undefined cover
undefined cover
Septembre - Le voyage solo, ça se partage ? cover
Septembre - Le voyage solo, ça se partage ? cover
Partir

Septembre - Le voyage solo, ça se partage ?

Septembre - Le voyage solo, ça se partage ?

11min |01/10/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Septembre - Le voyage solo, ça se partage ? cover
Septembre - Le voyage solo, ça se partage ? cover
Partir

Septembre - Le voyage solo, ça se partage ?

Septembre - Le voyage solo, ça se partage ?

11min |01/10/2024
Play

Description

Le voyage, ça se partage ?

Le bonheur n'est il réel que lorsqu'il est partagé ?

Si oui, pourquoi voyager seul ?


Voila un peu les réflexions de septembre haha. Quand on voyage, du moins ici en Australie, on rencontre beaucoup de personnes mais on dit aussi beaucoup au revoir. Et c'est pas toujours facile.


Entre travailler en Australie et profiter de quelques vacances, je te partage dans cet épisode mon mois de septembre. Du lâcher prise à la remise en question du voyage solo, les réflexions vont et viennent quand on est solo à l'autre bout du monde mdr


Dites moi en commentaires ce que vous pensez de ces réflexions ! Surtout si vous êtes du genre à ne vraiment RIEN partager de vos voyages (même pas à vos proches), je suis vraiment intriguée de votre ressenti !


Bonne écoute :)


----------------------------------------

si tu aimes l'épisode, viens mettre 5 étoiles au podcast ! :)


insta : partir_podcast

tik tok : partir_podcast


----------------------------------------


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les petits amis, ça fait déjà trois mois que je suis arrivée en Australie, vraiment le temps file. Et on s'était quitté du coup fin août quand je venais d'arriver dans mon nouveau taf dans la Outback australien, vraiment perdu au milieu de rien. Et je vous retrouve aujourd'hui pour vous raconter comment ça s'est passé du coup ce mois de septembre, dans ce nouveau taf, dans cette nouvelle vie. Et autant vous dire que le mois de septembre a été bien rempli. Et dans cet épisode, on va parler de mode de vie australien, de se laisser porter, de l'influence. des rencontres sur le voyage, mais on va aussi se questionner beaucoup sur le partage et le voyage solo. Mais avant de continuer, j'ai envie de t'apprendre une minute pour mettre 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle tu te trouves. Ça m'aidera beaucoup à développer le podcast et ça me fera aussi très plaisir. Nous voici du coup fin septembre et ce mois-ci a super bien commencé parce qu'on avait commencé le mois avec quelques jours de vagues et on a du coup été pêcher avec certains de mes collègues et là vraiment je me suis sentie l'âme d'une vraie... australienne. J'étais avec deux de mes collègues, on a été sur un petit bateau sur une rivière parce qu'il y a plein de rivières un peu autour, donc c'était une petite rivière qui était très tropicale. C'est une eau un peu bleue, verte, au milieu des arbres super verts. La terre, elle est un petit peu foncée, noire. Et il y a des crocodiles, j'ai vu des crocodiles qui nageaient juste à côté de nous et c'est vraiment impressionnant de voir les crocodiles dans leur habitat naturel, juste à côté de nous, comme ça. Donc là vraiment tu te sens dans un autre monde, franchement c'était ouf. Et j'ai aussi pêché mon premier barramundi qui est un poisson qu'on retrouve beaucoup ici. Et il y a des gens qui viennent vraiment dans cet endroit spécialement pour pouvoir pêcher ce poisson-là et en attraper des super gros. Donc là vraiment niveau lifestyle australien je suis au max. Et pareil on a aussi été un petit peu plus loin que le campement en voiture et juste rouler en voiture c'est une expérience à part entière. On est au milieu de routes toutes... petite au milieu des forêts tropicales avec des arbres. C'est le genre d'arbres qu'on voit dans les serres tropicales, dans les jardins botaniques par exemple. Et là, ils sont juste dans leur environnement naturel. Donc c'est une végétation totalement différente et je me sens vraiment dépaysée ailleurs. Ça fait vraiment plaisir d'être là. Donc ouais, début de mois, vraiment gros kiff. Et c'était d'autant plus kiffant parce que j'avais rien à organiser, rien à faire, ni quoi que ce soit. Parce que quand on voyage seul, ou même quand on a l'habitude de vivre seul. Mais surtout quand on voyage, on est seul responsable de nous-mêmes. On doit s'organiser, on porte nos sacs à dos super lourds, on doit prendre des décisions. Si on veut aller faire une visite, c'est nous-mêmes qui devons tout organiser, tout faire, on se tire vers l'avant. On compte que sur soi et il n'y a que nous pour nous faire avancer. Et là, ici, j'ai juste à suivre le move, poser mes fesses dans un bateau, jeter ma canne à pêche dans l'eau et c'est tout. Sinon, juste à m'asseoir dans une voiture pour aller à un tel endroit Et je me fais conduire, je ne conduis même pas une fois que ce soit Donc ça fait vraiment plaisir de juste se laisser porter par des gens qui gèrent tout Franchement, ça fait du bien Et après les quelques jours de vacances, on a enchaîné avec deux semaines de taf Bon, globalement, ça se passe bien Le taf, c'est facile Je m'ennuie un peu par moments parce que bon, c'est pas très stimulant C'est fatigant aussi, tous les matins on doit se lever à 5h, 5h30 du mat Ça pique un peu Il y a des jours où je me dis, bon, qu'est-ce que je fais là ? Quel est l'intérêt de faire tout ça finalement ? Mais je chasse assez vite cette idée de ma tête et je me recentre au max sur le moment présent. Et vraiment, j'essaye de ne pas y penser, de couper le cerveau et d'arrêter de trop réfléchir. Et moi qui avais du mal à vivre le moment présent, comme je vous le raconte dans les épisodes de juillet et août, d'être ici, ça m'aide beaucoup parce que dès que je me mets à penser au futur, Ou à la suite, genre, je suis encore là pour deux mois, qu'est-ce que je vais faire après, qu'est-ce que je vais faire ensuite, c'est quoi qui vient après, etc. Ça m'angoisse un peu et ça me fait cogiter, alors que j'ai vraiment zéro moyen d'agir sur la suite. Parce que dans tous les cas, je suis ici encore pour deux mois, donc je n'ai rien d'autre à faire à part être là, c'est tout. Et chasser toute idée qui est liée au passé ou au futur, franchement, on se sent beaucoup mieux. Et je sais que personnellement, ça aide aussi à... beaucoup plus apprécier les moments passés ici, passés avec les collègues, etc. Et ça prend du temps de réussir à se focus dans le présent, mais en tout cas, je recommande, ça aide à se sentir mieux. Et on arrive mi-septembre, et on a de nouveau quelques jours de vacances parce qu'on n'a plus aucun groupe de clients qui viennent. On a du coup deux semaines off avant que la saison de la pêche commence. Jusqu'ici, on avait des groupes qui venaient sur un tour, et là, on a juste quelques clients qui viennent ici et là pour deux, trois jours entre potes. Et du coup, pendant ces jours, off, la majeure partie de l'équipe, on va sur Darwin pour quelques jours. Et ça fait vraiment du bien de sortir du campement, de sortir de l'isolement. Rappelez-vous, au moment du Covid, après avoir été enfermé pendant trois mois, le moment et le sentiment quand on sort de... Chez nous, la vie reprend un peu, ça fait bizarre, genre on est content, mais en même temps ça fait bizarre, on se sent perdu, il y a du bruit un peu autour de nous, c'est bruyant, il y a du mouvement, c'est un peu overwhelming, on se sent un peu dépassé. Et bien là, c'est exactement pareil. Vu qu'ici, on est un peu enfermé, on est au milieu de rien, on ne voit personne ni quoi que ce soit, là on se retrouve de nouveau dans la civilisation et ça fait bizarre. Bon, c'est cool, mais c'est fatigant. Mais ça fait plaisir, franchement, la vie est belle, on va au resto, on se balade, on va se baigner. Franchement, tout va bien. Mais vient le moment de dire au revoir à deux de nos collègues qui ne restent pas pour la saison de la pêche parce qu'on a moins besoin de staff. Et là, à ce moment-là, sniff, vraiment sniff, parce que je dis au revoir à un des collègues avec qui je passais 80% de mon temps ici. Vraiment, on bossait ensemble, on mangeait ensemble, on passait la plus grande partie de notre temps libre ensemble. Et là, juste, c'est fini, en fait, plus rien. Et pour ça, les voyages comme ça, c'est un peu difficile. On rencontre des gens, on passe du temps avec eux, et d'un coup, plus rien. Et on a déjà abordé ces sujets-là, des relations, des connexions, un peu dans certains autres épisodes. Mais là, j'expérience vraiment le truc. Et après Darwin, on retourne au campement. Et là, je sens davantage que ce collègue est parti. Notamment parce que le soir, je suis sortie dehors et tout. J'ai regardé la lune, les étoiles. Et en fait, avec ce mec-là, on avait l'habitude de se dire... Oh, regarde la lune comme c'est trop beau ! Oh, regarde les étoiles ! Oh, regarde le coucher de soleil ! Regarde les couleurs ! Regarde ci, ça ! Et là, je suis face à ce ciel trop beau et je n'ai personne à qui l'exprimer ni avec qui le partager et je me sens un petit peu frustrée. Genre le moment vécu n'a pas la même saveur. Et j'ai du coup une phrase qui résonne un peu en moi qui vient du film Into the Wild c'est Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. Et là, vraiment, à ce moment-là, cette phrase fait sens et j'en viens à me questionner un petit peu sur tout ça. j'ai l'impression que le fait de partager un moment qu'on vit, une émotion, un ressenti, ça rend réelle la chose. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, dans le sens où on peut kiffer un moment seul, par exemple à regarder un coucher de soleil, mais je trouve que le kiff est amplifié quand on partage le coucher de soleil avec quelqu'un. Comme si le fait que la personne voit ce qu'on voit sans ce qu'on sent, ça nous prouve que c'est réel, c'est bien là, et que... on est vraiment en train de vivre la chose. Et d'un autre côté, peut-être que c'est aussi un peu un partage de good vibes, genre on se transmet nos good vibes qu'on ressent pendant le moment, et du coup, ça amplifie le kiff ressenti. Mais globalement, de tout ça, je me demande si on peut être 100% heureux seul, et j'en suis pas si sûr. Dans une certaine mesure, oui, quand on est à l'aise avec soi, on passe des moments à faire sa petite life, etc., c'est cool, mais les choses sont pas pareilles quand on partage un resto, une balade, une conversation, un café, peu importe. Et la phrase le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé vraiment prend tout son sens. Et donc, plus largement parlant, quand on voyage seul, on n'est jamais vraiment seul. On rencontre plein de monde, on se fait des potes, on rencontre des gens avec qui on peut passer une heure comme un mois et on va s'en souvenir, ça va nous marquer. Et j'ai l'impression que ça nous marque plus que les moments qu'on passe seul et que les rencontres, les connexions, c'est vraiment ça qui façonne et qui fait. notre voyage. C'est ce qui nous oriente, c'est ce qui nous procure des émotions et c'est ce qui nous crée des souvenirs, etc. Par exemple, je ne serais peut-être jamais allée à Rockhampton pour mon premier taf si je n'avais pas rencontré un mec à Brisbane qui m'a dit Ah, il y a du taf à Rockhampton et tout, tu devrais checker. Moi, j'ai été là-bas. C'était une sacrée expérience. Coucou Axel, si tu m'entends. RPZ Rockhampton. Et j'ai entendu des personnes raconter Ouais, j'étais dans telle et aubère de jeunesse, je suis tombée sur cette personne, on s'est bien entendues. Il m'a dit Ah, je vais là-bas, tu veux venir ? Ok, ils se retrouvaient à voyager ensemble alors que ça faisait deux jours qu'ils se connaissaient. Et vraiment, c'est un peu le truc d'une rencontre emmène une action et emmène aussi un souvenir derrière. Et j'en viens du coup à me demander Est-ce que le voyage est fait pour se partager ? Parce qu'on parle de voyage solo, voyager seul, blablabla, mais on n'est jamais seul totalement. Et j'en ai déjà parlé, mais l'être humain, c'est un être social. Et je pense qu'on est fait pour être en communauté, avoir des liens sociaux, etc. Et du coup, plus globalement, est-ce qu'on peut vraiment kiffer le voyage sans partager quoi que ce soit ? Genre, même pas une photo, pas raconter à sa famille, rien du tout. Mais aussi, quelle est l'influence de l'autre sur mon voyage, sur mes ressentis ? Genre, quelle part de nous-mêmes et d'autosuffisance il y a dans notre bonheur, dans notre voyage ? et quelle est la part de l'autre qui influence ça chez nous ? Mais aussi, pourquoi vous voyager, si ce n'est pour rencontrer des gens et partager des moments avec eux ? Est-ce que quand on voyage, juste voir des paysages, c'est suffisant ? Je n'en suis pas si sûre. Moi, je pense qu'il y a un côté propre à chacun parce qu'on n'a pas... tous les mêmes rapports à ça, mais je trouve ça intriguant quand même. Et je pense que, ouais, on a besoin des autres dans une certaine mesure pour se sentir bien et aussi peut-être se sentir exister. Je sais pas trop, ça me questionne un petit peu. Donc s'il y a des gens, en tout cas, qui écoutent cet épisode et qui partent seuls et qui partagent rien du tout de leur voyage, qui rencontrent personne, qui partagent pas une photo, qui vont voir des paysages et qui gardent vraiment tout pour eux, vraiment 100%, 100% au voyage, solo, je serais vraiment curieuse de votre ressenti, de votre point de vue. Si vous voulez bien me le partager, que ce soit en commentaire ou sur Insta directement, je suis preneuse vraiment. Et même les autres aussi, les voyageurs, les expats, etc. Je suis curieuse d'avoir votre point de vue sur le sujet, sur ces questionnements. Si vous pouvez me dire pareil en commentaire ou sur Insta, ce serait cool. Donc voilà, vraiment globalement les réflexions de septembre. Sinon à part ça, depuis une semaine c'est retour au campement, reprise du taf et là je repars pour deux mois non-stop. C'est le double de ce que je viens de faire. Je me demande un petit peu comment ça va se passer encore une fois, d'être deux mois à l'isolement. J'ai l'impression un petit peu de faire un deuxième confinement dans un autre cadre. C'est un petit peu bizarre. Donc, à voir comment ça va se passer. Mais en tout cas, conclusion de septembre, très brève. Petit 1, vive le moment présent. Petit 2, vive la relation humaine. Et petit 3, finalement, vive la vie et tout ce qui remplit les journées. Vraiment, je kiffe. Ça fait plaisir d'être là. de voir tout ça, de vivre tout ça, de se questionner aussi sur tout ça. C'est vraiment cool. Et je vous dis du coup, rendez-vous en octobre pour avoir les updates sur la vie au campement, les réflexions, la life en Australie. See you in October !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Vie australienne

    00:48

  • Se laisser porter

    02:16

  • Vivre le moment présent

    03:22

  • Vacances à Darwin

    04:27

  • Dire au revoir

    05:34

  • Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé ?

    06:21

  • Voyage solo et bonheur

    07:36

  • Reprise du boulot

    10:52

Description

Le voyage, ça se partage ?

Le bonheur n'est il réel que lorsqu'il est partagé ?

Si oui, pourquoi voyager seul ?


Voila un peu les réflexions de septembre haha. Quand on voyage, du moins ici en Australie, on rencontre beaucoup de personnes mais on dit aussi beaucoup au revoir. Et c'est pas toujours facile.


Entre travailler en Australie et profiter de quelques vacances, je te partage dans cet épisode mon mois de septembre. Du lâcher prise à la remise en question du voyage solo, les réflexions vont et viennent quand on est solo à l'autre bout du monde mdr


Dites moi en commentaires ce que vous pensez de ces réflexions ! Surtout si vous êtes du genre à ne vraiment RIEN partager de vos voyages (même pas à vos proches), je suis vraiment intriguée de votre ressenti !


Bonne écoute :)


----------------------------------------

si tu aimes l'épisode, viens mettre 5 étoiles au podcast ! :)


insta : partir_podcast

tik tok : partir_podcast


----------------------------------------


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les petits amis, ça fait déjà trois mois que je suis arrivée en Australie, vraiment le temps file. Et on s'était quitté du coup fin août quand je venais d'arriver dans mon nouveau taf dans la Outback australien, vraiment perdu au milieu de rien. Et je vous retrouve aujourd'hui pour vous raconter comment ça s'est passé du coup ce mois de septembre, dans ce nouveau taf, dans cette nouvelle vie. Et autant vous dire que le mois de septembre a été bien rempli. Et dans cet épisode, on va parler de mode de vie australien, de se laisser porter, de l'influence. des rencontres sur le voyage, mais on va aussi se questionner beaucoup sur le partage et le voyage solo. Mais avant de continuer, j'ai envie de t'apprendre une minute pour mettre 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle tu te trouves. Ça m'aidera beaucoup à développer le podcast et ça me fera aussi très plaisir. Nous voici du coup fin septembre et ce mois-ci a super bien commencé parce qu'on avait commencé le mois avec quelques jours de vagues et on a du coup été pêcher avec certains de mes collègues et là vraiment je me suis sentie l'âme d'une vraie... australienne. J'étais avec deux de mes collègues, on a été sur un petit bateau sur une rivière parce qu'il y a plein de rivières un peu autour, donc c'était une petite rivière qui était très tropicale. C'est une eau un peu bleue, verte, au milieu des arbres super verts. La terre, elle est un petit peu foncée, noire. Et il y a des crocodiles, j'ai vu des crocodiles qui nageaient juste à côté de nous et c'est vraiment impressionnant de voir les crocodiles dans leur habitat naturel, juste à côté de nous, comme ça. Donc là vraiment tu te sens dans un autre monde, franchement c'était ouf. Et j'ai aussi pêché mon premier barramundi qui est un poisson qu'on retrouve beaucoup ici. Et il y a des gens qui viennent vraiment dans cet endroit spécialement pour pouvoir pêcher ce poisson-là et en attraper des super gros. Donc là vraiment niveau lifestyle australien je suis au max. Et pareil on a aussi été un petit peu plus loin que le campement en voiture et juste rouler en voiture c'est une expérience à part entière. On est au milieu de routes toutes... petite au milieu des forêts tropicales avec des arbres. C'est le genre d'arbres qu'on voit dans les serres tropicales, dans les jardins botaniques par exemple. Et là, ils sont juste dans leur environnement naturel. Donc c'est une végétation totalement différente et je me sens vraiment dépaysée ailleurs. Ça fait vraiment plaisir d'être là. Donc ouais, début de mois, vraiment gros kiff. Et c'était d'autant plus kiffant parce que j'avais rien à organiser, rien à faire, ni quoi que ce soit. Parce que quand on voyage seul, ou même quand on a l'habitude de vivre seul. Mais surtout quand on voyage, on est seul responsable de nous-mêmes. On doit s'organiser, on porte nos sacs à dos super lourds, on doit prendre des décisions. Si on veut aller faire une visite, c'est nous-mêmes qui devons tout organiser, tout faire, on se tire vers l'avant. On compte que sur soi et il n'y a que nous pour nous faire avancer. Et là, ici, j'ai juste à suivre le move, poser mes fesses dans un bateau, jeter ma canne à pêche dans l'eau et c'est tout. Sinon, juste à m'asseoir dans une voiture pour aller à un tel endroit Et je me fais conduire, je ne conduis même pas une fois que ce soit Donc ça fait vraiment plaisir de juste se laisser porter par des gens qui gèrent tout Franchement, ça fait du bien Et après les quelques jours de vacances, on a enchaîné avec deux semaines de taf Bon, globalement, ça se passe bien Le taf, c'est facile Je m'ennuie un peu par moments parce que bon, c'est pas très stimulant C'est fatigant aussi, tous les matins on doit se lever à 5h, 5h30 du mat Ça pique un peu Il y a des jours où je me dis, bon, qu'est-ce que je fais là ? Quel est l'intérêt de faire tout ça finalement ? Mais je chasse assez vite cette idée de ma tête et je me recentre au max sur le moment présent. Et vraiment, j'essaye de ne pas y penser, de couper le cerveau et d'arrêter de trop réfléchir. Et moi qui avais du mal à vivre le moment présent, comme je vous le raconte dans les épisodes de juillet et août, d'être ici, ça m'aide beaucoup parce que dès que je me mets à penser au futur, Ou à la suite, genre, je suis encore là pour deux mois, qu'est-ce que je vais faire après, qu'est-ce que je vais faire ensuite, c'est quoi qui vient après, etc. Ça m'angoisse un peu et ça me fait cogiter, alors que j'ai vraiment zéro moyen d'agir sur la suite. Parce que dans tous les cas, je suis ici encore pour deux mois, donc je n'ai rien d'autre à faire à part être là, c'est tout. Et chasser toute idée qui est liée au passé ou au futur, franchement, on se sent beaucoup mieux. Et je sais que personnellement, ça aide aussi à... beaucoup plus apprécier les moments passés ici, passés avec les collègues, etc. Et ça prend du temps de réussir à se focus dans le présent, mais en tout cas, je recommande, ça aide à se sentir mieux. Et on arrive mi-septembre, et on a de nouveau quelques jours de vacances parce qu'on n'a plus aucun groupe de clients qui viennent. On a du coup deux semaines off avant que la saison de la pêche commence. Jusqu'ici, on avait des groupes qui venaient sur un tour, et là, on a juste quelques clients qui viennent ici et là pour deux, trois jours entre potes. Et du coup, pendant ces jours, off, la majeure partie de l'équipe, on va sur Darwin pour quelques jours. Et ça fait vraiment du bien de sortir du campement, de sortir de l'isolement. Rappelez-vous, au moment du Covid, après avoir été enfermé pendant trois mois, le moment et le sentiment quand on sort de... Chez nous, la vie reprend un peu, ça fait bizarre, genre on est content, mais en même temps ça fait bizarre, on se sent perdu, il y a du bruit un peu autour de nous, c'est bruyant, il y a du mouvement, c'est un peu overwhelming, on se sent un peu dépassé. Et bien là, c'est exactement pareil. Vu qu'ici, on est un peu enfermé, on est au milieu de rien, on ne voit personne ni quoi que ce soit, là on se retrouve de nouveau dans la civilisation et ça fait bizarre. Bon, c'est cool, mais c'est fatigant. Mais ça fait plaisir, franchement, la vie est belle, on va au resto, on se balade, on va se baigner. Franchement, tout va bien. Mais vient le moment de dire au revoir à deux de nos collègues qui ne restent pas pour la saison de la pêche parce qu'on a moins besoin de staff. Et là, à ce moment-là, sniff, vraiment sniff, parce que je dis au revoir à un des collègues avec qui je passais 80% de mon temps ici. Vraiment, on bossait ensemble, on mangeait ensemble, on passait la plus grande partie de notre temps libre ensemble. Et là, juste, c'est fini, en fait, plus rien. Et pour ça, les voyages comme ça, c'est un peu difficile. On rencontre des gens, on passe du temps avec eux, et d'un coup, plus rien. Et on a déjà abordé ces sujets-là, des relations, des connexions, un peu dans certains autres épisodes. Mais là, j'expérience vraiment le truc. Et après Darwin, on retourne au campement. Et là, je sens davantage que ce collègue est parti. Notamment parce que le soir, je suis sortie dehors et tout. J'ai regardé la lune, les étoiles. Et en fait, avec ce mec-là, on avait l'habitude de se dire... Oh, regarde la lune comme c'est trop beau ! Oh, regarde les étoiles ! Oh, regarde le coucher de soleil ! Regarde les couleurs ! Regarde ci, ça ! Et là, je suis face à ce ciel trop beau et je n'ai personne à qui l'exprimer ni avec qui le partager et je me sens un petit peu frustrée. Genre le moment vécu n'a pas la même saveur. Et j'ai du coup une phrase qui résonne un peu en moi qui vient du film Into the Wild c'est Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. Et là, vraiment, à ce moment-là, cette phrase fait sens et j'en viens à me questionner un petit peu sur tout ça. j'ai l'impression que le fait de partager un moment qu'on vit, une émotion, un ressenti, ça rend réelle la chose. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, dans le sens où on peut kiffer un moment seul, par exemple à regarder un coucher de soleil, mais je trouve que le kiff est amplifié quand on partage le coucher de soleil avec quelqu'un. Comme si le fait que la personne voit ce qu'on voit sans ce qu'on sent, ça nous prouve que c'est réel, c'est bien là, et que... on est vraiment en train de vivre la chose. Et d'un autre côté, peut-être que c'est aussi un peu un partage de good vibes, genre on se transmet nos good vibes qu'on ressent pendant le moment, et du coup, ça amplifie le kiff ressenti. Mais globalement, de tout ça, je me demande si on peut être 100% heureux seul, et j'en suis pas si sûr. Dans une certaine mesure, oui, quand on est à l'aise avec soi, on passe des moments à faire sa petite life, etc., c'est cool, mais les choses sont pas pareilles quand on partage un resto, une balade, une conversation, un café, peu importe. Et la phrase le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé vraiment prend tout son sens. Et donc, plus largement parlant, quand on voyage seul, on n'est jamais vraiment seul. On rencontre plein de monde, on se fait des potes, on rencontre des gens avec qui on peut passer une heure comme un mois et on va s'en souvenir, ça va nous marquer. Et j'ai l'impression que ça nous marque plus que les moments qu'on passe seul et que les rencontres, les connexions, c'est vraiment ça qui façonne et qui fait. notre voyage. C'est ce qui nous oriente, c'est ce qui nous procure des émotions et c'est ce qui nous crée des souvenirs, etc. Par exemple, je ne serais peut-être jamais allée à Rockhampton pour mon premier taf si je n'avais pas rencontré un mec à Brisbane qui m'a dit Ah, il y a du taf à Rockhampton et tout, tu devrais checker. Moi, j'ai été là-bas. C'était une sacrée expérience. Coucou Axel, si tu m'entends. RPZ Rockhampton. Et j'ai entendu des personnes raconter Ouais, j'étais dans telle et aubère de jeunesse, je suis tombée sur cette personne, on s'est bien entendues. Il m'a dit Ah, je vais là-bas, tu veux venir ? Ok, ils se retrouvaient à voyager ensemble alors que ça faisait deux jours qu'ils se connaissaient. Et vraiment, c'est un peu le truc d'une rencontre emmène une action et emmène aussi un souvenir derrière. Et j'en viens du coup à me demander Est-ce que le voyage est fait pour se partager ? Parce qu'on parle de voyage solo, voyager seul, blablabla, mais on n'est jamais seul totalement. Et j'en ai déjà parlé, mais l'être humain, c'est un être social. Et je pense qu'on est fait pour être en communauté, avoir des liens sociaux, etc. Et du coup, plus globalement, est-ce qu'on peut vraiment kiffer le voyage sans partager quoi que ce soit ? Genre, même pas une photo, pas raconter à sa famille, rien du tout. Mais aussi, quelle est l'influence de l'autre sur mon voyage, sur mes ressentis ? Genre, quelle part de nous-mêmes et d'autosuffisance il y a dans notre bonheur, dans notre voyage ? et quelle est la part de l'autre qui influence ça chez nous ? Mais aussi, pourquoi vous voyager, si ce n'est pour rencontrer des gens et partager des moments avec eux ? Est-ce que quand on voyage, juste voir des paysages, c'est suffisant ? Je n'en suis pas si sûre. Moi, je pense qu'il y a un côté propre à chacun parce qu'on n'a pas... tous les mêmes rapports à ça, mais je trouve ça intriguant quand même. Et je pense que, ouais, on a besoin des autres dans une certaine mesure pour se sentir bien et aussi peut-être se sentir exister. Je sais pas trop, ça me questionne un petit peu. Donc s'il y a des gens, en tout cas, qui écoutent cet épisode et qui partent seuls et qui partagent rien du tout de leur voyage, qui rencontrent personne, qui partagent pas une photo, qui vont voir des paysages et qui gardent vraiment tout pour eux, vraiment 100%, 100% au voyage, solo, je serais vraiment curieuse de votre ressenti, de votre point de vue. Si vous voulez bien me le partager, que ce soit en commentaire ou sur Insta directement, je suis preneuse vraiment. Et même les autres aussi, les voyageurs, les expats, etc. Je suis curieuse d'avoir votre point de vue sur le sujet, sur ces questionnements. Si vous pouvez me dire pareil en commentaire ou sur Insta, ce serait cool. Donc voilà, vraiment globalement les réflexions de septembre. Sinon à part ça, depuis une semaine c'est retour au campement, reprise du taf et là je repars pour deux mois non-stop. C'est le double de ce que je viens de faire. Je me demande un petit peu comment ça va se passer encore une fois, d'être deux mois à l'isolement. J'ai l'impression un petit peu de faire un deuxième confinement dans un autre cadre. C'est un petit peu bizarre. Donc, à voir comment ça va se passer. Mais en tout cas, conclusion de septembre, très brève. Petit 1, vive le moment présent. Petit 2, vive la relation humaine. Et petit 3, finalement, vive la vie et tout ce qui remplit les journées. Vraiment, je kiffe. Ça fait plaisir d'être là. de voir tout ça, de vivre tout ça, de se questionner aussi sur tout ça. C'est vraiment cool. Et je vous dis du coup, rendez-vous en octobre pour avoir les updates sur la vie au campement, les réflexions, la life en Australie. See you in October !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Vie australienne

    00:48

  • Se laisser porter

    02:16

  • Vivre le moment présent

    03:22

  • Vacances à Darwin

    04:27

  • Dire au revoir

    05:34

  • Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé ?

    06:21

  • Voyage solo et bonheur

    07:36

  • Reprise du boulot

    10:52

Share

Embed

You may also like

Description

Le voyage, ça se partage ?

Le bonheur n'est il réel que lorsqu'il est partagé ?

Si oui, pourquoi voyager seul ?


Voila un peu les réflexions de septembre haha. Quand on voyage, du moins ici en Australie, on rencontre beaucoup de personnes mais on dit aussi beaucoup au revoir. Et c'est pas toujours facile.


Entre travailler en Australie et profiter de quelques vacances, je te partage dans cet épisode mon mois de septembre. Du lâcher prise à la remise en question du voyage solo, les réflexions vont et viennent quand on est solo à l'autre bout du monde mdr


Dites moi en commentaires ce que vous pensez de ces réflexions ! Surtout si vous êtes du genre à ne vraiment RIEN partager de vos voyages (même pas à vos proches), je suis vraiment intriguée de votre ressenti !


Bonne écoute :)


----------------------------------------

si tu aimes l'épisode, viens mettre 5 étoiles au podcast ! :)


insta : partir_podcast

tik tok : partir_podcast


----------------------------------------


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les petits amis, ça fait déjà trois mois que je suis arrivée en Australie, vraiment le temps file. Et on s'était quitté du coup fin août quand je venais d'arriver dans mon nouveau taf dans la Outback australien, vraiment perdu au milieu de rien. Et je vous retrouve aujourd'hui pour vous raconter comment ça s'est passé du coup ce mois de septembre, dans ce nouveau taf, dans cette nouvelle vie. Et autant vous dire que le mois de septembre a été bien rempli. Et dans cet épisode, on va parler de mode de vie australien, de se laisser porter, de l'influence. des rencontres sur le voyage, mais on va aussi se questionner beaucoup sur le partage et le voyage solo. Mais avant de continuer, j'ai envie de t'apprendre une minute pour mettre 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle tu te trouves. Ça m'aidera beaucoup à développer le podcast et ça me fera aussi très plaisir. Nous voici du coup fin septembre et ce mois-ci a super bien commencé parce qu'on avait commencé le mois avec quelques jours de vagues et on a du coup été pêcher avec certains de mes collègues et là vraiment je me suis sentie l'âme d'une vraie... australienne. J'étais avec deux de mes collègues, on a été sur un petit bateau sur une rivière parce qu'il y a plein de rivières un peu autour, donc c'était une petite rivière qui était très tropicale. C'est une eau un peu bleue, verte, au milieu des arbres super verts. La terre, elle est un petit peu foncée, noire. Et il y a des crocodiles, j'ai vu des crocodiles qui nageaient juste à côté de nous et c'est vraiment impressionnant de voir les crocodiles dans leur habitat naturel, juste à côté de nous, comme ça. Donc là vraiment tu te sens dans un autre monde, franchement c'était ouf. Et j'ai aussi pêché mon premier barramundi qui est un poisson qu'on retrouve beaucoup ici. Et il y a des gens qui viennent vraiment dans cet endroit spécialement pour pouvoir pêcher ce poisson-là et en attraper des super gros. Donc là vraiment niveau lifestyle australien je suis au max. Et pareil on a aussi été un petit peu plus loin que le campement en voiture et juste rouler en voiture c'est une expérience à part entière. On est au milieu de routes toutes... petite au milieu des forêts tropicales avec des arbres. C'est le genre d'arbres qu'on voit dans les serres tropicales, dans les jardins botaniques par exemple. Et là, ils sont juste dans leur environnement naturel. Donc c'est une végétation totalement différente et je me sens vraiment dépaysée ailleurs. Ça fait vraiment plaisir d'être là. Donc ouais, début de mois, vraiment gros kiff. Et c'était d'autant plus kiffant parce que j'avais rien à organiser, rien à faire, ni quoi que ce soit. Parce que quand on voyage seul, ou même quand on a l'habitude de vivre seul. Mais surtout quand on voyage, on est seul responsable de nous-mêmes. On doit s'organiser, on porte nos sacs à dos super lourds, on doit prendre des décisions. Si on veut aller faire une visite, c'est nous-mêmes qui devons tout organiser, tout faire, on se tire vers l'avant. On compte que sur soi et il n'y a que nous pour nous faire avancer. Et là, ici, j'ai juste à suivre le move, poser mes fesses dans un bateau, jeter ma canne à pêche dans l'eau et c'est tout. Sinon, juste à m'asseoir dans une voiture pour aller à un tel endroit Et je me fais conduire, je ne conduis même pas une fois que ce soit Donc ça fait vraiment plaisir de juste se laisser porter par des gens qui gèrent tout Franchement, ça fait du bien Et après les quelques jours de vacances, on a enchaîné avec deux semaines de taf Bon, globalement, ça se passe bien Le taf, c'est facile Je m'ennuie un peu par moments parce que bon, c'est pas très stimulant C'est fatigant aussi, tous les matins on doit se lever à 5h, 5h30 du mat Ça pique un peu Il y a des jours où je me dis, bon, qu'est-ce que je fais là ? Quel est l'intérêt de faire tout ça finalement ? Mais je chasse assez vite cette idée de ma tête et je me recentre au max sur le moment présent. Et vraiment, j'essaye de ne pas y penser, de couper le cerveau et d'arrêter de trop réfléchir. Et moi qui avais du mal à vivre le moment présent, comme je vous le raconte dans les épisodes de juillet et août, d'être ici, ça m'aide beaucoup parce que dès que je me mets à penser au futur, Ou à la suite, genre, je suis encore là pour deux mois, qu'est-ce que je vais faire après, qu'est-ce que je vais faire ensuite, c'est quoi qui vient après, etc. Ça m'angoisse un peu et ça me fait cogiter, alors que j'ai vraiment zéro moyen d'agir sur la suite. Parce que dans tous les cas, je suis ici encore pour deux mois, donc je n'ai rien d'autre à faire à part être là, c'est tout. Et chasser toute idée qui est liée au passé ou au futur, franchement, on se sent beaucoup mieux. Et je sais que personnellement, ça aide aussi à... beaucoup plus apprécier les moments passés ici, passés avec les collègues, etc. Et ça prend du temps de réussir à se focus dans le présent, mais en tout cas, je recommande, ça aide à se sentir mieux. Et on arrive mi-septembre, et on a de nouveau quelques jours de vacances parce qu'on n'a plus aucun groupe de clients qui viennent. On a du coup deux semaines off avant que la saison de la pêche commence. Jusqu'ici, on avait des groupes qui venaient sur un tour, et là, on a juste quelques clients qui viennent ici et là pour deux, trois jours entre potes. Et du coup, pendant ces jours, off, la majeure partie de l'équipe, on va sur Darwin pour quelques jours. Et ça fait vraiment du bien de sortir du campement, de sortir de l'isolement. Rappelez-vous, au moment du Covid, après avoir été enfermé pendant trois mois, le moment et le sentiment quand on sort de... Chez nous, la vie reprend un peu, ça fait bizarre, genre on est content, mais en même temps ça fait bizarre, on se sent perdu, il y a du bruit un peu autour de nous, c'est bruyant, il y a du mouvement, c'est un peu overwhelming, on se sent un peu dépassé. Et bien là, c'est exactement pareil. Vu qu'ici, on est un peu enfermé, on est au milieu de rien, on ne voit personne ni quoi que ce soit, là on se retrouve de nouveau dans la civilisation et ça fait bizarre. Bon, c'est cool, mais c'est fatigant. Mais ça fait plaisir, franchement, la vie est belle, on va au resto, on se balade, on va se baigner. Franchement, tout va bien. Mais vient le moment de dire au revoir à deux de nos collègues qui ne restent pas pour la saison de la pêche parce qu'on a moins besoin de staff. Et là, à ce moment-là, sniff, vraiment sniff, parce que je dis au revoir à un des collègues avec qui je passais 80% de mon temps ici. Vraiment, on bossait ensemble, on mangeait ensemble, on passait la plus grande partie de notre temps libre ensemble. Et là, juste, c'est fini, en fait, plus rien. Et pour ça, les voyages comme ça, c'est un peu difficile. On rencontre des gens, on passe du temps avec eux, et d'un coup, plus rien. Et on a déjà abordé ces sujets-là, des relations, des connexions, un peu dans certains autres épisodes. Mais là, j'expérience vraiment le truc. Et après Darwin, on retourne au campement. Et là, je sens davantage que ce collègue est parti. Notamment parce que le soir, je suis sortie dehors et tout. J'ai regardé la lune, les étoiles. Et en fait, avec ce mec-là, on avait l'habitude de se dire... Oh, regarde la lune comme c'est trop beau ! Oh, regarde les étoiles ! Oh, regarde le coucher de soleil ! Regarde les couleurs ! Regarde ci, ça ! Et là, je suis face à ce ciel trop beau et je n'ai personne à qui l'exprimer ni avec qui le partager et je me sens un petit peu frustrée. Genre le moment vécu n'a pas la même saveur. Et j'ai du coup une phrase qui résonne un peu en moi qui vient du film Into the Wild c'est Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. Et là, vraiment, à ce moment-là, cette phrase fait sens et j'en viens à me questionner un petit peu sur tout ça. j'ai l'impression que le fait de partager un moment qu'on vit, une émotion, un ressenti, ça rend réelle la chose. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, dans le sens où on peut kiffer un moment seul, par exemple à regarder un coucher de soleil, mais je trouve que le kiff est amplifié quand on partage le coucher de soleil avec quelqu'un. Comme si le fait que la personne voit ce qu'on voit sans ce qu'on sent, ça nous prouve que c'est réel, c'est bien là, et que... on est vraiment en train de vivre la chose. Et d'un autre côté, peut-être que c'est aussi un peu un partage de good vibes, genre on se transmet nos good vibes qu'on ressent pendant le moment, et du coup, ça amplifie le kiff ressenti. Mais globalement, de tout ça, je me demande si on peut être 100% heureux seul, et j'en suis pas si sûr. Dans une certaine mesure, oui, quand on est à l'aise avec soi, on passe des moments à faire sa petite life, etc., c'est cool, mais les choses sont pas pareilles quand on partage un resto, une balade, une conversation, un café, peu importe. Et la phrase le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé vraiment prend tout son sens. Et donc, plus largement parlant, quand on voyage seul, on n'est jamais vraiment seul. On rencontre plein de monde, on se fait des potes, on rencontre des gens avec qui on peut passer une heure comme un mois et on va s'en souvenir, ça va nous marquer. Et j'ai l'impression que ça nous marque plus que les moments qu'on passe seul et que les rencontres, les connexions, c'est vraiment ça qui façonne et qui fait. notre voyage. C'est ce qui nous oriente, c'est ce qui nous procure des émotions et c'est ce qui nous crée des souvenirs, etc. Par exemple, je ne serais peut-être jamais allée à Rockhampton pour mon premier taf si je n'avais pas rencontré un mec à Brisbane qui m'a dit Ah, il y a du taf à Rockhampton et tout, tu devrais checker. Moi, j'ai été là-bas. C'était une sacrée expérience. Coucou Axel, si tu m'entends. RPZ Rockhampton. Et j'ai entendu des personnes raconter Ouais, j'étais dans telle et aubère de jeunesse, je suis tombée sur cette personne, on s'est bien entendues. Il m'a dit Ah, je vais là-bas, tu veux venir ? Ok, ils se retrouvaient à voyager ensemble alors que ça faisait deux jours qu'ils se connaissaient. Et vraiment, c'est un peu le truc d'une rencontre emmène une action et emmène aussi un souvenir derrière. Et j'en viens du coup à me demander Est-ce que le voyage est fait pour se partager ? Parce qu'on parle de voyage solo, voyager seul, blablabla, mais on n'est jamais seul totalement. Et j'en ai déjà parlé, mais l'être humain, c'est un être social. Et je pense qu'on est fait pour être en communauté, avoir des liens sociaux, etc. Et du coup, plus globalement, est-ce qu'on peut vraiment kiffer le voyage sans partager quoi que ce soit ? Genre, même pas une photo, pas raconter à sa famille, rien du tout. Mais aussi, quelle est l'influence de l'autre sur mon voyage, sur mes ressentis ? Genre, quelle part de nous-mêmes et d'autosuffisance il y a dans notre bonheur, dans notre voyage ? et quelle est la part de l'autre qui influence ça chez nous ? Mais aussi, pourquoi vous voyager, si ce n'est pour rencontrer des gens et partager des moments avec eux ? Est-ce que quand on voyage, juste voir des paysages, c'est suffisant ? Je n'en suis pas si sûre. Moi, je pense qu'il y a un côté propre à chacun parce qu'on n'a pas... tous les mêmes rapports à ça, mais je trouve ça intriguant quand même. Et je pense que, ouais, on a besoin des autres dans une certaine mesure pour se sentir bien et aussi peut-être se sentir exister. Je sais pas trop, ça me questionne un petit peu. Donc s'il y a des gens, en tout cas, qui écoutent cet épisode et qui partent seuls et qui partagent rien du tout de leur voyage, qui rencontrent personne, qui partagent pas une photo, qui vont voir des paysages et qui gardent vraiment tout pour eux, vraiment 100%, 100% au voyage, solo, je serais vraiment curieuse de votre ressenti, de votre point de vue. Si vous voulez bien me le partager, que ce soit en commentaire ou sur Insta directement, je suis preneuse vraiment. Et même les autres aussi, les voyageurs, les expats, etc. Je suis curieuse d'avoir votre point de vue sur le sujet, sur ces questionnements. Si vous pouvez me dire pareil en commentaire ou sur Insta, ce serait cool. Donc voilà, vraiment globalement les réflexions de septembre. Sinon à part ça, depuis une semaine c'est retour au campement, reprise du taf et là je repars pour deux mois non-stop. C'est le double de ce que je viens de faire. Je me demande un petit peu comment ça va se passer encore une fois, d'être deux mois à l'isolement. J'ai l'impression un petit peu de faire un deuxième confinement dans un autre cadre. C'est un petit peu bizarre. Donc, à voir comment ça va se passer. Mais en tout cas, conclusion de septembre, très brève. Petit 1, vive le moment présent. Petit 2, vive la relation humaine. Et petit 3, finalement, vive la vie et tout ce qui remplit les journées. Vraiment, je kiffe. Ça fait plaisir d'être là. de voir tout ça, de vivre tout ça, de se questionner aussi sur tout ça. C'est vraiment cool. Et je vous dis du coup, rendez-vous en octobre pour avoir les updates sur la vie au campement, les réflexions, la life en Australie. See you in October !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Vie australienne

    00:48

  • Se laisser porter

    02:16

  • Vivre le moment présent

    03:22

  • Vacances à Darwin

    04:27

  • Dire au revoir

    05:34

  • Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé ?

    06:21

  • Voyage solo et bonheur

    07:36

  • Reprise du boulot

    10:52

Description

Le voyage, ça se partage ?

Le bonheur n'est il réel que lorsqu'il est partagé ?

Si oui, pourquoi voyager seul ?


Voila un peu les réflexions de septembre haha. Quand on voyage, du moins ici en Australie, on rencontre beaucoup de personnes mais on dit aussi beaucoup au revoir. Et c'est pas toujours facile.


Entre travailler en Australie et profiter de quelques vacances, je te partage dans cet épisode mon mois de septembre. Du lâcher prise à la remise en question du voyage solo, les réflexions vont et viennent quand on est solo à l'autre bout du monde mdr


Dites moi en commentaires ce que vous pensez de ces réflexions ! Surtout si vous êtes du genre à ne vraiment RIEN partager de vos voyages (même pas à vos proches), je suis vraiment intriguée de votre ressenti !


Bonne écoute :)


----------------------------------------

si tu aimes l'épisode, viens mettre 5 étoiles au podcast ! :)


insta : partir_podcast

tik tok : partir_podcast


----------------------------------------


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello les petits amis, ça fait déjà trois mois que je suis arrivée en Australie, vraiment le temps file. Et on s'était quitté du coup fin août quand je venais d'arriver dans mon nouveau taf dans la Outback australien, vraiment perdu au milieu de rien. Et je vous retrouve aujourd'hui pour vous raconter comment ça s'est passé du coup ce mois de septembre, dans ce nouveau taf, dans cette nouvelle vie. Et autant vous dire que le mois de septembre a été bien rempli. Et dans cet épisode, on va parler de mode de vie australien, de se laisser porter, de l'influence. des rencontres sur le voyage, mais on va aussi se questionner beaucoup sur le partage et le voyage solo. Mais avant de continuer, j'ai envie de t'apprendre une minute pour mettre 5 étoiles sur la plateforme d'écoute sur laquelle tu te trouves. Ça m'aidera beaucoup à développer le podcast et ça me fera aussi très plaisir. Nous voici du coup fin septembre et ce mois-ci a super bien commencé parce qu'on avait commencé le mois avec quelques jours de vagues et on a du coup été pêcher avec certains de mes collègues et là vraiment je me suis sentie l'âme d'une vraie... australienne. J'étais avec deux de mes collègues, on a été sur un petit bateau sur une rivière parce qu'il y a plein de rivières un peu autour, donc c'était une petite rivière qui était très tropicale. C'est une eau un peu bleue, verte, au milieu des arbres super verts. La terre, elle est un petit peu foncée, noire. Et il y a des crocodiles, j'ai vu des crocodiles qui nageaient juste à côté de nous et c'est vraiment impressionnant de voir les crocodiles dans leur habitat naturel, juste à côté de nous, comme ça. Donc là vraiment tu te sens dans un autre monde, franchement c'était ouf. Et j'ai aussi pêché mon premier barramundi qui est un poisson qu'on retrouve beaucoup ici. Et il y a des gens qui viennent vraiment dans cet endroit spécialement pour pouvoir pêcher ce poisson-là et en attraper des super gros. Donc là vraiment niveau lifestyle australien je suis au max. Et pareil on a aussi été un petit peu plus loin que le campement en voiture et juste rouler en voiture c'est une expérience à part entière. On est au milieu de routes toutes... petite au milieu des forêts tropicales avec des arbres. C'est le genre d'arbres qu'on voit dans les serres tropicales, dans les jardins botaniques par exemple. Et là, ils sont juste dans leur environnement naturel. Donc c'est une végétation totalement différente et je me sens vraiment dépaysée ailleurs. Ça fait vraiment plaisir d'être là. Donc ouais, début de mois, vraiment gros kiff. Et c'était d'autant plus kiffant parce que j'avais rien à organiser, rien à faire, ni quoi que ce soit. Parce que quand on voyage seul, ou même quand on a l'habitude de vivre seul. Mais surtout quand on voyage, on est seul responsable de nous-mêmes. On doit s'organiser, on porte nos sacs à dos super lourds, on doit prendre des décisions. Si on veut aller faire une visite, c'est nous-mêmes qui devons tout organiser, tout faire, on se tire vers l'avant. On compte que sur soi et il n'y a que nous pour nous faire avancer. Et là, ici, j'ai juste à suivre le move, poser mes fesses dans un bateau, jeter ma canne à pêche dans l'eau et c'est tout. Sinon, juste à m'asseoir dans une voiture pour aller à un tel endroit Et je me fais conduire, je ne conduis même pas une fois que ce soit Donc ça fait vraiment plaisir de juste se laisser porter par des gens qui gèrent tout Franchement, ça fait du bien Et après les quelques jours de vacances, on a enchaîné avec deux semaines de taf Bon, globalement, ça se passe bien Le taf, c'est facile Je m'ennuie un peu par moments parce que bon, c'est pas très stimulant C'est fatigant aussi, tous les matins on doit se lever à 5h, 5h30 du mat Ça pique un peu Il y a des jours où je me dis, bon, qu'est-ce que je fais là ? Quel est l'intérêt de faire tout ça finalement ? Mais je chasse assez vite cette idée de ma tête et je me recentre au max sur le moment présent. Et vraiment, j'essaye de ne pas y penser, de couper le cerveau et d'arrêter de trop réfléchir. Et moi qui avais du mal à vivre le moment présent, comme je vous le raconte dans les épisodes de juillet et août, d'être ici, ça m'aide beaucoup parce que dès que je me mets à penser au futur, Ou à la suite, genre, je suis encore là pour deux mois, qu'est-ce que je vais faire après, qu'est-ce que je vais faire ensuite, c'est quoi qui vient après, etc. Ça m'angoisse un peu et ça me fait cogiter, alors que j'ai vraiment zéro moyen d'agir sur la suite. Parce que dans tous les cas, je suis ici encore pour deux mois, donc je n'ai rien d'autre à faire à part être là, c'est tout. Et chasser toute idée qui est liée au passé ou au futur, franchement, on se sent beaucoup mieux. Et je sais que personnellement, ça aide aussi à... beaucoup plus apprécier les moments passés ici, passés avec les collègues, etc. Et ça prend du temps de réussir à se focus dans le présent, mais en tout cas, je recommande, ça aide à se sentir mieux. Et on arrive mi-septembre, et on a de nouveau quelques jours de vacances parce qu'on n'a plus aucun groupe de clients qui viennent. On a du coup deux semaines off avant que la saison de la pêche commence. Jusqu'ici, on avait des groupes qui venaient sur un tour, et là, on a juste quelques clients qui viennent ici et là pour deux, trois jours entre potes. Et du coup, pendant ces jours, off, la majeure partie de l'équipe, on va sur Darwin pour quelques jours. Et ça fait vraiment du bien de sortir du campement, de sortir de l'isolement. Rappelez-vous, au moment du Covid, après avoir été enfermé pendant trois mois, le moment et le sentiment quand on sort de... Chez nous, la vie reprend un peu, ça fait bizarre, genre on est content, mais en même temps ça fait bizarre, on se sent perdu, il y a du bruit un peu autour de nous, c'est bruyant, il y a du mouvement, c'est un peu overwhelming, on se sent un peu dépassé. Et bien là, c'est exactement pareil. Vu qu'ici, on est un peu enfermé, on est au milieu de rien, on ne voit personne ni quoi que ce soit, là on se retrouve de nouveau dans la civilisation et ça fait bizarre. Bon, c'est cool, mais c'est fatigant. Mais ça fait plaisir, franchement, la vie est belle, on va au resto, on se balade, on va se baigner. Franchement, tout va bien. Mais vient le moment de dire au revoir à deux de nos collègues qui ne restent pas pour la saison de la pêche parce qu'on a moins besoin de staff. Et là, à ce moment-là, sniff, vraiment sniff, parce que je dis au revoir à un des collègues avec qui je passais 80% de mon temps ici. Vraiment, on bossait ensemble, on mangeait ensemble, on passait la plus grande partie de notre temps libre ensemble. Et là, juste, c'est fini, en fait, plus rien. Et pour ça, les voyages comme ça, c'est un peu difficile. On rencontre des gens, on passe du temps avec eux, et d'un coup, plus rien. Et on a déjà abordé ces sujets-là, des relations, des connexions, un peu dans certains autres épisodes. Mais là, j'expérience vraiment le truc. Et après Darwin, on retourne au campement. Et là, je sens davantage que ce collègue est parti. Notamment parce que le soir, je suis sortie dehors et tout. J'ai regardé la lune, les étoiles. Et en fait, avec ce mec-là, on avait l'habitude de se dire... Oh, regarde la lune comme c'est trop beau ! Oh, regarde les étoiles ! Oh, regarde le coucher de soleil ! Regarde les couleurs ! Regarde ci, ça ! Et là, je suis face à ce ciel trop beau et je n'ai personne à qui l'exprimer ni avec qui le partager et je me sens un petit peu frustrée. Genre le moment vécu n'a pas la même saveur. Et j'ai du coup une phrase qui résonne un peu en moi qui vient du film Into the Wild c'est Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé. Et là, vraiment, à ce moment-là, cette phrase fait sens et j'en viens à me questionner un petit peu sur tout ça. j'ai l'impression que le fait de partager un moment qu'on vit, une émotion, un ressenti, ça rend réelle la chose. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, dans le sens où on peut kiffer un moment seul, par exemple à regarder un coucher de soleil, mais je trouve que le kiff est amplifié quand on partage le coucher de soleil avec quelqu'un. Comme si le fait que la personne voit ce qu'on voit sans ce qu'on sent, ça nous prouve que c'est réel, c'est bien là, et que... on est vraiment en train de vivre la chose. Et d'un autre côté, peut-être que c'est aussi un peu un partage de good vibes, genre on se transmet nos good vibes qu'on ressent pendant le moment, et du coup, ça amplifie le kiff ressenti. Mais globalement, de tout ça, je me demande si on peut être 100% heureux seul, et j'en suis pas si sûr. Dans une certaine mesure, oui, quand on est à l'aise avec soi, on passe des moments à faire sa petite life, etc., c'est cool, mais les choses sont pas pareilles quand on partage un resto, une balade, une conversation, un café, peu importe. Et la phrase le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé vraiment prend tout son sens. Et donc, plus largement parlant, quand on voyage seul, on n'est jamais vraiment seul. On rencontre plein de monde, on se fait des potes, on rencontre des gens avec qui on peut passer une heure comme un mois et on va s'en souvenir, ça va nous marquer. Et j'ai l'impression que ça nous marque plus que les moments qu'on passe seul et que les rencontres, les connexions, c'est vraiment ça qui façonne et qui fait. notre voyage. C'est ce qui nous oriente, c'est ce qui nous procure des émotions et c'est ce qui nous crée des souvenirs, etc. Par exemple, je ne serais peut-être jamais allée à Rockhampton pour mon premier taf si je n'avais pas rencontré un mec à Brisbane qui m'a dit Ah, il y a du taf à Rockhampton et tout, tu devrais checker. Moi, j'ai été là-bas. C'était une sacrée expérience. Coucou Axel, si tu m'entends. RPZ Rockhampton. Et j'ai entendu des personnes raconter Ouais, j'étais dans telle et aubère de jeunesse, je suis tombée sur cette personne, on s'est bien entendues. Il m'a dit Ah, je vais là-bas, tu veux venir ? Ok, ils se retrouvaient à voyager ensemble alors que ça faisait deux jours qu'ils se connaissaient. Et vraiment, c'est un peu le truc d'une rencontre emmène une action et emmène aussi un souvenir derrière. Et j'en viens du coup à me demander Est-ce que le voyage est fait pour se partager ? Parce qu'on parle de voyage solo, voyager seul, blablabla, mais on n'est jamais seul totalement. Et j'en ai déjà parlé, mais l'être humain, c'est un être social. Et je pense qu'on est fait pour être en communauté, avoir des liens sociaux, etc. Et du coup, plus globalement, est-ce qu'on peut vraiment kiffer le voyage sans partager quoi que ce soit ? Genre, même pas une photo, pas raconter à sa famille, rien du tout. Mais aussi, quelle est l'influence de l'autre sur mon voyage, sur mes ressentis ? Genre, quelle part de nous-mêmes et d'autosuffisance il y a dans notre bonheur, dans notre voyage ? et quelle est la part de l'autre qui influence ça chez nous ? Mais aussi, pourquoi vous voyager, si ce n'est pour rencontrer des gens et partager des moments avec eux ? Est-ce que quand on voyage, juste voir des paysages, c'est suffisant ? Je n'en suis pas si sûre. Moi, je pense qu'il y a un côté propre à chacun parce qu'on n'a pas... tous les mêmes rapports à ça, mais je trouve ça intriguant quand même. Et je pense que, ouais, on a besoin des autres dans une certaine mesure pour se sentir bien et aussi peut-être se sentir exister. Je sais pas trop, ça me questionne un petit peu. Donc s'il y a des gens, en tout cas, qui écoutent cet épisode et qui partent seuls et qui partagent rien du tout de leur voyage, qui rencontrent personne, qui partagent pas une photo, qui vont voir des paysages et qui gardent vraiment tout pour eux, vraiment 100%, 100% au voyage, solo, je serais vraiment curieuse de votre ressenti, de votre point de vue. Si vous voulez bien me le partager, que ce soit en commentaire ou sur Insta directement, je suis preneuse vraiment. Et même les autres aussi, les voyageurs, les expats, etc. Je suis curieuse d'avoir votre point de vue sur le sujet, sur ces questionnements. Si vous pouvez me dire pareil en commentaire ou sur Insta, ce serait cool. Donc voilà, vraiment globalement les réflexions de septembre. Sinon à part ça, depuis une semaine c'est retour au campement, reprise du taf et là je repars pour deux mois non-stop. C'est le double de ce que je viens de faire. Je me demande un petit peu comment ça va se passer encore une fois, d'être deux mois à l'isolement. J'ai l'impression un petit peu de faire un deuxième confinement dans un autre cadre. C'est un petit peu bizarre. Donc, à voir comment ça va se passer. Mais en tout cas, conclusion de septembre, très brève. Petit 1, vive le moment présent. Petit 2, vive la relation humaine. Et petit 3, finalement, vive la vie et tout ce qui remplit les journées. Vraiment, je kiffe. Ça fait plaisir d'être là. de voir tout ça, de vivre tout ça, de se questionner aussi sur tout ça. C'est vraiment cool. Et je vous dis du coup, rendez-vous en octobre pour avoir les updates sur la vie au campement, les réflexions, la life en Australie. See you in October !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Vie australienne

    00:48

  • Se laisser porter

    02:16

  • Vivre le moment présent

    03:22

  • Vacances à Darwin

    04:27

  • Dire au revoir

    05:34

  • Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé ?

    06:21

  • Voyage solo et bonheur

    07:36

  • Reprise du boulot

    10:52

Share

Embed

You may also like