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Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour

S4E4 - Reprendre sa souveraineté intérieure

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26min |31/10/2024
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Description

Que se passe-t-il en général lorsque nous expérimentons une sensation désagréable, une émotion déstabilisante, une pensée dysharmonieuse ? Celle-ci occupe très vite tout notre espace intérieur et nous nous retrouvons souvent tout entier occupé d’elle, à l’analyser, à nous en plaindre ou à réagir contre elle. Ce faisant, elle prend encore plus d’importance et nous contraint à la subir. Nous voilà alors complètement identifié à elle : nous sommes tout entier cette douleur, cette émotion désagréable, cette pensée retors et n’avons plus aucune disponibilité pour autre chose.


Et si nous pouvions nous désidentifier ? Et si nous pouvions élargir la perspective pour réaliser que cohabitent en nous d’autres sensations, d’autres émotions, d’autres pensées ? Et si nous pouvions choisir parmi ces autres perceptions celles qui seraient plus soutenantes, plus cohérentes avec ce que nous avons envie de vivre ? Et si c’était avant tout une question d’attention ?


Lorsque notre corps nous fait souffrir, comment ne pas être envahi par la douleur ? Nous pouvons commencer par percevoir la zone douloureuse du corps et les autres espaces du corps dans lesquels la sensation est possiblement différente. Cela simplement peut élargir la perspective.

De la même manière, lorsque nous ressentons une émotion nous envahir, pouvons-nous percevoir dans quelle partie du corps se loge l’émotions et commencer à la circonscrire. Et à partir de là, pour l’émotion comme pour la pensée, nous pouvons envisager sous quelle forme nous la représenterions, avec quelle couleur, quelle texture… Cela permet de rentrer en relation avec le ressenti pour moins le subir.


Rentrer en relation depuis un espace extérieur, depuis la position de l’observateur, neutre, permet non seulement d’élargir la perspective et de nous ouvrir aux autres perceptions qui sont là également, mais aussi, cela permet de nous demander si cette perception est cohérente avec ce que nous souhaitons vivre, si elle soutient nos aspirations. Dans le cas contraire, elle nous donne la possibilité de faire un choix différent : celui de porter notre attention sur une perception plu soutenante ou plus congruente.


Dans ce processus de désidentifications et de distanciation, nous passons de la posture d’objet où nous subissons la perception à celle de sujet où nous pouvons choisir où placer notre attention. Nous reprenons ainsi notre pleine capacité de choix et notre souveraineté.


Dans le cas d’une pensée, le vécu peut être analogue. La pensée qui me dit que je suis fatigué.e peut m’enfermer dans cette fatigue dans laquelle je me retrouve comme prisonnier.e, entravé.e avec possiblement de l’abattement ou de la frustration à la clé. Si au contraire je considère qu’il y a de la fatigue en moi, témoin d’une aspiration au repos et à la récupération, en voyant en même temps l’élan à accomplir également plusieurs actions, je peux considérer comment répondre à la fois au besoin de repos et à l’élan vers l’action, en organisant mon temps et mes activités peut-être différemment. Ma posture s’en trouve complètement transformée et mon expérience aussi du coup. Je vais peut-être même pouvoir goûter simplement de faire ce que j’ai envie d’accomplir avec l’énergie disponible, sans résistance et réaliser que j’ai peut-être plus d’énergie disponible qu’il n’y paraissait et que tout cela peut être très fluide, finalement.

 

Partagez vos témoignages ici !

 

Crédit photo : Cottonbro Studio


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Que se passe-t-il en général lorsque nous expérimentons une sensation désagréable, une émotion déstabilisante, une pensée dysharmonieuse ? Celle-ci occupe très vite tout notre espace intérieur et nous nous retrouvons souvent tout entier occupé d’elle, à l’analyser, à nous en plaindre ou à réagir contre elle. Ce faisant, elle prend encore plus d’importance et nous contraint à la subir. Nous voilà alors complètement identifié à elle : nous sommes tout entier cette douleur, cette émotion désagréable, cette pensée retors et n’avons plus aucune disponibilité pour autre chose.


Et si nous pouvions nous désidentifier ? Et si nous pouvions élargir la perspective pour réaliser que cohabitent en nous d’autres sensations, d’autres émotions, d’autres pensées ? Et si nous pouvions choisir parmi ces autres perceptions celles qui seraient plus soutenantes, plus cohérentes avec ce que nous avons envie de vivre ? Et si c’était avant tout une question d’attention ?


Lorsque notre corps nous fait souffrir, comment ne pas être envahi par la douleur ? Nous pouvons commencer par percevoir la zone douloureuse du corps et les autres espaces du corps dans lesquels la sensation est possiblement différente. Cela simplement peut élargir la perspective.

De la même manière, lorsque nous ressentons une émotion nous envahir, pouvons-nous percevoir dans quelle partie du corps se loge l’émotions et commencer à la circonscrire. Et à partir de là, pour l’émotion comme pour la pensée, nous pouvons envisager sous quelle forme nous la représenterions, avec quelle couleur, quelle texture… Cela permet de rentrer en relation avec le ressenti pour moins le subir.


Rentrer en relation depuis un espace extérieur, depuis la position de l’observateur, neutre, permet non seulement d’élargir la perspective et de nous ouvrir aux autres perceptions qui sont là également, mais aussi, cela permet de nous demander si cette perception est cohérente avec ce que nous souhaitons vivre, si elle soutient nos aspirations. Dans le cas contraire, elle nous donne la possibilité de faire un choix différent : celui de porter notre attention sur une perception plu soutenante ou plus congruente.


Dans ce processus de désidentifications et de distanciation, nous passons de la posture d’objet où nous subissons la perception à celle de sujet où nous pouvons choisir où placer notre attention. Nous reprenons ainsi notre pleine capacité de choix et notre souveraineté.


Dans le cas d’une pensée, le vécu peut être analogue. La pensée qui me dit que je suis fatigué.e peut m’enfermer dans cette fatigue dans laquelle je me retrouve comme prisonnier.e, entravé.e avec possiblement de l’abattement ou de la frustration à la clé. Si au contraire je considère qu’il y a de la fatigue en moi, témoin d’une aspiration au repos et à la récupération, en voyant en même temps l’élan à accomplir également plusieurs actions, je peux considérer comment répondre à la fois au besoin de repos et à l’élan vers l’action, en organisant mon temps et mes activités peut-être différemment. Ma posture s’en trouve complètement transformée et mon expérience aussi du coup. Je vais peut-être même pouvoir goûter simplement de faire ce que j’ai envie d’accomplir avec l’énergie disponible, sans résistance et réaliser que j’ai peut-être plus d’énergie disponible qu’il n’y paraissait et que tout cela peut être très fluide, finalement.

 

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Et si nous pouvions nous désidentifier ? Et si nous pouvions élargir la perspective pour réaliser que cohabitent en nous d’autres sensations, d’autres émotions, d’autres pensées ? Et si nous pouvions choisir parmi ces autres perceptions celles qui seraient plus soutenantes, plus cohérentes avec ce que nous avons envie de vivre ? Et si c’était avant tout une question d’attention ?


Lorsque notre corps nous fait souffrir, comment ne pas être envahi par la douleur ? Nous pouvons commencer par percevoir la zone douloureuse du corps et les autres espaces du corps dans lesquels la sensation est possiblement différente. Cela simplement peut élargir la perspective.

De la même manière, lorsque nous ressentons une émotion nous envahir, pouvons-nous percevoir dans quelle partie du corps se loge l’émotions et commencer à la circonscrire. Et à partir de là, pour l’émotion comme pour la pensée, nous pouvons envisager sous quelle forme nous la représenterions, avec quelle couleur, quelle texture… Cela permet de rentrer en relation avec le ressenti pour moins le subir.


Rentrer en relation depuis un espace extérieur, depuis la position de l’observateur, neutre, permet non seulement d’élargir la perspective et de nous ouvrir aux autres perceptions qui sont là également, mais aussi, cela permet de nous demander si cette perception est cohérente avec ce que nous souhaitons vivre, si elle soutient nos aspirations. Dans le cas contraire, elle nous donne la possibilité de faire un choix différent : celui de porter notre attention sur une perception plu soutenante ou plus congruente.


Dans ce processus de désidentifications et de distanciation, nous passons de la posture d’objet où nous subissons la perception à celle de sujet où nous pouvons choisir où placer notre attention. Nous reprenons ainsi notre pleine capacité de choix et notre souveraineté.


Dans le cas d’une pensée, le vécu peut être analogue. La pensée qui me dit que je suis fatigué.e peut m’enfermer dans cette fatigue dans laquelle je me retrouve comme prisonnier.e, entravé.e avec possiblement de l’abattement ou de la frustration à la clé. Si au contraire je considère qu’il y a de la fatigue en moi, témoin d’une aspiration au repos et à la récupération, en voyant en même temps l’élan à accomplir également plusieurs actions, je peux considérer comment répondre à la fois au besoin de repos et à l’élan vers l’action, en organisant mon temps et mes activités peut-être différemment. Ma posture s’en trouve complètement transformée et mon expérience aussi du coup. Je vais peut-être même pouvoir goûter simplement de faire ce que j’ai envie d’accomplir avec l’énergie disponible, sans résistance et réaliser que j’ai peut-être plus d’énergie disponible qu’il n’y paraissait et que tout cela peut être très fluide, finalement.

 

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Et si nous pouvions nous désidentifier ? Et si nous pouvions élargir la perspective pour réaliser que cohabitent en nous d’autres sensations, d’autres émotions, d’autres pensées ? Et si nous pouvions choisir parmi ces autres perceptions celles qui seraient plus soutenantes, plus cohérentes avec ce que nous avons envie de vivre ? Et si c’était avant tout une question d’attention ?


Lorsque notre corps nous fait souffrir, comment ne pas être envahi par la douleur ? Nous pouvons commencer par percevoir la zone douloureuse du corps et les autres espaces du corps dans lesquels la sensation est possiblement différente. Cela simplement peut élargir la perspective.

De la même manière, lorsque nous ressentons une émotion nous envahir, pouvons-nous percevoir dans quelle partie du corps se loge l’émotions et commencer à la circonscrire. Et à partir de là, pour l’émotion comme pour la pensée, nous pouvons envisager sous quelle forme nous la représenterions, avec quelle couleur, quelle texture… Cela permet de rentrer en relation avec le ressenti pour moins le subir.


Rentrer en relation depuis un espace extérieur, depuis la position de l’observateur, neutre, permet non seulement d’élargir la perspective et de nous ouvrir aux autres perceptions qui sont là également, mais aussi, cela permet de nous demander si cette perception est cohérente avec ce que nous souhaitons vivre, si elle soutient nos aspirations. Dans le cas contraire, elle nous donne la possibilité de faire un choix différent : celui de porter notre attention sur une perception plu soutenante ou plus congruente.


Dans ce processus de désidentifications et de distanciation, nous passons de la posture d’objet où nous subissons la perception à celle de sujet où nous pouvons choisir où placer notre attention. Nous reprenons ainsi notre pleine capacité de choix et notre souveraineté.


Dans le cas d’une pensée, le vécu peut être analogue. La pensée qui me dit que je suis fatigué.e peut m’enfermer dans cette fatigue dans laquelle je me retrouve comme prisonnier.e, entravé.e avec possiblement de l’abattement ou de la frustration à la clé. Si au contraire je considère qu’il y a de la fatigue en moi, témoin d’une aspiration au repos et à la récupération, en voyant en même temps l’élan à accomplir également plusieurs actions, je peux considérer comment répondre à la fois au besoin de repos et à l’élan vers l’action, en organisant mon temps et mes activités peut-être différemment. Ma posture s’en trouve complètement transformée et mon expérience aussi du coup. Je vais peut-être même pouvoir goûter simplement de faire ce que j’ai envie d’accomplir avec l’énergie disponible, sans résistance et réaliser que j’ai peut-être plus d’énergie disponible qu’il n’y paraissait et que tout cela peut être très fluide, finalement.

 

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