Speaker #0Là, ce que vous entendez, c'est les gens qui sont en train d'arriver, de prendre place, de dérouler leur tapis sur accompagnement musical de Cyril, le violoncelliste qui commence déjà à jouer pour accueillir les gens. Et puis là, c'est Shavasana, 70 personnes allongées sur leur tapis, avec vue sur un plafond extraordinaire, toujours bercées du violoncelle qui les accompagne jusqu'à la fin. Bref, c'est beau. Dans cet épisode, je vous raconte les coulisses de la préparation de mes séances de yoga à l'opéra, comment je fais pour préparer des séances pour un public varié, hétérogène, dont je ne connais pas grand-chose, et comment je me prépare. Bienvenue dans Sous le tapis. Ici, on parle yoga au-delà des clichés. Ce podcast est pour les passionnés qui aiment creuser, comprendre, décoder. Les profs qui veulent enseigner avec plus de confiance, de discernement et de liberté. Celles et ceux qui pratiquent et aiment autant réfléchir qu'éprouver. Les esprits curieux, fascinés et intrigués. Ceux qui pensent que le yoga est un truc trop rigide ou trop perché. Bref, les gens qui doutent, qui s'étonnent, qui se questionnent. Ici, pas de formule magique ni de vérité figée, juste un espace pour penser, affiner, nuancer. Je suis Marie, prof de yoga et formatrice, passionnée et curieuse, surtout de ce qui se cache sous la surface. On se lève le tapis ? C'est parti ! Il y a quelques jours, j'ai donné un cours de yoga... Un peu spécial, deux séances dans un lieu sublime pour un public que je ne connaissais pas. 140 personnes en tout, réparties sur deux créneaux. Ces deux séances, je les ai données à l'Opéra de Montpellier, un cadre grandiose. Des séances qui sont accompagnées d'un musicien, un violoncelliste de l'Opéra Orchestre National de Montpellier. Et on m'a plusieurs fois demandé comment est-ce que je prépare ce genre de séance, comment je fais. Comment je m'y prends pour m'adresser à autant de monde sans me perdre ? Comment je gère la préparation d'un cours dans l'inconnu et autant de diversité dans le public ? Donc j'ai eu envie de vous faire un épisode spécial pour vous raconter un petit peu les coulisses, comment je fais, comment je prépare et comment je pense ma séance. Donc voilà, je vais développer ici plusieurs points. Évidemment, ce n'est pas exhaustif, c'est ce qui me vient un petit peu spontanément par rapport à ce que j'ai pu observer moi avant l'événement, pendant l'événement et puis à ce qui me vient aussi juste après. Donc la première chose, et je pense que c'est la plus importante, c'est de rester fidèle à soi-même. Je fais le choix de rester fidèle à ma façon d'enseigner. Je n'ai pas essayé de faire quelque chose de différent ou un yoga. entre guillemets, grand public, sous prétexte qu'il va y avoir des débutants, des débutantes, des personnes avec des pratiques totalement éclectiques. Je sais, je sais fondamentalement, parce que déjà, je l'ai déjà fait avant, cet événement, c'était la troisième date ce week-end, mais même avant la première date, je savais très bien pertinemment qu'il y aurait un public très hétérogène. Donc ça, c'est comme ça, il faut composer avec ça. Donc je sais qu'il va y avoir des personnes qui n'ont jamais pratiqué, qui ne s'attendaient pas à ça, à ce que je vais proposer, qu'il y a des personnes qui vont s'attendre à que ce soit de la relaxation en musique peut-être, d'autres ce qui vont s'attendre. Une fois on m'a demandé aussi est-ce que c'est de l'ashtanga que vous allez proposer ? Donc yoga ashtanga qui est un yoga très dynamique et très codifié. Et donc je sais de base que je ne pourrais pas faire quelque chose d'universel. Donc, je choisis d'enseigner. ce que je suis, ce que je pratique, ce que je connais, ce que j'aime. Pour le coup, ici en l'occurrence, un yoga vinyasa, je sais d'avance que le public sera très hétérogène et que quoi que je fasse, ça ne correspondra pas à tout le monde. Ça ne plaira pas à tout le monde, de toute façon, ce n'est pas possible. Même si je faisais quelque chose de plus grand public, de plus accessible entre guillemets, ça ne plaira pas à ceux qui s'attendaient à ce que ce soit ce que j'ai l'habitude de faire. Autant proposer quelque chose qui me ressemble, c'est le choix que je fais en tout premier. À partir de là, évidemment quand même que je prépare un séquençage qui est relativement simple. et accessible et surtout adaptable. Je choisis un séquençage plutôt global. Je ne pars pas sur une pic pose, par exemple, et encore moins une pic pose de l'espace, donc des postures très acrobatiques ou très impressionnantes. Je pars avec des postures, un ensemble de postures relativement basiques. Et quand je dis basiques, c'est plutôt des postures connues, donc des fentes, des guerriers, des triangles, des choses comme ça, des enchaînements comme les salutations au soleil que je vais bien décortiquer. sans pour autant me perdre dans ma façon de faire. C'est-à-dire que je fais du vinyasa, je n'enseigne pas du hatha yoga, donc je vais vraiment rester quand même dans quelque chose de flow, des postures qui vont s'enchaîner à droite et à gauche. Je fais le choix conscient et volontaire de ne pas mettre des chaturangas toutes les deux secondes, de ne pas proposer d'enchaînements rapides et de choses très complexes. Donc je pars sur un flot relativement simple, en tout cas dans les directions, c'est-à-dire qu'on ne va pas tourner dans tous les sens sur le tapis et partir dans un flot hyper créatif, hyper alambiqué type mandala flot ou choses comme ça. Surtout, alors déjà qu'il y a beaucoup de monde, mais qu'en plus il y a du monde dans toutes les directions, c'est-à-dire que moi je suis sur une espèce d'estrade centrale, j'ai des personnes à ma droite, j'ai des personnes à ma gauche et j'ai des personnes face à moi. Donc il y a des gens dans plein de directions, du coup si je pars dans tous les sens... qu'on se retrouve dos au tapis, qu'on doit tourner à droite et à gauche, je sais que je perds la majorité des gens. Ce n'est pas l'objet ici, surtout que je garde en tête que c'est un événement particulier, que c'est un moment exceptionnel, que les gens sont venus pour le lieu, pour la musique, pour l'harmonie de l'ensemble de la proposition yoga et opéra. Et donc je reste sur quelque chose de quand même simple. Simple, ça ne veut pas dire simpliste, ça veut juste dire que ça ne part pas dans tous les sens. Je garde vraiment ça en tête. Et puis, je veille à pouvoir à chaque fois, dans chaque choix de posture, proposer différentes options, différentes variations, pour pouvoir adapter au maximum ce flow à tout niveau. En sachant quand même que tout niveau, pour un cours Vinyasa, ça ne veut pas dire tout public, ça ne veut pas dire accessible à tout le monde. Ça veut quand même dire que ça s'adresse à des corps plutôt valides, qui peuvent quand même bouger, être en appui sur les mains, être en appui sur les genoux. Donc effectivement, s'il y a des personnes pour qui c'est compliqué d'être en appui sur les mains ou sur les genoux, d'être dans des planches ou des chiens tête en bas, ce flow ne sera pas adapté. Je fais ce parti pris là parce que c'est ce que je propose et parce que je sais que de toute façon, je l'ai déjà dit, mais ça ne pourra pas être adapté à tout le monde. je réfléchis quand même toujours à comment est-ce que je peux proposer au moins une entrée accessible dans chaque posture pour qu'une personne même ultra débutante puisse suivre le cours. Une fois que ma séquence est prête, je la pratique, je la répète et je la répète plein de fois, plusieurs fois pour bien la connaître, pour pouvoir ensuite l'enseigner en me détachant un peu de mon carnet, de mon séquençage, pour pas être trop dans ma tête et me concentrer sur d'autres choses comme... La verbalisation, mais aussi le fait de capter un petit peu comment ça se passe dans la salle, comment est-ce que le public est réceptif et comment est-ce que j'adapte. Parce que finalement, et ça m'arrive quasiment tout le temps, mais quand on est en train d'enseigner une séquence, si on regarde un petit peu ce qui se passe parmi les pratiquants, les pratiquantes, quasiment à chaque fois, on adapte et il y a des choses qu'on n'aura peut-être pas le temps de faire ou qu'on va choisir. volontairement de faire différemment par rapport à ce qu'on avait prévu. Donc ça, je me l'autorise encore plus quand je connais bien ma séquence et que je peux justement me détacher un petit peu pour pouvoir vraiment être dans quelque chose de plus intuitif sur le moment. Donc même si je reste collée à ce que j'ai prévu de faire, je me laisse la liberté de pouvoir transformer, modifier un petit peu pour adapter au mieux. Et c'est justement le fait de me sentir à l'aise avec ma séquence qui me permet de rester plus flexible par rapport à ce que j'ai prévu. Donc là, par exemple, typiquement, je n'ai pas fait tout ce que j'avais prévu de faire parce que j'ai pris du temps, j'ai pris le temps de vraiment donner des consignes précises, de laisser de l'espace pour le souffle, mais de laisser aussi des silences, en tout cas des moments où je ne parle pas parce qu'on était accompagné d'un musicien, parce que le moment était incroyable et que je ne voulais pas non plus que ce soit étouffant de paroles, de consignes et prendre tout l'espace avec des mots. et trop de mots. Donc j'essaye aussi sur le moment vraiment d'être en présence pour ça et ce qui me permet ça c'est de bien connaître mon séquençage en amont. Donc, je garde quand même toujours mon carnet près de moi. C'est un petit peu ma bouée de sauvetage en cas de trou de mémoire, ce qui m'arrive tout le temps et ça m'est arrivé. Mais du coup, le fait d'avoir mon carnet sur lequel j'ai dessiné ma séquence de façon assez visuelle, visible, pour me permettre en un clin d'œil, en un coup d'œil, de pouvoir me rappeler où j'en suis, ça me permet quand même de me rassurer et quelque part de pouvoir aussi me détacher un petit peu, justement, davantage. de mon carnet. Ensuite, une chose importante, c'est que je pose le cadre. Je préviens dès le début. Je commence le cours en expliquant que je vais proposer un vinyasa, que le vinyasa n'est pas le yoga le plus accessible, que c'est normal si on est paumé, surtout si on débute, que c'est pas grave si on ne fait pas tout, si on adapte, si on prend des pauses, si on ne comprend pas tout. que c'est complètement OK. Et puis, je donne le ton aussi tout de suite en rappelant qu'on n'est pas là pour chercher la performance. Je les invite à vraiment se détacher de à quoi ressemble leur posture pour pouvoir vivre pleinement l'expérience, essayer de savourer ce moment parce que c'est une séance exceptionnelle, dans un cadre exceptionnel. Donc, j'essaie vraiment de leur rappeler ça et de leur dire, sortez de cette volonté de vouloir absolument tout réussir et essayer juste de... peut-être dans la sensation, dans l'écoute du corps et dans le fait de juste kiffer le moment, parce que c'est assez incroyable. Ça, je crois qu'il faut le vivre pour le croire, mais voilà. Et puis enfin, je respire un bon coup. Je me rappelle à chaque instant, en fait, avant d'enseigner, mais même pendant la séance, que c'est une chance immense que d'enseigner dans ce lieu si majestueux. Avec moi, le violoncelle, ça me transporte dans chaque cellule. Ça me met dans un état, je ne peux même pas l'expliquer. Donc voilà, je me rappelle ça, je me rappelle que c'est ce que j'aime, que c'est ce que je sais faire et que faire de son mieux est largement suffisant. Je le répète assez à mes élèves pour pouvoir me le répéter à moi aussi. Donc j'essaye moi aussi au max de savourer de chaque instant, de ralentir sur le moment, d'ouvrir en grand les yeux, d'ouvrir en grand tous les chakras et de vraiment vivre le moment. avec le plus de présence possible. Globalement, ce que je retiens de tout ça, c'est que pour ce genre d'événement, c'est tentant de vouloir faire une séance qui marche pour tout le monde, de se dire qu'il faudrait faire un yoga plus accessible, plus consensuel, et puis finalement de s'éloigner un peu de ce qu'on fait habituellement. Je crois que c'est ça le plus grand piège. Donc je fais le choix. de faire quelque chose de sincère. Et je crois qu'il vaut mieux faire quelque chose de juste et d'aligné, quitte à ce que ça ne plaise pas à tout le monde. Dans mon cas, si je faisais un truc qui ne me ressemble pas, si j'avais voulu, par exemple, faire un Hatha Yoga ou faire un yoga beaucoup plus doux, peut-être que je l'aurais moins bien enseigné. Peut-être que je ne pourrais même pas bien l'enseigner parce que ce n'est pas forcément ce que je pratique, ce que j'aime enseigner, ce que j'ai l'habitude d'enseigner. J'ai préféré proposer ce que je sais faire, comme je le fais souvent, habituellement, en essayant de l'adapter pour être le plus clair possible, de quand même le simplifier un tout petit peu pour ne pas partir dans tous les sens, et de proposer un max de variations pour que tout le monde, en tout cas le maximum de personnes présentes, puissent suivre un minimum. Dans cet événement, dimanche dernier, il y a eu des personnes. Sur les deux séances, je pense qu'il y a 2-3 personnes sur 140 qui n'ont pas quasiment rien fait de ce que j'ai proposé. J'aurais pu me focaliser sur ces 2-3 personnes-là, passer mon cours à les regarder et à me dire « Oh là là, elles n'aiment pas, elles ne suivent pas, donc c'est que ça ne va pas, donc ce que j'ai fait, c'est nul, ce n'est pas adapté, je suis nulle. » Et puis ça m'aurait déstabilisé et j'aurais fait un cours de merde. Donc j'ai choisi, de façon éclairée, de ne pas me formaliser, de ne pas apprendre les choses personnellement, de ne pas spécialement y faire attention. Parce que j'ai prévenu dès le départ, j'ai dit que c'était ok de ne pas faire, de ne pas tout faire, d'adapter, de faire ce qu'on peut. J'ai dit que c'était normal si on était paumé. J'ai prévenu en fait. Et donc, à partir de là, ça ne m'appartient plus. Je propose et les gens disposent. Et du coup, c'est OK pour moi que les gens disposent ou ne disposent pas d'ailleurs. Enfin, que les gens en tout cas ne fassent pas forcément tout ce que je propose. Et donc, il y a une dame qui est venue me voir à la fin, qui avait passé quasiment toute la séance assise ou allongée, et qui est venue me voir à la fin pour me remercier, pour me dire que c'était extraordinaire. Je n'ai pas fait grand-chose parce que je ne peux pas, parce que j'ai beaucoup de limitations dans mon corps, mais j'ai savouré chaque instant la musique, la voix, ça m'a portée, c'était incroyable, merci beaucoup. Et donc, on aurait pu imaginer que ça ne lui ait pas plu. Et je pense qu'il y a des personnes à qui ça n'a pas plu. Je pense qu'il y a des personnes... qui se sont dit ça va trop vite ou ça va trop dans tous les sens, bien que selon moi c'était lent. Mais je pense quand même que pour certaines personnes ça allait trop vite. Si on a l'habitude de pratiquer le Hatha Yoga, de rester 5, 7, 8 respirations dans une posture, puis de passer à la même posture à gauche, puis de passer à une autre posture, voire même de répéter plusieurs fois une même posture à droite, puis à gauche, puis à droite, puis à gauche, forcément quand on part dans du flow, même si c'est du flow qui est lent, ça peut déstabiliser, ça peut nous mettre dans un état mental pas cool parce qu'on n'est pas habitué. Et tout ça, finalement, je me dis que ça ne m'appartient pas. Je, encore une fois, fais le choix de rester, de proposer quelque chose qui m'est alignée, qui me correspond, qui correspond à ce que j'enseigne habituellement, à l'enseignante que je suis. Et je me dis que c'est bénéfique pour plusieurs choses. La première, c'est que... Si ça plaît, une personne qui ne me connaissait pas découvre mon enseignement à ce moment-là, ça lui plaît, et elle se dit « j'ai envie de poursuivre, de pratiquer avec cette personne, de venir dans mes cours, de s'abonner à mes cours en ligne ou n'importe quelle proposition que je vais faire » . Si j'ai fait quelque chose qui ne me ressemble pas, la personne, quand elle va débarquer dans mon cours, elle va se dire « en fait, ce n'est pas ça du tout, ce qu'on a fait l'autre fois à l'opéra, finalement, ça ne me plaît pas » . Donc je me dis que du coup, si je fais quelque chose d'aligné, au moins la personne sait à quoi s'en tenir. Ça lui plaît, tant mieux. Ça ne lui plaît pas, au moins elle sait que ce n'est pas ce qui lui convient. Et inversement, si je ne fais pas quelque chose qui me correspond, une personne qui va se dire « non, ça ne me plaît pas, ça ne me correspond pas à ce qu'elle a proposé » , peut-être que ce que je fais habituellement, ça lui aurait convenu. Et donc, à l'inverse, je risque peut-être de ne pas attirer dans mes futurs événements une personne alors que finalement, ce que je propose de façon habituelle lui convient. C'est un peu compliqué d'expliquer ça, j'espère que c'était assez clair. Mais tout ça pour dire que de toute façon, je crois que le fait d'être fidèle à soi-même et d'être sincère dans nos propositions, c'est la ligne conductrice à garder tout au long de notre enseignement. Et bien sûr que ce qu'on enseigne, ça va évoluer au fil du temps. Moi, je sais que ce que j'enseigne aujourd'hui, c'est différent de ce que j'enseignais il y a huit ans. Mais pour autant, ça reste aligné avec ce que je fais. fait, ce que je suis, ce que je pratique aujourd'hui. Et c'est ça qui compte en fait. Je crois en tout cas que c'est pour moi un des premiers critères. Et c'est ce qui fait aussi qu'on sent quand on prend un cours, si le prof il est à l'aise avec ce qu'il propose, si le flow qu'il nous propose, il l'a travaillé, il l'a pratiqué. On sent dans la guidance, dans la verbalisation, dans les mots choisis, qu'il y a du vécu, qu'il y a du ressenti, qu'il y a quelque chose de finalement de plus subtil que si juste on avait... placarder, plaquer une séquence toute faite dont on ne s'est pas forcément imprégnée, qu'on n'a pas forcément pratiquée, qui est un peu moins incarnée. Voilà, globalement, les choses que j'avais envie de partager. Si je devais faire un bref résumé, le premier point, c'est que je reste fidèle à ma façon d'enseigner. Le deuxième point, c'est que je prépare un séquençage qui est relativement simple et adaptable. Le troisième point, c'est que je préviens, je pose le cadre, j'explique ce qui va se passer rapidement. Et puis, le dernier point, c'est que je me recentre en me rappelant que c'est du kiff pour moi aussi, que tout va bien, qu'on n'est pas en train d'opérer des gens à cœur ouvert et que l'objectif, c'est qu'un maximum de personnes puissent juste savourer le moment, qui est assez extraordinaire. Voilà. Petite parenthèse, mais qui est quand même dans la continuité de ce que je viens de dire. Mon studio de yoga en ligne, Atom, a 5 ans cette année. Il a fêté très précisément ses 5 ans le 15 septembre. C'est le jour où j'ai ouvert pour la première fois les portes du studio. Même si ça faisait déjà quelques mois que je donnais des cours en ligne depuis le premier confinement. Donc Atom a 5 ans. Et donc pour l'occasion, j'ai envie de fêter ça, de faire un petit... Un mini événement. Je ne sais pas encore exactement quand ça arrivera. Mais donc, j'ai l'idée de vous offrir à tout le monde, que ce soit les personnes abonnées ou les personnes non abonnées, une séance de yoga. Et donc, je me suis dit que pourquoi pas vous proposer la séance que j'ai proposée à l'opéra en l'adaptant un petit peu en format. Donc, je vais garder le flow que j'ai prévu, que j'ai fait à l'opéra, que j'ai enseigné, mais en l'adaptant aussi en mini format atelier pour pouvoir venir décortiquer certaines parties de ce flow. pour pouvoir venir décomposer et comprendre un peu mieux pourquoi j'ai fait comme ça et pourquoi j'ai choisi telle variation à tel moment. Ça pourrait intéresser les profs, du coup, si t'es prof et que tu as écouté cet épisode parce que ça t'intéresse justement de savoir comment je séquence dans des événements un petit peu particuliers. Du coup, je me suis dit que c'est encore mieux de pouvoir proposer cette séquence-là. J'ai expliqué comment je l'ai prévue, comment je l'ai créée, qu'est-ce que je me suis dit. Et donc, autant du coup, je pense que ça peut être intéressant d'aller au bout de la démarche et de proposer carrément cette séquence, de l'enseigner. Donc, c'est ce que je vais faire, en tout cas, en fonction de vos retours. Donc, n'hésite pas, si ça te branche, à me faire un petit mot à la fin de cet épisode. Tu peux me contacter directement sur Instagram. Et puis, si tu veux être informé, être sûr de ne pas louper la date, parce que je le ferai en live. Tu peux t'inscrire à ma newsletter, je partagerai le lien dans la description de l'épisode pour pouvoir recevoir le mail qui informera de la date de cet événement-là. Je n'envoie pas souvent de newsletter, je ne fais pas de spam, je n'ai plus de newsletter hebdomadaire. Donc j'envoie des newsletters quand il y a une information à partager, soit un épisode de podcast qui sort, soit... une promo, soit le lancement d'une retraite ou d'un atelier. Mais voilà, ça reste assez épisodique. Donc, pas de panique. Puis de toute façon, tu restes libre aussi de te désabonner de cette newsletter le jour où tu en as envie. Voilà, je crois que j'ai tout dit cette fois-ci. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode sur les coulisses du yoga à l'opéra. Je vous retrouve très vite pour un nouvel épisode. En attendant, si vous êtes prof, je vous invite à continuer d'enseigner avec votre style, vos mots, votre patte et parfois vos maladresses, votre voix, parce que je trouve que c'est ça qui fait tout le charme et toute la subtilité d'un enseignement. C'est aussi l'identité, la personnalité du prof. Si vous êtes pratiquant, en fait, c'est un petit peu la même chose. Je vous invite à pratiquer avec votre corps et donc vos limites. vos maladresses, vos déséquilibres et vos forces également, et à rester toujours autant que faire se peut dans quelque chose d'aligné et de sincère. En tout cas, c'est ce que je m'efforce de plus en plus de faire, et plus je le fais, et mieux je me sens. Voilà, c'est un petit conseil non sollicité, mais qui j'espère sera bienvenu. À très bientôt. Merci encore de m'avoir écoutée jusque là. Et dernière petite annonce, c'est qu'il me reste deux places pour ma formation pour les profs à Montpellier fin octobre. Je vais bientôt clôturer les inscriptions pour pouvoir ensuite finaliser le groupe et vraiment préparer en fonction aussi des retours que j'aurai selon chaque participante et participant. Donc si c'est quelque chose qui te branche, je mets le lien également dans la description de l'épisode. pour avoir toutes les infos sur cette session-là de la formation à Montpellier. Mais sache aussi que si c'est quelque chose qui peut te parler, t'intéresser pour plus tard, je vais bientôt, je pense dans l'automne, je ne sais pas quand encore, mais réouvrir les portes de la formation en ligne. Donc même chose, il y a une liste d'attente si tu souhaites être informé. Je mets tous les liens de tout ça, tout ce dont j'ai parlé, dans la description de l'épisode. Et cette fois, j'ai terminé. A très bientôt et merci encore.