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Reset Your Mind

Ep#66 BO - Se comparer : poison ou inspiration ?

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21min |21/08/2025
Play
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Ep#66 BO - Se comparer : poison ou inspiration ?

Ep#66 BO - Se comparer : poison ou inspiration ?

21min |21/08/2025
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Description

Pourquoi se compare-t-on, même lorsque cela nous épuise ?


Dans cet épisode de Reset Your Mind, nous explorons un mécanisme universel et silencieux : la comparaison.


👉 Pourquoi ce réflexe, ancré dans notre cerveau, s’invite dans nos journées et grignote notre confiance, même lorsque nous avons déjà “réussi” ?
👉 Comment la comparaison alimente un sentiment de manque, sabote notre créativité, et nous fait passer à côté de notre couleur unique ?
👉 Et surtout, comment transformer cette comparaison en levier d’inspiration, pour continuer à avancer sans se perdre ?


🎙️ Cet épisode est une invitation à reprendre le pouvoir sur ce réflexe naturel,
pour oser exister pleinement, à ta façon, sans te mesurer constamment aux autres.


À écouter si :
✅ Tu te surprends à jalouser malgré toi,
✅ Tu as parfois l’impression de ne jamais être “assez”,
✅ Tu souhaites transformer la comparaison en moteur, sans t’épuiser.



Les candidatures pour le programme SIGNATURE by RESET YOUR MIND sont ouvertes. 

Il démarrera le 4 octobre

Pour en savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/offres/#offre-signature


En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

Instagram 👉🏻 https://www.instagram.com/by_reset_yourmind?igsh=azV3ZTllaGd0b2py

Linkedin 👉🏻 www.linkedin.com/in/stéphanie-martin-executivecoach

—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, ça y est c'est l'été et je crois que cette année n'a jamais été aussi éprouvante. Ralentir devient la prio pour beaucoup d'entre nous. Sur un transat ou derrière son écran, je crois que c'est le mot que j'ai le plus entendu ces dernières semaines. Envie de ralentir, de reprendre son souffle, de sentir ce moment où le matin le soleil chauffe un peu plus tôt sur la peau et où l'on se dit, allez, cette année je me pose... Cependant, force est de constater que même lorsque l'on ralentit, certaines pensées, elles, ne prennent pas de vacances. Les « je devrais en faire plus » , les « est-ce que je suis vraiment à ma place ? » ou encore les « pourquoi je suis encore fatiguée même lorsque je suis censée me reposer ? » Et tu sais quoi ? Si tu ressens ça, ce n'est pas parce que tu es faible, non. Ce n'est pas parce que tu n'es pas faite non plus pour ce rôle, non plus. C'est parce que tu es déjà un ou une warrior. Oui, tu l'es déjà. Tu l'as juste oublié, étouffé sous le quotidien, les responsabilités et les injonctions contradictoires de notre société. Parce que oui, tu sais porter des équipes. Oui, tu sais avancer, même lorsque c'est flou. Et oui, tu sais tenir quand tout le monde se repose sur toi. Mais être une warrior, cela ne veut pas dire tout porter, tout le temps, sans jamais craquer. Cela veut dire savoir s'arrêter aussi. Savoir s'écouter, se recharger. Et choisir consciemment. de reprendre le pouvoir. Cet été, je te propose d'écouter ou de réécouter les épisodes qui ont été le plus challengeant cette année, ceux pour lesquels j'ai eu le plus de retours, de messages, comme « Merci, j'avais vraiment besoin d'entendre cela » ou encore « C'est fou, je n'avais jamais vu les choses sous cet angle, je me sens libérée » . Je te propose des rappels de qui tu es, de ce que tu mérites, du leader ou de la leader que tu es déjà, même lorsque tu doutes. Des épisodes à écouter ou réécouter allongé sur un transat, en marchant au bord d'un lac ou simplement le matin, lorsque tu savoures ton café. Parce que ralentir, ce n'est pas renoncer. C'est choisir de se reconnecter à ce qui compte vraiment pour toi. Alors let's go, c'est parti ! Et surtout, reste bien jusqu'à la fin puisque j'ai une annonce à te partager en toute fin d'épisode. Aujourd'hui, j'aimerais te parler d'un réflexe silencieux, insidieux, qui s'invite dans nos journées, même lorsque tout semble bien aller. Tu sais, ce moment où tu scrolles sur LinkedIn ou n'importe quelle autre appli, et tu tombes sur le poste de ce collègue qui vient de signer un deal incroyable, ou cette dirigeante que tu admires qui partage sa vision avec aisance, ou cet ami qui apparemment gère tout sans effort, le poste, les enfants, les déplacements à l'étranger. Et là, sans prévenir, cette petite voix d'envie qui te chuchote à l'oreille, "tu pourrais en faire plus, tu n'en fais clairement pas assez. Tu n'es pas aussi brillante ou brillante, tu vois. Tu es en retard sur ta carrière." Alors tu fermes l'appli, tu passes à autre chose, avec force et conviction, mais la graine de doute, elle, elle reste là. Ce doute, il fait baisser les yeux dans une réunion, même quand tu avais quelque chose à dire. Ce doute qui te pousse à refaire une présentation jusque tard le soir, juste pour être sûre, juste au cas où. Je sais très bien de quoi je parle, crois-moi. Ce doute qui te fait sentir que malgré tes réussites, tu n'es pas tout à fait légitime, tu n'es pas tout à fait à ta place. Nous le faisons toutes et tous, tu sais. Se comparer est humain. C'est un réflexe de survie inscrit dans nos gènes depuis toujours. Se comparer pour trouver sa place dans le groupe. pour se protéger, pour s'assurer justement que l'on est assez, pour créer des alliances aussi, en fonction des moments de difficulté. Mais aujourd'hui, ce réflexe qui nous a permis de survivre nous empêche parfois de vivre pleinement. Il nous épuise, il nous éloigne de nos priorités, de notre couleur unique, de notre singularité. Il nous enferme dans un sentiment de manque la plupart du temps, dans cette injonction de toujours plus justement, que j'évoque assez régulièrement dans ce podcast. Et si je te disais que cette comparaison, eh bien, elle n'est pas à brûler et jeter aux orties et sortir complètement de ta vie. Si je te disais que tu pouvais l'apprivoiser, qu'elle pouvait devenir un miroir, une inspiration, plutôt qu'un poison silencieux. C'est ce que j'avais envie de te partager dans cet épisode, de plonger avec moi dans pourquoi est-ce que nous nous comparons, même lorsque nous savons que cela ne nous fait pas franchement du bien. Comment cette comparaison, elle, nous vole. notre énergie, notre créativité, notre confiance, mais surtout comment est-ce qu'on peut inverser ce réflexe ? Comment est-ce qu'au lieu de se comparer pour se tirer vers le bas, on peut utiliser ce réflexe pour s'inspirer et nous tirer vers le haut ? Sans se trahir et sans s'épuiser au passage. Parce qu'au fond, on n'a pas besoin d'être comme cette personne, ou comme elle, ou comme lui. On n'a pas besoin de prouver notre valeur à chaque pas, à chaque action, à chaque parole. On a déjà. le droit d'occuper notre place, où nous sommes, de défendre nos valeurs à notre façon. Alors, installe-toi, respire, cet épisode pourrait bien te rappeler tout ce que tu es déjà à l'intérieur, mais que tu as un peu oublié, sous toutes ces couches de « je dois » et « il faut » . Et si cet épisode résonne en toi, ou déclenche un déclic ou une réflexion, n'hésite pas à me le partager sur ta plateforme d'écoute, j'adore lire vos commentaires et vos réactions à chaud. J'y vais régulièrement pour essayer de vous répondre. Let's go ! Commençons par le début. Arrêtons de se mentir. Tout le monde se compare. C'est un mécanisme qui atteste tout simplement que nous sommes des êtres humains. Mécanisme ancré en nous depuis la nuit des temps par ailleurs. On se compare pour se positionner, pour se rassurer. Surtout lorsque l'on a des responsabilités, que l'on gère une équipe, que l'on doit être celle ou celui qui inspire, qui montre la voie et qui ouvre le chemin. Mais la vérité, c'est qu'ici, dans la comparaison, notre cerveau n'est pas programmé pour nous rendre service. Il nous pousse à regarder autour, à chercher ce qui nous manque, pour nous rassurer et assurer notre survie. Avoir assez de nourriture, avoir assez d'alliés dans le groupe, assez d'attractivité pour reproduire notre espèce, et donc correspondre aux critères en vogue de la reconnaissance sociale. Imaginons un instant, vous êtes à une réunion, et vous observez vos collègues, qui semblent toujours avoir des idées à couper le souffle, toujours super charismatiques, sous-entendu plus que vous. Et là, l'espace d'un instant, cette pensée vous traverse l'esprit. Mais qu'est-ce que je fais là ? Si vous accordez un tant soit peu d'attention à cette pensée, qui est une pensée et non un fait, je vous le rappelle, vous passez de bosse, confiante, légitime, à sa place, à une petite voix intérieure qui vous murmure que vous n'êtes pas à la hauteur, et, accessoirement, que vous n'avez rien y à faire. Ça vous parle ? Je suis sûre que c'est déjà arrivé. On connaît tous et toutes ce genre de moments. Ce qui se passe alors, pour que vous compreniez ce qui se passe, et que vous arrêtiez aussi de vous blâmer, c'est que, ici, notre cerveau cherche des repères pour se situer dans l'environnement, dans le contexte. C'est un mode de fonctionnement par défaut, et qui a très bien fonctionné jusqu'à présent, puisqu'il a permis d'assurer notre survie en tant qu'espèce. Donc, mécanisme plutôt éprouvé. Notre cerveau voit ce qu'il n'a pas, et il a tendance en plus à le surévaluer, puisqu'il est en situation de manque. Et si ce biais est là initialement pour nous aider à survivre aujourd'hui, Alors que la plupart de nos besoins sont comblés et notre survie totalement assurée, ils nous entraînent surtout vers un sentiment de manque et un sentiment d'insécurité. Si je devais retenir seulement trois impacts négatifs de la comparaison, ce seraient les trois suivants. Et croyez-moi, il y en a beaucoup d'autres. Le premier, c'est que la comparaison bloque la puissance et la créative. Lorsque l'on se compare, on devient notre propre censeur, celui qui note, qui évalue. Mais à l'aune de quelle échelle ? Plutôt que de chercher en soi ce que l'on pourrait offrir de différent, on se rabat alors sur des standards, sur des choses qui ont déjà fonctionné. Et parfois même sur des imitations et de pâles copies. Puisque cela a fonctionné pour les autres, après tout, pourquoi pas pour moi ? Et notre cerveau, un peu feignant, prend le chemin le plus court, le plus facile. au lieu d'aller chercher la différence. Imaginez un instant le nombre d'idées que vous avez laissées de côté, le nombre de fois où vous vous êtes mordu la langue pour ne pas dire ce que vous pensiez. Simplement parce que vous vouliez vous fondre dans le moule, ne serait-ce pas un énorme gâchis ? Prenez un instant pour observer autour de vous ces mêmes personnes que vous admirez, que vous enviez aussi parfois. Pourquoi les admirez-vous ? Ne serait-ce pas justement parce qu'elles font les choses autrement ? Hors code ? Hors norme ? Pour ne citer que quelques personnes publiques célèbres que tout le monde pourra reconnaître, je vais vous parler de Pink, la chanteuse, ou encore de Gwen Stefani, la chanteuse aussi. ou alors une personnalité politique, Christine Lagarde, ou encore une sportive de haut niveau, Serena Williams, ou sa sœur d'ailleurs. Prenez un instant pour nommer ces personnes qui vous inspirent vous. Et pourquoi est-ce qu'elles vous inspirent ? Ce qui est aussi assez terrible avec la comparaison, et ce sera le deuxième impact le plus prégnant pour moi, c'est qu'elles vous enferment dans un état d'esprit de manque, d'insatisfaction perpétuelle, qui stresse votre organisme et vous encourage Merci. dans cette voie de « lorsque j'aurai ceci, alors je serai heureux, heureuse, satisfaite. » Ou pire encore, je pourrais être fière de moi lorsque je l'aurai atteint. Et cela vient alimenter cette course infernale à toujours plus, plus vite, sans fin. Car à peine atteint ou obtenu ce qu'il vous manquait, vous vous retrouvez déjà à courir après le nouveau manque identifié. Ce sentiment, c'est un vrai frein, parce qu'il crée un décalage constant entre ce que l'on est et ce que l'on croit devoir être. Oui, oui, entre ce que l'on est et ce que l'on croit devoir être. Et puis il y a cette société de façade dans laquelle nous vivons et où chacun expose ses réussites, ses photos retouchées, ses victoires professionnelles. Mais uniquement les plus, pas les moins. Pas les moments difficiles, pas les moments de différence et peut-être même les moments de ridicule qui ont dû être traversés. On ne voit que le sommet émerger de l'iceberg. Et pourtant, on se compare à cette version-ci, cette version idéalisée du poste, des comportements, des propos, des actions des autres. C'est le troisième impact, nourri par la comparaison, la peur. La peur constante de ne pas être comme il faut, de ne pas être dans les standards de la société. Et si pour certains c'est une fierté, et là franchement bravo, pour la plupart d'entre nous, Cette peur, cette différence, est tétanisante. Elle nous mène parfois à perdre de vue qui l'on est vraiment, ce qui fait notre richesse à nous, notre compétence, notre extraordinarité à nous, et l'on se retrouve à jouer un rôle, juste pour être dans la norme, à répondre des réponses préformatées, juste pour être sûr qu'elles soient bonnes. La peur de cette différence, de ne pas correspondre aux codes, peut même créer une angoisse qui vient vous pourrir la vie. Et ça, je le vois au quotidien. Si vous avez des enfants ados ou que vous vous remémorez votre propre adolescence, que n'avez-vous pas fait porter comme vêtement ? Pensez ou autres, agis pour rentrer dans le moule, pour être adoubé par les autres. On sait très bien à quel point cette période est délicate et à quel point le poids du regard des autres est important pour s'accorder notre propre valeur. Toutefois, ce qui est intéressant avec la comparaison, et c'est aussi pour cela que j'ai choisi d'y dédier un épisode, c'est que cette comparaison est avant tout une source d'inspiration. Mais ça on l'oublie, ça on l'a oublié. Pour se focaliser uniquement sur ce côté un peu négatif, un peu inconfortable de la comparaison. Pour cela, je vous conseille d'avancer en trois temps. Le premier temps, c'est d'en prendre conscience, d'être honnête avec vous-même. Sans jugement ni culpabilité, tout ça c'est facultatif. Tout le monde se compare aux autres. D'autres se comparent à vous et vous en vie aussi certainement. Lorsque vous vous en rendez compte, faites pause et dites-vous « Ok, là je me compare et c'est pas juste » . Lorsque l'on devient consciente, conscient de ce mécanisme, on peut alors commencer à le désamorcer. Ensuite, c'est décider de ce que vous souhaitez en faire. Et oui, imaginez que cette comparaison soit comme une notification qui vous dit « Attention, t'es en train de te faire du mal. » Ensuite, c'est de décider de ce que vous souhaitez en faire. Et oui, imaginez que cette comparaison soit comme une notification, une information qui vous dit « Hé, attention, tu es en train de te faire du mal. » Plutôt que de plonger dans le manque par automatisme, vous pouvez tout aussi bien décider d'y voir une source d'inspiration, une source de motivation, une information complémentaire pour construire votre propre vision, votre propre proposition de valeur. Enfin, chaque fois que vous vous comparez, vous pouvez vous arrêter un instant et vous poser cette question. Qu'est-ce que cela me dit vraiment ? sur ce que je veux. Souvent, ce que l'on envie chez les autres n'est ni plus ni moins qu'une aspiration consciente sur laquelle nous travaillons déjà, ou dont nous n'avons pas encore pris conscience. C'est un message. Lorsque ces trois temps deviendront un réflexe, vous pourrez alors vraiment voir la comparaison comme un levier d'inspiration, et arrêter de vous reprocher, de vous blâmer de vouloir plus, d'être envieux ou envieuse, et parfois de vous sentir nulle. ou pas la hauteur. Tout ceci prouve que vous êtes un être humain. Tout simplement. C'est humain de douter, c'est humain de ne pas se sentir à la hauteur, c'est humain de merder et de ne pas être bien. Ce qui fait la différence, c'est la manière dont vous déciderez de gérer ces envies, cette comparaison. Pour moi la comparaison, si on l'accepte, peut devenir un miroir qui nous montre nos envies cachées. Et plutôt que de la subir, on peut l'utiliser pour se dire « ok » . Si j'aime cette qualité chez l'autre, comment puis-je la développer à ma façon, avec ma touche à moi ? Et puis honnêtement, toutes les envies sont-elles faites pour être assouvie ? Imaginez un instant ce que serait notre vie à tous, si à chaque fois que nous désirions quelque chose, nous obtenions aisément, voire instantanément. Alors, au lieu de regarder ce que vous n'avez pas, donnez le temps d'apprécier aussi ce que vous avez déjà, ce que vous avez déjà réussi à obtenir. Imaginez une personne qui admire votre position, votre parcours. Et si vous regardiez dans votre vie avec ses yeux à elle, l'abondance, c'est de voir la richesse de ce que vous avez déjà accompli, de ce que vous avez déjà réalisé, de ce que vous avez déjà obtenu pour ce que c'est aujourd'hui. Faites cet exercice simple chaque fois que vous ressentez de la comparaison ou de l'envie. Prenez une minute pour lister trois choses dont vous êtes fiers. Vous verrez, c'est Game Changer. Cela vous aidera à prendre un pas de recul et vous aidera à ramener votre esprit sur tout ce que vous avez déjà réussi, le ramener dans l'abondance où vous êtes certainement même déjà. Et ça recentre sur ce qui compte vraiment. Enfin, pourquoi est-il pour moi vital et nécessaire de se comparer ? Parce que cela nous inspire. Ce que vous captez en observant les autres autour de vous vient vous nourrir. Si seulement nous laissions ce process de comparaison aller jusqu'au bout, si nous acceptions cet inconfort de ne pas avoir aujourd'hui, de ne pas être, pour nous amener à agglomérer ces idées avec notre philosophie, notre touche personnelle, pour créer quelque chose de nouveau, de différent, qui justement se démarquera des copiés collés en bien. Qu'est-ce que cela vous inspire quand je vous dis ça ? Les meilleurs penseurs, danseurs, artistes, ingénieurs, sont la somme de toutes les influences dans lesquelles ils ont baigné ? La somme de toutes ces comparaisons associées à leur propre unicité ? Alors oui, au lieu de voir la comparaison et le fait de se comparer comme quelque chose de négatif, un travers qu'il faut à tout prix abolir, Moi je vous inviterais plutôt à le reprogrammer, à vous en servir comme une force, comme un moteur, comme un carburant, comme une inspiration. Quelque chose qui va venir vous nourrir, pour venir mettre votre patte, votre touche à quelque chose de plus grand. Si je devais conclure, je dirais donc qu'il est on ne peut plus normal de se comparer, nous sommes humains. Et la comparaison est notre loi à toutes et à tous. Ce qui compte, c'est la décision que l'on prend ensuite. Est-ce que l'on en fait une source de frustration ou est-ce que l'on décide d'en faire un levier d'inspiration et de croissance ? La comparaison peut être un choix de transformation. Alors la prochaine fois que vous ressentirez cette petite pointe d'envie, ne la rejetez pas, accueillez-la, questionnez le message caché derrière. Puis demandez-vous, qu'est-ce que je peux faire là pour m'en inspirer ? Parce que oui, la comparaison peut aussi être... un moteur pour s'élever. J'ai été comme vous, à ne pas me sentir à la hauteur, à me sentir coupable d'envie. Puis, un jour j'ai compris que la comparaison pouvait être cette source d'inspiration et non un déclassement. J'ai ressenti alors une libération. Et elle n'a plus été un fardeau, mais une source d'énergie, d'envie, de montrer ce que moi aussi, j'étais capable de faire, à ma façon, avec mes valeurs, avec mon authenticité personnelle. Avant de refermer cet épisode, j'ai une annonce pour toi. Si tu écoutes Research Your Mind, ce n'est pas juste pour ajouter du bruit dans ta tête. C'est parce que tu sais qu'il existe un autre chemin. Un chemin où tu ne portes pas tout, tout le temps, toute seule. Un chemin où tu n'as plus besoin de prouver, continuellement, ni de te suradapter pour être reconnu. Un chemin où tu arrêtes de vivre en apnée dans ta propre vie. Peut-être que tu en as assez de courir après le temps, de n'avoir jamais assez de temps, de donner le change en permanence. d'être stressé à ne plus endormir la nuit, d'avoir cette petite voix qui te dit que tu n'en fais jamais assez, et que tu n'es jamais assez à la hauteur. Et au fond, tu rêves de quoi ? De lucidité dans tes décisions, de poser des limites sans culpabiliser, de retrouver ton énergie, ton alignement, ton imp... de te sentir à nouveau vivant, vivant dans ta vie et dans ton business. Et bien c'est exactement ce que l'on fait dans le programme Signature by Research Army. Ce n'est pas une formation de plus, c'est un espace pour te retrouver, te réaligner et transformer ta posture de leader sans sacrifier ta santé, ni ton équilibre, ni tes valeurs. Du coaching de groupe et du coaching en individuel, tout tenu par un groupe et du contenu vidéo exclusif et intense. Pour vivre. une véritable transformation. Le prochain groupe démarra le 4 octobre et les candidatures sont ouvertes. Si tu sens que c'est le bon moment pour toi, que c'est maintenant que tu veux changer pour préparer cette fin d'année et démarrer l'année 2026 autrement, plus alignée, plus en puissance, le lien est dans les commentaires. Je t'invite à jeter un oeil, sans pression. Et si cela t'appelle, discutons-en. Tu peux prendre rendez-vous pour que je puisse répondre à toutes tes questions. Parce que oui, tu n'as pas été fait. pour survivre au quotidien. Tu n'as pas été fait non plus pour la vivre en surface. Tu as été fait ou faite pour la vivre pleinement à ta manière. Les places sont limitées, tu t'en doutes, car je choisis volontairement de travailler en petit comité. Mon objectif est que tu avances vraiment. Alors n'hésite pas, contacte-moi et discutons-en pour s'assurer que ça correspond à tes besoins. Merci de mille fois d'avoir écouté cet épisode, j'espère qu'il vous a plu. Si vous avez cinq minutes, prenez-les pour noter ou commenter cet épisode, grâce à vos avis où le Saturman commence à être connu. Et j'avoue que j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble. À très vite !

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Pourquoi se compare-t-on, même lorsque cela nous épuise ?


Dans cet épisode de Reset Your Mind, nous explorons un mécanisme universel et silencieux : la comparaison.


👉 Pourquoi ce réflexe, ancré dans notre cerveau, s’invite dans nos journées et grignote notre confiance, même lorsque nous avons déjà “réussi” ?
👉 Comment la comparaison alimente un sentiment de manque, sabote notre créativité, et nous fait passer à côté de notre couleur unique ?
👉 Et surtout, comment transformer cette comparaison en levier d’inspiration, pour continuer à avancer sans se perdre ?


🎙️ Cet épisode est une invitation à reprendre le pouvoir sur ce réflexe naturel,
pour oser exister pleinement, à ta façon, sans te mesurer constamment aux autres.


À écouter si :
✅ Tu te surprends à jalouser malgré toi,
✅ Tu as parfois l’impression de ne jamais être “assez”,
✅ Tu souhaites transformer la comparaison en moteur, sans t’épuiser.



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Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, ça y est c'est l'été et je crois que cette année n'a jamais été aussi éprouvante. Ralentir devient la prio pour beaucoup d'entre nous. Sur un transat ou derrière son écran, je crois que c'est le mot que j'ai le plus entendu ces dernières semaines. Envie de ralentir, de reprendre son souffle, de sentir ce moment où le matin le soleil chauffe un peu plus tôt sur la peau et où l'on se dit, allez, cette année je me pose... Cependant, force est de constater que même lorsque l'on ralentit, certaines pensées, elles, ne prennent pas de vacances. Les « je devrais en faire plus » , les « est-ce que je suis vraiment à ma place ? » ou encore les « pourquoi je suis encore fatiguée même lorsque je suis censée me reposer ? » Et tu sais quoi ? Si tu ressens ça, ce n'est pas parce que tu es faible, non. Ce n'est pas parce que tu n'es pas faite non plus pour ce rôle, non plus. C'est parce que tu es déjà un ou une warrior. Oui, tu l'es déjà. Tu l'as juste oublié, étouffé sous le quotidien, les responsabilités et les injonctions contradictoires de notre société. Parce que oui, tu sais porter des équipes. Oui, tu sais avancer, même lorsque c'est flou. Et oui, tu sais tenir quand tout le monde se repose sur toi. Mais être une warrior, cela ne veut pas dire tout porter, tout le temps, sans jamais craquer. Cela veut dire savoir s'arrêter aussi. Savoir s'écouter, se recharger. Et choisir consciemment. de reprendre le pouvoir. Cet été, je te propose d'écouter ou de réécouter les épisodes qui ont été le plus challengeant cette année, ceux pour lesquels j'ai eu le plus de retours, de messages, comme « Merci, j'avais vraiment besoin d'entendre cela » ou encore « C'est fou, je n'avais jamais vu les choses sous cet angle, je me sens libérée » . Je te propose des rappels de qui tu es, de ce que tu mérites, du leader ou de la leader que tu es déjà, même lorsque tu doutes. Des épisodes à écouter ou réécouter allongé sur un transat, en marchant au bord d'un lac ou simplement le matin, lorsque tu savoures ton café. Parce que ralentir, ce n'est pas renoncer. C'est choisir de se reconnecter à ce qui compte vraiment pour toi. Alors let's go, c'est parti ! Et surtout, reste bien jusqu'à la fin puisque j'ai une annonce à te partager en toute fin d'épisode. Aujourd'hui, j'aimerais te parler d'un réflexe silencieux, insidieux, qui s'invite dans nos journées, même lorsque tout semble bien aller. Tu sais, ce moment où tu scrolles sur LinkedIn ou n'importe quelle autre appli, et tu tombes sur le poste de ce collègue qui vient de signer un deal incroyable, ou cette dirigeante que tu admires qui partage sa vision avec aisance, ou cet ami qui apparemment gère tout sans effort, le poste, les enfants, les déplacements à l'étranger. Et là, sans prévenir, cette petite voix d'envie qui te chuchote à l'oreille, "tu pourrais en faire plus, tu n'en fais clairement pas assez. Tu n'es pas aussi brillante ou brillante, tu vois. Tu es en retard sur ta carrière." Alors tu fermes l'appli, tu passes à autre chose, avec force et conviction, mais la graine de doute, elle, elle reste là. Ce doute, il fait baisser les yeux dans une réunion, même quand tu avais quelque chose à dire. Ce doute qui te pousse à refaire une présentation jusque tard le soir, juste pour être sûre, juste au cas où. Je sais très bien de quoi je parle, crois-moi. Ce doute qui te fait sentir que malgré tes réussites, tu n'es pas tout à fait légitime, tu n'es pas tout à fait à ta place. Nous le faisons toutes et tous, tu sais. Se comparer est humain. C'est un réflexe de survie inscrit dans nos gènes depuis toujours. Se comparer pour trouver sa place dans le groupe. pour se protéger, pour s'assurer justement que l'on est assez, pour créer des alliances aussi, en fonction des moments de difficulté. Mais aujourd'hui, ce réflexe qui nous a permis de survivre nous empêche parfois de vivre pleinement. Il nous épuise, il nous éloigne de nos priorités, de notre couleur unique, de notre singularité. Il nous enferme dans un sentiment de manque la plupart du temps, dans cette injonction de toujours plus justement, que j'évoque assez régulièrement dans ce podcast. Et si je te disais que cette comparaison, eh bien, elle n'est pas à brûler et jeter aux orties et sortir complètement de ta vie. Si je te disais que tu pouvais l'apprivoiser, qu'elle pouvait devenir un miroir, une inspiration, plutôt qu'un poison silencieux. C'est ce que j'avais envie de te partager dans cet épisode, de plonger avec moi dans pourquoi est-ce que nous nous comparons, même lorsque nous savons que cela ne nous fait pas franchement du bien. Comment cette comparaison, elle, nous vole. notre énergie, notre créativité, notre confiance, mais surtout comment est-ce qu'on peut inverser ce réflexe ? Comment est-ce qu'au lieu de se comparer pour se tirer vers le bas, on peut utiliser ce réflexe pour s'inspirer et nous tirer vers le haut ? Sans se trahir et sans s'épuiser au passage. Parce qu'au fond, on n'a pas besoin d'être comme cette personne, ou comme elle, ou comme lui. On n'a pas besoin de prouver notre valeur à chaque pas, à chaque action, à chaque parole. On a déjà. le droit d'occuper notre place, où nous sommes, de défendre nos valeurs à notre façon. Alors, installe-toi, respire, cet épisode pourrait bien te rappeler tout ce que tu es déjà à l'intérieur, mais que tu as un peu oublié, sous toutes ces couches de « je dois » et « il faut » . Et si cet épisode résonne en toi, ou déclenche un déclic ou une réflexion, n'hésite pas à me le partager sur ta plateforme d'écoute, j'adore lire vos commentaires et vos réactions à chaud. J'y vais régulièrement pour essayer de vous répondre. Let's go ! Commençons par le début. Arrêtons de se mentir. Tout le monde se compare. C'est un mécanisme qui atteste tout simplement que nous sommes des êtres humains. Mécanisme ancré en nous depuis la nuit des temps par ailleurs. On se compare pour se positionner, pour se rassurer. Surtout lorsque l'on a des responsabilités, que l'on gère une équipe, que l'on doit être celle ou celui qui inspire, qui montre la voie et qui ouvre le chemin. Mais la vérité, c'est qu'ici, dans la comparaison, notre cerveau n'est pas programmé pour nous rendre service. Il nous pousse à regarder autour, à chercher ce qui nous manque, pour nous rassurer et assurer notre survie. Avoir assez de nourriture, avoir assez d'alliés dans le groupe, assez d'attractivité pour reproduire notre espèce, et donc correspondre aux critères en vogue de la reconnaissance sociale. Imaginons un instant, vous êtes à une réunion, et vous observez vos collègues, qui semblent toujours avoir des idées à couper le souffle, toujours super charismatiques, sous-entendu plus que vous. Et là, l'espace d'un instant, cette pensée vous traverse l'esprit. Mais qu'est-ce que je fais là ? Si vous accordez un tant soit peu d'attention à cette pensée, qui est une pensée et non un fait, je vous le rappelle, vous passez de bosse, confiante, légitime, à sa place, à une petite voix intérieure qui vous murmure que vous n'êtes pas à la hauteur, et, accessoirement, que vous n'avez rien y à faire. Ça vous parle ? Je suis sûre que c'est déjà arrivé. On connaît tous et toutes ce genre de moments. Ce qui se passe alors, pour que vous compreniez ce qui se passe, et que vous arrêtiez aussi de vous blâmer, c'est que, ici, notre cerveau cherche des repères pour se situer dans l'environnement, dans le contexte. C'est un mode de fonctionnement par défaut, et qui a très bien fonctionné jusqu'à présent, puisqu'il a permis d'assurer notre survie en tant qu'espèce. Donc, mécanisme plutôt éprouvé. Notre cerveau voit ce qu'il n'a pas, et il a tendance en plus à le surévaluer, puisqu'il est en situation de manque. Et si ce biais est là initialement pour nous aider à survivre aujourd'hui, Alors que la plupart de nos besoins sont comblés et notre survie totalement assurée, ils nous entraînent surtout vers un sentiment de manque et un sentiment d'insécurité. Si je devais retenir seulement trois impacts négatifs de la comparaison, ce seraient les trois suivants. Et croyez-moi, il y en a beaucoup d'autres. Le premier, c'est que la comparaison bloque la puissance et la créative. Lorsque l'on se compare, on devient notre propre censeur, celui qui note, qui évalue. Mais à l'aune de quelle échelle ? Plutôt que de chercher en soi ce que l'on pourrait offrir de différent, on se rabat alors sur des standards, sur des choses qui ont déjà fonctionné. Et parfois même sur des imitations et de pâles copies. Puisque cela a fonctionné pour les autres, après tout, pourquoi pas pour moi ? Et notre cerveau, un peu feignant, prend le chemin le plus court, le plus facile. au lieu d'aller chercher la différence. Imaginez un instant le nombre d'idées que vous avez laissées de côté, le nombre de fois où vous vous êtes mordu la langue pour ne pas dire ce que vous pensiez. Simplement parce que vous vouliez vous fondre dans le moule, ne serait-ce pas un énorme gâchis ? Prenez un instant pour observer autour de vous ces mêmes personnes que vous admirez, que vous enviez aussi parfois. Pourquoi les admirez-vous ? Ne serait-ce pas justement parce qu'elles font les choses autrement ? Hors code ? Hors norme ? Pour ne citer que quelques personnes publiques célèbres que tout le monde pourra reconnaître, je vais vous parler de Pink, la chanteuse, ou encore de Gwen Stefani, la chanteuse aussi. ou alors une personnalité politique, Christine Lagarde, ou encore une sportive de haut niveau, Serena Williams, ou sa sœur d'ailleurs. Prenez un instant pour nommer ces personnes qui vous inspirent vous. Et pourquoi est-ce qu'elles vous inspirent ? Ce qui est aussi assez terrible avec la comparaison, et ce sera le deuxième impact le plus prégnant pour moi, c'est qu'elles vous enferment dans un état d'esprit de manque, d'insatisfaction perpétuelle, qui stresse votre organisme et vous encourage Merci. dans cette voie de « lorsque j'aurai ceci, alors je serai heureux, heureuse, satisfaite. » Ou pire encore, je pourrais être fière de moi lorsque je l'aurai atteint. Et cela vient alimenter cette course infernale à toujours plus, plus vite, sans fin. Car à peine atteint ou obtenu ce qu'il vous manquait, vous vous retrouvez déjà à courir après le nouveau manque identifié. Ce sentiment, c'est un vrai frein, parce qu'il crée un décalage constant entre ce que l'on est et ce que l'on croit devoir être. Oui, oui, entre ce que l'on est et ce que l'on croit devoir être. Et puis il y a cette société de façade dans laquelle nous vivons et où chacun expose ses réussites, ses photos retouchées, ses victoires professionnelles. Mais uniquement les plus, pas les moins. Pas les moments difficiles, pas les moments de différence et peut-être même les moments de ridicule qui ont dû être traversés. On ne voit que le sommet émerger de l'iceberg. Et pourtant, on se compare à cette version-ci, cette version idéalisée du poste, des comportements, des propos, des actions des autres. C'est le troisième impact, nourri par la comparaison, la peur. La peur constante de ne pas être comme il faut, de ne pas être dans les standards de la société. Et si pour certains c'est une fierté, et là franchement bravo, pour la plupart d'entre nous, Cette peur, cette différence, est tétanisante. Elle nous mène parfois à perdre de vue qui l'on est vraiment, ce qui fait notre richesse à nous, notre compétence, notre extraordinarité à nous, et l'on se retrouve à jouer un rôle, juste pour être dans la norme, à répondre des réponses préformatées, juste pour être sûr qu'elles soient bonnes. La peur de cette différence, de ne pas correspondre aux codes, peut même créer une angoisse qui vient vous pourrir la vie. Et ça, je le vois au quotidien. Si vous avez des enfants ados ou que vous vous remémorez votre propre adolescence, que n'avez-vous pas fait porter comme vêtement ? Pensez ou autres, agis pour rentrer dans le moule, pour être adoubé par les autres. On sait très bien à quel point cette période est délicate et à quel point le poids du regard des autres est important pour s'accorder notre propre valeur. Toutefois, ce qui est intéressant avec la comparaison, et c'est aussi pour cela que j'ai choisi d'y dédier un épisode, c'est que cette comparaison est avant tout une source d'inspiration. Mais ça on l'oublie, ça on l'a oublié. Pour se focaliser uniquement sur ce côté un peu négatif, un peu inconfortable de la comparaison. Pour cela, je vous conseille d'avancer en trois temps. Le premier temps, c'est d'en prendre conscience, d'être honnête avec vous-même. Sans jugement ni culpabilité, tout ça c'est facultatif. Tout le monde se compare aux autres. D'autres se comparent à vous et vous en vie aussi certainement. Lorsque vous vous en rendez compte, faites pause et dites-vous « Ok, là je me compare et c'est pas juste » . Lorsque l'on devient consciente, conscient de ce mécanisme, on peut alors commencer à le désamorcer. Ensuite, c'est décider de ce que vous souhaitez en faire. Et oui, imaginez que cette comparaison soit comme une notification qui vous dit « Attention, t'es en train de te faire du mal. » Ensuite, c'est de décider de ce que vous souhaitez en faire. Et oui, imaginez que cette comparaison soit comme une notification, une information qui vous dit « Hé, attention, tu es en train de te faire du mal. » Plutôt que de plonger dans le manque par automatisme, vous pouvez tout aussi bien décider d'y voir une source d'inspiration, une source de motivation, une information complémentaire pour construire votre propre vision, votre propre proposition de valeur. Enfin, chaque fois que vous vous comparez, vous pouvez vous arrêter un instant et vous poser cette question. Qu'est-ce que cela me dit vraiment ? sur ce que je veux. Souvent, ce que l'on envie chez les autres n'est ni plus ni moins qu'une aspiration consciente sur laquelle nous travaillons déjà, ou dont nous n'avons pas encore pris conscience. C'est un message. Lorsque ces trois temps deviendront un réflexe, vous pourrez alors vraiment voir la comparaison comme un levier d'inspiration, et arrêter de vous reprocher, de vous blâmer de vouloir plus, d'être envieux ou envieuse, et parfois de vous sentir nulle. ou pas la hauteur. Tout ceci prouve que vous êtes un être humain. Tout simplement. C'est humain de douter, c'est humain de ne pas se sentir à la hauteur, c'est humain de merder et de ne pas être bien. Ce qui fait la différence, c'est la manière dont vous déciderez de gérer ces envies, cette comparaison. Pour moi la comparaison, si on l'accepte, peut devenir un miroir qui nous montre nos envies cachées. Et plutôt que de la subir, on peut l'utiliser pour se dire « ok » . Si j'aime cette qualité chez l'autre, comment puis-je la développer à ma façon, avec ma touche à moi ? Et puis honnêtement, toutes les envies sont-elles faites pour être assouvie ? Imaginez un instant ce que serait notre vie à tous, si à chaque fois que nous désirions quelque chose, nous obtenions aisément, voire instantanément. Alors, au lieu de regarder ce que vous n'avez pas, donnez le temps d'apprécier aussi ce que vous avez déjà, ce que vous avez déjà réussi à obtenir. Imaginez une personne qui admire votre position, votre parcours. Et si vous regardiez dans votre vie avec ses yeux à elle, l'abondance, c'est de voir la richesse de ce que vous avez déjà accompli, de ce que vous avez déjà réalisé, de ce que vous avez déjà obtenu pour ce que c'est aujourd'hui. Faites cet exercice simple chaque fois que vous ressentez de la comparaison ou de l'envie. Prenez une minute pour lister trois choses dont vous êtes fiers. Vous verrez, c'est Game Changer. Cela vous aidera à prendre un pas de recul et vous aidera à ramener votre esprit sur tout ce que vous avez déjà réussi, le ramener dans l'abondance où vous êtes certainement même déjà. Et ça recentre sur ce qui compte vraiment. Enfin, pourquoi est-il pour moi vital et nécessaire de se comparer ? Parce que cela nous inspire. Ce que vous captez en observant les autres autour de vous vient vous nourrir. Si seulement nous laissions ce process de comparaison aller jusqu'au bout, si nous acceptions cet inconfort de ne pas avoir aujourd'hui, de ne pas être, pour nous amener à agglomérer ces idées avec notre philosophie, notre touche personnelle, pour créer quelque chose de nouveau, de différent, qui justement se démarquera des copiés collés en bien. Qu'est-ce que cela vous inspire quand je vous dis ça ? Les meilleurs penseurs, danseurs, artistes, ingénieurs, sont la somme de toutes les influences dans lesquelles ils ont baigné ? La somme de toutes ces comparaisons associées à leur propre unicité ? Alors oui, au lieu de voir la comparaison et le fait de se comparer comme quelque chose de négatif, un travers qu'il faut à tout prix abolir, Moi je vous inviterais plutôt à le reprogrammer, à vous en servir comme une force, comme un moteur, comme un carburant, comme une inspiration. Quelque chose qui va venir vous nourrir, pour venir mettre votre patte, votre touche à quelque chose de plus grand. Si je devais conclure, je dirais donc qu'il est on ne peut plus normal de se comparer, nous sommes humains. Et la comparaison est notre loi à toutes et à tous. Ce qui compte, c'est la décision que l'on prend ensuite. Est-ce que l'on en fait une source de frustration ou est-ce que l'on décide d'en faire un levier d'inspiration et de croissance ? La comparaison peut être un choix de transformation. Alors la prochaine fois que vous ressentirez cette petite pointe d'envie, ne la rejetez pas, accueillez-la, questionnez le message caché derrière. Puis demandez-vous, qu'est-ce que je peux faire là pour m'en inspirer ? Parce que oui, la comparaison peut aussi être... un moteur pour s'élever. J'ai été comme vous, à ne pas me sentir à la hauteur, à me sentir coupable d'envie. Puis, un jour j'ai compris que la comparaison pouvait être cette source d'inspiration et non un déclassement. J'ai ressenti alors une libération. Et elle n'a plus été un fardeau, mais une source d'énergie, d'envie, de montrer ce que moi aussi, j'étais capable de faire, à ma façon, avec mes valeurs, avec mon authenticité personnelle. Avant de refermer cet épisode, j'ai une annonce pour toi. Si tu écoutes Research Your Mind, ce n'est pas juste pour ajouter du bruit dans ta tête. C'est parce que tu sais qu'il existe un autre chemin. Un chemin où tu ne portes pas tout, tout le temps, toute seule. Un chemin où tu n'as plus besoin de prouver, continuellement, ni de te suradapter pour être reconnu. Un chemin où tu arrêtes de vivre en apnée dans ta propre vie. Peut-être que tu en as assez de courir après le temps, de n'avoir jamais assez de temps, de donner le change en permanence. d'être stressé à ne plus endormir la nuit, d'avoir cette petite voix qui te dit que tu n'en fais jamais assez, et que tu n'es jamais assez à la hauteur. Et au fond, tu rêves de quoi ? De lucidité dans tes décisions, de poser des limites sans culpabiliser, de retrouver ton énergie, ton alignement, ton imp... de te sentir à nouveau vivant, vivant dans ta vie et dans ton business. Et bien c'est exactement ce que l'on fait dans le programme Signature by Research Army. Ce n'est pas une formation de plus, c'est un espace pour te retrouver, te réaligner et transformer ta posture de leader sans sacrifier ta santé, ni ton équilibre, ni tes valeurs. Du coaching de groupe et du coaching en individuel, tout tenu par un groupe et du contenu vidéo exclusif et intense. Pour vivre. une véritable transformation. Le prochain groupe démarra le 4 octobre et les candidatures sont ouvertes. Si tu sens que c'est le bon moment pour toi, que c'est maintenant que tu veux changer pour préparer cette fin d'année et démarrer l'année 2026 autrement, plus alignée, plus en puissance, le lien est dans les commentaires. Je t'invite à jeter un oeil, sans pression. Et si cela t'appelle, discutons-en. Tu peux prendre rendez-vous pour que je puisse répondre à toutes tes questions. Parce que oui, tu n'as pas été fait. pour survivre au quotidien. Tu n'as pas été fait non plus pour la vivre en surface. Tu as été fait ou faite pour la vivre pleinement à ta manière. Les places sont limitées, tu t'en doutes, car je choisis volontairement de travailler en petit comité. Mon objectif est que tu avances vraiment. Alors n'hésite pas, contacte-moi et discutons-en pour s'assurer que ça correspond à tes besoins. Merci de mille fois d'avoir écouté cet épisode, j'espère qu'il vous a plu. Si vous avez cinq minutes, prenez-les pour noter ou commenter cet épisode, grâce à vos avis où le Saturman commence à être connu. Et j'avoue que j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble. À très vite !

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Description

Pourquoi se compare-t-on, même lorsque cela nous épuise ?


Dans cet épisode de Reset Your Mind, nous explorons un mécanisme universel et silencieux : la comparaison.


👉 Pourquoi ce réflexe, ancré dans notre cerveau, s’invite dans nos journées et grignote notre confiance, même lorsque nous avons déjà “réussi” ?
👉 Comment la comparaison alimente un sentiment de manque, sabote notre créativité, et nous fait passer à côté de notre couleur unique ?
👉 Et surtout, comment transformer cette comparaison en levier d’inspiration, pour continuer à avancer sans se perdre ?


🎙️ Cet épisode est une invitation à reprendre le pouvoir sur ce réflexe naturel,
pour oser exister pleinement, à ta façon, sans te mesurer constamment aux autres.


À écouter si :
✅ Tu te surprends à jalouser malgré toi,
✅ Tu as parfois l’impression de ne jamais être “assez”,
✅ Tu souhaites transformer la comparaison en moteur, sans t’épuiser.



Les candidatures pour le programme SIGNATURE by RESET YOUR MIND sont ouvertes. 

Il démarrera le 4 octobre

Pour en savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/offres/#offre-signature


En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

Instagram 👉🏻 https://www.instagram.com/by_reset_yourmind?igsh=azV3ZTllaGd0b2py

Linkedin 👉🏻 www.linkedin.com/in/stéphanie-martin-executivecoach

—-----

Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, ça y est c'est l'été et je crois que cette année n'a jamais été aussi éprouvante. Ralentir devient la prio pour beaucoup d'entre nous. Sur un transat ou derrière son écran, je crois que c'est le mot que j'ai le plus entendu ces dernières semaines. Envie de ralentir, de reprendre son souffle, de sentir ce moment où le matin le soleil chauffe un peu plus tôt sur la peau et où l'on se dit, allez, cette année je me pose... Cependant, force est de constater que même lorsque l'on ralentit, certaines pensées, elles, ne prennent pas de vacances. Les « je devrais en faire plus » , les « est-ce que je suis vraiment à ma place ? » ou encore les « pourquoi je suis encore fatiguée même lorsque je suis censée me reposer ? » Et tu sais quoi ? Si tu ressens ça, ce n'est pas parce que tu es faible, non. Ce n'est pas parce que tu n'es pas faite non plus pour ce rôle, non plus. C'est parce que tu es déjà un ou une warrior. Oui, tu l'es déjà. Tu l'as juste oublié, étouffé sous le quotidien, les responsabilités et les injonctions contradictoires de notre société. Parce que oui, tu sais porter des équipes. Oui, tu sais avancer, même lorsque c'est flou. Et oui, tu sais tenir quand tout le monde se repose sur toi. Mais être une warrior, cela ne veut pas dire tout porter, tout le temps, sans jamais craquer. Cela veut dire savoir s'arrêter aussi. Savoir s'écouter, se recharger. Et choisir consciemment. de reprendre le pouvoir. Cet été, je te propose d'écouter ou de réécouter les épisodes qui ont été le plus challengeant cette année, ceux pour lesquels j'ai eu le plus de retours, de messages, comme « Merci, j'avais vraiment besoin d'entendre cela » ou encore « C'est fou, je n'avais jamais vu les choses sous cet angle, je me sens libérée » . Je te propose des rappels de qui tu es, de ce que tu mérites, du leader ou de la leader que tu es déjà, même lorsque tu doutes. Des épisodes à écouter ou réécouter allongé sur un transat, en marchant au bord d'un lac ou simplement le matin, lorsque tu savoures ton café. Parce que ralentir, ce n'est pas renoncer. C'est choisir de se reconnecter à ce qui compte vraiment pour toi. Alors let's go, c'est parti ! Et surtout, reste bien jusqu'à la fin puisque j'ai une annonce à te partager en toute fin d'épisode. Aujourd'hui, j'aimerais te parler d'un réflexe silencieux, insidieux, qui s'invite dans nos journées, même lorsque tout semble bien aller. Tu sais, ce moment où tu scrolles sur LinkedIn ou n'importe quelle autre appli, et tu tombes sur le poste de ce collègue qui vient de signer un deal incroyable, ou cette dirigeante que tu admires qui partage sa vision avec aisance, ou cet ami qui apparemment gère tout sans effort, le poste, les enfants, les déplacements à l'étranger. Et là, sans prévenir, cette petite voix d'envie qui te chuchote à l'oreille, "tu pourrais en faire plus, tu n'en fais clairement pas assez. Tu n'es pas aussi brillante ou brillante, tu vois. Tu es en retard sur ta carrière." Alors tu fermes l'appli, tu passes à autre chose, avec force et conviction, mais la graine de doute, elle, elle reste là. Ce doute, il fait baisser les yeux dans une réunion, même quand tu avais quelque chose à dire. Ce doute qui te pousse à refaire une présentation jusque tard le soir, juste pour être sûre, juste au cas où. Je sais très bien de quoi je parle, crois-moi. Ce doute qui te fait sentir que malgré tes réussites, tu n'es pas tout à fait légitime, tu n'es pas tout à fait à ta place. Nous le faisons toutes et tous, tu sais. Se comparer est humain. C'est un réflexe de survie inscrit dans nos gènes depuis toujours. Se comparer pour trouver sa place dans le groupe. pour se protéger, pour s'assurer justement que l'on est assez, pour créer des alliances aussi, en fonction des moments de difficulté. Mais aujourd'hui, ce réflexe qui nous a permis de survivre nous empêche parfois de vivre pleinement. Il nous épuise, il nous éloigne de nos priorités, de notre couleur unique, de notre singularité. Il nous enferme dans un sentiment de manque la plupart du temps, dans cette injonction de toujours plus justement, que j'évoque assez régulièrement dans ce podcast. Et si je te disais que cette comparaison, eh bien, elle n'est pas à brûler et jeter aux orties et sortir complètement de ta vie. Si je te disais que tu pouvais l'apprivoiser, qu'elle pouvait devenir un miroir, une inspiration, plutôt qu'un poison silencieux. C'est ce que j'avais envie de te partager dans cet épisode, de plonger avec moi dans pourquoi est-ce que nous nous comparons, même lorsque nous savons que cela ne nous fait pas franchement du bien. Comment cette comparaison, elle, nous vole. notre énergie, notre créativité, notre confiance, mais surtout comment est-ce qu'on peut inverser ce réflexe ? Comment est-ce qu'au lieu de se comparer pour se tirer vers le bas, on peut utiliser ce réflexe pour s'inspirer et nous tirer vers le haut ? Sans se trahir et sans s'épuiser au passage. Parce qu'au fond, on n'a pas besoin d'être comme cette personne, ou comme elle, ou comme lui. On n'a pas besoin de prouver notre valeur à chaque pas, à chaque action, à chaque parole. On a déjà. le droit d'occuper notre place, où nous sommes, de défendre nos valeurs à notre façon. Alors, installe-toi, respire, cet épisode pourrait bien te rappeler tout ce que tu es déjà à l'intérieur, mais que tu as un peu oublié, sous toutes ces couches de « je dois » et « il faut » . Et si cet épisode résonne en toi, ou déclenche un déclic ou une réflexion, n'hésite pas à me le partager sur ta plateforme d'écoute, j'adore lire vos commentaires et vos réactions à chaud. J'y vais régulièrement pour essayer de vous répondre. Let's go ! Commençons par le début. Arrêtons de se mentir. Tout le monde se compare. C'est un mécanisme qui atteste tout simplement que nous sommes des êtres humains. Mécanisme ancré en nous depuis la nuit des temps par ailleurs. On se compare pour se positionner, pour se rassurer. Surtout lorsque l'on a des responsabilités, que l'on gère une équipe, que l'on doit être celle ou celui qui inspire, qui montre la voie et qui ouvre le chemin. Mais la vérité, c'est qu'ici, dans la comparaison, notre cerveau n'est pas programmé pour nous rendre service. Il nous pousse à regarder autour, à chercher ce qui nous manque, pour nous rassurer et assurer notre survie. Avoir assez de nourriture, avoir assez d'alliés dans le groupe, assez d'attractivité pour reproduire notre espèce, et donc correspondre aux critères en vogue de la reconnaissance sociale. Imaginons un instant, vous êtes à une réunion, et vous observez vos collègues, qui semblent toujours avoir des idées à couper le souffle, toujours super charismatiques, sous-entendu plus que vous. Et là, l'espace d'un instant, cette pensée vous traverse l'esprit. Mais qu'est-ce que je fais là ? Si vous accordez un tant soit peu d'attention à cette pensée, qui est une pensée et non un fait, je vous le rappelle, vous passez de bosse, confiante, légitime, à sa place, à une petite voix intérieure qui vous murmure que vous n'êtes pas à la hauteur, et, accessoirement, que vous n'avez rien y à faire. Ça vous parle ? Je suis sûre que c'est déjà arrivé. On connaît tous et toutes ce genre de moments. Ce qui se passe alors, pour que vous compreniez ce qui se passe, et que vous arrêtiez aussi de vous blâmer, c'est que, ici, notre cerveau cherche des repères pour se situer dans l'environnement, dans le contexte. C'est un mode de fonctionnement par défaut, et qui a très bien fonctionné jusqu'à présent, puisqu'il a permis d'assurer notre survie en tant qu'espèce. Donc, mécanisme plutôt éprouvé. Notre cerveau voit ce qu'il n'a pas, et il a tendance en plus à le surévaluer, puisqu'il est en situation de manque. Et si ce biais est là initialement pour nous aider à survivre aujourd'hui, Alors que la plupart de nos besoins sont comblés et notre survie totalement assurée, ils nous entraînent surtout vers un sentiment de manque et un sentiment d'insécurité. Si je devais retenir seulement trois impacts négatifs de la comparaison, ce seraient les trois suivants. Et croyez-moi, il y en a beaucoup d'autres. Le premier, c'est que la comparaison bloque la puissance et la créative. Lorsque l'on se compare, on devient notre propre censeur, celui qui note, qui évalue. Mais à l'aune de quelle échelle ? Plutôt que de chercher en soi ce que l'on pourrait offrir de différent, on se rabat alors sur des standards, sur des choses qui ont déjà fonctionné. Et parfois même sur des imitations et de pâles copies. Puisque cela a fonctionné pour les autres, après tout, pourquoi pas pour moi ? Et notre cerveau, un peu feignant, prend le chemin le plus court, le plus facile. au lieu d'aller chercher la différence. Imaginez un instant le nombre d'idées que vous avez laissées de côté, le nombre de fois où vous vous êtes mordu la langue pour ne pas dire ce que vous pensiez. Simplement parce que vous vouliez vous fondre dans le moule, ne serait-ce pas un énorme gâchis ? Prenez un instant pour observer autour de vous ces mêmes personnes que vous admirez, que vous enviez aussi parfois. Pourquoi les admirez-vous ? Ne serait-ce pas justement parce qu'elles font les choses autrement ? Hors code ? Hors norme ? Pour ne citer que quelques personnes publiques célèbres que tout le monde pourra reconnaître, je vais vous parler de Pink, la chanteuse, ou encore de Gwen Stefani, la chanteuse aussi. ou alors une personnalité politique, Christine Lagarde, ou encore une sportive de haut niveau, Serena Williams, ou sa sœur d'ailleurs. Prenez un instant pour nommer ces personnes qui vous inspirent vous. Et pourquoi est-ce qu'elles vous inspirent ? Ce qui est aussi assez terrible avec la comparaison, et ce sera le deuxième impact le plus prégnant pour moi, c'est qu'elles vous enferment dans un état d'esprit de manque, d'insatisfaction perpétuelle, qui stresse votre organisme et vous encourage Merci. dans cette voie de « lorsque j'aurai ceci, alors je serai heureux, heureuse, satisfaite. » Ou pire encore, je pourrais être fière de moi lorsque je l'aurai atteint. Et cela vient alimenter cette course infernale à toujours plus, plus vite, sans fin. Car à peine atteint ou obtenu ce qu'il vous manquait, vous vous retrouvez déjà à courir après le nouveau manque identifié. Ce sentiment, c'est un vrai frein, parce qu'il crée un décalage constant entre ce que l'on est et ce que l'on croit devoir être. Oui, oui, entre ce que l'on est et ce que l'on croit devoir être. Et puis il y a cette société de façade dans laquelle nous vivons et où chacun expose ses réussites, ses photos retouchées, ses victoires professionnelles. Mais uniquement les plus, pas les moins. Pas les moments difficiles, pas les moments de différence et peut-être même les moments de ridicule qui ont dû être traversés. On ne voit que le sommet émerger de l'iceberg. Et pourtant, on se compare à cette version-ci, cette version idéalisée du poste, des comportements, des propos, des actions des autres. C'est le troisième impact, nourri par la comparaison, la peur. La peur constante de ne pas être comme il faut, de ne pas être dans les standards de la société. Et si pour certains c'est une fierté, et là franchement bravo, pour la plupart d'entre nous, Cette peur, cette différence, est tétanisante. Elle nous mène parfois à perdre de vue qui l'on est vraiment, ce qui fait notre richesse à nous, notre compétence, notre extraordinarité à nous, et l'on se retrouve à jouer un rôle, juste pour être dans la norme, à répondre des réponses préformatées, juste pour être sûr qu'elles soient bonnes. La peur de cette différence, de ne pas correspondre aux codes, peut même créer une angoisse qui vient vous pourrir la vie. Et ça, je le vois au quotidien. Si vous avez des enfants ados ou que vous vous remémorez votre propre adolescence, que n'avez-vous pas fait porter comme vêtement ? Pensez ou autres, agis pour rentrer dans le moule, pour être adoubé par les autres. On sait très bien à quel point cette période est délicate et à quel point le poids du regard des autres est important pour s'accorder notre propre valeur. Toutefois, ce qui est intéressant avec la comparaison, et c'est aussi pour cela que j'ai choisi d'y dédier un épisode, c'est que cette comparaison est avant tout une source d'inspiration. Mais ça on l'oublie, ça on l'a oublié. Pour se focaliser uniquement sur ce côté un peu négatif, un peu inconfortable de la comparaison. Pour cela, je vous conseille d'avancer en trois temps. Le premier temps, c'est d'en prendre conscience, d'être honnête avec vous-même. Sans jugement ni culpabilité, tout ça c'est facultatif. Tout le monde se compare aux autres. D'autres se comparent à vous et vous en vie aussi certainement. Lorsque vous vous en rendez compte, faites pause et dites-vous « Ok, là je me compare et c'est pas juste » . Lorsque l'on devient consciente, conscient de ce mécanisme, on peut alors commencer à le désamorcer. Ensuite, c'est décider de ce que vous souhaitez en faire. Et oui, imaginez que cette comparaison soit comme une notification qui vous dit « Attention, t'es en train de te faire du mal. » Ensuite, c'est de décider de ce que vous souhaitez en faire. Et oui, imaginez que cette comparaison soit comme une notification, une information qui vous dit « Hé, attention, tu es en train de te faire du mal. » Plutôt que de plonger dans le manque par automatisme, vous pouvez tout aussi bien décider d'y voir une source d'inspiration, une source de motivation, une information complémentaire pour construire votre propre vision, votre propre proposition de valeur. Enfin, chaque fois que vous vous comparez, vous pouvez vous arrêter un instant et vous poser cette question. Qu'est-ce que cela me dit vraiment ? sur ce que je veux. Souvent, ce que l'on envie chez les autres n'est ni plus ni moins qu'une aspiration consciente sur laquelle nous travaillons déjà, ou dont nous n'avons pas encore pris conscience. C'est un message. Lorsque ces trois temps deviendront un réflexe, vous pourrez alors vraiment voir la comparaison comme un levier d'inspiration, et arrêter de vous reprocher, de vous blâmer de vouloir plus, d'être envieux ou envieuse, et parfois de vous sentir nulle. ou pas la hauteur. Tout ceci prouve que vous êtes un être humain. Tout simplement. C'est humain de douter, c'est humain de ne pas se sentir à la hauteur, c'est humain de merder et de ne pas être bien. Ce qui fait la différence, c'est la manière dont vous déciderez de gérer ces envies, cette comparaison. Pour moi la comparaison, si on l'accepte, peut devenir un miroir qui nous montre nos envies cachées. Et plutôt que de la subir, on peut l'utiliser pour se dire « ok » . Si j'aime cette qualité chez l'autre, comment puis-je la développer à ma façon, avec ma touche à moi ? Et puis honnêtement, toutes les envies sont-elles faites pour être assouvie ? Imaginez un instant ce que serait notre vie à tous, si à chaque fois que nous désirions quelque chose, nous obtenions aisément, voire instantanément. Alors, au lieu de regarder ce que vous n'avez pas, donnez le temps d'apprécier aussi ce que vous avez déjà, ce que vous avez déjà réussi à obtenir. Imaginez une personne qui admire votre position, votre parcours. Et si vous regardiez dans votre vie avec ses yeux à elle, l'abondance, c'est de voir la richesse de ce que vous avez déjà accompli, de ce que vous avez déjà réalisé, de ce que vous avez déjà obtenu pour ce que c'est aujourd'hui. Faites cet exercice simple chaque fois que vous ressentez de la comparaison ou de l'envie. Prenez une minute pour lister trois choses dont vous êtes fiers. Vous verrez, c'est Game Changer. Cela vous aidera à prendre un pas de recul et vous aidera à ramener votre esprit sur tout ce que vous avez déjà réussi, le ramener dans l'abondance où vous êtes certainement même déjà. Et ça recentre sur ce qui compte vraiment. Enfin, pourquoi est-il pour moi vital et nécessaire de se comparer ? Parce que cela nous inspire. Ce que vous captez en observant les autres autour de vous vient vous nourrir. Si seulement nous laissions ce process de comparaison aller jusqu'au bout, si nous acceptions cet inconfort de ne pas avoir aujourd'hui, de ne pas être, pour nous amener à agglomérer ces idées avec notre philosophie, notre touche personnelle, pour créer quelque chose de nouveau, de différent, qui justement se démarquera des copiés collés en bien. Qu'est-ce que cela vous inspire quand je vous dis ça ? Les meilleurs penseurs, danseurs, artistes, ingénieurs, sont la somme de toutes les influences dans lesquelles ils ont baigné ? La somme de toutes ces comparaisons associées à leur propre unicité ? Alors oui, au lieu de voir la comparaison et le fait de se comparer comme quelque chose de négatif, un travers qu'il faut à tout prix abolir, Moi je vous inviterais plutôt à le reprogrammer, à vous en servir comme une force, comme un moteur, comme un carburant, comme une inspiration. Quelque chose qui va venir vous nourrir, pour venir mettre votre patte, votre touche à quelque chose de plus grand. Si je devais conclure, je dirais donc qu'il est on ne peut plus normal de se comparer, nous sommes humains. Et la comparaison est notre loi à toutes et à tous. Ce qui compte, c'est la décision que l'on prend ensuite. Est-ce que l'on en fait une source de frustration ou est-ce que l'on décide d'en faire un levier d'inspiration et de croissance ? La comparaison peut être un choix de transformation. Alors la prochaine fois que vous ressentirez cette petite pointe d'envie, ne la rejetez pas, accueillez-la, questionnez le message caché derrière. Puis demandez-vous, qu'est-ce que je peux faire là pour m'en inspirer ? Parce que oui, la comparaison peut aussi être... un moteur pour s'élever. J'ai été comme vous, à ne pas me sentir à la hauteur, à me sentir coupable d'envie. Puis, un jour j'ai compris que la comparaison pouvait être cette source d'inspiration et non un déclassement. J'ai ressenti alors une libération. Et elle n'a plus été un fardeau, mais une source d'énergie, d'envie, de montrer ce que moi aussi, j'étais capable de faire, à ma façon, avec mes valeurs, avec mon authenticité personnelle. Avant de refermer cet épisode, j'ai une annonce pour toi. Si tu écoutes Research Your Mind, ce n'est pas juste pour ajouter du bruit dans ta tête. C'est parce que tu sais qu'il existe un autre chemin. Un chemin où tu ne portes pas tout, tout le temps, toute seule. Un chemin où tu n'as plus besoin de prouver, continuellement, ni de te suradapter pour être reconnu. Un chemin où tu arrêtes de vivre en apnée dans ta propre vie. Peut-être que tu en as assez de courir après le temps, de n'avoir jamais assez de temps, de donner le change en permanence. d'être stressé à ne plus endormir la nuit, d'avoir cette petite voix qui te dit que tu n'en fais jamais assez, et que tu n'es jamais assez à la hauteur. Et au fond, tu rêves de quoi ? De lucidité dans tes décisions, de poser des limites sans culpabiliser, de retrouver ton énergie, ton alignement, ton imp... de te sentir à nouveau vivant, vivant dans ta vie et dans ton business. Et bien c'est exactement ce que l'on fait dans le programme Signature by Research Army. Ce n'est pas une formation de plus, c'est un espace pour te retrouver, te réaligner et transformer ta posture de leader sans sacrifier ta santé, ni ton équilibre, ni tes valeurs. Du coaching de groupe et du coaching en individuel, tout tenu par un groupe et du contenu vidéo exclusif et intense. Pour vivre. une véritable transformation. Le prochain groupe démarra le 4 octobre et les candidatures sont ouvertes. Si tu sens que c'est le bon moment pour toi, que c'est maintenant que tu veux changer pour préparer cette fin d'année et démarrer l'année 2026 autrement, plus alignée, plus en puissance, le lien est dans les commentaires. Je t'invite à jeter un oeil, sans pression. Et si cela t'appelle, discutons-en. Tu peux prendre rendez-vous pour que je puisse répondre à toutes tes questions. Parce que oui, tu n'as pas été fait. pour survivre au quotidien. Tu n'as pas été fait non plus pour la vivre en surface. Tu as été fait ou faite pour la vivre pleinement à ta manière. Les places sont limitées, tu t'en doutes, car je choisis volontairement de travailler en petit comité. Mon objectif est que tu avances vraiment. Alors n'hésite pas, contacte-moi et discutons-en pour s'assurer que ça correspond à tes besoins. Merci de mille fois d'avoir écouté cet épisode, j'espère qu'il vous a plu. Si vous avez cinq minutes, prenez-les pour noter ou commenter cet épisode, grâce à vos avis où le Saturman commence à être connu. Et j'avoue que j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble. À très vite !

Description

Pourquoi se compare-t-on, même lorsque cela nous épuise ?


Dans cet épisode de Reset Your Mind, nous explorons un mécanisme universel et silencieux : la comparaison.


👉 Pourquoi ce réflexe, ancré dans notre cerveau, s’invite dans nos journées et grignote notre confiance, même lorsque nous avons déjà “réussi” ?
👉 Comment la comparaison alimente un sentiment de manque, sabote notre créativité, et nous fait passer à côté de notre couleur unique ?
👉 Et surtout, comment transformer cette comparaison en levier d’inspiration, pour continuer à avancer sans se perdre ?


🎙️ Cet épisode est une invitation à reprendre le pouvoir sur ce réflexe naturel,
pour oser exister pleinement, à ta façon, sans te mesurer constamment aux autres.


À écouter si :
✅ Tu te surprends à jalouser malgré toi,
✅ Tu as parfois l’impression de ne jamais être “assez”,
✅ Tu souhaites transformer la comparaison en moteur, sans t’épuiser.



Les candidatures pour le programme SIGNATURE by RESET YOUR MIND sont ouvertes. 

Il démarrera le 4 octobre

Pour en savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/offres/#offre-signature


En savoir plus 👉 https://reset-yourmind.com/liens/

Instagram 👉🏻 https://www.instagram.com/by_reset_yourmind?igsh=azV3ZTllaGd0b2py

Linkedin 👉🏻 www.linkedin.com/in/stéphanie-martin-executivecoach

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Pour celles et ceux qui me découvre,

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes.

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, ça y est c'est l'été et je crois que cette année n'a jamais été aussi éprouvante. Ralentir devient la prio pour beaucoup d'entre nous. Sur un transat ou derrière son écran, je crois que c'est le mot que j'ai le plus entendu ces dernières semaines. Envie de ralentir, de reprendre son souffle, de sentir ce moment où le matin le soleil chauffe un peu plus tôt sur la peau et où l'on se dit, allez, cette année je me pose... Cependant, force est de constater que même lorsque l'on ralentit, certaines pensées, elles, ne prennent pas de vacances. Les « je devrais en faire plus » , les « est-ce que je suis vraiment à ma place ? » ou encore les « pourquoi je suis encore fatiguée même lorsque je suis censée me reposer ? » Et tu sais quoi ? Si tu ressens ça, ce n'est pas parce que tu es faible, non. Ce n'est pas parce que tu n'es pas faite non plus pour ce rôle, non plus. C'est parce que tu es déjà un ou une warrior. Oui, tu l'es déjà. Tu l'as juste oublié, étouffé sous le quotidien, les responsabilités et les injonctions contradictoires de notre société. Parce que oui, tu sais porter des équipes. Oui, tu sais avancer, même lorsque c'est flou. Et oui, tu sais tenir quand tout le monde se repose sur toi. Mais être une warrior, cela ne veut pas dire tout porter, tout le temps, sans jamais craquer. Cela veut dire savoir s'arrêter aussi. Savoir s'écouter, se recharger. Et choisir consciemment. de reprendre le pouvoir. Cet été, je te propose d'écouter ou de réécouter les épisodes qui ont été le plus challengeant cette année, ceux pour lesquels j'ai eu le plus de retours, de messages, comme « Merci, j'avais vraiment besoin d'entendre cela » ou encore « C'est fou, je n'avais jamais vu les choses sous cet angle, je me sens libérée » . Je te propose des rappels de qui tu es, de ce que tu mérites, du leader ou de la leader que tu es déjà, même lorsque tu doutes. Des épisodes à écouter ou réécouter allongé sur un transat, en marchant au bord d'un lac ou simplement le matin, lorsque tu savoures ton café. Parce que ralentir, ce n'est pas renoncer. C'est choisir de se reconnecter à ce qui compte vraiment pour toi. Alors let's go, c'est parti ! Et surtout, reste bien jusqu'à la fin puisque j'ai une annonce à te partager en toute fin d'épisode. Aujourd'hui, j'aimerais te parler d'un réflexe silencieux, insidieux, qui s'invite dans nos journées, même lorsque tout semble bien aller. Tu sais, ce moment où tu scrolles sur LinkedIn ou n'importe quelle autre appli, et tu tombes sur le poste de ce collègue qui vient de signer un deal incroyable, ou cette dirigeante que tu admires qui partage sa vision avec aisance, ou cet ami qui apparemment gère tout sans effort, le poste, les enfants, les déplacements à l'étranger. Et là, sans prévenir, cette petite voix d'envie qui te chuchote à l'oreille, "tu pourrais en faire plus, tu n'en fais clairement pas assez. Tu n'es pas aussi brillante ou brillante, tu vois. Tu es en retard sur ta carrière." Alors tu fermes l'appli, tu passes à autre chose, avec force et conviction, mais la graine de doute, elle, elle reste là. Ce doute, il fait baisser les yeux dans une réunion, même quand tu avais quelque chose à dire. Ce doute qui te pousse à refaire une présentation jusque tard le soir, juste pour être sûre, juste au cas où. Je sais très bien de quoi je parle, crois-moi. Ce doute qui te fait sentir que malgré tes réussites, tu n'es pas tout à fait légitime, tu n'es pas tout à fait à ta place. Nous le faisons toutes et tous, tu sais. Se comparer est humain. C'est un réflexe de survie inscrit dans nos gènes depuis toujours. Se comparer pour trouver sa place dans le groupe. pour se protéger, pour s'assurer justement que l'on est assez, pour créer des alliances aussi, en fonction des moments de difficulté. Mais aujourd'hui, ce réflexe qui nous a permis de survivre nous empêche parfois de vivre pleinement. Il nous épuise, il nous éloigne de nos priorités, de notre couleur unique, de notre singularité. Il nous enferme dans un sentiment de manque la plupart du temps, dans cette injonction de toujours plus justement, que j'évoque assez régulièrement dans ce podcast. Et si je te disais que cette comparaison, eh bien, elle n'est pas à brûler et jeter aux orties et sortir complètement de ta vie. Si je te disais que tu pouvais l'apprivoiser, qu'elle pouvait devenir un miroir, une inspiration, plutôt qu'un poison silencieux. C'est ce que j'avais envie de te partager dans cet épisode, de plonger avec moi dans pourquoi est-ce que nous nous comparons, même lorsque nous savons que cela ne nous fait pas franchement du bien. Comment cette comparaison, elle, nous vole. notre énergie, notre créativité, notre confiance, mais surtout comment est-ce qu'on peut inverser ce réflexe ? Comment est-ce qu'au lieu de se comparer pour se tirer vers le bas, on peut utiliser ce réflexe pour s'inspirer et nous tirer vers le haut ? Sans se trahir et sans s'épuiser au passage. Parce qu'au fond, on n'a pas besoin d'être comme cette personne, ou comme elle, ou comme lui. On n'a pas besoin de prouver notre valeur à chaque pas, à chaque action, à chaque parole. On a déjà. le droit d'occuper notre place, où nous sommes, de défendre nos valeurs à notre façon. Alors, installe-toi, respire, cet épisode pourrait bien te rappeler tout ce que tu es déjà à l'intérieur, mais que tu as un peu oublié, sous toutes ces couches de « je dois » et « il faut » . Et si cet épisode résonne en toi, ou déclenche un déclic ou une réflexion, n'hésite pas à me le partager sur ta plateforme d'écoute, j'adore lire vos commentaires et vos réactions à chaud. J'y vais régulièrement pour essayer de vous répondre. Let's go ! Commençons par le début. Arrêtons de se mentir. Tout le monde se compare. C'est un mécanisme qui atteste tout simplement que nous sommes des êtres humains. Mécanisme ancré en nous depuis la nuit des temps par ailleurs. On se compare pour se positionner, pour se rassurer. Surtout lorsque l'on a des responsabilités, que l'on gère une équipe, que l'on doit être celle ou celui qui inspire, qui montre la voie et qui ouvre le chemin. Mais la vérité, c'est qu'ici, dans la comparaison, notre cerveau n'est pas programmé pour nous rendre service. Il nous pousse à regarder autour, à chercher ce qui nous manque, pour nous rassurer et assurer notre survie. Avoir assez de nourriture, avoir assez d'alliés dans le groupe, assez d'attractivité pour reproduire notre espèce, et donc correspondre aux critères en vogue de la reconnaissance sociale. Imaginons un instant, vous êtes à une réunion, et vous observez vos collègues, qui semblent toujours avoir des idées à couper le souffle, toujours super charismatiques, sous-entendu plus que vous. Et là, l'espace d'un instant, cette pensée vous traverse l'esprit. Mais qu'est-ce que je fais là ? Si vous accordez un tant soit peu d'attention à cette pensée, qui est une pensée et non un fait, je vous le rappelle, vous passez de bosse, confiante, légitime, à sa place, à une petite voix intérieure qui vous murmure que vous n'êtes pas à la hauteur, et, accessoirement, que vous n'avez rien y à faire. Ça vous parle ? Je suis sûre que c'est déjà arrivé. On connaît tous et toutes ce genre de moments. Ce qui se passe alors, pour que vous compreniez ce qui se passe, et que vous arrêtiez aussi de vous blâmer, c'est que, ici, notre cerveau cherche des repères pour se situer dans l'environnement, dans le contexte. C'est un mode de fonctionnement par défaut, et qui a très bien fonctionné jusqu'à présent, puisqu'il a permis d'assurer notre survie en tant qu'espèce. Donc, mécanisme plutôt éprouvé. Notre cerveau voit ce qu'il n'a pas, et il a tendance en plus à le surévaluer, puisqu'il est en situation de manque. Et si ce biais est là initialement pour nous aider à survivre aujourd'hui, Alors que la plupart de nos besoins sont comblés et notre survie totalement assurée, ils nous entraînent surtout vers un sentiment de manque et un sentiment d'insécurité. Si je devais retenir seulement trois impacts négatifs de la comparaison, ce seraient les trois suivants. Et croyez-moi, il y en a beaucoup d'autres. Le premier, c'est que la comparaison bloque la puissance et la créative. Lorsque l'on se compare, on devient notre propre censeur, celui qui note, qui évalue. Mais à l'aune de quelle échelle ? Plutôt que de chercher en soi ce que l'on pourrait offrir de différent, on se rabat alors sur des standards, sur des choses qui ont déjà fonctionné. Et parfois même sur des imitations et de pâles copies. Puisque cela a fonctionné pour les autres, après tout, pourquoi pas pour moi ? Et notre cerveau, un peu feignant, prend le chemin le plus court, le plus facile. au lieu d'aller chercher la différence. Imaginez un instant le nombre d'idées que vous avez laissées de côté, le nombre de fois où vous vous êtes mordu la langue pour ne pas dire ce que vous pensiez. Simplement parce que vous vouliez vous fondre dans le moule, ne serait-ce pas un énorme gâchis ? Prenez un instant pour observer autour de vous ces mêmes personnes que vous admirez, que vous enviez aussi parfois. Pourquoi les admirez-vous ? Ne serait-ce pas justement parce qu'elles font les choses autrement ? Hors code ? Hors norme ? Pour ne citer que quelques personnes publiques célèbres que tout le monde pourra reconnaître, je vais vous parler de Pink, la chanteuse, ou encore de Gwen Stefani, la chanteuse aussi. ou alors une personnalité politique, Christine Lagarde, ou encore une sportive de haut niveau, Serena Williams, ou sa sœur d'ailleurs. Prenez un instant pour nommer ces personnes qui vous inspirent vous. Et pourquoi est-ce qu'elles vous inspirent ? Ce qui est aussi assez terrible avec la comparaison, et ce sera le deuxième impact le plus prégnant pour moi, c'est qu'elles vous enferment dans un état d'esprit de manque, d'insatisfaction perpétuelle, qui stresse votre organisme et vous encourage Merci. dans cette voie de « lorsque j'aurai ceci, alors je serai heureux, heureuse, satisfaite. » Ou pire encore, je pourrais être fière de moi lorsque je l'aurai atteint. Et cela vient alimenter cette course infernale à toujours plus, plus vite, sans fin. Car à peine atteint ou obtenu ce qu'il vous manquait, vous vous retrouvez déjà à courir après le nouveau manque identifié. Ce sentiment, c'est un vrai frein, parce qu'il crée un décalage constant entre ce que l'on est et ce que l'on croit devoir être. Oui, oui, entre ce que l'on est et ce que l'on croit devoir être. Et puis il y a cette société de façade dans laquelle nous vivons et où chacun expose ses réussites, ses photos retouchées, ses victoires professionnelles. Mais uniquement les plus, pas les moins. Pas les moments difficiles, pas les moments de différence et peut-être même les moments de ridicule qui ont dû être traversés. On ne voit que le sommet émerger de l'iceberg. Et pourtant, on se compare à cette version-ci, cette version idéalisée du poste, des comportements, des propos, des actions des autres. C'est le troisième impact, nourri par la comparaison, la peur. La peur constante de ne pas être comme il faut, de ne pas être dans les standards de la société. Et si pour certains c'est une fierté, et là franchement bravo, pour la plupart d'entre nous, Cette peur, cette différence, est tétanisante. Elle nous mène parfois à perdre de vue qui l'on est vraiment, ce qui fait notre richesse à nous, notre compétence, notre extraordinarité à nous, et l'on se retrouve à jouer un rôle, juste pour être dans la norme, à répondre des réponses préformatées, juste pour être sûr qu'elles soient bonnes. La peur de cette différence, de ne pas correspondre aux codes, peut même créer une angoisse qui vient vous pourrir la vie. Et ça, je le vois au quotidien. Si vous avez des enfants ados ou que vous vous remémorez votre propre adolescence, que n'avez-vous pas fait porter comme vêtement ? Pensez ou autres, agis pour rentrer dans le moule, pour être adoubé par les autres. On sait très bien à quel point cette période est délicate et à quel point le poids du regard des autres est important pour s'accorder notre propre valeur. Toutefois, ce qui est intéressant avec la comparaison, et c'est aussi pour cela que j'ai choisi d'y dédier un épisode, c'est que cette comparaison est avant tout une source d'inspiration. Mais ça on l'oublie, ça on l'a oublié. Pour se focaliser uniquement sur ce côté un peu négatif, un peu inconfortable de la comparaison. Pour cela, je vous conseille d'avancer en trois temps. Le premier temps, c'est d'en prendre conscience, d'être honnête avec vous-même. Sans jugement ni culpabilité, tout ça c'est facultatif. Tout le monde se compare aux autres. D'autres se comparent à vous et vous en vie aussi certainement. Lorsque vous vous en rendez compte, faites pause et dites-vous « Ok, là je me compare et c'est pas juste » . Lorsque l'on devient consciente, conscient de ce mécanisme, on peut alors commencer à le désamorcer. Ensuite, c'est décider de ce que vous souhaitez en faire. Et oui, imaginez que cette comparaison soit comme une notification qui vous dit « Attention, t'es en train de te faire du mal. » Ensuite, c'est de décider de ce que vous souhaitez en faire. Et oui, imaginez que cette comparaison soit comme une notification, une information qui vous dit « Hé, attention, tu es en train de te faire du mal. » Plutôt que de plonger dans le manque par automatisme, vous pouvez tout aussi bien décider d'y voir une source d'inspiration, une source de motivation, une information complémentaire pour construire votre propre vision, votre propre proposition de valeur. Enfin, chaque fois que vous vous comparez, vous pouvez vous arrêter un instant et vous poser cette question. Qu'est-ce que cela me dit vraiment ? sur ce que je veux. Souvent, ce que l'on envie chez les autres n'est ni plus ni moins qu'une aspiration consciente sur laquelle nous travaillons déjà, ou dont nous n'avons pas encore pris conscience. C'est un message. Lorsque ces trois temps deviendront un réflexe, vous pourrez alors vraiment voir la comparaison comme un levier d'inspiration, et arrêter de vous reprocher, de vous blâmer de vouloir plus, d'être envieux ou envieuse, et parfois de vous sentir nulle. ou pas la hauteur. Tout ceci prouve que vous êtes un être humain. Tout simplement. C'est humain de douter, c'est humain de ne pas se sentir à la hauteur, c'est humain de merder et de ne pas être bien. Ce qui fait la différence, c'est la manière dont vous déciderez de gérer ces envies, cette comparaison. Pour moi la comparaison, si on l'accepte, peut devenir un miroir qui nous montre nos envies cachées. Et plutôt que de la subir, on peut l'utiliser pour se dire « ok » . Si j'aime cette qualité chez l'autre, comment puis-je la développer à ma façon, avec ma touche à moi ? Et puis honnêtement, toutes les envies sont-elles faites pour être assouvie ? Imaginez un instant ce que serait notre vie à tous, si à chaque fois que nous désirions quelque chose, nous obtenions aisément, voire instantanément. Alors, au lieu de regarder ce que vous n'avez pas, donnez le temps d'apprécier aussi ce que vous avez déjà, ce que vous avez déjà réussi à obtenir. Imaginez une personne qui admire votre position, votre parcours. Et si vous regardiez dans votre vie avec ses yeux à elle, l'abondance, c'est de voir la richesse de ce que vous avez déjà accompli, de ce que vous avez déjà réalisé, de ce que vous avez déjà obtenu pour ce que c'est aujourd'hui. Faites cet exercice simple chaque fois que vous ressentez de la comparaison ou de l'envie. Prenez une minute pour lister trois choses dont vous êtes fiers. Vous verrez, c'est Game Changer. Cela vous aidera à prendre un pas de recul et vous aidera à ramener votre esprit sur tout ce que vous avez déjà réussi, le ramener dans l'abondance où vous êtes certainement même déjà. Et ça recentre sur ce qui compte vraiment. Enfin, pourquoi est-il pour moi vital et nécessaire de se comparer ? Parce que cela nous inspire. Ce que vous captez en observant les autres autour de vous vient vous nourrir. Si seulement nous laissions ce process de comparaison aller jusqu'au bout, si nous acceptions cet inconfort de ne pas avoir aujourd'hui, de ne pas être, pour nous amener à agglomérer ces idées avec notre philosophie, notre touche personnelle, pour créer quelque chose de nouveau, de différent, qui justement se démarquera des copiés collés en bien. Qu'est-ce que cela vous inspire quand je vous dis ça ? Les meilleurs penseurs, danseurs, artistes, ingénieurs, sont la somme de toutes les influences dans lesquelles ils ont baigné ? La somme de toutes ces comparaisons associées à leur propre unicité ? Alors oui, au lieu de voir la comparaison et le fait de se comparer comme quelque chose de négatif, un travers qu'il faut à tout prix abolir, Moi je vous inviterais plutôt à le reprogrammer, à vous en servir comme une force, comme un moteur, comme un carburant, comme une inspiration. Quelque chose qui va venir vous nourrir, pour venir mettre votre patte, votre touche à quelque chose de plus grand. Si je devais conclure, je dirais donc qu'il est on ne peut plus normal de se comparer, nous sommes humains. Et la comparaison est notre loi à toutes et à tous. Ce qui compte, c'est la décision que l'on prend ensuite. Est-ce que l'on en fait une source de frustration ou est-ce que l'on décide d'en faire un levier d'inspiration et de croissance ? La comparaison peut être un choix de transformation. Alors la prochaine fois que vous ressentirez cette petite pointe d'envie, ne la rejetez pas, accueillez-la, questionnez le message caché derrière. Puis demandez-vous, qu'est-ce que je peux faire là pour m'en inspirer ? Parce que oui, la comparaison peut aussi être... un moteur pour s'élever. J'ai été comme vous, à ne pas me sentir à la hauteur, à me sentir coupable d'envie. Puis, un jour j'ai compris que la comparaison pouvait être cette source d'inspiration et non un déclassement. J'ai ressenti alors une libération. Et elle n'a plus été un fardeau, mais une source d'énergie, d'envie, de montrer ce que moi aussi, j'étais capable de faire, à ma façon, avec mes valeurs, avec mon authenticité personnelle. Avant de refermer cet épisode, j'ai une annonce pour toi. Si tu écoutes Research Your Mind, ce n'est pas juste pour ajouter du bruit dans ta tête. C'est parce que tu sais qu'il existe un autre chemin. Un chemin où tu ne portes pas tout, tout le temps, toute seule. Un chemin où tu n'as plus besoin de prouver, continuellement, ni de te suradapter pour être reconnu. Un chemin où tu arrêtes de vivre en apnée dans ta propre vie. Peut-être que tu en as assez de courir après le temps, de n'avoir jamais assez de temps, de donner le change en permanence. d'être stressé à ne plus endormir la nuit, d'avoir cette petite voix qui te dit que tu n'en fais jamais assez, et que tu n'es jamais assez à la hauteur. Et au fond, tu rêves de quoi ? De lucidité dans tes décisions, de poser des limites sans culpabiliser, de retrouver ton énergie, ton alignement, ton imp... de te sentir à nouveau vivant, vivant dans ta vie et dans ton business. Et bien c'est exactement ce que l'on fait dans le programme Signature by Research Army. Ce n'est pas une formation de plus, c'est un espace pour te retrouver, te réaligner et transformer ta posture de leader sans sacrifier ta santé, ni ton équilibre, ni tes valeurs. Du coaching de groupe et du coaching en individuel, tout tenu par un groupe et du contenu vidéo exclusif et intense. Pour vivre. une véritable transformation. Le prochain groupe démarra le 4 octobre et les candidatures sont ouvertes. Si tu sens que c'est le bon moment pour toi, que c'est maintenant que tu veux changer pour préparer cette fin d'année et démarrer l'année 2026 autrement, plus alignée, plus en puissance, le lien est dans les commentaires. Je t'invite à jeter un oeil, sans pression. Et si cela t'appelle, discutons-en. Tu peux prendre rendez-vous pour que je puisse répondre à toutes tes questions. Parce que oui, tu n'as pas été fait. pour survivre au quotidien. Tu n'as pas été fait non plus pour la vivre en surface. Tu as été fait ou faite pour la vivre pleinement à ta manière. Les places sont limitées, tu t'en doutes, car je choisis volontairement de travailler en petit comité. Mon objectif est que tu avances vraiment. Alors n'hésite pas, contacte-moi et discutons-en pour s'assurer que ça correspond à tes besoins. Merci de mille fois d'avoir écouté cet épisode, j'espère qu'il vous a plu. Si vous avez cinq minutes, prenez-les pour noter ou commenter cet épisode, grâce à vos avis où le Saturman commence à être connu. Et j'avoue que j'ai très envie de voir jusqu'où nous pouvons aller ensemble. À très vite !

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