Speaker #0Bonjour tout le monde ! Alors aujourd'hui, on va parler de la chance que nous avons. Bonjour et bienvenue dans le podcast Stimulez votre mémoire et arrêtez de chercher vos mots. Je suis Patrice Espans, coach en mémoire et longévité. Rejoignez-moi chaque semaine pour découvrir les secrets de la science et de l'alimentation, pouvant vous permettre de vivre en meilleure santé et en longévité. Je partagerai avec vous des conseils pratiques et des entrevues fascinantes avec des experts. Ensemble, nous explorerons les gestes simples et efficaces pour renforcer votre mémoire. Parce que oui, il y a quelque chose à faire pour garder sa mémoire vive et gagner 20 ans de vie de qualité. Souvent, il y a des choses qui nous arrivent dans la vie qui nous font réaliser la chance qu'on a et qu'on prend pour acquis. Entre autres, c'est le cas souvent pour notre santé. C'est souvent quand on perd la santé que l'on donnerait n'importe quoi pour la récupérer. Et puis, ça devient plus important que la... rénovation de ma cuisine que je veux faire, que ma nouvelle voiture, que les linges, que tous les vêtements, que toutes les dépenses que j'ai, il n'y a rien de plus important. Une fois qu'on réalise, qu'on commence à la perdre et commence à réaliser l'importance de tout ça. Moi, c'est à travers, vous le connaissez, pour ceux qui me connaissent, Patrice Aspens, coach mémoire et longévité, c'est à travers l'histoire de mes parents, de mes deux parents qui sont morts de la maladie d'Alzheimer que j'ai compris la chance qu'on a d'avoir un cerveau, le cerveau qui gère tous nos mouvements. sont gérés par notre cerveau. Regarder quelque chose, être capable d'avoir une conversation avec les gens autour de nous, aimer nos proches, profiter de la vie, voyager. Notre cerveau est au cœur de tout, tout, tout ce que l'on fait. Et c'est quand on commence à voir que ça change et quand on voit un proche comme moi, tristement, pour ceux qui ne connaissent pas mon histoire, en fait, je fais ce que je fais suite à la maladie et au décès de mes deux parents qui sont décédés de la maladie d'Alzheimer. Ça a été un long parcours d'une période de dix ans environ, entre ma mère et mon père, où j'ai tellement vu de moments, de choses qu'on prend pour acquis et qu'on ne réalise pas, qu'on peut perdre en un instant. Et je suis ici, pas pour nous décourager, mais pour qu'on regarde tous ensemble cette chance qu'on a et qu'on l'apprécie et qu'on revienne dans la gratitude. Il y a des millions de personnes autour de la planète qui aimeraient avoir ce qu'on a et qui seraient tellement heureux, ce serait leur plus beau cadeau d'avoir ce qu'on a. J'ai tellement vu à travers mes parents différents moments, évidemment des moments marquants, comme quand ma mère ne se rappelait plus qui j'étais. Elle avait dit à mes enfants, moi aussi ma fille déménage bientôt parce que j'étais dans le processus de déménagement. Mes enfants qui avaient 4 et 6 ans à l'époque étaient traumatisés. Mon père qui était un grand sportif qui a joué avec mes enfants au vélo, puis faire du sport, du soccer, du ballon. Mes garçons étaient des grands sportifs également, qui petit à petit ne pouvaient plus jouer avec lui. L'équilibre qui commence à se perdre. Mon père adorait faire le vélo jusqu'à deux ans avant sa mort. Il faisait environ 100 kilomètres de vélo. Puis à un moment donné, je l'ai vu devoir l'aider avec son équilibre parce qu'il n'arrivait plus à aller droit sur son vélo alors que c'était un grand cycliste, un grand, grand, grand cycliste. Et c'est tellement triste. Et c'est là qu'on voit toute cette chance et qu'on peut remercier à tous les jours pour tous ces privilèges-là. Quand j'allais, mon père qui était dans un centre à la fin, Et à chaque fois qu'on allait le voir, les préposés qui nous disaient, bon ben là Patricia, les filles, il faudrait aller leur acheter à votre père des vêtements. Il ne peut plus mettre les vêtements par-dessus sa tête. Après ça, plus de vêtements avec des boutons, il n'est plus capable d'attacher ses boutons. Les pantalons, à un moment donné, ils nous ont dit, ben là ça prend juste des élastiques à la tête parce qu'il n'est plus capable de s'habiller. Évidemment, à un moment donné, il ne s'habillait plus du tout seul, il fallait l'accompagner à chaque étape. Encore là, c'est une chance qu'on a d'avoir cette mobilité. Cette capacité-là de faire des choses du quotidien, toutes simples. Mon père aussi, je me souviens, son rasoir, à un moment donné, il n'arrivait plus à se raser. Donc, il avait la barbe un peu tout croche. Il arrivait quand même à le faire à peu près seul. Puis à un moment donné, il n'arrivait plus à le faire. Puis là, on trouvait le rasoir en morceaux dans la chambre. Puis il essayait de comprendre comment faire pour se raser. Et des histoires comme ça, il y en a tellement. Je ne suis pas ici pour vous raconter toutes ces tristes histoires-là, mais parce qu'on a une chance incroyable de pouvoir agir en ce moment. Mes parents n'ont pas eu cette Ausha. Ma mère est décédée en 2016, donc elle a commencé à être malade peut-être en 2010. Et vous le savez, ce que j'enseigne, c'est de travailler en amont de ça. On a une fenêtre de plus ou moins 20 ans avant pour travailler en prévention, pour mettre en place tous les changements que l'on peut. Mais non, on a une chance. Quand mes parents commençaient à chercher leurs mots et ainsi de suite, puis je me disais, il y a des choses à faire pour les aider. Ce n'est pas une baguette magique, ça ne va pas tout changer. Mais si ça peut permettre de garder une qualité de vie, si ça peut permettre de faire en sorte de rester autonome plus longtemps par les choix qu'on a. Mais à l'époque, on ne savait pas quoi faire. On a une chance aujourd'hui qu'il y a tellement de scientifiques qui nous parlent, de neurologues, on en parle partout dans les journaux. Il y avait un article dans le journal de Montréal. Récemment, qui disait qu'on pouvait éviter 45 % des cas d'Alzheimer avec des choix simples d'habitude de vie. Mais savez-vous quoi ? Nous, on n'avait pas cette Ausha. On n'a pas eu cette Ausha, fait que moi, j'ai voulu travailler pour mes parents. J'ai toujours été passionnée par l'alimentation, les habitudes de vie et tout ça, puis j'allais dans les épiceries bio pour essayer de voir qu'est-ce qui peut aider la mémoire, voir les suppléments au niveau des aliments, lire des articles et tout et tout. Mais imaginez-vous le travail colossal de faire ça moi-même, toute seule, pas de laboratoire, pas de chercheur, pas plein de gens. Maintenant, on a la chance que des chercheurs qui se sont penchés, qui ont regardé des milliers de codes pour voir c'est quoi les éléments qui font le plus de différence. Parce qu'en réalité, il y a plein de choses qui peuvent faire une différence, mais lesquelles font le plus de différence ? Parce qu'il y en a qui font un peu de différence, d'autres beaucoup. Et on ne peut pas tout changer en même temps. Donc, une des choses que je fais avec mes clients dans la démarche qu'on fait, c'est de s'assurer de faire 1 % de changement régulièrement, de toujours avancer dans le changement. et de toujours choisir ce qui va avoir le plus grand impact. Ça a une valeur immense. Si j'avais pu avoir ça pour mes parents, bien oui, peut-être qu'ils auraient gagné des moments de qualité de vie de plus à travers tout ça. On avait pour ça. Je ne suis pas en train de dire que ça aurait enlevé la maladie. Je suis en train de vous dire que ça peut aider à faire une différence. Un peu comme l'exercice physique nous aide à rester en forme. Ça se peut qu'on ait des problématiques de dos et ainsi de suite, mais l'exercice physique nous aide à rester en forme plus longtemps. Donc, avec mes parents, Je n'avais pas toutes ces historiques-là. Donc, il y a la science qui avance. On sait de plus en plus précisément quelles habitudes de vie on peut faire pour faire une différence. En plus, ce sont des choix que l'on peut faire au quotidien sur lesquels on a un contrôle, on peut faire une différence. Encore là, une chance incroyable. Et la communauté, évidemment, à travers l'histoire de mes parents, j'ai créé tout ce que j'ai créé. Et aujourd'hui, on a la chance d'être une communauté de plus de 10 000 personnes et qui continue. à grandir de jour en jour. Je pense que juste aujourd'hui, on a eu 100 ou 200 nouvelles personnes qui se sont joints à la communauté. Et savez-vous quoi ? La force de la communauté, c'est plusieurs choses. C'est qu'on partage entre nous nos succès, ce qui nous aide le plus. Et comme ça, ça aide à être de plus en plus précis sur les changements que l'on fait. D'ailleurs, moi, à chaque fois que des clients me disent « Patricia, j'ai l'impression que mon cerveau va mieux, ma mère va mieux, je cherche moins mes mots qu'avant, je suis moins dans le brouillard et j'en ai une... » pile de commentaires comme ça, j'en ai dans des courriels, dans des cahiers, j'en ai partout. Et à chaque fois, je leur demande, qu'est-ce que vous avez fait de différent ? Et à travers toutes ces questions-là, j'arrive à voir, à être le point central pour pouvoir communiquer les changements. Et plus ça va, plus les gens avec qui je travaille, plus l'accompagnement est efficace, plus c'est rapide, moins on perd de temps, plus on travaille sur les choses qui ont le plus de résultats. Ça ne veut pas dire qu'il y a d'autres choses qui ne donnent pas de résultats. Il y a plein, plein, plein de choses, mais qu'on choisisse ceux pour lesquels les gens me disent « Oui, Patricia, ça, je pense que ça m'a vraiment aidé. » Évidemment, une personne, on ne le sait pas, mais quand c'est 10 000 personnes qui travaillent tous dans le même objectif, qui partagent tous ensemble collectivement à travers Facebook, à travers les défis 7 jours, à travers les grands rassemblements, à travers tout ça, on commence à avoir des histoires intéressantes et un apprentissage qui permet de nous aider tous et chacun. Et évidemment, de nous garder motivés, de faire des changements et de voir que tout est possible. Et en plus de ça, on a la chance d'avoir des experts dans les grands rassemblements. Je suis rendue à la quatrième édition, environ 80 experts qui nous partagent leurs savoirs super spécifiques sur qu'est-ce qu'on peut faire au niveau de la mémoire. Aujourd'hui, dans l'entrevue que j'ai faite avec Christian Dulac, qui est ostéopathe, posturologue et kinésiologue, il parlait des réflexes archaïques. Vous ne savez peut-être même pas c'est quoi, moi non plus. Les réflexes archaïques, c'est ce que fait un bébé têté. Il y a 70 réflexes qu'on a en naissant et qu'on est supposé normalement de laisser aller dans nos premières années de vie. Mais des fois, on les traîne avec nous. Et ça, ça fait une surcharge mentale, ça augmente un stress. Notre posture également. C'est tous des éléments qui, croyez-le ou non, peuvent avoir un impact sur la manière globale et ultimement sur mon cerveau, ma mémoire. Et bout en bout, quand je mets toutes ces expertises-là, imagine comment c'est incroyable. Mais on a la chance d'avoir ça. On a la chance d'avoir ces experts-là qui nous partagent leur savoir en lien avec la mémoire. Une chance que moi, je n'avais pas en 2010, en 2012, 2014, quand ma mère commençait à chercher ses mots, puis on disait, on veut faire quelque chose, on veut influencer la situation, on veut l'aider. Et on ne savait pas comment. On a fait au mieux, mais on n'avait pas toute la connaissance, tout le savoir, toute la science, toute la recherche, tout ce qu'on a aujourd'hui. Imaginez la chance que nous avons. Imaginez la chance que nous avons. Moi, je suis dans la gratitude à tous les jours par rapport à ça, parce qu'évidemment, quand mes parents étaient malades, moi, tout ce que je voyais, c'est un jour, c'est mon chemin, et j'espère juste que ça va m'arriver le plus tard que possible. Et à chaque fois que je cherchais un mot, que je me cherchais quelque chose, je me disais, ça y est ! premier signe, ça s'en vient. Et j'avais vraiment ce sentiment-là. Mais là, j'ai la chance aujourd'hui d'avoir l'espoir, de savoir que j'ai des choses à faire, que j'ai des choix, que j'ai un pouvoir là-dessus, que je peux influencer la situation. Est-ce que ça va tout changer ? Je ne sais pas. Le destin nous le dira, le futur me le dira, mais au moins, je suis dans l'action et au moins, je peux faire utiliser tout ce que la science nous montre, tous les éléments qui peuvent faire une différence pour m'aider à garder ma mémoire. Et la chance que nous avons aussi, c'est de laisser un message différent à nos enfants, nos petits-enfants. Mon fils, qui a 16 ans aujourd'hui, m'a dit « Maman, on est tellement fiers de toi parce qu'il n'y a aucun petit-enfant qui devrait avoir à vivre, de voir son grand-père ne plus pouvoir jouer avec lui, ne plus pouvoir se souvenir de lui, ne plus pouvoir lui lire des histoires. » Et on est en train de changer ça. Et moi, maman, j'ai l'espoir que plus tard, ça va être différent pour moi, avec mes enfants, mes petits-enfants. Imaginez ! La chance qu'on a de laisser cet espoir-là, la chance qu'on a d'être rassemblés dans une communauté pour faire une différence, la chance qu'on a de faire avancer tout ça pour changer la situation. Et pour moi, c'est le plus beau cadeau, si j'ose dire, à travers tout ça. Et c'est grâce à vous tous qui m'écoutez. Alors, merci, merci. C'est grâce à vous tous qui m'écrivez à tous les jours. En passant, je lis les courriels. Je les lis tous individuellement. Parfois, je ne sais pas, je ne réponds pas. toujours à tous, mais je les lis tous et à chaque fois, je suis touchée. Et à chaque fois, il y a un apprentissage. À chacune de vos histoires, ça nous aide à avancer de plus en plus vite et de toucher et d'aider de plus en plus de gens de manière de plus en plus efficace. Entre autres, les huiles essentielles en lien avec la mémoire. C'est une cliente à moi qui m'a dit, Patricia, il y avait un article dans le Journal de Montréal qui parlait des odeurs et la mémoire qui peuvent améliorer de 226 % la fluidité verbale. Bon, bien, cet article-là, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai intégré dans mes enseignements. Je l'ai intégrée au niveau des huiles essentielles pour qu'elle bénéficie. Puis maintenant, il y a des centaines et des centaines de personnes, voire des milliers de personnes, qui bénéficient de cette connaissance-là. L'article, il existe dans le Journal de Montréal, mais il y a tellement d'informations sur les internets, comme disait ma mère. Donc, il y a tellement d'informations qui existent, mais il faut la rassembler à un endroit pour faire une démarche structurée et se mettre par étapes. Et j'ai vraiment la chance, le privilège d'avoir des clients extraordinaires qui sont volontaires, qui sont motivés, qui reviennent semaine après semaine, mois après mois, année après année, qui nous partagent justement tout leur succès et qui nous partagent aussi l'impact que ça a sur eux. Donc, on a la chance d'être dans une période, moi je trouve, dans une période effervescente au niveau de la science, au niveau de tout ce qui se passe au niveau du cerveau. On a ce privilège-là que mes parents n'avaient pas. Imaginez toute la... toutes les chances qu'on a et qu'on ne voit pas. Et évidemment, plus je vais me dire que ma mémoire va bien, plus je vais me dire qu'il y a de l'espoir, qu'il y a des choses à faire, mieux ça va aller. Vous le savez, pour ceux qui me suivent, j'ai parlé d'une étude qui avait été faite par une professeure de l'Université Harvard il y a plusieurs décennies et qui nous disait qu'ils avaient mis un groupe d'hommes dans un environnement où ils avaient fait reculer des hommes de 70-80 ans. Ils les avaient faits, ils les mettaient dans un environnement à l'âge de 50 ans. Donc, les journaux de quand ils avaient 50 ans, la télévision, c'était des émissions de quand ils avaient 50 ans, les conversations, on leur demandait de parler d'événements qui s'étaient passés lorsqu'ils avaient 50 ans. Et après deux semaines, c'était incroyable. Les changements, même au niveau des prises de sang, au niveau biologique, tous les changements, les gens avaient rajeuni de 10 ans. Donc, notre pouvoir, notre cerveau a un pouvoir incroyable. Donc, si on apprécie cette chance qu'on a de voir que maintenant, il y a de l'espoir, qu'on peut faire des choses, évidemment, en étant accompagné, on peut raccourcir le processus, s'assurer de faire vraiment les meilleures choses dans le meilleur ordre, le plus rapidement possible pour éviter les détours. Mais on sait qu'il y a de l'espoir. Et si on se dit que notre mémoire va bien, elle va de mieux en mieux, on peut influencer la situation et faire une différence pour tous ensemble, faire en sorte que ça devienne possible. d'avoir une mémoire qui nous suit jusqu'à la fin. Alors sur ce, je vous remercie et cet exercice de se mettre dans cet état de gratitude-là, de voir tout ce qui est possible, ça nous aide à créer, ça nous aide à aller encore plus loin, à créer cette possibilité-là. Comme les hommes qui avaient rajeuni 10 ans par le simple fait qu'on les mettait dans un contexte où ils se voyaient plus jeunes, bien j'imagine qu'on peut transposer la même chose et dire si je me dis que ma mémoire va bien, va de mieux en mieux, bien ça va contribuer à l'améliorer. Je vous remercie de me permettre de toujours élargir le message et d'avoir un impact toujours de plus en plus grand pour faire une différence sur la mémoire des gens. Et je vous remercie de partager autour de vous donc, on veut que le plus de gens que possible puissent en profiter. Merci tout le monde et on se dit à la semaine prochaine pour un autre Mercredi mémoire.