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Podcast Double Hoppe

EP 41. Peut-on vraiment changer ?

EP 41. Peut-on vraiment changer ?

32min |27/06/2025
Play
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EP 41. Peut-on vraiment changer ?

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32min |27/06/2025
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Description

Cette semaine, je réponds à une question profonde qu’on m’a posée :

→ Peut-on vraiment changer ?


Je pense que OUI, absolument.


Dans cet épisode de podcast, on parle changement intérieur, évolution personnelle, et surtout de ce moment flou où on ne se reconnaît plus vraiment...


Tu sais, ce moment où tu n’es plus la version d’avant, mais tu ne sais pas encore qui tu es en train de devenir.
Ni même qui tu VOUDRAIS devenir.


🎧 Je t’explique le désancrage identitaire : un concept essentiel quand on traverse une crise existentielle, une transition de vie, ou qu’on sent l'envie profonde de se réinventer.


Au programme de cet épisode :


Ce qu’est réellement l’identité et comment elle se construit au fil du temps,

Pourquoi l’idée d’une “version idéale” de soi à atteindre est un mythe du développement personnel,

Comment utiliser l’inconfort comme un levier puissant pour te recréer et incarner la version de toi qui te ressemble aujourd’hui.


Ce n’est pas une crise, c’est un signal.

☝🏼 Un appel à l’expansion.

☝🏼 Un rappel que tu peux changer de trajectoire, d’histoire, de narration.

☝🏼 A tout moment.


Si tu es une personne ambitieuse, en quête de sens, en reconversion, ou simplement curieux.se d'évoluer : cet épisode est un vrai catalyseur d’alignement.


🧡 Bonne écoute
Et n’oublie pas : tu es déjà en train de devenir.



----


Retrouve-moi sur Instagram : @doublehoppe

Liste d’attente pour travailler ensemble dès Septembre : https://tally.so/r/nWX8Nj


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    du désancrage identitaire, et ça reste une notion qui est très floue. Alors je décide de la vulgariser, et surtout je décide de répondre à cette question qu'on m'a posée cette semaine. Mais tu crois vraiment qu'on peut changer ? Et encore une fois, comme pour tout ce que je raconte ici, ne me croyez pas, mais faites-en l'expérience. Et donc plutôt que de vous demander si on peut vraiment changer, j'ai envie de vous demander, mais vous, toi ? T'es vraiment la même personne qu'il y a 5 ans ? Et je ne sais pas vous, mais moi je peux répondre que non, je ne suis plus la même personne. J'ai évolué, j'ai grandi, j'ai appris, j'ai mûri, j'ai fait des conneries. Bon celui-ci était juste pour le rime. Mais évidemment que non, je ne suis pas la même personne parce que j'ai changé. J'adore ce sujet parce que il soulève... beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Donc aujourd'hui, j'aimerais qu'on voit ensemble qu'est-ce que c'est vraiment une identité ? À quoi est-ce qu'elle nous sert ? Et est-ce qu'on peut vraiment changer ? Pour mieux comprendre une identité, je crois qu'il est essentiel, et ça faisait très longtemps, de reprendre une définition. Et pour que ce soit particulièrement clair, j'aimerais même choisir... de vous apporter la définition de l'identité en opposition avec l'essence. L'essence, ça désigne ce qu'est la chose, sa nature propre. Et elle se distingue de l'identité qui est l'acte d'exister et qui donc induit qu'il appartient à l'identité toutes les choses qui lui arrivent. Et c'est important de distinguer les deux parce que, dès la définition, on comprend que l'essence est quelque chose qui ne changera pas. Par exemple, vous êtes un être humain, et même si demain vous le décidez très fort de devenir un arbre ou un singe, il y a peu de chances que ça arrive, là où une identité, elle, se construit. C'est une construction et elle peut se construire de différentes manières. Et je trouve ça hyper intéressant parce que l'identité contient en elle-même tout notre pouvoir personnel. Notre identité égale notre pouvoir à nous créer nous-mêmes. Et je trouve ça tellement intéressant parce que souvent quand on entame un coaching ou quand je reçois des demandes ou qu'il y a ce moment de flottement, c'est parce que souvent on a l'impression qu'on ne sait plus. Qui on est ? On se demande même qui on devrait être. Quand on est dans cette période de flou, souvent c'est un entre-deux, un truc un peu inconfortable où on se dit « Mais je suis censée faire quoi ? Je suis censée être qui ? » Et puis, qu'est-ce que je fais de cette sensation de « je ne me ressens plus comme la personne que j'étais avant, mais je n'ai aucune idée de la personne que je veux devenir ? » Eh bien ça, ça s'appelle le désancrage identitaire. En tout cas, c'est comme ça qu'on l'appelle dans ma formation. Et peu importe le mot qu'on utilise, ce qui compte, c'est ce sentiment qu'on n'est plus la même personne qu'avant et qu'on n'est pas encore certain de l'identité de la personne qu'on a envie de devenir. Et en fait, la première chose que je voudrais vous dire, c'est vraiment une clé qui vient du fond de mon cœur, c'est que si vous vous sentez comme ça, c'est la meilleure chose qui puisse vous arriver. C'est le plus grand signal d'évolution. Et au moment où je vous dis ça, je vois 444, qui est mon angel number préféré. Il est synonyme de confiance en soi. Il est synonyme de je suis guidée. Et quand on est dans ces moments-là, mais bon Dieu, qu'on se sent seul, on se sent perdu comme c'est pas permis. Et en fait, on est comme paralysé parce qu'on a peur de mal faire tellement on se rend compte qu'on peut... tout faire. Et je dois vous dire que depuis que je suis à mon compte, je le vis quasiment toutes les semaines. On a comme une page blanche et c'est aussi excitant que c'est totalement paralysant. Alors notre réflexe premier souvent c'est je veux me débarrasser de cet inconfort. Mais cet inconfort, changez de perspective et voyez-le comme une invitation à créer. À vous ! créer. Pourquoi ? Parce que si on continue dans qu'est-ce que l'identité ? Une identité, il faut bien comprendre que c'est l'œuvre d'une répétition. Enfin, c'est souvent l'œuvre d'une répétition, mais ça peut aussi être l'œuvre d'une crise. Je vais y revenir ensuite. Mais l'œuvre d'une répétition, ce qui se passe la plupart du temps, c'est que, à force de faire quelque chose, ce qui était initialement un tempérament, ça va devenir une personnalité qui, à force d'être répétée, répétée, répétée, répétée, répétée, devient une identité. Et donc... Ça, c'est la preuve qu'en prenant cette invitation, en récupérant votre pouvoir personnel, vous avez la possibilité de vous créer. Et ça, ça balaye tout de suite un des mythes qui est entretenu dans le développement personnel, qui consisterait à dire qu'il faut que je me trouve, il faut que je sache qui je suis, il faut rien du tout. Ce truc-là, si ça vous motive, c'est très bien, gardez-le. Parce que partir à la rencontre de soi, c'est prendre conscience de justement tout ce que vous faites depuis tout ce temps. Pourquoi vous le faites ? Qu'est-ce qui vient de vous ? Qu'est-ce qui vient de l'héritage ? Qu'est-ce qui vous freine ? Qu'est-ce qui vous est utile ? Donc ça, ça reste véridique. Mais en aucun cas, c'est une raison ou une finalité. pour vous empêcher de devenir qui vous voulez. En revanche, si vous voyez que ça vous plombe, j'ai même une personne qui m'a dit récemment « Sarah, j'ai ultra peur de découvrir qui je suis en faisant ce coaching avec toi. » Et ma réponse a été celle-ci. C'est un mythe que de croire que vous allez partir en chemin vers vous et de vous dire que oui, vous allez tomber face à face avec quelqu'un qui est... horrible et vous allez devoir vous contenter de ça. C'est une bêtise. Ce qui peut vous arriver, c'est en effet de faire le point sur « Ok, qu'est-ce que je fais qui ne m'est plus utile ? Qu'est-ce que je fais que j'aimerais changer ? Qu'est-ce que je fais qui me dérange ? Qu'est-ce que je fais qui ne m'appartient pas ? » Ça, oui. C'est un impondérable pour pouvoir ensuite évoluer parce qu'au moment où on va se rendre compte que ça ne vous va pas, alors on va pouvoir comprendre pourquoi vous le faites. ce que ça vous apporte, même quand vous avez l'impression que ça ne vous apporte rien. Et à partir de là, on va pouvoir créer autre chose. On va pouvoir créer différemment. Mais jamais de la vie, on s'arrêtera en se disant « Ah, je fais ça, ça ne me convient pas. Bon, moi, c'est comme ça. » Non ! L'identité, c'est un concept que l'ego aime pour pouvoir comprendre, normaliser, appartenir. Je disais tout à l'heure que l'identité, ça vient de la répétition. Parfois, l'identité, ça peut aussi venir d'une confrontation, d'un choc brutal, de quelque chose qui aura provoqué quelque chose chez vous, qui finalement vous mettra tellement au pied du mur que ça va vous faire évoluer. Mais ça, j'en parlerai dans la partie « Peut-on changer d'identité ? » La réponse est oui. Si j'en reviens à... Ok, mais donc une identité, ça sert à quoi ? J'avais commencé à le dire, l'identité, c'est un truc que l'ego adore. C'est un truc que l'ego adore parce que c'est le plus gros truc qui crée du lien. Quand vous pouvez dire « je suis sportif » , autour de vous, vous allez pouvoir identifier tous les sportifs qui sont comme vous. Ah, sentiment de réassurance, je ne suis plus seule. Posez-vous la question. là maintenant tout de suite, qu'est-ce que vous direz que vous êtes ou qu'est-ce que vous répondriez à quelqu'un qui vous demande « Mais toi t'es qui ? » Vous allez donner un prénom et un nom de famille. Premier lien d'appartenance, votre prénom, c'est vos parents qui l'ont choisi. Votre nom de famille vous rattache à une lignée. Sentiment d'appartenance à l'extrême. Si on continue un peu. Quel genre de métier vous faites ? Paf ! Ça, ça en dit un peu plus sur vos valeurs, sur ce qui compte pour vous, sur ce qui est important pour vous. Et à la fois, ça peut très bien vous aller. Moi, typiquement, je suis très contente de parler de mon métier, encore que l'étiquette de coach, je ne l'aime pas, parce qu'elle est beaucoup trop connotée. Ça peut être quelque chose que vous aimez, ça peut être quelque chose que vous n'aimez pas, ou qui vous fait un peu tiquer. Là, on ne va pas rentrer sur ce sujet, mais... C'est intéressant de voir ce que vous indiquez pour parler de vous, pour décrire votre identité. et de voir ce qui est aligné ou pas aligné. Parce que là, vous avez déjà un chemin de progression. Si vous voyez que votre métier ne traduit pas vos valeurs, ne traduit pas ce qui est important pour vous, ne fait pas sens, alors vous avez une piste de réflexion. Attention, on ne tombe pas dans le piège, ce n'est pas un drame. On l'a dit, c'est une invitation à créer différemment, à réaligner, à réajuster. Si on déroule encore un peu le fil, votre âge. Votre âge vous permet de vous rattacher à des gens qui ont le même âge et qui potentiellement vivent les mêmes choses que vous. Crise de la trentaine, les enfants, le mariage, pas le mariage, mais en tout cas ça marque et ça crée du lien pour appartenir. Et dans le même temps, ça vous permet de vous situer dans le monde, dans le temps et face aux autres. Et les autres, c'est quelque chose que j'adore quand on considère l'identité, notamment quand on aborde le sujet du désancrage identitaire, pour la simple et bonne raison que ce qui est créateur de lien, c'est vrai dans un sens, c'est aussi vrai dans l'autre, à savoir, ça crée des ruptures. Et ce qui est très difficile quand on est dans ce que j'appelle le désancrage identitaire, dans cette espèce de flou artistique de... je ne suis plus cette personne, je ne suis pas encore l'autre personne, c'est difficile parce qu'au moment où on est sur le point de créer quelque chose, de se réaliser soi, de se créer, alors ce lien-là, il est mis en jeu. Il est à risque parce que les gens qu'on aime, ça m'est encore arrivé cet après-midi, les gens qu'on aime ou les gens qui veulent... montrer qu'ils ont un lien avec nous. Qu'est-ce qu'ils adorent dire ? Ils adorent dire « Non mais Sarah, elle est comme ça. » « Ah bah ma Sarah, je la connais. » « Ça, c'était un grand truc de ma maman. » Quand elle dit « ma Sarah » dans la phrase, vous pouvez être sûr que derrière, il va y avoir quelque chose de très général qui était peut-être vrai il y a quelques années mais qui n'est plus vrai aujourd'hui. Pour la simple et bonne raison que c'est rassurant Merci. d'attraper une personnalité par ce petit bout-là de « non mais moi je la connais » . Et donc, la Sarah qui potentiellement veut exactement évoluer sur ce sujet-là, comment elle va se sentir quand elle va vouloir évoluer ? Je vous le dis parce que ça m'est arrivé, j'ai eu peur. J'ai eu peur parce que, prenant l'exemple concret, très longtemps j'ai été super bordélique. Et ma maman, elle adore parce qu'elle aussi, elle était bordélique. Donc, je lui ressemble. Donc, nous sommes pareils. Donc, notre lien mère-fille est prouvé. Sauf que moi, à un moment donné, j'en ai eu ras-le-bol d'être bordélique. C'était une manière de me présenter au monde avec laquelle je ne me sentais plus alignée. C'était pas comme ça que j'avais envie de me présenter et donc... d'être perçue. Et plus je vieillis, et plus j'adore l'ordre, la structure, je repasse mes pyjamas, je repasse mes serviettes, je repasse mes draps. L'autre jour, je faisais un vocal aux clientes que j'aide en boum en leur disant, c'est bête, ça paraît anodin, mais j'ai un petit trou qui est en train de commencer à se faire dans ma chaussette. Et je pourrais me dire, oh, c'est pas grave. Non, ça me dérange. Je n'ai pas envie d'avoir honte quand je lève ma chaussure et je sais que j'ai un petit trou. Je n'ai pas envie, je n'ai pas envie, mais quand il m'a fallu poser des actions alignées, et donc parlons très concrètement, mais la première fois que je suis venue chez ma mère et qu'elle a ouvert mon sac et qu'elle a vu que mes vêtements étaient parfaitement pliés, que je ne laissais plus rien traîner, que je savais où étaient les choses, que j'étais devenue ordonnée, en tout cas que je mettais beaucoup, que je mettais de l'attention à être ordonnée, Les premières fois, j'ai eu peur. J'ai eu peur de la blesser. J'ai eu peur qu'elle se sente délaissée. J'ai eu peur aussi qu'elle se sente moins bien. Parce que si moi, je deviens ordonnée, elle peut potentiellement prendre ça comme un jugement et se dire « Oh ! Qu'est-ce qu'il y a ? Je ne suis plus à la hauteur ? Je ne suis plus assez bien pour elle ? » Mais très vite, très vite, je me suis souvenu que ça, ça ne m'appartient pas. Mais c'est une question que je vous invite à vous poser si vous êtes dans ce cas de figure où vous sentez que vous avez envie d'évoluer et de devenir une autre personne. toujours vous-même, mais différemment, parce que ce n'est pas vraiment juste de dire une autre personne, vous êtes toujours la même, mais qui agit différemment, de manière répétée, consciente et choisie. Demandez-vous, quand vous voyez que vous avez du mal, qu'est-ce que j'ai peur de perdre en devenant cette personne ? Qu'est-ce que j'ai peur de perdre ? Si vous êtes quelqu'un d'un peu plus visuel, Vous pouvez fermer les yeux, vous imaginer être devenu cette version de vous et voir à quoi ressemble votre environnement. Comment vous le décririez ? Et là, peut-être que vous allez mettre le doigt sur un environnement qui vous devient hostile. Peut-être que les personnes qui ont l'habitude d'être proches de vous ne peuvent, dans votre imaginaire, plus être proches de vous. Parce que vous serez devenu différente. Pire, vous serez peut-être même devenu la personne que vous passez votre temps à critiquer ensemble. Parce que ça aussi, c'est quelque chose que l'identité permet. Et malheureusement, en France, c'est beaucoup dans ce sens-là. L'identité crée du lien dans la critique, dans la différence. En France, On aime pointer du doigt les gens qui ne sont pas comme nous pour se sentir plus proches des gens qui sont effectivement comme nous. Ça, c'est aussi ce que permet l'identité. Mais peut-être que ça ne vous convient plus. Et peut-être que vous avez envie de créer du lien en encensant les gens, en soulignant des différences qui vous inspirent. Et vous avez le droit, mais peut-être qu'autour de vous, Il y a peu de gens qui sont comme ça. Si je suis très honnête, autour de moi, j'ai la chance d'avoir des personnes très très proches qui sont capables de se réjouir pour les autres, qui sont capables d'encenser les autres, qui sont même capables de s'inspirer des autres. Mais il y avait aussi dans mon entourage des gens qui ne sont pas capables de le faire. Et c'est entre autres pour ça qu'en tant que coach, je me rends compte que souvent, C'est votre cas à vous aussi et c'est pour ça que j'ai créé le club ou pour ça que j'ai créé Boom. Parce que je veux créer des communautés de femmes qui sont puissantes, qui sont inspirantes et qui n'ont plus peur de le montrer. Au contraire, elles ont hâte d'arriver toutes les semaines ou tous les mois pour pouvoir dire « Eh les meufs, j'ai accompli ça » . Et là, d'avoir des nanas qui s'intéressent. Mais génial, bravo, comment t'as fait ? Comment tu as pu développer ça ? Est-ce que tu veux bien nous raconter ? C'est ça que peut aussi créer l'identité. Mais pour pouvoir créer ça, ça requiert une décision, ça requiert de la conscience et ça requiert aussi et surtout des actions alignées. Donc prenez le temps d'observer et de vous poser la question. Quand est-ce que j'ai l'impression que la personne que je suis me permet d'évoluer ? Si vous êtes hyper curieux, vous êtes tout le temps en train d'apprendre des nouvelles choses, hop, ça, ça vous permet d'évoluer. Si vous aimez bien les nouveautés et que vous allez tout le temps dans différents endroits, hop, ça aussi, ça vous permet d'évoluer. Mais peut-être que ça, vous l'avez au fond de vous, mais que vous n'osez pas. Demandez-vous pourquoi. Demandez-vous au passage de quoi vous auriez besoin. Parfois, ça peut simplement être « je m'autorise à » . J'ai le droit d'y aller même si j'ai peur. Et parfois, c'est un peu plus profond parce que ça touche à ce sentiment d'appartenance. On a eu le cas la semaine dernière. Une de mes clientes qui vient en séance et qui dit « depuis toujours, donc depuis plus de 30 ans, je suis connue comme celle qui monte à cheval » . Sauf que ce qui était avant une identité qui la poussait, qui lui permettait d'être meilleure, de s'épanouir, d'être heureuse, c'est devenu quelque chose qui l'enferme. Donc elle se retrouve avec un cheval qu'elle adore, mais qu'elle ne prend plus plaisir à monter. « Vends-le, me direz-vous. » « Oui, vends-le. » C'est facile à dire, sauf quand ça touche à l'identité. Mais si je ne suis plus cavalière, je deviens qui ? Et si je ne suis plus cavalière ? Comment les autres vont créer du lien avec moi ? Et là ? C'est une pression, mais c'est surtout, je le disais, une invitation à créer le lien que vous souhaitez. Oui, tu n'es plus cavalière, mais tu es toujours une ancienne cavalière. Et puis, quand tu laisses cette place, ça te laisse l'opportunité de la remplir par autre chose. Et donc, tu peux devenir qui tu veux. Et là, le pouvoir est très grand parce que tu peux devenir qui tu veux, mais tu peux choisir qui tu veux. Et ça te permet directement de choisir avec qui tu veux créer du lien. Ce même lien que tu avais avec les personnes qui te connaissaient avant. Donc c'est un superbe pouvoir. L'autre manière que j'ai commencé à évoquer et sur laquelle j'ai besoin de revenir, c'est que quand l'identité ne vient pas d'une décision et de répétition, c'est une identité qui peut venir d'une épreuve. C'est pas facile. Typiquement, j'ai eu le cas déjà en séance, mais si vous avez perdu quelqu'un, vous devenez, sans avoir rien demandé, le frère ou la sœur de quelqu'un qui est décédé. Ça devient une identité. Ça, que vous le vouliez ou non, vous ne pouvez pas le changer. Autre épreuve, vous allez au burn-out. Vous êtes quelqu'un qui a fait un burn-out. L'autre jour, je voyais, je crois Naomi Lenoir qui racontait que, pour toujours, elle serait... alcooliques. Ce sont des épreuves. Ce sont des épreuves qui valent la peine d'être observées de près. Pour une phrase que j'aime beaucoup qui dit « ça peut devenir ton excuse parce que personne ne viendra dire que ça n'est pas une épreuve et que tu n'as pas tous les droits de ressentir ce que tu ressens suite à cette épreuve, ça c'est sûr. » Mais tu as aussi l'opportunité d'en faire une histoire. Ce que tu vis peut-être là maintenant tout de suite comme étant une étiquette que tu n'as pas choisie et qui te fait du mal et dont tu n'aimes pas l'identité qu'elle te confère, tu as l'opportunité de choisir une perspective qui te donne de l'élan. Je vais dire quelque chose qui est très personnel, mais quand on ne vit pas d'épreuve, quand on est dans ce qu'on appelle ce désancrage identitaire, ce qui est un luxe absolu que l'on n'a pas quand on a une épreuve, C'est le choix. Quand on est dans une période de désancrage identitaire et tout le monde en vit dans sa vie, c'est un appel à prendre sa responsabilité. Ce que tu ressens, c'est un confort, c'est un appel du coude qui te dit « Là, tu as l'opportunité de faire un choix et d'évoluer et de changer. » Et pour ça, ça requiert que tu prennes ta responsabilité et que tu choisisses ce que tu veux et que tu poses une action alignée en face. Ce choix-là, qui est un luxe absolu, et ça n'empêche pas qu'il crée un vertige immense à l'intérieur de soi, ça reste un luxe que l'on n'a pas lorsqu'on est face à une épreuve. Quand on est face à une épreuve, c'est l'instinct de survie qui parle. Et ça, c'est absolument automatique. L'instinct de survie implique une décision pour sauver sa peau. Et quand on vit une épreuve pareille, on n'a plus le choix que de s'en sortir. On a touché le fond, il s'agit de rebondir. Alors, évidemment, il y a épreuve et épreuve. Mais souvent, ce choix qui est le luxe que l'on a quand on ne vit pas une épreuve devient vraiment une nécessité. Il faut prendre ses responsabilités et foncer. Et donc... Ce que je voudrais vous dire, c'est que si vous ne vivez pas une épreuve, n'allez pas vous excuser de ne pas vivre une épreuve, mais saisissez à quel point c'est une chance. Et saisissez à quel point vous êtes la même personne qui pouvait faire de ce luxe un vrai luxe ou votre pire cauchemar. Parce qu'à un moment donné, trop de choix tue le choix. Et ce qui initialement peut être une réflexion, Parce que c'est une vraie invitation à créer, donc en fait, ça implique de faire des choix, aligner, poser, mûrir, réfléchir. Ça peut très vite se transformer en ce que j'appelle le branlage de cerveau et en une procrastination immense. Pourquoi ? Parce que vous avez le choix. Donc c'est trop difficile de partir dans une direction parce que potentiellement, vous allez partir dans la mauvaise. Mais ça, c'est pareil. Là, à cet endroit-là, j'ai besoin que vous preniez conscience que la finalité importe peu. Ça paraît une phrase bateau, mais c'est le voyage qui compte. C'est ce que vous allez apprendre, quand bien même vous ne prendriez pas la meilleure des décisions. Et j'ai un truc à vous dire, c'est que vous pouvez vous bercer d'illusions à penser que ce n'était pas le bon chemin, mais vous ne saurez jamais. Donc, assurez-vous d'avoir un discours intérieur béton pour soutenir votre décision. Et assurez-vous de votre estime de vous. Parce que votre valeur personnelle ne dépendra jamais de ce que vous accomplissez ou pas. Votre valeur personnelle, elle est intacte. Le reste, c'est du bonus. Vous avez l'opportunité de grandir, de voir que vous pouvez vous faire confiance parce que vous avez les ressources internes pour faire face à quoi qui se présente sur votre route. Mais assurez-vous d'être à l'origine de ce que vous allez rencontrer ensuite. Parce que quelqu'un qui rumine, quelqu'un qui est procrastinateur, quelqu'un qui n'est pas très courageux, ça n'est pas son identité. C'est qu'à chaque fois qu'il a eu l'occasion de faire un choix, il a fait un non-choix. Il a préféré remettre son pouvoir personnel, sa responsabilité, dans les mains de quelque chose d'extérieur. Le temps, premier truc qu'on fait. Les autres, la maladie. Et c'est pas ok. pour l'insimple et bonne raison que je refuse que vous fassiez des choses qui entretiennent une identité pou-ri. Je déteste quand vous arrivez en séance à me dire « Non mais moi je suis procrastinateur. Non mais moi je suis quelqu'un qui attend. Moi je ne suis pas quelqu'un qui passe à l'action. » Faux ! Ça fait des plombes que tu ne passes plus à l'action. Ça fait des plombes que tu rumines. Mais c'est toi qui as construit ça, à force de répétition. Donc bonne nouvelle, tu as la même capacité. de passer à l'action, de manière répétée, et de construire cette nouvelle identité de « je suis quelqu'un qui ose » .

Description

Cette semaine, je réponds à une question profonde qu’on m’a posée :

→ Peut-on vraiment changer ?


Je pense que OUI, absolument.


Dans cet épisode de podcast, on parle changement intérieur, évolution personnelle, et surtout de ce moment flou où on ne se reconnaît plus vraiment...


Tu sais, ce moment où tu n’es plus la version d’avant, mais tu ne sais pas encore qui tu es en train de devenir.
Ni même qui tu VOUDRAIS devenir.


🎧 Je t’explique le désancrage identitaire : un concept essentiel quand on traverse une crise existentielle, une transition de vie, ou qu’on sent l'envie profonde de se réinventer.


Au programme de cet épisode :


Ce qu’est réellement l’identité et comment elle se construit au fil du temps,

Pourquoi l’idée d’une “version idéale” de soi à atteindre est un mythe du développement personnel,

Comment utiliser l’inconfort comme un levier puissant pour te recréer et incarner la version de toi qui te ressemble aujourd’hui.


Ce n’est pas une crise, c’est un signal.

☝🏼 Un appel à l’expansion.

☝🏼 Un rappel que tu peux changer de trajectoire, d’histoire, de narration.

☝🏼 A tout moment.


Si tu es une personne ambitieuse, en quête de sens, en reconversion, ou simplement curieux.se d'évoluer : cet épisode est un vrai catalyseur d’alignement.


🧡 Bonne écoute
Et n’oublie pas : tu es déjà en train de devenir.



----


Retrouve-moi sur Instagram : @doublehoppe

Liste d’attente pour travailler ensemble dès Septembre : https://tally.so/r/nWX8Nj


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    du désancrage identitaire, et ça reste une notion qui est très floue. Alors je décide de la vulgariser, et surtout je décide de répondre à cette question qu'on m'a posée cette semaine. Mais tu crois vraiment qu'on peut changer ? Et encore une fois, comme pour tout ce que je raconte ici, ne me croyez pas, mais faites-en l'expérience. Et donc plutôt que de vous demander si on peut vraiment changer, j'ai envie de vous demander, mais vous, toi ? T'es vraiment la même personne qu'il y a 5 ans ? Et je ne sais pas vous, mais moi je peux répondre que non, je ne suis plus la même personne. J'ai évolué, j'ai grandi, j'ai appris, j'ai mûri, j'ai fait des conneries. Bon celui-ci était juste pour le rime. Mais évidemment que non, je ne suis pas la même personne parce que j'ai changé. J'adore ce sujet parce que il soulève... beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Donc aujourd'hui, j'aimerais qu'on voit ensemble qu'est-ce que c'est vraiment une identité ? À quoi est-ce qu'elle nous sert ? Et est-ce qu'on peut vraiment changer ? Pour mieux comprendre une identité, je crois qu'il est essentiel, et ça faisait très longtemps, de reprendre une définition. Et pour que ce soit particulièrement clair, j'aimerais même choisir... de vous apporter la définition de l'identité en opposition avec l'essence. L'essence, ça désigne ce qu'est la chose, sa nature propre. Et elle se distingue de l'identité qui est l'acte d'exister et qui donc induit qu'il appartient à l'identité toutes les choses qui lui arrivent. Et c'est important de distinguer les deux parce que, dès la définition, on comprend que l'essence est quelque chose qui ne changera pas. Par exemple, vous êtes un être humain, et même si demain vous le décidez très fort de devenir un arbre ou un singe, il y a peu de chances que ça arrive, là où une identité, elle, se construit. C'est une construction et elle peut se construire de différentes manières. Et je trouve ça hyper intéressant parce que l'identité contient en elle-même tout notre pouvoir personnel. Notre identité égale notre pouvoir à nous créer nous-mêmes. Et je trouve ça tellement intéressant parce que souvent quand on entame un coaching ou quand je reçois des demandes ou qu'il y a ce moment de flottement, c'est parce que souvent on a l'impression qu'on ne sait plus. Qui on est ? On se demande même qui on devrait être. Quand on est dans cette période de flou, souvent c'est un entre-deux, un truc un peu inconfortable où on se dit « Mais je suis censée faire quoi ? Je suis censée être qui ? » Et puis, qu'est-ce que je fais de cette sensation de « je ne me ressens plus comme la personne que j'étais avant, mais je n'ai aucune idée de la personne que je veux devenir ? » Eh bien ça, ça s'appelle le désancrage identitaire. En tout cas, c'est comme ça qu'on l'appelle dans ma formation. Et peu importe le mot qu'on utilise, ce qui compte, c'est ce sentiment qu'on n'est plus la même personne qu'avant et qu'on n'est pas encore certain de l'identité de la personne qu'on a envie de devenir. Et en fait, la première chose que je voudrais vous dire, c'est vraiment une clé qui vient du fond de mon cœur, c'est que si vous vous sentez comme ça, c'est la meilleure chose qui puisse vous arriver. C'est le plus grand signal d'évolution. Et au moment où je vous dis ça, je vois 444, qui est mon angel number préféré. Il est synonyme de confiance en soi. Il est synonyme de je suis guidée. Et quand on est dans ces moments-là, mais bon Dieu, qu'on se sent seul, on se sent perdu comme c'est pas permis. Et en fait, on est comme paralysé parce qu'on a peur de mal faire tellement on se rend compte qu'on peut... tout faire. Et je dois vous dire que depuis que je suis à mon compte, je le vis quasiment toutes les semaines. On a comme une page blanche et c'est aussi excitant que c'est totalement paralysant. Alors notre réflexe premier souvent c'est je veux me débarrasser de cet inconfort. Mais cet inconfort, changez de perspective et voyez-le comme une invitation à créer. À vous ! créer. Pourquoi ? Parce que si on continue dans qu'est-ce que l'identité ? Une identité, il faut bien comprendre que c'est l'œuvre d'une répétition. Enfin, c'est souvent l'œuvre d'une répétition, mais ça peut aussi être l'œuvre d'une crise. Je vais y revenir ensuite. Mais l'œuvre d'une répétition, ce qui se passe la plupart du temps, c'est que, à force de faire quelque chose, ce qui était initialement un tempérament, ça va devenir une personnalité qui, à force d'être répétée, répétée, répétée, répétée, répétée, devient une identité. Et donc... Ça, c'est la preuve qu'en prenant cette invitation, en récupérant votre pouvoir personnel, vous avez la possibilité de vous créer. Et ça, ça balaye tout de suite un des mythes qui est entretenu dans le développement personnel, qui consisterait à dire qu'il faut que je me trouve, il faut que je sache qui je suis, il faut rien du tout. Ce truc-là, si ça vous motive, c'est très bien, gardez-le. Parce que partir à la rencontre de soi, c'est prendre conscience de justement tout ce que vous faites depuis tout ce temps. Pourquoi vous le faites ? Qu'est-ce qui vient de vous ? Qu'est-ce qui vient de l'héritage ? Qu'est-ce qui vous freine ? Qu'est-ce qui vous est utile ? Donc ça, ça reste véridique. Mais en aucun cas, c'est une raison ou une finalité. pour vous empêcher de devenir qui vous voulez. En revanche, si vous voyez que ça vous plombe, j'ai même une personne qui m'a dit récemment « Sarah, j'ai ultra peur de découvrir qui je suis en faisant ce coaching avec toi. » Et ma réponse a été celle-ci. C'est un mythe que de croire que vous allez partir en chemin vers vous et de vous dire que oui, vous allez tomber face à face avec quelqu'un qui est... horrible et vous allez devoir vous contenter de ça. C'est une bêtise. Ce qui peut vous arriver, c'est en effet de faire le point sur « Ok, qu'est-ce que je fais qui ne m'est plus utile ? Qu'est-ce que je fais que j'aimerais changer ? Qu'est-ce que je fais qui me dérange ? Qu'est-ce que je fais qui ne m'appartient pas ? » Ça, oui. C'est un impondérable pour pouvoir ensuite évoluer parce qu'au moment où on va se rendre compte que ça ne vous va pas, alors on va pouvoir comprendre pourquoi vous le faites. ce que ça vous apporte, même quand vous avez l'impression que ça ne vous apporte rien. Et à partir de là, on va pouvoir créer autre chose. On va pouvoir créer différemment. Mais jamais de la vie, on s'arrêtera en se disant « Ah, je fais ça, ça ne me convient pas. Bon, moi, c'est comme ça. » Non ! L'identité, c'est un concept que l'ego aime pour pouvoir comprendre, normaliser, appartenir. Je disais tout à l'heure que l'identité, ça vient de la répétition. Parfois, l'identité, ça peut aussi venir d'une confrontation, d'un choc brutal, de quelque chose qui aura provoqué quelque chose chez vous, qui finalement vous mettra tellement au pied du mur que ça va vous faire évoluer. Mais ça, j'en parlerai dans la partie « Peut-on changer d'identité ? » La réponse est oui. Si j'en reviens à... Ok, mais donc une identité, ça sert à quoi ? J'avais commencé à le dire, l'identité, c'est un truc que l'ego adore. C'est un truc que l'ego adore parce que c'est le plus gros truc qui crée du lien. Quand vous pouvez dire « je suis sportif » , autour de vous, vous allez pouvoir identifier tous les sportifs qui sont comme vous. Ah, sentiment de réassurance, je ne suis plus seule. Posez-vous la question. là maintenant tout de suite, qu'est-ce que vous direz que vous êtes ou qu'est-ce que vous répondriez à quelqu'un qui vous demande « Mais toi t'es qui ? » Vous allez donner un prénom et un nom de famille. Premier lien d'appartenance, votre prénom, c'est vos parents qui l'ont choisi. Votre nom de famille vous rattache à une lignée. Sentiment d'appartenance à l'extrême. Si on continue un peu. Quel genre de métier vous faites ? Paf ! Ça, ça en dit un peu plus sur vos valeurs, sur ce qui compte pour vous, sur ce qui est important pour vous. Et à la fois, ça peut très bien vous aller. Moi, typiquement, je suis très contente de parler de mon métier, encore que l'étiquette de coach, je ne l'aime pas, parce qu'elle est beaucoup trop connotée. Ça peut être quelque chose que vous aimez, ça peut être quelque chose que vous n'aimez pas, ou qui vous fait un peu tiquer. Là, on ne va pas rentrer sur ce sujet, mais... C'est intéressant de voir ce que vous indiquez pour parler de vous, pour décrire votre identité. et de voir ce qui est aligné ou pas aligné. Parce que là, vous avez déjà un chemin de progression. Si vous voyez que votre métier ne traduit pas vos valeurs, ne traduit pas ce qui est important pour vous, ne fait pas sens, alors vous avez une piste de réflexion. Attention, on ne tombe pas dans le piège, ce n'est pas un drame. On l'a dit, c'est une invitation à créer différemment, à réaligner, à réajuster. Si on déroule encore un peu le fil, votre âge. Votre âge vous permet de vous rattacher à des gens qui ont le même âge et qui potentiellement vivent les mêmes choses que vous. Crise de la trentaine, les enfants, le mariage, pas le mariage, mais en tout cas ça marque et ça crée du lien pour appartenir. Et dans le même temps, ça vous permet de vous situer dans le monde, dans le temps et face aux autres. Et les autres, c'est quelque chose que j'adore quand on considère l'identité, notamment quand on aborde le sujet du désancrage identitaire, pour la simple et bonne raison que ce qui est créateur de lien, c'est vrai dans un sens, c'est aussi vrai dans l'autre, à savoir, ça crée des ruptures. Et ce qui est très difficile quand on est dans ce que j'appelle le désancrage identitaire, dans cette espèce de flou artistique de... je ne suis plus cette personne, je ne suis pas encore l'autre personne, c'est difficile parce qu'au moment où on est sur le point de créer quelque chose, de se réaliser soi, de se créer, alors ce lien-là, il est mis en jeu. Il est à risque parce que les gens qu'on aime, ça m'est encore arrivé cet après-midi, les gens qu'on aime ou les gens qui veulent... montrer qu'ils ont un lien avec nous. Qu'est-ce qu'ils adorent dire ? Ils adorent dire « Non mais Sarah, elle est comme ça. » « Ah bah ma Sarah, je la connais. » « Ça, c'était un grand truc de ma maman. » Quand elle dit « ma Sarah » dans la phrase, vous pouvez être sûr que derrière, il va y avoir quelque chose de très général qui était peut-être vrai il y a quelques années mais qui n'est plus vrai aujourd'hui. Pour la simple et bonne raison que c'est rassurant Merci. d'attraper une personnalité par ce petit bout-là de « non mais moi je la connais » . Et donc, la Sarah qui potentiellement veut exactement évoluer sur ce sujet-là, comment elle va se sentir quand elle va vouloir évoluer ? Je vous le dis parce que ça m'est arrivé, j'ai eu peur. J'ai eu peur parce que, prenant l'exemple concret, très longtemps j'ai été super bordélique. Et ma maman, elle adore parce qu'elle aussi, elle était bordélique. Donc, je lui ressemble. Donc, nous sommes pareils. Donc, notre lien mère-fille est prouvé. Sauf que moi, à un moment donné, j'en ai eu ras-le-bol d'être bordélique. C'était une manière de me présenter au monde avec laquelle je ne me sentais plus alignée. C'était pas comme ça que j'avais envie de me présenter et donc... d'être perçue. Et plus je vieillis, et plus j'adore l'ordre, la structure, je repasse mes pyjamas, je repasse mes serviettes, je repasse mes draps. L'autre jour, je faisais un vocal aux clientes que j'aide en boum en leur disant, c'est bête, ça paraît anodin, mais j'ai un petit trou qui est en train de commencer à se faire dans ma chaussette. Et je pourrais me dire, oh, c'est pas grave. Non, ça me dérange. Je n'ai pas envie d'avoir honte quand je lève ma chaussure et je sais que j'ai un petit trou. Je n'ai pas envie, je n'ai pas envie, mais quand il m'a fallu poser des actions alignées, et donc parlons très concrètement, mais la première fois que je suis venue chez ma mère et qu'elle a ouvert mon sac et qu'elle a vu que mes vêtements étaient parfaitement pliés, que je ne laissais plus rien traîner, que je savais où étaient les choses, que j'étais devenue ordonnée, en tout cas que je mettais beaucoup, que je mettais de l'attention à être ordonnée, Les premières fois, j'ai eu peur. J'ai eu peur de la blesser. J'ai eu peur qu'elle se sente délaissée. J'ai eu peur aussi qu'elle se sente moins bien. Parce que si moi, je deviens ordonnée, elle peut potentiellement prendre ça comme un jugement et se dire « Oh ! Qu'est-ce qu'il y a ? Je ne suis plus à la hauteur ? Je ne suis plus assez bien pour elle ? » Mais très vite, très vite, je me suis souvenu que ça, ça ne m'appartient pas. Mais c'est une question que je vous invite à vous poser si vous êtes dans ce cas de figure où vous sentez que vous avez envie d'évoluer et de devenir une autre personne. toujours vous-même, mais différemment, parce que ce n'est pas vraiment juste de dire une autre personne, vous êtes toujours la même, mais qui agit différemment, de manière répétée, consciente et choisie. Demandez-vous, quand vous voyez que vous avez du mal, qu'est-ce que j'ai peur de perdre en devenant cette personne ? Qu'est-ce que j'ai peur de perdre ? Si vous êtes quelqu'un d'un peu plus visuel, Vous pouvez fermer les yeux, vous imaginer être devenu cette version de vous et voir à quoi ressemble votre environnement. Comment vous le décririez ? Et là, peut-être que vous allez mettre le doigt sur un environnement qui vous devient hostile. Peut-être que les personnes qui ont l'habitude d'être proches de vous ne peuvent, dans votre imaginaire, plus être proches de vous. Parce que vous serez devenu différente. Pire, vous serez peut-être même devenu la personne que vous passez votre temps à critiquer ensemble. Parce que ça aussi, c'est quelque chose que l'identité permet. Et malheureusement, en France, c'est beaucoup dans ce sens-là. L'identité crée du lien dans la critique, dans la différence. En France, On aime pointer du doigt les gens qui ne sont pas comme nous pour se sentir plus proches des gens qui sont effectivement comme nous. Ça, c'est aussi ce que permet l'identité. Mais peut-être que ça ne vous convient plus. Et peut-être que vous avez envie de créer du lien en encensant les gens, en soulignant des différences qui vous inspirent. Et vous avez le droit, mais peut-être qu'autour de vous, Il y a peu de gens qui sont comme ça. Si je suis très honnête, autour de moi, j'ai la chance d'avoir des personnes très très proches qui sont capables de se réjouir pour les autres, qui sont capables d'encenser les autres, qui sont même capables de s'inspirer des autres. Mais il y avait aussi dans mon entourage des gens qui ne sont pas capables de le faire. Et c'est entre autres pour ça qu'en tant que coach, je me rends compte que souvent, C'est votre cas à vous aussi et c'est pour ça que j'ai créé le club ou pour ça que j'ai créé Boom. Parce que je veux créer des communautés de femmes qui sont puissantes, qui sont inspirantes et qui n'ont plus peur de le montrer. Au contraire, elles ont hâte d'arriver toutes les semaines ou tous les mois pour pouvoir dire « Eh les meufs, j'ai accompli ça » . Et là, d'avoir des nanas qui s'intéressent. Mais génial, bravo, comment t'as fait ? Comment tu as pu développer ça ? Est-ce que tu veux bien nous raconter ? C'est ça que peut aussi créer l'identité. Mais pour pouvoir créer ça, ça requiert une décision, ça requiert de la conscience et ça requiert aussi et surtout des actions alignées. Donc prenez le temps d'observer et de vous poser la question. Quand est-ce que j'ai l'impression que la personne que je suis me permet d'évoluer ? Si vous êtes hyper curieux, vous êtes tout le temps en train d'apprendre des nouvelles choses, hop, ça, ça vous permet d'évoluer. Si vous aimez bien les nouveautés et que vous allez tout le temps dans différents endroits, hop, ça aussi, ça vous permet d'évoluer. Mais peut-être que ça, vous l'avez au fond de vous, mais que vous n'osez pas. Demandez-vous pourquoi. Demandez-vous au passage de quoi vous auriez besoin. Parfois, ça peut simplement être « je m'autorise à » . J'ai le droit d'y aller même si j'ai peur. Et parfois, c'est un peu plus profond parce que ça touche à ce sentiment d'appartenance. On a eu le cas la semaine dernière. Une de mes clientes qui vient en séance et qui dit « depuis toujours, donc depuis plus de 30 ans, je suis connue comme celle qui monte à cheval » . Sauf que ce qui était avant une identité qui la poussait, qui lui permettait d'être meilleure, de s'épanouir, d'être heureuse, c'est devenu quelque chose qui l'enferme. Donc elle se retrouve avec un cheval qu'elle adore, mais qu'elle ne prend plus plaisir à monter. « Vends-le, me direz-vous. » « Oui, vends-le. » C'est facile à dire, sauf quand ça touche à l'identité. Mais si je ne suis plus cavalière, je deviens qui ? Et si je ne suis plus cavalière ? Comment les autres vont créer du lien avec moi ? Et là ? C'est une pression, mais c'est surtout, je le disais, une invitation à créer le lien que vous souhaitez. Oui, tu n'es plus cavalière, mais tu es toujours une ancienne cavalière. Et puis, quand tu laisses cette place, ça te laisse l'opportunité de la remplir par autre chose. Et donc, tu peux devenir qui tu veux. Et là, le pouvoir est très grand parce que tu peux devenir qui tu veux, mais tu peux choisir qui tu veux. Et ça te permet directement de choisir avec qui tu veux créer du lien. Ce même lien que tu avais avec les personnes qui te connaissaient avant. Donc c'est un superbe pouvoir. L'autre manière que j'ai commencé à évoquer et sur laquelle j'ai besoin de revenir, c'est que quand l'identité ne vient pas d'une décision et de répétition, c'est une identité qui peut venir d'une épreuve. C'est pas facile. Typiquement, j'ai eu le cas déjà en séance, mais si vous avez perdu quelqu'un, vous devenez, sans avoir rien demandé, le frère ou la sœur de quelqu'un qui est décédé. Ça devient une identité. Ça, que vous le vouliez ou non, vous ne pouvez pas le changer. Autre épreuve, vous allez au burn-out. Vous êtes quelqu'un qui a fait un burn-out. L'autre jour, je voyais, je crois Naomi Lenoir qui racontait que, pour toujours, elle serait... alcooliques. Ce sont des épreuves. Ce sont des épreuves qui valent la peine d'être observées de près. Pour une phrase que j'aime beaucoup qui dit « ça peut devenir ton excuse parce que personne ne viendra dire que ça n'est pas une épreuve et que tu n'as pas tous les droits de ressentir ce que tu ressens suite à cette épreuve, ça c'est sûr. » Mais tu as aussi l'opportunité d'en faire une histoire. Ce que tu vis peut-être là maintenant tout de suite comme étant une étiquette que tu n'as pas choisie et qui te fait du mal et dont tu n'aimes pas l'identité qu'elle te confère, tu as l'opportunité de choisir une perspective qui te donne de l'élan. Je vais dire quelque chose qui est très personnel, mais quand on ne vit pas d'épreuve, quand on est dans ce qu'on appelle ce désancrage identitaire, ce qui est un luxe absolu que l'on n'a pas quand on a une épreuve, C'est le choix. Quand on est dans une période de désancrage identitaire et tout le monde en vit dans sa vie, c'est un appel à prendre sa responsabilité. Ce que tu ressens, c'est un confort, c'est un appel du coude qui te dit « Là, tu as l'opportunité de faire un choix et d'évoluer et de changer. » Et pour ça, ça requiert que tu prennes ta responsabilité et que tu choisisses ce que tu veux et que tu poses une action alignée en face. Ce choix-là, qui est un luxe absolu, et ça n'empêche pas qu'il crée un vertige immense à l'intérieur de soi, ça reste un luxe que l'on n'a pas lorsqu'on est face à une épreuve. Quand on est face à une épreuve, c'est l'instinct de survie qui parle. Et ça, c'est absolument automatique. L'instinct de survie implique une décision pour sauver sa peau. Et quand on vit une épreuve pareille, on n'a plus le choix que de s'en sortir. On a touché le fond, il s'agit de rebondir. Alors, évidemment, il y a épreuve et épreuve. Mais souvent, ce choix qui est le luxe que l'on a quand on ne vit pas une épreuve devient vraiment une nécessité. Il faut prendre ses responsabilités et foncer. Et donc... Ce que je voudrais vous dire, c'est que si vous ne vivez pas une épreuve, n'allez pas vous excuser de ne pas vivre une épreuve, mais saisissez à quel point c'est une chance. Et saisissez à quel point vous êtes la même personne qui pouvait faire de ce luxe un vrai luxe ou votre pire cauchemar. Parce qu'à un moment donné, trop de choix tue le choix. Et ce qui initialement peut être une réflexion, Parce que c'est une vraie invitation à créer, donc en fait, ça implique de faire des choix, aligner, poser, mûrir, réfléchir. Ça peut très vite se transformer en ce que j'appelle le branlage de cerveau et en une procrastination immense. Pourquoi ? Parce que vous avez le choix. Donc c'est trop difficile de partir dans une direction parce que potentiellement, vous allez partir dans la mauvaise. Mais ça, c'est pareil. Là, à cet endroit-là, j'ai besoin que vous preniez conscience que la finalité importe peu. Ça paraît une phrase bateau, mais c'est le voyage qui compte. C'est ce que vous allez apprendre, quand bien même vous ne prendriez pas la meilleure des décisions. Et j'ai un truc à vous dire, c'est que vous pouvez vous bercer d'illusions à penser que ce n'était pas le bon chemin, mais vous ne saurez jamais. Donc, assurez-vous d'avoir un discours intérieur béton pour soutenir votre décision. Et assurez-vous de votre estime de vous. Parce que votre valeur personnelle ne dépendra jamais de ce que vous accomplissez ou pas. Votre valeur personnelle, elle est intacte. Le reste, c'est du bonus. Vous avez l'opportunité de grandir, de voir que vous pouvez vous faire confiance parce que vous avez les ressources internes pour faire face à quoi qui se présente sur votre route. Mais assurez-vous d'être à l'origine de ce que vous allez rencontrer ensuite. Parce que quelqu'un qui rumine, quelqu'un qui est procrastinateur, quelqu'un qui n'est pas très courageux, ça n'est pas son identité. C'est qu'à chaque fois qu'il a eu l'occasion de faire un choix, il a fait un non-choix. Il a préféré remettre son pouvoir personnel, sa responsabilité, dans les mains de quelque chose d'extérieur. Le temps, premier truc qu'on fait. Les autres, la maladie. Et c'est pas ok. pour l'insimple et bonne raison que je refuse que vous fassiez des choses qui entretiennent une identité pou-ri. Je déteste quand vous arrivez en séance à me dire « Non mais moi je suis procrastinateur. Non mais moi je suis quelqu'un qui attend. Moi je ne suis pas quelqu'un qui passe à l'action. » Faux ! Ça fait des plombes que tu ne passes plus à l'action. Ça fait des plombes que tu rumines. Mais c'est toi qui as construit ça, à force de répétition. Donc bonne nouvelle, tu as la même capacité. de passer à l'action, de manière répétée, et de construire cette nouvelle identité de « je suis quelqu'un qui ose » .

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Cette semaine, je réponds à une question profonde qu’on m’a posée :

→ Peut-on vraiment changer ?


Je pense que OUI, absolument.


Dans cet épisode de podcast, on parle changement intérieur, évolution personnelle, et surtout de ce moment flou où on ne se reconnaît plus vraiment...


Tu sais, ce moment où tu n’es plus la version d’avant, mais tu ne sais pas encore qui tu es en train de devenir.
Ni même qui tu VOUDRAIS devenir.


🎧 Je t’explique le désancrage identitaire : un concept essentiel quand on traverse une crise existentielle, une transition de vie, ou qu’on sent l'envie profonde de se réinventer.


Au programme de cet épisode :


Ce qu’est réellement l’identité et comment elle se construit au fil du temps,

Pourquoi l’idée d’une “version idéale” de soi à atteindre est un mythe du développement personnel,

Comment utiliser l’inconfort comme un levier puissant pour te recréer et incarner la version de toi qui te ressemble aujourd’hui.


Ce n’est pas une crise, c’est un signal.

☝🏼 Un appel à l’expansion.

☝🏼 Un rappel que tu peux changer de trajectoire, d’histoire, de narration.

☝🏼 A tout moment.


Si tu es une personne ambitieuse, en quête de sens, en reconversion, ou simplement curieux.se d'évoluer : cet épisode est un vrai catalyseur d’alignement.


🧡 Bonne écoute
Et n’oublie pas : tu es déjà en train de devenir.



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Retrouve-moi sur Instagram : @doublehoppe

Liste d’attente pour travailler ensemble dès Septembre : https://tally.so/r/nWX8Nj


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    du désancrage identitaire, et ça reste une notion qui est très floue. Alors je décide de la vulgariser, et surtout je décide de répondre à cette question qu'on m'a posée cette semaine. Mais tu crois vraiment qu'on peut changer ? Et encore une fois, comme pour tout ce que je raconte ici, ne me croyez pas, mais faites-en l'expérience. Et donc plutôt que de vous demander si on peut vraiment changer, j'ai envie de vous demander, mais vous, toi ? T'es vraiment la même personne qu'il y a 5 ans ? Et je ne sais pas vous, mais moi je peux répondre que non, je ne suis plus la même personne. J'ai évolué, j'ai grandi, j'ai appris, j'ai mûri, j'ai fait des conneries. Bon celui-ci était juste pour le rime. Mais évidemment que non, je ne suis pas la même personne parce que j'ai changé. J'adore ce sujet parce que il soulève... beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Donc aujourd'hui, j'aimerais qu'on voit ensemble qu'est-ce que c'est vraiment une identité ? À quoi est-ce qu'elle nous sert ? Et est-ce qu'on peut vraiment changer ? Pour mieux comprendre une identité, je crois qu'il est essentiel, et ça faisait très longtemps, de reprendre une définition. Et pour que ce soit particulièrement clair, j'aimerais même choisir... de vous apporter la définition de l'identité en opposition avec l'essence. L'essence, ça désigne ce qu'est la chose, sa nature propre. Et elle se distingue de l'identité qui est l'acte d'exister et qui donc induit qu'il appartient à l'identité toutes les choses qui lui arrivent. Et c'est important de distinguer les deux parce que, dès la définition, on comprend que l'essence est quelque chose qui ne changera pas. Par exemple, vous êtes un être humain, et même si demain vous le décidez très fort de devenir un arbre ou un singe, il y a peu de chances que ça arrive, là où une identité, elle, se construit. C'est une construction et elle peut se construire de différentes manières. Et je trouve ça hyper intéressant parce que l'identité contient en elle-même tout notre pouvoir personnel. Notre identité égale notre pouvoir à nous créer nous-mêmes. Et je trouve ça tellement intéressant parce que souvent quand on entame un coaching ou quand je reçois des demandes ou qu'il y a ce moment de flottement, c'est parce que souvent on a l'impression qu'on ne sait plus. Qui on est ? On se demande même qui on devrait être. Quand on est dans cette période de flou, souvent c'est un entre-deux, un truc un peu inconfortable où on se dit « Mais je suis censée faire quoi ? Je suis censée être qui ? » Et puis, qu'est-ce que je fais de cette sensation de « je ne me ressens plus comme la personne que j'étais avant, mais je n'ai aucune idée de la personne que je veux devenir ? » Eh bien ça, ça s'appelle le désancrage identitaire. En tout cas, c'est comme ça qu'on l'appelle dans ma formation. Et peu importe le mot qu'on utilise, ce qui compte, c'est ce sentiment qu'on n'est plus la même personne qu'avant et qu'on n'est pas encore certain de l'identité de la personne qu'on a envie de devenir. Et en fait, la première chose que je voudrais vous dire, c'est vraiment une clé qui vient du fond de mon cœur, c'est que si vous vous sentez comme ça, c'est la meilleure chose qui puisse vous arriver. C'est le plus grand signal d'évolution. Et au moment où je vous dis ça, je vois 444, qui est mon angel number préféré. Il est synonyme de confiance en soi. Il est synonyme de je suis guidée. Et quand on est dans ces moments-là, mais bon Dieu, qu'on se sent seul, on se sent perdu comme c'est pas permis. Et en fait, on est comme paralysé parce qu'on a peur de mal faire tellement on se rend compte qu'on peut... tout faire. Et je dois vous dire que depuis que je suis à mon compte, je le vis quasiment toutes les semaines. On a comme une page blanche et c'est aussi excitant que c'est totalement paralysant. Alors notre réflexe premier souvent c'est je veux me débarrasser de cet inconfort. Mais cet inconfort, changez de perspective et voyez-le comme une invitation à créer. À vous ! créer. Pourquoi ? Parce que si on continue dans qu'est-ce que l'identité ? Une identité, il faut bien comprendre que c'est l'œuvre d'une répétition. Enfin, c'est souvent l'œuvre d'une répétition, mais ça peut aussi être l'œuvre d'une crise. Je vais y revenir ensuite. Mais l'œuvre d'une répétition, ce qui se passe la plupart du temps, c'est que, à force de faire quelque chose, ce qui était initialement un tempérament, ça va devenir une personnalité qui, à force d'être répétée, répétée, répétée, répétée, répétée, devient une identité. Et donc... Ça, c'est la preuve qu'en prenant cette invitation, en récupérant votre pouvoir personnel, vous avez la possibilité de vous créer. Et ça, ça balaye tout de suite un des mythes qui est entretenu dans le développement personnel, qui consisterait à dire qu'il faut que je me trouve, il faut que je sache qui je suis, il faut rien du tout. Ce truc-là, si ça vous motive, c'est très bien, gardez-le. Parce que partir à la rencontre de soi, c'est prendre conscience de justement tout ce que vous faites depuis tout ce temps. Pourquoi vous le faites ? Qu'est-ce qui vient de vous ? Qu'est-ce qui vient de l'héritage ? Qu'est-ce qui vous freine ? Qu'est-ce qui vous est utile ? Donc ça, ça reste véridique. Mais en aucun cas, c'est une raison ou une finalité. pour vous empêcher de devenir qui vous voulez. En revanche, si vous voyez que ça vous plombe, j'ai même une personne qui m'a dit récemment « Sarah, j'ai ultra peur de découvrir qui je suis en faisant ce coaching avec toi. » Et ma réponse a été celle-ci. C'est un mythe que de croire que vous allez partir en chemin vers vous et de vous dire que oui, vous allez tomber face à face avec quelqu'un qui est... horrible et vous allez devoir vous contenter de ça. C'est une bêtise. Ce qui peut vous arriver, c'est en effet de faire le point sur « Ok, qu'est-ce que je fais qui ne m'est plus utile ? Qu'est-ce que je fais que j'aimerais changer ? Qu'est-ce que je fais qui me dérange ? Qu'est-ce que je fais qui ne m'appartient pas ? » Ça, oui. C'est un impondérable pour pouvoir ensuite évoluer parce qu'au moment où on va se rendre compte que ça ne vous va pas, alors on va pouvoir comprendre pourquoi vous le faites. ce que ça vous apporte, même quand vous avez l'impression que ça ne vous apporte rien. Et à partir de là, on va pouvoir créer autre chose. On va pouvoir créer différemment. Mais jamais de la vie, on s'arrêtera en se disant « Ah, je fais ça, ça ne me convient pas. Bon, moi, c'est comme ça. » Non ! L'identité, c'est un concept que l'ego aime pour pouvoir comprendre, normaliser, appartenir. Je disais tout à l'heure que l'identité, ça vient de la répétition. Parfois, l'identité, ça peut aussi venir d'une confrontation, d'un choc brutal, de quelque chose qui aura provoqué quelque chose chez vous, qui finalement vous mettra tellement au pied du mur que ça va vous faire évoluer. Mais ça, j'en parlerai dans la partie « Peut-on changer d'identité ? » La réponse est oui. Si j'en reviens à... Ok, mais donc une identité, ça sert à quoi ? J'avais commencé à le dire, l'identité, c'est un truc que l'ego adore. C'est un truc que l'ego adore parce que c'est le plus gros truc qui crée du lien. Quand vous pouvez dire « je suis sportif » , autour de vous, vous allez pouvoir identifier tous les sportifs qui sont comme vous. Ah, sentiment de réassurance, je ne suis plus seule. Posez-vous la question. là maintenant tout de suite, qu'est-ce que vous direz que vous êtes ou qu'est-ce que vous répondriez à quelqu'un qui vous demande « Mais toi t'es qui ? » Vous allez donner un prénom et un nom de famille. Premier lien d'appartenance, votre prénom, c'est vos parents qui l'ont choisi. Votre nom de famille vous rattache à une lignée. Sentiment d'appartenance à l'extrême. Si on continue un peu. Quel genre de métier vous faites ? Paf ! Ça, ça en dit un peu plus sur vos valeurs, sur ce qui compte pour vous, sur ce qui est important pour vous. Et à la fois, ça peut très bien vous aller. Moi, typiquement, je suis très contente de parler de mon métier, encore que l'étiquette de coach, je ne l'aime pas, parce qu'elle est beaucoup trop connotée. Ça peut être quelque chose que vous aimez, ça peut être quelque chose que vous n'aimez pas, ou qui vous fait un peu tiquer. Là, on ne va pas rentrer sur ce sujet, mais... C'est intéressant de voir ce que vous indiquez pour parler de vous, pour décrire votre identité. et de voir ce qui est aligné ou pas aligné. Parce que là, vous avez déjà un chemin de progression. Si vous voyez que votre métier ne traduit pas vos valeurs, ne traduit pas ce qui est important pour vous, ne fait pas sens, alors vous avez une piste de réflexion. Attention, on ne tombe pas dans le piège, ce n'est pas un drame. On l'a dit, c'est une invitation à créer différemment, à réaligner, à réajuster. Si on déroule encore un peu le fil, votre âge. Votre âge vous permet de vous rattacher à des gens qui ont le même âge et qui potentiellement vivent les mêmes choses que vous. Crise de la trentaine, les enfants, le mariage, pas le mariage, mais en tout cas ça marque et ça crée du lien pour appartenir. Et dans le même temps, ça vous permet de vous situer dans le monde, dans le temps et face aux autres. Et les autres, c'est quelque chose que j'adore quand on considère l'identité, notamment quand on aborde le sujet du désancrage identitaire, pour la simple et bonne raison que ce qui est créateur de lien, c'est vrai dans un sens, c'est aussi vrai dans l'autre, à savoir, ça crée des ruptures. Et ce qui est très difficile quand on est dans ce que j'appelle le désancrage identitaire, dans cette espèce de flou artistique de... je ne suis plus cette personne, je ne suis pas encore l'autre personne, c'est difficile parce qu'au moment où on est sur le point de créer quelque chose, de se réaliser soi, de se créer, alors ce lien-là, il est mis en jeu. Il est à risque parce que les gens qu'on aime, ça m'est encore arrivé cet après-midi, les gens qu'on aime ou les gens qui veulent... montrer qu'ils ont un lien avec nous. Qu'est-ce qu'ils adorent dire ? Ils adorent dire « Non mais Sarah, elle est comme ça. » « Ah bah ma Sarah, je la connais. » « Ça, c'était un grand truc de ma maman. » Quand elle dit « ma Sarah » dans la phrase, vous pouvez être sûr que derrière, il va y avoir quelque chose de très général qui était peut-être vrai il y a quelques années mais qui n'est plus vrai aujourd'hui. Pour la simple et bonne raison que c'est rassurant Merci. d'attraper une personnalité par ce petit bout-là de « non mais moi je la connais » . Et donc, la Sarah qui potentiellement veut exactement évoluer sur ce sujet-là, comment elle va se sentir quand elle va vouloir évoluer ? Je vous le dis parce que ça m'est arrivé, j'ai eu peur. J'ai eu peur parce que, prenant l'exemple concret, très longtemps j'ai été super bordélique. Et ma maman, elle adore parce qu'elle aussi, elle était bordélique. Donc, je lui ressemble. Donc, nous sommes pareils. Donc, notre lien mère-fille est prouvé. Sauf que moi, à un moment donné, j'en ai eu ras-le-bol d'être bordélique. C'était une manière de me présenter au monde avec laquelle je ne me sentais plus alignée. C'était pas comme ça que j'avais envie de me présenter et donc... d'être perçue. Et plus je vieillis, et plus j'adore l'ordre, la structure, je repasse mes pyjamas, je repasse mes serviettes, je repasse mes draps. L'autre jour, je faisais un vocal aux clientes que j'aide en boum en leur disant, c'est bête, ça paraît anodin, mais j'ai un petit trou qui est en train de commencer à se faire dans ma chaussette. Et je pourrais me dire, oh, c'est pas grave. Non, ça me dérange. Je n'ai pas envie d'avoir honte quand je lève ma chaussure et je sais que j'ai un petit trou. Je n'ai pas envie, je n'ai pas envie, mais quand il m'a fallu poser des actions alignées, et donc parlons très concrètement, mais la première fois que je suis venue chez ma mère et qu'elle a ouvert mon sac et qu'elle a vu que mes vêtements étaient parfaitement pliés, que je ne laissais plus rien traîner, que je savais où étaient les choses, que j'étais devenue ordonnée, en tout cas que je mettais beaucoup, que je mettais de l'attention à être ordonnée, Les premières fois, j'ai eu peur. J'ai eu peur de la blesser. J'ai eu peur qu'elle se sente délaissée. J'ai eu peur aussi qu'elle se sente moins bien. Parce que si moi, je deviens ordonnée, elle peut potentiellement prendre ça comme un jugement et se dire « Oh ! Qu'est-ce qu'il y a ? Je ne suis plus à la hauteur ? Je ne suis plus assez bien pour elle ? » Mais très vite, très vite, je me suis souvenu que ça, ça ne m'appartient pas. Mais c'est une question que je vous invite à vous poser si vous êtes dans ce cas de figure où vous sentez que vous avez envie d'évoluer et de devenir une autre personne. toujours vous-même, mais différemment, parce que ce n'est pas vraiment juste de dire une autre personne, vous êtes toujours la même, mais qui agit différemment, de manière répétée, consciente et choisie. Demandez-vous, quand vous voyez que vous avez du mal, qu'est-ce que j'ai peur de perdre en devenant cette personne ? Qu'est-ce que j'ai peur de perdre ? Si vous êtes quelqu'un d'un peu plus visuel, Vous pouvez fermer les yeux, vous imaginer être devenu cette version de vous et voir à quoi ressemble votre environnement. Comment vous le décririez ? Et là, peut-être que vous allez mettre le doigt sur un environnement qui vous devient hostile. Peut-être que les personnes qui ont l'habitude d'être proches de vous ne peuvent, dans votre imaginaire, plus être proches de vous. Parce que vous serez devenu différente. Pire, vous serez peut-être même devenu la personne que vous passez votre temps à critiquer ensemble. Parce que ça aussi, c'est quelque chose que l'identité permet. Et malheureusement, en France, c'est beaucoup dans ce sens-là. L'identité crée du lien dans la critique, dans la différence. En France, On aime pointer du doigt les gens qui ne sont pas comme nous pour se sentir plus proches des gens qui sont effectivement comme nous. Ça, c'est aussi ce que permet l'identité. Mais peut-être que ça ne vous convient plus. Et peut-être que vous avez envie de créer du lien en encensant les gens, en soulignant des différences qui vous inspirent. Et vous avez le droit, mais peut-être qu'autour de vous, Il y a peu de gens qui sont comme ça. Si je suis très honnête, autour de moi, j'ai la chance d'avoir des personnes très très proches qui sont capables de se réjouir pour les autres, qui sont capables d'encenser les autres, qui sont même capables de s'inspirer des autres. Mais il y avait aussi dans mon entourage des gens qui ne sont pas capables de le faire. Et c'est entre autres pour ça qu'en tant que coach, je me rends compte que souvent, C'est votre cas à vous aussi et c'est pour ça que j'ai créé le club ou pour ça que j'ai créé Boom. Parce que je veux créer des communautés de femmes qui sont puissantes, qui sont inspirantes et qui n'ont plus peur de le montrer. Au contraire, elles ont hâte d'arriver toutes les semaines ou tous les mois pour pouvoir dire « Eh les meufs, j'ai accompli ça » . Et là, d'avoir des nanas qui s'intéressent. Mais génial, bravo, comment t'as fait ? Comment tu as pu développer ça ? Est-ce que tu veux bien nous raconter ? C'est ça que peut aussi créer l'identité. Mais pour pouvoir créer ça, ça requiert une décision, ça requiert de la conscience et ça requiert aussi et surtout des actions alignées. Donc prenez le temps d'observer et de vous poser la question. Quand est-ce que j'ai l'impression que la personne que je suis me permet d'évoluer ? Si vous êtes hyper curieux, vous êtes tout le temps en train d'apprendre des nouvelles choses, hop, ça, ça vous permet d'évoluer. Si vous aimez bien les nouveautés et que vous allez tout le temps dans différents endroits, hop, ça aussi, ça vous permet d'évoluer. Mais peut-être que ça, vous l'avez au fond de vous, mais que vous n'osez pas. Demandez-vous pourquoi. Demandez-vous au passage de quoi vous auriez besoin. Parfois, ça peut simplement être « je m'autorise à » . J'ai le droit d'y aller même si j'ai peur. Et parfois, c'est un peu plus profond parce que ça touche à ce sentiment d'appartenance. On a eu le cas la semaine dernière. Une de mes clientes qui vient en séance et qui dit « depuis toujours, donc depuis plus de 30 ans, je suis connue comme celle qui monte à cheval » . Sauf que ce qui était avant une identité qui la poussait, qui lui permettait d'être meilleure, de s'épanouir, d'être heureuse, c'est devenu quelque chose qui l'enferme. Donc elle se retrouve avec un cheval qu'elle adore, mais qu'elle ne prend plus plaisir à monter. « Vends-le, me direz-vous. » « Oui, vends-le. » C'est facile à dire, sauf quand ça touche à l'identité. Mais si je ne suis plus cavalière, je deviens qui ? Et si je ne suis plus cavalière ? Comment les autres vont créer du lien avec moi ? Et là ? C'est une pression, mais c'est surtout, je le disais, une invitation à créer le lien que vous souhaitez. Oui, tu n'es plus cavalière, mais tu es toujours une ancienne cavalière. Et puis, quand tu laisses cette place, ça te laisse l'opportunité de la remplir par autre chose. Et donc, tu peux devenir qui tu veux. Et là, le pouvoir est très grand parce que tu peux devenir qui tu veux, mais tu peux choisir qui tu veux. Et ça te permet directement de choisir avec qui tu veux créer du lien. Ce même lien que tu avais avec les personnes qui te connaissaient avant. Donc c'est un superbe pouvoir. L'autre manière que j'ai commencé à évoquer et sur laquelle j'ai besoin de revenir, c'est que quand l'identité ne vient pas d'une décision et de répétition, c'est une identité qui peut venir d'une épreuve. C'est pas facile. Typiquement, j'ai eu le cas déjà en séance, mais si vous avez perdu quelqu'un, vous devenez, sans avoir rien demandé, le frère ou la sœur de quelqu'un qui est décédé. Ça devient une identité. Ça, que vous le vouliez ou non, vous ne pouvez pas le changer. Autre épreuve, vous allez au burn-out. Vous êtes quelqu'un qui a fait un burn-out. L'autre jour, je voyais, je crois Naomi Lenoir qui racontait que, pour toujours, elle serait... alcooliques. Ce sont des épreuves. Ce sont des épreuves qui valent la peine d'être observées de près. Pour une phrase que j'aime beaucoup qui dit « ça peut devenir ton excuse parce que personne ne viendra dire que ça n'est pas une épreuve et que tu n'as pas tous les droits de ressentir ce que tu ressens suite à cette épreuve, ça c'est sûr. » Mais tu as aussi l'opportunité d'en faire une histoire. Ce que tu vis peut-être là maintenant tout de suite comme étant une étiquette que tu n'as pas choisie et qui te fait du mal et dont tu n'aimes pas l'identité qu'elle te confère, tu as l'opportunité de choisir une perspective qui te donne de l'élan. Je vais dire quelque chose qui est très personnel, mais quand on ne vit pas d'épreuve, quand on est dans ce qu'on appelle ce désancrage identitaire, ce qui est un luxe absolu que l'on n'a pas quand on a une épreuve, C'est le choix. Quand on est dans une période de désancrage identitaire et tout le monde en vit dans sa vie, c'est un appel à prendre sa responsabilité. Ce que tu ressens, c'est un confort, c'est un appel du coude qui te dit « Là, tu as l'opportunité de faire un choix et d'évoluer et de changer. » Et pour ça, ça requiert que tu prennes ta responsabilité et que tu choisisses ce que tu veux et que tu poses une action alignée en face. Ce choix-là, qui est un luxe absolu, et ça n'empêche pas qu'il crée un vertige immense à l'intérieur de soi, ça reste un luxe que l'on n'a pas lorsqu'on est face à une épreuve. Quand on est face à une épreuve, c'est l'instinct de survie qui parle. Et ça, c'est absolument automatique. L'instinct de survie implique une décision pour sauver sa peau. Et quand on vit une épreuve pareille, on n'a plus le choix que de s'en sortir. On a touché le fond, il s'agit de rebondir. Alors, évidemment, il y a épreuve et épreuve. Mais souvent, ce choix qui est le luxe que l'on a quand on ne vit pas une épreuve devient vraiment une nécessité. Il faut prendre ses responsabilités et foncer. Et donc... Ce que je voudrais vous dire, c'est que si vous ne vivez pas une épreuve, n'allez pas vous excuser de ne pas vivre une épreuve, mais saisissez à quel point c'est une chance. Et saisissez à quel point vous êtes la même personne qui pouvait faire de ce luxe un vrai luxe ou votre pire cauchemar. Parce qu'à un moment donné, trop de choix tue le choix. Et ce qui initialement peut être une réflexion, Parce que c'est une vraie invitation à créer, donc en fait, ça implique de faire des choix, aligner, poser, mûrir, réfléchir. Ça peut très vite se transformer en ce que j'appelle le branlage de cerveau et en une procrastination immense. Pourquoi ? Parce que vous avez le choix. Donc c'est trop difficile de partir dans une direction parce que potentiellement, vous allez partir dans la mauvaise. Mais ça, c'est pareil. Là, à cet endroit-là, j'ai besoin que vous preniez conscience que la finalité importe peu. Ça paraît une phrase bateau, mais c'est le voyage qui compte. C'est ce que vous allez apprendre, quand bien même vous ne prendriez pas la meilleure des décisions. Et j'ai un truc à vous dire, c'est que vous pouvez vous bercer d'illusions à penser que ce n'était pas le bon chemin, mais vous ne saurez jamais. Donc, assurez-vous d'avoir un discours intérieur béton pour soutenir votre décision. Et assurez-vous de votre estime de vous. Parce que votre valeur personnelle ne dépendra jamais de ce que vous accomplissez ou pas. Votre valeur personnelle, elle est intacte. Le reste, c'est du bonus. Vous avez l'opportunité de grandir, de voir que vous pouvez vous faire confiance parce que vous avez les ressources internes pour faire face à quoi qui se présente sur votre route. Mais assurez-vous d'être à l'origine de ce que vous allez rencontrer ensuite. Parce que quelqu'un qui rumine, quelqu'un qui est procrastinateur, quelqu'un qui n'est pas très courageux, ça n'est pas son identité. C'est qu'à chaque fois qu'il a eu l'occasion de faire un choix, il a fait un non-choix. Il a préféré remettre son pouvoir personnel, sa responsabilité, dans les mains de quelque chose d'extérieur. Le temps, premier truc qu'on fait. Les autres, la maladie. Et c'est pas ok. pour l'insimple et bonne raison que je refuse que vous fassiez des choses qui entretiennent une identité pou-ri. Je déteste quand vous arrivez en séance à me dire « Non mais moi je suis procrastinateur. Non mais moi je suis quelqu'un qui attend. Moi je ne suis pas quelqu'un qui passe à l'action. » Faux ! Ça fait des plombes que tu ne passes plus à l'action. Ça fait des plombes que tu rumines. Mais c'est toi qui as construit ça, à force de répétition. Donc bonne nouvelle, tu as la même capacité. de passer à l'action, de manière répétée, et de construire cette nouvelle identité de « je suis quelqu'un qui ose » .

Description

Cette semaine, je réponds à une question profonde qu’on m’a posée :

→ Peut-on vraiment changer ?


Je pense que OUI, absolument.


Dans cet épisode de podcast, on parle changement intérieur, évolution personnelle, et surtout de ce moment flou où on ne se reconnaît plus vraiment...


Tu sais, ce moment où tu n’es plus la version d’avant, mais tu ne sais pas encore qui tu es en train de devenir.
Ni même qui tu VOUDRAIS devenir.


🎧 Je t’explique le désancrage identitaire : un concept essentiel quand on traverse une crise existentielle, une transition de vie, ou qu’on sent l'envie profonde de se réinventer.


Au programme de cet épisode :


Ce qu’est réellement l’identité et comment elle se construit au fil du temps,

Pourquoi l’idée d’une “version idéale” de soi à atteindre est un mythe du développement personnel,

Comment utiliser l’inconfort comme un levier puissant pour te recréer et incarner la version de toi qui te ressemble aujourd’hui.


Ce n’est pas une crise, c’est un signal.

☝🏼 Un appel à l’expansion.

☝🏼 Un rappel que tu peux changer de trajectoire, d’histoire, de narration.

☝🏼 A tout moment.


Si tu es une personne ambitieuse, en quête de sens, en reconversion, ou simplement curieux.se d'évoluer : cet épisode est un vrai catalyseur d’alignement.


🧡 Bonne écoute
Et n’oublie pas : tu es déjà en train de devenir.



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Retrouve-moi sur Instagram : @doublehoppe

Liste d’attente pour travailler ensemble dès Septembre : https://tally.so/r/nWX8Nj


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    du désancrage identitaire, et ça reste une notion qui est très floue. Alors je décide de la vulgariser, et surtout je décide de répondre à cette question qu'on m'a posée cette semaine. Mais tu crois vraiment qu'on peut changer ? Et encore une fois, comme pour tout ce que je raconte ici, ne me croyez pas, mais faites-en l'expérience. Et donc plutôt que de vous demander si on peut vraiment changer, j'ai envie de vous demander, mais vous, toi ? T'es vraiment la même personne qu'il y a 5 ans ? Et je ne sais pas vous, mais moi je peux répondre que non, je ne suis plus la même personne. J'ai évolué, j'ai grandi, j'ai appris, j'ai mûri, j'ai fait des conneries. Bon celui-ci était juste pour le rime. Mais évidemment que non, je ne suis pas la même personne parce que j'ai changé. J'adore ce sujet parce que il soulève... beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Donc aujourd'hui, j'aimerais qu'on voit ensemble qu'est-ce que c'est vraiment une identité ? À quoi est-ce qu'elle nous sert ? Et est-ce qu'on peut vraiment changer ? Pour mieux comprendre une identité, je crois qu'il est essentiel, et ça faisait très longtemps, de reprendre une définition. Et pour que ce soit particulièrement clair, j'aimerais même choisir... de vous apporter la définition de l'identité en opposition avec l'essence. L'essence, ça désigne ce qu'est la chose, sa nature propre. Et elle se distingue de l'identité qui est l'acte d'exister et qui donc induit qu'il appartient à l'identité toutes les choses qui lui arrivent. Et c'est important de distinguer les deux parce que, dès la définition, on comprend que l'essence est quelque chose qui ne changera pas. Par exemple, vous êtes un être humain, et même si demain vous le décidez très fort de devenir un arbre ou un singe, il y a peu de chances que ça arrive, là où une identité, elle, se construit. C'est une construction et elle peut se construire de différentes manières. Et je trouve ça hyper intéressant parce que l'identité contient en elle-même tout notre pouvoir personnel. Notre identité égale notre pouvoir à nous créer nous-mêmes. Et je trouve ça tellement intéressant parce que souvent quand on entame un coaching ou quand je reçois des demandes ou qu'il y a ce moment de flottement, c'est parce que souvent on a l'impression qu'on ne sait plus. Qui on est ? On se demande même qui on devrait être. Quand on est dans cette période de flou, souvent c'est un entre-deux, un truc un peu inconfortable où on se dit « Mais je suis censée faire quoi ? Je suis censée être qui ? » Et puis, qu'est-ce que je fais de cette sensation de « je ne me ressens plus comme la personne que j'étais avant, mais je n'ai aucune idée de la personne que je veux devenir ? » Eh bien ça, ça s'appelle le désancrage identitaire. En tout cas, c'est comme ça qu'on l'appelle dans ma formation. Et peu importe le mot qu'on utilise, ce qui compte, c'est ce sentiment qu'on n'est plus la même personne qu'avant et qu'on n'est pas encore certain de l'identité de la personne qu'on a envie de devenir. Et en fait, la première chose que je voudrais vous dire, c'est vraiment une clé qui vient du fond de mon cœur, c'est que si vous vous sentez comme ça, c'est la meilleure chose qui puisse vous arriver. C'est le plus grand signal d'évolution. Et au moment où je vous dis ça, je vois 444, qui est mon angel number préféré. Il est synonyme de confiance en soi. Il est synonyme de je suis guidée. Et quand on est dans ces moments-là, mais bon Dieu, qu'on se sent seul, on se sent perdu comme c'est pas permis. Et en fait, on est comme paralysé parce qu'on a peur de mal faire tellement on se rend compte qu'on peut... tout faire. Et je dois vous dire que depuis que je suis à mon compte, je le vis quasiment toutes les semaines. On a comme une page blanche et c'est aussi excitant que c'est totalement paralysant. Alors notre réflexe premier souvent c'est je veux me débarrasser de cet inconfort. Mais cet inconfort, changez de perspective et voyez-le comme une invitation à créer. À vous ! créer. Pourquoi ? Parce que si on continue dans qu'est-ce que l'identité ? Une identité, il faut bien comprendre que c'est l'œuvre d'une répétition. Enfin, c'est souvent l'œuvre d'une répétition, mais ça peut aussi être l'œuvre d'une crise. Je vais y revenir ensuite. Mais l'œuvre d'une répétition, ce qui se passe la plupart du temps, c'est que, à force de faire quelque chose, ce qui était initialement un tempérament, ça va devenir une personnalité qui, à force d'être répétée, répétée, répétée, répétée, répétée, devient une identité. Et donc... Ça, c'est la preuve qu'en prenant cette invitation, en récupérant votre pouvoir personnel, vous avez la possibilité de vous créer. Et ça, ça balaye tout de suite un des mythes qui est entretenu dans le développement personnel, qui consisterait à dire qu'il faut que je me trouve, il faut que je sache qui je suis, il faut rien du tout. Ce truc-là, si ça vous motive, c'est très bien, gardez-le. Parce que partir à la rencontre de soi, c'est prendre conscience de justement tout ce que vous faites depuis tout ce temps. Pourquoi vous le faites ? Qu'est-ce qui vient de vous ? Qu'est-ce qui vient de l'héritage ? Qu'est-ce qui vous freine ? Qu'est-ce qui vous est utile ? Donc ça, ça reste véridique. Mais en aucun cas, c'est une raison ou une finalité. pour vous empêcher de devenir qui vous voulez. En revanche, si vous voyez que ça vous plombe, j'ai même une personne qui m'a dit récemment « Sarah, j'ai ultra peur de découvrir qui je suis en faisant ce coaching avec toi. » Et ma réponse a été celle-ci. C'est un mythe que de croire que vous allez partir en chemin vers vous et de vous dire que oui, vous allez tomber face à face avec quelqu'un qui est... horrible et vous allez devoir vous contenter de ça. C'est une bêtise. Ce qui peut vous arriver, c'est en effet de faire le point sur « Ok, qu'est-ce que je fais qui ne m'est plus utile ? Qu'est-ce que je fais que j'aimerais changer ? Qu'est-ce que je fais qui me dérange ? Qu'est-ce que je fais qui ne m'appartient pas ? » Ça, oui. C'est un impondérable pour pouvoir ensuite évoluer parce qu'au moment où on va se rendre compte que ça ne vous va pas, alors on va pouvoir comprendre pourquoi vous le faites. ce que ça vous apporte, même quand vous avez l'impression que ça ne vous apporte rien. Et à partir de là, on va pouvoir créer autre chose. On va pouvoir créer différemment. Mais jamais de la vie, on s'arrêtera en se disant « Ah, je fais ça, ça ne me convient pas. Bon, moi, c'est comme ça. » Non ! L'identité, c'est un concept que l'ego aime pour pouvoir comprendre, normaliser, appartenir. Je disais tout à l'heure que l'identité, ça vient de la répétition. Parfois, l'identité, ça peut aussi venir d'une confrontation, d'un choc brutal, de quelque chose qui aura provoqué quelque chose chez vous, qui finalement vous mettra tellement au pied du mur que ça va vous faire évoluer. Mais ça, j'en parlerai dans la partie « Peut-on changer d'identité ? » La réponse est oui. Si j'en reviens à... Ok, mais donc une identité, ça sert à quoi ? J'avais commencé à le dire, l'identité, c'est un truc que l'ego adore. C'est un truc que l'ego adore parce que c'est le plus gros truc qui crée du lien. Quand vous pouvez dire « je suis sportif » , autour de vous, vous allez pouvoir identifier tous les sportifs qui sont comme vous. Ah, sentiment de réassurance, je ne suis plus seule. Posez-vous la question. là maintenant tout de suite, qu'est-ce que vous direz que vous êtes ou qu'est-ce que vous répondriez à quelqu'un qui vous demande « Mais toi t'es qui ? » Vous allez donner un prénom et un nom de famille. Premier lien d'appartenance, votre prénom, c'est vos parents qui l'ont choisi. Votre nom de famille vous rattache à une lignée. Sentiment d'appartenance à l'extrême. Si on continue un peu. Quel genre de métier vous faites ? Paf ! Ça, ça en dit un peu plus sur vos valeurs, sur ce qui compte pour vous, sur ce qui est important pour vous. Et à la fois, ça peut très bien vous aller. Moi, typiquement, je suis très contente de parler de mon métier, encore que l'étiquette de coach, je ne l'aime pas, parce qu'elle est beaucoup trop connotée. Ça peut être quelque chose que vous aimez, ça peut être quelque chose que vous n'aimez pas, ou qui vous fait un peu tiquer. Là, on ne va pas rentrer sur ce sujet, mais... C'est intéressant de voir ce que vous indiquez pour parler de vous, pour décrire votre identité. et de voir ce qui est aligné ou pas aligné. Parce que là, vous avez déjà un chemin de progression. Si vous voyez que votre métier ne traduit pas vos valeurs, ne traduit pas ce qui est important pour vous, ne fait pas sens, alors vous avez une piste de réflexion. Attention, on ne tombe pas dans le piège, ce n'est pas un drame. On l'a dit, c'est une invitation à créer différemment, à réaligner, à réajuster. Si on déroule encore un peu le fil, votre âge. Votre âge vous permet de vous rattacher à des gens qui ont le même âge et qui potentiellement vivent les mêmes choses que vous. Crise de la trentaine, les enfants, le mariage, pas le mariage, mais en tout cas ça marque et ça crée du lien pour appartenir. Et dans le même temps, ça vous permet de vous situer dans le monde, dans le temps et face aux autres. Et les autres, c'est quelque chose que j'adore quand on considère l'identité, notamment quand on aborde le sujet du désancrage identitaire, pour la simple et bonne raison que ce qui est créateur de lien, c'est vrai dans un sens, c'est aussi vrai dans l'autre, à savoir, ça crée des ruptures. Et ce qui est très difficile quand on est dans ce que j'appelle le désancrage identitaire, dans cette espèce de flou artistique de... je ne suis plus cette personne, je ne suis pas encore l'autre personne, c'est difficile parce qu'au moment où on est sur le point de créer quelque chose, de se réaliser soi, de se créer, alors ce lien-là, il est mis en jeu. Il est à risque parce que les gens qu'on aime, ça m'est encore arrivé cet après-midi, les gens qu'on aime ou les gens qui veulent... montrer qu'ils ont un lien avec nous. Qu'est-ce qu'ils adorent dire ? Ils adorent dire « Non mais Sarah, elle est comme ça. » « Ah bah ma Sarah, je la connais. » « Ça, c'était un grand truc de ma maman. » Quand elle dit « ma Sarah » dans la phrase, vous pouvez être sûr que derrière, il va y avoir quelque chose de très général qui était peut-être vrai il y a quelques années mais qui n'est plus vrai aujourd'hui. Pour la simple et bonne raison que c'est rassurant Merci. d'attraper une personnalité par ce petit bout-là de « non mais moi je la connais » . Et donc, la Sarah qui potentiellement veut exactement évoluer sur ce sujet-là, comment elle va se sentir quand elle va vouloir évoluer ? Je vous le dis parce que ça m'est arrivé, j'ai eu peur. J'ai eu peur parce que, prenant l'exemple concret, très longtemps j'ai été super bordélique. Et ma maman, elle adore parce qu'elle aussi, elle était bordélique. Donc, je lui ressemble. Donc, nous sommes pareils. Donc, notre lien mère-fille est prouvé. Sauf que moi, à un moment donné, j'en ai eu ras-le-bol d'être bordélique. C'était une manière de me présenter au monde avec laquelle je ne me sentais plus alignée. C'était pas comme ça que j'avais envie de me présenter et donc... d'être perçue. Et plus je vieillis, et plus j'adore l'ordre, la structure, je repasse mes pyjamas, je repasse mes serviettes, je repasse mes draps. L'autre jour, je faisais un vocal aux clientes que j'aide en boum en leur disant, c'est bête, ça paraît anodin, mais j'ai un petit trou qui est en train de commencer à se faire dans ma chaussette. Et je pourrais me dire, oh, c'est pas grave. Non, ça me dérange. Je n'ai pas envie d'avoir honte quand je lève ma chaussure et je sais que j'ai un petit trou. Je n'ai pas envie, je n'ai pas envie, mais quand il m'a fallu poser des actions alignées, et donc parlons très concrètement, mais la première fois que je suis venue chez ma mère et qu'elle a ouvert mon sac et qu'elle a vu que mes vêtements étaient parfaitement pliés, que je ne laissais plus rien traîner, que je savais où étaient les choses, que j'étais devenue ordonnée, en tout cas que je mettais beaucoup, que je mettais de l'attention à être ordonnée, Les premières fois, j'ai eu peur. J'ai eu peur de la blesser. J'ai eu peur qu'elle se sente délaissée. J'ai eu peur aussi qu'elle se sente moins bien. Parce que si moi, je deviens ordonnée, elle peut potentiellement prendre ça comme un jugement et se dire « Oh ! Qu'est-ce qu'il y a ? Je ne suis plus à la hauteur ? Je ne suis plus assez bien pour elle ? » Mais très vite, très vite, je me suis souvenu que ça, ça ne m'appartient pas. Mais c'est une question que je vous invite à vous poser si vous êtes dans ce cas de figure où vous sentez que vous avez envie d'évoluer et de devenir une autre personne. toujours vous-même, mais différemment, parce que ce n'est pas vraiment juste de dire une autre personne, vous êtes toujours la même, mais qui agit différemment, de manière répétée, consciente et choisie. Demandez-vous, quand vous voyez que vous avez du mal, qu'est-ce que j'ai peur de perdre en devenant cette personne ? Qu'est-ce que j'ai peur de perdre ? Si vous êtes quelqu'un d'un peu plus visuel, Vous pouvez fermer les yeux, vous imaginer être devenu cette version de vous et voir à quoi ressemble votre environnement. Comment vous le décririez ? Et là, peut-être que vous allez mettre le doigt sur un environnement qui vous devient hostile. Peut-être que les personnes qui ont l'habitude d'être proches de vous ne peuvent, dans votre imaginaire, plus être proches de vous. Parce que vous serez devenu différente. Pire, vous serez peut-être même devenu la personne que vous passez votre temps à critiquer ensemble. Parce que ça aussi, c'est quelque chose que l'identité permet. Et malheureusement, en France, c'est beaucoup dans ce sens-là. L'identité crée du lien dans la critique, dans la différence. En France, On aime pointer du doigt les gens qui ne sont pas comme nous pour se sentir plus proches des gens qui sont effectivement comme nous. Ça, c'est aussi ce que permet l'identité. Mais peut-être que ça ne vous convient plus. Et peut-être que vous avez envie de créer du lien en encensant les gens, en soulignant des différences qui vous inspirent. Et vous avez le droit, mais peut-être qu'autour de vous, Il y a peu de gens qui sont comme ça. Si je suis très honnête, autour de moi, j'ai la chance d'avoir des personnes très très proches qui sont capables de se réjouir pour les autres, qui sont capables d'encenser les autres, qui sont même capables de s'inspirer des autres. Mais il y avait aussi dans mon entourage des gens qui ne sont pas capables de le faire. Et c'est entre autres pour ça qu'en tant que coach, je me rends compte que souvent, C'est votre cas à vous aussi et c'est pour ça que j'ai créé le club ou pour ça que j'ai créé Boom. Parce que je veux créer des communautés de femmes qui sont puissantes, qui sont inspirantes et qui n'ont plus peur de le montrer. Au contraire, elles ont hâte d'arriver toutes les semaines ou tous les mois pour pouvoir dire « Eh les meufs, j'ai accompli ça » . Et là, d'avoir des nanas qui s'intéressent. Mais génial, bravo, comment t'as fait ? Comment tu as pu développer ça ? Est-ce que tu veux bien nous raconter ? C'est ça que peut aussi créer l'identité. Mais pour pouvoir créer ça, ça requiert une décision, ça requiert de la conscience et ça requiert aussi et surtout des actions alignées. Donc prenez le temps d'observer et de vous poser la question. Quand est-ce que j'ai l'impression que la personne que je suis me permet d'évoluer ? Si vous êtes hyper curieux, vous êtes tout le temps en train d'apprendre des nouvelles choses, hop, ça, ça vous permet d'évoluer. Si vous aimez bien les nouveautés et que vous allez tout le temps dans différents endroits, hop, ça aussi, ça vous permet d'évoluer. Mais peut-être que ça, vous l'avez au fond de vous, mais que vous n'osez pas. Demandez-vous pourquoi. Demandez-vous au passage de quoi vous auriez besoin. Parfois, ça peut simplement être « je m'autorise à » . J'ai le droit d'y aller même si j'ai peur. Et parfois, c'est un peu plus profond parce que ça touche à ce sentiment d'appartenance. On a eu le cas la semaine dernière. Une de mes clientes qui vient en séance et qui dit « depuis toujours, donc depuis plus de 30 ans, je suis connue comme celle qui monte à cheval » . Sauf que ce qui était avant une identité qui la poussait, qui lui permettait d'être meilleure, de s'épanouir, d'être heureuse, c'est devenu quelque chose qui l'enferme. Donc elle se retrouve avec un cheval qu'elle adore, mais qu'elle ne prend plus plaisir à monter. « Vends-le, me direz-vous. » « Oui, vends-le. » C'est facile à dire, sauf quand ça touche à l'identité. Mais si je ne suis plus cavalière, je deviens qui ? Et si je ne suis plus cavalière ? Comment les autres vont créer du lien avec moi ? Et là ? C'est une pression, mais c'est surtout, je le disais, une invitation à créer le lien que vous souhaitez. Oui, tu n'es plus cavalière, mais tu es toujours une ancienne cavalière. Et puis, quand tu laisses cette place, ça te laisse l'opportunité de la remplir par autre chose. Et donc, tu peux devenir qui tu veux. Et là, le pouvoir est très grand parce que tu peux devenir qui tu veux, mais tu peux choisir qui tu veux. Et ça te permet directement de choisir avec qui tu veux créer du lien. Ce même lien que tu avais avec les personnes qui te connaissaient avant. Donc c'est un superbe pouvoir. L'autre manière que j'ai commencé à évoquer et sur laquelle j'ai besoin de revenir, c'est que quand l'identité ne vient pas d'une décision et de répétition, c'est une identité qui peut venir d'une épreuve. C'est pas facile. Typiquement, j'ai eu le cas déjà en séance, mais si vous avez perdu quelqu'un, vous devenez, sans avoir rien demandé, le frère ou la sœur de quelqu'un qui est décédé. Ça devient une identité. Ça, que vous le vouliez ou non, vous ne pouvez pas le changer. Autre épreuve, vous allez au burn-out. Vous êtes quelqu'un qui a fait un burn-out. L'autre jour, je voyais, je crois Naomi Lenoir qui racontait que, pour toujours, elle serait... alcooliques. Ce sont des épreuves. Ce sont des épreuves qui valent la peine d'être observées de près. Pour une phrase que j'aime beaucoup qui dit « ça peut devenir ton excuse parce que personne ne viendra dire que ça n'est pas une épreuve et que tu n'as pas tous les droits de ressentir ce que tu ressens suite à cette épreuve, ça c'est sûr. » Mais tu as aussi l'opportunité d'en faire une histoire. Ce que tu vis peut-être là maintenant tout de suite comme étant une étiquette que tu n'as pas choisie et qui te fait du mal et dont tu n'aimes pas l'identité qu'elle te confère, tu as l'opportunité de choisir une perspective qui te donne de l'élan. Je vais dire quelque chose qui est très personnel, mais quand on ne vit pas d'épreuve, quand on est dans ce qu'on appelle ce désancrage identitaire, ce qui est un luxe absolu que l'on n'a pas quand on a une épreuve, C'est le choix. Quand on est dans une période de désancrage identitaire et tout le monde en vit dans sa vie, c'est un appel à prendre sa responsabilité. Ce que tu ressens, c'est un confort, c'est un appel du coude qui te dit « Là, tu as l'opportunité de faire un choix et d'évoluer et de changer. » Et pour ça, ça requiert que tu prennes ta responsabilité et que tu choisisses ce que tu veux et que tu poses une action alignée en face. Ce choix-là, qui est un luxe absolu, et ça n'empêche pas qu'il crée un vertige immense à l'intérieur de soi, ça reste un luxe que l'on n'a pas lorsqu'on est face à une épreuve. Quand on est face à une épreuve, c'est l'instinct de survie qui parle. Et ça, c'est absolument automatique. L'instinct de survie implique une décision pour sauver sa peau. Et quand on vit une épreuve pareille, on n'a plus le choix que de s'en sortir. On a touché le fond, il s'agit de rebondir. Alors, évidemment, il y a épreuve et épreuve. Mais souvent, ce choix qui est le luxe que l'on a quand on ne vit pas une épreuve devient vraiment une nécessité. Il faut prendre ses responsabilités et foncer. Et donc... Ce que je voudrais vous dire, c'est que si vous ne vivez pas une épreuve, n'allez pas vous excuser de ne pas vivre une épreuve, mais saisissez à quel point c'est une chance. Et saisissez à quel point vous êtes la même personne qui pouvait faire de ce luxe un vrai luxe ou votre pire cauchemar. Parce qu'à un moment donné, trop de choix tue le choix. Et ce qui initialement peut être une réflexion, Parce que c'est une vraie invitation à créer, donc en fait, ça implique de faire des choix, aligner, poser, mûrir, réfléchir. Ça peut très vite se transformer en ce que j'appelle le branlage de cerveau et en une procrastination immense. Pourquoi ? Parce que vous avez le choix. Donc c'est trop difficile de partir dans une direction parce que potentiellement, vous allez partir dans la mauvaise. Mais ça, c'est pareil. Là, à cet endroit-là, j'ai besoin que vous preniez conscience que la finalité importe peu. Ça paraît une phrase bateau, mais c'est le voyage qui compte. C'est ce que vous allez apprendre, quand bien même vous ne prendriez pas la meilleure des décisions. Et j'ai un truc à vous dire, c'est que vous pouvez vous bercer d'illusions à penser que ce n'était pas le bon chemin, mais vous ne saurez jamais. Donc, assurez-vous d'avoir un discours intérieur béton pour soutenir votre décision. Et assurez-vous de votre estime de vous. Parce que votre valeur personnelle ne dépendra jamais de ce que vous accomplissez ou pas. Votre valeur personnelle, elle est intacte. Le reste, c'est du bonus. Vous avez l'opportunité de grandir, de voir que vous pouvez vous faire confiance parce que vous avez les ressources internes pour faire face à quoi qui se présente sur votre route. Mais assurez-vous d'être à l'origine de ce que vous allez rencontrer ensuite. Parce que quelqu'un qui rumine, quelqu'un qui est procrastinateur, quelqu'un qui n'est pas très courageux, ça n'est pas son identité. C'est qu'à chaque fois qu'il a eu l'occasion de faire un choix, il a fait un non-choix. Il a préféré remettre son pouvoir personnel, sa responsabilité, dans les mains de quelque chose d'extérieur. Le temps, premier truc qu'on fait. Les autres, la maladie. Et c'est pas ok. pour l'insimple et bonne raison que je refuse que vous fassiez des choses qui entretiennent une identité pou-ri. Je déteste quand vous arrivez en séance à me dire « Non mais moi je suis procrastinateur. Non mais moi je suis quelqu'un qui attend. Moi je ne suis pas quelqu'un qui passe à l'action. » Faux ! Ça fait des plombes que tu ne passes plus à l'action. Ça fait des plombes que tu rumines. Mais c'est toi qui as construit ça, à force de répétition. Donc bonne nouvelle, tu as la même capacité. de passer à l'action, de manière répétée, et de construire cette nouvelle identité de « je suis quelqu'un qui ose » .

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