Speaker #0Bienvenue sur Psycho-Sexo, le podcast de l'Eiphso. Je suis Enora Tessandier, psychopraticienne spécialisée en sexologie et psychotrauma et fondatrice de l'Eiphso, l'école internationale de psychosexologie holistique. Dans ce podcast, je vous partage des ressources, des témoignages et des approches concrètes en psychosexologie pour approfondir vos compétences et enrichir votre pratique. Bonjour à toutes et à tous, aujourd'hui on va plonger dans un sujet essentiel pour toutes les personnes qui accompagnent des femmes, à savoir la douleur, les douleurs à la pénétration, appelées aussi dyspareunies. Ces douleurs, elles peuvent rendre la sexualité difficile, voire souffrante, et ça concerne bien plus de femmes que ce qu'on le pense. Une enquête d'ailleurs nous dit ça, l'enquête nationale de Spira, qui révèle que 24% des femmes rapportent des épisodes de disparunis, dont 5% qui en souffrent régulièrement et 19% de manière occasionnelle. Ces chiffres nous rappellent, comme il est crucial de bien comprendre et d'identifier ce que c'est que les disparunis pour mieux accompagner nos patientes. Et donc en tant que professionnelle, ça me semble intéressant, important de savoir d'où viennent ces douleurs et comment les aborder, comment accompagner par rapport à ce sujet-là. Alors cet épisode, c'est l'occasion d'explorer ensemble les causes physiques, émotionnelles, relationnelles des disparus unis et puis d'enrichir votre pratique pour accompagner au mieux et soutenir au mieux les femmes que vous recevez. Les dyspareunies, il y a déjà un petit peu de théorie à ce niveau-là. Les dyspareunies, elles peuvent être superficielles ou profondes. Donc superficielles, c'est-à-dire que la douleur, elle apparaît au début ou pendant la pénétration et elles peuvent s'atténuer ou disparaître après l'intromission. Elles peuvent aussi persister tout au long du rapport. Tandis que les dyspareunies profondes, c'est des douleurs qui sont causées par les mouvements de va-et-vient et le contact avec les organes génitaux. Elles peuvent indiquer des lésions profondes ou des pathologies associées. Les causes des dyspareunies. En fait, on va commencer par vérifier certains points ou poser des questions ou vérifier auprès de... professionnel, donc si ça vient de carences en oestrogène, ça c'est particulièrement le cas quand c'est la préménopause ou la ménopause. Il peut y avoir aussi des infections, vaginites, mycoses notamment, une cicatrice comme une épisiotomie ou une déchirure. Et il peut y avoir aussi l'hymen qui n'aurait pas été percé, mais ça c'est très très rare. Pour les dyspareunies profondes, Il peut y avoir une pathologie gynécologique comme de l'endométriose, l'utérus rétroversé, des infections urinaires, des choses comme ça. Ça peut être aussi le cas s'il y a un prolapsus. Donc le prolapsus, c'est quand les organes descendent, tombent. Donc pour ça, on va travailler avec des professionnels de santé. Mais en général, les personnes qui viennent nous voir en tant que thérapeutes, elles n'ont rien de tout ça. Et c'est souvent plutôt une appréhension de la douleur qui va du coup entraîner une contraction du périnée, qui va entraîner une douleur. Et c'est un cercle vicieux, peur, contraction, etc. Et du coup, notre travail, il est... Il n'est pas du tout médical, mais il est du coup sur d'autres points que l'on va voir par la suite. Ces douleurs peuvent venir aussi d'une cicatrice. Et dans ces cas-là, en fait, souvent, elles ont déjà vu leur médecin et qui a dit que la cicatrice, elle est belle et qu'il n'y a rien. Donc du coup, là, c'est pour ça que nous, ça va être notre rôle d'accompagner la personne. Et il y a pu avoir aussi des mycoses, par exemple, soignées, mais suite à la mycose, le corps va se rappeler des douleurs, et donc... comme il va y avoir cette appréhension de la douleur et des contractions, même cercle vicieux que je viens d'aborder. Donc, nous, on va rechercher des aspects psychologiques et psychosociaux. Donc, il peut y avoir un impact des événements de vie, par exemple, après une IVG, des difficultés pendant la PMA, donc, choses aussi abordées. La ménopause précoce et le vieillissement, parce qu'il peut y avoir un impact physique, physiologique et un impact aussi émotionnel. Donc par exemple, une ménopause ou ménopause précoce et la personne finalement a fait les choses médicales nécessaires mais elle reste avec ses douleurs parce que potentiellement Elle avait des douleurs auparavant et du coup le corps a gardé en mémoire qu'il y a eu des douleurs dans les rapports précédents. Et donc malgré le fait qu'il y ait une stabilité à nouveau en oestrogène ou je ne sais quoi, eh bien il y a encore ces douleurs qui restent. Il peut y avoir aussi un lien avec le couple ou la vie de famille. Donc il peut y avoir l'impact de l'allaitement. Un deuil, un changement dans la dynamique du couple, un changement dans la sexualité aussi. Et ça peut aussi être les conséquences des troubles sexuels du partenaire. Donc par exemple, une éjaculation précoce, trop rapide ou des problèmes d'érection. Et puis ben... La femme n'a pas d'orgasme. Je dis femme, mais personne qui a un vagin. La personne qui a un vagin n'a pas d'orgasme. Et du coup, elle commence à être saoulée par les relations sexuelles. Et puis du coup, au bout d'un certain temps, il y a d'autres troubles qui se produisent. Parce que par exemple, elles sont saoulées par les rapports. Parce qu'il n'y a pas d'orgasme. Mais bon, elles se disent non mais quand même... C'est pas cool et puis du coup il va y avoir quand même un rapport et puis sauf que comme elle s'est à moitié forcée pour ce rapport, eh bien il commence à y avoir de la douleur. Bref, ça peut être plein de sujets différents qui amènent à ces douleurs-là. Donc on va bien sûr prendre en considération. mon approche thérapeutique, la manière d'accompagner pour une personne qui a des dyspareunis, il y a plusieurs points que je vais prendre en considération et plusieurs expériences que je vais proposer de mettre en place en général en parallèle. Déjà, ce qui me semble important à prendre en considération, c'est quand on dit douleur et contraction du périnée, eh bien... très souvent, la personne ne se rend pas compte qu'elle contracte son périnée ou qu'il y a une contraction au niveau du périnée ou au niveau d'un muscle périnéal. Et donc, pour moi, ça me semble intéressant, important de travailler avec la relaxation. pour apprendre à détendre le périnée et pour apprendre à se détendre soi-même s'il y a une appréhension de la douleur. Donc ma manière de voir cette méthode de relaxation, je leur dis aux personnes que j'accompagne, je leur dis elle est un peu pénible ma méthode, et bien c'est que finalement je vais leur apprendre une méthode de relaxation. Et ils vont la... les personnes vont la reproduire chez eux pour vraiment s'habituer à se détendre et je donne l'exemple, c'est comme quand on apprend à nager on doit s'entraîner, et bien la relaxation c'est pareil, il faut s'entraîner et autre exemple autre métaphore et bien si on fait une fois la relaxation en consultation Et que la personne ne la reproduit pas chez elle, c'est un peu comme apprendre à nager quand il y a une tempête. Non, on apprend à nager dans la piscine quand l'eau elle est calme, ou à la mer au pire mais si c'est neutre et calme. Et comme ça on saura nager le jour où il y a de la tempête. Pareil pour la relaxation, c'est important de savoir se relaxer en temps normal, entre guillemets, pour pouvoir après se détendre plus rapidement le jour où il y a une raison d'avoir besoin de se détendre parce qu'il y a un stress, une appréhension ou quelque chose comme ça. Et puis après, c'est toujours intéressant dans plein d'autres domaines de la vie des personnes d'utiliser cette relaxation. Par exemple, quand on est au travail, Et que notre chef nous énerve. Petit exemple comme ça. Ensuite, en parallèle, je vais proposer une expérience. C'est l'expérience du sunset focus. Donc, vous pourrez trouver plus d'infos dessus sur internet. Là, l'idée, en tout cas ma manière de le présenter, c'est que... Je vais proposer au couple d'avoir des moments d'intimité où la pénétration est interdite. Il leur dit j'interdis la pénétration et je suis... J'assume l'entière responsabilité d'être la méchante en interdisant toute pénétration. Et l'idée, c'est que dans un premier temps, je vais proposer au couple de prendre un temps pour se caresser. Se caresser sur tout le corps, en dehors des zones érogènes. Dans un deuxième temps, on y inclura les zones érogènes. Et dans un troisième temps, quand la personne a confiance que le rapport sexuel va bien se passer, elle pourra décider que c'est le moment pour qu'il y ait à nouveau de la pénétration. Et donc, dans cette expérience-là, moi, je voulais les inviter à faire comme refaire la cartographie du corps ou faire la cartographie du corps. Donc, de se caresser l'un l'autre. Donc, surtout le corps en dehors des zones érogènes et de pouvoir... C'est drôle d'en parler en podcast parce que je ne peux pas montrer, du coup, avec les mains. Mais en tout cas, ça va être de pouvoir dire, ah bah, ici, j'aime bien. Ici j'aime moins, j'aime mieux quand le toucher est léger ou quand le toucher est appuyé. Voilà et ensemble pouvoir re-explorer à nouveau le corps de l'autre. Et ça, ça va nous permettre en fait que du coup il n'y ait pas une tentative de rapport, voir si... pardon, voir si la douleur est encore là. Quand on est dans l'observation, est-ce que je vais avoir mal ou pas ? Eh bien, en fait, ce qui se passe, c'est qu'on est dans... Il y a de l'adrénaline qui va être sécrétée et on est dans les mêmes effets de l'appréhension et la contraction et la douleur. Donc, si on est toujours dans cette idée que peut-être il y aura de la douleur, il y a de fortes chances qu'il y ait de la douleur. Donc là, on met en place cette expérience sans pénétration pour que... ça ne vienne pas tout gâcher, on va dire, du travail qui sera fait en séance. C'est pour ça qu'on met ça en parallèle de ce qu'on fait en rendez-vous. Si donc il y a une origine, un déclencheur à ces douleurs, on va travailler dessus. Par exemple, c'est suite à un trauma. Suite à un deuil, suite à un viol, ça arrive très souvent. Ça peut être aussi avec une cicatrice qui, selon le médecin, a bien été cicatrisée. Pour tout ça, je vais travailler avec la thérapie des liens et des mondes relationnels, qui est un mélange pour faire... raccourci et résumé d'hypnose et de MDR pour vous donner une idée. En fait, on va utiliser les mouvements, des mouvements alternatifs, mais c'est bien plus complet que ça. Et en fait, avec cette méthode, je vais travailler sur tout ce qui est émotionnel, sur tout ce qui est trauma. Et quand je dis émotionnel, on peut travailler aussi sur la peur d'avoir mal. La peur d'avoir mal. Ouais, ben voilà, on va travailler dessus aussi. En général, du coup, ça peut être sur des événements qui ont déjà été passés, qui se sont déjà produits, pardon. Ça peut être aussi cette douleur-là qu'on ressent, elle... En partir de cette douleur-là, et ça peut être de passer par la visualisation de... C'est très abstrait d'expliquer cette manière d'accompagner, parce que c'est complexe, c'est complet, c'est pas juste un protocole à réaliser. Mais donc ça peut passer pour donner un exemple aussi sur la douleur que je ressens. Là, elle... en quelle forme, quelle image et on va travailler à partir de ça. Autre point qu'on va pouvoir investiguer et travailler dessus, c'est les croyances limitantes. Donc, par exemple, je repense à une personne que j'ai accompagnée, on va l'appeler Lara. Eh bien, elle avait la croyance, donc on avait déjà bien avancé, et elle avait la croyance que s'il y avait un préservatif, elle n'aurait pas mal. En général, c'est plutôt l'inverse, je précise. Mais là, elle, c'est ce qu'elle avait intégré. Donc si elle savait qu'il n'y avait plus de préservatif dans la maison, c'était la panique. Elle évitait tout contact parce qu'elle avait peur que son compagnon cherche à avoir une relation sexuelle. Alors que s'il y avait un préservatif... Là, c'est bon, pour elle, elle savait qu'elle n'aurait pas mal. On avait déjà bien avancé, avant elle avait mal tout le temps, mais là, elle n'avait plus mal avec le préservatif. Donc là, très clairement, c'est une croyance limitante, et donc on va travailler dessus. Pareil, je vais utiliser la même approche de la thérapie des liens et des mondes relationnels pour travailler sur cette croyance limitante. Donc, moi, je vous parle de cette thérapie-là, mais vous pouvez utiliser d'autres méthodes si vous en connaissez. Donc, pour les croyances limitantes, utilisez ce que vous connaissez. Pareil pour les traumas, si vous utilisez l'EFT, par exemple, bien sûr, le MDR. Pour ce qui est de l'hypnose, tout dépend pourquoi. Je déconseille l'hypnose si c'est pour des traumas d'ordre sexuel. Pour les croyances limitantes, ce qui est utilisé, et ce que j'utilisais avant aussi, c'est la thérapie cognitive et comportementale, où on va utiliser les colonnes de Beck, pour les personnes qui connaissent, ou alors vous pouvez rechercher sur internet, B-E-C-K. Mais c'était beaucoup moins rapide et efficace que la thérapie des liens et des mondes relationnels. Et puis, si la problématique est... toujours là, eh bien, on va pouvoir travailler aussi en parallèle sur le périnée. Et là, ça peut être des massages. Donc là, en relisant mes notes de ma formation, Je retombais sur l'info que c'était très important que la rééducation soit faite avec un kinésithérapeute formé en périnéologie. Et sur le terrain, concrètement, moi, il n'y en avait pas là où j'étais. Ou alors, je ne vous explique même pas le temps d'attente. Et encore, il fallait faire une heure de route pour les personnes que j'accompagnais. Donc absolument pas pratique. Donc concrètement... Moi, je propose un massage à faire seul ou avec le partenaire pour amener la détente musculaire et puis un travail progressif dans l'assouplissement du périnée et pour soulager les douleurs. C'est aussi possible quand c'est une douleur qui a au début du rapport d'utiliser le pénis pour venir progressivement... un peu appuyé on va dire sur la zone mais vraiment très très léger ce qui va permettre en fait d'amener de la détente dans le muscle et de de travailler donc bien évidemment pas comme un barbare mais vraiment très très doucement ça peut être aussi la femme elle même qui prend le peiné qu'il décale vers là où il ya les douleurs pour amener cette détente là On parle aussi beaucoup de l'utilisation des dilatateurs en silicone. Il en existe en bois aussi. Et là, en l'occurrence, pour les dilatateurs, moi au final, je ne l'ai jamais utilisé. Souvent, c'est pour se rendre compte qu'on peut y passer de plus en plus de... Enfin, les dilatateurs, en fait, l'idée, c'est qu'il y en a des fins et des plus ou moins gros. Et donc, petit à petit, on va utiliser une tige, quoi. Cette tige qui sera plus ou moins grosse. pour la rentrer dans le vagin et comme pouvoir y rentrer une taille de plus en plus grosse à chaque fois. Moi je trouve ça... ça ne me parle pas en tout cas cette méthode de faire. Je sais qu'il y a des sages-femmes qui vont l'utiliser aussi juste pour faire ce massage-là parce que leurs doigts sont trop petits et pour atteindre une zone un peu plus profonde. Donc là, du coup, cette méthode-là, pourquoi pas. Ah, d'autres points importants, ça va être toujours de parler des lubrifiants. Parce qu'en fait, quand il y a des douleurs, souvent, il y a moins de lubrification. Sauf que la lubrification est super importante pour ne pas avoir de douleurs. Et l'appréhension de la douleur fait qu'il n'y a pas la lubrification. Donc, ce n'est pas le cas pour tout le monde. Bien sûr, ça a vérifié, mais il peut y avoir un manque de lubrification. Donc, on peut utiliser un lubrifiant. Bien évidemment, moi, je conseille ceux qui ne sont pas remplis de produits industriels. Il y en a qui sont à base d'eau, qui sont mieux que d'autres. Et ce que je trouve vraiment vraiment vraiment top, c'est l'huile, notamment l'huile de coco ou l'huile d'amande qui est plus chère. Mais les huiles ne peuvent pas être utilisées avec tous les préservatifs. Et avec les préservatifs les plus courants, les plus communs sur le marché, on ne peut pas l'utiliser, utiliser une huile. Mais c'est des points que j'aborde aussi dans les rendez-vous. On peut utiliser l'hypnose aussi. Certaines personnes vont utiliser une technique de visualisation, comme de visualiser un repas, le repas préféré, pour stimuler la salivation, en faisant en fait une métaphore et un parallèle avec la lubrification vaginale. Et puis pareil, pour la lubrification, on peut aussi utiliser des souvenirs positifs ou des fantasmes. Ou des images qui favorisent la relaxation et les sensations agréables et le désir pour à nouveau déclencher le phénomène de lubrification. Au final, moi j'utilise très très peu... Cette méthode d'hypnose, enfin même quasiment jamais, mais c'est quelque chose qui existe. Et puis pour les personnes qui sont formées à l'hypnose, vous pouvez aussi inventer d'autres métaphores pour tout ce qui est de la confiance, de l'ouverture, l'ouverture du vagin, la détente au niveau des muscles périnéaux. Et ma formation en hypnose, elle est... Elle n'est pas portée là-dessus, donc c'est pas le sujet sur lequel je vais pouvoir vous aider le plus. Je crois avoir fait pas mal le tour des méthodes que j'utilise. Et bien évidemment, j'ai donné un ordre, mais on peut faire en fonction de ce qui nous semble le plus pertinent. Si on pense que la détente du périnée est prioritaire, on peut commencer par ça par exemple. Vraiment avoir toujours en fonction de la personne que l'on accompagne. Voilà, nous avons exploré ensemble ce premier sujet essentiel, les disparainies. Comme tu l'as vu, chaque cas est unique et mérite un accompagnement personnalisé. Donc cet accompagnement qui combine approche médicale, si besoin, technique de relaxation. soutien émotionnel et rééducation périnéale Et grâce à ces outils spécifiques, cet accompagnement devient plus efficace, offrant aux femmes une solution concrète pour soulager leur douleur et retrouver une sexualité épanouie. Alors j'espère que cet épisode t'a permis d'approfondir ta compréhension de cette problématique, d'en saisir les causes qui peuvent être profondes et surtout de découvrir des pistes pratiques pour accompagner tes patientes. Si tu as trouvé cet épisode utile, N'hésite pas à le partager, à me laisser une note 5 étoiles et à t'abonner pour ne rien manquer au prochain épisode. Tout ce qui tient est crucial pour faire grandir cette aventure qui débute. Et si tu as des questions ou des sujets que tu aimerais qu'on aborde ensemble dans les prochains épisodes, fais-le-moi savoir en commentaire ou sur les réseaux sociaux. Ce podcast est conçu pour toi, alors n'hésite pas à y participer et à le faire évoluer. Je te dis... à très bientôt pour de nouveaux contenus où nous explorerons encore davantage les clés de l'accompagnement en sexo et je te dis à très vite !