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PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé

3. Transport sanitaire : l'expérience d'une Auxiliaire Ambulancière face aux défis actuels

3. Transport sanitaire : l'expérience d'une Auxiliaire Ambulancière face aux défis actuels

25min |21/10/2024
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PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé

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Description

Dans cet épisode captivant du podcast PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé, nous plongeons dans l'univers fascinant du transport sanitaire à travers le récit de Clémentine, auxiliaire ambulancière. À seulement 25 ans, Clémentine partage avec nous son parcours professionnel, une histoire vraie qui illustre parfaitement les défis et les récompenses du métier d'ambulancier. Après une année de préparation pour les concours infirmiers, elle a fait le choix audacieux de se former comme auxiliaire ambulancière à l'AFTRA, où elle a suivi une formation intensive de deux semaines.


Au fil de cet épisode, vous découvrirez les premiers pas de Clémentine dans le monde des soins préhospitaliers, où chaque intervention d'urgence est une nouvelle aventure. Elle nous parle de ses responsabilités quotidiennes, de la dynamique de travail en équipe avec les diplômés d'État, et de l'importance de maintenir un bon niveau de compétence dans un service d'urgence où chaque minute compte. Clémentine évoque également les réalités du terrain, où le coronavirus a mis à l'épreuve le système de santé et la résilience des professionnels de santé, notamment des auxiliaires ambulanciers.


Nous aborderons ensemble les défis auxquels elle fait face, notamment le manque de reconnaissance du métier d'ambulancier, malgré son rôle crucial dans le système de soins. Clémentine partage son opinion sur l'évolution personnelle et professionnelle de ce métier, ainsi que sur les enjeux liés à la formation ambulancier et aux salaires dans le secteur. Elle souligne l'importance de la reconnaissance professionnelle pour les auxiliaires ambulanciers, qui sont souvent en première ligne lors des urgences médicales.


Préambule le podcast santé, c'est le rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s'intéressent au monde de l'urgence et de la santé. A travers des témoignages authentiques, des professionnels de santé vous ouvrent les portes de leurs univers et du soin. Découvrez les coulisses des interventions, les avancées technologiques dans le domaine médical, les enjeux éthiques et les défis auxquels sont confrontés les équipes sur le terrain. Que vous soyez étudiant en santé, professionnel du secteur ou simplement curieux, Préambule vous apportera un éclairage unique sur le métier d'ambulancier et sur la santé en général avec des médecins, des infirmiers, des aide soignants, des assistants de régulation médical, samu, smur


Vous souhaitez mieux comprendre le métier d'ambulancier ? Vous êtes curieux de connaitre les enjeux de l'urgence préhospitalière? Préambule le podcast santé est fait pour vous ! Ce podcast vous offre une immersion totale dans le quotidien des équipes médicales et de leurs soins. Vous allez apprendre à reconnaitre les signes d'urgences, à réaliser les premiers gestes de secours et à mieux appréhender les risques pour la santé. Ecoutez Préambule et devenez un citoyen plus informé et plus réactif face aux situations d'urgences.


Préambule le podcast santé est composé d'une équipe passionnée par le domaine de la santé et des urgences. Notre objectif est de vous faire découvrir l'univers fascinant des ambulanciers et de tous les acteurs du soin et de la santé : médecin, infirmier, aide soignant, assistant de régulation médical, samu, smur


C'est quoi un ambulancier SMUR ? C'est quoi le SAMU ? C'est quoi une urgence médicale ? C'est quoi un professionnel de santé ? C 'est quoi un soignant ? C'est quoi une ambulance ? coronavirus covid19




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Préambule, le podcast des ambulanciers pour cet épisode 3. Aujourd'hui, nous allons parler avec Clémentine du métier d'auxiliaire ambulancier, première marche pour entrer dans les métiers du soin et plus particulièrement celui du transport sanitaire. Une formation qui s'effectue à l'Institut de formation des ambulanciers qui forment les ADE et auxiliaires de la région. D'ailleurs, je vous invite à écouter l'épisode 1 et 2 de ce podcast si vous voulez plus connaître de la formation d'ambulancier. Allez, c'est parti, on retrouve Clémentine, auxiliaire ambulancière passionnée. Préambule, le podcast des ambulanciers. Clémentine, bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #0

    Clémentine, merci d'avoir accepté mon invitation. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous sommes collègues de travail et nous sommes en garde SAMU aujourd'hui, toi et moi. On profite d'un petit temps calme pour enregistrer ce podcast.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, merci d'avoir accepté cette invitation. Je vais te demander de te présenter déjà dans un premier temps, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Oui, alors du coup, je m'appelle Clémentine, j'ai 25 ans, j'habite à Mirfleur. Et du coup, actuellement, je travaille aux ambulances hittiers.

  • Speaker #0

    Très bien. Depuis combien de temps aux ambulances hittiers ?

  • Speaker #1

    Ça fait six mois que je travaille aux ambulances hittiers avec toi.

  • Speaker #0

    Fraîchement donc arrivé.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es auxiliaire ambulancière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Depuis combien de temps maintenant alors ?

  • Speaker #1

    J'ai passé ma formation en 2019. Et du coup, c'est une formation qui a duré deux semaines. Puis après, j'ai été embauchée dans une société d'ambulance au Breuil-sur-Couse. Après, j'ai passé mon diplôme, enfin ma formation de taxi, pardon. Et j'ai continué dans ce métier jusqu'à aujourd'hui. On en parle encore.

  • Speaker #0

    Et du coup, avant d'être auxiliaire ambulancière, avant d'être dans le soin, qu'est-ce que tu faisais comme métier ?

  • Speaker #1

    J'ai passé un bac, après j'ai fait une année de prépa pour les concours infirmiers et après j'ai été aide à domicile et je me suis dirigée vers la formation d'auxiliaire ambulancier.

  • Speaker #0

    D'accord, une année de prépa pour passer le concours infirmier, tu n'as pas été jusqu'au bout ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas été jusqu'au bout.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on peut savoir pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors parce que j'étais prise loin, j'étais loin de mes parents, j'étais très jeune et voilà quand on est jeune on fait des fois des erreurs. Mais sans regret parce que je fais un très beau métier aujourd'hui et je... voilà. regrette rien.

  • Speaker #0

    Et tu as fait ta prépa clairement ?

  • Speaker #1

    Oui à Fenlon.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, c'est payant ça non ?

  • Speaker #1

    Ouais c'est payant.

  • Speaker #0

    D'accord merci papa et maman. C'est ça. Et du coup donc tu t'es orientée vers la profession d'auxiliaire ambulancière. Ta formation tu l'as suivie dans un organisme privé public ?

  • Speaker #1

    Oui privé à l'AFTRA à la Cournon pour la simple et bonne raison que les dates c'était celle qui était le plus proche en temps donc du coup je me suis orientée vers... cette formation donc ça a duré deux semaines et c'est une très bonne formation d'ailleurs.

  • Speaker #0

    D'accord donc plus ce choix de proximité qu'un vrai choix on va dire pas de qualité de formation que donner l'AFTRA à la Cour Nantes, tu n'as pas eu des échos particuliers ?

  • Speaker #1

    Non pas d'écho parce que j'ai passé donc deux semaines de stage dans deux entreprises différentes et en fait j'ai côtoyé que des DEA donc des diplômés d'état. Et du coup, en fait, ils n'avaient pas vraiment de pistes pour moi sur l'auxiliaire. Donc, en fait, je l'ai fait parce que proximité déjà sur le lieu et par rapport aux dates, c'était ce qu'il y avait de plus proche. Je voulais gagner du temps, on va dire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, tu m'as parlé de stage. Donc, c'était un stage découverte du métier ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'était un stage obligatoire avant de passer à la formation d'auxiliaire, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'était préconisé.

  • Speaker #0

    D'accord. C'est pas obligatoire, mais préconisé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors moi, quand j'ai passé la formation, c'était pas quelque chose d'obligatoire. c'était préconisé dans le sens où c'est pas un métier où on arrive un peu par hasard c'est faut quand même savoir en quoi ça consiste être sûr de bien accepter certaines situations parce que ben des fois il ya des personnes qui sont dans des situations pas très agréable à voir ou ou des choses qui sont un peu durs quand on est un peu sensible donc voilà ça m'a permis de bien me rendre compte de ce qu'était le métier réellement et et puis du coup donc de me conforter dans mon

  • Speaker #0

    idée. Donc le temps de formation, je dis à ton époque, c'est pas si vieux que ça, mais je crois que ça vient de passer à trois semaines si je dis pas de bêtises, mais à ton époque c'était deux semaines. Est-ce que tu te souviens un peu du contenu de la formation dans les grandes lignes ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, oui, je me souviens, dans les grandes lignes, on avait de la manutention. Donc, on a pu manier une chaise, donc descendre le patient dans les escaliers. On a fait aussi tout ce qui est transfert de lit à lit, de lit à chaise, de chaise à lit. Tous ces petits transferts-là. On a une infirmière libérale qui est intervenue aussi pour dégrossir certaines pathologies, certaines prises en charge, choses comme ça. On a vu aussi les papiers, donc tout ce qui est bombes de transport, tout ce qui est la sécurité sociale, etc. Et... Et puis après, l'AFGSU, le truc le plus important.

  • Speaker #0

    L'AFGSU.

  • Speaker #1

    Et après, je ne me souviens pas, mais c'est les grandes lignes. Deux semaines, ça passe très vite.

  • Speaker #0

    Tu te souviens un peu du profil des élèves qui étaient avec toi à cette formation ? En termes d'âge, de quelle région ils venaient ? Est-ce que c'était des reconversions comme toi ? Est-ce que tu te souviens un peu de qui t'accompagnait ? pendant cette formation ?

  • Speaker #1

    Ouais je me souviens un petit peu donc moi déjà j'étais la plus jeune de la session je dirais que le plus vieux devait avoir une cinquantaine d'années et en fait effectivement c'était tous des gens qui étaient en reconversion le plus loin c'était un gars qui venait de Vichy qui était taxi et qui du coup voulaient devenir auxiliaires. Et en fait, il y avait tout âge, des garçons, des filles, tout le monde était motivé.

  • Speaker #0

    Les gens viennent potentiellement un peu de loin, entre guillemets, pour passer cette formation d'auxiliaire, qui, je fais une petite parenthèse, se passe dans des organismes privés, comme tu viens de le dire, donc à l'Aftral, il y en a un Cournon et un Toulon-sur-Allier, parce que moi j'étais auxiliaire aussi avant, et je l'ai passé à Toulon-sur-Allier. Pareil pour des histoires de dates plus proches, je pouvais être formé beaucoup plus rapidement. Et on peut aussi se former dans des organismes publics, donc à l'IFA, l'Institut de formation des ambulanciers de Clermont-Ferrand. Donc, OK, pour les élèves, tu nous as parlé de manutention. Comment tu t'es sentie physiquement parlant ? Parce que les gens ne te voient pas, mais tu n'es pas très, très épaisse. Oui,

  • Speaker #1

    physiquement parlant, pour donner un ordre d'idée, 1m63 pour 48 kilos.

  • Speaker #0

    Une petite feuille ?

  • Speaker #1

    Effectivement, ça ne fait pas lourd. Il ne faut pas se formaliser à ça dans le sens où, dès qu'on a un binôme qui est bien, forcément, on est plus à l'aise. Dans le sens où, même si mon binôme est plus costaud... Donc moi, il y a des fois où effectivement, on va se retrouver bloqué. Mais je pense que c'est important aussi de s'entraider. Et moi, je n'ai jamais rencontré vraiment de grosses, grosses difficultés. Ça ne m'a jamais trop posé de soucis. Et à vrai dire, je ne me suis jamais posé la question. parce que bon, on nous a appris les gestes. Donc après, il faut faire attention à son dos. Ça, c'est une certitude.

  • Speaker #0

    On est d'accord que tu n'as pas de soucis de santé particulier ?

  • Speaker #1

    Pas de soucis de santé particulier.

  • Speaker #0

    Physiquement parlant ?

  • Speaker #1

    Non, non, rien du tout. Je ne me suis encore jamais cassé le dos parce que je fais attention à mes genoux, parce que je fais attention à ma position, que quand ça ne va pas, je n'hésite pas à le dire à mon binôme et où soit il met, donc on pense qu'on trouve une solution ou alors, eh bien,

  • Speaker #0

    on appelle les profs. C'est la communication pour trouver une bonne solution. C'est rien de se précipiter. pour se faire mal et potentiellement faire mal au patient. Du coup, vu que tu as un petit peu embrayé, parle-nous un peu de ton quotidien au travail. À quoi ressemblent les journées d'une auxiliaire ambulancière ? Alors de tes journées à toi, mais je pense que les journées des auxiliaires, c'est plus ou moins du copier-coller, peut-être suivant la taille de la structure. Peut-être que le travail diffère un petit peu, mais globalement, on va dire que c'est le même travail. Donc explique-nous ton quotidien.

  • Speaker #1

    Le quotidien, c'est où ça du VSL. Donc tout seul dans une voiture et on amène... les personnes d'un point A à un point B, ou sans consultation, ou alors on peut les déposer dans des structures de soins pour des chimiothérapies ou autres soins. Sinon, c'est de l'ambulance. Donc l'ambulance, on est deux, avec un diplômé d'État. Et là, pareil, c'est ou soit des consultations ou des hospitalisations, ou des sorties d'hospitalisation, ou alors on est aussi amené à faire des gardes SAMU.

  • Speaker #0

    D'accord, donc même en étant auxiliaire, on fait de l'urgence aux hospitalières. D'accord. Et du coup, quand tu as commencé, toi, en tant qu'auxiliaire... ambulancière, est-ce qu'on t'a mis plus en ambulance, plus en VSL le temps que tu te tu te roides un peu donc au métier ou on t'a lâché tout de suite soit vers l'un ou soit vers l'autre, enfin t'as pas attitrer un véhicule ?

  • Speaker #1

    Non pas du tout quand j'ai attaqué en fait on m'a d'abord mis en ambulance histoire d'être avec quelqu'un de plus expérimenté donc déjà pour connaître le secteur, les hôpitaux etc. Parce que du coup, je ne connaissais pas du tout tout ça. Les hôpitaux, ce n'est pas quelque chose... dont j'avais vraiment l'habitude. Et aussi pour les gestes, parce que c'est vrai que la formation est assez complète, mais je le répète, deux semaines, c'est vraiment très léger. Ce qui fait que quand on sort, on sait les grandes lignes, mais on est un peu lâché, on n'a pas l'expérience pour. Donc du coup, c'est toujours bien d'être avec quelqu'un d'autre, d'expérimenter pour pouvoir nous mettre un peu le pied à l'étrier et nous aider gentiment à progresser.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu fais des gardes-samu, ce qu'on est en train de faire aujourd'hui, comment tu te positionnes toi en tant qu'auxiliaire ambulancière dans la prise en charge du patient ? Est-ce que tu dirais que tu t'es attitré un rôle ? Est-ce que ça dépend de la personne avec qui tu bosses ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Eh bien ça, je dirais que ça dépend complètement de mon binôme. J'ai un binôme avec lequel je m'occupe plus des papiers. Donc, de noter sur une petite fiche bilan toutes les constantes que mon collègue va me donner, de récolter les informations type carte vitale, mutuelle, l'adresse, une personne à prévenir, etc. Après, avec d'autres binômes, je m'occupe aussi de prendre les constantes. C'est vraiment... Comment te dire ?

  • Speaker #0

    Binôme dépendance. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça. Exactement. Merci.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc, tu t'adaptes, on va dire.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça marche. Et tu as une préférence, du coup, sur garde SAMU, transfert en allongé, pour une consultation du VSL ? Est-ce que tu as une préférence ?

  • Speaker #1

    J'avoue que je préfère la garde SAMU dans le sens où on voit plus de choses. C'est un peu plus diversifié. Et puis, il y a ce petit côté d'adrénaline quand même. Je pense que même si ça fait X temps qu'on fait ça, on a toujours ce petit côté-là d'être sympathique. Même arriver sur place, je trouve que c'est cool parce que même si on sait sur quoi on intervient, on a toujours ce petit côté-là d'assez fun.

  • Speaker #0

    Sauveur de vie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Du coup, tu m'as dit que tu es auxiliaire ambulancière depuis quelle année ?

  • Speaker #1

    Depuis 2019.

  • Speaker #0

    Donc depuis 2019, on est en 2024. Pas d'envie de passer ton diplôme d'État ?

  • Speaker #1

    Non, pas spécialement. Pas pour le moment. Je n'en ressens pas le besoin en fait. Est-ce que c'est parce que je suis avec des binômes qui gèrent hyper bien la situation et avec lesquels... Je me sens bien à l'aise et du coup...

  • Speaker #0

    Toi, tu n'as pas envie d'acquérir des connaissances supplémentaires en me disant que je suis arrivé au bout du truc, façon de parler. Mais je maîtrise ce qu'on m'a appris. J'ai envie d'en apprendre un peu plus.

  • Speaker #1

    Eh bien non, parce que figure-toi que je ne suis encore pas à ce stade-là. Je n'ai pas encore cette sensation de me dire que je suis arrivé au bout du truc. Parce qu'en fait, même en tant qu'auxiliaire, on en apprend tellement tous les jours que du coup... Du coup, pour le moment, je ne ressens pas ce besoin. Et puis, on a la chance de pouvoir parler avec les régulatrices et régulateurs du SAMU. Ce qui fait que des fois, il y a des termes un peu techniques. Et du coup, on peut leur demander parce que, bien sûr, personne n'a la science infuse. Donc, on n'est pas censé savoir tous les termes médicaux. Et du coup, moi, j'ai cette sensation d'apprendre un peu comme ça. Parce qu'au-delà de nous expliquer, ils nous expliquent un peu les symptômes, etc. Donc du coup, non, pour le moment, je n'ai pas vraiment fait le tour et ma situation me convient très bien comme ça.

  • Speaker #0

    Vous êtes dans un coin de ta tête ou franchement, ce n'est pas l'ordre du jour ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. D'accord. En ce moment, pas du tout.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Peut-être un jour,

  • Speaker #0

    qui sait ? Oui, c'est ce que je te souhaite. Petit instant pub, si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et de toutes les activités que l'association propose dans le Puy-de-Dôme, je vous invite à liker le compte Instagram de l'association, asso.préambule. Et bien sûr de liker, partager nos podcasts si vous aimez leur contenu, afin de nous aider à faire connaître ce nouveau concept. Il me semble que tu as même une deuxième corde à ton arc. Tu es taxi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc on dit chauffeur-taxi même pour les filles. C'est une question bête, mais on ne dit pas chauffeur-taxi.

  • Speaker #1

    C'est pas très joli. T'avouerais que non, c'est hyper pas beau.

  • Speaker #0

    C'est chauffeur-taxi.

  • Speaker #1

    Et je pense que ça ne se dit pas, pour être honnête. Après, je t'avoue que je n'ai jamais cherché sur le dictionnaire.

  • Speaker #0

    peut-être que c'est moi qui dis n'importe quoi. Ça me faisait rire de le dire, mais je ne pense pas que ça existe. Et donc du coup, j'allais dire ce diplôme, non, ce n'est pas un diplôme, c'est une formation. Cette formation a intervenu combien de temps après ton diplôme d'auxiliaire ? C'est venu dans la foulée ?

  • Speaker #1

    Un an après, oui.

  • Speaker #0

    C'était rapide quand même. Donc c'était un souhait de ta part de passer le taxi ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout du tout. Moi, à la base, j'étais... pas du tout intéressée pour ce métier là. Puis d'ailleurs, je le connaissais, mais sans vraiment le connaître. Et en fait, c'est la société que j'étais avant qui du coup avait besoin de taxis, donc qui du coup m'ont financé la formation que du coup, j'ai passé sur 15 jours. Donc de. de théorie. Alors, on voit, en fait, la formation, elle est beaucoup axée sur si on veut être à notre compte. Donc, on voit beaucoup de comptabilité. On a un petit peu d'anglais parce que du coup, oui, les taxis se doivent être...

  • Speaker #0

    C'est un taxi pur, on va dire, c'est pas du taxi médical.

  • Speaker #1

    Non, non, non, pas du tout, du tout. Et donc, voilà. Après, on a un petit peu de code de la route. On a, du coup, tout ce qui est réglementation taxi. Et en gros, c'est ça, mon souvenir.

  • Speaker #0

    L'utilisation du taximètre, tout ça, les tarifs.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Ok.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es rentrée dans ta société à l'époque avec cette formation en plus. Ça a changé quelque chose à ton côté ? Si, du coup, tu as fait plus de taxis, je suppose ?

  • Speaker #1

    Eh bien, pas forcément parce que du coup, j'ai passé le taxi. Donc, je l'ai eu et j'ai fait un petit peu de taxi. Et puis après, la société avait besoin de quelqu'un à la régulation. Donc, du coup, j'ai atterri à la régulation. Et en fait, en tout et pour tout, j'ai roulé deux ans. Donc, j'ai fait du VSL pas mal, de l'ambulance aussi et un petit peu de taxi. Et en fait, je m'en suis très peu servie parce qu'après, j'étais à la régulation pendant deux ans.

  • Speaker #0

    Et donc, la régulation, pour faire une petite parenthèse dessus, c'est un truc qui t'a plu ?

  • Speaker #1

    C'est sympa. Franchement, on a plein de préjugés dessus. Quand on est sur la route, on a un peu tendance à se dire qu'est-ce qui sont relous derrière la régulation. Mais en fait, je pense que ça vaut quand même le coup d'œil à ceux qui seraient plus ou moins intéressés ou du moins curieux. Je pense que ça vaut le coup d'aller voir comment ça se passe une journée parce que c'est du sport aussi la régulation.

  • Speaker #0

    C'est un petit peu sportif des fois. D'accord, du coup, donc auxiliaire ambulancière avec la capacité de taxi, c'est comme ça qu'on dit, je ne sais même pas. Au niveau de ton salaire, ça t'a donné quelque chose en plus d'avoir le taxi ?

  • Speaker #1

    Alors le taxi, c'était 5% de prime.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, ce n'est pas énorme.

  • Speaker #0

    Que tu l'utilises ou que tu ne l'utilises pas, de toute façon, tu me disais que tu ne roulais pas spécialement en taxi dans ton ancienne société. C'est important d'office, ce n'est pas OK. 5%. Et l'auxiliaire, est-ce que tu as plus ou moins une fourchette sur le taux horaire de l'auxiliaire de tête, comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, de tête, je crois que c'est 11,65 euros le taux horaire. Voilà.

  • Speaker #0

    Ce qu'il faut savoir, si je ne dis pas de bêtises, c'est que le taux horaire de l'auxiliaire... est basé sur le taux horaire du SMIC.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Que le DE, c'est le diplôme qui fait le taux horaire. Donc, c'est pour ça que, pas si longtemps que ça, on a eu un taux horaire de l'auxiliaire qui était à quelques centimes près, le même que celui du DE. Du coup, ils ont fait un petit réajustement, on va dire, pour augmenter un peu le DE. Donc, tu disais 11,60 euros.

  • Speaker #1

    Tu m'as dit 75 ? 75, je crois.

  • Speaker #0

    Plus de 5% avec ton taxi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Donc toi, tu te sens bien dans ta profession d'auxiliaire ambulancière. Tout à fait. Il n'y a pas de soucis particuliers. Comment tu la vois cette profession, toi ? Est-ce que tu la vois évoluer dans le bon sens ou pas ?

  • Speaker #1

    C'est difficile à dire parce que je pense qu'on en a besoin. Après, malheureusement, pour moi, de mon point de vue, c'est un métier qui n'est pas assez reconnu. Dans le sens où déjà, niveau salaire, c'est franchement minime à comparer de ce que des fois on peut nous demander. Après, c'est une belle profession. Maintenant, l'auxiliaire, je reviens sur ce que je disais, c'est une formation qui est hyper courte. Et du coup, il y a des situations qui sont assez... Assez cocasse, c'est compliqué, mais encore une fois.

  • Speaker #0

    Tu t'es un peu démunie des fois avec le peu de choses que tu sais face à certaines situations sur lesquelles on t'engage.

  • Speaker #1

    Je suis quand même bien contente d'avoir un DEA avec moi qui gère parce qu'il a eu une formation poussée derrière et qui du coup maîtrise certains gestes, maîtrise certains termes, certaines pathologies, un petit peu tout ça.

  • Speaker #0

    Mais donc toi, tu dirais que l'auxiliaire, on en a besoin, certes. mais tu la vois évoluer dans le temps, en termes de temps de formation, pourquoi pas ? Est-ce que tu vois cette formation pérenne, on va dire, ou tu la vois disparaître ?

  • Speaker #1

    Je trouverais ça dommage qu'elle disparaisse. Après, il faudrait peut-être revoir le salaire, parce que ça n'incite pas forcément les gens à passer cette formation. Alors en fait, c'est un petit tout-double dans le sens où... Il y a des gens qui vont la passer parce que c'est une formation qui dure maintenant trois semaines. Donc c'est un peu vite fait. Ce n'est pas très pénible et ça ne prend que trois semaines à comparer du DEA.

  • Speaker #0

    En plus, si je n'ai pas de bêtise, ça n'a pas changé. Il suffit que tu ailles jusqu'au bout de la formation pour avoir... ton diplôme ? Il n'y a pas d'examen ?

  • Speaker #1

    On a pris un CEM et effectivement des mises en situation mais franchement c'est quelque chose de très cool en fait celui qui ne l'a pas c'est celui qui ne veut pas l'avoir clairement ils ne font pas en sorte qu'on ne l'ait pas, c'est pas un piège cette formation, pas du tout du tout après voilà à part ça effectivement moi je trouve que c'est

  • Speaker #0

    Un travail, on va dire, à double tranchant. Effectivement, tu mets un pied dans le métier très rapidement. Trois semaines de formation, c'est super rapide. Mais à côté de ça, tu manques quand même de connaissances. Et comme tu le dis, tu fais des gardes-samu. Alors certes, même si tu es toujours avec un DE, tu peux, même si je le dis souvent... Il y a des très bons auxiliaires et des mauvais DE et inversement. Oui,

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Mais tu peux vite te trouver quand même démuni parce que...

  • Speaker #1

    C'est qu'en fait, on s'appuie beaucoup, beaucoup, beaucoup sur le DEA les premiers temps parce qu'en fait, on sort d'une formation où on sait le gros du gros. Mais voilà, chaque situation est différente, chaque personne est différente, prise en charge différente, tout ça. Et en fait, les premiers temps, oui, on s'appuie beaucoup sur notre DEA. côté et je pense que c'est peut-être pas forcément très confortable pour lui dans le sens où quand on en garde sa mue et que c'est un samu qui presse un petit peu ou qu'il n'a pas forcément le temps de tout nous expliquer en long en large en travers je peux comprendre que pour eux ce soit pas toujours évident pour un auxiliaire qui vient d'attaquer le métier après avec le temps bon ce on se rend un petit peu et

  • Speaker #0

    et on apprend aussi un et puis l'autre inconvénient aussi c'est que les employeurs cherchent on va dire plus facilement des ADE que des auxiliaires, parce qu'on a bien compris que dans une ambulance, il y a un auxiliaire, un ADE ou alors deux ADE. Donc, il faut plus d'ADE dans une entreprise que d'auxiliaire. Donc, l'employeur est vite, on va dire, muselé en termes de recrutement. Il ne peut pas recruter trop d'auxiliaires, sinon il va vite se retrouver embêté quand il fait ses équipages. Donc, même si c'est un accès à la profession très rapide, effectivement, c'est peut-être une... c'est peut-être un profil qui est un peu moins recherché.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois, moi, je n'ai pas trop galéré à trouver du travail. Sortie de formation, en fait, le lendemain, j'ai envoyé tout de suite mes lettres de motivation et CV. Et la semaine d'après, j'étais directement en entretien pour ensuite être prise dans la société.

  • Speaker #0

    Du coup, la société qui t'a embauchée, c'est là où tu avais fait ton stage ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Ah d'accord. Non, non, non, non, pas du tout. J'avais fait mon stage à Cournon Ambulance. et chez les ambulances Robin. Et en fait, j'ai postulé un peu partout et j'ai été retenue aux ambulances Bézanger. Et j'avais aussi une autre réponse de Harmonie.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Et du coup, je m'étais déjà engagée auprès d'ambulances Bézanger, donc je suis restée là-bas.

  • Speaker #0

    Très bien. Et je te posais cette question parce qu'effectivement, si je ne dis pas de bêtises, il y a un syndicat ou deux qui ont fait une proposition il n'y a pas si longtemps. Pour justement pallier cette pénurie de main-d'oeuvre, ces difficultés de recrutement, ils avaient proposé de mettre deux auxiliaires dans une ambulance, à condition que l'un des deux possède un certain nombre d'années d'expérience pour pouvoir un peu, on va dire, driver le binôme. Toi, c'est un truc que tu vois envisageable, de mettre deux auxiliaires. Est-ce que pour toi, l'ancienneté fait juste la connaissance, entre guillemets, ou il faut vraiment passer cette fameuse formation de six mois et demi maintenant ? En institut, est-ce que tu as déjà vu des auxiliaires avec de l'expérience ? Si on ne t'avait pas dit qu'ils étaient auxiliaires, tu ne l'aurais peut-être pas forcément vu ?

  • Speaker #1

    Alors oui, complètement. C'est encore une fois une question à double tranchant, dans le sens où pour moi, la formation d'ADE est hyper complète, et elle ne s'invente pas, elle ne s'improvise pas. Donc c'est hyper important. Maintenant, j'ai vu des auxiliaires là où j'étais, qui avaient des années et des années d'expérience. et qui franchement driveait le truc incroyablement bien. Ils géraient de A à Z, les pathologies, ils savaient, ils connaissaient, ils géraient les prises en charge, même en relation avec le SAMU, ils n'avaient pas de soucis de connaissance, quoi que ce soit. Vraiment, c'était des auxiliaires qui avaient peut-être, je ne sais pas, pour donner un ordre d'idée, peut-être 10 ans d'expérience, mais qui à côté de ça, limite j'ai envie de te dire... apprenez des choses aux ADE qui sortaient tout juste de formation. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc pour toi, ce ne serait pas déconnant de mettre deux ou trois filières ?

  • Speaker #1

    Non, carrément pas.

  • Speaker #0

    Dans une ambulance ?

  • Speaker #1

    Non, vraiment pas. Tout à fait. Par contre, je pense qu'il faut quand même qu'il y ait un certain... Un certain niveau. Alors, je ne sais pas, peut-être via une VAE ou je ne sais pas. Mais effectivement, moi, ça me paraît bien.

  • Speaker #0

    Franchement. Très bien. Clémentine, merci d'avoir répondu à toutes ces questions.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et puis, ceux qui sont intéressés par la profession d'auxiliaire ambulancier, direction l'Institut de formation des ambulanciers à Clermont-Ferrand pour prendre tous les renseignements, voir les pièces à fournir pour le dossier d'inscription. Tout est inscrit sur leur site Internet. Merci encore Clémentine et puis on se dit à bientôt.

  • Speaker #1

    Allez salut !

Description

Dans cet épisode captivant du podcast PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé, nous plongeons dans l'univers fascinant du transport sanitaire à travers le récit de Clémentine, auxiliaire ambulancière. À seulement 25 ans, Clémentine partage avec nous son parcours professionnel, une histoire vraie qui illustre parfaitement les défis et les récompenses du métier d'ambulancier. Après une année de préparation pour les concours infirmiers, elle a fait le choix audacieux de se former comme auxiliaire ambulancière à l'AFTRA, où elle a suivi une formation intensive de deux semaines.


Au fil de cet épisode, vous découvrirez les premiers pas de Clémentine dans le monde des soins préhospitaliers, où chaque intervention d'urgence est une nouvelle aventure. Elle nous parle de ses responsabilités quotidiennes, de la dynamique de travail en équipe avec les diplômés d'État, et de l'importance de maintenir un bon niveau de compétence dans un service d'urgence où chaque minute compte. Clémentine évoque également les réalités du terrain, où le coronavirus a mis à l'épreuve le système de santé et la résilience des professionnels de santé, notamment des auxiliaires ambulanciers.


Nous aborderons ensemble les défis auxquels elle fait face, notamment le manque de reconnaissance du métier d'ambulancier, malgré son rôle crucial dans le système de soins. Clémentine partage son opinion sur l'évolution personnelle et professionnelle de ce métier, ainsi que sur les enjeux liés à la formation ambulancier et aux salaires dans le secteur. Elle souligne l'importance de la reconnaissance professionnelle pour les auxiliaires ambulanciers, qui sont souvent en première ligne lors des urgences médicales.


Préambule le podcast santé, c'est le rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s'intéressent au monde de l'urgence et de la santé. A travers des témoignages authentiques, des professionnels de santé vous ouvrent les portes de leurs univers et du soin. Découvrez les coulisses des interventions, les avancées technologiques dans le domaine médical, les enjeux éthiques et les défis auxquels sont confrontés les équipes sur le terrain. Que vous soyez étudiant en santé, professionnel du secteur ou simplement curieux, Préambule vous apportera un éclairage unique sur le métier d'ambulancier et sur la santé en général avec des médecins, des infirmiers, des aide soignants, des assistants de régulation médical, samu, smur


Vous souhaitez mieux comprendre le métier d'ambulancier ? Vous êtes curieux de connaitre les enjeux de l'urgence préhospitalière? Préambule le podcast santé est fait pour vous ! Ce podcast vous offre une immersion totale dans le quotidien des équipes médicales et de leurs soins. Vous allez apprendre à reconnaitre les signes d'urgences, à réaliser les premiers gestes de secours et à mieux appréhender les risques pour la santé. Ecoutez Préambule et devenez un citoyen plus informé et plus réactif face aux situations d'urgences.


Préambule le podcast santé est composé d'une équipe passionnée par le domaine de la santé et des urgences. Notre objectif est de vous faire découvrir l'univers fascinant des ambulanciers et de tous les acteurs du soin et de la santé : médecin, infirmier, aide soignant, assistant de régulation médical, samu, smur


C'est quoi un ambulancier SMUR ? C'est quoi le SAMU ? C'est quoi une urgence médicale ? C'est quoi un professionnel de santé ? C 'est quoi un soignant ? C'est quoi une ambulance ? coronavirus covid19




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Préambule, le podcast des ambulanciers pour cet épisode 3. Aujourd'hui, nous allons parler avec Clémentine du métier d'auxiliaire ambulancier, première marche pour entrer dans les métiers du soin et plus particulièrement celui du transport sanitaire. Une formation qui s'effectue à l'Institut de formation des ambulanciers qui forment les ADE et auxiliaires de la région. D'ailleurs, je vous invite à écouter l'épisode 1 et 2 de ce podcast si vous voulez plus connaître de la formation d'ambulancier. Allez, c'est parti, on retrouve Clémentine, auxiliaire ambulancière passionnée. Préambule, le podcast des ambulanciers. Clémentine, bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #0

    Clémentine, merci d'avoir accepté mon invitation. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous sommes collègues de travail et nous sommes en garde SAMU aujourd'hui, toi et moi. On profite d'un petit temps calme pour enregistrer ce podcast.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, merci d'avoir accepté cette invitation. Je vais te demander de te présenter déjà dans un premier temps, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Oui, alors du coup, je m'appelle Clémentine, j'ai 25 ans, j'habite à Mirfleur. Et du coup, actuellement, je travaille aux ambulances hittiers.

  • Speaker #0

    Très bien. Depuis combien de temps aux ambulances hittiers ?

  • Speaker #1

    Ça fait six mois que je travaille aux ambulances hittiers avec toi.

  • Speaker #0

    Fraîchement donc arrivé.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es auxiliaire ambulancière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Depuis combien de temps maintenant alors ?

  • Speaker #1

    J'ai passé ma formation en 2019. Et du coup, c'est une formation qui a duré deux semaines. Puis après, j'ai été embauchée dans une société d'ambulance au Breuil-sur-Couse. Après, j'ai passé mon diplôme, enfin ma formation de taxi, pardon. Et j'ai continué dans ce métier jusqu'à aujourd'hui. On en parle encore.

  • Speaker #0

    Et du coup, avant d'être auxiliaire ambulancière, avant d'être dans le soin, qu'est-ce que tu faisais comme métier ?

  • Speaker #1

    J'ai passé un bac, après j'ai fait une année de prépa pour les concours infirmiers et après j'ai été aide à domicile et je me suis dirigée vers la formation d'auxiliaire ambulancier.

  • Speaker #0

    D'accord, une année de prépa pour passer le concours infirmier, tu n'as pas été jusqu'au bout ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas été jusqu'au bout.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on peut savoir pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors parce que j'étais prise loin, j'étais loin de mes parents, j'étais très jeune et voilà quand on est jeune on fait des fois des erreurs. Mais sans regret parce que je fais un très beau métier aujourd'hui et je... voilà. regrette rien.

  • Speaker #0

    Et tu as fait ta prépa clairement ?

  • Speaker #1

    Oui à Fenlon.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, c'est payant ça non ?

  • Speaker #1

    Ouais c'est payant.

  • Speaker #0

    D'accord merci papa et maman. C'est ça. Et du coup donc tu t'es orientée vers la profession d'auxiliaire ambulancière. Ta formation tu l'as suivie dans un organisme privé public ?

  • Speaker #1

    Oui privé à l'AFTRA à la Cournon pour la simple et bonne raison que les dates c'était celle qui était le plus proche en temps donc du coup je me suis orientée vers... cette formation donc ça a duré deux semaines et c'est une très bonne formation d'ailleurs.

  • Speaker #0

    D'accord donc plus ce choix de proximité qu'un vrai choix on va dire pas de qualité de formation que donner l'AFTRA à la Cour Nantes, tu n'as pas eu des échos particuliers ?

  • Speaker #1

    Non pas d'écho parce que j'ai passé donc deux semaines de stage dans deux entreprises différentes et en fait j'ai côtoyé que des DEA donc des diplômés d'état. Et du coup, en fait, ils n'avaient pas vraiment de pistes pour moi sur l'auxiliaire. Donc, en fait, je l'ai fait parce que proximité déjà sur le lieu et par rapport aux dates, c'était ce qu'il y avait de plus proche. Je voulais gagner du temps, on va dire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, tu m'as parlé de stage. Donc, c'était un stage découverte du métier ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'était un stage obligatoire avant de passer à la formation d'auxiliaire, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'était préconisé.

  • Speaker #0

    D'accord. C'est pas obligatoire, mais préconisé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors moi, quand j'ai passé la formation, c'était pas quelque chose d'obligatoire. c'était préconisé dans le sens où c'est pas un métier où on arrive un peu par hasard c'est faut quand même savoir en quoi ça consiste être sûr de bien accepter certaines situations parce que ben des fois il ya des personnes qui sont dans des situations pas très agréable à voir ou ou des choses qui sont un peu durs quand on est un peu sensible donc voilà ça m'a permis de bien me rendre compte de ce qu'était le métier réellement et et puis du coup donc de me conforter dans mon

  • Speaker #0

    idée. Donc le temps de formation, je dis à ton époque, c'est pas si vieux que ça, mais je crois que ça vient de passer à trois semaines si je dis pas de bêtises, mais à ton époque c'était deux semaines. Est-ce que tu te souviens un peu du contenu de la formation dans les grandes lignes ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, oui, je me souviens, dans les grandes lignes, on avait de la manutention. Donc, on a pu manier une chaise, donc descendre le patient dans les escaliers. On a fait aussi tout ce qui est transfert de lit à lit, de lit à chaise, de chaise à lit. Tous ces petits transferts-là. On a une infirmière libérale qui est intervenue aussi pour dégrossir certaines pathologies, certaines prises en charge, choses comme ça. On a vu aussi les papiers, donc tout ce qui est bombes de transport, tout ce qui est la sécurité sociale, etc. Et... Et puis après, l'AFGSU, le truc le plus important.

  • Speaker #0

    L'AFGSU.

  • Speaker #1

    Et après, je ne me souviens pas, mais c'est les grandes lignes. Deux semaines, ça passe très vite.

  • Speaker #0

    Tu te souviens un peu du profil des élèves qui étaient avec toi à cette formation ? En termes d'âge, de quelle région ils venaient ? Est-ce que c'était des reconversions comme toi ? Est-ce que tu te souviens un peu de qui t'accompagnait ? pendant cette formation ?

  • Speaker #1

    Ouais je me souviens un petit peu donc moi déjà j'étais la plus jeune de la session je dirais que le plus vieux devait avoir une cinquantaine d'années et en fait effectivement c'était tous des gens qui étaient en reconversion le plus loin c'était un gars qui venait de Vichy qui était taxi et qui du coup voulaient devenir auxiliaires. Et en fait, il y avait tout âge, des garçons, des filles, tout le monde était motivé.

  • Speaker #0

    Les gens viennent potentiellement un peu de loin, entre guillemets, pour passer cette formation d'auxiliaire, qui, je fais une petite parenthèse, se passe dans des organismes privés, comme tu viens de le dire, donc à l'Aftral, il y en a un Cournon et un Toulon-sur-Allier, parce que moi j'étais auxiliaire aussi avant, et je l'ai passé à Toulon-sur-Allier. Pareil pour des histoires de dates plus proches, je pouvais être formé beaucoup plus rapidement. Et on peut aussi se former dans des organismes publics, donc à l'IFA, l'Institut de formation des ambulanciers de Clermont-Ferrand. Donc, OK, pour les élèves, tu nous as parlé de manutention. Comment tu t'es sentie physiquement parlant ? Parce que les gens ne te voient pas, mais tu n'es pas très, très épaisse. Oui,

  • Speaker #1

    physiquement parlant, pour donner un ordre d'idée, 1m63 pour 48 kilos.

  • Speaker #0

    Une petite feuille ?

  • Speaker #1

    Effectivement, ça ne fait pas lourd. Il ne faut pas se formaliser à ça dans le sens où, dès qu'on a un binôme qui est bien, forcément, on est plus à l'aise. Dans le sens où, même si mon binôme est plus costaud... Donc moi, il y a des fois où effectivement, on va se retrouver bloqué. Mais je pense que c'est important aussi de s'entraider. Et moi, je n'ai jamais rencontré vraiment de grosses, grosses difficultés. Ça ne m'a jamais trop posé de soucis. Et à vrai dire, je ne me suis jamais posé la question. parce que bon, on nous a appris les gestes. Donc après, il faut faire attention à son dos. Ça, c'est une certitude.

  • Speaker #0

    On est d'accord que tu n'as pas de soucis de santé particulier ?

  • Speaker #1

    Pas de soucis de santé particulier.

  • Speaker #0

    Physiquement parlant ?

  • Speaker #1

    Non, non, rien du tout. Je ne me suis encore jamais cassé le dos parce que je fais attention à mes genoux, parce que je fais attention à ma position, que quand ça ne va pas, je n'hésite pas à le dire à mon binôme et où soit il met, donc on pense qu'on trouve une solution ou alors, eh bien,

  • Speaker #0

    on appelle les profs. C'est la communication pour trouver une bonne solution. C'est rien de se précipiter. pour se faire mal et potentiellement faire mal au patient. Du coup, vu que tu as un petit peu embrayé, parle-nous un peu de ton quotidien au travail. À quoi ressemblent les journées d'une auxiliaire ambulancière ? Alors de tes journées à toi, mais je pense que les journées des auxiliaires, c'est plus ou moins du copier-coller, peut-être suivant la taille de la structure. Peut-être que le travail diffère un petit peu, mais globalement, on va dire que c'est le même travail. Donc explique-nous ton quotidien.

  • Speaker #1

    Le quotidien, c'est où ça du VSL. Donc tout seul dans une voiture et on amène... les personnes d'un point A à un point B, ou sans consultation, ou alors on peut les déposer dans des structures de soins pour des chimiothérapies ou autres soins. Sinon, c'est de l'ambulance. Donc l'ambulance, on est deux, avec un diplômé d'État. Et là, pareil, c'est ou soit des consultations ou des hospitalisations, ou des sorties d'hospitalisation, ou alors on est aussi amené à faire des gardes SAMU.

  • Speaker #0

    D'accord, donc même en étant auxiliaire, on fait de l'urgence aux hospitalières. D'accord. Et du coup, quand tu as commencé, toi, en tant qu'auxiliaire... ambulancière, est-ce qu'on t'a mis plus en ambulance, plus en VSL le temps que tu te tu te roides un peu donc au métier ou on t'a lâché tout de suite soit vers l'un ou soit vers l'autre, enfin t'as pas attitrer un véhicule ?

  • Speaker #1

    Non pas du tout quand j'ai attaqué en fait on m'a d'abord mis en ambulance histoire d'être avec quelqu'un de plus expérimenté donc déjà pour connaître le secteur, les hôpitaux etc. Parce que du coup, je ne connaissais pas du tout tout ça. Les hôpitaux, ce n'est pas quelque chose... dont j'avais vraiment l'habitude. Et aussi pour les gestes, parce que c'est vrai que la formation est assez complète, mais je le répète, deux semaines, c'est vraiment très léger. Ce qui fait que quand on sort, on sait les grandes lignes, mais on est un peu lâché, on n'a pas l'expérience pour. Donc du coup, c'est toujours bien d'être avec quelqu'un d'autre, d'expérimenter pour pouvoir nous mettre un peu le pied à l'étrier et nous aider gentiment à progresser.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu fais des gardes-samu, ce qu'on est en train de faire aujourd'hui, comment tu te positionnes toi en tant qu'auxiliaire ambulancière dans la prise en charge du patient ? Est-ce que tu dirais que tu t'es attitré un rôle ? Est-ce que ça dépend de la personne avec qui tu bosses ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Eh bien ça, je dirais que ça dépend complètement de mon binôme. J'ai un binôme avec lequel je m'occupe plus des papiers. Donc, de noter sur une petite fiche bilan toutes les constantes que mon collègue va me donner, de récolter les informations type carte vitale, mutuelle, l'adresse, une personne à prévenir, etc. Après, avec d'autres binômes, je m'occupe aussi de prendre les constantes. C'est vraiment... Comment te dire ?

  • Speaker #0

    Binôme dépendance. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça. Exactement. Merci.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc, tu t'adaptes, on va dire.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça marche. Et tu as une préférence, du coup, sur garde SAMU, transfert en allongé, pour une consultation du VSL ? Est-ce que tu as une préférence ?

  • Speaker #1

    J'avoue que je préfère la garde SAMU dans le sens où on voit plus de choses. C'est un peu plus diversifié. Et puis, il y a ce petit côté d'adrénaline quand même. Je pense que même si ça fait X temps qu'on fait ça, on a toujours ce petit côté-là d'être sympathique. Même arriver sur place, je trouve que c'est cool parce que même si on sait sur quoi on intervient, on a toujours ce petit côté-là d'assez fun.

  • Speaker #0

    Sauveur de vie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Du coup, tu m'as dit que tu es auxiliaire ambulancière depuis quelle année ?

  • Speaker #1

    Depuis 2019.

  • Speaker #0

    Donc depuis 2019, on est en 2024. Pas d'envie de passer ton diplôme d'État ?

  • Speaker #1

    Non, pas spécialement. Pas pour le moment. Je n'en ressens pas le besoin en fait. Est-ce que c'est parce que je suis avec des binômes qui gèrent hyper bien la situation et avec lesquels... Je me sens bien à l'aise et du coup...

  • Speaker #0

    Toi, tu n'as pas envie d'acquérir des connaissances supplémentaires en me disant que je suis arrivé au bout du truc, façon de parler. Mais je maîtrise ce qu'on m'a appris. J'ai envie d'en apprendre un peu plus.

  • Speaker #1

    Eh bien non, parce que figure-toi que je ne suis encore pas à ce stade-là. Je n'ai pas encore cette sensation de me dire que je suis arrivé au bout du truc. Parce qu'en fait, même en tant qu'auxiliaire, on en apprend tellement tous les jours que du coup... Du coup, pour le moment, je ne ressens pas ce besoin. Et puis, on a la chance de pouvoir parler avec les régulatrices et régulateurs du SAMU. Ce qui fait que des fois, il y a des termes un peu techniques. Et du coup, on peut leur demander parce que, bien sûr, personne n'a la science infuse. Donc, on n'est pas censé savoir tous les termes médicaux. Et du coup, moi, j'ai cette sensation d'apprendre un peu comme ça. Parce qu'au-delà de nous expliquer, ils nous expliquent un peu les symptômes, etc. Donc du coup, non, pour le moment, je n'ai pas vraiment fait le tour et ma situation me convient très bien comme ça.

  • Speaker #0

    Vous êtes dans un coin de ta tête ou franchement, ce n'est pas l'ordre du jour ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. D'accord. En ce moment, pas du tout.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Peut-être un jour,

  • Speaker #0

    qui sait ? Oui, c'est ce que je te souhaite. Petit instant pub, si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et de toutes les activités que l'association propose dans le Puy-de-Dôme, je vous invite à liker le compte Instagram de l'association, asso.préambule. Et bien sûr de liker, partager nos podcasts si vous aimez leur contenu, afin de nous aider à faire connaître ce nouveau concept. Il me semble que tu as même une deuxième corde à ton arc. Tu es taxi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc on dit chauffeur-taxi même pour les filles. C'est une question bête, mais on ne dit pas chauffeur-taxi.

  • Speaker #1

    C'est pas très joli. T'avouerais que non, c'est hyper pas beau.

  • Speaker #0

    C'est chauffeur-taxi.

  • Speaker #1

    Et je pense que ça ne se dit pas, pour être honnête. Après, je t'avoue que je n'ai jamais cherché sur le dictionnaire.

  • Speaker #0

    peut-être que c'est moi qui dis n'importe quoi. Ça me faisait rire de le dire, mais je ne pense pas que ça existe. Et donc du coup, j'allais dire ce diplôme, non, ce n'est pas un diplôme, c'est une formation. Cette formation a intervenu combien de temps après ton diplôme d'auxiliaire ? C'est venu dans la foulée ?

  • Speaker #1

    Un an après, oui.

  • Speaker #0

    C'était rapide quand même. Donc c'était un souhait de ta part de passer le taxi ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout du tout. Moi, à la base, j'étais... pas du tout intéressée pour ce métier là. Puis d'ailleurs, je le connaissais, mais sans vraiment le connaître. Et en fait, c'est la société que j'étais avant qui du coup avait besoin de taxis, donc qui du coup m'ont financé la formation que du coup, j'ai passé sur 15 jours. Donc de. de théorie. Alors, on voit, en fait, la formation, elle est beaucoup axée sur si on veut être à notre compte. Donc, on voit beaucoup de comptabilité. On a un petit peu d'anglais parce que du coup, oui, les taxis se doivent être...

  • Speaker #0

    C'est un taxi pur, on va dire, c'est pas du taxi médical.

  • Speaker #1

    Non, non, non, pas du tout, du tout. Et donc, voilà. Après, on a un petit peu de code de la route. On a, du coup, tout ce qui est réglementation taxi. Et en gros, c'est ça, mon souvenir.

  • Speaker #0

    L'utilisation du taximètre, tout ça, les tarifs.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Ok.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es rentrée dans ta société à l'époque avec cette formation en plus. Ça a changé quelque chose à ton côté ? Si, du coup, tu as fait plus de taxis, je suppose ?

  • Speaker #1

    Eh bien, pas forcément parce que du coup, j'ai passé le taxi. Donc, je l'ai eu et j'ai fait un petit peu de taxi. Et puis après, la société avait besoin de quelqu'un à la régulation. Donc, du coup, j'ai atterri à la régulation. Et en fait, en tout et pour tout, j'ai roulé deux ans. Donc, j'ai fait du VSL pas mal, de l'ambulance aussi et un petit peu de taxi. Et en fait, je m'en suis très peu servie parce qu'après, j'étais à la régulation pendant deux ans.

  • Speaker #0

    Et donc, la régulation, pour faire une petite parenthèse dessus, c'est un truc qui t'a plu ?

  • Speaker #1

    C'est sympa. Franchement, on a plein de préjugés dessus. Quand on est sur la route, on a un peu tendance à se dire qu'est-ce qui sont relous derrière la régulation. Mais en fait, je pense que ça vaut quand même le coup d'œil à ceux qui seraient plus ou moins intéressés ou du moins curieux. Je pense que ça vaut le coup d'aller voir comment ça se passe une journée parce que c'est du sport aussi la régulation.

  • Speaker #0

    C'est un petit peu sportif des fois. D'accord, du coup, donc auxiliaire ambulancière avec la capacité de taxi, c'est comme ça qu'on dit, je ne sais même pas. Au niveau de ton salaire, ça t'a donné quelque chose en plus d'avoir le taxi ?

  • Speaker #1

    Alors le taxi, c'était 5% de prime.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, ce n'est pas énorme.

  • Speaker #0

    Que tu l'utilises ou que tu ne l'utilises pas, de toute façon, tu me disais que tu ne roulais pas spécialement en taxi dans ton ancienne société. C'est important d'office, ce n'est pas OK. 5%. Et l'auxiliaire, est-ce que tu as plus ou moins une fourchette sur le taux horaire de l'auxiliaire de tête, comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, de tête, je crois que c'est 11,65 euros le taux horaire. Voilà.

  • Speaker #0

    Ce qu'il faut savoir, si je ne dis pas de bêtises, c'est que le taux horaire de l'auxiliaire... est basé sur le taux horaire du SMIC.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Que le DE, c'est le diplôme qui fait le taux horaire. Donc, c'est pour ça que, pas si longtemps que ça, on a eu un taux horaire de l'auxiliaire qui était à quelques centimes près, le même que celui du DE. Du coup, ils ont fait un petit réajustement, on va dire, pour augmenter un peu le DE. Donc, tu disais 11,60 euros.

  • Speaker #1

    Tu m'as dit 75 ? 75, je crois.

  • Speaker #0

    Plus de 5% avec ton taxi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Donc toi, tu te sens bien dans ta profession d'auxiliaire ambulancière. Tout à fait. Il n'y a pas de soucis particuliers. Comment tu la vois cette profession, toi ? Est-ce que tu la vois évoluer dans le bon sens ou pas ?

  • Speaker #1

    C'est difficile à dire parce que je pense qu'on en a besoin. Après, malheureusement, pour moi, de mon point de vue, c'est un métier qui n'est pas assez reconnu. Dans le sens où déjà, niveau salaire, c'est franchement minime à comparer de ce que des fois on peut nous demander. Après, c'est une belle profession. Maintenant, l'auxiliaire, je reviens sur ce que je disais, c'est une formation qui est hyper courte. Et du coup, il y a des situations qui sont assez... Assez cocasse, c'est compliqué, mais encore une fois.

  • Speaker #0

    Tu t'es un peu démunie des fois avec le peu de choses que tu sais face à certaines situations sur lesquelles on t'engage.

  • Speaker #1

    Je suis quand même bien contente d'avoir un DEA avec moi qui gère parce qu'il a eu une formation poussée derrière et qui du coup maîtrise certains gestes, maîtrise certains termes, certaines pathologies, un petit peu tout ça.

  • Speaker #0

    Mais donc toi, tu dirais que l'auxiliaire, on en a besoin, certes. mais tu la vois évoluer dans le temps, en termes de temps de formation, pourquoi pas ? Est-ce que tu vois cette formation pérenne, on va dire, ou tu la vois disparaître ?

  • Speaker #1

    Je trouverais ça dommage qu'elle disparaisse. Après, il faudrait peut-être revoir le salaire, parce que ça n'incite pas forcément les gens à passer cette formation. Alors en fait, c'est un petit tout-double dans le sens où... Il y a des gens qui vont la passer parce que c'est une formation qui dure maintenant trois semaines. Donc c'est un peu vite fait. Ce n'est pas très pénible et ça ne prend que trois semaines à comparer du DEA.

  • Speaker #0

    En plus, si je n'ai pas de bêtise, ça n'a pas changé. Il suffit que tu ailles jusqu'au bout de la formation pour avoir... ton diplôme ? Il n'y a pas d'examen ?

  • Speaker #1

    On a pris un CEM et effectivement des mises en situation mais franchement c'est quelque chose de très cool en fait celui qui ne l'a pas c'est celui qui ne veut pas l'avoir clairement ils ne font pas en sorte qu'on ne l'ait pas, c'est pas un piège cette formation, pas du tout du tout après voilà à part ça effectivement moi je trouve que c'est

  • Speaker #0

    Un travail, on va dire, à double tranchant. Effectivement, tu mets un pied dans le métier très rapidement. Trois semaines de formation, c'est super rapide. Mais à côté de ça, tu manques quand même de connaissances. Et comme tu le dis, tu fais des gardes-samu. Alors certes, même si tu es toujours avec un DE, tu peux, même si je le dis souvent... Il y a des très bons auxiliaires et des mauvais DE et inversement. Oui,

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Mais tu peux vite te trouver quand même démuni parce que...

  • Speaker #1

    C'est qu'en fait, on s'appuie beaucoup, beaucoup, beaucoup sur le DEA les premiers temps parce qu'en fait, on sort d'une formation où on sait le gros du gros. Mais voilà, chaque situation est différente, chaque personne est différente, prise en charge différente, tout ça. Et en fait, les premiers temps, oui, on s'appuie beaucoup sur notre DEA. côté et je pense que c'est peut-être pas forcément très confortable pour lui dans le sens où quand on en garde sa mue et que c'est un samu qui presse un petit peu ou qu'il n'a pas forcément le temps de tout nous expliquer en long en large en travers je peux comprendre que pour eux ce soit pas toujours évident pour un auxiliaire qui vient d'attaquer le métier après avec le temps bon ce on se rend un petit peu et

  • Speaker #0

    et on apprend aussi un et puis l'autre inconvénient aussi c'est que les employeurs cherchent on va dire plus facilement des ADE que des auxiliaires, parce qu'on a bien compris que dans une ambulance, il y a un auxiliaire, un ADE ou alors deux ADE. Donc, il faut plus d'ADE dans une entreprise que d'auxiliaire. Donc, l'employeur est vite, on va dire, muselé en termes de recrutement. Il ne peut pas recruter trop d'auxiliaires, sinon il va vite se retrouver embêté quand il fait ses équipages. Donc, même si c'est un accès à la profession très rapide, effectivement, c'est peut-être une... c'est peut-être un profil qui est un peu moins recherché.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois, moi, je n'ai pas trop galéré à trouver du travail. Sortie de formation, en fait, le lendemain, j'ai envoyé tout de suite mes lettres de motivation et CV. Et la semaine d'après, j'étais directement en entretien pour ensuite être prise dans la société.

  • Speaker #0

    Du coup, la société qui t'a embauchée, c'est là où tu avais fait ton stage ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Ah d'accord. Non, non, non, non, pas du tout. J'avais fait mon stage à Cournon Ambulance. et chez les ambulances Robin. Et en fait, j'ai postulé un peu partout et j'ai été retenue aux ambulances Bézanger. Et j'avais aussi une autre réponse de Harmonie.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Et du coup, je m'étais déjà engagée auprès d'ambulances Bézanger, donc je suis restée là-bas.

  • Speaker #0

    Très bien. Et je te posais cette question parce qu'effectivement, si je ne dis pas de bêtises, il y a un syndicat ou deux qui ont fait une proposition il n'y a pas si longtemps. Pour justement pallier cette pénurie de main-d'oeuvre, ces difficultés de recrutement, ils avaient proposé de mettre deux auxiliaires dans une ambulance, à condition que l'un des deux possède un certain nombre d'années d'expérience pour pouvoir un peu, on va dire, driver le binôme. Toi, c'est un truc que tu vois envisageable, de mettre deux auxiliaires. Est-ce que pour toi, l'ancienneté fait juste la connaissance, entre guillemets, ou il faut vraiment passer cette fameuse formation de six mois et demi maintenant ? En institut, est-ce que tu as déjà vu des auxiliaires avec de l'expérience ? Si on ne t'avait pas dit qu'ils étaient auxiliaires, tu ne l'aurais peut-être pas forcément vu ?

  • Speaker #1

    Alors oui, complètement. C'est encore une fois une question à double tranchant, dans le sens où pour moi, la formation d'ADE est hyper complète, et elle ne s'invente pas, elle ne s'improvise pas. Donc c'est hyper important. Maintenant, j'ai vu des auxiliaires là où j'étais, qui avaient des années et des années d'expérience. et qui franchement driveait le truc incroyablement bien. Ils géraient de A à Z, les pathologies, ils savaient, ils connaissaient, ils géraient les prises en charge, même en relation avec le SAMU, ils n'avaient pas de soucis de connaissance, quoi que ce soit. Vraiment, c'était des auxiliaires qui avaient peut-être, je ne sais pas, pour donner un ordre d'idée, peut-être 10 ans d'expérience, mais qui à côté de ça, limite j'ai envie de te dire... apprenez des choses aux ADE qui sortaient tout juste de formation. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc pour toi, ce ne serait pas déconnant de mettre deux ou trois filières ?

  • Speaker #1

    Non, carrément pas.

  • Speaker #0

    Dans une ambulance ?

  • Speaker #1

    Non, vraiment pas. Tout à fait. Par contre, je pense qu'il faut quand même qu'il y ait un certain... Un certain niveau. Alors, je ne sais pas, peut-être via une VAE ou je ne sais pas. Mais effectivement, moi, ça me paraît bien.

  • Speaker #0

    Franchement. Très bien. Clémentine, merci d'avoir répondu à toutes ces questions.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et puis, ceux qui sont intéressés par la profession d'auxiliaire ambulancier, direction l'Institut de formation des ambulanciers à Clermont-Ferrand pour prendre tous les renseignements, voir les pièces à fournir pour le dossier d'inscription. Tout est inscrit sur leur site Internet. Merci encore Clémentine et puis on se dit à bientôt.

  • Speaker #1

    Allez salut !

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Description

Dans cet épisode captivant du podcast PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé, nous plongeons dans l'univers fascinant du transport sanitaire à travers le récit de Clémentine, auxiliaire ambulancière. À seulement 25 ans, Clémentine partage avec nous son parcours professionnel, une histoire vraie qui illustre parfaitement les défis et les récompenses du métier d'ambulancier. Après une année de préparation pour les concours infirmiers, elle a fait le choix audacieux de se former comme auxiliaire ambulancière à l'AFTRA, où elle a suivi une formation intensive de deux semaines.


Au fil de cet épisode, vous découvrirez les premiers pas de Clémentine dans le monde des soins préhospitaliers, où chaque intervention d'urgence est une nouvelle aventure. Elle nous parle de ses responsabilités quotidiennes, de la dynamique de travail en équipe avec les diplômés d'État, et de l'importance de maintenir un bon niveau de compétence dans un service d'urgence où chaque minute compte. Clémentine évoque également les réalités du terrain, où le coronavirus a mis à l'épreuve le système de santé et la résilience des professionnels de santé, notamment des auxiliaires ambulanciers.


Nous aborderons ensemble les défis auxquels elle fait face, notamment le manque de reconnaissance du métier d'ambulancier, malgré son rôle crucial dans le système de soins. Clémentine partage son opinion sur l'évolution personnelle et professionnelle de ce métier, ainsi que sur les enjeux liés à la formation ambulancier et aux salaires dans le secteur. Elle souligne l'importance de la reconnaissance professionnelle pour les auxiliaires ambulanciers, qui sont souvent en première ligne lors des urgences médicales.


Préambule le podcast santé, c'est le rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s'intéressent au monde de l'urgence et de la santé. A travers des témoignages authentiques, des professionnels de santé vous ouvrent les portes de leurs univers et du soin. Découvrez les coulisses des interventions, les avancées technologiques dans le domaine médical, les enjeux éthiques et les défis auxquels sont confrontés les équipes sur le terrain. Que vous soyez étudiant en santé, professionnel du secteur ou simplement curieux, Préambule vous apportera un éclairage unique sur le métier d'ambulancier et sur la santé en général avec des médecins, des infirmiers, des aide soignants, des assistants de régulation médical, samu, smur


Vous souhaitez mieux comprendre le métier d'ambulancier ? Vous êtes curieux de connaitre les enjeux de l'urgence préhospitalière? Préambule le podcast santé est fait pour vous ! Ce podcast vous offre une immersion totale dans le quotidien des équipes médicales et de leurs soins. Vous allez apprendre à reconnaitre les signes d'urgences, à réaliser les premiers gestes de secours et à mieux appréhender les risques pour la santé. Ecoutez Préambule et devenez un citoyen plus informé et plus réactif face aux situations d'urgences.


Préambule le podcast santé est composé d'une équipe passionnée par le domaine de la santé et des urgences. Notre objectif est de vous faire découvrir l'univers fascinant des ambulanciers et de tous les acteurs du soin et de la santé : médecin, infirmier, aide soignant, assistant de régulation médical, samu, smur


C'est quoi un ambulancier SMUR ? C'est quoi le SAMU ? C'est quoi une urgence médicale ? C'est quoi un professionnel de santé ? C 'est quoi un soignant ? C'est quoi une ambulance ? coronavirus covid19




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Préambule, le podcast des ambulanciers pour cet épisode 3. Aujourd'hui, nous allons parler avec Clémentine du métier d'auxiliaire ambulancier, première marche pour entrer dans les métiers du soin et plus particulièrement celui du transport sanitaire. Une formation qui s'effectue à l'Institut de formation des ambulanciers qui forment les ADE et auxiliaires de la région. D'ailleurs, je vous invite à écouter l'épisode 1 et 2 de ce podcast si vous voulez plus connaître de la formation d'ambulancier. Allez, c'est parti, on retrouve Clémentine, auxiliaire ambulancière passionnée. Préambule, le podcast des ambulanciers. Clémentine, bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #0

    Clémentine, merci d'avoir accepté mon invitation. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous sommes collègues de travail et nous sommes en garde SAMU aujourd'hui, toi et moi. On profite d'un petit temps calme pour enregistrer ce podcast.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, merci d'avoir accepté cette invitation. Je vais te demander de te présenter déjà dans un premier temps, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Oui, alors du coup, je m'appelle Clémentine, j'ai 25 ans, j'habite à Mirfleur. Et du coup, actuellement, je travaille aux ambulances hittiers.

  • Speaker #0

    Très bien. Depuis combien de temps aux ambulances hittiers ?

  • Speaker #1

    Ça fait six mois que je travaille aux ambulances hittiers avec toi.

  • Speaker #0

    Fraîchement donc arrivé.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es auxiliaire ambulancière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Depuis combien de temps maintenant alors ?

  • Speaker #1

    J'ai passé ma formation en 2019. Et du coup, c'est une formation qui a duré deux semaines. Puis après, j'ai été embauchée dans une société d'ambulance au Breuil-sur-Couse. Après, j'ai passé mon diplôme, enfin ma formation de taxi, pardon. Et j'ai continué dans ce métier jusqu'à aujourd'hui. On en parle encore.

  • Speaker #0

    Et du coup, avant d'être auxiliaire ambulancière, avant d'être dans le soin, qu'est-ce que tu faisais comme métier ?

  • Speaker #1

    J'ai passé un bac, après j'ai fait une année de prépa pour les concours infirmiers et après j'ai été aide à domicile et je me suis dirigée vers la formation d'auxiliaire ambulancier.

  • Speaker #0

    D'accord, une année de prépa pour passer le concours infirmier, tu n'as pas été jusqu'au bout ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas été jusqu'au bout.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on peut savoir pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors parce que j'étais prise loin, j'étais loin de mes parents, j'étais très jeune et voilà quand on est jeune on fait des fois des erreurs. Mais sans regret parce que je fais un très beau métier aujourd'hui et je... voilà. regrette rien.

  • Speaker #0

    Et tu as fait ta prépa clairement ?

  • Speaker #1

    Oui à Fenlon.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, c'est payant ça non ?

  • Speaker #1

    Ouais c'est payant.

  • Speaker #0

    D'accord merci papa et maman. C'est ça. Et du coup donc tu t'es orientée vers la profession d'auxiliaire ambulancière. Ta formation tu l'as suivie dans un organisme privé public ?

  • Speaker #1

    Oui privé à l'AFTRA à la Cournon pour la simple et bonne raison que les dates c'était celle qui était le plus proche en temps donc du coup je me suis orientée vers... cette formation donc ça a duré deux semaines et c'est une très bonne formation d'ailleurs.

  • Speaker #0

    D'accord donc plus ce choix de proximité qu'un vrai choix on va dire pas de qualité de formation que donner l'AFTRA à la Cour Nantes, tu n'as pas eu des échos particuliers ?

  • Speaker #1

    Non pas d'écho parce que j'ai passé donc deux semaines de stage dans deux entreprises différentes et en fait j'ai côtoyé que des DEA donc des diplômés d'état. Et du coup, en fait, ils n'avaient pas vraiment de pistes pour moi sur l'auxiliaire. Donc, en fait, je l'ai fait parce que proximité déjà sur le lieu et par rapport aux dates, c'était ce qu'il y avait de plus proche. Je voulais gagner du temps, on va dire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, tu m'as parlé de stage. Donc, c'était un stage découverte du métier ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'était un stage obligatoire avant de passer à la formation d'auxiliaire, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'était préconisé.

  • Speaker #0

    D'accord. C'est pas obligatoire, mais préconisé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors moi, quand j'ai passé la formation, c'était pas quelque chose d'obligatoire. c'était préconisé dans le sens où c'est pas un métier où on arrive un peu par hasard c'est faut quand même savoir en quoi ça consiste être sûr de bien accepter certaines situations parce que ben des fois il ya des personnes qui sont dans des situations pas très agréable à voir ou ou des choses qui sont un peu durs quand on est un peu sensible donc voilà ça m'a permis de bien me rendre compte de ce qu'était le métier réellement et et puis du coup donc de me conforter dans mon

  • Speaker #0

    idée. Donc le temps de formation, je dis à ton époque, c'est pas si vieux que ça, mais je crois que ça vient de passer à trois semaines si je dis pas de bêtises, mais à ton époque c'était deux semaines. Est-ce que tu te souviens un peu du contenu de la formation dans les grandes lignes ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, oui, je me souviens, dans les grandes lignes, on avait de la manutention. Donc, on a pu manier une chaise, donc descendre le patient dans les escaliers. On a fait aussi tout ce qui est transfert de lit à lit, de lit à chaise, de chaise à lit. Tous ces petits transferts-là. On a une infirmière libérale qui est intervenue aussi pour dégrossir certaines pathologies, certaines prises en charge, choses comme ça. On a vu aussi les papiers, donc tout ce qui est bombes de transport, tout ce qui est la sécurité sociale, etc. Et... Et puis après, l'AFGSU, le truc le plus important.

  • Speaker #0

    L'AFGSU.

  • Speaker #1

    Et après, je ne me souviens pas, mais c'est les grandes lignes. Deux semaines, ça passe très vite.

  • Speaker #0

    Tu te souviens un peu du profil des élèves qui étaient avec toi à cette formation ? En termes d'âge, de quelle région ils venaient ? Est-ce que c'était des reconversions comme toi ? Est-ce que tu te souviens un peu de qui t'accompagnait ? pendant cette formation ?

  • Speaker #1

    Ouais je me souviens un petit peu donc moi déjà j'étais la plus jeune de la session je dirais que le plus vieux devait avoir une cinquantaine d'années et en fait effectivement c'était tous des gens qui étaient en reconversion le plus loin c'était un gars qui venait de Vichy qui était taxi et qui du coup voulaient devenir auxiliaires. Et en fait, il y avait tout âge, des garçons, des filles, tout le monde était motivé.

  • Speaker #0

    Les gens viennent potentiellement un peu de loin, entre guillemets, pour passer cette formation d'auxiliaire, qui, je fais une petite parenthèse, se passe dans des organismes privés, comme tu viens de le dire, donc à l'Aftral, il y en a un Cournon et un Toulon-sur-Allier, parce que moi j'étais auxiliaire aussi avant, et je l'ai passé à Toulon-sur-Allier. Pareil pour des histoires de dates plus proches, je pouvais être formé beaucoup plus rapidement. Et on peut aussi se former dans des organismes publics, donc à l'IFA, l'Institut de formation des ambulanciers de Clermont-Ferrand. Donc, OK, pour les élèves, tu nous as parlé de manutention. Comment tu t'es sentie physiquement parlant ? Parce que les gens ne te voient pas, mais tu n'es pas très, très épaisse. Oui,

  • Speaker #1

    physiquement parlant, pour donner un ordre d'idée, 1m63 pour 48 kilos.

  • Speaker #0

    Une petite feuille ?

  • Speaker #1

    Effectivement, ça ne fait pas lourd. Il ne faut pas se formaliser à ça dans le sens où, dès qu'on a un binôme qui est bien, forcément, on est plus à l'aise. Dans le sens où, même si mon binôme est plus costaud... Donc moi, il y a des fois où effectivement, on va se retrouver bloqué. Mais je pense que c'est important aussi de s'entraider. Et moi, je n'ai jamais rencontré vraiment de grosses, grosses difficultés. Ça ne m'a jamais trop posé de soucis. Et à vrai dire, je ne me suis jamais posé la question. parce que bon, on nous a appris les gestes. Donc après, il faut faire attention à son dos. Ça, c'est une certitude.

  • Speaker #0

    On est d'accord que tu n'as pas de soucis de santé particulier ?

  • Speaker #1

    Pas de soucis de santé particulier.

  • Speaker #0

    Physiquement parlant ?

  • Speaker #1

    Non, non, rien du tout. Je ne me suis encore jamais cassé le dos parce que je fais attention à mes genoux, parce que je fais attention à ma position, que quand ça ne va pas, je n'hésite pas à le dire à mon binôme et où soit il met, donc on pense qu'on trouve une solution ou alors, eh bien,

  • Speaker #0

    on appelle les profs. C'est la communication pour trouver une bonne solution. C'est rien de se précipiter. pour se faire mal et potentiellement faire mal au patient. Du coup, vu que tu as un petit peu embrayé, parle-nous un peu de ton quotidien au travail. À quoi ressemblent les journées d'une auxiliaire ambulancière ? Alors de tes journées à toi, mais je pense que les journées des auxiliaires, c'est plus ou moins du copier-coller, peut-être suivant la taille de la structure. Peut-être que le travail diffère un petit peu, mais globalement, on va dire que c'est le même travail. Donc explique-nous ton quotidien.

  • Speaker #1

    Le quotidien, c'est où ça du VSL. Donc tout seul dans une voiture et on amène... les personnes d'un point A à un point B, ou sans consultation, ou alors on peut les déposer dans des structures de soins pour des chimiothérapies ou autres soins. Sinon, c'est de l'ambulance. Donc l'ambulance, on est deux, avec un diplômé d'État. Et là, pareil, c'est ou soit des consultations ou des hospitalisations, ou des sorties d'hospitalisation, ou alors on est aussi amené à faire des gardes SAMU.

  • Speaker #0

    D'accord, donc même en étant auxiliaire, on fait de l'urgence aux hospitalières. D'accord. Et du coup, quand tu as commencé, toi, en tant qu'auxiliaire... ambulancière, est-ce qu'on t'a mis plus en ambulance, plus en VSL le temps que tu te tu te roides un peu donc au métier ou on t'a lâché tout de suite soit vers l'un ou soit vers l'autre, enfin t'as pas attitrer un véhicule ?

  • Speaker #1

    Non pas du tout quand j'ai attaqué en fait on m'a d'abord mis en ambulance histoire d'être avec quelqu'un de plus expérimenté donc déjà pour connaître le secteur, les hôpitaux etc. Parce que du coup, je ne connaissais pas du tout tout ça. Les hôpitaux, ce n'est pas quelque chose... dont j'avais vraiment l'habitude. Et aussi pour les gestes, parce que c'est vrai que la formation est assez complète, mais je le répète, deux semaines, c'est vraiment très léger. Ce qui fait que quand on sort, on sait les grandes lignes, mais on est un peu lâché, on n'a pas l'expérience pour. Donc du coup, c'est toujours bien d'être avec quelqu'un d'autre, d'expérimenter pour pouvoir nous mettre un peu le pied à l'étrier et nous aider gentiment à progresser.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu fais des gardes-samu, ce qu'on est en train de faire aujourd'hui, comment tu te positionnes toi en tant qu'auxiliaire ambulancière dans la prise en charge du patient ? Est-ce que tu dirais que tu t'es attitré un rôle ? Est-ce que ça dépend de la personne avec qui tu bosses ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Eh bien ça, je dirais que ça dépend complètement de mon binôme. J'ai un binôme avec lequel je m'occupe plus des papiers. Donc, de noter sur une petite fiche bilan toutes les constantes que mon collègue va me donner, de récolter les informations type carte vitale, mutuelle, l'adresse, une personne à prévenir, etc. Après, avec d'autres binômes, je m'occupe aussi de prendre les constantes. C'est vraiment... Comment te dire ?

  • Speaker #0

    Binôme dépendance. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça. Exactement. Merci.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc, tu t'adaptes, on va dire.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça marche. Et tu as une préférence, du coup, sur garde SAMU, transfert en allongé, pour une consultation du VSL ? Est-ce que tu as une préférence ?

  • Speaker #1

    J'avoue que je préfère la garde SAMU dans le sens où on voit plus de choses. C'est un peu plus diversifié. Et puis, il y a ce petit côté d'adrénaline quand même. Je pense que même si ça fait X temps qu'on fait ça, on a toujours ce petit côté-là d'être sympathique. Même arriver sur place, je trouve que c'est cool parce que même si on sait sur quoi on intervient, on a toujours ce petit côté-là d'assez fun.

  • Speaker #0

    Sauveur de vie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Du coup, tu m'as dit que tu es auxiliaire ambulancière depuis quelle année ?

  • Speaker #1

    Depuis 2019.

  • Speaker #0

    Donc depuis 2019, on est en 2024. Pas d'envie de passer ton diplôme d'État ?

  • Speaker #1

    Non, pas spécialement. Pas pour le moment. Je n'en ressens pas le besoin en fait. Est-ce que c'est parce que je suis avec des binômes qui gèrent hyper bien la situation et avec lesquels... Je me sens bien à l'aise et du coup...

  • Speaker #0

    Toi, tu n'as pas envie d'acquérir des connaissances supplémentaires en me disant que je suis arrivé au bout du truc, façon de parler. Mais je maîtrise ce qu'on m'a appris. J'ai envie d'en apprendre un peu plus.

  • Speaker #1

    Eh bien non, parce que figure-toi que je ne suis encore pas à ce stade-là. Je n'ai pas encore cette sensation de me dire que je suis arrivé au bout du truc. Parce qu'en fait, même en tant qu'auxiliaire, on en apprend tellement tous les jours que du coup... Du coup, pour le moment, je ne ressens pas ce besoin. Et puis, on a la chance de pouvoir parler avec les régulatrices et régulateurs du SAMU. Ce qui fait que des fois, il y a des termes un peu techniques. Et du coup, on peut leur demander parce que, bien sûr, personne n'a la science infuse. Donc, on n'est pas censé savoir tous les termes médicaux. Et du coup, moi, j'ai cette sensation d'apprendre un peu comme ça. Parce qu'au-delà de nous expliquer, ils nous expliquent un peu les symptômes, etc. Donc du coup, non, pour le moment, je n'ai pas vraiment fait le tour et ma situation me convient très bien comme ça.

  • Speaker #0

    Vous êtes dans un coin de ta tête ou franchement, ce n'est pas l'ordre du jour ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. D'accord. En ce moment, pas du tout.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Peut-être un jour,

  • Speaker #0

    qui sait ? Oui, c'est ce que je te souhaite. Petit instant pub, si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et de toutes les activités que l'association propose dans le Puy-de-Dôme, je vous invite à liker le compte Instagram de l'association, asso.préambule. Et bien sûr de liker, partager nos podcasts si vous aimez leur contenu, afin de nous aider à faire connaître ce nouveau concept. Il me semble que tu as même une deuxième corde à ton arc. Tu es taxi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc on dit chauffeur-taxi même pour les filles. C'est une question bête, mais on ne dit pas chauffeur-taxi.

  • Speaker #1

    C'est pas très joli. T'avouerais que non, c'est hyper pas beau.

  • Speaker #0

    C'est chauffeur-taxi.

  • Speaker #1

    Et je pense que ça ne se dit pas, pour être honnête. Après, je t'avoue que je n'ai jamais cherché sur le dictionnaire.

  • Speaker #0

    peut-être que c'est moi qui dis n'importe quoi. Ça me faisait rire de le dire, mais je ne pense pas que ça existe. Et donc du coup, j'allais dire ce diplôme, non, ce n'est pas un diplôme, c'est une formation. Cette formation a intervenu combien de temps après ton diplôme d'auxiliaire ? C'est venu dans la foulée ?

  • Speaker #1

    Un an après, oui.

  • Speaker #0

    C'était rapide quand même. Donc c'était un souhait de ta part de passer le taxi ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout du tout. Moi, à la base, j'étais... pas du tout intéressée pour ce métier là. Puis d'ailleurs, je le connaissais, mais sans vraiment le connaître. Et en fait, c'est la société que j'étais avant qui du coup avait besoin de taxis, donc qui du coup m'ont financé la formation que du coup, j'ai passé sur 15 jours. Donc de. de théorie. Alors, on voit, en fait, la formation, elle est beaucoup axée sur si on veut être à notre compte. Donc, on voit beaucoup de comptabilité. On a un petit peu d'anglais parce que du coup, oui, les taxis se doivent être...

  • Speaker #0

    C'est un taxi pur, on va dire, c'est pas du taxi médical.

  • Speaker #1

    Non, non, non, pas du tout, du tout. Et donc, voilà. Après, on a un petit peu de code de la route. On a, du coup, tout ce qui est réglementation taxi. Et en gros, c'est ça, mon souvenir.

  • Speaker #0

    L'utilisation du taximètre, tout ça, les tarifs.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Ok.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es rentrée dans ta société à l'époque avec cette formation en plus. Ça a changé quelque chose à ton côté ? Si, du coup, tu as fait plus de taxis, je suppose ?

  • Speaker #1

    Eh bien, pas forcément parce que du coup, j'ai passé le taxi. Donc, je l'ai eu et j'ai fait un petit peu de taxi. Et puis après, la société avait besoin de quelqu'un à la régulation. Donc, du coup, j'ai atterri à la régulation. Et en fait, en tout et pour tout, j'ai roulé deux ans. Donc, j'ai fait du VSL pas mal, de l'ambulance aussi et un petit peu de taxi. Et en fait, je m'en suis très peu servie parce qu'après, j'étais à la régulation pendant deux ans.

  • Speaker #0

    Et donc, la régulation, pour faire une petite parenthèse dessus, c'est un truc qui t'a plu ?

  • Speaker #1

    C'est sympa. Franchement, on a plein de préjugés dessus. Quand on est sur la route, on a un peu tendance à se dire qu'est-ce qui sont relous derrière la régulation. Mais en fait, je pense que ça vaut quand même le coup d'œil à ceux qui seraient plus ou moins intéressés ou du moins curieux. Je pense que ça vaut le coup d'aller voir comment ça se passe une journée parce que c'est du sport aussi la régulation.

  • Speaker #0

    C'est un petit peu sportif des fois. D'accord, du coup, donc auxiliaire ambulancière avec la capacité de taxi, c'est comme ça qu'on dit, je ne sais même pas. Au niveau de ton salaire, ça t'a donné quelque chose en plus d'avoir le taxi ?

  • Speaker #1

    Alors le taxi, c'était 5% de prime.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, ce n'est pas énorme.

  • Speaker #0

    Que tu l'utilises ou que tu ne l'utilises pas, de toute façon, tu me disais que tu ne roulais pas spécialement en taxi dans ton ancienne société. C'est important d'office, ce n'est pas OK. 5%. Et l'auxiliaire, est-ce que tu as plus ou moins une fourchette sur le taux horaire de l'auxiliaire de tête, comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, de tête, je crois que c'est 11,65 euros le taux horaire. Voilà.

  • Speaker #0

    Ce qu'il faut savoir, si je ne dis pas de bêtises, c'est que le taux horaire de l'auxiliaire... est basé sur le taux horaire du SMIC.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Que le DE, c'est le diplôme qui fait le taux horaire. Donc, c'est pour ça que, pas si longtemps que ça, on a eu un taux horaire de l'auxiliaire qui était à quelques centimes près, le même que celui du DE. Du coup, ils ont fait un petit réajustement, on va dire, pour augmenter un peu le DE. Donc, tu disais 11,60 euros.

  • Speaker #1

    Tu m'as dit 75 ? 75, je crois.

  • Speaker #0

    Plus de 5% avec ton taxi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Donc toi, tu te sens bien dans ta profession d'auxiliaire ambulancière. Tout à fait. Il n'y a pas de soucis particuliers. Comment tu la vois cette profession, toi ? Est-ce que tu la vois évoluer dans le bon sens ou pas ?

  • Speaker #1

    C'est difficile à dire parce que je pense qu'on en a besoin. Après, malheureusement, pour moi, de mon point de vue, c'est un métier qui n'est pas assez reconnu. Dans le sens où déjà, niveau salaire, c'est franchement minime à comparer de ce que des fois on peut nous demander. Après, c'est une belle profession. Maintenant, l'auxiliaire, je reviens sur ce que je disais, c'est une formation qui est hyper courte. Et du coup, il y a des situations qui sont assez... Assez cocasse, c'est compliqué, mais encore une fois.

  • Speaker #0

    Tu t'es un peu démunie des fois avec le peu de choses que tu sais face à certaines situations sur lesquelles on t'engage.

  • Speaker #1

    Je suis quand même bien contente d'avoir un DEA avec moi qui gère parce qu'il a eu une formation poussée derrière et qui du coup maîtrise certains gestes, maîtrise certains termes, certaines pathologies, un petit peu tout ça.

  • Speaker #0

    Mais donc toi, tu dirais que l'auxiliaire, on en a besoin, certes. mais tu la vois évoluer dans le temps, en termes de temps de formation, pourquoi pas ? Est-ce que tu vois cette formation pérenne, on va dire, ou tu la vois disparaître ?

  • Speaker #1

    Je trouverais ça dommage qu'elle disparaisse. Après, il faudrait peut-être revoir le salaire, parce que ça n'incite pas forcément les gens à passer cette formation. Alors en fait, c'est un petit tout-double dans le sens où... Il y a des gens qui vont la passer parce que c'est une formation qui dure maintenant trois semaines. Donc c'est un peu vite fait. Ce n'est pas très pénible et ça ne prend que trois semaines à comparer du DEA.

  • Speaker #0

    En plus, si je n'ai pas de bêtise, ça n'a pas changé. Il suffit que tu ailles jusqu'au bout de la formation pour avoir... ton diplôme ? Il n'y a pas d'examen ?

  • Speaker #1

    On a pris un CEM et effectivement des mises en situation mais franchement c'est quelque chose de très cool en fait celui qui ne l'a pas c'est celui qui ne veut pas l'avoir clairement ils ne font pas en sorte qu'on ne l'ait pas, c'est pas un piège cette formation, pas du tout du tout après voilà à part ça effectivement moi je trouve que c'est

  • Speaker #0

    Un travail, on va dire, à double tranchant. Effectivement, tu mets un pied dans le métier très rapidement. Trois semaines de formation, c'est super rapide. Mais à côté de ça, tu manques quand même de connaissances. Et comme tu le dis, tu fais des gardes-samu. Alors certes, même si tu es toujours avec un DE, tu peux, même si je le dis souvent... Il y a des très bons auxiliaires et des mauvais DE et inversement. Oui,

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Mais tu peux vite te trouver quand même démuni parce que...

  • Speaker #1

    C'est qu'en fait, on s'appuie beaucoup, beaucoup, beaucoup sur le DEA les premiers temps parce qu'en fait, on sort d'une formation où on sait le gros du gros. Mais voilà, chaque situation est différente, chaque personne est différente, prise en charge différente, tout ça. Et en fait, les premiers temps, oui, on s'appuie beaucoup sur notre DEA. côté et je pense que c'est peut-être pas forcément très confortable pour lui dans le sens où quand on en garde sa mue et que c'est un samu qui presse un petit peu ou qu'il n'a pas forcément le temps de tout nous expliquer en long en large en travers je peux comprendre que pour eux ce soit pas toujours évident pour un auxiliaire qui vient d'attaquer le métier après avec le temps bon ce on se rend un petit peu et

  • Speaker #0

    et on apprend aussi un et puis l'autre inconvénient aussi c'est que les employeurs cherchent on va dire plus facilement des ADE que des auxiliaires, parce qu'on a bien compris que dans une ambulance, il y a un auxiliaire, un ADE ou alors deux ADE. Donc, il faut plus d'ADE dans une entreprise que d'auxiliaire. Donc, l'employeur est vite, on va dire, muselé en termes de recrutement. Il ne peut pas recruter trop d'auxiliaires, sinon il va vite se retrouver embêté quand il fait ses équipages. Donc, même si c'est un accès à la profession très rapide, effectivement, c'est peut-être une... c'est peut-être un profil qui est un peu moins recherché.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois, moi, je n'ai pas trop galéré à trouver du travail. Sortie de formation, en fait, le lendemain, j'ai envoyé tout de suite mes lettres de motivation et CV. Et la semaine d'après, j'étais directement en entretien pour ensuite être prise dans la société.

  • Speaker #0

    Du coup, la société qui t'a embauchée, c'est là où tu avais fait ton stage ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Ah d'accord. Non, non, non, non, pas du tout. J'avais fait mon stage à Cournon Ambulance. et chez les ambulances Robin. Et en fait, j'ai postulé un peu partout et j'ai été retenue aux ambulances Bézanger. Et j'avais aussi une autre réponse de Harmonie.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Et du coup, je m'étais déjà engagée auprès d'ambulances Bézanger, donc je suis restée là-bas.

  • Speaker #0

    Très bien. Et je te posais cette question parce qu'effectivement, si je ne dis pas de bêtises, il y a un syndicat ou deux qui ont fait une proposition il n'y a pas si longtemps. Pour justement pallier cette pénurie de main-d'oeuvre, ces difficultés de recrutement, ils avaient proposé de mettre deux auxiliaires dans une ambulance, à condition que l'un des deux possède un certain nombre d'années d'expérience pour pouvoir un peu, on va dire, driver le binôme. Toi, c'est un truc que tu vois envisageable, de mettre deux auxiliaires. Est-ce que pour toi, l'ancienneté fait juste la connaissance, entre guillemets, ou il faut vraiment passer cette fameuse formation de six mois et demi maintenant ? En institut, est-ce que tu as déjà vu des auxiliaires avec de l'expérience ? Si on ne t'avait pas dit qu'ils étaient auxiliaires, tu ne l'aurais peut-être pas forcément vu ?

  • Speaker #1

    Alors oui, complètement. C'est encore une fois une question à double tranchant, dans le sens où pour moi, la formation d'ADE est hyper complète, et elle ne s'invente pas, elle ne s'improvise pas. Donc c'est hyper important. Maintenant, j'ai vu des auxiliaires là où j'étais, qui avaient des années et des années d'expérience. et qui franchement driveait le truc incroyablement bien. Ils géraient de A à Z, les pathologies, ils savaient, ils connaissaient, ils géraient les prises en charge, même en relation avec le SAMU, ils n'avaient pas de soucis de connaissance, quoi que ce soit. Vraiment, c'était des auxiliaires qui avaient peut-être, je ne sais pas, pour donner un ordre d'idée, peut-être 10 ans d'expérience, mais qui à côté de ça, limite j'ai envie de te dire... apprenez des choses aux ADE qui sortaient tout juste de formation. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc pour toi, ce ne serait pas déconnant de mettre deux ou trois filières ?

  • Speaker #1

    Non, carrément pas.

  • Speaker #0

    Dans une ambulance ?

  • Speaker #1

    Non, vraiment pas. Tout à fait. Par contre, je pense qu'il faut quand même qu'il y ait un certain... Un certain niveau. Alors, je ne sais pas, peut-être via une VAE ou je ne sais pas. Mais effectivement, moi, ça me paraît bien.

  • Speaker #0

    Franchement. Très bien. Clémentine, merci d'avoir répondu à toutes ces questions.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et puis, ceux qui sont intéressés par la profession d'auxiliaire ambulancier, direction l'Institut de formation des ambulanciers à Clermont-Ferrand pour prendre tous les renseignements, voir les pièces à fournir pour le dossier d'inscription. Tout est inscrit sur leur site Internet. Merci encore Clémentine et puis on se dit à bientôt.

  • Speaker #1

    Allez salut !

Description

Dans cet épisode captivant du podcast PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé, nous plongeons dans l'univers fascinant du transport sanitaire à travers le récit de Clémentine, auxiliaire ambulancière. À seulement 25 ans, Clémentine partage avec nous son parcours professionnel, une histoire vraie qui illustre parfaitement les défis et les récompenses du métier d'ambulancier. Après une année de préparation pour les concours infirmiers, elle a fait le choix audacieux de se former comme auxiliaire ambulancière à l'AFTRA, où elle a suivi une formation intensive de deux semaines.


Au fil de cet épisode, vous découvrirez les premiers pas de Clémentine dans le monde des soins préhospitaliers, où chaque intervention d'urgence est une nouvelle aventure. Elle nous parle de ses responsabilités quotidiennes, de la dynamique de travail en équipe avec les diplômés d'État, et de l'importance de maintenir un bon niveau de compétence dans un service d'urgence où chaque minute compte. Clémentine évoque également les réalités du terrain, où le coronavirus a mis à l'épreuve le système de santé et la résilience des professionnels de santé, notamment des auxiliaires ambulanciers.


Nous aborderons ensemble les défis auxquels elle fait face, notamment le manque de reconnaissance du métier d'ambulancier, malgré son rôle crucial dans le système de soins. Clémentine partage son opinion sur l'évolution personnelle et professionnelle de ce métier, ainsi que sur les enjeux liés à la formation ambulancier et aux salaires dans le secteur. Elle souligne l'importance de la reconnaissance professionnelle pour les auxiliaires ambulanciers, qui sont souvent en première ligne lors des urgences médicales.


Préambule le podcast santé, c'est le rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s'intéressent au monde de l'urgence et de la santé. A travers des témoignages authentiques, des professionnels de santé vous ouvrent les portes de leurs univers et du soin. Découvrez les coulisses des interventions, les avancées technologiques dans le domaine médical, les enjeux éthiques et les défis auxquels sont confrontés les équipes sur le terrain. Que vous soyez étudiant en santé, professionnel du secteur ou simplement curieux, Préambule vous apportera un éclairage unique sur le métier d'ambulancier et sur la santé en général avec des médecins, des infirmiers, des aide soignants, des assistants de régulation médical, samu, smur


Vous souhaitez mieux comprendre le métier d'ambulancier ? Vous êtes curieux de connaitre les enjeux de l'urgence préhospitalière? Préambule le podcast santé est fait pour vous ! Ce podcast vous offre une immersion totale dans le quotidien des équipes médicales et de leurs soins. Vous allez apprendre à reconnaitre les signes d'urgences, à réaliser les premiers gestes de secours et à mieux appréhender les risques pour la santé. Ecoutez Préambule et devenez un citoyen plus informé et plus réactif face aux situations d'urgences.


Préambule le podcast santé est composé d'une équipe passionnée par le domaine de la santé et des urgences. Notre objectif est de vous faire découvrir l'univers fascinant des ambulanciers et de tous les acteurs du soin et de la santé : médecin, infirmier, aide soignant, assistant de régulation médical, samu, smur


C'est quoi un ambulancier SMUR ? C'est quoi le SAMU ? C'est quoi une urgence médicale ? C'est quoi un professionnel de santé ? C 'est quoi un soignant ? C'est quoi une ambulance ? coronavirus covid19




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Préambule, le podcast des ambulanciers pour cet épisode 3. Aujourd'hui, nous allons parler avec Clémentine du métier d'auxiliaire ambulancier, première marche pour entrer dans les métiers du soin et plus particulièrement celui du transport sanitaire. Une formation qui s'effectue à l'Institut de formation des ambulanciers qui forment les ADE et auxiliaires de la région. D'ailleurs, je vous invite à écouter l'épisode 1 et 2 de ce podcast si vous voulez plus connaître de la formation d'ambulancier. Allez, c'est parti, on retrouve Clémentine, auxiliaire ambulancière passionnée. Préambule, le podcast des ambulanciers. Clémentine, bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #0

    Clémentine, merci d'avoir accepté mon invitation. Ce qu'il faut savoir, c'est que nous sommes collègues de travail et nous sommes en garde SAMU aujourd'hui, toi et moi. On profite d'un petit temps calme pour enregistrer ce podcast.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, merci d'avoir accepté cette invitation. Je vais te demander de te présenter déjà dans un premier temps, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Oui, alors du coup, je m'appelle Clémentine, j'ai 25 ans, j'habite à Mirfleur. Et du coup, actuellement, je travaille aux ambulances hittiers.

  • Speaker #0

    Très bien. Depuis combien de temps aux ambulances hittiers ?

  • Speaker #1

    Ça fait six mois que je travaille aux ambulances hittiers avec toi.

  • Speaker #0

    Fraîchement donc arrivé.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es auxiliaire ambulancière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Depuis combien de temps maintenant alors ?

  • Speaker #1

    J'ai passé ma formation en 2019. Et du coup, c'est une formation qui a duré deux semaines. Puis après, j'ai été embauchée dans une société d'ambulance au Breuil-sur-Couse. Après, j'ai passé mon diplôme, enfin ma formation de taxi, pardon. Et j'ai continué dans ce métier jusqu'à aujourd'hui. On en parle encore.

  • Speaker #0

    Et du coup, avant d'être auxiliaire ambulancière, avant d'être dans le soin, qu'est-ce que tu faisais comme métier ?

  • Speaker #1

    J'ai passé un bac, après j'ai fait une année de prépa pour les concours infirmiers et après j'ai été aide à domicile et je me suis dirigée vers la formation d'auxiliaire ambulancier.

  • Speaker #0

    D'accord, une année de prépa pour passer le concours infirmier, tu n'as pas été jusqu'au bout ?

  • Speaker #1

    Non, je n'ai pas été jusqu'au bout.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on peut savoir pourquoi ?

  • Speaker #1

    Alors parce que j'étais prise loin, j'étais loin de mes parents, j'étais très jeune et voilà quand on est jeune on fait des fois des erreurs. Mais sans regret parce que je fais un très beau métier aujourd'hui et je... voilà. regrette rien.

  • Speaker #0

    Et tu as fait ta prépa clairement ?

  • Speaker #1

    Oui à Fenlon.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, c'est payant ça non ?

  • Speaker #1

    Ouais c'est payant.

  • Speaker #0

    D'accord merci papa et maman. C'est ça. Et du coup donc tu t'es orientée vers la profession d'auxiliaire ambulancière. Ta formation tu l'as suivie dans un organisme privé public ?

  • Speaker #1

    Oui privé à l'AFTRA à la Cournon pour la simple et bonne raison que les dates c'était celle qui était le plus proche en temps donc du coup je me suis orientée vers... cette formation donc ça a duré deux semaines et c'est une très bonne formation d'ailleurs.

  • Speaker #0

    D'accord donc plus ce choix de proximité qu'un vrai choix on va dire pas de qualité de formation que donner l'AFTRA à la Cour Nantes, tu n'as pas eu des échos particuliers ?

  • Speaker #1

    Non pas d'écho parce que j'ai passé donc deux semaines de stage dans deux entreprises différentes et en fait j'ai côtoyé que des DEA donc des diplômés d'état. Et du coup, en fait, ils n'avaient pas vraiment de pistes pour moi sur l'auxiliaire. Donc, en fait, je l'ai fait parce que proximité déjà sur le lieu et par rapport aux dates, c'était ce qu'il y avait de plus proche. Je voulais gagner du temps, on va dire.

  • Speaker #0

    D'accord. Et du coup, tu m'as parlé de stage. Donc, c'était un stage découverte du métier ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    C'était un stage obligatoire avant de passer à la formation d'auxiliaire, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'était préconisé.

  • Speaker #0

    D'accord. C'est pas obligatoire, mais préconisé.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Alors moi, quand j'ai passé la formation, c'était pas quelque chose d'obligatoire. c'était préconisé dans le sens où c'est pas un métier où on arrive un peu par hasard c'est faut quand même savoir en quoi ça consiste être sûr de bien accepter certaines situations parce que ben des fois il ya des personnes qui sont dans des situations pas très agréable à voir ou ou des choses qui sont un peu durs quand on est un peu sensible donc voilà ça m'a permis de bien me rendre compte de ce qu'était le métier réellement et et puis du coup donc de me conforter dans mon

  • Speaker #0

    idée. Donc le temps de formation, je dis à ton époque, c'est pas si vieux que ça, mais je crois que ça vient de passer à trois semaines si je dis pas de bêtises, mais à ton époque c'était deux semaines. Est-ce que tu te souviens un peu du contenu de la formation dans les grandes lignes ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, oui, je me souviens, dans les grandes lignes, on avait de la manutention. Donc, on a pu manier une chaise, donc descendre le patient dans les escaliers. On a fait aussi tout ce qui est transfert de lit à lit, de lit à chaise, de chaise à lit. Tous ces petits transferts-là. On a une infirmière libérale qui est intervenue aussi pour dégrossir certaines pathologies, certaines prises en charge, choses comme ça. On a vu aussi les papiers, donc tout ce qui est bombes de transport, tout ce qui est la sécurité sociale, etc. Et... Et puis après, l'AFGSU, le truc le plus important.

  • Speaker #0

    L'AFGSU.

  • Speaker #1

    Et après, je ne me souviens pas, mais c'est les grandes lignes. Deux semaines, ça passe très vite.

  • Speaker #0

    Tu te souviens un peu du profil des élèves qui étaient avec toi à cette formation ? En termes d'âge, de quelle région ils venaient ? Est-ce que c'était des reconversions comme toi ? Est-ce que tu te souviens un peu de qui t'accompagnait ? pendant cette formation ?

  • Speaker #1

    Ouais je me souviens un petit peu donc moi déjà j'étais la plus jeune de la session je dirais que le plus vieux devait avoir une cinquantaine d'années et en fait effectivement c'était tous des gens qui étaient en reconversion le plus loin c'était un gars qui venait de Vichy qui était taxi et qui du coup voulaient devenir auxiliaires. Et en fait, il y avait tout âge, des garçons, des filles, tout le monde était motivé.

  • Speaker #0

    Les gens viennent potentiellement un peu de loin, entre guillemets, pour passer cette formation d'auxiliaire, qui, je fais une petite parenthèse, se passe dans des organismes privés, comme tu viens de le dire, donc à l'Aftral, il y en a un Cournon et un Toulon-sur-Allier, parce que moi j'étais auxiliaire aussi avant, et je l'ai passé à Toulon-sur-Allier. Pareil pour des histoires de dates plus proches, je pouvais être formé beaucoup plus rapidement. Et on peut aussi se former dans des organismes publics, donc à l'IFA, l'Institut de formation des ambulanciers de Clermont-Ferrand. Donc, OK, pour les élèves, tu nous as parlé de manutention. Comment tu t'es sentie physiquement parlant ? Parce que les gens ne te voient pas, mais tu n'es pas très, très épaisse. Oui,

  • Speaker #1

    physiquement parlant, pour donner un ordre d'idée, 1m63 pour 48 kilos.

  • Speaker #0

    Une petite feuille ?

  • Speaker #1

    Effectivement, ça ne fait pas lourd. Il ne faut pas se formaliser à ça dans le sens où, dès qu'on a un binôme qui est bien, forcément, on est plus à l'aise. Dans le sens où, même si mon binôme est plus costaud... Donc moi, il y a des fois où effectivement, on va se retrouver bloqué. Mais je pense que c'est important aussi de s'entraider. Et moi, je n'ai jamais rencontré vraiment de grosses, grosses difficultés. Ça ne m'a jamais trop posé de soucis. Et à vrai dire, je ne me suis jamais posé la question. parce que bon, on nous a appris les gestes. Donc après, il faut faire attention à son dos. Ça, c'est une certitude.

  • Speaker #0

    On est d'accord que tu n'as pas de soucis de santé particulier ?

  • Speaker #1

    Pas de soucis de santé particulier.

  • Speaker #0

    Physiquement parlant ?

  • Speaker #1

    Non, non, rien du tout. Je ne me suis encore jamais cassé le dos parce que je fais attention à mes genoux, parce que je fais attention à ma position, que quand ça ne va pas, je n'hésite pas à le dire à mon binôme et où soit il met, donc on pense qu'on trouve une solution ou alors, eh bien,

  • Speaker #0

    on appelle les profs. C'est la communication pour trouver une bonne solution. C'est rien de se précipiter. pour se faire mal et potentiellement faire mal au patient. Du coup, vu que tu as un petit peu embrayé, parle-nous un peu de ton quotidien au travail. À quoi ressemblent les journées d'une auxiliaire ambulancière ? Alors de tes journées à toi, mais je pense que les journées des auxiliaires, c'est plus ou moins du copier-coller, peut-être suivant la taille de la structure. Peut-être que le travail diffère un petit peu, mais globalement, on va dire que c'est le même travail. Donc explique-nous ton quotidien.

  • Speaker #1

    Le quotidien, c'est où ça du VSL. Donc tout seul dans une voiture et on amène... les personnes d'un point A à un point B, ou sans consultation, ou alors on peut les déposer dans des structures de soins pour des chimiothérapies ou autres soins. Sinon, c'est de l'ambulance. Donc l'ambulance, on est deux, avec un diplômé d'État. Et là, pareil, c'est ou soit des consultations ou des hospitalisations, ou des sorties d'hospitalisation, ou alors on est aussi amené à faire des gardes SAMU.

  • Speaker #0

    D'accord, donc même en étant auxiliaire, on fait de l'urgence aux hospitalières. D'accord. Et du coup, quand tu as commencé, toi, en tant qu'auxiliaire... ambulancière, est-ce qu'on t'a mis plus en ambulance, plus en VSL le temps que tu te tu te roides un peu donc au métier ou on t'a lâché tout de suite soit vers l'un ou soit vers l'autre, enfin t'as pas attitrer un véhicule ?

  • Speaker #1

    Non pas du tout quand j'ai attaqué en fait on m'a d'abord mis en ambulance histoire d'être avec quelqu'un de plus expérimenté donc déjà pour connaître le secteur, les hôpitaux etc. Parce que du coup, je ne connaissais pas du tout tout ça. Les hôpitaux, ce n'est pas quelque chose... dont j'avais vraiment l'habitude. Et aussi pour les gestes, parce que c'est vrai que la formation est assez complète, mais je le répète, deux semaines, c'est vraiment très léger. Ce qui fait que quand on sort, on sait les grandes lignes, mais on est un peu lâché, on n'a pas l'expérience pour. Donc du coup, c'est toujours bien d'être avec quelqu'un d'autre, d'expérimenter pour pouvoir nous mettre un peu le pied à l'étrier et nous aider gentiment à progresser.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu fais des gardes-samu, ce qu'on est en train de faire aujourd'hui, comment tu te positionnes toi en tant qu'auxiliaire ambulancière dans la prise en charge du patient ? Est-ce que tu dirais que tu t'es attitré un rôle ? Est-ce que ça dépend de la personne avec qui tu bosses ? Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Eh bien ça, je dirais que ça dépend complètement de mon binôme. J'ai un binôme avec lequel je m'occupe plus des papiers. Donc, de noter sur une petite fiche bilan toutes les constantes que mon collègue va me donner, de récolter les informations type carte vitale, mutuelle, l'adresse, une personne à prévenir, etc. Après, avec d'autres binômes, je m'occupe aussi de prendre les constantes. C'est vraiment... Comment te dire ?

  • Speaker #0

    Binôme dépendance. Voilà,

  • Speaker #1

    c'est ça. Exactement. Merci.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Donc, tu t'adaptes, on va dire.

  • Speaker #1

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Ça marche. Et tu as une préférence, du coup, sur garde SAMU, transfert en allongé, pour une consultation du VSL ? Est-ce que tu as une préférence ?

  • Speaker #1

    J'avoue que je préfère la garde SAMU dans le sens où on voit plus de choses. C'est un peu plus diversifié. Et puis, il y a ce petit côté d'adrénaline quand même. Je pense que même si ça fait X temps qu'on fait ça, on a toujours ce petit côté-là d'être sympathique. Même arriver sur place, je trouve que c'est cool parce que même si on sait sur quoi on intervient, on a toujours ce petit côté-là d'assez fun.

  • Speaker #0

    Sauveur de vie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Du coup, tu m'as dit que tu es auxiliaire ambulancière depuis quelle année ?

  • Speaker #1

    Depuis 2019.

  • Speaker #0

    Donc depuis 2019, on est en 2024. Pas d'envie de passer ton diplôme d'État ?

  • Speaker #1

    Non, pas spécialement. Pas pour le moment. Je n'en ressens pas le besoin en fait. Est-ce que c'est parce que je suis avec des binômes qui gèrent hyper bien la situation et avec lesquels... Je me sens bien à l'aise et du coup...

  • Speaker #0

    Toi, tu n'as pas envie d'acquérir des connaissances supplémentaires en me disant que je suis arrivé au bout du truc, façon de parler. Mais je maîtrise ce qu'on m'a appris. J'ai envie d'en apprendre un peu plus.

  • Speaker #1

    Eh bien non, parce que figure-toi que je ne suis encore pas à ce stade-là. Je n'ai pas encore cette sensation de me dire que je suis arrivé au bout du truc. Parce qu'en fait, même en tant qu'auxiliaire, on en apprend tellement tous les jours que du coup... Du coup, pour le moment, je ne ressens pas ce besoin. Et puis, on a la chance de pouvoir parler avec les régulatrices et régulateurs du SAMU. Ce qui fait que des fois, il y a des termes un peu techniques. Et du coup, on peut leur demander parce que, bien sûr, personne n'a la science infuse. Donc, on n'est pas censé savoir tous les termes médicaux. Et du coup, moi, j'ai cette sensation d'apprendre un peu comme ça. Parce qu'au-delà de nous expliquer, ils nous expliquent un peu les symptômes, etc. Donc du coup, non, pour le moment, je n'ai pas vraiment fait le tour et ma situation me convient très bien comme ça.

  • Speaker #0

    Vous êtes dans un coin de ta tête ou franchement, ce n'est pas l'ordre du jour ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. D'accord. En ce moment, pas du tout.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Peut-être un jour,

  • Speaker #0

    qui sait ? Oui, c'est ce que je te souhaite. Petit instant pub, si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et de toutes les activités que l'association propose dans le Puy-de-Dôme, je vous invite à liker le compte Instagram de l'association, asso.préambule. Et bien sûr de liker, partager nos podcasts si vous aimez leur contenu, afin de nous aider à faire connaître ce nouveau concept. Il me semble que tu as même une deuxième corde à ton arc. Tu es taxi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc on dit chauffeur-taxi même pour les filles. C'est une question bête, mais on ne dit pas chauffeur-taxi.

  • Speaker #1

    C'est pas très joli. T'avouerais que non, c'est hyper pas beau.

  • Speaker #0

    C'est chauffeur-taxi.

  • Speaker #1

    Et je pense que ça ne se dit pas, pour être honnête. Après, je t'avoue que je n'ai jamais cherché sur le dictionnaire.

  • Speaker #0

    peut-être que c'est moi qui dis n'importe quoi. Ça me faisait rire de le dire, mais je ne pense pas que ça existe. Et donc du coup, j'allais dire ce diplôme, non, ce n'est pas un diplôme, c'est une formation. Cette formation a intervenu combien de temps après ton diplôme d'auxiliaire ? C'est venu dans la foulée ?

  • Speaker #1

    Un an après, oui.

  • Speaker #0

    C'était rapide quand même. Donc c'était un souhait de ta part de passer le taxi ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout du tout. Moi, à la base, j'étais... pas du tout intéressée pour ce métier là. Puis d'ailleurs, je le connaissais, mais sans vraiment le connaître. Et en fait, c'est la société que j'étais avant qui du coup avait besoin de taxis, donc qui du coup m'ont financé la formation que du coup, j'ai passé sur 15 jours. Donc de. de théorie. Alors, on voit, en fait, la formation, elle est beaucoup axée sur si on veut être à notre compte. Donc, on voit beaucoup de comptabilité. On a un petit peu d'anglais parce que du coup, oui, les taxis se doivent être...

  • Speaker #0

    C'est un taxi pur, on va dire, c'est pas du taxi médical.

  • Speaker #1

    Non, non, non, pas du tout, du tout. Et donc, voilà. Après, on a un petit peu de code de la route. On a, du coup, tout ce qui est réglementation taxi. Et en gros, c'est ça, mon souvenir.

  • Speaker #0

    L'utilisation du taximètre, tout ça, les tarifs.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Ok.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es rentrée dans ta société à l'époque avec cette formation en plus. Ça a changé quelque chose à ton côté ? Si, du coup, tu as fait plus de taxis, je suppose ?

  • Speaker #1

    Eh bien, pas forcément parce que du coup, j'ai passé le taxi. Donc, je l'ai eu et j'ai fait un petit peu de taxi. Et puis après, la société avait besoin de quelqu'un à la régulation. Donc, du coup, j'ai atterri à la régulation. Et en fait, en tout et pour tout, j'ai roulé deux ans. Donc, j'ai fait du VSL pas mal, de l'ambulance aussi et un petit peu de taxi. Et en fait, je m'en suis très peu servie parce qu'après, j'étais à la régulation pendant deux ans.

  • Speaker #0

    Et donc, la régulation, pour faire une petite parenthèse dessus, c'est un truc qui t'a plu ?

  • Speaker #1

    C'est sympa. Franchement, on a plein de préjugés dessus. Quand on est sur la route, on a un peu tendance à se dire qu'est-ce qui sont relous derrière la régulation. Mais en fait, je pense que ça vaut quand même le coup d'œil à ceux qui seraient plus ou moins intéressés ou du moins curieux. Je pense que ça vaut le coup d'aller voir comment ça se passe une journée parce que c'est du sport aussi la régulation.

  • Speaker #0

    C'est un petit peu sportif des fois. D'accord, du coup, donc auxiliaire ambulancière avec la capacité de taxi, c'est comme ça qu'on dit, je ne sais même pas. Au niveau de ton salaire, ça t'a donné quelque chose en plus d'avoir le taxi ?

  • Speaker #1

    Alors le taxi, c'était 5% de prime.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, ce n'est pas énorme.

  • Speaker #0

    Que tu l'utilises ou que tu ne l'utilises pas, de toute façon, tu me disais que tu ne roulais pas spécialement en taxi dans ton ancienne société. C'est important d'office, ce n'est pas OK. 5%. Et l'auxiliaire, est-ce que tu as plus ou moins une fourchette sur le taux horaire de l'auxiliaire de tête, comme ça ?

  • Speaker #1

    Oui, de tête, je crois que c'est 11,65 euros le taux horaire. Voilà.

  • Speaker #0

    Ce qu'il faut savoir, si je ne dis pas de bêtises, c'est que le taux horaire de l'auxiliaire... est basé sur le taux horaire du SMIC.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Que le DE, c'est le diplôme qui fait le taux horaire. Donc, c'est pour ça que, pas si longtemps que ça, on a eu un taux horaire de l'auxiliaire qui était à quelques centimes près, le même que celui du DE. Du coup, ils ont fait un petit réajustement, on va dire, pour augmenter un peu le DE. Donc, tu disais 11,60 euros.

  • Speaker #1

    Tu m'as dit 75 ? 75, je crois.

  • Speaker #0

    Plus de 5% avec ton taxi.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Donc toi, tu te sens bien dans ta profession d'auxiliaire ambulancière. Tout à fait. Il n'y a pas de soucis particuliers. Comment tu la vois cette profession, toi ? Est-ce que tu la vois évoluer dans le bon sens ou pas ?

  • Speaker #1

    C'est difficile à dire parce que je pense qu'on en a besoin. Après, malheureusement, pour moi, de mon point de vue, c'est un métier qui n'est pas assez reconnu. Dans le sens où déjà, niveau salaire, c'est franchement minime à comparer de ce que des fois on peut nous demander. Après, c'est une belle profession. Maintenant, l'auxiliaire, je reviens sur ce que je disais, c'est une formation qui est hyper courte. Et du coup, il y a des situations qui sont assez... Assez cocasse, c'est compliqué, mais encore une fois.

  • Speaker #0

    Tu t'es un peu démunie des fois avec le peu de choses que tu sais face à certaines situations sur lesquelles on t'engage.

  • Speaker #1

    Je suis quand même bien contente d'avoir un DEA avec moi qui gère parce qu'il a eu une formation poussée derrière et qui du coup maîtrise certains gestes, maîtrise certains termes, certaines pathologies, un petit peu tout ça.

  • Speaker #0

    Mais donc toi, tu dirais que l'auxiliaire, on en a besoin, certes. mais tu la vois évoluer dans le temps, en termes de temps de formation, pourquoi pas ? Est-ce que tu vois cette formation pérenne, on va dire, ou tu la vois disparaître ?

  • Speaker #1

    Je trouverais ça dommage qu'elle disparaisse. Après, il faudrait peut-être revoir le salaire, parce que ça n'incite pas forcément les gens à passer cette formation. Alors en fait, c'est un petit tout-double dans le sens où... Il y a des gens qui vont la passer parce que c'est une formation qui dure maintenant trois semaines. Donc c'est un peu vite fait. Ce n'est pas très pénible et ça ne prend que trois semaines à comparer du DEA.

  • Speaker #0

    En plus, si je n'ai pas de bêtise, ça n'a pas changé. Il suffit que tu ailles jusqu'au bout de la formation pour avoir... ton diplôme ? Il n'y a pas d'examen ?

  • Speaker #1

    On a pris un CEM et effectivement des mises en situation mais franchement c'est quelque chose de très cool en fait celui qui ne l'a pas c'est celui qui ne veut pas l'avoir clairement ils ne font pas en sorte qu'on ne l'ait pas, c'est pas un piège cette formation, pas du tout du tout après voilà à part ça effectivement moi je trouve que c'est

  • Speaker #0

    Un travail, on va dire, à double tranchant. Effectivement, tu mets un pied dans le métier très rapidement. Trois semaines de formation, c'est super rapide. Mais à côté de ça, tu manques quand même de connaissances. Et comme tu le dis, tu fais des gardes-samu. Alors certes, même si tu es toujours avec un DE, tu peux, même si je le dis souvent... Il y a des très bons auxiliaires et des mauvais DE et inversement. Oui,

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Mais tu peux vite te trouver quand même démuni parce que...

  • Speaker #1

    C'est qu'en fait, on s'appuie beaucoup, beaucoup, beaucoup sur le DEA les premiers temps parce qu'en fait, on sort d'une formation où on sait le gros du gros. Mais voilà, chaque situation est différente, chaque personne est différente, prise en charge différente, tout ça. Et en fait, les premiers temps, oui, on s'appuie beaucoup sur notre DEA. côté et je pense que c'est peut-être pas forcément très confortable pour lui dans le sens où quand on en garde sa mue et que c'est un samu qui presse un petit peu ou qu'il n'a pas forcément le temps de tout nous expliquer en long en large en travers je peux comprendre que pour eux ce soit pas toujours évident pour un auxiliaire qui vient d'attaquer le métier après avec le temps bon ce on se rend un petit peu et

  • Speaker #0

    et on apprend aussi un et puis l'autre inconvénient aussi c'est que les employeurs cherchent on va dire plus facilement des ADE que des auxiliaires, parce qu'on a bien compris que dans une ambulance, il y a un auxiliaire, un ADE ou alors deux ADE. Donc, il faut plus d'ADE dans une entreprise que d'auxiliaire. Donc, l'employeur est vite, on va dire, muselé en termes de recrutement. Il ne peut pas recruter trop d'auxiliaires, sinon il va vite se retrouver embêté quand il fait ses équipages. Donc, même si c'est un accès à la profession très rapide, effectivement, c'est peut-être une... c'est peut-être un profil qui est un peu moins recherché.

  • Speaker #1

    Eh bien, tu vois, moi, je n'ai pas trop galéré à trouver du travail. Sortie de formation, en fait, le lendemain, j'ai envoyé tout de suite mes lettres de motivation et CV. Et la semaine d'après, j'étais directement en entretien pour ensuite être prise dans la société.

  • Speaker #0

    Du coup, la société qui t'a embauchée, c'est là où tu avais fait ton stage ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. Ah d'accord. Non, non, non, non, pas du tout. J'avais fait mon stage à Cournon Ambulance. et chez les ambulances Robin. Et en fait, j'ai postulé un peu partout et j'ai été retenue aux ambulances Bézanger. Et j'avais aussi une autre réponse de Harmonie.

  • Speaker #0

    D'accord, ok.

  • Speaker #1

    Et du coup, je m'étais déjà engagée auprès d'ambulances Bézanger, donc je suis restée là-bas.

  • Speaker #0

    Très bien. Et je te posais cette question parce qu'effectivement, si je ne dis pas de bêtises, il y a un syndicat ou deux qui ont fait une proposition il n'y a pas si longtemps. Pour justement pallier cette pénurie de main-d'oeuvre, ces difficultés de recrutement, ils avaient proposé de mettre deux auxiliaires dans une ambulance, à condition que l'un des deux possède un certain nombre d'années d'expérience pour pouvoir un peu, on va dire, driver le binôme. Toi, c'est un truc que tu vois envisageable, de mettre deux auxiliaires. Est-ce que pour toi, l'ancienneté fait juste la connaissance, entre guillemets, ou il faut vraiment passer cette fameuse formation de six mois et demi maintenant ? En institut, est-ce que tu as déjà vu des auxiliaires avec de l'expérience ? Si on ne t'avait pas dit qu'ils étaient auxiliaires, tu ne l'aurais peut-être pas forcément vu ?

  • Speaker #1

    Alors oui, complètement. C'est encore une fois une question à double tranchant, dans le sens où pour moi, la formation d'ADE est hyper complète, et elle ne s'invente pas, elle ne s'improvise pas. Donc c'est hyper important. Maintenant, j'ai vu des auxiliaires là où j'étais, qui avaient des années et des années d'expérience. et qui franchement driveait le truc incroyablement bien. Ils géraient de A à Z, les pathologies, ils savaient, ils connaissaient, ils géraient les prises en charge, même en relation avec le SAMU, ils n'avaient pas de soucis de connaissance, quoi que ce soit. Vraiment, c'était des auxiliaires qui avaient peut-être, je ne sais pas, pour donner un ordre d'idée, peut-être 10 ans d'expérience, mais qui à côté de ça, limite j'ai envie de te dire... apprenez des choses aux ADE qui sortaient tout juste de formation. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc pour toi, ce ne serait pas déconnant de mettre deux ou trois filières ?

  • Speaker #1

    Non, carrément pas.

  • Speaker #0

    Dans une ambulance ?

  • Speaker #1

    Non, vraiment pas. Tout à fait. Par contre, je pense qu'il faut quand même qu'il y ait un certain... Un certain niveau. Alors, je ne sais pas, peut-être via une VAE ou je ne sais pas. Mais effectivement, moi, ça me paraît bien.

  • Speaker #0

    Franchement. Très bien. Clémentine, merci d'avoir répondu à toutes ces questions.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Et puis, ceux qui sont intéressés par la profession d'auxiliaire ambulancier, direction l'Institut de formation des ambulanciers à Clermont-Ferrand pour prendre tous les renseignements, voir les pièces à fournir pour le dossier d'inscription. Tout est inscrit sur leur site Internet. Merci encore Clémentine et puis on se dit à bientôt.

  • Speaker #1

    Allez salut !

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