- Speaker #0
De retour dans cet épisode 2 avec Jean-Noël Dalle, référent pédagogique à l'Institut de formation des ambulanciers de Clermont-Ferrand pour la fin de notre entretien pour tout comprendre de la formation et des modalités pour y accéder. On n'oublie pas de liker notre compte Instagram à so.préambule et de partager ce podcast. Bonne écoute. Préambule, le podcast des ambulanciers. Et du coup, une fois que tu as tous ces dossiers, comment tu sélectionnes les futurs ADE ? Est-ce qu'il y a des critères pour toi ?
- Speaker #1
Comme je vous le disais, il y a l'admissibilité, je vous ai expliqué. Et à l'admission, c'est un entretien qui porte sur ce stage découverte que vous avez. réaliser et on va échanger sur les valeurs on va échanger sur votre compréhension on va échanger sur votre motivation on va échanger sur votre posture on va échanger sur votre parcours donc vous m'avez compris c'est assez vaste bien sûr au regard de ça nous on a posé des critères vous vous en doutez on va pas faire comme ça juste du déclaratif, il faut qu'il y ait des critères savoir que le jury il est composé d'un formateur ou d'un directeur et il est associé à un ambulancier diplômé d'état et ou un ambulancier diplômé d'état qui est lui-même gérant de société de transport d'accord qui permet d'être le plus impartial possible et toi,
- Speaker #0
selon toi les... les qualités fondamentales d'un futur ADE ?
- Speaker #1
Déjà, une bonne santé, une bonne santé physique, parce que vous n'oubliez pas que vous faites un métier, vous allez faire un métier qui est celui du secours, celui de la prise en charge de patients, celui de l'accès aux soins, et un patient peut être dépendant, donc il va falloir peut-être le brancarder, il va falloir peut-être le soulever, le relever. Merci. un problème de dos c'est voilà si j'ai problème articulaire j'ai des problèmes au niveau de mon rachis ben si les amortisseurs sont déjà abîmés vous m'avez compris sans faire de encore une fois la tête de cochon là on il faut donner un message bienveillant lors des solutions existent bien sûr mais dans le dossier d'inscription voilà on vous demande un certificat de non contre indication au métier pour ça j'ai pris le temps de vous l'expliquer être en bonne condition physique et mentale pour vous rappeler rappeler que si dans le passé vous avez vu déjà des choses dures, vous avez peut-être gardé en vous un peu des traumatismes et que le métier pourrait pas que ce métier vienne réactiver tout cela.
- Speaker #0
Et du coup, pour entrer dans le cœur de la formation, autant de pratiques que de théories, ça se passe comment ?
- Speaker #1
Alors, c'est pas tout à fait équivalent, c'est-à-dire on couperait la poire en deux. Là, c'est pas tout à fait ça. Vous avez 550 heures. un 556 je crois d'enseignement théorique et on a 245 heures de stage donc là le stage c'est le temps pratique et dans le temps théorique on essaye aussi de mettre des temps de tdtp c'est à dire quand vous faites la fgsu savez les gestes d'urgence voilà c'est beaucoup de c'est net beaucoup de cas concrets beaucoup de pratiques lorsque vous faites des cours sur l'ergonomie manutention beaucoup de pratiques essentiellement on démontre le geste et puis ensuite la prenant moi nous le montre, nous le démontre et on lui fait conjuguer dans différentes situations.
- Speaker #0
D'accord. Et du coup, parle-nous un peu plus des modules qui composent la formation. Qu'est-ce que les futurs élèves vont pouvoir apprendre et voir ?
- Speaker #1
Alors, c'est très vaste, c'est très vaste et là, je ne veux pas faire peur à nos futurs candidats. Mais la formation, c'est durci. Pas que c'est durci, parce qu'elle est... On veut sélectionner, on veut nuire Non, on veut faire mieux. On veut aller plus loin. On veut des professionnels plus compétents. Je m'explique. Si par le passé, j'ai été moi-même CCA, ou j'ai été DEA, mais diplômé.
- Speaker #0
Donc CCA, c'est l'ancien DEA.
- Speaker #1
Voilà, c'est-à-dire qu'il a une capacité de conduite d'ambulance délivrée dans les années 80. le DEA est né mais à chaque fois le programme il a évolué, il s'est enrichi il est monté en gamme la dernière mouture n'y échappe pas on monte en gamme, on va plus loin on demande plus donc pour répondre à ta question Jean-Paul Cinq blocs de compétences, chacun divisé en modules. Bloc 1, on va dire que c'est tout simplement tout ce qui va aller autour de l'installation du patient. L'hygiène, c'est un module. La communication et tout ce qui va être en lien avec l'ergonomie et la manutention. C'est l'installation du patient, son approche, son accueil, sa mise en sécurité. Et la vôtre également, bien sûr. Deuxième bloc, tout ce qui va être en lien avec l'état clinique. Qu'est-ce que ça veut dire dans les faits ? C'est-à-dire, l'état clinique, c'est à la fois prise des paramètres, analyse... et observations de la situation du patient. Bien sûr, qu'il aille très bien ou qu'il soit au contraire très atteint. Il faut faire une analyse la plus fine possible de la situation. Et il faudra y associer des soins. Soins d'urgence, par exemple, ça parle à tout le monde. Je vous donne un exemple, je suis en arrêt cardiaque, il faut me faire le massage cardiaque, entre autres. Et donc, il faut que le futur ambulancier puisse faire ses liens, comprenne ce qu'il fait. On ne veut pas juste un technicien, on veut un sachant qui raisonne et qui, parce qu'il a compris, qu'il a analysé la situation, agissent en conséquence.
- Speaker #0
On dit encore que l'ambulancier, comme on dit souvent, les yeux et les oreilles du médecin.
- Speaker #1
Voilà, c'est-à-dire que vous avez cette chance d'être au plus près des patients, au plus près d'un blessé, d'une victime, selon le contexte, si vous intervenez dans l'aide médicale urgente, si vous intervenez dans le transport sur prescription d'un patient réglé, programmé, eh bien, à chaque fois, il faut se poser la question. la question, pourquoi cette mission ? Comment se trouve mon patient ? Pour adapter au mieux votre action de transport, votre action d'accès aux soins, les surveillances. Et voilà, il faut être pragmatique, il faut être calme. Vous voyez, encore une fois, je reviens sur ces valeurs, ces valeurs qui sont celles de l'école mais qui sont celles de l'ambulancier moderne. Il y a de l'altruisme, c'est sûr, mais pas que. Il y a de la compréhension, il y a de l'analyse. C'est un métier quand même de réflexion aussi, pas que de manutention. J'insiste, pas que du manutention ou de conduite. Si vous voulez plutôt vous centrer sur la conduite, je vous invite peut-être vers d'autres métiers, tout aussi en tension, tout aussi important, tout aussi valorisant. Je ne sais pas, moi, la logistique, le transport routier, je crois, besoin là aussi de bras. On pourrait évoquer les taxis qui nous écoutent peut-être aussi, qui est une autre versante de l'accès aux soins, ce qu'on peut faire du transport. Là, vous devenez soignant. Donc, il faut raisonner. Et vous allez être en lien avec les autres professionnels. Donc, les autres professionnels, ils attendent aussi plus de vous. Bien sûr. Que ce soit dans le langage, la compréhension, les gestes. Ça monte à deux niveaux. Et puis ensuite, les autres blocs et modules. Le bloc 2, deux modules, centré surtout sur l'analyse, la compréhension, les gestes. Et le module 5, plutôt les gestes, les soins et les gestes. gestes d'urgence. Bloc 3, tout ce qui va être en lien avec la conduite. Vous vous en doutez, école d'ambulance, école d'ambulancier, il y a le mot dedans, ambulance.
- Speaker #0
Donc voilà,
- Speaker #1
la conduite, professionnel de la route, professionnel de la conduite de l'urgence. On ne fait pas tout et n'importe quoi avec une ambulance. Il y a un code de la route, il est le même pour tous.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Des ateliers techniques, des ateliers pratiques. Donc là, c'est... conjuguer avec là aussi deux autres modules. Puis ensuite, on va s'enchaîner sur tout simplement le bloc 4, où là vous avez un module qui concerne l'entretien du véhicule. Eh oui, c'est-à-dire l'entretien. Eh oui, c'est-à-dire que c'est un véhicule, donc il y a l'entretien du véhicule, mais aussi l'entretien à l'intérieur du véhicule. Alors pour les plus novices, c'est comme à votre maison. Voilà, il y a la salle de bain, il y a la cuisine. la chambre à coucher, le salon, peut-être que l'hygiène de ces pièces, selon ce qu'on y fait, peut-être plus propre ou impropre, je ne sais pas. Chacun est maître chez soi. Mais dans l'ambulance, c'est pareil. À l'arrière, vous voyez, c'est une cellule de soins qui dit soins, qui dit hygiène maximum. Donc les mêmes règles et pratiques qu'à l'hôpital. Et puis le dernier bloc, c'est le bloc 5 et qui est découpé en deux modules là aussi. Si j'en faisais la... synthèse vous dirais transmission et équipe pluridisciplinaire c'est à dire qu'un ambulancier moderne il sait transmettre des informations et protéger le dossier de soins j'insiste protéger le dossier de soins et le patient sont son intimité sa dignité le secret médical et puis hop Tout ce qui va être en lien avec comment moi, ambulancier, je peux travailler avec les autres professionnels de santé, notamment les médecins, notamment les infirmières, notamment les kinésithérapeutes, notamment tous les autres. acteurs du système de santé. Donc, vaste module.
- Speaker #0
Un grand programme, quand même. Sur six mois, c'est quand même assez chargé.
- Speaker #1
C'est chargé, c'est riche. Et une nouveauté qui est arrivée... cet été, et qui ne rajoutent pas des heures, il faudra que ça soit fait en plus à l'intérieur, incompris, sans trop chambouler les choses, c'est que vous soyez formé en e-santé. Alors vous voyez, on a la chance que Préambule soit connecté. Dans l'ère moderne, nous faisons des podcasts, donc on diffuse de l'info numérique. Et bien, la e-santé s'intéresse à comment on télétransmet une information avec les moyens modernes, la tablette numérique de travail, l'électrocardioscope connecté connectable et comment on protège ces informations donc vous voyez c'est un métier qui est en plein dans l'air du temps, on est vraiment au centre de la technologie avec les évolutions technologiques et du coup tout ça saupoudré de quelques stages, si je ne me trompe pas je ne sais pas si les stagiaires voudraient le dire comme ça mais oui il faut faire des stages ils sont au nombre de 3 euh l'un qui va durer 70 heures, coupé en deux, 35 heures à l'accueil urgence, 35 heures au Samus Mur, ça fait 70 heures, ça, c'est un stage.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
C'est un lieu de stage. Deuxième stage à réaliser, un stage dans une entreprise de transport sanitaire. Vous allez me dire, alors là, on ne s'en serait pas douté. Normal, je crois que c'est le cœur de métier. Et puis un stage, là aussi, qui envoie un message fort, où on va... 3 semaines, 105 heures, à l'hôpital, faire un stage dans un service de soins. Parce que qui mieux qu'un hospitalier peut nous apprendre à s'occuper d'un patient ? Notamment travailler avec une aide-soignante, travailler avec une infirmière. Et découvrir le métier d'ASH. C'est-à-dire, c'est cette personne qui est la garante de l'hygiène hospitalière.
- Speaker #0
Très bien. Et du coup, dans des services hospitaliers qui sont ciblés ?
- Speaker #1
Exactement. Nous, on a fait un choix fort pédagogique. On a choisi les services de chirurgie pour en trouver un. encore une fois être en lien au plus près du métier c'est à dire l'ambulatoire c'est à dire les post-op voilà mais malgré tout si on va dans certains modules certains modules pardon ma langue fourche dans certains services tels que les ssr les services de soins de suite et de réadaptation qui sont des parents proches de la chirurgie.
- Speaker #0
Et du coup, on parle de plus en plus, dans notre région, du moins peut-être que c'est déjà acté dans d'autres, de l'alternance. L'apprentissage. Est-ce que ça fait ici ?
- Speaker #1
Oui, je rassure tout notre auditoire. Nous sommes un peu en retard. Être en retard, ce n'est pas grave. Ça permet que les autres nous fassent des retours d'expérience et que nous, on puisse tout de suite adapter la bonne formule. Donc nous, elle arrive, elle est dans les tuyaux. On est en lien avec l'Institut des métiers, qui sera notre organisme de référence. Et ça devrait arriver. Pour les plus optimistes, j'espère que ça va se débloquer. dès 2025.
- Speaker #0
D'accord. Et du coup, l'alternance, ça consiste en une durée de formation plus longue ?
- Speaker #1
Vous vous en doutez, il faut faire de l'alternance, comme tu as dit. C'est-à-dire qu'il faut aller un petit peu chez son employeur, qui devient notre maître d'apprentissage. Et à partir de là, il y a une alternance qui va naître entre temps en entreprise et temps école. Temps école, qui peut être soit elle-même un stage, ou la théorie, parce que ça ne change pas du tout le projet. programme de l'école.
- Speaker #0
D'accord. Et le statut de l'apprenant dans l'entreprise, il est rémunéré ou pas du tout ?
- Speaker #1
Alors, il est apprenti. Donc, comme un apprentissage, comme l'apprentissage, vous avez une rémunération, mais à la hauteur de vos compétences. Donc, oui, c'est moindre, c'est moins que celui qui est titulaire.
- Speaker #0
Et donc, du coup, si je fais des liens, une fois que l'alternance sera lancée, je ne sais pas si j'emploie le bon terme, alternance ?
- Speaker #1
Alternance, apprentissage. Apprentissage.
- Speaker #0
Du coup, on peut... on pourra former plus d'ambulanciers sur une année civile ?
- Speaker #1
Oui, parce que cet apprentissage, cette alternance, viendrait se rajouter au quota des 22.
- Speaker #0
D'accord, ok. Donc ça ferait forcément...
- Speaker #1
Donc pour ceux qui sont un peu mathématiciens dans leur esprit, ils se disent, oh là là, ça fait plus de 22, ça. Eh oui, on sera au-delà des 22.
- Speaker #0
Ok, très bien. Du coup, toi, comment tu vois l'avenir des ambulanciers diplômés d'État ? À moyen terme ? À mesure.
- Speaker #1
Moi je crois que c'est un métier qui est en pleine transformation positive, qui est je l'espère en train de se dynamiser. La preuve en est c'est la création de cette association Préambule que je félicite. Que je félicite parce que sans le vouloir ou alors je l'ai trop voulu j'en suis un peu aussi quelque part un peu instigateur parce que j'ai donné plein d'idées à notre interlocuteur et il a su les... Je crois se les accaparer et les faire siennes, et tant mieux pour le métier qui manque d'interlocuteurs pour se développer. Et non, en plein dynamisme ce métier, parce que la demande de secours qui augmente, la médecine générale qui est en mutation elle aussi, médecine générale mais y compris médecine de ville. Donc l'accès aux soins.
- Speaker #0
Est-ce que le fait que cette profession, tu le dis normalement, a de beaux jours devant elle, est-ce que ce n'est pas à cause justement des aires médicaux qui sont de plus en plus...
- Speaker #1
Je suis pas le bon interlocuteur.
- Speaker #0
On va pas en plus en demander aux ambulanciers, pardon, parce qu'il y a trois ans.
- Speaker #1
On peut supposer que le système de santé sera plus exigeant avec la profession et peut-être demandera plus. à l'ambulancier et notamment je vous donne une mission concrète c'est l'aide médicale urgente vous savez les missions dites sous-traitance du SAMU à la demande de notre SAMU,
- Speaker #0
de notre département on intervient pour porter secours est-ce que tu dirais qu'on se dirige tout doucement vers une profession un peu type paramédic aux Etats-Unis ou on en a encore on n'en est pas là parce que notre système de
- Speaker #1
de santé n'est pas le même, tout simplement. Nous, en France, on a la chance d'avoir des SMUR. Ce n'est pas le cas des Etats-Unis. Donc déjà, rien que par rapport à cette...
- Speaker #0
Donc aux Etats-Unis, je fais une parenthèse, il n'y a jamais de médecin qui se déplace au chevet, si ?
- Speaker #1
Et non, il n'y a pas le docteur. Ce sont des...
- Speaker #0
C'est l'ambulancier et l'infirmier ?
- Speaker #1
Ce sont des fameux paramédics.
- Speaker #0
Qui sont infirmiers, d'ailleurs.
- Speaker #1
C'est une formation à part entière, un paramédic. C'est-à-dire que vous faites une formation qui n'ersate entre l'infirmière et le secouriste chez nous. D'accord. Vous voyez ? Ils ne sont pas infirmiers, parce que s'ils veulent devenir infirmiers, il faut qu'ils passent autre chose. Mais ce sont des techniciens de l'urgence. Donc, ils apprennent des procédures face à l'urgence. Et uniquement face à l'urgence.
- Speaker #0
Jamais de médecin au chevet, du patient à domicile, sur une urgence, je parle.
- Speaker #1
Exactement. Chez eux, ce n'est pas comme chez nous. Ils ont des pompiers pour l'incendie qui ne font que ça et des sauvetages. Sauvetage, c'est-à-dire qu'on sort quelqu'un de l'incendie.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
les paramédics s'occupent eux de la santé, donc le patient. Donc, c'est ce que vous voyez au cinéma. C'est ce que vous voyez. Oui, oui. Vous m'avez compris.
- Speaker #0
Dans les séries.
- Speaker #1
Je crois que c'est suffisamment représenté. C'est vrai que ce n'est pas tout à fait comparable avec la France.
- Speaker #0
Quand j'ai préparé ce podcast, je suis arrivé, Jean-Noël, j'ai trouvé une statistique. Je voulais te la partager et savoir ce que tu en pensais. C'est quelque chose qui date de 2018-2019. Ils disent que les élèves qui postulent dans les IFA disposent majoritairement. c'est un niveau de diplôme plus élevé que celle de la formation qu'ils vont préparer. C'est-à-dire qu'ils...
- Speaker #1
Je m'explique et il faut éclaircir pour nos auditeurs, c'est qu'actuellement, finalement, la profession ambulancière, si on regarde sa grille dans les diplômes, alors la grille, vous m'avez compris, c'est-à-dire que selon le diplôme que l'on présente, il y a un niveau en regard, un niveau d'études. Vous savez, c'est le fameux, est-ce que j'ai un bac plus deux, un bac plus trois, un bac plus quatre ? Oui. Ce sont des niveaux. Ces niveaux font qu'aujourd'hui, quand vous avez un baccalauréat, vous êtes niveau 4. Et l'ambulancier, actuellement, il est classé niveau 3. Donc tous les bacheliers qui nous rejoignent, si je reste dans ce que tu viens de dire Jean-Paul, ils ont un niveau supérieur attendu par rapport à l'ambulancier. Et pourtant, ils le découvriront quand ils viendront vers nous. La formation reste dense.
- Speaker #0
Elle est costaud, je confirme. Et du coup, je suis ambulancier, j'ai envie de me perfectionner dans le soin. Est-ce que mon diplôme d'ambulancier m'ouvre des portes, des passerelles vers d'autres professions ?
- Speaker #1
C'est-à-dire que vous pouvez présenter d'autres métiers de la santé, ça sera valorisé. Je vais vous citer un exemple, par exemple l'aide-soignant, vous pouvez présenter cette formation-là, et vous aurez un allègement de un mois de formation parce que vous êtes titulaire du mois. module d'hygiène qu'on passe à l'IFA qui est le même pour l'école d'aide-soignants. Je vous donne cet exemple-là, il y en a d'autres.
- Speaker #0
Ok, ça marche. Donc, possibilité de faire...
- Speaker #1
Possibilité de se dire, de se le dire, que l'IFA n'est peut-être pas une fait en soi.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
C'est peut-être le début.
- Speaker #0
Le pied à l'étrier.
- Speaker #1
Exactement, une sorte de tremplin. Et bien sûr, il faut respecter le choix de chacun de chacune qui peuvent voir l'IFA comme une finalité. C'est-à-dire, je veux faire ça parce que je veux faire ça, mais je veux faire que ça. et d'autres personnes qui le voient comme le début d'une aventure.
- Speaker #0
Moi j'ai côtoyé, j'ai travaillé avec quelques ambulanciers qui à l'heure où on se parle sont à l'IFSI et ça se fait de plus en plus.
- Speaker #1
Disons que le présent... proches me confirment que certains veulent évoluer car après quasiment trois promotions que j'aurais vu passer j'ai déjà au moins deux étudiants qui ont rebondi dans un autre institut Ils ont travaillé et ils ont fait le choix, après avoir fait un peu d'expérience, de suivre encore une autre formation. Toujours dans la santé. Donc, c'est dire que peut-être ça les a questionnés, ça leur a ouvert des portes, et que ça les a aussi, tout simplement, excusez-moi, rendus addicts à la santé, addicts aux soins. Voilà, donc ils en veulent plus, ils veulent aller plus loin.
- Speaker #0
Du coup, là, on est septembre. 2024 quand on enregistre les prochaines sessions à l'IFAD Clermont.
- Speaker #1
Nous sommes en train de finaliser la session qui va débuter au mois de novembre prochain. Les épreuves d'admissibilité ont eu lieu, bientôt les épreuves d'admission et ensuite il y aura la prochaine session pour le printemps 2025.
- Speaker #0
Il faut s'y prendre tôt du coup quand on veut.
- Speaker #1
Quand on veut venir à l'IFA, ce n'est pas un coup de tête parce que ça n'a pas marché comme ça. comme il y a un petit stage à préparer, comme il y a des pièces à fournir, il faut s'y prendre plusieurs mois. C'est mieux, c'est mieux plusieurs mois à l'avance.
- Speaker #0
Ok, très bien. Écoute, Jean-Noël, je crois qu'on a fait le tour de tout ce que je voulais aborder avec toi. Est-ce que tu as des choses que tu voudrais partager ?
- Speaker #1
Donner un message à la communauté, tout d'abord de préambule, leur dire un grand merci de nous écouter, de te remercier pour ton invitation. Jean-Paul, te remercier d'avoir créé Préambule, de ton dynamisme et adresser un message à toute la profession qui est de dire à tous et à toutes, vous faites un beau métier. Je pense que tous les IFA de France sont un peu la maison des ambulanciers. Donc, sachez revenir vers nous parce que peut-être pour être intervenant vous-même, donner des messages, donner des témoignages. C'est comme ça qu'on grandit tous. Bravo messieurs, dames, vous faites un très joli métier.
- Speaker #0
Merci Jean-Noël.
- Speaker #1
Merci à toi.