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Ep#81 - Inconfort et Transition - Cinq vérités essentielles

Ep#81 - Inconfort et Transition - Cinq vérités essentielles

27min |11/12/2025
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Ep#81 - Inconfort et Transition - Cinq vérités essentielles

Ep#81 - Inconfort et Transition - Cinq vérités essentielles

27min |11/12/2025
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Description

Dans cet épisode, je te propose un voyage lucide au cœur du livre de Thomas d’Ansembourg, « Être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable ».
Un épisode pour celles et ceux qui traversent un moment de transition, une envie de changement ou une fatigue décisionnelle.


Nous allons explorer 5 idées essentielles du livre, qui résonnent si fortement avec ma pratique du coaching, celles qui transforment vraiment :

  • Pourquoi l’inconfort est souvent le premier signe d’un réel alignement.

  • Comment les non-dits et les auto censures créent de la fatigue, du stress et parfois du Burnout.

  • En quoi nos croyances héritées, nos rôles et nos conditionnements gouvernent nos choix.

  • Pourquoi le changement commence par la lucidité et non par l’effort.

  • Comment la responsabilité personnelle devient un espace de liberté et de puissance.


Avec des citations fortes comme :

  • « Il n’y a pas de changement sans un minimum d’inconfort. »

  • « Ce que nous ne disons pas s’imprime en nous et finit toujours par s’exprimer autrement. »


Un épisode pour t’aider à :

  • Lire autrement l’inconfort intérieur,

  • Comprendre ton agitation mentale,

  • Décrypter tes automatismes psychologiques,

  • Et avancer vers une forme de réussite plus juste, plus apaisée, plus incarnée.


—-----

Pour celles et ceux qui me découvre, 

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).  

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes. 

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :  

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes ! 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 81e épisode de cette aventure. Aujourd'hui j'ai envie de vous partager quelques réflexions autour d'un livre que j'ai lu récemment qui est « Être heureux n'est pas nécessairement confortable » . C'est Thomas d'Asembourg qui l'a écrit. Thomas d'Asembourg, il est assez connu, psychologue, depuis de longues années, il a d'abord eu une carrière d'avocat, il a ensuite énormément aidé, été investi dans des associations pour aider les jeunes en situation de délinquance à sortir de ces situations-là à sortir de la rue. Et je l'ai découvert au travers de différentes publications et entre autres une formation que j'ai suivie chez lui, de communication non-violente, que j'ai trouvé vraiment très intéressante. C'est ce qui m'a amenée à avoir envie de creuser et donc de lire ce livre « Être heureux n'est pas nécessairement confortable » . Pourquoi ? Parce que ce livre, il fait écho à énormément de réflexions que j'ai en cours depuis quelques années et entre autres quelques réflexions qui ont fait écho aussi à ma formation auprès de Brooke Castillo. Et on voit bien à quel point aujourd'hui, dans le monde dans lequel nous vivons, où la facilité est énormément glorifiée, où on peut atteindre tel poste et que l'objectif d'atteindre tel poste ou tel revenu ou tel CA est d'y arriver le plus vite possible, on en oublie très fréquemment tout le chemin, tout le travail en amont qui a été nécessaire. Si on prend au jour... Autour de nous, aujourd'hui, les grands entrepreneurs de ce monde, ou les grands penseurs ou les grandes penseuses, contrairement à ce que, pas que les réseaux sociaux, mais contrairement à ce que les médias, au sens très large, peuvent nous mettre en avant, ça n'est pas arrivé du jour au lendemain. Et pour m'entretenir de plus en plus fréquemment avec ces personnes, que ce soit dans le monde du corporate ou dans un monde différent, oui, le succès, ça se travaille. Le succès, la vie équilibrée, quelle que soit d'ailleurs la définition que vous mettez derrière succès, une vie équilibrée, une vie qui vous convienne, une vie que vous avez réussi à faire évoluer au fil des années et au fil de vos aspirations, eh bien oui, ça n'est pas forcément confortable. Cet inconfort demande d'avoir le courage de le regarder en face. Et c'est ce que j'ai beaucoup apprécié dans son livre. Alors je vais vous partager 4-5 idées essentielles du livre qui m'ont beaucoup parlé, qui ont beaucoup résumé. et aussi quelques citations à emporter avec vous en cette période de fin d'année. À toi qui écoute cet épisode, peut-être en terminant ton année à bout de sous, ou simplement avec ce léger sentiment d'inachevé, encore, ou avec un peu d'appréhension pour ce mois de décembre raccourci et pourtant qui s'annonce toujours plus intense. Je sais, je sais que ce décembre est un mois particulier. On court après ce qu'il reste à faire, on prépare la suite, on veut passer des moments privilégiés en famille, que tout soit parfait pour tout le monde, et souvent, on s'oublie au passage. Pourtant, c'est souvent dans ces moments-là, lorsque tout s'accélère, que le besoin de ralentir est indispensable. Le besoin de profiter, mais aussi de se projeter, qui est plus intense. L'être humain est ainsi fait. Il a besoin de projets, de projections, de ce fameux « what's next » pour se donner l'élan nécessaire, ce sens si puissant qui lui fait soulever des mondes. seulement Lorsqu'on est au bout du rouleau, éparpillé, noyé, dans le brouhaha des injonctions, de la bien-pensance de notre propre tyrannie intérieure, pas si facile que ça de savoir où et comment avancer. Surtout lorsqu'on finit l'année sur les rôtures. Alors si tu sens que tu arrives à la fin d'un cycle, que tu recherches de la clarté, de la confiance, ou simplement un peu d'espace pour respirer, sache que tu peux encore rejoindre le programme Winter Reset, la transition, justement, qui vient de démarrer. tout début décembre. Il n'est pas trop tard, tu auras accès au replay des deux premières saisons. Neuf semaines pour remettre les choses à plat. Rejoindre les lives et apaiser le mental. Retrouver de l'énergie, repartir plus au clair avec plus d'élan pour 2026. Neuf semaines et neuf rendez-vous d'une heure à 1h30 avec une session de coaching individuelle en tête à tête avec moi. Le lien pour rejoindre cette transition est en description de l'épisode. Alors n'hésite pas, rejoins-nous. pour que 2026 soit différent. Revenons-en maintenant à notre livre de Thomas d'Asembourg, « Être heureux, ce n'est pas nécessairement confortable » . Le premier point que j'avais envie d'évoquer avec vous, c'est que ce confort est très souvent synonyme d'un signe de justesse. Si on est bien, si on est dans un espace qui nous est familier, où on se sent à l'aise, où on se sent en maîtrise, alors on est bien. J'aimerais venir interroger cet inconfort, cette sensation de décalage, de ce truc que l'on ne sait pas faire ou que l'on n'a pas encore osé faire. Est-ce que ce ne serait pas... Plutôt un indicateur. Un indicateur que l'on est justement en train de faire bouger des lignes. Un indicateur que l'inconfort n'est pas une erreur. Je partage une citation que j'ai relevée dans le livre et qui fait complètement écho à ce que je partage dans les coachings. Nous préférons souvent le confort du connu à la liberté de l'inconnu. Il n'y a pas de changement sans un minimum d'inconfort. Sauf que cet inconfort... est devenu tellement stressant, tellement angoissant que l'on investit énormément d'énergie à le contourner. Je suis certaine que tu vois ce que je veux dire. Cet inconfort au milieu de la pièce, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, tout le monde va consciencieusement tourner autour. Tout le monde va consciencieusement l'éviter, en plus parce que notre cerveau déteste l'inconfort. Dès qu'il n'est pas en maîtrise, il est en panique. Et là, on revient à nos fameuses réponses au stress. Le freeze, le fight, le flight ou le faune. Donc, freeze, se figer. Le fight, le mode combat, monter au créneau. Le flight, la fuite. Et le faune, la tétanie. L'inconfort va venir tout de suite nous activer l'une de ces réactions programmées au stress. Forcément, dès qu'on a cette sensation-là, alors on se dit non. C'est que ce n'est pas le bon chemin. Revenons un instant en arrière. lorsque vous êtes entré pour la première fois à l'école, lorsque vous êtes entré peut-être la première fois dans une association sportive pour faire du sport, du volet, du handball, peu importe, lorsque vous êtes arrivé la première fois dans un poste. Il y avait certainement de l'excitation, de l'envie, mais il y avait aussi certainement beaucoup, beaucoup d'inconfort, beaucoup, beaucoup d'inconnus. Qu'est-ce qui a fait, à ce moment-là, essayer de vous rappeler une situation ? Qu'est-ce qui a fait ? qu'à ce moment-là, au lieu de te dire « je fuis, je tétanise, je me bats » , qu'est-ce qui a fait que tu as décidé d'y aller quand même, de traverser ? Alors certes, si c'est l'entrée en CP, je pense que tu n'avais pas trop de choix. Mais rappelons-nous aussi tout ce que ça a apporté ensuite derrière. J'aimerais maintenant qu'on passe à une deuxième partie, qui est ce que l'on n'y dit pas. se transforme en tension intérieure. Qu'est-ce que ça signifie ? Je suis certaine que si je te parle de non-dit, d'autocensure, par peur de ce que les autres peuvent penser si on dit ceci, si on se comporte comme cela, tout ceci coûte cher. Tout ceci crée un décalage entre qui tu as envie d'être réellement, tout ce qui est naturel chez toi, il y a un accès beaucoup plus facile, versus tout ce que tu crois devoir faire. Or, ce que l'on ne dit pas, ce qu'on ne verbalise pas, idem, l'éléphant au milieu de la pièce, finit par nous coûter très cher. Pourquoi ? Parce que ça nous demande autant d'énergie, en fait, de le masquer, de le cacher, de bien l'enfouir au plus profond de nous, au quotidien, tous les jours, que ça nous draine de notre énergie. Et c'est vraiment ça, ce côté, cette tension intérieure permanente que tu peux parfois ressentir, finit par s'imprimer en nous, et finit par s'exprimer. d'une manière ou d'une autre. Parce qu'à un moment, cette énergie, c'est un peu comme un ballon qu'on essaye de maintenir sous l'eau. Ça demande de l'énergie. Je ne te rends plus forcément compte au quotidien, mais le jour où ça glisse, le jour où c'est trop mouillé, où ça t'échappe des mains, ça te revient en pleine tête avec une violence bien plus forte. Il y a une citation du livre que je te redonne ici. « Ce que nous ne disons pas s'imprime en nous et finit toujours par s'exprimer autrement. » Ma métaphore avec le ballon... est intéressante ici. Mais prends l'exemple aussi de cette agitation intérieure. Ça t'arrive jamais de rentrer chez toi le soir ou même en plein milieu de la journée, d'être excité comme une puce, d'avoir envie de bouger, d'avoir envie de faire quelque chose, de ne pas pouvoir te poser 5 minutes ? Ce qui ne s'exprime pas en nous. Est-ce que ce n'est pas ça aussi ? Cette énergie, cette charge que l'on s'impose pour convenir à ce que l'on pense que les autres pensent de nous, est-ce que ce n'est pas ça aussi qui nous mène ? doucement mais sûrement vers ces situations de burn-out où en fait on ne sait même plus pourquoi on se lève le matin parce qu'on a perdu cette connexion avec ce qui nous fait vibrer nous-mêmes. Ce côté, cette surcharge émotionnelle aussi parfois où pour certains ou certaines d'entre nous peuvent se manifester de manière différente. Soit se mettre à pleurer pour une raison anodine, soit de rentrer à la maison et puis de se prendre une petite bière ou de se prendre une petite bière avec les collègues après le bureau. Et puis, au bout de la deuxième, on commence à être plus détendu. Et puis, au bout de la troisième, là, ça commence à aller vraiment mieux. Et tous ces comportements, en fait, d'addiction, là, je prends l'exemple de la bière et de l'alcool, qui, en entreprise, commencent à être de plus en plus controversés, tous ces comportements d'addiction sont des comportements de compensation. pour justement étouffer ce message qui a envie de sortir, pour justement le camoufler, s'amesterlier, je dirais même. Que ce soit l'alcool, la cigarette, le sucre, la nourriture, la télé aussi, ça nous évite de penser. Ou ça nous évite de nous écouter, et d'écouter ce message qui frappe à la porte et qui demande à sortir. Un autre point qui m'a aussi pas mal interpellé dans le livre de Thomas d'Asembourg, c'est bien évidemment cette partie où il fait référence à nos croyances héritées, qui drive notre quotidien, alors qu'on fait tout pour en sortir, très fréquemment, mais qui drive notre quotidien bien plus que nos intentions, bien plus que nos aspirations. Tu sais, c'est les fameux « je dois, il faut, je ne veux pas déranger » . Ces phrases, ces mots, ces biais hérités depuis des générations pilotent la plupart de nos soirs. Je te donne un exemple. Récemment, j'anime une masterclass dans une entreprise avec différentes équipes. Marketing, ingénieur, tech, voilà. Vraiment différents profils. Et là, à un moment, je leur demande ce qui leur prend le plus de temps au quotidien. Et une personne me dit, moi, c'est de relire et de rechecker que je ne fasse pas de fautes dans mes mails ou dans mes présentations. Et je lui dis, ok, mais pourquoi ? M. Manon. C'est inadmissible d'avoir des fautes. Alors, ok, des fautes, peut-être qu'à une époque ça faisait mauvais genre. Et entre des fautes et que ce soit illisible, il y a une différence. Mais de là à ce que ça prenne trois fois plus de temps, au point de t'épuiser, au point de te retrouver à relire et relire et relire, est-ce qu'il n'y aurait pas une distinction ? Et d'ailleurs, qu'est-ce que ça veut dire de ce que toi, tu penses des autres, des personnes qui font des fautes d'orthographe ? Ça ne vient pas forcément de toi. Ça ne vient pas forcément de ta bienveillance personnelle. Personnellement, avoir un mail ou un texte avec des fautes, oui, d'accord. Mais si le contenu est intéressant, je ne vais pas m'arrêter aux fautes d'orthographe. En revanche, il y a une dizaine d'années, oui, ça me bloquait. Bien évidemment. Pourquoi ? Parce qu'on m'avait inculqué que si on n'écrivait pas correctement, si on ne savait pas écrire correctement, sans faire bien les accords, les passés, les présents, les singuliers, les et, etc., c'était qu'on n'était pas assez instruit. ben je préfère maintenant m'intéresser à ce que la personne a vraiment à dire, plutôt que la forme. Certainement que mon fils dyslexique est aussi venu changer cette perception-là. Mais pourquoi j'ai pris cet exemple-là ? C'est parce que cette personne, elle s'épuisait, mais vraiment, elle s'épuisait à paquer la moindre faute. Et s'il y avait la moindre faute, y compris des fautes de frappe, c'était la fin du monde. Tout de suite, toute la valeur, toute la reconnaissance qu'elle s'accordait était remise en cause. C'est, je trouve... un exemple vraiment hérité de cette croyance. Une autre coachée qui connaissait très très bien un potentiel futur employeur n'a jamais osé aller le solliciter, alors qu'elle savait très bien qu'il avait un poste ouvert, qui correspondait à ses compétences à elle, mais non, je ne peux pas, je ne veux pas le déranger. C'est quelqu'un que je connais très bien en plus, donc si jamais il doit me dire non, ça serait compliqué. Vous voyez ? Cette situation d'inconfort, là, De juste quelques minutes d'aller le voir, d'aller lui dire, c'est transformé pour s'être coaché en une occasion ratée. Quand même dommage. Quelques minutes d'inconfort pour une opportunité ou un potentiel changement de vie. Il y a aussi énormément de croyances héritées, ce n'est pas la première fois que j'en parle, autour de l'éducation qu'on a pu recevoir, du milieu social dans lequel on a évolué. Je faisais référence aux fautes d'orthographe jusqu'avant. Pour avoir travaillé avec des équipes à l'international, ça m'a aussi énormément décomplexée, dans les deux sens, sur mon français et sur mon anglais, par exemple. Parce qu'à partir du moment où on collabore avec plein de pays différents et que la langue de travail, que ce soit l'anglais ou une autre, n'est pas la langue native, forcément que tout le monde fait des fautes. Et forcément que ça décomplexe aussi très largement sur cette capacité-là. Ça n'enlève pas... la compétence de la personne qui parle. C'est juste que ce n'est pas sa compétence principale. Cette langue-là de travail n'est pas sa compétence principale. Et donc, sur la partie croyance héritée de l'éducation et du milieu social, combien de fois est-ce que tu t'es dit, peut-être un peu doucement, ou peut-être un peu plus fort, je ne peux pas postuler à ce poste-là parce que dans ma famille, ça ne se fait pas. Ou inconsciemment, être très très mal à l'aise dans certains postes, dans certaines projections de vie. parce qu'issue d'un milieu modeste où de se dire ce type de poste ce sont que des énarques moi je ne suis pas énarque, je ne peux pas postuler mais pourquoi ? cette décision de te prendre ou pas à ce poste ne t'appartient pas ? En revanche, la décision de postuler ou pas à ce poste, de traverser cet inconfort, quelle que soit l'origine de cet inconfort, t'appartient. Et c'est vraiment ça que j'ai envie de challenger aujourd'hui. Cet inconfort de quelques minutes, celui qui te met un espèce de petit coup de pied au derrière. Est-ce que ce n'est pas à chaque fois dans ta vie passée, à chaque fois que tu t'es laissé, tu as laissé la place à, que ta vie a bougé ? Que ta vie a changé ? Une des citations de Thomas d'Assembourg sur ce sujet-là que j'ai noté, c'est « Être vrai demande du courage, mais le prix du mensonge intérieur est infiniment plus élevé. » « Être vrai demande du courage, mais le prix du mensonge intérieur est infiniment plus élevé. » Qu'est-ce que tu en penses ? Il y a ce côté « on paye, on finit toujours par payer » et Nos croyances héritées gouvernent certes notre choix, mais on a ce pouvoir de les laisser de côté parfois. Et là, j'ai envie de te partager quelques questions. Quel est le rôle que tu joues encore justement par habitude pour éviter cet inconfort de potentiellement avoir un membre de ta famille qui te dise « mais dis donc toi, pour qui tu te prends ? » « Oh tiens, ça ne te suffisait pas déjà ton salaire ? » Quel rôle est-ce que tu joues encore par habitude ? Et qu'est-ce que tu protèges en réalité, lorsque tu te suradaptes comme ça, perpétuellement ? La quatrième idée que j'ai vraiment retenue aussi, que j'aimerais te partager aujourd'hui, c'est que le changement commence par voir, par observer. J'aimerais vraiment casser un peu ce mythe de « je dois changer » . Si tu m'écoutes depuis quelque temps, tu sais que j'ai un leitmotiv qui est « tu es assez » . Tu es déjà assez. Tu es déjà assez compétent pour postuler à ce nouveau poste. Tu es déjà assez experte pour prendre la parole dans cette table ronde. Tu es déjà assez assertif, charismatique pour intervenir en codire ou en comex. Oui, tu es déjà assez. Et ça, j'aimerais vraiment le retravailler aujourd'hui parce que le changement, en fait, c'est un état, une espèce de dynamique évolutive dans laquelle on est. Les gens qui disent « Ah mais j'ai toujours été comme ça, je ne changerai pas maintenant à 40 ans, 50 ans, 60 ans » se trompent. On change tout le temps, perpétuellement, plus ou moins facilement et plus ou moins avec des réticences parfois, mais tout le monde change. Et ça, ça commence par l'observation. Ça commence par observer. Et c'est pour ça que je disais que le changement commence par voir. Il commence par s'observer, sans juger. Et c'est peut-être là la deuxième partie qui n'est pas toujours la plus évidente, parce qu'on a tout de suite, très vite, des pensées de comparaison, des pensées de jugement. Et là, moi je t'invite vraiment à... Ok, à chaque fois que tu as une pensée de comparaison de il ou elle est mieux que moi, il ou elle fonctionne mieux que moi, réussit mieux que moi, a plus d'audace que moi, j'aimerais que tu te poses la question plutôt de mais comment est-ce que tu peux t'inspirer de cette personne ? Puisqu'apparemment c'est un être humain, tout comme soi. Donc pourquoi lui ou elle y arrive et pas toi ? Pourquoi lui ou elle ose et pas toi ? Très fréquemment, dans les coachings, ils me disent « Ouais, non mais toi, tu n'es pas passé par là. » Oh, croyez-moi, la vallée de la misère, la vallée des galères, la vallée des émotions qui partent dans tous les sens. Si, si, j'ai passé par là aussi. Je pense honnêtement qu'il n'y a pas une situation que mes coachés traversent que je n'ai pas, moi aussi, à un moment ou à un autre traversé. Arriver à un poste où on est... plus finalement attendu, avoir une réorganisation où vous changez de boss pour la quatrième fois en à peine 15 mois. Si c'est tout ça, j'ai bien connu, j'ai bien pratiqué. Cette perte de sens aussi, de parfois se dire pourquoi je suis là ? Tout ça pour dire que le changement, si je reviens à mon départ, c'est le changement commence par observer. Donc prenez le temps d'observer sans juger. Et au lieu de vous comparer pour vous tirer vers le bas et de vous trouver une preuve, contre vous, essayez plutôt de vous trouver une preuve pour vous. C'est en ça que je faisais le parallèle avec les coachings. À chaque fois, moi, je vous dis, mais OK, et au lieu de te servir de cet exemple-là contre toi, pourquoi est-ce que tu ne t'en servirais pas pour toi ? Moi, en tant que coach, je suis toujours pour vous. Je suis toujours de votre côté. Donc, comment est-ce qu'en se comparant à cette personne qui t'inspire, que tu... Peut-être qu'aujourd'hui, tu jalouses, mais en quoi est-ce que... ça ne serait pas aussi une très bonne idée de dire ok, si elle elle y arrive, comment est-ce que moi à mon niveau, avec ma touche à moi, ma sensibilité à moi, je pourrais le faire aussi. Et en fait, pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas, ou pourquoi est-ce qu'on n'a pas ce réflexe-là ? Parce que c'est inconfortable. Parce que c'est plus facile de se comparer et ou de critiquer, plutôt que de se mettre en action. Et c'est souvent, en plus, des automatismes. On peut revenir aux neurosciences et aux autoroutes neuronales. Si tu as toujours été élevé, éduqué, dans un milieu comme ça, où la critique est plus... plus spontanée et plus immédiate que se dire « Ok, si elle est arrivée, si il ou elle y est arrivé, comment est-ce que je peux m'inspirer de son chemin pour moi aussi y arriver ? » Tu sais, c'est la même chose dans les équipes. Les personnes qui ronchonnent tout le temps et les personnes qui sont plus problem-solving. Ces personnes-là, elles ont ce mindset de toujours trouver une solution, quel que soit le problème posé sur la table. Et donc observer, c'est comprendre. Et à partir du moment où tu t'autorises à observer pour mieux comprendre, alors là, tu peux ajuster. Et quand tu peux ajuster, tu reprends le lead, tu reprends le dessus. Et c'est forcément que sur ce chemin-là, il y a de l'inconfort. Bien sûr, mais à chaque fois que tu ajustes, petit pas après petit pas, déjà cet inconfort est moins grand, mais surtout à chaque fois que tu ajustes, tu te rends compte que cet inconfort ne t'a pas achevé. Ok ? Alors quand tu vois une résistance en toi à une nouvelle situation, qu'est-ce que ce comportement raconte ? Cette résistance que tu sens en toi, à ton avis, qu'est-ce qu'elle raconte ? D'où est-ce qu'elle vient ? Est-ce qu'elle vient vraiment de toi ? Est-ce qu'elle vient d'un jugement que tu portes sur les gens qui font ceci ? Ou est-ce qu'elle porte d'un jugement que tu as entendu depuis toute petite ou tout petit ? Alors le cinquième concept aussi que j'avais envie de te repartager aujourd'hui, c'était cette notion de responsabilité qui libère. Il y a une citation encore de ce livre de Thomas d'Asembourg que je me suis notée pour la partager ici aujourd'hui, c'est « Nous confondons la responsabilité avec la culpabilité » , le fameux coupable dans les tribunaux. Pourtant, la responsabilité libère. Qu'est-ce que cela veut dire ? Alors ce qui est extrêmement intéressant ici, c'est cette capacité à prendre la responsabilité de ses propres actions. Et d'éviter cette confusion émotionnelle de « si je suis responsable, alors je suis coupable si jamais ça se passe mal » . Oui, ok. Et si ça se passe bien, c'est pas mal aussi. C'est sortir de ce « les autres devraient se comporter comme ceci, les autres devraient dire cela » . Je pense que tu m'as déjà entendu te parler du manuel. Et plutôt se dire, moi, dans ce contexte-là, je peux agir. Et moi, dans ce contexte-là, je peux décider de. Moi, dans ce contexte-là, je peux dire ceci. C'est ça, reprendre la responsabilité et que cette responsabilité libère. Parce qu'on n'est plus dans une position de victime. Et là, je te renvoie à l'épisode autour de cette thématique-là, qui est « Victim Mentality » . Cette position de vie... elle est facile. Je sais que c'est bizarre d'entendre ça en France, mais elle est facile. Les autres devraient se comporter comme ceci. C'est comme ça que ça doit être fait. Oui, mais ils devraient savoir que ça me peine. Oui, mais ils devraient savoir que je veux cette évolution professionnelle, que ce poste est pour moi. Non, personne ne devrait rien. La seule personne qui doit quoi que ce soit, c'est toi. Si t'en as envie, et si tu as envie d'y aller. Quand on est dans qu'est-ce que je veux moi, de quoi j'ai besoin moi, on est dans la clarification de ses besoins, et on est en train de reprendre. le lead. On est en train de concrétiser sa vision, ses envies. Alors oui, ça aussi, c'est inconfortable. Parce que c'est nouveau. Et parce que notre cerveau stresse à l'idée de la nouveauté. Parce que potentiellement, c'est quelque chose de différent de ce que vous avez toujours fait jusqu'à présent. Aussi, ça c'est possible. Même si c'est pas parce qu'on a été toujours d'une manière et qu'on en a toujours dit oui à tout jusqu'à s'épuiser en prenant chaque dossier supplémentaire sans contrepartie. Qu'un jour, on n'a pas envie de demander une augmentation, tu vas avec. Alors à chaque fois que tu sens cet inconfort-là, ou cette phrase qui te vient, il devrait, ou elle devrait, savoir que quand elle me dit ça, ça me rend triste. Elle devrait savoir que si elle ne m'appelle pas, ben je m'inquiète. Ça, je parle un petit peu pour les mamans. Bien non, personne ne doit savoir parce que personne n'est connecté à votre cerveau. Alors non. Je crois vraiment de plus en plus chaque jour que l'inconfort n'est pas une erreur. Et si je devais te laisser avec une seule idée aujourd'hui, ce serait peut-être celle-ci. L'inconfort n'est pas un signal de danger, forcément. C'est un signal, peut-être, de vérité aussi. Ce moment où quelque chose réagit, où ton corps s'allie, où ta pensée se contracte, ce n'est pas la preuve que tu te trompes, pas forcément. C'est souvent la preuve que tu es en train de sortir des cases, que tu pensais bien établies. C'est souvent que tu es en train de sortir du scénario. automatique, automatisé depuis ta plus tendre enfance. Et Thomas d'Asembourg le dit très bien, nous préférons le confort du connu à la liberté de l'inconnu. Mais t'es pas ici pour rester coincé dans le connu, t'es ici pour évoluer et explorer. Regarde la personne que tu étais il y a un an en arrière, quelle personne as-tu envie d'être dans un an ou dans cinq ans ? Tu ne t'autorises pas à essayer une nouvelle chose, d'essayer de nouveaux fonctionnements. Et là, pareil, je t'invite à... Je te renvoie à l'épisode sur les fucking first time. Autorisons-nous plus, surtout à l'âge adulte, autorisons-nous plus à être des newbies, à être des débutants. C'est comme ça qu'on évolue, c'est comme ça qu'on change, c'est comme ça qu'on apprend. Alors peut-être qu'aujourd'hui, la seule question à te poser, c'est qu'est-ce que cet inconfort cherche à m'apprendre ? J'avoue que c'est une question que je me pose de plus en plus souvent à chaque fois que je me sens dans l'inconfort. À chaque fois que je n'ose pas... spontanément faire quelque chose et qu'il me faut un peu de temps de réflexion. Parce que c'est là que tout commence en fait. Dans cette lucidité légèrement rugueuse, dans cette responsabilité aussi qui libère, qui me dit mais je suis aux manettes, je suis au volant, je drive. Et cette décision après tout c'est la mienne. Je ne crois pas qu'on ait besoin que ce soit facile tout le temps. Je pense qu'on a plutôt besoin de plus en plus que ce soit vrai. Avec cette fameuse perte de sens. et revenir à ce vrai, à cette authenticité que l'on réclame. Et lorsque l'on ose regarder en face ce qui gratte, ce qui bouge, ce qui dérange, alors on fait exactement ce pourquoi on est ici, non ? Reprendre le lead sur soi, avant de reprendre le lead sur notre vie, notre carrière ou notre business. Alors je te laisse sur cette pensée-là. Et rappelle-toi, tu es déjà assez. J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité, trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ce petit rappel. À la semaine prochaine !

Description

Dans cet épisode, je te propose un voyage lucide au cœur du livre de Thomas d’Ansembourg, « Être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable ».
Un épisode pour celles et ceux qui traversent un moment de transition, une envie de changement ou une fatigue décisionnelle.


Nous allons explorer 5 idées essentielles du livre, qui résonnent si fortement avec ma pratique du coaching, celles qui transforment vraiment :

  • Pourquoi l’inconfort est souvent le premier signe d’un réel alignement.

  • Comment les non-dits et les auto censures créent de la fatigue, du stress et parfois du Burnout.

  • En quoi nos croyances héritées, nos rôles et nos conditionnements gouvernent nos choix.

  • Pourquoi le changement commence par la lucidité et non par l’effort.

  • Comment la responsabilité personnelle devient un espace de liberté et de puissance.


Avec des citations fortes comme :

  • « Il n’y a pas de changement sans un minimum d’inconfort. »

  • « Ce que nous ne disons pas s’imprime en nous et finit toujours par s’exprimer autrement. »


Un épisode pour t’aider à :

  • Lire autrement l’inconfort intérieur,

  • Comprendre ton agitation mentale,

  • Décrypter tes automatismes psychologiques,

  • Et avancer vers une forme de réussite plus juste, plus apaisée, plus incarnée.


—-----

Pour celles et ceux qui me découvre, 

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).  

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes. 

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :  

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes ! 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 81e épisode de cette aventure. Aujourd'hui j'ai envie de vous partager quelques réflexions autour d'un livre que j'ai lu récemment qui est « Être heureux n'est pas nécessairement confortable » . C'est Thomas d'Asembourg qui l'a écrit. Thomas d'Asembourg, il est assez connu, psychologue, depuis de longues années, il a d'abord eu une carrière d'avocat, il a ensuite énormément aidé, été investi dans des associations pour aider les jeunes en situation de délinquance à sortir de ces situations-là à sortir de la rue. Et je l'ai découvert au travers de différentes publications et entre autres une formation que j'ai suivie chez lui, de communication non-violente, que j'ai trouvé vraiment très intéressante. C'est ce qui m'a amenée à avoir envie de creuser et donc de lire ce livre « Être heureux n'est pas nécessairement confortable » . Pourquoi ? Parce que ce livre, il fait écho à énormément de réflexions que j'ai en cours depuis quelques années et entre autres quelques réflexions qui ont fait écho aussi à ma formation auprès de Brooke Castillo. Et on voit bien à quel point aujourd'hui, dans le monde dans lequel nous vivons, où la facilité est énormément glorifiée, où on peut atteindre tel poste et que l'objectif d'atteindre tel poste ou tel revenu ou tel CA est d'y arriver le plus vite possible, on en oublie très fréquemment tout le chemin, tout le travail en amont qui a été nécessaire. Si on prend au jour... Autour de nous, aujourd'hui, les grands entrepreneurs de ce monde, ou les grands penseurs ou les grandes penseuses, contrairement à ce que, pas que les réseaux sociaux, mais contrairement à ce que les médias, au sens très large, peuvent nous mettre en avant, ça n'est pas arrivé du jour au lendemain. Et pour m'entretenir de plus en plus fréquemment avec ces personnes, que ce soit dans le monde du corporate ou dans un monde différent, oui, le succès, ça se travaille. Le succès, la vie équilibrée, quelle que soit d'ailleurs la définition que vous mettez derrière succès, une vie équilibrée, une vie qui vous convienne, une vie que vous avez réussi à faire évoluer au fil des années et au fil de vos aspirations, eh bien oui, ça n'est pas forcément confortable. Cet inconfort demande d'avoir le courage de le regarder en face. Et c'est ce que j'ai beaucoup apprécié dans son livre. Alors je vais vous partager 4-5 idées essentielles du livre qui m'ont beaucoup parlé, qui ont beaucoup résumé. et aussi quelques citations à emporter avec vous en cette période de fin d'année. À toi qui écoute cet épisode, peut-être en terminant ton année à bout de sous, ou simplement avec ce léger sentiment d'inachevé, encore, ou avec un peu d'appréhension pour ce mois de décembre raccourci et pourtant qui s'annonce toujours plus intense. Je sais, je sais que ce décembre est un mois particulier. On court après ce qu'il reste à faire, on prépare la suite, on veut passer des moments privilégiés en famille, que tout soit parfait pour tout le monde, et souvent, on s'oublie au passage. Pourtant, c'est souvent dans ces moments-là, lorsque tout s'accélère, que le besoin de ralentir est indispensable. Le besoin de profiter, mais aussi de se projeter, qui est plus intense. L'être humain est ainsi fait. Il a besoin de projets, de projections, de ce fameux « what's next » pour se donner l'élan nécessaire, ce sens si puissant qui lui fait soulever des mondes. seulement Lorsqu'on est au bout du rouleau, éparpillé, noyé, dans le brouhaha des injonctions, de la bien-pensance de notre propre tyrannie intérieure, pas si facile que ça de savoir où et comment avancer. Surtout lorsqu'on finit l'année sur les rôtures. Alors si tu sens que tu arrives à la fin d'un cycle, que tu recherches de la clarté, de la confiance, ou simplement un peu d'espace pour respirer, sache que tu peux encore rejoindre le programme Winter Reset, la transition, justement, qui vient de démarrer. tout début décembre. Il n'est pas trop tard, tu auras accès au replay des deux premières saisons. Neuf semaines pour remettre les choses à plat. Rejoindre les lives et apaiser le mental. Retrouver de l'énergie, repartir plus au clair avec plus d'élan pour 2026. Neuf semaines et neuf rendez-vous d'une heure à 1h30 avec une session de coaching individuelle en tête à tête avec moi. Le lien pour rejoindre cette transition est en description de l'épisode. Alors n'hésite pas, rejoins-nous. pour que 2026 soit différent. Revenons-en maintenant à notre livre de Thomas d'Asembourg, « Être heureux, ce n'est pas nécessairement confortable » . Le premier point que j'avais envie d'évoquer avec vous, c'est que ce confort est très souvent synonyme d'un signe de justesse. Si on est bien, si on est dans un espace qui nous est familier, où on se sent à l'aise, où on se sent en maîtrise, alors on est bien. J'aimerais venir interroger cet inconfort, cette sensation de décalage, de ce truc que l'on ne sait pas faire ou que l'on n'a pas encore osé faire. Est-ce que ce ne serait pas... Plutôt un indicateur. Un indicateur que l'on est justement en train de faire bouger des lignes. Un indicateur que l'inconfort n'est pas une erreur. Je partage une citation que j'ai relevée dans le livre et qui fait complètement écho à ce que je partage dans les coachings. Nous préférons souvent le confort du connu à la liberté de l'inconnu. Il n'y a pas de changement sans un minimum d'inconfort. Sauf que cet inconfort... est devenu tellement stressant, tellement angoissant que l'on investit énormément d'énergie à le contourner. Je suis certaine que tu vois ce que je veux dire. Cet inconfort au milieu de la pièce, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, tout le monde va consciencieusement tourner autour. Tout le monde va consciencieusement l'éviter, en plus parce que notre cerveau déteste l'inconfort. Dès qu'il n'est pas en maîtrise, il est en panique. Et là, on revient à nos fameuses réponses au stress. Le freeze, le fight, le flight ou le faune. Donc, freeze, se figer. Le fight, le mode combat, monter au créneau. Le flight, la fuite. Et le faune, la tétanie. L'inconfort va venir tout de suite nous activer l'une de ces réactions programmées au stress. Forcément, dès qu'on a cette sensation-là, alors on se dit non. C'est que ce n'est pas le bon chemin. Revenons un instant en arrière. lorsque vous êtes entré pour la première fois à l'école, lorsque vous êtes entré peut-être la première fois dans une association sportive pour faire du sport, du volet, du handball, peu importe, lorsque vous êtes arrivé la première fois dans un poste. Il y avait certainement de l'excitation, de l'envie, mais il y avait aussi certainement beaucoup, beaucoup d'inconfort, beaucoup, beaucoup d'inconnus. Qu'est-ce qui a fait, à ce moment-là, essayer de vous rappeler une situation ? Qu'est-ce qui a fait ? qu'à ce moment-là, au lieu de te dire « je fuis, je tétanise, je me bats » , qu'est-ce qui a fait que tu as décidé d'y aller quand même, de traverser ? Alors certes, si c'est l'entrée en CP, je pense que tu n'avais pas trop de choix. Mais rappelons-nous aussi tout ce que ça a apporté ensuite derrière. J'aimerais maintenant qu'on passe à une deuxième partie, qui est ce que l'on n'y dit pas. se transforme en tension intérieure. Qu'est-ce que ça signifie ? Je suis certaine que si je te parle de non-dit, d'autocensure, par peur de ce que les autres peuvent penser si on dit ceci, si on se comporte comme cela, tout ceci coûte cher. Tout ceci crée un décalage entre qui tu as envie d'être réellement, tout ce qui est naturel chez toi, il y a un accès beaucoup plus facile, versus tout ce que tu crois devoir faire. Or, ce que l'on ne dit pas, ce qu'on ne verbalise pas, idem, l'éléphant au milieu de la pièce, finit par nous coûter très cher. Pourquoi ? Parce que ça nous demande autant d'énergie, en fait, de le masquer, de le cacher, de bien l'enfouir au plus profond de nous, au quotidien, tous les jours, que ça nous draine de notre énergie. Et c'est vraiment ça, ce côté, cette tension intérieure permanente que tu peux parfois ressentir, finit par s'imprimer en nous, et finit par s'exprimer. d'une manière ou d'une autre. Parce qu'à un moment, cette énergie, c'est un peu comme un ballon qu'on essaye de maintenir sous l'eau. Ça demande de l'énergie. Je ne te rends plus forcément compte au quotidien, mais le jour où ça glisse, le jour où c'est trop mouillé, où ça t'échappe des mains, ça te revient en pleine tête avec une violence bien plus forte. Il y a une citation du livre que je te redonne ici. « Ce que nous ne disons pas s'imprime en nous et finit toujours par s'exprimer autrement. » Ma métaphore avec le ballon... est intéressante ici. Mais prends l'exemple aussi de cette agitation intérieure. Ça t'arrive jamais de rentrer chez toi le soir ou même en plein milieu de la journée, d'être excité comme une puce, d'avoir envie de bouger, d'avoir envie de faire quelque chose, de ne pas pouvoir te poser 5 minutes ? Ce qui ne s'exprime pas en nous. Est-ce que ce n'est pas ça aussi ? Cette énergie, cette charge que l'on s'impose pour convenir à ce que l'on pense que les autres pensent de nous, est-ce que ce n'est pas ça aussi qui nous mène ? doucement mais sûrement vers ces situations de burn-out où en fait on ne sait même plus pourquoi on se lève le matin parce qu'on a perdu cette connexion avec ce qui nous fait vibrer nous-mêmes. Ce côté, cette surcharge émotionnelle aussi parfois où pour certains ou certaines d'entre nous peuvent se manifester de manière différente. Soit se mettre à pleurer pour une raison anodine, soit de rentrer à la maison et puis de se prendre une petite bière ou de se prendre une petite bière avec les collègues après le bureau. Et puis, au bout de la deuxième, on commence à être plus détendu. Et puis, au bout de la troisième, là, ça commence à aller vraiment mieux. Et tous ces comportements, en fait, d'addiction, là, je prends l'exemple de la bière et de l'alcool, qui, en entreprise, commencent à être de plus en plus controversés, tous ces comportements d'addiction sont des comportements de compensation. pour justement étouffer ce message qui a envie de sortir, pour justement le camoufler, s'amesterlier, je dirais même. Que ce soit l'alcool, la cigarette, le sucre, la nourriture, la télé aussi, ça nous évite de penser. Ou ça nous évite de nous écouter, et d'écouter ce message qui frappe à la porte et qui demande à sortir. Un autre point qui m'a aussi pas mal interpellé dans le livre de Thomas d'Asembourg, c'est bien évidemment cette partie où il fait référence à nos croyances héritées, qui drive notre quotidien, alors qu'on fait tout pour en sortir, très fréquemment, mais qui drive notre quotidien bien plus que nos intentions, bien plus que nos aspirations. Tu sais, c'est les fameux « je dois, il faut, je ne veux pas déranger » . Ces phrases, ces mots, ces biais hérités depuis des générations pilotent la plupart de nos soirs. Je te donne un exemple. Récemment, j'anime une masterclass dans une entreprise avec différentes équipes. Marketing, ingénieur, tech, voilà. Vraiment différents profils. Et là, à un moment, je leur demande ce qui leur prend le plus de temps au quotidien. Et une personne me dit, moi, c'est de relire et de rechecker que je ne fasse pas de fautes dans mes mails ou dans mes présentations. Et je lui dis, ok, mais pourquoi ? M. Manon. C'est inadmissible d'avoir des fautes. Alors, ok, des fautes, peut-être qu'à une époque ça faisait mauvais genre. Et entre des fautes et que ce soit illisible, il y a une différence. Mais de là à ce que ça prenne trois fois plus de temps, au point de t'épuiser, au point de te retrouver à relire et relire et relire, est-ce qu'il n'y aurait pas une distinction ? Et d'ailleurs, qu'est-ce que ça veut dire de ce que toi, tu penses des autres, des personnes qui font des fautes d'orthographe ? Ça ne vient pas forcément de toi. Ça ne vient pas forcément de ta bienveillance personnelle. Personnellement, avoir un mail ou un texte avec des fautes, oui, d'accord. Mais si le contenu est intéressant, je ne vais pas m'arrêter aux fautes d'orthographe. En revanche, il y a une dizaine d'années, oui, ça me bloquait. Bien évidemment. Pourquoi ? Parce qu'on m'avait inculqué que si on n'écrivait pas correctement, si on ne savait pas écrire correctement, sans faire bien les accords, les passés, les présents, les singuliers, les et, etc., c'était qu'on n'était pas assez instruit. ben je préfère maintenant m'intéresser à ce que la personne a vraiment à dire, plutôt que la forme. Certainement que mon fils dyslexique est aussi venu changer cette perception-là. Mais pourquoi j'ai pris cet exemple-là ? C'est parce que cette personne, elle s'épuisait, mais vraiment, elle s'épuisait à paquer la moindre faute. Et s'il y avait la moindre faute, y compris des fautes de frappe, c'était la fin du monde. Tout de suite, toute la valeur, toute la reconnaissance qu'elle s'accordait était remise en cause. C'est, je trouve... un exemple vraiment hérité de cette croyance. Une autre coachée qui connaissait très très bien un potentiel futur employeur n'a jamais osé aller le solliciter, alors qu'elle savait très bien qu'il avait un poste ouvert, qui correspondait à ses compétences à elle, mais non, je ne peux pas, je ne veux pas le déranger. C'est quelqu'un que je connais très bien en plus, donc si jamais il doit me dire non, ça serait compliqué. Vous voyez ? Cette situation d'inconfort, là, De juste quelques minutes d'aller le voir, d'aller lui dire, c'est transformé pour s'être coaché en une occasion ratée. Quand même dommage. Quelques minutes d'inconfort pour une opportunité ou un potentiel changement de vie. Il y a aussi énormément de croyances héritées, ce n'est pas la première fois que j'en parle, autour de l'éducation qu'on a pu recevoir, du milieu social dans lequel on a évolué. Je faisais référence aux fautes d'orthographe jusqu'avant. Pour avoir travaillé avec des équipes à l'international, ça m'a aussi énormément décomplexée, dans les deux sens, sur mon français et sur mon anglais, par exemple. Parce qu'à partir du moment où on collabore avec plein de pays différents et que la langue de travail, que ce soit l'anglais ou une autre, n'est pas la langue native, forcément que tout le monde fait des fautes. Et forcément que ça décomplexe aussi très largement sur cette capacité-là. Ça n'enlève pas... la compétence de la personne qui parle. C'est juste que ce n'est pas sa compétence principale. Cette langue-là de travail n'est pas sa compétence principale. Et donc, sur la partie croyance héritée de l'éducation et du milieu social, combien de fois est-ce que tu t'es dit, peut-être un peu doucement, ou peut-être un peu plus fort, je ne peux pas postuler à ce poste-là parce que dans ma famille, ça ne se fait pas. Ou inconsciemment, être très très mal à l'aise dans certains postes, dans certaines projections de vie. parce qu'issue d'un milieu modeste où de se dire ce type de poste ce sont que des énarques moi je ne suis pas énarque, je ne peux pas postuler mais pourquoi ? cette décision de te prendre ou pas à ce poste ne t'appartient pas ? En revanche, la décision de postuler ou pas à ce poste, de traverser cet inconfort, quelle que soit l'origine de cet inconfort, t'appartient. Et c'est vraiment ça que j'ai envie de challenger aujourd'hui. Cet inconfort de quelques minutes, celui qui te met un espèce de petit coup de pied au derrière. Est-ce que ce n'est pas à chaque fois dans ta vie passée, à chaque fois que tu t'es laissé, tu as laissé la place à, que ta vie a bougé ? Que ta vie a changé ? Une des citations de Thomas d'Assembourg sur ce sujet-là que j'ai noté, c'est « Être vrai demande du courage, mais le prix du mensonge intérieur est infiniment plus élevé. » « Être vrai demande du courage, mais le prix du mensonge intérieur est infiniment plus élevé. » Qu'est-ce que tu en penses ? Il y a ce côté « on paye, on finit toujours par payer » et Nos croyances héritées gouvernent certes notre choix, mais on a ce pouvoir de les laisser de côté parfois. Et là, j'ai envie de te partager quelques questions. Quel est le rôle que tu joues encore justement par habitude pour éviter cet inconfort de potentiellement avoir un membre de ta famille qui te dise « mais dis donc toi, pour qui tu te prends ? » « Oh tiens, ça ne te suffisait pas déjà ton salaire ? » Quel rôle est-ce que tu joues encore par habitude ? Et qu'est-ce que tu protèges en réalité, lorsque tu te suradaptes comme ça, perpétuellement ? La quatrième idée que j'ai vraiment retenue aussi, que j'aimerais te partager aujourd'hui, c'est que le changement commence par voir, par observer. J'aimerais vraiment casser un peu ce mythe de « je dois changer » . Si tu m'écoutes depuis quelque temps, tu sais que j'ai un leitmotiv qui est « tu es assez » . Tu es déjà assez. Tu es déjà assez compétent pour postuler à ce nouveau poste. Tu es déjà assez experte pour prendre la parole dans cette table ronde. Tu es déjà assez assertif, charismatique pour intervenir en codire ou en comex. Oui, tu es déjà assez. Et ça, j'aimerais vraiment le retravailler aujourd'hui parce que le changement, en fait, c'est un état, une espèce de dynamique évolutive dans laquelle on est. Les gens qui disent « Ah mais j'ai toujours été comme ça, je ne changerai pas maintenant à 40 ans, 50 ans, 60 ans » se trompent. On change tout le temps, perpétuellement, plus ou moins facilement et plus ou moins avec des réticences parfois, mais tout le monde change. Et ça, ça commence par l'observation. Ça commence par observer. Et c'est pour ça que je disais que le changement commence par voir. Il commence par s'observer, sans juger. Et c'est peut-être là la deuxième partie qui n'est pas toujours la plus évidente, parce qu'on a tout de suite, très vite, des pensées de comparaison, des pensées de jugement. Et là, moi je t'invite vraiment à... Ok, à chaque fois que tu as une pensée de comparaison de il ou elle est mieux que moi, il ou elle fonctionne mieux que moi, réussit mieux que moi, a plus d'audace que moi, j'aimerais que tu te poses la question plutôt de mais comment est-ce que tu peux t'inspirer de cette personne ? Puisqu'apparemment c'est un être humain, tout comme soi. Donc pourquoi lui ou elle y arrive et pas toi ? Pourquoi lui ou elle ose et pas toi ? Très fréquemment, dans les coachings, ils me disent « Ouais, non mais toi, tu n'es pas passé par là. » Oh, croyez-moi, la vallée de la misère, la vallée des galères, la vallée des émotions qui partent dans tous les sens. Si, si, j'ai passé par là aussi. Je pense honnêtement qu'il n'y a pas une situation que mes coachés traversent que je n'ai pas, moi aussi, à un moment ou à un autre traversé. Arriver à un poste où on est... plus finalement attendu, avoir une réorganisation où vous changez de boss pour la quatrième fois en à peine 15 mois. Si c'est tout ça, j'ai bien connu, j'ai bien pratiqué. Cette perte de sens aussi, de parfois se dire pourquoi je suis là ? Tout ça pour dire que le changement, si je reviens à mon départ, c'est le changement commence par observer. Donc prenez le temps d'observer sans juger. Et au lieu de vous comparer pour vous tirer vers le bas et de vous trouver une preuve, contre vous, essayez plutôt de vous trouver une preuve pour vous. C'est en ça que je faisais le parallèle avec les coachings. À chaque fois, moi, je vous dis, mais OK, et au lieu de te servir de cet exemple-là contre toi, pourquoi est-ce que tu ne t'en servirais pas pour toi ? Moi, en tant que coach, je suis toujours pour vous. Je suis toujours de votre côté. Donc, comment est-ce qu'en se comparant à cette personne qui t'inspire, que tu... Peut-être qu'aujourd'hui, tu jalouses, mais en quoi est-ce que... ça ne serait pas aussi une très bonne idée de dire ok, si elle elle y arrive, comment est-ce que moi à mon niveau, avec ma touche à moi, ma sensibilité à moi, je pourrais le faire aussi. Et en fait, pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas, ou pourquoi est-ce qu'on n'a pas ce réflexe-là ? Parce que c'est inconfortable. Parce que c'est plus facile de se comparer et ou de critiquer, plutôt que de se mettre en action. Et c'est souvent, en plus, des automatismes. On peut revenir aux neurosciences et aux autoroutes neuronales. Si tu as toujours été élevé, éduqué, dans un milieu comme ça, où la critique est plus... plus spontanée et plus immédiate que se dire « Ok, si elle est arrivée, si il ou elle y est arrivé, comment est-ce que je peux m'inspirer de son chemin pour moi aussi y arriver ? » Tu sais, c'est la même chose dans les équipes. Les personnes qui ronchonnent tout le temps et les personnes qui sont plus problem-solving. Ces personnes-là, elles ont ce mindset de toujours trouver une solution, quel que soit le problème posé sur la table. Et donc observer, c'est comprendre. Et à partir du moment où tu t'autorises à observer pour mieux comprendre, alors là, tu peux ajuster. Et quand tu peux ajuster, tu reprends le lead, tu reprends le dessus. Et c'est forcément que sur ce chemin-là, il y a de l'inconfort. Bien sûr, mais à chaque fois que tu ajustes, petit pas après petit pas, déjà cet inconfort est moins grand, mais surtout à chaque fois que tu ajustes, tu te rends compte que cet inconfort ne t'a pas achevé. Ok ? Alors quand tu vois une résistance en toi à une nouvelle situation, qu'est-ce que ce comportement raconte ? Cette résistance que tu sens en toi, à ton avis, qu'est-ce qu'elle raconte ? D'où est-ce qu'elle vient ? Est-ce qu'elle vient vraiment de toi ? Est-ce qu'elle vient d'un jugement que tu portes sur les gens qui font ceci ? Ou est-ce qu'elle porte d'un jugement que tu as entendu depuis toute petite ou tout petit ? Alors le cinquième concept aussi que j'avais envie de te repartager aujourd'hui, c'était cette notion de responsabilité qui libère. Il y a une citation encore de ce livre de Thomas d'Asembourg que je me suis notée pour la partager ici aujourd'hui, c'est « Nous confondons la responsabilité avec la culpabilité » , le fameux coupable dans les tribunaux. Pourtant, la responsabilité libère. Qu'est-ce que cela veut dire ? Alors ce qui est extrêmement intéressant ici, c'est cette capacité à prendre la responsabilité de ses propres actions. Et d'éviter cette confusion émotionnelle de « si je suis responsable, alors je suis coupable si jamais ça se passe mal » . Oui, ok. Et si ça se passe bien, c'est pas mal aussi. C'est sortir de ce « les autres devraient se comporter comme ceci, les autres devraient dire cela » . Je pense que tu m'as déjà entendu te parler du manuel. Et plutôt se dire, moi, dans ce contexte-là, je peux agir. Et moi, dans ce contexte-là, je peux décider de. Moi, dans ce contexte-là, je peux dire ceci. C'est ça, reprendre la responsabilité et que cette responsabilité libère. Parce qu'on n'est plus dans une position de victime. Et là, je te renvoie à l'épisode autour de cette thématique-là, qui est « Victim Mentality » . Cette position de vie... elle est facile. Je sais que c'est bizarre d'entendre ça en France, mais elle est facile. Les autres devraient se comporter comme ceci. C'est comme ça que ça doit être fait. Oui, mais ils devraient savoir que ça me peine. Oui, mais ils devraient savoir que je veux cette évolution professionnelle, que ce poste est pour moi. Non, personne ne devrait rien. La seule personne qui doit quoi que ce soit, c'est toi. Si t'en as envie, et si tu as envie d'y aller. Quand on est dans qu'est-ce que je veux moi, de quoi j'ai besoin moi, on est dans la clarification de ses besoins, et on est en train de reprendre. le lead. On est en train de concrétiser sa vision, ses envies. Alors oui, ça aussi, c'est inconfortable. Parce que c'est nouveau. Et parce que notre cerveau stresse à l'idée de la nouveauté. Parce que potentiellement, c'est quelque chose de différent de ce que vous avez toujours fait jusqu'à présent. Aussi, ça c'est possible. Même si c'est pas parce qu'on a été toujours d'une manière et qu'on en a toujours dit oui à tout jusqu'à s'épuiser en prenant chaque dossier supplémentaire sans contrepartie. Qu'un jour, on n'a pas envie de demander une augmentation, tu vas avec. Alors à chaque fois que tu sens cet inconfort-là, ou cette phrase qui te vient, il devrait, ou elle devrait, savoir que quand elle me dit ça, ça me rend triste. Elle devrait savoir que si elle ne m'appelle pas, ben je m'inquiète. Ça, je parle un petit peu pour les mamans. Bien non, personne ne doit savoir parce que personne n'est connecté à votre cerveau. Alors non. Je crois vraiment de plus en plus chaque jour que l'inconfort n'est pas une erreur. Et si je devais te laisser avec une seule idée aujourd'hui, ce serait peut-être celle-ci. L'inconfort n'est pas un signal de danger, forcément. C'est un signal, peut-être, de vérité aussi. Ce moment où quelque chose réagit, où ton corps s'allie, où ta pensée se contracte, ce n'est pas la preuve que tu te trompes, pas forcément. C'est souvent la preuve que tu es en train de sortir des cases, que tu pensais bien établies. C'est souvent que tu es en train de sortir du scénario. automatique, automatisé depuis ta plus tendre enfance. Et Thomas d'Asembourg le dit très bien, nous préférons le confort du connu à la liberté de l'inconnu. Mais t'es pas ici pour rester coincé dans le connu, t'es ici pour évoluer et explorer. Regarde la personne que tu étais il y a un an en arrière, quelle personne as-tu envie d'être dans un an ou dans cinq ans ? Tu ne t'autorises pas à essayer une nouvelle chose, d'essayer de nouveaux fonctionnements. Et là, pareil, je t'invite à... Je te renvoie à l'épisode sur les fucking first time. Autorisons-nous plus, surtout à l'âge adulte, autorisons-nous plus à être des newbies, à être des débutants. C'est comme ça qu'on évolue, c'est comme ça qu'on change, c'est comme ça qu'on apprend. Alors peut-être qu'aujourd'hui, la seule question à te poser, c'est qu'est-ce que cet inconfort cherche à m'apprendre ? J'avoue que c'est une question que je me pose de plus en plus souvent à chaque fois que je me sens dans l'inconfort. À chaque fois que je n'ose pas... spontanément faire quelque chose et qu'il me faut un peu de temps de réflexion. Parce que c'est là que tout commence en fait. Dans cette lucidité légèrement rugueuse, dans cette responsabilité aussi qui libère, qui me dit mais je suis aux manettes, je suis au volant, je drive. Et cette décision après tout c'est la mienne. Je ne crois pas qu'on ait besoin que ce soit facile tout le temps. Je pense qu'on a plutôt besoin de plus en plus que ce soit vrai. Avec cette fameuse perte de sens. et revenir à ce vrai, à cette authenticité que l'on réclame. Et lorsque l'on ose regarder en face ce qui gratte, ce qui bouge, ce qui dérange, alors on fait exactement ce pourquoi on est ici, non ? Reprendre le lead sur soi, avant de reprendre le lead sur notre vie, notre carrière ou notre business. Alors je te laisse sur cette pensée-là. Et rappelle-toi, tu es déjà assez. J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité, trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ce petit rappel. À la semaine prochaine !

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Description

Dans cet épisode, je te propose un voyage lucide au cœur du livre de Thomas d’Ansembourg, « Être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable ».
Un épisode pour celles et ceux qui traversent un moment de transition, une envie de changement ou une fatigue décisionnelle.


Nous allons explorer 5 idées essentielles du livre, qui résonnent si fortement avec ma pratique du coaching, celles qui transforment vraiment :

  • Pourquoi l’inconfort est souvent le premier signe d’un réel alignement.

  • Comment les non-dits et les auto censures créent de la fatigue, du stress et parfois du Burnout.

  • En quoi nos croyances héritées, nos rôles et nos conditionnements gouvernent nos choix.

  • Pourquoi le changement commence par la lucidité et non par l’effort.

  • Comment la responsabilité personnelle devient un espace de liberté et de puissance.


Avec des citations fortes comme :

  • « Il n’y a pas de changement sans un minimum d’inconfort. »

  • « Ce que nous ne disons pas s’imprime en nous et finit toujours par s’exprimer autrement. »


Un épisode pour t’aider à :

  • Lire autrement l’inconfort intérieur,

  • Comprendre ton agitation mentale,

  • Décrypter tes automatismes psychologiques,

  • Et avancer vers une forme de réussite plus juste, plus apaisée, plus incarnée.


—-----

Pour celles et ceux qui me découvre, 

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).  

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes. 

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :  

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes ! 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 81e épisode de cette aventure. Aujourd'hui j'ai envie de vous partager quelques réflexions autour d'un livre que j'ai lu récemment qui est « Être heureux n'est pas nécessairement confortable » . C'est Thomas d'Asembourg qui l'a écrit. Thomas d'Asembourg, il est assez connu, psychologue, depuis de longues années, il a d'abord eu une carrière d'avocat, il a ensuite énormément aidé, été investi dans des associations pour aider les jeunes en situation de délinquance à sortir de ces situations-là à sortir de la rue. Et je l'ai découvert au travers de différentes publications et entre autres une formation que j'ai suivie chez lui, de communication non-violente, que j'ai trouvé vraiment très intéressante. C'est ce qui m'a amenée à avoir envie de creuser et donc de lire ce livre « Être heureux n'est pas nécessairement confortable » . Pourquoi ? Parce que ce livre, il fait écho à énormément de réflexions que j'ai en cours depuis quelques années et entre autres quelques réflexions qui ont fait écho aussi à ma formation auprès de Brooke Castillo. Et on voit bien à quel point aujourd'hui, dans le monde dans lequel nous vivons, où la facilité est énormément glorifiée, où on peut atteindre tel poste et que l'objectif d'atteindre tel poste ou tel revenu ou tel CA est d'y arriver le plus vite possible, on en oublie très fréquemment tout le chemin, tout le travail en amont qui a été nécessaire. Si on prend au jour... Autour de nous, aujourd'hui, les grands entrepreneurs de ce monde, ou les grands penseurs ou les grandes penseuses, contrairement à ce que, pas que les réseaux sociaux, mais contrairement à ce que les médias, au sens très large, peuvent nous mettre en avant, ça n'est pas arrivé du jour au lendemain. Et pour m'entretenir de plus en plus fréquemment avec ces personnes, que ce soit dans le monde du corporate ou dans un monde différent, oui, le succès, ça se travaille. Le succès, la vie équilibrée, quelle que soit d'ailleurs la définition que vous mettez derrière succès, une vie équilibrée, une vie qui vous convienne, une vie que vous avez réussi à faire évoluer au fil des années et au fil de vos aspirations, eh bien oui, ça n'est pas forcément confortable. Cet inconfort demande d'avoir le courage de le regarder en face. Et c'est ce que j'ai beaucoup apprécié dans son livre. Alors je vais vous partager 4-5 idées essentielles du livre qui m'ont beaucoup parlé, qui ont beaucoup résumé. et aussi quelques citations à emporter avec vous en cette période de fin d'année. À toi qui écoute cet épisode, peut-être en terminant ton année à bout de sous, ou simplement avec ce léger sentiment d'inachevé, encore, ou avec un peu d'appréhension pour ce mois de décembre raccourci et pourtant qui s'annonce toujours plus intense. Je sais, je sais que ce décembre est un mois particulier. On court après ce qu'il reste à faire, on prépare la suite, on veut passer des moments privilégiés en famille, que tout soit parfait pour tout le monde, et souvent, on s'oublie au passage. Pourtant, c'est souvent dans ces moments-là, lorsque tout s'accélère, que le besoin de ralentir est indispensable. Le besoin de profiter, mais aussi de se projeter, qui est plus intense. L'être humain est ainsi fait. Il a besoin de projets, de projections, de ce fameux « what's next » pour se donner l'élan nécessaire, ce sens si puissant qui lui fait soulever des mondes. seulement Lorsqu'on est au bout du rouleau, éparpillé, noyé, dans le brouhaha des injonctions, de la bien-pensance de notre propre tyrannie intérieure, pas si facile que ça de savoir où et comment avancer. Surtout lorsqu'on finit l'année sur les rôtures. Alors si tu sens que tu arrives à la fin d'un cycle, que tu recherches de la clarté, de la confiance, ou simplement un peu d'espace pour respirer, sache que tu peux encore rejoindre le programme Winter Reset, la transition, justement, qui vient de démarrer. tout début décembre. Il n'est pas trop tard, tu auras accès au replay des deux premières saisons. Neuf semaines pour remettre les choses à plat. Rejoindre les lives et apaiser le mental. Retrouver de l'énergie, repartir plus au clair avec plus d'élan pour 2026. Neuf semaines et neuf rendez-vous d'une heure à 1h30 avec une session de coaching individuelle en tête à tête avec moi. Le lien pour rejoindre cette transition est en description de l'épisode. Alors n'hésite pas, rejoins-nous. pour que 2026 soit différent. Revenons-en maintenant à notre livre de Thomas d'Asembourg, « Être heureux, ce n'est pas nécessairement confortable » . Le premier point que j'avais envie d'évoquer avec vous, c'est que ce confort est très souvent synonyme d'un signe de justesse. Si on est bien, si on est dans un espace qui nous est familier, où on se sent à l'aise, où on se sent en maîtrise, alors on est bien. J'aimerais venir interroger cet inconfort, cette sensation de décalage, de ce truc que l'on ne sait pas faire ou que l'on n'a pas encore osé faire. Est-ce que ce ne serait pas... Plutôt un indicateur. Un indicateur que l'on est justement en train de faire bouger des lignes. Un indicateur que l'inconfort n'est pas une erreur. Je partage une citation que j'ai relevée dans le livre et qui fait complètement écho à ce que je partage dans les coachings. Nous préférons souvent le confort du connu à la liberté de l'inconnu. Il n'y a pas de changement sans un minimum d'inconfort. Sauf que cet inconfort... est devenu tellement stressant, tellement angoissant que l'on investit énormément d'énergie à le contourner. Je suis certaine que tu vois ce que je veux dire. Cet inconfort au milieu de la pièce, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, tout le monde va consciencieusement tourner autour. Tout le monde va consciencieusement l'éviter, en plus parce que notre cerveau déteste l'inconfort. Dès qu'il n'est pas en maîtrise, il est en panique. Et là, on revient à nos fameuses réponses au stress. Le freeze, le fight, le flight ou le faune. Donc, freeze, se figer. Le fight, le mode combat, monter au créneau. Le flight, la fuite. Et le faune, la tétanie. L'inconfort va venir tout de suite nous activer l'une de ces réactions programmées au stress. Forcément, dès qu'on a cette sensation-là, alors on se dit non. C'est que ce n'est pas le bon chemin. Revenons un instant en arrière. lorsque vous êtes entré pour la première fois à l'école, lorsque vous êtes entré peut-être la première fois dans une association sportive pour faire du sport, du volet, du handball, peu importe, lorsque vous êtes arrivé la première fois dans un poste. Il y avait certainement de l'excitation, de l'envie, mais il y avait aussi certainement beaucoup, beaucoup d'inconfort, beaucoup, beaucoup d'inconnus. Qu'est-ce qui a fait, à ce moment-là, essayer de vous rappeler une situation ? Qu'est-ce qui a fait ? qu'à ce moment-là, au lieu de te dire « je fuis, je tétanise, je me bats » , qu'est-ce qui a fait que tu as décidé d'y aller quand même, de traverser ? Alors certes, si c'est l'entrée en CP, je pense que tu n'avais pas trop de choix. Mais rappelons-nous aussi tout ce que ça a apporté ensuite derrière. J'aimerais maintenant qu'on passe à une deuxième partie, qui est ce que l'on n'y dit pas. se transforme en tension intérieure. Qu'est-ce que ça signifie ? Je suis certaine que si je te parle de non-dit, d'autocensure, par peur de ce que les autres peuvent penser si on dit ceci, si on se comporte comme cela, tout ceci coûte cher. Tout ceci crée un décalage entre qui tu as envie d'être réellement, tout ce qui est naturel chez toi, il y a un accès beaucoup plus facile, versus tout ce que tu crois devoir faire. Or, ce que l'on ne dit pas, ce qu'on ne verbalise pas, idem, l'éléphant au milieu de la pièce, finit par nous coûter très cher. Pourquoi ? Parce que ça nous demande autant d'énergie, en fait, de le masquer, de le cacher, de bien l'enfouir au plus profond de nous, au quotidien, tous les jours, que ça nous draine de notre énergie. Et c'est vraiment ça, ce côté, cette tension intérieure permanente que tu peux parfois ressentir, finit par s'imprimer en nous, et finit par s'exprimer. d'une manière ou d'une autre. Parce qu'à un moment, cette énergie, c'est un peu comme un ballon qu'on essaye de maintenir sous l'eau. Ça demande de l'énergie. Je ne te rends plus forcément compte au quotidien, mais le jour où ça glisse, le jour où c'est trop mouillé, où ça t'échappe des mains, ça te revient en pleine tête avec une violence bien plus forte. Il y a une citation du livre que je te redonne ici. « Ce que nous ne disons pas s'imprime en nous et finit toujours par s'exprimer autrement. » Ma métaphore avec le ballon... est intéressante ici. Mais prends l'exemple aussi de cette agitation intérieure. Ça t'arrive jamais de rentrer chez toi le soir ou même en plein milieu de la journée, d'être excité comme une puce, d'avoir envie de bouger, d'avoir envie de faire quelque chose, de ne pas pouvoir te poser 5 minutes ? Ce qui ne s'exprime pas en nous. Est-ce que ce n'est pas ça aussi ? Cette énergie, cette charge que l'on s'impose pour convenir à ce que l'on pense que les autres pensent de nous, est-ce que ce n'est pas ça aussi qui nous mène ? doucement mais sûrement vers ces situations de burn-out où en fait on ne sait même plus pourquoi on se lève le matin parce qu'on a perdu cette connexion avec ce qui nous fait vibrer nous-mêmes. Ce côté, cette surcharge émotionnelle aussi parfois où pour certains ou certaines d'entre nous peuvent se manifester de manière différente. Soit se mettre à pleurer pour une raison anodine, soit de rentrer à la maison et puis de se prendre une petite bière ou de se prendre une petite bière avec les collègues après le bureau. Et puis, au bout de la deuxième, on commence à être plus détendu. Et puis, au bout de la troisième, là, ça commence à aller vraiment mieux. Et tous ces comportements, en fait, d'addiction, là, je prends l'exemple de la bière et de l'alcool, qui, en entreprise, commencent à être de plus en plus controversés, tous ces comportements d'addiction sont des comportements de compensation. pour justement étouffer ce message qui a envie de sortir, pour justement le camoufler, s'amesterlier, je dirais même. Que ce soit l'alcool, la cigarette, le sucre, la nourriture, la télé aussi, ça nous évite de penser. Ou ça nous évite de nous écouter, et d'écouter ce message qui frappe à la porte et qui demande à sortir. Un autre point qui m'a aussi pas mal interpellé dans le livre de Thomas d'Asembourg, c'est bien évidemment cette partie où il fait référence à nos croyances héritées, qui drive notre quotidien, alors qu'on fait tout pour en sortir, très fréquemment, mais qui drive notre quotidien bien plus que nos intentions, bien plus que nos aspirations. Tu sais, c'est les fameux « je dois, il faut, je ne veux pas déranger » . Ces phrases, ces mots, ces biais hérités depuis des générations pilotent la plupart de nos soirs. Je te donne un exemple. Récemment, j'anime une masterclass dans une entreprise avec différentes équipes. Marketing, ingénieur, tech, voilà. Vraiment différents profils. Et là, à un moment, je leur demande ce qui leur prend le plus de temps au quotidien. Et une personne me dit, moi, c'est de relire et de rechecker que je ne fasse pas de fautes dans mes mails ou dans mes présentations. Et je lui dis, ok, mais pourquoi ? M. Manon. C'est inadmissible d'avoir des fautes. Alors, ok, des fautes, peut-être qu'à une époque ça faisait mauvais genre. Et entre des fautes et que ce soit illisible, il y a une différence. Mais de là à ce que ça prenne trois fois plus de temps, au point de t'épuiser, au point de te retrouver à relire et relire et relire, est-ce qu'il n'y aurait pas une distinction ? Et d'ailleurs, qu'est-ce que ça veut dire de ce que toi, tu penses des autres, des personnes qui font des fautes d'orthographe ? Ça ne vient pas forcément de toi. Ça ne vient pas forcément de ta bienveillance personnelle. Personnellement, avoir un mail ou un texte avec des fautes, oui, d'accord. Mais si le contenu est intéressant, je ne vais pas m'arrêter aux fautes d'orthographe. En revanche, il y a une dizaine d'années, oui, ça me bloquait. Bien évidemment. Pourquoi ? Parce qu'on m'avait inculqué que si on n'écrivait pas correctement, si on ne savait pas écrire correctement, sans faire bien les accords, les passés, les présents, les singuliers, les et, etc., c'était qu'on n'était pas assez instruit. ben je préfère maintenant m'intéresser à ce que la personne a vraiment à dire, plutôt que la forme. Certainement que mon fils dyslexique est aussi venu changer cette perception-là. Mais pourquoi j'ai pris cet exemple-là ? C'est parce que cette personne, elle s'épuisait, mais vraiment, elle s'épuisait à paquer la moindre faute. Et s'il y avait la moindre faute, y compris des fautes de frappe, c'était la fin du monde. Tout de suite, toute la valeur, toute la reconnaissance qu'elle s'accordait était remise en cause. C'est, je trouve... un exemple vraiment hérité de cette croyance. Une autre coachée qui connaissait très très bien un potentiel futur employeur n'a jamais osé aller le solliciter, alors qu'elle savait très bien qu'il avait un poste ouvert, qui correspondait à ses compétences à elle, mais non, je ne peux pas, je ne veux pas le déranger. C'est quelqu'un que je connais très bien en plus, donc si jamais il doit me dire non, ça serait compliqué. Vous voyez ? Cette situation d'inconfort, là, De juste quelques minutes d'aller le voir, d'aller lui dire, c'est transformé pour s'être coaché en une occasion ratée. Quand même dommage. Quelques minutes d'inconfort pour une opportunité ou un potentiel changement de vie. Il y a aussi énormément de croyances héritées, ce n'est pas la première fois que j'en parle, autour de l'éducation qu'on a pu recevoir, du milieu social dans lequel on a évolué. Je faisais référence aux fautes d'orthographe jusqu'avant. Pour avoir travaillé avec des équipes à l'international, ça m'a aussi énormément décomplexée, dans les deux sens, sur mon français et sur mon anglais, par exemple. Parce qu'à partir du moment où on collabore avec plein de pays différents et que la langue de travail, que ce soit l'anglais ou une autre, n'est pas la langue native, forcément que tout le monde fait des fautes. Et forcément que ça décomplexe aussi très largement sur cette capacité-là. Ça n'enlève pas... la compétence de la personne qui parle. C'est juste que ce n'est pas sa compétence principale. Cette langue-là de travail n'est pas sa compétence principale. Et donc, sur la partie croyance héritée de l'éducation et du milieu social, combien de fois est-ce que tu t'es dit, peut-être un peu doucement, ou peut-être un peu plus fort, je ne peux pas postuler à ce poste-là parce que dans ma famille, ça ne se fait pas. Ou inconsciemment, être très très mal à l'aise dans certains postes, dans certaines projections de vie. parce qu'issue d'un milieu modeste où de se dire ce type de poste ce sont que des énarques moi je ne suis pas énarque, je ne peux pas postuler mais pourquoi ? cette décision de te prendre ou pas à ce poste ne t'appartient pas ? En revanche, la décision de postuler ou pas à ce poste, de traverser cet inconfort, quelle que soit l'origine de cet inconfort, t'appartient. Et c'est vraiment ça que j'ai envie de challenger aujourd'hui. Cet inconfort de quelques minutes, celui qui te met un espèce de petit coup de pied au derrière. Est-ce que ce n'est pas à chaque fois dans ta vie passée, à chaque fois que tu t'es laissé, tu as laissé la place à, que ta vie a bougé ? Que ta vie a changé ? Une des citations de Thomas d'Assembourg sur ce sujet-là que j'ai noté, c'est « Être vrai demande du courage, mais le prix du mensonge intérieur est infiniment plus élevé. » « Être vrai demande du courage, mais le prix du mensonge intérieur est infiniment plus élevé. » Qu'est-ce que tu en penses ? Il y a ce côté « on paye, on finit toujours par payer » et Nos croyances héritées gouvernent certes notre choix, mais on a ce pouvoir de les laisser de côté parfois. Et là, j'ai envie de te partager quelques questions. Quel est le rôle que tu joues encore justement par habitude pour éviter cet inconfort de potentiellement avoir un membre de ta famille qui te dise « mais dis donc toi, pour qui tu te prends ? » « Oh tiens, ça ne te suffisait pas déjà ton salaire ? » Quel rôle est-ce que tu joues encore par habitude ? Et qu'est-ce que tu protèges en réalité, lorsque tu te suradaptes comme ça, perpétuellement ? La quatrième idée que j'ai vraiment retenue aussi, que j'aimerais te partager aujourd'hui, c'est que le changement commence par voir, par observer. J'aimerais vraiment casser un peu ce mythe de « je dois changer » . Si tu m'écoutes depuis quelque temps, tu sais que j'ai un leitmotiv qui est « tu es assez » . Tu es déjà assez. Tu es déjà assez compétent pour postuler à ce nouveau poste. Tu es déjà assez experte pour prendre la parole dans cette table ronde. Tu es déjà assez assertif, charismatique pour intervenir en codire ou en comex. Oui, tu es déjà assez. Et ça, j'aimerais vraiment le retravailler aujourd'hui parce que le changement, en fait, c'est un état, une espèce de dynamique évolutive dans laquelle on est. Les gens qui disent « Ah mais j'ai toujours été comme ça, je ne changerai pas maintenant à 40 ans, 50 ans, 60 ans » se trompent. On change tout le temps, perpétuellement, plus ou moins facilement et plus ou moins avec des réticences parfois, mais tout le monde change. Et ça, ça commence par l'observation. Ça commence par observer. Et c'est pour ça que je disais que le changement commence par voir. Il commence par s'observer, sans juger. Et c'est peut-être là la deuxième partie qui n'est pas toujours la plus évidente, parce qu'on a tout de suite, très vite, des pensées de comparaison, des pensées de jugement. Et là, moi je t'invite vraiment à... Ok, à chaque fois que tu as une pensée de comparaison de il ou elle est mieux que moi, il ou elle fonctionne mieux que moi, réussit mieux que moi, a plus d'audace que moi, j'aimerais que tu te poses la question plutôt de mais comment est-ce que tu peux t'inspirer de cette personne ? Puisqu'apparemment c'est un être humain, tout comme soi. Donc pourquoi lui ou elle y arrive et pas toi ? Pourquoi lui ou elle ose et pas toi ? Très fréquemment, dans les coachings, ils me disent « Ouais, non mais toi, tu n'es pas passé par là. » Oh, croyez-moi, la vallée de la misère, la vallée des galères, la vallée des émotions qui partent dans tous les sens. Si, si, j'ai passé par là aussi. Je pense honnêtement qu'il n'y a pas une situation que mes coachés traversent que je n'ai pas, moi aussi, à un moment ou à un autre traversé. Arriver à un poste où on est... plus finalement attendu, avoir une réorganisation où vous changez de boss pour la quatrième fois en à peine 15 mois. Si c'est tout ça, j'ai bien connu, j'ai bien pratiqué. Cette perte de sens aussi, de parfois se dire pourquoi je suis là ? Tout ça pour dire que le changement, si je reviens à mon départ, c'est le changement commence par observer. Donc prenez le temps d'observer sans juger. Et au lieu de vous comparer pour vous tirer vers le bas et de vous trouver une preuve, contre vous, essayez plutôt de vous trouver une preuve pour vous. C'est en ça que je faisais le parallèle avec les coachings. À chaque fois, moi, je vous dis, mais OK, et au lieu de te servir de cet exemple-là contre toi, pourquoi est-ce que tu ne t'en servirais pas pour toi ? Moi, en tant que coach, je suis toujours pour vous. Je suis toujours de votre côté. Donc, comment est-ce qu'en se comparant à cette personne qui t'inspire, que tu... Peut-être qu'aujourd'hui, tu jalouses, mais en quoi est-ce que... ça ne serait pas aussi une très bonne idée de dire ok, si elle elle y arrive, comment est-ce que moi à mon niveau, avec ma touche à moi, ma sensibilité à moi, je pourrais le faire aussi. Et en fait, pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas, ou pourquoi est-ce qu'on n'a pas ce réflexe-là ? Parce que c'est inconfortable. Parce que c'est plus facile de se comparer et ou de critiquer, plutôt que de se mettre en action. Et c'est souvent, en plus, des automatismes. On peut revenir aux neurosciences et aux autoroutes neuronales. Si tu as toujours été élevé, éduqué, dans un milieu comme ça, où la critique est plus... plus spontanée et plus immédiate que se dire « Ok, si elle est arrivée, si il ou elle y est arrivé, comment est-ce que je peux m'inspirer de son chemin pour moi aussi y arriver ? » Tu sais, c'est la même chose dans les équipes. Les personnes qui ronchonnent tout le temps et les personnes qui sont plus problem-solving. Ces personnes-là, elles ont ce mindset de toujours trouver une solution, quel que soit le problème posé sur la table. Et donc observer, c'est comprendre. Et à partir du moment où tu t'autorises à observer pour mieux comprendre, alors là, tu peux ajuster. Et quand tu peux ajuster, tu reprends le lead, tu reprends le dessus. Et c'est forcément que sur ce chemin-là, il y a de l'inconfort. Bien sûr, mais à chaque fois que tu ajustes, petit pas après petit pas, déjà cet inconfort est moins grand, mais surtout à chaque fois que tu ajustes, tu te rends compte que cet inconfort ne t'a pas achevé. Ok ? Alors quand tu vois une résistance en toi à une nouvelle situation, qu'est-ce que ce comportement raconte ? Cette résistance que tu sens en toi, à ton avis, qu'est-ce qu'elle raconte ? D'où est-ce qu'elle vient ? Est-ce qu'elle vient vraiment de toi ? Est-ce qu'elle vient d'un jugement que tu portes sur les gens qui font ceci ? Ou est-ce qu'elle porte d'un jugement que tu as entendu depuis toute petite ou tout petit ? Alors le cinquième concept aussi que j'avais envie de te repartager aujourd'hui, c'était cette notion de responsabilité qui libère. Il y a une citation encore de ce livre de Thomas d'Asembourg que je me suis notée pour la partager ici aujourd'hui, c'est « Nous confondons la responsabilité avec la culpabilité » , le fameux coupable dans les tribunaux. Pourtant, la responsabilité libère. Qu'est-ce que cela veut dire ? Alors ce qui est extrêmement intéressant ici, c'est cette capacité à prendre la responsabilité de ses propres actions. Et d'éviter cette confusion émotionnelle de « si je suis responsable, alors je suis coupable si jamais ça se passe mal » . Oui, ok. Et si ça se passe bien, c'est pas mal aussi. C'est sortir de ce « les autres devraient se comporter comme ceci, les autres devraient dire cela » . Je pense que tu m'as déjà entendu te parler du manuel. Et plutôt se dire, moi, dans ce contexte-là, je peux agir. Et moi, dans ce contexte-là, je peux décider de. Moi, dans ce contexte-là, je peux dire ceci. C'est ça, reprendre la responsabilité et que cette responsabilité libère. Parce qu'on n'est plus dans une position de victime. Et là, je te renvoie à l'épisode autour de cette thématique-là, qui est « Victim Mentality » . Cette position de vie... elle est facile. Je sais que c'est bizarre d'entendre ça en France, mais elle est facile. Les autres devraient se comporter comme ceci. C'est comme ça que ça doit être fait. Oui, mais ils devraient savoir que ça me peine. Oui, mais ils devraient savoir que je veux cette évolution professionnelle, que ce poste est pour moi. Non, personne ne devrait rien. La seule personne qui doit quoi que ce soit, c'est toi. Si t'en as envie, et si tu as envie d'y aller. Quand on est dans qu'est-ce que je veux moi, de quoi j'ai besoin moi, on est dans la clarification de ses besoins, et on est en train de reprendre. le lead. On est en train de concrétiser sa vision, ses envies. Alors oui, ça aussi, c'est inconfortable. Parce que c'est nouveau. Et parce que notre cerveau stresse à l'idée de la nouveauté. Parce que potentiellement, c'est quelque chose de différent de ce que vous avez toujours fait jusqu'à présent. Aussi, ça c'est possible. Même si c'est pas parce qu'on a été toujours d'une manière et qu'on en a toujours dit oui à tout jusqu'à s'épuiser en prenant chaque dossier supplémentaire sans contrepartie. Qu'un jour, on n'a pas envie de demander une augmentation, tu vas avec. Alors à chaque fois que tu sens cet inconfort-là, ou cette phrase qui te vient, il devrait, ou elle devrait, savoir que quand elle me dit ça, ça me rend triste. Elle devrait savoir que si elle ne m'appelle pas, ben je m'inquiète. Ça, je parle un petit peu pour les mamans. Bien non, personne ne doit savoir parce que personne n'est connecté à votre cerveau. Alors non. Je crois vraiment de plus en plus chaque jour que l'inconfort n'est pas une erreur. Et si je devais te laisser avec une seule idée aujourd'hui, ce serait peut-être celle-ci. L'inconfort n'est pas un signal de danger, forcément. C'est un signal, peut-être, de vérité aussi. Ce moment où quelque chose réagit, où ton corps s'allie, où ta pensée se contracte, ce n'est pas la preuve que tu te trompes, pas forcément. C'est souvent la preuve que tu es en train de sortir des cases, que tu pensais bien établies. C'est souvent que tu es en train de sortir du scénario. automatique, automatisé depuis ta plus tendre enfance. Et Thomas d'Asembourg le dit très bien, nous préférons le confort du connu à la liberté de l'inconnu. Mais t'es pas ici pour rester coincé dans le connu, t'es ici pour évoluer et explorer. Regarde la personne que tu étais il y a un an en arrière, quelle personne as-tu envie d'être dans un an ou dans cinq ans ? Tu ne t'autorises pas à essayer une nouvelle chose, d'essayer de nouveaux fonctionnements. Et là, pareil, je t'invite à... Je te renvoie à l'épisode sur les fucking first time. Autorisons-nous plus, surtout à l'âge adulte, autorisons-nous plus à être des newbies, à être des débutants. C'est comme ça qu'on évolue, c'est comme ça qu'on change, c'est comme ça qu'on apprend. Alors peut-être qu'aujourd'hui, la seule question à te poser, c'est qu'est-ce que cet inconfort cherche à m'apprendre ? J'avoue que c'est une question que je me pose de plus en plus souvent à chaque fois que je me sens dans l'inconfort. À chaque fois que je n'ose pas... spontanément faire quelque chose et qu'il me faut un peu de temps de réflexion. Parce que c'est là que tout commence en fait. Dans cette lucidité légèrement rugueuse, dans cette responsabilité aussi qui libère, qui me dit mais je suis aux manettes, je suis au volant, je drive. Et cette décision après tout c'est la mienne. Je ne crois pas qu'on ait besoin que ce soit facile tout le temps. Je pense qu'on a plutôt besoin de plus en plus que ce soit vrai. Avec cette fameuse perte de sens. et revenir à ce vrai, à cette authenticité que l'on réclame. Et lorsque l'on ose regarder en face ce qui gratte, ce qui bouge, ce qui dérange, alors on fait exactement ce pourquoi on est ici, non ? Reprendre le lead sur soi, avant de reprendre le lead sur notre vie, notre carrière ou notre business. Alors je te laisse sur cette pensée-là. Et rappelle-toi, tu es déjà assez. J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité, trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ce petit rappel. À la semaine prochaine !

Description

Dans cet épisode, je te propose un voyage lucide au cœur du livre de Thomas d’Ansembourg, « Être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable ».
Un épisode pour celles et ceux qui traversent un moment de transition, une envie de changement ou une fatigue décisionnelle.


Nous allons explorer 5 idées essentielles du livre, qui résonnent si fortement avec ma pratique du coaching, celles qui transforment vraiment :

  • Pourquoi l’inconfort est souvent le premier signe d’un réel alignement.

  • Comment les non-dits et les auto censures créent de la fatigue, du stress et parfois du Burnout.

  • En quoi nos croyances héritées, nos rôles et nos conditionnements gouvernent nos choix.

  • Pourquoi le changement commence par la lucidité et non par l’effort.

  • Comment la responsabilité personnelle devient un espace de liberté et de puissance.


Avec des citations fortes comme :

  • « Il n’y a pas de changement sans un minimum d’inconfort. »

  • « Ce que nous ne disons pas s’imprime en nous et finit toujours par s’exprimer autrement. »


Un épisode pour t’aider à :

  • Lire autrement l’inconfort intérieur,

  • Comprendre ton agitation mentale,

  • Décrypter tes automatismes psychologiques,

  • Et avancer vers une forme de réussite plus juste, plus apaisée, plus incarnée.


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Pour celles et ceux qui me découvre, 

Je suis coach certifiée LCS (🇺🇲).  

J’évolue depuis plus de 15 ans dans le monde digital et de la tech à des postes de direction, pilotant des départements de + 100 personnes. 

Si je dois retenir une seule chose de mon expérience :  

Ce qui fait la différence ; c’est votre mindset et celui de vos équipes ! 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Reset Your Mind, vous écoutez le 81e épisode de cette aventure. Aujourd'hui j'ai envie de vous partager quelques réflexions autour d'un livre que j'ai lu récemment qui est « Être heureux n'est pas nécessairement confortable » . C'est Thomas d'Asembourg qui l'a écrit. Thomas d'Asembourg, il est assez connu, psychologue, depuis de longues années, il a d'abord eu une carrière d'avocat, il a ensuite énormément aidé, été investi dans des associations pour aider les jeunes en situation de délinquance à sortir de ces situations-là à sortir de la rue. Et je l'ai découvert au travers de différentes publications et entre autres une formation que j'ai suivie chez lui, de communication non-violente, que j'ai trouvé vraiment très intéressante. C'est ce qui m'a amenée à avoir envie de creuser et donc de lire ce livre « Être heureux n'est pas nécessairement confortable » . Pourquoi ? Parce que ce livre, il fait écho à énormément de réflexions que j'ai en cours depuis quelques années et entre autres quelques réflexions qui ont fait écho aussi à ma formation auprès de Brooke Castillo. Et on voit bien à quel point aujourd'hui, dans le monde dans lequel nous vivons, où la facilité est énormément glorifiée, où on peut atteindre tel poste et que l'objectif d'atteindre tel poste ou tel revenu ou tel CA est d'y arriver le plus vite possible, on en oublie très fréquemment tout le chemin, tout le travail en amont qui a été nécessaire. Si on prend au jour... Autour de nous, aujourd'hui, les grands entrepreneurs de ce monde, ou les grands penseurs ou les grandes penseuses, contrairement à ce que, pas que les réseaux sociaux, mais contrairement à ce que les médias, au sens très large, peuvent nous mettre en avant, ça n'est pas arrivé du jour au lendemain. Et pour m'entretenir de plus en plus fréquemment avec ces personnes, que ce soit dans le monde du corporate ou dans un monde différent, oui, le succès, ça se travaille. Le succès, la vie équilibrée, quelle que soit d'ailleurs la définition que vous mettez derrière succès, une vie équilibrée, une vie qui vous convienne, une vie que vous avez réussi à faire évoluer au fil des années et au fil de vos aspirations, eh bien oui, ça n'est pas forcément confortable. Cet inconfort demande d'avoir le courage de le regarder en face. Et c'est ce que j'ai beaucoup apprécié dans son livre. Alors je vais vous partager 4-5 idées essentielles du livre qui m'ont beaucoup parlé, qui ont beaucoup résumé. et aussi quelques citations à emporter avec vous en cette période de fin d'année. À toi qui écoute cet épisode, peut-être en terminant ton année à bout de sous, ou simplement avec ce léger sentiment d'inachevé, encore, ou avec un peu d'appréhension pour ce mois de décembre raccourci et pourtant qui s'annonce toujours plus intense. Je sais, je sais que ce décembre est un mois particulier. On court après ce qu'il reste à faire, on prépare la suite, on veut passer des moments privilégiés en famille, que tout soit parfait pour tout le monde, et souvent, on s'oublie au passage. Pourtant, c'est souvent dans ces moments-là, lorsque tout s'accélère, que le besoin de ralentir est indispensable. Le besoin de profiter, mais aussi de se projeter, qui est plus intense. L'être humain est ainsi fait. Il a besoin de projets, de projections, de ce fameux « what's next » pour se donner l'élan nécessaire, ce sens si puissant qui lui fait soulever des mondes. seulement Lorsqu'on est au bout du rouleau, éparpillé, noyé, dans le brouhaha des injonctions, de la bien-pensance de notre propre tyrannie intérieure, pas si facile que ça de savoir où et comment avancer. Surtout lorsqu'on finit l'année sur les rôtures. Alors si tu sens que tu arrives à la fin d'un cycle, que tu recherches de la clarté, de la confiance, ou simplement un peu d'espace pour respirer, sache que tu peux encore rejoindre le programme Winter Reset, la transition, justement, qui vient de démarrer. tout début décembre. Il n'est pas trop tard, tu auras accès au replay des deux premières saisons. Neuf semaines pour remettre les choses à plat. Rejoindre les lives et apaiser le mental. Retrouver de l'énergie, repartir plus au clair avec plus d'élan pour 2026. Neuf semaines et neuf rendez-vous d'une heure à 1h30 avec une session de coaching individuelle en tête à tête avec moi. Le lien pour rejoindre cette transition est en description de l'épisode. Alors n'hésite pas, rejoins-nous. pour que 2026 soit différent. Revenons-en maintenant à notre livre de Thomas d'Asembourg, « Être heureux, ce n'est pas nécessairement confortable » . Le premier point que j'avais envie d'évoquer avec vous, c'est que ce confort est très souvent synonyme d'un signe de justesse. Si on est bien, si on est dans un espace qui nous est familier, où on se sent à l'aise, où on se sent en maîtrise, alors on est bien. J'aimerais venir interroger cet inconfort, cette sensation de décalage, de ce truc que l'on ne sait pas faire ou que l'on n'a pas encore osé faire. Est-ce que ce ne serait pas... Plutôt un indicateur. Un indicateur que l'on est justement en train de faire bouger des lignes. Un indicateur que l'inconfort n'est pas une erreur. Je partage une citation que j'ai relevée dans le livre et qui fait complètement écho à ce que je partage dans les coachings. Nous préférons souvent le confort du connu à la liberté de l'inconnu. Il n'y a pas de changement sans un minimum d'inconfort. Sauf que cet inconfort... est devenu tellement stressant, tellement angoissant que l'on investit énormément d'énergie à le contourner. Je suis certaine que tu vois ce que je veux dire. Cet inconfort au milieu de la pièce, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, tout le monde va consciencieusement tourner autour. Tout le monde va consciencieusement l'éviter, en plus parce que notre cerveau déteste l'inconfort. Dès qu'il n'est pas en maîtrise, il est en panique. Et là, on revient à nos fameuses réponses au stress. Le freeze, le fight, le flight ou le faune. Donc, freeze, se figer. Le fight, le mode combat, monter au créneau. Le flight, la fuite. Et le faune, la tétanie. L'inconfort va venir tout de suite nous activer l'une de ces réactions programmées au stress. Forcément, dès qu'on a cette sensation-là, alors on se dit non. C'est que ce n'est pas le bon chemin. Revenons un instant en arrière. lorsque vous êtes entré pour la première fois à l'école, lorsque vous êtes entré peut-être la première fois dans une association sportive pour faire du sport, du volet, du handball, peu importe, lorsque vous êtes arrivé la première fois dans un poste. Il y avait certainement de l'excitation, de l'envie, mais il y avait aussi certainement beaucoup, beaucoup d'inconfort, beaucoup, beaucoup d'inconnus. Qu'est-ce qui a fait, à ce moment-là, essayer de vous rappeler une situation ? Qu'est-ce qui a fait ? qu'à ce moment-là, au lieu de te dire « je fuis, je tétanise, je me bats » , qu'est-ce qui a fait que tu as décidé d'y aller quand même, de traverser ? Alors certes, si c'est l'entrée en CP, je pense que tu n'avais pas trop de choix. Mais rappelons-nous aussi tout ce que ça a apporté ensuite derrière. J'aimerais maintenant qu'on passe à une deuxième partie, qui est ce que l'on n'y dit pas. se transforme en tension intérieure. Qu'est-ce que ça signifie ? Je suis certaine que si je te parle de non-dit, d'autocensure, par peur de ce que les autres peuvent penser si on dit ceci, si on se comporte comme cela, tout ceci coûte cher. Tout ceci crée un décalage entre qui tu as envie d'être réellement, tout ce qui est naturel chez toi, il y a un accès beaucoup plus facile, versus tout ce que tu crois devoir faire. Or, ce que l'on ne dit pas, ce qu'on ne verbalise pas, idem, l'éléphant au milieu de la pièce, finit par nous coûter très cher. Pourquoi ? Parce que ça nous demande autant d'énergie, en fait, de le masquer, de le cacher, de bien l'enfouir au plus profond de nous, au quotidien, tous les jours, que ça nous draine de notre énergie. Et c'est vraiment ça, ce côté, cette tension intérieure permanente que tu peux parfois ressentir, finit par s'imprimer en nous, et finit par s'exprimer. d'une manière ou d'une autre. Parce qu'à un moment, cette énergie, c'est un peu comme un ballon qu'on essaye de maintenir sous l'eau. Ça demande de l'énergie. Je ne te rends plus forcément compte au quotidien, mais le jour où ça glisse, le jour où c'est trop mouillé, où ça t'échappe des mains, ça te revient en pleine tête avec une violence bien plus forte. Il y a une citation du livre que je te redonne ici. « Ce que nous ne disons pas s'imprime en nous et finit toujours par s'exprimer autrement. » Ma métaphore avec le ballon... est intéressante ici. Mais prends l'exemple aussi de cette agitation intérieure. Ça t'arrive jamais de rentrer chez toi le soir ou même en plein milieu de la journée, d'être excité comme une puce, d'avoir envie de bouger, d'avoir envie de faire quelque chose, de ne pas pouvoir te poser 5 minutes ? Ce qui ne s'exprime pas en nous. Est-ce que ce n'est pas ça aussi ? Cette énergie, cette charge que l'on s'impose pour convenir à ce que l'on pense que les autres pensent de nous, est-ce que ce n'est pas ça aussi qui nous mène ? doucement mais sûrement vers ces situations de burn-out où en fait on ne sait même plus pourquoi on se lève le matin parce qu'on a perdu cette connexion avec ce qui nous fait vibrer nous-mêmes. Ce côté, cette surcharge émotionnelle aussi parfois où pour certains ou certaines d'entre nous peuvent se manifester de manière différente. Soit se mettre à pleurer pour une raison anodine, soit de rentrer à la maison et puis de se prendre une petite bière ou de se prendre une petite bière avec les collègues après le bureau. Et puis, au bout de la deuxième, on commence à être plus détendu. Et puis, au bout de la troisième, là, ça commence à aller vraiment mieux. Et tous ces comportements, en fait, d'addiction, là, je prends l'exemple de la bière et de l'alcool, qui, en entreprise, commencent à être de plus en plus controversés, tous ces comportements d'addiction sont des comportements de compensation. pour justement étouffer ce message qui a envie de sortir, pour justement le camoufler, s'amesterlier, je dirais même. Que ce soit l'alcool, la cigarette, le sucre, la nourriture, la télé aussi, ça nous évite de penser. Ou ça nous évite de nous écouter, et d'écouter ce message qui frappe à la porte et qui demande à sortir. Un autre point qui m'a aussi pas mal interpellé dans le livre de Thomas d'Asembourg, c'est bien évidemment cette partie où il fait référence à nos croyances héritées, qui drive notre quotidien, alors qu'on fait tout pour en sortir, très fréquemment, mais qui drive notre quotidien bien plus que nos intentions, bien plus que nos aspirations. Tu sais, c'est les fameux « je dois, il faut, je ne veux pas déranger » . Ces phrases, ces mots, ces biais hérités depuis des générations pilotent la plupart de nos soirs. Je te donne un exemple. Récemment, j'anime une masterclass dans une entreprise avec différentes équipes. Marketing, ingénieur, tech, voilà. Vraiment différents profils. Et là, à un moment, je leur demande ce qui leur prend le plus de temps au quotidien. Et une personne me dit, moi, c'est de relire et de rechecker que je ne fasse pas de fautes dans mes mails ou dans mes présentations. Et je lui dis, ok, mais pourquoi ? M. Manon. C'est inadmissible d'avoir des fautes. Alors, ok, des fautes, peut-être qu'à une époque ça faisait mauvais genre. Et entre des fautes et que ce soit illisible, il y a une différence. Mais de là à ce que ça prenne trois fois plus de temps, au point de t'épuiser, au point de te retrouver à relire et relire et relire, est-ce qu'il n'y aurait pas une distinction ? Et d'ailleurs, qu'est-ce que ça veut dire de ce que toi, tu penses des autres, des personnes qui font des fautes d'orthographe ? Ça ne vient pas forcément de toi. Ça ne vient pas forcément de ta bienveillance personnelle. Personnellement, avoir un mail ou un texte avec des fautes, oui, d'accord. Mais si le contenu est intéressant, je ne vais pas m'arrêter aux fautes d'orthographe. En revanche, il y a une dizaine d'années, oui, ça me bloquait. Bien évidemment. Pourquoi ? Parce qu'on m'avait inculqué que si on n'écrivait pas correctement, si on ne savait pas écrire correctement, sans faire bien les accords, les passés, les présents, les singuliers, les et, etc., c'était qu'on n'était pas assez instruit. ben je préfère maintenant m'intéresser à ce que la personne a vraiment à dire, plutôt que la forme. Certainement que mon fils dyslexique est aussi venu changer cette perception-là. Mais pourquoi j'ai pris cet exemple-là ? C'est parce que cette personne, elle s'épuisait, mais vraiment, elle s'épuisait à paquer la moindre faute. Et s'il y avait la moindre faute, y compris des fautes de frappe, c'était la fin du monde. Tout de suite, toute la valeur, toute la reconnaissance qu'elle s'accordait était remise en cause. C'est, je trouve... un exemple vraiment hérité de cette croyance. Une autre coachée qui connaissait très très bien un potentiel futur employeur n'a jamais osé aller le solliciter, alors qu'elle savait très bien qu'il avait un poste ouvert, qui correspondait à ses compétences à elle, mais non, je ne peux pas, je ne veux pas le déranger. C'est quelqu'un que je connais très bien en plus, donc si jamais il doit me dire non, ça serait compliqué. Vous voyez ? Cette situation d'inconfort, là, De juste quelques minutes d'aller le voir, d'aller lui dire, c'est transformé pour s'être coaché en une occasion ratée. Quand même dommage. Quelques minutes d'inconfort pour une opportunité ou un potentiel changement de vie. Il y a aussi énormément de croyances héritées, ce n'est pas la première fois que j'en parle, autour de l'éducation qu'on a pu recevoir, du milieu social dans lequel on a évolué. Je faisais référence aux fautes d'orthographe jusqu'avant. Pour avoir travaillé avec des équipes à l'international, ça m'a aussi énormément décomplexée, dans les deux sens, sur mon français et sur mon anglais, par exemple. Parce qu'à partir du moment où on collabore avec plein de pays différents et que la langue de travail, que ce soit l'anglais ou une autre, n'est pas la langue native, forcément que tout le monde fait des fautes. Et forcément que ça décomplexe aussi très largement sur cette capacité-là. Ça n'enlève pas... la compétence de la personne qui parle. C'est juste que ce n'est pas sa compétence principale. Cette langue-là de travail n'est pas sa compétence principale. Et donc, sur la partie croyance héritée de l'éducation et du milieu social, combien de fois est-ce que tu t'es dit, peut-être un peu doucement, ou peut-être un peu plus fort, je ne peux pas postuler à ce poste-là parce que dans ma famille, ça ne se fait pas. Ou inconsciemment, être très très mal à l'aise dans certains postes, dans certaines projections de vie. parce qu'issue d'un milieu modeste où de se dire ce type de poste ce sont que des énarques moi je ne suis pas énarque, je ne peux pas postuler mais pourquoi ? cette décision de te prendre ou pas à ce poste ne t'appartient pas ? En revanche, la décision de postuler ou pas à ce poste, de traverser cet inconfort, quelle que soit l'origine de cet inconfort, t'appartient. Et c'est vraiment ça que j'ai envie de challenger aujourd'hui. Cet inconfort de quelques minutes, celui qui te met un espèce de petit coup de pied au derrière. Est-ce que ce n'est pas à chaque fois dans ta vie passée, à chaque fois que tu t'es laissé, tu as laissé la place à, que ta vie a bougé ? Que ta vie a changé ? Une des citations de Thomas d'Assembourg sur ce sujet-là que j'ai noté, c'est « Être vrai demande du courage, mais le prix du mensonge intérieur est infiniment plus élevé. » « Être vrai demande du courage, mais le prix du mensonge intérieur est infiniment plus élevé. » Qu'est-ce que tu en penses ? Il y a ce côté « on paye, on finit toujours par payer » et Nos croyances héritées gouvernent certes notre choix, mais on a ce pouvoir de les laisser de côté parfois. Et là, j'ai envie de te partager quelques questions. Quel est le rôle que tu joues encore justement par habitude pour éviter cet inconfort de potentiellement avoir un membre de ta famille qui te dise « mais dis donc toi, pour qui tu te prends ? » « Oh tiens, ça ne te suffisait pas déjà ton salaire ? » Quel rôle est-ce que tu joues encore par habitude ? Et qu'est-ce que tu protèges en réalité, lorsque tu te suradaptes comme ça, perpétuellement ? La quatrième idée que j'ai vraiment retenue aussi, que j'aimerais te partager aujourd'hui, c'est que le changement commence par voir, par observer. J'aimerais vraiment casser un peu ce mythe de « je dois changer » . Si tu m'écoutes depuis quelque temps, tu sais que j'ai un leitmotiv qui est « tu es assez » . Tu es déjà assez. Tu es déjà assez compétent pour postuler à ce nouveau poste. Tu es déjà assez experte pour prendre la parole dans cette table ronde. Tu es déjà assez assertif, charismatique pour intervenir en codire ou en comex. Oui, tu es déjà assez. Et ça, j'aimerais vraiment le retravailler aujourd'hui parce que le changement, en fait, c'est un état, une espèce de dynamique évolutive dans laquelle on est. Les gens qui disent « Ah mais j'ai toujours été comme ça, je ne changerai pas maintenant à 40 ans, 50 ans, 60 ans » se trompent. On change tout le temps, perpétuellement, plus ou moins facilement et plus ou moins avec des réticences parfois, mais tout le monde change. Et ça, ça commence par l'observation. Ça commence par observer. Et c'est pour ça que je disais que le changement commence par voir. Il commence par s'observer, sans juger. Et c'est peut-être là la deuxième partie qui n'est pas toujours la plus évidente, parce qu'on a tout de suite, très vite, des pensées de comparaison, des pensées de jugement. Et là, moi je t'invite vraiment à... Ok, à chaque fois que tu as une pensée de comparaison de il ou elle est mieux que moi, il ou elle fonctionne mieux que moi, réussit mieux que moi, a plus d'audace que moi, j'aimerais que tu te poses la question plutôt de mais comment est-ce que tu peux t'inspirer de cette personne ? Puisqu'apparemment c'est un être humain, tout comme soi. Donc pourquoi lui ou elle y arrive et pas toi ? Pourquoi lui ou elle ose et pas toi ? Très fréquemment, dans les coachings, ils me disent « Ouais, non mais toi, tu n'es pas passé par là. » Oh, croyez-moi, la vallée de la misère, la vallée des galères, la vallée des émotions qui partent dans tous les sens. Si, si, j'ai passé par là aussi. Je pense honnêtement qu'il n'y a pas une situation que mes coachés traversent que je n'ai pas, moi aussi, à un moment ou à un autre traversé. Arriver à un poste où on est... plus finalement attendu, avoir une réorganisation où vous changez de boss pour la quatrième fois en à peine 15 mois. Si c'est tout ça, j'ai bien connu, j'ai bien pratiqué. Cette perte de sens aussi, de parfois se dire pourquoi je suis là ? Tout ça pour dire que le changement, si je reviens à mon départ, c'est le changement commence par observer. Donc prenez le temps d'observer sans juger. Et au lieu de vous comparer pour vous tirer vers le bas et de vous trouver une preuve, contre vous, essayez plutôt de vous trouver une preuve pour vous. C'est en ça que je faisais le parallèle avec les coachings. À chaque fois, moi, je vous dis, mais OK, et au lieu de te servir de cet exemple-là contre toi, pourquoi est-ce que tu ne t'en servirais pas pour toi ? Moi, en tant que coach, je suis toujours pour vous. Je suis toujours de votre côté. Donc, comment est-ce qu'en se comparant à cette personne qui t'inspire, que tu... Peut-être qu'aujourd'hui, tu jalouses, mais en quoi est-ce que... ça ne serait pas aussi une très bonne idée de dire ok, si elle elle y arrive, comment est-ce que moi à mon niveau, avec ma touche à moi, ma sensibilité à moi, je pourrais le faire aussi. Et en fait, pourquoi est-ce qu'on ne le fait pas, ou pourquoi est-ce qu'on n'a pas ce réflexe-là ? Parce que c'est inconfortable. Parce que c'est plus facile de se comparer et ou de critiquer, plutôt que de se mettre en action. Et c'est souvent, en plus, des automatismes. On peut revenir aux neurosciences et aux autoroutes neuronales. Si tu as toujours été élevé, éduqué, dans un milieu comme ça, où la critique est plus... plus spontanée et plus immédiate que se dire « Ok, si elle est arrivée, si il ou elle y est arrivé, comment est-ce que je peux m'inspirer de son chemin pour moi aussi y arriver ? » Tu sais, c'est la même chose dans les équipes. Les personnes qui ronchonnent tout le temps et les personnes qui sont plus problem-solving. Ces personnes-là, elles ont ce mindset de toujours trouver une solution, quel que soit le problème posé sur la table. Et donc observer, c'est comprendre. Et à partir du moment où tu t'autorises à observer pour mieux comprendre, alors là, tu peux ajuster. Et quand tu peux ajuster, tu reprends le lead, tu reprends le dessus. Et c'est forcément que sur ce chemin-là, il y a de l'inconfort. Bien sûr, mais à chaque fois que tu ajustes, petit pas après petit pas, déjà cet inconfort est moins grand, mais surtout à chaque fois que tu ajustes, tu te rends compte que cet inconfort ne t'a pas achevé. Ok ? Alors quand tu vois une résistance en toi à une nouvelle situation, qu'est-ce que ce comportement raconte ? Cette résistance que tu sens en toi, à ton avis, qu'est-ce qu'elle raconte ? D'où est-ce qu'elle vient ? Est-ce qu'elle vient vraiment de toi ? Est-ce qu'elle vient d'un jugement que tu portes sur les gens qui font ceci ? Ou est-ce qu'elle porte d'un jugement que tu as entendu depuis toute petite ou tout petit ? Alors le cinquième concept aussi que j'avais envie de te repartager aujourd'hui, c'était cette notion de responsabilité qui libère. Il y a une citation encore de ce livre de Thomas d'Asembourg que je me suis notée pour la partager ici aujourd'hui, c'est « Nous confondons la responsabilité avec la culpabilité » , le fameux coupable dans les tribunaux. Pourtant, la responsabilité libère. Qu'est-ce que cela veut dire ? Alors ce qui est extrêmement intéressant ici, c'est cette capacité à prendre la responsabilité de ses propres actions. Et d'éviter cette confusion émotionnelle de « si je suis responsable, alors je suis coupable si jamais ça se passe mal » . Oui, ok. Et si ça se passe bien, c'est pas mal aussi. C'est sortir de ce « les autres devraient se comporter comme ceci, les autres devraient dire cela » . Je pense que tu m'as déjà entendu te parler du manuel. Et plutôt se dire, moi, dans ce contexte-là, je peux agir. Et moi, dans ce contexte-là, je peux décider de. Moi, dans ce contexte-là, je peux dire ceci. C'est ça, reprendre la responsabilité et que cette responsabilité libère. Parce qu'on n'est plus dans une position de victime. Et là, je te renvoie à l'épisode autour de cette thématique-là, qui est « Victim Mentality » . Cette position de vie... elle est facile. Je sais que c'est bizarre d'entendre ça en France, mais elle est facile. Les autres devraient se comporter comme ceci. C'est comme ça que ça doit être fait. Oui, mais ils devraient savoir que ça me peine. Oui, mais ils devraient savoir que je veux cette évolution professionnelle, que ce poste est pour moi. Non, personne ne devrait rien. La seule personne qui doit quoi que ce soit, c'est toi. Si t'en as envie, et si tu as envie d'y aller. Quand on est dans qu'est-ce que je veux moi, de quoi j'ai besoin moi, on est dans la clarification de ses besoins, et on est en train de reprendre. le lead. On est en train de concrétiser sa vision, ses envies. Alors oui, ça aussi, c'est inconfortable. Parce que c'est nouveau. Et parce que notre cerveau stresse à l'idée de la nouveauté. Parce que potentiellement, c'est quelque chose de différent de ce que vous avez toujours fait jusqu'à présent. Aussi, ça c'est possible. Même si c'est pas parce qu'on a été toujours d'une manière et qu'on en a toujours dit oui à tout jusqu'à s'épuiser en prenant chaque dossier supplémentaire sans contrepartie. Qu'un jour, on n'a pas envie de demander une augmentation, tu vas avec. Alors à chaque fois que tu sens cet inconfort-là, ou cette phrase qui te vient, il devrait, ou elle devrait, savoir que quand elle me dit ça, ça me rend triste. Elle devrait savoir que si elle ne m'appelle pas, ben je m'inquiète. Ça, je parle un petit peu pour les mamans. Bien non, personne ne doit savoir parce que personne n'est connecté à votre cerveau. Alors non. Je crois vraiment de plus en plus chaque jour que l'inconfort n'est pas une erreur. Et si je devais te laisser avec une seule idée aujourd'hui, ce serait peut-être celle-ci. L'inconfort n'est pas un signal de danger, forcément. C'est un signal, peut-être, de vérité aussi. Ce moment où quelque chose réagit, où ton corps s'allie, où ta pensée se contracte, ce n'est pas la preuve que tu te trompes, pas forcément. C'est souvent la preuve que tu es en train de sortir des cases, que tu pensais bien établies. C'est souvent que tu es en train de sortir du scénario. automatique, automatisé depuis ta plus tendre enfance. Et Thomas d'Asembourg le dit très bien, nous préférons le confort du connu à la liberté de l'inconnu. Mais t'es pas ici pour rester coincé dans le connu, t'es ici pour évoluer et explorer. Regarde la personne que tu étais il y a un an en arrière, quelle personne as-tu envie d'être dans un an ou dans cinq ans ? Tu ne t'autorises pas à essayer une nouvelle chose, d'essayer de nouveaux fonctionnements. Et là, pareil, je t'invite à... Je te renvoie à l'épisode sur les fucking first time. Autorisons-nous plus, surtout à l'âge adulte, autorisons-nous plus à être des newbies, à être des débutants. C'est comme ça qu'on évolue, c'est comme ça qu'on change, c'est comme ça qu'on apprend. Alors peut-être qu'aujourd'hui, la seule question à te poser, c'est qu'est-ce que cet inconfort cherche à m'apprendre ? J'avoue que c'est une question que je me pose de plus en plus souvent à chaque fois que je me sens dans l'inconfort. À chaque fois que je n'ose pas... spontanément faire quelque chose et qu'il me faut un peu de temps de réflexion. Parce que c'est là que tout commence en fait. Dans cette lucidité légèrement rugueuse, dans cette responsabilité aussi qui libère, qui me dit mais je suis aux manettes, je suis au volant, je drive. Et cette décision après tout c'est la mienne. Je ne crois pas qu'on ait besoin que ce soit facile tout le temps. Je pense qu'on a plutôt besoin de plus en plus que ce soit vrai. Avec cette fameuse perte de sens. et revenir à ce vrai, à cette authenticité que l'on réclame. Et lorsque l'on ose regarder en face ce qui gratte, ce qui bouge, ce qui dérange, alors on fait exactement ce pourquoi on est ici, non ? Reprendre le lead sur soi, avant de reprendre le lead sur notre vie, notre carrière ou notre business. Alors je te laisse sur cette pensée-là. Et rappelle-toi, tu es déjà assez. J'espère que cet épisode t'aura offert ce pas de côté dont on a tous besoin régulièrement. Si c'est le cas, je t'invite à le noter, à commenter ou à le partager. C'est ainsi que ces sujets de lucidité, de responsabilité, trouvent leur chemin jusqu'à celles et ceux qui ont besoin de l'entendre, ce petit rappel. À la semaine prochaine !

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