#13 - TEMPO - Sophie - La course à pied avant, pendant et après la grossesse cover
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Run Exploration - Courir et se découvrir

#13 - TEMPO - Sophie - La course à pied avant, pendant et après la grossesse

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43min |02/03/2024
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#13 - TEMPO - Sophie - La course à pied avant, pendant et après la grossesse cover
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Run Exploration - Courir et se découvrir

#13 - TEMPO - Sophie - La course à pied avant, pendant et après la grossesse

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Description

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Aujourd'hui, j'échange avec Sophie, une amie de longue date et jeune maman d'un petit garçon de 9 mois.


Si vous êtes future ou jeune maman, cet épisode est pour vous !


Dans cet épisode, on discute :

  • de sa relation au running avant, pendant et après grossesse

  • des différentes phases par lesquelles elle est passée entre la grossesse, le post-partum puis la maternité

  • des peurs que le corps ne suive pas pendant les 1ères séances de sport post partum

  • de comment la course à pied l'aide à être une femme et mère équilibrée


👉 Pour suivre et échanger avec Sophie : @sophie_coparentfree sur instagram


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J'espère que cette exploration vous aura plu ! Si c'est le cas, vous pouvez le faire savoir en partageant cet épisode autour de vous et en taggant @runexploration sur les réseaux sociaux. 


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans Run Exploration, le podcast qui remet les coureurs et la passion de la course à pied au centre de la conversation. Moi c'est Élodie, je suis coureuse passionnée depuis 2012 et avec ce podcast, j'ai envie de vous montrer que la course à pied, ça va bien au-delà de la performance et du matériel. J'ai envie de vous montrer que la course à pied, c'est un mode de vie, parfois, pour certains, oui, mais ce sont surtout plein de façons de la pratiquer et de la vivre. Pour ça, un dimanche sur deux, je reçois au micro de Run Exploration un coureur ou une coureuse passionnée pour parler de course à pied sans se prendre la tête. On échange sur nos pratiques, nos parcours, nos ressentis vis-à-vis de la course à pied, tout simplement parce que selon moi, il y a autant de définitions du running qu'il y a de coureurs, et donc tout autant d'histoires à raconter et à écouter. Une chose avant de commencer, si vous aimez Run Exploration, n'hésitez pas à le faire savoir en vous abonnant au podcast sur votre plateforme d'écoute préférée et à laisser un commentaire ou une note sur Apple Podcast. Cela m'aidera beaucoup à le faire découvrir à encore plus de passionnés. Sur ce, je vous laisse et je vous souhaite une très bonne écoute. Hello Sophie, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Salut, hello, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Écoute, je suis hyper contente de te retrouver. Pour les auditeurs, je vais préciser qu'on se connaît dans la vraie vie. Donc, on se connaît depuis longtemps, anciennes collègues et amis, mais je ne connais pas ton parcours de course à pied, donc ça, ça va être tout nouveau. Et donc, je suis ravie de t'accueillir au micro de Run Exploration. On est sur un format... Temporun, donc c'est un nouveau format pour le podcast, mais le début est toujours le même qu'avant. Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai 34 ans, je suis depuis très peu de temps maman, je suis quasiment parisienne depuis toujours, enfin, francilienne-parisienne. Je suis, entre guillemets, récemment sportive, c'est-à-dire que je détestais le sport au lycée, collège, etc., quand c'était imposé finalement. Voilà. et je fais du sport depuis, je pense, 10 ans, 15 ans, à peu près 15 ans. Enfin, du sport, du run et autres depuis 15 ans. Et je travaille dans le marketing digital, voilà. Ok,

  • Speaker #0

    c'est très bien déjà. Alors, depuis combien de temps tu pratiques la course à pied ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'ai commencé, j'étais étudiante en études supérieures, j'étais en bachelor, donc... Je crois que j'avais 22 ans, quelque chose comme ça, 21 ans. Donc, 12, 13 ans. Je suis nulle en maths, ça se voit.

  • Speaker #0

    Pareil. Et du coup, les auditeurs feront les maths. On espère que mes auditeurs sont meilleurs en maths que nous. Et du coup, quelle est ta pratique de la course aujourd'hui ? Sans forcément rentrer dans le détail, mais c'est vraiment pour qu'on comprenne un peu le type de course que tu es aujourd'hui. Est-ce que tu pratiques régulièrement ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, c'est devenu occasionnel. Déjà parce que là, je reprends, on va dire, depuis la fin de mon poste, puisque je suis en postpartum. Donc, c'est occasionnel. Et même, en fait, il y a eu un avant-après-Covid. Et depuis, c'est devenu assez occasionnel. Une fois par semaine, au mieux.

  • Speaker #0

    C'est un peu le cas de tout le monde, le avant-après-Covid. En tout cas, c'est ce que je ressens. Cool. Écoute, ça nous donne déjà une première idée de qui tu es. On va passer à la deuxième partie. Donc, ça, c'est nouveau. Ça s'appelle les gammes ou drills en anglais. Et je vais te poser dix questions en mode hyper flash. et il va falloir que tu répondes le plus rapidement possible. Aucune pression. Et puis, on verra lesquels je garde dans l'épisode ou pas en fonction. Ce sera un peu la surprise du chef et les abonnés à la newsletter verront le reste des réponses. Allez, t'es prête ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Allez. Quel est ton moment préféré pour les runs ?

  • Speaker #1

    Bon, le dimanche matin.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un rituel pré-ou post-run ?

  • Speaker #1

    Ah non, ça, je suis trop nulle. Ou la douche d'après run avec un petit brunch, mais avant, non.

  • Speaker #0

    C'est pas mal, hein ? quel est ton type de run préféré ? plutôt nature plat ok ça marche tranquille quoi easy run quel est ton spot de course préféré ?

  • Speaker #1

    bon moi je cours souvent dans le bois de Vincennes parce que c'est là où j'habite mais je dirais pas que c'est mon endroit préféré j'adore aller courir plutôt au bord de la mer même en forêt ça c'est ce que j'adore mais par contre pas seule je flippe

  • Speaker #0

    ça marche est-ce que tu as un snack préféré ?

  • Speaker #1

    non non ?

  • Speaker #0

    ok quelle est ta distance ou durée de course préférée ?

  • Speaker #1

    10 km 10-15 d'avant d'avant vraiment 10-15 c'était ma durée préférée maintenant on est plutôt sur 4 4-5 écoute mieux vaut ça que rien mais je préfère un peu plus long quand même parce que là c'est trop court en ce moment oui voilà c'est pas assez t'as à peine rentré dedans que c'est fini merci Donc 10-15, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Cool. Quel est ta météo préférée pour courir ?

  • Speaker #1

    J'avoue, j'adore l'hiver quand il fait beau. L'automne.

  • Speaker #0

    Ah ouais, quand il fait bien froid.

  • Speaker #1

    Ouais, froid, mais ouais, froid, j'aime bien. Mais un chaud, enfin un chaud, beau grand soleil.

  • Speaker #0

    Ouais, ok, je vois bien. Un peu comme aujourd'hui, quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, il fait hyper beau et il fait un peu frais, mais c'est grave chaud pour courir. Est-ce que tu es de la team étirement ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Bah, j'ai cru que c'était ça la question de tout à l'heure sur avant-après.

  • Speaker #0

    Et donc,

  • Speaker #1

    non, pas du tout. Pas du tout, ni avant, ni après étirement. Je crois que d'ailleurs, c'est plutôt avant, mais non. Ni échauffement, ni étirement, ni...

  • Speaker #0

    tout ce qu'il faudrait faire quoi en fait la réalité c'est qu'il n'y a pas de règles en fait je l'ai appris il n'y a pas très longtemps chacun fait comme il veut et s'il n'y en a pas des étirements c'est pas grave non plus en soi donc ça c'est plutôt cool quel est ton truc ultime de motivation pour les jours de flemme ?

  • Speaker #1

    de penser à ce que je vais manger après non Non, je rigole à moitié parce que le côté courir pour manger, ça marche, mais bon. Non, je me dis plutôt, est-ce que je serais fière après l'avoir fait ? Comment je me sentirais après l'avoir fait ? Qu'est-ce que ça va me faire comme bien à la tête ? Est-ce que ça m'amène plus près de mes objectifs de bien-être ou de spirit ? Je pense plutôt un peu au futur. Enfin, tu vois ?

  • Speaker #0

    Ouais, ce que tu vas ressentir la fois que tu auras fait ta séance, en fait. Ok, cool. À quel moment tu t'es sentie coureuse ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense quand j'ai commencé à courir, enfin, dans la vraie vie, c'est un peu bizarre à dire, mais sur du sol dur. Très étrange, cette phrase. Pourquoi ? Parce que j'ai commencé à courir au tout, tout, tout début, quand j'allais à la salle de sport et que je courais sur un tapis. Et même là, je faisais des 10 kilomètres, mais je me dis, mais comment je faisais ? Parce que je trouve qu'il n'y a rien... Enfin, moi, je détestais, en fait... courir sur un tapis. Mais déjà, c'est mon premier pas entre les cours de sport où je séchais et enfin le vrai sport. Donc, je me suis sentie coureuse quand j'ai commencé à y aller régulièrement et en extérieur. Voilà.

  • Speaker #0

    OK. Tout simplement. Peu importe la distance, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    OK. Et c'est quoi le meilleur run ou le run parfait pour toi ? Imagine une séance où à la fin, tu rentres et tu dis Waouh, c'était trop parfait ! Ouais. et c'est genre tu veux que tout tes jogging soit comme ça c'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    bah en gros ouais du beau temps pas trop croisé de monde moi j'aime bien être seule au monde du beau temps croisé peu de monde enfin voir personne une trop bonne musique dans les oreilles et plein d'idées dans la tête c'est à dire genre en gros je suis partie avec un problème en tête et je reviens avec la solution ça c'est vraiment un trop bon run cool

  • Speaker #0

    ok et ben voilà très bien ça va bien comme réponse cool on a fini l'échauffement Ça va, toujours OK ? Très. C'est pas trop dur.

  • Speaker #1

    En forme coach.

  • Speaker #0

    Eh bien, comme tout bon Temporant qui se respecte, une fois qu'on a commencé et qu'on a fait nos gammes, on va passer sur le corps de séance. Alors, sur ce corps de séance, on va partir, là, on va vraiment découvrir ton parcours de course et on va commencer tranquillement. Et je vais demander, même si tu as un peu répondu, quel était ton rapport au sport ? ou à ton corps quand tu étais plus jeune ? Est-ce que tu as toujours pratiqué du sport ?

  • Speaker #1

    Alors non, pas du tout. Oui et non. C'est-à-dire que j'ai pratiqué un peu de force le sport, soit parce qu'à l'école, on te faisait, t'avais des cours de sport, basta. Soit parce que mon père insistait beaucoup pour que je fasse du sport. Donc j'ai fait beaucoup de judo, karaté, voilà, toujours du sport. Et je détestais ça. J'avais un rapport déjà assez conflictuel avec mon père. Donc, tout ce qui était de son idée, c'était nul. Et ensuite, je pense que je n'aimais pas du tout sortir, me mettre en tenue, prendre le vélo pour aller à un cours, rentrer tard le soir. Enfin, moi, j'aimais bien être chez moi, tranquille, voir Azon et voir la télé. Donc, je détestais ça. Après, mon rapport au corps n'était pas terrible non plus. Dans ma famille, du côté de mon père, on est très gros. Et du coup, moi, j'étais à l'inverse. plutôt mince, voire maigre. Et en plus, je ne mangeais pas très bien dans le sens où je n'aimais pas trop manger. Donc, je mangeais assez peu. Et du coup, ma famille me faisait souvent des remarques. Je pensais que j'étais moche parce que j'étais mince. Voilà. Ah oui ?

  • Speaker #0

    Comme quoi ?

  • Speaker #1

    Comme quoi.

  • Speaker #0

    En fait, c'est juste que ton schéma de référence n'était pas du tout...

  • Speaker #1

    celui des standards de beauté on va dire maintenant j'ai l'impression que c'est un peu ça quand même et encore heureusement que ça a aussi pas mal changé de ce côté là ouais c'est sûr mais en tout cas tu vois toi t'étais mince ce que la plupart en tout cas rêvent mais tu te sentais moche pour autant moi je disais que j'étais mince mais dans ma famille on disait que j'étais maigre donc je sais pas parce que j'ai pas de souvenirs enfin il y a des photos mais j'ai pas l'air d'avoir la peau sur les os mais bon

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et du coup, comment tu t'es mise à la course à pied ? Si tu n'aimais pas du tout le sport, qu'est-ce qui est venu ?

  • Speaker #1

    Je faisais mes études à Paris. On avait l'opportunité avec mon école d'avoir une carte de réduction pour l'Aquaboulevard, où il y a une salle de sport. Et les études étaient super, c'était chouette, j'étais dans un bon spirit. Et je ne sais pas, je me suis dit, allez, c'est ta vie maintenant. Maintenant, c'est tes choix, tu n'es plus contrainte de quoi que ce soit. Donc, c'est ça. Qu'est-ce qui va te permettre d'être en bonne santé, d'être pleine d'énergie, t'es jeune ? Ça, pour moi, la santé, c'est assez important. Et je me suis inscrite à cette salle, vu qu'il y avait une énorme réduction et qu'en plus, il y a une piscine et un jacuzzi et un hamam. Voilà, ce qui ne gâche rien. Le plaisir après le sport, c'est hyper important. Et du coup, je me suis prise au jeu. J'avais une copine avec qui on y allait toutes les semaines, voire, je pense, deux fois par semaine. Et moi, j'y allais une fois de temps en temps le week-end. Donc voilà, je me suis lancée comme ça. Et alors, j'ai essayé toutes les machines de la salle jusqu'à me faire mon petit parcours.

  • Speaker #0

    Mon petit programme. Cool. Ah ouais, donc en fait, tu passes de celle qui déteste le sport à d'un seul coup, tiens, comment je peux faire pour être en meilleure santé ? Enfin, c'était ça le point de départ ? Oui,

  • Speaker #1

    parce que moi, si tu veux, au lycée, je m'étais fait faire par le père d'une amie qui était médecin, une attestation comme quoi je m'avais de l'asthme pour ne pas aller aux cours de sport. Alors, je n'ai pas d'asthme du tout.

  • Speaker #0

    Tu détestais vraiment le score. Mais attends, qu'est-ce qu'il s'est... À quel moment il y a eu ce shift ? C'est vraiment le fait d'arriver dans ses études et d'être entourée d'un...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    et puis mes deux,

  • Speaker #1

    trois meilleurs amis de l'époque, avec qui nous organisions des dîners presque parfaits de pauvres étudiantes, m'avaient... Parce que moi, en fait, mes repas, c'était bol de céréales et tartines de pain, fromage et saumon. Donc... Donc voilà, ça se résume avec un paquet de chips ouverts. Ma vie en tant qu'étudiante, mon alimentation plutôt en tant qu'étudiante, c'était ça, tellement je détestais cuisiner. Et en fait, elles m'ont aussi vachement sensibilisée à l'alimentation, en fait à la santé en général. Il y en a une qui est médecin. Il y a l'alimentation, il y a l'alimentation végétarienne. Et donc, je pense qu'il y a eu un tout. Elles faisaient aussi toutes les deux, enfin deux sur trois, pas mal de sports. Donc, je pense que ça m'a embarquée.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est un peu, quelque part, l'influence de l'entourage qui a fait sa magie et puis qui se met des graines, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Ah oui, oui, complètement.

  • Speaker #0

    Eh ben, merci à elle, du coup. Ça va, il y a pire comme influence.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais elles m'ont grave influencée pour tellement de choses dans ma vie. Enfin, c'est une petite étoile.

  • Speaker #0

    Donc, ok, donc tu commences le sport ou plutôt tu reprends le sport avec la salle. Tu le disais tout à l'heure, enfin, en tout cas, tu as beaucoup couru sur tapis. Comment tu as progressé en course à pied et à quel moment tu t'es dit, par exemple, tiens, je vais aller courir dehors ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est deux choses différentes, deux étapes de vie très différentes. La première, je suis passée de, je vis à Paris, et je suis étudiante, je déménage, je suis allée faire, comme toi, une année en Australie. Et du coup, j'avais aussi une salle de sport dans mon immeuble. en Australie. Et donc, j'avais la possibilité de courir encore sur le tapis face en plus à la baie de Sydney. Donc, ce n'est pas déplaisant. Sauf que, je ne sais pas, je me suis dit, attends quand même, tu es dans un bel endroit. C'est bon, sors de ton immeuble, tu vois. Et j'habitais Harbour Bay. Donc, c'est le port de Sydney, le petit port fluvial de Sydney. Et du coup, c'était super propice en fait. on pouvait courir le long des quais. Donc, j'ai fait ça. Et c'était, je pense que c'était au début, tout début, fin d'automne, début d'hiver, enfin d'été, c'est-à-dire Noël pour nous. C'était plutôt octobre, octobre, novembre que j'ai commencé à courir parce qu'après, il faisait trop chaud. Mais ça m'a beaucoup plu. Les saisons sont assez propices. Après, j'ai aussi bougé pendant l'Australie, mais j'étais toujours dans un endroit où c'était quand même assez agréable de courir dehors. Il faisait chaud, mais il faisait pas encore trop chaud, il faisait bon. bon, chaud, mais voilà, comme le début d'été chez nous. Donc, c'est comme ça que je me suis mise à courir dehors.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et par contre, ton autre question, c'est comment est-ce que j'ai progressé en course ? Je crois que c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, comment tu t'y étais mise ? Donc là, tu viens de nous le dire, effectivement. Et du coup, est-ce que c'est pareil ? C'est en Australie que tu as progressé ? Non,

  • Speaker #1

    parce que là-bas, en fait, je ne savais pas. Par exemple, toi, le fractionné, je ne connaissais pas. Je ne savais pas qu'il fallait alterner un peu les rythmes, les séances. pour finalement progresser. Donc, je faisais juste un petit... Déjà, je faisais ce que je pouvais, on va dire. Et puis, j'allais régulièrement courir, mais c'était tout en Australie. Et quand je suis revenue en France, là, j'ai rencontré quelqu'un qui était, lui, féru de course à pied. Et du coup, il m'a appris à progresser. Il m'a fait faire des programmes d'entraînement. Et donc, du coup, c'est comme ça que je me suis mise au fractionné. D'accord. Et aussi aux courses officielles. Parce que du coup, c'est là que ça a commencé.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que du coup, avant de partir... Alors attends, juste rappelle-moi, on va la faire la temporalité. T'as commencé à courir en salle de sport et c'est passé combien de temps entre ce début-là et le moment où t'es partie en Australie, à peu près ?

  • Speaker #1

    Deux ans. Deux ans.

  • Speaker #0

    D'accord. Ouais, donc pendant deux ans, tu cours uniquement en salle. Tu pars en Australie, là-bas, tu cours en extérieur.

  • Speaker #1

    Un an.

  • Speaker #0

    Ouais, tu pars un an, effectivement, on le précise. Et donc là, après, en fait, il se passe trois ans avant que tu te dises, OK, bon, je vais faire des courses officielles, quoi. Ça ne t'avait pas du tout...

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en plus, je pense que j'avais un énorme a priori auparavant, qui était que je ne suis pas sportive. J'étais encore accrochée à mon idée de je ne suis pas sportive, même si je faisais vraiment, là même en Australie, je faisais au moins deux à trois fois par semaine du sport, même puisqu'on avait une salle dans notre immeuble avec des machines, etc. Donc, je faisais beaucoup de sport, mine de rien. Et je ne me voyais pas sportive, en fait. Et quand je me suis mise avec ce mec-là, en fait, il m'a fait changer d'avis sur moi. parce que je l'ai vu faire, et lui se considérait comme sportif. Et en fait, du coup, je me disais, ça va, j'ai à peu près le même nombre de séances que lui. Parce qu'à l'époque, il était encore slow, c'était un jeune sportif, tranquille, tranquille. Et puis après, c'est parti en cacahuète. Mais du coup, à l'époque, on avait encore à peu près le même rythme. On allait tous les deux faire du sport, que ce soit fitness ou course à pied, deux, trois fois par semaine.

  • Speaker #0

    Oui, mais déjà, vous étiez des bons sportifs. Il faut quand même se dire que la moyenne, en fait, quand on est coureur et qu'on navigue autour de gens qui font du sport, on a l'impression que deux fois par semaine ou trois fois par semaine, c'est rien du tout. Mais en fait, par rapport à la moyenne de la France, c'est déjà énorme, en fait, trois fois par semaine, d'aller courir ou de faire du sport.

  • Speaker #1

    Je pensais que pour moi, c'était une accumulation. C'était, il fallait que je sois... que je cours peut-être trois fois par semaine, alors que je ne courais pas trois fois par semaine. Je faisais deux fois du fitness et peut-être une fois du run. Et il fallait que je fasse des très grandes distances pour me considérer sportive. Alors, je faisais peut-être 4, 5 kilomètres. Franchement, je pense qu'en Australie, je n'atteignais même pas les 10 kilomètres, je pense. Donc, tu vois, pour moi, ces trucs-là, ils n'étaient pas remplis.

  • Speaker #0

    Tu avais un peu une idée de ce que c'était d'être coureur et d'être sportif. Et pour toi, tu étais loin de ces codes-là. Et donc, du coup, ce n'était pas pour toi. Oui, c'est intéressant. C'est intéressant parce qu'il y a plein de gens qui ont du mal à se considérer comme sportif. Et moi, je trouve qu'à partir du moment où tu pratiques régulièrement, même si c'est qu'une fois par semaine, pour moi, c'est régulier, tu es sportif, en fait, quelque part. Tu es athlète.

  • Speaker #1

    Puis même aujourd'hui, je me suis complètement détachée de l'étiquette que je pourrais même me coller moi. Aujourd'hui, je ne me sens plus ni sportive ni pas sportive. C'est-à-dire que je vis mon sport comme j'ai envie de le vivre. Et puis, c'est à quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, tu es juste toi et tu vas bouger quand tu en as envie, quand tu en as besoin aussi. OK, hyper intéressant. On va accélérer, on va faire un fast-forward. Tu disais en introduction que tu es jeune maman. Et du coup, c'est aussi le sujet sur lequel je voulais qu'on discute plus en profondeur, puisque moi, je suis aussi jeune maman, alors un peu moins jeune que toi. Mais bon, pas non plus hyper avancée. Ma fille, elle a presque deux ans. Et toi, du coup, je ne sais plus quel âge il a.

  • Speaker #1

    Il a sept mois et une semaine.

  • Speaker #0

    Ouais, donc voilà, on n'est pas trop loin en soi. Donc, on est à sept mois postpartum, on va le dire comme ça. Quelle était ta relation avec la course pendant ta grossesse, du coup ? Est-ce que tu as continué à courir ou pas ? Oui,

  • Speaker #1

    un peu. Alors, j'avais très envie au début de pouvoir maintenir la course à pied le plus longtemps possible. En fait, je pense que je m'étais un peu imaginée, idéalisée ma vie sportive, même pendant la grossesse, mais alors ça depuis des années en arrière. Et du coup, je me dis, ah ouais, moi, je serai ce genre de femme enceinte qui continue de courir, etc. Dans les faits, je crois que le premier mois, c'est sûr, j'ai continué de courir normalement. Je suis allée tous les dimanches. Le deuxième mois, en fait, là, j'ai commencé à être hyper fatiguée. Donc, le deuxième mois et troisième mois, je n'ai rien fait. Vraiment rien du tout. Et puis, au deuxième trimestre, je me suis remise. Et là, j'ai recouru. J'ai continué aussi le fitness. Et le dernier trimestre, en fait, au sixième mois, moi, j'ai eu des contractions. Du coup, je n'ai pas pu recourir là. Le coup, ça ne pouvait pas marcher, on va dire. J'étais quasiment alitée. Donc... le dernier trimestre, donc je n'ai pas du tout été courir. Mais par contre, quand les contractions se sont calmées, j'ai repris du fitness et du yoga. Mais bon, moi, je ne suis pas très yoga, mais c'était plus pour le retourner, on va dire.

  • Speaker #0

    Quand même, je dirais que tu as quand même continué le sport. Oui,

  • Speaker #1

    comme j'ai pu.

  • Speaker #0

    Oui, comme tu as pu, mais tu as adapté ta pratique. Alors que moi, tu vois, à l'instant où j'ai su que j'étais enceinte, je savais que j'avais le droit de courir, mais il y avait un blocage de la petite tête. et j'y suis pas allée en fait alors que c'est ce qui m'aurait fait le plus grand des biens mais je n'y suis pas allée par contre effectivement j'ai fait un peu de yoga très adapté peut-être au milieu de ma grossesse parce que ça allait mieux aussi physiquement et c'est là que je me suis dit j'ai besoin de m'étirer de bouger un peu mais voilà j'ai pas fait de renfots déjà en temps normal du renfot c'est pas le truc que je fais le plus de toute façon Et voilà, mais je ne suis pas du tout allée courir. Donc toi, tu as quand même continué, en tout cas au début, et puis ensuite, tu as adapté ta pratique.

  • Speaker #1

    Et si je puis juste me permettre, moi, je ne crois pas que ça t'aurait fait du bien, malgré ce que tu as exprimé, parce qu'en fait, si ça t'avait stressé, en fait, ça t'aurait rajouté, tu vois, un niveau de stress. Ça aurait pu effectivement te faire du bien en temps normal, mais là, en fait, tu te serais stressée plus par rapport à ta grossesse et finalement, on n'aurait pas eu l'effet bénéfique que tu recherchais, je pense.

  • Speaker #0

    Au début, c'est sûr que je ne pouvais pas du tout y aller. Psychologiquement, il y avait vraiment une barrière. Puis après, je ne sais pas, les blocages dans ma tête se sont levés. Mais bon, j'étais déjà à 6-7 mois de grossesse et je ne me voyais pas courir. Voilà, donc j'ai fait de la marche. Par contre, j'ai beaucoup marché. Autant que faire se peut, parce que quand on a envie de faire pipi toutes les 5 minutes, ça devient compliqué. De toute façon, l'essentiel, c'est d'écouter aussi bien physiquement que ce qu'il y a dans la tête. Clairement, clairement, clairement. Et du coup, est-ce que ça fait bouger ton rapport au corps ? et au sport, du coup.

  • Speaker #1

    D'être enceinte ?

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des choses où tu t'es dit Ah ouais, le corps est quand même incroyable. Moi, je sais que, par exemple, le fait d'être enceinte, je me suis dit Mon corps est en train de fabriquer un être humain et c'est juste complètement dingue. Et pour autant, tu arrives à conserver du mouvement et conserver d'autres aptitudes. Et j'ai trouvé ça dingue. Moi, perso, ça m'a fait voir mon corps autrement et je ne le pousse plus comme avant, en fait.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, alors ça n'a pas trop... J'étais déjà persuadée, en fait, bien avant ma grossesse, que le corps est un truc de dingue. Il a une connaissance incroyable, ancestrale même, qu'on n'a pas. Parce que là, ce qui était incroyable, c'est que mon corps tout seul a fabriqué un enfant sans que je lui ai rien demandé. Il n'y avait pas des contrôles, des checks à faire. Je n'allais pas voir si mon foie savait bien nourrir mon enfant. Je dis n'importe quoi, en plus, je suis un médecin. Je n'y connais rien. Je n'allais pas vérifier si mon cœur pompait comme il faut. Il ne fallait pas que je le rappelle tous les lundis, de ne pas oublier. D'ailleurs, je ne saurais pas par quoi commencer. C'est là que tu te dis, en fait, le corps est hyper intelligent, bien plus que parfois le cerveau ou l'esprit. Ce n'est pas conscientisé, il le fait automatiquement. J'en étais déjà persuadée de bien longtemps. Après, je m'étais souvent cassée des choses, beaucoup de fractures, de foulures, de choses comme ça. Et en fait... quand tu vois que ton corps se répare tout seul, il se remet et tu retrouves ton énergie d'avant, là, on était déjà rendu compte.

  • Speaker #0

    Pour le coup, la grossesse n'a pas changé. En tout cas, ta vision et le mode de fonctionnement de ton corps, c'était déjà conscientisé pour toi. Comment tu as pratiqué la course après ? Est-ce que tu as repris la course déjà ?

  • Speaker #1

    Oui, ça y est. J'ai repris depuis fin août. J'étais à, je crois... De toute façon, une fois que j'ai fini ma rééducation, je crois que j'étais à la fin du quatrième mois, quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Rééducation du périnée et rééducation abdominale ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai fait les deux. J'ai tenu à faire les deux. À la mater, ils ne m'avaient parlé que du périnée. Je m'étais un petit peu renseignée et je leur ai dit J'aimerais bien faire celle-ci aussi. Ils m'ont dit Oui, oui, si vous voulez, mais bon... Et en fait, ils s'en foutaient, donc ils m'ont quand même fait le papier et je m'en suis vraiment servie. Et autant la rééducation du périnée, ça c'est vraiment pour les femmes, mais moi, elle m'a fait du bien. J'ai eu déjà le sentiment de retrouver, c'est flou à dire, mais mon vagin, parce que tu as presque l'impression que tu ne sens plus rien à la fin et tout. Donc, c'était hyper agréable de me retrouver femme, on va dire, notamment dans mes relations avec mon mec. Mais de retrouver les sensations avec des exercices particuliers, avec mes abdos, en fait, ça m'a... fait me ressentir moi en fait. Moi, en tant que pas conjointe de mon mec, et OK, on peut refaire l'amour, mais moi, en tant que, je ne sais pas, adulte, bizarrement, tu vois, j'avais l'impression de ne plus me sentir handicapée. Comme si j'étais coincée, il me manquait un truc. J'ai une sorte de handicapée, c'est pour ça que je parle de handicap, mais parce que, enfin, comme si tu étais limitée dans tes mouvements, tu vois. Cette forme-là de handicap auquel je pense, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, quelque part, quand tu es enceinte, ton corps fabrique un être humain, mais du coup, c'est à prendre la place. Il y a plein de fonctions vitales qui sont modifiées. On ne bouge pas de la même manière. Je comprends totalement. Tu as vraiment cette sensation qu'il y a une partie de ton corps qui était employée à créer cet être humain, à gérer cet être humain, et du coup, que tu ne contrôlais plus du tout. Et tu retrouves un peu ce contrôle, entre guillemets, si tant est qu'on a besoin d'avoir du contrôle. Mais en tout cas, tu te réappropries ton corps une fois que tu as accouché.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est plus réappropriation, en fait, tu sais plus, parce que bon, en plus, pendant la grossesse, bon, on te demande beaucoup de tes nouvelles, mais pour savoir si le petit grandit bien, et après, quand il est né, en fait, on te calcule plus, parce qu'en fait, on veut savoir comment lui, la petite merveille va, et en fait, toi, tu sais, enfin, moi, c'est ce que je disais encore hier à ma meilleure amie, c'est qu'en fait, au début de la grossesse, j'ai presque plus su qui j'étais, enfin, c'est bizarre à dire, mais je, en fait, j'avais que de centres d'intérêt autour de mon fils, parce que soit on me demandait ses nouvelles, soit parce que, en fait, comme il se passait que ça dans ma journée, bah, je parlais que de lui, quoi. mais je ne savais plus de quoi moi j'avais envie de parler. Par exemple, et c'est un peu la même chose avec mon corps, j'avais besoin de retrouver mon corps pour moi, pour ce qu'il était à moi. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Je ne peux rien d'autre rajouter que ça. Je pense que c'est difficile à expliquer tant qu'on ne l'a pas vécu. Mais très cool, du coup, tu as fait les deux et c'est une bonne chose. Moi, j'avoue que j'ai fait la rééducation du périnée uniquement. La rééducation abdominale, je l'ai faite bien plus tard, mais pour d'autres raisons. Et en fait, je me dis que j'aurais dû la faire dès le début. Donc, s'il y a des futures mamans qui nous écoutent, franchement, faites-la. Et même des mamans, pas jeunes mamans, en fait, il n'y a pas de bon moment pour le faire. Même la rééducation du périnée, on peut la faire à tout âge. Donc, il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #1

    Et même moi, ma kiné qui me l'a faite, elle m'a dit, en fait, vous êtes déjà 7 sur 10, un truc comme ça. Donc, elle m'a dit, ça se voit que vous avez été sportive, etc. Donc, vous n'en avez pas besoin. Mais en fait, ça m'a donné vraiment la touche. de confiance en moi pour repartir, et notamment, c'est ce qu'on allait dire, pour vraiment repartir faire du sport.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Parce que, alors du coup, tu as repris après avoir fait ta rééducation, comme c'est recommandé par tous les médecins, et là-dessus, c'est très, très bien de suivre ces recommandations. Tu as commencé par quoi ? Tu as repris par pas de la course directement, si ?

  • Speaker #1

    Je pense, j'ai un doute, soit le fitness, mais en fait, j'ai pu très, très vite reprendre la course à pied. Elle m'avait... En fait, dans les deux cas, il fallait juste que j'attende d'être arrivée à un certain niveau de la rééducation pour, quoi qu'il, reprendre du sport. Ah si, je pense que j'ai repris par la piscine d'abord. Et finalement, en fait, les exodations de rééducation abdominale, c'était en fait du fitness.

  • Speaker #0

    C'est déjà du renforcement musculaire en soi.

  • Speaker #1

    Parce qu'au début, moi, je pensais faire ça tranquille dans mon salon, en tenue de mal de ville. Non, non, j'ai bien transpiré. On peut dire qu'on était en plein mois d'août aussi, mais je pense que ce n'était pas que la température extérieure qui me faisait transpirer.

  • Speaker #0

    Non, c'est clair. Surtout que la rééducation du périnée, on peut la faire chez une sage-femme ou un kiné, mais la rééducation abdominale, il n'y a que les kinés qui peuvent vous la faire faire. Donc, clairement, c'est du sport, en fait. Et ce n'est pas les petits abdos, les crunchs qu'on voit sur Instagram. Non, non, non, ça n'a rien à voir. Par contre, je peux vous assurer que c'est efficace. Donc, en fait, je pense que ça vaut le coup, même pour... tout le monde d'aller se faire une préparation physique chez un kiné et pas seulement quand on est blessé. Pour moi, ça a été game changer par la suite. Trop cool. Tu as commencé par la piscine, le fitness avec la kiné.

  • Speaker #1

    Oui, puis après, j'ai continué.

  • Speaker #0

    Tu as continué et puis après, tu as repris la course.

  • Speaker #1

    Surtout, je me suis inscrite à un programme de fitness spécial jeune maman ou femme enceinte pour vraiment faire des mouvements adaptés.

  • Speaker #0

    Cool, trop cool. Et tu es encore en train de le faire, du coup ?

  • Speaker #1

    Tu l'as terminé ? Non, non, j'avais pris un abonnement de six mois, donc là, j'en ai encore au moins trois mois.

  • Speaker #0

    Oui, et comment tu te sens ? Ça t'a aidé, tu te sens ?

  • Speaker #1

    Oui, ça fait vraiment du bien. Les mouvements sont adaptés, donc ça, c'est hyper important. En fait, pour chaque vidéo, elle dit que ça, c'est un mouvement normal de femmes actives, ça, c'est un mouvement femmes enceintes, et ça, c'est le mouvement femmes postpartum. Donc, en fait, tu sais toujours comment adapter. vois en fonction de toi tes ressources, mais tu sais aussi comment adapter si tu as besoin. Et surtout, ce que j'aime beaucoup, c'est que les séances sont courtes. C'est un peu... Enfin, il y a une séance par exemple qui s'appelle Sieste Express. Ce n'est pas ta sieste à toi, c'est la sieste de ton bébé. Si tu as six minutes devant toi, c'est parfait. Donc vraiment, les programmes sont adaptés. C'est pas mal, c'est rapide. Il y a maximum les séances, c'est 30 minutes. Et surtout, les mouvements sont adaptés. Voilà, ça, c'est vraiment important.

  • Speaker #0

    Cool. Ça, c'est trop bien parce que le challenge, en fait, quand on est jeune maman, c'est à la fois qu'il faut que le corps soit OK pour qu'on reprenne, qu'on soit dans le bon niveau d'énergie, on va dire, et qu'on ait du temps. Et le temps, c'est très compliqué avec un jeune bébé. Tout dépend après de comment ça se passe avec ton enfant, si tu allaites ou pas. Ça a beaucoup doué, moi, typiquement, l'allaitement a fait que je ne pouvais pas reprendre la course tout de suite. Je ne me sentais pas assez énergique pour reprendre la course tout de suite, même si l'envie était là. Mais moi, ça m'avait épuisé les premiers mois d'allaitement. Donc, ouais, trop cool. Et donc, du coup, comment tu t'es organisée ? Tu as suivi ton programme ? Tu faisais du sport tous les deux, trois jours ? Comment tu faisais ? Très vite, en fait, très vite, j'ai repris. La première semaine, j'ai fait une séance de sport, j'ai dû faire piscine. La deuxième semaine, j'ai fait piscine et fitness. La deuxième, j'ai fait piscine, fitness et running. Et après, je suis partie sur piscine, deux fitness, un running.

  • Speaker #1

    Ok, ouais, donc assez vite, en fait, tu t'es remise dedans. Après, de ce que je comprends, c'est que tu as continué le sport pendant ta grossesse. Tu es encore finalement en bonne forme après l'accouchement.

  • Speaker #0

    Oui, il faut dire que j'habite aussi au cinquième étage dans l'ascenseur.

  • Speaker #1

    c'est vrai ça maintient c'est sûr ça joue ouais c'est ça non mais c'est bête mais t'étais en bonne condition donc ça t'a permis aussi de reprendre assez rapidement et de te faire plaisir finalement en faisant du sport donc ça c'est cool comment

  • Speaker #0

    tu t'es remise à la course du coup qu'est-ce qui t'a poussé à te dire ok je retourne courir ça te manquait pas du tout ah oui ça me manquait de ouf enfin même si voilà je suis peut-être pas toujours très assidue mais moi j'adore en fait j'ai besoin d'être en plein air donc le fitness ou la piscine c'est sympa mais c'est pas j'aime pas être chez moi enfermé j'ai besoin de sortir au moins une fois par jour de toute façon balader ou du coup aller courir donc ça avec impatience et le vraiment le running c'est un peu mon sport préféré dans le sens où ça te nettoie la tête genre c'est tu fais un vide complet tu tout d'un coup je sais pas c'est comme c'est encore mieux qu'une séance de psy fin tu je sais pas tu ressors avec les idéaux clairs quoi tata t'es embrouillée avec ton mec, t'as dit un mot de travers à ta boss, ou je sais pas quoi, enfin, ou il y a un dossier qui te saoule, je sais pas, et ben, je sais pas, tout d'un coup, genre, tu vois les... Enfin, moi, en tout cas, c'est comme ça que je le fais, mais tout d'un coup, les solutions m'apparaissent pendant que je cours. Ah, mais bien sûr, il faut que je le fasse comme ça, ce sujet, pour que ça finisse par fonctionner, etc. Et du coup, ben, en fait, en vrai, à chaque fois que, ben, je sais pas, il y a un truc qui se passe pas bien ou quoi, ben, je sais qu'il faut qu'il aille courir, parce que... Donc, j'avais trop, trop, trop, trop hâte de courir. Comme toi, j'allaitais. Enfin, j'allaitais encore, mais surtout au début, j'allaitais beaucoup. Et j'avais besoin aussi de retrouver du temps pour moi sans cette petite sangsue que j'aime beaucoup. Et ça, c'était important. Surtout qu'au début, je n'osais pas tellement le faire. Et pourtant, j'allaitais et je tirallais. Donc, on peut se dire que c'était facile finalement. Mais mettre le premier pas dehors, c'était ce qui avait de plus difficile en fait.

  • Speaker #1

    Tu l'as ressenti comment le premier run ? Parce que moi, il a été très particulier.

  • Speaker #0

    Je ne me souviens même plus. Si, je me souviens mieux de retenir cette sensation de liberté. Mais tu vois, au-delà de ça, c'est de me dire, wow, mais je pense que c'est presque même la première fois que j'ai refait du sport, et notamment c'était la piscine du coup. Mais non, courir, j'étais super étonnée d'avoir pas un trop mauvais rythme.

  • Speaker #1

    Ah ouais, je m'attendais. Tu as eu de la chance.

  • Speaker #0

    En fait, je ne sais pas, je m'étais attendue à faire du... j'allais dire du 5 km heure, tu vois, du 4 km heure. Et vraiment, je m'étais attendue à ça. Et en fait, j'ai été super étonnée. Je crois même que j'étais à 6. Attends, je n'arrive jamais. Non, à 10. Où est-ce à 10 ? Je crois même que j'étais à 10, en fait.

  • Speaker #1

    Mais tu étais hyper rapide.

  • Speaker #0

    Oui, mais même là, j'étais dimanche. Enfin, même, je n'avais pas cours depuis trois semaines. J'étais à 12. Je n'avais pas fait ce rythme depuis... Et sans rien forcer ou quoi, je n'ai pas fait ce rythme depuis... hyper longtemps. Donc, je ne sais pas, est-ce que la grossesse, l'allaitement, je ne sais pas, te filment des hormones booster de jambes ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Écoute, en tout cas, tu y vas au feeling parce que de toute façon, même là, en course, tu ne suis pas un programme particulier. Tu y vas juste quand on a envie, quand tu as le temps. Oui,

  • Speaker #0

    après, le seul programme que je me suis fait dans la tête, c'est genre, je ne sais plus, le premier mois, j'ai fait, je crois que j'ai dû faire des séances à deux kilomètres, trois kilomètres. Vraiment, je n'ai pas été très, C'est vraiment... C'était vraiment histoire de sortir et c'était vraiment aux sensations. J'avais très peur que mon périnée tombe par terre.

  • Speaker #1

    Je crois qu'on l'a toutes eu ce truc. Vraiment, la séance après, tu gagnes tout. Tu as trompé.

  • Speaker #0

    J'avais peur d'une grosse descente d'organe. Je serrais tout. C'est pour ça que je n'ai pas eu envie de trop m'éloigner. J'avais très peur. Je me souviens quand même des promenades étant enceinte où je me suis pissée dessus. Tu vois, genre, j'avais pas envie. Autant quand t'es enceinte, limite, ça se justifie. Tu peux dire, c'est pas de ma faute, c'est le petit. Autant là, y a plus personne pour te croire, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça. On va finir par... Tu te dis, premier run après, est-ce qu'il faut pas mettre une couche ou pas ? Parce que tu te dis, est-ce que ça va tenir, quoi ? Non, mais... Ouais, compliqué. Compliqué.

  • Speaker #0

    Le premier run, j'ai pas fait beaucoup de kilomètres. J'ai dû faire trois, je crois. Et en fait, après, je m'étais dit, tout le mois suivant, tu fais des sorties à... Donc, la première fois où je suis sortie, j'ai fait que des sorties à trois. Tout le mois suivant, j'ai fait des sorties à 4 km. Et là, j'en suis à 5, du coup.

  • Speaker #1

    OK. Donc, tu vas quand même progresser. Tu fais attention. Ouais, c'est cool. En plus, là, on rentre dans la période où, franchement, la météo, ça va être un peu compliqué. Donc déjà, si tu arrives à t'y tenir, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça le plus important. Là, c'est ce que j'essaye de me dire.

  • Speaker #1

    Oui, la régularité. Et du coup, qu'est-ce que tu dirais que la course à pied t'apporte ? Parce que d'habitude, je pose plutôt la question sur ta portée dans la vie en général. Mais là, en tant que maman, précisément, qu'est-ce que ça... Qu'est-ce que ça t'apporte au quotidien, du coup, dans tes relations, dans ta vie, mais en tant que maman aussi, la course à pied ? Parce que tu dis que c'est ton sport préféré, donc effectivement, ça te libère l'esprit. Mais est-ce que tu sens que ça t'a aidée à gérer d'autres choses ?

  • Speaker #0

    Je dirais que ça m'apporte de me retrouver moi, en fait. Je passe du temps avec moi-même, pour moi, pour ma santé. Et en fait, moi, je crois profondément qu'on peut être un bon parent. que si on est un adulte heureux. Parce que nos... Bon, après, c'est parce qu'aussi, je pense que si je suis une adulte heureuse, je serai une personne en couple heureuse. Et donc, je serai une parent qui a plus de patience, plus de temps, enfin, de joie de vivre aussi, à partager avec mon enfant, etc. Donc, c'est hiérarchisé d'une certaine façon. C'est d'abord, je prends soin de moi. Ensuite, je prends soin de mon couple. Parce que si mon couple se bat en cacahuète, j'ai aussi peut-être beaucoup plus de tensions à exprimer à mon enfant et déjà, la famille qui se bat en cacahuète. Donc, c'est d'abord moi, ensuite mon couple et ensuite notre famille avec notre enfant. Et du coup, courir, c'est ça. C'est du temps pour moi, à moi, pour prendre soin de moi finalement et donc, par ricochet, prendre soin de mon couple et de ma famille. Donc, ça me permet d'être une meilleure maman presque d'une certaine façon.

  • Speaker #1

    Oui, j'entends. Ça me fait penser à deux choses. Du coup, c'est un peu la théorie du masque à oxygène. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est en avion, s'il y a un crash en cours. Je ne le souhaite à personne. Ce qu'on dit toujours, c'est de mettre le masque à oxygène à soi-même d'abord, avant de le mettre à son enfant ou à d'autres personnes autour de nous. Donc vraiment, si nous, on n'est pas en bonne condition, ça va être difficile d'aider et de soutenir les autres. Donc pensez à soi. Et en fait, ce que je devine à travers ce que tu dis, c'est qu'au final, tu cours seule tout le temps. et quelque part c'est ton me time à toi en fait il y en a qui vont au spa et toi c'est la course en fait il y a aussi le spa clairement ça fait partie du me time je comprends je suis pareil moi je cours que en solo j'aime bien la communauté des runners clairement mais je cours mieux quand je suis seule c'est là où je me mets les idéaux clairs donc ouais je comprends totalement trop cool écoute on arrive à la fin de cet épisode déjà merci donc on va passer sur la dernière partie un peu plus retour au calme là je vois quand même pas mal de choses mais s'il y a une leçon que tu retires de la course à pied ce serait quoi ? ah putain bonne question ou un point positif mais t'en as déjà donné pas mal et ben

  • Speaker #0

    Après, c'est peut-être un peu bateau. En tout cas, il y a peut-être pas mal de gens qui t'ont dit ça. Mais finalement, je pense que la course à pied, ça m'a appris à me connaître, m'auto-challenger et du coup aussi à prendre confiance en moi. Parce que je pense que je ne me connaissais pas et je n'avais pas forcément un très bon rapport à mon corps. auparavant et j'ai appris à prendre soin de mon corps d'une certaine façon parce que je me suis blessée, etc. Donc, à revoir mon alimentation, à revoir mon rapport à la santé sous plein d'aspects, ne serait-ce que se masser des jambes, des pieds, acheter des bonnes chaussures, etc. Enfin, le bon équipement pour prendre soin de soi et me challenger parce que du coup, on parlait un peu des plans d'entraînement, du fractionné, des courses auxquelles on s'inscrit en disant Ah là, mais... Qu'est-ce qui m'a pris de m'inscrire là ? J'y arriverai jamais, etc. Et finalement, quand tu passes la ligne... Bon, déjà, quand tu es sur le temps de départ, même si tu as envie de faire dans ta culotte, tu es quand même super heureux, excité. Et quand tu passes la ligne d'arrivée, tu es là, putain, je me suis entraînée pour ça, quoi. Vraiment, et j'ai réussi. Et je suis fière de moi. Et du coup, après, tu t'inscris pour encore plus. Ça arrive. Et du coup, de prendre confiance. en soi parce qu'en fait, une fois que t'as réussi ça, tu te dis, bah en fait, j'ai compris que si je me concentre, que je mets les efforts qu'il faut, que je suis un plan d'entraînement et de rigueur, etc., bah en fait, c'est possible. Et du coup, tout est possible presque.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as un peu l'impression que tout devient possible dans ta vie en général.

  • Speaker #0

    Mais clairement. Mais pour ça, il faut avoir le bon plan d'entraînement, quel que soit le truc dans lequel tu lances. Tu te lances.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, le plan d'entraînement en course à pied, c'est le plan d'action dans la vie. C'est comment on se donne les moyens d'arriver au résultat qu'on souhaite.

  • Speaker #0

    Ouais, rigueur, discipline, un petit peu quand même, et plein d'entraînement.

  • Speaker #1

    Quel conseil tu donnerais aux futures mamans ou aux jeunes mamans coureuses ?

  • Speaker #0

    Oh là, j'ai l'impression que je vais dire un truc trop bateau, mais de s'écouter, de s'écouter. Genre, t'as pas envie d'y aller ? Bah, t'y vas pas. T'as envie d'y aller, mais pas longtemps ? Bah, t'y vas, mais pas longtemps. On s'en fout. Genre, en fait, c'est ton corps, c'est tes limites. Moi, ça m'arrive plein de fois de ne pas avoir envie d'y aller. Je n'y vais pas. Mais par contre, mon mec, c'est le champion pour culpabiliser dès qu'il s'autorise à relâcher la pression. Et je dis non. Par contre, c'est comme le dernier chocolat qu'on a mangé sur la tablette. Si vraiment ça te faisait envie, tu le bouffes et tu le bouffes avec le smile. Parce que sinon, en fait, OK, tu as peut-être en plus grossi, mais en plus en culpabilisant. Donc, aucun bénéfice. Donc, si tu n'y vas pas et que tu te fais un brunch après, pas de souci. mais avec le smile. Voilà, donc de savoir s'écouter, de respecter ses limites. Parce qu'en plus, moi, je me suis poussée parfois un peu trop dans la course à pied et ça m'a dégoûtée. À un moment donné, j'ai eu besoin de faire une pause et ce qu'on disait avant, après Covid, ça a correspondu à ça. Et en fait, j'ai eu besoin du coup de réapprendre à courir pour moi, pour mon plaisir. Et maintenant, je m'écoute d'autant plus. Alors oui, je n'y vais pas du coup plus trois fois par semaine parce que oui, à l'époque, je courais trois fois par semaine. Là, je n'y vais plus trois pas par semaine. Et même parfois, il y a des semaines où je n'y vais pas. Mais du coup, quand j'y vais, j'y vais vraiment avec le plaisir et j'y vais pour moi et pas pour un plan d'entraînement ou pour ce que les autres pourraient penser, pour mon compte Instagram ou je ne sais quoi. Oui,

  • Speaker #1

    je pense que c'est le conseil que je donne à chaque fois. C'est le plaisir. Il faut y aller en se faisant plaisir et il faut, comme tu dis, s'écouter. C'est peut-être pour ça que tu fais des bonnes perfs. ok très cool et bah écoute c'était la dernière question est-ce qu'il y a un endroit où tu où on peut te contacter si tu le souhaites bien entendu il n'y a pas d'obligation oui pas de soucis sur insta oui je sais pas pourquoi on me contacterait mais pas de soucis bah je sais pas écoute s'il y a des jeunes mamans ou futures mamans qui nous écoutent et qui ont des questions ou autres voilà en tout cas on pourra te retrouver sur instagram je sais

  • Speaker #0

    même pas je sais même plus c'est quoi mon truc je crois que c'est coparentfree oui

  • Speaker #1

    j'ai changé de nom récemment c'est pour ça pas de soucis écoute je le mettrai dans les notes de podcast et puis voilà et puis vous pouvez toujours contacter Run Exploration évidemment si jamais vous voulez il n'y a pas de soucis je suis là écoute merci Sophie pour ce moment c'était très très agréable je te souhaite encore plein de courses et peut-être pourquoi pas avec ton petit bout ça me fait penser à un épisode que j'ai enregistré avec Meryem si vous ne l'avez pas écouté merci qui court, elle, avec ses enfants, en poussette. Donc, c'est peut-être le next step.

  • Speaker #0

    Clairement.

  • Speaker #1

    Voilà. En tout cas, merci beaucoup, Sophie, pour ton temps. Et c'était très, très cool d'apprendre à connaître ton parcours.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Hélo. Franchement, j'étais trop contente de faire cet épisode pour ton podcast que j'écoute depuis le début. Et puis, voilà, de parler de course avec toi, surtout qu'on a de beaux souvenirs aussi en course à pied.

  • Speaker #1

    C'est vrai. C'est vrai, c'est vrai. Allez, merci à tous. À très vite.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cette conversation jusqu'au bout. J'espère que cette exploration vous aura plu. Si c'est le cas, vous pouvez me le faire savoir en partageant cet épisode autour de vous et en taguant at runexploration sur les réseaux sociaux. Pour plus de runexploration, n'hésitez pas à vous abonner au podcast, à lui mettre 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aidera beaucoup à le faire connaître. Et si d'aventure, il y a une personne ou un profil que vous souhaiteriez entendre sur ce podcast, vous pouvez m'envoyer un email à l'adresse bonjour at runexploration.com. On se dit à dans 15 jours. pour un tout nouvel épisode de Run Exploration. D'ici là, portez-vous bien et surtout, bonne course !

Description

Quel Run Explorateur es-tu ? Fais le test pour découvrir ton profil et mes recommandations personnalisées !


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Aujourd'hui, j'échange avec Sophie, une amie de longue date et jeune maman d'un petit garçon de 9 mois.


Si vous êtes future ou jeune maman, cet épisode est pour vous !


Dans cet épisode, on discute :

  • de sa relation au running avant, pendant et après grossesse

  • des différentes phases par lesquelles elle est passée entre la grossesse, le post-partum puis la maternité

  • des peurs que le corps ne suive pas pendant les 1ères séances de sport post partum

  • de comment la course à pied l'aide à être une femme et mère équilibrée


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans Run Exploration, le podcast qui remet les coureurs et la passion de la course à pied au centre de la conversation. Moi c'est Élodie, je suis coureuse passionnée depuis 2012 et avec ce podcast, j'ai envie de vous montrer que la course à pied, ça va bien au-delà de la performance et du matériel. J'ai envie de vous montrer que la course à pied, c'est un mode de vie, parfois, pour certains, oui, mais ce sont surtout plein de façons de la pratiquer et de la vivre. Pour ça, un dimanche sur deux, je reçois au micro de Run Exploration un coureur ou une coureuse passionnée pour parler de course à pied sans se prendre la tête. On échange sur nos pratiques, nos parcours, nos ressentis vis-à-vis de la course à pied, tout simplement parce que selon moi, il y a autant de définitions du running qu'il y a de coureurs, et donc tout autant d'histoires à raconter et à écouter. Une chose avant de commencer, si vous aimez Run Exploration, n'hésitez pas à le faire savoir en vous abonnant au podcast sur votre plateforme d'écoute préférée et à laisser un commentaire ou une note sur Apple Podcast. Cela m'aidera beaucoup à le faire découvrir à encore plus de passionnés. Sur ce, je vous laisse et je vous souhaite une très bonne écoute. Hello Sophie, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Salut, hello, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Écoute, je suis hyper contente de te retrouver. Pour les auditeurs, je vais préciser qu'on se connaît dans la vraie vie. Donc, on se connaît depuis longtemps, anciennes collègues et amis, mais je ne connais pas ton parcours de course à pied, donc ça, ça va être tout nouveau. Et donc, je suis ravie de t'accueillir au micro de Run Exploration. On est sur un format... Temporun, donc c'est un nouveau format pour le podcast, mais le début est toujours le même qu'avant. Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai 34 ans, je suis depuis très peu de temps maman, je suis quasiment parisienne depuis toujours, enfin, francilienne-parisienne. Je suis, entre guillemets, récemment sportive, c'est-à-dire que je détestais le sport au lycée, collège, etc., quand c'était imposé finalement. Voilà. et je fais du sport depuis, je pense, 10 ans, 15 ans, à peu près 15 ans. Enfin, du sport, du run et autres depuis 15 ans. Et je travaille dans le marketing digital, voilà. Ok,

  • Speaker #0

    c'est très bien déjà. Alors, depuis combien de temps tu pratiques la course à pied ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'ai commencé, j'étais étudiante en études supérieures, j'étais en bachelor, donc... Je crois que j'avais 22 ans, quelque chose comme ça, 21 ans. Donc, 12, 13 ans. Je suis nulle en maths, ça se voit.

  • Speaker #0

    Pareil. Et du coup, les auditeurs feront les maths. On espère que mes auditeurs sont meilleurs en maths que nous. Et du coup, quelle est ta pratique de la course aujourd'hui ? Sans forcément rentrer dans le détail, mais c'est vraiment pour qu'on comprenne un peu le type de course que tu es aujourd'hui. Est-ce que tu pratiques régulièrement ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, c'est devenu occasionnel. Déjà parce que là, je reprends, on va dire, depuis la fin de mon poste, puisque je suis en postpartum. Donc, c'est occasionnel. Et même, en fait, il y a eu un avant-après-Covid. Et depuis, c'est devenu assez occasionnel. Une fois par semaine, au mieux.

  • Speaker #0

    C'est un peu le cas de tout le monde, le avant-après-Covid. En tout cas, c'est ce que je ressens. Cool. Écoute, ça nous donne déjà une première idée de qui tu es. On va passer à la deuxième partie. Donc, ça, c'est nouveau. Ça s'appelle les gammes ou drills en anglais. Et je vais te poser dix questions en mode hyper flash. et il va falloir que tu répondes le plus rapidement possible. Aucune pression. Et puis, on verra lesquels je garde dans l'épisode ou pas en fonction. Ce sera un peu la surprise du chef et les abonnés à la newsletter verront le reste des réponses. Allez, t'es prête ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Allez. Quel est ton moment préféré pour les runs ?

  • Speaker #1

    Bon, le dimanche matin.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un rituel pré-ou post-run ?

  • Speaker #1

    Ah non, ça, je suis trop nulle. Ou la douche d'après run avec un petit brunch, mais avant, non.

  • Speaker #0

    C'est pas mal, hein ? quel est ton type de run préféré ? plutôt nature plat ok ça marche tranquille quoi easy run quel est ton spot de course préféré ?

  • Speaker #1

    bon moi je cours souvent dans le bois de Vincennes parce que c'est là où j'habite mais je dirais pas que c'est mon endroit préféré j'adore aller courir plutôt au bord de la mer même en forêt ça c'est ce que j'adore mais par contre pas seule je flippe

  • Speaker #0

    ça marche est-ce que tu as un snack préféré ?

  • Speaker #1

    non non ?

  • Speaker #0

    ok quelle est ta distance ou durée de course préférée ?

  • Speaker #1

    10 km 10-15 d'avant d'avant vraiment 10-15 c'était ma durée préférée maintenant on est plutôt sur 4 4-5 écoute mieux vaut ça que rien mais je préfère un peu plus long quand même parce que là c'est trop court en ce moment oui voilà c'est pas assez t'as à peine rentré dedans que c'est fini merci Donc 10-15, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Cool. Quel est ta météo préférée pour courir ?

  • Speaker #1

    J'avoue, j'adore l'hiver quand il fait beau. L'automne.

  • Speaker #0

    Ah ouais, quand il fait bien froid.

  • Speaker #1

    Ouais, froid, mais ouais, froid, j'aime bien. Mais un chaud, enfin un chaud, beau grand soleil.

  • Speaker #0

    Ouais, ok, je vois bien. Un peu comme aujourd'hui, quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, il fait hyper beau et il fait un peu frais, mais c'est grave chaud pour courir. Est-ce que tu es de la team étirement ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Bah, j'ai cru que c'était ça la question de tout à l'heure sur avant-après.

  • Speaker #0

    Et donc,

  • Speaker #1

    non, pas du tout. Pas du tout, ni avant, ni après étirement. Je crois que d'ailleurs, c'est plutôt avant, mais non. Ni échauffement, ni étirement, ni...

  • Speaker #0

    tout ce qu'il faudrait faire quoi en fait la réalité c'est qu'il n'y a pas de règles en fait je l'ai appris il n'y a pas très longtemps chacun fait comme il veut et s'il n'y en a pas des étirements c'est pas grave non plus en soi donc ça c'est plutôt cool quel est ton truc ultime de motivation pour les jours de flemme ?

  • Speaker #1

    de penser à ce que je vais manger après non Non, je rigole à moitié parce que le côté courir pour manger, ça marche, mais bon. Non, je me dis plutôt, est-ce que je serais fière après l'avoir fait ? Comment je me sentirais après l'avoir fait ? Qu'est-ce que ça va me faire comme bien à la tête ? Est-ce que ça m'amène plus près de mes objectifs de bien-être ou de spirit ? Je pense plutôt un peu au futur. Enfin, tu vois ?

  • Speaker #0

    Ouais, ce que tu vas ressentir la fois que tu auras fait ta séance, en fait. Ok, cool. À quel moment tu t'es sentie coureuse ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense quand j'ai commencé à courir, enfin, dans la vraie vie, c'est un peu bizarre à dire, mais sur du sol dur. Très étrange, cette phrase. Pourquoi ? Parce que j'ai commencé à courir au tout, tout, tout début, quand j'allais à la salle de sport et que je courais sur un tapis. Et même là, je faisais des 10 kilomètres, mais je me dis, mais comment je faisais ? Parce que je trouve qu'il n'y a rien... Enfin, moi, je détestais, en fait... courir sur un tapis. Mais déjà, c'est mon premier pas entre les cours de sport où je séchais et enfin le vrai sport. Donc, je me suis sentie coureuse quand j'ai commencé à y aller régulièrement et en extérieur. Voilà.

  • Speaker #0

    OK. Tout simplement. Peu importe la distance, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    OK. Et c'est quoi le meilleur run ou le run parfait pour toi ? Imagine une séance où à la fin, tu rentres et tu dis Waouh, c'était trop parfait ! Ouais. et c'est genre tu veux que tout tes jogging soit comme ça c'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    bah en gros ouais du beau temps pas trop croisé de monde moi j'aime bien être seule au monde du beau temps croisé peu de monde enfin voir personne une trop bonne musique dans les oreilles et plein d'idées dans la tête c'est à dire genre en gros je suis partie avec un problème en tête et je reviens avec la solution ça c'est vraiment un trop bon run cool

  • Speaker #0

    ok et ben voilà très bien ça va bien comme réponse cool on a fini l'échauffement Ça va, toujours OK ? Très. C'est pas trop dur.

  • Speaker #1

    En forme coach.

  • Speaker #0

    Eh bien, comme tout bon Temporant qui se respecte, une fois qu'on a commencé et qu'on a fait nos gammes, on va passer sur le corps de séance. Alors, sur ce corps de séance, on va partir, là, on va vraiment découvrir ton parcours de course et on va commencer tranquillement. Et je vais demander, même si tu as un peu répondu, quel était ton rapport au sport ? ou à ton corps quand tu étais plus jeune ? Est-ce que tu as toujours pratiqué du sport ?

  • Speaker #1

    Alors non, pas du tout. Oui et non. C'est-à-dire que j'ai pratiqué un peu de force le sport, soit parce qu'à l'école, on te faisait, t'avais des cours de sport, basta. Soit parce que mon père insistait beaucoup pour que je fasse du sport. Donc j'ai fait beaucoup de judo, karaté, voilà, toujours du sport. Et je détestais ça. J'avais un rapport déjà assez conflictuel avec mon père. Donc, tout ce qui était de son idée, c'était nul. Et ensuite, je pense que je n'aimais pas du tout sortir, me mettre en tenue, prendre le vélo pour aller à un cours, rentrer tard le soir. Enfin, moi, j'aimais bien être chez moi, tranquille, voir Azon et voir la télé. Donc, je détestais ça. Après, mon rapport au corps n'était pas terrible non plus. Dans ma famille, du côté de mon père, on est très gros. Et du coup, moi, j'étais à l'inverse. plutôt mince, voire maigre. Et en plus, je ne mangeais pas très bien dans le sens où je n'aimais pas trop manger. Donc, je mangeais assez peu. Et du coup, ma famille me faisait souvent des remarques. Je pensais que j'étais moche parce que j'étais mince. Voilà. Ah oui ?

  • Speaker #0

    Comme quoi ?

  • Speaker #1

    Comme quoi.

  • Speaker #0

    En fait, c'est juste que ton schéma de référence n'était pas du tout...

  • Speaker #1

    celui des standards de beauté on va dire maintenant j'ai l'impression que c'est un peu ça quand même et encore heureusement que ça a aussi pas mal changé de ce côté là ouais c'est sûr mais en tout cas tu vois toi t'étais mince ce que la plupart en tout cas rêvent mais tu te sentais moche pour autant moi je disais que j'étais mince mais dans ma famille on disait que j'étais maigre donc je sais pas parce que j'ai pas de souvenirs enfin il y a des photos mais j'ai pas l'air d'avoir la peau sur les os mais bon

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et du coup, comment tu t'es mise à la course à pied ? Si tu n'aimais pas du tout le sport, qu'est-ce qui est venu ?

  • Speaker #1

    Je faisais mes études à Paris. On avait l'opportunité avec mon école d'avoir une carte de réduction pour l'Aquaboulevard, où il y a une salle de sport. Et les études étaient super, c'était chouette, j'étais dans un bon spirit. Et je ne sais pas, je me suis dit, allez, c'est ta vie maintenant. Maintenant, c'est tes choix, tu n'es plus contrainte de quoi que ce soit. Donc, c'est ça. Qu'est-ce qui va te permettre d'être en bonne santé, d'être pleine d'énergie, t'es jeune ? Ça, pour moi, la santé, c'est assez important. Et je me suis inscrite à cette salle, vu qu'il y avait une énorme réduction et qu'en plus, il y a une piscine et un jacuzzi et un hamam. Voilà, ce qui ne gâche rien. Le plaisir après le sport, c'est hyper important. Et du coup, je me suis prise au jeu. J'avais une copine avec qui on y allait toutes les semaines, voire, je pense, deux fois par semaine. Et moi, j'y allais une fois de temps en temps le week-end. Donc voilà, je me suis lancée comme ça. Et alors, j'ai essayé toutes les machines de la salle jusqu'à me faire mon petit parcours.

  • Speaker #0

    Mon petit programme. Cool. Ah ouais, donc en fait, tu passes de celle qui déteste le sport à d'un seul coup, tiens, comment je peux faire pour être en meilleure santé ? Enfin, c'était ça le point de départ ? Oui,

  • Speaker #1

    parce que moi, si tu veux, au lycée, je m'étais fait faire par le père d'une amie qui était médecin, une attestation comme quoi je m'avais de l'asthme pour ne pas aller aux cours de sport. Alors, je n'ai pas d'asthme du tout.

  • Speaker #0

    Tu détestais vraiment le score. Mais attends, qu'est-ce qu'il s'est... À quel moment il y a eu ce shift ? C'est vraiment le fait d'arriver dans ses études et d'être entourée d'un...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    et puis mes deux,

  • Speaker #1

    trois meilleurs amis de l'époque, avec qui nous organisions des dîners presque parfaits de pauvres étudiantes, m'avaient... Parce que moi, en fait, mes repas, c'était bol de céréales et tartines de pain, fromage et saumon. Donc... Donc voilà, ça se résume avec un paquet de chips ouverts. Ma vie en tant qu'étudiante, mon alimentation plutôt en tant qu'étudiante, c'était ça, tellement je détestais cuisiner. Et en fait, elles m'ont aussi vachement sensibilisée à l'alimentation, en fait à la santé en général. Il y en a une qui est médecin. Il y a l'alimentation, il y a l'alimentation végétarienne. Et donc, je pense qu'il y a eu un tout. Elles faisaient aussi toutes les deux, enfin deux sur trois, pas mal de sports. Donc, je pense que ça m'a embarquée.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est un peu, quelque part, l'influence de l'entourage qui a fait sa magie et puis qui se met des graines, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Ah oui, oui, complètement.

  • Speaker #0

    Eh ben, merci à elle, du coup. Ça va, il y a pire comme influence.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais elles m'ont grave influencée pour tellement de choses dans ma vie. Enfin, c'est une petite étoile.

  • Speaker #0

    Donc, ok, donc tu commences le sport ou plutôt tu reprends le sport avec la salle. Tu le disais tout à l'heure, enfin, en tout cas, tu as beaucoup couru sur tapis. Comment tu as progressé en course à pied et à quel moment tu t'es dit, par exemple, tiens, je vais aller courir dehors ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est deux choses différentes, deux étapes de vie très différentes. La première, je suis passée de, je vis à Paris, et je suis étudiante, je déménage, je suis allée faire, comme toi, une année en Australie. Et du coup, j'avais aussi une salle de sport dans mon immeuble. en Australie. Et donc, j'avais la possibilité de courir encore sur le tapis face en plus à la baie de Sydney. Donc, ce n'est pas déplaisant. Sauf que, je ne sais pas, je me suis dit, attends quand même, tu es dans un bel endroit. C'est bon, sors de ton immeuble, tu vois. Et j'habitais Harbour Bay. Donc, c'est le port de Sydney, le petit port fluvial de Sydney. Et du coup, c'était super propice en fait. on pouvait courir le long des quais. Donc, j'ai fait ça. Et c'était, je pense que c'était au début, tout début, fin d'automne, début d'hiver, enfin d'été, c'est-à-dire Noël pour nous. C'était plutôt octobre, octobre, novembre que j'ai commencé à courir parce qu'après, il faisait trop chaud. Mais ça m'a beaucoup plu. Les saisons sont assez propices. Après, j'ai aussi bougé pendant l'Australie, mais j'étais toujours dans un endroit où c'était quand même assez agréable de courir dehors. Il faisait chaud, mais il faisait pas encore trop chaud, il faisait bon. bon, chaud, mais voilà, comme le début d'été chez nous. Donc, c'est comme ça que je me suis mise à courir dehors.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et par contre, ton autre question, c'est comment est-ce que j'ai progressé en course ? Je crois que c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, comment tu t'y étais mise ? Donc là, tu viens de nous le dire, effectivement. Et du coup, est-ce que c'est pareil ? C'est en Australie que tu as progressé ? Non,

  • Speaker #1

    parce que là-bas, en fait, je ne savais pas. Par exemple, toi, le fractionné, je ne connaissais pas. Je ne savais pas qu'il fallait alterner un peu les rythmes, les séances. pour finalement progresser. Donc, je faisais juste un petit... Déjà, je faisais ce que je pouvais, on va dire. Et puis, j'allais régulièrement courir, mais c'était tout en Australie. Et quand je suis revenue en France, là, j'ai rencontré quelqu'un qui était, lui, féru de course à pied. Et du coup, il m'a appris à progresser. Il m'a fait faire des programmes d'entraînement. Et donc, du coup, c'est comme ça que je me suis mise au fractionné. D'accord. Et aussi aux courses officielles. Parce que du coup, c'est là que ça a commencé.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que du coup, avant de partir... Alors attends, juste rappelle-moi, on va la faire la temporalité. T'as commencé à courir en salle de sport et c'est passé combien de temps entre ce début-là et le moment où t'es partie en Australie, à peu près ?

  • Speaker #1

    Deux ans. Deux ans.

  • Speaker #0

    D'accord. Ouais, donc pendant deux ans, tu cours uniquement en salle. Tu pars en Australie, là-bas, tu cours en extérieur.

  • Speaker #1

    Un an.

  • Speaker #0

    Ouais, tu pars un an, effectivement, on le précise. Et donc là, après, en fait, il se passe trois ans avant que tu te dises, OK, bon, je vais faire des courses officielles, quoi. Ça ne t'avait pas du tout...

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en plus, je pense que j'avais un énorme a priori auparavant, qui était que je ne suis pas sportive. J'étais encore accrochée à mon idée de je ne suis pas sportive, même si je faisais vraiment, là même en Australie, je faisais au moins deux à trois fois par semaine du sport, même puisqu'on avait une salle dans notre immeuble avec des machines, etc. Donc, je faisais beaucoup de sport, mine de rien. Et je ne me voyais pas sportive, en fait. Et quand je me suis mise avec ce mec-là, en fait, il m'a fait changer d'avis sur moi. parce que je l'ai vu faire, et lui se considérait comme sportif. Et en fait, du coup, je me disais, ça va, j'ai à peu près le même nombre de séances que lui. Parce qu'à l'époque, il était encore slow, c'était un jeune sportif, tranquille, tranquille. Et puis après, c'est parti en cacahuète. Mais du coup, à l'époque, on avait encore à peu près le même rythme. On allait tous les deux faire du sport, que ce soit fitness ou course à pied, deux, trois fois par semaine.

  • Speaker #0

    Oui, mais déjà, vous étiez des bons sportifs. Il faut quand même se dire que la moyenne, en fait, quand on est coureur et qu'on navigue autour de gens qui font du sport, on a l'impression que deux fois par semaine ou trois fois par semaine, c'est rien du tout. Mais en fait, par rapport à la moyenne de la France, c'est déjà énorme, en fait, trois fois par semaine, d'aller courir ou de faire du sport.

  • Speaker #1

    Je pensais que pour moi, c'était une accumulation. C'était, il fallait que je sois... que je cours peut-être trois fois par semaine, alors que je ne courais pas trois fois par semaine. Je faisais deux fois du fitness et peut-être une fois du run. Et il fallait que je fasse des très grandes distances pour me considérer sportive. Alors, je faisais peut-être 4, 5 kilomètres. Franchement, je pense qu'en Australie, je n'atteignais même pas les 10 kilomètres, je pense. Donc, tu vois, pour moi, ces trucs-là, ils n'étaient pas remplis.

  • Speaker #0

    Tu avais un peu une idée de ce que c'était d'être coureur et d'être sportif. Et pour toi, tu étais loin de ces codes-là. Et donc, du coup, ce n'était pas pour toi. Oui, c'est intéressant. C'est intéressant parce qu'il y a plein de gens qui ont du mal à se considérer comme sportif. Et moi, je trouve qu'à partir du moment où tu pratiques régulièrement, même si c'est qu'une fois par semaine, pour moi, c'est régulier, tu es sportif, en fait, quelque part. Tu es athlète.

  • Speaker #1

    Puis même aujourd'hui, je me suis complètement détachée de l'étiquette que je pourrais même me coller moi. Aujourd'hui, je ne me sens plus ni sportive ni pas sportive. C'est-à-dire que je vis mon sport comme j'ai envie de le vivre. Et puis, c'est à quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, tu es juste toi et tu vas bouger quand tu en as envie, quand tu en as besoin aussi. OK, hyper intéressant. On va accélérer, on va faire un fast-forward. Tu disais en introduction que tu es jeune maman. Et du coup, c'est aussi le sujet sur lequel je voulais qu'on discute plus en profondeur, puisque moi, je suis aussi jeune maman, alors un peu moins jeune que toi. Mais bon, pas non plus hyper avancée. Ma fille, elle a presque deux ans. Et toi, du coup, je ne sais plus quel âge il a.

  • Speaker #1

    Il a sept mois et une semaine.

  • Speaker #0

    Ouais, donc voilà, on n'est pas trop loin en soi. Donc, on est à sept mois postpartum, on va le dire comme ça. Quelle était ta relation avec la course pendant ta grossesse, du coup ? Est-ce que tu as continué à courir ou pas ? Oui,

  • Speaker #1

    un peu. Alors, j'avais très envie au début de pouvoir maintenir la course à pied le plus longtemps possible. En fait, je pense que je m'étais un peu imaginée, idéalisée ma vie sportive, même pendant la grossesse, mais alors ça depuis des années en arrière. Et du coup, je me dis, ah ouais, moi, je serai ce genre de femme enceinte qui continue de courir, etc. Dans les faits, je crois que le premier mois, c'est sûr, j'ai continué de courir normalement. Je suis allée tous les dimanches. Le deuxième mois, en fait, là, j'ai commencé à être hyper fatiguée. Donc, le deuxième mois et troisième mois, je n'ai rien fait. Vraiment rien du tout. Et puis, au deuxième trimestre, je me suis remise. Et là, j'ai recouru. J'ai continué aussi le fitness. Et le dernier trimestre, en fait, au sixième mois, moi, j'ai eu des contractions. Du coup, je n'ai pas pu recourir là. Le coup, ça ne pouvait pas marcher, on va dire. J'étais quasiment alitée. Donc... le dernier trimestre, donc je n'ai pas du tout été courir. Mais par contre, quand les contractions se sont calmées, j'ai repris du fitness et du yoga. Mais bon, moi, je ne suis pas très yoga, mais c'était plus pour le retourner, on va dire.

  • Speaker #0

    Quand même, je dirais que tu as quand même continué le sport. Oui,

  • Speaker #1

    comme j'ai pu.

  • Speaker #0

    Oui, comme tu as pu, mais tu as adapté ta pratique. Alors que moi, tu vois, à l'instant où j'ai su que j'étais enceinte, je savais que j'avais le droit de courir, mais il y avait un blocage de la petite tête. et j'y suis pas allée en fait alors que c'est ce qui m'aurait fait le plus grand des biens mais je n'y suis pas allée par contre effectivement j'ai fait un peu de yoga très adapté peut-être au milieu de ma grossesse parce que ça allait mieux aussi physiquement et c'est là que je me suis dit j'ai besoin de m'étirer de bouger un peu mais voilà j'ai pas fait de renfots déjà en temps normal du renfot c'est pas le truc que je fais le plus de toute façon Et voilà, mais je ne suis pas du tout allée courir. Donc toi, tu as quand même continué, en tout cas au début, et puis ensuite, tu as adapté ta pratique.

  • Speaker #1

    Et si je puis juste me permettre, moi, je ne crois pas que ça t'aurait fait du bien, malgré ce que tu as exprimé, parce qu'en fait, si ça t'avait stressé, en fait, ça t'aurait rajouté, tu vois, un niveau de stress. Ça aurait pu effectivement te faire du bien en temps normal, mais là, en fait, tu te serais stressée plus par rapport à ta grossesse et finalement, on n'aurait pas eu l'effet bénéfique que tu recherchais, je pense.

  • Speaker #0

    Au début, c'est sûr que je ne pouvais pas du tout y aller. Psychologiquement, il y avait vraiment une barrière. Puis après, je ne sais pas, les blocages dans ma tête se sont levés. Mais bon, j'étais déjà à 6-7 mois de grossesse et je ne me voyais pas courir. Voilà, donc j'ai fait de la marche. Par contre, j'ai beaucoup marché. Autant que faire se peut, parce que quand on a envie de faire pipi toutes les 5 minutes, ça devient compliqué. De toute façon, l'essentiel, c'est d'écouter aussi bien physiquement que ce qu'il y a dans la tête. Clairement, clairement, clairement. Et du coup, est-ce que ça fait bouger ton rapport au corps ? et au sport, du coup.

  • Speaker #1

    D'être enceinte ?

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des choses où tu t'es dit Ah ouais, le corps est quand même incroyable. Moi, je sais que, par exemple, le fait d'être enceinte, je me suis dit Mon corps est en train de fabriquer un être humain et c'est juste complètement dingue. Et pour autant, tu arrives à conserver du mouvement et conserver d'autres aptitudes. Et j'ai trouvé ça dingue. Moi, perso, ça m'a fait voir mon corps autrement et je ne le pousse plus comme avant, en fait.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, alors ça n'a pas trop... J'étais déjà persuadée, en fait, bien avant ma grossesse, que le corps est un truc de dingue. Il a une connaissance incroyable, ancestrale même, qu'on n'a pas. Parce que là, ce qui était incroyable, c'est que mon corps tout seul a fabriqué un enfant sans que je lui ai rien demandé. Il n'y avait pas des contrôles, des checks à faire. Je n'allais pas voir si mon foie savait bien nourrir mon enfant. Je dis n'importe quoi, en plus, je suis un médecin. Je n'y connais rien. Je n'allais pas vérifier si mon cœur pompait comme il faut. Il ne fallait pas que je le rappelle tous les lundis, de ne pas oublier. D'ailleurs, je ne saurais pas par quoi commencer. C'est là que tu te dis, en fait, le corps est hyper intelligent, bien plus que parfois le cerveau ou l'esprit. Ce n'est pas conscientisé, il le fait automatiquement. J'en étais déjà persuadée de bien longtemps. Après, je m'étais souvent cassée des choses, beaucoup de fractures, de foulures, de choses comme ça. Et en fait... quand tu vois que ton corps se répare tout seul, il se remet et tu retrouves ton énergie d'avant, là, on était déjà rendu compte.

  • Speaker #0

    Pour le coup, la grossesse n'a pas changé. En tout cas, ta vision et le mode de fonctionnement de ton corps, c'était déjà conscientisé pour toi. Comment tu as pratiqué la course après ? Est-ce que tu as repris la course déjà ?

  • Speaker #1

    Oui, ça y est. J'ai repris depuis fin août. J'étais à, je crois... De toute façon, une fois que j'ai fini ma rééducation, je crois que j'étais à la fin du quatrième mois, quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Rééducation du périnée et rééducation abdominale ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai fait les deux. J'ai tenu à faire les deux. À la mater, ils ne m'avaient parlé que du périnée. Je m'étais un petit peu renseignée et je leur ai dit J'aimerais bien faire celle-ci aussi. Ils m'ont dit Oui, oui, si vous voulez, mais bon... Et en fait, ils s'en foutaient, donc ils m'ont quand même fait le papier et je m'en suis vraiment servie. Et autant la rééducation du périnée, ça c'est vraiment pour les femmes, mais moi, elle m'a fait du bien. J'ai eu déjà le sentiment de retrouver, c'est flou à dire, mais mon vagin, parce que tu as presque l'impression que tu ne sens plus rien à la fin et tout. Donc, c'était hyper agréable de me retrouver femme, on va dire, notamment dans mes relations avec mon mec. Mais de retrouver les sensations avec des exercices particuliers, avec mes abdos, en fait, ça m'a... fait me ressentir moi en fait. Moi, en tant que pas conjointe de mon mec, et OK, on peut refaire l'amour, mais moi, en tant que, je ne sais pas, adulte, bizarrement, tu vois, j'avais l'impression de ne plus me sentir handicapée. Comme si j'étais coincée, il me manquait un truc. J'ai une sorte de handicapée, c'est pour ça que je parle de handicap, mais parce que, enfin, comme si tu étais limitée dans tes mouvements, tu vois. Cette forme-là de handicap auquel je pense, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, quelque part, quand tu es enceinte, ton corps fabrique un être humain, mais du coup, c'est à prendre la place. Il y a plein de fonctions vitales qui sont modifiées. On ne bouge pas de la même manière. Je comprends totalement. Tu as vraiment cette sensation qu'il y a une partie de ton corps qui était employée à créer cet être humain, à gérer cet être humain, et du coup, que tu ne contrôlais plus du tout. Et tu retrouves un peu ce contrôle, entre guillemets, si tant est qu'on a besoin d'avoir du contrôle. Mais en tout cas, tu te réappropries ton corps une fois que tu as accouché.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est plus réappropriation, en fait, tu sais plus, parce que bon, en plus, pendant la grossesse, bon, on te demande beaucoup de tes nouvelles, mais pour savoir si le petit grandit bien, et après, quand il est né, en fait, on te calcule plus, parce qu'en fait, on veut savoir comment lui, la petite merveille va, et en fait, toi, tu sais, enfin, moi, c'est ce que je disais encore hier à ma meilleure amie, c'est qu'en fait, au début de la grossesse, j'ai presque plus su qui j'étais, enfin, c'est bizarre à dire, mais je, en fait, j'avais que de centres d'intérêt autour de mon fils, parce que soit on me demandait ses nouvelles, soit parce que, en fait, comme il se passait que ça dans ma journée, bah, je parlais que de lui, quoi. mais je ne savais plus de quoi moi j'avais envie de parler. Par exemple, et c'est un peu la même chose avec mon corps, j'avais besoin de retrouver mon corps pour moi, pour ce qu'il était à moi. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Je ne peux rien d'autre rajouter que ça. Je pense que c'est difficile à expliquer tant qu'on ne l'a pas vécu. Mais très cool, du coup, tu as fait les deux et c'est une bonne chose. Moi, j'avoue que j'ai fait la rééducation du périnée uniquement. La rééducation abdominale, je l'ai faite bien plus tard, mais pour d'autres raisons. Et en fait, je me dis que j'aurais dû la faire dès le début. Donc, s'il y a des futures mamans qui nous écoutent, franchement, faites-la. Et même des mamans, pas jeunes mamans, en fait, il n'y a pas de bon moment pour le faire. Même la rééducation du périnée, on peut la faire à tout âge. Donc, il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #1

    Et même moi, ma kiné qui me l'a faite, elle m'a dit, en fait, vous êtes déjà 7 sur 10, un truc comme ça. Donc, elle m'a dit, ça se voit que vous avez été sportive, etc. Donc, vous n'en avez pas besoin. Mais en fait, ça m'a donné vraiment la touche. de confiance en moi pour repartir, et notamment, c'est ce qu'on allait dire, pour vraiment repartir faire du sport.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Parce que, alors du coup, tu as repris après avoir fait ta rééducation, comme c'est recommandé par tous les médecins, et là-dessus, c'est très, très bien de suivre ces recommandations. Tu as commencé par quoi ? Tu as repris par pas de la course directement, si ?

  • Speaker #1

    Je pense, j'ai un doute, soit le fitness, mais en fait, j'ai pu très, très vite reprendre la course à pied. Elle m'avait... En fait, dans les deux cas, il fallait juste que j'attende d'être arrivée à un certain niveau de la rééducation pour, quoi qu'il, reprendre du sport. Ah si, je pense que j'ai repris par la piscine d'abord. Et finalement, en fait, les exodations de rééducation abdominale, c'était en fait du fitness.

  • Speaker #0

    C'est déjà du renforcement musculaire en soi.

  • Speaker #1

    Parce qu'au début, moi, je pensais faire ça tranquille dans mon salon, en tenue de mal de ville. Non, non, j'ai bien transpiré. On peut dire qu'on était en plein mois d'août aussi, mais je pense que ce n'était pas que la température extérieure qui me faisait transpirer.

  • Speaker #0

    Non, c'est clair. Surtout que la rééducation du périnée, on peut la faire chez une sage-femme ou un kiné, mais la rééducation abdominale, il n'y a que les kinés qui peuvent vous la faire faire. Donc, clairement, c'est du sport, en fait. Et ce n'est pas les petits abdos, les crunchs qu'on voit sur Instagram. Non, non, non, ça n'a rien à voir. Par contre, je peux vous assurer que c'est efficace. Donc, en fait, je pense que ça vaut le coup, même pour... tout le monde d'aller se faire une préparation physique chez un kiné et pas seulement quand on est blessé. Pour moi, ça a été game changer par la suite. Trop cool. Tu as commencé par la piscine, le fitness avec la kiné.

  • Speaker #1

    Oui, puis après, j'ai continué.

  • Speaker #0

    Tu as continué et puis après, tu as repris la course.

  • Speaker #1

    Surtout, je me suis inscrite à un programme de fitness spécial jeune maman ou femme enceinte pour vraiment faire des mouvements adaptés.

  • Speaker #0

    Cool, trop cool. Et tu es encore en train de le faire, du coup ?

  • Speaker #1

    Tu l'as terminé ? Non, non, j'avais pris un abonnement de six mois, donc là, j'en ai encore au moins trois mois.

  • Speaker #0

    Oui, et comment tu te sens ? Ça t'a aidé, tu te sens ?

  • Speaker #1

    Oui, ça fait vraiment du bien. Les mouvements sont adaptés, donc ça, c'est hyper important. En fait, pour chaque vidéo, elle dit que ça, c'est un mouvement normal de femmes actives, ça, c'est un mouvement femmes enceintes, et ça, c'est le mouvement femmes postpartum. Donc, en fait, tu sais toujours comment adapter. vois en fonction de toi tes ressources, mais tu sais aussi comment adapter si tu as besoin. Et surtout, ce que j'aime beaucoup, c'est que les séances sont courtes. C'est un peu... Enfin, il y a une séance par exemple qui s'appelle Sieste Express. Ce n'est pas ta sieste à toi, c'est la sieste de ton bébé. Si tu as six minutes devant toi, c'est parfait. Donc vraiment, les programmes sont adaptés. C'est pas mal, c'est rapide. Il y a maximum les séances, c'est 30 minutes. Et surtout, les mouvements sont adaptés. Voilà, ça, c'est vraiment important.

  • Speaker #0

    Cool. Ça, c'est trop bien parce que le challenge, en fait, quand on est jeune maman, c'est à la fois qu'il faut que le corps soit OK pour qu'on reprenne, qu'on soit dans le bon niveau d'énergie, on va dire, et qu'on ait du temps. Et le temps, c'est très compliqué avec un jeune bébé. Tout dépend après de comment ça se passe avec ton enfant, si tu allaites ou pas. Ça a beaucoup doué, moi, typiquement, l'allaitement a fait que je ne pouvais pas reprendre la course tout de suite. Je ne me sentais pas assez énergique pour reprendre la course tout de suite, même si l'envie était là. Mais moi, ça m'avait épuisé les premiers mois d'allaitement. Donc, ouais, trop cool. Et donc, du coup, comment tu t'es organisée ? Tu as suivi ton programme ? Tu faisais du sport tous les deux, trois jours ? Comment tu faisais ? Très vite, en fait, très vite, j'ai repris. La première semaine, j'ai fait une séance de sport, j'ai dû faire piscine. La deuxième semaine, j'ai fait piscine et fitness. La deuxième, j'ai fait piscine, fitness et running. Et après, je suis partie sur piscine, deux fitness, un running.

  • Speaker #1

    Ok, ouais, donc assez vite, en fait, tu t'es remise dedans. Après, de ce que je comprends, c'est que tu as continué le sport pendant ta grossesse. Tu es encore finalement en bonne forme après l'accouchement.

  • Speaker #0

    Oui, il faut dire que j'habite aussi au cinquième étage dans l'ascenseur.

  • Speaker #1

    c'est vrai ça maintient c'est sûr ça joue ouais c'est ça non mais c'est bête mais t'étais en bonne condition donc ça t'a permis aussi de reprendre assez rapidement et de te faire plaisir finalement en faisant du sport donc ça c'est cool comment

  • Speaker #0

    tu t'es remise à la course du coup qu'est-ce qui t'a poussé à te dire ok je retourne courir ça te manquait pas du tout ah oui ça me manquait de ouf enfin même si voilà je suis peut-être pas toujours très assidue mais moi j'adore en fait j'ai besoin d'être en plein air donc le fitness ou la piscine c'est sympa mais c'est pas j'aime pas être chez moi enfermé j'ai besoin de sortir au moins une fois par jour de toute façon balader ou du coup aller courir donc ça avec impatience et le vraiment le running c'est un peu mon sport préféré dans le sens où ça te nettoie la tête genre c'est tu fais un vide complet tu tout d'un coup je sais pas c'est comme c'est encore mieux qu'une séance de psy fin tu je sais pas tu ressors avec les idéaux clairs quoi tata t'es embrouillée avec ton mec, t'as dit un mot de travers à ta boss, ou je sais pas quoi, enfin, ou il y a un dossier qui te saoule, je sais pas, et ben, je sais pas, tout d'un coup, genre, tu vois les... Enfin, moi, en tout cas, c'est comme ça que je le fais, mais tout d'un coup, les solutions m'apparaissent pendant que je cours. Ah, mais bien sûr, il faut que je le fasse comme ça, ce sujet, pour que ça finisse par fonctionner, etc. Et du coup, ben, en fait, en vrai, à chaque fois que, ben, je sais pas, il y a un truc qui se passe pas bien ou quoi, ben, je sais qu'il faut qu'il aille courir, parce que... Donc, j'avais trop, trop, trop, trop hâte de courir. Comme toi, j'allaitais. Enfin, j'allaitais encore, mais surtout au début, j'allaitais beaucoup. Et j'avais besoin aussi de retrouver du temps pour moi sans cette petite sangsue que j'aime beaucoup. Et ça, c'était important. Surtout qu'au début, je n'osais pas tellement le faire. Et pourtant, j'allaitais et je tirallais. Donc, on peut se dire que c'était facile finalement. Mais mettre le premier pas dehors, c'était ce qui avait de plus difficile en fait.

  • Speaker #1

    Tu l'as ressenti comment le premier run ? Parce que moi, il a été très particulier.

  • Speaker #0

    Je ne me souviens même plus. Si, je me souviens mieux de retenir cette sensation de liberté. Mais tu vois, au-delà de ça, c'est de me dire, wow, mais je pense que c'est presque même la première fois que j'ai refait du sport, et notamment c'était la piscine du coup. Mais non, courir, j'étais super étonnée d'avoir pas un trop mauvais rythme.

  • Speaker #1

    Ah ouais, je m'attendais. Tu as eu de la chance.

  • Speaker #0

    En fait, je ne sais pas, je m'étais attendue à faire du... j'allais dire du 5 km heure, tu vois, du 4 km heure. Et vraiment, je m'étais attendue à ça. Et en fait, j'ai été super étonnée. Je crois même que j'étais à 6. Attends, je n'arrive jamais. Non, à 10. Où est-ce à 10 ? Je crois même que j'étais à 10, en fait.

  • Speaker #1

    Mais tu étais hyper rapide.

  • Speaker #0

    Oui, mais même là, j'étais dimanche. Enfin, même, je n'avais pas cours depuis trois semaines. J'étais à 12. Je n'avais pas fait ce rythme depuis... Et sans rien forcer ou quoi, je n'ai pas fait ce rythme depuis... hyper longtemps. Donc, je ne sais pas, est-ce que la grossesse, l'allaitement, je ne sais pas, te filment des hormones booster de jambes ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Écoute, en tout cas, tu y vas au feeling parce que de toute façon, même là, en course, tu ne suis pas un programme particulier. Tu y vas juste quand on a envie, quand tu as le temps. Oui,

  • Speaker #0

    après, le seul programme que je me suis fait dans la tête, c'est genre, je ne sais plus, le premier mois, j'ai fait, je crois que j'ai dû faire des séances à deux kilomètres, trois kilomètres. Vraiment, je n'ai pas été très, C'est vraiment... C'était vraiment histoire de sortir et c'était vraiment aux sensations. J'avais très peur que mon périnée tombe par terre.

  • Speaker #1

    Je crois qu'on l'a toutes eu ce truc. Vraiment, la séance après, tu gagnes tout. Tu as trompé.

  • Speaker #0

    J'avais peur d'une grosse descente d'organe. Je serrais tout. C'est pour ça que je n'ai pas eu envie de trop m'éloigner. J'avais très peur. Je me souviens quand même des promenades étant enceinte où je me suis pissée dessus. Tu vois, genre, j'avais pas envie. Autant quand t'es enceinte, limite, ça se justifie. Tu peux dire, c'est pas de ma faute, c'est le petit. Autant là, y a plus personne pour te croire, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça. On va finir par... Tu te dis, premier run après, est-ce qu'il faut pas mettre une couche ou pas ? Parce que tu te dis, est-ce que ça va tenir, quoi ? Non, mais... Ouais, compliqué. Compliqué.

  • Speaker #0

    Le premier run, j'ai pas fait beaucoup de kilomètres. J'ai dû faire trois, je crois. Et en fait, après, je m'étais dit, tout le mois suivant, tu fais des sorties à... Donc, la première fois où je suis sortie, j'ai fait que des sorties à trois. Tout le mois suivant, j'ai fait des sorties à 4 km. Et là, j'en suis à 5, du coup.

  • Speaker #1

    OK. Donc, tu vas quand même progresser. Tu fais attention. Ouais, c'est cool. En plus, là, on rentre dans la période où, franchement, la météo, ça va être un peu compliqué. Donc déjà, si tu arrives à t'y tenir, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça le plus important. Là, c'est ce que j'essaye de me dire.

  • Speaker #1

    Oui, la régularité. Et du coup, qu'est-ce que tu dirais que la course à pied t'apporte ? Parce que d'habitude, je pose plutôt la question sur ta portée dans la vie en général. Mais là, en tant que maman, précisément, qu'est-ce que ça... Qu'est-ce que ça t'apporte au quotidien, du coup, dans tes relations, dans ta vie, mais en tant que maman aussi, la course à pied ? Parce que tu dis que c'est ton sport préféré, donc effectivement, ça te libère l'esprit. Mais est-ce que tu sens que ça t'a aidée à gérer d'autres choses ?

  • Speaker #0

    Je dirais que ça m'apporte de me retrouver moi, en fait. Je passe du temps avec moi-même, pour moi, pour ma santé. Et en fait, moi, je crois profondément qu'on peut être un bon parent. que si on est un adulte heureux. Parce que nos... Bon, après, c'est parce qu'aussi, je pense que si je suis une adulte heureuse, je serai une personne en couple heureuse. Et donc, je serai une parent qui a plus de patience, plus de temps, enfin, de joie de vivre aussi, à partager avec mon enfant, etc. Donc, c'est hiérarchisé d'une certaine façon. C'est d'abord, je prends soin de moi. Ensuite, je prends soin de mon couple. Parce que si mon couple se bat en cacahuète, j'ai aussi peut-être beaucoup plus de tensions à exprimer à mon enfant et déjà, la famille qui se bat en cacahuète. Donc, c'est d'abord moi, ensuite mon couple et ensuite notre famille avec notre enfant. Et du coup, courir, c'est ça. C'est du temps pour moi, à moi, pour prendre soin de moi finalement et donc, par ricochet, prendre soin de mon couple et de ma famille. Donc, ça me permet d'être une meilleure maman presque d'une certaine façon.

  • Speaker #1

    Oui, j'entends. Ça me fait penser à deux choses. Du coup, c'est un peu la théorie du masque à oxygène. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est en avion, s'il y a un crash en cours. Je ne le souhaite à personne. Ce qu'on dit toujours, c'est de mettre le masque à oxygène à soi-même d'abord, avant de le mettre à son enfant ou à d'autres personnes autour de nous. Donc vraiment, si nous, on n'est pas en bonne condition, ça va être difficile d'aider et de soutenir les autres. Donc pensez à soi. Et en fait, ce que je devine à travers ce que tu dis, c'est qu'au final, tu cours seule tout le temps. et quelque part c'est ton me time à toi en fait il y en a qui vont au spa et toi c'est la course en fait il y a aussi le spa clairement ça fait partie du me time je comprends je suis pareil moi je cours que en solo j'aime bien la communauté des runners clairement mais je cours mieux quand je suis seule c'est là où je me mets les idéaux clairs donc ouais je comprends totalement trop cool écoute on arrive à la fin de cet épisode déjà merci donc on va passer sur la dernière partie un peu plus retour au calme là je vois quand même pas mal de choses mais s'il y a une leçon que tu retires de la course à pied ce serait quoi ? ah putain bonne question ou un point positif mais t'en as déjà donné pas mal et ben

  • Speaker #0

    Après, c'est peut-être un peu bateau. En tout cas, il y a peut-être pas mal de gens qui t'ont dit ça. Mais finalement, je pense que la course à pied, ça m'a appris à me connaître, m'auto-challenger et du coup aussi à prendre confiance en moi. Parce que je pense que je ne me connaissais pas et je n'avais pas forcément un très bon rapport à mon corps. auparavant et j'ai appris à prendre soin de mon corps d'une certaine façon parce que je me suis blessée, etc. Donc, à revoir mon alimentation, à revoir mon rapport à la santé sous plein d'aspects, ne serait-ce que se masser des jambes, des pieds, acheter des bonnes chaussures, etc. Enfin, le bon équipement pour prendre soin de soi et me challenger parce que du coup, on parlait un peu des plans d'entraînement, du fractionné, des courses auxquelles on s'inscrit en disant Ah là, mais... Qu'est-ce qui m'a pris de m'inscrire là ? J'y arriverai jamais, etc. Et finalement, quand tu passes la ligne... Bon, déjà, quand tu es sur le temps de départ, même si tu as envie de faire dans ta culotte, tu es quand même super heureux, excité. Et quand tu passes la ligne d'arrivée, tu es là, putain, je me suis entraînée pour ça, quoi. Vraiment, et j'ai réussi. Et je suis fière de moi. Et du coup, après, tu t'inscris pour encore plus. Ça arrive. Et du coup, de prendre confiance. en soi parce qu'en fait, une fois que t'as réussi ça, tu te dis, bah en fait, j'ai compris que si je me concentre, que je mets les efforts qu'il faut, que je suis un plan d'entraînement et de rigueur, etc., bah en fait, c'est possible. Et du coup, tout est possible presque.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as un peu l'impression que tout devient possible dans ta vie en général.

  • Speaker #0

    Mais clairement. Mais pour ça, il faut avoir le bon plan d'entraînement, quel que soit le truc dans lequel tu lances. Tu te lances.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, le plan d'entraînement en course à pied, c'est le plan d'action dans la vie. C'est comment on se donne les moyens d'arriver au résultat qu'on souhaite.

  • Speaker #0

    Ouais, rigueur, discipline, un petit peu quand même, et plein d'entraînement.

  • Speaker #1

    Quel conseil tu donnerais aux futures mamans ou aux jeunes mamans coureuses ?

  • Speaker #0

    Oh là, j'ai l'impression que je vais dire un truc trop bateau, mais de s'écouter, de s'écouter. Genre, t'as pas envie d'y aller ? Bah, t'y vas pas. T'as envie d'y aller, mais pas longtemps ? Bah, t'y vas, mais pas longtemps. On s'en fout. Genre, en fait, c'est ton corps, c'est tes limites. Moi, ça m'arrive plein de fois de ne pas avoir envie d'y aller. Je n'y vais pas. Mais par contre, mon mec, c'est le champion pour culpabiliser dès qu'il s'autorise à relâcher la pression. Et je dis non. Par contre, c'est comme le dernier chocolat qu'on a mangé sur la tablette. Si vraiment ça te faisait envie, tu le bouffes et tu le bouffes avec le smile. Parce que sinon, en fait, OK, tu as peut-être en plus grossi, mais en plus en culpabilisant. Donc, aucun bénéfice. Donc, si tu n'y vas pas et que tu te fais un brunch après, pas de souci. mais avec le smile. Voilà, donc de savoir s'écouter, de respecter ses limites. Parce qu'en plus, moi, je me suis poussée parfois un peu trop dans la course à pied et ça m'a dégoûtée. À un moment donné, j'ai eu besoin de faire une pause et ce qu'on disait avant, après Covid, ça a correspondu à ça. Et en fait, j'ai eu besoin du coup de réapprendre à courir pour moi, pour mon plaisir. Et maintenant, je m'écoute d'autant plus. Alors oui, je n'y vais pas du coup plus trois fois par semaine parce que oui, à l'époque, je courais trois fois par semaine. Là, je n'y vais plus trois pas par semaine. Et même parfois, il y a des semaines où je n'y vais pas. Mais du coup, quand j'y vais, j'y vais vraiment avec le plaisir et j'y vais pour moi et pas pour un plan d'entraînement ou pour ce que les autres pourraient penser, pour mon compte Instagram ou je ne sais quoi. Oui,

  • Speaker #1

    je pense que c'est le conseil que je donne à chaque fois. C'est le plaisir. Il faut y aller en se faisant plaisir et il faut, comme tu dis, s'écouter. C'est peut-être pour ça que tu fais des bonnes perfs. ok très cool et bah écoute c'était la dernière question est-ce qu'il y a un endroit où tu où on peut te contacter si tu le souhaites bien entendu il n'y a pas d'obligation oui pas de soucis sur insta oui je sais pas pourquoi on me contacterait mais pas de soucis bah je sais pas écoute s'il y a des jeunes mamans ou futures mamans qui nous écoutent et qui ont des questions ou autres voilà en tout cas on pourra te retrouver sur instagram je sais

  • Speaker #0

    même pas je sais même plus c'est quoi mon truc je crois que c'est coparentfree oui

  • Speaker #1

    j'ai changé de nom récemment c'est pour ça pas de soucis écoute je le mettrai dans les notes de podcast et puis voilà et puis vous pouvez toujours contacter Run Exploration évidemment si jamais vous voulez il n'y a pas de soucis je suis là écoute merci Sophie pour ce moment c'était très très agréable je te souhaite encore plein de courses et peut-être pourquoi pas avec ton petit bout ça me fait penser à un épisode que j'ai enregistré avec Meryem si vous ne l'avez pas écouté merci qui court, elle, avec ses enfants, en poussette. Donc, c'est peut-être le next step.

  • Speaker #0

    Clairement.

  • Speaker #1

    Voilà. En tout cas, merci beaucoup, Sophie, pour ton temps. Et c'était très, très cool d'apprendre à connaître ton parcours.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Hélo. Franchement, j'étais trop contente de faire cet épisode pour ton podcast que j'écoute depuis le début. Et puis, voilà, de parler de course avec toi, surtout qu'on a de beaux souvenirs aussi en course à pied.

  • Speaker #1

    C'est vrai. C'est vrai, c'est vrai. Allez, merci à tous. À très vite.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cette conversation jusqu'au bout. J'espère que cette exploration vous aura plu. Si c'est le cas, vous pouvez me le faire savoir en partageant cet épisode autour de vous et en taguant at runexploration sur les réseaux sociaux. Pour plus de runexploration, n'hésitez pas à vous abonner au podcast, à lui mettre 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aidera beaucoup à le faire connaître. Et si d'aventure, il y a une personne ou un profil que vous souhaiteriez entendre sur ce podcast, vous pouvez m'envoyer un email à l'adresse bonjour at runexploration.com. On se dit à dans 15 jours. pour un tout nouvel épisode de Run Exploration. D'ici là, portez-vous bien et surtout, bonne course !

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Quel Run Explorateur es-tu ? Fais le test pour découvrir ton profil et mes recommandations personnalisées !


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Aujourd'hui, j'échange avec Sophie, une amie de longue date et jeune maman d'un petit garçon de 9 mois.


Si vous êtes future ou jeune maman, cet épisode est pour vous !


Dans cet épisode, on discute :

  • de sa relation au running avant, pendant et après grossesse

  • des différentes phases par lesquelles elle est passée entre la grossesse, le post-partum puis la maternité

  • des peurs que le corps ne suive pas pendant les 1ères séances de sport post partum

  • de comment la course à pied l'aide à être une femme et mère équilibrée


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans Run Exploration, le podcast qui remet les coureurs et la passion de la course à pied au centre de la conversation. Moi c'est Élodie, je suis coureuse passionnée depuis 2012 et avec ce podcast, j'ai envie de vous montrer que la course à pied, ça va bien au-delà de la performance et du matériel. J'ai envie de vous montrer que la course à pied, c'est un mode de vie, parfois, pour certains, oui, mais ce sont surtout plein de façons de la pratiquer et de la vivre. Pour ça, un dimanche sur deux, je reçois au micro de Run Exploration un coureur ou une coureuse passionnée pour parler de course à pied sans se prendre la tête. On échange sur nos pratiques, nos parcours, nos ressentis vis-à-vis de la course à pied, tout simplement parce que selon moi, il y a autant de définitions du running qu'il y a de coureurs, et donc tout autant d'histoires à raconter et à écouter. Une chose avant de commencer, si vous aimez Run Exploration, n'hésitez pas à le faire savoir en vous abonnant au podcast sur votre plateforme d'écoute préférée et à laisser un commentaire ou une note sur Apple Podcast. Cela m'aidera beaucoup à le faire découvrir à encore plus de passionnés. Sur ce, je vous laisse et je vous souhaite une très bonne écoute. Hello Sophie, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Salut, hello, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Écoute, je suis hyper contente de te retrouver. Pour les auditeurs, je vais préciser qu'on se connaît dans la vraie vie. Donc, on se connaît depuis longtemps, anciennes collègues et amis, mais je ne connais pas ton parcours de course à pied, donc ça, ça va être tout nouveau. Et donc, je suis ravie de t'accueillir au micro de Run Exploration. On est sur un format... Temporun, donc c'est un nouveau format pour le podcast, mais le début est toujours le même qu'avant. Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai 34 ans, je suis depuis très peu de temps maman, je suis quasiment parisienne depuis toujours, enfin, francilienne-parisienne. Je suis, entre guillemets, récemment sportive, c'est-à-dire que je détestais le sport au lycée, collège, etc., quand c'était imposé finalement. Voilà. et je fais du sport depuis, je pense, 10 ans, 15 ans, à peu près 15 ans. Enfin, du sport, du run et autres depuis 15 ans. Et je travaille dans le marketing digital, voilà. Ok,

  • Speaker #0

    c'est très bien déjà. Alors, depuis combien de temps tu pratiques la course à pied ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'ai commencé, j'étais étudiante en études supérieures, j'étais en bachelor, donc... Je crois que j'avais 22 ans, quelque chose comme ça, 21 ans. Donc, 12, 13 ans. Je suis nulle en maths, ça se voit.

  • Speaker #0

    Pareil. Et du coup, les auditeurs feront les maths. On espère que mes auditeurs sont meilleurs en maths que nous. Et du coup, quelle est ta pratique de la course aujourd'hui ? Sans forcément rentrer dans le détail, mais c'est vraiment pour qu'on comprenne un peu le type de course que tu es aujourd'hui. Est-ce que tu pratiques régulièrement ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, c'est devenu occasionnel. Déjà parce que là, je reprends, on va dire, depuis la fin de mon poste, puisque je suis en postpartum. Donc, c'est occasionnel. Et même, en fait, il y a eu un avant-après-Covid. Et depuis, c'est devenu assez occasionnel. Une fois par semaine, au mieux.

  • Speaker #0

    C'est un peu le cas de tout le monde, le avant-après-Covid. En tout cas, c'est ce que je ressens. Cool. Écoute, ça nous donne déjà une première idée de qui tu es. On va passer à la deuxième partie. Donc, ça, c'est nouveau. Ça s'appelle les gammes ou drills en anglais. Et je vais te poser dix questions en mode hyper flash. et il va falloir que tu répondes le plus rapidement possible. Aucune pression. Et puis, on verra lesquels je garde dans l'épisode ou pas en fonction. Ce sera un peu la surprise du chef et les abonnés à la newsletter verront le reste des réponses. Allez, t'es prête ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Allez. Quel est ton moment préféré pour les runs ?

  • Speaker #1

    Bon, le dimanche matin.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un rituel pré-ou post-run ?

  • Speaker #1

    Ah non, ça, je suis trop nulle. Ou la douche d'après run avec un petit brunch, mais avant, non.

  • Speaker #0

    C'est pas mal, hein ? quel est ton type de run préféré ? plutôt nature plat ok ça marche tranquille quoi easy run quel est ton spot de course préféré ?

  • Speaker #1

    bon moi je cours souvent dans le bois de Vincennes parce que c'est là où j'habite mais je dirais pas que c'est mon endroit préféré j'adore aller courir plutôt au bord de la mer même en forêt ça c'est ce que j'adore mais par contre pas seule je flippe

  • Speaker #0

    ça marche est-ce que tu as un snack préféré ?

  • Speaker #1

    non non ?

  • Speaker #0

    ok quelle est ta distance ou durée de course préférée ?

  • Speaker #1

    10 km 10-15 d'avant d'avant vraiment 10-15 c'était ma durée préférée maintenant on est plutôt sur 4 4-5 écoute mieux vaut ça que rien mais je préfère un peu plus long quand même parce que là c'est trop court en ce moment oui voilà c'est pas assez t'as à peine rentré dedans que c'est fini merci Donc 10-15, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Cool. Quel est ta météo préférée pour courir ?

  • Speaker #1

    J'avoue, j'adore l'hiver quand il fait beau. L'automne.

  • Speaker #0

    Ah ouais, quand il fait bien froid.

  • Speaker #1

    Ouais, froid, mais ouais, froid, j'aime bien. Mais un chaud, enfin un chaud, beau grand soleil.

  • Speaker #0

    Ouais, ok, je vois bien. Un peu comme aujourd'hui, quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, il fait hyper beau et il fait un peu frais, mais c'est grave chaud pour courir. Est-ce que tu es de la team étirement ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Bah, j'ai cru que c'était ça la question de tout à l'heure sur avant-après.

  • Speaker #0

    Et donc,

  • Speaker #1

    non, pas du tout. Pas du tout, ni avant, ni après étirement. Je crois que d'ailleurs, c'est plutôt avant, mais non. Ni échauffement, ni étirement, ni...

  • Speaker #0

    tout ce qu'il faudrait faire quoi en fait la réalité c'est qu'il n'y a pas de règles en fait je l'ai appris il n'y a pas très longtemps chacun fait comme il veut et s'il n'y en a pas des étirements c'est pas grave non plus en soi donc ça c'est plutôt cool quel est ton truc ultime de motivation pour les jours de flemme ?

  • Speaker #1

    de penser à ce que je vais manger après non Non, je rigole à moitié parce que le côté courir pour manger, ça marche, mais bon. Non, je me dis plutôt, est-ce que je serais fière après l'avoir fait ? Comment je me sentirais après l'avoir fait ? Qu'est-ce que ça va me faire comme bien à la tête ? Est-ce que ça m'amène plus près de mes objectifs de bien-être ou de spirit ? Je pense plutôt un peu au futur. Enfin, tu vois ?

  • Speaker #0

    Ouais, ce que tu vas ressentir la fois que tu auras fait ta séance, en fait. Ok, cool. À quel moment tu t'es sentie coureuse ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense quand j'ai commencé à courir, enfin, dans la vraie vie, c'est un peu bizarre à dire, mais sur du sol dur. Très étrange, cette phrase. Pourquoi ? Parce que j'ai commencé à courir au tout, tout, tout début, quand j'allais à la salle de sport et que je courais sur un tapis. Et même là, je faisais des 10 kilomètres, mais je me dis, mais comment je faisais ? Parce que je trouve qu'il n'y a rien... Enfin, moi, je détestais, en fait... courir sur un tapis. Mais déjà, c'est mon premier pas entre les cours de sport où je séchais et enfin le vrai sport. Donc, je me suis sentie coureuse quand j'ai commencé à y aller régulièrement et en extérieur. Voilà.

  • Speaker #0

    OK. Tout simplement. Peu importe la distance, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    OK. Et c'est quoi le meilleur run ou le run parfait pour toi ? Imagine une séance où à la fin, tu rentres et tu dis Waouh, c'était trop parfait ! Ouais. et c'est genre tu veux que tout tes jogging soit comme ça c'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    bah en gros ouais du beau temps pas trop croisé de monde moi j'aime bien être seule au monde du beau temps croisé peu de monde enfin voir personne une trop bonne musique dans les oreilles et plein d'idées dans la tête c'est à dire genre en gros je suis partie avec un problème en tête et je reviens avec la solution ça c'est vraiment un trop bon run cool

  • Speaker #0

    ok et ben voilà très bien ça va bien comme réponse cool on a fini l'échauffement Ça va, toujours OK ? Très. C'est pas trop dur.

  • Speaker #1

    En forme coach.

  • Speaker #0

    Eh bien, comme tout bon Temporant qui se respecte, une fois qu'on a commencé et qu'on a fait nos gammes, on va passer sur le corps de séance. Alors, sur ce corps de séance, on va partir, là, on va vraiment découvrir ton parcours de course et on va commencer tranquillement. Et je vais demander, même si tu as un peu répondu, quel était ton rapport au sport ? ou à ton corps quand tu étais plus jeune ? Est-ce que tu as toujours pratiqué du sport ?

  • Speaker #1

    Alors non, pas du tout. Oui et non. C'est-à-dire que j'ai pratiqué un peu de force le sport, soit parce qu'à l'école, on te faisait, t'avais des cours de sport, basta. Soit parce que mon père insistait beaucoup pour que je fasse du sport. Donc j'ai fait beaucoup de judo, karaté, voilà, toujours du sport. Et je détestais ça. J'avais un rapport déjà assez conflictuel avec mon père. Donc, tout ce qui était de son idée, c'était nul. Et ensuite, je pense que je n'aimais pas du tout sortir, me mettre en tenue, prendre le vélo pour aller à un cours, rentrer tard le soir. Enfin, moi, j'aimais bien être chez moi, tranquille, voir Azon et voir la télé. Donc, je détestais ça. Après, mon rapport au corps n'était pas terrible non plus. Dans ma famille, du côté de mon père, on est très gros. Et du coup, moi, j'étais à l'inverse. plutôt mince, voire maigre. Et en plus, je ne mangeais pas très bien dans le sens où je n'aimais pas trop manger. Donc, je mangeais assez peu. Et du coup, ma famille me faisait souvent des remarques. Je pensais que j'étais moche parce que j'étais mince. Voilà. Ah oui ?

  • Speaker #0

    Comme quoi ?

  • Speaker #1

    Comme quoi.

  • Speaker #0

    En fait, c'est juste que ton schéma de référence n'était pas du tout...

  • Speaker #1

    celui des standards de beauté on va dire maintenant j'ai l'impression que c'est un peu ça quand même et encore heureusement que ça a aussi pas mal changé de ce côté là ouais c'est sûr mais en tout cas tu vois toi t'étais mince ce que la plupart en tout cas rêvent mais tu te sentais moche pour autant moi je disais que j'étais mince mais dans ma famille on disait que j'étais maigre donc je sais pas parce que j'ai pas de souvenirs enfin il y a des photos mais j'ai pas l'air d'avoir la peau sur les os mais bon

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et du coup, comment tu t'es mise à la course à pied ? Si tu n'aimais pas du tout le sport, qu'est-ce qui est venu ?

  • Speaker #1

    Je faisais mes études à Paris. On avait l'opportunité avec mon école d'avoir une carte de réduction pour l'Aquaboulevard, où il y a une salle de sport. Et les études étaient super, c'était chouette, j'étais dans un bon spirit. Et je ne sais pas, je me suis dit, allez, c'est ta vie maintenant. Maintenant, c'est tes choix, tu n'es plus contrainte de quoi que ce soit. Donc, c'est ça. Qu'est-ce qui va te permettre d'être en bonne santé, d'être pleine d'énergie, t'es jeune ? Ça, pour moi, la santé, c'est assez important. Et je me suis inscrite à cette salle, vu qu'il y avait une énorme réduction et qu'en plus, il y a une piscine et un jacuzzi et un hamam. Voilà, ce qui ne gâche rien. Le plaisir après le sport, c'est hyper important. Et du coup, je me suis prise au jeu. J'avais une copine avec qui on y allait toutes les semaines, voire, je pense, deux fois par semaine. Et moi, j'y allais une fois de temps en temps le week-end. Donc voilà, je me suis lancée comme ça. Et alors, j'ai essayé toutes les machines de la salle jusqu'à me faire mon petit parcours.

  • Speaker #0

    Mon petit programme. Cool. Ah ouais, donc en fait, tu passes de celle qui déteste le sport à d'un seul coup, tiens, comment je peux faire pour être en meilleure santé ? Enfin, c'était ça le point de départ ? Oui,

  • Speaker #1

    parce que moi, si tu veux, au lycée, je m'étais fait faire par le père d'une amie qui était médecin, une attestation comme quoi je m'avais de l'asthme pour ne pas aller aux cours de sport. Alors, je n'ai pas d'asthme du tout.

  • Speaker #0

    Tu détestais vraiment le score. Mais attends, qu'est-ce qu'il s'est... À quel moment il y a eu ce shift ? C'est vraiment le fait d'arriver dans ses études et d'être entourée d'un...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    et puis mes deux,

  • Speaker #1

    trois meilleurs amis de l'époque, avec qui nous organisions des dîners presque parfaits de pauvres étudiantes, m'avaient... Parce que moi, en fait, mes repas, c'était bol de céréales et tartines de pain, fromage et saumon. Donc... Donc voilà, ça se résume avec un paquet de chips ouverts. Ma vie en tant qu'étudiante, mon alimentation plutôt en tant qu'étudiante, c'était ça, tellement je détestais cuisiner. Et en fait, elles m'ont aussi vachement sensibilisée à l'alimentation, en fait à la santé en général. Il y en a une qui est médecin. Il y a l'alimentation, il y a l'alimentation végétarienne. Et donc, je pense qu'il y a eu un tout. Elles faisaient aussi toutes les deux, enfin deux sur trois, pas mal de sports. Donc, je pense que ça m'a embarquée.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est un peu, quelque part, l'influence de l'entourage qui a fait sa magie et puis qui se met des graines, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Ah oui, oui, complètement.

  • Speaker #0

    Eh ben, merci à elle, du coup. Ça va, il y a pire comme influence.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais elles m'ont grave influencée pour tellement de choses dans ma vie. Enfin, c'est une petite étoile.

  • Speaker #0

    Donc, ok, donc tu commences le sport ou plutôt tu reprends le sport avec la salle. Tu le disais tout à l'heure, enfin, en tout cas, tu as beaucoup couru sur tapis. Comment tu as progressé en course à pied et à quel moment tu t'es dit, par exemple, tiens, je vais aller courir dehors ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est deux choses différentes, deux étapes de vie très différentes. La première, je suis passée de, je vis à Paris, et je suis étudiante, je déménage, je suis allée faire, comme toi, une année en Australie. Et du coup, j'avais aussi une salle de sport dans mon immeuble. en Australie. Et donc, j'avais la possibilité de courir encore sur le tapis face en plus à la baie de Sydney. Donc, ce n'est pas déplaisant. Sauf que, je ne sais pas, je me suis dit, attends quand même, tu es dans un bel endroit. C'est bon, sors de ton immeuble, tu vois. Et j'habitais Harbour Bay. Donc, c'est le port de Sydney, le petit port fluvial de Sydney. Et du coup, c'était super propice en fait. on pouvait courir le long des quais. Donc, j'ai fait ça. Et c'était, je pense que c'était au début, tout début, fin d'automne, début d'hiver, enfin d'été, c'est-à-dire Noël pour nous. C'était plutôt octobre, octobre, novembre que j'ai commencé à courir parce qu'après, il faisait trop chaud. Mais ça m'a beaucoup plu. Les saisons sont assez propices. Après, j'ai aussi bougé pendant l'Australie, mais j'étais toujours dans un endroit où c'était quand même assez agréable de courir dehors. Il faisait chaud, mais il faisait pas encore trop chaud, il faisait bon. bon, chaud, mais voilà, comme le début d'été chez nous. Donc, c'est comme ça que je me suis mise à courir dehors.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et par contre, ton autre question, c'est comment est-ce que j'ai progressé en course ? Je crois que c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, comment tu t'y étais mise ? Donc là, tu viens de nous le dire, effectivement. Et du coup, est-ce que c'est pareil ? C'est en Australie que tu as progressé ? Non,

  • Speaker #1

    parce que là-bas, en fait, je ne savais pas. Par exemple, toi, le fractionné, je ne connaissais pas. Je ne savais pas qu'il fallait alterner un peu les rythmes, les séances. pour finalement progresser. Donc, je faisais juste un petit... Déjà, je faisais ce que je pouvais, on va dire. Et puis, j'allais régulièrement courir, mais c'était tout en Australie. Et quand je suis revenue en France, là, j'ai rencontré quelqu'un qui était, lui, féru de course à pied. Et du coup, il m'a appris à progresser. Il m'a fait faire des programmes d'entraînement. Et donc, du coup, c'est comme ça que je me suis mise au fractionné. D'accord. Et aussi aux courses officielles. Parce que du coup, c'est là que ça a commencé.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que du coup, avant de partir... Alors attends, juste rappelle-moi, on va la faire la temporalité. T'as commencé à courir en salle de sport et c'est passé combien de temps entre ce début-là et le moment où t'es partie en Australie, à peu près ?

  • Speaker #1

    Deux ans. Deux ans.

  • Speaker #0

    D'accord. Ouais, donc pendant deux ans, tu cours uniquement en salle. Tu pars en Australie, là-bas, tu cours en extérieur.

  • Speaker #1

    Un an.

  • Speaker #0

    Ouais, tu pars un an, effectivement, on le précise. Et donc là, après, en fait, il se passe trois ans avant que tu te dises, OK, bon, je vais faire des courses officielles, quoi. Ça ne t'avait pas du tout...

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en plus, je pense que j'avais un énorme a priori auparavant, qui était que je ne suis pas sportive. J'étais encore accrochée à mon idée de je ne suis pas sportive, même si je faisais vraiment, là même en Australie, je faisais au moins deux à trois fois par semaine du sport, même puisqu'on avait une salle dans notre immeuble avec des machines, etc. Donc, je faisais beaucoup de sport, mine de rien. Et je ne me voyais pas sportive, en fait. Et quand je me suis mise avec ce mec-là, en fait, il m'a fait changer d'avis sur moi. parce que je l'ai vu faire, et lui se considérait comme sportif. Et en fait, du coup, je me disais, ça va, j'ai à peu près le même nombre de séances que lui. Parce qu'à l'époque, il était encore slow, c'était un jeune sportif, tranquille, tranquille. Et puis après, c'est parti en cacahuète. Mais du coup, à l'époque, on avait encore à peu près le même rythme. On allait tous les deux faire du sport, que ce soit fitness ou course à pied, deux, trois fois par semaine.

  • Speaker #0

    Oui, mais déjà, vous étiez des bons sportifs. Il faut quand même se dire que la moyenne, en fait, quand on est coureur et qu'on navigue autour de gens qui font du sport, on a l'impression que deux fois par semaine ou trois fois par semaine, c'est rien du tout. Mais en fait, par rapport à la moyenne de la France, c'est déjà énorme, en fait, trois fois par semaine, d'aller courir ou de faire du sport.

  • Speaker #1

    Je pensais que pour moi, c'était une accumulation. C'était, il fallait que je sois... que je cours peut-être trois fois par semaine, alors que je ne courais pas trois fois par semaine. Je faisais deux fois du fitness et peut-être une fois du run. Et il fallait que je fasse des très grandes distances pour me considérer sportive. Alors, je faisais peut-être 4, 5 kilomètres. Franchement, je pense qu'en Australie, je n'atteignais même pas les 10 kilomètres, je pense. Donc, tu vois, pour moi, ces trucs-là, ils n'étaient pas remplis.

  • Speaker #0

    Tu avais un peu une idée de ce que c'était d'être coureur et d'être sportif. Et pour toi, tu étais loin de ces codes-là. Et donc, du coup, ce n'était pas pour toi. Oui, c'est intéressant. C'est intéressant parce qu'il y a plein de gens qui ont du mal à se considérer comme sportif. Et moi, je trouve qu'à partir du moment où tu pratiques régulièrement, même si c'est qu'une fois par semaine, pour moi, c'est régulier, tu es sportif, en fait, quelque part. Tu es athlète.

  • Speaker #1

    Puis même aujourd'hui, je me suis complètement détachée de l'étiquette que je pourrais même me coller moi. Aujourd'hui, je ne me sens plus ni sportive ni pas sportive. C'est-à-dire que je vis mon sport comme j'ai envie de le vivre. Et puis, c'est à quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, tu es juste toi et tu vas bouger quand tu en as envie, quand tu en as besoin aussi. OK, hyper intéressant. On va accélérer, on va faire un fast-forward. Tu disais en introduction que tu es jeune maman. Et du coup, c'est aussi le sujet sur lequel je voulais qu'on discute plus en profondeur, puisque moi, je suis aussi jeune maman, alors un peu moins jeune que toi. Mais bon, pas non plus hyper avancée. Ma fille, elle a presque deux ans. Et toi, du coup, je ne sais plus quel âge il a.

  • Speaker #1

    Il a sept mois et une semaine.

  • Speaker #0

    Ouais, donc voilà, on n'est pas trop loin en soi. Donc, on est à sept mois postpartum, on va le dire comme ça. Quelle était ta relation avec la course pendant ta grossesse, du coup ? Est-ce que tu as continué à courir ou pas ? Oui,

  • Speaker #1

    un peu. Alors, j'avais très envie au début de pouvoir maintenir la course à pied le plus longtemps possible. En fait, je pense que je m'étais un peu imaginée, idéalisée ma vie sportive, même pendant la grossesse, mais alors ça depuis des années en arrière. Et du coup, je me dis, ah ouais, moi, je serai ce genre de femme enceinte qui continue de courir, etc. Dans les faits, je crois que le premier mois, c'est sûr, j'ai continué de courir normalement. Je suis allée tous les dimanches. Le deuxième mois, en fait, là, j'ai commencé à être hyper fatiguée. Donc, le deuxième mois et troisième mois, je n'ai rien fait. Vraiment rien du tout. Et puis, au deuxième trimestre, je me suis remise. Et là, j'ai recouru. J'ai continué aussi le fitness. Et le dernier trimestre, en fait, au sixième mois, moi, j'ai eu des contractions. Du coup, je n'ai pas pu recourir là. Le coup, ça ne pouvait pas marcher, on va dire. J'étais quasiment alitée. Donc... le dernier trimestre, donc je n'ai pas du tout été courir. Mais par contre, quand les contractions se sont calmées, j'ai repris du fitness et du yoga. Mais bon, moi, je ne suis pas très yoga, mais c'était plus pour le retourner, on va dire.

  • Speaker #0

    Quand même, je dirais que tu as quand même continué le sport. Oui,

  • Speaker #1

    comme j'ai pu.

  • Speaker #0

    Oui, comme tu as pu, mais tu as adapté ta pratique. Alors que moi, tu vois, à l'instant où j'ai su que j'étais enceinte, je savais que j'avais le droit de courir, mais il y avait un blocage de la petite tête. et j'y suis pas allée en fait alors que c'est ce qui m'aurait fait le plus grand des biens mais je n'y suis pas allée par contre effectivement j'ai fait un peu de yoga très adapté peut-être au milieu de ma grossesse parce que ça allait mieux aussi physiquement et c'est là que je me suis dit j'ai besoin de m'étirer de bouger un peu mais voilà j'ai pas fait de renfots déjà en temps normal du renfot c'est pas le truc que je fais le plus de toute façon Et voilà, mais je ne suis pas du tout allée courir. Donc toi, tu as quand même continué, en tout cas au début, et puis ensuite, tu as adapté ta pratique.

  • Speaker #1

    Et si je puis juste me permettre, moi, je ne crois pas que ça t'aurait fait du bien, malgré ce que tu as exprimé, parce qu'en fait, si ça t'avait stressé, en fait, ça t'aurait rajouté, tu vois, un niveau de stress. Ça aurait pu effectivement te faire du bien en temps normal, mais là, en fait, tu te serais stressée plus par rapport à ta grossesse et finalement, on n'aurait pas eu l'effet bénéfique que tu recherchais, je pense.

  • Speaker #0

    Au début, c'est sûr que je ne pouvais pas du tout y aller. Psychologiquement, il y avait vraiment une barrière. Puis après, je ne sais pas, les blocages dans ma tête se sont levés. Mais bon, j'étais déjà à 6-7 mois de grossesse et je ne me voyais pas courir. Voilà, donc j'ai fait de la marche. Par contre, j'ai beaucoup marché. Autant que faire se peut, parce que quand on a envie de faire pipi toutes les 5 minutes, ça devient compliqué. De toute façon, l'essentiel, c'est d'écouter aussi bien physiquement que ce qu'il y a dans la tête. Clairement, clairement, clairement. Et du coup, est-ce que ça fait bouger ton rapport au corps ? et au sport, du coup.

  • Speaker #1

    D'être enceinte ?

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des choses où tu t'es dit Ah ouais, le corps est quand même incroyable. Moi, je sais que, par exemple, le fait d'être enceinte, je me suis dit Mon corps est en train de fabriquer un être humain et c'est juste complètement dingue. Et pour autant, tu arrives à conserver du mouvement et conserver d'autres aptitudes. Et j'ai trouvé ça dingue. Moi, perso, ça m'a fait voir mon corps autrement et je ne le pousse plus comme avant, en fait.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, alors ça n'a pas trop... J'étais déjà persuadée, en fait, bien avant ma grossesse, que le corps est un truc de dingue. Il a une connaissance incroyable, ancestrale même, qu'on n'a pas. Parce que là, ce qui était incroyable, c'est que mon corps tout seul a fabriqué un enfant sans que je lui ai rien demandé. Il n'y avait pas des contrôles, des checks à faire. Je n'allais pas voir si mon foie savait bien nourrir mon enfant. Je dis n'importe quoi, en plus, je suis un médecin. Je n'y connais rien. Je n'allais pas vérifier si mon cœur pompait comme il faut. Il ne fallait pas que je le rappelle tous les lundis, de ne pas oublier. D'ailleurs, je ne saurais pas par quoi commencer. C'est là que tu te dis, en fait, le corps est hyper intelligent, bien plus que parfois le cerveau ou l'esprit. Ce n'est pas conscientisé, il le fait automatiquement. J'en étais déjà persuadée de bien longtemps. Après, je m'étais souvent cassée des choses, beaucoup de fractures, de foulures, de choses comme ça. Et en fait... quand tu vois que ton corps se répare tout seul, il se remet et tu retrouves ton énergie d'avant, là, on était déjà rendu compte.

  • Speaker #0

    Pour le coup, la grossesse n'a pas changé. En tout cas, ta vision et le mode de fonctionnement de ton corps, c'était déjà conscientisé pour toi. Comment tu as pratiqué la course après ? Est-ce que tu as repris la course déjà ?

  • Speaker #1

    Oui, ça y est. J'ai repris depuis fin août. J'étais à, je crois... De toute façon, une fois que j'ai fini ma rééducation, je crois que j'étais à la fin du quatrième mois, quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Rééducation du périnée et rééducation abdominale ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai fait les deux. J'ai tenu à faire les deux. À la mater, ils ne m'avaient parlé que du périnée. Je m'étais un petit peu renseignée et je leur ai dit J'aimerais bien faire celle-ci aussi. Ils m'ont dit Oui, oui, si vous voulez, mais bon... Et en fait, ils s'en foutaient, donc ils m'ont quand même fait le papier et je m'en suis vraiment servie. Et autant la rééducation du périnée, ça c'est vraiment pour les femmes, mais moi, elle m'a fait du bien. J'ai eu déjà le sentiment de retrouver, c'est flou à dire, mais mon vagin, parce que tu as presque l'impression que tu ne sens plus rien à la fin et tout. Donc, c'était hyper agréable de me retrouver femme, on va dire, notamment dans mes relations avec mon mec. Mais de retrouver les sensations avec des exercices particuliers, avec mes abdos, en fait, ça m'a... fait me ressentir moi en fait. Moi, en tant que pas conjointe de mon mec, et OK, on peut refaire l'amour, mais moi, en tant que, je ne sais pas, adulte, bizarrement, tu vois, j'avais l'impression de ne plus me sentir handicapée. Comme si j'étais coincée, il me manquait un truc. J'ai une sorte de handicapée, c'est pour ça que je parle de handicap, mais parce que, enfin, comme si tu étais limitée dans tes mouvements, tu vois. Cette forme-là de handicap auquel je pense, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, quelque part, quand tu es enceinte, ton corps fabrique un être humain, mais du coup, c'est à prendre la place. Il y a plein de fonctions vitales qui sont modifiées. On ne bouge pas de la même manière. Je comprends totalement. Tu as vraiment cette sensation qu'il y a une partie de ton corps qui était employée à créer cet être humain, à gérer cet être humain, et du coup, que tu ne contrôlais plus du tout. Et tu retrouves un peu ce contrôle, entre guillemets, si tant est qu'on a besoin d'avoir du contrôle. Mais en tout cas, tu te réappropries ton corps une fois que tu as accouché.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est plus réappropriation, en fait, tu sais plus, parce que bon, en plus, pendant la grossesse, bon, on te demande beaucoup de tes nouvelles, mais pour savoir si le petit grandit bien, et après, quand il est né, en fait, on te calcule plus, parce qu'en fait, on veut savoir comment lui, la petite merveille va, et en fait, toi, tu sais, enfin, moi, c'est ce que je disais encore hier à ma meilleure amie, c'est qu'en fait, au début de la grossesse, j'ai presque plus su qui j'étais, enfin, c'est bizarre à dire, mais je, en fait, j'avais que de centres d'intérêt autour de mon fils, parce que soit on me demandait ses nouvelles, soit parce que, en fait, comme il se passait que ça dans ma journée, bah, je parlais que de lui, quoi. mais je ne savais plus de quoi moi j'avais envie de parler. Par exemple, et c'est un peu la même chose avec mon corps, j'avais besoin de retrouver mon corps pour moi, pour ce qu'il était à moi. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Je ne peux rien d'autre rajouter que ça. Je pense que c'est difficile à expliquer tant qu'on ne l'a pas vécu. Mais très cool, du coup, tu as fait les deux et c'est une bonne chose. Moi, j'avoue que j'ai fait la rééducation du périnée uniquement. La rééducation abdominale, je l'ai faite bien plus tard, mais pour d'autres raisons. Et en fait, je me dis que j'aurais dû la faire dès le début. Donc, s'il y a des futures mamans qui nous écoutent, franchement, faites-la. Et même des mamans, pas jeunes mamans, en fait, il n'y a pas de bon moment pour le faire. Même la rééducation du périnée, on peut la faire à tout âge. Donc, il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #1

    Et même moi, ma kiné qui me l'a faite, elle m'a dit, en fait, vous êtes déjà 7 sur 10, un truc comme ça. Donc, elle m'a dit, ça se voit que vous avez été sportive, etc. Donc, vous n'en avez pas besoin. Mais en fait, ça m'a donné vraiment la touche. de confiance en moi pour repartir, et notamment, c'est ce qu'on allait dire, pour vraiment repartir faire du sport.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Parce que, alors du coup, tu as repris après avoir fait ta rééducation, comme c'est recommandé par tous les médecins, et là-dessus, c'est très, très bien de suivre ces recommandations. Tu as commencé par quoi ? Tu as repris par pas de la course directement, si ?

  • Speaker #1

    Je pense, j'ai un doute, soit le fitness, mais en fait, j'ai pu très, très vite reprendre la course à pied. Elle m'avait... En fait, dans les deux cas, il fallait juste que j'attende d'être arrivée à un certain niveau de la rééducation pour, quoi qu'il, reprendre du sport. Ah si, je pense que j'ai repris par la piscine d'abord. Et finalement, en fait, les exodations de rééducation abdominale, c'était en fait du fitness.

  • Speaker #0

    C'est déjà du renforcement musculaire en soi.

  • Speaker #1

    Parce qu'au début, moi, je pensais faire ça tranquille dans mon salon, en tenue de mal de ville. Non, non, j'ai bien transpiré. On peut dire qu'on était en plein mois d'août aussi, mais je pense que ce n'était pas que la température extérieure qui me faisait transpirer.

  • Speaker #0

    Non, c'est clair. Surtout que la rééducation du périnée, on peut la faire chez une sage-femme ou un kiné, mais la rééducation abdominale, il n'y a que les kinés qui peuvent vous la faire faire. Donc, clairement, c'est du sport, en fait. Et ce n'est pas les petits abdos, les crunchs qu'on voit sur Instagram. Non, non, non, ça n'a rien à voir. Par contre, je peux vous assurer que c'est efficace. Donc, en fait, je pense que ça vaut le coup, même pour... tout le monde d'aller se faire une préparation physique chez un kiné et pas seulement quand on est blessé. Pour moi, ça a été game changer par la suite. Trop cool. Tu as commencé par la piscine, le fitness avec la kiné.

  • Speaker #1

    Oui, puis après, j'ai continué.

  • Speaker #0

    Tu as continué et puis après, tu as repris la course.

  • Speaker #1

    Surtout, je me suis inscrite à un programme de fitness spécial jeune maman ou femme enceinte pour vraiment faire des mouvements adaptés.

  • Speaker #0

    Cool, trop cool. Et tu es encore en train de le faire, du coup ?

  • Speaker #1

    Tu l'as terminé ? Non, non, j'avais pris un abonnement de six mois, donc là, j'en ai encore au moins trois mois.

  • Speaker #0

    Oui, et comment tu te sens ? Ça t'a aidé, tu te sens ?

  • Speaker #1

    Oui, ça fait vraiment du bien. Les mouvements sont adaptés, donc ça, c'est hyper important. En fait, pour chaque vidéo, elle dit que ça, c'est un mouvement normal de femmes actives, ça, c'est un mouvement femmes enceintes, et ça, c'est le mouvement femmes postpartum. Donc, en fait, tu sais toujours comment adapter. vois en fonction de toi tes ressources, mais tu sais aussi comment adapter si tu as besoin. Et surtout, ce que j'aime beaucoup, c'est que les séances sont courtes. C'est un peu... Enfin, il y a une séance par exemple qui s'appelle Sieste Express. Ce n'est pas ta sieste à toi, c'est la sieste de ton bébé. Si tu as six minutes devant toi, c'est parfait. Donc vraiment, les programmes sont adaptés. C'est pas mal, c'est rapide. Il y a maximum les séances, c'est 30 minutes. Et surtout, les mouvements sont adaptés. Voilà, ça, c'est vraiment important.

  • Speaker #0

    Cool. Ça, c'est trop bien parce que le challenge, en fait, quand on est jeune maman, c'est à la fois qu'il faut que le corps soit OK pour qu'on reprenne, qu'on soit dans le bon niveau d'énergie, on va dire, et qu'on ait du temps. Et le temps, c'est très compliqué avec un jeune bébé. Tout dépend après de comment ça se passe avec ton enfant, si tu allaites ou pas. Ça a beaucoup doué, moi, typiquement, l'allaitement a fait que je ne pouvais pas reprendre la course tout de suite. Je ne me sentais pas assez énergique pour reprendre la course tout de suite, même si l'envie était là. Mais moi, ça m'avait épuisé les premiers mois d'allaitement. Donc, ouais, trop cool. Et donc, du coup, comment tu t'es organisée ? Tu as suivi ton programme ? Tu faisais du sport tous les deux, trois jours ? Comment tu faisais ? Très vite, en fait, très vite, j'ai repris. La première semaine, j'ai fait une séance de sport, j'ai dû faire piscine. La deuxième semaine, j'ai fait piscine et fitness. La deuxième, j'ai fait piscine, fitness et running. Et après, je suis partie sur piscine, deux fitness, un running.

  • Speaker #1

    Ok, ouais, donc assez vite, en fait, tu t'es remise dedans. Après, de ce que je comprends, c'est que tu as continué le sport pendant ta grossesse. Tu es encore finalement en bonne forme après l'accouchement.

  • Speaker #0

    Oui, il faut dire que j'habite aussi au cinquième étage dans l'ascenseur.

  • Speaker #1

    c'est vrai ça maintient c'est sûr ça joue ouais c'est ça non mais c'est bête mais t'étais en bonne condition donc ça t'a permis aussi de reprendre assez rapidement et de te faire plaisir finalement en faisant du sport donc ça c'est cool comment

  • Speaker #0

    tu t'es remise à la course du coup qu'est-ce qui t'a poussé à te dire ok je retourne courir ça te manquait pas du tout ah oui ça me manquait de ouf enfin même si voilà je suis peut-être pas toujours très assidue mais moi j'adore en fait j'ai besoin d'être en plein air donc le fitness ou la piscine c'est sympa mais c'est pas j'aime pas être chez moi enfermé j'ai besoin de sortir au moins une fois par jour de toute façon balader ou du coup aller courir donc ça avec impatience et le vraiment le running c'est un peu mon sport préféré dans le sens où ça te nettoie la tête genre c'est tu fais un vide complet tu tout d'un coup je sais pas c'est comme c'est encore mieux qu'une séance de psy fin tu je sais pas tu ressors avec les idéaux clairs quoi tata t'es embrouillée avec ton mec, t'as dit un mot de travers à ta boss, ou je sais pas quoi, enfin, ou il y a un dossier qui te saoule, je sais pas, et ben, je sais pas, tout d'un coup, genre, tu vois les... Enfin, moi, en tout cas, c'est comme ça que je le fais, mais tout d'un coup, les solutions m'apparaissent pendant que je cours. Ah, mais bien sûr, il faut que je le fasse comme ça, ce sujet, pour que ça finisse par fonctionner, etc. Et du coup, ben, en fait, en vrai, à chaque fois que, ben, je sais pas, il y a un truc qui se passe pas bien ou quoi, ben, je sais qu'il faut qu'il aille courir, parce que... Donc, j'avais trop, trop, trop, trop hâte de courir. Comme toi, j'allaitais. Enfin, j'allaitais encore, mais surtout au début, j'allaitais beaucoup. Et j'avais besoin aussi de retrouver du temps pour moi sans cette petite sangsue que j'aime beaucoup. Et ça, c'était important. Surtout qu'au début, je n'osais pas tellement le faire. Et pourtant, j'allaitais et je tirallais. Donc, on peut se dire que c'était facile finalement. Mais mettre le premier pas dehors, c'était ce qui avait de plus difficile en fait.

  • Speaker #1

    Tu l'as ressenti comment le premier run ? Parce que moi, il a été très particulier.

  • Speaker #0

    Je ne me souviens même plus. Si, je me souviens mieux de retenir cette sensation de liberté. Mais tu vois, au-delà de ça, c'est de me dire, wow, mais je pense que c'est presque même la première fois que j'ai refait du sport, et notamment c'était la piscine du coup. Mais non, courir, j'étais super étonnée d'avoir pas un trop mauvais rythme.

  • Speaker #1

    Ah ouais, je m'attendais. Tu as eu de la chance.

  • Speaker #0

    En fait, je ne sais pas, je m'étais attendue à faire du... j'allais dire du 5 km heure, tu vois, du 4 km heure. Et vraiment, je m'étais attendue à ça. Et en fait, j'ai été super étonnée. Je crois même que j'étais à 6. Attends, je n'arrive jamais. Non, à 10. Où est-ce à 10 ? Je crois même que j'étais à 10, en fait.

  • Speaker #1

    Mais tu étais hyper rapide.

  • Speaker #0

    Oui, mais même là, j'étais dimanche. Enfin, même, je n'avais pas cours depuis trois semaines. J'étais à 12. Je n'avais pas fait ce rythme depuis... Et sans rien forcer ou quoi, je n'ai pas fait ce rythme depuis... hyper longtemps. Donc, je ne sais pas, est-ce que la grossesse, l'allaitement, je ne sais pas, te filment des hormones booster de jambes ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Écoute, en tout cas, tu y vas au feeling parce que de toute façon, même là, en course, tu ne suis pas un programme particulier. Tu y vas juste quand on a envie, quand tu as le temps. Oui,

  • Speaker #0

    après, le seul programme que je me suis fait dans la tête, c'est genre, je ne sais plus, le premier mois, j'ai fait, je crois que j'ai dû faire des séances à deux kilomètres, trois kilomètres. Vraiment, je n'ai pas été très, C'est vraiment... C'était vraiment histoire de sortir et c'était vraiment aux sensations. J'avais très peur que mon périnée tombe par terre.

  • Speaker #1

    Je crois qu'on l'a toutes eu ce truc. Vraiment, la séance après, tu gagnes tout. Tu as trompé.

  • Speaker #0

    J'avais peur d'une grosse descente d'organe. Je serrais tout. C'est pour ça que je n'ai pas eu envie de trop m'éloigner. J'avais très peur. Je me souviens quand même des promenades étant enceinte où je me suis pissée dessus. Tu vois, genre, j'avais pas envie. Autant quand t'es enceinte, limite, ça se justifie. Tu peux dire, c'est pas de ma faute, c'est le petit. Autant là, y a plus personne pour te croire, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça. On va finir par... Tu te dis, premier run après, est-ce qu'il faut pas mettre une couche ou pas ? Parce que tu te dis, est-ce que ça va tenir, quoi ? Non, mais... Ouais, compliqué. Compliqué.

  • Speaker #0

    Le premier run, j'ai pas fait beaucoup de kilomètres. J'ai dû faire trois, je crois. Et en fait, après, je m'étais dit, tout le mois suivant, tu fais des sorties à... Donc, la première fois où je suis sortie, j'ai fait que des sorties à trois. Tout le mois suivant, j'ai fait des sorties à 4 km. Et là, j'en suis à 5, du coup.

  • Speaker #1

    OK. Donc, tu vas quand même progresser. Tu fais attention. Ouais, c'est cool. En plus, là, on rentre dans la période où, franchement, la météo, ça va être un peu compliqué. Donc déjà, si tu arrives à t'y tenir, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça le plus important. Là, c'est ce que j'essaye de me dire.

  • Speaker #1

    Oui, la régularité. Et du coup, qu'est-ce que tu dirais que la course à pied t'apporte ? Parce que d'habitude, je pose plutôt la question sur ta portée dans la vie en général. Mais là, en tant que maman, précisément, qu'est-ce que ça... Qu'est-ce que ça t'apporte au quotidien, du coup, dans tes relations, dans ta vie, mais en tant que maman aussi, la course à pied ? Parce que tu dis que c'est ton sport préféré, donc effectivement, ça te libère l'esprit. Mais est-ce que tu sens que ça t'a aidée à gérer d'autres choses ?

  • Speaker #0

    Je dirais que ça m'apporte de me retrouver moi, en fait. Je passe du temps avec moi-même, pour moi, pour ma santé. Et en fait, moi, je crois profondément qu'on peut être un bon parent. que si on est un adulte heureux. Parce que nos... Bon, après, c'est parce qu'aussi, je pense que si je suis une adulte heureuse, je serai une personne en couple heureuse. Et donc, je serai une parent qui a plus de patience, plus de temps, enfin, de joie de vivre aussi, à partager avec mon enfant, etc. Donc, c'est hiérarchisé d'une certaine façon. C'est d'abord, je prends soin de moi. Ensuite, je prends soin de mon couple. Parce que si mon couple se bat en cacahuète, j'ai aussi peut-être beaucoup plus de tensions à exprimer à mon enfant et déjà, la famille qui se bat en cacahuète. Donc, c'est d'abord moi, ensuite mon couple et ensuite notre famille avec notre enfant. Et du coup, courir, c'est ça. C'est du temps pour moi, à moi, pour prendre soin de moi finalement et donc, par ricochet, prendre soin de mon couple et de ma famille. Donc, ça me permet d'être une meilleure maman presque d'une certaine façon.

  • Speaker #1

    Oui, j'entends. Ça me fait penser à deux choses. Du coup, c'est un peu la théorie du masque à oxygène. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est en avion, s'il y a un crash en cours. Je ne le souhaite à personne. Ce qu'on dit toujours, c'est de mettre le masque à oxygène à soi-même d'abord, avant de le mettre à son enfant ou à d'autres personnes autour de nous. Donc vraiment, si nous, on n'est pas en bonne condition, ça va être difficile d'aider et de soutenir les autres. Donc pensez à soi. Et en fait, ce que je devine à travers ce que tu dis, c'est qu'au final, tu cours seule tout le temps. et quelque part c'est ton me time à toi en fait il y en a qui vont au spa et toi c'est la course en fait il y a aussi le spa clairement ça fait partie du me time je comprends je suis pareil moi je cours que en solo j'aime bien la communauté des runners clairement mais je cours mieux quand je suis seule c'est là où je me mets les idéaux clairs donc ouais je comprends totalement trop cool écoute on arrive à la fin de cet épisode déjà merci donc on va passer sur la dernière partie un peu plus retour au calme là je vois quand même pas mal de choses mais s'il y a une leçon que tu retires de la course à pied ce serait quoi ? ah putain bonne question ou un point positif mais t'en as déjà donné pas mal et ben

  • Speaker #0

    Après, c'est peut-être un peu bateau. En tout cas, il y a peut-être pas mal de gens qui t'ont dit ça. Mais finalement, je pense que la course à pied, ça m'a appris à me connaître, m'auto-challenger et du coup aussi à prendre confiance en moi. Parce que je pense que je ne me connaissais pas et je n'avais pas forcément un très bon rapport à mon corps. auparavant et j'ai appris à prendre soin de mon corps d'une certaine façon parce que je me suis blessée, etc. Donc, à revoir mon alimentation, à revoir mon rapport à la santé sous plein d'aspects, ne serait-ce que se masser des jambes, des pieds, acheter des bonnes chaussures, etc. Enfin, le bon équipement pour prendre soin de soi et me challenger parce que du coup, on parlait un peu des plans d'entraînement, du fractionné, des courses auxquelles on s'inscrit en disant Ah là, mais... Qu'est-ce qui m'a pris de m'inscrire là ? J'y arriverai jamais, etc. Et finalement, quand tu passes la ligne... Bon, déjà, quand tu es sur le temps de départ, même si tu as envie de faire dans ta culotte, tu es quand même super heureux, excité. Et quand tu passes la ligne d'arrivée, tu es là, putain, je me suis entraînée pour ça, quoi. Vraiment, et j'ai réussi. Et je suis fière de moi. Et du coup, après, tu t'inscris pour encore plus. Ça arrive. Et du coup, de prendre confiance. en soi parce qu'en fait, une fois que t'as réussi ça, tu te dis, bah en fait, j'ai compris que si je me concentre, que je mets les efforts qu'il faut, que je suis un plan d'entraînement et de rigueur, etc., bah en fait, c'est possible. Et du coup, tout est possible presque.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as un peu l'impression que tout devient possible dans ta vie en général.

  • Speaker #0

    Mais clairement. Mais pour ça, il faut avoir le bon plan d'entraînement, quel que soit le truc dans lequel tu lances. Tu te lances.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, le plan d'entraînement en course à pied, c'est le plan d'action dans la vie. C'est comment on se donne les moyens d'arriver au résultat qu'on souhaite.

  • Speaker #0

    Ouais, rigueur, discipline, un petit peu quand même, et plein d'entraînement.

  • Speaker #1

    Quel conseil tu donnerais aux futures mamans ou aux jeunes mamans coureuses ?

  • Speaker #0

    Oh là, j'ai l'impression que je vais dire un truc trop bateau, mais de s'écouter, de s'écouter. Genre, t'as pas envie d'y aller ? Bah, t'y vas pas. T'as envie d'y aller, mais pas longtemps ? Bah, t'y vas, mais pas longtemps. On s'en fout. Genre, en fait, c'est ton corps, c'est tes limites. Moi, ça m'arrive plein de fois de ne pas avoir envie d'y aller. Je n'y vais pas. Mais par contre, mon mec, c'est le champion pour culpabiliser dès qu'il s'autorise à relâcher la pression. Et je dis non. Par contre, c'est comme le dernier chocolat qu'on a mangé sur la tablette. Si vraiment ça te faisait envie, tu le bouffes et tu le bouffes avec le smile. Parce que sinon, en fait, OK, tu as peut-être en plus grossi, mais en plus en culpabilisant. Donc, aucun bénéfice. Donc, si tu n'y vas pas et que tu te fais un brunch après, pas de souci. mais avec le smile. Voilà, donc de savoir s'écouter, de respecter ses limites. Parce qu'en plus, moi, je me suis poussée parfois un peu trop dans la course à pied et ça m'a dégoûtée. À un moment donné, j'ai eu besoin de faire une pause et ce qu'on disait avant, après Covid, ça a correspondu à ça. Et en fait, j'ai eu besoin du coup de réapprendre à courir pour moi, pour mon plaisir. Et maintenant, je m'écoute d'autant plus. Alors oui, je n'y vais pas du coup plus trois fois par semaine parce que oui, à l'époque, je courais trois fois par semaine. Là, je n'y vais plus trois pas par semaine. Et même parfois, il y a des semaines où je n'y vais pas. Mais du coup, quand j'y vais, j'y vais vraiment avec le plaisir et j'y vais pour moi et pas pour un plan d'entraînement ou pour ce que les autres pourraient penser, pour mon compte Instagram ou je ne sais quoi. Oui,

  • Speaker #1

    je pense que c'est le conseil que je donne à chaque fois. C'est le plaisir. Il faut y aller en se faisant plaisir et il faut, comme tu dis, s'écouter. C'est peut-être pour ça que tu fais des bonnes perfs. ok très cool et bah écoute c'était la dernière question est-ce qu'il y a un endroit où tu où on peut te contacter si tu le souhaites bien entendu il n'y a pas d'obligation oui pas de soucis sur insta oui je sais pas pourquoi on me contacterait mais pas de soucis bah je sais pas écoute s'il y a des jeunes mamans ou futures mamans qui nous écoutent et qui ont des questions ou autres voilà en tout cas on pourra te retrouver sur instagram je sais

  • Speaker #0

    même pas je sais même plus c'est quoi mon truc je crois que c'est coparentfree oui

  • Speaker #1

    j'ai changé de nom récemment c'est pour ça pas de soucis écoute je le mettrai dans les notes de podcast et puis voilà et puis vous pouvez toujours contacter Run Exploration évidemment si jamais vous voulez il n'y a pas de soucis je suis là écoute merci Sophie pour ce moment c'était très très agréable je te souhaite encore plein de courses et peut-être pourquoi pas avec ton petit bout ça me fait penser à un épisode que j'ai enregistré avec Meryem si vous ne l'avez pas écouté merci qui court, elle, avec ses enfants, en poussette. Donc, c'est peut-être le next step.

  • Speaker #0

    Clairement.

  • Speaker #1

    Voilà. En tout cas, merci beaucoup, Sophie, pour ton temps. Et c'était très, très cool d'apprendre à connaître ton parcours.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Hélo. Franchement, j'étais trop contente de faire cet épisode pour ton podcast que j'écoute depuis le début. Et puis, voilà, de parler de course avec toi, surtout qu'on a de beaux souvenirs aussi en course à pied.

  • Speaker #1

    C'est vrai. C'est vrai, c'est vrai. Allez, merci à tous. À très vite.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cette conversation jusqu'au bout. J'espère que cette exploration vous aura plu. Si c'est le cas, vous pouvez me le faire savoir en partageant cet épisode autour de vous et en taguant at runexploration sur les réseaux sociaux. Pour plus de runexploration, n'hésitez pas à vous abonner au podcast, à lui mettre 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aidera beaucoup à le faire connaître. Et si d'aventure, il y a une personne ou un profil que vous souhaiteriez entendre sur ce podcast, vous pouvez m'envoyer un email à l'adresse bonjour at runexploration.com. On se dit à dans 15 jours. pour un tout nouvel épisode de Run Exploration. D'ici là, portez-vous bien et surtout, bonne course !

Description

Quel Run Explorateur es-tu ? Fais le test pour découvrir ton profil et mes recommandations personnalisées !


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Aujourd'hui, j'échange avec Sophie, une amie de longue date et jeune maman d'un petit garçon de 9 mois.


Si vous êtes future ou jeune maman, cet épisode est pour vous !


Dans cet épisode, on discute :

  • de sa relation au running avant, pendant et après grossesse

  • des différentes phases par lesquelles elle est passée entre la grossesse, le post-partum puis la maternité

  • des peurs que le corps ne suive pas pendant les 1ères séances de sport post partum

  • de comment la course à pied l'aide à être une femme et mère équilibrée


👉 Pour suivre et échanger avec Sophie : @sophie_coparentfree sur instagram


👉 Pour découvrir les bonus et coulisses, abonnez-vous à La Lettre Run Exploration.


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J'espère que cette exploration vous aura plu ! Si c'est le cas, vous pouvez le faire savoir en partageant cet épisode autour de vous et en taggant @runexploration sur les réseaux sociaux. 


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, bienvenue dans Run Exploration, le podcast qui remet les coureurs et la passion de la course à pied au centre de la conversation. Moi c'est Élodie, je suis coureuse passionnée depuis 2012 et avec ce podcast, j'ai envie de vous montrer que la course à pied, ça va bien au-delà de la performance et du matériel. J'ai envie de vous montrer que la course à pied, c'est un mode de vie, parfois, pour certains, oui, mais ce sont surtout plein de façons de la pratiquer et de la vivre. Pour ça, un dimanche sur deux, je reçois au micro de Run Exploration un coureur ou une coureuse passionnée pour parler de course à pied sans se prendre la tête. On échange sur nos pratiques, nos parcours, nos ressentis vis-à-vis de la course à pied, tout simplement parce que selon moi, il y a autant de définitions du running qu'il y a de coureurs, et donc tout autant d'histoires à raconter et à écouter. Une chose avant de commencer, si vous aimez Run Exploration, n'hésitez pas à le faire savoir en vous abonnant au podcast sur votre plateforme d'écoute préférée et à laisser un commentaire ou une note sur Apple Podcast. Cela m'aidera beaucoup à le faire découvrir à encore plus de passionnés. Sur ce, je vous laisse et je vous souhaite une très bonne écoute. Hello Sophie, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Salut, hello, ça va et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Écoute, je suis hyper contente de te retrouver. Pour les auditeurs, je vais préciser qu'on se connaît dans la vraie vie. Donc, on se connaît depuis longtemps, anciennes collègues et amis, mais je ne connais pas ton parcours de course à pied, donc ça, ça va être tout nouveau. Et donc, je suis ravie de t'accueillir au micro de Run Exploration. On est sur un format... Temporun, donc c'est un nouveau format pour le podcast, mais le début est toujours le même qu'avant. Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai 34 ans, je suis depuis très peu de temps maman, je suis quasiment parisienne depuis toujours, enfin, francilienne-parisienne. Je suis, entre guillemets, récemment sportive, c'est-à-dire que je détestais le sport au lycée, collège, etc., quand c'était imposé finalement. Voilà. et je fais du sport depuis, je pense, 10 ans, 15 ans, à peu près 15 ans. Enfin, du sport, du run et autres depuis 15 ans. Et je travaille dans le marketing digital, voilà. Ok,

  • Speaker #0

    c'est très bien déjà. Alors, depuis combien de temps tu pratiques la course à pied ?

  • Speaker #1

    Eh bien, j'ai commencé, j'étais étudiante en études supérieures, j'étais en bachelor, donc... Je crois que j'avais 22 ans, quelque chose comme ça, 21 ans. Donc, 12, 13 ans. Je suis nulle en maths, ça se voit.

  • Speaker #0

    Pareil. Et du coup, les auditeurs feront les maths. On espère que mes auditeurs sont meilleurs en maths que nous. Et du coup, quelle est ta pratique de la course aujourd'hui ? Sans forcément rentrer dans le détail, mais c'est vraiment pour qu'on comprenne un peu le type de course que tu es aujourd'hui. Est-ce que tu pratiques régulièrement ou pas ?

  • Speaker #1

    Non, c'est devenu occasionnel. Déjà parce que là, je reprends, on va dire, depuis la fin de mon poste, puisque je suis en postpartum. Donc, c'est occasionnel. Et même, en fait, il y a eu un avant-après-Covid. Et depuis, c'est devenu assez occasionnel. Une fois par semaine, au mieux.

  • Speaker #0

    C'est un peu le cas de tout le monde, le avant-après-Covid. En tout cas, c'est ce que je ressens. Cool. Écoute, ça nous donne déjà une première idée de qui tu es. On va passer à la deuxième partie. Donc, ça, c'est nouveau. Ça s'appelle les gammes ou drills en anglais. Et je vais te poser dix questions en mode hyper flash. et il va falloir que tu répondes le plus rapidement possible. Aucune pression. Et puis, on verra lesquels je garde dans l'épisode ou pas en fonction. Ce sera un peu la surprise du chef et les abonnés à la newsletter verront le reste des réponses. Allez, t'es prête ?

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Allez. Quel est ton moment préféré pour les runs ?

  • Speaker #1

    Bon, le dimanche matin.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as un rituel pré-ou post-run ?

  • Speaker #1

    Ah non, ça, je suis trop nulle. Ou la douche d'après run avec un petit brunch, mais avant, non.

  • Speaker #0

    C'est pas mal, hein ? quel est ton type de run préféré ? plutôt nature plat ok ça marche tranquille quoi easy run quel est ton spot de course préféré ?

  • Speaker #1

    bon moi je cours souvent dans le bois de Vincennes parce que c'est là où j'habite mais je dirais pas que c'est mon endroit préféré j'adore aller courir plutôt au bord de la mer même en forêt ça c'est ce que j'adore mais par contre pas seule je flippe

  • Speaker #0

    ça marche est-ce que tu as un snack préféré ?

  • Speaker #1

    non non ?

  • Speaker #0

    ok quelle est ta distance ou durée de course préférée ?

  • Speaker #1

    10 km 10-15 d'avant d'avant vraiment 10-15 c'était ma durée préférée maintenant on est plutôt sur 4 4-5 écoute mieux vaut ça que rien mais je préfère un peu plus long quand même parce que là c'est trop court en ce moment oui voilà c'est pas assez t'as à peine rentré dedans que c'est fini merci Donc 10-15, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    Cool. Quel est ta météo préférée pour courir ?

  • Speaker #1

    J'avoue, j'adore l'hiver quand il fait beau. L'automne.

  • Speaker #0

    Ah ouais, quand il fait bien froid.

  • Speaker #1

    Ouais, froid, mais ouais, froid, j'aime bien. Mais un chaud, enfin un chaud, beau grand soleil.

  • Speaker #0

    Ouais, ok, je vois bien. Un peu comme aujourd'hui, quoi. Ouais,

  • Speaker #1

    exactement.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, il fait hyper beau et il fait un peu frais, mais c'est grave chaud pour courir. Est-ce que tu es de la team étirement ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Bah, j'ai cru que c'était ça la question de tout à l'heure sur avant-après.

  • Speaker #0

    Et donc,

  • Speaker #1

    non, pas du tout. Pas du tout, ni avant, ni après étirement. Je crois que d'ailleurs, c'est plutôt avant, mais non. Ni échauffement, ni étirement, ni...

  • Speaker #0

    tout ce qu'il faudrait faire quoi en fait la réalité c'est qu'il n'y a pas de règles en fait je l'ai appris il n'y a pas très longtemps chacun fait comme il veut et s'il n'y en a pas des étirements c'est pas grave non plus en soi donc ça c'est plutôt cool quel est ton truc ultime de motivation pour les jours de flemme ?

  • Speaker #1

    de penser à ce que je vais manger après non Non, je rigole à moitié parce que le côté courir pour manger, ça marche, mais bon. Non, je me dis plutôt, est-ce que je serais fière après l'avoir fait ? Comment je me sentirais après l'avoir fait ? Qu'est-ce que ça va me faire comme bien à la tête ? Est-ce que ça m'amène plus près de mes objectifs de bien-être ou de spirit ? Je pense plutôt un peu au futur. Enfin, tu vois ?

  • Speaker #0

    Ouais, ce que tu vas ressentir la fois que tu auras fait ta séance, en fait. Ok, cool. À quel moment tu t'es sentie coureuse ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense quand j'ai commencé à courir, enfin, dans la vraie vie, c'est un peu bizarre à dire, mais sur du sol dur. Très étrange, cette phrase. Pourquoi ? Parce que j'ai commencé à courir au tout, tout, tout début, quand j'allais à la salle de sport et que je courais sur un tapis. Et même là, je faisais des 10 kilomètres, mais je me dis, mais comment je faisais ? Parce que je trouve qu'il n'y a rien... Enfin, moi, je détestais, en fait... courir sur un tapis. Mais déjà, c'est mon premier pas entre les cours de sport où je séchais et enfin le vrai sport. Donc, je me suis sentie coureuse quand j'ai commencé à y aller régulièrement et en extérieur. Voilà.

  • Speaker #0

    OK. Tout simplement. Peu importe la distance, en fait.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    OK. Et c'est quoi le meilleur run ou le run parfait pour toi ? Imagine une séance où à la fin, tu rentres et tu dis Waouh, c'était trop parfait ! Ouais. et c'est genre tu veux que tout tes jogging soit comme ça c'est quoi pour toi ?

  • Speaker #1

    bah en gros ouais du beau temps pas trop croisé de monde moi j'aime bien être seule au monde du beau temps croisé peu de monde enfin voir personne une trop bonne musique dans les oreilles et plein d'idées dans la tête c'est à dire genre en gros je suis partie avec un problème en tête et je reviens avec la solution ça c'est vraiment un trop bon run cool

  • Speaker #0

    ok et ben voilà très bien ça va bien comme réponse cool on a fini l'échauffement Ça va, toujours OK ? Très. C'est pas trop dur.

  • Speaker #1

    En forme coach.

  • Speaker #0

    Eh bien, comme tout bon Temporant qui se respecte, une fois qu'on a commencé et qu'on a fait nos gammes, on va passer sur le corps de séance. Alors, sur ce corps de séance, on va partir, là, on va vraiment découvrir ton parcours de course et on va commencer tranquillement. Et je vais demander, même si tu as un peu répondu, quel était ton rapport au sport ? ou à ton corps quand tu étais plus jeune ? Est-ce que tu as toujours pratiqué du sport ?

  • Speaker #1

    Alors non, pas du tout. Oui et non. C'est-à-dire que j'ai pratiqué un peu de force le sport, soit parce qu'à l'école, on te faisait, t'avais des cours de sport, basta. Soit parce que mon père insistait beaucoup pour que je fasse du sport. Donc j'ai fait beaucoup de judo, karaté, voilà, toujours du sport. Et je détestais ça. J'avais un rapport déjà assez conflictuel avec mon père. Donc, tout ce qui était de son idée, c'était nul. Et ensuite, je pense que je n'aimais pas du tout sortir, me mettre en tenue, prendre le vélo pour aller à un cours, rentrer tard le soir. Enfin, moi, j'aimais bien être chez moi, tranquille, voir Azon et voir la télé. Donc, je détestais ça. Après, mon rapport au corps n'était pas terrible non plus. Dans ma famille, du côté de mon père, on est très gros. Et du coup, moi, j'étais à l'inverse. plutôt mince, voire maigre. Et en plus, je ne mangeais pas très bien dans le sens où je n'aimais pas trop manger. Donc, je mangeais assez peu. Et du coup, ma famille me faisait souvent des remarques. Je pensais que j'étais moche parce que j'étais mince. Voilà. Ah oui ?

  • Speaker #0

    Comme quoi ?

  • Speaker #1

    Comme quoi.

  • Speaker #0

    En fait, c'est juste que ton schéma de référence n'était pas du tout...

  • Speaker #1

    celui des standards de beauté on va dire maintenant j'ai l'impression que c'est un peu ça quand même et encore heureusement que ça a aussi pas mal changé de ce côté là ouais c'est sûr mais en tout cas tu vois toi t'étais mince ce que la plupart en tout cas rêvent mais tu te sentais moche pour autant moi je disais que j'étais mince mais dans ma famille on disait que j'étais maigre donc je sais pas parce que j'ai pas de souvenirs enfin il y a des photos mais j'ai pas l'air d'avoir la peau sur les os mais bon

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et du coup, comment tu t'es mise à la course à pied ? Si tu n'aimais pas du tout le sport, qu'est-ce qui est venu ?

  • Speaker #1

    Je faisais mes études à Paris. On avait l'opportunité avec mon école d'avoir une carte de réduction pour l'Aquaboulevard, où il y a une salle de sport. Et les études étaient super, c'était chouette, j'étais dans un bon spirit. Et je ne sais pas, je me suis dit, allez, c'est ta vie maintenant. Maintenant, c'est tes choix, tu n'es plus contrainte de quoi que ce soit. Donc, c'est ça. Qu'est-ce qui va te permettre d'être en bonne santé, d'être pleine d'énergie, t'es jeune ? Ça, pour moi, la santé, c'est assez important. Et je me suis inscrite à cette salle, vu qu'il y avait une énorme réduction et qu'en plus, il y a une piscine et un jacuzzi et un hamam. Voilà, ce qui ne gâche rien. Le plaisir après le sport, c'est hyper important. Et du coup, je me suis prise au jeu. J'avais une copine avec qui on y allait toutes les semaines, voire, je pense, deux fois par semaine. Et moi, j'y allais une fois de temps en temps le week-end. Donc voilà, je me suis lancée comme ça. Et alors, j'ai essayé toutes les machines de la salle jusqu'à me faire mon petit parcours.

  • Speaker #0

    Mon petit programme. Cool. Ah ouais, donc en fait, tu passes de celle qui déteste le sport à d'un seul coup, tiens, comment je peux faire pour être en meilleure santé ? Enfin, c'était ça le point de départ ? Oui,

  • Speaker #1

    parce que moi, si tu veux, au lycée, je m'étais fait faire par le père d'une amie qui était médecin, une attestation comme quoi je m'avais de l'asthme pour ne pas aller aux cours de sport. Alors, je n'ai pas d'asthme du tout.

  • Speaker #0

    Tu détestais vraiment le score. Mais attends, qu'est-ce qu'il s'est... À quel moment il y a eu ce shift ? C'est vraiment le fait d'arriver dans ses études et d'être entourée d'un...

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    et puis mes deux,

  • Speaker #1

    trois meilleurs amis de l'époque, avec qui nous organisions des dîners presque parfaits de pauvres étudiantes, m'avaient... Parce que moi, en fait, mes repas, c'était bol de céréales et tartines de pain, fromage et saumon. Donc... Donc voilà, ça se résume avec un paquet de chips ouverts. Ma vie en tant qu'étudiante, mon alimentation plutôt en tant qu'étudiante, c'était ça, tellement je détestais cuisiner. Et en fait, elles m'ont aussi vachement sensibilisée à l'alimentation, en fait à la santé en général. Il y en a une qui est médecin. Il y a l'alimentation, il y a l'alimentation végétarienne. Et donc, je pense qu'il y a eu un tout. Elles faisaient aussi toutes les deux, enfin deux sur trois, pas mal de sports. Donc, je pense que ça m'a embarquée.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est un peu, quelque part, l'influence de l'entourage qui a fait sa magie et puis qui se met des graines, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, exactement. Ah oui, oui, complètement.

  • Speaker #0

    Eh ben, merci à elle, du coup. Ça va, il y a pire comme influence.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais elles m'ont grave influencée pour tellement de choses dans ma vie. Enfin, c'est une petite étoile.

  • Speaker #0

    Donc, ok, donc tu commences le sport ou plutôt tu reprends le sport avec la salle. Tu le disais tout à l'heure, enfin, en tout cas, tu as beaucoup couru sur tapis. Comment tu as progressé en course à pied et à quel moment tu t'es dit, par exemple, tiens, je vais aller courir dehors ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est deux choses différentes, deux étapes de vie très différentes. La première, je suis passée de, je vis à Paris, et je suis étudiante, je déménage, je suis allée faire, comme toi, une année en Australie. Et du coup, j'avais aussi une salle de sport dans mon immeuble. en Australie. Et donc, j'avais la possibilité de courir encore sur le tapis face en plus à la baie de Sydney. Donc, ce n'est pas déplaisant. Sauf que, je ne sais pas, je me suis dit, attends quand même, tu es dans un bel endroit. C'est bon, sors de ton immeuble, tu vois. Et j'habitais Harbour Bay. Donc, c'est le port de Sydney, le petit port fluvial de Sydney. Et du coup, c'était super propice en fait. on pouvait courir le long des quais. Donc, j'ai fait ça. Et c'était, je pense que c'était au début, tout début, fin d'automne, début d'hiver, enfin d'été, c'est-à-dire Noël pour nous. C'était plutôt octobre, octobre, novembre que j'ai commencé à courir parce qu'après, il faisait trop chaud. Mais ça m'a beaucoup plu. Les saisons sont assez propices. Après, j'ai aussi bougé pendant l'Australie, mais j'étais toujours dans un endroit où c'était quand même assez agréable de courir dehors. Il faisait chaud, mais il faisait pas encore trop chaud, il faisait bon. bon, chaud, mais voilà, comme le début d'été chez nous. Donc, c'est comme ça que je me suis mise à courir dehors.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et par contre, ton autre question, c'est comment est-ce que j'ai progressé en course ? Je crois que c'est ça.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, comment tu t'y étais mise ? Donc là, tu viens de nous le dire, effectivement. Et du coup, est-ce que c'est pareil ? C'est en Australie que tu as progressé ? Non,

  • Speaker #1

    parce que là-bas, en fait, je ne savais pas. Par exemple, toi, le fractionné, je ne connaissais pas. Je ne savais pas qu'il fallait alterner un peu les rythmes, les séances. pour finalement progresser. Donc, je faisais juste un petit... Déjà, je faisais ce que je pouvais, on va dire. Et puis, j'allais régulièrement courir, mais c'était tout en Australie. Et quand je suis revenue en France, là, j'ai rencontré quelqu'un qui était, lui, féru de course à pied. Et du coup, il m'a appris à progresser. Il m'a fait faire des programmes d'entraînement. Et donc, du coup, c'est comme ça que je me suis mise au fractionné. D'accord. Et aussi aux courses officielles. Parce que du coup, c'est là que ça a commencé.

  • Speaker #0

    Ouais, parce que du coup, avant de partir... Alors attends, juste rappelle-moi, on va la faire la temporalité. T'as commencé à courir en salle de sport et c'est passé combien de temps entre ce début-là et le moment où t'es partie en Australie, à peu près ?

  • Speaker #1

    Deux ans. Deux ans.

  • Speaker #0

    D'accord. Ouais, donc pendant deux ans, tu cours uniquement en salle. Tu pars en Australie, là-bas, tu cours en extérieur.

  • Speaker #1

    Un an.

  • Speaker #0

    Ouais, tu pars un an, effectivement, on le précise. Et donc là, après, en fait, il se passe trois ans avant que tu te dises, OK, bon, je vais faire des courses officielles, quoi. Ça ne t'avait pas du tout...

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en plus, je pense que j'avais un énorme a priori auparavant, qui était que je ne suis pas sportive. J'étais encore accrochée à mon idée de je ne suis pas sportive, même si je faisais vraiment, là même en Australie, je faisais au moins deux à trois fois par semaine du sport, même puisqu'on avait une salle dans notre immeuble avec des machines, etc. Donc, je faisais beaucoup de sport, mine de rien. Et je ne me voyais pas sportive, en fait. Et quand je me suis mise avec ce mec-là, en fait, il m'a fait changer d'avis sur moi. parce que je l'ai vu faire, et lui se considérait comme sportif. Et en fait, du coup, je me disais, ça va, j'ai à peu près le même nombre de séances que lui. Parce qu'à l'époque, il était encore slow, c'était un jeune sportif, tranquille, tranquille. Et puis après, c'est parti en cacahuète. Mais du coup, à l'époque, on avait encore à peu près le même rythme. On allait tous les deux faire du sport, que ce soit fitness ou course à pied, deux, trois fois par semaine.

  • Speaker #0

    Oui, mais déjà, vous étiez des bons sportifs. Il faut quand même se dire que la moyenne, en fait, quand on est coureur et qu'on navigue autour de gens qui font du sport, on a l'impression que deux fois par semaine ou trois fois par semaine, c'est rien du tout. Mais en fait, par rapport à la moyenne de la France, c'est déjà énorme, en fait, trois fois par semaine, d'aller courir ou de faire du sport.

  • Speaker #1

    Je pensais que pour moi, c'était une accumulation. C'était, il fallait que je sois... que je cours peut-être trois fois par semaine, alors que je ne courais pas trois fois par semaine. Je faisais deux fois du fitness et peut-être une fois du run. Et il fallait que je fasse des très grandes distances pour me considérer sportive. Alors, je faisais peut-être 4, 5 kilomètres. Franchement, je pense qu'en Australie, je n'atteignais même pas les 10 kilomètres, je pense. Donc, tu vois, pour moi, ces trucs-là, ils n'étaient pas remplis.

  • Speaker #0

    Tu avais un peu une idée de ce que c'était d'être coureur et d'être sportif. Et pour toi, tu étais loin de ces codes-là. Et donc, du coup, ce n'était pas pour toi. Oui, c'est intéressant. C'est intéressant parce qu'il y a plein de gens qui ont du mal à se considérer comme sportif. Et moi, je trouve qu'à partir du moment où tu pratiques régulièrement, même si c'est qu'une fois par semaine, pour moi, c'est régulier, tu es sportif, en fait, quelque part. Tu es athlète.

  • Speaker #1

    Puis même aujourd'hui, je me suis complètement détachée de l'étiquette que je pourrais même me coller moi. Aujourd'hui, je ne me sens plus ni sportive ni pas sportive. C'est-à-dire que je vis mon sport comme j'ai envie de le vivre. Et puis, c'est à quoi ?

  • Speaker #0

    Oui, tu es juste toi et tu vas bouger quand tu en as envie, quand tu en as besoin aussi. OK, hyper intéressant. On va accélérer, on va faire un fast-forward. Tu disais en introduction que tu es jeune maman. Et du coup, c'est aussi le sujet sur lequel je voulais qu'on discute plus en profondeur, puisque moi, je suis aussi jeune maman, alors un peu moins jeune que toi. Mais bon, pas non plus hyper avancée. Ma fille, elle a presque deux ans. Et toi, du coup, je ne sais plus quel âge il a.

  • Speaker #1

    Il a sept mois et une semaine.

  • Speaker #0

    Ouais, donc voilà, on n'est pas trop loin en soi. Donc, on est à sept mois postpartum, on va le dire comme ça. Quelle était ta relation avec la course pendant ta grossesse, du coup ? Est-ce que tu as continué à courir ou pas ? Oui,

  • Speaker #1

    un peu. Alors, j'avais très envie au début de pouvoir maintenir la course à pied le plus longtemps possible. En fait, je pense que je m'étais un peu imaginée, idéalisée ma vie sportive, même pendant la grossesse, mais alors ça depuis des années en arrière. Et du coup, je me dis, ah ouais, moi, je serai ce genre de femme enceinte qui continue de courir, etc. Dans les faits, je crois que le premier mois, c'est sûr, j'ai continué de courir normalement. Je suis allée tous les dimanches. Le deuxième mois, en fait, là, j'ai commencé à être hyper fatiguée. Donc, le deuxième mois et troisième mois, je n'ai rien fait. Vraiment rien du tout. Et puis, au deuxième trimestre, je me suis remise. Et là, j'ai recouru. J'ai continué aussi le fitness. Et le dernier trimestre, en fait, au sixième mois, moi, j'ai eu des contractions. Du coup, je n'ai pas pu recourir là. Le coup, ça ne pouvait pas marcher, on va dire. J'étais quasiment alitée. Donc... le dernier trimestre, donc je n'ai pas du tout été courir. Mais par contre, quand les contractions se sont calmées, j'ai repris du fitness et du yoga. Mais bon, moi, je ne suis pas très yoga, mais c'était plus pour le retourner, on va dire.

  • Speaker #0

    Quand même, je dirais que tu as quand même continué le sport. Oui,

  • Speaker #1

    comme j'ai pu.

  • Speaker #0

    Oui, comme tu as pu, mais tu as adapté ta pratique. Alors que moi, tu vois, à l'instant où j'ai su que j'étais enceinte, je savais que j'avais le droit de courir, mais il y avait un blocage de la petite tête. et j'y suis pas allée en fait alors que c'est ce qui m'aurait fait le plus grand des biens mais je n'y suis pas allée par contre effectivement j'ai fait un peu de yoga très adapté peut-être au milieu de ma grossesse parce que ça allait mieux aussi physiquement et c'est là que je me suis dit j'ai besoin de m'étirer de bouger un peu mais voilà j'ai pas fait de renfots déjà en temps normal du renfot c'est pas le truc que je fais le plus de toute façon Et voilà, mais je ne suis pas du tout allée courir. Donc toi, tu as quand même continué, en tout cas au début, et puis ensuite, tu as adapté ta pratique.

  • Speaker #1

    Et si je puis juste me permettre, moi, je ne crois pas que ça t'aurait fait du bien, malgré ce que tu as exprimé, parce qu'en fait, si ça t'avait stressé, en fait, ça t'aurait rajouté, tu vois, un niveau de stress. Ça aurait pu effectivement te faire du bien en temps normal, mais là, en fait, tu te serais stressée plus par rapport à ta grossesse et finalement, on n'aurait pas eu l'effet bénéfique que tu recherchais, je pense.

  • Speaker #0

    Au début, c'est sûr que je ne pouvais pas du tout y aller. Psychologiquement, il y avait vraiment une barrière. Puis après, je ne sais pas, les blocages dans ma tête se sont levés. Mais bon, j'étais déjà à 6-7 mois de grossesse et je ne me voyais pas courir. Voilà, donc j'ai fait de la marche. Par contre, j'ai beaucoup marché. Autant que faire se peut, parce que quand on a envie de faire pipi toutes les 5 minutes, ça devient compliqué. De toute façon, l'essentiel, c'est d'écouter aussi bien physiquement que ce qu'il y a dans la tête. Clairement, clairement, clairement. Et du coup, est-ce que ça fait bouger ton rapport au corps ? et au sport, du coup.

  • Speaker #1

    D'être enceinte ?

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des choses où tu t'es dit Ah ouais, le corps est quand même incroyable. Moi, je sais que, par exemple, le fait d'être enceinte, je me suis dit Mon corps est en train de fabriquer un être humain et c'est juste complètement dingue. Et pour autant, tu arrives à conserver du mouvement et conserver d'autres aptitudes. Et j'ai trouvé ça dingue. Moi, perso, ça m'a fait voir mon corps autrement et je ne le pousse plus comme avant, en fait.

  • Speaker #1

    Ah ouais, non, alors ça n'a pas trop... J'étais déjà persuadée, en fait, bien avant ma grossesse, que le corps est un truc de dingue. Il a une connaissance incroyable, ancestrale même, qu'on n'a pas. Parce que là, ce qui était incroyable, c'est que mon corps tout seul a fabriqué un enfant sans que je lui ai rien demandé. Il n'y avait pas des contrôles, des checks à faire. Je n'allais pas voir si mon foie savait bien nourrir mon enfant. Je dis n'importe quoi, en plus, je suis un médecin. Je n'y connais rien. Je n'allais pas vérifier si mon cœur pompait comme il faut. Il ne fallait pas que je le rappelle tous les lundis, de ne pas oublier. D'ailleurs, je ne saurais pas par quoi commencer. C'est là que tu te dis, en fait, le corps est hyper intelligent, bien plus que parfois le cerveau ou l'esprit. Ce n'est pas conscientisé, il le fait automatiquement. J'en étais déjà persuadée de bien longtemps. Après, je m'étais souvent cassée des choses, beaucoup de fractures, de foulures, de choses comme ça. Et en fait... quand tu vois que ton corps se répare tout seul, il se remet et tu retrouves ton énergie d'avant, là, on était déjà rendu compte.

  • Speaker #0

    Pour le coup, la grossesse n'a pas changé. En tout cas, ta vision et le mode de fonctionnement de ton corps, c'était déjà conscientisé pour toi. Comment tu as pratiqué la course après ? Est-ce que tu as repris la course déjà ?

  • Speaker #1

    Oui, ça y est. J'ai repris depuis fin août. J'étais à, je crois... De toute façon, une fois que j'ai fini ma rééducation, je crois que j'étais à la fin du quatrième mois, quelque chose comme ça.

  • Speaker #0

    Rééducation du périnée et rééducation abdominale ?

  • Speaker #1

    Non, j'ai fait les deux. J'ai tenu à faire les deux. À la mater, ils ne m'avaient parlé que du périnée. Je m'étais un petit peu renseignée et je leur ai dit J'aimerais bien faire celle-ci aussi. Ils m'ont dit Oui, oui, si vous voulez, mais bon... Et en fait, ils s'en foutaient, donc ils m'ont quand même fait le papier et je m'en suis vraiment servie. Et autant la rééducation du périnée, ça c'est vraiment pour les femmes, mais moi, elle m'a fait du bien. J'ai eu déjà le sentiment de retrouver, c'est flou à dire, mais mon vagin, parce que tu as presque l'impression que tu ne sens plus rien à la fin et tout. Donc, c'était hyper agréable de me retrouver femme, on va dire, notamment dans mes relations avec mon mec. Mais de retrouver les sensations avec des exercices particuliers, avec mes abdos, en fait, ça m'a... fait me ressentir moi en fait. Moi, en tant que pas conjointe de mon mec, et OK, on peut refaire l'amour, mais moi, en tant que, je ne sais pas, adulte, bizarrement, tu vois, j'avais l'impression de ne plus me sentir handicapée. Comme si j'étais coincée, il me manquait un truc. J'ai une sorte de handicapée, c'est pour ça que je parle de handicap, mais parce que, enfin, comme si tu étais limitée dans tes mouvements, tu vois. Cette forme-là de handicap auquel je pense, voilà.

  • Speaker #0

    Oui, quelque part, quand tu es enceinte, ton corps fabrique un être humain, mais du coup, c'est à prendre la place. Il y a plein de fonctions vitales qui sont modifiées. On ne bouge pas de la même manière. Je comprends totalement. Tu as vraiment cette sensation qu'il y a une partie de ton corps qui était employée à créer cet être humain, à gérer cet être humain, et du coup, que tu ne contrôlais plus du tout. Et tu retrouves un peu ce contrôle, entre guillemets, si tant est qu'on a besoin d'avoir du contrôle. Mais en tout cas, tu te réappropries ton corps une fois que tu as accouché.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est plus réappropriation, en fait, tu sais plus, parce que bon, en plus, pendant la grossesse, bon, on te demande beaucoup de tes nouvelles, mais pour savoir si le petit grandit bien, et après, quand il est né, en fait, on te calcule plus, parce qu'en fait, on veut savoir comment lui, la petite merveille va, et en fait, toi, tu sais, enfin, moi, c'est ce que je disais encore hier à ma meilleure amie, c'est qu'en fait, au début de la grossesse, j'ai presque plus su qui j'étais, enfin, c'est bizarre à dire, mais je, en fait, j'avais que de centres d'intérêt autour de mon fils, parce que soit on me demandait ses nouvelles, soit parce que, en fait, comme il se passait que ça dans ma journée, bah, je parlais que de lui, quoi. mais je ne savais plus de quoi moi j'avais envie de parler. Par exemple, et c'est un peu la même chose avec mon corps, j'avais besoin de retrouver mon corps pour moi, pour ce qu'il était à moi. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    Je ne peux rien d'autre rajouter que ça. Je pense que c'est difficile à expliquer tant qu'on ne l'a pas vécu. Mais très cool, du coup, tu as fait les deux et c'est une bonne chose. Moi, j'avoue que j'ai fait la rééducation du périnée uniquement. La rééducation abdominale, je l'ai faite bien plus tard, mais pour d'autres raisons. Et en fait, je me dis que j'aurais dû la faire dès le début. Donc, s'il y a des futures mamans qui nous écoutent, franchement, faites-la. Et même des mamans, pas jeunes mamans, en fait, il n'y a pas de bon moment pour le faire. Même la rééducation du périnée, on peut la faire à tout âge. Donc, il ne faut pas hésiter.

  • Speaker #1

    Et même moi, ma kiné qui me l'a faite, elle m'a dit, en fait, vous êtes déjà 7 sur 10, un truc comme ça. Donc, elle m'a dit, ça se voit que vous avez été sportive, etc. Donc, vous n'en avez pas besoin. Mais en fait, ça m'a donné vraiment la touche. de confiance en moi pour repartir, et notamment, c'est ce qu'on allait dire, pour vraiment repartir faire du sport.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Parce que, alors du coup, tu as repris après avoir fait ta rééducation, comme c'est recommandé par tous les médecins, et là-dessus, c'est très, très bien de suivre ces recommandations. Tu as commencé par quoi ? Tu as repris par pas de la course directement, si ?

  • Speaker #1

    Je pense, j'ai un doute, soit le fitness, mais en fait, j'ai pu très, très vite reprendre la course à pied. Elle m'avait... En fait, dans les deux cas, il fallait juste que j'attende d'être arrivée à un certain niveau de la rééducation pour, quoi qu'il, reprendre du sport. Ah si, je pense que j'ai repris par la piscine d'abord. Et finalement, en fait, les exodations de rééducation abdominale, c'était en fait du fitness.

  • Speaker #0

    C'est déjà du renforcement musculaire en soi.

  • Speaker #1

    Parce qu'au début, moi, je pensais faire ça tranquille dans mon salon, en tenue de mal de ville. Non, non, j'ai bien transpiré. On peut dire qu'on était en plein mois d'août aussi, mais je pense que ce n'était pas que la température extérieure qui me faisait transpirer.

  • Speaker #0

    Non, c'est clair. Surtout que la rééducation du périnée, on peut la faire chez une sage-femme ou un kiné, mais la rééducation abdominale, il n'y a que les kinés qui peuvent vous la faire faire. Donc, clairement, c'est du sport, en fait. Et ce n'est pas les petits abdos, les crunchs qu'on voit sur Instagram. Non, non, non, ça n'a rien à voir. Par contre, je peux vous assurer que c'est efficace. Donc, en fait, je pense que ça vaut le coup, même pour... tout le monde d'aller se faire une préparation physique chez un kiné et pas seulement quand on est blessé. Pour moi, ça a été game changer par la suite. Trop cool. Tu as commencé par la piscine, le fitness avec la kiné.

  • Speaker #1

    Oui, puis après, j'ai continué.

  • Speaker #0

    Tu as continué et puis après, tu as repris la course.

  • Speaker #1

    Surtout, je me suis inscrite à un programme de fitness spécial jeune maman ou femme enceinte pour vraiment faire des mouvements adaptés.

  • Speaker #0

    Cool, trop cool. Et tu es encore en train de le faire, du coup ?

  • Speaker #1

    Tu l'as terminé ? Non, non, j'avais pris un abonnement de six mois, donc là, j'en ai encore au moins trois mois.

  • Speaker #0

    Oui, et comment tu te sens ? Ça t'a aidé, tu te sens ?

  • Speaker #1

    Oui, ça fait vraiment du bien. Les mouvements sont adaptés, donc ça, c'est hyper important. En fait, pour chaque vidéo, elle dit que ça, c'est un mouvement normal de femmes actives, ça, c'est un mouvement femmes enceintes, et ça, c'est le mouvement femmes postpartum. Donc, en fait, tu sais toujours comment adapter. vois en fonction de toi tes ressources, mais tu sais aussi comment adapter si tu as besoin. Et surtout, ce que j'aime beaucoup, c'est que les séances sont courtes. C'est un peu... Enfin, il y a une séance par exemple qui s'appelle Sieste Express. Ce n'est pas ta sieste à toi, c'est la sieste de ton bébé. Si tu as six minutes devant toi, c'est parfait. Donc vraiment, les programmes sont adaptés. C'est pas mal, c'est rapide. Il y a maximum les séances, c'est 30 minutes. Et surtout, les mouvements sont adaptés. Voilà, ça, c'est vraiment important.

  • Speaker #0

    Cool. Ça, c'est trop bien parce que le challenge, en fait, quand on est jeune maman, c'est à la fois qu'il faut que le corps soit OK pour qu'on reprenne, qu'on soit dans le bon niveau d'énergie, on va dire, et qu'on ait du temps. Et le temps, c'est très compliqué avec un jeune bébé. Tout dépend après de comment ça se passe avec ton enfant, si tu allaites ou pas. Ça a beaucoup doué, moi, typiquement, l'allaitement a fait que je ne pouvais pas reprendre la course tout de suite. Je ne me sentais pas assez énergique pour reprendre la course tout de suite, même si l'envie était là. Mais moi, ça m'avait épuisé les premiers mois d'allaitement. Donc, ouais, trop cool. Et donc, du coup, comment tu t'es organisée ? Tu as suivi ton programme ? Tu faisais du sport tous les deux, trois jours ? Comment tu faisais ? Très vite, en fait, très vite, j'ai repris. La première semaine, j'ai fait une séance de sport, j'ai dû faire piscine. La deuxième semaine, j'ai fait piscine et fitness. La deuxième, j'ai fait piscine, fitness et running. Et après, je suis partie sur piscine, deux fitness, un running.

  • Speaker #1

    Ok, ouais, donc assez vite, en fait, tu t'es remise dedans. Après, de ce que je comprends, c'est que tu as continué le sport pendant ta grossesse. Tu es encore finalement en bonne forme après l'accouchement.

  • Speaker #0

    Oui, il faut dire que j'habite aussi au cinquième étage dans l'ascenseur.

  • Speaker #1

    c'est vrai ça maintient c'est sûr ça joue ouais c'est ça non mais c'est bête mais t'étais en bonne condition donc ça t'a permis aussi de reprendre assez rapidement et de te faire plaisir finalement en faisant du sport donc ça c'est cool comment

  • Speaker #0

    tu t'es remise à la course du coup qu'est-ce qui t'a poussé à te dire ok je retourne courir ça te manquait pas du tout ah oui ça me manquait de ouf enfin même si voilà je suis peut-être pas toujours très assidue mais moi j'adore en fait j'ai besoin d'être en plein air donc le fitness ou la piscine c'est sympa mais c'est pas j'aime pas être chez moi enfermé j'ai besoin de sortir au moins une fois par jour de toute façon balader ou du coup aller courir donc ça avec impatience et le vraiment le running c'est un peu mon sport préféré dans le sens où ça te nettoie la tête genre c'est tu fais un vide complet tu tout d'un coup je sais pas c'est comme c'est encore mieux qu'une séance de psy fin tu je sais pas tu ressors avec les idéaux clairs quoi tata t'es embrouillée avec ton mec, t'as dit un mot de travers à ta boss, ou je sais pas quoi, enfin, ou il y a un dossier qui te saoule, je sais pas, et ben, je sais pas, tout d'un coup, genre, tu vois les... Enfin, moi, en tout cas, c'est comme ça que je le fais, mais tout d'un coup, les solutions m'apparaissent pendant que je cours. Ah, mais bien sûr, il faut que je le fasse comme ça, ce sujet, pour que ça finisse par fonctionner, etc. Et du coup, ben, en fait, en vrai, à chaque fois que, ben, je sais pas, il y a un truc qui se passe pas bien ou quoi, ben, je sais qu'il faut qu'il aille courir, parce que... Donc, j'avais trop, trop, trop, trop hâte de courir. Comme toi, j'allaitais. Enfin, j'allaitais encore, mais surtout au début, j'allaitais beaucoup. Et j'avais besoin aussi de retrouver du temps pour moi sans cette petite sangsue que j'aime beaucoup. Et ça, c'était important. Surtout qu'au début, je n'osais pas tellement le faire. Et pourtant, j'allaitais et je tirallais. Donc, on peut se dire que c'était facile finalement. Mais mettre le premier pas dehors, c'était ce qui avait de plus difficile en fait.

  • Speaker #1

    Tu l'as ressenti comment le premier run ? Parce que moi, il a été très particulier.

  • Speaker #0

    Je ne me souviens même plus. Si, je me souviens mieux de retenir cette sensation de liberté. Mais tu vois, au-delà de ça, c'est de me dire, wow, mais je pense que c'est presque même la première fois que j'ai refait du sport, et notamment c'était la piscine du coup. Mais non, courir, j'étais super étonnée d'avoir pas un trop mauvais rythme.

  • Speaker #1

    Ah ouais, je m'attendais. Tu as eu de la chance.

  • Speaker #0

    En fait, je ne sais pas, je m'étais attendue à faire du... j'allais dire du 5 km heure, tu vois, du 4 km heure. Et vraiment, je m'étais attendue à ça. Et en fait, j'ai été super étonnée. Je crois même que j'étais à 6. Attends, je n'arrive jamais. Non, à 10. Où est-ce à 10 ? Je crois même que j'étais à 10, en fait.

  • Speaker #1

    Mais tu étais hyper rapide.

  • Speaker #0

    Oui, mais même là, j'étais dimanche. Enfin, même, je n'avais pas cours depuis trois semaines. J'étais à 12. Je n'avais pas fait ce rythme depuis... Et sans rien forcer ou quoi, je n'ai pas fait ce rythme depuis... hyper longtemps. Donc, je ne sais pas, est-ce que la grossesse, l'allaitement, je ne sais pas, te filment des hormones booster de jambes ? Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Écoute, en tout cas, tu y vas au feeling parce que de toute façon, même là, en course, tu ne suis pas un programme particulier. Tu y vas juste quand on a envie, quand tu as le temps. Oui,

  • Speaker #0

    après, le seul programme que je me suis fait dans la tête, c'est genre, je ne sais plus, le premier mois, j'ai fait, je crois que j'ai dû faire des séances à deux kilomètres, trois kilomètres. Vraiment, je n'ai pas été très, C'est vraiment... C'était vraiment histoire de sortir et c'était vraiment aux sensations. J'avais très peur que mon périnée tombe par terre.

  • Speaker #1

    Je crois qu'on l'a toutes eu ce truc. Vraiment, la séance après, tu gagnes tout. Tu as trompé.

  • Speaker #0

    J'avais peur d'une grosse descente d'organe. Je serrais tout. C'est pour ça que je n'ai pas eu envie de trop m'éloigner. J'avais très peur. Je me souviens quand même des promenades étant enceinte où je me suis pissée dessus. Tu vois, genre, j'avais pas envie. Autant quand t'es enceinte, limite, ça se justifie. Tu peux dire, c'est pas de ma faute, c'est le petit. Autant là, y a plus personne pour te croire, tu vois.

  • Speaker #1

    C'est ça. On va finir par... Tu te dis, premier run après, est-ce qu'il faut pas mettre une couche ou pas ? Parce que tu te dis, est-ce que ça va tenir, quoi ? Non, mais... Ouais, compliqué. Compliqué.

  • Speaker #0

    Le premier run, j'ai pas fait beaucoup de kilomètres. J'ai dû faire trois, je crois. Et en fait, après, je m'étais dit, tout le mois suivant, tu fais des sorties à... Donc, la première fois où je suis sortie, j'ai fait que des sorties à trois. Tout le mois suivant, j'ai fait des sorties à 4 km. Et là, j'en suis à 5, du coup.

  • Speaker #1

    OK. Donc, tu vas quand même progresser. Tu fais attention. Ouais, c'est cool. En plus, là, on rentre dans la période où, franchement, la météo, ça va être un peu compliqué. Donc déjà, si tu arrives à t'y tenir, c'est pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça le plus important. Là, c'est ce que j'essaye de me dire.

  • Speaker #1

    Oui, la régularité. Et du coup, qu'est-ce que tu dirais que la course à pied t'apporte ? Parce que d'habitude, je pose plutôt la question sur ta portée dans la vie en général. Mais là, en tant que maman, précisément, qu'est-ce que ça... Qu'est-ce que ça t'apporte au quotidien, du coup, dans tes relations, dans ta vie, mais en tant que maman aussi, la course à pied ? Parce que tu dis que c'est ton sport préféré, donc effectivement, ça te libère l'esprit. Mais est-ce que tu sens que ça t'a aidée à gérer d'autres choses ?

  • Speaker #0

    Je dirais que ça m'apporte de me retrouver moi, en fait. Je passe du temps avec moi-même, pour moi, pour ma santé. Et en fait, moi, je crois profondément qu'on peut être un bon parent. que si on est un adulte heureux. Parce que nos... Bon, après, c'est parce qu'aussi, je pense que si je suis une adulte heureuse, je serai une personne en couple heureuse. Et donc, je serai une parent qui a plus de patience, plus de temps, enfin, de joie de vivre aussi, à partager avec mon enfant, etc. Donc, c'est hiérarchisé d'une certaine façon. C'est d'abord, je prends soin de moi. Ensuite, je prends soin de mon couple. Parce que si mon couple se bat en cacahuète, j'ai aussi peut-être beaucoup plus de tensions à exprimer à mon enfant et déjà, la famille qui se bat en cacahuète. Donc, c'est d'abord moi, ensuite mon couple et ensuite notre famille avec notre enfant. Et du coup, courir, c'est ça. C'est du temps pour moi, à moi, pour prendre soin de moi finalement et donc, par ricochet, prendre soin de mon couple et de ma famille. Donc, ça me permet d'être une meilleure maman presque d'une certaine façon.

  • Speaker #1

    Oui, j'entends. Ça me fait penser à deux choses. Du coup, c'est un peu la théorie du masque à oxygène. Pour ceux qui ne la connaissent pas, c'est en avion, s'il y a un crash en cours. Je ne le souhaite à personne. Ce qu'on dit toujours, c'est de mettre le masque à oxygène à soi-même d'abord, avant de le mettre à son enfant ou à d'autres personnes autour de nous. Donc vraiment, si nous, on n'est pas en bonne condition, ça va être difficile d'aider et de soutenir les autres. Donc pensez à soi. Et en fait, ce que je devine à travers ce que tu dis, c'est qu'au final, tu cours seule tout le temps. et quelque part c'est ton me time à toi en fait il y en a qui vont au spa et toi c'est la course en fait il y a aussi le spa clairement ça fait partie du me time je comprends je suis pareil moi je cours que en solo j'aime bien la communauté des runners clairement mais je cours mieux quand je suis seule c'est là où je me mets les idéaux clairs donc ouais je comprends totalement trop cool écoute on arrive à la fin de cet épisode déjà merci donc on va passer sur la dernière partie un peu plus retour au calme là je vois quand même pas mal de choses mais s'il y a une leçon que tu retires de la course à pied ce serait quoi ? ah putain bonne question ou un point positif mais t'en as déjà donné pas mal et ben

  • Speaker #0

    Après, c'est peut-être un peu bateau. En tout cas, il y a peut-être pas mal de gens qui t'ont dit ça. Mais finalement, je pense que la course à pied, ça m'a appris à me connaître, m'auto-challenger et du coup aussi à prendre confiance en moi. Parce que je pense que je ne me connaissais pas et je n'avais pas forcément un très bon rapport à mon corps. auparavant et j'ai appris à prendre soin de mon corps d'une certaine façon parce que je me suis blessée, etc. Donc, à revoir mon alimentation, à revoir mon rapport à la santé sous plein d'aspects, ne serait-ce que se masser des jambes, des pieds, acheter des bonnes chaussures, etc. Enfin, le bon équipement pour prendre soin de soi et me challenger parce que du coup, on parlait un peu des plans d'entraînement, du fractionné, des courses auxquelles on s'inscrit en disant Ah là, mais... Qu'est-ce qui m'a pris de m'inscrire là ? J'y arriverai jamais, etc. Et finalement, quand tu passes la ligne... Bon, déjà, quand tu es sur le temps de départ, même si tu as envie de faire dans ta culotte, tu es quand même super heureux, excité. Et quand tu passes la ligne d'arrivée, tu es là, putain, je me suis entraînée pour ça, quoi. Vraiment, et j'ai réussi. Et je suis fière de moi. Et du coup, après, tu t'inscris pour encore plus. Ça arrive. Et du coup, de prendre confiance. en soi parce qu'en fait, une fois que t'as réussi ça, tu te dis, bah en fait, j'ai compris que si je me concentre, que je mets les efforts qu'il faut, que je suis un plan d'entraînement et de rigueur, etc., bah en fait, c'est possible. Et du coup, tout est possible presque.

  • Speaker #1

    Ouais, t'as un peu l'impression que tout devient possible dans ta vie en général.

  • Speaker #0

    Mais clairement. Mais pour ça, il faut avoir le bon plan d'entraînement, quel que soit le truc dans lequel tu lances. Tu te lances.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, le plan d'entraînement en course à pied, c'est le plan d'action dans la vie. C'est comment on se donne les moyens d'arriver au résultat qu'on souhaite.

  • Speaker #0

    Ouais, rigueur, discipline, un petit peu quand même, et plein d'entraînement.

  • Speaker #1

    Quel conseil tu donnerais aux futures mamans ou aux jeunes mamans coureuses ?

  • Speaker #0

    Oh là, j'ai l'impression que je vais dire un truc trop bateau, mais de s'écouter, de s'écouter. Genre, t'as pas envie d'y aller ? Bah, t'y vas pas. T'as envie d'y aller, mais pas longtemps ? Bah, t'y vas, mais pas longtemps. On s'en fout. Genre, en fait, c'est ton corps, c'est tes limites. Moi, ça m'arrive plein de fois de ne pas avoir envie d'y aller. Je n'y vais pas. Mais par contre, mon mec, c'est le champion pour culpabiliser dès qu'il s'autorise à relâcher la pression. Et je dis non. Par contre, c'est comme le dernier chocolat qu'on a mangé sur la tablette. Si vraiment ça te faisait envie, tu le bouffes et tu le bouffes avec le smile. Parce que sinon, en fait, OK, tu as peut-être en plus grossi, mais en plus en culpabilisant. Donc, aucun bénéfice. Donc, si tu n'y vas pas et que tu te fais un brunch après, pas de souci. mais avec le smile. Voilà, donc de savoir s'écouter, de respecter ses limites. Parce qu'en plus, moi, je me suis poussée parfois un peu trop dans la course à pied et ça m'a dégoûtée. À un moment donné, j'ai eu besoin de faire une pause et ce qu'on disait avant, après Covid, ça a correspondu à ça. Et en fait, j'ai eu besoin du coup de réapprendre à courir pour moi, pour mon plaisir. Et maintenant, je m'écoute d'autant plus. Alors oui, je n'y vais pas du coup plus trois fois par semaine parce que oui, à l'époque, je courais trois fois par semaine. Là, je n'y vais plus trois pas par semaine. Et même parfois, il y a des semaines où je n'y vais pas. Mais du coup, quand j'y vais, j'y vais vraiment avec le plaisir et j'y vais pour moi et pas pour un plan d'entraînement ou pour ce que les autres pourraient penser, pour mon compte Instagram ou je ne sais quoi. Oui,

  • Speaker #1

    je pense que c'est le conseil que je donne à chaque fois. C'est le plaisir. Il faut y aller en se faisant plaisir et il faut, comme tu dis, s'écouter. C'est peut-être pour ça que tu fais des bonnes perfs. ok très cool et bah écoute c'était la dernière question est-ce qu'il y a un endroit où tu où on peut te contacter si tu le souhaites bien entendu il n'y a pas d'obligation oui pas de soucis sur insta oui je sais pas pourquoi on me contacterait mais pas de soucis bah je sais pas écoute s'il y a des jeunes mamans ou futures mamans qui nous écoutent et qui ont des questions ou autres voilà en tout cas on pourra te retrouver sur instagram je sais

  • Speaker #0

    même pas je sais même plus c'est quoi mon truc je crois que c'est coparentfree oui

  • Speaker #1

    j'ai changé de nom récemment c'est pour ça pas de soucis écoute je le mettrai dans les notes de podcast et puis voilà et puis vous pouvez toujours contacter Run Exploration évidemment si jamais vous voulez il n'y a pas de soucis je suis là écoute merci Sophie pour ce moment c'était très très agréable je te souhaite encore plein de courses et peut-être pourquoi pas avec ton petit bout ça me fait penser à un épisode que j'ai enregistré avec Meryem si vous ne l'avez pas écouté merci qui court, elle, avec ses enfants, en poussette. Donc, c'est peut-être le next step.

  • Speaker #0

    Clairement.

  • Speaker #1

    Voilà. En tout cas, merci beaucoup, Sophie, pour ton temps. Et c'était très, très cool d'apprendre à connaître ton parcours.

  • Speaker #0

    Merci à toi, Hélo. Franchement, j'étais trop contente de faire cet épisode pour ton podcast que j'écoute depuis le début. Et puis, voilà, de parler de course avec toi, surtout qu'on a de beaux souvenirs aussi en course à pied.

  • Speaker #1

    C'est vrai. C'est vrai, c'est vrai. Allez, merci à tous. À très vite.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cette conversation jusqu'au bout. J'espère que cette exploration vous aura plu. Si c'est le cas, vous pouvez me le faire savoir en partageant cet épisode autour de vous et en taguant at runexploration sur les réseaux sociaux. Pour plus de runexploration, n'hésitez pas à vous abonner au podcast, à lui mettre 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aidera beaucoup à le faire connaître. Et si d'aventure, il y a une personne ou un profil que vous souhaiteriez entendre sur ce podcast, vous pouvez m'envoyer un email à l'adresse bonjour at runexploration.com. On se dit à dans 15 jours. pour un tout nouvel épisode de Run Exploration. D'ici là, portez-vous bien et surtout, bonne course !

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