Speaker #0Bonjour et bienvenue dans le podcast de Restory. Je suis Isabelle, coach spécialisé en accompagnement post-divorce et séparation. Vous êtes en train d'écrire un nouveau chapitre de votre histoire, un chapitre qui transforme l'épreuve en force, la fin en commencement. Aujourd'hui, nous explorons ensemble une distinction fondamentale qui peut révolutionner votre façon de vivre. cette période difficile. Une distinction si simple en apparence, mais si libératrice dans ses effets. La différence entre douleur et souffrance. Alors, installez-vous confortablement. Cet épisode pourrait bien changer votre perspective sur tout ce que vous traversez en ce moment. Avec Restory. transformons même votre douleur en sagesse. Je souffre tellement, cette souffrance n'en finit pas. Quand est-ce que cette souffrance va s'arrêter ? Ces mots, je les entends quotidiennement dans mes accompagnements, et à chaque fois, je sens derrière eux un épuisement profond. une sensation d'être pris au piège dans une douleur qui semble éternelle. Mais voici ce que j'ai découvert au fil des accompagnements que j'ai pu faire et de ma propre traversée. Nous mélangeons constamment deux réalités très différentes. Nous confondons la douleur inévitable avec la souffrance que nous nous infligeons. Cette confusion nous maintient prisonniers d'un cycle qui pourrait être interrompu. Elle transforme une épreuve temporaire en supplice permanent. Aujourd'hui, je vais vous révéler une vérité qui peut tout changer. Vous ne pouvez pas échapper à la douleur d'un divorce, mais vous pouvez considérablement réduire votre souffrance. Et cette distinction, une fois comprise et intégrée, devient l'une des clés les plus puissantes de votre apaisement. Parce que comprendre la différence entre ce qui est inévitable et ce qui est optionnel, c'est retrouver un pouvoir que vous pensiez avoir perdu, le pouvoir de choisir votre relation à l'épreuve. Commençons par définir clairement ce qu'est la douleur dans le contexte d'une séparation ou d'un divorce. La douleur, c'est la réaction naturelle et très saine même de votre système émotionnel face à une perte. C'est votre cœur qui réagit à l'arrachement, votre corps qui enregistre le manque, votre esprit qui prend acte de ce qui n'est plus. La douleur du divorce, elle se manifeste concrètement. Dans cette sensation de vide au réveil quand vous réalisez que l'autre n'est plus là. Dans cette boule au ventre quand vous passez devant votre restaurant. Dans ces larmes qui montent sans prévenir devant une chanson, une photo à souvenir. Dans cette fatigue étrange qui s'abat sur vous chaque jour. Dans cette peur de l'avenir qui parfois vous serre la gorge. Écoutez-moi bien, cette douleur est légitime. Elle n'est pas une faiblesse, elle n'est pas pathologique, elle n'est pas quelque chose dont vous devriez avoir honte, pas du tout. Cette douleur, c'est la preuve que vous avez aimé, qu'il s'est passé quelque chose d'important dans votre vie, que cette relation avait de la valeur à vos yeux. La douleur, c'est l'amour qui n'a plus d'objet, c'est l'attachement qui cherche encore. son point d'ancrage. Et finalement, c'est votre humanité qui s'exprime face à la perte. Voici quelque chose de fondamental. La douleur a un cycle naturel. Elle arrive par vagues, elle monte, elle culmine, puis elle redescend. Elle ne reste jamais à son intensité maximale indéfiniment. La douleur émotionnelle fonctionne exactement... comme la douleur physique. Elle est un signal d'alarme qui vous indique qu'il y a quelque chose à soigner, à penser, à laisser cicatriser. Mais alors, si la douleur est naturelle et cyclique, pourquoi avons-nous parfois l'impression qu'elle ne s'arrête jamais ? Eh bien, c'est là qu'intervient la souffrance. La souffrance, c'est ce que nous ajoutons à la douleur. C'est le commentaire mental permanent, l'histoire que nous nous racontons sur notre douleur, la résistance que nous opposons à ce qui est. La souffrance, c'est la douleur multipliée par notre refus de l'accepter. Laissez-moi vous donner quelques exemples concrets pour que cette distinction soit plus claire. La douleur dit « j'ai mal, je ressens un manque » . La souffrance ajoute, c'est insupportable, ça ne devrait pas arriver, je ne vais jamais m'en sortir. La douleur dit, je suis triste aujourd'hui. La souffrance ajoute, je serai toujours triste, je ne retrouverai jamais le bonheur, ma vie est fichue. La douleur dit, cette séparation me fait peur. La souffrance ajoute, je vais finir seule, personne ne voudra plus jamais de moi, je suis un raté, une ratée. Vous voyez la différence ? La douleur constate, la souffrance dramatise, généralise, amplifie. La souffrance naît de trois mécanismes mentaux toxiques. Tout d'abord la résistance. Ça ne devrait pas m'arriver, c'est pas juste, je refuse cette situation. La projection également, ça va durer éternellement, je ne m'en remettrai jamais, plus rien ne sera jamais pareil. L'identification, je suis quelqu'un de malheureux, je suis nulle en amour, je suis une victime. Et voici la révélation qui peut tout changer. Si la douleur est inévitable, la souffrance, elle, est largement optionnelle. Vous ne pouvez pas empêcher votre cœur d'avoir mal quand il perd quelqu'un qu'il aimait. Mais vous pouvez apprendre à ne pas alimenter cette douleur par vos pensées toxiques. Pour intégrer cette distinction dans votre quotidien, je vais vous proposer un exercice simple mais efficace. L'observation sans commentaire. La prochaine fois qu'une vague douloureuse vous submerge, Arrêtez-vous et posez-vous ces questions. Qu'est-ce que je ressens exactement dans mon corps ? Où est-ce que ça se situe physiquement ? Quelle est la sensation brute sans histoire ? Par exemple, j'ai une boule dans la gorge. Mon ventre est noué. Ma poitrine est serrée. Je me sens vide. Et maintenant ? Observez ce que fait votre mental avec cette douleur. Quels commentaires ajoute-t-il ? Pourquoi moi ? Ça ne finira jamais. Je ne supporte plus. C'est de ma faute. Notez ces pensées sans les juger. Contentez-vous de les observer comme des nuages qui passent. Revenez délibérément à la sensation physique sans son commentaire mental. Respirez avec cette sensation. Dites-vous simplement « j'ai mal et c'est normal » . Cette douleur va passer comme toutes les douleurs passent. Quand vous sentez que votre mental repart dans des commentaires toxiques, répétez-vous cette phrase. C'est de la douleur, pas de la souffrance. Je peux traverser la douleur. Pratiquez cet exercice pendant une semaine. Et vous allez découvrir quelque chose d'extraordinaire. Vos douleurs sont beaucoup plus supportables et passagères que vos souffrances. Maintenant que vous comprenez cette distinction fondamentale, parlons de ce qui peut véritablement transformer votre expérience. À savoir l'acceptation. Alors accepter sa douleur, ce n'est pas se résigner. Ce n'est pas dire c'est bien ou j'aime ça. C'est cesser de lutter contre ce qui est déjà là. L'acceptation, c'est reconnaître la réalité, je traverse un divorce, c'est douloureux, et c'est normal que ce soit douloureux. Cette acceptation, vous verrez, va vous libérer une énergie considérable, celle que vous dépensez à résister, à nier, à vous battre contre vos propres émotions. Imaginez que votre douleur soit un enfant qui pleure, vous avez deux solutions. Criez sur cet enfant pour qu'il se taise. Et donc là, on est dans la résistance et donc dans la souffrance. Le prendre dans vos bras, le laisser pleurer jusqu'à ce qu'il se calme. Et là, on est dans l'acceptation et donc l'apaisement. L'acceptation de votre douleur, elle vous permet d'économiser votre énergie pour la reconstruction plutôt que pour la résistance. De réduire l'intensité de votre mal-être, ce qu'on accepte. perde sa force. Ça vous permet également de raccourcir la durée de vos phases difficiles. Ce qu'on traverse passe plus vite que ce qu'on évite. Et ça vous permet enfin de développer votre résilience face aux épreuves futures. Et voici quelque chose de merveilleux. Quand vous cessez de lutter contre cette douleur, elle peut enfin accomplir son travail de guérison. Car la douleur émotionnelle est thérapeutique par nature. Elle nettoie, elle évacue, elle métabolise la perte, mais seulement si vous la laissez faire son œuvre. Pour ancrer cette compréhension, j'ai pensé à vous partager une analogie. Imaginez que la douleur, c'est la pluie qui tombe. Vous ne pouvez pas l'empêcher, elle fait partie de la météo de votre vie en ce moment. La souffrance, c'est sortir sous la pluie sans parapluie, en criant qu'il est injuste qu'il pleuve. Vous êtes trempé, vous avez froid, et en plus vous vous épuisez à protester. L'acceptation, c'est prendre un parapluie et attendre que l'orage passe. Vous êtes toujours sous la pluie, mais vous n'êtes plus submergé par elle. Et la pluie finit toujours par s'arrêter. Votre douleur aussi. La phrase que je vous invite à répéter à chaque fois que cette confusion revient, c'est celle-ci. Ma douleur est temporaire et naturelle. Ma souffrance est optionnelle et créée par mes pensées. Ma douleur est temporaire et naturelle. Ma souffrance est optionnelle et créée par mes pensées. Vous avez le pouvoir de choisir vos pensées, choisissez celles qui vous apaisent. Cette distinction entre douleur et souffrance fait partie des apprentissages les plus libérateurs que vous puissiez intégrer. Elle ne supprime pas vos épreuves, mais elle transforme radicalement votre façon d'être aversé. Et rappelez-vous, vous êtes plus fort que votre douleur et plus sage que votre souffrance. Pour approfondir cette pratique de l'acceptation, je vous invite à nous rejoindre sur Instagram ou peut-être trouver une méditation guidée qui pourra vous aider également sur le même chemin. Et je vous invite à découvrir très bientôt le prochain épisode de Restory. Et d'ailleurs, ce prochain épisode traiterait du deuil. Parce qu'effectivement, même si la personne n'est pas partie définitivement, il y a le travail à faire sur le deuil de la relation et d'autres deuils annexes dont je vous parlerai. Avec Restory, vous apprenez à danser avec la pluie plutôt qu'à la maudire et à réécrire votre histoire. A très bientôt.