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Vivre à Bali : un train de vie différent - Laury cover
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Partir, le podcast voyage et expatriation

Vivre à Bali : un train de vie différent - Laury

Vivre à Bali : un train de vie différent - Laury

35min |23/06/2025
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Vivre à Bali : un train de vie différent - Laury

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35min |23/06/2025
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Description

Qui n’a jamais pensé à troquer son métro-boulot-dodo contre surf, plage et rizières ? 🌴



On le voit tous sur instagram : Bali semble être “the place to be”, notamment pour les travailleurs nomades.


Mais aller vivre à Bali : qu’en est-il réellement ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ?



Laury s’est expatriée à Bali il y a quelques mois pour être chef de centre dans un hotel.


Elle nous raconte que le quotidien d’expat peut être challengeant, et que le choc culturel n’aide pas toujours !

Mais Laury garde le sourire, et son optimisme l’aide à avancer.


Elle nous raconte dans cet épisode son quotidien, sans filtre, sur son expatiation à Bali : entre taxi scooter, yoga, relation client et immersion culturelle... Pas le temps de s’ennuyer !



Dans cet épisode on parle notamment de :

- Les avantages des expériences à l'étranger
- Comment travailler à Bali
- Travailler avec des balinais : différences culturelles
- La découverte culturelle de Bali
- Les conseils pour visiter Bali



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Entreprise de Laury : Fram


Épisodes cités :

Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien



Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/malte-partir-pour-6-mois-rester-2-ans-julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il y a 4 ans, j'ai eu envie d'un peu de changement dans ma vie. Et j'ai voyagé notamment à Bali. Et là, réel coup de cœur pour la culture, pour le mode de vie, pour ce que donnent les gens.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger.

  • Speaker #0

    Et des appréhensions, j'en ai mille. Des doutes, j'en ai mille. Ce qui est étonnant à Bali, c'est la place que prend leur religion.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on part très loin, direction l'Indonésie. et plus précisément l'île des dieux, Bali. Vous en rêvez peut-être de quitter la routine, de troquer le métro boulot-dodo pour les copotiers, le surf, les rizières à perte de vue. Mais derrière les décors de cartes postales, qu'est-ce que ça signifie vraiment de s'expatrier à Bali ? Pour en parler, j'ai le plaisir d'accueillir Laurie, qui est expatriée sur cette île depuis quelques mois. Mais avant de découvrir son histoire, je voulais vous remercier de soutenir le podcast, de l'avoir liké, partagé, etc. Ça compte beaucoup pour moi. Donc vraiment, merci pour vos retours et pour la force que vous m'envoyez. Et j'espère que ce nouvel épisode vous plaira autant que les autres. Et je vous souhaite une bonne écoute. Merci Laurie de prendre le temps pour ce podcast. Je me rappelle, il y a quelques mois, on était à Sydney, face au coucher du soleil, sur cette petite table. Et toi, tu étais justement en train de passer l'entretien d'embauche pour le taf. que tu fais aujourd'hui. Et là, du coup, quelques mois plus tard,

  • Speaker #0

    on y est,

  • Speaker #1

    nous voilà à Bali. Donc, tu vas pouvoir nous raconter ta vie ici. Mais du coup, commençons par le commencement. Comment t'en es venue à venir travailler et te retrouver à Bali ?

  • Speaker #0

    D'abord, je suis trop contente, Camille, oui, en effet, de te retrouver ici. Je trouve que le bon est fou. C'est-à-dire qu'on a passé l'entretien ensemble et aujourd'hui, on se retrouve à Bali. partager ce podcast. Il y a quatre ans, j'ai eu envie d'un peu de changement dans ma vie et j'ai cherché le moyen de partir travailler à l'étranger. À l'époque, mon anglais était vraiment catastrophique. Je n'avais fait aucun effort depuis mes études. J'ai un master dans le commerce, mais c'est vrai que je n'avais fait aucun effort pour travailler mon anglais. Donc, j'ai d'abord cherché une solution pour développer mon anglais à l'étranger. J'étais commerciale dans le financement. J'ai travaillé 8 ans dans une société en Bretagne, ce qui m'a permis de cumuler sur mon compte CPF. Grâce à ça, j'ai fait un bilan de compétences. Et ce bilan de compétences m'a fait un peu sortir la tête de l'eau et m'a poussée à me lancer à l'étranger. Et du coup, j'étais à l'époque inscrite à Pôle emploi. Et grâce à Pôle emploi, je suis partie à Malte avec Erasmus+, pour travailler dans l'immobilier. Donc, j'ai fait six mois d'immobilier à Malte. Et donc là, c'était mon premier step à l'étranger.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    Et donc, ça s'est super bien passé. Après, je ne me voyais pas rester à Malte. C'est une petite île. Et si ça peut intéresser certains, tu as un super podcast qui parle de Malte. Donc, ils pourront aller le consulter.

  • Speaker #1

    Et puis, ça te fait bien, si besoin.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, moi, pour continuer, du coup, j'avais envie de continuer mon expérience à l'étranger. Et j'ai cherché encore des solutions. pour simplifier mon expatriation. Et donc suite à ça, j'ai utilisé ce qui me restait de mon CPF pour faire une formation d'anglais. Parce que j'avais bien progressé, mais ce n'était pas suffisant. Donc du coup, grâce à mon CPF, j'ai pris des cours de langue à Singapour. Et donc j'ai passé un mois à Singapour où j'ai vécu chez l'habitant. Et j'ai étudié dans une école. Expérience de dingue. J'ai fait des rencontres magiques. Et ça m'a poussée à vouloir continuer mon expérience à l'étranger.

  • Speaker #1

    Quand on avait passé, tu voulais aller encore plus loin ?

  • Speaker #0

    Exactement. Cite à ça, j'avais envie de voyager aussi et de profiter d'être dans le coin pour voyager en Asie. Donc là, je me suis accordée le temps de voyager. Donc j'ai voyagé en Thaïlande et j'ai voyagé notamment à Bali. Donc ça a été ma première expérience là à Bali. où j'en ai profité pour passer ma certification de professeur de yoga. Pendant un mois, je me suis formée au yoga, et pendant un mois, j'ai voyagé à Bali et en Asie. Et là, réel coup de cœur pour la culture, pour le mode de vie, pour ce que donnent les gens. Mais il fallait que je travaille. Après quatre mois et demi de voyage, il fallait que je travaille. Mais je n'avais pas envie de rentrer en France. J'avais pas envie de rentrer en France et sur mon voyage, j'ai eu la chance de faire énormément de rencontres, dont beaucoup qui avaient fait un PVT en Australie. Et donc de là, je suis en Thaïlande pour le nouvel an et je me dis, je veux pas rentrer. Je veux pas rentrer et... Et j'échange avec mes acolytes de voyage et je me dis, je me dis, ben Laurie, lance-toi, quoi. Lance-toi, l'Australie, c'est pas loin. Et donc là, je réserve mon visa. C'était le 2 janvier. Je réserve mon visa et le 6 janvier, je pose les pieds en Australie. Expérience encore incroyable. Donc, je passe un an en Australie en PVT où je travaille et je voyage en même temps. et Je fais ta rencontre sur un road trip sur la côte Est. Expérience de dingue. Pareil, tu as des podcasts où tu racontes la vie en Australie. Il y a des hauts, il y a des bas. L'expérience, elle n'est pas tous les jours rose.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est clair.

  • Speaker #0

    Mais on s'en enrichit, on apprend sur soi.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, fin d'année, on était à ce fameux coucher de soleil. Tu as fait ton entretien d'embauche. Et là, retour à Bali, à ton endroit coup de cœur, finalement, sur tes différentes étapes. Au final, tu as testé différents pays. avec différentes cultures différentes, mais aussi différents organismes et différentes manières de faire. Du coup, tu as accepté le travail pour venir bosser à Bali. Tu avais plus envie de venir travailler dans un pays que de refaire par exemple un truc de langue ou d'aller dans des petites missions un petit peu comme le PVT. Qu'est-ce qui a fait que tu acceptes du coup ce travail-là ?

  • Speaker #0

    L'opportunité, oui. En fait, après l'Australie, j'ai essayé énormément de métiers. J'ai continué à m'enrichir et à vouloir apprendre de nouveaux métiers. parce que suite à mon bilan de compétences, j'ai éclairci un peu ce que je ne voulais plus, mais j'avais encore du mal à déterminer ce que je voulais. Et donc du coup, j'avais vraiment envie de me donner l'opportunité de pouvoir tester différentes choses parce que je trouve qu'on est trop conditionné à se dire « je suis une voie professionnelle parce que je l'ai choisie au départ » et en fait, je suis un peu… mais c'est vrai qu'on est un peu toutes les deux comme ça et j'ai fait énormément de rencontres comme ça sur mon parcours. où on se dit, en fait, il y a tellement d'opportunités, tellement de possibilités, on a envie de tout faire. Et pourquoi on ne se donnerait pas l'opportunité d'essayer ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément.

  • Speaker #0

    Et en fait, avec mes différentes expériences à l'étranger, mais aussi en Australie, parce que l'Australie, c'est un pays qui est incroyable pour ça, parce qu'on n'a pas besoin de diplôme, on n'a pas besoin d'expérience. Si on est motivé, on nous donne notre chance. Et pour ça, je recommande à tout le monde de se lancer en Australie et si on a envie de découvrir une nouvelle culture ou de découvrir de nouvelles professions, de se lancer parce qu'on nous donne vraiment notre chance. Et donc, en fait, grâce à ça, je suis passée de barista à responsable du service client VIP pour le Cirque du Soleil, à des postes comme… Aller travailler dans une station service dans le désert. Donc pas du tout en lien avec ce que je faisais au départ. Mais ça m'a quand même amenée vers ce que je voulais faire maintenant. Et donc, quand j'ai repris contact avec Fram pour ce fameux entretien, je savais ce que j'avais envie. de pouvoir rassembler dans un même métier tout ce qui me passionne aujourd'hui. Et donc aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir me retrouver à Bali et l'opportunité qui s'est ouverte à moi, c'est que Fram a eu besoin de quelqu'un pour l'ouverture d'un hôtel. C'était un projet tout nouveau et mon expérience à Bali, donc il y a un an et demi, et mon expérience, mon bagage professionnel depuis toutes ces années, donc dans la relation cliente, dans la vente, côté voyage. puisque du coup, Fram est une société, est un tour opérateur français, ça m'a permis de pouvoir décrocher ce poste et de pouvoir faire l'ouverture de l'hôtel à Bali.

  • Speaker #1

    Trop bien. Franchement, c'est super inspirant et ça donne envie, tu vois, d'oser se lancer et tester des trucs, parce que finalement, on se rend compte qu'en testant, on découvre un peu ce qu'on aime moins, ce qu'on aime plus. Et toi, du coup, on dirait que ça t'a vraiment aidé à y voir plus clair sur ce que tu voulais. Et finalement, réussir aussi à concrétiser, parce que là, tu es dans le poste que tu visais un petit peu. Je me rappelle, en étant dans la vie, tu parlais de vouloir faire plus de yoga, donner des cours, mais aussi gérer des équipes, être en contact avec le client. Et là, tu retrouves vraiment tout ça dans ce travail. Donc franchement, c'est top. Tu vas pouvoir nous raconter un peu plus en détail ce qu'il en est dans ton quotidien dans quelques instants. Mais du coup, pour qu'on comprenne un petit peu comment ça s'est passé pour toi d'arriver ici. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu niveau démarche peut-être administrative, etc. avant le départ pour pouvoir venir ici ? Donc tu disais que l'entreprise était française, est-ce qu'elle t'a accompagnée ? C'est quel type de visa, etc. ?

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est pour ça pour le coup, travailler en Indonésie, ce n'est pas quelque chose de facile. Si on ne travaille pas en remote ou en tant qu'indépendant, et dans ces cas-là, il y a des visas spécifiques pour travailler à l'étranger et en Indonésie. Moi, ce n'est pas mon cas. Je savais qu'en Indonésie, ce qui était possible de faire, c'était de se faire sponsoriser. Alors en me rapprochant de Fram, qui est une société française, ils donnent l'opportunité de partir partout dans le monde. Et l'avantage de se rapprocher d'un groupe, comme ça, c'est qu'on est sponsorisé. Et donc, du coup, c'est ce qui va me permettre d'avoir un visa de travail pour travailler en Indonésie pendant huit mois.

  • Speaker #1

    Donc, tu es sponsorisé par une entreprise en Indonésie.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Ton entreprise, elle t'accompagne pour peut-être trouver un logement, ce genre de choses ?

  • Speaker #0

    Tout est... Oui, les démarches sont faites avec la société avant de partir. Donc moi je suis arrivée sur le territoire indonésien avec un visa touriste. Et il faut le savoir, pour activer un visa de travail, les démarches sont un peu longues. Donc c'est vrai que c'est à anticiper. Moi j'arrivais d'Australie, donc j'ai dû rentrer en France, arriver en Indonésie et ça s'est fait en quelques mois. Et donc pour déclencher mon visa de travail, j'ai dû sortir du territoire indonésien et revenir. pour activer mon visa de travail. Mais tout est géré par ma société. Donc ma société m'a accompagnée dans la recherche de mon logement sur place.

  • Speaker #1

    C'était surtout ça. Après, il n'y avait peut-être pas non plus trop d'autres choses à préparer. C'était sur place que tu allais pouvoir développer ton travail, etc.

  • Speaker #0

    Exactement. Et j'avais la chance d'avoir vécu déjà et voyagé en Indonésie. Donc c'est vrai que je connaissais énormément les démarches. donc ils n'ont pas eu besoin de m'accompagner tant que ça mais en tout cas pour parce qu'ils accompagnent aussi des jeunes qui sortent d'école il faut le savoir pour le coup Fram en termes d'accompagnement ils sont top pour ça ok ça c'est cool toi du coup c'est bien tu as eu aussi bien l'accompagnement mais comme tu disais tu connaissais au moins l'île du coup tu n'es pas perdu à débarquer comme ça parce que c'est vrai que les premiers premiers instants en asie ou même en indonésie ça peut faire un peu plus C'est surprenant. sans dire vraiment.

  • Speaker #1

    C'est clair. Voilà, les premiers jours, j'étais un peu perdue de voir tout ça, toute l'agitation et tout le décor que tu ne connais pas. Donc, tant mieux, au moins, ça facilite pour toi de venir bosser ici. J'imagine que ça peut faire quand même un petit peu peur de partir à l'autre bout du monde pour travailler dans un nouveau concept, entre guillemets, dans le sens où tu vas monter un hôtel, mettre en place tout un truc, etc. Est-ce que tu te poses des questions avant de partir ? Est-ce que tu as des doutes, des appréhensions ?

  • Speaker #0

    Tu me connais assez bien Camille. Et des appréhensions, j'en ai mille. Des doutes, j'en ai mille. Parce que je suis une éternelle indécise. Mais j'y travaille. Je travaille sur moi énormément.

  • Speaker #1

    Step by step.

  • Speaker #0

    Exactement. Et je pense que tu as vu toi-même mon évolution depuis qu'on s'est rencontrés et aujourd'hui. Donc oui, des doutes, j'en avais énormément. du fait de... Alors c'est pas le fait de partir loin parce que ça fait déjà quatre ans que je suis loin et j'ai pris l'habitude. Alors c'est toujours aussi compliqué d'être loin de ses proches. Mais c'était pas le fait de partir loin, c'était plus le fait de m'adapter une nouvelle fois au rythme qui aurait pu ne pas me correspondre. J'avais... J'avais, quand j'ai quitté l'Australie, un fort besoin de stabilité. On a bougé dans tous les sens pendant un an. Et je me suis dit, après l'Australie, Laurie, stop. Tu as vraiment besoin de te stabiliser et de retrouver un cadre de vie. Et je reviens en France et j'ai cette opportunité incroyable de pouvoir repartir. Et je me dis, tu ne peux pas passer à côté de cette opportunité-là. Et en même temps, j'ai une grosse part de moi qui me dit, mais Laurie, tu cherchais quand même une stabilité. Et je me suis dit on n'a qu'une vie, ça va t'apporter encore, t'es sur le bon chemin, c'est une opportunité qui s'est présentée à toi à un moment donné où tu te demandais quelle était la suite, et donc j'ai saisi cette opportunité. Et aujourd'hui je pense que mes peurs, c'est aussi ma force. Et j'ai fait des choix, alors pas toujours les bons, mais ils m'ont menée jusqu'ici aujourd'hui, et je pense que... Et je pense que c'est que du plus pour moi pour la suite.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Alors, on se parle, du coup, ça fait déjà quelques mois que t'es ici. Trois, précisément. Donc, c'est récent, mais en même temps, ça fait suffisamment de temps que t'es là pour vraiment être imprégnée. Pour qu'on comprenne un peu mieux ta situation, est-ce que tu peux nous expliquer ce que tu fais dans ton travail et en quoi ça consiste ?

  • Speaker #0

    Le premier mois, du coup, j'ai... J'ai mis en place l'ouverture de l'hôtel. C'est différent de ce que je fais aujourd'hui. Le premier mois, il fallait négocier le contrat que j'allais pouvoir entreprendre au sein de l'hôtel au niveau du concept Fram. Parce que le but étant de faire appliquer le concept Fram qu'on a déjà dans des pays d'Europe bien implantés par exemple, le dupliquer à Bali. Ce n'est pas chose facile. Il faut s'adapter à la culture, il faut s'adapter à l'environnement dans lequel on est. Et donc, on a décidé de mettre en place aussi un concept un petit peu différent et plus axé sur le local et les traditions. Du coup, là, sur le concept à Bali, on est sur une évasion. Donc, on se rapproche plus d'une immersion dans la vie locale à Bali. Donc, en fait, si tu veux, pour te donner une idée, mon... Mon quotidien, c'est accueillir les vacanciers, donc gérer les arrivées-départs, donc les accueillir à destination sur l'hôtel, leur donner toutes les informations nécessaires sur le pays, sur la culture. Typiquement, en Indonésie, l'eau, elle n'est pas potable. Il y a plein de petites choses comme ça qui…

  • Speaker #1

    Ce n'est pas forcément quand on est touriste et qu'on arrive dans le pays.

  • Speaker #0

    Exactement. Ils ne sont pas forcément informés de la monnaie locale, la langue, le décalage horaire. Et pendant le séjour, ce qui est chouette aussi, c'est que je peux mettre à profit ma formation de professeure de yoga pour donner des cours de yoga et de pilates à ceux qui le souhaitent. Ce que je fais aussi, c'est l'animation des réseaux sociaux. Au-delà de ça, sur le premier mois, il a fallu créer tous les supports. Donc tous les supports d'affichage au niveau de mon bureau, la création d'un livret d'accueil, et aussi la traduction de l'ensemble des menus, des cartes, des documents en chambre, puisque tout était en anglais. Et en fait, je me suis très vite rendue compte que les vacanciers français, ils ne parlent pas anglais. Donc du coup, ça a été un gros travail de traduction aussi pour rendre leur séjour plus confortable.

  • Speaker #1

    Du coup, je rebondis sur ce que tu dis, pas si on l'a dit aussi, c'était très clair pour ceux qui écoutent en tout cas. Mais du coup, vous, Fram, vous avez implanté en gros des chambres dans un hôtel déjà existant, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Au final, c'est vraiment une vraie collaboration entre l'entreprise française et l'entreprise balinaise, du coup, l'hôtel qui est déjà sur place. Tu bosses du coup avec que des balinais. Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Ça se passe super bien. J'ai eu un accueil des plus chaleureux. au sein de l'hôtel. Je pense aussi, c'est en grande partie par rapport à ma personnalité, j'ai très vite été très curieuse. Je me suis intéressée à eux. Quinze jours après mon arrivée, on a fêté les 35 ans de l'hôtel. Donc, ils ont organisé une grande fête au sein de l'hôtel. Et il a fallu mettre en place beaucoup de choses. Et là, tout de suite, je leur ai montré que j'avais envie de prendre part à leur quotidien. Et donc, je me suis... Je me suis investie dans la préparative de la soirée, j'ai été à la rencontre des équipes parce que du coup on est 180 sur l'hôtel.

  • Speaker #1

    Oh wow, grosse équipe.

  • Speaker #0

    Grosse équipe.

  • Speaker #1

    Ouais, du coup t'as vraiment montré que t'étais impliquée et que tu voulais faire partie du groupe. Et je pense souvent ça se ressent quand les gens ils voient que toi t'es ouverte, ils vont être ouverts à toi et t'accueillir.

  • Speaker #0

    Exactement. Je suis pas obligée mais ce que je fais c'est que tous les midis... Je mange avec les managers de chaque service. Ils se retrouvent le midi pour manger et je me joins à eux. Ce n'est pas forcément un moment qui est facile pour moi parce qu'ils parlent énormément indonésien, pas à ça. Mais c'est important parce que je leur montre que j'ai envie de partager des moments avec eux. Et là, on peut aussi négocier des choses au niveau de l'hôtel. Et je m'intéresse à ce qu'ils font sur leur vie perso. Ils s'intéressent du coup. Du coup, à moi, c'est des moments qui sont vraiment sympas, malgré la barrière de la langue. Parce que pour le coup, ils parlent anglais, mais c'est un anglais qui est très basique.

  • Speaker #1

    Et toi, tu parles leur langue un petit peu ?

  • Speaker #0

    J'essaie, j'apprends. C'est justement dans ces moments-là que, voilà, moi, je leur apprends un peu de français et eux m'apprennent un peu de bahasa. Et ce que j'ai fait, du coup, pour ces moments-là, c'est que j'ai créé des fiches vocabulaire en anglais. en français et en bahasa. Donc le bahasa, c'est le balinais que j'ai mis dans la salle de pause du midi. Et on se fait comme des petits jeux où on va apprendre quelques mots tous les jours pour essayer de progresser. Donc ça, c'est chouette.

  • Speaker #1

    Ça permet de créer du lien aussi avec tout le monde, etc.

  • Speaker #0

    Et en petits moments chouettes comme ça, une fois par semaine, je donne un cours de sport à l'ensemble du personnel hôtelier qui souhaite participer. Et là, encore une fois, c'est des moments assez drôles parce qu'ils suivent le mouvement. On ne se comprend pas toujours, mais c'est justement dans des moments un peu comme ça, conviviales, que ça crée du lien.

  • Speaker #1

    Trop bien. Il y a eu des moments parfois un peu quiproquos ou maladresses. Dû aux différences culturelles dans le quotidien, dans le travail, etc. ?

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai que je n'ai pas ressenti de problèmes de communication.

  • Speaker #1

    Non. Ok. Tu vois des différences entre travailler en France et travailler à Bali ?

  • Speaker #0

    On le ressent beaucoup dans la façon d'être des balinais. En France, on va sentir très vite le stress, cette pression, être toujours… Dans la recherche du plus, ici, comme je te disais, tout se fait vraiment, ils font les choses toujours avec le sourire et on prend le temps. Comme j'ai pu te le dire quand on en parlait entre nous, la grande différence ici, c'est que les baleinés, ils ont beau travailler énormément, ils le font toujours avec le sourire et avec... tu sens que ça vient du cœur. Ils aiment rendre service, ils sont... passionnés par ce qu'ils font. C'est vrai que le tourisme leur apporte énormément et ça a développé le pays aujourd'hui. On pourrait croire moi, la première question que j'ai posée quand je suis arrivée à l'hôtel, je leur ai dit, mais vous n'en avez pas un peu assez de tout ce tourisme de masse et de cette immersion dans votre culture. Tu sais, des fois, on a envie, tu sais, on prend en photo et tu te dis, mais comment ils l'interprètent, eux ? Et en fait, tu te rends compte qu'en discutant avec eux, bien au contraire, parce que ça leur apporte énormément. Une manager, elle me disait, nous, on apprécie parce que déjà, on fait découvrir notre quotidien, on partage nos expériences, comment on vit ici. En fait, les gens, ils s'y intéressent et c'est hyper enrichissant pour eux aussi. Tant sur le plan humain, tant sur le plan économique, parce qu'ils en ont besoin. En fait, ils en ont besoin et eux, ça leur permet d'augmenter leur niveau de vie.

  • Speaker #1

    Ouais, parce que c'est vrai que c'est... Vraiment les situations un petit peu... Moi je sais que ça pourrait me mettre un peu mal à l'aise, ça me met mal à l'aise parfois, où tu te dis, tu sais pas quelle est la limite de jusqu'où je peux aller pour découvrir une culture, découvrir un pays, et en plus avec la barrière de la langue, t'es pour savoir comment vous, vous le vivez, etc. Donc c'est top que t'aies pu avoir leur point de vue, leur ressenti, et que vous puissiez ensemble construire quelque chose de cool, finalement. autour de l'hôtel, autour du tourisme, etc. Et c'est vrai que quand tu vas dans les bars, les restos, tout le monde a grave le smile, hyper grand sourire et tout. En tant que touriste, en tout cas, c'est agréable d'être accueilli comme ça. Ça, c'est sûr. Et dans la vie quotidienne, en dehors du travail, est-ce qu'il y a des choses, peut-être culturelles ou sociales, ou dans la vie quotidienne, qui t'étonnent, qui te surprennent, qui te marquent un petit peu ?

  • Speaker #0

    Ce qui est étonnant à Bali, c'est la place que prend leur religion. Ça m'avait marquée il y a deux ans déjà, mais encore plus cette année, parce que j'ai eu la chance d'arriver au mois de mars, et le 28 mars, 28-29, en fait, ils célébraient le Nyepi. Ce qu'ils appellent le Nyepi, c'est le nouvel an balinais chez eux. C'est une fête très importante dans la religion balinaise. Et s'en est suivie une autre fête religieuse qui a duré pendant dix jours. Et donc en fait, c'est énormément de cérémonies. Donc la culture balinaise, c'est le dévouement à leur Dieu. Et donc c'est des offrandes le matin, le midi, le soir. Et là actuellement, je vis dans une famille balinaise. Donc je peux encore plus me rendre compte de l'impact que ça a sur leur vie. Et donc, du coup, comme je te disais, pendant les fêtes religieuses, ma famille, ils fabriquaient 100 à 200 offrandes par jour. C'est énorme. Et la religion, pour te dire à quel point elle prend une place importante dans leur vie, c'est que quand je discute avec mes collègues de travail, ils me disent que pour eux, le travail, c'est du repos. Et quand ils sont à la maison, en fait, ils ont tellement à gérer autour des cérémonies et de leur religion que... Leur week-end sont plus chargés que leur semaine de travail.

  • Speaker #1

    Ouais c'est fou, ça prend vraiment une grosse place dans le quotidien quoi.

  • Speaker #0

    C'est 90% de leur vie.

  • Speaker #1

    On s'en rend pas trop compte d'un point de vue extérieur, enfin en tout cas on voit beaucoup les offrandes dans la rue, il y a des petits temples un peu partout, l'encens qui brûle, etc. Pour nous, je trouve, européens, français, encore moins croyants, etc., c'est difficile de se rendre compte, je trouve, de la place que ça peut avoir et le regard sur les religions, sur les dieux, etc. C'est-à-dire toutes ces offrandes et tout. Ça paraît être un monde complètement différent.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce que du coup, tu es pas ici pour te rendre compte un peu de leur quotidien, leur point de vue, vraiment t'immerger dans cette culture qui est bien différente. de la nôtre. Comment tu te sens, toi, globalement, depuis que tu es arrivée dans cette culture, dans ce monde qui est un peu à milieu de la France ?

  • Speaker #0

    On apprend en voyageant, pas qu'au travers de Bali, mais toi aussi, toi comme moi, on a énormément voyagé avant. Tu prends conscience des petites choses de la vie. Tu prends conscience de la chance qu'on a déjà de pouvoir faire tout ce qu'on fait. Et oui, j'apprends ici Yeah ! On dit, on entend beaucoup, je me suis retrouvée à Bali, je ne sais pas si tu peux voir sur les réseaux. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est un truc qui revient pas mal.

  • Speaker #0

    Et c'est qu'en fait, je pense que c'est au-delà de Bali, c'est le voyage en général, mais tu vas un peu à la recherche de toi-même, tu apprends énormément sur toi-même parce que tu te retrouves dans des situations, on parle d'adaptabilité, oui, on doit s'adapter tous les jours. et en fait ça t'en apprend sur toi-même et je me sens bien ici parce que En effet, je peux être moi-même. Moi, j'adore ici pouvoir faire, comme je te disais, des petites choses. Ici, tout est assez simple. J'aime prendre mon taxi-scooter, vadrouiller au milieu des rizières, aller boire un café, admirer le coucher de soleil ou le lever de soleil. C'est des petits moments de vie comme ça qui sont tout simples, mais qui apportent beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Et t'en viens à te recentrer peut-être sur l'essentiel et te reconnecter au petit plaisir de la vie finalement.

  • Speaker #0

    C'est beau ce que tu dis Camille !

  • Speaker #1

    Il en faut peu pour être heureux.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    A contrario, t'as eu des petites galères quand même depuis que t'es arrivée ?

  • Speaker #0

    Des galères, j'en ai eu énormément en quatre ans de voyage. Mais depuis que je suis à Bali, non, pas de galères. Mais ce que j'appréhendais un peu... où sur le papier ça semblait tout beau, tout rose. Dans les faits, quand on arrive sur le terrain, ce n'est pas la même chose.

  • Speaker #1

    Sur quels aspects par exemple ?

  • Speaker #0

    L'aspect confort de vie. Je n'ai pas besoin d'un confort de vie luxuriant pour me sentir bien, mais c'est vrai que là, je suis au sein d'une maison de Valinaise, ce que j'apprécie énormément, mais avec le minimum. Et ça, c'est quelque chose aujourd'hui que je ne veux plus.

  • Speaker #1

    Oui, tu as envie d'avoir un truc un peu plus stable, un peu plus posé.

  • Speaker #0

    Exactement. Et du point de vue du travail, je n'ai aucun équilibre entre ma vie perso et ma vie professionnelle. C'est vrai que moi, je suis du genre à me donner à 100% dans les projets que j'entreprends. Et là, sachant que j'ai la satisfaction des vacanciers qui dépendent de moi, en fait, je ne compte pas mes heures. Je ne compte pas mes heures et je vais en faire peut-être trop. mais du coup, j'oublie de penser à moi. Et ça, c'est quelque chose que je m'étais dit, on en avait énormément parlé en Australie. Je veux maintenant avoir vraiment cette séparation entre « ben oui, je m'investis pour quelque chose que j'aime, mais je m'écoute et je fais passer mes besoins en priorité. » Là, aujourd'hui, ce n'est pas le cas.

  • Speaker #1

    Non, tu es 100% au travail.

  • Speaker #0

    Je suis 100% au travail, mais en même temps, les vacanciers me le rendent tellement bien. Tu as pu le voir dans nos échanges. En fait, ils m'apportent tellement que j'ai envie de leur donner. Et c'est naturel et ça vient du cœur. Et je le fais, je suis entière. Mais je sais que j'apprends encore, comme quoi. On en apprend tous les jours.

  • Speaker #1

    Chaque étape, oui.

  • Speaker #0

    Chaque étape est importante et c'est enrichissant. Aujourd'hui, là, c'est un challenge que je suis en train de réussir haut la main via les retours que j'ai, que ce soit de l'hôtel ou des vacanciers. Mais je sais... encore un peu plus chaque jour ce que je ne veux pas reproduire pour la suite on en revient à ce qu'on disait au début de la conversation de chaque étape tu apprends à savoir un petit peu plus ce que tu veux ce que tu veux pas c'est bien au moins tu y vois un peu plus clair chaque jour on va dire mais c'est bien que tu nous en parles parce que c'est vrai que quand on dit oui voilà aller travailler à bali je pense que c'est un peu le rêve de beaucoup de personnes au final se rend compte que oui tu viens travailler quoi et tu travailles tu t'investis Ça fait suer aussi, etc. Et tu n'as pas non plus énormément de temps pour passer ta vie sur des scouts, à visiter Bali de long en large en travers. Donc, il faut aussi se rendre compte de ça quand on va travailler quelque part. Donc, c'est bien que tu le mentionnes.

  • Speaker #1

    Après, je pense, là, c'est mon cas à moi. Oui, dans la situation. J'ai fait le choix de travailler pour un hôtel, pour une société française. Je pense que chaque cas est... est indépendant si on pense au digital nomade, à toutes les personnes qui peuvent travailler à distance, qui ont une flexibilité et pour le coup, qui peuvent adapter leur temps. Bali est une très belle destination puisqu'on a aussi un côté de Bali très européanisé, si je peux dire, où on retrouve des cafés, des boutiques et une vibe très australienne qui est très chouette. Dans mon cas, sur ce modèle-là, oui.

  • Speaker #0

    Ça fait que c'est comme ça. Du coup, tu travailles dans le tourisme, tu es là pour aider à une bonne immersion des étrangers dans la culture indonésienne. Est-ce que tu aurais des tips et des conseils sur comment découvrir pleinement, profiter pleinement de cette île ?

  • Speaker #1

    Ce que je dis à mes vacanciers quand ils arrivent et que je leur fais la présentation, c'est de ne pas hésiter à aller en immersion dans les villages, dans les... coin encore préservé et authentique de Bali. Parce qu'on a le Bali qu'on voit sur les photos, qu'on voit sur les réseaux sociaux, mais c'est pas le Bali authentique. Et il en faut pour tous les goûts. Mais aller dans les rizières, aller dans les villages de Sidemen, dans les régions de Tabanan, là on retrouve la culture, on apprend de leur quotidien, et c'est des moments magiques. Vous pouvez faire de l'huile de coco avec les familles, faire de la création d'offrandes. Et surtout, si je peux donner un conseil quand on vient à Bali, c'est de le faire en circuit ou ce qu'on appelle, nous, ce qu'on avait fait en road trip. Parce que chaque coin de Bali a son identité. L'île, elle est toute petite. Elle fait 5000 mètres carrés. Ça équivaut à la région Haute-et-Garonne, j'imagine. Mais pourtant, 40 km, c'est 3 heures de route.

  • Speaker #0

    Oui, donc au final...

  • Speaker #1

    Mais non, si je devais donner un conseil, c'est d'aller découvrir chaque région de l'île parce que le nord est volcanique, les îles du sud sont paradisiaques, le centre est authentique par les rizières. Il y a une richesse dans ce pays qui est incroyable et il ne faut pas hésiter à... à bouger et à avoir envie d'aller bouger,

  • Speaker #0

    aller tester, aller découvrir. Moi, je suis au début de mon périple, donc j'ai hâte de découvrir tout ça. Franchement, tu le vends bien. Ça donne envie d'aller voir partout tous les recoins de Sept-Îles, etc. Et pour les personnes qui nous écoutent et qui sentent un peu un appel de l'étranger, de l'expatriation, d'aller vivre dans un autre pays, quels conseils tu leur donnerais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'aujourd'hui, on est énormément guidés par nos peurs. et ce qu'on appelle croyance limitante. Mais si je devais donner un conseil, c'est qu'il faut se lancer. Il faut se lancer. Si on ressent l'envie d'aller découvrir un autre pays et de voyager, il faut se lancer. Alors oui, la peur, elle est là et elle sera toujours là. Et moi, la première, ça fait quatre ans que je voyage. Ça fait quatre ans que je m'adapte tous les trois mois à un nouveau pays. Et pourtant, qu'est-ce que je m'enrichis ? Et on peut avoir peur de partir seule ou de partir à l'inconnu, mais il existe énormément de solutions pour se lancer à l'étranger. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    J'en ai parlé un petit peu au début du podcast. Des Erasmus+, le compte CPF pour aller se former à l'étranger, des PVT au Canada, Australie, des solutions, il en existe énormément. Donc, c'est vrai qu'on n'en a pas conscience aujourd'hui. Il faut aller s'informer. Je pense que c'est un bon conseil à donner. Je pense que ton podcast...

  • Speaker #0

    Abonnez-vous pour avoir les infos.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que des solutions pour partir à l'étranger et se faire accompagner, il en existe énormément aujourd'hui. Donc le conseil, s'informer, se lancer et suivre ses rêves surtout. Suivre ses rêves. Je pense qu'aujourd'hui, moi, j'avance aussi en me donnant des objectifs, mais surtout en réalisant mes rêves.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Puis au final, tu te retrouves bien loin de la vie que tu avais en France à 4 ans. Tout le chemin parcouru sur ces 4 dernières années, franchement, tu n'auras pas chômé.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je ne sais pas du tout où je serai demain. Mais en tout cas, je n'ai plus peur parce que je sais que je suis sur le bon chemin.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui fait aussi un petit fait de se dire, je ne sais pas de quoi demain est fait. Tout est possible. Allons-y.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, bien. Merci en tout cas, Laurie, pour ton courage.

  • Speaker #1

    Merci à toi !

  • Speaker #0

    J'espère que l'épisode vous a plu. Si vous connaissez quelqu'un qui a envie de partir vivre à Bali, je vous invite à lui partager cet épisode, ça pourra peut-être l'aider. Et n'oubliez pas de noter ce podcast ou de laisser un commentaire, ou les deux, si cet épisode vous a plu. À bientôt !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Une étape en amène une autre

    01:43

  • Aller travailler à Bali

    08:11

  • Le quotidien dans le travail

    15:14

  • Travailler avec des Balinais

    17:50

  • La vie quotidienne à Bali

    23:23

  • les tips pour découvrir Bali

    31:20

  • Le conseil pour oser partir à l'étranger

    33:18

Description

Qui n’a jamais pensé à troquer son métro-boulot-dodo contre surf, plage et rizières ? 🌴



On le voit tous sur instagram : Bali semble être “the place to be”, notamment pour les travailleurs nomades.


Mais aller vivre à Bali : qu’en est-il réellement ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ?



Laury s’est expatriée à Bali il y a quelques mois pour être chef de centre dans un hotel.


Elle nous raconte que le quotidien d’expat peut être challengeant, et que le choc culturel n’aide pas toujours !

Mais Laury garde le sourire, et son optimisme l’aide à avancer.


Elle nous raconte dans cet épisode son quotidien, sans filtre, sur son expatiation à Bali : entre taxi scooter, yoga, relation client et immersion culturelle... Pas le temps de s’ennuyer !



Dans cet épisode on parle notamment de :

- Les avantages des expériences à l'étranger
- Comment travailler à Bali
- Travailler avec des balinais : différences culturelles
- La découverte culturelle de Bali
- Les conseils pour visiter Bali



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Entreprise de Laury : Fram


Épisodes cités :

Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien



Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/malte-partir-pour-6-mois-rester-2-ans-julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il y a 4 ans, j'ai eu envie d'un peu de changement dans ma vie. Et j'ai voyagé notamment à Bali. Et là, réel coup de cœur pour la culture, pour le mode de vie, pour ce que donnent les gens.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger.

  • Speaker #0

    Et des appréhensions, j'en ai mille. Des doutes, j'en ai mille. Ce qui est étonnant à Bali, c'est la place que prend leur religion.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on part très loin, direction l'Indonésie. et plus précisément l'île des dieux, Bali. Vous en rêvez peut-être de quitter la routine, de troquer le métro boulot-dodo pour les copotiers, le surf, les rizières à perte de vue. Mais derrière les décors de cartes postales, qu'est-ce que ça signifie vraiment de s'expatrier à Bali ? Pour en parler, j'ai le plaisir d'accueillir Laurie, qui est expatriée sur cette île depuis quelques mois. Mais avant de découvrir son histoire, je voulais vous remercier de soutenir le podcast, de l'avoir liké, partagé, etc. Ça compte beaucoup pour moi. Donc vraiment, merci pour vos retours et pour la force que vous m'envoyez. Et j'espère que ce nouvel épisode vous plaira autant que les autres. Et je vous souhaite une bonne écoute. Merci Laurie de prendre le temps pour ce podcast. Je me rappelle, il y a quelques mois, on était à Sydney, face au coucher du soleil, sur cette petite table. Et toi, tu étais justement en train de passer l'entretien d'embauche pour le taf. que tu fais aujourd'hui. Et là, du coup, quelques mois plus tard,

  • Speaker #0

    on y est,

  • Speaker #1

    nous voilà à Bali. Donc, tu vas pouvoir nous raconter ta vie ici. Mais du coup, commençons par le commencement. Comment t'en es venue à venir travailler et te retrouver à Bali ?

  • Speaker #0

    D'abord, je suis trop contente, Camille, oui, en effet, de te retrouver ici. Je trouve que le bon est fou. C'est-à-dire qu'on a passé l'entretien ensemble et aujourd'hui, on se retrouve à Bali. partager ce podcast. Il y a quatre ans, j'ai eu envie d'un peu de changement dans ma vie et j'ai cherché le moyen de partir travailler à l'étranger. À l'époque, mon anglais était vraiment catastrophique. Je n'avais fait aucun effort depuis mes études. J'ai un master dans le commerce, mais c'est vrai que je n'avais fait aucun effort pour travailler mon anglais. Donc, j'ai d'abord cherché une solution pour développer mon anglais à l'étranger. J'étais commerciale dans le financement. J'ai travaillé 8 ans dans une société en Bretagne, ce qui m'a permis de cumuler sur mon compte CPF. Grâce à ça, j'ai fait un bilan de compétences. Et ce bilan de compétences m'a fait un peu sortir la tête de l'eau et m'a poussée à me lancer à l'étranger. Et du coup, j'étais à l'époque inscrite à Pôle emploi. Et grâce à Pôle emploi, je suis partie à Malte avec Erasmus+, pour travailler dans l'immobilier. Donc, j'ai fait six mois d'immobilier à Malte. Et donc là, c'était mon premier step à l'étranger.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    Et donc, ça s'est super bien passé. Après, je ne me voyais pas rester à Malte. C'est une petite île. Et si ça peut intéresser certains, tu as un super podcast qui parle de Malte. Donc, ils pourront aller le consulter.

  • Speaker #1

    Et puis, ça te fait bien, si besoin.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, moi, pour continuer, du coup, j'avais envie de continuer mon expérience à l'étranger. Et j'ai cherché encore des solutions. pour simplifier mon expatriation. Et donc suite à ça, j'ai utilisé ce qui me restait de mon CPF pour faire une formation d'anglais. Parce que j'avais bien progressé, mais ce n'était pas suffisant. Donc du coup, grâce à mon CPF, j'ai pris des cours de langue à Singapour. Et donc j'ai passé un mois à Singapour où j'ai vécu chez l'habitant. Et j'ai étudié dans une école. Expérience de dingue. J'ai fait des rencontres magiques. Et ça m'a poussée à vouloir continuer mon expérience à l'étranger.

  • Speaker #1

    Quand on avait passé, tu voulais aller encore plus loin ?

  • Speaker #0

    Exactement. Cite à ça, j'avais envie de voyager aussi et de profiter d'être dans le coin pour voyager en Asie. Donc là, je me suis accordée le temps de voyager. Donc j'ai voyagé en Thaïlande et j'ai voyagé notamment à Bali. Donc ça a été ma première expérience là à Bali. où j'en ai profité pour passer ma certification de professeur de yoga. Pendant un mois, je me suis formée au yoga, et pendant un mois, j'ai voyagé à Bali et en Asie. Et là, réel coup de cœur pour la culture, pour le mode de vie, pour ce que donnent les gens. Mais il fallait que je travaille. Après quatre mois et demi de voyage, il fallait que je travaille. Mais je n'avais pas envie de rentrer en France. J'avais pas envie de rentrer en France et sur mon voyage, j'ai eu la chance de faire énormément de rencontres, dont beaucoup qui avaient fait un PVT en Australie. Et donc de là, je suis en Thaïlande pour le nouvel an et je me dis, je veux pas rentrer. Je veux pas rentrer et... Et j'échange avec mes acolytes de voyage et je me dis, je me dis, ben Laurie, lance-toi, quoi. Lance-toi, l'Australie, c'est pas loin. Et donc là, je réserve mon visa. C'était le 2 janvier. Je réserve mon visa et le 6 janvier, je pose les pieds en Australie. Expérience encore incroyable. Donc, je passe un an en Australie en PVT où je travaille et je voyage en même temps. et Je fais ta rencontre sur un road trip sur la côte Est. Expérience de dingue. Pareil, tu as des podcasts où tu racontes la vie en Australie. Il y a des hauts, il y a des bas. L'expérience, elle n'est pas tous les jours rose.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est clair.

  • Speaker #0

    Mais on s'en enrichit, on apprend sur soi.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, fin d'année, on était à ce fameux coucher de soleil. Tu as fait ton entretien d'embauche. Et là, retour à Bali, à ton endroit coup de cœur, finalement, sur tes différentes étapes. Au final, tu as testé différents pays. avec différentes cultures différentes, mais aussi différents organismes et différentes manières de faire. Du coup, tu as accepté le travail pour venir bosser à Bali. Tu avais plus envie de venir travailler dans un pays que de refaire par exemple un truc de langue ou d'aller dans des petites missions un petit peu comme le PVT. Qu'est-ce qui a fait que tu acceptes du coup ce travail-là ?

  • Speaker #0

    L'opportunité, oui. En fait, après l'Australie, j'ai essayé énormément de métiers. J'ai continué à m'enrichir et à vouloir apprendre de nouveaux métiers. parce que suite à mon bilan de compétences, j'ai éclairci un peu ce que je ne voulais plus, mais j'avais encore du mal à déterminer ce que je voulais. Et donc du coup, j'avais vraiment envie de me donner l'opportunité de pouvoir tester différentes choses parce que je trouve qu'on est trop conditionné à se dire « je suis une voie professionnelle parce que je l'ai choisie au départ » et en fait, je suis un peu… mais c'est vrai qu'on est un peu toutes les deux comme ça et j'ai fait énormément de rencontres comme ça sur mon parcours. où on se dit, en fait, il y a tellement d'opportunités, tellement de possibilités, on a envie de tout faire. Et pourquoi on ne se donnerait pas l'opportunité d'essayer ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément.

  • Speaker #0

    Et en fait, avec mes différentes expériences à l'étranger, mais aussi en Australie, parce que l'Australie, c'est un pays qui est incroyable pour ça, parce qu'on n'a pas besoin de diplôme, on n'a pas besoin d'expérience. Si on est motivé, on nous donne notre chance. Et pour ça, je recommande à tout le monde de se lancer en Australie et si on a envie de découvrir une nouvelle culture ou de découvrir de nouvelles professions, de se lancer parce qu'on nous donne vraiment notre chance. Et donc, en fait, grâce à ça, je suis passée de barista à responsable du service client VIP pour le Cirque du Soleil, à des postes comme… Aller travailler dans une station service dans le désert. Donc pas du tout en lien avec ce que je faisais au départ. Mais ça m'a quand même amenée vers ce que je voulais faire maintenant. Et donc, quand j'ai repris contact avec Fram pour ce fameux entretien, je savais ce que j'avais envie. de pouvoir rassembler dans un même métier tout ce qui me passionne aujourd'hui. Et donc aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir me retrouver à Bali et l'opportunité qui s'est ouverte à moi, c'est que Fram a eu besoin de quelqu'un pour l'ouverture d'un hôtel. C'était un projet tout nouveau et mon expérience à Bali, donc il y a un an et demi, et mon expérience, mon bagage professionnel depuis toutes ces années, donc dans la relation cliente, dans la vente, côté voyage. puisque du coup, Fram est une société, est un tour opérateur français, ça m'a permis de pouvoir décrocher ce poste et de pouvoir faire l'ouverture de l'hôtel à Bali.

  • Speaker #1

    Trop bien. Franchement, c'est super inspirant et ça donne envie, tu vois, d'oser se lancer et tester des trucs, parce que finalement, on se rend compte qu'en testant, on découvre un peu ce qu'on aime moins, ce qu'on aime plus. Et toi, du coup, on dirait que ça t'a vraiment aidé à y voir plus clair sur ce que tu voulais. Et finalement, réussir aussi à concrétiser, parce que là, tu es dans le poste que tu visais un petit peu. Je me rappelle, en étant dans la vie, tu parlais de vouloir faire plus de yoga, donner des cours, mais aussi gérer des équipes, être en contact avec le client. Et là, tu retrouves vraiment tout ça dans ce travail. Donc franchement, c'est top. Tu vas pouvoir nous raconter un peu plus en détail ce qu'il en est dans ton quotidien dans quelques instants. Mais du coup, pour qu'on comprenne un petit peu comment ça s'est passé pour toi d'arriver ici. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu niveau démarche peut-être administrative, etc. avant le départ pour pouvoir venir ici ? Donc tu disais que l'entreprise était française, est-ce qu'elle t'a accompagnée ? C'est quel type de visa, etc. ?

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est pour ça pour le coup, travailler en Indonésie, ce n'est pas quelque chose de facile. Si on ne travaille pas en remote ou en tant qu'indépendant, et dans ces cas-là, il y a des visas spécifiques pour travailler à l'étranger et en Indonésie. Moi, ce n'est pas mon cas. Je savais qu'en Indonésie, ce qui était possible de faire, c'était de se faire sponsoriser. Alors en me rapprochant de Fram, qui est une société française, ils donnent l'opportunité de partir partout dans le monde. Et l'avantage de se rapprocher d'un groupe, comme ça, c'est qu'on est sponsorisé. Et donc, du coup, c'est ce qui va me permettre d'avoir un visa de travail pour travailler en Indonésie pendant huit mois.

  • Speaker #1

    Donc, tu es sponsorisé par une entreprise en Indonésie.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Ton entreprise, elle t'accompagne pour peut-être trouver un logement, ce genre de choses ?

  • Speaker #0

    Tout est... Oui, les démarches sont faites avec la société avant de partir. Donc moi je suis arrivée sur le territoire indonésien avec un visa touriste. Et il faut le savoir, pour activer un visa de travail, les démarches sont un peu longues. Donc c'est vrai que c'est à anticiper. Moi j'arrivais d'Australie, donc j'ai dû rentrer en France, arriver en Indonésie et ça s'est fait en quelques mois. Et donc pour déclencher mon visa de travail, j'ai dû sortir du territoire indonésien et revenir. pour activer mon visa de travail. Mais tout est géré par ma société. Donc ma société m'a accompagnée dans la recherche de mon logement sur place.

  • Speaker #1

    C'était surtout ça. Après, il n'y avait peut-être pas non plus trop d'autres choses à préparer. C'était sur place que tu allais pouvoir développer ton travail, etc.

  • Speaker #0

    Exactement. Et j'avais la chance d'avoir vécu déjà et voyagé en Indonésie. Donc c'est vrai que je connaissais énormément les démarches. donc ils n'ont pas eu besoin de m'accompagner tant que ça mais en tout cas pour parce qu'ils accompagnent aussi des jeunes qui sortent d'école il faut le savoir pour le coup Fram en termes d'accompagnement ils sont top pour ça ok ça c'est cool toi du coup c'est bien tu as eu aussi bien l'accompagnement mais comme tu disais tu connaissais au moins l'île du coup tu n'es pas perdu à débarquer comme ça parce que c'est vrai que les premiers premiers instants en asie ou même en indonésie ça peut faire un peu plus C'est surprenant. sans dire vraiment.

  • Speaker #1

    C'est clair. Voilà, les premiers jours, j'étais un peu perdue de voir tout ça, toute l'agitation et tout le décor que tu ne connais pas. Donc, tant mieux, au moins, ça facilite pour toi de venir bosser ici. J'imagine que ça peut faire quand même un petit peu peur de partir à l'autre bout du monde pour travailler dans un nouveau concept, entre guillemets, dans le sens où tu vas monter un hôtel, mettre en place tout un truc, etc. Est-ce que tu te poses des questions avant de partir ? Est-ce que tu as des doutes, des appréhensions ?

  • Speaker #0

    Tu me connais assez bien Camille. Et des appréhensions, j'en ai mille. Des doutes, j'en ai mille. Parce que je suis une éternelle indécise. Mais j'y travaille. Je travaille sur moi énormément.

  • Speaker #1

    Step by step.

  • Speaker #0

    Exactement. Et je pense que tu as vu toi-même mon évolution depuis qu'on s'est rencontrés et aujourd'hui. Donc oui, des doutes, j'en avais énormément. du fait de... Alors c'est pas le fait de partir loin parce que ça fait déjà quatre ans que je suis loin et j'ai pris l'habitude. Alors c'est toujours aussi compliqué d'être loin de ses proches. Mais c'était pas le fait de partir loin, c'était plus le fait de m'adapter une nouvelle fois au rythme qui aurait pu ne pas me correspondre. J'avais... J'avais, quand j'ai quitté l'Australie, un fort besoin de stabilité. On a bougé dans tous les sens pendant un an. Et je me suis dit, après l'Australie, Laurie, stop. Tu as vraiment besoin de te stabiliser et de retrouver un cadre de vie. Et je reviens en France et j'ai cette opportunité incroyable de pouvoir repartir. Et je me dis, tu ne peux pas passer à côté de cette opportunité-là. Et en même temps, j'ai une grosse part de moi qui me dit, mais Laurie, tu cherchais quand même une stabilité. Et je me suis dit on n'a qu'une vie, ça va t'apporter encore, t'es sur le bon chemin, c'est une opportunité qui s'est présentée à toi à un moment donné où tu te demandais quelle était la suite, et donc j'ai saisi cette opportunité. Et aujourd'hui je pense que mes peurs, c'est aussi ma force. Et j'ai fait des choix, alors pas toujours les bons, mais ils m'ont menée jusqu'ici aujourd'hui, et je pense que... Et je pense que c'est que du plus pour moi pour la suite.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Alors, on se parle, du coup, ça fait déjà quelques mois que t'es ici. Trois, précisément. Donc, c'est récent, mais en même temps, ça fait suffisamment de temps que t'es là pour vraiment être imprégnée. Pour qu'on comprenne un peu mieux ta situation, est-ce que tu peux nous expliquer ce que tu fais dans ton travail et en quoi ça consiste ?

  • Speaker #0

    Le premier mois, du coup, j'ai... J'ai mis en place l'ouverture de l'hôtel. C'est différent de ce que je fais aujourd'hui. Le premier mois, il fallait négocier le contrat que j'allais pouvoir entreprendre au sein de l'hôtel au niveau du concept Fram. Parce que le but étant de faire appliquer le concept Fram qu'on a déjà dans des pays d'Europe bien implantés par exemple, le dupliquer à Bali. Ce n'est pas chose facile. Il faut s'adapter à la culture, il faut s'adapter à l'environnement dans lequel on est. Et donc, on a décidé de mettre en place aussi un concept un petit peu différent et plus axé sur le local et les traditions. Du coup, là, sur le concept à Bali, on est sur une évasion. Donc, on se rapproche plus d'une immersion dans la vie locale à Bali. Donc, en fait, si tu veux, pour te donner une idée, mon... Mon quotidien, c'est accueillir les vacanciers, donc gérer les arrivées-départs, donc les accueillir à destination sur l'hôtel, leur donner toutes les informations nécessaires sur le pays, sur la culture. Typiquement, en Indonésie, l'eau, elle n'est pas potable. Il y a plein de petites choses comme ça qui…

  • Speaker #1

    Ce n'est pas forcément quand on est touriste et qu'on arrive dans le pays.

  • Speaker #0

    Exactement. Ils ne sont pas forcément informés de la monnaie locale, la langue, le décalage horaire. Et pendant le séjour, ce qui est chouette aussi, c'est que je peux mettre à profit ma formation de professeure de yoga pour donner des cours de yoga et de pilates à ceux qui le souhaitent. Ce que je fais aussi, c'est l'animation des réseaux sociaux. Au-delà de ça, sur le premier mois, il a fallu créer tous les supports. Donc tous les supports d'affichage au niveau de mon bureau, la création d'un livret d'accueil, et aussi la traduction de l'ensemble des menus, des cartes, des documents en chambre, puisque tout était en anglais. Et en fait, je me suis très vite rendue compte que les vacanciers français, ils ne parlent pas anglais. Donc du coup, ça a été un gros travail de traduction aussi pour rendre leur séjour plus confortable.

  • Speaker #1

    Du coup, je rebondis sur ce que tu dis, pas si on l'a dit aussi, c'était très clair pour ceux qui écoutent en tout cas. Mais du coup, vous, Fram, vous avez implanté en gros des chambres dans un hôtel déjà existant, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Au final, c'est vraiment une vraie collaboration entre l'entreprise française et l'entreprise balinaise, du coup, l'hôtel qui est déjà sur place. Tu bosses du coup avec que des balinais. Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Ça se passe super bien. J'ai eu un accueil des plus chaleureux. au sein de l'hôtel. Je pense aussi, c'est en grande partie par rapport à ma personnalité, j'ai très vite été très curieuse. Je me suis intéressée à eux. Quinze jours après mon arrivée, on a fêté les 35 ans de l'hôtel. Donc, ils ont organisé une grande fête au sein de l'hôtel. Et il a fallu mettre en place beaucoup de choses. Et là, tout de suite, je leur ai montré que j'avais envie de prendre part à leur quotidien. Et donc, je me suis... Je me suis investie dans la préparative de la soirée, j'ai été à la rencontre des équipes parce que du coup on est 180 sur l'hôtel.

  • Speaker #1

    Oh wow, grosse équipe.

  • Speaker #0

    Grosse équipe.

  • Speaker #1

    Ouais, du coup t'as vraiment montré que t'étais impliquée et que tu voulais faire partie du groupe. Et je pense souvent ça se ressent quand les gens ils voient que toi t'es ouverte, ils vont être ouverts à toi et t'accueillir.

  • Speaker #0

    Exactement. Je suis pas obligée mais ce que je fais c'est que tous les midis... Je mange avec les managers de chaque service. Ils se retrouvent le midi pour manger et je me joins à eux. Ce n'est pas forcément un moment qui est facile pour moi parce qu'ils parlent énormément indonésien, pas à ça. Mais c'est important parce que je leur montre que j'ai envie de partager des moments avec eux. Et là, on peut aussi négocier des choses au niveau de l'hôtel. Et je m'intéresse à ce qu'ils font sur leur vie perso. Ils s'intéressent du coup. Du coup, à moi, c'est des moments qui sont vraiment sympas, malgré la barrière de la langue. Parce que pour le coup, ils parlent anglais, mais c'est un anglais qui est très basique.

  • Speaker #1

    Et toi, tu parles leur langue un petit peu ?

  • Speaker #0

    J'essaie, j'apprends. C'est justement dans ces moments-là que, voilà, moi, je leur apprends un peu de français et eux m'apprennent un peu de bahasa. Et ce que j'ai fait, du coup, pour ces moments-là, c'est que j'ai créé des fiches vocabulaire en anglais. en français et en bahasa. Donc le bahasa, c'est le balinais que j'ai mis dans la salle de pause du midi. Et on se fait comme des petits jeux où on va apprendre quelques mots tous les jours pour essayer de progresser. Donc ça, c'est chouette.

  • Speaker #1

    Ça permet de créer du lien aussi avec tout le monde, etc.

  • Speaker #0

    Et en petits moments chouettes comme ça, une fois par semaine, je donne un cours de sport à l'ensemble du personnel hôtelier qui souhaite participer. Et là, encore une fois, c'est des moments assez drôles parce qu'ils suivent le mouvement. On ne se comprend pas toujours, mais c'est justement dans des moments un peu comme ça, conviviales, que ça crée du lien.

  • Speaker #1

    Trop bien. Il y a eu des moments parfois un peu quiproquos ou maladresses. Dû aux différences culturelles dans le quotidien, dans le travail, etc. ?

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai que je n'ai pas ressenti de problèmes de communication.

  • Speaker #1

    Non. Ok. Tu vois des différences entre travailler en France et travailler à Bali ?

  • Speaker #0

    On le ressent beaucoup dans la façon d'être des balinais. En France, on va sentir très vite le stress, cette pression, être toujours… Dans la recherche du plus, ici, comme je te disais, tout se fait vraiment, ils font les choses toujours avec le sourire et on prend le temps. Comme j'ai pu te le dire quand on en parlait entre nous, la grande différence ici, c'est que les baleinés, ils ont beau travailler énormément, ils le font toujours avec le sourire et avec... tu sens que ça vient du cœur. Ils aiment rendre service, ils sont... passionnés par ce qu'ils font. C'est vrai que le tourisme leur apporte énormément et ça a développé le pays aujourd'hui. On pourrait croire moi, la première question que j'ai posée quand je suis arrivée à l'hôtel, je leur ai dit, mais vous n'en avez pas un peu assez de tout ce tourisme de masse et de cette immersion dans votre culture. Tu sais, des fois, on a envie, tu sais, on prend en photo et tu te dis, mais comment ils l'interprètent, eux ? Et en fait, tu te rends compte qu'en discutant avec eux, bien au contraire, parce que ça leur apporte énormément. Une manager, elle me disait, nous, on apprécie parce que déjà, on fait découvrir notre quotidien, on partage nos expériences, comment on vit ici. En fait, les gens, ils s'y intéressent et c'est hyper enrichissant pour eux aussi. Tant sur le plan humain, tant sur le plan économique, parce qu'ils en ont besoin. En fait, ils en ont besoin et eux, ça leur permet d'augmenter leur niveau de vie.

  • Speaker #1

    Ouais, parce que c'est vrai que c'est... Vraiment les situations un petit peu... Moi je sais que ça pourrait me mettre un peu mal à l'aise, ça me met mal à l'aise parfois, où tu te dis, tu sais pas quelle est la limite de jusqu'où je peux aller pour découvrir une culture, découvrir un pays, et en plus avec la barrière de la langue, t'es pour savoir comment vous, vous le vivez, etc. Donc c'est top que t'aies pu avoir leur point de vue, leur ressenti, et que vous puissiez ensemble construire quelque chose de cool, finalement. autour de l'hôtel, autour du tourisme, etc. Et c'est vrai que quand tu vas dans les bars, les restos, tout le monde a grave le smile, hyper grand sourire et tout. En tant que touriste, en tout cas, c'est agréable d'être accueilli comme ça. Ça, c'est sûr. Et dans la vie quotidienne, en dehors du travail, est-ce qu'il y a des choses, peut-être culturelles ou sociales, ou dans la vie quotidienne, qui t'étonnent, qui te surprennent, qui te marquent un petit peu ?

  • Speaker #0

    Ce qui est étonnant à Bali, c'est la place que prend leur religion. Ça m'avait marquée il y a deux ans déjà, mais encore plus cette année, parce que j'ai eu la chance d'arriver au mois de mars, et le 28 mars, 28-29, en fait, ils célébraient le Nyepi. Ce qu'ils appellent le Nyepi, c'est le nouvel an balinais chez eux. C'est une fête très importante dans la religion balinaise. Et s'en est suivie une autre fête religieuse qui a duré pendant dix jours. Et donc en fait, c'est énormément de cérémonies. Donc la culture balinaise, c'est le dévouement à leur Dieu. Et donc c'est des offrandes le matin, le midi, le soir. Et là actuellement, je vis dans une famille balinaise. Donc je peux encore plus me rendre compte de l'impact que ça a sur leur vie. Et donc, du coup, comme je te disais, pendant les fêtes religieuses, ma famille, ils fabriquaient 100 à 200 offrandes par jour. C'est énorme. Et la religion, pour te dire à quel point elle prend une place importante dans leur vie, c'est que quand je discute avec mes collègues de travail, ils me disent que pour eux, le travail, c'est du repos. Et quand ils sont à la maison, en fait, ils ont tellement à gérer autour des cérémonies et de leur religion que... Leur week-end sont plus chargés que leur semaine de travail.

  • Speaker #1

    Ouais c'est fou, ça prend vraiment une grosse place dans le quotidien quoi.

  • Speaker #0

    C'est 90% de leur vie.

  • Speaker #1

    On s'en rend pas trop compte d'un point de vue extérieur, enfin en tout cas on voit beaucoup les offrandes dans la rue, il y a des petits temples un peu partout, l'encens qui brûle, etc. Pour nous, je trouve, européens, français, encore moins croyants, etc., c'est difficile de se rendre compte, je trouve, de la place que ça peut avoir et le regard sur les religions, sur les dieux, etc. C'est-à-dire toutes ces offrandes et tout. Ça paraît être un monde complètement différent.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce que du coup, tu es pas ici pour te rendre compte un peu de leur quotidien, leur point de vue, vraiment t'immerger dans cette culture qui est bien différente. de la nôtre. Comment tu te sens, toi, globalement, depuis que tu es arrivée dans cette culture, dans ce monde qui est un peu à milieu de la France ?

  • Speaker #0

    On apprend en voyageant, pas qu'au travers de Bali, mais toi aussi, toi comme moi, on a énormément voyagé avant. Tu prends conscience des petites choses de la vie. Tu prends conscience de la chance qu'on a déjà de pouvoir faire tout ce qu'on fait. Et oui, j'apprends ici Yeah ! On dit, on entend beaucoup, je me suis retrouvée à Bali, je ne sais pas si tu peux voir sur les réseaux. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est un truc qui revient pas mal.

  • Speaker #0

    Et c'est qu'en fait, je pense que c'est au-delà de Bali, c'est le voyage en général, mais tu vas un peu à la recherche de toi-même, tu apprends énormément sur toi-même parce que tu te retrouves dans des situations, on parle d'adaptabilité, oui, on doit s'adapter tous les jours. et en fait ça t'en apprend sur toi-même et je me sens bien ici parce que En effet, je peux être moi-même. Moi, j'adore ici pouvoir faire, comme je te disais, des petites choses. Ici, tout est assez simple. J'aime prendre mon taxi-scooter, vadrouiller au milieu des rizières, aller boire un café, admirer le coucher de soleil ou le lever de soleil. C'est des petits moments de vie comme ça qui sont tout simples, mais qui apportent beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Et t'en viens à te recentrer peut-être sur l'essentiel et te reconnecter au petit plaisir de la vie finalement.

  • Speaker #0

    C'est beau ce que tu dis Camille !

  • Speaker #1

    Il en faut peu pour être heureux.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    A contrario, t'as eu des petites galères quand même depuis que t'es arrivée ?

  • Speaker #0

    Des galères, j'en ai eu énormément en quatre ans de voyage. Mais depuis que je suis à Bali, non, pas de galères. Mais ce que j'appréhendais un peu... où sur le papier ça semblait tout beau, tout rose. Dans les faits, quand on arrive sur le terrain, ce n'est pas la même chose.

  • Speaker #1

    Sur quels aspects par exemple ?

  • Speaker #0

    L'aspect confort de vie. Je n'ai pas besoin d'un confort de vie luxuriant pour me sentir bien, mais c'est vrai que là, je suis au sein d'une maison de Valinaise, ce que j'apprécie énormément, mais avec le minimum. Et ça, c'est quelque chose aujourd'hui que je ne veux plus.

  • Speaker #1

    Oui, tu as envie d'avoir un truc un peu plus stable, un peu plus posé.

  • Speaker #0

    Exactement. Et du point de vue du travail, je n'ai aucun équilibre entre ma vie perso et ma vie professionnelle. C'est vrai que moi, je suis du genre à me donner à 100% dans les projets que j'entreprends. Et là, sachant que j'ai la satisfaction des vacanciers qui dépendent de moi, en fait, je ne compte pas mes heures. Je ne compte pas mes heures et je vais en faire peut-être trop. mais du coup, j'oublie de penser à moi. Et ça, c'est quelque chose que je m'étais dit, on en avait énormément parlé en Australie. Je veux maintenant avoir vraiment cette séparation entre « ben oui, je m'investis pour quelque chose que j'aime, mais je m'écoute et je fais passer mes besoins en priorité. » Là, aujourd'hui, ce n'est pas le cas.

  • Speaker #1

    Non, tu es 100% au travail.

  • Speaker #0

    Je suis 100% au travail, mais en même temps, les vacanciers me le rendent tellement bien. Tu as pu le voir dans nos échanges. En fait, ils m'apportent tellement que j'ai envie de leur donner. Et c'est naturel et ça vient du cœur. Et je le fais, je suis entière. Mais je sais que j'apprends encore, comme quoi. On en apprend tous les jours.

  • Speaker #1

    Chaque étape, oui.

  • Speaker #0

    Chaque étape est importante et c'est enrichissant. Aujourd'hui, là, c'est un challenge que je suis en train de réussir haut la main via les retours que j'ai, que ce soit de l'hôtel ou des vacanciers. Mais je sais... encore un peu plus chaque jour ce que je ne veux pas reproduire pour la suite on en revient à ce qu'on disait au début de la conversation de chaque étape tu apprends à savoir un petit peu plus ce que tu veux ce que tu veux pas c'est bien au moins tu y vois un peu plus clair chaque jour on va dire mais c'est bien que tu nous en parles parce que c'est vrai que quand on dit oui voilà aller travailler à bali je pense que c'est un peu le rêve de beaucoup de personnes au final se rend compte que oui tu viens travailler quoi et tu travailles tu t'investis Ça fait suer aussi, etc. Et tu n'as pas non plus énormément de temps pour passer ta vie sur des scouts, à visiter Bali de long en large en travers. Donc, il faut aussi se rendre compte de ça quand on va travailler quelque part. Donc, c'est bien que tu le mentionnes.

  • Speaker #1

    Après, je pense, là, c'est mon cas à moi. Oui, dans la situation. J'ai fait le choix de travailler pour un hôtel, pour une société française. Je pense que chaque cas est... est indépendant si on pense au digital nomade, à toutes les personnes qui peuvent travailler à distance, qui ont une flexibilité et pour le coup, qui peuvent adapter leur temps. Bali est une très belle destination puisqu'on a aussi un côté de Bali très européanisé, si je peux dire, où on retrouve des cafés, des boutiques et une vibe très australienne qui est très chouette. Dans mon cas, sur ce modèle-là, oui.

  • Speaker #0

    Ça fait que c'est comme ça. Du coup, tu travailles dans le tourisme, tu es là pour aider à une bonne immersion des étrangers dans la culture indonésienne. Est-ce que tu aurais des tips et des conseils sur comment découvrir pleinement, profiter pleinement de cette île ?

  • Speaker #1

    Ce que je dis à mes vacanciers quand ils arrivent et que je leur fais la présentation, c'est de ne pas hésiter à aller en immersion dans les villages, dans les... coin encore préservé et authentique de Bali. Parce qu'on a le Bali qu'on voit sur les photos, qu'on voit sur les réseaux sociaux, mais c'est pas le Bali authentique. Et il en faut pour tous les goûts. Mais aller dans les rizières, aller dans les villages de Sidemen, dans les régions de Tabanan, là on retrouve la culture, on apprend de leur quotidien, et c'est des moments magiques. Vous pouvez faire de l'huile de coco avec les familles, faire de la création d'offrandes. Et surtout, si je peux donner un conseil quand on vient à Bali, c'est de le faire en circuit ou ce qu'on appelle, nous, ce qu'on avait fait en road trip. Parce que chaque coin de Bali a son identité. L'île, elle est toute petite. Elle fait 5000 mètres carrés. Ça équivaut à la région Haute-et-Garonne, j'imagine. Mais pourtant, 40 km, c'est 3 heures de route.

  • Speaker #0

    Oui, donc au final...

  • Speaker #1

    Mais non, si je devais donner un conseil, c'est d'aller découvrir chaque région de l'île parce que le nord est volcanique, les îles du sud sont paradisiaques, le centre est authentique par les rizières. Il y a une richesse dans ce pays qui est incroyable et il ne faut pas hésiter à... à bouger et à avoir envie d'aller bouger,

  • Speaker #0

    aller tester, aller découvrir. Moi, je suis au début de mon périple, donc j'ai hâte de découvrir tout ça. Franchement, tu le vends bien. Ça donne envie d'aller voir partout tous les recoins de Sept-Îles, etc. Et pour les personnes qui nous écoutent et qui sentent un peu un appel de l'étranger, de l'expatriation, d'aller vivre dans un autre pays, quels conseils tu leur donnerais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'aujourd'hui, on est énormément guidés par nos peurs. et ce qu'on appelle croyance limitante. Mais si je devais donner un conseil, c'est qu'il faut se lancer. Il faut se lancer. Si on ressent l'envie d'aller découvrir un autre pays et de voyager, il faut se lancer. Alors oui, la peur, elle est là et elle sera toujours là. Et moi, la première, ça fait quatre ans que je voyage. Ça fait quatre ans que je m'adapte tous les trois mois à un nouveau pays. Et pourtant, qu'est-ce que je m'enrichis ? Et on peut avoir peur de partir seule ou de partir à l'inconnu, mais il existe énormément de solutions pour se lancer à l'étranger. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    J'en ai parlé un petit peu au début du podcast. Des Erasmus+, le compte CPF pour aller se former à l'étranger, des PVT au Canada, Australie, des solutions, il en existe énormément. Donc, c'est vrai qu'on n'en a pas conscience aujourd'hui. Il faut aller s'informer. Je pense que c'est un bon conseil à donner. Je pense que ton podcast...

  • Speaker #0

    Abonnez-vous pour avoir les infos.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que des solutions pour partir à l'étranger et se faire accompagner, il en existe énormément aujourd'hui. Donc le conseil, s'informer, se lancer et suivre ses rêves surtout. Suivre ses rêves. Je pense qu'aujourd'hui, moi, j'avance aussi en me donnant des objectifs, mais surtout en réalisant mes rêves.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Puis au final, tu te retrouves bien loin de la vie que tu avais en France à 4 ans. Tout le chemin parcouru sur ces 4 dernières années, franchement, tu n'auras pas chômé.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je ne sais pas du tout où je serai demain. Mais en tout cas, je n'ai plus peur parce que je sais que je suis sur le bon chemin.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui fait aussi un petit fait de se dire, je ne sais pas de quoi demain est fait. Tout est possible. Allons-y.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, bien. Merci en tout cas, Laurie, pour ton courage.

  • Speaker #1

    Merci à toi !

  • Speaker #0

    J'espère que l'épisode vous a plu. Si vous connaissez quelqu'un qui a envie de partir vivre à Bali, je vous invite à lui partager cet épisode, ça pourra peut-être l'aider. Et n'oubliez pas de noter ce podcast ou de laisser un commentaire, ou les deux, si cet épisode vous a plu. À bientôt !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Une étape en amène une autre

    01:43

  • Aller travailler à Bali

    08:11

  • Le quotidien dans le travail

    15:14

  • Travailler avec des Balinais

    17:50

  • La vie quotidienne à Bali

    23:23

  • les tips pour découvrir Bali

    31:20

  • Le conseil pour oser partir à l'étranger

    33:18

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Description

Qui n’a jamais pensé à troquer son métro-boulot-dodo contre surf, plage et rizières ? 🌴



On le voit tous sur instagram : Bali semble être “the place to be”, notamment pour les travailleurs nomades.


Mais aller vivre à Bali : qu’en est-il réellement ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ?



Laury s’est expatriée à Bali il y a quelques mois pour être chef de centre dans un hotel.


Elle nous raconte que le quotidien d’expat peut être challengeant, et que le choc culturel n’aide pas toujours !

Mais Laury garde le sourire, et son optimisme l’aide à avancer.


Elle nous raconte dans cet épisode son quotidien, sans filtre, sur son expatiation à Bali : entre taxi scooter, yoga, relation client et immersion culturelle... Pas le temps de s’ennuyer !



Dans cet épisode on parle notamment de :

- Les avantages des expériences à l'étranger
- Comment travailler à Bali
- Travailler avec des balinais : différences culturelles
- La découverte culturelle de Bali
- Les conseils pour visiter Bali



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Entreprise de Laury : Fram


Épisodes cités :

Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien



Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/malte-partir-pour-6-mois-rester-2-ans-julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il y a 4 ans, j'ai eu envie d'un peu de changement dans ma vie. Et j'ai voyagé notamment à Bali. Et là, réel coup de cœur pour la culture, pour le mode de vie, pour ce que donnent les gens.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger.

  • Speaker #0

    Et des appréhensions, j'en ai mille. Des doutes, j'en ai mille. Ce qui est étonnant à Bali, c'est la place que prend leur religion.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on part très loin, direction l'Indonésie. et plus précisément l'île des dieux, Bali. Vous en rêvez peut-être de quitter la routine, de troquer le métro boulot-dodo pour les copotiers, le surf, les rizières à perte de vue. Mais derrière les décors de cartes postales, qu'est-ce que ça signifie vraiment de s'expatrier à Bali ? Pour en parler, j'ai le plaisir d'accueillir Laurie, qui est expatriée sur cette île depuis quelques mois. Mais avant de découvrir son histoire, je voulais vous remercier de soutenir le podcast, de l'avoir liké, partagé, etc. Ça compte beaucoup pour moi. Donc vraiment, merci pour vos retours et pour la force que vous m'envoyez. Et j'espère que ce nouvel épisode vous plaira autant que les autres. Et je vous souhaite une bonne écoute. Merci Laurie de prendre le temps pour ce podcast. Je me rappelle, il y a quelques mois, on était à Sydney, face au coucher du soleil, sur cette petite table. Et toi, tu étais justement en train de passer l'entretien d'embauche pour le taf. que tu fais aujourd'hui. Et là, du coup, quelques mois plus tard,

  • Speaker #0

    on y est,

  • Speaker #1

    nous voilà à Bali. Donc, tu vas pouvoir nous raconter ta vie ici. Mais du coup, commençons par le commencement. Comment t'en es venue à venir travailler et te retrouver à Bali ?

  • Speaker #0

    D'abord, je suis trop contente, Camille, oui, en effet, de te retrouver ici. Je trouve que le bon est fou. C'est-à-dire qu'on a passé l'entretien ensemble et aujourd'hui, on se retrouve à Bali. partager ce podcast. Il y a quatre ans, j'ai eu envie d'un peu de changement dans ma vie et j'ai cherché le moyen de partir travailler à l'étranger. À l'époque, mon anglais était vraiment catastrophique. Je n'avais fait aucun effort depuis mes études. J'ai un master dans le commerce, mais c'est vrai que je n'avais fait aucun effort pour travailler mon anglais. Donc, j'ai d'abord cherché une solution pour développer mon anglais à l'étranger. J'étais commerciale dans le financement. J'ai travaillé 8 ans dans une société en Bretagne, ce qui m'a permis de cumuler sur mon compte CPF. Grâce à ça, j'ai fait un bilan de compétences. Et ce bilan de compétences m'a fait un peu sortir la tête de l'eau et m'a poussée à me lancer à l'étranger. Et du coup, j'étais à l'époque inscrite à Pôle emploi. Et grâce à Pôle emploi, je suis partie à Malte avec Erasmus+, pour travailler dans l'immobilier. Donc, j'ai fait six mois d'immobilier à Malte. Et donc là, c'était mon premier step à l'étranger.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    Et donc, ça s'est super bien passé. Après, je ne me voyais pas rester à Malte. C'est une petite île. Et si ça peut intéresser certains, tu as un super podcast qui parle de Malte. Donc, ils pourront aller le consulter.

  • Speaker #1

    Et puis, ça te fait bien, si besoin.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, moi, pour continuer, du coup, j'avais envie de continuer mon expérience à l'étranger. Et j'ai cherché encore des solutions. pour simplifier mon expatriation. Et donc suite à ça, j'ai utilisé ce qui me restait de mon CPF pour faire une formation d'anglais. Parce que j'avais bien progressé, mais ce n'était pas suffisant. Donc du coup, grâce à mon CPF, j'ai pris des cours de langue à Singapour. Et donc j'ai passé un mois à Singapour où j'ai vécu chez l'habitant. Et j'ai étudié dans une école. Expérience de dingue. J'ai fait des rencontres magiques. Et ça m'a poussée à vouloir continuer mon expérience à l'étranger.

  • Speaker #1

    Quand on avait passé, tu voulais aller encore plus loin ?

  • Speaker #0

    Exactement. Cite à ça, j'avais envie de voyager aussi et de profiter d'être dans le coin pour voyager en Asie. Donc là, je me suis accordée le temps de voyager. Donc j'ai voyagé en Thaïlande et j'ai voyagé notamment à Bali. Donc ça a été ma première expérience là à Bali. où j'en ai profité pour passer ma certification de professeur de yoga. Pendant un mois, je me suis formée au yoga, et pendant un mois, j'ai voyagé à Bali et en Asie. Et là, réel coup de cœur pour la culture, pour le mode de vie, pour ce que donnent les gens. Mais il fallait que je travaille. Après quatre mois et demi de voyage, il fallait que je travaille. Mais je n'avais pas envie de rentrer en France. J'avais pas envie de rentrer en France et sur mon voyage, j'ai eu la chance de faire énormément de rencontres, dont beaucoup qui avaient fait un PVT en Australie. Et donc de là, je suis en Thaïlande pour le nouvel an et je me dis, je veux pas rentrer. Je veux pas rentrer et... Et j'échange avec mes acolytes de voyage et je me dis, je me dis, ben Laurie, lance-toi, quoi. Lance-toi, l'Australie, c'est pas loin. Et donc là, je réserve mon visa. C'était le 2 janvier. Je réserve mon visa et le 6 janvier, je pose les pieds en Australie. Expérience encore incroyable. Donc, je passe un an en Australie en PVT où je travaille et je voyage en même temps. et Je fais ta rencontre sur un road trip sur la côte Est. Expérience de dingue. Pareil, tu as des podcasts où tu racontes la vie en Australie. Il y a des hauts, il y a des bas. L'expérience, elle n'est pas tous les jours rose.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est clair.

  • Speaker #0

    Mais on s'en enrichit, on apprend sur soi.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, fin d'année, on était à ce fameux coucher de soleil. Tu as fait ton entretien d'embauche. Et là, retour à Bali, à ton endroit coup de cœur, finalement, sur tes différentes étapes. Au final, tu as testé différents pays. avec différentes cultures différentes, mais aussi différents organismes et différentes manières de faire. Du coup, tu as accepté le travail pour venir bosser à Bali. Tu avais plus envie de venir travailler dans un pays que de refaire par exemple un truc de langue ou d'aller dans des petites missions un petit peu comme le PVT. Qu'est-ce qui a fait que tu acceptes du coup ce travail-là ?

  • Speaker #0

    L'opportunité, oui. En fait, après l'Australie, j'ai essayé énormément de métiers. J'ai continué à m'enrichir et à vouloir apprendre de nouveaux métiers. parce que suite à mon bilan de compétences, j'ai éclairci un peu ce que je ne voulais plus, mais j'avais encore du mal à déterminer ce que je voulais. Et donc du coup, j'avais vraiment envie de me donner l'opportunité de pouvoir tester différentes choses parce que je trouve qu'on est trop conditionné à se dire « je suis une voie professionnelle parce que je l'ai choisie au départ » et en fait, je suis un peu… mais c'est vrai qu'on est un peu toutes les deux comme ça et j'ai fait énormément de rencontres comme ça sur mon parcours. où on se dit, en fait, il y a tellement d'opportunités, tellement de possibilités, on a envie de tout faire. Et pourquoi on ne se donnerait pas l'opportunité d'essayer ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément.

  • Speaker #0

    Et en fait, avec mes différentes expériences à l'étranger, mais aussi en Australie, parce que l'Australie, c'est un pays qui est incroyable pour ça, parce qu'on n'a pas besoin de diplôme, on n'a pas besoin d'expérience. Si on est motivé, on nous donne notre chance. Et pour ça, je recommande à tout le monde de se lancer en Australie et si on a envie de découvrir une nouvelle culture ou de découvrir de nouvelles professions, de se lancer parce qu'on nous donne vraiment notre chance. Et donc, en fait, grâce à ça, je suis passée de barista à responsable du service client VIP pour le Cirque du Soleil, à des postes comme… Aller travailler dans une station service dans le désert. Donc pas du tout en lien avec ce que je faisais au départ. Mais ça m'a quand même amenée vers ce que je voulais faire maintenant. Et donc, quand j'ai repris contact avec Fram pour ce fameux entretien, je savais ce que j'avais envie. de pouvoir rassembler dans un même métier tout ce qui me passionne aujourd'hui. Et donc aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir me retrouver à Bali et l'opportunité qui s'est ouverte à moi, c'est que Fram a eu besoin de quelqu'un pour l'ouverture d'un hôtel. C'était un projet tout nouveau et mon expérience à Bali, donc il y a un an et demi, et mon expérience, mon bagage professionnel depuis toutes ces années, donc dans la relation cliente, dans la vente, côté voyage. puisque du coup, Fram est une société, est un tour opérateur français, ça m'a permis de pouvoir décrocher ce poste et de pouvoir faire l'ouverture de l'hôtel à Bali.

  • Speaker #1

    Trop bien. Franchement, c'est super inspirant et ça donne envie, tu vois, d'oser se lancer et tester des trucs, parce que finalement, on se rend compte qu'en testant, on découvre un peu ce qu'on aime moins, ce qu'on aime plus. Et toi, du coup, on dirait que ça t'a vraiment aidé à y voir plus clair sur ce que tu voulais. Et finalement, réussir aussi à concrétiser, parce que là, tu es dans le poste que tu visais un petit peu. Je me rappelle, en étant dans la vie, tu parlais de vouloir faire plus de yoga, donner des cours, mais aussi gérer des équipes, être en contact avec le client. Et là, tu retrouves vraiment tout ça dans ce travail. Donc franchement, c'est top. Tu vas pouvoir nous raconter un peu plus en détail ce qu'il en est dans ton quotidien dans quelques instants. Mais du coup, pour qu'on comprenne un petit peu comment ça s'est passé pour toi d'arriver ici. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu niveau démarche peut-être administrative, etc. avant le départ pour pouvoir venir ici ? Donc tu disais que l'entreprise était française, est-ce qu'elle t'a accompagnée ? C'est quel type de visa, etc. ?

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est pour ça pour le coup, travailler en Indonésie, ce n'est pas quelque chose de facile. Si on ne travaille pas en remote ou en tant qu'indépendant, et dans ces cas-là, il y a des visas spécifiques pour travailler à l'étranger et en Indonésie. Moi, ce n'est pas mon cas. Je savais qu'en Indonésie, ce qui était possible de faire, c'était de se faire sponsoriser. Alors en me rapprochant de Fram, qui est une société française, ils donnent l'opportunité de partir partout dans le monde. Et l'avantage de se rapprocher d'un groupe, comme ça, c'est qu'on est sponsorisé. Et donc, du coup, c'est ce qui va me permettre d'avoir un visa de travail pour travailler en Indonésie pendant huit mois.

  • Speaker #1

    Donc, tu es sponsorisé par une entreprise en Indonésie.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Ton entreprise, elle t'accompagne pour peut-être trouver un logement, ce genre de choses ?

  • Speaker #0

    Tout est... Oui, les démarches sont faites avec la société avant de partir. Donc moi je suis arrivée sur le territoire indonésien avec un visa touriste. Et il faut le savoir, pour activer un visa de travail, les démarches sont un peu longues. Donc c'est vrai que c'est à anticiper. Moi j'arrivais d'Australie, donc j'ai dû rentrer en France, arriver en Indonésie et ça s'est fait en quelques mois. Et donc pour déclencher mon visa de travail, j'ai dû sortir du territoire indonésien et revenir. pour activer mon visa de travail. Mais tout est géré par ma société. Donc ma société m'a accompagnée dans la recherche de mon logement sur place.

  • Speaker #1

    C'était surtout ça. Après, il n'y avait peut-être pas non plus trop d'autres choses à préparer. C'était sur place que tu allais pouvoir développer ton travail, etc.

  • Speaker #0

    Exactement. Et j'avais la chance d'avoir vécu déjà et voyagé en Indonésie. Donc c'est vrai que je connaissais énormément les démarches. donc ils n'ont pas eu besoin de m'accompagner tant que ça mais en tout cas pour parce qu'ils accompagnent aussi des jeunes qui sortent d'école il faut le savoir pour le coup Fram en termes d'accompagnement ils sont top pour ça ok ça c'est cool toi du coup c'est bien tu as eu aussi bien l'accompagnement mais comme tu disais tu connaissais au moins l'île du coup tu n'es pas perdu à débarquer comme ça parce que c'est vrai que les premiers premiers instants en asie ou même en indonésie ça peut faire un peu plus C'est surprenant. sans dire vraiment.

  • Speaker #1

    C'est clair. Voilà, les premiers jours, j'étais un peu perdue de voir tout ça, toute l'agitation et tout le décor que tu ne connais pas. Donc, tant mieux, au moins, ça facilite pour toi de venir bosser ici. J'imagine que ça peut faire quand même un petit peu peur de partir à l'autre bout du monde pour travailler dans un nouveau concept, entre guillemets, dans le sens où tu vas monter un hôtel, mettre en place tout un truc, etc. Est-ce que tu te poses des questions avant de partir ? Est-ce que tu as des doutes, des appréhensions ?

  • Speaker #0

    Tu me connais assez bien Camille. Et des appréhensions, j'en ai mille. Des doutes, j'en ai mille. Parce que je suis une éternelle indécise. Mais j'y travaille. Je travaille sur moi énormément.

  • Speaker #1

    Step by step.

  • Speaker #0

    Exactement. Et je pense que tu as vu toi-même mon évolution depuis qu'on s'est rencontrés et aujourd'hui. Donc oui, des doutes, j'en avais énormément. du fait de... Alors c'est pas le fait de partir loin parce que ça fait déjà quatre ans que je suis loin et j'ai pris l'habitude. Alors c'est toujours aussi compliqué d'être loin de ses proches. Mais c'était pas le fait de partir loin, c'était plus le fait de m'adapter une nouvelle fois au rythme qui aurait pu ne pas me correspondre. J'avais... J'avais, quand j'ai quitté l'Australie, un fort besoin de stabilité. On a bougé dans tous les sens pendant un an. Et je me suis dit, après l'Australie, Laurie, stop. Tu as vraiment besoin de te stabiliser et de retrouver un cadre de vie. Et je reviens en France et j'ai cette opportunité incroyable de pouvoir repartir. Et je me dis, tu ne peux pas passer à côté de cette opportunité-là. Et en même temps, j'ai une grosse part de moi qui me dit, mais Laurie, tu cherchais quand même une stabilité. Et je me suis dit on n'a qu'une vie, ça va t'apporter encore, t'es sur le bon chemin, c'est une opportunité qui s'est présentée à toi à un moment donné où tu te demandais quelle était la suite, et donc j'ai saisi cette opportunité. Et aujourd'hui je pense que mes peurs, c'est aussi ma force. Et j'ai fait des choix, alors pas toujours les bons, mais ils m'ont menée jusqu'ici aujourd'hui, et je pense que... Et je pense que c'est que du plus pour moi pour la suite.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Alors, on se parle, du coup, ça fait déjà quelques mois que t'es ici. Trois, précisément. Donc, c'est récent, mais en même temps, ça fait suffisamment de temps que t'es là pour vraiment être imprégnée. Pour qu'on comprenne un peu mieux ta situation, est-ce que tu peux nous expliquer ce que tu fais dans ton travail et en quoi ça consiste ?

  • Speaker #0

    Le premier mois, du coup, j'ai... J'ai mis en place l'ouverture de l'hôtel. C'est différent de ce que je fais aujourd'hui. Le premier mois, il fallait négocier le contrat que j'allais pouvoir entreprendre au sein de l'hôtel au niveau du concept Fram. Parce que le but étant de faire appliquer le concept Fram qu'on a déjà dans des pays d'Europe bien implantés par exemple, le dupliquer à Bali. Ce n'est pas chose facile. Il faut s'adapter à la culture, il faut s'adapter à l'environnement dans lequel on est. Et donc, on a décidé de mettre en place aussi un concept un petit peu différent et plus axé sur le local et les traditions. Du coup, là, sur le concept à Bali, on est sur une évasion. Donc, on se rapproche plus d'une immersion dans la vie locale à Bali. Donc, en fait, si tu veux, pour te donner une idée, mon... Mon quotidien, c'est accueillir les vacanciers, donc gérer les arrivées-départs, donc les accueillir à destination sur l'hôtel, leur donner toutes les informations nécessaires sur le pays, sur la culture. Typiquement, en Indonésie, l'eau, elle n'est pas potable. Il y a plein de petites choses comme ça qui…

  • Speaker #1

    Ce n'est pas forcément quand on est touriste et qu'on arrive dans le pays.

  • Speaker #0

    Exactement. Ils ne sont pas forcément informés de la monnaie locale, la langue, le décalage horaire. Et pendant le séjour, ce qui est chouette aussi, c'est que je peux mettre à profit ma formation de professeure de yoga pour donner des cours de yoga et de pilates à ceux qui le souhaitent. Ce que je fais aussi, c'est l'animation des réseaux sociaux. Au-delà de ça, sur le premier mois, il a fallu créer tous les supports. Donc tous les supports d'affichage au niveau de mon bureau, la création d'un livret d'accueil, et aussi la traduction de l'ensemble des menus, des cartes, des documents en chambre, puisque tout était en anglais. Et en fait, je me suis très vite rendue compte que les vacanciers français, ils ne parlent pas anglais. Donc du coup, ça a été un gros travail de traduction aussi pour rendre leur séjour plus confortable.

  • Speaker #1

    Du coup, je rebondis sur ce que tu dis, pas si on l'a dit aussi, c'était très clair pour ceux qui écoutent en tout cas. Mais du coup, vous, Fram, vous avez implanté en gros des chambres dans un hôtel déjà existant, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Au final, c'est vraiment une vraie collaboration entre l'entreprise française et l'entreprise balinaise, du coup, l'hôtel qui est déjà sur place. Tu bosses du coup avec que des balinais. Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Ça se passe super bien. J'ai eu un accueil des plus chaleureux. au sein de l'hôtel. Je pense aussi, c'est en grande partie par rapport à ma personnalité, j'ai très vite été très curieuse. Je me suis intéressée à eux. Quinze jours après mon arrivée, on a fêté les 35 ans de l'hôtel. Donc, ils ont organisé une grande fête au sein de l'hôtel. Et il a fallu mettre en place beaucoup de choses. Et là, tout de suite, je leur ai montré que j'avais envie de prendre part à leur quotidien. Et donc, je me suis... Je me suis investie dans la préparative de la soirée, j'ai été à la rencontre des équipes parce que du coup on est 180 sur l'hôtel.

  • Speaker #1

    Oh wow, grosse équipe.

  • Speaker #0

    Grosse équipe.

  • Speaker #1

    Ouais, du coup t'as vraiment montré que t'étais impliquée et que tu voulais faire partie du groupe. Et je pense souvent ça se ressent quand les gens ils voient que toi t'es ouverte, ils vont être ouverts à toi et t'accueillir.

  • Speaker #0

    Exactement. Je suis pas obligée mais ce que je fais c'est que tous les midis... Je mange avec les managers de chaque service. Ils se retrouvent le midi pour manger et je me joins à eux. Ce n'est pas forcément un moment qui est facile pour moi parce qu'ils parlent énormément indonésien, pas à ça. Mais c'est important parce que je leur montre que j'ai envie de partager des moments avec eux. Et là, on peut aussi négocier des choses au niveau de l'hôtel. Et je m'intéresse à ce qu'ils font sur leur vie perso. Ils s'intéressent du coup. Du coup, à moi, c'est des moments qui sont vraiment sympas, malgré la barrière de la langue. Parce que pour le coup, ils parlent anglais, mais c'est un anglais qui est très basique.

  • Speaker #1

    Et toi, tu parles leur langue un petit peu ?

  • Speaker #0

    J'essaie, j'apprends. C'est justement dans ces moments-là que, voilà, moi, je leur apprends un peu de français et eux m'apprennent un peu de bahasa. Et ce que j'ai fait, du coup, pour ces moments-là, c'est que j'ai créé des fiches vocabulaire en anglais. en français et en bahasa. Donc le bahasa, c'est le balinais que j'ai mis dans la salle de pause du midi. Et on se fait comme des petits jeux où on va apprendre quelques mots tous les jours pour essayer de progresser. Donc ça, c'est chouette.

  • Speaker #1

    Ça permet de créer du lien aussi avec tout le monde, etc.

  • Speaker #0

    Et en petits moments chouettes comme ça, une fois par semaine, je donne un cours de sport à l'ensemble du personnel hôtelier qui souhaite participer. Et là, encore une fois, c'est des moments assez drôles parce qu'ils suivent le mouvement. On ne se comprend pas toujours, mais c'est justement dans des moments un peu comme ça, conviviales, que ça crée du lien.

  • Speaker #1

    Trop bien. Il y a eu des moments parfois un peu quiproquos ou maladresses. Dû aux différences culturelles dans le quotidien, dans le travail, etc. ?

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai que je n'ai pas ressenti de problèmes de communication.

  • Speaker #1

    Non. Ok. Tu vois des différences entre travailler en France et travailler à Bali ?

  • Speaker #0

    On le ressent beaucoup dans la façon d'être des balinais. En France, on va sentir très vite le stress, cette pression, être toujours… Dans la recherche du plus, ici, comme je te disais, tout se fait vraiment, ils font les choses toujours avec le sourire et on prend le temps. Comme j'ai pu te le dire quand on en parlait entre nous, la grande différence ici, c'est que les baleinés, ils ont beau travailler énormément, ils le font toujours avec le sourire et avec... tu sens que ça vient du cœur. Ils aiment rendre service, ils sont... passionnés par ce qu'ils font. C'est vrai que le tourisme leur apporte énormément et ça a développé le pays aujourd'hui. On pourrait croire moi, la première question que j'ai posée quand je suis arrivée à l'hôtel, je leur ai dit, mais vous n'en avez pas un peu assez de tout ce tourisme de masse et de cette immersion dans votre culture. Tu sais, des fois, on a envie, tu sais, on prend en photo et tu te dis, mais comment ils l'interprètent, eux ? Et en fait, tu te rends compte qu'en discutant avec eux, bien au contraire, parce que ça leur apporte énormément. Une manager, elle me disait, nous, on apprécie parce que déjà, on fait découvrir notre quotidien, on partage nos expériences, comment on vit ici. En fait, les gens, ils s'y intéressent et c'est hyper enrichissant pour eux aussi. Tant sur le plan humain, tant sur le plan économique, parce qu'ils en ont besoin. En fait, ils en ont besoin et eux, ça leur permet d'augmenter leur niveau de vie.

  • Speaker #1

    Ouais, parce que c'est vrai que c'est... Vraiment les situations un petit peu... Moi je sais que ça pourrait me mettre un peu mal à l'aise, ça me met mal à l'aise parfois, où tu te dis, tu sais pas quelle est la limite de jusqu'où je peux aller pour découvrir une culture, découvrir un pays, et en plus avec la barrière de la langue, t'es pour savoir comment vous, vous le vivez, etc. Donc c'est top que t'aies pu avoir leur point de vue, leur ressenti, et que vous puissiez ensemble construire quelque chose de cool, finalement. autour de l'hôtel, autour du tourisme, etc. Et c'est vrai que quand tu vas dans les bars, les restos, tout le monde a grave le smile, hyper grand sourire et tout. En tant que touriste, en tout cas, c'est agréable d'être accueilli comme ça. Ça, c'est sûr. Et dans la vie quotidienne, en dehors du travail, est-ce qu'il y a des choses, peut-être culturelles ou sociales, ou dans la vie quotidienne, qui t'étonnent, qui te surprennent, qui te marquent un petit peu ?

  • Speaker #0

    Ce qui est étonnant à Bali, c'est la place que prend leur religion. Ça m'avait marquée il y a deux ans déjà, mais encore plus cette année, parce que j'ai eu la chance d'arriver au mois de mars, et le 28 mars, 28-29, en fait, ils célébraient le Nyepi. Ce qu'ils appellent le Nyepi, c'est le nouvel an balinais chez eux. C'est une fête très importante dans la religion balinaise. Et s'en est suivie une autre fête religieuse qui a duré pendant dix jours. Et donc en fait, c'est énormément de cérémonies. Donc la culture balinaise, c'est le dévouement à leur Dieu. Et donc c'est des offrandes le matin, le midi, le soir. Et là actuellement, je vis dans une famille balinaise. Donc je peux encore plus me rendre compte de l'impact que ça a sur leur vie. Et donc, du coup, comme je te disais, pendant les fêtes religieuses, ma famille, ils fabriquaient 100 à 200 offrandes par jour. C'est énorme. Et la religion, pour te dire à quel point elle prend une place importante dans leur vie, c'est que quand je discute avec mes collègues de travail, ils me disent que pour eux, le travail, c'est du repos. Et quand ils sont à la maison, en fait, ils ont tellement à gérer autour des cérémonies et de leur religion que... Leur week-end sont plus chargés que leur semaine de travail.

  • Speaker #1

    Ouais c'est fou, ça prend vraiment une grosse place dans le quotidien quoi.

  • Speaker #0

    C'est 90% de leur vie.

  • Speaker #1

    On s'en rend pas trop compte d'un point de vue extérieur, enfin en tout cas on voit beaucoup les offrandes dans la rue, il y a des petits temples un peu partout, l'encens qui brûle, etc. Pour nous, je trouve, européens, français, encore moins croyants, etc., c'est difficile de se rendre compte, je trouve, de la place que ça peut avoir et le regard sur les religions, sur les dieux, etc. C'est-à-dire toutes ces offrandes et tout. Ça paraît être un monde complètement différent.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce que du coup, tu es pas ici pour te rendre compte un peu de leur quotidien, leur point de vue, vraiment t'immerger dans cette culture qui est bien différente. de la nôtre. Comment tu te sens, toi, globalement, depuis que tu es arrivée dans cette culture, dans ce monde qui est un peu à milieu de la France ?

  • Speaker #0

    On apprend en voyageant, pas qu'au travers de Bali, mais toi aussi, toi comme moi, on a énormément voyagé avant. Tu prends conscience des petites choses de la vie. Tu prends conscience de la chance qu'on a déjà de pouvoir faire tout ce qu'on fait. Et oui, j'apprends ici Yeah ! On dit, on entend beaucoup, je me suis retrouvée à Bali, je ne sais pas si tu peux voir sur les réseaux. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est un truc qui revient pas mal.

  • Speaker #0

    Et c'est qu'en fait, je pense que c'est au-delà de Bali, c'est le voyage en général, mais tu vas un peu à la recherche de toi-même, tu apprends énormément sur toi-même parce que tu te retrouves dans des situations, on parle d'adaptabilité, oui, on doit s'adapter tous les jours. et en fait ça t'en apprend sur toi-même et je me sens bien ici parce que En effet, je peux être moi-même. Moi, j'adore ici pouvoir faire, comme je te disais, des petites choses. Ici, tout est assez simple. J'aime prendre mon taxi-scooter, vadrouiller au milieu des rizières, aller boire un café, admirer le coucher de soleil ou le lever de soleil. C'est des petits moments de vie comme ça qui sont tout simples, mais qui apportent beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Et t'en viens à te recentrer peut-être sur l'essentiel et te reconnecter au petit plaisir de la vie finalement.

  • Speaker #0

    C'est beau ce que tu dis Camille !

  • Speaker #1

    Il en faut peu pour être heureux.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    A contrario, t'as eu des petites galères quand même depuis que t'es arrivée ?

  • Speaker #0

    Des galères, j'en ai eu énormément en quatre ans de voyage. Mais depuis que je suis à Bali, non, pas de galères. Mais ce que j'appréhendais un peu... où sur le papier ça semblait tout beau, tout rose. Dans les faits, quand on arrive sur le terrain, ce n'est pas la même chose.

  • Speaker #1

    Sur quels aspects par exemple ?

  • Speaker #0

    L'aspect confort de vie. Je n'ai pas besoin d'un confort de vie luxuriant pour me sentir bien, mais c'est vrai que là, je suis au sein d'une maison de Valinaise, ce que j'apprécie énormément, mais avec le minimum. Et ça, c'est quelque chose aujourd'hui que je ne veux plus.

  • Speaker #1

    Oui, tu as envie d'avoir un truc un peu plus stable, un peu plus posé.

  • Speaker #0

    Exactement. Et du point de vue du travail, je n'ai aucun équilibre entre ma vie perso et ma vie professionnelle. C'est vrai que moi, je suis du genre à me donner à 100% dans les projets que j'entreprends. Et là, sachant que j'ai la satisfaction des vacanciers qui dépendent de moi, en fait, je ne compte pas mes heures. Je ne compte pas mes heures et je vais en faire peut-être trop. mais du coup, j'oublie de penser à moi. Et ça, c'est quelque chose que je m'étais dit, on en avait énormément parlé en Australie. Je veux maintenant avoir vraiment cette séparation entre « ben oui, je m'investis pour quelque chose que j'aime, mais je m'écoute et je fais passer mes besoins en priorité. » Là, aujourd'hui, ce n'est pas le cas.

  • Speaker #1

    Non, tu es 100% au travail.

  • Speaker #0

    Je suis 100% au travail, mais en même temps, les vacanciers me le rendent tellement bien. Tu as pu le voir dans nos échanges. En fait, ils m'apportent tellement que j'ai envie de leur donner. Et c'est naturel et ça vient du cœur. Et je le fais, je suis entière. Mais je sais que j'apprends encore, comme quoi. On en apprend tous les jours.

  • Speaker #1

    Chaque étape, oui.

  • Speaker #0

    Chaque étape est importante et c'est enrichissant. Aujourd'hui, là, c'est un challenge que je suis en train de réussir haut la main via les retours que j'ai, que ce soit de l'hôtel ou des vacanciers. Mais je sais... encore un peu plus chaque jour ce que je ne veux pas reproduire pour la suite on en revient à ce qu'on disait au début de la conversation de chaque étape tu apprends à savoir un petit peu plus ce que tu veux ce que tu veux pas c'est bien au moins tu y vois un peu plus clair chaque jour on va dire mais c'est bien que tu nous en parles parce que c'est vrai que quand on dit oui voilà aller travailler à bali je pense que c'est un peu le rêve de beaucoup de personnes au final se rend compte que oui tu viens travailler quoi et tu travailles tu t'investis Ça fait suer aussi, etc. Et tu n'as pas non plus énormément de temps pour passer ta vie sur des scouts, à visiter Bali de long en large en travers. Donc, il faut aussi se rendre compte de ça quand on va travailler quelque part. Donc, c'est bien que tu le mentionnes.

  • Speaker #1

    Après, je pense, là, c'est mon cas à moi. Oui, dans la situation. J'ai fait le choix de travailler pour un hôtel, pour une société française. Je pense que chaque cas est... est indépendant si on pense au digital nomade, à toutes les personnes qui peuvent travailler à distance, qui ont une flexibilité et pour le coup, qui peuvent adapter leur temps. Bali est une très belle destination puisqu'on a aussi un côté de Bali très européanisé, si je peux dire, où on retrouve des cafés, des boutiques et une vibe très australienne qui est très chouette. Dans mon cas, sur ce modèle-là, oui.

  • Speaker #0

    Ça fait que c'est comme ça. Du coup, tu travailles dans le tourisme, tu es là pour aider à une bonne immersion des étrangers dans la culture indonésienne. Est-ce que tu aurais des tips et des conseils sur comment découvrir pleinement, profiter pleinement de cette île ?

  • Speaker #1

    Ce que je dis à mes vacanciers quand ils arrivent et que je leur fais la présentation, c'est de ne pas hésiter à aller en immersion dans les villages, dans les... coin encore préservé et authentique de Bali. Parce qu'on a le Bali qu'on voit sur les photos, qu'on voit sur les réseaux sociaux, mais c'est pas le Bali authentique. Et il en faut pour tous les goûts. Mais aller dans les rizières, aller dans les villages de Sidemen, dans les régions de Tabanan, là on retrouve la culture, on apprend de leur quotidien, et c'est des moments magiques. Vous pouvez faire de l'huile de coco avec les familles, faire de la création d'offrandes. Et surtout, si je peux donner un conseil quand on vient à Bali, c'est de le faire en circuit ou ce qu'on appelle, nous, ce qu'on avait fait en road trip. Parce que chaque coin de Bali a son identité. L'île, elle est toute petite. Elle fait 5000 mètres carrés. Ça équivaut à la région Haute-et-Garonne, j'imagine. Mais pourtant, 40 km, c'est 3 heures de route.

  • Speaker #0

    Oui, donc au final...

  • Speaker #1

    Mais non, si je devais donner un conseil, c'est d'aller découvrir chaque région de l'île parce que le nord est volcanique, les îles du sud sont paradisiaques, le centre est authentique par les rizières. Il y a une richesse dans ce pays qui est incroyable et il ne faut pas hésiter à... à bouger et à avoir envie d'aller bouger,

  • Speaker #0

    aller tester, aller découvrir. Moi, je suis au début de mon périple, donc j'ai hâte de découvrir tout ça. Franchement, tu le vends bien. Ça donne envie d'aller voir partout tous les recoins de Sept-Îles, etc. Et pour les personnes qui nous écoutent et qui sentent un peu un appel de l'étranger, de l'expatriation, d'aller vivre dans un autre pays, quels conseils tu leur donnerais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'aujourd'hui, on est énormément guidés par nos peurs. et ce qu'on appelle croyance limitante. Mais si je devais donner un conseil, c'est qu'il faut se lancer. Il faut se lancer. Si on ressent l'envie d'aller découvrir un autre pays et de voyager, il faut se lancer. Alors oui, la peur, elle est là et elle sera toujours là. Et moi, la première, ça fait quatre ans que je voyage. Ça fait quatre ans que je m'adapte tous les trois mois à un nouveau pays. Et pourtant, qu'est-ce que je m'enrichis ? Et on peut avoir peur de partir seule ou de partir à l'inconnu, mais il existe énormément de solutions pour se lancer à l'étranger. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    J'en ai parlé un petit peu au début du podcast. Des Erasmus+, le compte CPF pour aller se former à l'étranger, des PVT au Canada, Australie, des solutions, il en existe énormément. Donc, c'est vrai qu'on n'en a pas conscience aujourd'hui. Il faut aller s'informer. Je pense que c'est un bon conseil à donner. Je pense que ton podcast...

  • Speaker #0

    Abonnez-vous pour avoir les infos.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que des solutions pour partir à l'étranger et se faire accompagner, il en existe énormément aujourd'hui. Donc le conseil, s'informer, se lancer et suivre ses rêves surtout. Suivre ses rêves. Je pense qu'aujourd'hui, moi, j'avance aussi en me donnant des objectifs, mais surtout en réalisant mes rêves.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Puis au final, tu te retrouves bien loin de la vie que tu avais en France à 4 ans. Tout le chemin parcouru sur ces 4 dernières années, franchement, tu n'auras pas chômé.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je ne sais pas du tout où je serai demain. Mais en tout cas, je n'ai plus peur parce que je sais que je suis sur le bon chemin.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui fait aussi un petit fait de se dire, je ne sais pas de quoi demain est fait. Tout est possible. Allons-y.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, bien. Merci en tout cas, Laurie, pour ton courage.

  • Speaker #1

    Merci à toi !

  • Speaker #0

    J'espère que l'épisode vous a plu. Si vous connaissez quelqu'un qui a envie de partir vivre à Bali, je vous invite à lui partager cet épisode, ça pourra peut-être l'aider. Et n'oubliez pas de noter ce podcast ou de laisser un commentaire, ou les deux, si cet épisode vous a plu. À bientôt !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Une étape en amène une autre

    01:43

  • Aller travailler à Bali

    08:11

  • Le quotidien dans le travail

    15:14

  • Travailler avec des Balinais

    17:50

  • La vie quotidienne à Bali

    23:23

  • les tips pour découvrir Bali

    31:20

  • Le conseil pour oser partir à l'étranger

    33:18

Description

Qui n’a jamais pensé à troquer son métro-boulot-dodo contre surf, plage et rizières ? 🌴



On le voit tous sur instagram : Bali semble être “the place to be”, notamment pour les travailleurs nomades.


Mais aller vivre à Bali : qu’en est-il réellement ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ?



Laury s’est expatriée à Bali il y a quelques mois pour être chef de centre dans un hotel.


Elle nous raconte que le quotidien d’expat peut être challengeant, et que le choc culturel n’aide pas toujours !

Mais Laury garde le sourire, et son optimisme l’aide à avancer.


Elle nous raconte dans cet épisode son quotidien, sans filtre, sur son expatiation à Bali : entre taxi scooter, yoga, relation client et immersion culturelle... Pas le temps de s’ennuyer !



Dans cet épisode on parle notamment de :

- Les avantages des expériences à l'étranger
- Comment travailler à Bali
- Travailler avec des balinais : différences culturelles
- La découverte culturelle de Bali
- Les conseils pour visiter Bali



Bonne écoute !

Pour soutenir le podcast, abonnes toi et met une petite note :)


Infos utiles :

Entreprise de Laury : Fram


Épisodes cités :

Expatriation à Malte : partir pour 6 mois, rester 2 ans - Julien



Pour découvrir les coulisses du podcast : partir_podcast

Disponible à l'écoute sur toutes les plateformes : https://smartlink.ausha.co/partir

Et sur Youtube


Si cet épisode t’a plu, tu devrais aussi aimer :

https://podcast.ausha.co/partir/malte-partir-pour-6-mois-rester-2-ans-julien


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Il y a 4 ans, j'ai eu envie d'un peu de changement dans ma vie. Et j'ai voyagé notamment à Bali. Et là, réel coup de cœur pour la culture, pour le mode de vie, pour ce que donnent les gens.

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue sur Partir, le podcast qui te montre les dessous de la vie à l'étranger.

  • Speaker #0

    Et des appréhensions, j'en ai mille. Des doutes, j'en ai mille. Ce qui est étonnant à Bali, c'est la place que prend leur religion.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, on part très loin, direction l'Indonésie. et plus précisément l'île des dieux, Bali. Vous en rêvez peut-être de quitter la routine, de troquer le métro boulot-dodo pour les copotiers, le surf, les rizières à perte de vue. Mais derrière les décors de cartes postales, qu'est-ce que ça signifie vraiment de s'expatrier à Bali ? Pour en parler, j'ai le plaisir d'accueillir Laurie, qui est expatriée sur cette île depuis quelques mois. Mais avant de découvrir son histoire, je voulais vous remercier de soutenir le podcast, de l'avoir liké, partagé, etc. Ça compte beaucoup pour moi. Donc vraiment, merci pour vos retours et pour la force que vous m'envoyez. Et j'espère que ce nouvel épisode vous plaira autant que les autres. Et je vous souhaite une bonne écoute. Merci Laurie de prendre le temps pour ce podcast. Je me rappelle, il y a quelques mois, on était à Sydney, face au coucher du soleil, sur cette petite table. Et toi, tu étais justement en train de passer l'entretien d'embauche pour le taf. que tu fais aujourd'hui. Et là, du coup, quelques mois plus tard,

  • Speaker #0

    on y est,

  • Speaker #1

    nous voilà à Bali. Donc, tu vas pouvoir nous raconter ta vie ici. Mais du coup, commençons par le commencement. Comment t'en es venue à venir travailler et te retrouver à Bali ?

  • Speaker #0

    D'abord, je suis trop contente, Camille, oui, en effet, de te retrouver ici. Je trouve que le bon est fou. C'est-à-dire qu'on a passé l'entretien ensemble et aujourd'hui, on se retrouve à Bali. partager ce podcast. Il y a quatre ans, j'ai eu envie d'un peu de changement dans ma vie et j'ai cherché le moyen de partir travailler à l'étranger. À l'époque, mon anglais était vraiment catastrophique. Je n'avais fait aucun effort depuis mes études. J'ai un master dans le commerce, mais c'est vrai que je n'avais fait aucun effort pour travailler mon anglais. Donc, j'ai d'abord cherché une solution pour développer mon anglais à l'étranger. J'étais commerciale dans le financement. J'ai travaillé 8 ans dans une société en Bretagne, ce qui m'a permis de cumuler sur mon compte CPF. Grâce à ça, j'ai fait un bilan de compétences. Et ce bilan de compétences m'a fait un peu sortir la tête de l'eau et m'a poussée à me lancer à l'étranger. Et du coup, j'étais à l'époque inscrite à Pôle emploi. Et grâce à Pôle emploi, je suis partie à Malte avec Erasmus+, pour travailler dans l'immobilier. Donc, j'ai fait six mois d'immobilier à Malte. Et donc là, c'était mon premier step à l'étranger.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #0

    Et donc, ça s'est super bien passé. Après, je ne me voyais pas rester à Malte. C'est une petite île. Et si ça peut intéresser certains, tu as un super podcast qui parle de Malte. Donc, ils pourront aller le consulter.

  • Speaker #1

    Et puis, ça te fait bien, si besoin.

  • Speaker #0

    Exactement. Donc, moi, pour continuer, du coup, j'avais envie de continuer mon expérience à l'étranger. Et j'ai cherché encore des solutions. pour simplifier mon expatriation. Et donc suite à ça, j'ai utilisé ce qui me restait de mon CPF pour faire une formation d'anglais. Parce que j'avais bien progressé, mais ce n'était pas suffisant. Donc du coup, grâce à mon CPF, j'ai pris des cours de langue à Singapour. Et donc j'ai passé un mois à Singapour où j'ai vécu chez l'habitant. Et j'ai étudié dans une école. Expérience de dingue. J'ai fait des rencontres magiques. Et ça m'a poussée à vouloir continuer mon expérience à l'étranger.

  • Speaker #1

    Quand on avait passé, tu voulais aller encore plus loin ?

  • Speaker #0

    Exactement. Cite à ça, j'avais envie de voyager aussi et de profiter d'être dans le coin pour voyager en Asie. Donc là, je me suis accordée le temps de voyager. Donc j'ai voyagé en Thaïlande et j'ai voyagé notamment à Bali. Donc ça a été ma première expérience là à Bali. où j'en ai profité pour passer ma certification de professeur de yoga. Pendant un mois, je me suis formée au yoga, et pendant un mois, j'ai voyagé à Bali et en Asie. Et là, réel coup de cœur pour la culture, pour le mode de vie, pour ce que donnent les gens. Mais il fallait que je travaille. Après quatre mois et demi de voyage, il fallait que je travaille. Mais je n'avais pas envie de rentrer en France. J'avais pas envie de rentrer en France et sur mon voyage, j'ai eu la chance de faire énormément de rencontres, dont beaucoup qui avaient fait un PVT en Australie. Et donc de là, je suis en Thaïlande pour le nouvel an et je me dis, je veux pas rentrer. Je veux pas rentrer et... Et j'échange avec mes acolytes de voyage et je me dis, je me dis, ben Laurie, lance-toi, quoi. Lance-toi, l'Australie, c'est pas loin. Et donc là, je réserve mon visa. C'était le 2 janvier. Je réserve mon visa et le 6 janvier, je pose les pieds en Australie. Expérience encore incroyable. Donc, je passe un an en Australie en PVT où je travaille et je voyage en même temps. et Je fais ta rencontre sur un road trip sur la côte Est. Expérience de dingue. Pareil, tu as des podcasts où tu racontes la vie en Australie. Il y a des hauts, il y a des bas. L'expérience, elle n'est pas tous les jours rose.

  • Speaker #1

    Oui, ça, c'est clair.

  • Speaker #0

    Mais on s'en enrichit, on apprend sur soi.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, fin d'année, on était à ce fameux coucher de soleil. Tu as fait ton entretien d'embauche. Et là, retour à Bali, à ton endroit coup de cœur, finalement, sur tes différentes étapes. Au final, tu as testé différents pays. avec différentes cultures différentes, mais aussi différents organismes et différentes manières de faire. Du coup, tu as accepté le travail pour venir bosser à Bali. Tu avais plus envie de venir travailler dans un pays que de refaire par exemple un truc de langue ou d'aller dans des petites missions un petit peu comme le PVT. Qu'est-ce qui a fait que tu acceptes du coup ce travail-là ?

  • Speaker #0

    L'opportunité, oui. En fait, après l'Australie, j'ai essayé énormément de métiers. J'ai continué à m'enrichir et à vouloir apprendre de nouveaux métiers. parce que suite à mon bilan de compétences, j'ai éclairci un peu ce que je ne voulais plus, mais j'avais encore du mal à déterminer ce que je voulais. Et donc du coup, j'avais vraiment envie de me donner l'opportunité de pouvoir tester différentes choses parce que je trouve qu'on est trop conditionné à se dire « je suis une voie professionnelle parce que je l'ai choisie au départ » et en fait, je suis un peu… mais c'est vrai qu'on est un peu toutes les deux comme ça et j'ai fait énormément de rencontres comme ça sur mon parcours. où on se dit, en fait, il y a tellement d'opportunités, tellement de possibilités, on a envie de tout faire. Et pourquoi on ne se donnerait pas l'opportunité d'essayer ?

  • Speaker #1

    Oui, carrément.

  • Speaker #0

    Et en fait, avec mes différentes expériences à l'étranger, mais aussi en Australie, parce que l'Australie, c'est un pays qui est incroyable pour ça, parce qu'on n'a pas besoin de diplôme, on n'a pas besoin d'expérience. Si on est motivé, on nous donne notre chance. Et pour ça, je recommande à tout le monde de se lancer en Australie et si on a envie de découvrir une nouvelle culture ou de découvrir de nouvelles professions, de se lancer parce qu'on nous donne vraiment notre chance. Et donc, en fait, grâce à ça, je suis passée de barista à responsable du service client VIP pour le Cirque du Soleil, à des postes comme… Aller travailler dans une station service dans le désert. Donc pas du tout en lien avec ce que je faisais au départ. Mais ça m'a quand même amenée vers ce que je voulais faire maintenant. Et donc, quand j'ai repris contact avec Fram pour ce fameux entretien, je savais ce que j'avais envie. de pouvoir rassembler dans un même métier tout ce qui me passionne aujourd'hui. Et donc aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir me retrouver à Bali et l'opportunité qui s'est ouverte à moi, c'est que Fram a eu besoin de quelqu'un pour l'ouverture d'un hôtel. C'était un projet tout nouveau et mon expérience à Bali, donc il y a un an et demi, et mon expérience, mon bagage professionnel depuis toutes ces années, donc dans la relation cliente, dans la vente, côté voyage. puisque du coup, Fram est une société, est un tour opérateur français, ça m'a permis de pouvoir décrocher ce poste et de pouvoir faire l'ouverture de l'hôtel à Bali.

  • Speaker #1

    Trop bien. Franchement, c'est super inspirant et ça donne envie, tu vois, d'oser se lancer et tester des trucs, parce que finalement, on se rend compte qu'en testant, on découvre un peu ce qu'on aime moins, ce qu'on aime plus. Et toi, du coup, on dirait que ça t'a vraiment aidé à y voir plus clair sur ce que tu voulais. Et finalement, réussir aussi à concrétiser, parce que là, tu es dans le poste que tu visais un petit peu. Je me rappelle, en étant dans la vie, tu parlais de vouloir faire plus de yoga, donner des cours, mais aussi gérer des équipes, être en contact avec le client. Et là, tu retrouves vraiment tout ça dans ce travail. Donc franchement, c'est top. Tu vas pouvoir nous raconter un peu plus en détail ce qu'il en est dans ton quotidien dans quelques instants. Mais du coup, pour qu'on comprenne un petit peu comment ça s'est passé pour toi d'arriver ici. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu niveau démarche peut-être administrative, etc. avant le départ pour pouvoir venir ici ? Donc tu disais que l'entreprise était française, est-ce qu'elle t'a accompagnée ? C'est quel type de visa, etc. ?

  • Speaker #0

    Oui, donc c'est pour ça pour le coup, travailler en Indonésie, ce n'est pas quelque chose de facile. Si on ne travaille pas en remote ou en tant qu'indépendant, et dans ces cas-là, il y a des visas spécifiques pour travailler à l'étranger et en Indonésie. Moi, ce n'est pas mon cas. Je savais qu'en Indonésie, ce qui était possible de faire, c'était de se faire sponsoriser. Alors en me rapprochant de Fram, qui est une société française, ils donnent l'opportunité de partir partout dans le monde. Et l'avantage de se rapprocher d'un groupe, comme ça, c'est qu'on est sponsorisé. Et donc, du coup, c'est ce qui va me permettre d'avoir un visa de travail pour travailler en Indonésie pendant huit mois.

  • Speaker #1

    Donc, tu es sponsorisé par une entreprise en Indonésie.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Ton entreprise, elle t'accompagne pour peut-être trouver un logement, ce genre de choses ?

  • Speaker #0

    Tout est... Oui, les démarches sont faites avec la société avant de partir. Donc moi je suis arrivée sur le territoire indonésien avec un visa touriste. Et il faut le savoir, pour activer un visa de travail, les démarches sont un peu longues. Donc c'est vrai que c'est à anticiper. Moi j'arrivais d'Australie, donc j'ai dû rentrer en France, arriver en Indonésie et ça s'est fait en quelques mois. Et donc pour déclencher mon visa de travail, j'ai dû sortir du territoire indonésien et revenir. pour activer mon visa de travail. Mais tout est géré par ma société. Donc ma société m'a accompagnée dans la recherche de mon logement sur place.

  • Speaker #1

    C'était surtout ça. Après, il n'y avait peut-être pas non plus trop d'autres choses à préparer. C'était sur place que tu allais pouvoir développer ton travail, etc.

  • Speaker #0

    Exactement. Et j'avais la chance d'avoir vécu déjà et voyagé en Indonésie. Donc c'est vrai que je connaissais énormément les démarches. donc ils n'ont pas eu besoin de m'accompagner tant que ça mais en tout cas pour parce qu'ils accompagnent aussi des jeunes qui sortent d'école il faut le savoir pour le coup Fram en termes d'accompagnement ils sont top pour ça ok ça c'est cool toi du coup c'est bien tu as eu aussi bien l'accompagnement mais comme tu disais tu connaissais au moins l'île du coup tu n'es pas perdu à débarquer comme ça parce que c'est vrai que les premiers premiers instants en asie ou même en indonésie ça peut faire un peu plus C'est surprenant. sans dire vraiment.

  • Speaker #1

    C'est clair. Voilà, les premiers jours, j'étais un peu perdue de voir tout ça, toute l'agitation et tout le décor que tu ne connais pas. Donc, tant mieux, au moins, ça facilite pour toi de venir bosser ici. J'imagine que ça peut faire quand même un petit peu peur de partir à l'autre bout du monde pour travailler dans un nouveau concept, entre guillemets, dans le sens où tu vas monter un hôtel, mettre en place tout un truc, etc. Est-ce que tu te poses des questions avant de partir ? Est-ce que tu as des doutes, des appréhensions ?

  • Speaker #0

    Tu me connais assez bien Camille. Et des appréhensions, j'en ai mille. Des doutes, j'en ai mille. Parce que je suis une éternelle indécise. Mais j'y travaille. Je travaille sur moi énormément.

  • Speaker #1

    Step by step.

  • Speaker #0

    Exactement. Et je pense que tu as vu toi-même mon évolution depuis qu'on s'est rencontrés et aujourd'hui. Donc oui, des doutes, j'en avais énormément. du fait de... Alors c'est pas le fait de partir loin parce que ça fait déjà quatre ans que je suis loin et j'ai pris l'habitude. Alors c'est toujours aussi compliqué d'être loin de ses proches. Mais c'était pas le fait de partir loin, c'était plus le fait de m'adapter une nouvelle fois au rythme qui aurait pu ne pas me correspondre. J'avais... J'avais, quand j'ai quitté l'Australie, un fort besoin de stabilité. On a bougé dans tous les sens pendant un an. Et je me suis dit, après l'Australie, Laurie, stop. Tu as vraiment besoin de te stabiliser et de retrouver un cadre de vie. Et je reviens en France et j'ai cette opportunité incroyable de pouvoir repartir. Et je me dis, tu ne peux pas passer à côté de cette opportunité-là. Et en même temps, j'ai une grosse part de moi qui me dit, mais Laurie, tu cherchais quand même une stabilité. Et je me suis dit on n'a qu'une vie, ça va t'apporter encore, t'es sur le bon chemin, c'est une opportunité qui s'est présentée à toi à un moment donné où tu te demandais quelle était la suite, et donc j'ai saisi cette opportunité. Et aujourd'hui je pense que mes peurs, c'est aussi ma force. Et j'ai fait des choix, alors pas toujours les bons, mais ils m'ont menée jusqu'ici aujourd'hui, et je pense que... Et je pense que c'est que du plus pour moi pour la suite.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Alors, on se parle, du coup, ça fait déjà quelques mois que t'es ici. Trois, précisément. Donc, c'est récent, mais en même temps, ça fait suffisamment de temps que t'es là pour vraiment être imprégnée. Pour qu'on comprenne un peu mieux ta situation, est-ce que tu peux nous expliquer ce que tu fais dans ton travail et en quoi ça consiste ?

  • Speaker #0

    Le premier mois, du coup, j'ai... J'ai mis en place l'ouverture de l'hôtel. C'est différent de ce que je fais aujourd'hui. Le premier mois, il fallait négocier le contrat que j'allais pouvoir entreprendre au sein de l'hôtel au niveau du concept Fram. Parce que le but étant de faire appliquer le concept Fram qu'on a déjà dans des pays d'Europe bien implantés par exemple, le dupliquer à Bali. Ce n'est pas chose facile. Il faut s'adapter à la culture, il faut s'adapter à l'environnement dans lequel on est. Et donc, on a décidé de mettre en place aussi un concept un petit peu différent et plus axé sur le local et les traditions. Du coup, là, sur le concept à Bali, on est sur une évasion. Donc, on se rapproche plus d'une immersion dans la vie locale à Bali. Donc, en fait, si tu veux, pour te donner une idée, mon... Mon quotidien, c'est accueillir les vacanciers, donc gérer les arrivées-départs, donc les accueillir à destination sur l'hôtel, leur donner toutes les informations nécessaires sur le pays, sur la culture. Typiquement, en Indonésie, l'eau, elle n'est pas potable. Il y a plein de petites choses comme ça qui…

  • Speaker #1

    Ce n'est pas forcément quand on est touriste et qu'on arrive dans le pays.

  • Speaker #0

    Exactement. Ils ne sont pas forcément informés de la monnaie locale, la langue, le décalage horaire. Et pendant le séjour, ce qui est chouette aussi, c'est que je peux mettre à profit ma formation de professeure de yoga pour donner des cours de yoga et de pilates à ceux qui le souhaitent. Ce que je fais aussi, c'est l'animation des réseaux sociaux. Au-delà de ça, sur le premier mois, il a fallu créer tous les supports. Donc tous les supports d'affichage au niveau de mon bureau, la création d'un livret d'accueil, et aussi la traduction de l'ensemble des menus, des cartes, des documents en chambre, puisque tout était en anglais. Et en fait, je me suis très vite rendue compte que les vacanciers français, ils ne parlent pas anglais. Donc du coup, ça a été un gros travail de traduction aussi pour rendre leur séjour plus confortable.

  • Speaker #1

    Du coup, je rebondis sur ce que tu dis, pas si on l'a dit aussi, c'était très clair pour ceux qui écoutent en tout cas. Mais du coup, vous, Fram, vous avez implanté en gros des chambres dans un hôtel déjà existant, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Au final, c'est vraiment une vraie collaboration entre l'entreprise française et l'entreprise balinaise, du coup, l'hôtel qui est déjà sur place. Tu bosses du coup avec que des balinais. Comment ça se passe ?

  • Speaker #0

    Ça se passe super bien. J'ai eu un accueil des plus chaleureux. au sein de l'hôtel. Je pense aussi, c'est en grande partie par rapport à ma personnalité, j'ai très vite été très curieuse. Je me suis intéressée à eux. Quinze jours après mon arrivée, on a fêté les 35 ans de l'hôtel. Donc, ils ont organisé une grande fête au sein de l'hôtel. Et il a fallu mettre en place beaucoup de choses. Et là, tout de suite, je leur ai montré que j'avais envie de prendre part à leur quotidien. Et donc, je me suis... Je me suis investie dans la préparative de la soirée, j'ai été à la rencontre des équipes parce que du coup on est 180 sur l'hôtel.

  • Speaker #1

    Oh wow, grosse équipe.

  • Speaker #0

    Grosse équipe.

  • Speaker #1

    Ouais, du coup t'as vraiment montré que t'étais impliquée et que tu voulais faire partie du groupe. Et je pense souvent ça se ressent quand les gens ils voient que toi t'es ouverte, ils vont être ouverts à toi et t'accueillir.

  • Speaker #0

    Exactement. Je suis pas obligée mais ce que je fais c'est que tous les midis... Je mange avec les managers de chaque service. Ils se retrouvent le midi pour manger et je me joins à eux. Ce n'est pas forcément un moment qui est facile pour moi parce qu'ils parlent énormément indonésien, pas à ça. Mais c'est important parce que je leur montre que j'ai envie de partager des moments avec eux. Et là, on peut aussi négocier des choses au niveau de l'hôtel. Et je m'intéresse à ce qu'ils font sur leur vie perso. Ils s'intéressent du coup. Du coup, à moi, c'est des moments qui sont vraiment sympas, malgré la barrière de la langue. Parce que pour le coup, ils parlent anglais, mais c'est un anglais qui est très basique.

  • Speaker #1

    Et toi, tu parles leur langue un petit peu ?

  • Speaker #0

    J'essaie, j'apprends. C'est justement dans ces moments-là que, voilà, moi, je leur apprends un peu de français et eux m'apprennent un peu de bahasa. Et ce que j'ai fait, du coup, pour ces moments-là, c'est que j'ai créé des fiches vocabulaire en anglais. en français et en bahasa. Donc le bahasa, c'est le balinais que j'ai mis dans la salle de pause du midi. Et on se fait comme des petits jeux où on va apprendre quelques mots tous les jours pour essayer de progresser. Donc ça, c'est chouette.

  • Speaker #1

    Ça permet de créer du lien aussi avec tout le monde, etc.

  • Speaker #0

    Et en petits moments chouettes comme ça, une fois par semaine, je donne un cours de sport à l'ensemble du personnel hôtelier qui souhaite participer. Et là, encore une fois, c'est des moments assez drôles parce qu'ils suivent le mouvement. On ne se comprend pas toujours, mais c'est justement dans des moments un peu comme ça, conviviales, que ça crée du lien.

  • Speaker #1

    Trop bien. Il y a eu des moments parfois un peu quiproquos ou maladresses. Dû aux différences culturelles dans le quotidien, dans le travail, etc. ?

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai que je n'ai pas ressenti de problèmes de communication.

  • Speaker #1

    Non. Ok. Tu vois des différences entre travailler en France et travailler à Bali ?

  • Speaker #0

    On le ressent beaucoup dans la façon d'être des balinais. En France, on va sentir très vite le stress, cette pression, être toujours… Dans la recherche du plus, ici, comme je te disais, tout se fait vraiment, ils font les choses toujours avec le sourire et on prend le temps. Comme j'ai pu te le dire quand on en parlait entre nous, la grande différence ici, c'est que les baleinés, ils ont beau travailler énormément, ils le font toujours avec le sourire et avec... tu sens que ça vient du cœur. Ils aiment rendre service, ils sont... passionnés par ce qu'ils font. C'est vrai que le tourisme leur apporte énormément et ça a développé le pays aujourd'hui. On pourrait croire moi, la première question que j'ai posée quand je suis arrivée à l'hôtel, je leur ai dit, mais vous n'en avez pas un peu assez de tout ce tourisme de masse et de cette immersion dans votre culture. Tu sais, des fois, on a envie, tu sais, on prend en photo et tu te dis, mais comment ils l'interprètent, eux ? Et en fait, tu te rends compte qu'en discutant avec eux, bien au contraire, parce que ça leur apporte énormément. Une manager, elle me disait, nous, on apprécie parce que déjà, on fait découvrir notre quotidien, on partage nos expériences, comment on vit ici. En fait, les gens, ils s'y intéressent et c'est hyper enrichissant pour eux aussi. Tant sur le plan humain, tant sur le plan économique, parce qu'ils en ont besoin. En fait, ils en ont besoin et eux, ça leur permet d'augmenter leur niveau de vie.

  • Speaker #1

    Ouais, parce que c'est vrai que c'est... Vraiment les situations un petit peu... Moi je sais que ça pourrait me mettre un peu mal à l'aise, ça me met mal à l'aise parfois, où tu te dis, tu sais pas quelle est la limite de jusqu'où je peux aller pour découvrir une culture, découvrir un pays, et en plus avec la barrière de la langue, t'es pour savoir comment vous, vous le vivez, etc. Donc c'est top que t'aies pu avoir leur point de vue, leur ressenti, et que vous puissiez ensemble construire quelque chose de cool, finalement. autour de l'hôtel, autour du tourisme, etc. Et c'est vrai que quand tu vas dans les bars, les restos, tout le monde a grave le smile, hyper grand sourire et tout. En tant que touriste, en tout cas, c'est agréable d'être accueilli comme ça. Ça, c'est sûr. Et dans la vie quotidienne, en dehors du travail, est-ce qu'il y a des choses, peut-être culturelles ou sociales, ou dans la vie quotidienne, qui t'étonnent, qui te surprennent, qui te marquent un petit peu ?

  • Speaker #0

    Ce qui est étonnant à Bali, c'est la place que prend leur religion. Ça m'avait marquée il y a deux ans déjà, mais encore plus cette année, parce que j'ai eu la chance d'arriver au mois de mars, et le 28 mars, 28-29, en fait, ils célébraient le Nyepi. Ce qu'ils appellent le Nyepi, c'est le nouvel an balinais chez eux. C'est une fête très importante dans la religion balinaise. Et s'en est suivie une autre fête religieuse qui a duré pendant dix jours. Et donc en fait, c'est énormément de cérémonies. Donc la culture balinaise, c'est le dévouement à leur Dieu. Et donc c'est des offrandes le matin, le midi, le soir. Et là actuellement, je vis dans une famille balinaise. Donc je peux encore plus me rendre compte de l'impact que ça a sur leur vie. Et donc, du coup, comme je te disais, pendant les fêtes religieuses, ma famille, ils fabriquaient 100 à 200 offrandes par jour. C'est énorme. Et la religion, pour te dire à quel point elle prend une place importante dans leur vie, c'est que quand je discute avec mes collègues de travail, ils me disent que pour eux, le travail, c'est du repos. Et quand ils sont à la maison, en fait, ils ont tellement à gérer autour des cérémonies et de leur religion que... Leur week-end sont plus chargés que leur semaine de travail.

  • Speaker #1

    Ouais c'est fou, ça prend vraiment une grosse place dans le quotidien quoi.

  • Speaker #0

    C'est 90% de leur vie.

  • Speaker #1

    On s'en rend pas trop compte d'un point de vue extérieur, enfin en tout cas on voit beaucoup les offrandes dans la rue, il y a des petits temples un peu partout, l'encens qui brûle, etc. Pour nous, je trouve, européens, français, encore moins croyants, etc., c'est difficile de se rendre compte, je trouve, de la place que ça peut avoir et le regard sur les religions, sur les dieux, etc. C'est-à-dire toutes ces offrandes et tout. Ça paraît être un monde complètement différent.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est ça.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce que du coup, tu es pas ici pour te rendre compte un peu de leur quotidien, leur point de vue, vraiment t'immerger dans cette culture qui est bien différente. de la nôtre. Comment tu te sens, toi, globalement, depuis que tu es arrivée dans cette culture, dans ce monde qui est un peu à milieu de la France ?

  • Speaker #0

    On apprend en voyageant, pas qu'au travers de Bali, mais toi aussi, toi comme moi, on a énormément voyagé avant. Tu prends conscience des petites choses de la vie. Tu prends conscience de la chance qu'on a déjà de pouvoir faire tout ce qu'on fait. Et oui, j'apprends ici Yeah ! On dit, on entend beaucoup, je me suis retrouvée à Bali, je ne sais pas si tu peux voir sur les réseaux. C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est un truc qui revient pas mal.

  • Speaker #0

    Et c'est qu'en fait, je pense que c'est au-delà de Bali, c'est le voyage en général, mais tu vas un peu à la recherche de toi-même, tu apprends énormément sur toi-même parce que tu te retrouves dans des situations, on parle d'adaptabilité, oui, on doit s'adapter tous les jours. et en fait ça t'en apprend sur toi-même et je me sens bien ici parce que En effet, je peux être moi-même. Moi, j'adore ici pouvoir faire, comme je te disais, des petites choses. Ici, tout est assez simple. J'aime prendre mon taxi-scooter, vadrouiller au milieu des rizières, aller boire un café, admirer le coucher de soleil ou le lever de soleil. C'est des petits moments de vie comme ça qui sont tout simples, mais qui apportent beaucoup.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. Et t'en viens à te recentrer peut-être sur l'essentiel et te reconnecter au petit plaisir de la vie finalement.

  • Speaker #0

    C'est beau ce que tu dis Camille !

  • Speaker #1

    Il en faut peu pour être heureux.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    A contrario, t'as eu des petites galères quand même depuis que t'es arrivée ?

  • Speaker #0

    Des galères, j'en ai eu énormément en quatre ans de voyage. Mais depuis que je suis à Bali, non, pas de galères. Mais ce que j'appréhendais un peu... où sur le papier ça semblait tout beau, tout rose. Dans les faits, quand on arrive sur le terrain, ce n'est pas la même chose.

  • Speaker #1

    Sur quels aspects par exemple ?

  • Speaker #0

    L'aspect confort de vie. Je n'ai pas besoin d'un confort de vie luxuriant pour me sentir bien, mais c'est vrai que là, je suis au sein d'une maison de Valinaise, ce que j'apprécie énormément, mais avec le minimum. Et ça, c'est quelque chose aujourd'hui que je ne veux plus.

  • Speaker #1

    Oui, tu as envie d'avoir un truc un peu plus stable, un peu plus posé.

  • Speaker #0

    Exactement. Et du point de vue du travail, je n'ai aucun équilibre entre ma vie perso et ma vie professionnelle. C'est vrai que moi, je suis du genre à me donner à 100% dans les projets que j'entreprends. Et là, sachant que j'ai la satisfaction des vacanciers qui dépendent de moi, en fait, je ne compte pas mes heures. Je ne compte pas mes heures et je vais en faire peut-être trop. mais du coup, j'oublie de penser à moi. Et ça, c'est quelque chose que je m'étais dit, on en avait énormément parlé en Australie. Je veux maintenant avoir vraiment cette séparation entre « ben oui, je m'investis pour quelque chose que j'aime, mais je m'écoute et je fais passer mes besoins en priorité. » Là, aujourd'hui, ce n'est pas le cas.

  • Speaker #1

    Non, tu es 100% au travail.

  • Speaker #0

    Je suis 100% au travail, mais en même temps, les vacanciers me le rendent tellement bien. Tu as pu le voir dans nos échanges. En fait, ils m'apportent tellement que j'ai envie de leur donner. Et c'est naturel et ça vient du cœur. Et je le fais, je suis entière. Mais je sais que j'apprends encore, comme quoi. On en apprend tous les jours.

  • Speaker #1

    Chaque étape, oui.

  • Speaker #0

    Chaque étape est importante et c'est enrichissant. Aujourd'hui, là, c'est un challenge que je suis en train de réussir haut la main via les retours que j'ai, que ce soit de l'hôtel ou des vacanciers. Mais je sais... encore un peu plus chaque jour ce que je ne veux pas reproduire pour la suite on en revient à ce qu'on disait au début de la conversation de chaque étape tu apprends à savoir un petit peu plus ce que tu veux ce que tu veux pas c'est bien au moins tu y vois un peu plus clair chaque jour on va dire mais c'est bien que tu nous en parles parce que c'est vrai que quand on dit oui voilà aller travailler à bali je pense que c'est un peu le rêve de beaucoup de personnes au final se rend compte que oui tu viens travailler quoi et tu travailles tu t'investis Ça fait suer aussi, etc. Et tu n'as pas non plus énormément de temps pour passer ta vie sur des scouts, à visiter Bali de long en large en travers. Donc, il faut aussi se rendre compte de ça quand on va travailler quelque part. Donc, c'est bien que tu le mentionnes.

  • Speaker #1

    Après, je pense, là, c'est mon cas à moi. Oui, dans la situation. J'ai fait le choix de travailler pour un hôtel, pour une société française. Je pense que chaque cas est... est indépendant si on pense au digital nomade, à toutes les personnes qui peuvent travailler à distance, qui ont une flexibilité et pour le coup, qui peuvent adapter leur temps. Bali est une très belle destination puisqu'on a aussi un côté de Bali très européanisé, si je peux dire, où on retrouve des cafés, des boutiques et une vibe très australienne qui est très chouette. Dans mon cas, sur ce modèle-là, oui.

  • Speaker #0

    Ça fait que c'est comme ça. Du coup, tu travailles dans le tourisme, tu es là pour aider à une bonne immersion des étrangers dans la culture indonésienne. Est-ce que tu aurais des tips et des conseils sur comment découvrir pleinement, profiter pleinement de cette île ?

  • Speaker #1

    Ce que je dis à mes vacanciers quand ils arrivent et que je leur fais la présentation, c'est de ne pas hésiter à aller en immersion dans les villages, dans les... coin encore préservé et authentique de Bali. Parce qu'on a le Bali qu'on voit sur les photos, qu'on voit sur les réseaux sociaux, mais c'est pas le Bali authentique. Et il en faut pour tous les goûts. Mais aller dans les rizières, aller dans les villages de Sidemen, dans les régions de Tabanan, là on retrouve la culture, on apprend de leur quotidien, et c'est des moments magiques. Vous pouvez faire de l'huile de coco avec les familles, faire de la création d'offrandes. Et surtout, si je peux donner un conseil quand on vient à Bali, c'est de le faire en circuit ou ce qu'on appelle, nous, ce qu'on avait fait en road trip. Parce que chaque coin de Bali a son identité. L'île, elle est toute petite. Elle fait 5000 mètres carrés. Ça équivaut à la région Haute-et-Garonne, j'imagine. Mais pourtant, 40 km, c'est 3 heures de route.

  • Speaker #0

    Oui, donc au final...

  • Speaker #1

    Mais non, si je devais donner un conseil, c'est d'aller découvrir chaque région de l'île parce que le nord est volcanique, les îles du sud sont paradisiaques, le centre est authentique par les rizières. Il y a une richesse dans ce pays qui est incroyable et il ne faut pas hésiter à... à bouger et à avoir envie d'aller bouger,

  • Speaker #0

    aller tester, aller découvrir. Moi, je suis au début de mon périple, donc j'ai hâte de découvrir tout ça. Franchement, tu le vends bien. Ça donne envie d'aller voir partout tous les recoins de Sept-Îles, etc. Et pour les personnes qui nous écoutent et qui sentent un peu un appel de l'étranger, de l'expatriation, d'aller vivre dans un autre pays, quels conseils tu leur donnerais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'aujourd'hui, on est énormément guidés par nos peurs. et ce qu'on appelle croyance limitante. Mais si je devais donner un conseil, c'est qu'il faut se lancer. Il faut se lancer. Si on ressent l'envie d'aller découvrir un autre pays et de voyager, il faut se lancer. Alors oui, la peur, elle est là et elle sera toujours là. Et moi, la première, ça fait quatre ans que je voyage. Ça fait quatre ans que je m'adapte tous les trois mois à un nouveau pays. Et pourtant, qu'est-ce que je m'enrichis ? Et on peut avoir peur de partir seule ou de partir à l'inconnu, mais il existe énormément de solutions pour se lancer à l'étranger. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai.

  • Speaker #1

    J'en ai parlé un petit peu au début du podcast. Des Erasmus+, le compte CPF pour aller se former à l'étranger, des PVT au Canada, Australie, des solutions, il en existe énormément. Donc, c'est vrai qu'on n'en a pas conscience aujourd'hui. Il faut aller s'informer. Je pense que c'est un bon conseil à donner. Je pense que ton podcast...

  • Speaker #0

    Abonnez-vous pour avoir les infos.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que des solutions pour partir à l'étranger et se faire accompagner, il en existe énormément aujourd'hui. Donc le conseil, s'informer, se lancer et suivre ses rêves surtout. Suivre ses rêves. Je pense qu'aujourd'hui, moi, j'avance aussi en me donnant des objectifs, mais surtout en réalisant mes rêves.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est ça. Puis au final, tu te retrouves bien loin de la vie que tu avais en France à 4 ans. Tout le chemin parcouru sur ces 4 dernières années, franchement, tu n'auras pas chômé.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je ne sais pas du tout où je serai demain. Mais en tout cas, je n'ai plus peur parce que je sais que je suis sur le bon chemin.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui fait aussi un petit fait de se dire, je ne sais pas de quoi demain est fait. Tout est possible. Allons-y.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Bon, bien. Merci en tout cas, Laurie, pour ton courage.

  • Speaker #1

    Merci à toi !

  • Speaker #0

    J'espère que l'épisode vous a plu. Si vous connaissez quelqu'un qui a envie de partir vivre à Bali, je vous invite à lui partager cet épisode, ça pourra peut-être l'aider. Et n'oubliez pas de noter ce podcast ou de laisser un commentaire, ou les deux, si cet épisode vous a plu. À bientôt !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Une étape en amène une autre

    01:43

  • Aller travailler à Bali

    08:11

  • Le quotidien dans le travail

    15:14

  • Travailler avec des Balinais

    17:50

  • La vie quotidienne à Bali

    23:23

  • les tips pour découvrir Bali

    31:20

  • Le conseil pour oser partir à l'étranger

    33:18

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