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Science en lumière

Les Tiques

Les Tiques

06min |08/05/2025|

14

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Les Tiques

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06min |08/05/2025|

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Description

🎙️ Science en lumière – Épisode spécial : Tiques & maladie de Lyme

Avec le retour des beaux jours, les tiques refont surface… et avec elles, le risque de maladies comme la maladie de Lyme. Dans cet épisode réalisé par Christophe Blain et écrit par Diane Marshall, docteur en pharmacie pour la CPTS Sud-Oise, nous vous guidons de manière claire et factuelle à travers les enjeux sanitaires liés aux tiques.

✔️ Comment reconnaître une piqûre suspecte ?
✔️ Que faire en cas de morsure ?
✔️ Quels sont les signes d’alerte ?
✔️ Et surtout, comment prévenir efficacement les piqûres ?

Un épisode accessible à tous, mêlant rigueur scientifique, conseils pratiques et outils utiles comme l’application de signalement des tiques. Ensemble, devenons acteurs de la prévention et de la santé publique.

📍 Podcast réalisé dans le cadre des actions de sensibilisation de la CPTS Sud-Oise.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui nous allons traiter un sujet d'actualité au printemps, mais aussi pratiquement toute l'année dans l'Oise, l'éthique et la maladie de Lyme. Ce podcast écrit par Diane Marshall, docteur en pharmacie pour la CPTS sud-oise, est réalisé par Christophe Blain, votre serviteur. C'est parti, bonne écoute à tous !

  • Speaker #1

    On n'en parle pas tous les jours, mais elles sont là, tapies dans l'herbe, en forêt, même parfois dans nos jardins, les tiques. Des toutes petites bêtes, de la famille des araignées en fait, qui ont besoin de sang pour vivre. Et le problème, c'est qu'elles peuvent nous refiler des maladies.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on va creuser un peu les infos qu'on a pour bien comprendre ce qu'il faut savoir sur ces acariens, sur la maladie de Lyme surtout. Et puis, comment on réagit si on se fait piquer ? L'idée, c'est d'être au clair sans paniquer non plus.

  • Speaker #2

    C'est ça. Le souci numéro un en général, c'est la maladie de Lyme. Elle vient d'une bactérie, Borrelia burgdorferi, pour le nom savant. Ah oui ? Et ce sont certaines tiques qui la transmettent, du genre Ixodes. D'ailleurs, il y a un chiffre qui circule basé sur les sources. Dans l'Oise, par exemple, on estime qu'une tique sur six pourrait l'avoir.

  • Speaker #1

    Ah ouais, quand même. Une sur six.

  • Speaker #2

    C'est pas anodin, non. Et attention, ce n'est pas tout. Elles peuvent aussi transmettre d'autres trucs, genre l'ancésalitatique. C'est plus rare, mais ça peut être sérieux. Ou la babésiose. Enfin bon, Lyme reste la plus connue, la préoccupation principale.

  • Speaker #1

    Et quand on dit Lyme, on pense souvent à un signe particulier, non ? Cette fameuse plaque rouge, l'irritem migrant.

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    On dit que ça fait comme un cercle, une cible qui grandit autour de la piqûre. C'est vraiment le truc à repérer. Est-ce que ça apparaît à chaque fois ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est le signe le plus caractéristique, on va dire. C'est vraiment une alerte claire. Mais attention, ce n'est pas parce qu'on ne le voit pas qu'il n'y a aucun risque. C'est ça le piège.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et si on ne traite pas à ce stade, la maladie peut évoluer, toucher les articulations, le système nerveux, parfois même le cœur. Donc oui, surveiller après une piqûre, c'est vraiment crucial.

  • Speaker #1

    Justement, la surveillance. Concrètement, on fait quoi ? Une fois qu'on a réussi à enlever la tique, avec précaution évidemment.

  • Speaker #2

    Alors, une fois la bête retirée, la règle d'or c'est... observer la zone pendant 30 jours.

  • Speaker #1

    30 jours,

  • Speaker #2

    d'accord. Oui, un mois complet, on désinfecte bien tous les jours et on guette l'apparition de cette rougeur en forme d'anneau. Et il y a un outil super intéressant qui est mentionné, une application mobile, Signalement TIC ou CITIC.

  • Speaker #1

    Ah oui, j'ai vu ça.

  • Speaker #2

    Non seulement ça permet de dire où on s'est fait piquer, ce qui aide à faire une carte des zones à risque, tu vois, mais on peut même proposer d'envoyer la TIC pour qu'elle soit analysée. Carrément. Oui, c'est de la science participative en fait. chacun peut devenir une sorte de sentinelle sanitaire. C'est assez malin comme approche.

  • Speaker #1

    C'est une super idée ça. Donc on surveille pendant un mois, et si on voit cette fameuse rougeur qui s'étend, là on n'attend pas.

  • Speaker #2

    Ah non, là il faut consulter un médecin, sans tarder. Si un érythème migrant apparaît dans ce délai d'un mois, c'est consultation médicale. Les sources évoquent même que certains pharmaciens, bien formés, pourraient peut-être orienter, voire dans des cas précis, initier un traitement antibiotique ou au moins dire « allez voir votre médecin vite » . L'important, c'est de réagir.

  • Speaker #1

    D'accord. Et si le médecin décide qu'il faut des antibiotiques, on sait un peu à quoi s'attendre ? Les documents en parlent ?

  • Speaker #2

    Oui, oui. Ils citent les principaux. Souvent chez l'adulte, c'est la doxycycline qui revient. Pour les enfants, ou parfois en alternative, on parle d'amoxycyline ou d'azithromycine. Ok. Mais un point important, surtout avec la doxycycline, c'est qu'elle peut rendre la peau très sensible au soleil. C'est la photosensibilisation. Donc, crème solaire, indice maximal obligatoire, ou alors on évite carrément le soleil. Ah,

  • Speaker #1

    important ça ! Oui,

  • Speaker #2

    c'est un détail pratique crucial. Et on conseille aussi de la prendre pendant le repas, pour qu'elle passe mieux. Des petits trucs, mais qui comptent.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Mais bon, on est d'accord, le top du toll, c'est quand même de ne pas se faire piquer du tout. C'est quoi les bons réflexes de prévention ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est la base. Et c'est souvent du bon sens, en fait. Quand on va se balader dans la nature, en forêt, dans les herbes hautes... On porte des vêtements longs qui couvrent bien, si possible clairs parce que ça aide à voir la tique si elle crapahute dessus avant qu'elle pique. Logique. Rentrer le pantalon dans les chaussettes. Bon ok, c'est pas le top niveau look, mais c'est une barrière de plus.

  • Speaker #1

    C'est efficace.

  • Speaker #2

    Voilà. Utilisez des répulsifs. Il y en a des spécifiques pour la peau, d'autres pour les vêtements. Et puis le geste essentiel, au retour. Inspection générale, minutieuse. Partout, Sans oublier les endroits qu'elles aiment bien, le cuir chevelu, derrière les oreilles, le nombril, les aisselles, les plis de laine, toutes les zones un peu chaudes et humides, les recoins. Donc, si on devait résumer en quelques mots, les tiques, ok, elles peuvent transmettre des maladies, comme Lyme. Le signal d'alerte principal, c'est cette rougeur en anneau, l'érythème migrant. Si on est piqué, on enlève la tique correctement et hop, surveillance pendant 30 jours en désinfectant.

  • Speaker #1

    Et si la rougeur apparaît ?

  • Speaker #2

    On consulte ça, sans attendre. Et bien sûr, avant tout ça, on essaye d'éviter la piqûre. Vêtements couvrants, répulsifs et inspections en retour. La prévention, c'est vraiment notre meilleure carte.

  • Speaker #1

    Absolument. Et pour conclure, je repense à cette application CITIC. C'est intéressant cette démarche de science citoyenne. On voit que ça peut marcher pour surveiller les tiques et l'âime grâce à la contribution de tout le monde via une appli.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et ça amène à se demander où est-ce qu'on pourrait utiliser ce genre de modèle participatif pour quelles autres questions de santé publique. Ou peut-être, je ne sais pas, le suivi de l'environnement, la biodiversité. Est-ce que ce ne serait pas une piste efficace pour collecter des données à grande échelle sur d'autres sujets ? Voilà, une petite question pour la route.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté ce podcast. N'hésitez pas à vous abonner.

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🎙️ Science en lumière – Épisode spécial : Tiques & maladie de Lyme

Avec le retour des beaux jours, les tiques refont surface… et avec elles, le risque de maladies comme la maladie de Lyme. Dans cet épisode réalisé par Christophe Blain et écrit par Diane Marshall, docteur en pharmacie pour la CPTS Sud-Oise, nous vous guidons de manière claire et factuelle à travers les enjeux sanitaires liés aux tiques.

✔️ Comment reconnaître une piqûre suspecte ?
✔️ Que faire en cas de morsure ?
✔️ Quels sont les signes d’alerte ?
✔️ Et surtout, comment prévenir efficacement les piqûres ?

Un épisode accessible à tous, mêlant rigueur scientifique, conseils pratiques et outils utiles comme l’application de signalement des tiques. Ensemble, devenons acteurs de la prévention et de la santé publique.

📍 Podcast réalisé dans le cadre des actions de sensibilisation de la CPTS Sud-Oise.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui nous allons traiter un sujet d'actualité au printemps, mais aussi pratiquement toute l'année dans l'Oise, l'éthique et la maladie de Lyme. Ce podcast écrit par Diane Marshall, docteur en pharmacie pour la CPTS sud-oise, est réalisé par Christophe Blain, votre serviteur. C'est parti, bonne écoute à tous !

  • Speaker #1

    On n'en parle pas tous les jours, mais elles sont là, tapies dans l'herbe, en forêt, même parfois dans nos jardins, les tiques. Des toutes petites bêtes, de la famille des araignées en fait, qui ont besoin de sang pour vivre. Et le problème, c'est qu'elles peuvent nous refiler des maladies.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on va creuser un peu les infos qu'on a pour bien comprendre ce qu'il faut savoir sur ces acariens, sur la maladie de Lyme surtout. Et puis, comment on réagit si on se fait piquer ? L'idée, c'est d'être au clair sans paniquer non plus.

  • Speaker #2

    C'est ça. Le souci numéro un en général, c'est la maladie de Lyme. Elle vient d'une bactérie, Borrelia burgdorferi, pour le nom savant. Ah oui ? Et ce sont certaines tiques qui la transmettent, du genre Ixodes. D'ailleurs, il y a un chiffre qui circule basé sur les sources. Dans l'Oise, par exemple, on estime qu'une tique sur six pourrait l'avoir.

  • Speaker #1

    Ah ouais, quand même. Une sur six.

  • Speaker #2

    C'est pas anodin, non. Et attention, ce n'est pas tout. Elles peuvent aussi transmettre d'autres trucs, genre l'ancésalitatique. C'est plus rare, mais ça peut être sérieux. Ou la babésiose. Enfin bon, Lyme reste la plus connue, la préoccupation principale.

  • Speaker #1

    Et quand on dit Lyme, on pense souvent à un signe particulier, non ? Cette fameuse plaque rouge, l'irritem migrant.

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    On dit que ça fait comme un cercle, une cible qui grandit autour de la piqûre. C'est vraiment le truc à repérer. Est-ce que ça apparaît à chaque fois ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est le signe le plus caractéristique, on va dire. C'est vraiment une alerte claire. Mais attention, ce n'est pas parce qu'on ne le voit pas qu'il n'y a aucun risque. C'est ça le piège.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et si on ne traite pas à ce stade, la maladie peut évoluer, toucher les articulations, le système nerveux, parfois même le cœur. Donc oui, surveiller après une piqûre, c'est vraiment crucial.

  • Speaker #1

    Justement, la surveillance. Concrètement, on fait quoi ? Une fois qu'on a réussi à enlever la tique, avec précaution évidemment.

  • Speaker #2

    Alors, une fois la bête retirée, la règle d'or c'est... observer la zone pendant 30 jours.

  • Speaker #1

    30 jours,

  • Speaker #2

    d'accord. Oui, un mois complet, on désinfecte bien tous les jours et on guette l'apparition de cette rougeur en forme d'anneau. Et il y a un outil super intéressant qui est mentionné, une application mobile, Signalement TIC ou CITIC.

  • Speaker #1

    Ah oui, j'ai vu ça.

  • Speaker #2

    Non seulement ça permet de dire où on s'est fait piquer, ce qui aide à faire une carte des zones à risque, tu vois, mais on peut même proposer d'envoyer la TIC pour qu'elle soit analysée. Carrément. Oui, c'est de la science participative en fait. chacun peut devenir une sorte de sentinelle sanitaire. C'est assez malin comme approche.

  • Speaker #1

    C'est une super idée ça. Donc on surveille pendant un mois, et si on voit cette fameuse rougeur qui s'étend, là on n'attend pas.

  • Speaker #2

    Ah non, là il faut consulter un médecin, sans tarder. Si un érythème migrant apparaît dans ce délai d'un mois, c'est consultation médicale. Les sources évoquent même que certains pharmaciens, bien formés, pourraient peut-être orienter, voire dans des cas précis, initier un traitement antibiotique ou au moins dire « allez voir votre médecin vite » . L'important, c'est de réagir.

  • Speaker #1

    D'accord. Et si le médecin décide qu'il faut des antibiotiques, on sait un peu à quoi s'attendre ? Les documents en parlent ?

  • Speaker #2

    Oui, oui. Ils citent les principaux. Souvent chez l'adulte, c'est la doxycycline qui revient. Pour les enfants, ou parfois en alternative, on parle d'amoxycyline ou d'azithromycine. Ok. Mais un point important, surtout avec la doxycycline, c'est qu'elle peut rendre la peau très sensible au soleil. C'est la photosensibilisation. Donc, crème solaire, indice maximal obligatoire, ou alors on évite carrément le soleil. Ah,

  • Speaker #1

    important ça ! Oui,

  • Speaker #2

    c'est un détail pratique crucial. Et on conseille aussi de la prendre pendant le repas, pour qu'elle passe mieux. Des petits trucs, mais qui comptent.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Mais bon, on est d'accord, le top du toll, c'est quand même de ne pas se faire piquer du tout. C'est quoi les bons réflexes de prévention ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est la base. Et c'est souvent du bon sens, en fait. Quand on va se balader dans la nature, en forêt, dans les herbes hautes... On porte des vêtements longs qui couvrent bien, si possible clairs parce que ça aide à voir la tique si elle crapahute dessus avant qu'elle pique. Logique. Rentrer le pantalon dans les chaussettes. Bon ok, c'est pas le top niveau look, mais c'est une barrière de plus.

  • Speaker #1

    C'est efficace.

  • Speaker #2

    Voilà. Utilisez des répulsifs. Il y en a des spécifiques pour la peau, d'autres pour les vêtements. Et puis le geste essentiel, au retour. Inspection générale, minutieuse. Partout, Sans oublier les endroits qu'elles aiment bien, le cuir chevelu, derrière les oreilles, le nombril, les aisselles, les plis de laine, toutes les zones un peu chaudes et humides, les recoins. Donc, si on devait résumer en quelques mots, les tiques, ok, elles peuvent transmettre des maladies, comme Lyme. Le signal d'alerte principal, c'est cette rougeur en anneau, l'érythème migrant. Si on est piqué, on enlève la tique correctement et hop, surveillance pendant 30 jours en désinfectant.

  • Speaker #1

    Et si la rougeur apparaît ?

  • Speaker #2

    On consulte ça, sans attendre. Et bien sûr, avant tout ça, on essaye d'éviter la piqûre. Vêtements couvrants, répulsifs et inspections en retour. La prévention, c'est vraiment notre meilleure carte.

  • Speaker #1

    Absolument. Et pour conclure, je repense à cette application CITIC. C'est intéressant cette démarche de science citoyenne. On voit que ça peut marcher pour surveiller les tiques et l'âime grâce à la contribution de tout le monde via une appli.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et ça amène à se demander où est-ce qu'on pourrait utiliser ce genre de modèle participatif pour quelles autres questions de santé publique. Ou peut-être, je ne sais pas, le suivi de l'environnement, la biodiversité. Est-ce que ce ne serait pas une piste efficace pour collecter des données à grande échelle sur d'autres sujets ? Voilà, une petite question pour la route.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté ce podcast. N'hésitez pas à vous abonner.

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Avec le retour des beaux jours, les tiques refont surface… et avec elles, le risque de maladies comme la maladie de Lyme. Dans cet épisode réalisé par Christophe Blain et écrit par Diane Marshall, docteur en pharmacie pour la CPTS Sud-Oise, nous vous guidons de manière claire et factuelle à travers les enjeux sanitaires liés aux tiques.

✔️ Comment reconnaître une piqûre suspecte ?
✔️ Que faire en cas de morsure ?
✔️ Quels sont les signes d’alerte ?
✔️ Et surtout, comment prévenir efficacement les piqûres ?

Un épisode accessible à tous, mêlant rigueur scientifique, conseils pratiques et outils utiles comme l’application de signalement des tiques. Ensemble, devenons acteurs de la prévention et de la santé publique.

📍 Podcast réalisé dans le cadre des actions de sensibilisation de la CPTS Sud-Oise.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui nous allons traiter un sujet d'actualité au printemps, mais aussi pratiquement toute l'année dans l'Oise, l'éthique et la maladie de Lyme. Ce podcast écrit par Diane Marshall, docteur en pharmacie pour la CPTS sud-oise, est réalisé par Christophe Blain, votre serviteur. C'est parti, bonne écoute à tous !

  • Speaker #1

    On n'en parle pas tous les jours, mais elles sont là, tapies dans l'herbe, en forêt, même parfois dans nos jardins, les tiques. Des toutes petites bêtes, de la famille des araignées en fait, qui ont besoin de sang pour vivre. Et le problème, c'est qu'elles peuvent nous refiler des maladies.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on va creuser un peu les infos qu'on a pour bien comprendre ce qu'il faut savoir sur ces acariens, sur la maladie de Lyme surtout. Et puis, comment on réagit si on se fait piquer ? L'idée, c'est d'être au clair sans paniquer non plus.

  • Speaker #2

    C'est ça. Le souci numéro un en général, c'est la maladie de Lyme. Elle vient d'une bactérie, Borrelia burgdorferi, pour le nom savant. Ah oui ? Et ce sont certaines tiques qui la transmettent, du genre Ixodes. D'ailleurs, il y a un chiffre qui circule basé sur les sources. Dans l'Oise, par exemple, on estime qu'une tique sur six pourrait l'avoir.

  • Speaker #1

    Ah ouais, quand même. Une sur six.

  • Speaker #2

    C'est pas anodin, non. Et attention, ce n'est pas tout. Elles peuvent aussi transmettre d'autres trucs, genre l'ancésalitatique. C'est plus rare, mais ça peut être sérieux. Ou la babésiose. Enfin bon, Lyme reste la plus connue, la préoccupation principale.

  • Speaker #1

    Et quand on dit Lyme, on pense souvent à un signe particulier, non ? Cette fameuse plaque rouge, l'irritem migrant.

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    On dit que ça fait comme un cercle, une cible qui grandit autour de la piqûre. C'est vraiment le truc à repérer. Est-ce que ça apparaît à chaque fois ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est le signe le plus caractéristique, on va dire. C'est vraiment une alerte claire. Mais attention, ce n'est pas parce qu'on ne le voit pas qu'il n'y a aucun risque. C'est ça le piège.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et si on ne traite pas à ce stade, la maladie peut évoluer, toucher les articulations, le système nerveux, parfois même le cœur. Donc oui, surveiller après une piqûre, c'est vraiment crucial.

  • Speaker #1

    Justement, la surveillance. Concrètement, on fait quoi ? Une fois qu'on a réussi à enlever la tique, avec précaution évidemment.

  • Speaker #2

    Alors, une fois la bête retirée, la règle d'or c'est... observer la zone pendant 30 jours.

  • Speaker #1

    30 jours,

  • Speaker #2

    d'accord. Oui, un mois complet, on désinfecte bien tous les jours et on guette l'apparition de cette rougeur en forme d'anneau. Et il y a un outil super intéressant qui est mentionné, une application mobile, Signalement TIC ou CITIC.

  • Speaker #1

    Ah oui, j'ai vu ça.

  • Speaker #2

    Non seulement ça permet de dire où on s'est fait piquer, ce qui aide à faire une carte des zones à risque, tu vois, mais on peut même proposer d'envoyer la TIC pour qu'elle soit analysée. Carrément. Oui, c'est de la science participative en fait. chacun peut devenir une sorte de sentinelle sanitaire. C'est assez malin comme approche.

  • Speaker #1

    C'est une super idée ça. Donc on surveille pendant un mois, et si on voit cette fameuse rougeur qui s'étend, là on n'attend pas.

  • Speaker #2

    Ah non, là il faut consulter un médecin, sans tarder. Si un érythème migrant apparaît dans ce délai d'un mois, c'est consultation médicale. Les sources évoquent même que certains pharmaciens, bien formés, pourraient peut-être orienter, voire dans des cas précis, initier un traitement antibiotique ou au moins dire « allez voir votre médecin vite » . L'important, c'est de réagir.

  • Speaker #1

    D'accord. Et si le médecin décide qu'il faut des antibiotiques, on sait un peu à quoi s'attendre ? Les documents en parlent ?

  • Speaker #2

    Oui, oui. Ils citent les principaux. Souvent chez l'adulte, c'est la doxycycline qui revient. Pour les enfants, ou parfois en alternative, on parle d'amoxycyline ou d'azithromycine. Ok. Mais un point important, surtout avec la doxycycline, c'est qu'elle peut rendre la peau très sensible au soleil. C'est la photosensibilisation. Donc, crème solaire, indice maximal obligatoire, ou alors on évite carrément le soleil. Ah,

  • Speaker #1

    important ça ! Oui,

  • Speaker #2

    c'est un détail pratique crucial. Et on conseille aussi de la prendre pendant le repas, pour qu'elle passe mieux. Des petits trucs, mais qui comptent.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Mais bon, on est d'accord, le top du toll, c'est quand même de ne pas se faire piquer du tout. C'est quoi les bons réflexes de prévention ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est la base. Et c'est souvent du bon sens, en fait. Quand on va se balader dans la nature, en forêt, dans les herbes hautes... On porte des vêtements longs qui couvrent bien, si possible clairs parce que ça aide à voir la tique si elle crapahute dessus avant qu'elle pique. Logique. Rentrer le pantalon dans les chaussettes. Bon ok, c'est pas le top niveau look, mais c'est une barrière de plus.

  • Speaker #1

    C'est efficace.

  • Speaker #2

    Voilà. Utilisez des répulsifs. Il y en a des spécifiques pour la peau, d'autres pour les vêtements. Et puis le geste essentiel, au retour. Inspection générale, minutieuse. Partout, Sans oublier les endroits qu'elles aiment bien, le cuir chevelu, derrière les oreilles, le nombril, les aisselles, les plis de laine, toutes les zones un peu chaudes et humides, les recoins. Donc, si on devait résumer en quelques mots, les tiques, ok, elles peuvent transmettre des maladies, comme Lyme. Le signal d'alerte principal, c'est cette rougeur en anneau, l'érythème migrant. Si on est piqué, on enlève la tique correctement et hop, surveillance pendant 30 jours en désinfectant.

  • Speaker #1

    Et si la rougeur apparaît ?

  • Speaker #2

    On consulte ça, sans attendre. Et bien sûr, avant tout ça, on essaye d'éviter la piqûre. Vêtements couvrants, répulsifs et inspections en retour. La prévention, c'est vraiment notre meilleure carte.

  • Speaker #1

    Absolument. Et pour conclure, je repense à cette application CITIC. C'est intéressant cette démarche de science citoyenne. On voit que ça peut marcher pour surveiller les tiques et l'âime grâce à la contribution de tout le monde via une appli.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et ça amène à se demander où est-ce qu'on pourrait utiliser ce genre de modèle participatif pour quelles autres questions de santé publique. Ou peut-être, je ne sais pas, le suivi de l'environnement, la biodiversité. Est-ce que ce ne serait pas une piste efficace pour collecter des données à grande échelle sur d'autres sujets ? Voilà, une petite question pour la route.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté ce podcast. N'hésitez pas à vous abonner.

Description

🎙️ Science en lumière – Épisode spécial : Tiques & maladie de Lyme

Avec le retour des beaux jours, les tiques refont surface… et avec elles, le risque de maladies comme la maladie de Lyme. Dans cet épisode réalisé par Christophe Blain et écrit par Diane Marshall, docteur en pharmacie pour la CPTS Sud-Oise, nous vous guidons de manière claire et factuelle à travers les enjeux sanitaires liés aux tiques.

✔️ Comment reconnaître une piqûre suspecte ?
✔️ Que faire en cas de morsure ?
✔️ Quels sont les signes d’alerte ?
✔️ Et surtout, comment prévenir efficacement les piqûres ?

Un épisode accessible à tous, mêlant rigueur scientifique, conseils pratiques et outils utiles comme l’application de signalement des tiques. Ensemble, devenons acteurs de la prévention et de la santé publique.

📍 Podcast réalisé dans le cadre des actions de sensibilisation de la CPTS Sud-Oise.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, aujourd'hui nous allons traiter un sujet d'actualité au printemps, mais aussi pratiquement toute l'année dans l'Oise, l'éthique et la maladie de Lyme. Ce podcast écrit par Diane Marshall, docteur en pharmacie pour la CPTS sud-oise, est réalisé par Christophe Blain, votre serviteur. C'est parti, bonne écoute à tous !

  • Speaker #1

    On n'en parle pas tous les jours, mais elles sont là, tapies dans l'herbe, en forêt, même parfois dans nos jardins, les tiques. Des toutes petites bêtes, de la famille des araignées en fait, qui ont besoin de sang pour vivre. Et le problème, c'est qu'elles peuvent nous refiler des maladies.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on va creuser un peu les infos qu'on a pour bien comprendre ce qu'il faut savoir sur ces acariens, sur la maladie de Lyme surtout. Et puis, comment on réagit si on se fait piquer ? L'idée, c'est d'être au clair sans paniquer non plus.

  • Speaker #2

    C'est ça. Le souci numéro un en général, c'est la maladie de Lyme. Elle vient d'une bactérie, Borrelia burgdorferi, pour le nom savant. Ah oui ? Et ce sont certaines tiques qui la transmettent, du genre Ixodes. D'ailleurs, il y a un chiffre qui circule basé sur les sources. Dans l'Oise, par exemple, on estime qu'une tique sur six pourrait l'avoir.

  • Speaker #1

    Ah ouais, quand même. Une sur six.

  • Speaker #2

    C'est pas anodin, non. Et attention, ce n'est pas tout. Elles peuvent aussi transmettre d'autres trucs, genre l'ancésalitatique. C'est plus rare, mais ça peut être sérieux. Ou la babésiose. Enfin bon, Lyme reste la plus connue, la préoccupation principale.

  • Speaker #1

    Et quand on dit Lyme, on pense souvent à un signe particulier, non ? Cette fameuse plaque rouge, l'irritem migrant.

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    On dit que ça fait comme un cercle, une cible qui grandit autour de la piqûre. C'est vraiment le truc à repérer. Est-ce que ça apparaît à chaque fois ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est le signe le plus caractéristique, on va dire. C'est vraiment une alerte claire. Mais attention, ce n'est pas parce qu'on ne le voit pas qu'il n'y a aucun risque. C'est ça le piège.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et si on ne traite pas à ce stade, la maladie peut évoluer, toucher les articulations, le système nerveux, parfois même le cœur. Donc oui, surveiller après une piqûre, c'est vraiment crucial.

  • Speaker #1

    Justement, la surveillance. Concrètement, on fait quoi ? Une fois qu'on a réussi à enlever la tique, avec précaution évidemment.

  • Speaker #2

    Alors, une fois la bête retirée, la règle d'or c'est... observer la zone pendant 30 jours.

  • Speaker #1

    30 jours,

  • Speaker #2

    d'accord. Oui, un mois complet, on désinfecte bien tous les jours et on guette l'apparition de cette rougeur en forme d'anneau. Et il y a un outil super intéressant qui est mentionné, une application mobile, Signalement TIC ou CITIC.

  • Speaker #1

    Ah oui, j'ai vu ça.

  • Speaker #2

    Non seulement ça permet de dire où on s'est fait piquer, ce qui aide à faire une carte des zones à risque, tu vois, mais on peut même proposer d'envoyer la TIC pour qu'elle soit analysée. Carrément. Oui, c'est de la science participative en fait. chacun peut devenir une sorte de sentinelle sanitaire. C'est assez malin comme approche.

  • Speaker #1

    C'est une super idée ça. Donc on surveille pendant un mois, et si on voit cette fameuse rougeur qui s'étend, là on n'attend pas.

  • Speaker #2

    Ah non, là il faut consulter un médecin, sans tarder. Si un érythème migrant apparaît dans ce délai d'un mois, c'est consultation médicale. Les sources évoquent même que certains pharmaciens, bien formés, pourraient peut-être orienter, voire dans des cas précis, initier un traitement antibiotique ou au moins dire « allez voir votre médecin vite » . L'important, c'est de réagir.

  • Speaker #1

    D'accord. Et si le médecin décide qu'il faut des antibiotiques, on sait un peu à quoi s'attendre ? Les documents en parlent ?

  • Speaker #2

    Oui, oui. Ils citent les principaux. Souvent chez l'adulte, c'est la doxycycline qui revient. Pour les enfants, ou parfois en alternative, on parle d'amoxycyline ou d'azithromycine. Ok. Mais un point important, surtout avec la doxycycline, c'est qu'elle peut rendre la peau très sensible au soleil. C'est la photosensibilisation. Donc, crème solaire, indice maximal obligatoire, ou alors on évite carrément le soleil. Ah,

  • Speaker #1

    important ça ! Oui,

  • Speaker #2

    c'est un détail pratique crucial. Et on conseille aussi de la prendre pendant le repas, pour qu'elle passe mieux. Des petits trucs, mais qui comptent.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Mais bon, on est d'accord, le top du toll, c'est quand même de ne pas se faire piquer du tout. C'est quoi les bons réflexes de prévention ?

  • Speaker #2

    Ah bah oui, c'est la base. Et c'est souvent du bon sens, en fait. Quand on va se balader dans la nature, en forêt, dans les herbes hautes... On porte des vêtements longs qui couvrent bien, si possible clairs parce que ça aide à voir la tique si elle crapahute dessus avant qu'elle pique. Logique. Rentrer le pantalon dans les chaussettes. Bon ok, c'est pas le top niveau look, mais c'est une barrière de plus.

  • Speaker #1

    C'est efficace.

  • Speaker #2

    Voilà. Utilisez des répulsifs. Il y en a des spécifiques pour la peau, d'autres pour les vêtements. Et puis le geste essentiel, au retour. Inspection générale, minutieuse. Partout, Sans oublier les endroits qu'elles aiment bien, le cuir chevelu, derrière les oreilles, le nombril, les aisselles, les plis de laine, toutes les zones un peu chaudes et humides, les recoins. Donc, si on devait résumer en quelques mots, les tiques, ok, elles peuvent transmettre des maladies, comme Lyme. Le signal d'alerte principal, c'est cette rougeur en anneau, l'érythème migrant. Si on est piqué, on enlève la tique correctement et hop, surveillance pendant 30 jours en désinfectant.

  • Speaker #1

    Et si la rougeur apparaît ?

  • Speaker #2

    On consulte ça, sans attendre. Et bien sûr, avant tout ça, on essaye d'éviter la piqûre. Vêtements couvrants, répulsifs et inspections en retour. La prévention, c'est vraiment notre meilleure carte.

  • Speaker #1

    Absolument. Et pour conclure, je repense à cette application CITIC. C'est intéressant cette démarche de science citoyenne. On voit que ça peut marcher pour surveiller les tiques et l'âime grâce à la contribution de tout le monde via une appli.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et ça amène à se demander où est-ce qu'on pourrait utiliser ce genre de modèle participatif pour quelles autres questions de santé publique. Ou peut-être, je ne sais pas, le suivi de l'environnement, la biodiversité. Est-ce que ce ne serait pas une piste efficace pour collecter des données à grande échelle sur d'autres sujets ? Voilà, une petite question pour la route.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté ce podcast. N'hésitez pas à vous abonner.

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