais leur lunch, etc. Je les déposais à l'école en voiture parce que j'avais une voiture fournie.

  • Speaker #1

    Tu conduisais du coup les grosses voitures.

  • Speaker #0

    Oui, je trouvais que j'avais une grosse voiture. Plus grosse qu'en France, c'est sûr. Je n'avais pas un truck, mais j'avais quand même une grosse voiture. Mais donc voilà, je l'ai déposé à l'école. Donc généralement, je pouvais faire 6h30, 7h et jusqu'à 8h, 8h30, tu vois. Donc ça va. Moi, après, je fonçais directement au sport. C'était mes conditions, j'ai mes après-midi, au moins du temps pour faire mon sport. Donc j'allais au sport, j'allais voir des amis. Et après, je reprenais généralement vers 15h. J'allais charger la petite après le petit. Soit on rentrait à la maison, on faisait des activités à la maison. ou soit extérieures ou soit les activités sportives. Oui, il faisait quand même des activités sportives, donc il allait au soccer, sinon la danse, tennis, tout ça après je gêrais et généralement c'était 15 heures jusqu'à 19 heures ça dépendait Les journées sont quand même bien remplies mais tu as quand même du temps pour toi aussi Ouais j'ai quand même mes après midi et mes soirées donc ça c'est très sympa ça Et du coup tu disais que tu rejoins parfois des copines,

  • Speaker #1

    comment du coup ça se passe pour se faire des copines ?

  • Speaker #0

    Alors pour ce coup c'était donc grâce à ma LCC en fait tout simplement qui m'a fourni des numéros d'opères donc je m'en suis fait quelques unes grâce à ça Mais je suis aussi également fait des recherches sur les pages Facebook. Donc généralement, j'avais mis « fille au père aux États-Unis » , « French au père » , sinon tu peux aussi trouver des copines françaises. Moi, c'était un peu ça pour le coup, un peu aimanté à moi on va dire. Et je ne regrette pas parce que maintenant, j'ai des super potes. Et ça aussi, tu commences les échanges grâce aux pages Facebook ou les coordonnées que la LCC te passe en fait. Et après, c'est parti, tu fais les rencontres, tu te… Ok, on va boire un verre, blablabla, et après soit ça passe, soit ça casse.

  • Speaker #1

    Et après c'est parti, si ça passe, vous faites des sorties. T'as voyagé un petit peu avec les gens que t'as rencontrés ?

  • Speaker #0

    Ouais, on a énormément voyagé. Parce que quand tu es fille au père, tu peux travailler le week-end, mais t'as obligatoirement un week-end full, que t'es obligée d'avoir du vendredi soir au lundi matin. Ils sont au moins une fois par mois, tu vois. T'en profites généralement pour partir ailleurs. Moi j'arrivais à négocier avec ma famille d'avoir en plus mon jeudi. C'est très important de communiquer avec sa famille. Ok, il y a des règles, mais les règles, c'est les minimums. Tu peux après t'arranger avec la famille, c'est même important parce qu'ils ont des conditions, mais j'ai envie de te dire, tu n'es pas alors petite, donc toi aussi, tu as le droit d'avoir des conditions. N'hésite pas à avoir des conditions, d'ailleurs, des critères, c'est extrêmement important. Moi, sans mes critères, je n'aurais peut-être pas trouvé la famille comme ça, tu vois. Genre voiture, je veux mes après-midi, comment ça se passe pour mes week-ends, parce que des fois, c'est du vendredi soir au lundi matin, des fois, c'est trop peu quand tu veux voyager. donc c'est important aussi d'avoir tes conditions Donc moi quand même j'en ai eu et j'ai pu effectivement voyager donc je suis partie à Miami Je m'en rappelle plus, je suis partie un peu partout Mexique, j'ai fait le Mexique aussi, ça se fait pendant les vacances, c'est incroyable J'ai fait énormément en tout cas avec mes copines et tout Après à la fin de ton visa si tu veux, t'as 12 mois, ton visa il est valable 12 mois Plus un mois, et donc ton contrat il est valable 12 mois Et après tu as un mois, on appelle ça ton travel month, voilà tu as ton travel month Et donc tu vas profiter de voyager pendant ce 13ème mois avant de rentrer en France ou peu importe. Et donc là j'ai fait énormément aussi de road trip, Las Vegas, Arizona, Los Angeles, je sais plus, un peu cette zone là quoi.

  • Speaker #1

    T'as dû voir tellement de trucs !

  • Speaker #0

    J'ai vu énormément de trucs.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les paysages sont vachement différents selon l'état où tu vas.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement ! Ouais, totalement ! Ça varie beaucoup ? Ça varie énormément ! Donc moi effectivement... au texas on va partir quand même du le texas à quoi ça ressemble voilà du du point a donc le texas ressemble énormément un peu à ce qu'on voit comme dans les films ça c'est vrai mais quand c'est autour des grosses villes moi j'étais dans aussi donc en grosse ville vraiment c'est le downtime donc vraiment tu as des groupes quand même des gros building tu as de quoi faire tu as beaucoup de choses à faire effectivement quand tu commences un peu à s'éparpiller un peu plus loin là tu commences à voir les ranchs et tout tu vois les vrais mais ça c'est réel par contre ils ont vraiment des chevaux partout cow-boy dégaine ça c'est vrai et l'accent et l'accent surtout oh my god l'accent est vraiment très compliqué à comprendre mais c'est un délire aussi tu vois et ça par contre c'est vrai tu as quand même ce paysage là tu vois ça c'est ça plus dans les rangs vraiment voir la vie texane ouais c'était un coin mais j'ai c'est vraiment comme pour le coup le ranch est vraiment comme on voit dans les films et du coup j'ai pu aussi faire du tir grâce à une copine qui parlait avec avec un collègue qui était dans l'armée américaine donc il avait un petit spot si tu veux de champs de tir avec plusieurs matos, plusieurs flingues etc. donc j'en ai profité pour en tester une petite dizaine quand même ! Et donc du coup j'ai fait cette fameuse photo !

  • Speaker #1

    T'avais les gros gannes et tout !

  • Speaker #0

    Et en plus moi je suis allée en claquette, j'ai cru que ça ne va pas grand chose mais du coup tu es en claquette ! Du coup tu me vois en claquette en train de tirer ! Franchement trop trop bien, l'expérience était géniale et c'était en plein air donc c'était génial ! Et c'est vraiment, tu vois ça c'est... américain en fait tu vois de ouf c'est ce qu'il faut faire quand en amérique vie le rêve américain c'est réel vie tout ce que tu peux trouver où tu dis ça c'est en amérique allez vas-y je fais tu vois il ya quoi d'autre dans ta vie au texas que tu as pu expériencé qui vraiment genre ça c'est alors je sais pas si ça c'est américain mais en tout cas c'est une activité que j'aimais énormément c'est que tu as quand même des haussines tu as un grand lac et généralement ce lac là donc on a plusieurs et tu peux faire du tubing donc c'est à dire tu as énormément de bouées tu as des grosses bouées Et tu vas dans la rivière avec plein de collègues. Et après, tu as la musique partout. Tout le monde ramène l'enceinte, la bouffe, tout ça. Tu prends ta bouée que tu peux louer sur place. Tu les attaches avec tes collègues. Tu te mets en sac tout ce que tu veux. Tu mets ta musique et tout. Et là, pendant trois heures, la rivière, elle te berce jusqu'au point d'arriver. Enfin, c'était vraiment... Ça, c'est vraiment ce que je kiffais le plus à faire en été. Ou même tout le temps, parce qu'il faisait le temps chaud. Au Texas, c'était vraiment le tubing. J'adore, Et quand tu arrives à la fin, il faut quand même retourner au plan A, au plan de base, tu vois, où tu es parti. Et là, tu as les fameux bus jaunes, les Simpsons, j'ai envie de te dire. Oui, oui, oui. Que tu vois. Du coup, ils te ramènent gratuitement jusqu'à là-bas. Mais aussi les bus. Les bus, c'est vraiment américain. La première fois que j'ai vu le bus jaune, je me suis dit « Oh my God ! » C'est comme dans les films. Oui,

  • Speaker #1

    comme dans les Simpsons.

  • Speaker #0

    Moi, ça me fait penser aux Simpsons. Je me suis dit « Il est où Bart ? Il est où Bart ? » . Donc vraiment, ça, par contre, j'ai beaucoup aimé. drôle.

  • Speaker #1

    Bon du coup là t'es dans un... T'es dans l'American Dream.

  • Speaker #0

    Ouais clairement.

  • Speaker #1

    Dans ta nouvelle famille, tu fais ta life et tout. Comment tu te sens dans cette nouvelle vie ?

  • Speaker #0

    Au début bizarre quand même. Même si j'étais préparée parce que tu dois te préparer un minimum. Mais bizarre parce que forcément ça se passe pas forcément tout le temps comme prévu en fait. Donc tu découvres toujours des nouvelles choses qui te perturbent. Mais globalement franchement je l'ai trop bien vécu. Et je pense que je l'ai bien vécu parce que je suis pas restée que à Austin. J'ai eu la chance de voyager et je pense que ce qu'il faut faire, c'est aussi être curieux, de voyager un peu dans d'autres horizons et de te faire des amis aussi, ça aide. Aussi, ce qui me rassurait, c'est que généralement, mes copines, elles étaient filles au père et on pouvait parler, échanger sur notre expérience en tant que fille au père. Et tu sais aussi que ce n'est pas tout beau, tout rose aussi dans leur famille. Finalement, c'est rassurant aussi. On est tous dans la merde, donc ça fait plaisir quand tu n'es pas toute seule, entre guillemets. Quand on partage la galère,

  • Speaker #1

    c'est un peu plus sympa.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que je veux te dire et donc du coup c'est... ça te rassure un peu plus et après ta copine elle te reboost et tout et c'est génial. Quand t'es fille au père des fois tu penses que ça va être forcément bien et tu vois que ça se passe mal en fait.

  • Speaker #1

    Bah c'est ça, ça peut arriver quoi.

  • Speaker #0

    Ça arrive en fait et du coup je pense qu'il faut aussi qu'elle sache qu'il faut des préventions, écrire vraiment tout ce qui se passe, vous avez des preuves en fait parce que sinon c'est toi qui est dans la merde, tu rentres dans ton pays et tu vis même pas ton expérience quoi. Tellement ils ont le seum, les américains c'est des gros hypocrites.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu l'as senti ? Avec les Américains qui sont entrés. Tous.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, tu as la fameuse phrase quand on te dit « Ah, j'adore Paris ! » C'est très américain, mais parce que c'est des hypocrites de ouf. Si tu veux, les Américains, ils vont rester potes avec toi que si tu leur apportes un intérêt. Ça, c'est réel. Et c'est pareil pour la famille. Si la famille d'accueil, ils te kiffent, mais tu leur apportes pas d'intérêt, ils rematchent.

  • Speaker #1

    Et du coup, pour parler un peu Amérique versus France ou même juste de l'Amérique en général, si on fait un petit cliché versus réalité. Selon toi, du coup, il y a quoi dans les clichés qui est vrai, on en a un peu parlé, ou qui n'est pas du tout vrai ?

  • Speaker #0

    Peut-être la night, le soir. Parce qu'en fait, le soir, les boîtes de nuit, ça ferme à deux heures. Donc déjà, tu te dis, ce que je vois dans les films, on dirait que c'est jusqu'à pas d'heure.

  • Speaker #1

    Les projets X,

  • Speaker #0

    là. Moi, je n'ai pas eu la chance de vivre ça. Il y a des gens à Los Angeles, il y a quand même pas mal de parties comme ça, apparemment. Personnellement je l'ai pas vécu, j'en connais pas qui ont forcément vécu ça. Tout ce qu'on a vécu c'est à 2h tu rentres chez toi, basta. Par contre j'ai une anecdote que j'ai vécue au Texas. T'as énormément de shootings, les flingues c'est autorisé, les pistoles etc c'est autorisé là-bas. Et je me disais mais pourquoi tout le temps ça ferme à 2h etc c'est quoi le problème etc. Et en fait c'est parce que à certains moments il y a des shootings, il y a des tirs qui partent dans la ville en fait le soir. Et t'as une fameuse rue... où tu as tous les bars, bars ambiance, etc. Et à chaque intersection, tu as les flics, tu vois. Tu as deux flics. Et en fait, les flics sont comme ça. Ils attendent que ça tire, en fait, ou qu'il y ait une baston, tu vois. Parce qu'ils sont habitués, je pense. Et un soir, heureusement que je suis rentrée quelques minutes avant. J'aurais été 1h du matin. Je me suis fermée à 2h. Je me suis dit, je rentre à 1h, tu vois. parce que tu sors plus tôt du coup sera 22 heures finalement tu vois les sortir la nuit à minuit shooting et tout je vois quoi. C'est les gens qui se shootent les uns les autres ? Oui, mais généralement j'ai l'impression que c'est beaucoup les afros contre les mexicains. Parce qu'on a beaucoup de mexicains au Texas. Ça a du sens, c'est collé. Et j'ai l'impression que c'est beaucoup de conflits entre eux. Et d'un coup ça sort un flingue, ça te tue en fait. Et c'est ce qui s'est passé ce soir-là. Heureusement je suis rentrée et tu vois tout le monde au sol. Tout le monde au sol parce qu'en fait apparemment c'est le réflexe tu te mets au sol et tout le monde au sol, les flics ils débarquent, ils embarquent. c'est chaud et là tu vois c'est vraiment comme dans les films c'est pas une blague je conduisais j'ai vu un truc de mes yeux je me regarde pas marie parce qu'il ya fortes et complices conduit conduit je conduis c'est en journée donc je conduis et c'est et je vois embrouille avec un afro et un mexicain embrouille ça sort de la voiture freins tout ça Je me dis, moi je suis conduite, mais doucement parce qu'il y avait quand même du trafic. Je vois, ils sont arrêtés en plein, mais de la route, je vois, ils s'embrouillent. Je me dis, oui, qu'est-ce qu'il se passe et tout ? T'as le gars qui sort, le flingue contre lui. T'as le Mexicain qui sort, l'autre flingue. Il sort en train de se pointer du flingue. Moi, je suis en train de conduire. Regarde pas, regarde pas, Marie, parce que si je le regarde dans les yeux, je me suis dit, ils vont me dire que j'ai vu quelque chose, ils vont me tuer. Là franchement je me suis dit c'est pas des blagues en fait c'est pas... des blagues.

  • Speaker #1

    Là c'est à côté, c'est dans la nuit.

  • Speaker #0

    De mes yeux surtout ! À côté de moi ! Je me suis dit mais fonce ! J'étais traumatisée, j'étais en mode j'ai fait une story directe, non mais les gars devinez quoi ! Tellement j'étais choquée. Et ça c'est vraiment réel ça. Donc au Texas ils ont un problème avec les flingues par contre. C'est normal là-bas.

  • Speaker #1

    Mais ça c'est ouf. Mais surtout pour nous en France c'est pas du tout autorisé. Non ! Rien.

  • Speaker #0

    Là c'est un tout autre monde. C'est les armes blanches. les couteaux, tout ça.

  • Speaker #1

    Et chez nous, au moins en France, la plupart des gens n'ont jamais touché de flingue de leur vie. Oui. Je pense qu'aux US, tout le monde a déjà. Mais moi, je suis tirée une fois.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que la première fois que j'ai tiré, c'était aux Etats-Unis, dans la fameuse photo que tu as vue. Et c'est tout. Je n'ai même pas retiré après. C'est sympa, mais voilà.

  • Speaker #1

    Oui. Tu sens du coup l'influence mexicaine au Texas ?

  • Speaker #0

    Énormément. Énormément, surtout au niveau de la musique. OK. De la musique. beaucoup de musique espagnole tout le temps. À un moment donné, toujours la chinoise, c'est bien, mais tu finis par être... Voilà, mais en vrai c'est bien, c'est sympa. Et... Oui, parce qu'il y a beaucoup de Mexicains et tu vois que physiquement c'est des Mexicains, tu vois, tu le reconnais un petit peu, ils sont petits, on dirait une petite tête carrée, enfin tu vois, tu vois que c'est des Mexicains quoi, l'ambiance, ça parle énormément espagnol aussi, tu vois, soit tu parles anglais ou espagnol là-bas. Moi, on pensait généralement que j'étais mexicaine, Je ne sais pas, je suis brune et vu qu'en été, je suis quand même assez bronzée. Ils se sont dit, c'est du Mexicain donc on parle espagnol. Alors déjà, j'ai du mal avec l'anglais. Je ne parle pas espagnol, tu vois. Ah, tu viens d'où, française ? Eux, par contre, les Américains, ils adorent les Français.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Quand t'es French, ah oui. Mais oui. French,

  • Speaker #1

    I love Paris.

  • Speaker #0

    I'm from France. Where are you from, Paris ? No way ! Je veux trop y aller et tout. Vraiment, dans ce cliché-là, ça c'est réel. Ils adorent les Français et les Françaises. Ça, c'est réel.

  • Speaker #1

    Ça, c'est bien. Ça fait plaisir.

  • Speaker #0

    T'en vois une qualité.

  • Speaker #1

    Un petit truc. C'est clair. aussi tu disais, tu as été dans plusieurs états des Etats-Unis, donc j'imagine que tu as vu plein de trucs, plein de différences. C'est quoi l'endroit qui t'a le plus plu ?

  • Speaker #0

    L'Utah.

  • Speaker #1

    L'Utah, pourquoi ?

  • Speaker #0

    Oui, plusieurs endroits, mais l'Utah là d'un coup ça m'est venu.

  • Speaker #1

    Direct.

  • Speaker #0

    L'Utah, c'est un paysage incroyable, on dirait que tu es sur Mars, tout est orange, tu as les fameux westerns que tu vois, mais pas les westerns du Texas. C'est extrêmement différent. Des fois, on pense que c'est au Texas, certaines images. Ce n'est pas forcément au Texas. Au Texas, c'est plus platonique, tu vois. Là, c'est vraiment les montagnes, tu sais, orange. Tu vois un peu ce que je veux dire ? Oui, c'est ce que tu veux dire. Les cow-boys que tu vois, ils ne sont pas au Texas. En fait, ils sont en Utah. Ils sont dans l'Utah. Oui, exactement. Dans ces paysages-là, c'est majestueux. J'en ai pris plein la vue. C'était magnifique, mais magnifique, magnifique. Après j'ai beaucoup aimé Las Vegas parce que ça c'est réel ! totalement dit mais c'est pour ça que j'aime les états unis parce que tu peux passer d'un truc très relaxant tu peux être dans un endroit très tropical miami par exemple et d'un coup tu te retrouves à las vegas et monopolis le casino partout dans chaque hôtel et un casino dans chaque hôtel il ya il ya des magasins enfin c'est moi j'aime bien un hôtel c'est un hôtel dans l'hôtel tu descends tu as tous les restaurants tu as tous les shops et à tous les casinos tu peux venir oui tu peux je dis c'est ça qu'il ya c'est ouf C'est très grand par contre, Las Vegas c'est dans le Nevada je crois, c'est très très grand, très très vaste, donc si tu veux faire tes courses, il faut une voiture dès que tu quittes Las Vegas même tu vois. Et vraiment c'est vraiment comme dans le film là, mais attends mais tu... Je veux y retourner. De toute façon mon prochain road trip que si je dois refaire les Etats-Unis c'est Las Vegas et Lutah. Ok. Pour vraiment plus enjoy tellement ça là j'ai trop aimé et je le conseille aux gens. Tu vas à Las Vegas, je comprends mais s'il te plaît fais Lutah parce que la vue incroyable.

  • Speaker #1

    En tout cas ça devait être une expérience de ouf. hyper intense à temps de parler.

  • Speaker #0

    Les deux ans, c'est passé comme ça. C'est la meilleure expérience, il faut le faire. Parce que moi, je suis dans une famille modeste, donc je n'ai pas l'argent nécessaire pour faire tout ce que j'ai pu voyager. Mais grâce à cette expérience, si tu veux, l'agence, tu vas la payer seulement 1000 euros, quelque chose comme ça, avec billet, avion, compris dedans. Et tu te retrouves dans une famille où tu ne payes pas le loyer et tout, et tu as la chance de visiter, c'est le meilleur plan.

  • Speaker #1

    Ça t'a apporté quoi, de voyager autant comme ça ?

  • Speaker #0

    Alors, une nouvelle éducation sur toi-même.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire ? Tu te découvres. Ouais.

  • Speaker #0

    Enfin, tu t'améliores. Oui, tu te découvres parce que finalement, je pense qu'on se découvre tout au long de notre vie, tu vois. Mais c'est un autre domaine. Là, tu es dans autre chose. C'est dans quelque chose que tu ne te connais pas. Tu te surpasses forcément. Tu vois, tu peux être que fier de toi. Moi, je suis fier de moi. Moi, je n'attends pas qu'on me dise, Marine, je suis fier de toi. Non, moi, je sais que je suis fier de moi. Ça me va très bien. J'ai surpassé mes peurs, mes craintes. Ce que je ne pensais jamais que j'allais faire, je l'ai fait. Et le pire, c'est qu'en ayant fait la première fois Fille au Père, une facilité maintenant pour voyager toute seule. Facilité, c'est... Tu n'attends rien des gens aussi. Tu t'endurcis. et peut-être tu apprends aussi à t'aimer encore plus parce que tu te retrouves... peut-être énormément dans des situations seules. Bon, après, moi, je suis quand même solitaire de bas, mais tu te retrouves quand même souvent seule et tu te reposes en question et tu arrives à te remettre forcément du coup en question. Tu arrives à découvrir aussi d'autres personnes, d'autres cultures. Donc, tu te remets encore en question parce que tu vas piocher, entre guillemets, leur information et leur dire « Ah, peut-être que c'est pas mal d'essayer ça. » Tu prends des conseils. En fait, tout le monde est des conseils. Toi-même, tu as un conseil. Et tu évolues, tu évolues, tu évolues. Ton mindset, il change. Tu viens plus mature, j'ai envie de te dire. Si je peux me permettre, tu viens plus mature. Et quand tu rentres en France et que tu parles avec des gens, malheureusement, qui n'ont pas vécu ce que tu vis, à voyager autant, ils ont beaucoup de mal à te comprendre. Ils vont te dire, ça y est, tu as voyagé une fois, maintenant, des petits pics comme ça. Mais parce qu'eux, ils ne comprennent pas ce mood-là. Ils ne comprennent pas que ton mindset a changé, ton raisonnement a changé. Tu vois ce que je veux te dire ?

  • Speaker #1

    Carrément. Mais de toute façon, je pense que tu ne peux que changer d'une certaine façon. Parce que... tu te constitues de ce que tu vois, de ce que tu vis, de ce que tu entends. Et quand tu découvres qu'il y a une autre manière de faire, une autre manière de penser, ça te donne d'autres angles de vue. Et du coup, tu les intègres aussi à toi.

  • Speaker #0

    Totalement. Tu te rééduques, vraiment. C'est que tu pioches comme les enfants. Tu sais, quand les enfants, ils regardent autour de soi, ils veulent faire comme toi. Consciemment, tu vas faire comme eux parce que tu vas t'adapter à la culture. Ce qui est extrêmement important, c'est t'adapter à leur culture parce que tu n'es pas chez toi ici. Donc, tu vas t'adapter à eux. Tu vas apprécier ou peut-être pas apprécier. Moi par exemple, il y a des choses qui sont restées J'ai changé ma routine déjà au niveau de mon sommeil. C'est-à-dire que je me lève beaucoup plus tôt. Et j'aime ça. J'aime me lever plus tôt. Alors qu'avant, en France, j'étais plus côté flemmarde, entre guillemets, un peu plus lazy. Et tu vois, ce truc-là, je le garde. J'adore ça. Manger plus sainement parce que j'ai la chance de bien manger dans ma famille. Je le prends, ça aussi. Il y a plein de trucs. J'ai un peu changé et que j'adore.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Tu vois ?

  • Speaker #1

    Je parlais avec une fille qui disait qu'en gros, elle piochait un petit peu les bons côtés de chacun.

  • Speaker #0

    qu'on peut se faire son monde idéal. Voilà, voilà.

  • Speaker #1

    C'est totalement ça ! Pour finir, est-ce que tu aurais un dernier conseil ou un message à partager aux personnes qui rêvent de partir à l'étranger, mais peut-être n'osent pas trop ou qui ont des questions, tout ça ?

  • Speaker #0

    Alors moi, le conseil que je peux leur donner, c'est sincèrement déjà de foncer, de ne pas trop se poser de questions. Parce que lorsque tu vas te poser trop de questions, c'est mon avis, tu vas te freiner. Parce que du coup, tu vas voir plus les dangers. Forcément, tu te poses des questions. Donc tu vas faire le pour et le contre. Mais si après tu vas te focaliser que sur le contre. Et ça va te freiner. Trop de questions c'est pas bon. Oui il faut avoir quelque chose de structuré. Toujours avoir des projets pour éviter d'être en dépression. Même quand tu reviens après d'un certain voyage d'un pays. Il faut que tu continues à avoir des projets. Parce que ça, ça arrive à beaucoup de collègues à moi. Que lorsqu'ils ont fini leur aventure en tant qu'opéra aux Etats-Unis. Elles sont revenues en France. Dépression pendant un an. Mais vraiment. Parce qu'elles étaient pas bien. Mais pourquoi ? Je pense que l'erreur c'est. Il faut toujours avoir des projets. Et le conseil que je peux donner, c'est vraiment d'y aller, de foncer. Vous ne vous rendez pas compte de l'expérience que c'est. Vraiment, c'est la meilleure expérience de ma vie. Et franchement, Dieu seul sait toutes les choses que j'ai faites. Alors que je n'ai que 25 ans, mais j'ai fait énormément de choses. Mais alors celle-là, si je n'avais pas fait fille au père aux Etats-Unis, je n'aurais jamais vécu tout ça. Jamais. Peut-être que je serais restée même en France tout le temps, je ne serais même pas assinée. Tu vois, ça t'ouvre des portes. Et vraiment, il faut y aller. Et toujours, oui, faire attention. T'as peur, j'ai peur aussi, j'ai eu peur. Tu vois, on a tous eu peur, je pense, tu vois. Et c'est ok, c'est normal d'avoir peur. À toi de te surpasser, tu as ta limite. Tout le monde a ses limites. T'es pas obligé de faire tout le temps pareil que tout le monde, tu vois. Forcément, ça va être différent. Mais fais-le à ta sauce, mais fais-le. Faut toujours avoir confiance en toi. Tu vois, les gens, ils ont tout le temps, ils doutent sur eux-mêmes. Non, travaille sur toi-même. Il y a beaucoup de méditation sur toi-même et ça va t'aider, genre, vraiment. et ça va permettre d'ouvrir plein de portes. Il faut le faire, ne serait-ce pas forcément au pair. Mais juste, voyage, change, la richesse que la nature t'apporte, elle est incroyable.

  • Speaker #1

    Elle est incroyable, indescriptible. Faut la vivre pour comprendre.

  • Speaker #0

    Faut la vivre pour comprendre. Et je veux que les gens vivent. Moi, j'ai beaucoup d'opères, enfin maintenant qu'elles vont être opères, beaucoup de nanas qui me disent, Marine, tes stories, elles me chauffent en fait. J'ai envie de le faire, c'est quoi tes plans ? Et moi, je parle pendant des heures avec elles parce que je veux qu'elles vivent ce que j'ai vécu tellement c'est insensé. Et que, ok, tu vois, même ma soeur, elle a eu des bourbiers, mais finalement, ça c'est...

  • Speaker #1

    On s'en sort toujours finalement, même s'il y a des galères, tu trouves des solutions.

  • Speaker #0

    Oui, chaque problème a sa solution, jamais oublier de ça. Et que si c'est négatif, c'est pas grave. Si c'est négatif, c'est parce qu'il y a un truc positif qui arrive. Et ça, c'est pas genre des paroles, c'est réel. C'est vraiment réel.

  • Speaker #1

    T'inquiète pas,

  • Speaker #0

    c'est normal. Vraiment. Le bon Dieu ou le destin ou qui tu veux, ton parcours, il est trop bien tracé, tu vois. C'est vrai que sur le coup, tu vas être très triste, tu vas être peiné. Attends seulement ce qui arrive après.

  • Speaker #1

    C'est une redirection.

  • Speaker #0

    Un mal pour un bien, c'est réel, cette phrase. C'est pas une phrase, c'est réel. c'est ce qui se passe vraiment, tu vois.

  • Speaker #1

    Carrément, ouais. C'est vrai que c'est assez ouf. Merci en tout cas.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci à toi.

  • Speaker #1

    Pour nous avoir partagé tout ça.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Ça donne trop grand-lis d'aller aux Etats-Unis.

  • Speaker #0

    Non, mais moi, je te le souhaite, vive le grave, Amélie. Ah non,

  • Speaker #1

    mais grave.

  • Speaker #0

    En tout cas, merci de m'avoir invitée, ce qui est sympa. Avec plaisir. Ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. Si ça t'a plu, je t'invite à mettre 5 étoiles.

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