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Science en lumière

Syndrôme sous acromial

Syndrôme sous acromial

04min |09/05/2025|

13

Play
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Syndrôme sous acromial

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04min |09/05/2025|

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Description

🎧 Science en lumière – Le syndrome sous-acromial : comprendre et agir
Dans cet épisode, Maxime Fixois, étudiant en kinésithérapie, nous éclaire sur l’un des troubles les plus fréquents de l’épaule : le syndrome de conflit sous-acromial. Qu’il touche les sportifs, les travailleurs manuels ou toute personne active, ce syndrome peut entraîner douleur, inflammation et perte de mobilité.
À travers des explications claires et accessibles, Maxime revient sur ses causes, les signes qui doivent alerter, les tests de diagnostic, ainsi que les traitements efficaces – souvent sans chirurgie. Un épisode essentiel pour mieux comprendre cette pathologie et agir dès les premiers symptômes.

🎙️ Un podcast écrit par Maxime Fixois et réalisé par Christophe Blin pour la CPTS Sud-Oise.

🔔 Abonnez-vous pour ne rien manquer des prochains épisodes de Science en lumière, le podcast de vulgarisation scientifique au service de votre santé.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans notre dernier podcast de Science en lumière, le podcast de vulgarisation scientifique au service de votre santé. Aujourd'hui, nous allons demander à Maxime, étudiant en kinésithérapie, de nous expliquer le syndrome sous-acromial. Nous allons explorer un sujet qui concerne de nombreuses personnes, qu'elles soient sportives, actives ou tout simplement humaine. Le syndrome de conflit sous-acromial, l'une des causes les plus fréquentes de douleurs à l'épaule.

  • Speaker #1

    Merci Sophie. Découvert dans les années 1970 par le chirurgien Charles Neyre, ce syndrome était initialement considéré comme un problème purement mécanique. Mais notre compréhension a bien évolué depuis.

  • Speaker #0

    Alors Maxime, qu'est-ce que le conflit sous-acromial ?

  • Speaker #1

    L'épaule est une articulation très mobile, mais cette mobilité a un prix. Elle est instable. et vulnérable. Dans le cas du syndrome sous-acromial, l'espace entre l'acromion, une excroissance osseuse de l'homoplate et la tête de l'humérus se rétrécit. Cet espace abrite des structures essentielles, le tendon du supraépineux, la bourse sous-acromiale et le tendon du long biceps. Lorsque cet espace diminue, ces tissus peuvent être comprimés, entraînant douleur, inflammation et parfois dégénérescence tendineuse. Et attention, ce conflit n'est pas pas toujours mécanique. Il peut aussi résulter de pathologies comme une tendinopathie ou une bursite, sans qu'il y ait forcément contact osseux.

  • Speaker #0

    Qui est concerné par ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Ce syndrome représente jusqu'à 74% des douleurs d'épaule rencontrées en consultation. Il touche principalement deux groupes. En premier lieu, les sportifs, en particulier ceux qui sollicitent souvent leurs bras en élévation, nageurs, joueurs de tennis, lanceurs et le deuxième groupe. les travailleurs manuels, comme les manutentionnaires ou les professionnels utilisant des outils vibrants.

  • Speaker #0

    Comment reconnaître ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Les symptômes typiques vont d'une douleur progressive à l'épaule, surtout lorsqu'on lève le bras, une gêne dans des gestes du quotidien, s'habiller, se coiffer, soulever un objet, jusqu'à des douleurs nocturnes, notamment en dormant sur le côté concerné. Pour établir un diagnostic, les professionnels de santé utilisent des tests cliniques. comme le test de Hawkins-Kennedy, et des examens d'imagerie, échographie, IRM ou radiographie selon les cas.

  • Speaker #0

    Merci Maxime. Mais quels sont les traitements possibles ?

  • Speaker #1

    Bonne nouvelle, dans la majorité des cas, la chirurgie n'est pas nécessaire. Le traitement repose principalement sur la kinésithérapie. Il s'agit de travailler le renforcement de la coiffe des rotateurs, de faire progresser la stabilisation de la scapula et également de mobilisation douce pour retrouver l'amplitude articulaire. Cette prise en charge, régulière et progressive, permet une amélioration dans 80 à 90 % des cas en 6 à 12 semaines, selon une étude de Holmgren et Hall. La chirurgie, de type décompression sous-acromiale, est réservée aux cas résistants, souvent en présence de ruptures tendineuses. On distingue d'ailleurs trois stades de gravité. Le premier stade concerne l'inflammation, le stade 2, tendinite et fibrose, Et le stade 3, rupture partielle ou totale.

  • Speaker #0

    En résumé, que peut-on dire de ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Le syndrome sous-acromial est une pathologie fréquente, mais bien comprise et souvent bien traitée aujourd'hui. Que vous soyez sportif, travailleur manuel ou non, ne laissez pas la douleur s'installer. Il faut consulter, bouger et renforcer.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Science en lumière, écrit par Maxime Fixois. étudiant en kinésithérapie, passionné de sciences et de performances humaines.

  • Speaker #0

    Le podcast est réalisé par Christophe Blain pour la CPTS sudoise. Si ce sujet vous a intéressé, pensez à partager cet épisode, à vous abonner et à nous suivre pour découvrir d'autres contenus inspirants. À très bientôt pour un nouvel épisode.

Description

🎧 Science en lumière – Le syndrome sous-acromial : comprendre et agir
Dans cet épisode, Maxime Fixois, étudiant en kinésithérapie, nous éclaire sur l’un des troubles les plus fréquents de l’épaule : le syndrome de conflit sous-acromial. Qu’il touche les sportifs, les travailleurs manuels ou toute personne active, ce syndrome peut entraîner douleur, inflammation et perte de mobilité.
À travers des explications claires et accessibles, Maxime revient sur ses causes, les signes qui doivent alerter, les tests de diagnostic, ainsi que les traitements efficaces – souvent sans chirurgie. Un épisode essentiel pour mieux comprendre cette pathologie et agir dès les premiers symptômes.

🎙️ Un podcast écrit par Maxime Fixois et réalisé par Christophe Blin pour la CPTS Sud-Oise.

🔔 Abonnez-vous pour ne rien manquer des prochains épisodes de Science en lumière, le podcast de vulgarisation scientifique au service de votre santé.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans notre dernier podcast de Science en lumière, le podcast de vulgarisation scientifique au service de votre santé. Aujourd'hui, nous allons demander à Maxime, étudiant en kinésithérapie, de nous expliquer le syndrome sous-acromial. Nous allons explorer un sujet qui concerne de nombreuses personnes, qu'elles soient sportives, actives ou tout simplement humaine. Le syndrome de conflit sous-acromial, l'une des causes les plus fréquentes de douleurs à l'épaule.

  • Speaker #1

    Merci Sophie. Découvert dans les années 1970 par le chirurgien Charles Neyre, ce syndrome était initialement considéré comme un problème purement mécanique. Mais notre compréhension a bien évolué depuis.

  • Speaker #0

    Alors Maxime, qu'est-ce que le conflit sous-acromial ?

  • Speaker #1

    L'épaule est une articulation très mobile, mais cette mobilité a un prix. Elle est instable. et vulnérable. Dans le cas du syndrome sous-acromial, l'espace entre l'acromion, une excroissance osseuse de l'homoplate et la tête de l'humérus se rétrécit. Cet espace abrite des structures essentielles, le tendon du supraépineux, la bourse sous-acromiale et le tendon du long biceps. Lorsque cet espace diminue, ces tissus peuvent être comprimés, entraînant douleur, inflammation et parfois dégénérescence tendineuse. Et attention, ce conflit n'est pas pas toujours mécanique. Il peut aussi résulter de pathologies comme une tendinopathie ou une bursite, sans qu'il y ait forcément contact osseux.

  • Speaker #0

    Qui est concerné par ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Ce syndrome représente jusqu'à 74% des douleurs d'épaule rencontrées en consultation. Il touche principalement deux groupes. En premier lieu, les sportifs, en particulier ceux qui sollicitent souvent leurs bras en élévation, nageurs, joueurs de tennis, lanceurs et le deuxième groupe. les travailleurs manuels, comme les manutentionnaires ou les professionnels utilisant des outils vibrants.

  • Speaker #0

    Comment reconnaître ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Les symptômes typiques vont d'une douleur progressive à l'épaule, surtout lorsqu'on lève le bras, une gêne dans des gestes du quotidien, s'habiller, se coiffer, soulever un objet, jusqu'à des douleurs nocturnes, notamment en dormant sur le côté concerné. Pour établir un diagnostic, les professionnels de santé utilisent des tests cliniques. comme le test de Hawkins-Kennedy, et des examens d'imagerie, échographie, IRM ou radiographie selon les cas.

  • Speaker #0

    Merci Maxime. Mais quels sont les traitements possibles ?

  • Speaker #1

    Bonne nouvelle, dans la majorité des cas, la chirurgie n'est pas nécessaire. Le traitement repose principalement sur la kinésithérapie. Il s'agit de travailler le renforcement de la coiffe des rotateurs, de faire progresser la stabilisation de la scapula et également de mobilisation douce pour retrouver l'amplitude articulaire. Cette prise en charge, régulière et progressive, permet une amélioration dans 80 à 90 % des cas en 6 à 12 semaines, selon une étude de Holmgren et Hall. La chirurgie, de type décompression sous-acromiale, est réservée aux cas résistants, souvent en présence de ruptures tendineuses. On distingue d'ailleurs trois stades de gravité. Le premier stade concerne l'inflammation, le stade 2, tendinite et fibrose, Et le stade 3, rupture partielle ou totale.

  • Speaker #0

    En résumé, que peut-on dire de ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Le syndrome sous-acromial est une pathologie fréquente, mais bien comprise et souvent bien traitée aujourd'hui. Que vous soyez sportif, travailleur manuel ou non, ne laissez pas la douleur s'installer. Il faut consulter, bouger et renforcer.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Science en lumière, écrit par Maxime Fixois. étudiant en kinésithérapie, passionné de sciences et de performances humaines.

  • Speaker #0

    Le podcast est réalisé par Christophe Blain pour la CPTS sudoise. Si ce sujet vous a intéressé, pensez à partager cet épisode, à vous abonner et à nous suivre pour découvrir d'autres contenus inspirants. À très bientôt pour un nouvel épisode.

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Dans cet épisode, Maxime Fixois, étudiant en kinésithérapie, nous éclaire sur l’un des troubles les plus fréquents de l’épaule : le syndrome de conflit sous-acromial. Qu’il touche les sportifs, les travailleurs manuels ou toute personne active, ce syndrome peut entraîner douleur, inflammation et perte de mobilité.
À travers des explications claires et accessibles, Maxime revient sur ses causes, les signes qui doivent alerter, les tests de diagnostic, ainsi que les traitements efficaces – souvent sans chirurgie. Un épisode essentiel pour mieux comprendre cette pathologie et agir dès les premiers symptômes.

🎙️ Un podcast écrit par Maxime Fixois et réalisé par Christophe Blin pour la CPTS Sud-Oise.

🔔 Abonnez-vous pour ne rien manquer des prochains épisodes de Science en lumière, le podcast de vulgarisation scientifique au service de votre santé.


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans notre dernier podcast de Science en lumière, le podcast de vulgarisation scientifique au service de votre santé. Aujourd'hui, nous allons demander à Maxime, étudiant en kinésithérapie, de nous expliquer le syndrome sous-acromial. Nous allons explorer un sujet qui concerne de nombreuses personnes, qu'elles soient sportives, actives ou tout simplement humaine. Le syndrome de conflit sous-acromial, l'une des causes les plus fréquentes de douleurs à l'épaule.

  • Speaker #1

    Merci Sophie. Découvert dans les années 1970 par le chirurgien Charles Neyre, ce syndrome était initialement considéré comme un problème purement mécanique. Mais notre compréhension a bien évolué depuis.

  • Speaker #0

    Alors Maxime, qu'est-ce que le conflit sous-acromial ?

  • Speaker #1

    L'épaule est une articulation très mobile, mais cette mobilité a un prix. Elle est instable. et vulnérable. Dans le cas du syndrome sous-acromial, l'espace entre l'acromion, une excroissance osseuse de l'homoplate et la tête de l'humérus se rétrécit. Cet espace abrite des structures essentielles, le tendon du supraépineux, la bourse sous-acromiale et le tendon du long biceps. Lorsque cet espace diminue, ces tissus peuvent être comprimés, entraînant douleur, inflammation et parfois dégénérescence tendineuse. Et attention, ce conflit n'est pas pas toujours mécanique. Il peut aussi résulter de pathologies comme une tendinopathie ou une bursite, sans qu'il y ait forcément contact osseux.

  • Speaker #0

    Qui est concerné par ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Ce syndrome représente jusqu'à 74% des douleurs d'épaule rencontrées en consultation. Il touche principalement deux groupes. En premier lieu, les sportifs, en particulier ceux qui sollicitent souvent leurs bras en élévation, nageurs, joueurs de tennis, lanceurs et le deuxième groupe. les travailleurs manuels, comme les manutentionnaires ou les professionnels utilisant des outils vibrants.

  • Speaker #0

    Comment reconnaître ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Les symptômes typiques vont d'une douleur progressive à l'épaule, surtout lorsqu'on lève le bras, une gêne dans des gestes du quotidien, s'habiller, se coiffer, soulever un objet, jusqu'à des douleurs nocturnes, notamment en dormant sur le côté concerné. Pour établir un diagnostic, les professionnels de santé utilisent des tests cliniques. comme le test de Hawkins-Kennedy, et des examens d'imagerie, échographie, IRM ou radiographie selon les cas.

  • Speaker #0

    Merci Maxime. Mais quels sont les traitements possibles ?

  • Speaker #1

    Bonne nouvelle, dans la majorité des cas, la chirurgie n'est pas nécessaire. Le traitement repose principalement sur la kinésithérapie. Il s'agit de travailler le renforcement de la coiffe des rotateurs, de faire progresser la stabilisation de la scapula et également de mobilisation douce pour retrouver l'amplitude articulaire. Cette prise en charge, régulière et progressive, permet une amélioration dans 80 à 90 % des cas en 6 à 12 semaines, selon une étude de Holmgren et Hall. La chirurgie, de type décompression sous-acromiale, est réservée aux cas résistants, souvent en présence de ruptures tendineuses. On distingue d'ailleurs trois stades de gravité. Le premier stade concerne l'inflammation, le stade 2, tendinite et fibrose, Et le stade 3, rupture partielle ou totale.

  • Speaker #0

    En résumé, que peut-on dire de ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Le syndrome sous-acromial est une pathologie fréquente, mais bien comprise et souvent bien traitée aujourd'hui. Que vous soyez sportif, travailleur manuel ou non, ne laissez pas la douleur s'installer. Il faut consulter, bouger et renforcer.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Science en lumière, écrit par Maxime Fixois. étudiant en kinésithérapie, passionné de sciences et de performances humaines.

  • Speaker #0

    Le podcast est réalisé par Christophe Blain pour la CPTS sudoise. Si ce sujet vous a intéressé, pensez à partager cet épisode, à vous abonner et à nous suivre pour découvrir d'autres contenus inspirants. À très bientôt pour un nouvel épisode.

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🎧 Science en lumière – Le syndrome sous-acromial : comprendre et agir
Dans cet épisode, Maxime Fixois, étudiant en kinésithérapie, nous éclaire sur l’un des troubles les plus fréquents de l’épaule : le syndrome de conflit sous-acromial. Qu’il touche les sportifs, les travailleurs manuels ou toute personne active, ce syndrome peut entraîner douleur, inflammation et perte de mobilité.
À travers des explications claires et accessibles, Maxime revient sur ses causes, les signes qui doivent alerter, les tests de diagnostic, ainsi que les traitements efficaces – souvent sans chirurgie. Un épisode essentiel pour mieux comprendre cette pathologie et agir dès les premiers symptômes.

🎙️ Un podcast écrit par Maxime Fixois et réalisé par Christophe Blin pour la CPTS Sud-Oise.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans notre dernier podcast de Science en lumière, le podcast de vulgarisation scientifique au service de votre santé. Aujourd'hui, nous allons demander à Maxime, étudiant en kinésithérapie, de nous expliquer le syndrome sous-acromial. Nous allons explorer un sujet qui concerne de nombreuses personnes, qu'elles soient sportives, actives ou tout simplement humaine. Le syndrome de conflit sous-acromial, l'une des causes les plus fréquentes de douleurs à l'épaule.

  • Speaker #1

    Merci Sophie. Découvert dans les années 1970 par le chirurgien Charles Neyre, ce syndrome était initialement considéré comme un problème purement mécanique. Mais notre compréhension a bien évolué depuis.

  • Speaker #0

    Alors Maxime, qu'est-ce que le conflit sous-acromial ?

  • Speaker #1

    L'épaule est une articulation très mobile, mais cette mobilité a un prix. Elle est instable. et vulnérable. Dans le cas du syndrome sous-acromial, l'espace entre l'acromion, une excroissance osseuse de l'homoplate et la tête de l'humérus se rétrécit. Cet espace abrite des structures essentielles, le tendon du supraépineux, la bourse sous-acromiale et le tendon du long biceps. Lorsque cet espace diminue, ces tissus peuvent être comprimés, entraînant douleur, inflammation et parfois dégénérescence tendineuse. Et attention, ce conflit n'est pas pas toujours mécanique. Il peut aussi résulter de pathologies comme une tendinopathie ou une bursite, sans qu'il y ait forcément contact osseux.

  • Speaker #0

    Qui est concerné par ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Ce syndrome représente jusqu'à 74% des douleurs d'épaule rencontrées en consultation. Il touche principalement deux groupes. En premier lieu, les sportifs, en particulier ceux qui sollicitent souvent leurs bras en élévation, nageurs, joueurs de tennis, lanceurs et le deuxième groupe. les travailleurs manuels, comme les manutentionnaires ou les professionnels utilisant des outils vibrants.

  • Speaker #0

    Comment reconnaître ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Les symptômes typiques vont d'une douleur progressive à l'épaule, surtout lorsqu'on lève le bras, une gêne dans des gestes du quotidien, s'habiller, se coiffer, soulever un objet, jusqu'à des douleurs nocturnes, notamment en dormant sur le côté concerné. Pour établir un diagnostic, les professionnels de santé utilisent des tests cliniques. comme le test de Hawkins-Kennedy, et des examens d'imagerie, échographie, IRM ou radiographie selon les cas.

  • Speaker #0

    Merci Maxime. Mais quels sont les traitements possibles ?

  • Speaker #1

    Bonne nouvelle, dans la majorité des cas, la chirurgie n'est pas nécessaire. Le traitement repose principalement sur la kinésithérapie. Il s'agit de travailler le renforcement de la coiffe des rotateurs, de faire progresser la stabilisation de la scapula et également de mobilisation douce pour retrouver l'amplitude articulaire. Cette prise en charge, régulière et progressive, permet une amélioration dans 80 à 90 % des cas en 6 à 12 semaines, selon une étude de Holmgren et Hall. La chirurgie, de type décompression sous-acromiale, est réservée aux cas résistants, souvent en présence de ruptures tendineuses. On distingue d'ailleurs trois stades de gravité. Le premier stade concerne l'inflammation, le stade 2, tendinite et fibrose, Et le stade 3, rupture partielle ou totale.

  • Speaker #0

    En résumé, que peut-on dire de ce syndrome ?

  • Speaker #1

    Le syndrome sous-acromial est une pathologie fréquente, mais bien comprise et souvent bien traitée aujourd'hui. Que vous soyez sportif, travailleur manuel ou non, ne laissez pas la douleur s'installer. Il faut consulter, bouger et renforcer.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Science en lumière, écrit par Maxime Fixois. étudiant en kinésithérapie, passionné de sciences et de performances humaines.

  • Speaker #0

    Le podcast est réalisé par Christophe Blain pour la CPTS sudoise. Si ce sujet vous a intéressé, pensez à partager cet épisode, à vous abonner et à nous suivre pour découvrir d'autres contenus inspirants. À très bientôt pour un nouvel épisode.

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