Speaker #0Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour. Je suis Virginie Cobert et je vous donne rendez-vous chaque vendredi avec moi, mais surtout avec vous, pour prendre soin du précieux de la vie en vous et autour de vous. Bonne écoute ! Bonjour à toi qui m'écoutes, merci d'être là. Merci d'être avec moi pour ce nouvel épisode de la 7e saison de Prendre Soin de l'Être, une saison où je partage avec toi des secrets de santé. Et pour ce 3e épisode donc de la 7e saison, je vais revenir sur l'alimentation. J'en ai déjà parlé de l'alimentation dans la 1re saison, dans la 2e saison, à chaque fois c'était le 4e épisode. Et je reviens dessus, je l'ai évoqué dans la présentation de cette saison, il y a mille manières de considérer chaque élément qui construit, qui soutient, qui favorise la santé. Et donc on revient au même endroit mais avec un regard différent, avec une nouvelle perspective. Et aujourd'hui pour ce secret de santé, autour de l'alimentation, je t'invite à découvrir, à redécouvrir, à réactiver peut-être la conscience de 7 règles d'or de la nutrition. Mais avant de te parler de ces 7 règles d'or de la nutrition, et bien j'ai envie de partager avec toi, parce que quand même c'est une très très belle offre qui... qui va durer jusqu'au 28 septembre, donc 3 jours encore pour cette offre, une remise exceptionnelle à l'achat d'un extracteur de jus. J'ai partagé pas mal dans les réseaux sociaux ces derniers temps autour des jus de légumes et ça viendra que je vais écrire un article de blog complet pour... pour vraiment partager qu'est ce qui est tellement précieux dans le fait de faire et de consommer des jus de légumes régulièrement mais si d'ores et déjà tu avais envie tu attendais la belle opportunité pour t'offrir un extracteur de jus et bien ça peut être maintenant puisque hurom propose sur les les deux modèles phares de sa gamme 20% de remise, auquel tu peux ajouter 10% de remise supplémentaire avec le code IRINIVE10. I-R-I-G-N-I-V-E 10. Voilà, c'est juste ce partage-là au cas où ça t'intéresse. Si ça ne t'intéresse pas, eh bien, ce n'est pas grave. On va rentrer dès à présent dans le vif du sujet des 7 règles d'or de la nutrition. Et déjà je voudrais... Remercier, honorer cette transmission que j'ai reçue au tout début de ma formation en naturopathie parce que évidemment que l'alimentation c'est la technique, la première technique majeure en naturopathie c'est parmi les premiers cours qu'on aborde quand on fait une formation en naturopathie et donc voilà il y a combien de temps maintenant ? Il y a 17 ans de ça Un peu plus même. Quand je commençais ma formation au Sénato, eh bien, ça a été une des transmissions... Bien sûr, il y en a eu beaucoup d'autres autour de l'alimentation, mais une des transmissions que j'ai retenues et que j'apprécie vraiment de partager. Parce qu'à la fois, elle est tellement simple, c'est tellement plein de bon sens, en fait. C'est réjouissant aussi. On peut avoir des... Cette idée que faire attention à son alimentation, eh bien, ça peut être source de frustration, ça peut être se limiter, se priver, et en fait, c'est pas du tout ça. Et j'aime beaucoup revenir à ces 7 règles d'or qui sont en fait, bien sûr, extrêmement basiques. Encore une fois, c'est les fondations. de la relation à l'alimentation. Et c'est tout simple. Et ça nous ramène à l'essentiel, à observer comment, où on en est en fait dans la relation à l'alimentation. C'est cette règle d'or de la nutrition, je vais déjà te les énoncer et puis je les reprendrai une par une pour qu'on puisse approfondir un petit peu puisque je l'ai déjà dit dans la présentation de cette saison mon intention pour ces secrets de santé c'est vraiment d'approfondir la compréhension des mécanismes physiologiques qu'il y a derrière ces secrets de santé qui peuvent sonner un petit peu comme des injonctions si on n'a pas tous les éléments en fait pour les appréhender. Alors les 7 règles d'or de la nutrition. La première, et j'adore que ce soit la première, manger avec plaisir. Et en rajoutant, manger dans le calme, la joie et la bonne humeur. Voilà, ça j'adore que ce soit la première règle d'or de la nutrition. Et j'y reviens donc juste après. Deuxième règle, veillez aux quantités. Mangez avec frugalité et à une répartition adéquate des repas sur le temps de la journée. Troisième règle, individualisez. C'est-à-dire que plus on va faire du sur-mesure dans l'alimentation et... et bien plus ça sera ajusté évidemment. Quatrième règle, laissez dans ses repas, dans son assiette une large part pour le cru, pour les crudités, parce que c'est tellement précieux par tout ce que ça peut apporter. Cinquième règle, le plus brut possible. Le plus brut possible, ça veut dire le moins transformé possible. J'y reviendrai également. Sixième règle, le plus frais possible. Et la septième, le plus bio possible, entendez par là avec le moins d'adjuvant de tous ordres. Et pareil, on va approfondir un petit peu. Voilà le programme de ces sept règles d'or de la nutrition. Vous voyez, c'est vraiment très simple. J'aime beaucoup cette simplicité et je trouve que c'est une vraie ressource de se rappeler ça et de ramener cette conscience-là au quotidien, chaque jour. Alors, première règle, c'est vraiment ma préférée des sept. Manger avec plaisir. Manger avec plaisir le moment du repas. Le fait de déguster ces aliments, le fait de découvrir et d'apprécier toutes ces saveurs, c'est une source de joie, c'est une source de bonne humeur. Et ça, ça vient en quelque sorte agrandir, expenser la bonne humeur qui est déjà là. C'est avec cette bonne humeur, avec cette joie, avec cette... Cette satisfaction même par anticipation au moment où on se met à table, la satisfaction de qu'est-ce que ça va être un bon moment que je vais passer. Et ça c'est crucial, ça c'est absolument essentiel pour que ce que tu manges, ce que tu consommes, ce soit digéré correctement, que ce soit... assimilée correctement et que ça puisse aller là où c'est censé aller, c'est-à-dire jusqu'aux cellules, pour que ça puisse nourrir efficacement ces cellules. Pourquoi c'est tellement important d'être dans ce plaisir, dans cette joie, cette satisfaction, cette bonne humeur et aussi dans le calme, dans un environnement. calme au moment de passer à table, c'est parce que tous ces paramètres coïncident avec un état de ton système nerveux autonome qui est un état de détente. Et dans cet état de détente, on l'appelle l'état parasympathique, au niveau digestif, les sécrétions digestives vont être optimales. Le travail musculaire de la digestion va être optimal également. L'irrigation sanguine des organes de la digestion va être favorisée et donc meilleure irrigation, meilleure fonction digestive. Le transit aussi va être plus facile, plus fluide parce que les tissus seront détendus, les sphincters vont s'ouvrir au bon moment, se fermer au bon moment. et finalement c'est La globalité de la digestion qui est un véritable travail. Cette digestion c'est à la fois un grand travail musculaire et c'est un grand travail de sécrétion de sucs digestifs. Donc c'est colossal en fait ce que ça demande au corps comme énergie de bien digérer. Tous ces processus de digestion sont favorisés, facilités, soutenus par un état de détente intérieure. Manger avec plaisir, manger dans le calme, manger avec la joie de ce moment que l'on partage et la bonne humeur qui est au rendez-vous, et bien c'est les conditions les plus favorables pour... préserver cet état de détente. A contrario, si t'es stressé, si t'es préoccupé, si t'es bouleversé, contrarié, tu vas sortir de cet état intérieur de détente. Ton système nerveux autonome va passer en mode survie. Et en mode survie, la priorité c'est pas de digérer. En mode survie, la priorité c'est d'assurer sa survie. Et donc, Tous les processus digestifs vont être perturbés, entravés, relégués à un second ordre de priorité derrière la mobilisation des muscles pour la survie, c'est-à-dire pour combattre ou pour fuir, donc pour l'effort physique. et même si tu manges un repas idéal d'un point de vue nutritif alors que tu es dans un état de survie, que tu es contrarié, préoccupé déstabilisé, bouleversé stressé que tu es debout devant la télé ou en train de faire autre chose qui mobilise ton attention ta vigilance, même de lire même d'écouter un podcast Si tu m'écoutes en train de manger, ben c'est pas le meilleur moment. Parce qu'en fait, dès que ton système nerveux est attentif dans cet état de vigilance, quoi que ce soit sur lequel cette vigilance se porte, eh bien ça te sort de la détente intérieure et ça te sort de... cet environnement, cet état qui est propice à la digestion. Quand on digère moins bien, même si encore une fois, dans l'assiette, tous les nutriments étaient au rendez-vous, ils ne vont pas être assimilés correctement. C'est possible qu'il y ait des symptômes ou des désagréments au niveau de la digestion, des lourdeurs, des ballonnements, des gaz, des spasmes. C'est possible aussi que même sans symptômes digestifs, les nutriments pas assimilés correctement ne vont pas nourrir les cellules qui, elles, ont vraiment besoin de cette nourriture. Et ça aurait servi à rien quelque part, ce repas-là. Et quel dommage ! Quel dommage ! Donc s'il y avait une seule chose à privilégier pendant les repas, c'est cet état intérieur. Cette joie, cette satisfaction, ce plaisir d'être à table et de goûter à un moment de calme, un moment où on est pleinement disponible pour savourer. Voilà pour la première règle, première règle d'or, manger avec plaisir, dans le calme, la joie et la bonne humeur. Et comment ce serait ? Imagine que chacun de tes repas soit pris dans le plaisir, dans le calme, avec joie et bonne humeur. Imagine comment seraient tes journées si tous tes repas étaient ces moments-là de plaisir, de satisfaction, de joie, de détente intérieure. Alors déjà c'est un préalable qui va faciliter l'application de la deuxième règle d'or. qui est de manger dans des bonnes quantités avec une bonne répartition des repas. Alors les bonnes quantités, c'est là encore extrêmement basique, c'est du bon sens, très naïf quelque part. Les bonnes quantités, c'est les quantités qui répondent à ma sensation de faim. C'est-à-dire quand j'ai faim, je mange. Quand j'ai plus faim, quand j'arrive à s'assiéter, je m'arrête. voire même un petit peu avant. Il y a cette notion de frugalité qui fait qu'on va s'arrêter de manger avant d'être, comme on dit en anglais, fed up, c'est-à-dire plein. Dans beaucoup de cultures, cette notion de frugalité, elle est associée à de la longévité. Il ne s'agit pas de s'affamer, il ne s'agit pas de se priver encore une fois. Il s'agit juste d'écouter et d'ajuster. Notre rapport alimentaire à ce qui est nécessaire et suffisant pour notre corps. Parce qu'à cet endroit-là, c'est le corps qu'on nourrit. Donc des quantités adaptées. Et ça, ça ne fonctionne que si tu es disponible et dans un état de détente. Et je te renvoie à la première règle d'or. Parce que quand tu es stressé, quand tu es en train de penser à autre chose, Quand ton attention est focalisée ailleurs, à l'extérieur, et quel que soit le sujet sur lequel elle se focalise, tu es coupé de ta sensation de faim, tu es coupé de ta sensation de satiété. Et donc, c'est comme si tu remplissais un petit peu le réservoir à l'aveugle. Peut-être qu'à un moment ça va déborder, mais tu ne vas pas t'en apercevoir. Jusqu'à ce que le corps... te renvoie par une sensation d'inconfort peut-être que là c'était trop mais c'est trop tard. C'est trop tard, c'est quand ça arrive, c'est que la fin du repas aurait dû advenir plus tôt. Donc une des règles, et c'est la deuxième règle d'or de la nutrition, c'est manger jusqu'à satiété mais pas plus, donc avec frais. frugalité et il y a aussi cette notion d'une bonne répartition des repas, c'est-à-dire que tous les repas ne se valent pas. Je l'ai déjà évoqué dans la saison sur les cycles. Notre corps fonctionne selon une horloge biologique qui est rythmée sur un cycle de 24 heures et nos fonctions ont des horaires, ont des rythmes particuliers spécifiques et donc selon les horaires on n'a pas besoin d'apporter les mêmes nutriments et on n'est pas disponible pour le même travail digestif. Donc la bonne répartition des repas ça veut dire, mais bien sûr que c'est à moduler selon ton appétit C'est toujours manger quand j'ai faim et quand j'ai pas faim je ne mange pas mais on va dire que le premier repas de la journée est vraiment important par à la fois les quantités qu'il amène et la nature des nutriments qu'il amène. Essentiellement des protéines, des acides gras, c'est ce dont on a le plus besoin pour ce premier repas de la journée. Le dernier repas de la journée devrait être le plus léger parce que quand on termine la journée, on n'a pas besoin de beaucoup de ressources. Après, on va se coucher, on va se reposer et le corps n'a pas besoin d'être surchargé. Le risque, c'est de perturber le sommeil. Si le travail digestif, et comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est un véritable effort pour le corps, ça coûte une énergie dingue. tu fais un bon festin, un repas festif, ça arrive dans les occasions de célébration et c'est chouette mais ça te coûte autant d'énergie digestive que si tu courais un footing de plusieurs fois. kilomètres. Donc le soir c'est pas le moment, c'est pas le moment de festoyer, c'est pas le moment de manger des grosses quantités alors que le système va très peu de temps après se mettre au repos. Et c'est aussi une des raisons pour laquelle on invite à ce que le repas du soir ne soit pas trop tardif. Pour que la digestion ait le temps de se faire avant que le corps se mette vraiment au repos, avant qu'on aille dormir. Parce que quand le corps se repose, quand on est en état de sommeil, il y a d'autres choses à faire dans la logistique interne. C'est plus le moment de digérer, il y a tout un travail de nettoyage, de régénération qui s'opère et qui ne va pas se faire aussi bien si l'énergie est mobilisée sur la digestion. D'ailleurs, ça peut... perturber le sommeil ça peut retarder l'endormissement ça peut occasionner des réveils nocturnes si le repas du soir est trop lourd, trop riche, trop tardif donc manger avec frugalité il y a vraiment cette idée je le redis mais parce que je ne suis pas allée au bout que d'alléger quantitativement ne serait-ce que d'un quart les repas Ça assure un gain en termes d'immunité et de longévité néan négligeable. Et évidemment que, enfin j'imagine, peut-être que je me fais des illusions, mais j'imagine que, comme moi, tu aspires à avoir une immunité efficace, compétente et à allonger les années de ta vie pourvu que ce soit des... des années de pleine vitalité et de santé. Donc, manger moins, manger selon sa faim et manger en respectant le rythme cyclique de notre physiologie. Ça veut dire aussi éviter les grignotages, ça veut dire pour ce qui est des boissons, en particulier de l'eau, boire plutôt à petites gorgées. et en dehors des repas, eh bien, ça ce sont des clés qui vont favoriser. Favoriser la digestion, favoriser la bonne assimilation, favoriser l'immunité, la longévité, le bien-être et la santé. J'ai approfondi tout ça dans mon blog. Tu peux trouver dans mon blog 4 articles au sujet de la nutrition. dans lequel j'ai vraiment détaillé tout ce qui est des apports de macronutriments, des apports de micronutriments, de la chronobiologie alimentaire par exemple. J'ai détaillé aussi dans un autre article ce qui concerne l'hydratation cellulaire à corréler avec la manière de boire, quelle eau et comment boire pour favoriser l'hydratation cellulaire. Donc ça ce sont des approfondissements supplémentaires. Je reviens à nos 7 règles d'or de la nutrition. La troisième, individualiser. Il est évident qu'on n'a pas tous les mêmes besoins. Selon notre âge, selon notre activité, selon notre métabolisme, on n'a pas tous les mêmes besoins. Et si je prends une image, on est... Imagine-toi autour d'une table, il y a toute la famille réunie. Il y a le dernier né qui a peut-être deux ans. Et puis toutes les générations jusqu'à les anciens qui sont là. Peut-être la grand-mère ou l'arrière-grand-mère qui a peut-être plus de 90 ans. Et voilà, on est tous autour de la table. Pour célébrer par exemple un anniversaire, il y a un gâteau magnifique et ce gâteau est découpé en portions, en parts strictement égales. Pour que chacun ait la même portion, que personne ne soit lésé. Mais il est évident que pour l'ado qui est en pleine croissance, la portion va paraître ridiculement petite. et puis euh Pour la pichounette de 2 ans ou pour l'arrière-grand-mère de plus de 90 ans, ça va être 2 ou 3 fois trop. Et puis, à chaque âge de la vie, les besoins différents. Peut-être qu'autour de la table, il y a quelqu'un dans la famille qui a des problèmes de glycémie ou d'autres problèmes de santé et qui préférait éviter de manger un trop gros morceau de gâteau. Voilà, et l'idée de cette troisième règle d'or de la nutrition, c'est manger de manière ajustée à ses besoins, à son activité, à sa capacité digestive, à sa capacité métabolique. Et ça, ça peut ressembler à une contrainte. Moi je suis mère de famille et quand on fait à manger pour la famille, s'il faut commencer à penser à besoin de chacun et quelque part on n'est pas au restaurant pour que chacun ait un plat sur mesure. Mais en fait... En fait, il y a plein de manières d'ajuster ça. Alors déjà dans les portions et puis dans une manière de préparer les repas où finalement il y a des propositions qui sont modulables en fonction de chacun. Ça peut être la salade composée où il y a un certain nombre d'ingrédients sur la table et puis chacun se fait la composition qui lui convient. ou alors... Voilà, si on fait une tarte ou une pizza, on peut faire plusieurs domaines, plusieurs zones sur la tarte ou sur la pizza en garnissant différemment. Ou alors, enfin voilà, il y a mille manières. Moi ce que je fais souvent aussi pour qu'il y ait plus de diversité sans m'épuiser à cuisiner davantage, c'est que d'un jour sur l'autre... Il y a souvent des restes et je m'arrange pour qui en est, parce que comme ça, le lendemain, je prépare un nouveau menu et puis en même temps, il y a des restes du jour précédent et celui ou celle qui ne trouve pas ce qui lui convient dans la proposition du jour va pouvoir quand même choisir avec la proposition de la veille. Et puis il y a tout un tas d'ingrédients, de super aliments, de petites choses que... on peut rajouter sur la table de manière systématique, que ce soit des graines germées, que ce soit des légumes lactofermentés, que ce soit du tartare d'algues, du tofu, du germe de blé, de la levure, des oléagineux, qui vont faire que chacun pourra se servir ou non et ajuster un petit peu comme ça le contenu de son assiette sur la base d'une préparation commune en fait. Ça peut être extrêmement joyeux, ça... ça peut être aussi source d'une belle créativité on peut aussi proposer des épices différentes des aromates différentes et chacun peut comme ça non seulement y trouver son compte et son plaisir et je reviens à la première règle mais aussi répondre de manière plus ajustée plus fine à ses besoins individuels, uniques, tout en étant autour de la même table avec, on va dire, une logistique de préparation qui reste légère. Individualiser, c'est aussi une des clés essentielles pour que ces repas puissent rester des moments de plaisir, des moments savoureux, de partage. Et pour respecter encore une fois ce qui est bon pour soi, pour son corps. La quatrième règle, c'est une vraie règle de natureau. Quatrième règle d'or, une large part de cru. Une large part de cru, pourquoi ? Parce que le cru apporte en termes de densité nutritionnelle et en particulier micronutritionnelle, une richesse incomparable. Dans toute cuisson, il y a une forme de déperdition nutritionnelle. On perd des vitamines qui sont dégradées, on perd des enzymes qui sont détruites, on peut perdre des minéraux selon le mode de cuisson. cuiser des légumes à l'eau, par exemple les minéraux, ils vont partir dans l'eau et donc ils ne seront plus dans votre assiette une fois que vous aurez égoutté vos légumes. Donc au niveau nutritionnel, il y a déjà un apport à consommer des crudités, toujours dans la tolérance et l'individualisation à vos capacités à digérer le cru. C'est là où les jus de légumes peuvent être extraordinaires quand on a des intestins un petit peu sensibles. Par exemple, pour apporter cette concentration en crudité avec une biodisponibilité et une digestibilité optimales. Dans les aliments crus, il y a aussi un apport d'énergie vitale. Là, c'est la part, on va dire, subtile, non totalement quantifiable de l'alimentation, mais qui n'en est pas moins importante. J'ai parlé de l'énergie vitale dans l'épisode précédent, qui est à la base de cette vision de la santé, qui est ce qui permet la régénération et qui soutient la capacité de notre organisme à retrouver son équilibre quand il a été déstabilisé. Et l'énergie vitale, elle se trouve dans les aliments crus, en fait, la cuisson. À part des processus de cuisson à basse température, mais qui sont extrêmement rares dans notre culture, et quand on dit basse température, si on veut préserver l'énergie vitale, c'est la température du corps, c'est à moins de 40 degrés, donc c'est extrêmement rare, mais dès qu'on monte la température de cuisson, on perd l'énergie vitale, et c'est dommage, c'est juste dommage. Il y a aussi un autre phénomène, quand on mange des aliments cuits, la cuisson va certes avoir des bénéfices, je ne dis pas qu'il ne faut manger que du cru, ce n'est pas du tout mon propos. La cuisson a aussi des bénéfices pour éviter certaines intoxications, pour favoriser la digestibilité de certains éléments, en particulier des fibres, pour apporter de la chaleur. à l'organisme. Alors entre parenthèses, on peut manger cru mais à température du corps, on n'est pas obligé de manger à température du frigo parce que ça effectivement c'est pas facilitant pour notre organisme. Donc je suis pas en train de dire qu'il faut manger que du cru mais c'est important d'avoir toujours à chaque repas une portion de cru et de préférence au début du repas. Pourquoi ? Parce que ce... dont on s'est aperçu, c'est des travaux qui ont été réalisés par un chercheur russe qui s'appelait Kouchakov, dont on s'est aperçu, c'est que quand une personne consomme des aliments cuits, et commence son repas par des aliments cuits, en fait au niveau intestinal, on sait que l'intestin c'est le siège de la plus grande partie de notre immunité, plus de 70% de notre immunité qui se trouve dans l'intestin, et bien qu'est-ce qui se passe à ce niveau-là quand on consomme des aliments cuits ? Il y a une réponse immunitaire, il y a une augmentation du nombre des globules blancs, comme si le corps répondait à une agression par un microbe, par un pathogène. Alors que ça ne se produit pas quand on consomme des aliments crus. Et ce qui est très intéressant, c'est que si dans un repas, on commence par manger du cru et ensuite on mange du cuit, et à... plus du tout cette activation du système immunitaire. Si on commence par manger du cuit et après on mange du cru, on a une activation du système immunitaire. Et l'idée c'est que si à chaque repas, trois fois par jour, on active de manière inconsidérée son système immunitaire juste en réponse aux aliments qu'on vient de consommer, et bien notre immunité elle ne sera plus disponible de la même manière. pour vraiment répondre à d'éventuelles agressions auxquelles elle devrait répondre. Autre raison pour laquelle ça peut être extrêmement intéressant de commencer chacun de ces repas par du cru. Des crudités, soit en salade, soit en jus, soit un fruit. Et dans la limite aussi, encore une fois, de ce qui est ajusté pour toi, pour ton corps. Dans la cohérence aussi avec la saison dans laquelle on se trouve. Il est évident que l'été, on a plus envie. c'est plus facile de manger plus de crues, et que l'hiver, peut-être que ce sera une portion plus réduite. Mais elle est là, et ça change tout pour le corps en termes d'énergie, et puis aussi en termes de sollicitation immunitaire. On arrive à la cinquième règle d'or de la nutrition, le plus brut possible. Le plus brut possible, ça veut dire le moins transformé possible. Alors il y a des tas de processus de transformation qui vont dénaturer plus ou moins un aliment avant qu'on le consomme. La cuisson c'est une première transformation mais elle n'a pas que des inconvénients. Elle peut être source d'éléments toxiques. Quand on fait griller, quand on fait caraméliser, on aboutit à des aliments qui sont... Très intéressant en termes de saveur, mais au niveau nutritif, à des molécules qui sont toxiques, donc c'est à limiter. Mais dans les transformations, il y a tout ce qui est de l'ordre du raffinage. Donc tous les produits raffinés vont avoir perdu une part importante et souvent une part essentielle de leur composition. part essentielle en termes de nutrition. Le raffinage va par exemple enlever une bonne part des fibres et on sait à quel point ces fibres sont importantes pour le transit, pour nourrir notre microbiote. On perd en même temps que les fibres des vitamines, des minéraux et là encore on est sur des micronutriments dont on a tellement besoin. On a aussi des processus de transformation qui vont viser à une meilleure conservation des aliments, comme par exemple des processus d'irradiation. Là, c'est pareil, ça altère vraiment... Alors, ça permet de conserver l'aliment plus longtemps, mais ça altère sa nature, son énergie vitale et la biodisponibilité des nutriments qu'il compose. On a ensuite tous les processus industriels de... transformation des aliments pour arriver à des plats préparés qui d'une manière générale vont être trop salés, trop gras, trop sucrés, trop cuits ou alors mal cuits et puis en plus plein d'additifs non naturels, des exhausteurs de goût, des conservateurs, des acidifiants, des colorants, des antioxydants et j'en passe Tous ces éléments-là qui n'existent pas dans l'aliment brut et qui sont rajoutés au cours de la transformation, ce sont des éléments qui vont augmenter la charge toxique de l'alimentation. Dans les transformations industrielles aussi, il y a tout ce qui concerne l'hydrogénation des acides gras, des graisses. Les graisses hydrogénées, c'est une dénaturation de la structure chimique. des acides gras qui deviennent toxiques parce qu'alors leur structure étant modifiée, l'organisme ne peut pas les reconnaître. De la même manière que certaines cuissons, les fritures, les cuissons à haute température qui vont modifier la structure des acides gras pour donner ce qu'on appelle des graisses trans et qui de fait ne vont plus être... reconnus par l'organisme et vont être considérés et traités comme des toxiques. Donc voilà, le plus brut possible, ça veut dire le moins transformé possible, le plus proche de ce que la Terre nous donne en fait. Dans les transformations, il y a quand même quelques transformations, je fais une petite parenthèse, il y a quelques transformations qui sont extrêmement bénéfiques. C'est la germination et c'est la fermentation. Et ce sont deux transformations qui vont bonifier, qui vont augmenter à la fois la densité nutritionnelle, la biodisponibilité, la valeur et parfois même la saveur de l'aliment. Mais exception faite de ces deux transformations-là, la règle en fait nous invite à revenir le plus possible à des éléments non transformés, des aliments non transformés. Sixième règle d'or, le plus frais possible. Alors on n'est plus aujourd'hui dans un environnement qui nous permet de manger directement ce qu'on cueille ou ce qu'on a chassé ou pêché. Il y a des intermédiaires. plus ou moins nombreux dans les chaînes d'imprimvisionnement mais qui font qu'il y a une temporalité, il y a un délai entre le moment de la récolte, de la cueillette, de la mise à disposition de l'aliment et le moment où il se retrouve dans notre assiette. Et plus cette durée est longue, et plus il y a aussi de la déperdition en qualité, en valeur nutritionnelle. Plus il y a des processus aussi de dégradation, d'altération de l'aliment, qui sont délétères en fait. Le plus frais possible, ça veut dire le plus local possible aussi, parce que toutes les étapes de transport de produits qui viennent de l'autre bout du monde, ça prend du temps. Et ça allonge d'autant plus ce délai entre... la mise à disposition de l'aliment et le moment où il arrive dans notre assiette. Donc, le plus frais possible, ça sous-entend des produits de saison. Et ce n'est pas par hasard, en fait, les produits de saison sont aussi ajustés, ou plutôt notre capacité digestive et métabolique est ajustée à ce que la saison nous offre, nous donne. Le plus frais possible, ça veut donc dire des produits de saison, des produits locaux. Des produits en direct de son potager ou d'un producteur avec le moins d'intermédiaires possible et une durée entre la récolte ou la mise à disposition de l'aliment et le moment où nous on va la consommer la plus courte possible. Et puis, la dernière règle d'or de la nutrition. C'est le plus bio possible. Alors, il y a bio et bio. Le bio n'est pas une réponse à tout. Et c'est pas parce qu'un produit est bio qu'il va être sain ou qu'il va répondre à vos besoins. C'est pas du tout ce que j'ai dit. Mais on va dire, dans cette idée de plus bio possible, c'est avec le moins d'adjuvants possible. Le moins d'intrants au niveau de l'étape. de l'agriculture et de l'élevage, le moins de pesticides, d'herbicides, d'insecticides, le moins de chimie en fait, parce que tout ça c'est souvent de la chimie qui a des effets notables sur la santé. Il y a un certain nombre d'agriculteurs qui en ont fait les frais malheureusement, alors dépend. Au niveau des produits d'élevage, c'est le moins aussi de traitements médicaux. d'antibiotiques, de vaccins, d'hormones, parce que ça c'est pareil, ça se retrouve dans notre système et puis après ça se retrouve dans l'eau et c'est un circuit qui nous revient en fait par différentes voies. Donc le moins d'intrants et de chimie. dans les conditions d'agriculture et d'élevage. Le moins d'OGM aussi, je ne l'ai pas évoqué, mais de biotechnologie dans ces processus de production alimentaire. Le moins, on l'a déjà évoqué dans les aliments les plus bruts possibles, le moins d'adjuvants après dans les préparations. Ça veut dire, d'une manière générale, et il y a quand même des études qui l'ont validé, une teneur nutritionnelle et surtout une teneur micronutritionnelle qui va être plus intéressante et surtout une meilleure assimilation, une meilleure biodisponibilité des nutriments qui sont contenus dans des produits. Non traité. Sachant encore une fois que parfois, le bio vient plus loin que le produit local du producteur qui n'est pas tout à fait bio, en tout cas qui n'est pas labellisé. Et là, l'idéal c'est d'avoir les deux paramètres, mais du bio qui vient de l'autre bout du monde, c'est pas forcément idéal non plus. Le plus bio possible, c'est par respect pour... Notre organisme, pour l'intégrité de notre système, on n'est pas fait pour consommer des produits chimiques. Et d'une manière ou d'une autre, ces produits chimiques qui sont utilisés dans la production alimentaire, ils finissent par se retrouver dans notre système, dans notre organisme, et ça, ça vient nous intoxiquer. Donc c'est pas l'idéal. Et il y a autre chose bien sûr, et c'est là où on va... Élargir la perspective, je l'ai déjà fait dans un des articles où je traite de l'alimentation. Aujourd'hui on ne peut plus dissocier l'alimentation santé humaine et l'alimentation santé de la planète. En fait, dans ces règles d'or de la nutrition, il y a aussi cette notion de prendre soin de la planète et pas que de nous. Le plus bio possible, c'est le moins de... pollution pour les sols, pour les eaux, pour les autres espèces vivantes sur cette planète. Je ne l'ai pas nommé mais le plus frais possible, le plus local possible, c'est aussi par souci d'écologie planétaire. Et l'idée avec ces 7 règles d'or, ce n'est pas d'avoir tout juste à chaque repas, quoique, pourquoi pas, mais... c'est de faire de son mieux, c'est comme à chaque fois. On n'est pas là pour être des élèves parfaits, on est là pour chaque jour prendre soin. Prendre soin, faire de son mieux, donner encore une fois l'environnement qui va être le plus propice et en fonction d'un tas de paramètres qui indéniablement vont intervenir dans nos choix. La question de l'alimentation, ce n'est pas la seule préoccupation qu'on a à gérer dans une journée. Il y a beaucoup d'autres choses à prendre en compte et il ne faut pas que cette question, elle devienne aussi source de stress. Vouloir trop bien manger et se mettre en stress, on en revient à la première règle d'or, ça ne va pas être intéressant, ça va être contre-productif. donc comment faire ? pour être le plus en accord possible avec ces 7 règles d'or de la nutrition, de manière légère, détendue, avec aisance et fluidité. Et encore une fois, c'est des petits pas que l'on met en place jour après jour, sur du long terme. Je me rappellerai toujours, encore une fois au tout début de ma formation en naturopathie, un de nos formateurs qui est déjà un des anciens de la naturopathie, donc avec beaucoup d'expérience nous avait dit il faut au moins 5 ans pour changer ses habitudes alimentaires. Donc donnons-nous le temps, prenons soin de nous, n'essayons pas d'être des bons élèves, juste... Privilégions le bon sens, privilégions la douceur, privilégions aussi les petits pas qui vont s'ancrer dans la durée. Alors comment ça résonne pour toi ? Je suis sûre que tu avais déjà entendu parler de ces 7 règles d'or de la nutrition. Commencer de les revisiter, qu'est-ce que peut-être ça te donne envie de reconsidérer dans tes habitudes ? Qu'est-ce que ça met en lumière ? À quoi ça te donne envie de veiller peut-être davantage ? N'hésite pas à partager en commentaire sur les réseaux sociaux. n'hésite pas aussi Si cet épisode t'a plu, à le mentionner par soit des commentaires, soit des étoiles, des likes, à partager aussi. Pour que d'autres que toi en profitent, n'hésite pas à t'abonner si ce n'est pas déjà fait. Et je te donne rendez-vous la semaine prochaine, on parlera de la mastication. Ça pourrait être une autre règle d'or de la nutrition, mais ça va être... à un épisode spécifique, à part entière. Et d'ici là, je te souhaite énormément de plaisir, de joie, de bonne humeur dans le prendre soin de ses repas, de ton alimentation, de ta nutrition à partir de ses règles d'or, à partir peut-être d'autres sources qui sont les tiennes plus spécifiquement.