undefined cover
undefined cover
1. Comment devenir Ambulancier Diplômé d'état ? 1/2 cover
1. Comment devenir Ambulancier Diplômé d'état ? 1/2 cover
PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé

1. Comment devenir Ambulancier Diplômé d'état ? 1/2

1. Comment devenir Ambulancier Diplômé d'état ? 1/2

21min |08/10/2024
Play
undefined cover
undefined cover
1. Comment devenir Ambulancier Diplômé d'état ? 1/2 cover
1. Comment devenir Ambulancier Diplômé d'état ? 1/2 cover
PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé

1. Comment devenir Ambulancier Diplômé d'état ? 1/2

1. Comment devenir Ambulancier Diplômé d'état ? 1/2

21min |08/10/2024
Play

Description

Dans cet épisode captivant du podcast "PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé", nous plongeons au cœur de la profession d'ambulancier, un métier essentiel au sein du système de santé. Jean-Paul Angelini reçoit Jean-Noël, référent pédagogique de l'Institut de formation des ambulanciers du Puy-de-Dôme, pour discuter des répercussions du Covid-19 sur cette profession. La pandémie a engendré une hausse des reconversions professionnelles, révélant une évolution des attentes des employés en matière de bonheur au travail. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Jean-Paul, fort de son expérience en tant qu'ambulancier, partage son parcours et évoque avec passion la création d'une association dédiée à la valorisation du métier d'ambulancier. Ce témoignage met en lumière l'importance des soins préhospitaliers et des interventions d'urgence, des domaines où les ambulanciers jouent un rôle crucial. Jean-Noël, quant à lui, nous parle de son parcours professionnel et de ses responsabilités à l'Institut, tout en détaillant les exigences nécessaires pour devenir ambulancier diplômé d'État. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Au fil de la conversation, ils explorent les différentes formations disponibles pour les aspirants ambulanciers, les qualifications requises et les défis que rencontre la profession. La perception du métier d'auxiliaire ambulancier est également abordée, ainsi que les difficultés à attirer de nouveaux élèves dans ce secteur vital. Les auditeurs découvriront comment le coronavirus a influencé la dynamique de ce métier et comment les ambulanciers s'adaptent aux nouvelles réalités du service d'urgence. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Cet épisode met en avant non seulement les défis, mais aussi les opportunités de carrière dans le domaine des soins de santé. Les ambulanciers ne sont pas seulement des professionnels de santé ; ils sont des acteurs clés dans le transport sanitaire et la prise en charge des patients en situation d'urgence. En écoutant cet épisode, vous comprendrez mieux l'impact du Covid-19 sur la profession, mais aussi l'évolution personnelle que vivent les ambulanciers face à ces changements. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"


Ne manquez pas cette occasion d'en apprendre davantage sur le métier d'ambulancier, les soins préhospitaliers et l'importance de ces professionnels dans notre société. Que vous soyez déjà dans le secteur de la santé ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode de "PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé" vous offrira une perspective enrichissante et inspirante sur la profession d'ambulancier et les enjeux qui l'entourent. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"


Découvrez comment obtenir votre DEA pour devenir ADE et travailler dans l' UPH , l'urgence préhospitalière. Plongez au cœur du quotidien palpitant d'un ambulancier. Découvrez les coulisses de la formation du DEA, les défis, les joies et les émotions fortes de ce métier passionnant. Devenez témoin des interventions d'urgence, des gestes qui sauvent et des rencontres qui marquent à jamais.


Métier de la santé en mouvement découvrez le quotidien des ambulanciers, de leurs missions avec le SAMU et des échanges nombreux avec tous les acteurs de l'UPH , l'urgence préhospitalière. Comment devenir ambulancier ? C'est quoi le DEA? Comment devenir ADE ? Quel est le salaire d'un ambulancier ? Comment travailler avec le SAMU et le SMUR ? Quelles sont les professions paramédicales ? Comment devenir un professionnel de la santé ? Faire de l'urgence.



Rejoignez notre communauté sur Instagram : asso.preambule


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dès lundi et jusqu'à nouvel ordre, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités seront fermées.

  • Speaker #1

    Le Covid. Tout le monde se souvient où il se trouvait au soir du 16 mars 2020, lorsqu'Emmanuel Macron a annoncé confiner le pays. Une annonce qui a été perçue comme un électrochoc et qui allait changer à jamais nos habitudes de consommation et nos méthodes de travail. La crise sanitaire a eu un rôle d'accélérateur des envies de reconversion professionnelle. Selon une étude récente, 48% des personnes s'interroger indiquent que leurs attentes liées au bonheur au travail ont augmenté par rapport à l'année précédente. Seuls 27% des salariés se disent épanouie au travail. Je m'appelle Jean-Paul, j'ai 42 ans et je suis ambulancier depuis une dizaine d'années. Nous avons décidé avec des ambulanciers et ambulancières de créer une association basée dans le Puy-de-Dôme afin de valoriser notre profession. Certains travaillent dans le privé, d'autres dans le public. Elle est employée dans une structure familiale et lui est ambulancier au SAMU. Des secteurs différents mais une passion commune. Dans ce podcast, je vais t'expliquer comment devenir ambulancier. Un métier plein de sens, d'humanité et qui met mettra en lumière toutes tes qualités humaines. La position de l'ambulancier dans la chaîne des soins en France devrait continuer à se renforcer et à se développer au cours des prochaines années. Et si tu te formais au métier d'ambulancier ?

  • Speaker #2

    Jean-Noël, bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #2

    Donc Jean-Noël, tu es le référent pédagogique de la formation d'ambulanciers à l'Institut de formation des ambulanciers du Puy-de-Dôme. Poste que tu occupes depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #0

    Ça fait un an et demi. Depuis fin 2020. 2022, début 2023.

  • Speaker #2

    Très bien. Est-ce que tu peux nous parler, avant de rentrer dans le vif du sujet, est-ce que tu peux nous parler, s'il te plaît, de ton parcours pro avant d'arriver à l'Institut de formation ?

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est très simple. Je suis infirmier de formation, de métier. J'ai été diplômé en 2002. Ensuite, j'ai travaillé en réanimation essentiellement, réanimation polyvalente au CHU de Clermont-Ferrand. Et puis ensuite, j'ai souhaité me spécialiser. Je suis devenu infirmier anesthésiste en 2008. Et j'ai continué à exercer dans une réanimation pour développer un déchoquage chirurgical en compagnie de toute une équipe médicale et paramédicale. Et conjointe point à ça, j'ai travaillé aussi au bloc opératoire. Parallèlement à tout ça, j'ai eu de nombreuses casquettes grâce à de multiples rencontres. Car depuis 20 ans, je suis infirmier sapeur-pompier dans le Puy-de-Dôme. J'ai été formé à la psychotraumatologie. Je suis titulaire d'un diplôme universitaire. Et conjointement aussi, j'ai été formé formateur AFGSU à partir de 2012. Voilà, donc j'ai fait plein d'autres choses, mais je ne pense pas que ça soit en lien avec...

  • Speaker #2

    On s'accrè... précevé quand même. Voilà,

  • Speaker #0

    mais bon, c'est vrai que j'ai fait beaucoup de choses dans le soin en général.

  • Speaker #2

    Et du coup, avant d'arriver à l'IFA, la journée type de Jean-Noël, c'était quoi ?

  • Speaker #0

    La journée type, très simplement, se lever, s'occuper des enfants, aller travailler, les soirées hospitalières, beaucoup, et sur le temps de loisir, donc je travaillais la nuit, les jours fériés, les week-ends, bien sûr, pas tous, rassurez-vous, j'avais des temps de repos. Et sur les temps de loisir, eh bien, toutes ces occupations, notamment le sapeur-pompier. qui ont pris beaucoup de temps pour moi.

  • Speaker #2

    Très bien et du coup alors tu te diriges vers l'institut de formation. Avant de mettre un pied auprès des ambulanciers, je voudrais que tu nous expliques un peu le rapport que tu avais avec les ambulanciers dans ton ancienne profession et comment tu percevais cette profession ?

  • Speaker #0

    Alors très simplement à partir des années 2010, j'ai été approché par l'équipe pédagogique de l'IFA de Clermont-Ferrand pour être intervenant sur des thèmes. divers, la RCP, l'oxygénothérapie, les dispositifs médicaux. J'ai accepté de présenter ces interventions. L'équipe pédagogique a renouvelé l'essai et puis donc petit peu par petit peu, promo après promo, et bien mine de rien pendant plus de dix ans j'ai été intervenant régulier à l'IFAT Clermont-Ferrand.

  • Speaker #2

    Très bien et du coup qui occupait ce poste avant toi ?

  • Speaker #0

    Alors avant moi il y avait une équipe... La formation pédagogique a été constituée d'un directeur, M. Hens, d'une formatrice permanente, Mme Souches, et d'une secrétaire, Mme Paula.

  • Speaker #2

    Très bien. Et du coup, passer du bloc opératoire à des salles de classe, qu'est-ce que ça fait ?

  • Speaker #0

    C'est assez troublant parce qu'il n'y a plus l'aspect de s'occuper d'un patient. Là, le souhait, c'est de transmettre son savoir. Alors, pas tout le savoir. pas de venir faire des infirmiers anesthésistes le but c'est d'apporter les connaissances en lien avec les compétences attendues de ce métier d'ambulanciers d'accord mais du coup tu côtoyer au quotidien les ambulanciers ou pas spécialement toi alors j'avais des contacts mais plus ou ou moins éloignés, c'est-à-dire les ambulanciers tout d'abord au travail, c'est-à-dire au bloc opératoire, c'est des acteurs qui vont venir déposer les patients en ambulatoire, venir les chercher en salle de réveil, au déchocage aussi, où face à la filière de l'urgence, on peut venir rencontrer ce genre de professionnels. Et dans le cas de pompiers aussi, bien sûr, on se renforce les uns les autres, on se complète. Et puis parfois dans le domaine privé, on peut faire des rencontres et Bonjour, moi je suis ambulan... métier à l'accord très bien et vous travaillez ou comment comment ça se passe pour vous est souvent le point d'accroche c'est le système de santé c'est à dire qu'on continue ce que tu en as de les côtoyer on va dire au quotidien est ce que c'est alors c'était pour moi c'était de des professionnels qui étaient désireux d'avoir plus de compétences et des professionnels qui étaient désireux de monter de gamme parce qu'il faisait déjà du transport sur prescription médicale mais je pense qu'ils souhaitaient les uns et les autres être plus performants, plus compétents face à l'urgence notamment. C'était mon ressenti, l'intuition.

  • Speaker #2

    Et du coup, tu nous reçois dans ton bureau à l'IFA. Est-ce que tu peux nous parler géographiquement où se situe l'IFA et de quoi l'Institut est composé s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    L'IFA de Clermont-Ferrand se trouve à Clermont-Ferrand, sur le site du CHU de Clermont-Ferrand. sur le site plus exactement de l'EIFS. Ce sont les écoles et instituts de formation en santé. Donc tous les professionnels de santé paramédicaux essentiellement, infirmières, aides-soignantes, auxiliaires de puriculture, manipulateurs en électroradiologie, infirmières de puriculture ou auxiliaires de puriculture, pardon, peut-être je me répète, les infirmiers de bloc opératoire, les infirmiers anesthésistes, les cadres de santé, voilà, je m'excuse si j'oublie des professionnels... Et puis, il se trouve aussi une partie de la direction fonctionnelle de l'hôpital, de Gabriel Monpied, et plus généralement de tout le CHU. Et un autre organisme qu'on appelle le CFPS, le Centre de Formation des Professionnels de Santé. Donc ça, c'est pour la formation continue, c'est-à-dire après les diplômes.

  • Speaker #2

    Donc, ils forment les personnes qui sont déjà présentes. Voilà,

  • Speaker #0

    déjà des professionnels, déjà diplômés qui cherchent des compléments de formation.

  • Speaker #1

    Ou des recyclages, je suppose.

  • Speaker #0

    Et ou des recyclables.

  • Speaker #2

    D'accord. Et du coup, pour revenir à l'IFA, qui travaille avec toi au quotidien ?

  • Speaker #0

    Alors, nous sommes constitués d'une équipe pédagogique très restreinte. C'est-à-dire, je suis le formateur, entre guillemets, référent pédagogique. Nous sommes supervisés par un cadre de santé qui est 4SUP et par un directeur. Et je suis accompagné d'une autre formatrice qui est là à mi-temps, Madame Gers.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #2

    Et du coup, alors, dans l'IFA, on forme des... auxiliaires ambulanciers et des ambulanciers diplômés d'état. Même si ce n'est pas le sujet principal de ce podcast, on va parler vite fait de l'auxiliaire ambulancier. Combien de sessions par an pour l'auxiliaire ici à Clermont ?

  • Speaker #0

    Alors pour l'auxiliaire, deux sessions de formation par an, une située à l'automne et une située au printemps. C'est-à-dire que des fois, il y a un mois qui peut être mouvant, ça peut être mai, ça peut être avril. Et par rapport à l'automne, Alors au quota, on a droit à des sessions de 22 apprenants par session, donc 22 au printemps, 22 à l'automne.

  • Speaker #2

    D'accord. Et si quelqu'un nous écoute et ne connaît pas du tout ce métier, en quelques phrases, est-ce que tu peux nous parler du métier d'auxiliaire ambulancier ?

  • Speaker #0

    Alors l'auxiliaire ambulancier, c'est l'assistant, l'aide de l'ambulancier au quotidien dans ses missions de transport sanitaire. Tout d'abord, il soulage... l'ambulancier diplômé d'état en ce qui concerne la conduite automobile, lorsque l'ambulancier heureusement se trouve à l'arrière avec le patient. Deuxième mission, c'est aider l'ambulancier diplômé d'état sur tout ce qui est ergonomie, manutention, manipulation du patient avec le brancard, les moyens de relevage, l'installation, l'hygiène et puis enfin bien sûr les soins d'urgence, c'est-à-dire être constitué d'un binôme. pour agir, notamment, exemple concret, la RCP, la PLS, où on est bien content parfois d'être à deux.

  • Speaker #2

    D'être assisté, c'est sûr. Et du coup, sauf erreur de ma part, moi j'entends souvent dire que c'est une profession qui est menée à disparaître. Est-ce que tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #0

    effectivement, on ne peut pas ne pas évoquer le fait que cette formation, qui est une formation très courte, rappelons-le, formation qui dure 70 heures en institut complété, par 21 heures avec un AFG SU2. Mais finalement, beaucoup d'employeurs préfèreraient avoir que des ambulances et diplômés d'État pour justement avoir plus de compétences à bord. Voilà. Après, je ne fais pas de procès contre les auxiliaires. Je ne vais pas les condamner. Mais on comprend bien que dans une société qui est très exigeante, notamment sur le secours et la compétence des professionnels de santé, on voudrait le meilleur. Donc on voudrait l'ADE, on voudrait l'ambulancier. Pardon pour les... les auxiliaires qui nous écoutent.

  • Speaker #2

    Et du coup pourquoi, sauf erreur de ma part, elle vient d'être prolongée cette formation en termes de durée ?

  • Speaker #0

    Donc elle existe toujours, il y a des améliorations qui sont apportées à l'échelle nationale pour permettre tout d'abord que les apprenants puissent actionner leur CPF, c'est-à-dire le compte professionnel de formation. Effectivement, sur le maillage du territoire, on peut retrouver des organismes privés qui forment des métiers d'auxiliaires, des organismes publics. Et puis, selon... Pardon, je parle mal, je vous dis bien... Effectivement, selon l'Institut, lorsqu'on a la chance d'avoir un grand nombre de formateurs, il peut y avoir beaucoup plus de sessions disponibles par an pour présenter ce diplôme. Donc malheureusement, il n'y a que deux sessions actuelles.

  • Speaker #2

    Tu dirais qu'il y a beaucoup de demandes pour cette profession sur le tableau.

  • Speaker #0

    C'est là où le bas blesse. C'est sûrement pour ça que tu me poses la question, Jean-Paul. Nous avons du mal à remplir les quotas. On forme moins d'auxiliaires que le quota qui nous est permis.

  • Speaker #2

    On forme moins parce qu'on a moins d'élèves, parce qu'on parle moins de cette profession. Du coup, elle attire beaucoup moins le...

  • Speaker #0

    C'est multiple. Ton argument est juste. C'est-à-dire peut-être moins bien diffusé, peut-être moins d'attractivité. par rapport aux missions que j'ai évoquées. On est l'assistant, on est le bras droit de quelqu'un mais on ne peut pas le remplacer. Et ensuite, il y a aussi un changement sociétal, c'est finalement des professions intermédiaires, ça donne moins envie.

  • Speaker #2

    Et du coup, en général, c'est quoi le profil des élèves auxiliaires ambulanciers quand ils se présentent à toi ?

  • Speaker #0

    C'est assez simple, c'est la même volonté que l'ambulancier, c'est l'envie de bien faire, c'est l'envie d'aider.

  • Speaker #2

    Et c'est des gens qui ne connaissent rien du soin qui…

  • Speaker #0

    plupart du temps, c'est des gens qui viennent vers nous avec des valeurs d'altruisme, des valeurs d'aide, vouloir être utile, vouloir être utile, et puis après, selon leur cursus, c'est très varié. Des fois, c'est des personnes qui sont en reconversion, parfois c'est des personnes qui sont en formation initiale, c'est-à-dire, je suis assez jeune, j'ai mon permis de conduire, mais je suis un peu en rupture de formation, je suis un peu perdu, et peut-être que voilà j'ai sur mon parcours des personnes un conseiller de la famille des amis qui m'évoque cette possibilité mais c'est pas forcément des gens gens en fin de carrière qui savent pas où finir leurs dernières années et privées alors bien sûr mon expérience est très jeune et très courte alors je peux pas être formel mais j'ai nous avons formé à clermont des personnes de plus de 57 ans d'accueil sont d'auxiliaires donc là je n'ai pas forcément rédhibitoires pour accéder aux soins et à ces

  • Speaker #2

    cette profession ?

  • Speaker #0

    Non, je ne le crois pas. Je pense qu'il faut donner la chance à tout le monde. Bien sûr.

  • Speaker #2

    On va refermer la parenthèse sur l'auxiliaire ambulancier. On va rentrer dans le vif du sujet et parler de l'ambulancier diplômé d'État. Je fais une petite parenthèse avant de rentrer dans le vif du sujet. Si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et toutes les activités que l'association propose sur le Puy-de-Dôme, je vous invite à liker le compte Instagram de l'association asso.préambule et bien sûr de liker, de partager les vidéos. les podcasts, n'hésitez pas à nous poser des questions sur le podcast que vous écoutez ou si, pourquoi pas, vous avez une idée de podcast à développer, on sera ravis d'en prendre note et pourquoi pas de la mettre en application. Donc Jean-Noël, du coup, l'ambulancier diplômé d'État. Imaginons, je suis en conversion professionnelle, je ne connais rien au métier, ce métier m'attire depuis toujours, quelle est la première démarche ?

  • Speaker #0

    Alors elle est multiple déjà, on peut aller sur le net, le net regorge d'informations, et pas forcément négatif sur la profession, bien au contraire, il y a beaucoup de personnes qui œuvrent à diffuser ce métier. de proximité, on va sur le site internet de l'IFA de Clermont-Ferrand et on peut cliquer sur deux onglets. Un qui va nous expliquer la formation d'ambulancier et l'autre, celle qu'on parlait précédemment, celle d'auxiliaire. Comme ça, les deux types de candidatures vont retrouver les informations pratiques à retenir.

  • Speaker #2

    Très bien. Est-ce qu'il y a par exemple un niveau d'études à avoir pour accéder à cette formation ? Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    on ne peut pas ne pas expliquer à nos auditeurs qu'il y a un nouveau texte de loi qui est paru en avril 2022, transformant l'accès aux écoles, transformant aussi le contenu pédagogique, les compétences attendues, la durée de la formation. Et donc tout ça nous amène... amène à vous dire que pour accéder à l'école, plusieurs candidatures possibles, les diplômes de niveau 4 comme le baccalauréat et ceux qui n'ont pas le baccalauréat. Vous n'avez pas le baccalauréat, ce n'est pas rédhibitoire. Là, peu importe son parcours scolaire, on peut remplir un dossier d'admissibilité qui sera étudié par un jury et selon votre parcours, selon votre motif. selon votre maîtrise du français, de la langue, de l'écriture, une décision sera rendue sur est-ce que vous avez le droit de venir vers nous passer ce qu'on appelle l'admission, c'est-à-dire un entretien professionnel. Cet entretien professionnel va porter sur un stage que vous aurez fait au préalable, ça expliqué sur les sites internet, un stage découvert, qui permet... non seulement de découvrir, mais aussi de poser ses questions, de rencontrer des professionnels, ce n'est quand même pas rien, et de découvrir les missions, de découvrir les valeurs, de découvrir ce que c'est aussi que la vie chez un employeur. Bien sûr, oui. Voilà, avec des horaires, avec des contraintes.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce qu'il y a un écrit à passer si on veut rentrer à l'institut ? Si je n'ai pas le bac, qu'est-ce qu'il faut ?

  • Speaker #0

    Alors, il n'y a pas d'écrit à passer. Il y a des pièces à fournir. Notamment une lettre de motivation, notamment les diplômes, si on en a. Quels sont-ils ? Quelle année je les ai eus ? Et puis plein d'autres pièces, mais qui sont en lien aussi avec le permis de conduire. Je vous rappelle, messieurs d'âme, pour venir sur ces métiers, il faut avoir le permis et avoir le permis hors période probatoire. Alors j'insiste, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on a eu son permis et on a eu deux ans d'expérience de diplôme.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il n'y a plus le petit A pour dire attention. Voilà, là, on sait conduire. Donc, je peux venir conduire un blessé, un patient, une victime. Et bien sûr, ce permis est en cours de validité, messieurs, dames. C'est-à-dire que si vous êtes malheureusement sous le coup d'une suspension, nous ne pourrons pas vous accueillir le temps de la suspension. Car à l'école sont délivrés des cours de conduite.

  • Speaker #2

    Oui, je comprends. Du coup, cette formation dure combien de temps alors ?

  • Speaker #0

    Alors, cette formation dure... ambulancier, elle va durer à peu près, je ne vais pas dire des bêtises, 801 heures. Donc, ça fait un peu plus de six mois parce que il suffit qu'il y ait un petit jour férié au milieu de votre semaine. Et puis, l'école, je suis gentil, nous donnons quelques repos à ces stagiaires, à ces élèves qui viennent nous voir. Donc, on va dire qu'en six mois, six mois et demi,

  • Speaker #2

    j'ai fait mon école. Donc, du coup, en gros, deux sessions par an ?

  • Speaker #0

    Donc, en gros, même, c'est sûr, deux sessions par an. Toujours pareil, d'un quota de 22 apprentis. d'accord par et pareil tu arrives à remplir les formations de manière générale alors c'est très variable c'est à dire que nous arrivons dans un contexte post co vide oui je le rappelle pour nos auditeurs qui on peut transformer l'accès aux soins qui a mis un coup de projecteur sur les métiers du soin mais qui a aussi fait fuir des soignants donc tout de suite on est dans l'entre-deux c'est à dire qu'il ya des promos qui serait très très demandé et puis d'autres un peu moins

  • Speaker #2

    puis on pourrait évoquer aussi la difficulté de financement parlons-en du coup le financement en général il se fait comment ?

  • Speaker #0

    plusieurs façons de se financer soit on peut s'auto-financer pour les plus...

  • Speaker #2

    le casse-mont livré à l'école exactement,

  • Speaker #0

    on arrête de faire l'écureuil toutes les petites économies qu'on a fait pendant la Covid on vient les dépenser à l'IFA soit on a de la chance on a déjà une expérience professionnelle peut-être qu'on a un compte professionnel de formation on a... des choses un petit peu comme l'écureuil qu'on a mis de côté, qui vont permettre de payer tout au parti. à l'école et après on a d'autres solutions. Son employeur ?

  • Speaker #2

    Oui, qui peut me financer.

  • Speaker #0

    Vous savez, la personne que vous avez rencontrée pour votre stage, elle peut peut-être vous proposer de venir la rejoindre avec votre permis B et de la rejoindre pendant trois mois salariée à condition que vous soyez titulaire du... diplôme de secourisme, le PSE. Donc ça, ça peut durer 3 mois. Comme vous êtes chez un employeur, quand vous venez nous voir, lui, il peut choisir de vous financer. Voilà, avec des organismes, bien sûr. Il ne le fait peut-être pas tout seul de son côté, mais il a des solutions. Et puis la dernière... solution quand on n'a pas d'autre choix, si l'on est demandeur d'emploi. Pour les moins chanceux d'entre nous, et bien notre région, région Ronald-Pauvergne, peut se porter financeur.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #2

    si vous souhaitez continuer à suivre cet entretien passionnant avec Jean-Noël Dalle,

  • Speaker #1

    référent pédagogique de l'IFAT Clermont-Ferrand, je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode pour tout connaître du contenu de cette formation et des points forts du métier d'ambulancier. Si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et de toutes les activités que l'association propose dans le Puy de Dome,

  • Speaker #2

    je vous invite à partager cette vidéo avec vos amis.

  • Speaker #1

    invite à liker le compte Instagram de l'association asso.triambule et bien sûr de liker et de partager nos podcasts si vous aimez leur contenu afin de nous aider à faire connaître ce nouveau concept.

Description

Dans cet épisode captivant du podcast "PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé", nous plongeons au cœur de la profession d'ambulancier, un métier essentiel au sein du système de santé. Jean-Paul Angelini reçoit Jean-Noël, référent pédagogique de l'Institut de formation des ambulanciers du Puy-de-Dôme, pour discuter des répercussions du Covid-19 sur cette profession. La pandémie a engendré une hausse des reconversions professionnelles, révélant une évolution des attentes des employés en matière de bonheur au travail. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Jean-Paul, fort de son expérience en tant qu'ambulancier, partage son parcours et évoque avec passion la création d'une association dédiée à la valorisation du métier d'ambulancier. Ce témoignage met en lumière l'importance des soins préhospitaliers et des interventions d'urgence, des domaines où les ambulanciers jouent un rôle crucial. Jean-Noël, quant à lui, nous parle de son parcours professionnel et de ses responsabilités à l'Institut, tout en détaillant les exigences nécessaires pour devenir ambulancier diplômé d'État. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Au fil de la conversation, ils explorent les différentes formations disponibles pour les aspirants ambulanciers, les qualifications requises et les défis que rencontre la profession. La perception du métier d'auxiliaire ambulancier est également abordée, ainsi que les difficultés à attirer de nouveaux élèves dans ce secteur vital. Les auditeurs découvriront comment le coronavirus a influencé la dynamique de ce métier et comment les ambulanciers s'adaptent aux nouvelles réalités du service d'urgence. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Cet épisode met en avant non seulement les défis, mais aussi les opportunités de carrière dans le domaine des soins de santé. Les ambulanciers ne sont pas seulement des professionnels de santé ; ils sont des acteurs clés dans le transport sanitaire et la prise en charge des patients en situation d'urgence. En écoutant cet épisode, vous comprendrez mieux l'impact du Covid-19 sur la profession, mais aussi l'évolution personnelle que vivent les ambulanciers face à ces changements. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"


Ne manquez pas cette occasion d'en apprendre davantage sur le métier d'ambulancier, les soins préhospitaliers et l'importance de ces professionnels dans notre société. Que vous soyez déjà dans le secteur de la santé ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode de "PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé" vous offrira une perspective enrichissante et inspirante sur la profession d'ambulancier et les enjeux qui l'entourent. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"


Découvrez comment obtenir votre DEA pour devenir ADE et travailler dans l' UPH , l'urgence préhospitalière. Plongez au cœur du quotidien palpitant d'un ambulancier. Découvrez les coulisses de la formation du DEA, les défis, les joies et les émotions fortes de ce métier passionnant. Devenez témoin des interventions d'urgence, des gestes qui sauvent et des rencontres qui marquent à jamais.


Métier de la santé en mouvement découvrez le quotidien des ambulanciers, de leurs missions avec le SAMU et des échanges nombreux avec tous les acteurs de l'UPH , l'urgence préhospitalière. Comment devenir ambulancier ? C'est quoi le DEA? Comment devenir ADE ? Quel est le salaire d'un ambulancier ? Comment travailler avec le SAMU et le SMUR ? Quelles sont les professions paramédicales ? Comment devenir un professionnel de la santé ? Faire de l'urgence.



Rejoignez notre communauté sur Instagram : asso.preambule


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dès lundi et jusqu'à nouvel ordre, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités seront fermées.

  • Speaker #1

    Le Covid. Tout le monde se souvient où il se trouvait au soir du 16 mars 2020, lorsqu'Emmanuel Macron a annoncé confiner le pays. Une annonce qui a été perçue comme un électrochoc et qui allait changer à jamais nos habitudes de consommation et nos méthodes de travail. La crise sanitaire a eu un rôle d'accélérateur des envies de reconversion professionnelle. Selon une étude récente, 48% des personnes s'interroger indiquent que leurs attentes liées au bonheur au travail ont augmenté par rapport à l'année précédente. Seuls 27% des salariés se disent épanouie au travail. Je m'appelle Jean-Paul, j'ai 42 ans et je suis ambulancier depuis une dizaine d'années. Nous avons décidé avec des ambulanciers et ambulancières de créer une association basée dans le Puy-de-Dôme afin de valoriser notre profession. Certains travaillent dans le privé, d'autres dans le public. Elle est employée dans une structure familiale et lui est ambulancier au SAMU. Des secteurs différents mais une passion commune. Dans ce podcast, je vais t'expliquer comment devenir ambulancier. Un métier plein de sens, d'humanité et qui met mettra en lumière toutes tes qualités humaines. La position de l'ambulancier dans la chaîne des soins en France devrait continuer à se renforcer et à se développer au cours des prochaines années. Et si tu te formais au métier d'ambulancier ?

  • Speaker #2

    Jean-Noël, bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #2

    Donc Jean-Noël, tu es le référent pédagogique de la formation d'ambulanciers à l'Institut de formation des ambulanciers du Puy-de-Dôme. Poste que tu occupes depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #0

    Ça fait un an et demi. Depuis fin 2020. 2022, début 2023.

  • Speaker #2

    Très bien. Est-ce que tu peux nous parler, avant de rentrer dans le vif du sujet, est-ce que tu peux nous parler, s'il te plaît, de ton parcours pro avant d'arriver à l'Institut de formation ?

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est très simple. Je suis infirmier de formation, de métier. J'ai été diplômé en 2002. Ensuite, j'ai travaillé en réanimation essentiellement, réanimation polyvalente au CHU de Clermont-Ferrand. Et puis ensuite, j'ai souhaité me spécialiser. Je suis devenu infirmier anesthésiste en 2008. Et j'ai continué à exercer dans une réanimation pour développer un déchoquage chirurgical en compagnie de toute une équipe médicale et paramédicale. Et conjointe point à ça, j'ai travaillé aussi au bloc opératoire. Parallèlement à tout ça, j'ai eu de nombreuses casquettes grâce à de multiples rencontres. Car depuis 20 ans, je suis infirmier sapeur-pompier dans le Puy-de-Dôme. J'ai été formé à la psychotraumatologie. Je suis titulaire d'un diplôme universitaire. Et conjointement aussi, j'ai été formé formateur AFGSU à partir de 2012. Voilà, donc j'ai fait plein d'autres choses, mais je ne pense pas que ça soit en lien avec...

  • Speaker #2

    On s'accrè... précevé quand même. Voilà,

  • Speaker #0

    mais bon, c'est vrai que j'ai fait beaucoup de choses dans le soin en général.

  • Speaker #2

    Et du coup, avant d'arriver à l'IFA, la journée type de Jean-Noël, c'était quoi ?

  • Speaker #0

    La journée type, très simplement, se lever, s'occuper des enfants, aller travailler, les soirées hospitalières, beaucoup, et sur le temps de loisir, donc je travaillais la nuit, les jours fériés, les week-ends, bien sûr, pas tous, rassurez-vous, j'avais des temps de repos. Et sur les temps de loisir, eh bien, toutes ces occupations, notamment le sapeur-pompier. qui ont pris beaucoup de temps pour moi.

  • Speaker #2

    Très bien et du coup alors tu te diriges vers l'institut de formation. Avant de mettre un pied auprès des ambulanciers, je voudrais que tu nous expliques un peu le rapport que tu avais avec les ambulanciers dans ton ancienne profession et comment tu percevais cette profession ?

  • Speaker #0

    Alors très simplement à partir des années 2010, j'ai été approché par l'équipe pédagogique de l'IFA de Clermont-Ferrand pour être intervenant sur des thèmes. divers, la RCP, l'oxygénothérapie, les dispositifs médicaux. J'ai accepté de présenter ces interventions. L'équipe pédagogique a renouvelé l'essai et puis donc petit peu par petit peu, promo après promo, et bien mine de rien pendant plus de dix ans j'ai été intervenant régulier à l'IFAT Clermont-Ferrand.

  • Speaker #2

    Très bien et du coup qui occupait ce poste avant toi ?

  • Speaker #0

    Alors avant moi il y avait une équipe... La formation pédagogique a été constituée d'un directeur, M. Hens, d'une formatrice permanente, Mme Souches, et d'une secrétaire, Mme Paula.

  • Speaker #2

    Très bien. Et du coup, passer du bloc opératoire à des salles de classe, qu'est-ce que ça fait ?

  • Speaker #0

    C'est assez troublant parce qu'il n'y a plus l'aspect de s'occuper d'un patient. Là, le souhait, c'est de transmettre son savoir. Alors, pas tout le savoir. pas de venir faire des infirmiers anesthésistes le but c'est d'apporter les connaissances en lien avec les compétences attendues de ce métier d'ambulanciers d'accord mais du coup tu côtoyer au quotidien les ambulanciers ou pas spécialement toi alors j'avais des contacts mais plus ou ou moins éloignés, c'est-à-dire les ambulanciers tout d'abord au travail, c'est-à-dire au bloc opératoire, c'est des acteurs qui vont venir déposer les patients en ambulatoire, venir les chercher en salle de réveil, au déchocage aussi, où face à la filière de l'urgence, on peut venir rencontrer ce genre de professionnels. Et dans le cas de pompiers aussi, bien sûr, on se renforce les uns les autres, on se complète. Et puis parfois dans le domaine privé, on peut faire des rencontres et Bonjour, moi je suis ambulan... métier à l'accord très bien et vous travaillez ou comment comment ça se passe pour vous est souvent le point d'accroche c'est le système de santé c'est à dire qu'on continue ce que tu en as de les côtoyer on va dire au quotidien est ce que c'est alors c'était pour moi c'était de des professionnels qui étaient désireux d'avoir plus de compétences et des professionnels qui étaient désireux de monter de gamme parce qu'il faisait déjà du transport sur prescription médicale mais je pense qu'ils souhaitaient les uns et les autres être plus performants, plus compétents face à l'urgence notamment. C'était mon ressenti, l'intuition.

  • Speaker #2

    Et du coup, tu nous reçois dans ton bureau à l'IFA. Est-ce que tu peux nous parler géographiquement où se situe l'IFA et de quoi l'Institut est composé s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    L'IFA de Clermont-Ferrand se trouve à Clermont-Ferrand, sur le site du CHU de Clermont-Ferrand. sur le site plus exactement de l'EIFS. Ce sont les écoles et instituts de formation en santé. Donc tous les professionnels de santé paramédicaux essentiellement, infirmières, aides-soignantes, auxiliaires de puriculture, manipulateurs en électroradiologie, infirmières de puriculture ou auxiliaires de puriculture, pardon, peut-être je me répète, les infirmiers de bloc opératoire, les infirmiers anesthésistes, les cadres de santé, voilà, je m'excuse si j'oublie des professionnels... Et puis, il se trouve aussi une partie de la direction fonctionnelle de l'hôpital, de Gabriel Monpied, et plus généralement de tout le CHU. Et un autre organisme qu'on appelle le CFPS, le Centre de Formation des Professionnels de Santé. Donc ça, c'est pour la formation continue, c'est-à-dire après les diplômes.

  • Speaker #2

    Donc, ils forment les personnes qui sont déjà présentes. Voilà,

  • Speaker #0

    déjà des professionnels, déjà diplômés qui cherchent des compléments de formation.

  • Speaker #1

    Ou des recyclages, je suppose.

  • Speaker #0

    Et ou des recyclables.

  • Speaker #2

    D'accord. Et du coup, pour revenir à l'IFA, qui travaille avec toi au quotidien ?

  • Speaker #0

    Alors, nous sommes constitués d'une équipe pédagogique très restreinte. C'est-à-dire, je suis le formateur, entre guillemets, référent pédagogique. Nous sommes supervisés par un cadre de santé qui est 4SUP et par un directeur. Et je suis accompagné d'une autre formatrice qui est là à mi-temps, Madame Gers.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #2

    Et du coup, alors, dans l'IFA, on forme des... auxiliaires ambulanciers et des ambulanciers diplômés d'état. Même si ce n'est pas le sujet principal de ce podcast, on va parler vite fait de l'auxiliaire ambulancier. Combien de sessions par an pour l'auxiliaire ici à Clermont ?

  • Speaker #0

    Alors pour l'auxiliaire, deux sessions de formation par an, une située à l'automne et une située au printemps. C'est-à-dire que des fois, il y a un mois qui peut être mouvant, ça peut être mai, ça peut être avril. Et par rapport à l'automne, Alors au quota, on a droit à des sessions de 22 apprenants par session, donc 22 au printemps, 22 à l'automne.

  • Speaker #2

    D'accord. Et si quelqu'un nous écoute et ne connaît pas du tout ce métier, en quelques phrases, est-ce que tu peux nous parler du métier d'auxiliaire ambulancier ?

  • Speaker #0

    Alors l'auxiliaire ambulancier, c'est l'assistant, l'aide de l'ambulancier au quotidien dans ses missions de transport sanitaire. Tout d'abord, il soulage... l'ambulancier diplômé d'état en ce qui concerne la conduite automobile, lorsque l'ambulancier heureusement se trouve à l'arrière avec le patient. Deuxième mission, c'est aider l'ambulancier diplômé d'état sur tout ce qui est ergonomie, manutention, manipulation du patient avec le brancard, les moyens de relevage, l'installation, l'hygiène et puis enfin bien sûr les soins d'urgence, c'est-à-dire être constitué d'un binôme. pour agir, notamment, exemple concret, la RCP, la PLS, où on est bien content parfois d'être à deux.

  • Speaker #2

    D'être assisté, c'est sûr. Et du coup, sauf erreur de ma part, moi j'entends souvent dire que c'est une profession qui est menée à disparaître. Est-ce que tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #0

    effectivement, on ne peut pas ne pas évoquer le fait que cette formation, qui est une formation très courte, rappelons-le, formation qui dure 70 heures en institut complété, par 21 heures avec un AFG SU2. Mais finalement, beaucoup d'employeurs préfèreraient avoir que des ambulances et diplômés d'État pour justement avoir plus de compétences à bord. Voilà. Après, je ne fais pas de procès contre les auxiliaires. Je ne vais pas les condamner. Mais on comprend bien que dans une société qui est très exigeante, notamment sur le secours et la compétence des professionnels de santé, on voudrait le meilleur. Donc on voudrait l'ADE, on voudrait l'ambulancier. Pardon pour les... les auxiliaires qui nous écoutent.

  • Speaker #2

    Et du coup pourquoi, sauf erreur de ma part, elle vient d'être prolongée cette formation en termes de durée ?

  • Speaker #0

    Donc elle existe toujours, il y a des améliorations qui sont apportées à l'échelle nationale pour permettre tout d'abord que les apprenants puissent actionner leur CPF, c'est-à-dire le compte professionnel de formation. Effectivement, sur le maillage du territoire, on peut retrouver des organismes privés qui forment des métiers d'auxiliaires, des organismes publics. Et puis, selon... Pardon, je parle mal, je vous dis bien... Effectivement, selon l'Institut, lorsqu'on a la chance d'avoir un grand nombre de formateurs, il peut y avoir beaucoup plus de sessions disponibles par an pour présenter ce diplôme. Donc malheureusement, il n'y a que deux sessions actuelles.

  • Speaker #2

    Tu dirais qu'il y a beaucoup de demandes pour cette profession sur le tableau.

  • Speaker #0

    C'est là où le bas blesse. C'est sûrement pour ça que tu me poses la question, Jean-Paul. Nous avons du mal à remplir les quotas. On forme moins d'auxiliaires que le quota qui nous est permis.

  • Speaker #2

    On forme moins parce qu'on a moins d'élèves, parce qu'on parle moins de cette profession. Du coup, elle attire beaucoup moins le...

  • Speaker #0

    C'est multiple. Ton argument est juste. C'est-à-dire peut-être moins bien diffusé, peut-être moins d'attractivité. par rapport aux missions que j'ai évoquées. On est l'assistant, on est le bras droit de quelqu'un mais on ne peut pas le remplacer. Et ensuite, il y a aussi un changement sociétal, c'est finalement des professions intermédiaires, ça donne moins envie.

  • Speaker #2

    Et du coup, en général, c'est quoi le profil des élèves auxiliaires ambulanciers quand ils se présentent à toi ?

  • Speaker #0

    C'est assez simple, c'est la même volonté que l'ambulancier, c'est l'envie de bien faire, c'est l'envie d'aider.

  • Speaker #2

    Et c'est des gens qui ne connaissent rien du soin qui…

  • Speaker #0

    plupart du temps, c'est des gens qui viennent vers nous avec des valeurs d'altruisme, des valeurs d'aide, vouloir être utile, vouloir être utile, et puis après, selon leur cursus, c'est très varié. Des fois, c'est des personnes qui sont en reconversion, parfois c'est des personnes qui sont en formation initiale, c'est-à-dire, je suis assez jeune, j'ai mon permis de conduire, mais je suis un peu en rupture de formation, je suis un peu perdu, et peut-être que voilà j'ai sur mon parcours des personnes un conseiller de la famille des amis qui m'évoque cette possibilité mais c'est pas forcément des gens gens en fin de carrière qui savent pas où finir leurs dernières années et privées alors bien sûr mon expérience est très jeune et très courte alors je peux pas être formel mais j'ai nous avons formé à clermont des personnes de plus de 57 ans d'accueil sont d'auxiliaires donc là je n'ai pas forcément rédhibitoires pour accéder aux soins et à ces

  • Speaker #2

    cette profession ?

  • Speaker #0

    Non, je ne le crois pas. Je pense qu'il faut donner la chance à tout le monde. Bien sûr.

  • Speaker #2

    On va refermer la parenthèse sur l'auxiliaire ambulancier. On va rentrer dans le vif du sujet et parler de l'ambulancier diplômé d'État. Je fais une petite parenthèse avant de rentrer dans le vif du sujet. Si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et toutes les activités que l'association propose sur le Puy-de-Dôme, je vous invite à liker le compte Instagram de l'association asso.préambule et bien sûr de liker, de partager les vidéos. les podcasts, n'hésitez pas à nous poser des questions sur le podcast que vous écoutez ou si, pourquoi pas, vous avez une idée de podcast à développer, on sera ravis d'en prendre note et pourquoi pas de la mettre en application. Donc Jean-Noël, du coup, l'ambulancier diplômé d'État. Imaginons, je suis en conversion professionnelle, je ne connais rien au métier, ce métier m'attire depuis toujours, quelle est la première démarche ?

  • Speaker #0

    Alors elle est multiple déjà, on peut aller sur le net, le net regorge d'informations, et pas forcément négatif sur la profession, bien au contraire, il y a beaucoup de personnes qui œuvrent à diffuser ce métier. de proximité, on va sur le site internet de l'IFA de Clermont-Ferrand et on peut cliquer sur deux onglets. Un qui va nous expliquer la formation d'ambulancier et l'autre, celle qu'on parlait précédemment, celle d'auxiliaire. Comme ça, les deux types de candidatures vont retrouver les informations pratiques à retenir.

  • Speaker #2

    Très bien. Est-ce qu'il y a par exemple un niveau d'études à avoir pour accéder à cette formation ? Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    on ne peut pas ne pas expliquer à nos auditeurs qu'il y a un nouveau texte de loi qui est paru en avril 2022, transformant l'accès aux écoles, transformant aussi le contenu pédagogique, les compétences attendues, la durée de la formation. Et donc tout ça nous amène... amène à vous dire que pour accéder à l'école, plusieurs candidatures possibles, les diplômes de niveau 4 comme le baccalauréat et ceux qui n'ont pas le baccalauréat. Vous n'avez pas le baccalauréat, ce n'est pas rédhibitoire. Là, peu importe son parcours scolaire, on peut remplir un dossier d'admissibilité qui sera étudié par un jury et selon votre parcours, selon votre motif. selon votre maîtrise du français, de la langue, de l'écriture, une décision sera rendue sur est-ce que vous avez le droit de venir vers nous passer ce qu'on appelle l'admission, c'est-à-dire un entretien professionnel. Cet entretien professionnel va porter sur un stage que vous aurez fait au préalable, ça expliqué sur les sites internet, un stage découvert, qui permet... non seulement de découvrir, mais aussi de poser ses questions, de rencontrer des professionnels, ce n'est quand même pas rien, et de découvrir les missions, de découvrir les valeurs, de découvrir ce que c'est aussi que la vie chez un employeur. Bien sûr, oui. Voilà, avec des horaires, avec des contraintes.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce qu'il y a un écrit à passer si on veut rentrer à l'institut ? Si je n'ai pas le bac, qu'est-ce qu'il faut ?

  • Speaker #0

    Alors, il n'y a pas d'écrit à passer. Il y a des pièces à fournir. Notamment une lettre de motivation, notamment les diplômes, si on en a. Quels sont-ils ? Quelle année je les ai eus ? Et puis plein d'autres pièces, mais qui sont en lien aussi avec le permis de conduire. Je vous rappelle, messieurs d'âme, pour venir sur ces métiers, il faut avoir le permis et avoir le permis hors période probatoire. Alors j'insiste, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on a eu son permis et on a eu deux ans d'expérience de diplôme.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il n'y a plus le petit A pour dire attention. Voilà, là, on sait conduire. Donc, je peux venir conduire un blessé, un patient, une victime. Et bien sûr, ce permis est en cours de validité, messieurs, dames. C'est-à-dire que si vous êtes malheureusement sous le coup d'une suspension, nous ne pourrons pas vous accueillir le temps de la suspension. Car à l'école sont délivrés des cours de conduite.

  • Speaker #2

    Oui, je comprends. Du coup, cette formation dure combien de temps alors ?

  • Speaker #0

    Alors, cette formation dure... ambulancier, elle va durer à peu près, je ne vais pas dire des bêtises, 801 heures. Donc, ça fait un peu plus de six mois parce que il suffit qu'il y ait un petit jour férié au milieu de votre semaine. Et puis, l'école, je suis gentil, nous donnons quelques repos à ces stagiaires, à ces élèves qui viennent nous voir. Donc, on va dire qu'en six mois, six mois et demi,

  • Speaker #2

    j'ai fait mon école. Donc, du coup, en gros, deux sessions par an ?

  • Speaker #0

    Donc, en gros, même, c'est sûr, deux sessions par an. Toujours pareil, d'un quota de 22 apprentis. d'accord par et pareil tu arrives à remplir les formations de manière générale alors c'est très variable c'est à dire que nous arrivons dans un contexte post co vide oui je le rappelle pour nos auditeurs qui on peut transformer l'accès aux soins qui a mis un coup de projecteur sur les métiers du soin mais qui a aussi fait fuir des soignants donc tout de suite on est dans l'entre-deux c'est à dire qu'il ya des promos qui serait très très demandé et puis d'autres un peu moins

  • Speaker #2

    puis on pourrait évoquer aussi la difficulté de financement parlons-en du coup le financement en général il se fait comment ?

  • Speaker #0

    plusieurs façons de se financer soit on peut s'auto-financer pour les plus...

  • Speaker #2

    le casse-mont livré à l'école exactement,

  • Speaker #0

    on arrête de faire l'écureuil toutes les petites économies qu'on a fait pendant la Covid on vient les dépenser à l'IFA soit on a de la chance on a déjà une expérience professionnelle peut-être qu'on a un compte professionnel de formation on a... des choses un petit peu comme l'écureuil qu'on a mis de côté, qui vont permettre de payer tout au parti. à l'école et après on a d'autres solutions. Son employeur ?

  • Speaker #2

    Oui, qui peut me financer.

  • Speaker #0

    Vous savez, la personne que vous avez rencontrée pour votre stage, elle peut peut-être vous proposer de venir la rejoindre avec votre permis B et de la rejoindre pendant trois mois salariée à condition que vous soyez titulaire du... diplôme de secourisme, le PSE. Donc ça, ça peut durer 3 mois. Comme vous êtes chez un employeur, quand vous venez nous voir, lui, il peut choisir de vous financer. Voilà, avec des organismes, bien sûr. Il ne le fait peut-être pas tout seul de son côté, mais il a des solutions. Et puis la dernière... solution quand on n'a pas d'autre choix, si l'on est demandeur d'emploi. Pour les moins chanceux d'entre nous, et bien notre région, région Ronald-Pauvergne, peut se porter financeur.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #2

    si vous souhaitez continuer à suivre cet entretien passionnant avec Jean-Noël Dalle,

  • Speaker #1

    référent pédagogique de l'IFAT Clermont-Ferrand, je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode pour tout connaître du contenu de cette formation et des points forts du métier d'ambulancier. Si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et de toutes les activités que l'association propose dans le Puy de Dome,

  • Speaker #2

    je vous invite à partager cette vidéo avec vos amis.

  • Speaker #1

    invite à liker le compte Instagram de l'association asso.triambule et bien sûr de liker et de partager nos podcasts si vous aimez leur contenu afin de nous aider à faire connaître ce nouveau concept.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode captivant du podcast "PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé", nous plongeons au cœur de la profession d'ambulancier, un métier essentiel au sein du système de santé. Jean-Paul Angelini reçoit Jean-Noël, référent pédagogique de l'Institut de formation des ambulanciers du Puy-de-Dôme, pour discuter des répercussions du Covid-19 sur cette profession. La pandémie a engendré une hausse des reconversions professionnelles, révélant une évolution des attentes des employés en matière de bonheur au travail. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Jean-Paul, fort de son expérience en tant qu'ambulancier, partage son parcours et évoque avec passion la création d'une association dédiée à la valorisation du métier d'ambulancier. Ce témoignage met en lumière l'importance des soins préhospitaliers et des interventions d'urgence, des domaines où les ambulanciers jouent un rôle crucial. Jean-Noël, quant à lui, nous parle de son parcours professionnel et de ses responsabilités à l'Institut, tout en détaillant les exigences nécessaires pour devenir ambulancier diplômé d'État. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Au fil de la conversation, ils explorent les différentes formations disponibles pour les aspirants ambulanciers, les qualifications requises et les défis que rencontre la profession. La perception du métier d'auxiliaire ambulancier est également abordée, ainsi que les difficultés à attirer de nouveaux élèves dans ce secteur vital. Les auditeurs découvriront comment le coronavirus a influencé la dynamique de ce métier et comment les ambulanciers s'adaptent aux nouvelles réalités du service d'urgence. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Cet épisode met en avant non seulement les défis, mais aussi les opportunités de carrière dans le domaine des soins de santé. Les ambulanciers ne sont pas seulement des professionnels de santé ; ils sont des acteurs clés dans le transport sanitaire et la prise en charge des patients en situation d'urgence. En écoutant cet épisode, vous comprendrez mieux l'impact du Covid-19 sur la profession, mais aussi l'évolution personnelle que vivent les ambulanciers face à ces changements. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"


Ne manquez pas cette occasion d'en apprendre davantage sur le métier d'ambulancier, les soins préhospitaliers et l'importance de ces professionnels dans notre société. Que vous soyez déjà dans le secteur de la santé ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode de "PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé" vous offrira une perspective enrichissante et inspirante sur la profession d'ambulancier et les enjeux qui l'entourent. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"


Découvrez comment obtenir votre DEA pour devenir ADE et travailler dans l' UPH , l'urgence préhospitalière. Plongez au cœur du quotidien palpitant d'un ambulancier. Découvrez les coulisses de la formation du DEA, les défis, les joies et les émotions fortes de ce métier passionnant. Devenez témoin des interventions d'urgence, des gestes qui sauvent et des rencontres qui marquent à jamais.


Métier de la santé en mouvement découvrez le quotidien des ambulanciers, de leurs missions avec le SAMU et des échanges nombreux avec tous les acteurs de l'UPH , l'urgence préhospitalière. Comment devenir ambulancier ? C'est quoi le DEA? Comment devenir ADE ? Quel est le salaire d'un ambulancier ? Comment travailler avec le SAMU et le SMUR ? Quelles sont les professions paramédicales ? Comment devenir un professionnel de la santé ? Faire de l'urgence.



Rejoignez notre communauté sur Instagram : asso.preambule


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dès lundi et jusqu'à nouvel ordre, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités seront fermées.

  • Speaker #1

    Le Covid. Tout le monde se souvient où il se trouvait au soir du 16 mars 2020, lorsqu'Emmanuel Macron a annoncé confiner le pays. Une annonce qui a été perçue comme un électrochoc et qui allait changer à jamais nos habitudes de consommation et nos méthodes de travail. La crise sanitaire a eu un rôle d'accélérateur des envies de reconversion professionnelle. Selon une étude récente, 48% des personnes s'interroger indiquent que leurs attentes liées au bonheur au travail ont augmenté par rapport à l'année précédente. Seuls 27% des salariés se disent épanouie au travail. Je m'appelle Jean-Paul, j'ai 42 ans et je suis ambulancier depuis une dizaine d'années. Nous avons décidé avec des ambulanciers et ambulancières de créer une association basée dans le Puy-de-Dôme afin de valoriser notre profession. Certains travaillent dans le privé, d'autres dans le public. Elle est employée dans une structure familiale et lui est ambulancier au SAMU. Des secteurs différents mais une passion commune. Dans ce podcast, je vais t'expliquer comment devenir ambulancier. Un métier plein de sens, d'humanité et qui met mettra en lumière toutes tes qualités humaines. La position de l'ambulancier dans la chaîne des soins en France devrait continuer à se renforcer et à se développer au cours des prochaines années. Et si tu te formais au métier d'ambulancier ?

  • Speaker #2

    Jean-Noël, bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #2

    Donc Jean-Noël, tu es le référent pédagogique de la formation d'ambulanciers à l'Institut de formation des ambulanciers du Puy-de-Dôme. Poste que tu occupes depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #0

    Ça fait un an et demi. Depuis fin 2020. 2022, début 2023.

  • Speaker #2

    Très bien. Est-ce que tu peux nous parler, avant de rentrer dans le vif du sujet, est-ce que tu peux nous parler, s'il te plaît, de ton parcours pro avant d'arriver à l'Institut de formation ?

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est très simple. Je suis infirmier de formation, de métier. J'ai été diplômé en 2002. Ensuite, j'ai travaillé en réanimation essentiellement, réanimation polyvalente au CHU de Clermont-Ferrand. Et puis ensuite, j'ai souhaité me spécialiser. Je suis devenu infirmier anesthésiste en 2008. Et j'ai continué à exercer dans une réanimation pour développer un déchoquage chirurgical en compagnie de toute une équipe médicale et paramédicale. Et conjointe point à ça, j'ai travaillé aussi au bloc opératoire. Parallèlement à tout ça, j'ai eu de nombreuses casquettes grâce à de multiples rencontres. Car depuis 20 ans, je suis infirmier sapeur-pompier dans le Puy-de-Dôme. J'ai été formé à la psychotraumatologie. Je suis titulaire d'un diplôme universitaire. Et conjointement aussi, j'ai été formé formateur AFGSU à partir de 2012. Voilà, donc j'ai fait plein d'autres choses, mais je ne pense pas que ça soit en lien avec...

  • Speaker #2

    On s'accrè... précevé quand même. Voilà,

  • Speaker #0

    mais bon, c'est vrai que j'ai fait beaucoup de choses dans le soin en général.

  • Speaker #2

    Et du coup, avant d'arriver à l'IFA, la journée type de Jean-Noël, c'était quoi ?

  • Speaker #0

    La journée type, très simplement, se lever, s'occuper des enfants, aller travailler, les soirées hospitalières, beaucoup, et sur le temps de loisir, donc je travaillais la nuit, les jours fériés, les week-ends, bien sûr, pas tous, rassurez-vous, j'avais des temps de repos. Et sur les temps de loisir, eh bien, toutes ces occupations, notamment le sapeur-pompier. qui ont pris beaucoup de temps pour moi.

  • Speaker #2

    Très bien et du coup alors tu te diriges vers l'institut de formation. Avant de mettre un pied auprès des ambulanciers, je voudrais que tu nous expliques un peu le rapport que tu avais avec les ambulanciers dans ton ancienne profession et comment tu percevais cette profession ?

  • Speaker #0

    Alors très simplement à partir des années 2010, j'ai été approché par l'équipe pédagogique de l'IFA de Clermont-Ferrand pour être intervenant sur des thèmes. divers, la RCP, l'oxygénothérapie, les dispositifs médicaux. J'ai accepté de présenter ces interventions. L'équipe pédagogique a renouvelé l'essai et puis donc petit peu par petit peu, promo après promo, et bien mine de rien pendant plus de dix ans j'ai été intervenant régulier à l'IFAT Clermont-Ferrand.

  • Speaker #2

    Très bien et du coup qui occupait ce poste avant toi ?

  • Speaker #0

    Alors avant moi il y avait une équipe... La formation pédagogique a été constituée d'un directeur, M. Hens, d'une formatrice permanente, Mme Souches, et d'une secrétaire, Mme Paula.

  • Speaker #2

    Très bien. Et du coup, passer du bloc opératoire à des salles de classe, qu'est-ce que ça fait ?

  • Speaker #0

    C'est assez troublant parce qu'il n'y a plus l'aspect de s'occuper d'un patient. Là, le souhait, c'est de transmettre son savoir. Alors, pas tout le savoir. pas de venir faire des infirmiers anesthésistes le but c'est d'apporter les connaissances en lien avec les compétences attendues de ce métier d'ambulanciers d'accord mais du coup tu côtoyer au quotidien les ambulanciers ou pas spécialement toi alors j'avais des contacts mais plus ou ou moins éloignés, c'est-à-dire les ambulanciers tout d'abord au travail, c'est-à-dire au bloc opératoire, c'est des acteurs qui vont venir déposer les patients en ambulatoire, venir les chercher en salle de réveil, au déchocage aussi, où face à la filière de l'urgence, on peut venir rencontrer ce genre de professionnels. Et dans le cas de pompiers aussi, bien sûr, on se renforce les uns les autres, on se complète. Et puis parfois dans le domaine privé, on peut faire des rencontres et Bonjour, moi je suis ambulan... métier à l'accord très bien et vous travaillez ou comment comment ça se passe pour vous est souvent le point d'accroche c'est le système de santé c'est à dire qu'on continue ce que tu en as de les côtoyer on va dire au quotidien est ce que c'est alors c'était pour moi c'était de des professionnels qui étaient désireux d'avoir plus de compétences et des professionnels qui étaient désireux de monter de gamme parce qu'il faisait déjà du transport sur prescription médicale mais je pense qu'ils souhaitaient les uns et les autres être plus performants, plus compétents face à l'urgence notamment. C'était mon ressenti, l'intuition.

  • Speaker #2

    Et du coup, tu nous reçois dans ton bureau à l'IFA. Est-ce que tu peux nous parler géographiquement où se situe l'IFA et de quoi l'Institut est composé s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    L'IFA de Clermont-Ferrand se trouve à Clermont-Ferrand, sur le site du CHU de Clermont-Ferrand. sur le site plus exactement de l'EIFS. Ce sont les écoles et instituts de formation en santé. Donc tous les professionnels de santé paramédicaux essentiellement, infirmières, aides-soignantes, auxiliaires de puriculture, manipulateurs en électroradiologie, infirmières de puriculture ou auxiliaires de puriculture, pardon, peut-être je me répète, les infirmiers de bloc opératoire, les infirmiers anesthésistes, les cadres de santé, voilà, je m'excuse si j'oublie des professionnels... Et puis, il se trouve aussi une partie de la direction fonctionnelle de l'hôpital, de Gabriel Monpied, et plus généralement de tout le CHU. Et un autre organisme qu'on appelle le CFPS, le Centre de Formation des Professionnels de Santé. Donc ça, c'est pour la formation continue, c'est-à-dire après les diplômes.

  • Speaker #2

    Donc, ils forment les personnes qui sont déjà présentes. Voilà,

  • Speaker #0

    déjà des professionnels, déjà diplômés qui cherchent des compléments de formation.

  • Speaker #1

    Ou des recyclages, je suppose.

  • Speaker #0

    Et ou des recyclables.

  • Speaker #2

    D'accord. Et du coup, pour revenir à l'IFA, qui travaille avec toi au quotidien ?

  • Speaker #0

    Alors, nous sommes constitués d'une équipe pédagogique très restreinte. C'est-à-dire, je suis le formateur, entre guillemets, référent pédagogique. Nous sommes supervisés par un cadre de santé qui est 4SUP et par un directeur. Et je suis accompagné d'une autre formatrice qui est là à mi-temps, Madame Gers.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #2

    Et du coup, alors, dans l'IFA, on forme des... auxiliaires ambulanciers et des ambulanciers diplômés d'état. Même si ce n'est pas le sujet principal de ce podcast, on va parler vite fait de l'auxiliaire ambulancier. Combien de sessions par an pour l'auxiliaire ici à Clermont ?

  • Speaker #0

    Alors pour l'auxiliaire, deux sessions de formation par an, une située à l'automne et une située au printemps. C'est-à-dire que des fois, il y a un mois qui peut être mouvant, ça peut être mai, ça peut être avril. Et par rapport à l'automne, Alors au quota, on a droit à des sessions de 22 apprenants par session, donc 22 au printemps, 22 à l'automne.

  • Speaker #2

    D'accord. Et si quelqu'un nous écoute et ne connaît pas du tout ce métier, en quelques phrases, est-ce que tu peux nous parler du métier d'auxiliaire ambulancier ?

  • Speaker #0

    Alors l'auxiliaire ambulancier, c'est l'assistant, l'aide de l'ambulancier au quotidien dans ses missions de transport sanitaire. Tout d'abord, il soulage... l'ambulancier diplômé d'état en ce qui concerne la conduite automobile, lorsque l'ambulancier heureusement se trouve à l'arrière avec le patient. Deuxième mission, c'est aider l'ambulancier diplômé d'état sur tout ce qui est ergonomie, manutention, manipulation du patient avec le brancard, les moyens de relevage, l'installation, l'hygiène et puis enfin bien sûr les soins d'urgence, c'est-à-dire être constitué d'un binôme. pour agir, notamment, exemple concret, la RCP, la PLS, où on est bien content parfois d'être à deux.

  • Speaker #2

    D'être assisté, c'est sûr. Et du coup, sauf erreur de ma part, moi j'entends souvent dire que c'est une profession qui est menée à disparaître. Est-ce que tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #0

    effectivement, on ne peut pas ne pas évoquer le fait que cette formation, qui est une formation très courte, rappelons-le, formation qui dure 70 heures en institut complété, par 21 heures avec un AFG SU2. Mais finalement, beaucoup d'employeurs préfèreraient avoir que des ambulances et diplômés d'État pour justement avoir plus de compétences à bord. Voilà. Après, je ne fais pas de procès contre les auxiliaires. Je ne vais pas les condamner. Mais on comprend bien que dans une société qui est très exigeante, notamment sur le secours et la compétence des professionnels de santé, on voudrait le meilleur. Donc on voudrait l'ADE, on voudrait l'ambulancier. Pardon pour les... les auxiliaires qui nous écoutent.

  • Speaker #2

    Et du coup pourquoi, sauf erreur de ma part, elle vient d'être prolongée cette formation en termes de durée ?

  • Speaker #0

    Donc elle existe toujours, il y a des améliorations qui sont apportées à l'échelle nationale pour permettre tout d'abord que les apprenants puissent actionner leur CPF, c'est-à-dire le compte professionnel de formation. Effectivement, sur le maillage du territoire, on peut retrouver des organismes privés qui forment des métiers d'auxiliaires, des organismes publics. Et puis, selon... Pardon, je parle mal, je vous dis bien... Effectivement, selon l'Institut, lorsqu'on a la chance d'avoir un grand nombre de formateurs, il peut y avoir beaucoup plus de sessions disponibles par an pour présenter ce diplôme. Donc malheureusement, il n'y a que deux sessions actuelles.

  • Speaker #2

    Tu dirais qu'il y a beaucoup de demandes pour cette profession sur le tableau.

  • Speaker #0

    C'est là où le bas blesse. C'est sûrement pour ça que tu me poses la question, Jean-Paul. Nous avons du mal à remplir les quotas. On forme moins d'auxiliaires que le quota qui nous est permis.

  • Speaker #2

    On forme moins parce qu'on a moins d'élèves, parce qu'on parle moins de cette profession. Du coup, elle attire beaucoup moins le...

  • Speaker #0

    C'est multiple. Ton argument est juste. C'est-à-dire peut-être moins bien diffusé, peut-être moins d'attractivité. par rapport aux missions que j'ai évoquées. On est l'assistant, on est le bras droit de quelqu'un mais on ne peut pas le remplacer. Et ensuite, il y a aussi un changement sociétal, c'est finalement des professions intermédiaires, ça donne moins envie.

  • Speaker #2

    Et du coup, en général, c'est quoi le profil des élèves auxiliaires ambulanciers quand ils se présentent à toi ?

  • Speaker #0

    C'est assez simple, c'est la même volonté que l'ambulancier, c'est l'envie de bien faire, c'est l'envie d'aider.

  • Speaker #2

    Et c'est des gens qui ne connaissent rien du soin qui…

  • Speaker #0

    plupart du temps, c'est des gens qui viennent vers nous avec des valeurs d'altruisme, des valeurs d'aide, vouloir être utile, vouloir être utile, et puis après, selon leur cursus, c'est très varié. Des fois, c'est des personnes qui sont en reconversion, parfois c'est des personnes qui sont en formation initiale, c'est-à-dire, je suis assez jeune, j'ai mon permis de conduire, mais je suis un peu en rupture de formation, je suis un peu perdu, et peut-être que voilà j'ai sur mon parcours des personnes un conseiller de la famille des amis qui m'évoque cette possibilité mais c'est pas forcément des gens gens en fin de carrière qui savent pas où finir leurs dernières années et privées alors bien sûr mon expérience est très jeune et très courte alors je peux pas être formel mais j'ai nous avons formé à clermont des personnes de plus de 57 ans d'accueil sont d'auxiliaires donc là je n'ai pas forcément rédhibitoires pour accéder aux soins et à ces

  • Speaker #2

    cette profession ?

  • Speaker #0

    Non, je ne le crois pas. Je pense qu'il faut donner la chance à tout le monde. Bien sûr.

  • Speaker #2

    On va refermer la parenthèse sur l'auxiliaire ambulancier. On va rentrer dans le vif du sujet et parler de l'ambulancier diplômé d'État. Je fais une petite parenthèse avant de rentrer dans le vif du sujet. Si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et toutes les activités que l'association propose sur le Puy-de-Dôme, je vous invite à liker le compte Instagram de l'association asso.préambule et bien sûr de liker, de partager les vidéos. les podcasts, n'hésitez pas à nous poser des questions sur le podcast que vous écoutez ou si, pourquoi pas, vous avez une idée de podcast à développer, on sera ravis d'en prendre note et pourquoi pas de la mettre en application. Donc Jean-Noël, du coup, l'ambulancier diplômé d'État. Imaginons, je suis en conversion professionnelle, je ne connais rien au métier, ce métier m'attire depuis toujours, quelle est la première démarche ?

  • Speaker #0

    Alors elle est multiple déjà, on peut aller sur le net, le net regorge d'informations, et pas forcément négatif sur la profession, bien au contraire, il y a beaucoup de personnes qui œuvrent à diffuser ce métier. de proximité, on va sur le site internet de l'IFA de Clermont-Ferrand et on peut cliquer sur deux onglets. Un qui va nous expliquer la formation d'ambulancier et l'autre, celle qu'on parlait précédemment, celle d'auxiliaire. Comme ça, les deux types de candidatures vont retrouver les informations pratiques à retenir.

  • Speaker #2

    Très bien. Est-ce qu'il y a par exemple un niveau d'études à avoir pour accéder à cette formation ? Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    on ne peut pas ne pas expliquer à nos auditeurs qu'il y a un nouveau texte de loi qui est paru en avril 2022, transformant l'accès aux écoles, transformant aussi le contenu pédagogique, les compétences attendues, la durée de la formation. Et donc tout ça nous amène... amène à vous dire que pour accéder à l'école, plusieurs candidatures possibles, les diplômes de niveau 4 comme le baccalauréat et ceux qui n'ont pas le baccalauréat. Vous n'avez pas le baccalauréat, ce n'est pas rédhibitoire. Là, peu importe son parcours scolaire, on peut remplir un dossier d'admissibilité qui sera étudié par un jury et selon votre parcours, selon votre motif. selon votre maîtrise du français, de la langue, de l'écriture, une décision sera rendue sur est-ce que vous avez le droit de venir vers nous passer ce qu'on appelle l'admission, c'est-à-dire un entretien professionnel. Cet entretien professionnel va porter sur un stage que vous aurez fait au préalable, ça expliqué sur les sites internet, un stage découvert, qui permet... non seulement de découvrir, mais aussi de poser ses questions, de rencontrer des professionnels, ce n'est quand même pas rien, et de découvrir les missions, de découvrir les valeurs, de découvrir ce que c'est aussi que la vie chez un employeur. Bien sûr, oui. Voilà, avec des horaires, avec des contraintes.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce qu'il y a un écrit à passer si on veut rentrer à l'institut ? Si je n'ai pas le bac, qu'est-ce qu'il faut ?

  • Speaker #0

    Alors, il n'y a pas d'écrit à passer. Il y a des pièces à fournir. Notamment une lettre de motivation, notamment les diplômes, si on en a. Quels sont-ils ? Quelle année je les ai eus ? Et puis plein d'autres pièces, mais qui sont en lien aussi avec le permis de conduire. Je vous rappelle, messieurs d'âme, pour venir sur ces métiers, il faut avoir le permis et avoir le permis hors période probatoire. Alors j'insiste, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on a eu son permis et on a eu deux ans d'expérience de diplôme.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il n'y a plus le petit A pour dire attention. Voilà, là, on sait conduire. Donc, je peux venir conduire un blessé, un patient, une victime. Et bien sûr, ce permis est en cours de validité, messieurs, dames. C'est-à-dire que si vous êtes malheureusement sous le coup d'une suspension, nous ne pourrons pas vous accueillir le temps de la suspension. Car à l'école sont délivrés des cours de conduite.

  • Speaker #2

    Oui, je comprends. Du coup, cette formation dure combien de temps alors ?

  • Speaker #0

    Alors, cette formation dure... ambulancier, elle va durer à peu près, je ne vais pas dire des bêtises, 801 heures. Donc, ça fait un peu plus de six mois parce que il suffit qu'il y ait un petit jour férié au milieu de votre semaine. Et puis, l'école, je suis gentil, nous donnons quelques repos à ces stagiaires, à ces élèves qui viennent nous voir. Donc, on va dire qu'en six mois, six mois et demi,

  • Speaker #2

    j'ai fait mon école. Donc, du coup, en gros, deux sessions par an ?

  • Speaker #0

    Donc, en gros, même, c'est sûr, deux sessions par an. Toujours pareil, d'un quota de 22 apprentis. d'accord par et pareil tu arrives à remplir les formations de manière générale alors c'est très variable c'est à dire que nous arrivons dans un contexte post co vide oui je le rappelle pour nos auditeurs qui on peut transformer l'accès aux soins qui a mis un coup de projecteur sur les métiers du soin mais qui a aussi fait fuir des soignants donc tout de suite on est dans l'entre-deux c'est à dire qu'il ya des promos qui serait très très demandé et puis d'autres un peu moins

  • Speaker #2

    puis on pourrait évoquer aussi la difficulté de financement parlons-en du coup le financement en général il se fait comment ?

  • Speaker #0

    plusieurs façons de se financer soit on peut s'auto-financer pour les plus...

  • Speaker #2

    le casse-mont livré à l'école exactement,

  • Speaker #0

    on arrête de faire l'écureuil toutes les petites économies qu'on a fait pendant la Covid on vient les dépenser à l'IFA soit on a de la chance on a déjà une expérience professionnelle peut-être qu'on a un compte professionnel de formation on a... des choses un petit peu comme l'écureuil qu'on a mis de côté, qui vont permettre de payer tout au parti. à l'école et après on a d'autres solutions. Son employeur ?

  • Speaker #2

    Oui, qui peut me financer.

  • Speaker #0

    Vous savez, la personne que vous avez rencontrée pour votre stage, elle peut peut-être vous proposer de venir la rejoindre avec votre permis B et de la rejoindre pendant trois mois salariée à condition que vous soyez titulaire du... diplôme de secourisme, le PSE. Donc ça, ça peut durer 3 mois. Comme vous êtes chez un employeur, quand vous venez nous voir, lui, il peut choisir de vous financer. Voilà, avec des organismes, bien sûr. Il ne le fait peut-être pas tout seul de son côté, mais il a des solutions. Et puis la dernière... solution quand on n'a pas d'autre choix, si l'on est demandeur d'emploi. Pour les moins chanceux d'entre nous, et bien notre région, région Ronald-Pauvergne, peut se porter financeur.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #2

    si vous souhaitez continuer à suivre cet entretien passionnant avec Jean-Noël Dalle,

  • Speaker #1

    référent pédagogique de l'IFAT Clermont-Ferrand, je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode pour tout connaître du contenu de cette formation et des points forts du métier d'ambulancier. Si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et de toutes les activités que l'association propose dans le Puy de Dome,

  • Speaker #2

    je vous invite à partager cette vidéo avec vos amis.

  • Speaker #1

    invite à liker le compte Instagram de l'association asso.triambule et bien sûr de liker et de partager nos podcasts si vous aimez leur contenu afin de nous aider à faire connaître ce nouveau concept.

Description

Dans cet épisode captivant du podcast "PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé", nous plongeons au cœur de la profession d'ambulancier, un métier essentiel au sein du système de santé. Jean-Paul Angelini reçoit Jean-Noël, référent pédagogique de l'Institut de formation des ambulanciers du Puy-de-Dôme, pour discuter des répercussions du Covid-19 sur cette profession. La pandémie a engendré une hausse des reconversions professionnelles, révélant une évolution des attentes des employés en matière de bonheur au travail. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Jean-Paul, fort de son expérience en tant qu'ambulancier, partage son parcours et évoque avec passion la création d'une association dédiée à la valorisation du métier d'ambulancier. Ce témoignage met en lumière l'importance des soins préhospitaliers et des interventions d'urgence, des domaines où les ambulanciers jouent un rôle crucial. Jean-Noël, quant à lui, nous parle de son parcours professionnel et de ses responsabilités à l'Institut, tout en détaillant les exigences nécessaires pour devenir ambulancier diplômé d'État. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Au fil de la conversation, ils explorent les différentes formations disponibles pour les aspirants ambulanciers, les qualifications requises et les défis que rencontre la profession. La perception du métier d'auxiliaire ambulancier est également abordée, ainsi que les difficultés à attirer de nouveaux élèves dans ce secteur vital. Les auditeurs découvriront comment le coronavirus a influencé la dynamique de ce métier et comment les ambulanciers s'adaptent aux nouvelles réalités du service d'urgence. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"



Cet épisode met en avant non seulement les défis, mais aussi les opportunités de carrière dans le domaine des soins de santé. Les ambulanciers ne sont pas seulement des professionnels de santé ; ils sont des acteurs clés dans le transport sanitaire et la prise en charge des patients en situation d'urgence. En écoutant cet épisode, vous comprendrez mieux l'impact du Covid-19 sur la profession, mais aussi l'évolution personnelle que vivent les ambulanciers face à ces changements. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"


Ne manquez pas cette occasion d'en apprendre davantage sur le métier d'ambulancier, les soins préhospitaliers et l'importance de ces professionnels dans notre société. Que vous soyez déjà dans le secteur de la santé ou simplement curieux d'en savoir plus, cet épisode de "PRÉAMBULE : Le podcast des Ambulanciers et de la Santé" vous offrira une perspective enrichissante et inspirante sur la profession d'ambulancier et les enjeux qui l'entourent. Ce podcast répondra à la questions " Comment devenir ambulancier ?"


Découvrez comment obtenir votre DEA pour devenir ADE et travailler dans l' UPH , l'urgence préhospitalière. Plongez au cœur du quotidien palpitant d'un ambulancier. Découvrez les coulisses de la formation du DEA, les défis, les joies et les émotions fortes de ce métier passionnant. Devenez témoin des interventions d'urgence, des gestes qui sauvent et des rencontres qui marquent à jamais.


Métier de la santé en mouvement découvrez le quotidien des ambulanciers, de leurs missions avec le SAMU et des échanges nombreux avec tous les acteurs de l'UPH , l'urgence préhospitalière. Comment devenir ambulancier ? C'est quoi le DEA? Comment devenir ADE ? Quel est le salaire d'un ambulancier ? Comment travailler avec le SAMU et le SMUR ? Quelles sont les professions paramédicales ? Comment devenir un professionnel de la santé ? Faire de l'urgence.



Rejoignez notre communauté sur Instagram : asso.preambule


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dès lundi et jusqu'à nouvel ordre, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités seront fermées.

  • Speaker #1

    Le Covid. Tout le monde se souvient où il se trouvait au soir du 16 mars 2020, lorsqu'Emmanuel Macron a annoncé confiner le pays. Une annonce qui a été perçue comme un électrochoc et qui allait changer à jamais nos habitudes de consommation et nos méthodes de travail. La crise sanitaire a eu un rôle d'accélérateur des envies de reconversion professionnelle. Selon une étude récente, 48% des personnes s'interroger indiquent que leurs attentes liées au bonheur au travail ont augmenté par rapport à l'année précédente. Seuls 27% des salariés se disent épanouie au travail. Je m'appelle Jean-Paul, j'ai 42 ans et je suis ambulancier depuis une dizaine d'années. Nous avons décidé avec des ambulanciers et ambulancières de créer une association basée dans le Puy-de-Dôme afin de valoriser notre profession. Certains travaillent dans le privé, d'autres dans le public. Elle est employée dans une structure familiale et lui est ambulancier au SAMU. Des secteurs différents mais une passion commune. Dans ce podcast, je vais t'expliquer comment devenir ambulancier. Un métier plein de sens, d'humanité et qui met mettra en lumière toutes tes qualités humaines. La position de l'ambulancier dans la chaîne des soins en France devrait continuer à se renforcer et à se développer au cours des prochaines années. Et si tu te formais au métier d'ambulancier ?

  • Speaker #2

    Jean-Noël, bonjour.

  • Speaker #0

    Bonjour Jean-Paul.

  • Speaker #2

    Donc Jean-Noël, tu es le référent pédagogique de la formation d'ambulanciers à l'Institut de formation des ambulanciers du Puy-de-Dôme. Poste que tu occupes depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #0

    Ça fait un an et demi. Depuis fin 2020. 2022, début 2023.

  • Speaker #2

    Très bien. Est-ce que tu peux nous parler, avant de rentrer dans le vif du sujet, est-ce que tu peux nous parler, s'il te plaît, de ton parcours pro avant d'arriver à l'Institut de formation ?

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est très simple. Je suis infirmier de formation, de métier. J'ai été diplômé en 2002. Ensuite, j'ai travaillé en réanimation essentiellement, réanimation polyvalente au CHU de Clermont-Ferrand. Et puis ensuite, j'ai souhaité me spécialiser. Je suis devenu infirmier anesthésiste en 2008. Et j'ai continué à exercer dans une réanimation pour développer un déchoquage chirurgical en compagnie de toute une équipe médicale et paramédicale. Et conjointe point à ça, j'ai travaillé aussi au bloc opératoire. Parallèlement à tout ça, j'ai eu de nombreuses casquettes grâce à de multiples rencontres. Car depuis 20 ans, je suis infirmier sapeur-pompier dans le Puy-de-Dôme. J'ai été formé à la psychotraumatologie. Je suis titulaire d'un diplôme universitaire. Et conjointement aussi, j'ai été formé formateur AFGSU à partir de 2012. Voilà, donc j'ai fait plein d'autres choses, mais je ne pense pas que ça soit en lien avec...

  • Speaker #2

    On s'accrè... précevé quand même. Voilà,

  • Speaker #0

    mais bon, c'est vrai que j'ai fait beaucoup de choses dans le soin en général.

  • Speaker #2

    Et du coup, avant d'arriver à l'IFA, la journée type de Jean-Noël, c'était quoi ?

  • Speaker #0

    La journée type, très simplement, se lever, s'occuper des enfants, aller travailler, les soirées hospitalières, beaucoup, et sur le temps de loisir, donc je travaillais la nuit, les jours fériés, les week-ends, bien sûr, pas tous, rassurez-vous, j'avais des temps de repos. Et sur les temps de loisir, eh bien, toutes ces occupations, notamment le sapeur-pompier. qui ont pris beaucoup de temps pour moi.

  • Speaker #2

    Très bien et du coup alors tu te diriges vers l'institut de formation. Avant de mettre un pied auprès des ambulanciers, je voudrais que tu nous expliques un peu le rapport que tu avais avec les ambulanciers dans ton ancienne profession et comment tu percevais cette profession ?

  • Speaker #0

    Alors très simplement à partir des années 2010, j'ai été approché par l'équipe pédagogique de l'IFA de Clermont-Ferrand pour être intervenant sur des thèmes. divers, la RCP, l'oxygénothérapie, les dispositifs médicaux. J'ai accepté de présenter ces interventions. L'équipe pédagogique a renouvelé l'essai et puis donc petit peu par petit peu, promo après promo, et bien mine de rien pendant plus de dix ans j'ai été intervenant régulier à l'IFAT Clermont-Ferrand.

  • Speaker #2

    Très bien et du coup qui occupait ce poste avant toi ?

  • Speaker #0

    Alors avant moi il y avait une équipe... La formation pédagogique a été constituée d'un directeur, M. Hens, d'une formatrice permanente, Mme Souches, et d'une secrétaire, Mme Paula.

  • Speaker #2

    Très bien. Et du coup, passer du bloc opératoire à des salles de classe, qu'est-ce que ça fait ?

  • Speaker #0

    C'est assez troublant parce qu'il n'y a plus l'aspect de s'occuper d'un patient. Là, le souhait, c'est de transmettre son savoir. Alors, pas tout le savoir. pas de venir faire des infirmiers anesthésistes le but c'est d'apporter les connaissances en lien avec les compétences attendues de ce métier d'ambulanciers d'accord mais du coup tu côtoyer au quotidien les ambulanciers ou pas spécialement toi alors j'avais des contacts mais plus ou ou moins éloignés, c'est-à-dire les ambulanciers tout d'abord au travail, c'est-à-dire au bloc opératoire, c'est des acteurs qui vont venir déposer les patients en ambulatoire, venir les chercher en salle de réveil, au déchocage aussi, où face à la filière de l'urgence, on peut venir rencontrer ce genre de professionnels. Et dans le cas de pompiers aussi, bien sûr, on se renforce les uns les autres, on se complète. Et puis parfois dans le domaine privé, on peut faire des rencontres et Bonjour, moi je suis ambulan... métier à l'accord très bien et vous travaillez ou comment comment ça se passe pour vous est souvent le point d'accroche c'est le système de santé c'est à dire qu'on continue ce que tu en as de les côtoyer on va dire au quotidien est ce que c'est alors c'était pour moi c'était de des professionnels qui étaient désireux d'avoir plus de compétences et des professionnels qui étaient désireux de monter de gamme parce qu'il faisait déjà du transport sur prescription médicale mais je pense qu'ils souhaitaient les uns et les autres être plus performants, plus compétents face à l'urgence notamment. C'était mon ressenti, l'intuition.

  • Speaker #2

    Et du coup, tu nous reçois dans ton bureau à l'IFA. Est-ce que tu peux nous parler géographiquement où se situe l'IFA et de quoi l'Institut est composé s'il te plaît ?

  • Speaker #0

    L'IFA de Clermont-Ferrand se trouve à Clermont-Ferrand, sur le site du CHU de Clermont-Ferrand. sur le site plus exactement de l'EIFS. Ce sont les écoles et instituts de formation en santé. Donc tous les professionnels de santé paramédicaux essentiellement, infirmières, aides-soignantes, auxiliaires de puriculture, manipulateurs en électroradiologie, infirmières de puriculture ou auxiliaires de puriculture, pardon, peut-être je me répète, les infirmiers de bloc opératoire, les infirmiers anesthésistes, les cadres de santé, voilà, je m'excuse si j'oublie des professionnels... Et puis, il se trouve aussi une partie de la direction fonctionnelle de l'hôpital, de Gabriel Monpied, et plus généralement de tout le CHU. Et un autre organisme qu'on appelle le CFPS, le Centre de Formation des Professionnels de Santé. Donc ça, c'est pour la formation continue, c'est-à-dire après les diplômes.

  • Speaker #2

    Donc, ils forment les personnes qui sont déjà présentes. Voilà,

  • Speaker #0

    déjà des professionnels, déjà diplômés qui cherchent des compléments de formation.

  • Speaker #1

    Ou des recyclages, je suppose.

  • Speaker #0

    Et ou des recyclables.

  • Speaker #2

    D'accord. Et du coup, pour revenir à l'IFA, qui travaille avec toi au quotidien ?

  • Speaker #0

    Alors, nous sommes constitués d'une équipe pédagogique très restreinte. C'est-à-dire, je suis le formateur, entre guillemets, référent pédagogique. Nous sommes supervisés par un cadre de santé qui est 4SUP et par un directeur. Et je suis accompagné d'une autre formatrice qui est là à mi-temps, Madame Gers.

  • Speaker #1

    Très bien.

  • Speaker #2

    Et du coup, alors, dans l'IFA, on forme des... auxiliaires ambulanciers et des ambulanciers diplômés d'état. Même si ce n'est pas le sujet principal de ce podcast, on va parler vite fait de l'auxiliaire ambulancier. Combien de sessions par an pour l'auxiliaire ici à Clermont ?

  • Speaker #0

    Alors pour l'auxiliaire, deux sessions de formation par an, une située à l'automne et une située au printemps. C'est-à-dire que des fois, il y a un mois qui peut être mouvant, ça peut être mai, ça peut être avril. Et par rapport à l'automne, Alors au quota, on a droit à des sessions de 22 apprenants par session, donc 22 au printemps, 22 à l'automne.

  • Speaker #2

    D'accord. Et si quelqu'un nous écoute et ne connaît pas du tout ce métier, en quelques phrases, est-ce que tu peux nous parler du métier d'auxiliaire ambulancier ?

  • Speaker #0

    Alors l'auxiliaire ambulancier, c'est l'assistant, l'aide de l'ambulancier au quotidien dans ses missions de transport sanitaire. Tout d'abord, il soulage... l'ambulancier diplômé d'état en ce qui concerne la conduite automobile, lorsque l'ambulancier heureusement se trouve à l'arrière avec le patient. Deuxième mission, c'est aider l'ambulancier diplômé d'état sur tout ce qui est ergonomie, manutention, manipulation du patient avec le brancard, les moyens de relevage, l'installation, l'hygiène et puis enfin bien sûr les soins d'urgence, c'est-à-dire être constitué d'un binôme. pour agir, notamment, exemple concret, la RCP, la PLS, où on est bien content parfois d'être à deux.

  • Speaker #2

    D'être assisté, c'est sûr. Et du coup, sauf erreur de ma part, moi j'entends souvent dire que c'est une profession qui est menée à disparaître. Est-ce que tu es d'accord avec ça ?

  • Speaker #0

    effectivement, on ne peut pas ne pas évoquer le fait que cette formation, qui est une formation très courte, rappelons-le, formation qui dure 70 heures en institut complété, par 21 heures avec un AFG SU2. Mais finalement, beaucoup d'employeurs préfèreraient avoir que des ambulances et diplômés d'État pour justement avoir plus de compétences à bord. Voilà. Après, je ne fais pas de procès contre les auxiliaires. Je ne vais pas les condamner. Mais on comprend bien que dans une société qui est très exigeante, notamment sur le secours et la compétence des professionnels de santé, on voudrait le meilleur. Donc on voudrait l'ADE, on voudrait l'ambulancier. Pardon pour les... les auxiliaires qui nous écoutent.

  • Speaker #2

    Et du coup pourquoi, sauf erreur de ma part, elle vient d'être prolongée cette formation en termes de durée ?

  • Speaker #0

    Donc elle existe toujours, il y a des améliorations qui sont apportées à l'échelle nationale pour permettre tout d'abord que les apprenants puissent actionner leur CPF, c'est-à-dire le compte professionnel de formation. Effectivement, sur le maillage du territoire, on peut retrouver des organismes privés qui forment des métiers d'auxiliaires, des organismes publics. Et puis, selon... Pardon, je parle mal, je vous dis bien... Effectivement, selon l'Institut, lorsqu'on a la chance d'avoir un grand nombre de formateurs, il peut y avoir beaucoup plus de sessions disponibles par an pour présenter ce diplôme. Donc malheureusement, il n'y a que deux sessions actuelles.

  • Speaker #2

    Tu dirais qu'il y a beaucoup de demandes pour cette profession sur le tableau.

  • Speaker #0

    C'est là où le bas blesse. C'est sûrement pour ça que tu me poses la question, Jean-Paul. Nous avons du mal à remplir les quotas. On forme moins d'auxiliaires que le quota qui nous est permis.

  • Speaker #2

    On forme moins parce qu'on a moins d'élèves, parce qu'on parle moins de cette profession. Du coup, elle attire beaucoup moins le...

  • Speaker #0

    C'est multiple. Ton argument est juste. C'est-à-dire peut-être moins bien diffusé, peut-être moins d'attractivité. par rapport aux missions que j'ai évoquées. On est l'assistant, on est le bras droit de quelqu'un mais on ne peut pas le remplacer. Et ensuite, il y a aussi un changement sociétal, c'est finalement des professions intermédiaires, ça donne moins envie.

  • Speaker #2

    Et du coup, en général, c'est quoi le profil des élèves auxiliaires ambulanciers quand ils se présentent à toi ?

  • Speaker #0

    C'est assez simple, c'est la même volonté que l'ambulancier, c'est l'envie de bien faire, c'est l'envie d'aider.

  • Speaker #2

    Et c'est des gens qui ne connaissent rien du soin qui…

  • Speaker #0

    plupart du temps, c'est des gens qui viennent vers nous avec des valeurs d'altruisme, des valeurs d'aide, vouloir être utile, vouloir être utile, et puis après, selon leur cursus, c'est très varié. Des fois, c'est des personnes qui sont en reconversion, parfois c'est des personnes qui sont en formation initiale, c'est-à-dire, je suis assez jeune, j'ai mon permis de conduire, mais je suis un peu en rupture de formation, je suis un peu perdu, et peut-être que voilà j'ai sur mon parcours des personnes un conseiller de la famille des amis qui m'évoque cette possibilité mais c'est pas forcément des gens gens en fin de carrière qui savent pas où finir leurs dernières années et privées alors bien sûr mon expérience est très jeune et très courte alors je peux pas être formel mais j'ai nous avons formé à clermont des personnes de plus de 57 ans d'accueil sont d'auxiliaires donc là je n'ai pas forcément rédhibitoires pour accéder aux soins et à ces

  • Speaker #2

    cette profession ?

  • Speaker #0

    Non, je ne le crois pas. Je pense qu'il faut donner la chance à tout le monde. Bien sûr.

  • Speaker #2

    On va refermer la parenthèse sur l'auxiliaire ambulancier. On va rentrer dans le vif du sujet et parler de l'ambulancier diplômé d'État. Je fais une petite parenthèse avant de rentrer dans le vif du sujet. Si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et toutes les activités que l'association propose sur le Puy-de-Dôme, je vous invite à liker le compte Instagram de l'association asso.préambule et bien sûr de liker, de partager les vidéos. les podcasts, n'hésitez pas à nous poser des questions sur le podcast que vous écoutez ou si, pourquoi pas, vous avez une idée de podcast à développer, on sera ravis d'en prendre note et pourquoi pas de la mettre en application. Donc Jean-Noël, du coup, l'ambulancier diplômé d'État. Imaginons, je suis en conversion professionnelle, je ne connais rien au métier, ce métier m'attire depuis toujours, quelle est la première démarche ?

  • Speaker #0

    Alors elle est multiple déjà, on peut aller sur le net, le net regorge d'informations, et pas forcément négatif sur la profession, bien au contraire, il y a beaucoup de personnes qui œuvrent à diffuser ce métier. de proximité, on va sur le site internet de l'IFA de Clermont-Ferrand et on peut cliquer sur deux onglets. Un qui va nous expliquer la formation d'ambulancier et l'autre, celle qu'on parlait précédemment, celle d'auxiliaire. Comme ça, les deux types de candidatures vont retrouver les informations pratiques à retenir.

  • Speaker #2

    Très bien. Est-ce qu'il y a par exemple un niveau d'études à avoir pour accéder à cette formation ? Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    on ne peut pas ne pas expliquer à nos auditeurs qu'il y a un nouveau texte de loi qui est paru en avril 2022, transformant l'accès aux écoles, transformant aussi le contenu pédagogique, les compétences attendues, la durée de la formation. Et donc tout ça nous amène... amène à vous dire que pour accéder à l'école, plusieurs candidatures possibles, les diplômes de niveau 4 comme le baccalauréat et ceux qui n'ont pas le baccalauréat. Vous n'avez pas le baccalauréat, ce n'est pas rédhibitoire. Là, peu importe son parcours scolaire, on peut remplir un dossier d'admissibilité qui sera étudié par un jury et selon votre parcours, selon votre motif. selon votre maîtrise du français, de la langue, de l'écriture, une décision sera rendue sur est-ce que vous avez le droit de venir vers nous passer ce qu'on appelle l'admission, c'est-à-dire un entretien professionnel. Cet entretien professionnel va porter sur un stage que vous aurez fait au préalable, ça expliqué sur les sites internet, un stage découvert, qui permet... non seulement de découvrir, mais aussi de poser ses questions, de rencontrer des professionnels, ce n'est quand même pas rien, et de découvrir les missions, de découvrir les valeurs, de découvrir ce que c'est aussi que la vie chez un employeur. Bien sûr, oui. Voilà, avec des horaires, avec des contraintes.

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce qu'il y a un écrit à passer si on veut rentrer à l'institut ? Si je n'ai pas le bac, qu'est-ce qu'il faut ?

  • Speaker #0

    Alors, il n'y a pas d'écrit à passer. Il y a des pièces à fournir. Notamment une lettre de motivation, notamment les diplômes, si on en a. Quels sont-ils ? Quelle année je les ai eus ? Et puis plein d'autres pièces, mais qui sont en lien aussi avec le permis de conduire. Je vous rappelle, messieurs d'âme, pour venir sur ces métiers, il faut avoir le permis et avoir le permis hors période probatoire. Alors j'insiste, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu'on a eu son permis et on a eu deux ans d'expérience de diplôme.

  • Speaker #2

    D'accord.

  • Speaker #0

    Il n'y a plus le petit A pour dire attention. Voilà, là, on sait conduire. Donc, je peux venir conduire un blessé, un patient, une victime. Et bien sûr, ce permis est en cours de validité, messieurs, dames. C'est-à-dire que si vous êtes malheureusement sous le coup d'une suspension, nous ne pourrons pas vous accueillir le temps de la suspension. Car à l'école sont délivrés des cours de conduite.

  • Speaker #2

    Oui, je comprends. Du coup, cette formation dure combien de temps alors ?

  • Speaker #0

    Alors, cette formation dure... ambulancier, elle va durer à peu près, je ne vais pas dire des bêtises, 801 heures. Donc, ça fait un peu plus de six mois parce que il suffit qu'il y ait un petit jour férié au milieu de votre semaine. Et puis, l'école, je suis gentil, nous donnons quelques repos à ces stagiaires, à ces élèves qui viennent nous voir. Donc, on va dire qu'en six mois, six mois et demi,

  • Speaker #2

    j'ai fait mon école. Donc, du coup, en gros, deux sessions par an ?

  • Speaker #0

    Donc, en gros, même, c'est sûr, deux sessions par an. Toujours pareil, d'un quota de 22 apprentis. d'accord par et pareil tu arrives à remplir les formations de manière générale alors c'est très variable c'est à dire que nous arrivons dans un contexte post co vide oui je le rappelle pour nos auditeurs qui on peut transformer l'accès aux soins qui a mis un coup de projecteur sur les métiers du soin mais qui a aussi fait fuir des soignants donc tout de suite on est dans l'entre-deux c'est à dire qu'il ya des promos qui serait très très demandé et puis d'autres un peu moins

  • Speaker #2

    puis on pourrait évoquer aussi la difficulté de financement parlons-en du coup le financement en général il se fait comment ?

  • Speaker #0

    plusieurs façons de se financer soit on peut s'auto-financer pour les plus...

  • Speaker #2

    le casse-mont livré à l'école exactement,

  • Speaker #0

    on arrête de faire l'écureuil toutes les petites économies qu'on a fait pendant la Covid on vient les dépenser à l'IFA soit on a de la chance on a déjà une expérience professionnelle peut-être qu'on a un compte professionnel de formation on a... des choses un petit peu comme l'écureuil qu'on a mis de côté, qui vont permettre de payer tout au parti. à l'école et après on a d'autres solutions. Son employeur ?

  • Speaker #2

    Oui, qui peut me financer.

  • Speaker #0

    Vous savez, la personne que vous avez rencontrée pour votre stage, elle peut peut-être vous proposer de venir la rejoindre avec votre permis B et de la rejoindre pendant trois mois salariée à condition que vous soyez titulaire du... diplôme de secourisme, le PSE. Donc ça, ça peut durer 3 mois. Comme vous êtes chez un employeur, quand vous venez nous voir, lui, il peut choisir de vous financer. Voilà, avec des organismes, bien sûr. Il ne le fait peut-être pas tout seul de son côté, mais il a des solutions. Et puis la dernière... solution quand on n'a pas d'autre choix, si l'on est demandeur d'emploi. Pour les moins chanceux d'entre nous, et bien notre région, région Ronald-Pauvergne, peut se porter financeur.

  • Speaker #1

    Ok,

  • Speaker #2

    si vous souhaitez continuer à suivre cet entretien passionnant avec Jean-Noël Dalle,

  • Speaker #1

    référent pédagogique de l'IFAT Clermont-Ferrand, je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode pour tout connaître du contenu de cette formation et des points forts du métier d'ambulancier. Si vous souhaitez être informé des prochains podcasts et de toutes les activités que l'association propose dans le Puy de Dome,

  • Speaker #2

    je vous invite à partager cette vidéo avec vos amis.

  • Speaker #1

    invite à liker le compte Instagram de l'association asso.triambule et bien sûr de liker et de partager nos podcasts si vous aimez leur contenu afin de nous aider à faire connaître ce nouveau concept.

Share

Embed

You may also like