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Reset Your Mind

Ep#79 - Parlons Argent : Négocier et assumer

Ep#79 - Parlons Argent : Négocier et assumer

20min |28/11/2025
Play
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Ep#79 - Parlons Argent : Négocier et assumer

Ep#79 - Parlons Argent : Négocier et assumer

20min |28/11/2025
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Description

Négocier, ce n’est pas quémander.
Ce n’est pas se plaindre.
C’est reconnaître la valeur que tu apportes.


Dans ce dernier épisode de la série L’argent, ce que tu vaux, Stéphanie Martin aborde le passage à l’action : comment poser ta valeur, sans excuses ni justifications.
L’argent n’est plus un indicateur, mais un flux.
Il circule à travers la confiance, la clarté et la responsabilité.


À travers une approche lucide, stratégique et humaine, Stéphanie partage des clés concrètes pour négocier sereinement, reprogrammer ton rapport au flux financier, et transformer la peur du manque en posture d’abondance.


« L’argent vient là où il y a de la clarté. Pas là où il y a du contrôle. »


Un épisode qui parle moins de chiffres que d’énergie, moins de salaires que de leadership.


Parce qu’on ne peut pas diriger autrement sans apprendre à recevoir différemment.




🎧 À propos de ce podcast :
Reset Your Mind est le podcast de Stéphanie Martin, Executive Coach, fondatrice du programme Reset Your Mind, et ancienne directrice du digital et du e-commerce.
Chaque épisode propose un pas de côté pour repenser nos manières de travailler, diriger, décider et influencer avec lucidité, exigence et humanité.


EXTRAITS ESSENTIELS

🕰️ 00:35 — “Négocier, ce n’est pas quémander. C’est faire circuler la reconnaissance.”
🕰️ 04:45 — “Le silence, c’est ta posture. C’est le son de la solidité.”
🕰️ 09:20 — “Investir en toi, c’est préparer ton prochain palier d’abondance.”
🕰️ 12:40 — “Ce n’est pas ce que tu possèdes, c’est ce que tu sais régénérer.”
🕰️ 16:15 — “L’argent vient là où il y a de la clarté.”



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 79e épisode. C'est toi, 79, j'en reviens pas. Alors cet épisode, c'est le troisième d'une mini-série consacrée à l'argent. Et si tu n'as pas écouté les deux précédents, vraiment, je t'invite à les écouter tout d'abord et à revenir sur celui-ci après. Dans les deux premiers épisodes, nous avons exploré ce que l'argent révèle et ce que tu crois, toi. par rapport à l'argent. Nous avons parlé de ton éducation, de ces phrases que l'on t'a répétées maintes fois, l'argent ça se mérite, ça ne pousse pas sur les arbres, de la peur de recevoir aussi, du réflexe de donner pour exister, pour s'autoriser à avoir de la valeur. Mais tout ce travail n'a pas de sens si, ou en tout cas il n'a de sens que si à un moment tu passes à l'action, si tu poses ta valeur sur la table. Si tu assumes ce que tu vaux, Sans t'excuser ni te justifier. Parce que comprendre, c'est bien, mais l'incarner, c'est là où tout se joue. À toi qui m'écoutes pour la première fois, ou peut-être depuis plusieurs mois déjà, je sais que nous arrivons à cette période de l'année où tout s'accélère. Les projets à boucler, les réunions de fin d'année, les décisions à prendre pour 2026, et même peut-être avec des conséquences au-delà de 2026. Sans oublier les fêtes de fin d'année, qui génèrent autant de tension que d'excitation pour la plupart d'entre nous. Et au milieu de tout ça, se brouhaha intérieur. Beaucoup d'idées, beaucoup d'obligations, mais plus vraiment de clarté. Et surtout, beaucoup de questions sans réponse. Il faut que je prenne le temps de me poser. Je sais qu'il va falloir que cela change, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y penser pour le moment. Ou pas l'énergie d'ailleurs, dans l'absolu. C'est justement pour cela que j'écris un mini-accompagnement de deux mois. Winter Reset, la transition mini dans la durée mais assez costaud et assez intense 9 semaines pour remettre les choses à plat, faire le tri dans le mental retrouver de l'apaisement pour y voir plus clair, apprivoiser ce stress et ces émotions qui parfois nous submergent et nous laissent échouer sur le bord de l'épuisement reprendre confiance en soi et retrouver cette énergie qui précède les grands élans cette énergie dont on a si besoin et dont on ne sait pas On y parlera de cycle à clore, de confiance, d'énergie et de discernement. Pas pour tout changer, ou pour tout envoyer valser. Non, plutôt ouvrir une parenthèse pour revenir à soi, afin de mieux repartir. Et si tu sens que ton mental tourne un peu trop vite en ce moment, que tu veux mieux sans trop savoir par où commencer, je t'invite à nous rejoindre pour 9 semaines à partir du 3 décembre qui vont changer la donne et qui vont leur changer la couleur de ton année 2026. Le lien pour découvrir le programme plus en détail de Rinter Reset est dans la description de l'épisode. À très vite ! Alors si je te disais, si je commençais par cet épisode en te disant que l'argent ce n'est pas un but, l'argent ce n'est pas figé, fixe, contrairement à ce que beaucoup d'entre nous pensons. Si je te disais que l'argent c'est un flux, Ce n'est pas quelque chose que tu détiens, mais quelque chose qui circule. Il va, il vient. Et qu'à chaque fois que tu veux le retenir, tu bloques ce mouvement. L'argent, c'est comme la respiration. Si tu bloques l'expiration, tu bloques aussi l'inspiration. Il a besoin de mouvement, il a besoin d'air, il a besoin de confiance. Je sais que c'est un peu bizarre dit comme ça, mais qu'est-ce que t'en penses ? Est-ce que toi, tu le laisses circuler, ou au contraire, tu es plutôt du genre... à faire des petits matelas de réserve, patiemment, économie par économie ? Et est-ce que toi, tu es mu par cette peur qu'il s'en aille et qu'il n'y en ait pas assez pour demain ? Tu sais, cette petite expression aussi que j'entendais beaucoup dans mon enfance qui est « garder une poire pour la soif » . Est-ce que ça te parle ? On parle souvent de valeur comme d'un chiffre, un salaire, un revenu, une facturation. Mais il y a une part de ta valeur qui n'a pas de prix. C'est ce qu'on pourrait appeler ta valeur invisible, celle qui fait que les choses viennent autour de toi. Sa capacité à apaiser, à anticiper, à relier, à inspirer, à te mettre en action éventuellement, ou à voir les opportunités se présenter. C'est ce que tu offres aussi, et ça fait partie de la valeur que tu proposes, que tu as en toi, même lorsque personne ne la voit. Mais voilà, tant que toi-même, tu ne reconnais pas cette valeur aussi invisible, cette capacité à... Qui pourrait bien venir la chiffrer à ta place ? Si tu attends... Après ton boss ou ta boss qui gère elle-même ses propres relations à l'argent, tes propres biais limitants, j'ai peur de t'attendre très longtemps. Parce que dans le monde professionnel, on ne paye pas la valeur réelle de l'objet, on perd la valeur assumée. On paye cette valeur assumée. Regarde l'iPhone, prends l'exemple de l'iPhone. Je ne sais pas combien coûte un iPhone à la fabrication pure et dure, mais je suis certaine que le prix multiplié par 3, si ce n'est plus, En termes de prix de vente, je sais, ça dérange de faire le parallèle entre un iPhone, un objet matériel, physique, la valeur de cet objet et ta valeur à toi. Mais je vais répéter cette partie quand même. Juste histoire d'être sûre que tu as bien entendu. On ne paye pas la valeur réelle, on n'achète pas la valeur réelle, on achète la valeur assumée, annoncée. Alors forcément... J'ai aussi envie de parler de négociation dans cet épisode. Car il n'y a rien de plus désagréable, de plus difficile que de négocier son salaire, sa prise de poste ou le tarif de son offre. À titre personnel, j'ai toujours négocié d'énormes contrats dans mes postes précédents. Et quand je dis gros contrat, c'était plusieurs dizaines de millions d'euros par an. Et pas qu'un seul contrat, des dizaines aussi. Et cela ne m'a jamais... dérangé, ne m'a jamais posé de problème. Mais tout comme toi, négocier mon salaire, une augmentation de salaire ou une prise de poste a toujours été beaucoup plus délicat. Dingue ! Et je ne gagnais pas des millions d'euros. Tu vois, comme quoi, la proportion du chiffre en elle-même ne veut rien dire, mais a tout à voir avec ce que toi, tu mets derrière ce chiffre. Alors négocier n'est pas un mot sale, ce n'est pas un gros mot, et c'est souvent là, d'ailleurs, que... tout se joue dans la négociation. Je sais, pour beaucoup, c'est inconfortable, on voudrait bien, mais on n'ose pas, on ne sait pas par quel bout s'y prendre, on ne sait pas comment commencer. Négocier, déjà, ce n'est pas quémander, ce n'est pas se plaindre. Ok ? C'est faire circuler de la valeur, de la reconnaissance. C'est te donner les moyens aussi d'aller potentiellement encore plus loin, parce que si tu es reconnu, ça va venir entretenir ta motivation, quoi qu'on en dise. Donc ça va te donner envie de t'investir, de continuer à apprendre éventuellement, de continuer à tester une nouvelle chose, de mettre de l'effort. S'il n'y a pas de retour, tu vas t'auto-limiter aussi, non ? Et si je te disais que lorsque tu négocies, tu ne parles pas d'argent, tu parles d'équilibre, tu parles de valeur créée, d'énergie donnée et d'énergie reçue. C'est en ça que dans l'épisode précédent, je commençais à évoquer cette notion de flux. L'argent ? est un flux, un flux d'énergie qui va et qui vient. Quand tu négocies, tu fais exister une réalité, et cette réalité, c'est celle de ton impact. Alors je sais, ton cerveau, lui, il panique dès qu'on prononce le mot négocier. Il interprète la négociation comme une menace. La peur du rejet s'allume tout de suite, la honte potentielle du refus d'un refus, la honte de ne pas être assez. Alors tu parles trop lorsque tu négocies. Tu justifies, tu souris pour adossir, tu remplis les silences éventuellement. Tu te minimises aussi beaucoup. Tu te compares peut-être aux voisins, comme l'anecdote que je te partageais dans le premier épisode où mon collègue gagnait double de mon salaire. Crois-tu que lorsque je suis allée renégocier mon salaire, j'ai dit « bah oui, mais lui il gagne plus, alors je veux la même chose que lui ? » Non, pas vraiment. Se comparer aux autres n'aide jamais dans cette situation-là. L'un des travers que je vois aussi très fréquemment lorsque l'on négocie, c'est que tu remplis le silence. Tu parles, tu parles pour justifier. Alors que c'est précisément ce silence-là qui ancre aussi ta valeur, ta posture. Ta posture en dit tout autant, si tu es aligné avec ce que tu demandes, que ton argumentaire. Alors, et si la prochaine fois que tu prononces ton chiffre, celui qui te semble acceptable, tu ne disais rien ? Et si tu respirais juste, tu lançais ton chiffre, et tu te forçais à respirer, juste pour respirer, et de laisser de la place au silence. Comptez jusqu'à 5, peut-être 8, et laissez l'autre accueillir ce que tu viens de dire. Parce que le silence, c'est ta posture aussi. C'est le son de la solidité, de ton alignement. Alors, je vais te partager quelques tips un peu concrets aussi pour... t'aider à négocier. Donc dans trois situations différentes en fonction de où tu te situes, pioche, teste et vois ce que ça donne. Si tu es salarié et que tu veux une augmentation, donc il y a les entretiens annuels qui arrivent pour beaucoup, moi je sais que je n'aimais pas parler d'augmentation à ce moment-là de l'année, je préférais décorréler ça, mais pour beaucoup d'entreprises les deux sont quand même associés. Donc la période s'en propice. Moi je te propose à préparer ton entretien exactement de la même manière que tu le ferais sur un dossier, un projet, un dossier stratégique, ou ce que tu as l'habitude de faire. et de construire un argumentaire. Parle d'impact, pas forcément d'effort. Parle de résultats tangibles, factuellement, des initiatives que tu as portées. Et avant d'arriver dans cette négociation, définis ton plancher. Ce que tu aimerais, ta fourchette haute, ta fourchette basse, et ce en dessous de quoi tu ne veux pas aller. Et éventuellement, si ça descend en dessous de ce seuil-là, qu'est-ce que tu prêts à accepter comme conséquence aussi ? Le montant en dessous duquel tu ne descendras pas doit être assez clair aussi dans ta traite. Ce n'est pas un caprice, c'est juste pour avoir un repère. Et que tu prennes le temps d'envisager, ok, si jamais ça descend en dessous de ça, qu'est-ce que je suis prête à accepter ou prêt à accepter ou pas ? Et bien évidemment, demande un peu au-dessus de ce que tu aimerais avoir pour garder une marge de manœuvre, une marge de négociation, de concession. Et quand tu annonces ton montant, respire. Annonce ton montant. Ne te justifie pas, ne te minimise pas, ne te dévalorise pas, et surtout ne remplis pas le silence. Il travaille pour toi. C'est un jeu. Une négociation, c'est un jeu de posture, où l'on définit le montant pour une valeur créée, et non pas pour ta personne. Il est extrêmement important de décorréler qui tu es, en tant que personne, de ce montant, du poste que tu représentes, et de la valeur que tu crées. Ok ? Ça, c'est quelque chose qui est important à faire avant. Donc, annonce, respire, laisse le silence, accepte cet inconfort et vois comment l'autre réagit. C'est un jeu de posture. Un jeu tout court même d'ailleurs. Deuxième exemple, si tu es en transition ou que tu rejoins un nouveau poste, que tu es en négociation pour une prise de poste, ne réponds jamais à chaud. Remercie, puis dis simplement, je vais prendre 24 heures pour y réfléchir à tête reposée. Puis, prends le temps. de regarder le package global, le fixe, le variable, les avantages, les actions éventuellement, la marge de progression, le potentiel d'après. La négociation, ce n'est pas une lutte. Que ce soit en prise de poste ou en poste, ou en offre aussi quand tu es entrepreneur ou en indep, ce n'est pas une lutte qu'il faut remporter à tout prix. C'est une conversation entre deux besoins légitimes d'un côté et de l'autre et l'objectif est d'en sortir gagnant-gagnant. Encore une fois, c'est un jeu de rôle. dont personne n'est dupe. Tout le monde sait qu'on va demander un peu plus haut pour pouvoir tirer un peu plus bas, et puis ensuite ajuster ensemble avec un round 2, peut-être un round 3, pour trouver le bon équilibre. Dernier exemple, je pense à certaines coachées plus spécifiquement, j'espère qu'elles se reconnaîtront et que ça les fera sourire. Donc si tu es indépendante ou entrepreneur, ce que tu vends, pour la plupart d'entre vous, ce sont soit un produit, soit un service. Ce que tu vends, ce n'est pas ton temps. Tu vends la transformation que tu apportes, ton expertise, tes années d'expertise. Et là où toi, tu vas pouvoir créer une différence et apporter de la valeur en une semaine, d'autres, plus novices ou qui ne viennent pas de ce milieu-là ou qui n'ont pas ton expertise, prendraient des mois. C'est ça aussi que tu apportes à une entreprise quand tu les accompagnes. Alors annonce ton prix, calmement, respire. et laisse ce silence, ce fameux silence encore faire son travail. Tu n'as rien à prouver. Tu fais une proposition de valeur, pas une demande d'amour. Je sais que notre cerveau aime le fixe, aime le prévisible. Alors quand l'argent circule, il s'inquiète. Parce que ce flux qui va et qui vient, il te demande d'avoir suffisamment confiance en toi, de te sentir suffisamment sécure pour pouvoir alimenter cette magie. Et il interprète chaque dépense comme une perte, pas comme une contribution. pas comme un investissement sur du plus long terme. Et c'est aussi le travers de beaucoup de personnes, surtout quand tu passes du salariat à l'entreprenariat, c'est chaque fois que tu as une facture à payer, c'est une perte. Et non pas un investissement sur le demain. Alors que lorsque tu prends des partenaires, des prestataires, tu investis sur des expertises qui viennent compléter la tienne pour pouvoir aller plus loin, pour pouvoir justement alimenter et faire amplifier, fructifier cette valeur que tu essayes de créer. Alors non, ce n'est pas une perte. En tout cas, pas pour moi. C'est un flux. Et si à chaque fois que tu dépenses pour toi, tu te disais ou tu disais à ton cerveau « Je me fais confiance. » « Je choisis de me faire confiance. » « Je choisis de faire circuler et d'investir en moi. » Parce qu'investir en toi, ce n'est pas dépenser. Ce n'est pas comme une contribution ou une taxe. C'est préparer ton prochain palier. C'est préparer ton prochain step, ton prochaine élévation. Prends un instant et dis-moi vraiment, quand as-tu investi en toi pour la dernière fois ? Vraiment en toi, pas pour ton travail, ni pour tes enfants, pour toi. Parce qu'à chaque fois que tu investis en toi, et tu n'as pas besoin d'aller investir 30 000 euros dans un MBA, dans une grande école, mais à chaque fois que tu investis en toi, même à travers une petite formation, un accompagnement, ou une activité autre qui te nourrit, un cercle, un network, même éventuellement payant, tu envoies un message très fort à toi-même, au-delà de ton cerveau, je crois, en ma capacité à régénérer cet argent. Cet argent, c'est un investissement. Et je décide d'investir en moi. Et c'est ça la vraie sécurité. Pas ce que tu as, mais ce que tu sais créer. Encore une fois, on peut reprendre l'exemple des gagnants du loto. 70% d'entre eux reviennent à leur situation initiale en moins de 5 ans, parce qu'ils ont reçu l'argent. mais pas la conscience de l'argent, ni le savoir-faire de comment le générer. Alors qu'une personne qui a su créer de la valeur une fois, sait qu'elle pourra le refaire, parce qu'elle a la compétence, la confiance, la clarté. Et ça, personne ne peut te le reprendre. Ça te demandera peut-être de t'adapter, de t'adapter à l'économie, de t'adapter au contexte économique, à la situation politique, régionale, géographique, que sais-je, ou du marché. Mais personne ne peut te reprendre cette clarté. capacité à l'avoir déjà fait une fois et à du coup ne pas repartir de zéro. L'argent au fond c'est un flux, c'est une énergie, c'est une relation. Plus tu veux le contrôler et plus il se fige. Et ça je crois vraiment qu'il y a ce flot et qu'il est important de comprendre ça pour s'autoriser à lâcher un peu prise. Plus tu l'accueilles, plus il circule. On a cette expression qui dit l'argent attire l'argent. Oui, pas forcément. C'est aussi cette capacité à prendre ce risque de manière maîtrisée et avec ce backup derrière de « mais je crois en moi en fait, je crois en ma capacité à gérer » . Et il répond à ton niveau de confiance, pas à ton mérite. Pour conclure sur ce cycle, forcément, l'argent appelle l'argent, oui. Mais pas parce que tu cours après lui, parce que tu sais ce que tu veux en faire. L'argent vient là où il y a de la... clarté, où il y a du sens, où il y a de la responsabilité. C'est pas un test moral, c'est pas seulement un indicateur social, c'est pas une récompense. L'argent c'est un outil, un amplificateur. Et tant que tu seras en énergie de manque, de stress, de peur par rapport à ça, tu seras crispé. L'argent lui va venir amplifier ce que tu portes déjà en toi. Ta valeur ou ta confiance. Ta rareté ou ton abondance, ton contrôle ou ton mouvement. Alors à partir d'aujourd'hui pose-toi cette question. Qu'est-ce que tu veux amplifier ? Parce que c'est ça ton vrai pouvoir. Pas de posséder à proprement parler, mais plutôt de créer. Pas de retenir, mais de faire circuler. L'argent c'est un miroir de ta posture. Il reflète ton rapport à toi-même. Et si tu veux qu'il circule autrement, commence par toi. Par la façon dont tu te traites, dont tu t'évalues, dont tu t'autorises à recevoir. Ce que tu transmets autour de toi, à tes enfants, à ton équipe, à ton entourage, c'est pas ton patrimoine financier. C'est ton rapport à la valeur. La peur se transmet, tout comme la confiance. Alors si tu veux un point de départ, un seul, fais de la confiance ton héritage. Parce que l'argent, de toute façon, ne t'appartient pas. Encore une fois, c'est un flux, il te traverse. Et plus tu le mets au service du vivant, plus il te revient amplifié, aligné, apaisé. Alors j'aimerais que tu restes sur ces quelques questions. Comment est-ce que tu veux vivre ton rapport à l'argent désormais ? Dans la peur du manque ? ou dans la confiance du mouvement et ta propre capacité à rebondir. quoi qu'il arrive. Dans la comparaison avec les uns ou les autres, ou avec la conscience de toi aujourd'hui, à un instant T, mais qui ne définit pas forcément ta situation dans un an, dans deux ans, cinq ans, dix ans. Je serais curieuse d'avoir tes retours. N'hésite pas à me les partager. J'espère que cet épisode, cette série d'épisodes aura permis d'alimenter une vision un peu différente de cet argent, de cette relation à l'argent que tu peux entretenir, que j'aurais semé quelques graines pour évoluer vers une autre façon de fonctionner. Je te dis à la semaine prochaine pour un autre épisode sur une thématique complètement différente. J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ces petits rappels. À la semaine prochaine !

Description

Négocier, ce n’est pas quémander.
Ce n’est pas se plaindre.
C’est reconnaître la valeur que tu apportes.


Dans ce dernier épisode de la série L’argent, ce que tu vaux, Stéphanie Martin aborde le passage à l’action : comment poser ta valeur, sans excuses ni justifications.
L’argent n’est plus un indicateur, mais un flux.
Il circule à travers la confiance, la clarté et la responsabilité.


À travers une approche lucide, stratégique et humaine, Stéphanie partage des clés concrètes pour négocier sereinement, reprogrammer ton rapport au flux financier, et transformer la peur du manque en posture d’abondance.


« L’argent vient là où il y a de la clarté. Pas là où il y a du contrôle. »


Un épisode qui parle moins de chiffres que d’énergie, moins de salaires que de leadership.


Parce qu’on ne peut pas diriger autrement sans apprendre à recevoir différemment.




🎧 À propos de ce podcast :
Reset Your Mind est le podcast de Stéphanie Martin, Executive Coach, fondatrice du programme Reset Your Mind, et ancienne directrice du digital et du e-commerce.
Chaque épisode propose un pas de côté pour repenser nos manières de travailler, diriger, décider et influencer avec lucidité, exigence et humanité.


EXTRAITS ESSENTIELS

🕰️ 00:35 — “Négocier, ce n’est pas quémander. C’est faire circuler la reconnaissance.”
🕰️ 04:45 — “Le silence, c’est ta posture. C’est le son de la solidité.”
🕰️ 09:20 — “Investir en toi, c’est préparer ton prochain palier d’abondance.”
🕰️ 12:40 — “Ce n’est pas ce que tu possèdes, c’est ce que tu sais régénérer.”
🕰️ 16:15 — “L’argent vient là où il y a de la clarté.”



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 79e épisode. C'est toi, 79, j'en reviens pas. Alors cet épisode, c'est le troisième d'une mini-série consacrée à l'argent. Et si tu n'as pas écouté les deux précédents, vraiment, je t'invite à les écouter tout d'abord et à revenir sur celui-ci après. Dans les deux premiers épisodes, nous avons exploré ce que l'argent révèle et ce que tu crois, toi. par rapport à l'argent. Nous avons parlé de ton éducation, de ces phrases que l'on t'a répétées maintes fois, l'argent ça se mérite, ça ne pousse pas sur les arbres, de la peur de recevoir aussi, du réflexe de donner pour exister, pour s'autoriser à avoir de la valeur. Mais tout ce travail n'a pas de sens si, ou en tout cas il n'a de sens que si à un moment tu passes à l'action, si tu poses ta valeur sur la table. Si tu assumes ce que tu vaux, Sans t'excuser ni te justifier. Parce que comprendre, c'est bien, mais l'incarner, c'est là où tout se joue. À toi qui m'écoutes pour la première fois, ou peut-être depuis plusieurs mois déjà, je sais que nous arrivons à cette période de l'année où tout s'accélère. Les projets à boucler, les réunions de fin d'année, les décisions à prendre pour 2026, et même peut-être avec des conséquences au-delà de 2026. Sans oublier les fêtes de fin d'année, qui génèrent autant de tension que d'excitation pour la plupart d'entre nous. Et au milieu de tout ça, se brouhaha intérieur. Beaucoup d'idées, beaucoup d'obligations, mais plus vraiment de clarté. Et surtout, beaucoup de questions sans réponse. Il faut que je prenne le temps de me poser. Je sais qu'il va falloir que cela change, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y penser pour le moment. Ou pas l'énergie d'ailleurs, dans l'absolu. C'est justement pour cela que j'écris un mini-accompagnement de deux mois. Winter Reset, la transition mini dans la durée mais assez costaud et assez intense 9 semaines pour remettre les choses à plat, faire le tri dans le mental retrouver de l'apaisement pour y voir plus clair, apprivoiser ce stress et ces émotions qui parfois nous submergent et nous laissent échouer sur le bord de l'épuisement reprendre confiance en soi et retrouver cette énergie qui précède les grands élans cette énergie dont on a si besoin et dont on ne sait pas On y parlera de cycle à clore, de confiance, d'énergie et de discernement. Pas pour tout changer, ou pour tout envoyer valser. Non, plutôt ouvrir une parenthèse pour revenir à soi, afin de mieux repartir. Et si tu sens que ton mental tourne un peu trop vite en ce moment, que tu veux mieux sans trop savoir par où commencer, je t'invite à nous rejoindre pour 9 semaines à partir du 3 décembre qui vont changer la donne et qui vont leur changer la couleur de ton année 2026. Le lien pour découvrir le programme plus en détail de Rinter Reset est dans la description de l'épisode. À très vite ! Alors si je te disais, si je commençais par cet épisode en te disant que l'argent ce n'est pas un but, l'argent ce n'est pas figé, fixe, contrairement à ce que beaucoup d'entre nous pensons. Si je te disais que l'argent c'est un flux, Ce n'est pas quelque chose que tu détiens, mais quelque chose qui circule. Il va, il vient. Et qu'à chaque fois que tu veux le retenir, tu bloques ce mouvement. L'argent, c'est comme la respiration. Si tu bloques l'expiration, tu bloques aussi l'inspiration. Il a besoin de mouvement, il a besoin d'air, il a besoin de confiance. Je sais que c'est un peu bizarre dit comme ça, mais qu'est-ce que t'en penses ? Est-ce que toi, tu le laisses circuler, ou au contraire, tu es plutôt du genre... à faire des petits matelas de réserve, patiemment, économie par économie ? Et est-ce que toi, tu es mu par cette peur qu'il s'en aille et qu'il n'y en ait pas assez pour demain ? Tu sais, cette petite expression aussi que j'entendais beaucoup dans mon enfance qui est « garder une poire pour la soif » . Est-ce que ça te parle ? On parle souvent de valeur comme d'un chiffre, un salaire, un revenu, une facturation. Mais il y a une part de ta valeur qui n'a pas de prix. C'est ce qu'on pourrait appeler ta valeur invisible, celle qui fait que les choses viennent autour de toi. Sa capacité à apaiser, à anticiper, à relier, à inspirer, à te mettre en action éventuellement, ou à voir les opportunités se présenter. C'est ce que tu offres aussi, et ça fait partie de la valeur que tu proposes, que tu as en toi, même lorsque personne ne la voit. Mais voilà, tant que toi-même, tu ne reconnais pas cette valeur aussi invisible, cette capacité à... Qui pourrait bien venir la chiffrer à ta place ? Si tu attends... Après ton boss ou ta boss qui gère elle-même ses propres relations à l'argent, tes propres biais limitants, j'ai peur de t'attendre très longtemps. Parce que dans le monde professionnel, on ne paye pas la valeur réelle de l'objet, on perd la valeur assumée. On paye cette valeur assumée. Regarde l'iPhone, prends l'exemple de l'iPhone. Je ne sais pas combien coûte un iPhone à la fabrication pure et dure, mais je suis certaine que le prix multiplié par 3, si ce n'est plus, En termes de prix de vente, je sais, ça dérange de faire le parallèle entre un iPhone, un objet matériel, physique, la valeur de cet objet et ta valeur à toi. Mais je vais répéter cette partie quand même. Juste histoire d'être sûre que tu as bien entendu. On ne paye pas la valeur réelle, on n'achète pas la valeur réelle, on achète la valeur assumée, annoncée. Alors forcément... J'ai aussi envie de parler de négociation dans cet épisode. Car il n'y a rien de plus désagréable, de plus difficile que de négocier son salaire, sa prise de poste ou le tarif de son offre. À titre personnel, j'ai toujours négocié d'énormes contrats dans mes postes précédents. Et quand je dis gros contrat, c'était plusieurs dizaines de millions d'euros par an. Et pas qu'un seul contrat, des dizaines aussi. Et cela ne m'a jamais... dérangé, ne m'a jamais posé de problème. Mais tout comme toi, négocier mon salaire, une augmentation de salaire ou une prise de poste a toujours été beaucoup plus délicat. Dingue ! Et je ne gagnais pas des millions d'euros. Tu vois, comme quoi, la proportion du chiffre en elle-même ne veut rien dire, mais a tout à voir avec ce que toi, tu mets derrière ce chiffre. Alors négocier n'est pas un mot sale, ce n'est pas un gros mot, et c'est souvent là, d'ailleurs, que... tout se joue dans la négociation. Je sais, pour beaucoup, c'est inconfortable, on voudrait bien, mais on n'ose pas, on ne sait pas par quel bout s'y prendre, on ne sait pas comment commencer. Négocier, déjà, ce n'est pas quémander, ce n'est pas se plaindre. Ok ? C'est faire circuler de la valeur, de la reconnaissance. C'est te donner les moyens aussi d'aller potentiellement encore plus loin, parce que si tu es reconnu, ça va venir entretenir ta motivation, quoi qu'on en dise. Donc ça va te donner envie de t'investir, de continuer à apprendre éventuellement, de continuer à tester une nouvelle chose, de mettre de l'effort. S'il n'y a pas de retour, tu vas t'auto-limiter aussi, non ? Et si je te disais que lorsque tu négocies, tu ne parles pas d'argent, tu parles d'équilibre, tu parles de valeur créée, d'énergie donnée et d'énergie reçue. C'est en ça que dans l'épisode précédent, je commençais à évoquer cette notion de flux. L'argent ? est un flux, un flux d'énergie qui va et qui vient. Quand tu négocies, tu fais exister une réalité, et cette réalité, c'est celle de ton impact. Alors je sais, ton cerveau, lui, il panique dès qu'on prononce le mot négocier. Il interprète la négociation comme une menace. La peur du rejet s'allume tout de suite, la honte potentielle du refus d'un refus, la honte de ne pas être assez. Alors tu parles trop lorsque tu négocies. Tu justifies, tu souris pour adossir, tu remplis les silences éventuellement. Tu te minimises aussi beaucoup. Tu te compares peut-être aux voisins, comme l'anecdote que je te partageais dans le premier épisode où mon collègue gagnait double de mon salaire. Crois-tu que lorsque je suis allée renégocier mon salaire, j'ai dit « bah oui, mais lui il gagne plus, alors je veux la même chose que lui ? » Non, pas vraiment. Se comparer aux autres n'aide jamais dans cette situation-là. L'un des travers que je vois aussi très fréquemment lorsque l'on négocie, c'est que tu remplis le silence. Tu parles, tu parles pour justifier. Alors que c'est précisément ce silence-là qui ancre aussi ta valeur, ta posture. Ta posture en dit tout autant, si tu es aligné avec ce que tu demandes, que ton argumentaire. Alors, et si la prochaine fois que tu prononces ton chiffre, celui qui te semble acceptable, tu ne disais rien ? Et si tu respirais juste, tu lançais ton chiffre, et tu te forçais à respirer, juste pour respirer, et de laisser de la place au silence. Comptez jusqu'à 5, peut-être 8, et laissez l'autre accueillir ce que tu viens de dire. Parce que le silence, c'est ta posture aussi. C'est le son de la solidité, de ton alignement. Alors, je vais te partager quelques tips un peu concrets aussi pour... t'aider à négocier. Donc dans trois situations différentes en fonction de où tu te situes, pioche, teste et vois ce que ça donne. Si tu es salarié et que tu veux une augmentation, donc il y a les entretiens annuels qui arrivent pour beaucoup, moi je sais que je n'aimais pas parler d'augmentation à ce moment-là de l'année, je préférais décorréler ça, mais pour beaucoup d'entreprises les deux sont quand même associés. Donc la période s'en propice. Moi je te propose à préparer ton entretien exactement de la même manière que tu le ferais sur un dossier, un projet, un dossier stratégique, ou ce que tu as l'habitude de faire. et de construire un argumentaire. Parle d'impact, pas forcément d'effort. Parle de résultats tangibles, factuellement, des initiatives que tu as portées. Et avant d'arriver dans cette négociation, définis ton plancher. Ce que tu aimerais, ta fourchette haute, ta fourchette basse, et ce en dessous de quoi tu ne veux pas aller. Et éventuellement, si ça descend en dessous de ce seuil-là, qu'est-ce que tu prêts à accepter comme conséquence aussi ? Le montant en dessous duquel tu ne descendras pas doit être assez clair aussi dans ta traite. Ce n'est pas un caprice, c'est juste pour avoir un repère. Et que tu prennes le temps d'envisager, ok, si jamais ça descend en dessous de ça, qu'est-ce que je suis prête à accepter ou prêt à accepter ou pas ? Et bien évidemment, demande un peu au-dessus de ce que tu aimerais avoir pour garder une marge de manœuvre, une marge de négociation, de concession. Et quand tu annonces ton montant, respire. Annonce ton montant. Ne te justifie pas, ne te minimise pas, ne te dévalorise pas, et surtout ne remplis pas le silence. Il travaille pour toi. C'est un jeu. Une négociation, c'est un jeu de posture, où l'on définit le montant pour une valeur créée, et non pas pour ta personne. Il est extrêmement important de décorréler qui tu es, en tant que personne, de ce montant, du poste que tu représentes, et de la valeur que tu crées. Ok ? Ça, c'est quelque chose qui est important à faire avant. Donc, annonce, respire, laisse le silence, accepte cet inconfort et vois comment l'autre réagit. C'est un jeu de posture. Un jeu tout court même d'ailleurs. Deuxième exemple, si tu es en transition ou que tu rejoins un nouveau poste, que tu es en négociation pour une prise de poste, ne réponds jamais à chaud. Remercie, puis dis simplement, je vais prendre 24 heures pour y réfléchir à tête reposée. Puis, prends le temps. de regarder le package global, le fixe, le variable, les avantages, les actions éventuellement, la marge de progression, le potentiel d'après. La négociation, ce n'est pas une lutte. Que ce soit en prise de poste ou en poste, ou en offre aussi quand tu es entrepreneur ou en indep, ce n'est pas une lutte qu'il faut remporter à tout prix. C'est une conversation entre deux besoins légitimes d'un côté et de l'autre et l'objectif est d'en sortir gagnant-gagnant. Encore une fois, c'est un jeu de rôle. dont personne n'est dupe. Tout le monde sait qu'on va demander un peu plus haut pour pouvoir tirer un peu plus bas, et puis ensuite ajuster ensemble avec un round 2, peut-être un round 3, pour trouver le bon équilibre. Dernier exemple, je pense à certaines coachées plus spécifiquement, j'espère qu'elles se reconnaîtront et que ça les fera sourire. Donc si tu es indépendante ou entrepreneur, ce que tu vends, pour la plupart d'entre vous, ce sont soit un produit, soit un service. Ce que tu vends, ce n'est pas ton temps. Tu vends la transformation que tu apportes, ton expertise, tes années d'expertise. Et là où toi, tu vas pouvoir créer une différence et apporter de la valeur en une semaine, d'autres, plus novices ou qui ne viennent pas de ce milieu-là ou qui n'ont pas ton expertise, prendraient des mois. C'est ça aussi que tu apportes à une entreprise quand tu les accompagnes. Alors annonce ton prix, calmement, respire. et laisse ce silence, ce fameux silence encore faire son travail. Tu n'as rien à prouver. Tu fais une proposition de valeur, pas une demande d'amour. Je sais que notre cerveau aime le fixe, aime le prévisible. Alors quand l'argent circule, il s'inquiète. Parce que ce flux qui va et qui vient, il te demande d'avoir suffisamment confiance en toi, de te sentir suffisamment sécure pour pouvoir alimenter cette magie. Et il interprète chaque dépense comme une perte, pas comme une contribution. pas comme un investissement sur du plus long terme. Et c'est aussi le travers de beaucoup de personnes, surtout quand tu passes du salariat à l'entreprenariat, c'est chaque fois que tu as une facture à payer, c'est une perte. Et non pas un investissement sur le demain. Alors que lorsque tu prends des partenaires, des prestataires, tu investis sur des expertises qui viennent compléter la tienne pour pouvoir aller plus loin, pour pouvoir justement alimenter et faire amplifier, fructifier cette valeur que tu essayes de créer. Alors non, ce n'est pas une perte. En tout cas, pas pour moi. C'est un flux. Et si à chaque fois que tu dépenses pour toi, tu te disais ou tu disais à ton cerveau « Je me fais confiance. » « Je choisis de me faire confiance. » « Je choisis de faire circuler et d'investir en moi. » Parce qu'investir en toi, ce n'est pas dépenser. Ce n'est pas comme une contribution ou une taxe. C'est préparer ton prochain palier. C'est préparer ton prochain step, ton prochaine élévation. Prends un instant et dis-moi vraiment, quand as-tu investi en toi pour la dernière fois ? Vraiment en toi, pas pour ton travail, ni pour tes enfants, pour toi. Parce qu'à chaque fois que tu investis en toi, et tu n'as pas besoin d'aller investir 30 000 euros dans un MBA, dans une grande école, mais à chaque fois que tu investis en toi, même à travers une petite formation, un accompagnement, ou une activité autre qui te nourrit, un cercle, un network, même éventuellement payant, tu envoies un message très fort à toi-même, au-delà de ton cerveau, je crois, en ma capacité à régénérer cet argent. Cet argent, c'est un investissement. Et je décide d'investir en moi. Et c'est ça la vraie sécurité. Pas ce que tu as, mais ce que tu sais créer. Encore une fois, on peut reprendre l'exemple des gagnants du loto. 70% d'entre eux reviennent à leur situation initiale en moins de 5 ans, parce qu'ils ont reçu l'argent. mais pas la conscience de l'argent, ni le savoir-faire de comment le générer. Alors qu'une personne qui a su créer de la valeur une fois, sait qu'elle pourra le refaire, parce qu'elle a la compétence, la confiance, la clarté. Et ça, personne ne peut te le reprendre. Ça te demandera peut-être de t'adapter, de t'adapter à l'économie, de t'adapter au contexte économique, à la situation politique, régionale, géographique, que sais-je, ou du marché. Mais personne ne peut te reprendre cette clarté. capacité à l'avoir déjà fait une fois et à du coup ne pas repartir de zéro. L'argent au fond c'est un flux, c'est une énergie, c'est une relation. Plus tu veux le contrôler et plus il se fige. Et ça je crois vraiment qu'il y a ce flot et qu'il est important de comprendre ça pour s'autoriser à lâcher un peu prise. Plus tu l'accueilles, plus il circule. On a cette expression qui dit l'argent attire l'argent. Oui, pas forcément. C'est aussi cette capacité à prendre ce risque de manière maîtrisée et avec ce backup derrière de « mais je crois en moi en fait, je crois en ma capacité à gérer » . Et il répond à ton niveau de confiance, pas à ton mérite. Pour conclure sur ce cycle, forcément, l'argent appelle l'argent, oui. Mais pas parce que tu cours après lui, parce que tu sais ce que tu veux en faire. L'argent vient là où il y a de la... clarté, où il y a du sens, où il y a de la responsabilité. C'est pas un test moral, c'est pas seulement un indicateur social, c'est pas une récompense. L'argent c'est un outil, un amplificateur. Et tant que tu seras en énergie de manque, de stress, de peur par rapport à ça, tu seras crispé. L'argent lui va venir amplifier ce que tu portes déjà en toi. Ta valeur ou ta confiance. Ta rareté ou ton abondance, ton contrôle ou ton mouvement. Alors à partir d'aujourd'hui pose-toi cette question. Qu'est-ce que tu veux amplifier ? Parce que c'est ça ton vrai pouvoir. Pas de posséder à proprement parler, mais plutôt de créer. Pas de retenir, mais de faire circuler. L'argent c'est un miroir de ta posture. Il reflète ton rapport à toi-même. Et si tu veux qu'il circule autrement, commence par toi. Par la façon dont tu te traites, dont tu t'évalues, dont tu t'autorises à recevoir. Ce que tu transmets autour de toi, à tes enfants, à ton équipe, à ton entourage, c'est pas ton patrimoine financier. C'est ton rapport à la valeur. La peur se transmet, tout comme la confiance. Alors si tu veux un point de départ, un seul, fais de la confiance ton héritage. Parce que l'argent, de toute façon, ne t'appartient pas. Encore une fois, c'est un flux, il te traverse. Et plus tu le mets au service du vivant, plus il te revient amplifié, aligné, apaisé. Alors j'aimerais que tu restes sur ces quelques questions. Comment est-ce que tu veux vivre ton rapport à l'argent désormais ? Dans la peur du manque ? ou dans la confiance du mouvement et ta propre capacité à rebondir. quoi qu'il arrive. Dans la comparaison avec les uns ou les autres, ou avec la conscience de toi aujourd'hui, à un instant T, mais qui ne définit pas forcément ta situation dans un an, dans deux ans, cinq ans, dix ans. Je serais curieuse d'avoir tes retours. N'hésite pas à me les partager. J'espère que cet épisode, cette série d'épisodes aura permis d'alimenter une vision un peu différente de cet argent, de cette relation à l'argent que tu peux entretenir, que j'aurais semé quelques graines pour évoluer vers une autre façon de fonctionner. Je te dis à la semaine prochaine pour un autre épisode sur une thématique complètement différente. J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ces petits rappels. À la semaine prochaine !

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Description

Négocier, ce n’est pas quémander.
Ce n’est pas se plaindre.
C’est reconnaître la valeur que tu apportes.


Dans ce dernier épisode de la série L’argent, ce que tu vaux, Stéphanie Martin aborde le passage à l’action : comment poser ta valeur, sans excuses ni justifications.
L’argent n’est plus un indicateur, mais un flux.
Il circule à travers la confiance, la clarté et la responsabilité.


À travers une approche lucide, stratégique et humaine, Stéphanie partage des clés concrètes pour négocier sereinement, reprogrammer ton rapport au flux financier, et transformer la peur du manque en posture d’abondance.


« L’argent vient là où il y a de la clarté. Pas là où il y a du contrôle. »


Un épisode qui parle moins de chiffres que d’énergie, moins de salaires que de leadership.


Parce qu’on ne peut pas diriger autrement sans apprendre à recevoir différemment.




🎧 À propos de ce podcast :
Reset Your Mind est le podcast de Stéphanie Martin, Executive Coach, fondatrice du programme Reset Your Mind, et ancienne directrice du digital et du e-commerce.
Chaque épisode propose un pas de côté pour repenser nos manières de travailler, diriger, décider et influencer avec lucidité, exigence et humanité.


EXTRAITS ESSENTIELS

🕰️ 00:35 — “Négocier, ce n’est pas quémander. C’est faire circuler la reconnaissance.”
🕰️ 04:45 — “Le silence, c’est ta posture. C’est le son de la solidité.”
🕰️ 09:20 — “Investir en toi, c’est préparer ton prochain palier d’abondance.”
🕰️ 12:40 — “Ce n’est pas ce que tu possèdes, c’est ce que tu sais régénérer.”
🕰️ 16:15 — “L’argent vient là où il y a de la clarté.”



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 79e épisode. C'est toi, 79, j'en reviens pas. Alors cet épisode, c'est le troisième d'une mini-série consacrée à l'argent. Et si tu n'as pas écouté les deux précédents, vraiment, je t'invite à les écouter tout d'abord et à revenir sur celui-ci après. Dans les deux premiers épisodes, nous avons exploré ce que l'argent révèle et ce que tu crois, toi. par rapport à l'argent. Nous avons parlé de ton éducation, de ces phrases que l'on t'a répétées maintes fois, l'argent ça se mérite, ça ne pousse pas sur les arbres, de la peur de recevoir aussi, du réflexe de donner pour exister, pour s'autoriser à avoir de la valeur. Mais tout ce travail n'a pas de sens si, ou en tout cas il n'a de sens que si à un moment tu passes à l'action, si tu poses ta valeur sur la table. Si tu assumes ce que tu vaux, Sans t'excuser ni te justifier. Parce que comprendre, c'est bien, mais l'incarner, c'est là où tout se joue. À toi qui m'écoutes pour la première fois, ou peut-être depuis plusieurs mois déjà, je sais que nous arrivons à cette période de l'année où tout s'accélère. Les projets à boucler, les réunions de fin d'année, les décisions à prendre pour 2026, et même peut-être avec des conséquences au-delà de 2026. Sans oublier les fêtes de fin d'année, qui génèrent autant de tension que d'excitation pour la plupart d'entre nous. Et au milieu de tout ça, se brouhaha intérieur. Beaucoup d'idées, beaucoup d'obligations, mais plus vraiment de clarté. Et surtout, beaucoup de questions sans réponse. Il faut que je prenne le temps de me poser. Je sais qu'il va falloir que cela change, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y penser pour le moment. Ou pas l'énergie d'ailleurs, dans l'absolu. C'est justement pour cela que j'écris un mini-accompagnement de deux mois. Winter Reset, la transition mini dans la durée mais assez costaud et assez intense 9 semaines pour remettre les choses à plat, faire le tri dans le mental retrouver de l'apaisement pour y voir plus clair, apprivoiser ce stress et ces émotions qui parfois nous submergent et nous laissent échouer sur le bord de l'épuisement reprendre confiance en soi et retrouver cette énergie qui précède les grands élans cette énergie dont on a si besoin et dont on ne sait pas On y parlera de cycle à clore, de confiance, d'énergie et de discernement. Pas pour tout changer, ou pour tout envoyer valser. Non, plutôt ouvrir une parenthèse pour revenir à soi, afin de mieux repartir. Et si tu sens que ton mental tourne un peu trop vite en ce moment, que tu veux mieux sans trop savoir par où commencer, je t'invite à nous rejoindre pour 9 semaines à partir du 3 décembre qui vont changer la donne et qui vont leur changer la couleur de ton année 2026. Le lien pour découvrir le programme plus en détail de Rinter Reset est dans la description de l'épisode. À très vite ! Alors si je te disais, si je commençais par cet épisode en te disant que l'argent ce n'est pas un but, l'argent ce n'est pas figé, fixe, contrairement à ce que beaucoup d'entre nous pensons. Si je te disais que l'argent c'est un flux, Ce n'est pas quelque chose que tu détiens, mais quelque chose qui circule. Il va, il vient. Et qu'à chaque fois que tu veux le retenir, tu bloques ce mouvement. L'argent, c'est comme la respiration. Si tu bloques l'expiration, tu bloques aussi l'inspiration. Il a besoin de mouvement, il a besoin d'air, il a besoin de confiance. Je sais que c'est un peu bizarre dit comme ça, mais qu'est-ce que t'en penses ? Est-ce que toi, tu le laisses circuler, ou au contraire, tu es plutôt du genre... à faire des petits matelas de réserve, patiemment, économie par économie ? Et est-ce que toi, tu es mu par cette peur qu'il s'en aille et qu'il n'y en ait pas assez pour demain ? Tu sais, cette petite expression aussi que j'entendais beaucoup dans mon enfance qui est « garder une poire pour la soif » . Est-ce que ça te parle ? On parle souvent de valeur comme d'un chiffre, un salaire, un revenu, une facturation. Mais il y a une part de ta valeur qui n'a pas de prix. C'est ce qu'on pourrait appeler ta valeur invisible, celle qui fait que les choses viennent autour de toi. Sa capacité à apaiser, à anticiper, à relier, à inspirer, à te mettre en action éventuellement, ou à voir les opportunités se présenter. C'est ce que tu offres aussi, et ça fait partie de la valeur que tu proposes, que tu as en toi, même lorsque personne ne la voit. Mais voilà, tant que toi-même, tu ne reconnais pas cette valeur aussi invisible, cette capacité à... Qui pourrait bien venir la chiffrer à ta place ? Si tu attends... Après ton boss ou ta boss qui gère elle-même ses propres relations à l'argent, tes propres biais limitants, j'ai peur de t'attendre très longtemps. Parce que dans le monde professionnel, on ne paye pas la valeur réelle de l'objet, on perd la valeur assumée. On paye cette valeur assumée. Regarde l'iPhone, prends l'exemple de l'iPhone. Je ne sais pas combien coûte un iPhone à la fabrication pure et dure, mais je suis certaine que le prix multiplié par 3, si ce n'est plus, En termes de prix de vente, je sais, ça dérange de faire le parallèle entre un iPhone, un objet matériel, physique, la valeur de cet objet et ta valeur à toi. Mais je vais répéter cette partie quand même. Juste histoire d'être sûre que tu as bien entendu. On ne paye pas la valeur réelle, on n'achète pas la valeur réelle, on achète la valeur assumée, annoncée. Alors forcément... J'ai aussi envie de parler de négociation dans cet épisode. Car il n'y a rien de plus désagréable, de plus difficile que de négocier son salaire, sa prise de poste ou le tarif de son offre. À titre personnel, j'ai toujours négocié d'énormes contrats dans mes postes précédents. Et quand je dis gros contrat, c'était plusieurs dizaines de millions d'euros par an. Et pas qu'un seul contrat, des dizaines aussi. Et cela ne m'a jamais... dérangé, ne m'a jamais posé de problème. Mais tout comme toi, négocier mon salaire, une augmentation de salaire ou une prise de poste a toujours été beaucoup plus délicat. Dingue ! Et je ne gagnais pas des millions d'euros. Tu vois, comme quoi, la proportion du chiffre en elle-même ne veut rien dire, mais a tout à voir avec ce que toi, tu mets derrière ce chiffre. Alors négocier n'est pas un mot sale, ce n'est pas un gros mot, et c'est souvent là, d'ailleurs, que... tout se joue dans la négociation. Je sais, pour beaucoup, c'est inconfortable, on voudrait bien, mais on n'ose pas, on ne sait pas par quel bout s'y prendre, on ne sait pas comment commencer. Négocier, déjà, ce n'est pas quémander, ce n'est pas se plaindre. Ok ? C'est faire circuler de la valeur, de la reconnaissance. C'est te donner les moyens aussi d'aller potentiellement encore plus loin, parce que si tu es reconnu, ça va venir entretenir ta motivation, quoi qu'on en dise. Donc ça va te donner envie de t'investir, de continuer à apprendre éventuellement, de continuer à tester une nouvelle chose, de mettre de l'effort. S'il n'y a pas de retour, tu vas t'auto-limiter aussi, non ? Et si je te disais que lorsque tu négocies, tu ne parles pas d'argent, tu parles d'équilibre, tu parles de valeur créée, d'énergie donnée et d'énergie reçue. C'est en ça que dans l'épisode précédent, je commençais à évoquer cette notion de flux. L'argent ? est un flux, un flux d'énergie qui va et qui vient. Quand tu négocies, tu fais exister une réalité, et cette réalité, c'est celle de ton impact. Alors je sais, ton cerveau, lui, il panique dès qu'on prononce le mot négocier. Il interprète la négociation comme une menace. La peur du rejet s'allume tout de suite, la honte potentielle du refus d'un refus, la honte de ne pas être assez. Alors tu parles trop lorsque tu négocies. Tu justifies, tu souris pour adossir, tu remplis les silences éventuellement. Tu te minimises aussi beaucoup. Tu te compares peut-être aux voisins, comme l'anecdote que je te partageais dans le premier épisode où mon collègue gagnait double de mon salaire. Crois-tu que lorsque je suis allée renégocier mon salaire, j'ai dit « bah oui, mais lui il gagne plus, alors je veux la même chose que lui ? » Non, pas vraiment. Se comparer aux autres n'aide jamais dans cette situation-là. L'un des travers que je vois aussi très fréquemment lorsque l'on négocie, c'est que tu remplis le silence. Tu parles, tu parles pour justifier. Alors que c'est précisément ce silence-là qui ancre aussi ta valeur, ta posture. Ta posture en dit tout autant, si tu es aligné avec ce que tu demandes, que ton argumentaire. Alors, et si la prochaine fois que tu prononces ton chiffre, celui qui te semble acceptable, tu ne disais rien ? Et si tu respirais juste, tu lançais ton chiffre, et tu te forçais à respirer, juste pour respirer, et de laisser de la place au silence. Comptez jusqu'à 5, peut-être 8, et laissez l'autre accueillir ce que tu viens de dire. Parce que le silence, c'est ta posture aussi. C'est le son de la solidité, de ton alignement. Alors, je vais te partager quelques tips un peu concrets aussi pour... t'aider à négocier. Donc dans trois situations différentes en fonction de où tu te situes, pioche, teste et vois ce que ça donne. Si tu es salarié et que tu veux une augmentation, donc il y a les entretiens annuels qui arrivent pour beaucoup, moi je sais que je n'aimais pas parler d'augmentation à ce moment-là de l'année, je préférais décorréler ça, mais pour beaucoup d'entreprises les deux sont quand même associés. Donc la période s'en propice. Moi je te propose à préparer ton entretien exactement de la même manière que tu le ferais sur un dossier, un projet, un dossier stratégique, ou ce que tu as l'habitude de faire. et de construire un argumentaire. Parle d'impact, pas forcément d'effort. Parle de résultats tangibles, factuellement, des initiatives que tu as portées. Et avant d'arriver dans cette négociation, définis ton plancher. Ce que tu aimerais, ta fourchette haute, ta fourchette basse, et ce en dessous de quoi tu ne veux pas aller. Et éventuellement, si ça descend en dessous de ce seuil-là, qu'est-ce que tu prêts à accepter comme conséquence aussi ? Le montant en dessous duquel tu ne descendras pas doit être assez clair aussi dans ta traite. Ce n'est pas un caprice, c'est juste pour avoir un repère. Et que tu prennes le temps d'envisager, ok, si jamais ça descend en dessous de ça, qu'est-ce que je suis prête à accepter ou prêt à accepter ou pas ? Et bien évidemment, demande un peu au-dessus de ce que tu aimerais avoir pour garder une marge de manœuvre, une marge de négociation, de concession. Et quand tu annonces ton montant, respire. Annonce ton montant. Ne te justifie pas, ne te minimise pas, ne te dévalorise pas, et surtout ne remplis pas le silence. Il travaille pour toi. C'est un jeu. Une négociation, c'est un jeu de posture, où l'on définit le montant pour une valeur créée, et non pas pour ta personne. Il est extrêmement important de décorréler qui tu es, en tant que personne, de ce montant, du poste que tu représentes, et de la valeur que tu crées. Ok ? Ça, c'est quelque chose qui est important à faire avant. Donc, annonce, respire, laisse le silence, accepte cet inconfort et vois comment l'autre réagit. C'est un jeu de posture. Un jeu tout court même d'ailleurs. Deuxième exemple, si tu es en transition ou que tu rejoins un nouveau poste, que tu es en négociation pour une prise de poste, ne réponds jamais à chaud. Remercie, puis dis simplement, je vais prendre 24 heures pour y réfléchir à tête reposée. Puis, prends le temps. de regarder le package global, le fixe, le variable, les avantages, les actions éventuellement, la marge de progression, le potentiel d'après. La négociation, ce n'est pas une lutte. Que ce soit en prise de poste ou en poste, ou en offre aussi quand tu es entrepreneur ou en indep, ce n'est pas une lutte qu'il faut remporter à tout prix. C'est une conversation entre deux besoins légitimes d'un côté et de l'autre et l'objectif est d'en sortir gagnant-gagnant. Encore une fois, c'est un jeu de rôle. dont personne n'est dupe. Tout le monde sait qu'on va demander un peu plus haut pour pouvoir tirer un peu plus bas, et puis ensuite ajuster ensemble avec un round 2, peut-être un round 3, pour trouver le bon équilibre. Dernier exemple, je pense à certaines coachées plus spécifiquement, j'espère qu'elles se reconnaîtront et que ça les fera sourire. Donc si tu es indépendante ou entrepreneur, ce que tu vends, pour la plupart d'entre vous, ce sont soit un produit, soit un service. Ce que tu vends, ce n'est pas ton temps. Tu vends la transformation que tu apportes, ton expertise, tes années d'expertise. Et là où toi, tu vas pouvoir créer une différence et apporter de la valeur en une semaine, d'autres, plus novices ou qui ne viennent pas de ce milieu-là ou qui n'ont pas ton expertise, prendraient des mois. C'est ça aussi que tu apportes à une entreprise quand tu les accompagnes. Alors annonce ton prix, calmement, respire. et laisse ce silence, ce fameux silence encore faire son travail. Tu n'as rien à prouver. Tu fais une proposition de valeur, pas une demande d'amour. Je sais que notre cerveau aime le fixe, aime le prévisible. Alors quand l'argent circule, il s'inquiète. Parce que ce flux qui va et qui vient, il te demande d'avoir suffisamment confiance en toi, de te sentir suffisamment sécure pour pouvoir alimenter cette magie. Et il interprète chaque dépense comme une perte, pas comme une contribution. pas comme un investissement sur du plus long terme. Et c'est aussi le travers de beaucoup de personnes, surtout quand tu passes du salariat à l'entreprenariat, c'est chaque fois que tu as une facture à payer, c'est une perte. Et non pas un investissement sur le demain. Alors que lorsque tu prends des partenaires, des prestataires, tu investis sur des expertises qui viennent compléter la tienne pour pouvoir aller plus loin, pour pouvoir justement alimenter et faire amplifier, fructifier cette valeur que tu essayes de créer. Alors non, ce n'est pas une perte. En tout cas, pas pour moi. C'est un flux. Et si à chaque fois que tu dépenses pour toi, tu te disais ou tu disais à ton cerveau « Je me fais confiance. » « Je choisis de me faire confiance. » « Je choisis de faire circuler et d'investir en moi. » Parce qu'investir en toi, ce n'est pas dépenser. Ce n'est pas comme une contribution ou une taxe. C'est préparer ton prochain palier. C'est préparer ton prochain step, ton prochaine élévation. Prends un instant et dis-moi vraiment, quand as-tu investi en toi pour la dernière fois ? Vraiment en toi, pas pour ton travail, ni pour tes enfants, pour toi. Parce qu'à chaque fois que tu investis en toi, et tu n'as pas besoin d'aller investir 30 000 euros dans un MBA, dans une grande école, mais à chaque fois que tu investis en toi, même à travers une petite formation, un accompagnement, ou une activité autre qui te nourrit, un cercle, un network, même éventuellement payant, tu envoies un message très fort à toi-même, au-delà de ton cerveau, je crois, en ma capacité à régénérer cet argent. Cet argent, c'est un investissement. Et je décide d'investir en moi. Et c'est ça la vraie sécurité. Pas ce que tu as, mais ce que tu sais créer. Encore une fois, on peut reprendre l'exemple des gagnants du loto. 70% d'entre eux reviennent à leur situation initiale en moins de 5 ans, parce qu'ils ont reçu l'argent. mais pas la conscience de l'argent, ni le savoir-faire de comment le générer. Alors qu'une personne qui a su créer de la valeur une fois, sait qu'elle pourra le refaire, parce qu'elle a la compétence, la confiance, la clarté. Et ça, personne ne peut te le reprendre. Ça te demandera peut-être de t'adapter, de t'adapter à l'économie, de t'adapter au contexte économique, à la situation politique, régionale, géographique, que sais-je, ou du marché. Mais personne ne peut te reprendre cette clarté. capacité à l'avoir déjà fait une fois et à du coup ne pas repartir de zéro. L'argent au fond c'est un flux, c'est une énergie, c'est une relation. Plus tu veux le contrôler et plus il se fige. Et ça je crois vraiment qu'il y a ce flot et qu'il est important de comprendre ça pour s'autoriser à lâcher un peu prise. Plus tu l'accueilles, plus il circule. On a cette expression qui dit l'argent attire l'argent. Oui, pas forcément. C'est aussi cette capacité à prendre ce risque de manière maîtrisée et avec ce backup derrière de « mais je crois en moi en fait, je crois en ma capacité à gérer » . Et il répond à ton niveau de confiance, pas à ton mérite. Pour conclure sur ce cycle, forcément, l'argent appelle l'argent, oui. Mais pas parce que tu cours après lui, parce que tu sais ce que tu veux en faire. L'argent vient là où il y a de la... clarté, où il y a du sens, où il y a de la responsabilité. C'est pas un test moral, c'est pas seulement un indicateur social, c'est pas une récompense. L'argent c'est un outil, un amplificateur. Et tant que tu seras en énergie de manque, de stress, de peur par rapport à ça, tu seras crispé. L'argent lui va venir amplifier ce que tu portes déjà en toi. Ta valeur ou ta confiance. Ta rareté ou ton abondance, ton contrôle ou ton mouvement. Alors à partir d'aujourd'hui pose-toi cette question. Qu'est-ce que tu veux amplifier ? Parce que c'est ça ton vrai pouvoir. Pas de posséder à proprement parler, mais plutôt de créer. Pas de retenir, mais de faire circuler. L'argent c'est un miroir de ta posture. Il reflète ton rapport à toi-même. Et si tu veux qu'il circule autrement, commence par toi. Par la façon dont tu te traites, dont tu t'évalues, dont tu t'autorises à recevoir. Ce que tu transmets autour de toi, à tes enfants, à ton équipe, à ton entourage, c'est pas ton patrimoine financier. C'est ton rapport à la valeur. La peur se transmet, tout comme la confiance. Alors si tu veux un point de départ, un seul, fais de la confiance ton héritage. Parce que l'argent, de toute façon, ne t'appartient pas. Encore une fois, c'est un flux, il te traverse. Et plus tu le mets au service du vivant, plus il te revient amplifié, aligné, apaisé. Alors j'aimerais que tu restes sur ces quelques questions. Comment est-ce que tu veux vivre ton rapport à l'argent désormais ? Dans la peur du manque ? ou dans la confiance du mouvement et ta propre capacité à rebondir. quoi qu'il arrive. Dans la comparaison avec les uns ou les autres, ou avec la conscience de toi aujourd'hui, à un instant T, mais qui ne définit pas forcément ta situation dans un an, dans deux ans, cinq ans, dix ans. Je serais curieuse d'avoir tes retours. N'hésite pas à me les partager. J'espère que cet épisode, cette série d'épisodes aura permis d'alimenter une vision un peu différente de cet argent, de cette relation à l'argent que tu peux entretenir, que j'aurais semé quelques graines pour évoluer vers une autre façon de fonctionner. Je te dis à la semaine prochaine pour un autre épisode sur une thématique complètement différente. J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ces petits rappels. À la semaine prochaine !

Description

Négocier, ce n’est pas quémander.
Ce n’est pas se plaindre.
C’est reconnaître la valeur que tu apportes.


Dans ce dernier épisode de la série L’argent, ce que tu vaux, Stéphanie Martin aborde le passage à l’action : comment poser ta valeur, sans excuses ni justifications.
L’argent n’est plus un indicateur, mais un flux.
Il circule à travers la confiance, la clarté et la responsabilité.


À travers une approche lucide, stratégique et humaine, Stéphanie partage des clés concrètes pour négocier sereinement, reprogrammer ton rapport au flux financier, et transformer la peur du manque en posture d’abondance.


« L’argent vient là où il y a de la clarté. Pas là où il y a du contrôle. »


Un épisode qui parle moins de chiffres que d’énergie, moins de salaires que de leadership.


Parce qu’on ne peut pas diriger autrement sans apprendre à recevoir différemment.




🎧 À propos de ce podcast :
Reset Your Mind est le podcast de Stéphanie Martin, Executive Coach, fondatrice du programme Reset Your Mind, et ancienne directrice du digital et du e-commerce.
Chaque épisode propose un pas de côté pour repenser nos manières de travailler, diriger, décider et influencer avec lucidité, exigence et humanité.


EXTRAITS ESSENTIELS

🕰️ 00:35 — “Négocier, ce n’est pas quémander. C’est faire circuler la reconnaissance.”
🕰️ 04:45 — “Le silence, c’est ta posture. C’est le son de la solidité.”
🕰️ 09:20 — “Investir en toi, c’est préparer ton prochain palier d’abondance.”
🕰️ 12:40 — “Ce n’est pas ce que tu possèdes, c’est ce que tu sais régénérer.”
🕰️ 16:15 — “L’argent vient là où il y a de la clarté.”



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 79e épisode. C'est toi, 79, j'en reviens pas. Alors cet épisode, c'est le troisième d'une mini-série consacrée à l'argent. Et si tu n'as pas écouté les deux précédents, vraiment, je t'invite à les écouter tout d'abord et à revenir sur celui-ci après. Dans les deux premiers épisodes, nous avons exploré ce que l'argent révèle et ce que tu crois, toi. par rapport à l'argent. Nous avons parlé de ton éducation, de ces phrases que l'on t'a répétées maintes fois, l'argent ça se mérite, ça ne pousse pas sur les arbres, de la peur de recevoir aussi, du réflexe de donner pour exister, pour s'autoriser à avoir de la valeur. Mais tout ce travail n'a pas de sens si, ou en tout cas il n'a de sens que si à un moment tu passes à l'action, si tu poses ta valeur sur la table. Si tu assumes ce que tu vaux, Sans t'excuser ni te justifier. Parce que comprendre, c'est bien, mais l'incarner, c'est là où tout se joue. À toi qui m'écoutes pour la première fois, ou peut-être depuis plusieurs mois déjà, je sais que nous arrivons à cette période de l'année où tout s'accélère. Les projets à boucler, les réunions de fin d'année, les décisions à prendre pour 2026, et même peut-être avec des conséquences au-delà de 2026. Sans oublier les fêtes de fin d'année, qui génèrent autant de tension que d'excitation pour la plupart d'entre nous. Et au milieu de tout ça, se brouhaha intérieur. Beaucoup d'idées, beaucoup d'obligations, mais plus vraiment de clarté. Et surtout, beaucoup de questions sans réponse. Il faut que je prenne le temps de me poser. Je sais qu'il va falloir que cela change, mais je n'ai vraiment pas le temps d'y penser pour le moment. Ou pas l'énergie d'ailleurs, dans l'absolu. C'est justement pour cela que j'écris un mini-accompagnement de deux mois. Winter Reset, la transition mini dans la durée mais assez costaud et assez intense 9 semaines pour remettre les choses à plat, faire le tri dans le mental retrouver de l'apaisement pour y voir plus clair, apprivoiser ce stress et ces émotions qui parfois nous submergent et nous laissent échouer sur le bord de l'épuisement reprendre confiance en soi et retrouver cette énergie qui précède les grands élans cette énergie dont on a si besoin et dont on ne sait pas On y parlera de cycle à clore, de confiance, d'énergie et de discernement. Pas pour tout changer, ou pour tout envoyer valser. Non, plutôt ouvrir une parenthèse pour revenir à soi, afin de mieux repartir. Et si tu sens que ton mental tourne un peu trop vite en ce moment, que tu veux mieux sans trop savoir par où commencer, je t'invite à nous rejoindre pour 9 semaines à partir du 3 décembre qui vont changer la donne et qui vont leur changer la couleur de ton année 2026. Le lien pour découvrir le programme plus en détail de Rinter Reset est dans la description de l'épisode. À très vite ! Alors si je te disais, si je commençais par cet épisode en te disant que l'argent ce n'est pas un but, l'argent ce n'est pas figé, fixe, contrairement à ce que beaucoup d'entre nous pensons. Si je te disais que l'argent c'est un flux, Ce n'est pas quelque chose que tu détiens, mais quelque chose qui circule. Il va, il vient. Et qu'à chaque fois que tu veux le retenir, tu bloques ce mouvement. L'argent, c'est comme la respiration. Si tu bloques l'expiration, tu bloques aussi l'inspiration. Il a besoin de mouvement, il a besoin d'air, il a besoin de confiance. Je sais que c'est un peu bizarre dit comme ça, mais qu'est-ce que t'en penses ? Est-ce que toi, tu le laisses circuler, ou au contraire, tu es plutôt du genre... à faire des petits matelas de réserve, patiemment, économie par économie ? Et est-ce que toi, tu es mu par cette peur qu'il s'en aille et qu'il n'y en ait pas assez pour demain ? Tu sais, cette petite expression aussi que j'entendais beaucoup dans mon enfance qui est « garder une poire pour la soif » . Est-ce que ça te parle ? On parle souvent de valeur comme d'un chiffre, un salaire, un revenu, une facturation. Mais il y a une part de ta valeur qui n'a pas de prix. C'est ce qu'on pourrait appeler ta valeur invisible, celle qui fait que les choses viennent autour de toi. Sa capacité à apaiser, à anticiper, à relier, à inspirer, à te mettre en action éventuellement, ou à voir les opportunités se présenter. C'est ce que tu offres aussi, et ça fait partie de la valeur que tu proposes, que tu as en toi, même lorsque personne ne la voit. Mais voilà, tant que toi-même, tu ne reconnais pas cette valeur aussi invisible, cette capacité à... Qui pourrait bien venir la chiffrer à ta place ? Si tu attends... Après ton boss ou ta boss qui gère elle-même ses propres relations à l'argent, tes propres biais limitants, j'ai peur de t'attendre très longtemps. Parce que dans le monde professionnel, on ne paye pas la valeur réelle de l'objet, on perd la valeur assumée. On paye cette valeur assumée. Regarde l'iPhone, prends l'exemple de l'iPhone. Je ne sais pas combien coûte un iPhone à la fabrication pure et dure, mais je suis certaine que le prix multiplié par 3, si ce n'est plus, En termes de prix de vente, je sais, ça dérange de faire le parallèle entre un iPhone, un objet matériel, physique, la valeur de cet objet et ta valeur à toi. Mais je vais répéter cette partie quand même. Juste histoire d'être sûre que tu as bien entendu. On ne paye pas la valeur réelle, on n'achète pas la valeur réelle, on achète la valeur assumée, annoncée. Alors forcément... J'ai aussi envie de parler de négociation dans cet épisode. Car il n'y a rien de plus désagréable, de plus difficile que de négocier son salaire, sa prise de poste ou le tarif de son offre. À titre personnel, j'ai toujours négocié d'énormes contrats dans mes postes précédents. Et quand je dis gros contrat, c'était plusieurs dizaines de millions d'euros par an. Et pas qu'un seul contrat, des dizaines aussi. Et cela ne m'a jamais... dérangé, ne m'a jamais posé de problème. Mais tout comme toi, négocier mon salaire, une augmentation de salaire ou une prise de poste a toujours été beaucoup plus délicat. Dingue ! Et je ne gagnais pas des millions d'euros. Tu vois, comme quoi, la proportion du chiffre en elle-même ne veut rien dire, mais a tout à voir avec ce que toi, tu mets derrière ce chiffre. Alors négocier n'est pas un mot sale, ce n'est pas un gros mot, et c'est souvent là, d'ailleurs, que... tout se joue dans la négociation. Je sais, pour beaucoup, c'est inconfortable, on voudrait bien, mais on n'ose pas, on ne sait pas par quel bout s'y prendre, on ne sait pas comment commencer. Négocier, déjà, ce n'est pas quémander, ce n'est pas se plaindre. Ok ? C'est faire circuler de la valeur, de la reconnaissance. C'est te donner les moyens aussi d'aller potentiellement encore plus loin, parce que si tu es reconnu, ça va venir entretenir ta motivation, quoi qu'on en dise. Donc ça va te donner envie de t'investir, de continuer à apprendre éventuellement, de continuer à tester une nouvelle chose, de mettre de l'effort. S'il n'y a pas de retour, tu vas t'auto-limiter aussi, non ? Et si je te disais que lorsque tu négocies, tu ne parles pas d'argent, tu parles d'équilibre, tu parles de valeur créée, d'énergie donnée et d'énergie reçue. C'est en ça que dans l'épisode précédent, je commençais à évoquer cette notion de flux. L'argent ? est un flux, un flux d'énergie qui va et qui vient. Quand tu négocies, tu fais exister une réalité, et cette réalité, c'est celle de ton impact. Alors je sais, ton cerveau, lui, il panique dès qu'on prononce le mot négocier. Il interprète la négociation comme une menace. La peur du rejet s'allume tout de suite, la honte potentielle du refus d'un refus, la honte de ne pas être assez. Alors tu parles trop lorsque tu négocies. Tu justifies, tu souris pour adossir, tu remplis les silences éventuellement. Tu te minimises aussi beaucoup. Tu te compares peut-être aux voisins, comme l'anecdote que je te partageais dans le premier épisode où mon collègue gagnait double de mon salaire. Crois-tu que lorsque je suis allée renégocier mon salaire, j'ai dit « bah oui, mais lui il gagne plus, alors je veux la même chose que lui ? » Non, pas vraiment. Se comparer aux autres n'aide jamais dans cette situation-là. L'un des travers que je vois aussi très fréquemment lorsque l'on négocie, c'est que tu remplis le silence. Tu parles, tu parles pour justifier. Alors que c'est précisément ce silence-là qui ancre aussi ta valeur, ta posture. Ta posture en dit tout autant, si tu es aligné avec ce que tu demandes, que ton argumentaire. Alors, et si la prochaine fois que tu prononces ton chiffre, celui qui te semble acceptable, tu ne disais rien ? Et si tu respirais juste, tu lançais ton chiffre, et tu te forçais à respirer, juste pour respirer, et de laisser de la place au silence. Comptez jusqu'à 5, peut-être 8, et laissez l'autre accueillir ce que tu viens de dire. Parce que le silence, c'est ta posture aussi. C'est le son de la solidité, de ton alignement. Alors, je vais te partager quelques tips un peu concrets aussi pour... t'aider à négocier. Donc dans trois situations différentes en fonction de où tu te situes, pioche, teste et vois ce que ça donne. Si tu es salarié et que tu veux une augmentation, donc il y a les entretiens annuels qui arrivent pour beaucoup, moi je sais que je n'aimais pas parler d'augmentation à ce moment-là de l'année, je préférais décorréler ça, mais pour beaucoup d'entreprises les deux sont quand même associés. Donc la période s'en propice. Moi je te propose à préparer ton entretien exactement de la même manière que tu le ferais sur un dossier, un projet, un dossier stratégique, ou ce que tu as l'habitude de faire. et de construire un argumentaire. Parle d'impact, pas forcément d'effort. Parle de résultats tangibles, factuellement, des initiatives que tu as portées. Et avant d'arriver dans cette négociation, définis ton plancher. Ce que tu aimerais, ta fourchette haute, ta fourchette basse, et ce en dessous de quoi tu ne veux pas aller. Et éventuellement, si ça descend en dessous de ce seuil-là, qu'est-ce que tu prêts à accepter comme conséquence aussi ? Le montant en dessous duquel tu ne descendras pas doit être assez clair aussi dans ta traite. Ce n'est pas un caprice, c'est juste pour avoir un repère. Et que tu prennes le temps d'envisager, ok, si jamais ça descend en dessous de ça, qu'est-ce que je suis prête à accepter ou prêt à accepter ou pas ? Et bien évidemment, demande un peu au-dessus de ce que tu aimerais avoir pour garder une marge de manœuvre, une marge de négociation, de concession. Et quand tu annonces ton montant, respire. Annonce ton montant. Ne te justifie pas, ne te minimise pas, ne te dévalorise pas, et surtout ne remplis pas le silence. Il travaille pour toi. C'est un jeu. Une négociation, c'est un jeu de posture, où l'on définit le montant pour une valeur créée, et non pas pour ta personne. Il est extrêmement important de décorréler qui tu es, en tant que personne, de ce montant, du poste que tu représentes, et de la valeur que tu crées. Ok ? Ça, c'est quelque chose qui est important à faire avant. Donc, annonce, respire, laisse le silence, accepte cet inconfort et vois comment l'autre réagit. C'est un jeu de posture. Un jeu tout court même d'ailleurs. Deuxième exemple, si tu es en transition ou que tu rejoins un nouveau poste, que tu es en négociation pour une prise de poste, ne réponds jamais à chaud. Remercie, puis dis simplement, je vais prendre 24 heures pour y réfléchir à tête reposée. Puis, prends le temps. de regarder le package global, le fixe, le variable, les avantages, les actions éventuellement, la marge de progression, le potentiel d'après. La négociation, ce n'est pas une lutte. Que ce soit en prise de poste ou en poste, ou en offre aussi quand tu es entrepreneur ou en indep, ce n'est pas une lutte qu'il faut remporter à tout prix. C'est une conversation entre deux besoins légitimes d'un côté et de l'autre et l'objectif est d'en sortir gagnant-gagnant. Encore une fois, c'est un jeu de rôle. dont personne n'est dupe. Tout le monde sait qu'on va demander un peu plus haut pour pouvoir tirer un peu plus bas, et puis ensuite ajuster ensemble avec un round 2, peut-être un round 3, pour trouver le bon équilibre. Dernier exemple, je pense à certaines coachées plus spécifiquement, j'espère qu'elles se reconnaîtront et que ça les fera sourire. Donc si tu es indépendante ou entrepreneur, ce que tu vends, pour la plupart d'entre vous, ce sont soit un produit, soit un service. Ce que tu vends, ce n'est pas ton temps. Tu vends la transformation que tu apportes, ton expertise, tes années d'expertise. Et là où toi, tu vas pouvoir créer une différence et apporter de la valeur en une semaine, d'autres, plus novices ou qui ne viennent pas de ce milieu-là ou qui n'ont pas ton expertise, prendraient des mois. C'est ça aussi que tu apportes à une entreprise quand tu les accompagnes. Alors annonce ton prix, calmement, respire. et laisse ce silence, ce fameux silence encore faire son travail. Tu n'as rien à prouver. Tu fais une proposition de valeur, pas une demande d'amour. Je sais que notre cerveau aime le fixe, aime le prévisible. Alors quand l'argent circule, il s'inquiète. Parce que ce flux qui va et qui vient, il te demande d'avoir suffisamment confiance en toi, de te sentir suffisamment sécure pour pouvoir alimenter cette magie. Et il interprète chaque dépense comme une perte, pas comme une contribution. pas comme un investissement sur du plus long terme. Et c'est aussi le travers de beaucoup de personnes, surtout quand tu passes du salariat à l'entreprenariat, c'est chaque fois que tu as une facture à payer, c'est une perte. Et non pas un investissement sur le demain. Alors que lorsque tu prends des partenaires, des prestataires, tu investis sur des expertises qui viennent compléter la tienne pour pouvoir aller plus loin, pour pouvoir justement alimenter et faire amplifier, fructifier cette valeur que tu essayes de créer. Alors non, ce n'est pas une perte. En tout cas, pas pour moi. C'est un flux. Et si à chaque fois que tu dépenses pour toi, tu te disais ou tu disais à ton cerveau « Je me fais confiance. » « Je choisis de me faire confiance. » « Je choisis de faire circuler et d'investir en moi. » Parce qu'investir en toi, ce n'est pas dépenser. Ce n'est pas comme une contribution ou une taxe. C'est préparer ton prochain palier. C'est préparer ton prochain step, ton prochaine élévation. Prends un instant et dis-moi vraiment, quand as-tu investi en toi pour la dernière fois ? Vraiment en toi, pas pour ton travail, ni pour tes enfants, pour toi. Parce qu'à chaque fois que tu investis en toi, et tu n'as pas besoin d'aller investir 30 000 euros dans un MBA, dans une grande école, mais à chaque fois que tu investis en toi, même à travers une petite formation, un accompagnement, ou une activité autre qui te nourrit, un cercle, un network, même éventuellement payant, tu envoies un message très fort à toi-même, au-delà de ton cerveau, je crois, en ma capacité à régénérer cet argent. Cet argent, c'est un investissement. Et je décide d'investir en moi. Et c'est ça la vraie sécurité. Pas ce que tu as, mais ce que tu sais créer. Encore une fois, on peut reprendre l'exemple des gagnants du loto. 70% d'entre eux reviennent à leur situation initiale en moins de 5 ans, parce qu'ils ont reçu l'argent. mais pas la conscience de l'argent, ni le savoir-faire de comment le générer. Alors qu'une personne qui a su créer de la valeur une fois, sait qu'elle pourra le refaire, parce qu'elle a la compétence, la confiance, la clarté. Et ça, personne ne peut te le reprendre. Ça te demandera peut-être de t'adapter, de t'adapter à l'économie, de t'adapter au contexte économique, à la situation politique, régionale, géographique, que sais-je, ou du marché. Mais personne ne peut te reprendre cette clarté. capacité à l'avoir déjà fait une fois et à du coup ne pas repartir de zéro. L'argent au fond c'est un flux, c'est une énergie, c'est une relation. Plus tu veux le contrôler et plus il se fige. Et ça je crois vraiment qu'il y a ce flot et qu'il est important de comprendre ça pour s'autoriser à lâcher un peu prise. Plus tu l'accueilles, plus il circule. On a cette expression qui dit l'argent attire l'argent. Oui, pas forcément. C'est aussi cette capacité à prendre ce risque de manière maîtrisée et avec ce backup derrière de « mais je crois en moi en fait, je crois en ma capacité à gérer » . Et il répond à ton niveau de confiance, pas à ton mérite. Pour conclure sur ce cycle, forcément, l'argent appelle l'argent, oui. Mais pas parce que tu cours après lui, parce que tu sais ce que tu veux en faire. L'argent vient là où il y a de la... clarté, où il y a du sens, où il y a de la responsabilité. C'est pas un test moral, c'est pas seulement un indicateur social, c'est pas une récompense. L'argent c'est un outil, un amplificateur. Et tant que tu seras en énergie de manque, de stress, de peur par rapport à ça, tu seras crispé. L'argent lui va venir amplifier ce que tu portes déjà en toi. Ta valeur ou ta confiance. Ta rareté ou ton abondance, ton contrôle ou ton mouvement. Alors à partir d'aujourd'hui pose-toi cette question. Qu'est-ce que tu veux amplifier ? Parce que c'est ça ton vrai pouvoir. Pas de posséder à proprement parler, mais plutôt de créer. Pas de retenir, mais de faire circuler. L'argent c'est un miroir de ta posture. Il reflète ton rapport à toi-même. Et si tu veux qu'il circule autrement, commence par toi. Par la façon dont tu te traites, dont tu t'évalues, dont tu t'autorises à recevoir. Ce que tu transmets autour de toi, à tes enfants, à ton équipe, à ton entourage, c'est pas ton patrimoine financier. C'est ton rapport à la valeur. La peur se transmet, tout comme la confiance. Alors si tu veux un point de départ, un seul, fais de la confiance ton héritage. Parce que l'argent, de toute façon, ne t'appartient pas. Encore une fois, c'est un flux, il te traverse. Et plus tu le mets au service du vivant, plus il te revient amplifié, aligné, apaisé. Alors j'aimerais que tu restes sur ces quelques questions. Comment est-ce que tu veux vivre ton rapport à l'argent désormais ? Dans la peur du manque ? ou dans la confiance du mouvement et ta propre capacité à rebondir. quoi qu'il arrive. Dans la comparaison avec les uns ou les autres, ou avec la conscience de toi aujourd'hui, à un instant T, mais qui ne définit pas forcément ta situation dans un an, dans deux ans, cinq ans, dix ans. Je serais curieuse d'avoir tes retours. N'hésite pas à me les partager. J'espère que cet épisode, cette série d'épisodes aura permis d'alimenter une vision un peu différente de cet argent, de cette relation à l'argent que tu peux entretenir, que j'aurais semé quelques graines pour évoluer vers une autre façon de fonctionner. Je te dis à la semaine prochaine pour un autre épisode sur une thématique complètement différente. J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ces petits rappels. À la semaine prochaine !

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